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!i2- Année — B ~ - Numéro : 25 centimes Dimanche 19 Avril 1936 LE LITTORAL Fortuné RC VU\, Fondateur ORGANE DES STATIONS HIVERNALES Administration et Rédaction : 34, rue Hwhe, CANNES — Tél. 4 •* w, • tau a air* u n i U < U H 1 *JhJ X Journal Littéraire et Mondain de Cannes et de l'Arrondissement de Cannes Publie I» annonce Judiciaire, e t «gale* k. avU de. Tribunaux de Comnwce, AoM de MeltU., Venu» et ««Ion. de fond, de emmeree, eto- R. C. Canne. 4.362 ABONNEMENTS Cannes et Départe- , „ t moU menti limitrophes .. 12 f. S f. Autres Département*.. 14 > 7 » Union Postale 25 » 18» ANNONCES E(SK» (1« Page) 12 fr. Chron. locale et régionale .... 7 > Après ch ronlque 6 . Pare Sportive et T.S.F. 5 > Réclame 4 * Anaoacea (4-Page) 3 . Petites Annonce* i > B*prt»«nUUoo pour l'ntrm.réilotwl* : A. HAIOUKUm M, Ru» ftoebwlwiunl. PARIS (»•) TtHpboa* : TnidUn» u-06 L'INAUGURATION DU MONUMENT A VIRGINIE HÉRIOT a'était point une cérémonie offi- ' du genre de allés qui accomf>a- ^iiïtit souvent l'rrtftimt <le\ monuments. Ce jut tout bonnement une réunion sentimentale car l'émotion était là pré- sente dans le souvenir de ceux qui l'avaient connue et par conséquent aimée. S'ous «<• nou* attarderons pas au cérémonial de cette manifestai ion, <auf Pour relater que ce fut l'équipage du Jean-Mie » qui découvrit le monu- ment ,vr«r lequel sont inscrits ces sim- ples tnots : • Virginie Hériot, Naviga- tlL. 1K.|O-K)32 .. ' >ie le reste ! i conquis la mer et la mer '-•ce dans te sillage de ses lu'L-i f.-qm/s dont elle savait tenir la barre. Des marins lui rendaient la vie itiin nu,- t-jfigie qui contient toute la mec des marins français. . <'• Nouveau, mairr de Can- •>. nu nom de la Ville tout »tin, M. Jacques t'enire, vue- prfsident du Yacht-Club de France, donna lecture d'un magnifique dis- cours du D r Charcot. brassant d'émou- vants souvenirs sur « l'Apôtre de la Mer .. Puis M. le Marquis de Crequy de Montford, président de l'Académie des Sports ajouta quelques mots d'hom- mage. l. ,,,-t ;<„,< «ri*aillt. le deuil s'em- " assistance et nous nent que notre seule . i ii/d celte cérémonie iUi\i tJJ/i>»wtV dan.-, l'admiration que nous avions vouée à Virginie Hériot, navigatrice, et dans notre respect affec- tueux pour une mire si profondément torturée par la disparition de Virginie Hériot, sa fille. \\m* Douinf, mère <lt* la regrettée i\ igatrice, Mart-ch.il Putain, ami per- ..nncl de la famille ; Amiral U Kcr Diulo, préfet maritime de Toulon, re- présentant le Ministre de la Marine ; Général Moyrand. commandant le XV" Corps d'Année ; M. Jacques Pe- reyre. vice-président du Yacht-Club de France, représentant le P r Char- cot, président, retenu à l'aris par l'an- niversaire d'un deuil cruel ; le Lieute- nant «Je Vaisseau Vaillant. comman- dant le sous-marin Sautitus ; le Lieu- tenant île Vaisseau Le Gatl, comman- dant le sous-niarin Vestale ; Knsetgnes de Vaisseau Jean Guy de Coutanson, dUauthuille. Mouron, Dep\ Ouva- rntï, Fouillant, Caminati et Collin. re- présentant la première escadre ; M. Pierre Nouveau, Maire de Cannes ; Marquis de. Crequy -Muntfort, prési- dait de l'Académie des Sports; M. ! > UIKIU, sous-préfet de Grasse, repré- ntant le préfet des Alpes Maritimes ; .i-néral Mollard, commandant la <,&<" brigade ; Colonel GuiRues, comman- dant la deuxième demi-bridage de Chasseurs Alpins ; Capitaine RriKaii- det, commandant l'Ecole enfant un- Hériot ; l'Adjudant HoiirRoin, un si r fient, le drapeau et six élèves de cette école ; le commandant 1lériot, le Comte de Maugny, représentant la Duchesse de Vendôme i-t la Comtesse de Maugny ; M"" Pierre Nouveau. Madame l'Amirale Jouvert. H' Hous- quet. président du Comité des 1-V-tes ; M. Fernand Kouff. président de la Société des KéKates Cannoises ; M. Re né Schoeller. président du Yacht Mo- teur Club de la Méditerranée ; M Jac- ques Menier. président du Motor Yacht Cluh de la Côte d'Azur ; Commodore Binet, du Cercle de la Voile dr Genève : Marquis de I.apeyrouse Vaucresson, président du Yacht-Club de la Haule ; M. Gabriel Hanotaux. de l'Acadé- mie Française. ; M. Léon Halby, Direc- teur de Jour; Général Mougins. M. Herson, Secrétaire, général de la So- ciété des magasins du Louvre ; Comte de Gasquet Jammes, président du Yacht-Club de Pinard ; H. de Gonfre- ville, président honoraire du Cercle de la Voile d'Arcachon ; Général et M""' Morgon, Colonel Mer, commandant le i 4 i' Kl.A ; M. de Saint Scnoch ; M. Kaoul llenard. auteur du monu- ment ; M. et M mt " Olympe Hériot, M M Moyrand. Duc et Duchesse de No.ulles. Col. Chapelet, président de I 1 Afro-Club de Cannes; M. Paul Girod, président de l'Automobile-Club deCannes et M. Pierric Girod. M"' Jeanne dément Bayard, îîaron et Baronne de Tur- kheim, M- Kebuffel, Mairr du t an net ; M. Viggo Jarl, M. V.-tt, Comte Max de Pilaski, Secrétaire général du M.T.C. C.A. ; Commandant Destelle, prési- dent de la Société de la Légion d'Hon- neur ; Lieutenant Vincenti, de l'Etat- Major du Général Mollard ; M. André, adjoint au Maire de Cannes; MM. Jean- pierre. Huas, Tramier et Weibcl, Con- seillers Municipaux , M. limer y, M. Corte, M. ftoditi de. Valrosa. M"" 1 Pringle, Baron et Baronne de Coppet, M. et M»« Rey, D r et M""- Jules <\>t- tet. M. et M"»* Bernard, M. Louis l'as- tour, M. Barberis, président du Spor- ting-Club de Menton ; Vicomtesse de L'hermite, Mr. Cromptorï, Comtesse Nadéche de Louvencourt. M"- G. Lan- dra, Marquis de Maleyssie. M"»- H<-n- gel, M"" Schckher. Général et M"" 1 Lasson, M mK J. Cottet, M"" Sutl/bach, M. et M«" Manouvillers. M. Bncoud, Baron et Baronne d'Andirant, Vicom- U-ssi' d'Hillier, M»' dHillier, M»' de la Boissiere, M. Valen/iani. M. Chiesa, M. Thiriez, M. Arbaud. M. Charrier. M« Vincent, M. Billon, M. Alfred Mar- tin, M. Pe-rissol. M. V. Andrau, M. IV- niïot, M. l'iamand, M. Hertson, M. et M"»* 1 Jean. Marins du Jean Mu inscription sur le monument BILLET DEJ.A_ SEMAINE {/m- rticonter<>nt~ils at- (unitc, quand ils seront retournés dans leur patelin, tous ces i>isilettrs qui avaient assailli notre ville pour les Fvtes de Pâques ? Ils diront peut-être que le temps n'a point été aussi favorable qu'ils l'avaient' souhaité. Mais, ce détail n'ayant pas plus /importance pour lu splendeur '•icn établie de notre ciel que pour •,t renommée de notre ville, ce n'est pas là qu'ils arrêteront leur ,•.latiun de voyage. ("est donc avec des éloges, avec des commentaires nombreux sur la tenue de la ville, sur ses beau- tés, sur la grandeur des manifes- tations offertes, sur ta splendeur des excursions réalisées, sur la lionne humeur des habitants, sur ,' ambiance joyeuse et sur le cachet Je distinction, que nos hôtes seront heureux de conter leurs courtes vacances. lin un mot, ils égrèneront un chapelet d'enthousiasmes avec ces mois qu'on redit toujours et qu'on ne répète jamais quand on a la /erreur de leur donner une signi- fication sincère. Savez-vous que c'est très beau, tcut cela, que c'est même magni- fique, que c'est une publicité par- Ire qui ne peut pas être taxée de * , umbinaixnns préparées dans un milieu habile ? Savez-vous que si les habitants de Cannes ont trouvé quelque bénéfice matériel dans cette .tf/luenee, ce- qui fut plus impor- tant encore c'est le bénéfice moral. Le rayonnement doit être ta for- mule de notre propagande. Cannes doit projeter sa lumière dorée sur It- monde entier et elle ne parvien- dra à ce résultat qu'avec des moyens vraiment sûrs. Il faut dire et crier : « Allez à *Ctinncs ». Mais il faut aussi pouvoir lire dans les yeux de ceux qui se sont laissés tenter par cette invite: .Quel bonheur nous avons eu d'aller à Cannes ! » Et pour obtenir <v résultat impayable, il fattl une organisa- tion à l'intérieur qui fasse taire toits les reproches. FIXRÈS. Voyage Médical International Les membres du X 1 ' Voyait' Médical International de Pâqxies, étaient, mardi, les hôtes de Can- nes, sous hi conduite du profes- seur Lainnet-I-avastine, de la l'acuité de Médecine (le l'aris. Les médecins avaient quitté Saint-Raphaël hindi, dans l'aprés midi, et après avoir visité I-'ré- jus, arrivaient à Cannes, où ils passèrent la nuit. La matinée fut occupée à la visite de la ville. A midi, un déjeuner leur fut servi au Carlton. Après quoi nos hôtes visitèrent l'Institut d'Acti- nolo^ie de Vallauris, ru compa- gnes du docteur Seidinaii. A iK heures, les médecins étaient reeiis à l'hôtel de ville par M. Tramier, conseiller muni- cipal, représentant M. I'ivrre Nou- veau. M. Tramier excusa tout d'abord le maire de Cannes, re- tenu ailleurs par les devoirs de sa charne, puis souhaita la bien- venue à nos hôtes. Le professeur Lai^nel-Lavas- tiite lui ré]«)tulît au nom de tous les membres du voyage médical, et lui dit combien il était heu- reux de venir, chaque année, à Cannes. Parmi les médecins présents, on notait : le docteur Yauthier, médecin- directeur du Sanato- rium universitaire de I^ézin ; le dixteur Cith, représentant des journaux médicaux suisses ; le docteur (ruillenne, le docteur Kuivy, de l'aris ; le docteur Poirot, de Metz, etc.. Le docteur Boussat lit ensuite une conférence sur la météoro- logie de la Côte d'Azur. l'n banquet, présidé par le docteur Bousquet, adjoint au maire, réunissait, à 21 heures, au restaurant des Ambassadeurs, les membres du X' 1 Voyage Médical International de l'âques. LES FÊTES DE LA CAVALERIE FRANÇAISE Contrariées par un mauvais temps insistant, les l'êtes de la Cavalerie Française, qui avaient été préparées avec tant de soin cl qui avaient réuni à Cannes l'élite des cavaliers de France, n'ont pas pu revêtir l'éclat at- tendu. Mais il convient quand même de reconnaître que certaines de ces manifestations furent brillan- tes et que par là, nous avons d'autant plus de regrets de n'avoir pas été mieux servis par le soleil. Le défilé d'arrivée, mardi soir, sur les Allées de la Liberté, fut impressionnant. Quand les trompettes de la Carde Républicaine lancèrent leurs appels auxquels répondaient dans le lointain les sonneries des fanfares deCavalerie, nous re- cueillîmes l'impression des grands tournois d'autrefois. Les regards étaient tendus vers un spectacle de féerie qui allait se dérouler sous ces lumières. Aussi, dès le moment où les cavaliers s'engagè- rent dans l'allée Sud, ce fut un seul cri d'enthousiasme qui les accueillit, tandis que le ciel s'em- brasait au fond tlû port et que s'entrecroisaient les flammes mul- ticolores des artificiers. Puis, Mercredi, alors qu'on craignait encore les menaces du temps, un rayon de soleil vint illuminer la grande Revue, sur la Promenade île la Croisctte. Des troupes rassemblées atten- daient le signal et bientôt se ran- geaient tout le long de la chaus- sée, depuis la place des Iles jus- qu'à l'Hôtel Martine/.. Les spectateurs, qui avaient eu confiance dans le sourire du ciel, s'étageaient derrière la barrière des soldats. Sur la terrasse de la Mahnaison, dans le cadre merveilleux de ces jardins du Grand Hôtel, venaient prendre place le Général Moy- raud, commandant le XV' 1 Corps d'Armée; le Général Petiet, Di- recteur de l'Keok- de Cavalerie de Saumur, représentant M. le Mi- nistre de la Guerre ; le Général l'acquêt, commandant le groujK' de subdivision du secteur fortifié des Alpes-Maritimes ; M 1 " 1 ' et M. Pierre Nouveau, Maire de Cannes ; M. Darboii, sous-préfet de Grasse ; S.A. le Prince Ruftio di" Calabrc, vice-consul d'Italie ; le D r Bousquet, adjoint et prési- dent du Comité des Fêtes, e t c . Onand le Général Mollard, com- mandant la 58 e Brigade, jugea que tout était prêt, il invita le Général Olry, commandant la uf Division d'Infanterie à passer sur le front des troupes, et ce fut alors une envolée de burnous qui suivit l'Etat-Major et par- courut le décor. Avant le grand défilé,Me Colo- nel Mensier du 4'' Tirailleurs Al- gériens, remit la cravate de Com- mandeur de la Légion d'Honneur au Lieutenant-Colonel Formot, du S 1 ' Tirailleurs Algériens. Puis, fanfares en tête, on vit défiler dans une tenue impeccable les ff, iH fl , 20 11 et ZZ e Bataillons de Chasseurs Alpins ; le 141° Ré- giment d'Infanterie avec son drapeau, guidé par sa musique vibrante. Les sections de skieurs sont particulièrement applaudies. Les batteries du 94 1 ' Régiment d'Artillerie de Montagne passent, traînées par leurs mules. Knlin. s'égrènent au trot de leurs mon- tures fougueuses, les Cavaliers du 2'' Hussards, du 0/ Cuirassiers, du /'' Spahis. Les longues pièces (le 155, du 157 e Régiment d'Ar- tillerie sont à leur tour entraî- nées par leurs tracteurs. Les applaudissements n'ont ces- sé de crépiter et le Général Moy- rand va porter ses félicitations aux Généraux Olry et Mollard. Ce qui fut pourtant navrant, c'est qu'eu raison des terrains dé- trempés les carrousels si désirés n'aient pu avoir lieu ut que les éctiyers du Cadre Xoir de Saumur ainsi que les cavaliers venus, n'aient pu faire admirer leur science équestre. Ils sont repartis eux-mêmes avec regret, mais leur absence ne pouvait durer davantage, en raison des ordres militaires don- nés. Nous félicitons quand - même les organisateurs de cette fête qui, n'étant pas responsables du mauvais temps, méritent 11 ut K- reconnaissance. ÉCHOS ET MONDANITÉS AUX AMBASSADEURS LE GALA DES CLOCHES DE PAQUES Voilà encore un bien joli gala à l'ac- tif de la saison I,a 'décoration <le J -H Lartiguc. <- ; tait r>;irtimlinvm<*ii1 rcusMC Sun fond, l>icu connue un ticl de printemps, se couvrait d'oeufs de Pâques, aux mille nuances, tandis que, d'en haut, un joyeux carillon aile en- tremêlé de rubans, semblait annoncer le plaisir de vivre ].a grande couture locale nous of- frait, par le truchement de charmants mannequins, la primeur de ses modèles d'été en une présentation très réussie qui obtint un gros succès : Georges et Aline. Bninot Soeurs, Marie Imbcrt, Kennel. rivalisaient d'élégance et «le distinction et les ravissants chapeaux de (.ialiy Mono complétaient les en- sembles avec grâce Assistance choisie, tant au Restau- rant qu'au IVivé Nous avons pu no- ter : A la table de M, et M"» Jran de Kovera : l'ambassadeur et l'.imkissa- ,lrice d Italie, M. et M"»« K. (errutti, la marquise de lieaurepaire. Sir Archibald et 1-ady l.ylo avaient convié : The lion. Mrs. d'Arcy i-anib- ton. Miss Hosc-Mary Starke, Miss 1 to- rt itheu I.yle, Mr. lïenry Turcan, Mr. Michael I.yle, Mr. Alexander Hope. Us invités de. M. et M»" Henri Coheu étaient : M. «M M™- Jriin-Gu- luifl IW.ITHIK-, l> r et 1 ' IVrre li.un.ir.1 M (ifismaii. M. E. Kt.ux, M. Honaro. A lu table de la Comtesse cl«la Salle ; Mr. et Mrs. Xeuinann, Miss Kosie Neumann, M. Alfredo Vonviller. M. Vagliano. M. et M»'" Albert Schmilt avec M 111 ' Schmitt- Kcconnu encore : l-ord Ileaverbrook I^rd Castlercme, M. Daniel SickUs. M. W. Vctt. M. Uwihiion. M» 8 Jools- Denay, comte Max Pilauki, M 11 " de Vnly. M. t h . van Znylen, 1-ord Cecil Manncrs, M. et M""' (lilIet-Blanchet, colonel Hari-y *>ay, M. Crcco, M. Jul- lia, M. Jeanin Maltet, M. et M"" Hu- bert Dclmont, M. liernheim. M. ut M"" Wormscr, M. AlexandiT. M. el MMr J-Vrenezi, M.-Charbiu. M. Corte, M. Andries, M. Melft, M. Haiin. M. (tetrer. M. Koger I évy. M. el M""' J.IVrquel, M. Kuulin. M. Kalel, M. IVniiu/ouKlou, M. Ailles Niko, M. liol.tstein, M. l-luki^r. M. (Irn.lou. M. Ad>r, Mr. et Mrs. Wr^ht. ,-u . . DINER FLEURI_DU MARDI Les galas se succèdent sans qu'on <-n soit -lassé. Très agréable dîner ce dernier mardi, dans la meilleure am- biance : jolies femmes, élégances, gaie- té, danses, attractions de choix. Tout cv qui contribue à (aire d'une soinV la halu- hftireuscdonton se souvient... Et, cependant, l'ntz Kreisler. au Théâtre, faisait une salle archi-comble et retenait beaucoup de personnalités : Le duc et la duchesse de Noailles avaient pour hôtes : comte et comtesse de l.fvis Minpoix, comte et comtesse de la Ki-dorte. M. et M mo 1\ Uroz, M. ut M"" Mirabaud. M. et M»« 1.. l'ère, marquis de Triqui-rville, M. AlU-rt Primas. M. J. Poulain. M»" Kaymond l'att-ni'itn- avait une grande table où elle réunissait : mar- quis et marquise de Polignac, comte et comtesse dr Gabriac, marquise de (astrilane, M. et M«- Matins, M. et Mrs. Daniel Sickles. M et M*e Gau- terut, Mrs. J. Moflat. M"" l'ierre Du- puy comte A. de la Korlu-foucauM, marquis de Malherbe, M île Marsillae, M. Guimier. M. Stagné, baron île Graf- ftwied. M. N'oë, comte Swipary. M. l'reiss recevait S.K. le ministre OMisky et M » Osuski M et M" 1 '- l'oberewsky étaient avec \r commun<!:mt Man.ni, e t c . . Une HEUREUSE INITIATIVE &LKCTR1CIENS <li l'ne conférence sur l.t UIIMIIU élec- trique, dut- à l'initiative de l'Associa- tion Polytechnique et du Syndicat de-, InstiUlatt'urs-Klectriciens de Cannes, aura lieu le Lundi to Avril i-i.ï". a 1S heures, dans la Salle du Cinéma Majestic, à Cannes, gracieusement mise à la disposition den organisateurs par la Direction de cet Etablissement. Cette conférence sera faite par M. Adlofl, Chef démonstrateur de cui- sine électrique He lu Société \K Thom. t'n repas sera préparé par M. Adlotf au cours <li l.i u.nférencf et une tombola iMnimt'* •''•ni tirée. Mou 1lM1 - • """' drmii DINER DU SOIR DE PAQUES Fleurs, exprimant si bien Cannes, ses couleurs el son parfum, le Dîner de Pâques a réuni des IIÔUM nombreux et élégants. IA-S attractions <>nl été trt- appréciées, notamment l'exquise Jean- ne Pevereaux, dont la virtuosité égale la grâce ; le trio Franklyn d'Amore, à la fois si amusant et extraordinaire de précision dans la force ; les Ballets Vronska d'une grande fraîcheur, et enfin,Germaine Sablon, dont l'art infiniment sensible double la valeur de ses jolies chansons. Noté au hasard, au Restaurant et au l'ri\é: Général et M"« Tauflieb, M"'- Ma- ryse Mil» avec M. et M™ Michel De- troyat, M mc Honiiefny-I.ejean avec M. et M">* Mannheim.'M. Daniel Siè- cles, M. et M"" !.. Arjx-ls avec M. J. Walewirk et M. Kd. Hurke, M»' Kaymond Patenûtre, Mrs. John Mof- fat, M. et M"» Fako, M. et M"" Fok- ker, M. et M«™ Giranlau. M. et M»' PdU-rewsky, M" et M mc 1\ Gazagnai- re, M 11 ' de la l'eysserie, M. Pizzani, M. I ; . ""erry et M. Bustos. M. Bloch, Les Deuils v - .ippris a\ec une vue ••' '!<• M \h-\,iinlrr l'.-r ^4« année, le 11 avril. l.e défunt était le fils de M. et M«* Pierre Ferma, sympathique ment connus en notre ville. C'i'ht aussi avec ]-eme. que nous avons connu ta nouvelle de la dispa- rition de M. Guillaume Uernard. re- traité d'Octroi, pieusement décédé eu sa (15'' année. Aux personnes atteintes par ces deuil:', nous adressons nos plus vives condoléances. ( e s t avec une profonde triasse que nous avons appris la mort de M lle Vve Albert Koufi. née Pauline Bloch. décédée à Nue les ol>sèques ont <••- ' au milieu d'uue nom! N'ous prési-ntitM <U-funte,* el Viurre Kouli Jtouff, nus ]>!• LE THÉÂTRE Kt voici que nous nous ache- minons vers les derniers siK-cta- cles de la saison théâtrak- qui, dans son ensemble, aura connu un certain succès. Nous ne sommes pas tout à fait dans une situation excep- tionnelle quand nous constatons les difficultés qui frappent la bonne marche du théâtre, c'est en France à j>eu près partout Ui même plainte qui s'éehappe des bilans financiers des saisons théâ- trales et qui Ka^nc ensuite les planches de lascène entre cour et jardin. Les ex]>erts ont trouvé mille raisons pour expliquer ce ralen- tissement d'enthousiasme et ils ont oublié peut-être la principale. à savoir nue tendance générale à l'économie. Ou va moins sou- vent au théâtre parce qu'on à moins d'argent à dépenser pour ses plaisirs et on se réserve j>oui les grandes occasions, à la condi- tion que ces grandes occasions soient annoncées avec fracas. II faut donc donner du bon spectacle avec des prix doux et pour cela il faut absolument reconstituer une organisation, pour le moment, defi-ctueu.se. Les artistes ont commencé à s'en rendre compte et ils ont baissé leurs prix. l'eut-être ne les ont-ils pas encore assez baissés pour permettre aux directeurs de réajuster les leurs ? Mais, pour opérer ces modifications essentielles, il ne faut pas trop attendre car le théâtre jwnirrait mourir et nous nous lamente- rions alors trop tard sur sa dis- parition. Au cours decette saison le Casino Municipal a essayé une formule qui n'a pas été mauvaise. 11 ;i donné moins ik* spiv1;u-K*s et ce n'est pas utile, en effet, de donner tous les soirs une pièce qui est jouée devant des fauteuils vides. Ces six-ctades ont été assez bien choisis dans l'ensem- ble, bien qu'on puisse désirer un ]nii plus de s]>eetac'es lyri- ques parce que ceux-là, bien annoncés et confiés à de bons interprètes, ai tirent du monde. Nous avons eu les Artistes Asso- ciés qui peuvent espérer un plus grand engouement de la part du public quand ils auront étendu leur ré]K-rt.oire. Kt puis il i>our- rait y avoir aussi d'autres Asso* dations d'artistes lyriques qui se socialiseraient dans l'opérette par exemple et prendraient part à une rénovation utile à eux- mêmes et agréable pour nous. I)':iutrc part il ne faut pas exagérer avec les sjK-ctacles cho- régraphiques surtout quand ils sont conliés à des artistes étran- gers. A ce propos on jMHirrait demander aux ar.tistes français de s'organiser pour concurrencer ces trouj.>es étrangères. Enfin avec la comédie, il faut se méfier des pièces qui n'ont pas grand mérite ou qui sont interprétées par des artistes de deuxième plan. C'est i«-ut-être beaucoup de- mander et c'est surtout vouloir toucher à une question qui est très difficile. Nous ne sommes pas pour indiquer aux spécialistes la façon dont ils doivent s'y prendre. Le théâtre a besoin d'une formule mnivelle. Si tous les directeurs de théâtre s'entendaient pour l'adopter avec les bons artistes de talent, il semble qu'on devrait parvenir très vite à trouver la solution (ïe ce grave problème. I.l. SïKAPdNTIN. I I,KS ELECTIONS LÉGISLATIVES DÉSISTEMENT DE M. Louis LOUIS-DREYFUS crtption Cannes-A nlibes M. Louis Louis-Dreyfus se dé- siste dans la lettre que nous publions ci-dessous : Mes chers Concitoyens, Dans Us circonstances présentes, les plus graves peut-être que le pays ait connues depuis la guerre, le représentant que vous avez élu depuis six ans a le devoir de se demander s'il aura la possibilité de servir, en même temps que vos légitimes intérêts parti- culiers, l'intérêt général de la Nation. Il s'agit de résoudre des .pro- blèmes politiques et économiques de la plus haute importance. Il s'agit d'assurer avant tout lu dé- fense nationale, en un temps la menace extérieure se précise dangereusement. Ht il s'agtt en même temps de veiller sur les besoins de cette circonscription. Double tâche, dont je crois mètre acquitté jusqu'à présent arec cons- cience et, si je puis le dire, arec succès. Mais la gravité des événe- ments la rend trop lourde. Je ne me désintéresse pas, je ne. me désin- téresserai jamais des affaires pu- bliques. Celui qui croirait pouvoir mener une vie égoïste consacrée à S6S seuls plaisirs et à ses seuls profits serait indigne du nom de citoyen. Mais je crois pouvoir, en dehors de la Chambre, fournir un concours ulile à la Salion, par mon action dans le domaine économique, par l'animation aussi d'un grand ur- gti'te de presse, dévoué à la défense de. I esprit français. Je m'éloigne donc temporaire- ment de la compétition électorale, et non pas sans un profond regret. Ma décision ne me détache pas de i-ous, qui m'avez apporté l'appui de votre confiance et le réconfort de votre fidélité. J'ai tâché d'y répon- dre par un dévouement et une affec- tion que vous trouverez demain comme hier, Soyez sûrs que chaque fois.,' ' ' Il co vo Ul< »!• Ml,' uiu m hran table , imtti •. ave: bien et, surtout, é. Louis Louis-DKKYITS, Député '!<• Coin -lehlLég. Can mail ion <l nés-Amibes .leur l'honneur. Monument à la Gloire des Ailes Françaises et àla mémoire du Capitaine Jean Champsaur M. 1'. N'ouveau, maire de Can- nes, dans une pensée généreuse, vient d'accorder au Comité du Monument de Cannes « A la gloire des Ailes Françaises » et à la " Mémoire du Capitaine Chanipsaur », l'autorisation de vendre ]>eudant la journée du dimanche ig avril, des insignes au profit de cette oeuvre. I,es insignes artistiques qui se- ront présentés à nos concitoyens, rap]>elleront ce triomphe des ailes que nous voulons commémorer en même temps que le souvenir de l'un des nôtres qui tomba glo- rieusement. Le capitaine Champsaur avait déjà, pendant la guerre, donné une haute idée de sa valeur dans l'artillerie, puis dans l'avia- tion. En juillet 19iK, en parti- culier, il fut très grièvement blessé par une balle tirée de terre, en survolant, au ras du sul, les organisations ennemies à reconnaître. l'ilote de ligiuvttprès la guerre, il accomplit du nombreux voya- ges sur la ligne Toulouse-Dakar, puis sur la Méditerranée, qu'il traversa U4 fois entre Marseille et Alger. Le <> décembre nt.îi, obligé damérir. il lutta pendant trois heures, sur une, mer démontée, avec sou radiotélégraphiste Bour- guignon, renseignant avec calme sur sa situation ceux qui tentaient de le sauver. Cet exemple résume le IK-1 esprit de devoir des aviateurs qui ont assumé des tâches héroïques au moment où la sécurité était en- core bien faible MIT les aéronefs. Cannes voudra, unir à la Gloire des Ailes, ce vaillant souvenir et marquer ses sentiments de recon- naissance et d'admiration à un enfant de ce pays. La réunion des dames quê- teuses aura lieu au Carlton, à partir de 8 heures, aujourd'hui dimanche 19 avril. Les iKTsonnes qui voudraient s'associer à cette quête voudront bien s'inscrire à l'Aéro Club de Cannes, Hôtel Carlton. Dès mainenaut, les souscrip- tions sont reçues à cette înênie adresse.

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!i2- Année — B ~ - Numéro : 25 centimes Dimanche 19 Avril 1936

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ANNONCESE(SK» (1« Page) 12 fr.Chron. locale et régionale . . . . 7 >Après ch ronlque 6 .Pare Sportive et T.S.F. 5 >Réclame 4 *Anaoacea (4-Page) 3 .Petites Annonce* i >

B*prt»«nUUoo pour l'ntrm.réilotwl* :A. H A I O U K U m

M, Ru» ftoebwlwiunl. PARIS (»•)TtHpboa* : TnidUn» u-06

L'INAUGURATION DU MONUMENTA VIRGINIE HÉRIOT

a'était point une cérémonie offi-' du genre de allés qui accomf>a-

^iiïtit souvent l'rrtftimt <le\ monuments.Ce jut tout bonnement une réunion

sentimentale car l'émotion était là pré-sente dans le souvenir de ceux quil'avaient connue et par conséquentaimée.

S'ous «<• nou* attarderons pas aucérémonial de cette manifestai ion, <aufPour relater que ce fut l'équipage du• Jean-Mie » qui découvrit le monu-ment ,vr«r lequel sont inscrits ces sim-ples tnots : • Virginie Hériot, Naviga-t l L . 1K.|O-K)32 ..

' >ie le reste !i conquis la mer et la mer

'-•ce dans te sillage de seslu'L-i f.-qm/s dont elle savait tenir labarre. Des marins lui rendaient la vieitiin nu,- t-jfigie qui contient toute la

mec des marins français.. <'• Nouveau, mairr de Can-

•>. nu nom de la Ville tout• »tin, M. Jacques t'enire, vue-prfsident du Yacht-Club de France,donna lecture d'un magnifique dis-cours du Dr Charcot. brassant d'émou-vants souvenirs sur « l'Apôtre de laMer .. Puis M. le Marquis de Crequyde Montford, président de l'Académiedes Sports ajouta quelques mots d'hom-mage.

l. ,,,-t ;<„,< «ri*aillt. le deuil s'em-" assistance et nous• nent que notre seule

. i ii/d celte cérémonieiUi\i tJJ/i>»wtV dan.-, l'admiration quenous avions vouée à Virginie Hériot,navigatrice, et dans notre respect affec-tueux pour une mire si profondémenttorturée par la disparition de VirginieHériot, sa fille.

\\m* Douinf, mère <lt* la regrettéei\ igatrice, Mart-ch.il Putain, ami per-

..nncl de la famille ; Amiral U KcrDiulo, préfet maritime de Toulon, re-présentant le Ministre de la Marine ;Général Moyrand. commandant leXV" Corps d'Année ; M. Jacques Pe-reyre. vice-président du Yacht-Clubde France, représentant le P r Char-cot, président, retenu à l'aris par l'an-niversaire d'un deuil cruel ; le Lieute-nant «Je Vaisseau Vaillant. comman-dant le sous-marin Sautitus ; le Lieu-tenant île Vaisseau Le Gatl, comman-dant le sous-niarin Vestale ; Knsetgnesde Vaisseau Jean Guy de Coutanson,dUauthuille. Mouron, Dep\ Ouva-rntï, Fouillant, Caminati et Collin. re-présentant la première escadre ; M.Pierre Nouveau, Maire de Cannes ;Marquis de. Crequy -Muntfort, prési-dait de l'Académie des Sports; M.! > UIKIU, sous-préfet de Grasse, repré-

ntant le préfet des Alpes Maritimes ;• .i-néral Mollard, commandant la <,&<"brigade ; Colonel GuiRues, comman-dant la deuxième demi-bridage deChasseurs Alpins ; Capitaine RriKaii-

det, commandant l'Ecole enfant un-Hériot ; l'Adjudant HoiirRoin, un si rfient, le drapeau et six élèves de cetteécole ; le commandant 1 lériot, leComte de Maugny, représentant laDuchesse de Vendôme i-t la Comtessede Maugny ; M"" Pierre Nouveau.Madame l'Amirale Jouvert. H' Hous-quet. président du Comité des 1-V-tes ;M. Fernand Kouff. président de laSociété des KéKates Cannoises ; M. René Schoeller. président du Yacht Mo-teur Club de la Méditerranée ; M Jac-ques Menier. président du Motor YachtCluh de la Côte d'Azur ; CommodoreBinet, du Cercle de la Voile dr Genève :Marquis de I.apeyrouse Vaucresson,président du Yacht-Club de la Haule ;M. Gabriel Hanotaux. de l'Acadé-mie Française. ; M. Léon Halby, Direc-teur de Jour; Général Mougins. M.Herson, Secrétaire, général de la So-ciété des magasins du Louvre ; Comtede Gasquet Jammes, président duYacht-Club de Pinard ; H. de Gonfre-ville, président honoraire du Cercle dela Voile d'Arcachon ; Général et M""'Morgon, Colonel Mer, commandant lei 4 i ' Kl.A ; M. de Saint Scnoch ;M. Kaoul llenard. auteur du monu-ment ; M. et Mmt" Olympe Hériot,M M Moyrand.

Duc et Duchesse de No.ulles. Col.Chapelet, président de I1 Afro-Club deCannes; M. Paul Girod, président del'Automobile-Club de Cannes et M.Pierric Girod. M" ' Jeanne démentBayard, îîaron et Baronne de Tur-kheim, M- Kebuffel, Mairr du t an net ;M. Viggo Jarl, M. V.-tt, Comte Max dePilaski, Secrétaire général du M.T.C.C.A. ; Commandant Destelle, prési-dent de la Société de la Légion d'Hon-neur ; Lieutenant Vincenti, de l'Etat-Major du Général Mollard ; M. André,adjoint au Maire de Cannes; MM. Jean-pierre. Huas, Tramier et Weibcl, Con-seillers Municipaux , M. limer y, M.Corte, M. ftoditi de. Valrosa. M""1

Pringle, Baron et Baronne de Coppet,M. et M»« Rey, Dr et M""- Jules <\>t-tet. M. et M"»* Bernard, M. Louis l'as-tour, M. Barberis, président du Spor-ting-Club de Menton ; Vicomtesse deL'hermite, Mr. Cromptorï, ComtesseNadéche de Louvencourt. M"- G. Lan-dra, Marquis de Maleyssie. M"»- H<-n-gel, M"" Schckher. Général et M""1

Lasson, MmK J. Cottet, M"" Sutl/bach,M. et M«" Manouvillers. M. Bncoud,Baron et Baronne d'Andirant, Vicom-U-ssi' d'Hillier, M»' dHillier, M»' dela Boissiere, M. Valen/iani. M. Chiesa,M. Thiriez, M. Arbaud. M. Charrier.M« Vincent, M. Billon, M. Alfred Mar-tin, M. Pe-rissol. M. V. Andrau, M. IV-niïot, M. l'iamand, M. Hertson, M.et M"»*1 Jean.

Marins du Jean Mu

inscription sur le monument

BILLET DEJ.A_ SEMAINE{/m- rticonter<>nt~ils at- (unitc,

quand ils seront retournés dansleur patelin, tous ces i>isilettrs quiavaient assailli notre ville pourles Fvtes de Pâques ?

Ils diront peut-être que le tempsn'a point été aussi favorable qu'ilsl'avaient' souhaité.

Mais, ce détail n'ayant pas plus/importance pour lu splendeur'•icn établie de notre ciel que pour•,t renommée de notre ville, cen'est pas là qu'ils arrêteront leur, •. latiun de voyage.

("est donc avec des éloges, avecdes commentaires nombreux surla tenue de la ville, sur ses beau-tés, sur la grandeur des manifes-tations offertes, sur ta splendeurdes excursions réalisées, sur lalionne humeur des habitants, sur,' ambiance joyeuse et sur le cachetJe distinction, que nos hôtes serontheureux de conter leurs courtesvacances.

lin un mot, ils égrèneront unchapelet d'enthousiasmes avec cesmois qu'on redit toujours et qu'onne répète jamais quand on a la/erreur de leur donner une signi-fication sincère.

Savez-vous que c'est très beau,tcut cela, que c'est même magni-fique, que c'est une publicité par-Ire qui ne peut pas être taxée de

* , umbinaixnns préparées dans unmilieu habile ? Savez-vous que siles habitants de Cannes ont trouvéquelque bénéfice matériel dans cette.tf/luenee, ce- qui fut plus impor-tant encore c'est le bénéfice moral.

Le rayonnement doit être ta for-mule de notre propagande. Cannesdoit projeter sa lumière dorée surIt- monde entier et elle ne parvien-dra à ce résultat qu'avec desmoyens vraiment sûrs.

Il faut dire et crier : « Allez à*Ctinncs ».

Mais il faut aussi pouvoir liredans les yeux de ceux qui se sontlaissés tenter par cette invite:.Quel bonheur nous avons eud'aller à Cannes ! »

Et pour obtenir <v résultatimpayable, il fattl une organisa-tion à l'intérieur qui fasse tairetoits les reproches. F I X R È S .

Voyage MédicalInternational

Les membres du X1' Voyait'Médical International de Pâqxies,étaient, mardi, les hôtes de Can-nes, sous hi conduite du profes-seur Lainnet-I-avastine, de lal'acuité de Médecine (le l'aris.

Les médecins avaient quittéSaint-Raphaël hindi, dans l'aprésmidi, et après avoir visité I-'ré-jus, arrivaient à Cannes, où ilspassèrent la nuit.

La matinée fut occupée à lavisite de la ville.

A midi, un déjeuner leur futservi au Carlton. Après quoi noshôtes visitèrent l'Institut d'Acti-nolo^ie de Vallauris, ru compa-gnes du docteur Seidinaii.

A iK heures, les médecinsétaient reeiis à l'hôtel de villepar M. Tramier, conseiller muni-cipal, représentant M. I'ivrre Nou-veau. M. Tramier excusa toutd'abord le maire de Cannes, re-tenu ailleurs par les devoirs desa charne, puis souhaita la bien-venue à nos hôtes.

Le professeur Lai^nel-Lavas-tiite lui ré]«)tulît au nom de tousles membres du voyage médical,et lui dit combien il était heu-reux de venir, chaque année, àCannes.

Parmi les médecins présents,on notait : le docteur Yauthier,médecin- directeur du Sanato-rium universitaire de I ézin ; ledixteur Cith, représentant desjournaux médicaux suisses ; ledocteur (ruillenne, le docteurKuivy, de l'aris ; le docteurPoirot, de Metz, e tc . .

Le docteur Boussat lit ensuiteune conférence sur la météoro-logie de la Côte d'Azur.

l'n banquet, présidé par ledocteur Bousquet, adjoint aumaire, réunissait, à 21 heures, aurestaurant des Ambassadeurs, lesmembres du X'1 Voyage MédicalInternational de l'âques.

LES FÊTES DE LACAVALERIE FRANÇAISE

Contrariées par un mauvaistemps insistant, les l'êtes de laCavalerie Française, qui avaientété préparées avec tant de soincl qui avaient réuni à Cannesl'élite des cavaliers de France,n'ont pas pu revêtir l'éclat at-tendu.

Mais il convient quand mêmede reconnaître que certaines deces manifestations furent brillan-tes et que par là, nous avonsd'autant plus de regrets de n'avoirpas été mieux servis par le soleil.

Le défilé d'arrivée, mardi soir,sur les Allées de la Liberté, futimpressionnant.

Quand les trompettes de laCarde Républicaine lancèrentleurs appels auxquels répondaientdans le lointain les sonneries desfanfares de Cavalerie, nous re-cueillîmes l'impression des grandstournois d'autrefois. Les regardsétaient tendus vers un spectaclede féerie qui allait se déroulersous ces lumières. Aussi, dès lemoment où les cavaliers s'engagè-rent dans l'allée Sud, ce fut unseul cri d'enthousiasme qui lesaccueillit, tandis que le ciel s'em-brasait au fond tlû port et ques'entrecroisaient les flammes mul-ticolores des artificiers.

Puis, Mercredi, alors qu'oncraignait encore les menaces dutemps, un rayon de soleil vintilluminer la grande Revue, surla Promenade île la Croisctte.

Des troupes rassemblées atten-daient le signal et bientôt se ran-

geaient tout le long de la chaus-sée, depuis la place des Iles jus-qu'à l'Hôtel Martine/..

Les spectateurs, qui avaient euconfiance dans le sourire du ciel,s'étageaient derrière la barrièredes soldats.

Sur la terrasse de la Mahnaison,dans le cadre merveilleux de cesjardins du Grand Hôtel, venaientprendre place le Général Moy-raud, commandant le XV'1 Corpsd'Armée; le Général Petiet, Di-recteur de l'Keok- de Cavalerie deSaumur, représentant M. le Mi-nistre de la Guerre ; le Générall'acquêt, commandant le groujK'de subdivision du secteur fortifiédes Alpes-Maritimes ; M1"1' etM. Pierre Nouveau, Maire deCannes ; M. Darboii, sous-préfetde Grasse ; S.A. le Prince Ruftiodi" Calabrc, vice-consul d'Italie ;le Dr Bousquet, adjoint et prési-dent du Comité des Fêtes, e t c .

Onand le Général Mollard, com-mandant la 58e Brigade, jugeaque tout était prêt, il invita leGénéral Olry, commandant lauf Division d'Infanterie à passersur le front des troupes, et cefut alors une envolée de burnousqui suivit l'Etat-Major et par-courut le décor.

Avant le grand défilé,Me Colo-nel Mensier du 4'' Tirailleurs Al-gériens, remit la cravate de Com-mandeur de la Légion d'Honneurau Lieutenant-Colonel Formot,du S1' Tirailleurs Algériens.

Puis, fanfares en tête, on vitdéfiler dans une tenue impeccableles ff, iHfl, 2011 et ZZe Bataillonsde Chasseurs Alpins ; le 141° Ré-giment d'Infanterie avec sondrapeau, guidé par sa musiquevibrante. Les sections de skieurssont particulièrement applaudies.Les batteries du 941' Régimentd'Artillerie de Montagne passent,traînées par leurs mules. Knlin.s'égrènent au trot de leurs mon-tures fougueuses, les Cavaliers du2'' Hussards, du 0/ Cuirassiers,du /'' Spahis. Les longues pièces(le 155, du 157e Régiment d'Ar-tillerie sont à leur tour entraî-nées par leurs tracteurs.

Les applaudissements n'ont ces-sé de crépiter et le Général Moy-rand va porter ses félicitationsaux Généraux Olry et Mollard.

Ce qui fut pourtant navrant,c'est qu'eu raison des terrains dé-trempés les carrousels si désirésn'aient pu avoir lieu ut que leséctiyers du Cadre Xoir de Saumurainsi que les cavaliers venus,n'aient pu faire admirer leurscience équestre.

Ils sont repartis eux-mêmesavec regret, mais leur absencene pouvait durer davantage, enraison des ordres militaires don-nés.

Nous félicitons quand - mêmeles organisateurs de cette fêtequi, n'étant pas responsables dumauvais temps, méritent 11 ut K-reconnaissance.

ÉCHOS ET MONDANITÉSAUX AMBASSADEURS

LE GALADES CLOCHES DE PAQUES

Voilà encore un bien joli gala à l'ac-tif de la saison I,a 'décoration <leJ -H Lartiguc. <-;tait r>;irtimlinvm<*ii1rcusMC Sun fond, l>icu connue un ticlde printemps, se couvrait d'œufs dePâques, aux mille nuances, tandis que,d'en haut, un joyeux carillon aile en-tremêlé de rubans, semblait annoncerle plaisir de vivre

].a grande couture locale nous of-frait, par le truchement de charmantsmannequins, la primeur de ses modèlesd'été en une présentation très réussiequi obtint un gros succès : Georgeset Aline. Bninot Sœurs, Marie Imbcrt,Kennel. rivalisaient d'élégance et «ledistinction et les ravissants chapeauxde (.ialiy Mono complétaient les en-sembles avec grâce

Assistance choisie, tant au Restau-rant qu'au IVivé Nous avons pu no-ter :

A la table de M, et M"» Jran deKovera : l'ambassadeur et l'.imkissa-,lrice d Italie, M. et M"»« K. (errutti,la marquise de lieaurepaire.

Sir Archibald et 1-ady l.ylo avaientconvié : The lion. Mrs. d'Arcy i-anib-ton. Miss Hosc-Mary Starke, Miss 1 to-rt itheu I.yle, Mr. lïenry Turcan, Mr.Michael I.yle, Mr. Alexander Hope.

U s invités de. M. et M»" HenriCoheu étaient : M. «M M™- Jriin-Gu-luifl IW.ITHIK-, l>r et M»1' IVrreli.un.ir.1 M (ifismaii. M. E. Kt.ux,M. Honaro.

A lu table de la Comtesse cl« laSalle ; Mr. et Mrs. Xeuinann, MissKosie Neumann, M. Alfredo Vonviller.M. Vagliano.

M. et M»'" Albert Schmilt avecM111' Schmitt-

Kcconnu encore : l-ord IleaverbrookI^rd Castlercme, M. Daniel SickUs.M. W. Vctt. M. Uwihiion. M»8 Jools-Denay, comte Max Pilauki, M11" deVnly. M. t h . van Znylen, 1-ord CecilManncrs, M. et M""' (lilIet-Blanchet,colonel Hari-y *>ay, M. Crcco, M. Jul-lia, M. Jeanin Maltet, M. et M"" Hu-bert Dclmont, M. liernheim. M. utM"" Wormscr, M. AlexandiT. M. elMMr J-Vrenezi, M.-Charbiu. M. Corte,M. Andries, M. Melft, M. Haiin. M.(tetrer. M. Koger I évy. M. el M""'J.IVrquel, M. Kuulin. M. Kalel, M.IVniiu/ouKlou, M. Ailles Niko, M.liol.tstein, M. l-luki^r. M. (Irn.lou.M. Ad>r, Mr. et Mrs. Wr^ht. ,-u . .

DINER FLEURI_DU MARDILes galas se succèdent sans qu'on

<-n soit -lassé. Très agréable dîner cedernier mardi, dans la meilleure am-biance : jolies femmes, élégances, gaie-té, danses, attractions de choix. Toutcv qui contribue à (aire d'une soinVla halu- hftireuscdonton se souvient...Et, cependant, l'ntz Kreisler. auThéâtre, faisait une salle archi-combleet retenait beaucoup de personnalités :

Le duc et la duchesse de Noaillesavaient pour hôtes : comte et comtessede l.fvis Minpoix, comte et comtessede la Ki-dorte. M. et Mmo 1\ Uroz,M. ut M"" Mirabaud. M. et M»«1.. l'ère, marquis de Triqui-rville, M.AlU-rt Primas. M. J. Poulain.

M»" Kaymond l'att-ni'itn- avait unegrande table où elle réunissait : mar-quis et marquise de Polignac, comteet comtesse dr Gabriac, marquise de(astrilane, M. et M«- Matins, M. etMrs. Daniel Sickles. M et M*e Gau-terut, Mrs. J. Moflat. M"" l'ierre Du-puy comte A. de la Korlu-foucauM,marquis de Malherbe, M île Marsillae,M. Guimier. M. Stagné, baron île Graf-ftwied. M. N'oë, comte Swipary.

M. l'reiss recevait S.K. le ministreOMisky et M » Osuski

M et M"1'- l'oberewsky étaient avec\r commun<!:mt Man.ni, e tc . .

Une HEUREUSE INITIATIVE

& L K C T R 1 C I E N S <li •

l'ne conférence sur l.t UIIMIIU élec-trique, dut- à l'initiative de l'Associa-tion Polytechnique et du Syndicat de-,InstiUlatt'urs-Klectriciens de Cannes,aura lieu le Lundi to Avril i-i.ï". a1S heures, dans la Salle du CinémaMajestic, à Cannes, gracieusementmise à la disposition den organisateurspar la Direction de cet Etablissement.

Cette conférence sera faite parM. Adlofl, Chef démonstrateur de cui-sine électrique He lu Société \K Thom.

t'n repas sera préparé par M. Adlotfau cours <li l.i u.nférencf et unetombola iMnimt'* •''•ni tirée.

Mou 1 l M 1- • """ '

drmii

DINERDU SOIR DE PAQUES

Fleurs, exprimant si bien Cannes, sescouleurs el son parfum, le Dîner dePâques a réuni des IIÔUM nombreux etélégants. IA-S attractions <>nl été trt-appréciées, notamment l'exquise Jean-ne Pevereaux, dont la virtuosité égalela grâce ; le trio Franklyn d'Amore, àla fois si amusant et extraordinaire deprécision dans la force ; les BalletsVronska d'une grande fraîcheur, eten fin, Germaine Sablon, dont l'artinfiniment sensible double la valeurde ses jolies chansons.

Noté au hasard, au Restaurant etau l ' r i \é:

Général et M"« Tauflieb, M"'- Ma-ryse Mil» avec M. et M™ Michel De-troyat, Mmc Honiiefny-I.ejean avecM. et M">* Mannheim.'M. Daniel Siè-cles, M. et M"" !.. Arjx-ls avec M.J. Walewirk et M. Kd. Hurke, M»'Kaymond Patenûtre, Mrs. John Mof-fat, M. et M"» Fako, M. et M"" Fok-ker, M. et M«™ Giranlau. M. et M»'PdU-rewsky, M" et Mmc 1\ Gazagnai-re, M11' de la l'eysserie, M. Pizzani,M. I;. ""erry et M. Bustos. M. Bloch,

Les Deuilsv- .ippris a\ec une vue

• • ' '!<• M \ h - \ , i i n l r r l ' . - r

4« année, le 11 avril. l.e défunt étaitle fils de M. et M«* Pierre Ferma,sympathique ment connus en notreville.

C'i'ht aussi avec ]-eme. que nousavons connu ta nouvelle de la dispa-rition de M. Guillaume Uernard. re-traité d'Octroi, pieusement décédé eusa (15'' année.

Aux personnes atteintes par cesdeuil:', nous adressons nos plus vivescondoléances.

( e s t avec une profonde t r i a s seque nous avons appris la mort deM l le Vve Albert Koufi. née PaulineBloch. décédée à Nue

les ol>sèques ont <••- 'au milieu d'uue nom!

N'ous prési-ntitM<U-funte,* elViurre KouliJtouff, nus ]>!•

LE THÉÂTREKt voici que nous nous ache-

minons vers les derniers siK-cta-cles de la saison théâtrak- qui,dans son ensemble, aura connuun certain succès.• Nous ne sommes pas tout àfait dans une situation excep-tionnelle quand nous constatonsles difficultés qui frappent labonne marche du théâtre, c'esten France à j>eu près partout Uimême plainte qui s'éehappe desbilans financiers des saisons théâ-trales et qui Ka^nc ensuite lesplanches de la scène entre couret jardin.

Les ex]>erts ont trouvé milleraisons pour expliquer ce ralen-tissement d'enthousiasme et ilsont oublié peut-être la principale.à savoir nue tendance généraleà l'économie. Ou va moins sou-vent au théâtre parce qu'on àmoins d'argent à dépenser pourses plaisirs et on se réserve j>ouiles grandes occasions, à la condi-tion que ces grandes occasionssoient annoncées avec fracas. •

II faut donc donner du bonspectacle avec des prix doux etpour cela il faut absolumentreconstituer une organisation,pour le moment, defi-ctueu.se.

Les artistes ont commencé às'en rendre compte et ils ontbaissé leurs prix. l'eut-être neles ont-ils pas encore assez baisséspour permettre aux directeursde réajuster les leurs ? Mais,pour opérer ces modificationsessentielles, il ne faut pas tropattendre car le théâtre jwnirraitmourir et nous nous lamente-rions alors trop tard sur sa dis-parition.

Au cours de cette saison leCasino Municipal a essayé uneformule qui n'a pas été mauvaise.11 ;i donné moins ik* spiv1;u-K*s

et ce n'est pas utile, en effet, dedonner tous les soirs une piècequi est jouée devant des fauteuilsvides. Ces six-ctades ont étéassez bien choisis dans l'ensem-ble, bien qu'on puisse désirerun ]nii plus de s]>eetac'es lyri-ques parce que ceux-là, bienannoncés et confiés à de bonsinterprètes, ai tirent du monde.Nous avons eu les Artistes Asso-ciés qui peuvent espérer un plusgrand engouement de la partdu public quand ils auront étenduleur ré]K-rt.oire. Kt puis il i>our-rait y avoir aussi d'autres Asso*dations d'artistes lyriques qui sesocialiseraient dans l'opérettepar exemple et prendraient partà une rénovation utile à eux-mêmes et agréable pour nous.

I)':iutrc part il ne faut pasexagérer avec les sjK-ctacles cho-régraphiques surtout quand ilssont conliés à des artistes étran-gers. A ce propos on jMHirraitdemander aux ar.tistes françaisde s'organiser pour concurrencerces trouj.>es étrangères.

Enfin avec la comédie, il fautse méfier des pièces qui n'ontpas grand mérite ou qui sontinterprétées par des artistes dedeuxième plan.

C'est i«-ut-être beaucoup de-mander et c'est surtout vouloirtoucher à une question qui esttrès difficile.

Nous ne sommes pas là pourindiquer aux spécialistes la façondont ils doivent s'y prendre. Lethéâtre a besoin d'une formulem nivelle. Si tous les directeursde théâtre s'entendaient pourl'adopter avec les bons artistesde talent, il semble qu'on devraitparvenir très vite à trouver lasolution (ïe ce grave problème.

I.l. SïKAPdNTIN.

I

I,KS ELECTIONS LÉGISLATIVES

DÉSISTEMENT DEM. Louis LOUIS-DREYFUS

crtptionCannes-A nlibes

M. Louis Louis-Dreyfus se dé-siste dans la lettre que nouspublions ci-dessous :

Mes chers Concitoyens,

Dans Us circonstances présentes,les plus graves peut-être que le paysait connues depuis la guerre, lereprésentant que vous avez éludepuis six ans a le devoir de sedemander s'il aura la possibilitéde servir, en même tempsque vos légitimes intérêts parti-culiers, l'intérêt général de laNation.

Il s'agit de résoudre des .pro-blèmes politiques et économiquesde la plus haute importance. Ils'agit d'assurer avant tout lu dé-fense nationale, en un temps oùla menace extérieure se précisedangereusement. Ht il s'agtt enmême temps de veiller sur lesbesoins de cette circonscription.

Double tâche, dont je crois mètreacquitté jusqu'à présent arec cons-cience et, si je puis le dire, arecsuccès. Mais la gravité des événe-ments la rend trop lourde. Je neme désintéresse pas, je ne. me désin-téresserai jamais des affaires pu-bliques. Celui qui croirait pouvoirmener une vie égoïste consacrée àS6S seuls plaisirs et à ses seulsprofits serait indigne du nom decitoyen.

Mais je crois pouvoir, en dehorsde la Chambre, fournir un concoursulile à la Salion, par mon actiondans le domaine économique, parl'animation aussi d'un grand ur-gti'te de presse, dévoué à la défensede. I esprit français.

Je m'éloigne donc temporaire-ment de la compétition électorale,et non pas sans un profond regret.Ma décision ne me détache pas dei-ous, qui m'avez apporté l'appuide votre confiance et le réconfort devotre fidélité. J'ai tâché d'y répon-dre par un dévouement et une affec-tion que vous trouverez demaincomme hier, Soyez sûrs que chaquefois.,' ' '

IlcovoUl<

» ! •

Ml, '

uium hran table ,imtti

•. ave: bien• et, surtout,

é.Louis Louis-DKKYITS,

Député '!<•Coin

-lehlLég.

Canmailion <l

nés-Amibes.leurl'honneur.

Monumentà la Gloire des Ailes Françaises

et à la mémoiredu Capitaine Jean Champsaur

M. 1'. N'ouveau, maire de Can-nes, dans une pensée généreuse,vient d'accorder au Comité duMonument de Cannes « A lagloire des Ailes Françaises » età la " Mémoire du CapitaineChanipsaur », l'autorisation devendre ]>eudant la journée dudimanche ig avril, des insignesau profit de cette œuvre.

I,es insignes artistiques qui se-ront présentés à nos concitoyens,rap]>elleront ce triomphe des ailesque nous voulons commémorer enmême temps que le souvenir del'un des nôtres qui tomba glo-rieusement.

Le capitaine Champsaur avaitdéjà, pendant la guerre, donnéune haute idée de sa valeurdans l'artillerie, puis dans l'avia-tion. En juillet 19iK, en parti-culier, il fut très grièvementblessé par une balle tirée deterre, en survolant, au ras dusul, les organisations ennemies àreconnaître.

l'ilote de ligiuvttprès la guerre,il accomplit du nombreux voya-ges sur la ligne Toulouse-Dakar,puis sur la Méditerranée, qu'iltraversa U4 fois entre Marseilleet Alger.

Le <> décembre nt.îi, obligédamérir. il lutta pendant troisheures, sur une, mer démontée,avec sou radiotélégraphiste Bour-guignon, renseignant avec calmesur sa situation ceux qui tentaientde le sauver.

Cet exemple résume le IK-1 espritde devoir des aviateurs qui ontassumé des tâches héroïques aumoment où la sécurité était en-core bien faible MIT les aéronefs.

Cannes voudra, unir à la Gloiredes Ailes, ce vaillant souvenir etmarquer ses sentiments de recon-naissance et d'admiration à unenfant de ce pays.

La réunion des dames quê-teuses aura lieu au Carlton, àpartir de 8 heures, aujourd'huidimanche 19 avril. Les iKTsonnesqui voudraient s'associer à cettequête voudront bien s'inscrire àl'Aéro Club de Cannes, HôtelCarlton.

Dès mainenaut, les souscrip-tions sont reçues à cette înênieadresse.