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28" Année. 11.524. Saint Mammi'S. LE NUMERO CENTIMES Samedi 17 Août 1912. LE LITTORAL ORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DECANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr. Autres Départements » Etranger et Ufilon Postale » Six Mois 15 18 as UnAn aa 24 «O • AbauneiMViii Fortoaé ROBACDÏ, Fondateur K44ltet«ur »m Cbef i Edouard idminiitration et Rédaotion : Bue Hoche, «4, CAtïiVEM — TÉLÉPHONE S.tS LM «••MM Ma InéfM •• m l PM natfM. Ui liltrti •«• ttruiMu un riNilii Annonces (7" col., 4'page).. O f. 3 5 Annonces légales (9 col. 4 B p.) O f. 2 B Annonces légales (y page)... O f. BO Annonces (J* page). O f. B O Chronique locale.. 1 fr. » Echos 2 fr. 2 . Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches PARIS Température estivale. Visite «//'- délie. — Ce que disent les souri-- rains. La place des trois ïïmnus. Un général imaginatif. Je ne vous parlerai pas de. la tem- pérature. Celle que nous subissons actuellement dégoûterait un esqui- meau. Pensez donc qu'avanMiier, je suis alK' dans un maison- dont les ha- bitants bavardaient autour du fcn comme en plein hiver ! Maintenant, pour avoir eliaud, il paraît qu'il faut aller en Sibérie, ce n'est pas à la portée de toutes les bourses; tout le monde n'est pas le Président du Conseil. Celui-là, par exemple, il a de la mal- chance ! Ne sachant pas encore que c'était, lorsqu'il fait froid en France, da.ns le steppe neigeux que l'on trou- vait le soleil, — on ne nous l'a appris que ces jours-ci, M. Poincaré avait choisi le mois d'août pour se rendre à Saint-Pétersbourg. Et juste, il y fait une chaleur torride. Cette atmosphère surchauffée a, paraît-il, forl excité la p<i.|iiilnlinn ru.sse. l.a [rirplinn que un* allies oui faite au l'ré-iilenl du ('.on-fil a c l é e \ - IrcnicincMi clinleurciise. Les dépêche-. nous apprcimenl q u e l e - dires du Gouverni'ment s'ingénient à lui ren- dre le séjour en liussic aussi agréable que possible. M. Poincaré a déjeuné à Péterhof avec la famille invpériale, et les journaux européens commentent celte entrevue en i-appcuïanl plus ou moins fîdèlemeni le- détails. Ceilains ])rétenileiil qu'au i]i-.sort un ehamliel- lan en grand uiiifnnue. a poilé s u r la lahle une carie du :uni':le <•' qu" l'em- pereur e! le premier niinislre ont elu- dié, de compagnie, le moyeu île se partager le monde : Moi, je prends les lialkans, au- rait dil PF.nqH'reur. Moi, je prends la l!elgii|ue, au- rait répondu le I'n'-shlcnl ilu C.nii- .seil. T.a conversatiiHi -e serai! terminée par ces mois du tsar : Moi, je prends un cigare... et je vous en offre un. Eh bien ! ou se fait des idées tout à fait fausses sur 1rs conversations des souverains. A la vérilé, ils ont horreur ces lieux nnnmuiis diplomatiques, et, dans ce- entrevues longuement préparées, il- abonl ! 'ni inul autre su- jet que la politique. U'après des indis- crétions, le tsar a demandé à M. Poin- caré non pas s'il s'inquiétait des ar- mements de l'Allemagne, mais la rai- son qui avait poussé M. I,e Bargy à (|nil 1er l;i ('•.u[iit'[lic-I''i';]nriii-c. \1 .Pnin- enré .-'c-l iiii!^u (i iiH'ul ri''|i.]P'IU <-n e x - plication.- c l a ciié quelques traits de l'excécraltle caractère île noire ex- grand jeune premier nalional qui on! amené un sourire sur les augustes lè- vres de son interlocuteur. Puis, c'est la tsarine qui, en rougissant, a solli- cité de notre premier Mlin-lre la ré- ponse à deux questions 1res débraies : Au sujet du canal de Panama. Votre Majesté ? Non, cela m'es! égal. Je vou- drais savoir si von-' connaissez la pro- chaine pièce de M. liostaml cl si les parisiennes lanceront cet hiver les toi- lettes à paniers plus accusés. Ainsi, la conversaion sur ce ton d'aimable hadinage s'e.-t. pour-nivie jusqu'à ce (nie l'on vi.nl ai <T i|iie le carrosse de notre premier Ministre était avancé. Et il s'en alla ln\s .satis- fait tandis que les leaders des grands quotidiens, qui n'avaient, rien enten- du, écrivaient de longs articles sur les conséquences de cette imporlanle en- trevue. * * * Et pendant ce temps, nos édiles pa- risiens n'ayant pas, comme cliaqne été, à se préoccuper de la question de l'eau 1 , puisqu'il en tombe de quoi abix'uvci- le monde, s'apprêtent, à dé- bapliser la plac« Malesherbes pour la mmi'iner : Place des trois Ditvtuu. A ci' propos, i] est inléressanf de nolcr (|iie le- lluinas IK' -appelaient pas Huma-. Leur arrière grand-père clail le marquis Auloine-Alexandii'e Davy tïv la PailleU'iie, colonel H coim- missaire général d'artillerie, ancien premier gentilhomme du prince de Conti. S'ennuyant en France, le mar- quis s'en alla a Sainl-floaiingue, s'im- provisa plaideur et épousa une Mie créole, Marie C.asselle Dumas, qui lui donna au fils. lequel recul le pré- nom île Thomas-Alexandre. Quelques années plus lard, le marquis perdit sa femme et revint avec son enfant en France où, à l'âge de 74 ans, il épou- sa sa femme de charge, l.e jeune com- le. fâché, s'engagea comme simple soldai sous le nom de sa mère et de- vinl plus Lard Alexandre Dumas, le père de l'auteur des Trois Mousque- taires. La gloire de sou fils éclipsa un peu la sienne, mais ce fut un général fameux que les autrichiens avaient surnommé : l.e Diable noir, tant il leur inspirait de terreur. Thiéhaidt rapporte dans ses mé- moires cette anecdote amusante sur te général Pumas. C'était pendant le siège de Manloue, en Italie. On amè- ne dc\aui lui un espion qu'on fouille sans rien trouver et qui ne veut pas parler. — C'est bien, dil le général, qu'on le fusille. — Comment, s'écrie l'homme épou- vanté, pourquoi me fusiller ? — Pour t'ouvrir le ventre et y cher- cher les dépêches que tu as avalées. Blême de terreur, l'espion finil par a.vouer qu'en effet, il avai! a\alr de- dépêches dont il ignorait le contenu. Il y a combien de temps ? — Deux heures. — A'Ilez, ordonna le général, de- mander au major, si c'est un purgatif ou un vomitif qu'il faut administrer à un homme pour lui faire rendre ce qu'il a pris. Cinq minutes plus tard, l'aide de camp revenait avec un purgatif. L'es- pion t'avala el deux soldats le gardè- i-ent à vue. Knfin la boulette apparut. File conlenail une dépêche de la plus haute importance et qui devait per- mettre à Ilouaparte de remporter, un mois plus lard, la \ icioire île Uivoli. 1,' i inagi na i ion itu pire devait se re- trouver grandie, exallée chez le fils et tes prouesse- du général oui du inspi- rer plus d'une fois les descriptions guerrières du célèbre romancier. DANIEL I1IC.HK. Régina Hôtel Bernascon AIX-LES-BAINS. di tt froide, io • roirlétsln. MOOVELLES DE PARTOUT Paris. AI. l'oiiinin' H quillr Cmnsludl, à f» ln c- du soir. ;i bord du Oim/r rciilnml T..' r n i i i l l i i m i q i i r iiïfirid <\w le- iv- -iilliiN |i<.liti<|iirs d u M I \ I I ^ ,|<< \ 1 . l'uin l'un'- e n lin -sir, ;i ('>h'' <• < » rl) 111 T111 H] 11<•. ihiri* la soirée aux journaux. Une note de l'A^crn-e Un vu* dil ([in 1 , rnnlnnn'liirnl 11 t i I[;I i M- luuil-, il n'a j.lliui- l'I il llVs| i|||rl!|l<-H](-||[ (|lfC-.|irHl d'un M.yii^- du ^'lli'-rnl ].)iiiilc) ci) l'Y;m- .M. CK-incurraii rs| arrivé à Carlsbiid; M. Millrraïul, ministre, do la Guerre, a ijuillr <vlle ville, *o rendanl -i Thun CSnis- Au sujet de riiisimelion nouvelle ouverte sur l'affaire Kmi^el. nu rit-Hure au milli'-lèrr d e la (Jnerrr, <|iir deux vn- disparilion d e !a pi<Yr MIII!I-JI;IM| le- dri.l.i râlions du eluisvein- ISranculi, .m Mijrl ilr- ivtract.'ition-- e t d t s ;ircu<ii!i(in-; de lérnnin- à charge. \ÂI levée du coi'|)- de Massomi a <'u Ih.n, hier malin à 7 heures. Mme Massenet et son neveu ont areonrpii^né le corps, <|ui a été Iransporli', dans un fourgon autnniohilc, à Egi'i-ville, auront neu le.s olts^uos. De ISi/Mle, on télégnipliir qu'un bataillon d u '.>." /im;i\c<, \eiianl de Sallio- nay est attendu pour demain soir. Il r e m - placera le ï" balai.Ion du .i" /oua\c. par- tan! [mur Ciisahlancii. ~ Le conseil municipal d'AUirnes a décidé que quatre nouvelles rues d'Mhè- nes porteront le.s noms de Gt'or^cs Ué- mrueeaii. Henri l|ou-a\e. Deiij> Cochill el Cliiirle> Dilko. Départements. \l<trs<-ilic. \u cour- de leur réunion, les inscrits maritime- ont [ni< eiMinais- sauce d'une lellre de la Coinp;t^nie des Messageries Maritime- le- inlonininl qu'el- le acceptait de iva-voir une dé.égation de l'Uniori Syndicale. La délégation a élé nommée de suite, cl s'ot lendue. au siège de la Compagnie où les pourparlers ont commencé. Un taxi-auto passait à vive allure, hier a pré.--midi, cours Lieutaud. Un tr;iiii\\a\ arriwnl, le chauffeur, Léon Iiur- di, n, r > " ans freina rapidemenl ; l'auto dérapa cl alla se jeter e..uhv n,,,- autre voiture <]ii'ou réparait ilewnl 1111 i;ara^i'. L'un des |. m|i]o>é- de ,-<• L'.MM^', \|. Albert Roux, pris enll'e le- deux \elii-u|rs a ele tué net. •\uhriiu,s. Cette nuit. Mme Coliuilh, à^éi' de fif» ans, de Saint-Jo-eph île- lianes, un inconnu. Le \<>| a été le mobile, du (llitunbi'ry. — U n e collision s'est pro- duite entre le tramway de Voiron à St- liéi-Mti e| une automobile, appartenant à M. (t,i\ier, de Sainl-Kliennr. l.a voiture a élé euniplMem.'nl dnno.ie. M. Olivier c-t ^riè\einenl ble--é\ ain-i que (.rois ail- Ire- per-nniie-. M. l'nin bon, voyageur à Saint-lvlienne a élé tué net. Montpi'llier. — L u habitant de Mont- pellier, M. Ferrie\>, <|iii faisait une pro- •rnenadf 1 en auloinobi'.e, a élé- alaqué, tMitre les enntrcloru de Marbee cl le village d'Arboras par deux aigles énormes. Après une lulle terrdvV, l'iiutomobilisle a pu s'é('happer eu lançant sa voiture à toute vîtes?*'. Aiuji'rs. — La police vient d'anvler [es frères Tiriau, âgés d e 19 eî n~i a n s , q u i . dans la nuit de jeudi à vendredi, altaqué- leiit ."i la Mriic d'un ba". i'a-enl de ponce Itullaiid <-\ le eribl.'-renl d' 1 foiip- de cou- leau ; ii- fi'aj)|ièicnt également une pei- sonne qui était venue au secours de l'agent. TtHlfs. ~ Ifiei' aprr--midi, sept 011- \riei's \cnaicnl t\r picn.lre le lr.i\ail à l'enl rée de la ^'iire ipiand une rame de pée. un Inii-icnii' A n i !e lira- dmi] coupé, Irois aulrcs n'ouï eu que des conlir-ions. iH-nl que \louiey-Yoii--cl' a élé proel.mié à Ma/a-au, à Vlo^ ;i dor et Saffi dans le calme le pbi< parfait. De Murakr-rh. on c-l sans nomelics ; c'c-l l.i -cuir \ille ni, la prnchuiialioil pi'ul donner lieu à ,|e^ Iroublcs. Etranger. •ullcction de j (11 iet< rus-,- au ' piine,. bérilier italien c l à s e - pelilc- «I-IIt--. ( .<•< cadeaux o n t é t é apportés à San-lio-sorc, par un aide de camp d u l - a r . Mutlrid. M. Canalcjas \ient d e d é - juenlir la nouvelle de l'oecuiialion d'\r- zila p a r l e s | n,npr^ .•-pa^iudi 1 -. On coiilirme q u e le noinlire dv* viclimcs d e lu lempéie, , ] a n s l e ^olfe de (Jascnirne, e-| ,|i' |>n- th' 7UO. Ui-> S(HiS- criptù<in•* MIIIII mn crLe- pnu.r \ e i n r cil aide aux famille-; dps viclimes. Loiuhrs. -•- I 0 licite, nuiiMiié Ouelalcl. >'éiri' livré 1 à rc^piiimiii^e pimr le r- >n 1J11 f d'uni' ^ r a n de puissance, \ ienl d ' è t r c a r - rêté en Irlande. Le bniil court q u e le (iomc-niement britannique préparc une nouvelle protes- tation contre le projet américain sur les droits de passage du canal de Panama. On mantlc do Pékin, que la nuit dernière, la polie* a arrêté et sommaire- ment exécuté Chanc CJien Wu, accusé d'avoir comploté contre Yuan Chi Kaï. Bucarest. — À la suite des pluies lor- renlielliies, le Danube a débordé à quelques kilomètres de Ki.lia, inondant de nom- breux champs cl cau-anl des dé"àl- con- sidérables. Sébastopol. Cinq matelots qui, ré- cemment, en s'évadant de la prison, avaient tué à coups de revolver une sen- linelle, ont été condamnés à mort par la .pondaison. Ci>it.stnn.tiin>pl<'. La PorLe est infor- mée que le> puîssance-s entreprendront une démarche à Sofia, à Gettigné et à ilol^rade et déclareront qu'oïl* 1 ? ne tolé- reraient pas que le calme et la paix soient troublés dans les Balkans. HOTEL Maiton di prtmi '" ortnb " " '" DES cr ordre, ». C" 1*1 AffGLAI appirtcmenti coi < H api tu, 411 ÉCHOS TlKToiin nie CONGÉ. M. le liout€.nanl l'ii-quo!, connnan- ilant. la section ik j,'<Mi(lai-incrie de Cannes, est rentré, hier, de congé, el a repris possession de son poste. Nos HÔTES AI; DEHORS. Le comte et la raiilesse Gallon tic Contatles sont en villé^i'aure en leur château de Cornniarin. * * * La comtesse H. d'Aulan l'ail sa cu- re annuelle à Oiirhy-I.aiisaiiiie. w # w Mme ,1. Cairal, noire hôte, passe quelques semaines en son château île Fronton. * * * Mme M. Keller a quitté Paris, allant à Londres. * * # La ciiiutesse de Monterait est en vil- légialuix' en seul châleaii de la Tra.ppe- rie. l.a (hichesse de Trévise vient d'arri- ver en son cltâtfMU de Livi-y-sur-Seine. * >£• * M. tieurges-Heiii'i Manuel s'est ins- tallé au cliûleau du Païlly. * * s* Mme K. Sonnnier est installée eu son château de Pont-sur-Seine. YACHTING. Sont a.cliicUcjiirnl dans le port île Ïrouvdle-Dca n\ illr. lc> yachls Mii- vanls, t[ui l(ni> lr> huci's, vu'iinent au port de Canne- : Apache, à M. l.c.uru ; DIIIIJII. à M. Denferl-HoclH'rfan ; F.n>*. an hannt Henri de Rothschild ; irinm-, à M. Caston Menier; Sai/ilh!. au iluc de Ya- Icnçny; Ituiis.it M . S . ]iu-\:(lr'uiinniiij, iiu d u c d e UiMininMcr, t l | \imtiijnis. iiu v ieonil<- il llautpoul. DE MONACO-MONTE-CARLO Demain, dimanche 1H atiùt t!M2 : Terrasses du Casino. Concerts à granit orchestre. A Ili heu-res : I. Maître Claude, ouverture, Cohen; •1. Rirhes d'Amour, valse, Strobl ; 3. Prima Sli'lla. Charbonnier; i. Mi- gnon, laillai-ie, Thomas; .">. Je.lviî, ouverture, Iïeissi^r; b'. Clochetlc de. •Mai, Kileiiberg; 7. Coppelia (valse de la Poupée Czardas), Delibes; 8. Le Sang Uaulois, niarche, Atlier. A 21 heures : 1. Jubel. ouverture. Webcr; '1. \al- se de Concert. Durand; 3. Serenata, Moszkowski ; i. l.cs Huguenots, fan- laisie, Meyerlicer; ',. l'oéte cl Paysan, Ouverture, Sllppe; Ii. Sous 1rs Tlliflll-., Massenet (soli : MM. Beiiedetti e Ter- rier); 7. Toréador et AndaJou.se, Ru- iKMisleui ; 8. Gioconda, (Ballet, des Heures), Ponchielli. Bains de mer de Monaco (PJage de Larvotto). L'Etablissement des Bains de Mer est ouvert tous les jours, de 7 heures du matin à midi, et de 3 h. à 7 h. du soir. Leçons de natation ; douches ; mas- sage, etc. Cor.p DE SOLEIL. On va de plus en plus sw les plages de notre littmal, mais «m se baigne ri/' moins en moins (Mdit qu'u- iii' sinirlr m .«• former pour mmuna- ger les luiiijiu'iu\. -On l'a iiprlli'm h société (fie « l'encowuyiiiintt nui huln .' HOTEL DES PINS M. Poincaré en Russie Refour eu France M. l'tiincaiv, veiuvnt de Moscou, osl. arrivé, hier matin, <\ Saint-Pélers- liour^, a .s IH'UIH'S 1 •"». Il sYM I-CIMIU iiiiiiinlialemenl à ]'i)inhii>>;i<h i de ! ; rniti : ( - ' p o u r lire- les (h'rnH'i's (('Icu'i'am;nr>. Sa liuhur N'iinim'i', .M. Poinoai"é a I ; i i f 11 r i n ; m ( J < r , i .' i \ f n " un {-titiv li&n ;KTC M. SaziinDlï". Cet enfrciii'n, <[iii a (Mi- l'ion ù fO heures, sV j st prulon^ï 1 jusiju'an ino- UK'iif- (lu (Irparl fjuiir I !i-on>li)ill. 1.1 sY>! eiiMiili 1 *MIil>ni"(jut' 1 ^ur un. yaclil russo i]\vv sr-- invid'^ pour le déjeuner diu Condé. A 1 heure ont ou lieu les saluts d'u- sage entre \\-\i/rora et le Copule. Le ilrjouniT a été servi sous une toute, dre>M' i c MU" Wi ]>l«tefonne arriè- re du Cmiilr: cnlrr U-^ canons et \&S l'aisrcaux i l a n n o rtaicnl disposées des draperies hlanrhe> Iraver^ées de bandes ineolnre^: des (Iem's à profu- sion ornaient la table. Au Champagne, M. Po-incaré a dit : « Je vous invite à lever vos verres en l'honneur de Sa Majesté, de Sa Ma- jesté l'Impératrice, do Son A liesse Impériale., le ^raml-duc iiériiier cl de la famille impériale. ». La musique a joué Kllymne russe. M. Kokuvlsoff a répondu : « Permet- tez-moi de vous inviter à lever vos verres en l'innnieur du Président de In lit 1 '] xi)iliijiie tranrai^e r i a la prn^pei'i- do la lYaiico. La niiisiipie a joué la Marst'ilUiàse. A -l'i^MU 1 du déjeuner, M. PoinCEU'é lif visilei' en déluil !e i'nniir a u x m i - IIISIIH'S [-|i>ses qui M 1 xtut l'etn-t'S, à . r ) heures, eu renom r i a uI à M. P<n iieare leurs scnihiiils de bonne lra\< i rst'e. l.e f'iiulr cl ]' I in ni ii t in! :'v!ianp'' les sal\<'> rri;leniei]laires. Le rroiMMir français a appareillé une ileini-lieure api-cs, r i a ti heures, i! a pris la direc- tion de la l''i'anee. La jiluie, qui avait, cess<' 1 depuis !a miatiiiée, est retombée à ee manient avec violence. Dès ()ue \v Cnii'li' a eu quille le.4 eaux rn.sse.s, la nnle siii\anle a été ciHiijiinniijiiéo à la Pix^^', p a r l e ^ <le!i\ ^nuvernemenls : i' Le président du Conseil de la Ré- .pii'blique Frain;ais(> a eu, pendan! son >éjour à Saiul-1'cf er.shuiir^, plu si eues lou^s enti'etie.u^ a\ec \v PrésiHeii! du Conseil el le niinislre des Affaires étrangères d r u (Huiverneiuent. impériaJ. H (Ys convcrsitiorw ont été em- preintes de la «jrniHlo eordialilé qui a toujours earaeléri<é lr< relations per- sonnelles des hommes d'Klal russes el. français; elles oui, en oulry, permis aux Cnuu'rnemenls des deux nations amies et alliées, de traiter, dans un esprit de confiance absolue ei de si-|- eère aniilié, toutes les grandes ques- tions sur losquellos ils ont coutume,

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28" Année. — N° 11.524. — Saint Mammi'S. LE NUMERO CENTIMES Samedi 17 Août 1912.

LE LITTORALORGANE QUOTIDIEN DES STATIONS HIVERNALES

JOURNAL POLITIQUE. LITTERAIRE ET MONDAIN DE CANNES ET DE L'ARRONDISSEMENT DE GRASSF

Cannes, Alpes-Maritimes & Basses-Alpes. Fr.Autres Départements »Etranger et U filon Postale »

Six Mois1518

as

Un An

aa24«O• AbauneiMViii

Fortoaé ROBACDÏ, FondateurK44ltet«ur »m Cbef i Edouard

idminiitration et Rédaotion : B u e Hoche, «4 , CAtïiVEM — TÉLÉPHONE S.tS

LM « • • M M Ma InéfM •• m l PM natfM. Ui liltrti •«• ttruiMu u n riNilii

Annonces (7" col., 4 'page) . . O f. 3 5Annonces légales (9 col. 4B p.) O f. 2 BAnnonces légales (y page). . . O f. BO

Annonces (J* page). O f. BOChronique locale.. 1 fr. »Echos 2 fr.2 .

Avis de Décès, de Messe et de Remerciements 1 fr. la ligne

Paraissant à midi et donnant les dernières dépêches

PARISTempérature estivale. — Visite «//'-

délie. — Ce que disent les souri--rains. — La place des trois ïïmnus.— Un général imaginatif.

Je ne vous parlerai pas de. la tem-pérature. Celle que nous subissonsactuellement dégoûterait un esqui-meau. Pensez donc qu'avanMiier, jesuis alK' dans un maison- dont les ha-bitants bavardaient autour du fcncomme en plein hiver !

Maintenant, pour avoir eliaud, ilparaît qu'il faut aller en Sibérie, cen'est pas à la portée de toutes lesbourses; tout le monde n'est pas lePrésident du Conseil.

Celui-là, par exemple, il a de la mal-chance ! Ne sachant pas encore quec'était, lorsqu'il fait froid en France,da.ns le steppe neigeux que l'on trou-vait le soleil, — on ne nous l'a apprisque ces jours-ci, — M. Poincaré avaitchoisi le mois d'août pour se rendreà Saint-Pétersbourg. Et juste, il y faitune chaleur torride.

Cette atmosphère surchauffée a,p a r a î t - i l , for l e x c i t é la p<i . | i i i ln l inn

r u . s s e . l.a [ r i r p l i n n q u e un* a l l i e s o u i

f a i t e a u l ' r é - i i l e n l d u ( ' . on - f i l a c l é e \ -

I r c n i c i n c M i c l i n l e u r c i i s e . L e s d é p ê c h e - .

n o u s a p p r c i m e n l q u e l e - d i r e s d u

Gouverni'ment s ' ingénient à lui ren-dre le séjour en liussic aussi agréableque possible . M. Poincaré a dé jeunéà Péterhof avec la famille invpériale,e t les j o u r n a u x européens commententce l te entrevue en i-appcuïanl plus oumoins fîdèlemeni le- dé ta i l s . Cei lains])rétenileiil qu ' au i]i-.sort un ehamliel-lan en grand uii ifnnue. a poi lé su r lalahle une car ie du :uni':le <•' qu" l 'em-pereu r e! le premier niinislre ont elu-dié, de compagnie , le moyeu île separtager le monde :

— Moi, je prends les l ia lkans, au-rai t dil PF.nqH'reur.

— Moi, je prends la l!elgii|ue, au-r a i t répondu le I'n'-shlcnl ilu C.nii-.seil.

T.a conversatiiHi -e serai! terminéepar ces mois du tsar :

— Moi, je prends un cigare... et jevous en offre un.

Eh bien ! ou se fait des idées tout àfait fausses sur 1rs conversations dessouverains. A la vérilé, ils ont horreurd§ ces lieux nnnmuiis diplomatiques,et, dans ce- entrevues longuementpréparées, il- abonl!'ni inul autre su-jet que la politique. U'après des indis-crétions, le tsar a demandé à M. Poin-caré non pas s'il s'inquiétait des ar-mements de l'Allemagne, mais la rai-son qui avait poussé M. I,e Bargy à( | n i l 1 e r l ; i ( ' • . u [ i i t ' [ l i c - I ' ' i ' ; ] n r i i i - c . \ 1 . P n i n -

e n r é . - ' c - l i i i i ! ^ u ( i i i H ' u l r i ' ' | i . ] P ' I U < - n e x -

p l i c a t i o n . - c l a c i i é q u e l q u e s t r a i t s d e

l'excécraltle caractère île noire ex-grand jeune premier nalional qui on!amené un sourire sur les augustes lè-vres de son interlocuteur. Puis, c'estla tsarine qui, en rougissant, a solli-cité de notre premier Mlin-lre la ré-ponse à deux questions 1res débraies :

— Au sujet du canal de Panama.Votre Majesté ?

— Non, cela m'es! égal. Je vou-drais savoir si von-' connaissez la pro-chaine pièce de M. liostaml cl si lesparisiennes lanceront cet hiver les toi-lettes à paniers plus accusés.

Ainsi, la conversaion sur ce tond'aimable hadinage s'e.-t. pour-niviejusqu'à ce (nie l'on vi.nl ai <T i|iiele carrosse de notre premier Ministreétait avancé. Et il s'en alla ln\s .satis-fait tandis que les leaders des grandsquotidiens, qui n'avaient, rien enten-du, écrivaient de longs articles sur lesconséquences de cette imporlanle en-trevue.

* * *

Et pendant ce temps, nos édiles pa-risiens n'ayant pas, comme cliaqneété, à se préoccuper de la question del'eau1, puisqu'il en tombe de quoi

abix'uvci- le monde, s'apprêtent, à dé-bapliser la plac« Malesherbes pour lammi'iner : Place des trois Ditvtuu.

A ci' propos, i] est inléressanf denolcr (|iie le- lluinas IK' -appelaientpas Huma-. Leur arrière grand-pèreclail le marquis Auloine-Alexandii'eDavy tïv la PailleU'iie, colonel H coim-missaire général d'artillerie, ancienpremier gentilhomme du prince deConti. S'ennuyant en France, le mar-quis s'en alla a Sainl-floaiingue, s'im-provisa plaideur et épousa une Miecréole, Marie C.asselle Dumas, quilui donna au fils. lequel recul le pré-nom île Thomas-Alexandre. Quelquesannées plus lard, le marquis perdit safemme et revint avec son enfant enFrance où, à l'âge de 74 ans, il épou-sa sa femme de charge, l.e jeune com-le. fâché, s'engagea comme simplesoldai sous le nom de sa mère et de-vinl plus Lard Alexandre Dumas, lepère de l'auteur des Trois Mousque-taires. La gloire de sou fils éclipsa unpeu la sienne, mais ce fut un généralfameux que les autrichiens avaientsurnommé : l.e Diable noir, tant illeur inspirait de terreur.

Thiéhaidt rapporte dans ses mé-moires cette anecdote amusante surte général Pumas. C'était pendant lesiège de Manloue, en Italie. On amè-ne dc\aui lui un espion qu'on fouillesans rien trouver et qui ne veut pasparler.

— C'est bien, dil le général, qu'onle fusille.

— Comment, s'écrie l'homme épou-vanté, pourquoi me fusiller ?

— Pour t'ouvrir le ventre et y cher-cher les dépêches que tu as avalées.

Blême de terreur, l'espion finil para.vouer qu'en effet, il avai! a\alr de-dépêches dont il ignorait le contenu.

— Il y a combien de temps ?— Deux heures.— A'Ilez, ordonna le général, de-

mander au major, si c'est un purgatifou un vomitif qu'il faut administrer àun homme pour lui faire rendre cequ'il a pris.

Cinq minutes plus tard, l'aide decamp revenait avec un purgatif. L'es-pion t'avala el deux soldats le gardè-i-ent à vue. Knfin la boulette apparut.File conlenail une dépêche de la plushaute importance et qui devait per-mettre à Ilouaparte de remporter, unmois plus lard, la \ icioire île Uivoli.

1,' i inagi na i ion itu pire devait se re-trouver grandie, exallée chez le fils ettes prouesse- du général oui du inspi-rer plus d'une fois les descriptionsguerrières du célèbre romancier.

DANIEL I1IC.HK.

Régina Hôtel BernasconAIX-LES-BAINS.

di tt froide, io• roirlétsln.

MOOVELLES DE PARTOUTParis.

AI. l'oiiinin' H quillr Cmnsludl, à f» lnc- du soir. ;i bord du Oim/r rciilnml

• • T . . ' r n i i i l l i i m i q i i r i i ï f i r i d < \ w l e - i v -

- i i l l i i N | i < . l i t i < | i i r s d u M I \ I I ^ , | < < \ 1 . l ' u i n

l ' u n ' - e n l i n - s i r , ; i ( ' > h ' ' < • < » r l ) 111 T 1 1 1 H ] 11 < •. i h i r i *

la so i rée a u x j o u r n a u x .

— U n e no te de l'A^crn-e Un vu* dil ([in1,r n n l n n n ' l i i r n l 11 t i I[;I i M - l u u i l - , il n ' a

j . l l i u i - l'I il l l V s | i | | | r l ! | l<-H](- | | [ ( |lfC-.|irHl

d ' u n M . y i i ^ - d u ^ ' l l i ' - r n l ] . ) i i i i l c ) ci) l 'Y ;m-

— .M. C K - i n c u r r a i i r s | a r r i v é à C a r l s b i i d ;

M . M i l l r r a ï u l , m i n i s t r e , d o la G u e r r e , a

i j u i l l r < v l l e v i l l e , *o r e n d a n l -i T h u n C S n i s -

— A u s u j e t d e r i i i s i m e l i o n n o u v e l l e

o u v e r t e s u r l ' a f f a i r e K m i ^ e l . n u r i t - H u r e

a u m i l l i ' - l è r r d e la ( J n e r r r , < | i i r d e u x vn-

d i s p a r i l i o n d e !a p i < Y r M I I I ! I - J I ; I M | l e - d r i . l . i

r â l i o n s d u e l u i s v e i n - I S r a n c u l i , .m M i j r l i l r -

i v t r a c t . ' i t i o n - - e t d t s ; i r c u < i i ! i ( i n - ; d e l é r n n i n -

à charge.

— \ÂI levée du coi ' | ) - de M a s s o m i a <'uIh.n, h i e r m a l i n à 7 h e u r e s . M m e M a s s e n e tet son neveu o n t a r e o n r p i i ^ n é le c o r p s ,<|ui a é t é I r a n s p o r l i ' , d a n s u n f o u r g o na u t n n i o h i l c , à Egi ' i-vil le, où a u r o n t n e ule.s o l t s ^ u o s .

— De ISi/Mle, on t é l é g n i p l i i r q u ' u nb a t a i l l o n du '.>." / im; i \ c< , \ e i i a n l de Sal l io -n a y est a t t e n d u p o u r d e m a i n so i r . Il r e m -p l a c e r a le ï" b a l a i . I o n du .i" / o u a \ c . par -t a n ! [ m u r Ci isahlanci i .

~ Le c o n s e i l m u n i c i p a l d ' A U i r n e s ad é c i d é q u e q u a t r e n o u v e l l e s r u e s d ' M h è -nes p o r t e r o n t le.s n o m s de Gt 'o r^cs U é -m r u e e a i i . Hen r i l | o u - a \ e . Dei i j> Coch i l lel Cliiirle> Di lko .

Départements.\l<trs<-ilic. — \ u c o u r - de l e u r r é u n i o n ,

les i n s c r i t s m a r i t i m e - on t [ni< eiMinais-s a u c e d ' u n e le l l re de la C o i n p ; t ^ n i e d e sM e s s a g e r i e s M a r i t i m e - le- i n l o n i n i n l q u ' e l -le a c c e p t a i t de i v a - v o i r u n e d é . é g a t i o n del 'Unio r i S y n d i c a l e . La d é l é g a t i o n a é lén o m m é e de suite, cl s ' o t lendue . a u s i èged e la C o m p a g n i e o ù les p o u r p a r l e r s o n tc o m m e n c é .

Un t a x i - a u t o passa i t à vive a l l u r e ,h i e r a p ré . - -mid i , c o u r s L i e u t a u d . Untr ; i i i i \ \ a \ a r r i w n l , le c h a u f f e u r , Léon I iu r -d i , n,r> " a n s f re ina r a p i d e m e n l ; l ' a u t od é r a p a cl a l l a se j e t e r e . . u h v n,,,- a u t r ev o i t u r e <]ii'ou r é p a r a i t i l e w n l 1111 i ; a ra^ i ' .L ' u n des | . m | i ] o > é - de ,-<• L ' . M M ^ ' , \ | . Alber tR o u x , p r i s enl l 'e le- d e u x \ e l i i - u | r s a elet u é n e t .

•\uhriiu,s. — C e t t e n u i t . Mme Col iu i lh ,à^é i ' d e fif» a n s , de S a i n t - J o - e p h île- l i a n e s ,

u n i n c o n n u . Le \<>| a été le mobile , d u

(llitunbi'ry. — U n e c o l l i s i o n s 'est p r o -d u i t e e n t r e le t r a m w a y d e V o i r o n à St-liéi-Mti e | u n e a u t o m o b i l e , a p p a r t e n a n t àM. ( t , i \ i e r , de S a i n l - K l i e n n r . l.a v o i t u r ea élé e u n i p l M e m . ' n l d n n o . i e . M. Ol iv i e rc-t ^ r i è \ e i n e n l b le - -é \ a i n - i q u e (.rois a i l -Ire- p e r - n n i i e - . M. l 'nin b o n , v o y a g e u r àS a i n t - l v l i e n n e a é l é tué n e t .

Montpi'llier. — L u h a b i t a n t de M o n t -pe l l i e r , M. F e r r i e \ > , <|iii faisait u n e p ro -•rnenadf1 en au lo inob i ' . e , a élé- a l a q u é , tMitreles e n n t r c l o r u de M a r b e e cl le v i l l a g ed ' A r b o r a s p a r d e u x a ig l e s é n o r m e s . A p r è su n e l u l l e t e r r d v V , l ' i i u t o m o b i l i s l e a p us ' é ( ' h a p p e r eu l a n ç a n t sa v o i t u r e à t o u t evîtes?*'.

Aiuji'rs. — La po l i ce v ient d ' a n v l e r [esfrères T i r i a u , âgés de 19 eî n~i a n s , q u i .d a n s la n u i t de j e u d i à v e n d r e d i , a l t a q u é -leii t ."i la M ri ic d ' u n ba". i ' a - e n l de p o n c eItul lai id <-\ le eribl . ' -renl d'1 f o i i p - de cou-leau ; i i- f i 'a j) | iè icnt é g a l e m e n t u n e p e i -s o n n e q u i é ta i t v e n u e au s e c o u r s del ' a g e n t .

TtHlfs. ~ Ifiei' a p r r - - m i d i , sept 011-\ r i e i ' s \ c n a i c n l t\r p i c n . l r e le l r . i \ a i l àl 'enl rée de la ^'iire i p i a n d u n e r a m e de

pée . u n In i i - i cn i i ' A n i !e l i ra- d m i ] c o u p é ,

I ro is a u l r c s n ' o u ï eu q u e des c o n l i r - i o n s .

iH-nl q u e \ l ou i ey -Yo i i - - c l ' a élé p r o e l . m i éà M a / a - a u , à Vlo^ ; i dor et Saffi d a n s lec a l m e le pbi< p a r f a i t .

De M u r a k r - r h . o n c-l s a n s n o m e l i c s ;c'c-l l.i - c u i r \ i l l e ni, la p r n c h u i i a l i o i lpi 'ul d o n n e r lieu à , |e^ I r o u b l c s .

Etranger.

• • u l l c c t i o n d e j ( 1 1 i e t < r u s - , - a u ' p i i n e , .

b é r i l i e r i t a l i e n c l à s e - p e l i l c - « I - I I t - - . ( .<•<

c a d e a u x o n t é t é a p p o r t é s à S a n - l i o - s o r c ,

p a r u n a i d e d e c a m p d u l - a r .

Mutlrid. — M . C a n a l c j a s \ i e n t d e d é -

j u e n l i r l a n o u v e l l e d e l ' o e c u i i a l i o n d ' \ r -

z i l a p a r l e s | n , n p r ^ . • - p a ^ i u d i 1 - .

— O n c o i i l i r m e q u e l e n o i n l i r e dv*

v i c l i m c s d e lu l e m p é i e , , ] a n s le ^ o l f e d e

( J a s c n i r n e , e - | , | i ' | > n - t h ' 7UO. Ui-> S(HiS-

c r i p t ù < i n • * M I I I I I m n c r L e - p n u . r \ e i n r c i l

a i d e a u x f a m i l l e - ; d p s v i c l i m e s .

Loiuhrs. -•- I 0 l i c i t e , n u i i M i i é O u e l a l c l .

> ' é i r i ' l i v r é 1 à r c ^ p i i i m i i i ^ e p i m r l e r- >n 1J11 f

d ' u n i ' ^ r a n d e p u i s s a n c e , \ i e n l d ' è t r c a r -

r ê t é e n I r l a n d e .

— L e b n i i l c o u r t q u e l e ( i o m c - n i e m e n t

britannique préparc une nouvelle protes-

tation contre le projet américain sur lesdroits de passage du canal de Panama.

— On mantlc do Pékin, que la nuitdernière, la polie* a arrêté et sommaire-ment exécuté Chanc CJien Wu, accuséd'avoir comploté contre Yuan Chi Kaï.

Bucarest. — À la suite des pluies lor-renlielliies, le Danube a débordé à quelqueskilomètres de Ki.lia, inondant de nom-breux champs cl cau-anl des dé"àl- con-sidérables.

Sébastopol. — Cinq matelots qui, ré-cemment, en s'évadant de la prison,avaient tué à coups de revolver une sen-linelle, ont été condamnés à mort parla .pondaison.

Ci>it.stnn.tiin>pl<'. — La PorLe est infor-mée que le> puîssance-s entreprendrontune démarche à Sofia, à Gettigné et àilol^rade et déclareront qu'oïl*1? ne tolé-reraient pas que le calme et la paix soienttroublés dans les Balkans.

HOTELMaiton di prtmi

'" o r t n b " " '"

DEScr ordre,». C" 1*1

AffGLAIappirtcmenti coi

<

Hapi tu,

411

ÉCHOSTlKToiin nie CONGÉ.

M. le liout€.nanl l'ii-quo!, connnan-ilant. la section ik j,'<Mi(lai-incrie deCannes, est rentré, hier, de congé, ela repris possession de son poste.

Nos HÔTES AI; DEHORS.

Le comte et la raiilesse Gallon ticContatles sont en villé^i'aure en leurchâteau de Cornniarin.

* * *La comtesse H. d'Aulan l'ail sa cu-

re annuelle à Oiirhy-I.aiisaiiiie.w # w

Mme ,1. Cairal, noire hôte, passequelques semaines en son château îleFronton.

* * *Mme M. Keller a quitté Paris, allant

à Londres.* * #

La ciiiutesse de Monterait est en vil-légialuix' en seul châleaii de la Tra.ppe-rie.

l.a (hichesse de Trévise vient d'arri-ver en son cltâtfMU de Livi-y-sur-Seine.

* >£• *

M. tieurges-Heiii'i Manuel s'est ins-tallé au cliûleau du Païlly.

* * s*Mme K. Sonnnier est installée eu

son château de Pont-sur-Seine.

YACHTING.

S o n t a . c l i i c U c j i i r n l d a n s le p o r t î le

Ï r o u v d l e - D c a n \ i l l r . lc> y a c h l s Mi i -

v a n l s , t [ui l(ni> l r> h u c i ' s , v u ' i i n e n t a u

p o r t d e C a n n e - :

Apache, à M. l.c.uru ; DIIIIJII. à M.

Denferl-HoclH'rfan ; F.n>*. an hanntHenri de Rothschild ; irinm-, à M.Caston Menier ; Sai/ilh!. au iluc de Ya-I c n ç n y ; Ituiis.it M . S . ]iu-\:(lr'uiinniiij,

i iu d u c d e U i M i n i n M c r , t l | \imtiijnis.

i iu v ieonil<- il l l a u t p o u l .

DE MONACO-MONTE-CARLODemain, dimanche 1H atiùt t!M2 :Terrasses du Casino. Concerts à

granit orchestre.A Ili heu-res :I. Maître Claude, ouverture, Cohen;

•1. Rirhes d'Amour, valse, Strobl ; 3.Prima Sli'lla. Charbonnier; i. Mi-gnon, laillai-ie, Thomas; .">. Je.lviî,ouverture, Iïeissi^r; b'. Clochetlc de.•Mai, Kileiiberg; 7. Coppelia (valse dela Poupée Czardas), Delibes; 8. LeSang Uaulois, niarche, Atlier.

A 21 heures :1. Jubel. ouverture. Webcr; '1. \al-

se de Concert. Durand; 3. Serenata,Moszkowski ; i . l.cs Huguenots, fan-laisie, Meyerlicer; ',. l'oéte cl Paysan,Ouverture, Sllppe; Ii. Sous 1rs Tlliflll-.,Massenet (soli : MM. Beiiedetti e Ter-

rier); 7. Toréador et AndaJou.se, Ru-iKMisleui ; 8. Gioconda, (Ballet, desHeures), Ponchielli.

Bains de mer de Monaco (PJage deLarvotto). — L'Etablissement desBains de Mer est ouvert tous les jours,de 7 heures du matin à midi, et de 3h. à 7 h. du soir.

Leçons de natation ; douches ; mas-sage, etc.

Cor.p DE SOLEIL.

— On va de plus en plus sw lesplages de notre littmal, mais «m sebaigne ri/' moins en moins (M dit qu'u-iii' sinirlr m .«• former pour mmuna-ger les luiiijiu'iu\.

-— On l'a iiprlli'm h société (fie« l'encowuyiiiintt nui huln .' „

HOTEL DES PINS

M. Poincaré en RussieRefour eu France

M. l ' tiincaiv, veiuvnt de Moscou,osl. a r r ivé , hier mat in , <\ Saint -Pélers-l i o u r ^ , a .s I H ' U I H ' S 1 •"».

Il s Y M I-CIMIU i i i i i i i n l i a l e m e n l à

] ' i) inhii>>;i<h i d e ! ;rnit i :(- ' p o u r l i re- l e s

( h ' r n H ' i ' s ( ( ' I c u ' i ' a m ; n r > .

Sa l i u h u r N ' i i n i m ' i ' , .M. P o i n o a i " é a

I ; i i f 11 r i n ; m ( J < • r , i .' i \ f • n " u n {-titiv li&n

; K T C M . S a z i i n D l ï " .

C e t e n f r c i i i ' n , <[iii a (Mi- l'ion ù fO

h e u r e s , sV j s t p r u l o n ^ ï 1 j u s i j u ' a n i n o -

UK'iif- (lu ( I r p a r l fjuiir I ! i -on>li) i l l .

1.1 s Y > ! e i iMii l i 1 *MIil>ni"(jut'1 ^ u r un.

y a c l i l r u s s o i]\vv sr-- i n v i d ' ^ p o u r l e

déjeuner diu Condé.A 1 heure ont ou lieu les saluts d'u-

sage entre \\-\i/rora et le Copule.Le ilrjouniT a été servi sous une

toute, dre>M'ic MU" Wi ]>l«tefonne arriè-re du Cmiilr: cnlrr U-^ canons et \&Sl'aisrcaux i l a n n o rtaicnl disposéesdes draperies hlanrhe> Iraver^ées debandes ineolnre^: des (Iem's à profu-sion ornaient la table.

Au Champagne, M. Po-incaré a dit :« Je vous invite à lever vos verres enl'honneur de Sa Majesté, de Sa Ma-jesté l'Impératrice, do Son A liesseImpériale., le ̂ raml-duc iiériiier cl dela famille impériale. ».

La musique a joué Kllymne russe.M. Kokuvlsoff a répondu : « Permet-

tez-moi de vous inviter à lever vosverres en l'innnieur du Président de Inl i t 1 ' ] x i ) i l i i j i i e t r a n r a i ^ e r i a l a p r n ^ p e i ' i -

l é d o la l Y a i i c o .

L a n i i i s i i p i e a j o u é la Marst'ilUiàse.

A -l'i^MU1 d u d é j e u n e r , M. PoinCEU'é

lif v i s i l e i ' e n d é l u i l !e i'nniir a u x m i -

I I I S I I H ' S [-|i>ses q u i M 1 x t u t l 'e tn-t 'S, à .r)

h e u r e s , e u r e n o m r i a u I à M. P<n i i e a r e

l e u r s s c n i h i i i l s d e b o n n e l r a \ < i r s t ' e .

l.e f'iiulr cl ] ' I in ni ii t in! : ' v ! i a n p ' '

l e s sa l \< '> r r i ; l e n i e i ] l a i r e s . Le r r o i M M i r

f r a n ç a i s a a p p a r e i l l é u n e i l e i n i - l i e u r e

a p i - c s , r i a ti h e u r e s , i! a p r i s la d i r e c -

t i o n d e la l ' ' i ' a n e e .

La jiluie, qui avait, cess<'1 depuis !amiatiiiée, est retombée à ee manientavec violence.

Dès ()ue \v Cnii'li' a eu quille le.4eaux rn.sse.s, la nnle s i i i \anle a étéc iHi i j i i nn i i j i i éo à la P i x ^ ^ ' , p a r l e ^

<le!i\ ^nuvernemenls :

i' Le président du Conseil de la Ré-.pii'blique Frain;ais(> a eu, pendan! son>éjour à Saiul-1'cf er.shuiir^, plu si eueslou^s enti'etie.u^ a \ e c \v PrésiHeii! duConseil el le niinislre des Affairesé t rangères dru (Huiverneiuent. impériaJ.

H (Ys convcrsi t iorw ont été em-preintes de la «jrniHlo eordial i lé qui atoujours earaeléri<é lr< relat ions per-sonnelles des hommes d 'Klal russes el.f rança i s ; elles oui , en oulry, permisaux Cnuu ' rnemen l s des deux nat ionsamies et al l iées, de t ra i te r , d a n s unesprit de confiance absolue ei de si-|-eère ani i l ié , toutes les g randes ques-tions su r losquellos ils on t cou tume ,