Relais – Année 46, n° 4 – Décembre 2014 – P.1

Année 46 Numéro 4

Décembre 2014

Tirage: 2500 exemplaires

Bureau de dépôt: 6000 CHARLEROI X

Subsidié par Collège Saint-Michel asbl

Éditeur responsable:

V.BIESIAGA, faubourg de Charleroi 15, 6041 Gosselies

BELGIQUE - BELGÏE

P.P.-P.B.

CHARLEROI X

6/866

N°agréation: P207161

BULLETIN TRIMESTRIEL DE LIAISON

DU COLLÈGE SAINT-MICHEL DE GOSSELIES

www.csmg.be

Editorial

Carnet familial

Journaliste en classe

Immersion autrement

Comité des anciens

Dévoilement de la statue

Olympiades de mathématiques

Rallye mathématiques transalpin

La famille assomptionniste

Blind test

Sommaire:

P 2

P 3

P 3

P 4

P 7

P 7

P 10

P 10

P 11

P 12

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Editorial Cette fin d’année civile est bousculée en Belgique, tant au Nord qu’au Sud. Le climat social s’est

échauffé : arrêts de travail, grèves sauvages (appelées maintenant par certains ‘mouvements

émotionnels’), manifestations, grèves tournantes, grève nationale.

Si, dans une société démocratique, le droit de grève doit être respecté, il en va de même pour le

droit au travail. Cependant, concilier les deux semble parfois bien difficile, y compris dans les

écoles.

Que l’enseignement et l’éducation doivent être des priorités, tout le monde en convient, mais

l’incertitude ambiante quant à l’avenir ne favorise aucunement la poursuite de ces beaux objec-

tifs, ni dans le chef des élèves, ni pour les membres du personnel.

Pour devenir des adultes bien dans leur tête ainsi que dans leur peau et prêts à assumer leur rôle

dans la société de demain, les jeunes doivent être accompagnés et encadrés par des respon-

sables (famille, enseignants, éducateurs, …) accomplissant leur mission en toute sérénité.

Lorsque l’inquiétude empêche cette sérénité ; lorsque le flou et l’incertitude règnent quant à la

fin de carrière ; lorsque des médias ternissent l’image de la profession, le besoin de sécurité et

de reconnaissance des enseignants n’est pas rencontré.

Dans l’intérêt de tout le monde, nous souhaitons un apaisement et un retour aussi rapide que pos-

sible à la clarté, au dialogue, au calme et à la paix sociale.

Malgré toutes ces perturbations, le Collège a vécu un premier trimestre bien fourni en activités

pédagogiques et projets divers, dont vous pourrez découvrir la teneur dans ce RELAIS.

A l’approche de Noël, je vous invite aussi à méditer ces belles phrases de Sœur Emmanuelle :

« Mystère du cœur de l'homme : le plus comblé réclame toujours davantage, nos financiers per-

dent le sommeil ; le plus démuni s’accommode de son gîte, nos savetiers et nos chiffonniers chan-

tent. »

Et encore : « On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas :

Souris au monde et le monde te sourira. »

Je vous souhaite une sainte fête de Noël ainsi que

beaucoup d’étincelles de joie et de sourires à donner

et à recevoir en 2015.

Véronique BIESIAGA, directrice

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Carnet familial NAISSANCES:

Nous partageons la joie des parents de:

Tasha, petite-fille de Jean-Marie Picry (ancien professeur), le 5 octobre 2014

DECES:

Nous partageons la peine des familles de:

Monsieur Eric Huegaerts, papa de Gauthier (rhéto 2009) et de Antoine Huegaerts

(rhéto 2013) , le 6 novembre 2014

Madame Léa Crouquet , grand-mère de Laurence Fouriau (professeur), le 3 novembre

2014

Monsieur Tariki Youssef, papa de Nisrine (1e année), Imane (3e annee) et Nora (5e année), décédé le

15 septembre 2014

MARIAGES:

Nous présentons tous nos vœux de bonheur aux mariés:

Laurence LAMBERT (rhéto 1986) et Benoît FLANDRE, le 23 août 2014.

Dans le cadre du parcours sur la presse dans le cours de fran-

çais, nous avons rencontré Cédric Loriaux, journaliste à la

RTBF. Il nous a expliqué en quoi consiste son métier grâce à

un DVD sur les reportages télévisés et la presse écrite. En-

suite, Mr Loriaux nous a parlé des sources d'informations du

journaliste et des règles de déontologie qu'il doit respecter.

Nous avons conclu cette rencontre par un petit exercice de

synthèse à partir de quelques dépêches récentes que nous

avons résumées en quelques lignes.

Merci à Mr Loriaux pour cet agréable moment.

Vincent Thielens, 3C

Ce mercredi 22 octobre, les élèves de 3ème ont eu la chance de recevoir la visite de Cédric Loriaux. Ce

fut une merveilleuse expérience pour nous tous. Nous avons pu apprendre les rudiments du métier de

journaliste en visionnant deux reportages sur le sujet. Nous avons pu également constater que ce n'est

pas un travail de tout repos. Bien que captivante, cette profession n'est pas si simple!

Nous repartons moins idiots à l’issue de cette rencontre et remercions nos professeurs pour ce moment

magnifique!

Benhafid Léa, Larsille Coline, Tuzkan Elisa 3E

Journaliste en classe.

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Immersion autrement L’immersion autrement est définitivement lancée au Collège Saint

-Michel!

Ainsi une classe de 1e est baignée dans la langue anglaise. Elle

comprend entre autre des élèves issus de l’enseignement d’immer-

sion en primaire.

Une titulaire (professeur de langues), un tableau interactif, des

projets divers ; théâtre en anglais, correspondants à Leicester,

voyage en préparation, Monday Cookies, … : un plaisir pour ap-

prendre une langue avec des élèves plus motivés les uns que les

autres !

Pour plus d’infos; rendez-vous sur le groupe « L’immersion autre-

ment » sur Mentéos.

N’oubliez pas non plus de voir leur « Pairi Express Game » sur

YouTube et sur notre site internet !

https://www.youtube.com/watch?

Le 28 juin dernier, trois des étudiants qui sui-

vaient le cours de chinois ont tenté l’expérience

du « Concours de Culture et Langue Chinoise » à

Bruxelles. Confrontés à des étudiants en 6ème

année de chinois, leurs chances de gagner un sé-

jour en Chine étaient très minces… mais l’impor-

tant était de participer !!

Sur la photo, (2ème en partant de la gauche) : Israe Chiheb, élève de rhéto l’an dernier.

Ont également testé leurs connaissances : Alice Brogniaux et Soulaïman Nuino.

Concours de chinois

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L'année dernière, j'ai décidé de suivre les cours de Chinois que le Collège proposait.

Bien que difficile, j'ai tout de suite aimé apprendre cette langue et je m'y suis vraiment

intéressé.

Vers le mois d’avril, notre professeur nous a informés qu’en juillet se déroulait un stage de

langue, en Chine, d’une durée de 15 jours. Au départ, je ne voulais pas tenter l’aventure, je

n'avais pas envie d'y aller seul et je pensais que ce serait certainement très cher.

Après réflexion, je me suis rendu compte que c'était une occasion unique. Peu d’ados de

mon âge ont la chance de dire « je suis parti en Chine ». Je me suis dit que ce serait super

de découvrir une culture à l'autre bout du monde. J’ai donc, avec l’accord de mes parents,

et en même temps que mon frère, posé ma candidature au « Chinese Bridge Summer Camp

2014 » et, à ma grande joie, nous avons été acceptés.

C'est là que le rêve a commencé ...

Départ le 16 Juillet de l'aéroport de Bruxelles

National et, après une escale en Suisse, direction

PEKIN !

Le voyage en avion fut long mais nous en avons

profité pour faire connaissance avec les autres

participants. Nous étions 15 francophones de se-

condaire.

A l’arrivée, nous avons reçu le planning des 2 pre-

miers jours et j'ai tout de suite vu que l'on man-

geait chaque repas dans des restos différents,

yes !

Une fois sortis de l'aéroport, nous avons ressenti l'intense chaleur, l'air humide, et vu un

ciel nuageux à cause de la pollution. Heureusement, le car qui devait nous amener à l’hôtel

(4 étoiles) avait la climatisation !

Arrivés là-bas, on nous a attribué nos chambres. Durant la première nuit, impossible de

dormir tant nous étions nerveux. Nous nous sommes regroupés dans la chambre de Léo-

nard et Gianni (2 participants) et avons discuté jusqu'à tomber endormis quasi tous en-

semble.

La Chine, un rêve?

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A Pékin, nous avons eu la chance de visiter la Muraille de Chine, la

Place Tiananmen (où se trouve la Cité Interdite, ancienne cité où ré-

sidaient les empereurs) et d'autres musées. Ce fut magnifique, mais

difficile de marcher des heures par ces chaleurs.

Nous avons pu constater que les chinois ne sont pas très grands, ce

n’est donc pas un mythe.

Ce qui était amusant, c’est que chaque chinois que je croisais souhai-

tait être pris en photo avec moi, parce que je suis grand. J'étais

« Mister Photo » et me permettais de m’incruster sur les photos de touristes asiatiques qui

prenaient ça avec le sourire et … faisaient encore plus de photos !!!!!

Une fois ces deux jours passés, nous avons repris l'avion pour Changchun, une petite ville située

au nord de Pékin, près de la frontière Russe.

Nous avons logé dans une école secondaire aussi grande qu’une université. Il y avait des terrains

de foot, tennis, basket, une piscine, des chambres, le musée de l'école, un réfectoire style amé-

ricain, ...

Chaque soir, on se réunissait tous dans le hall, avec nos moniteurs Virgine, Joseline et Richard,

pour écouter de la musique, parler, apprendre à nos moniteurs à jouer à Uno, ... Nous avons par-

tagé de supers bons moments que jamais nous oublierons.

Une journée type ? Chaque matin, nous devions nous lever

à 6h pour prendre le petit déjeuner à 7h, et aller en

cours de Chinois pour 8h. Les cours se finissaient à 12h,

nous allions ensuite manger jusque 13h. Après, repos du-

rant une heure, et puis visites touristiques. Nous avons

visité bon nombre de parcs (comme le Parc d'Eté), de mu-

sées, d'endroits cultes et bien sûr, essayé un tas de res-

taurants, mangé des insectes, pratiqué le Thaï Chi en

plein air,…Nous avons même pu passer une journée com-

plète en famille d’accueil chinoise.

C'était assez dur au début mais nous nous sommes vite habitués aux horaires; c'était devenu la

routine pour nous.

Mais chaque bonne chose a une fin et le 30 Juillet, nous avons repris l'avion pour Pékin, puis la

Suisse et Bruxelles.

Nous étions tous tristes. Tristes de partir, tristes de nous séparer, tristes de laisser nos amis

chinois et surtout tristes de laisser Richard, un jeune chinois très pauvre et courageux. On ne

l'oubliera jamais !

Je pourrais vous écrire des pages complètes dans le Relais à propos de ce voyage, mais je ne

peux pas. Alors, si vous voulez vraiment savoir tout, pourquoi ne pas partir vous-même en

Chine ?

BIG UP à tous les participants de ce magnifique voyage 2014 en Chine, BIG UP à nos profes-

seurs de Chinois, BIG UP à nos animateurs, BIG UP à tous ceux qui m'ont permis ou aidé à partir

en Chine, un énorme BIG UP à Gaelle (ma rencontre de cœur) et BIG UP A TOUS !

Lorenzo Bourgain, élève de 6e année

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Chers amis lecteurs, anciens, sympathisants !

L'année se termine sur une excellente note avec de nombreux échos positifs de notre

dernier souper : une belle réussite, plus de 150 couverts et un buffet vraiment déli-

cieux et varié ! A l'occasion du dévoilement de notre saint Michel restauré dans le pa-

tio du pavillon Lafontaine, vous avez été nombreux à suivre le projet au cours de ses

six années et témoigné de votre intérêt et de votre soutien pour le Collège. A sa façon,

le Comité des anciens, a aussi soutenu ce projet en finançant la fabrication de la nou-

velle lance du « chef de la milice céleste » !

Notre saint Michel restauré nous rassemble à nouveau : il a retrouvé sa superbe d’an-

tan ! Ce qui nous fait chaud au coeur, c'est aussi le formidable essor de notre établis-

sement . Grâce à l'activité et l'implication du corps professoral, la rénovation et la mo-

dernisation des locaux, la réputation de l'institution est bien établie ! Les classes de

primaires et de secondaires font le plein et nous pouvons en être fiers !

Fort de tout cela, le comité des anciens souhaite s'étoffer et recrute de nouveaux

membres !

Un appel à candidature est lancé. Seul ou avec quelques-uns de votre promotion,

vous avez un peu de temps à consacrer à notre établissement? L'envie de participer à

une ou plusieurs de nos activités annuelles ? N'hésitez pas à nous proposer vos ser-

vices, votre aide, vos idées... C'est avec plaisir que nous vous accueillerons lors de notre

prochaine assemblée. Vous pouvez nous faire parvenir vos coordonnées et votre candi-

dature en consultant la page Facebook des anciens ou le site internet du Collège, onglet

« associations / comité des anciens ».

Saint Michel a toujours veillé avec bienveillance sur sa « maison » et eu le don de susci-

ter, depuis 59 ans, des bénévoles à s'engager pour ses combats : « Quis ut deus ? »

Cordialement de nous retrouver !

Pour le comité, X.SOLLAS

Le 27 septembre 2014, une après-midi pédagogique a clôturé les projets saint Michel et son dragon: Patrimoine et Pédagogie" et "Mathemagiques et le nombre d'or" avec en point d’orgue le dévoilement de la statue de saint Michel. A cette occasion, des élèves de 2e nous ont informés de manière créative et intéressante à travers six ateliers. Par ailleurs, divers discours ont été prononcés. Ci-après, vous pourrez lire celui de M.Marchandise, président du Pouvoir Organisateur.

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Mesdames, Messieurs,

Il faut bien que je vous l’avoue, j’ai eu ces derniers jours de longs entretiens avec Saint Michel. Bien que

les anges et les archanges, ce ne soient pas mon truc!

Évidemment, j’entends l’un ou l’autre parmi vous penser que je confonds, vu mon âge, mes rêves et la réali-

té. Et pourtant!

Grâce au code secret de la barrière, que je connais par cœur, mais aussi avec la complicité de notre con-

cierge qui m’a refilé la clef du pavillon Lafontaine, j’ai passé de très nombreuses heures avec saint Michel.

Si, si, si…!

Et nous avons convenu, lui et moi de vous donner une partie seulement du contenu de nos entretiens, cer-

tains qui concernent le Vatican, monseigneur Léonard…devront rester secrets. Je suis tenu par le secret

professionnel!

Je me souviens de notre première rencontre ici. Il faisait chaud et j’étais venu pour me pénétrer de l’at-

mosphère du nouveau patio. J’étais assis en silence, là.

J’ai entendu un léger bruit puis une parole. C’était assez émotionnant. Je croyais rêver et je me suis tour-

né vers la statue car elle était dans mon dos. Les lèvres de Saint Michel bougeaient. Je me suis pincé

pour voir si je ne m’étais pas endormi. Je me suis demandé si je ne devenais pas comme Bernadette Sou-

birous…

Et c’est alors que Saint Michel a commencé à raconter son histoire. C’était il y a des années!

Il a été grièvement blessé. Il a perdu un pied, un bras et sa lance. Il a même été décapité. A ce moment

une larme a coulée sur sa joue et d’une voix tremblante, il a ajouté:» il y a même un père qui a mis ma tête

sur une pique comme à la révolution française.»

Il pensait qu’il irait à l’hôpital et que les assomptionnistes lui achèteraient une nouvelle lance.

Rien du tout et dans le souvenir de Saint Michel, c’est le père D’Alzon qui l’a remisé dans un vieux fourbi

qui sentait le vieux papier humide. Y a même des élèves qui s’asseyaient sur lui pour fumer une clope en

cachette…

Jusqu’au jour où monsieur Sollas l’a redécouvert. Saint Michel a eu un éblouissement en retrouvant la lu-

mière naturelle.

J’ai bien senti cette nuit-là que saint Michel était troublé et en avait assez dit. J’ai eu beau l’interroger,

la statue ne répondait plus…

Rentré chez moi, je n’ai pas osé raconter mon aventure à mon épouse mais titillé par la curiosité, deux

jours plus tard, j’ai quitté le lit conjugal en pleine nuit, ai mis une veste sur mon pyjama et suis revenu ici.

Notre conversation a de suite repris car saint Michel m’a dit que j’étais drôlement habillé.

Il m’a alors raconté que la vie n’a pas été facile tous les jours après qu’il ait regagné la lumière. Ainsi

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quand le sculpteur lui a refait son bras, un peu comme quand un prothé-

siste vous adapte un nouveau membre. Il a aussi eu peur que la nouvelle

lance ne lui ait été mise en place alors qu’elle n’était pas refroidie.

Il a fallu aussi supporter la poussière du sculpteur et celle du marbrier

car personne n’avait pensé lui mettre un masque anti-poussière.

Et puis après ces longues années de silence, il lui a aussi fallu se réhabi-

tuer au bruit, notamment celui des élèves qui passaient et repassaient

près de lui.

Tiens à ce propos, il m’a aussi raconté des conversations d’élèves tout au

début de la rénovation. Des élèves qui disaient que la statue les faisait

chier et qu’ils n’en avaient rien à cirer de saint Michel…

Saint Michel s’étonnait qu’ils parlent de cire alors qu’il n’est pas en bois!

J’ai dû expliquer au saint que c’étaient des expressions de jeunes d’aujourd‘hui et qu’ils voulaient seule-

ment dire au début qu’ils n’étaient pas intéressés.

Mais saint Michel m’a aussitôt rassuré en me disant que cela n’avait pas duré et que les élèves se sont

vite passionnés pour lui au point d’ailleurs qu’il était parfois content d’entendre sonner la fin des cours

pour se reposer dans le silence qu’il connaissait bien avant…surtout après l’intervention d’un ancien pro-

fesseur de mathématiques qui a parlé du chiffre d’or. Saint Michel m’a dit que lui les maths, ça lui don-

nait mal de tête et encore maintenant quand il essaie de comprendre les dessins à ses pieds.

Il m’a aussi dit qu’il avait vu passer plein de gens passionnants mais qu’il n’a pas retenu les noms.

Il y a eu un long moment de silence.

Je lui ai alors dit que c’était formidable car, grâce à lui, des jeunes de 2ème S trouvent leur vocation.

Il a eu l’air surpris et m’a demandé s’ils allaient devenir prêtres…

Je lui ai expliqué alors, que trouver sa vocation, cela signifie aujourd’hui, trouver son chemin, son objec-

tif de vie même s’ils ne restent plus au collège.

Et enfin, je m’en souviens très bien, c’était notre dernière rencontre…la pleine lune éclairait la lance de

saint Michel. Il y a eu un nouveau long silence puis saint Michel m’a dit une phrase en wallon, mais comme

j’entends mal le wallon, j’ai demandé à saint Michel s’il pouvait répéter cela en français, ce qu’il a fait. Je

vais vous la lire car je l’avais noté aussitôt dans ma voiture :«Je t’assure, gamin, me refaire un corps

comme celui que tu vois, je pense qu’il n’y a qu’une personne qui en soit capable.»

Je lui alors dit: «et c’est qui?».

Et saint Michel m’a répondu «c’est Dieu».

Je lui ai dit au revoir mais cela n’a pas été facile pour moi de quitter le patio.

Et sur la route du retour vers chez moi, je me suis dit que saint Michel avait eu une intuition géniale et

que je devrais en parler à Mme Biesiaga.

Bien évidemment! Il faut faire de l’immersion autrement et organiser des tables de conversation en wal-

lon de Charleroi, non di d’jabe!

Thierry Marchandise, Président du Pouvoir Organisateur

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Cette année encore, le collège organise les olympiades de mathématiques!

Les éliminatoires se dérouleront au Collège le mercredi 14 janvier 2015 de 13h30 à 15h00.

Ce concours est fait pour celles et ceux qui voudraient tester leurs connaissances en mathé-

matiques autrement que lors d’une interrogation ou un examen en classe.

Pour plus d’informations et inscriptions, vous pouvez vous renseigner auprès de Mr Ribesse

ou Mme Van Kerkhoven.

En espérant que cette année encore nous aurons des qualifiés pour la demi-finale et peut-

être aussi la Finale!

Bonne chance à tous!

J. Van Kerkhoven

Professeur de mathématiques

Cette année une classe de 2e année, la 2CS, tente une nouvelle aventure.

Ces élèves vont se lancer dans le Rallye Mathématiques Transalpin.

Ce concours a pour but de résoudre 7 problèmes par groupes et en 50 minutes. Celui-ci se

déroulera en trois étapes.

La première épreuve qualificative se déroule entre le 19 janvier

2015 et le 30 janvier 2015. La deuxième entre le 16 mars et le 27

mars 2015 et enfin la finale qui se déroulera le 22 mai 2015 à Ni-

velles.

Je félicite déjà ces élèves pour leur motivation et espère qu’ils iront

le plus loin possible dans cette aventure !

Je remercie la direction qui leur permet de participer à ce concours

et de financer l’inscription.

J. Van Kerkhoven

Professeur de mathématiques et titulaire des 2CS

Olympiades de mathématiques

Rallye Mathématiques Transalpin

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Ce vendredi 28 novembre 2014, nous avons eu le plaisir d’accueillir au collège deux Pères assomptionnistes. Le Père Arnaud Alibert, arrivant de Lyon, est le tout nouveau responsable « jeunesse » dans la nouvelle Province d’Europe des Assomptionnistes. Le Père Alain Thomasset, qui réside à Bruxelles, l’accompagnait. Tous deux ont passé la semaine à visiter les quatre collèges assomptionnistes belges: deux en Flandre (Kapelle-op-den-Bos et Zepperen) et deux en Wallonie (Bure et Gosselies). A Saint-Michel, les deux Pères ont pris le temps de s’entretenir avec la direction, de visiter notre école, de rencontrer des membres du personnel. Ils sont égale-ment allés à la rencontre d’élèves dans des classes de deuxième année. Tout sim-plement, ils ont témoigné de leur chemin de foi et se sont mis à l’écoute des

jeunes. La formule choc du Père Arnaud est: † =

Notre jeunesse en quête de sens, a besoin de témoins convaincus et convain-cants. Bienvenue donc à ces Pères quand ils le souhaitent et le peuvent !

Véronique Biesiaga, directrice

Relais – Année 46, n° 4 – Décembre 2014 – P.12