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Page 1 CAMPAGNE N O 1 THÈME : AVORTEMENT CHEZ LES CAPRINS ET LES OVINS FORMULAIRE : L’utilisation du logiciel Adobe Reader DC est nécessaire pour compléter et transmettre ce formulaire adéquatement. Une version gratuite est disponible sur le site Web : https://get.adobe.com/fr/reader/ Si vous avez des questions auxquelles le document ne répond pas, veuillez communiquer avec l’équipe du Programme intégré de santé animale du Québec à l’adresse [email protected]. A RENSEIGNEMENTS SUR L’EXPLOITATION AGRICOLE NIM de l’exploitant agricole* Nom légal de l’exploitation agricole* Nom(s) de la personne rencontrée* Prénom (s) de la personne rencontrée* Municipalité du site* Code postal du site B RENSEIGNEMENTS SUR LE MÉDECIN VÉTÉRINAIRE NIM du vétérinaire* Nom du vétérinaire* Prénom du vétérinaire* C INFORMATION SUR LA VISITE Date de la visite (AAAA-MM-JJ)* D DESCRIPTION DE L’ÉLEVAGE 1. Combien d’animaux reproducteurs sont présents sur le site au moment de la visite? * Espèces Nombre d’animaux (âgés d’un an et plus) Caprins Chèvres de boucherie Chèvres laitières Chèvres angoras Boucs Ovins Brebis de boucherie Brebis laitières Béliers

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CAMPAGNE NO 1 THÈME : AVORTEMENT CHEZ LES CAPRINS ET LES OVINS FORMULAIRE :

L’utilisation du logiciel Adobe Reader DC est nécessaire pour compléter et transmettre ce formulaire adéquatement. Une version gratuite est disponible sur le site Web : https://get.adobe.com/fr/reader/

Si vous avez des questions auxquelles le document ne répond pas, veuillez communiquer avec l’équipe du Programme intégré de santé animale du Québec à l’adresse [email protected].

A RENSEIGNEMENTS SUR L’EXPLOITATION AGRICOLE

NIM de l’exploitant agricole* Nom légal de l’exploitation agricole*

Nom(s) de la personne rencontrée* Prénom (s) de la personne rencontrée*

Municipalité du site* Code postal du site

B RENSEIGNEMENTS SUR LE MÉDECIN VÉTÉRINAIRE

NIM du vétérinaire* Nom du vétérinaire* Prénom du vétérinaire*

C INFORMATION SUR LA VISITE

Date de la visite (AAAA-MM-JJ)*

D DESCRIPTION DE L’ÉLEVAGE

1. Combien d’animaux reproducteurs sont présents sur le site au moment de la visite? *

Espèces Nombre d’animaux (âgés d’un an et plus) Caprins

Chèvres de boucherie Chèvres laitières Chèvres angoras Boucs

Ovins Brebis de boucherie Brebis laitières Béliers

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E DESCRIPTION DES AVORTEMENTS DANS LE TROUPEAU

2. Avez-vous observé des avortements dans le dernier groupe d’agnelage ou/de chevrotage?*

Dans le contexte du PISAQ (y compris le programme de surveillance) est considéré comme un avortement tout fœtus expulsé durant la période de gestation ou mort-né, à l’exclusion des cas de dystocies causés par une disproportion fœto-maternelle ou par une malposition.

Le pourcentage d’avortement considéré comme « normal » pour un groupe d’agnelage ou de chevrotage se situe entre 1 et 5 %.

Oui Non

Cette question vise à souligner le seuil à partir duquel on devrait s’inquiéter et intervenir. Il importe de chiffrer cette réalité pour faire réfléchir les producteurs sur les coûts directs associés aux avortements. Éléments pour alimenter la discussion :

• Est-ce que l’éleveur observe des avortements?

• Est-ce que l’éleveur tient un registre des avortements entourant les mises bas?

• Quel pourcentage de brebis ou de chèvres ont avorté dans le dernier groupe ou dans les derniers groupes d’agnelage ou de chevrotage? À mettre en relation avec le pourcentage considéré comme « normal » (soit de 1 à 5 %).

• Quand les avortements se produisent-ils ? Stade physiologique, âge, saison, etc.

• L’éleveur observe-t-il une différence au fil des années quant au pourcentage d’avortements?

3. Quelles sont ou seraient les répercussions potentielles des avortements sur votre troupeau?*

Oui, j'ai discuté de ce point avec l'éleveur. Non, je n'ai pas abordé ce point avec l'éleveur. Préciser la raison :

Cette question sert à discuter avec l’éleveur des répercussions, notamment économiques, des avortements sur son élevage.

Éléments pour alimenter la discussion :

• Pertes de production directes : moins d’agneaux ou de chevreaux ou de femelles de remplacement, perte de lait pour les élevages laitiers.

• Coût des honoraires des vétérinaires et frais de laboratoire.

• Coûts des traitements et risques encourus par une utilisation non judicieuse des antimicrobiens si la cause n’est pas de nature bactérienne (coûts inutiles, développement d’antibiorésistance. etc.).

• Risques et conséquences pour la santé publique (sujet abordé plus en détail dans d’autres questions).

• Répercussions sur la santé animale (transmission aux autres animaux, contamination et persistance dans l’environnement, effets potentiels sur la fertilité).

• Charge de travail augmentée pour l’éleveur.

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F DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE LIÉE À DES AVORTEMENTS

4. Avez-vous fait venir un médecin vétérinaire à la ferme au cours des cinq dernières années?*

Oui. L’avez-vous spécifiquement consulté pour un problème d’avortements?

Oui Non Ne sait pas

Non

Cette question vise à discuter des éléments qui sont susceptibles d’influencer l’éleveur dans sa décision de faire appel ou non aux services d’un médecin vétérinaire.

Éléments pour alimenter la discussion :

• Attentes à l’égard des services vétérinaires.

• Raisons ou contraintes liées à une sous-utilisation ou à une non-utilisation des services vétérinaires.

5. Avez-vous soumis des avortons ou des placentas d'ovins ou de caprins au laboratoire de diagnostic (nécropsie) au cours des cinq dernières années?*

Oui Non

6. Est-ce que vous voyez des avantages à utiliser les services diagnostiques de laboratoire en relation avec des avortements?*

Oui, beaucoup Oui, un peu Très peu Pas du tout

Laisser l’éleveur répondre spontanément. Discuter des avantages associés à l’envoi de spécimens au laboratoire :

• Mieux comprendre les circonstances des avortements (causes, facteurs de risque, symptomatologie).

• Protéger le reste du troupeau.

• Choisir le bon traitement (utilisation judicieuse des médicaments) et éviter les coûts de traitement inutiles.

• Protéger les employés et les personnes qui gravitent autour de la ferme.

Dans le cadre du programme, pour 69 % des cas soumis, le laboratoire a pu identifier la cause précise des avortements. Ce taux est très bon compte tenu des facteurs qui peuvent limiter la capacité à mettre en évidence une cause, comme par exemple, la mauvaise conservation des échantillons. De plus, certains avortements peuvent être associés à des causes non infectieuses (ex. : problèmes de nutrition, stress).

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F DÉMARCHE DIAGNOSTIQUE LIÉE À DES AVORTEMENTS (Suite)

7. Jusqu'à quel point les éléments suivants limitent-ils ou limiteraient-ils votre utilisation des services diagnostiques de laboratoire en relation avec des avortements?*

Aucunement Un peu Beaucoup Je ne sais pas

Coût des analyses

Distance entre la ferme et le laboratoire de nécropsie ou la clinique vétérinaire

Temps nécessaire pour préparer et soumettre des échantillons

Risque d’avoir des résultats non concluants

Délai pour l’obtention des résultats

Autres (préciser) :

Cette question vise à établir les raisons qui peuvent limiter l’utilisation des services diagnostiques.

Après avoir rempli le tableau, prenez un instant pour présenter le programme de surveillance.

• Remettre la fiche d’information avec les modalités du programme de surveillance.

• L’éleveur doit signaler à son médecin vétérinaire le deuxième avortement d’un même groupe d’agnelage ou de chevrotage pour bénéficier d’une visite vétérinaire et d’un examen du laboratoire de diagnostic.

• Informer l’éleveur que :

les frais vétérinaires pour les prélèvements, les coûts d’analyse et le transport (Dicom) sont pris en charge par le MAPAQ;

les résultats de laboratoire lui seront communiqués par son médecin vétérinaire au cours d’une visite subséquente. Cette autre visite est également défrayée par le MAPAQ;

sa participation au programme de surveillance est volontaire;

il pourrait y avoir une démarche supplémentaire, dans le cas où une maladie susceptible d’être transmise aux humains serait diagnostiquée, dans le but de protéger la santé publique. Cette démarche pourrait se traduire par d’autres analyses de laboratoire (gratuites), des questions supplémentaires ou des recommandations.

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G CAUSES DES AVORTEMENTS

8. Lorsqu’on parle d’avortements dans un troupeau de petits ruminants, quelles causes vous viennent spontanément en tête?*

Oui, j'ai discuté de ce point avec l'éleveur. Non, je n'ai pas abordé ce point avec l'éleveur. Préciser la raison :

Cette question est l’occasion de donner de l’information à l’éleveur sur certaines causes d’avortement qui présentent un intérêt particulier pour le troupeau.

Utiliser les fiches fournies à cet effet. Il ne s’agit pas de passer au travers de l’ensemble des fiches. Parmi les causes infectieuses, il importe de mentionner qu’il existe un bon nombre d’agents pathogènes différents, y compris des virus, des parasites et des bactéries. Mentionner aussi que, parfois, plusieurs agents peuvent être présents dans le troupeau et qu’un agent peut être identifié sans être la cause des avortements (ex. : C. burnetii).

H PRATIQUE DE GESTION DU RISQUE

9. Que pourriez-vous faire dans votre élevage pour réduire le risque de maladies abortives?*

Oui, j'ai discuté de ce point avec l'éleveur. Non, je n'ai pas abordé ce point avec l'éleveur. Préciser la raison :

Cette question permet de donner de l’information sur les facteurs de risque des avortements en l’adaptant à l’élevage visité pour souligner les éléments qui sont actuellement bien maîtrisés et les points d’amélioration possible.

Éléments de discussion :

A. Pour diminuer le risque d’introduction. • Considérer le statut du troupeau vendeur. • Mettre en quarantaine les animaux introduits. • Limiter les visiteurs. • Éviter le partage d’équipement (ex. : machine Bobcat).

B. Pour diminuer le risque de propagation.

• Isoler rapidement les femelles ayant avorté et gérer adéquatement les avortons et les placentas.

• Garder les agnelles ou les chevrettes à l’écart du troupeau adulte. • Nettoyer et désinfecter les lieux entre les groupes de mise bas. • Veiller à l’absence de jeunes chats et maîtriser la vermine. • Gérer le fumier de manière sécuritaire. • Assurer une densité animale adéquate.

C. Les risques pour la santé publique sont traités aux questions 10 à 13.

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H PRATIQUE DE GESTION DU RISQUE (Suite)

10. Avez-vous un congélateur qui permettrait de conserver les avortons et les placentas entre le moment del'avortement et celui de l'élimination ou de l’envoi au laboratoire?*

Oui Non

Cette question, associée à la question suivante, vise à rappeler les bonnes pratiques à adopter pour la manipulation des avortons et des placentas. Elle vise également à estimer la proportion de producteurs qui possèdent un congélateur à la ferme.

11. Dans votre entreprise, quelles méthodes sont utilisées pour l’élimination des avortons ou desplacentas? Préciser pour chaque énoncé. *

Méthodes Je l’utilise actuellement

Je ne l’utilise pas

S.O.

Récupérés par un équarrisseur

Enfouis à la ferme (directement dans le sol)

Mis sur ou dans le tas de fumier

Laissés dans la litière

Mis dans les déchets domestiques

Autre méthode (préciser) :

Cette question a pour objet d’informer l’éleveur relativement aux méthodes d’élimination des carcasses : ce qui est autorisé par la réglementation et ce qui peut être fait de façon réaliste pour l’élimination sécuritaire des avortons et des placentas d’ovins et de caprins.

Présenter les différentes options pour l’élimination sécuritaire des placentas et des avortons ovins et caprins (notamment l’équarrissage, l’enfouissement à la ferme et l’élimination dans les déchets domestiques) et discuter des avantages et des inconvénients qui s’y rattachent dans le contexte particulier de l’exploitation visitée. Se reporter au besoin aux documents du MAPAQ disponibles à l’adresse Internet www.mapaq.gouv.qc.ca/carcassesanimauxmorts.

Attention : certaines règles et options peuvent varier d’une municipalité à l’autre.

L’enfouissement des avortons ou des placentas à la ferme doit s’effectuer conformément aux dispositions du Règlement sur les aliments, notamment pour éviter toute contamination des sols et des eaux souterraines et de surface, pour garder à distance les charognards et pour assurer la biosécurité des élevages voisins.

Concernant l’équarrissage, une liste des entreprises qui sont en mesure de ramasser les cadavres d’animaux à la ferme est publiée à la page Internet suivante : https://web.mapaq.gouv.qc.ca/bak/ListeEtablissements/index.cfm. Ces récupérateurs offrent leurs services dans la plupart des régions.

Si le producteur jette des avortons ou des placentas dans les déchets domestiques, il est important de lui rappeler qu’ils doivent être placés dans un double sac de plastique bien fermé.

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H PRATIQUE DE GESTION DU RISQUE (Suite)

12. Plusieurs agents d’avortements affectant les petits ruminants sont transmissibles aux humains (zoonoses).*

Oui, j'ai discuté de ce point avec l'éleveur. Non, je n'ai pas abordé ce point avec l'éleveur. Préciser la raison :

Il s’agit de donner de l’information sur les voies de transmission aux humains et sur les personnes les plus vulnérables afin que l’éleveur comprenne mieux les mesures préventives présentées à la question suivante.

A. Comment les humains s’infectent-ils?

Les voies de transmission à l’humain varient selon les agents, mais les plus fréquentes sont l’inhalation (ex. : C. burnetii qui est hautement infectieux) et l’ingestion (ex. : Campylobacter spp.).

B. Quelles sont les personnes les plus vulnérables?

Les personnes les plus vulnérables sont : • les femmes enceintes; • les jeunes enfants; • les personnes âgées; • les personnes atteintes de maladies chroniques (ex. : cancer, diabète, etc.).

13. Lors des d’avortements, quelles mesures sont mises en œuvre dans votre élevage pour protéger les humains des zoonoses potentielles? Préciser pour chaque énoncé.*

Méthodes Je l’utilise actuellement

Je ne l’utilise pas

S.O.

Restreindre l’accès à la bergerie ou à la chèvrerie au seul personnel permanent ou autorisé

Protéger les mains et les avant-bras au moyen de gants au moment des interventions

Porter un masque pour la manipulation des avortons et des placentas

Laisser les vêtements de travail au bâtiment d’élevage

Mettre rapidement l’avorton, le placenta et la litière souillée dans un double sac de plastique bien fermé (à la suite d’un avortement)

Vider et nettoyer la section de mises bas après la présence d’un groupe

Autre méthode (préciser) :

L’objectif ici est de discuter avec l’éleveur des mesures qui peuvent être instaurées, tout en adaptant la discussion au contexte et aux activités de l’élevage visité (ex. : activités agrotouristiques à la ferme).

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I CONSENTEMENT

La personne rencontrée consent à participer à la campagne de sensibilisation et de prévention, et elle autorise le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation à recueillir et à utiliser les données issues du présent formulaire. Les renseignements recueillis durant la visite resteront confidentiels conformément à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels (RLRQ, chapitre A-2.1).