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Le Courrier de Cannes et de la Provence Ute, wnu par M, ïliéo- ibiio Andro. STJ18BE ja Duliovs d'An- gers, p&$le Cercle Nau eetleï>kaiingllink in au tnidi,— Teni il. ltitanann. TERRABSE (de la) oute de J-réjiis, vîs-3 WESTMINSTER ouilli*, cil Tilotn cuJit- tenu par M. Anccy. ANGLEXEBRB(d') Lonlevard du Cannet lion abritée—Ternit M= Grandean. •lèro le chemin de fer, BELFOBT ne du Pit, près ouiedeFrèiQS.—Ten arll... u PoTillon-tlûtel, près e Christ clmrch, lieltr situation. —Tenue pai M. Aukur, LERIHS svard (lu Car de l'approcher, Arluc ingénieur,' Arluc moins deux mots en trop. Pour lui faire plaisir, accordons-en lui un ; il choisira. Nous lui conseillerons même d'en appeler sur ce sujet à la compétence de son collègue Lacour, outre ingénieur civil, et des mines encore, qui ne manquera pas de lui répon- dre à cette simple que-tinn ; « Comment iloit s'appeler un ingénieur qui n'est pas ingé- nieur? » Ces deux sommités représenteront évidemment la section des travaux publics. A lui seul, le steur Bon Antoine, mar- chand de fleurs, mérite une mention spé- ciale; il est appelé au Conseil en vertu de ses iiens de famille avec le député actuel des Alpes-Maritimes, M, Chins; il compte s'y occuper spécialement des questions lit- téraires, faire les rapports sur l'instruction primaire ou supérieure à volonté. Peut- î'tre que, vu ses nombreuses occupations, t! ne pourra qu'imparfaitement remplir sa tiiche, mais îî a grandement espoir en ses collègues le charron Punisse ou le mar- chand de vin Rebuffel, pour l'aider à par- luiresa scientifique mission. A ce propos, remarquons en passant, le nombre considérable que comptera dans notre prochain conseil de mastroquets nous appelons ainsi à Paris le marchand de vin an déiaïl — Carlavan, Rebuffel, Morlot Frumence, seront spécialement chargés de désaltérer nos futurs illustres et, à lourde rôle, d'offrir après chaque discours, à l'ora- teur épuisé, le bock de Pipe-en-Bots ou le grog des ii >ue!ies. PERRXIffOHD toutevard du Conn SAINT-MATTRICE SAIMT-HIOOLAS îlevard du Cannet, irtier St-Xicolas, à âdel'hûtel d'Alsace- rraine, excellente si- .lion. Tenue TOOH (la) et pension t • situées à l'o lion 1res abritée, splendîde sur •rel, quartier d .—Ternie pai sella Uenz "VICTORIA s-villa Escntr : la i ouïe d'Anlibes i lioulevard de la grand jardi plein-- - wîïli.— Tent Oies VALETTE nde maison de Mode; unjuablu par le goù celions, "par la n- tii\ i'èlègtxacc da i ifob- Pourquoi le citoyen Honoré Escarras s'intitule-t-il négociant ? Encore ce diable d'ingénieur qui lui trotte par la tête, «ce- lui-là. Pourquoi pas épicier, que diable ! Aurait-il craint, par -,e titre inférieur, d'hu- milier ses collègues? mais il me semble qu'il est très bien placé entre le parfumeur Millet et l'avocat Jean Hibert. Aurait-il craint qu©j vu les produits sur lesquels le commerce de l'épicerie roule, ces gpns-là ne vissent dans ce mot une blessante personnalité? Ah! qu'ils se ras- surent ; leur intelligence est plus haut pla- cée et leur patriotisme sait faire toute espèce dB sacrifice. Les questions militaires prennent pt»u de place dans les conseils municipaux; toute- fois, comme il ne faut rien négliger, on compte donner à l'-elte section deux expers compétents dans la personne des sieurs Jean Uibert, avocat, et Sicart Paulin, négociant. Ces deux honorables, en cas de paix, s'oc- cuperont spécialement des enrôlements pour la futuw guerre et, en cas de guerre, des heures de départ pour l'Italie, ou des nomi- nations déjuges de paix. Comme TOUS le voyez, Cannois, tout ce, monde avait besoin d'être connu ; il l'était peu, en effet, et aujourd'hui encore, son illustration est à naître. Il est vrai que, prévoyant ce reproche un peu fondé, le Comité a fait appel à tout ce que la colonie étrangère avait d'illustre, de célèbre, de connu, d'éprouvé pour embellir sa liste et lui donner un reflet de grandeur qui paraissait lui manquer absolument, le docteur LÀ.NGE, LEFEBVRE; DE VERYILLE, ASTELME Louis, rentier, et MOKLGT Fru- mence, qu'il no faut jamais oublier ont été triés i la fourchette ( c'est Frumence qui l'a prêtée) pour ia pompe et 1 illustration de la future clientèle cannoise. Le docteur Lange, Lefebvre de Yerville, Antetme, Morlot, oh! ces noms brillent comme des phares éclatants dans la nuit funérairo ; d eux seuls, ils éclairent la lutte ea traits de feu 6t de flammes, et l'on sent, rien qu'en l&s voyant se détacher eu rayon radieux, que là est le talent, la fortune, le nom, la grandeur, Ja prospérité enfin, da tre cher pjiys. Le docteur Lange, surtout, me tour- mente, ce nommVmpêche de dormir ; je le vois s'élever, s'élever aussi haut que les Pyramides, grandissant à vue d'oeil dans les brouillards du rêve ; il emporte avec lui, sous ses bras, les deux rentiers ses coppains, Lefebvre de Venille à g.iuch', et Aiuelme Louis, à droite. Seul, Muilot Frumence est resté en arriére ; une serviette en guise de mouchoir lui sert A essuyer ses pleurs, <*t son indignation se répand à grands flots contre l'ingratitude û&s hommes et l'ina- nité des choses. Ah ! que la loi nouvelle qui doit donner aux conseils municipaux la publicité des autres assemblées politiques vienne vite ; en attendant l'achèvement de notre salle de spectacle, on pourra aller s'égayer un brin à prendre du bon temps : Aux chocs fréquents de ces intelligences d élite, jailli- ront de? trésors d'étincelles : on pourra même y conduire les enfants s;iges et méri- tants , à moins que, préférant devenir un objet de terreur, nos é.iiles ne rè. ervent le spectacle de leurs ébats aux élèves punis des futures écoles laïques ; ça remplacerait le bonnet d'âne d'autrefois. Jetons une pincée de sable .sur notre tra- vail sage et mesuré et tirons un trait ; il eu reste encore dans notre sablier en attendant que la future administration municipale n'en fasse un monopole ou un objet de luxe, et prions nos lecteurs de lire avec attention, suite et assiduité le Courrier de Cannes, Le règne de la prolnté et de l'honneur, paraît- il,\a commencer pour la ville Cannes, c'est le cas de crier : à moi gendarme ; et nous le crions. *. CHRONIQUE LOCALE ET ÏVÉGIONALE; CAJVIVES M. de Lamer, le nouveau sous-préfet de Grasse,»est passé hier à Cannes allant pren- dre possession de son poste. Nousapprenons l'arrivée.au Grand-Hotel de Cannes, du comte d'Harcourt. Le comité pour la reconstruction de de l'église du Cannet nous donne avis qua que Jeudi, 10 Janvier 1878, à deux heures, a l'occasion de Sainte Philomène, patronne de la nouvelle église, ie supérieur des Jésuites donnera un sermon de charité dans l'église de Ste Catherine, au profit de l'oeuvre. Monsieur le curé du Cannet et son comité osent espérer que ia colonie étrangère vou- dra bien leur prêter son concours charitable et bienveillant dans cette circonstance- Le Musée Lycklama Nous avons, sous les yeux, l'acte d'hom- mage d'un riche musée fait par M. h clie- vaiier baron Lj'cklania A. Kijeholt, à la ville dfi Cannes, en souvenir du rétablisse- ment de snnlé qu'il doit au climat de Cannes, fit au>si eoramn témoignage d'esti- me et de sympathie pour M. J.-IÏ. Girard,, officier de l'ordre de SS. Maurice et Lazare, maire de Cannes. Nous donnerons, dans notre prochain nu- méro, le contenu en entier de cet acte qui mérite d'être lu â plus d'un titre. On sera â même d'y apprécier l'impor- tance exceptionnelle de l'hommage fait par le chevalier Lycklaraa et sa digne épouse. Madame la baronne Lycklama, on pourra également y constater combien M. J.-B= Girard, maire de Cannes, avait su mériter l'estime de nos dignes et respectables amis de la colonie. On estime a environ 400.000 francs la leur du musée du chevalier Lycklaraa. Madame Tliéo Mme Théoect arrivée; C est demain lundi, 7 Janvier, nus nous aurons ie rare avantage de la voir dans Fournie d'Api, une doses plus charmantes créations. Tous ceux qui ont le goutde l'art, et qui sont cléoireux de le voir dans sa plus fine et plus délicates perfection, ne manqueront pas celte première représentation du Cercle Nautique qui est en môme temps l'unique de Mme Théo, l'artiste si aimée du peuple parisien. Ou verra plus loin, par le programme que nous en donnons, combien cette pre- mière représentation duCercle Nautique doitavoirel nttr.ut. â M. Aurôle w> ir ses o(Torts constants â dé- velopper nos intelligences, en nous offrant de charmantes distractions, rivalisant ainsi avec notre agréable climat dont les bienfaits, sous le rapport de la santé, sont înco rapara blés. N,,us mevons ia lettre >uivante : Monsieur ie Rédacteur, Veuillez avoir la honte de me prêter la publicité de votre estimable journal pour II v a ouoloues jours, un employé (tu ie— légraphc frappe à nia porte, présente à la bonne un calendrier annuaire des lignes té- 1 It-g.apliiqucs et attend jusqu'à ce qu'on lui ait donné fin rli.nge ui-e -on me d'argent proportionnée a m i Oé.jérosîté. Je n"ai rien à faire inec !e télégraphe. ; c'est la première fois qu'un de ses employés entre chez moi, et je vous assure que cela a suffi pour me donner une t liste idée de cette administration. Il est à regretter que le gouvernement mette ainsi ses employés dans 1 la nécessité de se soumettre à de pareilles humiliations pour se subvenir. Ne serait-ce pas un cas de soulever la question si humanitaire du traitement des employés subalienies, traitement le plus souvent insuffisant? Je crois, M.le Rédacteur, qu'il y aurait là moyeu d'être réellement utile à cette classe nombreuse et intéressante Je servi- Recevez, Monsieur, etc. Le Phare da i pousse des:hurlements de gardien du Capitoie au sujet de la sortie aussi justo que raisonnable faite par M. Léon Roufiaud au conseil général des Alpes-Mari- times. L'hjiioraljle conseiller général du canton de Grasse a refusé de s'associer à une mention tendant à exclure du conseil ia minorité qui, à-coup-sûr, représente l'intel- ligence et l'honneur. Les nombreux Borri- ghone (oh pudor !) qui encombrent cette assemblée départementale ont hurlé comme le Phare, et le plus gardien du Capitoie d'entre eux, M. Chiiù, a fait chorus avec les siens. Eh ! bien, disons-le Imutement, M. Rou- baud a bien fait et trè»-bieii fait. C'est une leçon à donner à ces gens- â sur leur con- duite pleine d'injustice et d'exclusivisme. Les pièces d'argent ci-après désignées n'ont plus cours ù partirdu 1 er janvier 1878. Les pièces françaises de 2 fr., 1 fr. et de 50 c. qui ne sont pas A1 effigie de la Répu- blique ou de NapoléonIII couronné; les pièces belges antérieures a 1806 ; les pièces italiennes antérieures à 1S65 ; les pièces suisses de 1850 à 1852; les pièces suisses de 2 f r . e l l fi.nu millésime de 1800 à 1803- Voici, d'après Nick, les probabilités di temps pour le mois de janvier 1878 : Les conditions astronomiques changent peu, mtiis la résultants des forces bidérah's est suspendue à celle de décembre ; par suite, les perturbations seront plus accusées en janvier et le temps plus variable, agité, humide, avec ciel souvent comon ou bru- meux, principalement | endant la pêiioite du 1er au 23 qui correspond aveu les fortes croissantes, et particulièrement sur la zone septentrionale- do la France. Le reste du mois sera moins accidenté, notamment sur la zone méridionale. D'un autre coté, voici les probabilités du temps pendant le même mois pour Ja Pro- vence. Mois souvent couvert et assez pluvieux pendant les deux premières dizaine principalement du 15 au 22. Abaissement de température du 23 au 30= Tendance à la neige vers le 25. Vents du 20 au 30, Epoques des diverses inflexions. Pluies vers les 2, 4, 8, 16. 17 et 20. Tendanre ii la neige vers le 25. Temps variables avec tendance à la pluie vers les 1er, 3, lo, 10, 22. 24, 29. Veiits vers les 4, 8, 11, 25,26, 29 et 30. L'Allemagne a décidé de se servir désor- mais du téléphone comme l'on se sert du télégraphe dans tous les pays civilisés. Nous pensons que le gouvernement français pren- dra bientôt l'initiative de l'exploit.,tion et de la propagation du téléphone et que nous ne nous laisserons pas encore devancer par les autres peuples dans 2a voie si fertile du progrès et de ses ressources si fécondes. Da,,. la nouvelle ouveuimu telé,iapln- Mo Hiolue outre l'AUeiMgiW * lal-ranc*, le'tarif par motaa été substitué au Uif par dépêche. De plus, lesyrtè-im des KUIHH ' t- tuhtl-àqiiolles variait le »or(f aH-nmi.1 a été abandonné. J'i taxe uniforme de la dfj - che entre la i'.aïï.'e . tl'Allema.ae aoUfca à raison de 20 centimes par mot. THÉÂTRE DU CERCLE NAUTIQUE DIRECTION HE M r AUlUiUî. 3 rae AMttE Lnndi7janvierl878àSh,'mes l/lpréri-e Une teuie repréaen nlion extraordinaire l.ONNÉB PAR 3VX°° T H É O i" sujet du Iki'âtr? des Bouffes Parisien avec le concours et pour les débuts des artistes du théâtre du Cercl» Nautique POMME D'API musique d'Offe •tach jouée par M»'THÉO, M™* LAUY et M r GALA- BEÎIT, du théâtre du Vaudeville. LE MAITRE~DÏ'CHAPELLE opéra-comique, chanté par - M c AitSANDAOX, bar; ton du théâtre lvnque et M'et M oeD LARV. PETITE PLUIE Comédie du Théâtre Français, jouée par : M 11 » LOUVENARD, M 110 QUINAULT, du théâtre de l'Ambigu, MU. GALABEKT, MusiÈfilset NAHCEY. M r M. TROTEBAS, tiendra le piano. PRIX DES PLACES • 1"» IOfr.^™' 5 fr. S'adresser, pour retenir ses places à l'a\ ce, au Cercle Nautique. L'Ainélln Bateau à vapeur pour les Iles, Tous les jours deux voyages auxIles. Départ de Cannes. 10 heuresdu matin et 1 heure du soir. Départ dus Iles-. — 11 heures du matin et 4 heures du soir. Prisses places aller et retour pour les deux iles 2 fr Tous le^ jeudis excursion au cap d'Anti- bes. Départ deCannes. — 10 d. du matin. Départ du Cap. ~ 3 h, dusoir. Prix ries places'aller et retour 4 (r. , Nota. — MM. les voyageurs pour les iles Ste-Margaerileet St-Hojoratsont informés qu'un bâte IUà voilfi sera mis gratuitement ù leur disposition pour les permeltrede si rendre d'une ile à l'autre entre les deu; voyages dn bateau à vapeur. Le père EïRENNES esi en route, si vous aviez ie moindra petit brin de maladie, vou: auriez pu le voii" déjà planant sur ions le! toits, se posant Jàoii *es poahes comineiici-nt a lui pf-ser. Ah ! c'est merveille, je vous jure, le voir retourner et vider ses gran- des poches. Tenez, si je oe craignais que \oua ne ba- vardiez trop, je \oua indiquerais un di coins favorisés ou ie père Etrennes a passé, il s'e-t approvisionné de cesjoliscadeaux dont—il est si prodigue, parce qu'ils ne lui coûtent pas cher. Je vais le dire, mais seu- lement aux papas qui ont des enfants bi sages : c'est au comptoir des ai tu les de Paris, 37, boulevard Sèb istopol a Pari; Vous tous Hui n'avez pas comme lui «les ailes, et qui habitez loin de ta Grande vill demandez i M. Philippartle Catalogue illus- tré des articles de Paris. U ne vous encoù tera qu'une carte postale de 3 sous, pou i recevoir franco un album de 200 dessins des merveilles du la tabneatiou parisienne, u catalogue de musique, un catalogue d'arme; de qimi enfin satisfaire tous les goûts, \< plus modestes comme les plus difficiles, et comme le père Etrennes, vous pourrez vider vos poches sans vider votre bourse. ItlOITGINM A la .suite de pressantes et nombre sollicitations de la part do ses concitoyens, M. Siguoret, maire de Mougms, qui avait résolu de se désintéresser complètement de lalutte.a accepté de se présenter de nouveau à leur confiance. I nieruira elliodurt"e SIKOP énitir, pector i'S .i SILS? I1ÔTEL-DE- VU.LE Caan e8 ma île Bortleam, Doup. Ogneenfùttb ellar ofsuperior xeitu> lîordeam, Copi AUX FA1EKCE8 ARTISTIQUES AU FAISAN EOEi un (ris - recherd : ses volailles a del" chou, ses a H Motes de Pan Lune des mais jullmics la plua niJindéo pour 6eB Uuile •a Ituudon, 37, r Uu f o r t . On trouvara dans e magasin du-a Fisu Iî: BIAWEÎIT jnlis.-ur ut Jistilbleor, (Srussu, Voir4" page. BBUNO-COUHT lit qualité W PIAIÎOS Cu, DUl'AIlT, li . flarnioamiuT, 1 Viol" i la Lucluru muni» 9 C l i e Bulisli P t o * GAIS Chapellerie da 1" '

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Le Courrier de Cannes et de la Provence

Ute, wnu par M, ï l iéo-ibiio Andro.

STJ18BEja Duliovs d'An-

gers, p&$ le Cercle Nau• eetleï>kaiingllink

in au tnidi,— Teniil . l t itanann.

TERRABSE (de la)oute de J-réjiis, vîs-3

WESTMINSTER

ouilli*, cil Tilotn cuJit-tenu par M. Anccy.

ANGLEXEBRB(d ' )Lonlevard du Cannet

lion abritée—TernitM= Grandean.

•lèro le chemin de fer,

BELFOBTne du Pit, prèsouiedeFrèiQS.—Tena r l l . . .

u PoTillon-tlûtel, prèse Christ clmrch, lieltr

situation. —Tenue paiM. Aukur,

L E R I H S

svard (lu Car

de l'approcher, Arluc ingénieur,' Arluc

moins deux mots en trop. Pour lui faireplaisir, accordons-en lui un ; il choisira.Nous lui conseillerons même d'en appelersur ce sujet à la compétence de son collègueLacour, outre ingénieur civil, et des minesencore, qui ne manquera pas de lui répon-dre à cette simple que-tinn ; « Comment iloits'appeler un ingénieur qui n'est pas ingé-nieur? » Ces deux sommités représenterontévidemment la section des travaux publics.

A lui seul, le steur Bon Antoine, mar-chand de fleurs, mérite une mention spé-ciale; il est appelé au Conseil en vertu deses iiens de famille avec le député actueldes Alpes-Maritimes, M, Chins; il comptes'y occuper spécialement des questions lit-téraires, faire les rapports sur l'instructionprimaire ou supérieure à volonté. Peut-î'tre que, vu ses nombreuses occupations,t! ne pourra qu'imparfaitement remplir satiiche, mais îî a grandement espoir en sescollègues le charron Punisse ou le mar-chand de vin Rebuffel, pour l'aider à par-luiresa scientifique mission.

A ce propos, remarquons en passant, lenombre considérable que comptera dansnotre prochain conseil de mastroquets —nous appelons ainsi à Paris le marchand devin an déiaïl — Carlavan, Rebuffel, MorlotFrumence, seront spécialement chargés dedésaltérer nos futurs illustres et, à lourderôle, d'offrir après chaque discours, à l'ora-teur épuisé, le bock de Pipe-en-Bots ou le

grog des ii >ue!ies.

PERRXIffOHDtoutevard du Conn

SAINT-MATTRICE

SAIMT-HIOOLASîlevard du Cannet,irtier St-Xicolas, àâdel 'hûtel d'Alsace-rraine, excellente si-.lion. — Tenue

TOOH (la)et pension t

• situées à l'olion 1res abritée,splendîde sur

•rel, quartier d.—Ternie paisella Uenz

"VICTORIAs-villa Escntr: la i ouïe d'Anlibesi lioulevard de la

grand jardip l e i n - - -wîïli.— Tent

Oies V A L E T T E

nde maison de Mode;

unjuablu par le goù

celions, "par la n-tii\ i'èlègtxacc da

i ifob-

Pourquoi le citoyen Honoré Escarrass'intitule-t-il négociant ? Encore ce diabled'ingénieur qui lui trotte par la tête, «ce-lui-là. Pourquoi pas épicier, que diable !Aurait-il craint, par -,e titre inférieur, d'hu-milier ses collègues? mais il me semblequ'il est très bien placé entre le parfumeurMillet et l'avocat Jean Hibert.

Aurait-il craint qu©j vu les produits surlesquels le commerce de l'épicerie roule,ces gpns-là ne vissent dans ce mot uneblessante personnalité? Ah! qu'ils se ras-surent ; leur intelligence est plus haut pla-cée et leur patriotisme sait faire touteespèce dB sacrifice.

Les questions militaires prennent pt»u deplace dans les conseils municipaux; toute-fois, comme il ne faut rien négliger, oncompte donner à l'-elte section deux experscompétents dans la personne des sieurs JeanUibert, avocat, et Sicart Paulin, négociant.Ces deux honorables, en cas de paix, s'oc-cuperont spécialement des enrôlements pourla futuw guerre et, en cas de guerre, desheures de départ pour l'Italie, ou des nomi-nations déjuges de paix.

Comme TOUS le voyez, Cannois, tout ce,monde avait besoin d'être connu ; il l'étaitpeu, en effet, et aujourd'hui encore, sonillustration est à naître.

Il est vrai que, prévoyant ce reproche unpeu fondé, le Comité a fait appel à tout ceque la colonie étrangère avait d'illustre, decélèbre, de connu, d'éprouvé pour embellirsa liste et lui donner un reflet de grandeurqui paraissait lui manquer absolument, ledocteur LÀ.NGE, LEFEBVRE; DE VERYILLE,

ASTELME Louis, rentier, et MOKLGT Fru-mence, qu'il no faut jamais oublier ont ététriés i la fourchette ( c'est Frumence quil'a prêtée) pour ia pompe et 1 illustrationde la future clientèle cannoise.

Le docteur Lange, Lefebvre de Yerville,Antetme, Morlot, oh! ces noms brillentcomme des phares éclatants dans la nuitfunérairo ; d eux seuls, ils éclairent la lutteea traits de feu 6t de flammes, et l'on sent,rien qu'en l&s voyant se détacher eu rayonradieux, que là est le talent, la fortune, lenom, la grandeur, Ja prospérité enfin, da

tre cher pjiys.

Le docteur Lange, surtout, me tour-mente, ce nom mVmpêche de dormir ; je levois s'élever, s'élever aussi haut que lesPyramides, grandissant à vue d'œil dans lesbrouillards du rêve ; il emporte avec lui,sous ses bras, les deux rentiers ses coppains,Lefebvre de Venille à g.iuch', et AiuelmeLouis, à droite. Seul, Muilot Frumence estresté en arriére ; une serviette en guise demouchoir lui sert A essuyer ses pleurs, <*tson indignation se répand à grands flotscontre l'ingratitude û&s hommes et l'ina-nité des choses.

Ah ! que la loi nouvelle qui doit donneraux conseils municipaux la publicité desautres assemblées politiques vienne vite ; enattendant l'achèvement de notre salle despectacle, on pourra aller là s'égayer unbrin à prendre du bon temps : Aux chocsfréquents de ces intelligences d élite, jailli-ront de? trésors d'étincelles : on pourramême y conduire les enfants s;iges et méri-tants , à moins que, préférant devenir unobjet de terreur, nos é.iiles ne rè. ervent lespectacle de leurs ébats aux élèves punis desfutures écoles laïques ; ça remplacerait lebonnet d'âne d'autrefois.

Jetons une pincée de sable .sur notre tra-vail sage et mesuré et tirons un trait ; il eureste encore dans notre sablier en attendantque la future administration municipale n'enfasse un monopole ou un objet de luxe, etprions nos lecteurs de lire avec attention,suite et assiduité le Courrier de Cannes, Lerègne de la prolnté et de l'honneur, paraît-il,\a commencer pour la ville d« Cannes,c'est le cas de crier : à moi gendarme ; etnous le crions. *.

CHRONIQUE LOCALEET ÏVÉGIONALE;

CAJVIVES

M. de Lamer, le nouveau sous-préfet deGrasse,»est passé hier à Cannes allant pren-dre possession de son poste.

Nousapprenons l'arrivée.au Grand-Hotelde Cannes, du comte d'Harcourt.

Le comité pour la reconstruction dede l'église du Cannet nous donne avis quaque Jeudi, 10 Janvier 1878, à deux heures,a l'occasion de Sainte Philomène, patronnede la nouvelle église, ie supérieur desJésuites donnera un sermon de charité dansl'église de Ste Catherine, au profit del'œuvre.

Monsieur le curé du Cannet et son comitéosent espérer que ia colonie étrangère vou-dra bien leur prêter son concours charitableet bienveillant dans cette circonstance-

Le Musée Lycklama

Nous avons, sous les yeux, l'acte d'hom-mage d'un riche musée fait par M. h clie-vaiier baron Lj'cklania A. Kijeholt, à laville dfi Cannes, en souvenir du rétablisse-ment de snnlé qu'il doit au climat deCannes, fit au>si eoramn témoignage d'esti-me et de sympathie pour M. J.-IÏ. Girard,,officier de l'ordre de SS. Maurice et Lazare,maire de Cannes.

Nous donnerons, dans notre prochain nu-méro, le contenu en entier de cet acte quimérite d'être lu â plus d'un titre.

On sera â même d'y apprécier l'impor-tance exceptionnelle de l'hommage fait parle chevalier Lycklaraa et sa digne épouse.Madame la baronne Lycklama, on pourraégalement y constater combien M. J.-B=

Girard, maire de Cannes, avait su mériterl'estime de nos dignes et respectables amisde la colonie.

On estime a environ 400.000 francs laleur du musée du chevalier Lycklaraa.

Madame Tliéo

Mme Théoect arrivée;C est demain lundi, 7 Janvier, nus nous

aurons ie rare avantage de la voir dansFournie d'Api, une doses plus charmantescréations.

Tous ceux qui ont le goutde l'art, et quisont cléoireux de le voir dans sa plus fine etplus délicates perfection, ne manqueront pascelte première représentation du CercleNautique qui est en môme temps l'uniquede Mme Théo, l'artiste si aimée du peupleparisien.

Ou verra plus loin, par le programmeque nous en donnons, combien cette pre-mière représentation du Cercle Nautiquedoitavoirel nttr.ut.

â M. Aurôle w> ir ses o(Torts constants â dé-velopper nos intelligences, en nous offrantde charmantes distractions, rivalisant ainsiavec notre agréable climat dont les bienfaits,sous le rapport de la santé, sont înco raparablés.

N,,us mevons ia lettre >uivante :

Monsieur ie Rédacteur,Veuillez avoir la honte de me prêter la

publicité de votre estimable journal pour

II v a ouoloues jours, un employé (tu ie—légraphc frappe à nia porte, présente à labonne un calendrier annuaire des lignes té-1

It-g.apliiqucs et attend jusqu'à ce qu'on luiait donné fin rli.nge ui-e -on me d'argentproportionnée a m i Oé.jérosîté.

Je n"ai rien à faire inec !e télégraphe. ;c'est la première fois qu'un de ses employésentre chez moi, et je vous assure que celaa suffi pour me donner une t liste idée decette administration.

Il est à regretter que le gouvernementmette ainsi ses employés dans1 la nécessitéde se soumettre à de pareilles humiliationspour se subvenir.

Ne serait-ce pas là un cas de soulever laquestion si humanitaire du traitement desemployés subalienies, traitement le plussouvent insuffisant?

Je crois, M.le Rédacteur, qu'il y auraitlà moyeu d'être réellement utile à cetteclasse nombreuse et intéressante Je servi-

Recevez, Monsieur, etc.

Le Phare da i pousse des:hurlements degardien du Capitoie au sujet de la sortieaussi justo que raisonnable faite par M. LéonRoufiaud au conseil général des Alpes-Mari-times. L'hjiioraljle conseiller général ducanton de Grasse a refusé de s'associer à unemention tendant à exclure du conseil iaminorité qui, à-coup-sûr, représente l'intel-ligence et l'honneur. Les nombreux Borri-ghone (oh pudor !) qui encombrent cetteassemblée départementale ont hurlé commele Phare, et le plus gardien du Capitoied'entre eux, M. Chiiù, a fait chorus avecles siens.

Eh ! bien, disons-le Imutement, M. Rou-baud a bien fait et trè»-bieii fait. C'est uneleçon à donner à ces gens- â sur leur con-duite pleine d'injustice et d'exclusivisme.

Les pièces d'argent ci-après désignéesn'ont plus cours ù partirdu 1er janvier 1878.

Les pièces françaises de 2 fr., 1 fr. et de50 c. qui ne sont pas A 1 effigie de la Répu-blique ou de NapoléonIII couronné; lespièces belges antérieures a 1806 ; les piècesitaliennes antérieures à 1S65 ; les piècessuisses de 1850 à 1852; les pièces suisses de2 f r . e l l fi.nu millésime de 1800 à 1803-

Voici, d'après Nick, les probabilités ditemps pour le mois de janvier 1878 :

Les conditions astronomiques changentpeu, mtiis la résultants des forces bidérah'sest suspendue à celle de décembre ; parsuite, les perturbations seront plus accuséesen janvier et le temps plus variable, agité,humide, avec ciel souvent comon ou bru-meux, principalement | endant la pêiioitedu 1er au 23 qui correspond aveu les fortescroissantes, et particulièrement sur la zoneseptentrionale- do la France. Le reste dumois sera moins accidenté, notamment surla zone méridionale.

D'un autre coté, voici les probabilités dutemps pendant le même mois pour Ja Pro-vence.

Mois souvent couvert et assez pluvieuxpendant les deux premières dizaineprincipalement du 15 au 22. Abaissementde température du 23 au 30= Tendance à laneige vers le 25. Vents du 20 au 30,

Epoques des diverses inflexions.

Pluies vers les 2, 4, 8, 16. 17 et 20.Tendanre ii la neige vers le 25.

Temps variables avec tendance à lapluie vers les 1er, 3, lo, 10, 22. 24, 29.

Veiits vers les 4, 8, 11, 25,26, 29 et 30.

L'Allemagne a décidé de se servir désor-mais du téléphone comme l'on se sert dutélégraphe dans tous les pays civilisés. Nouspensons que le gouvernement français pren-dra bientôt l'initiative de l'exploit.,tion etde la propagation du téléphone et que nousne nous laisserons pas encore devancer parles autres peuples dans 2a voie si fertile duprogrès et de ses ressources si fécondes.

Da,,. la nouvelle ouveuimu telé,iapln-Mo Hiolue outre l'AUeiMgiW * lal-ranc*,

le'tarif par motaa été substitué au U i f pardépêche. De plus, le syrtè-im des KUIHH ' t-tuhtl-àqiiolles variait le »or(f aH-nmi.1 aété abandonné. J'i taxe uniforme de la dfj -che entre la i'.aïï.'e . tl'Allema.ae aoUfca

à raison de 20 centimes par mot.

THÉÂTRE DU CERCLE NAUTIQUEDIRECTION HE Mr AUlUiUî. 3 r a e AMttE

Lnndi7janvierl878àSh,'mes l/lpréri-eUne teuie repréaen nlion extraordinaire

l.ONNÉB PAR

3VX°° T H É Oi" sujet du Iki'âtr? des Bouffes Parisienavec le concours et pour les débuts desartistes du théâtre du Cercl» Nautique

POMME D'APImusique d'Offe •tach

jouée par M»'THÉO, M™* LAUY et Mr GALA-

BEÎIT, du théâtre du Vaudeville.

LE MAITRE~DÏ'CHAPELLEopéra-comique, chanté par -

Mc AitSANDAOX, bar; ton du théâtre lvnque

et M'et MœDLARV.

PETITE PLUIEComédie du Théâtre Français, jouée par :

M11» LOUVENARD, M110 QUINAULT, du théâtre

de l'Ambigu, MU. GALABEKT, MusiÈfilset

NAHCEY.

Mr M. TROTEBAS, tiendra le piano.

PRIX DES PLACES • 1"» IOfr .^™' 5 fr.

S'adresser, pour retenir ses places à l'a\ce, au Cercle Nautique.

L'Ainélln

Bateau à vapeur pour les Iles,

Tous les jours deux voyages aux Iles.

Départ de Cannes. — 10 heuresdu matinet 1 heure du soir.

Départ dus Iles-. — 11 heures du matinet 4 heures du soir.

Prisses places aller et retour pour lesdeux iles • 2 fr

Tous le^ jeudis excursion au cap d'Anti-bes.

Départ de Cannes. — 10 d. du matin.Départ du Cap. ~ 3 h, dusoir.Prix ries places'aller et retour 4 (r. ,

Nota. — MM. les voyageurs pour les ilesSte-Margaerileet St-Hojoratsont informésqu'un bâte IU à voilfi sera mis gratuitementù leur disposition pour les permeltrede sirendre d'une ile à l'autre entre les deu;voyages dn bateau à vapeur.

Le père EïRENNES esi en route, si vousaviez ie moindra petit brin de maladie, vou:auriez pu le voii" déjà planant sur ions le!toits, se posant Jàoii *es poahes comineiici-nta lui pf-ser. Ah ! c'est merveille, je vousjure, d« le voir retourner et vider ses gran-des poches.

Tenez, si je oe craignais que \oua ne ba-vardiez trop, je \oua indiquerais un dicoins favorisés ou ie père Etrennes a passé,où il s'e-t approvisionné de cesjoliscadeauxdont—il est si prodigue, parce qu'ils ne luicoûtent pas cher. Je vais le dire, mais seu-lement aux papas qui ont des enfants bisages : c'est au comptoir des ai tu les deParis, 37, boulevard Sèb istopol a Pari;

Vous tous Hui n'avez pas comme lui «lesailes, et qui habitez loin de ta Grande villdemandez i M. Philippartle Catalogue illus-tré des articles de Paris. U ne vous encoùtera qu'une carte postale de 3 sous, pou irecevoir franco un album de 200 dessins desmerveilles du la tabneatiou parisienne, ucatalogue de musique, un catalogue d'arme;de qimi enfin satisfaire tous les goûts, \<plus modestes comme les plus difficiles, etcomme le père Etrennes, vous pourrez vidervos poches sans vider votre bourse.

ItlOITGINM

A la .suite de pressantes et nombresollicitations de la part do ses concitoyens,M. Siguoret, maire de Mougms, qui avaitrésolu de se désintéresser complètement delalutte.a accepté de se présenter de nouveauà leur confiance.

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AUX FA1EKCE8ARTISTIQUES

A U F A I S A N EOEiun (ris - recherd: ses volailles ad e l " chou, ses a

H Motes de PanLune des maisjullmics la plua

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On trouvara dans emagasin du-a Fisu

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