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Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.1 Tirage: 2500 exemplaires Bureau de dépôt: 6000 CHARLEROI X Subsidié par Collège Saint-Michel asbl Éditeur responsable: V.BIESIAGA, faubourg de Charleroi 15, 6041 Gosselies Année Numéro Juin 2016 bpost PB – PP BELGIE(N) -BELGIQUE N°agréation: P207161 BULLETIN TRIMESTRIEL DE LIAISON DU COLLÈGE SAINT-MICHEL DE GOSSELIES www.csmg.be Editorial Carnet familial COPAR et bien-être Témoin du passé Science and Technology Concours 3M Sciences Olympiades de sciences Concours de poésie Prix farniente Théâtre latin Immersion autrement Jeux de société Olympiades de math Journée « Vivre-ensemble » Le goût des mots Soirée musicale Stage à la paix Dieu Souper d’automne Souper des anciens P 2 P 2 P 3 P 3 P 4 P 5 P 5 P 6 P 8 P 10 P 11 P 11 P 12 P 12 P 13 P 14 P 15 P 16 P 16 Sommaire:

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Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.1

Tirage: 2500 exemplaires Bureau de dépôt: 6000 CHARLEROI X Subsidié par Collège Saint-Michel asbl

Éditeur responsable: V.BIESIAGA, faubourg de Charleroi 15, 6041 Gosselies

Année Numéro

Juin 2016

bpost PB – PP

BELGIE(N) -BELGIQUE

N°agréation: P207161

BULLETIN TRIMESTRIEL DE LIAISON DU COLLÈGE SAINT-MICHEL DE GOSSELIES

www.csmg.be

Editorial Carnet familial COPAR et bien-être Témoin du passé Science and Technology Concours 3M Sciences Olympiades de sciences Concours de poésie Prix farniente Théâtre latin Immersion autrement Jeux de société Olympiades de math Journée « Vivre-ensemble » Le goût des mots Soirée musicale Stage à la paix Dieu Souper d’automne Souper des anciens

P 2 P 2 P 3 P 3 P 4 P 5 P 5 P 6 P 8 P 10 P 11 P 11 P 12 P 12 P 13 P 14 P 15 P 16 P 16

Sommaire:

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.2

NAISSANCES: Nous nous associons à la joie des heureux parents:

Lena Simon et Mathias Ruelle (Professeur): Alice, née le 17 mai 2016

Valentine Dincq (Rhéto 2004) et Jonathan Dirick: Robin, le 16 avril 2016

Audrey Delacroix (Professeur) et Grégory Demanet: Aurélien et Line, le 14 mars 2016 DECES:

Nous partageons la peine des familles de: Madame Christiane Vin, belle-maman de Michel Degrève (Professeur) et grand-mère de Mélanie Petit (rhéto 1999), le 22 mai 2016

Monsieur Fernand Besonhé, papa de Jacques Besonhé (Professeur et Rhéto 1979)et de Philippe Besonhé (rhéto 1974), le 4 mai 2016

Madame Ida Scarinci, grand-mère de Deborah Bellini (professeur), le 22 avril 2016

Monsieur Robert Glinne, papa de Romain (3e année) et Romuald (2e année) Glinne, le 17 avril 2016

Madame Sabine Fusaz, épouse de Alain Wanufel (rhéto 1974 et ancien professeur) et maman de Barbara (rhéto 1999), Vanessa (rhéto 2000) et Jessica (rhéto 2005) Wanufel, le 2 avril 2016

Ann Slonina (rhéto 1999), le 29 mars 2016

Une nouvelle fois vous découvrirez dans ce Relais combien l’expression « une communauté de vie et de travail » convient bien pour évoquer notre collège. Le dynamisme et la motivation de cette communauté fait plaisir à voir. Les multiples projets réalisés mettent en avant et valorisent jeunes et moins

jeunes dans une société où le vivre ensemble semble si difficile. Ainsi, nous puisons dans nos racines et déployons nos ailes répondant à l’appel du Père

d’Alzon : « Allons, soyons hardis, généreux, désintéressés. » Bonne lecture !

V. Biesiaga, directrice.

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.3

Nous voici d’ores et déjà arrivés à la fin de notre rhéto ainsi que de trois années en tant que représentants au COPAR. Ces réunions constituées des différents membres indispensables au bon fonctionnement de l’école nous ont permis de prendre part à divers projets. Ce fut une expérience très enrichissante de pou-voir s’impliquer dans le fonctionnement de l’école. Prenons quelques instants afin

de revenir sur les projets qui aboutirent dans la majorité des cas (car le COPAR se veut être une cellule active) et profitèrent à l’ensemble des élèves. Notons le projet de remédiation et aide à la réussite, la redynamisation de la bibliothèque, le changement notable de la restauration, le projet « propreté » et nombreux sont encore les autres exemples. C’est donc très heureux d’avoir pu con-tribuer au développement de ces projets que nous laissons la succession à d’autres élèves dévoués.

De manière générale, notre satisfaction s’étend à l’ensemble de nos six années car nous avons pu grandir et nous épanouir, entourés de nos condisciples. La question du bien-être, également abordée au COPAR nous importe beaucoup. En effet, le bien-être de chaque élève est plus qu’indispensable car il lui permet d’arriver à l’école avec l’envie d’ap-prendre et de tisser des liens sociaux. C’est pourquoi le COPAR continuera à travailler sur cette piste afin de viser l’épanouissement de tous.

C’est donc la tête remplie de multiples souvenirs et le cœur gros que nous quit-tons le collège. Nous n’oublierons pas ces belles années et partons confiants pour la suite de notre formation. Enfin, nous tenions sincèrement à remercier tous les acteurs de l’école qui se sont engagés pour faire de notre scolarité une réussite.

Brogniaux Alice et Verhoeven Alexandre

Le 24 mars, les élèves de 1ère H ont accueilli dans leur classe un témoin du passé. Ce témoin n’est autre qu’un ancien élève du Collège, arrivé en culottes courtes tout droit de son école primaire de Jumet, Francis Lefebvre, il y a de cela … 60 ans. Ce jeune adolescent (qui apparaît sur la couverture du Relais de septembre 2015) n’a connu que le château du Chapois – les cours se donnaient au rez-de

-chaussée de l’aile nord et à l’étage, le dortoir des internes - ainsi que le petit Chapois qui n’était autre qu’un chalet en bois provenant de l’exposition universelle de Bruxelles en 1958. Il a évoqué le Père Jal-let, professeur de géographique devenu préfet de discipline. Nos jeunes élèves ont pu s’apercevoir qu’en 60 ans, que de changements :

le nombre d’élèves n’a cessé de croitre (900 en 2015) la direction est tenue par une dame (Mme Biesiaga) et non plus par un religieux (Père Lafontaine

dont le prénom était Francis) la mixité et la laïcité parmi les professeurs (+ 100) la diversité culturelle et la mixité parmi les élèves dont le pourcentage de filles (51 %) dépasse celui

des garçons (49 %).

Un tout grand merci à ce papy très sympathique (grand-père de Guillaume, Paul et Henri Lermoyeux). Nous lui donnons rendez-vous dans 5 ans.

L. Reuther, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.4

Op zaterdag 16 april zijn we in het kader van de Science Olympiades naar de Campus van Solvay in Brussel gegaan om voordrachten over de Solar Impulse, de “Self-heating robots”, de meteorieten verantwoordelijk voor de uitroeiing van de dinosaurussen en overzichten van de luchtvervuiling vanuit de ruimte bij te wonen. Het was heel interessant!

Twee specialisten van Solvay, die aan het project van de Solar Impulse deelnemen, heb-ben ons het hele project, van het idee tot de wereldtour uitgelegd. In feite wilde Bertrand Pic-card, de luchtvaarder die de eerste wereldtour in een luchtballon heeft gedaan, in 1999 een an-dere wereldtour beleven, maar zonder gebruik van fossiele energie. Daarom is de Solar Impulse geboren, een zon-energie vliegtuig dat zo weinig mogelijk weegt. Het was een echte uitdaging! Hij moest de grootte van een groot vliegtuig hebben, het gewicht van een auto en de kracht van een scooter! Maar deze uitdaging is hij aangegaan dankzij de samenwerking met Solvay die nieu-we lichtere materialen heeft geschapen! Dat speciale vliegtuig is op 9 maart 2015 vanuit Abu Dhabi opgestegen om de wereldtour te maken. Na enkele problemen zou hij er definitief midden juli, terug moeten landen.

Deze dag was des te meer interessant daar sommige voordrachten zich in het Frans, andere in het Nederlands afspeelden.

Marie VAN DE GINSTE 5B

Le samedi 16 avril, Marie et moi, accompagnées par Madame Evrard, sommes allées sur le campus Solvay à Bruxelles afin de suivre une série de conférences. Certaines étaient données en français, d’autres en Néerlandais et certaines même dans les deux langues.

Le sujet qui m’a le plus plu, après celui du Solar Impulse pour lequel nous étions venues, était abordé par Sophie Bauduin, une doctorante. En effet, elle nous a expliqué comment les chercheurs, comme elle, s’y prennent pour mesurer le taux de pollution dans l’air. Afin de pou-voir couvrir une plus grande surface, ils utilisent des satellites. Ces satellites exploitent la spectroscopie : les traces infrarouges laissées par la lumière des gaz sont analysées. Cette mé-thode permet notamment de surveiller les émissions de dioxyde de soufre dues à des éruptions volcaniques ou à l’extraction de métaux lourds.

Pendant le repas et les pauses, nous avons pu discuter avec des élèves venus des 4 coins de la Belgique ainsi qu’avec les différents docteurs et scientifiques présents. Cette journée fut vraiment intéressante et enrichissante à tout point de vue, nous ne regrettons pas d’y être al-lées !

Margaux LORENZONI 5B

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.5

Ce mardi 26 avril, nous sommes allés défendre notre projet, le CleverBag, à la finale du concours 3M. Nous avons donc pu découvrir les projets de nos concur-rents et présenter le nôtre devant un public composé des autres participants ainsi que d'un jury composé de membres de l'entreprise 3M. À l'issue de cette après-midi, nous avons terminé le concours en deuxième place. Nous en sommes très fiers et cette expérience restera à jamais gravée dans nos mémoires ! Mais ce n'est pas terminé ! Après avoir reçu notre prix, nous

avons pu discuter avec certaines personnes présentes lors de cet événement dont monsieur Marcelle, s'occupant des investissements et des exports pour la Région Wallonne, qui nous a invité à le recontacter si nous souhaitions poursuivre l'aventure "ClerverBag", ce que nous aimerions faire. Nous voudrions donc vous remercier pour votre soutien, vos likes et vos partages qui nous ont permis de nous qualifier pour cette finale inoubliable ! Sans vous, cela n'aurait pas été possible ! Nous vous invitons encore une fois à nous soutenir en aimant notre page Facebook. Encore un grand merci à tous et nous espérons que vous entendrez bientôt reparler du CleverBag !

Margaux Lorenzoni 5B

Cette année, de nombreux élèves de 5ème et de 6ème années (option sciences) se sont ins-crits aux olympiades de biologie, de chimie et de physique. Cela a été l'occasion de stimuler leur intérêt pour un domaine prometteur qu'est la science. Je tiens à remercier les élèves qui ont participé aux olympiades ainsi que les professeurs qui les ont aidés à les préparer au mieux. Je félicite les nombreux demi-finalistes en biologie (Dylan Nguyen, Vincent Vandenbroucke), en chimie (Vincent Vandenbroucke, Corentin Sculteur, Margaux Lorenzoni et Noémie Chantry) et en physique (Léandro Di Bella, Dylan Nguyen, Vincent Vandenbroucke et Corentin Sculteur) et je joins une mention particulière à notre unique finaliste en physique (5ème place) et en chi-mie (1ère place) : Vincent Vandenbroucke. Bravo et à l'année prochaine pour de nouvelles expériences enrichissantes!

N. EVRARD, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.6

Cette année encore, le concours de poésie proposé à tous les élèves du Collège a rencontré un vif succès. Une pluie d’expressions a véritablement ruisselé sur notre école : chaque goutte recueillie par l’équipe organisatrice ayant la forme d’une émotion intense, d’un regard sur le monde ou d’un engagement. Souvent l’indicible a trouvé une place de choix dans les sonorités, les images et les rythmes utilisés par tant d’amoureux de la langue française. Comme par magie, la musique des mots a jailli au cœur de la 27ème soirée musicale du Collège, le 22 avril dernier. Les quatre lauréats (Alice BOLLE 1ère E ; Thomas LIMBIOUL 2ème C ; Jeanne BRUYR 3ème C et Camille BLONDIAUX 4ème A) ont proposé au public leur propre déclinaison du thème impo-sé « Au Fil du Temps » inspiré par le 60ème anniversaire de notre établissement. Lors de la remise des prix, la directrice a salué cette excellente initiative qui permet notam-ment de développer, chez nos jeunes, la recherche du beau, au travers d’une expression la plus proche possible du cœur.

J-V. D'Agostino, professeur

Au fil du temps Marie est née, c'est un beau petit bébé. Pour elle, ses parents ont créé un magnifique pe-tit potager.

Marie a maintenant un an, son visage est toujours souriant. Dans le potager, une carotte plantée. A la fin de l'année, une carotte ramassée.

Marie vient d’avoir six ans, elle s' amuse dans la ferme de ses parents. Dans le potager, six choux plantés. A la fin de l'année, six choux ramassés.

Des années se sont écoulées, Marie a dix-neuf ans, ce n'est plus un bébé. Malheureusement, la guerre a éclaté et elle a tout dévasté. Dans le potager, dix-neuf courgettes plantées. A la fin de l'année, seulement dix ramassées...la bataille a tout ravagé.

Marie est maintenant une belle maman de qua-rante ans, elle a eu quatre jolis enfants. Dans le potager, quarante petits pois plantés. A la fin de l’année, quarante petits pois dévorés pour le souper.

Marie a cinquante-cinq ans et est une grand-mère hors pair. Avec ses petits-enfants, elle plante cinquante-cinq to-mates dans le potager. A la fin de l’année, cinquante-cinq tomates bien rouges toutes ramassées. Marie vient de perdre son mari, c'est la plus triste pé-riode de sa vie. Cette année, pas de légume dans le potager. Marie est trop désorientée. Marie a septante ans. Avec ses arrière-petits-enfants, ils jouent aux policiers et aux brigands. Dans le potager, septante aubergines plantées. A la fin de l'année septante aubergines servies au dî-ner. C'est l'été, Marie est décédée. A nonante-trois ans, elle s'est battue vaillamment. Toute sa famille a beaucoup pleuré, elle est très at-tristée. Au début de l'année, nonante-trois légumes plantés. A la fin de l’année, plus personne pour les ramasser…

Alice Bolle 1E

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.7

Le temps passe mais je repasse "De mes 10 ans à mes 70 ans

jusqu'à mes 10 ans"

Je me suis enfin assis Je n'en peux plus de marcher

Je reviendrai au logis Quand la journée sera passée

Hier, j'ai fêté mes 10 ans Je suis un grand maintenant

Et c'est ici sur ce banc Que je pourrai voir les gens

Les grands qui courent tout le temps Rapides comme le vent

Ceux qui doivent être à temps Là-bas où on les attend

Ils ne se sont jamais arrêtés Pourtant ils se sont enracinés Ils ont fondé famille et foyer Ainsi se termine ma journée

Quand j'aurai 11 ou 12 ans Je reviendrai sur ce banc

Jusqu'à ce qu'on me la donne enfin Cette raison de courir si loin

Aujourd'hui j'ai 60 ans Je ne suis plus un enfant J'ai bien grandi depuis

Et bien vieilli aussi

Au fil du temps Au fil du temps, les choses s’effacent

Ne cessant de se regarder dans la glace Le temps nous fil sous le nez

On ne le voit même pas passer

Le monde s’écroule Au fil du temps Une larme coule

Il faut vivre chaque instants

On me l'a dit vous savez Pendant toutes ces années

On me l'a bien expliqué Mais j'ai déjà oublié

Je savais pourquoi je le faisais Il n'y a pas vraiment de secret On m'ordonnait, je m'exécutais Mais je n'ai plus l'âge désormais

Dans quinze ans presque exactement Je n'aurai plus la force comme avant

Je ne me poserai plus sur ce banc Que j'affectionne tant finalement

Encore une décennie et je mourrai Je commence comme je termine

Je sais que le monde ne va pas changer Ma vie n'a pas de sens mais a belle mine

J'ai vu le temps passer, filer, s'écouler J'ai vu le temps qu'il faisait pour chaque journée

J'ai vu les gens partir et le temps s'enfuir J'ai su le revivre à défaut de le retenir

Vivez-moi à l'envers et vous comprendrez J'ai gagné là où vous avez échoué

J'ai remonté le temps J'ai réalisé un rêve d'enfant

Camille Blondiaux 4A

Des choses restent gravées dans nos cœurs Et d’autres restent un point de couleur

Mais pour mieux vivre à vos côtés Il faut les oublier

On nous a donné la vie C’est une chance inouïe

Il est une heure Les hommes naissent, grandissent et meurent.

Jeanne Bruyr 3C

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.8

Au fil du temps Je vis là, au milieu de cette grande étendue de

béton, Au fil des années et des saisons,

Je me suis habitué au boucan assourdissant, Que produisent enfants et adolescents.

J’en ai vu défiler des fancy-fairs,

Dont l’ambiance particulière a tout pour plaire. Et que dire des soirées musicales si conviviales,

Clôturées par leur chant final.

Après toutes ces années, Beaucoup de choses ont changé.

Autour de moi, de nouvelles bâtisses sont venues agré-menter le paysage,

Ce qui me donne l’air vieux, du haut de mon grand âge.

Je m’amuse bien au milieu de tous ces jeunes gens, Mais je sais que je ne vivrai pas éternellement,

Et que, moi l’arbre, un jour, Je disparaitrai de cette cour.

Thomas Limbioul 2C

Ce samedi 23 avril, une équipe de lectrices motivées a remporté la 4ème place lors de la fi-nale 2016 du Prix Farniente. "Les Princesses drunk in love" alias Mayssa Anciaux, Carla Poulaert, Pauline Genet et Eléa Si-bille (3 A) se sont rendues dans les locaux de l'Université Notre-Dame de la Paix à Namur et ont défié 11 autres équipes venues des 4 coins de la Wallonie. Nous les félicitons d'avoir si bien représenté le Collège Saint-Michel! En récompense, elles ont reçu 13 livres qu'elles se sont immédiatement partagés... Elles ont également assisté à une formidable rencontre avec Nastasia Rugani, auteure de "Tous les héros s'appellent Phénix". Les élèves de 2 C ont également participé à leur manière: ils ont rédigé des commentaires sur la sélection "Basket Jaune", commentaires qui ont décoré les murs de l'auditoire. Félicitations aux lauréats 2016: - Anne-Lise Heurtier pour Là où naissent les nuages (Basket jaune) - Jo Witek pour Un hiver en enfer (Basket verte)

- J.J. Johnson pour Cette fille est différente (Basket orange). Rendez-vous l'an prochain pour de nouvelles aven-tures!

M Arcuri, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.9

Cette année encore, Pauline, Mayssa, Carla et moi-même, alias les Princesses indiennes, avons décidé de tenter à nouveau notre chance au Prix Farniente. Nous avons cependant effectué quelques petits changements : les « Princesses indiennes » se sont transformées en « Princesses drunk in love » et, de la basket verte, nous sommes passées à la basket jaune. Après une petite rencontre avec Nastasia Rugani, la fête a commencé. Une présentation de l'équipe, une épreuve dans laquelle nous avons dû reconnaître des extraits tirés des livres, un blind test, quelques questions et le tour était joué. Malheureusement, cette année nous nous sommes frottées à plus forts que nous. Mais, nous sommes quand même fières de notre 4ème place.

Elea Sibille 3A

Cette année, Pauline, Elea, Mayssa et moi, les « Princesses indiennes » devenues les « Princesses drunk in love » sommes parties à Namur pour la finale du Prix Farniente. Nous avons d'abord rencontré Nastasia Rugani, l'auteur de "Tous les héros s'appellent Phé-nix". Nous avons pu lui poser des questions sur son magnifique roman rempli d'émotions. Ensuite, nous nous sommes rendues dans l'auditoire où se déroulait le concours. Le stress montait petit à petit... Nous avons ouvert les jeux avec la première épreuve : la présentation de notre équipe. D’autres épreuves ont suivi : un lectomaton, un blind test et une épreuve de rapidité. L'heure des résultats a sonné dans le stress total : nous avons décroché la 4ème place. Un peu déçues de ne pas avoir conservé notre titre de gagnantes, nous avons cependant rempor-té de nombreux livres, que nous nous sommes déjà partagés. Peut-être reviendrons-nous l'année prochaine...

Carla Poulaert 3A

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.10

Que l’on ne puisse définitivement plus dire que le cours de latin manque d’activités voire de raisons d’être poursuivi en tant qu’option scolaire, car en voilà une qui illustre l’éventail de possibilités qu’il offre : une pièce de théâtre. Je remercie sincèrement tous les élèves, parents et membres du Col-lège qui se sont déplacés avec intérêt ou du moins curiosité pour venir assister aux deux représenta-tions de notre spectacle « L’Aululaire », les 12 et 13 mai. Fruits de plus de huit mois de travail, les dernières montées sur scène de dix élèves motivés, entrainés et corrigés tout au long de cette aven-ture par M. Leclercq et Mmes Ficart et Bernard, ont conquis bon nombre de spectateurs, enfin je l’es-père. Loin de l’image stricte et rigoureuse que l’on persiste à se faire du latin, cette pièce a été un jeu permanent, une longue récréation qui s’est, à notre grand regret, conclue il y a quelques se-maines. A travers les voix de notre mini-troupe de comédiens, la pièce originellement écrite en latin, ce que certains considèrent comme une langue morte, a bel et bien vécu, elle !

Luca Matarelli

Si l’on en croit les superstitions, ce 13 mai 2016 ne présageait rien de bon, et pour cause, c’était un vendredi. Cepen-dant, force est de constater qu’on nous a applaudis avec vigueur et sans rete-nue. Ainsi, ces 8 mois de répétitions et de mise en scène ont été couronnés de succès et nous en sommes fiers. Cette idée de pièce de théâtre, qui n’aurait pu voir le jour sans la collaboration assidue de nos professeurs de latin, nous aura, pour la plupart, introduits au monde du spectacle, et aujourd’hui, nous sommes ravis de l’avoir été dans le cadre du cours de latin. Jérôme Leclercq, lui, ha-bituellement comédien, a signé avec ce spectacle, sa première mise en scène et il était bien satisfait de notre jeu. Nous espérons proposer un nouveau spectacle l’année prochaine !

Yorik Janas

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.11

Dans le cadre de l’immersion autrement, nous correspondons depuis 2 ans déjà avec les élèves du Col-lège « Thomas Estley » de Leicester. Suite à notre visite d’octobre dernier, leur tour est venu de dé-couvrir notre pays, notre collège.

Le vendredi 13 mai 2016, sous un magnifique soleil, les élèves de 1ère d, 1ère i et 2ème i ont accueilli leurs correspondants anglais avec qui ils communiquent depuis septembre. Après une présentation de la Belgique, ses traditions et le collège par les 2ème i, les élèves de 1ère d et 1ère i ont pris le rôle de guides afin de faire visiter les différents bâtiments et alentours du collège. Nos correspondants ont pu, par la suite, découvrir notre enseignement en suivant en petits groupes dif-férents cours.

Le repas une fois terminé, les élèves ont participé durant l’après-midi à une série d’épreuves et de jeux dont le but était de trouver l’endroit mystère où notre journée allait s’achever en musique. Ils ont pu, ensuite, profiter de leur temps libre afin de se découvrir et se divertir autrement. Cette journée fut très enrichissante tant au niveau linguistique qu’humain. Nous en retenons, tous, un très bon souvenir.

Retrouvez toutes les photos sur le site du collège ! Mrs Herbinaux – Mrs Jumet, professeurs

Cette année encore les temps de midi jeux de société ont rencontré un vif succès ! Merci aux partici-pants. Vous vous êtes montrés respectueux, dynamiques et joviaux. Rendez-vous l’année prochaine à partir du mois d’octobre. N’hésitez pas à trier vos armoires et à apporter des bandes dessinées et des jeux à l’école, voire à en faire don. L’équipe organisatrice vous en remercie d’ores et déjà.

Bonnes vacances à tous !

J. Lempereur, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.12

Cette année encore le collège a participé aux olympiades mathématiques Belges. Parmi les 120 participants du collège à cette 41ème édition, il y avait 25 demi-finalistes et nous avons eu 1 élève qui s’est hissé en finale: François Cayphas (2ème). Je tiens à le féliciter pour son beau parcours car il a obtenu le deuxième prix de ce concours! Je donne déjà rendez-vous aux férus de math, l’année pro-chaine avec, je l’espère, autant de détermination et d’enthousiasme.

J. Van Kerkhoven Professeur de mathématiques

Le vendredi 25 mars dernier, Madame Spataro et Madame Piret ont organisé une journée sportive ou « journée du vivre ensemble » au col-lège, réunissant une dernière fois les élèves de 4ème année avant les vacances de Pâques. Tout d’abord, 5 filles et 5 garçons composaient chaque équipe, spécia-lement formée par notre professeur de sciences et notre professeur d’éducation physique. Au programme, parcours du combattant, course de brouettes, chaise musicale, course d’orientation, tir à la corde, py-ramide humaine au sol, blind photo, traversée d’eau dans des mor-ceaux de gouttière … et j’en passe, ont été arbitrés par nos profes-seurs. Malgré la pluie et le mauvais temps, la bonne humeur et la con-vivialité étaient de la partie et tous étaient d’attaque pour participer mais aussi remporter le premier prix.

Ensuite, nous avons pu reprendre des forces grâce à un barbecue et ses pains saucisses. Lors du repas, les prix ont été distribués et les grands gagnants de cette journée ont été la team fuchsia composée de Kiara T., Bérénice W., Michael A., François B., Clément V., Maxim C et Léo B. Pour terminer en beauté notre journée, nos professeurs nous ont réservé un blind test musical où, encore une fois, convivialité et humeur joyeuse étaient au rendez-vous. Et le soleil s’est enfin invité ! Nous tenons à remercier tous les professeurs, les quelques élèves présents de 5ème et 6ème années et tout particulièrement Madame Spataro et Madame Piret de nous avoir permis de vivre une très agréable jour-née, riche de bons souvenirs et pleine de sens !

Benhafid Léa et Dalle Molle Naomi

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.13

Il nous arrive très souvent de dire "je ne trouve pas les mots". Essayons ensemble de les approcher pour avoir de jolies expressions ..."sur le bout de la langue" et épargnons-nous toutes calamités d'usage qui nous seraient préjudiciables. Mon petit mot est un es-pèce ...pardon! une espèce de guide du "savoir-dire", inspiré des réflexions de Pivot.

Face au pacte dit d’excellence, nous n’avons que deux alternatives : accepter l’idée d’un redoublement à éviter ou ne pas accepter cette idée et écrire à l’intention de la Ministre pour lui signaler votre refus … Quoi qu’il en soit, il eût été plus opportun de parler « d’une solution al-ternative » car « deux alternatives » est un pléo-nasme … ; tout comme le « redoublement » d’ail-leurs (préférez dire « doublement » !). Préférez enfin « à l’attention de » car « à l’inten-tion de » est davantage utilisé pour les fleurs, ca-deaux, … Dans le cas qui nous occupe, il ne s’agit pas de fleurs …mais d’une contestation ; ne com-

mettez donc pas une faute d’inattention …(euh …comprenez « faute d’attention », décidément …sacré pléonasme !).

Vous avez suivi ? Testons …Dira-t-on «l’alternative est là : un tronc commun à l’école,

un manque de courage ou un accompagnement du rythme de chacun ?» …ou bien …. «le dilemme est là : un tronc commun à l’école, un manque de courage ou un accompagnement du rythme de chacun ?». Solution ? ….

Dites « le dilemme est là » car les deux propositions pré-

sentent des inconvénients (finances, encadrement, ..). L’alternative offre deux possibilités avec des résultats qui ne sont pas du même ordre.

Au prochain relais,

C. Brognon, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.14

27ème

soirée musicale :

Encore une magnifique édition !

Il faut dire que nos élèves ont vraiment du talent !

Ils parviennent, par leur prestance et leur amour de la musique, à nous émerveiller, chaque fois.

Cette année encore, la danse contemporaine et l’expression poé-tique se sont faufilées entre les lignes des portées musicales.

Et que dire de nos élèves de première année qui n’ont pas résisté à l’envie d’apprendre l’italien pour nous offrir un moment digne d’un véritable concert d’Eros RAMAZZOTTI ? Était-ce pour faire écho à la prestation inattendue de madame POLITO ? Le public de plus de 500 personnes a d’emblée fait face à l’ouragan qui s’est abattu sur le hall om-nisports pendant toute la soirée : celui-ci s’appelait tantôt monsieur LERNOUX, madame HUBERT, Joachim GALOUL ou Loïc PER-SYN … Tantôt les quatre à la fois … Cette équipe chargée de la présentation a une fois de plus bousculé nos attentes, renversé nos habitudes et donné du punch à tous les intermèdes, pendant que la fabuleuse équipe de sonorisation faisait un boulot remarquable.

En cours de soirée, madame MARCHI attire mon attention sur des éléments de décoration inso-lites : deux tonneaux fleuris, issus tout droit de l’imagination débordante de madame LECOUTURIER avec l’appui de madame GILLES. Par leur beauté, ils invitaient le public à admirer le fond de scène magnifiquement décoré par les classes d’arts plastiques de madame MOREAU.

Force est de constater que cette sacrée soirée musicale est un événement particulièrement cha-leureux de notre Collège. Non seulement il mobilise les forces vives pour créer les conditions les plus optimales possibles mais il imprime dans la mémoire de notre école des souvenirs qui s’accumulent par centaines dans l’appareil photo de monsieur ROUSSEAU.

A tous les musiciens, chanteurs, danseurs et poètes, je dis un tout grand bravo, au nom de l’équipe organisatrice.

Saviez-vous qu’en vous voyant, je suis véritablement renforcé dans ma vocation d’enseignant et de musicien ?

J-V. D’AGOSTINO, professeur.

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.15

Comme prévu, le stage en classe d'éveil aux métiers du patrimoine à la Paix-Dieu à Amay s'est déroulé du 8 au 11 mars pour nos élèves de 2°S. Soucieux de leur formation et de leur projet personnel d'orientation scolaire, nos élèves ont fait preuve d'un intérêt particulier pour les activités proposées autant en classe d'éveil qu'à l'atelier.

Sous la conduite de la formatrice, Sandrine, ils ont pu découvrir le fonctionne-ment d'une abbaye cistercienne de moniales du XIII° siècle à nos jours à tra-vers l'observation de documents historiques et de vestiges patrimoniaux, cer-

tains restaurés, d'autres encore en ruine. Entre des enquêtes, quiz et découvertes sur le terrain, ils ont ainsi appréhendé la vie monastique et ses aléas à travers, entre autres, d'intéressants objets archéologiques et manuscrits comme un extrait de livre de comptes, des restes alimentaires ou une statue en bois polychrome de la Vierge Marie transformée en bergère.

En écho à cette approche, un travail en atelier « menuiserie » est venu compléter ce stage sous la férule de Dominique : il s'agissait de fabriquer puis d'utiliser d'anciens outils de mesure et d'arpen-tage afin de réaliser des mesures et de lever la topographie de notre Collège. Le but de toute cette démarche s'inscrit dans un projet à plus long terme de réalisation, en quelques années de stages à la Paix-Dieu, d'une maquette des bâtiments et du site de notre école.

Merci au personnel de la Paix-Dieu pour ses qualités humaines ainsi que pour sa disponibilité et son adaptation à nos élèves. Espérons que chaque élève pourra, après ces 4 jours partagés ensemble et riches en apprentissages divers, s'ouvrir à l'éventail des métiers qui s'offrent à lui, liés ou pas au patrimoine. Le fait d'avoir pris conscience que les artisans rencontrés sont des gens heureux et remplis de connaissances, redonne tout son sens à une éventuelle orientation vers des filières tech-niques, professionnelles ou artistiques pour ceux qui ne trouvent pas dans notre enseignement géné-ral, épanouissement et réussite. Si nous comprenons que c'est dans la transmission d'un esprit d'ou-verture et d'apprentissage de techniques et de gestes précis, alors le savoir-faire et le savoir-être proposés à la Paix-Dieu ne sont pas vains!

« Les bras ne savent pas travailler sans la tête » me disait un jour un artisan ferronnier qui se con-sidérait comme ...un intellectuel qui se sert de ses mains ! Quoi de plus vrai pour résumer ces 4 jours et préparer un futur choix d'options ?

X. Sollas, professeur

Relais – Année 48, n° 2 – Juin 2016 – P.16

D’autres photos et commentaires de nos différents articles disponibles sur notre site internet: WWW.CSMG.BE

Chers anciens, amis et sympathisants !

Notre comité est heureux de vous inviter au prochain souper de la Saint-Michel qui se déroulera, comme d'habitude, le dernier samedi de septembre, en l'occurrence cette année, le 24! Nous vous attendons donc au réfectoire pour 19h précises.

Au menu : apéro, buffet campagnard, dessert et café pour la somme de 15 € par personne à verser sur le compte des anciens n° BE58 0355 4037 1479 avec en communication : vos nom et prénom ainsi que le nombre de réservations.

Il y a 2 ans, nous avons eu la joie de compter plus d'une centaine de convives à l'occasion de l'inauguration de la statue de saint Michel sur son nouveau socle au Pavillon Lafontaine ! En effet, après 6 années, le pro-jet de restauration de la statue de notre archange s'est achevé en apothéose. Notre « Saint Patron épo-nyme » a retrouvé sa superbe d'antan ! Une visite guidée au cours de cette soirée sera possible pour ceux et celles d'entre vous qui n'auraient pu encore découvrir l'ensemble…

Dans la foulée, l'an passé, nous avons à nouveau réuni de nombreux anciens et anciennes : une soirée mémo-rable pour fêter les 60 ans de notre collège !

Nous vous attendons donc nombreux, d'autant qu'en ce mois de septembre 2016, notre Collège fêtera ses 61 ans et sa...62 ème rentrée ! Une belle occasion, si besoin en était, pour nous retrouver ! Votre participa-tion à ces agapes est, pour nous, la meilleure gratification ! Pour le comité et en l'honneur de saint Michel : « Quis ut deus! »

X. Sollas

Nous vous invitons d’ores et déjà à notre souper d’automne qui se droulera le SAMEDI 08 OCTOBRE prochain. Voici une belle occasion de nous retrouver et d’échanger entre élèves, parents, membres du personnel et amis du Collège. Plus d’informations à ce sujet dans le relais de septembre et sur notre site internet.

M. Doucet et V. Biesiaga