.... Mon rôle est facile à dé/inir. Letoici :

J'ai été le «Impie encaisseurbénévole et non rétribué d'unecréance de 6.3OO franc», sous-crite par le Père Colomlmu àM. X. nuirène, par l'Intermé-diaire de M. Clllelle-Arlmon-dy, actuellement député.

C'est clair, cela. M. Bernardini nemâche pas les mots. Il se trouve d'ac-cord avec les documents, il les corro-bore.

Or, s'il avait escroqué l'argent aunom de Dufrène, celui-ci n'aurait pasmanqué de déposer une plainte sur lechamp contre un homme qui ne seraitqu'un escroc doublé d'un maître-chan-teur tt d'un faux témoin. Si Dufrènen'a pas agi ainsi, c'est parce qu'il saitque Bernardini dit la vérité, la véritépure et qui sait... peut-être seulementune partie de la vérité.

D'autre part pour admettre que l'ab-bé Colomban a mis les noms de Dufrè-ne et de Gillette sur un papier qui lescompromettaient à la légère, sans sa-voir, il faut préalablement supposerque l'abbé de Lérins est un naïf, unsimple d'esprit, presque un fou. Et ilest inutile, pensons-nous, de nous ap-pesantir là-dessus. Personne ne croit,ne peut croire, ne veut croire que l'ab-bé Colomban ne sait pas ce qu'il fait.

En résumé, Dufrène et Gillette ontbeau faire, beau dire, beau intriguer,dans les cafés, dans les arrière-bouti-ques, dans les couvents, en France, àl'étranger, ils sont pris la main dansle sac.

Ils vont certes tenter un retour of-fensif, essayer de se disculperp a r des documents t r u q u é s ,incomple t s ou faux , mais ils nepeuvent pas ariver à se justifier d'unemanière éclatante, pour l'excellente etunique raison qu'ils sont coupables.

Maintenant attendons qu'ils produi-sent leur défense. Nous aurons tôt faitde démolir l'échafaudage de mauvaisesraisons qu'ils ont tant de peine à éle-ver.

LE LITTORAL.

Caisse d'EpargneComme suite à notre note d'hier,

nous devons rectifier les chiffres don-nés, ne fut-ce que pour prouver à cer-tains journaux que nous savons mettrela Caisse d'Epargne en dehors de lapolitique et des polémiques .

Situation comparative de juillet-août 1909-1910 :

1909 :Excédent de retraits : 20.386 fr. 91

1910 :Excédent de versements : 34.713 fr.77

Les chiffres sont éloquents !

Inspection des MarchésAprès un excès de zèle déplacé, les

inspecteurs du marché et d'hygiène,dont l'ignorance ne saurait être miseen doute, négligent de procéder à l'ins-pection des denrées. Aussi, voit-on ven-dre, sans le moindre contrôle, des me-lons, pastèques et autres fruits avariésnuisibles à la santé publique, et quechacun, sans être inspecteur, peut ap-précier.

Il y a une quinzaine de jours, on lesait, un inspecteur occasionna une ré-clamation énergique que le chef ac-tuel du service de l'octroi, eut la bon-ne inspiration de calmer.

Cet inspecteur zélé, faisait jeter àla voirie des pommes et des poires ven-dues pour la cuisson et qui ne pou-vaient l'être autrement.

C'est du propre.

FÊTES DE QUARTIER

.Vous avons inséré hier, <i propos desfêles de quartier, les réflexions d'un denus lecteurs. En voici une nuire, qui nousest adressée et qui est en quelque sorte Inréponse à celle parue hier.

Monsieur le Réducteur,Vous pubiez dans le journal de ce jour,

sous le litre de A propos de fêtes de quar-tier, les 'réflexions d'un do VOR lecteurs,qui prend la défense de ceux qui cherchentune distraction pendant la belle saisondans les divers quartiers de la ville.

Vous me permettrez de prendre ici ladéfense des petits commerçants de diversquartiers populeux et entre autres duboulevard du Cannet qui, depuis la sup-pression de la Fête des Champs se voientprivés de la seule animation annuelle quelui procurait celte fête.

Je crois qu'il me suflira de faire remar-quer que, pendant la saison d'hiver tou-tes les fêtes données par la villa, soit Car-naval, bataille de (leurs, illuminations, ettoutes manifestations populaires, se dé-roulent toujours dans le centre, ou mieuxentre le Pont des Gabres et le Suquet, at-tirant ainsi dans ces parages tout le Po-pulo, alors que forcément l«s quartiers

de la Croisette, du boulevard du Cannet(partie comprise entre la place de la Pey-rirre et le» Grands Ponts), du Itiou, de laBocca, sont délaissés au point que lescommerçants sont obligés de clore leurboutique, faute de client». .

Je crois que tout en respectant les rai-sons légitimes qui ont fait supprimer cer-taines Mes, il y aurait lieu de tenir comp-te de la situation de certains quartiers etd'accorder l'autorisation, surtout à ceuxque je cite plus haut, c'est-à-dire Saint-Jin-Jin, à la Croisette, qui a eu lieu; Fêtedes Champs, boulevard du Cannet; Saint-Sauveur, IUou, Suquet, Collège, qui a eulion; Saint-Rarth/lemy, à la Bocca.

J'espère que l'administration munici-pale, Mïucieuse des intérêts de tous les ha-bitants donnera satisfaction aux petitscommerçants do ces divers quartiers enleur accordant l'autorisation.

L. PHIMPPI.

Nomination.Nous apprenons avec plaisir, que M. Blan-

chard, maréchal-des-logis-chef, commandantles brigades de Cannes, vient d'être promuadjudant, en résidence à Nice.

Pendant son long séjour à Cannes, M.Blanchard, s'était, par sa droiture, créÔl'estime et la sympathie de tous.

Nous lui adressons nos plus vives félicita-tions, pour l'avancement mérité dont il vientd'être l'objet.

Pour une famille malheureuse.Nous croyons devoir signaler à la bienveil-

lante attention de nos lecteurs, une familledes plus malheureuses que l'on puisse ren-contrer.

Charles Joseph, ex-employé des Tram-ways de Cannes, actuellement soldat au112e de ligne à Antibes, depuis un an. Mariéavant de partir sous les drapeaux, Charles aun enfant, une charmante fillette de 3 ans àpeine, et, hier, sa femme exténuée de fati-gues et de privations, malade, sans ressour-ces, à dû entrer à l'hôpital, laissant à la ruela petite fillette, pendant que lo malheureuxpère est obligé de coucher à la caserne.

Malgré les démarches réitérées de M. Char-les, la Mairie n'a voulu, jusqu'ici, lui allouerle moindre secours. Cependant, ce serait lecas ou jamais d'appliquer la loi, à un pèrede famille, absolument sans ressources, tra-vailleur honnête qui, jamais ne connût sesparents, et au sort duquel les pouvoirs pu-blics devraient s'intéresser.

En attendant, un honnête et généreux em-ployé des tramways a recueilli la fillette,mais cela ne saurait durer longtemps.

En conséquence nous faisons un pressantappel à nos lecteurs généreux, pour venir euaide, dans la mesure du possible, à cette fa-mille infortunée, qui se trouve dans une po-sition des plus critiques.

Au Concours de Montluçon.Notre concitoyen, AI. Dartevelde, qui di-

rigeait i'Kstudiantina de Grasse au concoursde Montluçon, a obtenu comme soliste, à l'u-nanimité, le icr prix, contre M. Bert, de l'Es-tudiantina de Bordeaux.

Notre concitoyen a obtenu les félicitationsspéciales du jury. Nous sommes heureux d'yjoindre les nôtres.

Dans nos parfumeries.L'animation est très grande en ce moment

dans nos parfumeries.On distille le jasmin, la menthe, les tubé-

reuses, la myrthe, etc.La récolte ne dépassera pas la moyenne,

mais les prix seront ré numérateurs.La récolte du géranium s'annonce bonne,

mais elle sera plus tardive que les années pré-cédentes.

Ajournement aux réservistes agrico-les.

lin raison de lit prolongation d'intem-périe exceptionnelle, le mnistre a télégra-phié d'accorder le changement de sériereport appel supplémentaire ou ajourne-ment aux réervistes agricoles qui adresse-ront une demande convenablement jus-tifiée.

Les demandes déjà présentées et refu-sées seront examinées à nouveau aux mê-mes conditions. Les chefs de corps sontmême autorisés, le cas échéant, à ne pasattendre les effectifs fixés par l'instructionihi 18 février 1895.

Sauvetage.!.<• jeune IMunqui Etienne, âgé de i3

ans, Jeiiieiintnt avec- ses parents, rue duiïarri, 9, a failli se noyer hier soir, vers/j heures 5o, boulevard Jean-Ilibcrt.

lïlanqui, qui ne sait pas nager, prenaitun bain de nier, sous les yeux de sa mè-re. A un moment donné, il perdit piedet disparut sous l'eau.

Aux cris poussés par la malheureusefemme, le gardien de la paix Ckcion, quise trouvait non loin de là se porta iiinné-iliatenient au secours du petit imprudentqu'il [Mit retirer des flots.

L'asphyxie avait commencé son oeuvre,mais des soins énergiques furent prodi-gués à l'enfant qui recouvra ses sens etput regagrner son domicile à la grandejoie de sa maman.

Toutes nos félicitations a l'agent Cîc-cion pour cet ne te de courage et de dé-vouement.

Yachting.Le plaisancier Chimère, appartenant a

notre concitoyen M. Cresp, a repris sonmouillage A la Croisette, après une croi-sière a Agay. Saint-Raphaël, Saint-Aygulf,etc.

Fête de la Saint-Jin-Jin,Le f.oiuilé df la fête n> la Suint-Jin-Jin,

a versé à hi Caisse du Bureau de Bienfai-

sance, la somme depauvre».

francs pour les

Blessé en travaillant.Le nommé Chaurand Louis, peintre, a

été victime de ruptures musculaires lelong des cotes en levant une persienne.

L'incapacité de travail sera de 10 à 12jours environ.

ETAT-CIVIL du 18 Août 1910.Naissances. — Ariaudo Antoine, bou-

levard Carnot.Mariage. — Bracesi Henri, marchand

de journaux, et Lucie Gauberti, couturiè-re.

Décès, — Néant.

Avis et Communications

/,' 1 Avenir » Société de Gymnastique etd'Instruction Militaire. — Ce soir, réuniongénérale à 8 heures J4, Palais de Justice.

Répétition générale du programme dela prochaine sortie ; mouvements d'ensem-ble ; travail aux agrès ; leçons de boxe etde lutte ; Classement des gymnastes parmérite et assiduité aux réunions en vue deleur décerner les récompenses envoyées parM. le Ministre de la Guerre.

Lecture de la lettre de félicitations pourles résultats obtenus par ses membres et sesdévoués dirigeants au cours des diversesépreuves de tir, contrôlées officiellement parun officier supérieur délégué et Présidentdes Sociétés Nationales de tir.

Toutes.nos félicitations à l'Avenir.

DANS LA RÉGIONANTIBES

Arrivée.— Le colonel Dupuy, du 1120, deretour de permission, est arrivé hier soir,par l'express de 11 heures, après un voyaged'un mois en Lorraine et en Belgique.

Nos hâtes.— M. Marsang, architecte, et safamille, se sont installés à Juan-les-Pins.

Nécrologie.— Nous apprenons avec regretla mort, survenue hier en notre ville, deM. Coury, commis des douanes au Sénégal,gendre de aotre concitoyen M. AlexandreRostan, receveur d'octroi à Antibes,

A la famille en deuil nous présentons nossincères condoléances.

Fête des Conscrits.— Les jeunes gens dela classe 1909 sont priés d'assister à laréunion qni aura lieu mercredi 24 courant,en vue do l'organisation d'une fête pour lodépart de la classe.

Naissance. — M. Andoire, instituteur àl'Ecole municipale d'Antibes, est père, de-puis hier, d'uno belle fillette qui a reçu leprénom de Louise.

Nos compliments aux heureux parents etnos vœux pour leur culant.

Marine. — Le 12 septembre aura lieu,dans les bureaux de la Marine, à Antibes,une adjudication de viandu lraîcho et ani-maux vivants à fournir à l'escadre. 11 s'agitd'environ 2.2.000 kilogr. de viande de bœufet mouton et 8.000 kilogr. do bcuuf et mou-ton vivants.

La Situation AgricoleEn général, on constate que la recolle

est fort inégale, très « juluuse », connueon dit au marché des grains. Dans un mê-me département, elle a des cantons où ledciieit n'est que de 10 %, tandis qu'à coléil est de 'JÛ à So %. Les avis les moinspessimistes voient dans l'ensemble un dé-licit général de a5 % sur la récolle de l'andernier qui produisit îaô millions d'hecto-litres; nous aurions donc encore plus de100 millions d'hectolitres celle année.

Ce délicit à peu prés certain a maintenula hausse des blés sur tous nos marchés.En province, la fermeté ne s'est pas dé-mentie; on payait à la culture, dansl'Ouest, 26 fr. 20 à u6 fr. 7$; en Bretagne,20,75 à 26 fr.; dans les Pyrénées, 26,5oà 27 fr.; dans l'Est, il faut voir le prix de27 fr.; en Champagne, 26,25 à ab',70,comme en Eure-et-Loir et en Seine-et-Oi-se; dans la Brie, on a payé 26 a 27 fr.suivant qualité.

On ne voit pas encore de seigle nou-veau, la culture n'ayant pas eu le tempsde battre. Les avoines sont tenues ferme-ment, mais sans liante aussi forte quesur les autres céréales, leur récolte étantmoins compromise. Les offres en orgesnouvelles sont nulles sur la place de Pa-ris. Le sarrasin est toujour ciier, malgréles bonnes nouvelles de sa récolte. Encolzas, il se fait des affaires sur la nouvellerécolte à 37 fr. ôo les IOO kilos départ deSeine-Infériure et 28 fr. 5o départ Eure.

Devant les nouvelles toujours aussi pes-simistes, les cours continuent à hausserdans tous les vignobles. La semaine quivient de s'écouler a été nulle comme af-faires sur souche en.ru la propriété et lecommrece qui, dans la crainte de se trou-ver complètement dépourvu après les ven-danges, n'hésite plus a acheter aux coursqui lui sont imposés. A Paris, les vins audétail se vendent in centimes de. plus lelitre et les prix au demi-gros ont montéde :m à a 5 francs par pièce. On paye n ofr. des vins de ïouraine qui valaient gnfr.; des Bordeaux i3o fr. au lieu de n ofr., etc. Et il paraît que cette hausse n'estpas finie.

Les Halles centrales sont toujours peumunies de fruits et surtout de beauxfruits, aussi la vente est-elle active. On avu les premiers envois de poires.

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Serait-ce la comètedu Colonel Marchand ?

Un phénomène astronomique bizarre aété aperçu dans la nuit de jeudi à ven-dredi aux environs de Carolles, près deGranville. Des personnes qui revenaienten voiture de Granville, entre minuit etune heure du matin, virent surgir dans leciel étoile un astre avec une chevelureanalogue en petit à ce,lle des comètes; onl'aperçut pendant une demi-minute puisil éclata en répandant une pluie d'étin-celles.

Le phénomène fut suivi d'un autre iden-tique mais sans projection lumineuse. Ilest permis de penser que les deux astresétaient des bolides dont la vive lumièreéclaira le ciel.

Faudrait-il voir dans ces deux phéno-mènes un rapprochement de hi comètedont le colonel Marchand avait annoncél'arrivée pour le mois d'août.

AVIS DE REMERCIEMENTS

Monsieur Fortuné ROBAUDY, Chevalierde la Légion d'Honneur ;

Mademoiselle Marie ROUGE ;Madame Veuve Pierre RUPTIER ;Monsieur et Madame Emile BAUSSY,-

née RUPTIER, et leurs enfants ;Madame Marcelle DUMONTAY, née

RUPTIER ;Les familles ROBAUDY, de Nice et de

Paris ; ROUGE, de Genève et de Bonne-ville ; RUPTIER, de Paris ; AUTRAN etBELLEUD, du Cannet, remercient biensincèrement les nombreuses personnes quileur ont témoigné des marques inoubliablesde sympathie à l'occasion du décès de leurtrès regrettée

Madame Fortuné ROBAUDYnée Joséphine BOUGE

REMERCIEMENTS ET AVIS DE MESSE

Mme Veuve Lucien DËCIIENAUX; MlleJuliette DECllKiSAUX et toute leur famil-le, remercient très sincèrement toutes 1rspersonnes qui ont bien voulu assister auxobsèques de leur regretté époux et père

Monsieur Lucien DÉCHENAUXet les prient d'alisier à la messe de .sortiede deuil qui sera dite samedi, ao courant,à 9 heures du matin, a Notre-Dame deHon-Vovaye. 3

BlBJLlUCiRAFUlJEL'Aérophile, revue technique et prati-

que des locomutions aériennes {iti" an-née), 35, rue François lor, ï'aris.

A lire dans l Aérophite du i5 aoûl, avecle compte-rendu illustré des principauxévénements aéronauliques de la quinzai-ne et notamment des premières étapes duCircuit de l'Est, les principales ascensionsde dirigeables en France et en Allemagne,l'important mémoire de M. Rodolphe So-reau, président de la Commission d'Avia-tion, sur « Les Composantes de la Pous-sée sur les voilures d'aéroplanes », la no-te du physicien japonais Tanakadaté, re-lative à l'Elude photographique du cou-rant aérien produit par les hélices, avecfigures et photographies Inédites, les no-ies d'Alexandre Sée et du commandant.Thouveny, la biographie de l'ingénieurAirault qui dirige h Luccrno les ascen-sions du dirigeable de transport en com-mun VUte-de-Lucenie, divers entrefiletstechniques ou d'information, le Bulletindes ascensions, etc., etc.

Régina Hôtel Bernasoon

BULLETIN FINANCIEBtv.j 17 a o û t n f i i i .

Par continuation des bonnes tendances,le marché reste très ferme et très bienaccentué. Non seulement le niveau de htveille est maintenu, mais encore on peutacquérir de nouvelles avances, nul unimentsur le Rio.

Londres est soutenu, nous adressant debonB cours.

I,e 3 % à 0,7.4>"> reste bien traité à termecomme au comptant.

Sur les divers fonds étrangers, tendan-ces plus régulières. L'Extérieure finit ag5.o5, le Turc a 0.5 en sensible reprise.De même le Serbe "i % est mieux, à 86.iE>et les rentes russes, quoique calmes, s'ins-

crivent au-dessus de la veille. On note lesBons de Sao Paulo à 5o4.

Aux Sociétés de Crédit on s'écarte petfcdes coure de la veille, la clôture marquecependant de légers progrès.

Lourdeur au groupe étranger de la Ban-que Ottomane à 684. Par contre, on re-marque la fermeté à 820, de la Banque del'Union à Moscou et celle de la BanqueFrançaise du Rio de la Plata ù 800.

Les Chemins espagnols gagnent de nou-velles fractions. On retrouve les Anda-loua à 2Ô7, les Saragosse à 4ô<î, le Nordde l'Espagne à 3So. ' '

Les Nitrate Railways sont fermes à 3Sg.Quant à nos Compagnies elles sont.tria

peu traitées.Aux Transporta, le Métropolitain est

toujours actif à 597 et le Nord-Sud & 3a8rste en fermes tendances. L'action Jouis-sance Omnibus ne varie pas restant à soft*ancien cours de 83o, tandis que l'actionnouvelle, en Coulisse se tient à 643. LaThomson, après ses tassements successifs,de ces derniers temps reprend à 78a.' ' '

Continuant son mouvement ascension-nel, le Rio prend un sensible avantagé de1728 à 17^4 finissant au plus haut.' LeBoléo se conforme à ce mouvement enpassant de 7^3 à 765.

Groupe russe soutenu. Sosnowice ïk53rBakou 783. La Briansk est cependant plusfaibe à 33a et 337.

En Coulisse, tenue généralement S t̂js-'faisante. On note surtout l'avance des cu-prifères où e Cape Copper passe à 171.50.'

De Beers en progrès à 432 et Mines'd'Or soutenues. Los valeurs russes con-servent leur niveau de la veille.

L'action Castara Estâtes (Ile de Tobago,Antilles continue à être l'objet de nom-breuse négociations vers fia. L'activité laplus remarquable règne sur les immensespropriétés de la Compagnie qui se classe-ra bientôt parmi les grosses sociétés pro-ductrices de caoutchouc. Le climat con-vient parfaitement aux .principales .essen-ces dont on peut tirer cette matière pre-mière indispensable aujourd'hui à l'in-dustrie. Sur les IÔO.OOO arbres que pos-sède actuellement la Société, on compte75.000 arbres à caoutchouc quiserontbien-tôt en plein rendement. Son capital de100.000 livres sterling seulement prometd'(Hrrî très largement rétribué dans unavenir prochain.

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