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Bulletin d’information Décembre 2004

ASSOCIATION DES INGENIEURS DIPLOMES DE L’INSTITUT SUPERIEUR INDUSTRIEL DE LA

COMMUNAUTE FRANCAISE A MONS

Editeur responsable : Ing. Olivier Stevens – Chaussée du Roeulx, 503 – 7000 Mons

Siège Social

Avenue Maistriau, 8/A – 7000 Mons Organisme financier : 370-0334766-09

Composition du conseil d’administration

Président : Olivier stevens Chaussée du Roeulx, 503 – 7000 Mons Tél. 0476/548249

émail : [email protected]

Vice Président : Jean-Claude Delvaux

50, route Provinciale – 7340 Colfontaine tél. 065/67 96 50 émail : [email protected]

Secrétaire : Pierre Lenoir

73, avenue de l’Hôpital - 7000 Mons tél. 065/31 43 25 émail : [email protected]

Trésorier : Arnaud Maquille

Rue de Maredsous, St-Gérard, 2- 5640 Mettet Tél. 0495/34 25 65 Email : [email protected] Administrateurs : Francois Russe Rue de Chevesnes, 27 – 6542 Lobbes Email : [email protected] Frédéric Razée Rue Waroquier, 13 – 6560 Erquelinnes Email : [email protected]

François Vanhaetsdaele 38, Chemin de Bilhée - 7800 Ath

tél. 068 / 28 25 02 émail : [email protected]

Jean Lenoir avenue du Bois, 33 – 7033 Havré émail : [email protected] Nicolas Chauveau 53, Avenue Fénélon – 7340 Colfontaine Email : [email protected]

A.D.I.S.I.M News Bulletin d’information périodique

Décembre 2004

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Sommaire

Sommaire 1 Le billet du Président 2

Diplômés 2003-2004 3 Prix ADISIM 2004 6 Quelques nouvelles de l’UFIIB… 7 Des ouvriers particuliers pour des tombes royales 11 Attaquez un château fort, il saura se défendre ! 15 Le viaduc des Fades « L’ancêtre et toujours détenteur du record » 18 Genève – Pasadena en 17 minutes ! 22 Les zèbres qui nous envahissent… 23 Appel à votre collaboration 26 Agenda 27 Un peu de détente … 28


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Le billet du Président

En cette fin d’année 2004, l’heure est au bilan. Cette année, a vu arriver les premiers étudiants qui

entament leurs études et qui seront dans cinq ans les premiers Masters Ingénieurs Industriels. Cela coïncidera avec le 50ème anniversaire de notre Institut.

Nous nous réjouissons du succès que notre repas annuel

a remporté. Merci à nos collaborateurs et notamment l’Association Générale des Etudiants (A.G.E.)

Comme promis, nous allons mettre en place un site

internet. Celui-ci n’étant encore qu’une ébauche, nous sommes à votre écoute pour toute remarque ou suggestion.

Enfin, début 2005, paraîtra le prochain annuaire. Il est

encore en cours d’élaboration.

En outre l’ensemble des formalités administratives liées à la nouvelle loi sur les ASBL sont réalisées.

Bref, l’année fût chargée mais le bilan est très positif.

En cette période de fêtes de fin d’année, l’ensemble du

CA de l’ADISIM vous souhaite un joyeux Noël et vous présente ses vœux pour l’année 2005.

Ing. Olivier Stevens


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Diplômés 2004

Le Conseil d’Administration félicite nos jeunes diplômés et leur souhaite nos meilleurs vœux de réussite dans leur vie

professionnelle.

NOM PRENOM T.F.E.

Ingénieur Industriel en Construction orientation Génie Civil ADLI Hicham Modèles de ruissellement pour la gestion et le

dimensionnement des réseaux d’assainissement ALLONGUE David Techniques de reprises en sous-œuvre : état de

l’art, possibilités de nouvelles techniques BRIXY Gilles Les bétons à haute performance et la route COMMIANT Benoît Audit énergétique d’un internat DECLERCQ Guy-Boris Audit énergétique d’un internat FRANCOIS Teddy Restauration de poutres en bois au moyen de

résines époxy GASPART Axel Modèles de ruissellement pour la gestion et le

dimensionnement des réseaux d’assainissement GILAIN Arnaud Réparation du béton armé dégradé par corrosion KWALA Bienvenu Béton armé de bambou : étude du matériau NGUYA NLENZO Rosy Béton armé de bambou : étude du matériau VANCLOOSTER Tony Restauration de poutres en bois au moyen de

résines époxy VANDE MOORTELE Cédric, M. Effets des vibrations liés aux trafics et aux tirs

d’abattage en masse sur les constructions VERMEYEN François Sécurité incendie des bâtiments élevés

Ingénieur Industriel en Construction orientation Energie & Environnement LAIR-DUEE Simon Eléments finis appliqués aux structures à symétrie

de révolution

Ingénieur Industriel en Construction option Géomètre BERNARD Blaise Stabilité des parois berlinoises CARDINAL Pierre Sources de données et moyens d’investigation en

expertises techniques


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DEJAIE Thibaut Redressements de clichés : analyse et exploitation MARIAGE Bertrand Redressements de clichés : analyse et exploitation PARDON Samuel Stabilité des parois berlinoises

Ingénieur Industriel en Electricité orientation Automatique & Robotique BOËL Pascal Conception d’un banc d’essai informatisé pour

pompes centrifuges industrielles BOUDART Bertrand Conception d’un banc d’essai informatisé pour

pompes centrifuges industrielles

Ingénieur Industriel en Electricité orientation Génie Electromécanique SCIBETTA Giovanni, B. Analyse et modélisation du transport de l’énergie

électrique en courant continu

Ingénieur Industriel en Electricité option Electronique orientation Automatique & Robotique

MARCIANO Stefanie Modélisation d’un système de chromatographie en phase liquide

ROBETTE Geoffroy Conception et réalisation d’un générateur de couple résistant pour machines tournantes

Ingénieur Industriel en Electricité option Electronique orientation

Télécommunication ASSAL Chadli Auto surveillance d’un radar Doppler de type TG

ou TMP CRUGENAIRE Dimitri Développement d’un système de détection de

défaut de terre dans les cellules des disjoncteurs 3kV CC d’une sous-station de traction

GILLAIN David Etude des modulations numériques et réalisation, en particulier, d’un dispositif didactique de transmission mettant en œuvre un codage de type CDMA

ROBEIN Antoine Etude de l’utilisation de la bande passante du réseau militaire et de l’impact du type de données sur le réseau

ROMBAUX Michaël Gestion d’un système de chronométrage en fonction du règlement des concours hippiques


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Ingénieur Industriel en Electricité option Informatique

ALACA Recep Etude et réalisation d’une grappe de calculs sous Linux

BARREAU Renaud Mise en œuvre d’une grappe de serveurs Apache sous Linux et étude du problème de la répartition de charge

CREPIN Olivier Reconnaissance et recherche de formes dans les images

KAPONGO-KABWIKA Etude et mise en œuvre de VLAN au sein du département informatique de l’ISIMS

LAURENT Raphaël Implémentation sous Linux d’un serveur Radius avec utilisation conjointe d’une base de données mySQL pour l’authentification des clients d’un réseau sans fil

LAZRAK Redouan Implémentation sous Linux d’un serveur Radius avec utilisation conjointe d’une base de données mySQL pour l’authentification des clients d’un réseau sans fil

NICOLAS Simon Etude et mise en œuvre d’un VPN au sein de l’ISIMS

SONNET Arnaud Mise en œuvre d’une grappe de serveurs Apache sous Linux et étude du problème de la répartition de charge

SOULIMANI Ali Développement pour le musée de la ville de Mons d’un système expert de diagnostic de pannes accessible par Internet

SOUSSI NACHIT Adil Etude et mise en œuvre de programmes parallèles pour une grappe de calculs sous Linux


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Prix ADISIM 2004 Comme chaque année depuis 4 ans, nous attribuons un prix à deux étudiants (ou groupes d’étudiants) des sections « Electricité » et « Construction ». Ces prix sont attribués selon la créativité, l’innovation et la pertinence technique des TFE présentés en première session. Cette année, les lauréats du prix ADISIM sont : Pour la section Electricité :

SOULIMANI Ali (Ing. en Electricité option Informatique)

Sujet du TFE : « Développement pour le musée de la ville de Mons d’un

système expert de diagnostic de pannes accessible par Internet »

Pour la section Construction :

KWALA Bienvenu (Ing. en Construction orientation Génie Civil) NGUYA NLENZO Rosy (Ing. en Construction orientation Génie Civil)

Sujet du TFE : « Béton armé de bambou : étude du matériau »

Le Conseil d’Administration félicite les lauréats et leur souhaite nos meilleurs vœux de réussite dans leur vie professionnelle.


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Quelques nouvelles de l’UFIIB… Déménagement : Depuis le 01/12/2004, pour contacter l’UFIIB, il faut utiliser les nouvelles coordonnées comme suit :

U.F.I.I.B. ASBL Union Francophone des Associations d’Ingénieurs Industriels de Belgique

Avenue Molière, 84 B-1190 BRUXELLES

Tél : 02/513.69.14

E-Mail : [email protected] Website : www.ufiib.be

Merci de ne plus les contacter à l’ancienne adresse. Composition du Bureau UFIIB : Suite aux Conseils d’Administration des 27 mars et 04 septembre 2004, le Bureau UFIIB se compose actuellement comme suit : Président UFIIB : Ing. Guy ZIJLMANS –AIIBr Vice-Président UFIIB : Ing. Jean TENGATTINI-UILg Vice-Président UFIIB : Ing. Daniel LAMBERT-AIHy Vice-Président UFIIB : Ing. Arnaud MAQUILLE-ADISIM Trésorier UFIIB : Ing. Jacques RICHEBE-AIIF-IMC Secrétaire Général UFIIB : Ing. Michel ROEKENS-AIECAM Conseillers du Bureau : Ing. Jean-Pierre MURET-AIIBr Ing. Didier SCHROYEN-AIIBr Ing. André TOYE-AIIH-AIICSg


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Représentants UFIIB au Fing : Fing : organe de concertation des Ingénieurs Industriels Belges regroupant les associations Ing. militaires (AMITI) et civils NUTI (néerlandophone), UFIIB Ing. Arnaud MAQUILLE - Vice-Président UFIIB Ing. Guy ZIJLMANS – Président UFIIB Représentants UFIIB au Comité National Belge-CNB de la FEANI : Le Comité National Belge est l’organe regroupant les Ingénieurs Industriels néerlandophones (NUTI) et Francophones (UFIIB) ainsi que les Ingénieurs Civils et Agronomes (FABI www.fabi.be ) Ing. André TOYE-Adm. UFIIB, Délégué au CNB de la FEANI Ing. Guy ZIJLMANS-Président UFIIB Représentant FEANI : La FEANI est la Fédération Européenne des Associations Nationales d’Ingénieurs www.feani.org Ing. André TOYE-UFIIB, Délégué du CNB au CPD (Continuous Professional Development) de la FEANI LISTE DES ADMINISTRATEURS : Suite aux Assemblées Générales des 27 mars et 04 septembre 2004, les administrateurs des 14 Associations membres de l’Union Francophone des Ingénieurs Industriels de Belgique – UFIIB sont actuellement : ADISICHt : Ing. Eric JONCKHEERE –Adm. Effectif ADISIM : Ing. Arnaud MAQUILLE-Adm. Effectif Ing. Pierre LENOIR-Adm. Suppléant AIATh : Ing. J. HUART-Adm. Effectif Ing. C. LEMIRRE-Adm Suppléant

AIDISIA : Ing. M. RAUSCH-Adm. Effectif Ing. A. PENOY-Adm. Suppléant AIECAM: Ing. Michel ROEKENS-Adm. Effectif Ing. L. PULINCKX-Adm. Suppléant AIIBr: Ing. G. ZIJLMANS-Adm. Effectif Ing. B. BOULANGER-Adm. Suppléant


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AIIF-IMC : Ing. Jacques RICHEBE-Adm. Effectif Ing. S. BABAR-Adm. Suppléant AIIH: Ing. Alfred DAUBIE-Adm. Effectif Ing. C. THEYS-Adm. Suppléant AIIH-AIICSg: Ing. André TOYE-Adm. Effectif Ing. Francis GALLEZ-Adm. Suppléant AIHy : Ing. Daniel LAMBERT-Adm. Effectif Ing. D. LINCE-Adm. Suppléant

AISNA: Ing. Georges VAN VREKOM-Adm. Effectif Ing. Thierry Pitchen-Adm. Suppléant ARIAMP: Ing. A. HENUSET-Adm. Effectif Ing. P. FASTRES-Adm. Suppléant UG: Ing. M. SANTIAGO-Adm. Effectif Ing. E. DE MARNEFFE-Adm. Suppléant UILg: Ing. Jean TENGATTINI-Adm. Effectif Ing. Quentin DREZE-Adm. Suppléant

Associations membres de l’UFIIB et coordonnées de contact : L’Union Francophone des associations d’Ingénieurs Industriels de Belgique est une ASBL regroupant l’ensemble des 14 associations d’Ingénieurs Industriels de Belgique. L’UFIIB est habilitée à représenter l’entièreté des Ingénieurs Industriels de la Communauté Française Wallonie-Bruxelles – (25 000 Ing. actifs). Elle défend les intérêts de tous. Tout ingénieur industriel diplômé d’un des ISI francophone peut directement adhérer à l’association de diplômés de son école. La fédération coordonne et chapeaute les associations dans leur travail. Il est impérativement demandé à tout Ing. désireux d’obtenir des informations ou renseignements divers de s’adresser TOUJOURS EN PRIORITE à son association d’Ingénieur, qui relayera au besoin les demandes individuelles à l’UFIIB. Nous sommes une Fédération d’associations d’Ingénieurs. Pour une question d’organisation, merci de respecter cette procédure lorsque vous avez besoin de renseignements ou d’informations diverses. Publications UFIIB *L’UFIIB via son partenaire ROULARTA MEDIA GROUP N.V, premier groupe média belge et acteur essentiel du paysage de l’information (édition de quotidiens, publications spécialisées à grand tirage, chaîne télévisée économique Canal Z….) www.roularta.be publie dans la revue Industrie-Technique & Management des pages spécifiques UFIIB destinées à un très large public de décideurs Industriels et économiques belges (57000 numéros mensuels en édition francophone et néerlandophone).


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Le public privilégié de cette revue est constitué en grande partie d’Ingénieurs Industriels et Civils. Le partenariat de l’UFIIB permet à tous les Ingénieurs membres d’une association de diplômés de recevoir minimum 4 numéros de la revue annuellement et ce totalement gratuitement. Si vous souhaitez recevoir l’entièreté des 9 numéros annuels, toujours gratuitement, rien de plus simple : envoyez votre demande à l’UFIIB mailto : [email protected] , nous nous ferons un plaisir de la relayer auprès du groupe ROULARTA. Même procédure, si par hasard, vous ne souhaitiez plus recevoir la revue. Chaque Ingénieur membre devant recevoir ces numéros, si par hasard, vous ne receviez pas ceux-ci ou que vos coordonnées étaient incorrectes, merci de nous le signaler au plus tôt ! Nous résoudrons ce problème dans les plus brefs délais. *L’UFIIB publie en fonction de l’actualité des UFIIB-Flash diffusés par mailing list aux associations membres avec pour mission de relayer toute information importante destinée aux milliers d’Ingénieurs membres. Donc en résumé, pour tout problème relatif aux publications ou pour tout envoi d’articles liés à l’Ingénieur que vous désireriez diffuser, envoyez nous vos demandes par mail. mailto : [email protected] Nous nous ferons un plaisir de relayer vos demandes.


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Des ouvriers particuliers pour des tombes royales

Dans la Vallée des Rois, des bruits de pioches viennent troubler la quiétude et

le repos éternel des Pharaons. Les appels des ouvriers résonnent tôt le matin pour s’éteindre en fin de journée. Non loin de là, Deir El-Médineh, village clos de hauts murs et gardé par une police spéciale. Ce village abrite une confrérie d’hommes et de femmes, tenus au secret et chargés d’une importante mission, celle de creuser et de décorer les tombes royales dans la Vallée des Rois et des Reines.

Vue aérienne du site :

source : http://2terres.hautesavoie.net

Tous, ou presque, sont artisans. Maître d’œuvre, tailleurs de pierre, peintres,

dessinateurs, sculpteurs, architectes … vivent en harmonie dans ce village, tels des membres d’une confrérie. Une confrérie très fermée, certes, où chacun a sa place, son rôle, son importance. Un tribunal, un temple, une nécropole, des sanctuaires, des réserves d’eau, des greniers, des ateliers et même une école, il ne manque rien dans ce petit village qui s’organise comme tous les autres.


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A une exception près : n’y pénètre pas qui veut ! Ce monde très protégé abrite une grande famille, appelées l’Equipe de la Tombe, dont chaque membre a suivi une initiation, un droit d’entrée. C’est qu’il faut être doué et avoir entendu l’appel de la déesse Maât, déesse de la justice, de la rectitude, de la justesse et de l’harmonie. De nombreux mystères entourent ce village. On raconte même que chacun des artisans connaît des secrets propres à sa profession, des secrets qui donnent vie aux demeures d’éternité des pharaons…

Niché entre deux montagnes, Deir El-Médineh est placé sous haute surveillance.

Des gendarmes patrouillent aux environs du village et sont chargés de veiller étroitement aux alentours du Grand Lieu. Ils dissuadent quiconque de s’aventurer sans autorisation dans l’enceinte des habitations et sur le chemin de la Tombe. Des postes d’observation sont éparpillés un peu partout, en des points stratégiques. Ils dominent la Vallée et l’écho des conversations ou du moindre éboulis alertent de manière sûre et rapide.

Les équipes d’ouvriers et d’artisans sont placées directement sous les ordres du

Vizir de la Haute-Egypte. Eux seuls ont reçu l’honneur et le privilège de creuser le tombeau royal, la dernière demeure d’éternité de Pharaon. Afin qu’ils s’adonnent l’esprit tranquille à leur mission, une troisième équipe, extérieure à l’Equipe de la Tombe, approvisionne en tout ce qui est nécessaire à la vie normale de chacun. Et ils sont nombreux à veiller au bien être de la communauté. Jardiniers, potiers, pêcheurs, forgerons… tous s’animent dans ce même objectif. Ils livrent régulièrement diverses denrées. Des bûcherons apportent le bois. Des blanchisseurs entretiennent le linge. Des porteurs d’eau transportent quotidiennement le liquide essentiel à toute vie. Un médecin veille aux soins de chacun, les accidents sur le chantier n’étant pas rares. Le chemin est parsemé d’embûches : piqûres de serpents ou de scorpions, chevilles foulées, doigts écrasés, blessures plus ou moins importantes en rapport avec le creusement de la Tombe. A côté de lui, réside une femme très appréciée et très écoutée. La femme sage est une sorte de magicienne et de guérisseuse au répertoire médical très étendu.

La vie économique est bien rodée à Deir El-Médineh.. Une fois par mois, les

ouvriers reçoivent un salaire en céréales, qui constituent la base de l’alimentation égyptienne. Elles permettent de fabriquer le pain et la bière. Versé le 28 du mois, le salaire varie en fonction de la qualité de celui qui le reçoit. Un contremaître, par exemple, peut toucher cinq sacs d’épeautre et deux d’orges, tandis que les ouvriers ne reçoivent que quatre sacs d’épeautre et un demi d’orge. Tous les dix jours, la communauté reçoit du sel, de l’huile et des onguents. Le gouvernement les pourvoie également en vêtements divers et en sandales, mais il semble que les quantités ne répondent pas vraiment aux attentes de chacun. Toutes ces provisions font l’objet d’un contrôle soutenu, chacune étant scrupuleusement notée par le scribe de la Tombe. Une des rares denrées produites par la communauté elle-même est le miel issu des ruches que les villageois entretiennent en dehors du village.


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Deir el-Médineh Tombe et sa pyramide © G. Andreu source : http://www.louvre.fr/archives/expos/pharaon.htm

Pendant ce temps, dans la Vallée des Rois… La nouvelle attriste le pays. Le Pharaon vient de décéder. Malgré le chagrin qui s’empare de leur cœur, les artisans de Deir El-Médineh ressentent un accablant soulagement. Le nouveau Pharaon monte sur le trône. L’une de ses premières préoccupations, dans les tous premiers mois de sa royauté, se porte sur un vaste projet qui occupera une grande partie de son règne : choisir, dans un premier temps, au sein de la Vallée des Rois, le site approprié qui abritera sa tombe ; prendre, ensuite, toutes les mesures nécessaires pour que le creusement et la décoration s’effectuent dans les meilleures conditions possibles et dans les délais les plus courts. La reprise des activités a sonné à Deir El-Médineh. Un équilibre rythme le travail des ouvriers. De tout temps, les Egyptiens aimaient utiliser un vocabulaire « nautique » pour exprimer leur quotidien et leur vision du monde. Les ouvriers de la Place de Vérité n’échappent pas à la règle. Ils sont considérés comme l’équipage d’un bateau, répartis à bâbord et tribord ; l’équipage de Droite et l’équipage de Gauche, chacune dirigée par un contremaître. Ce chef d’équipe est nommé par le vizir en personne. Ils travaillent par période de huit jours, suivies de deux jours de repos. Leur journée de travail est de huit heures (8 h- 12h et 14h – 18h). Le site est choisi, les plans sont faits, le labeur va commencer. Les carriers de chacune des deux équipes ont le pénible travail de « casser » la montagne pour y creuser la demeure royale. Le creusement s’effectue, vaille que vaille et mobilise en moyenne une quarantaine d’hommes. Le creusement de la tombe et la durée de la tâche dépendent de la taille de la tombe et du décor souhaité. On estime à une à deux années le creusement proprement dit.

De gros blocs calcaires sont dégagés, réduits le plus possible afin d’être extraits facilement en les faisant rouler hors de l’excavation. L’extraction se fait à l’aide d’un pic en cuivre ou de ciseaux en bronze qui affaiblissent rapidement la roche dure souvent parsemée de fragments de silex. Tous les outils sont comptabilités par les scribes. Les


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gravats et les éclats de pierre répandus au fur et à mesure du percement sont déblayés à l’aide de paniers en cuir ou de couffins en osier, puis étalés sur le sol devant la tombe.

Alors que les tailleurs de pierre et les carriers poursuivent leurs avancées, les plâtriers préparent les parois pour les dessinateurs et les peintres. Ils commencent à enduire les parois et les plafonds de la future tombe d’un enduit de gypse (sorte de roche) et de chaux afin de masquer les inégalités et rendre ainsi la surface aussi plane que possible. Le dessinateur, aussi nommé scribe des contours, trace sur les murs les textes religieux qui content la course solaire du grand dieu Rê auquel pharaon défunt est identifié. Hiéroglyphes et dessins sont dessinés à l’encre rouge dans un premier temps, ils seront corrigés au trait noir par le dessinateur en chef dont le souci est de vérifier la perfection du travail accompli.

Ensuite, des sculpteurs gravent les textes et les dessins à l’aide d’un burin en

bronze. Des peintres achèvent la décoration préparée par les dessinateurs et les sculpteurs. Grâce à leur large éventail de couleurs, ils animent l’ensemble pictural. Toutes les couleurs sont obtenues à partir de pigments naturels. Le carbone produit le noir, l’ocre jaune produit le jaune, l’azurite offre le bleu, l’ocre ou l’oxyde de fer propose le rouge, le carbonate ou le sulfate de calcium donne du blanc et enfin la malachite (carbonate de cuivre) produit le vert. Ces divers minéraux combinés, d’autres couleurs s’ajoutent à la palette.

Plus le creusement progresse, plus la lumière du jour se fait rare. Pour éclairer

leurs pas et leurs travaux, les ouvriers ont recours à un éclairage artificiel, fait de petits bols en terre cuite et de mèches de tissu torsadé, enduites de graisse ou d’huile. Afin d’éviter un enfumage qui pourrait endommager les parois de la tombe, ils y ajoutent du sel.

Voilà qu’une nouvelle vient chambouler le chantier. Le décès prématuré du Pharaon oblige les ouvriers à abandonner la décoration détaillée de la tombe. Ils doivent la rendre alors rapidement disponible après les funérailles royales. On se mobilise pour préparer le mobilier funéraire. L’embaumement ne dure que septante jours. Il faut donc faire vite. C’est ainsi que certaines tombes restent inachevées. Heureusement, tous les Pharaons ne disparaissent pas avant l’achèvement de la Tombe. Une fois celle-ci terminée, les ouvriers sont invités à travailler aux tombes de la famille royale, dans la vallée des Reines par exemple.

L’architecture des sépultures obéit généralement au plan des tombes précédentes.

Parfois, on distingue quelques variantes propres à chaque Pharaon qui souhaite modifier l’agencement des salles. Les recueils funéraires, tracés sur les parois, traduisent le parcours du soleil dans le monde souterrain. C’est dans ce sens que l’architecture même de l’ensemble est pensée. Chaque tombe possède une zone supérieure solaire et une zone inférieure osirienne (souterraine. Osiris est le protecteur des morts). Le tout est construit de manière à donner l’impression d’un mouvement perpétuel d’une lumière sans cesse renaissante. C’est ce modèle que suit Pharaon dans sa quête d’immortalité.

Sylvie Leduc.


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Attaquez un château fort, il saura se défendre !

Au temps de la féodalité, s’élèvent un peu partout des châteaux jalousement

gardés. En temps de paix, ils gardent les trésors, les armes et les archives du seigneur. Mais le Moyen-Âge connaît plus de périodes troublées que de périodes de paix, durant lesquelles les guerres étaient fréquentes.

Le château apparaît au 12ème siècle. Demeure du seigneur, il est un symbole de

richesse. N’est-il donc pas normal qu’il soit alors si convoité et si souvent assiégé? C’était donc un devoir de la part du seigneur de protéger et de défendre son territoire, son château. Essentiellement défensif, celui-ci répond avant tout à un besoin de sécurité. Du haut de ces hauteurs, le seigneur surveille les alentours, prévoit les éventuelles attaques. Gare à ceux qui le provoqueront et tenteront de le faire basculer…


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Le château, demeure fortifiée

Juché sur une butte naturelle ou artificielle, ou fortement accroché à un éperon

rocheux, le château se présente telle une masse imposante qui impressionne à des kilomètres à la ronde.

Cette masse est proportionnelle à la puissance du seigneur et au domaine qu’il doit protéger. Les difficultés d’accès sont un premier obstacle. Elles font déjà reculer les assiégeants les moins téméraires.

Le château est avant tout défendu par des tours et des créneaux. Un premier mur d’enceinte bloque l’entrée. Par endroits, un long et haut mur, la braie abritait des hommes armés. Ces derniers retardaient l’approche des assaillants. Derrière ce mur, les douves sèches sont étroites pour rendre malaisé l’utilisation des béliers. Déjà là, il faut user d’originalité pour entrer dans la demeure du seigneur.

Mais sa défense ne serait rien, sans sa garnison qui arpente le château. Les hautes tours rondes, reliées entre elles par les courtines, forment une défense à la fois impressionnante et efficace. Sur le chemin de ronde, les défenseurs circulent sans cesse. Les mâchicoulis (ouvertures pratiquées sur le sol d’un chemin de ronde, par lesquelles on laissait tomber des pierres, de l’eau bouillante ou du sable brûlant, sur les assaillants parvenus au pied du château) ont remplacé, à la fin du 12ème siècle, les hourds (galerie volante en bois que l’on établissait au sommet et à l’extérieur des murs de défense), trop vulnérables au feu. Ils empêchaient l’attaquant de déposer les échelles lors de l’assaut des murailles, en déversant sur lui divers projectiles. De quoi décourager les plus rusés !

Quant aux autres, ils ne sont pas au bout de leurs peines. Des tours gardent le

pont-levis principal, pleines à leur base pour résister à la démolition. Elles sont reliées par une double muraille formant une cour souricière. Les assaillants arrivés jusque là sont alors coincés par une herse et écrasés par l’assommoir, une énorme pierre suspendue sous la voûte pouvant l’abattre d’un coup.

La garnison du château est généralement peu nombreuse. Elle se compose d’une

vingtaine d’hommes tout au plus. Mais en tant de guerre, elle est renforcée par les paysans des alentours, prévenus par le tocsin, une sorte de cloche. En contre partie, ceux-ci obtiennent un abri pour leur famille et leurs bêtes, qui s’entassent dans les bâtiments de la basse cour. Un ingénieux ouvrage de défense Situé au cœur du château, le donjon est à la fois demeure des seigneurs et symbole de sa puissance, tour principale à partir de laquelle on commande les défenses, mais également retraite ultime en cas de danger. C’est là, tout en haut de ce donjon, que le seigneur et sa famille vont chercher refuge. Une simple tour, mais aussi et toujours de nombreuses défenses.


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D’abord carré, le donjon évolue rapidement vers un plan circulaire, plus facile à

défendre. Il est protégé par un système de défenses plus ou moins complexes comportant tours, murailles et fossés.

Les créneaux, ouvertures pratiquées en haut des remparts derrière lesquelles se

cachent les archers, et merlon, partie pleine entre deux créneaux, sont les éléments essentiels des murailles car ils protégent le donjon des attaques ennemies. Les murailles sont parfois renforcées de tours séparées par des courtines. Des systèmes de herses isolent les assaillants en leur coupant la retraite.

Cependant, certains arrivent à pénétrer, tant bien que mal, dans la cour du château.

Proche de la victoire, les assaillants se dirigent vers le donjon, à la recherche du seigneur. On pourrait croire à un jeu d’enfant, comparé à la défense du château. Pas si sûr. Une fois à l’intérieur de celui-ci, tout ne semble pas si simple. Les couloirs de circulation son étroits et facilement gardés par peu d’hommes. Les étages des tours et du donjon ne correspondent que par des trappes munies d’échelles amovibles. Une course poursuite dans cette énorme tour peut encore cacher quelques surprises aux assaillants, qui risquent de se perdrent dans les oubliettes du château. Un doute subsiste : existent-elles vraiment ?

Sylvie Leduc.

Réf. : Album des châteaux de France – Sélection du reader digest


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Le viaduc des Fades « L’ancêtre et toujours détenteur du record » Il y a quelques années j’ai découvert grâce à un ami également amateur d’ouvrages d’art ferroviaires un splendide viaduc. Lorsque j’ai reçu l’article concernant le viaduc de Millau, je me suis rappelé le gigantisme du viaduc des Fades. Je saisi l’occasion pour vous décrire ce viaduc impressionnant.

Situation :

Situé à 40 km au nord-ouest de Clermont-Ferrand, et dressé comme un géant au-dessus des montagnes, le viaduc des Fades veille depuis plus de 90 ans sur la vallée de la Sioule. Avec une hauteur de plus de 132 mètres au-dessus de la rivière, ce colosse de pierre et d'acier est resté durant une grande partie du XXe siècle, le plus haut viaduc ferroviaire du monde. Mais, bien au-delà de ce record, sa remarquable construction fut, à sa naissance, une véritable prouesse.


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Le projet : Dans la seconde partie du XIXe siècle, l'idèe de construire une ligne de chemin de fer, traversant les Combrailles pour relier Clermont-Ferrand à Montluçon est lancée. Cette ligne devait permettre de développer les houillères du Puy-de-Dôme et de transformer la production agricole de la région, jusque-là oubliée du point de vue des voies de communication. Sur son parcours, au niveau du lieu dit “des Fades”, le tracé retenu aboutit sur une large et profonde dépression dans laquelle coule la Sioule. De nombreux projets sont mis à l'étude, car le futur viaduc présente des dimensions exceptionnelles encore jamais atteintes par un ouvrage analogue. Finalement, c'est le travail de l'ingénieur Félix Virard, considéré comme le véritable père du viaduc, qui est approuvé le 26 avril 1901. Difficultés géologiques Dès novembre 1901, on rencontre de sérieuses difficultés sur la rive gauche. Les fondations de la culée sont descendues à 7 m sur une roche fissurée qui n'offre pas une sécurité parfaite. Au mois de décembre, plusieurs éboulements se produisent au niveau des fondations de la grande pile. Là aussi, le granit se montre friable et les fondations doivent être descendues afin de les encastrer dans de la roche saine. En juin 1902, des études montrent que tout le coteau de rive gauche se met lentement en mouvements menaçant les deux arches de la culée. En juillet 1903, on s'aperçoit que celle-ci, alors presque terminée, s'enfonce dans le sol et penche de plus en plus vers l'avant. Des recherches très coûteuses sont entreprises et des galeries creusées à flan de coteau permettent de découvrir à 35 m de profondeur, une faille argileuse pleine d'eau. On entreprend alors l'assainissement du terrain avec un système de drainage installé dans le sous-sol. Ces travaux présentent les plus grandes difficultés, mais le résultat obtenu est excellent. Des mois précieux sont malgré tout perdus, et il faut attendre le 3 février 1905 pour qu'une décision ministérielle autorise la démolition de la culée. Elle est finalement remplacée par une petite pile supplémentaire de 33 m de haut, mais dont les fondations descendent à prés de 45 m de profondeur. Cette pile est reliée à une culée légère par un tablier métallique de 52 m de long.


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Les concepteurs : Ingénieur-concepteur de l'ouvrage, Félix Virard fait partie de la direction du chantier, ainsi que Abel Draux, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Angoulème. Désignée comme acquéreur des travaux, la SFCM (Société Française de Constructions Mécaniques), représentée par Louis Le Chatelier son président, charge un de ses collaborateurs, M. Cartier, d'organiser le chantier. La présence, à ses côtés, d'Emile Robert, lui aussi ingénieur des Arts et Métiers, s'avère fort précieuse. Ce dernier est en effet un vétéran du canal de Panama, et son expérience profite largement à la construction du viaduc. Les bâtisseurs Plusieurs centaines d'ouvriers (il y en a eu plus de 800), provenant de toute la France se succèdent huit années durant. Ils sont maçons, charpentiers, peintres, tailleurs de pierre ou simples manœuvres, mais leur labeur est toujours d'une dureté incroyable. Les maçons viennent essentiellement de la Creuse toute proche et les charpentiers métalliques comptent beaucoup d'Auvergnats. Un tel chantier n'est pas sans danger car les constructeurs ont utilisé une technique révolutionnaire pour l'époque. Ceci dit, on ne déplore qu'un seul accident mortel durant ces huit années de construction. En effet, le 6 mars 1909, Joseph Pracos s'est fracturé le crâne après avoir fait une chute de 12 m, alors qu'il changeait un échafaudage de place. Le montage du tablier métallique

Le processus adopté pour le lançage du tablier est véritablement avant-gardiste. En effet, l'assemblage se fait pour une large part au-dessus du vide. Cette opération s'avère possible grâce à des sortes de cages fabriquées autour du tablier et coulissant sur celui-ci. Elles mesurent plus de 20 m de long et permettent un porte-à-faux de 10 m.


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En juin 1904 débute le montage de la travée latérale de rive droite. L'installation d'un immense échafaudage de 800 m3 de bois permet l'assemblage de la première moitié de la travée. Il reste néanmoins 55 m pour rejoindre la grande pile. Pour ce faire, la technique du porte-à-faux est mise en place depuis l'extrémité de l'échafaudage jusqu'à l'axe de la pile. Un contrepoids de 200 tonnes équilibre la masse avant qu'elle ne soit soutenue par la pile. La mise en place de la travée de rive gauche s'effectue de la même façon, mais il faut tout de même attendre 1908 que la culée démolie soit reconstruite. Au terme de cette année, le montage et le rivetage des

travées de rive sont terminés. Le montage de la travée centrale peut enfin commencer. Les cages volantes commencent à progresser l'une vers l'autre et les ouvriers avancent ainsi à plus de 100 mètres au-dessus de la Sioule. L'espace qui sépare les deux équipes rétrécit quotidiennement, jusqu'à atteindre 2,60 m par jour en avril et en mai 1909, une prouesse pour l'époque. Au moment de la réunion des deux parties du tablier, il est impératif que les extrémités coïncident et soient parfaitement alignées. Le 18 mai 1909, après presque huit années d'un labeur acharné, la jonction finale est enfin réalisée. C'est en juillet 1909 que l'on peut enfin admirer le viaduc totalement terminé, et ce grâce au courage et à la détermination des hommes qui y ont travaillé. Mi-septembre, plusieurs épreuves de résistance sont effectuées avec succès et le géant peut enfin être inauguré. Caractéristiques :

Dimensions & Quantités: Longueur totale : 470.25 m Longueurs des travées :116 m - 144 m - 116 m Hauteur sur l'eau ou sur fond de vallée :132.5 m Epaisseur du tablier : 11.60 m Hauteur des piles : 92.33 m

Matériaux: Treillis : acier Piles : granite

Transcription et adaptation du site de Benoît Barbe : http://perso.lesfades.mageos.com/ Données et photos : Galerie et base de données internationale d'Ouvrages d'art : http://www.structurae.info/ Ing. O. Stevens.


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Genève – Pasadena en 17 minutes ! Il ne s’agit pas d’un nouveau record du monde en matière d’aérospatiale mais d’un record de vitesse de transfert de données. En effet, en un peu moins de 17 minutes 859 Go ont été transmis de Genève à Pasadena. La vitesse de transfert étant le fer de lance de tous les FAI (Fournisseurs d’Accès à Internet), la quête à la rapidité est un âpre combat. Ce sont des recherches menées dans le cadre du projet « Internet 2 ». Ces études réunissant les chercheurs du Cern (Centre Européen de Recherche Nucléaire) et ceux du du Caltech (California Institute of Technology) ont donné naissance à un record qui n’a été dévoilé que quelques mois plus tard … A l’occasion du 35ème anniversaire du premier prototype de réseau interconnecté de l’histoire. Cette performance consistait à dépasser la barre des 100 petabit-mètre par seconde. (un million de gigabits-mètre / seconde) . A cette vitesse, il a fallu un peu moins de 17 minutes pour transférer 859 Go à travers 15766 km de réseaux. Le trajet partant de Genève pour aboutir à Pasadena (Etats-Unis) en passant notamment par Chicago, New York, Seattle. A l’heure où les FAI se disputent âprement le marché, en faisant miroiter des vitesses de transfert allant de 512 kbps à quelques 5 ou 6 Mbps. Les prix des abonnements est par ailleurs encore trop souvent aussi peu compétitif que les vitesses de transfert… Ing. O. Stevens. Liens : http://www.internet2.edu http://ultralight.caltech.edu/lsr_06252004 D’après un article paru dans la chronique « le meilleur du net » du numéro 48 de la revue « Internet Pratique » - Novembre 2004


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Les zèbres qui nous envahissent… Ne vous inquiétez pas ces charmants animaux ne viennent pas encore coloniser nos parcs et jardins. En revanche, le but du présent article est de vous faire découvrir l’autre facette d’une bestiole tout aussi rayée, à savoir le de code-barres.

INTRO DUCTION

Omniprésents, les codes barres sont des acteurs discrets de la vie courante. Destinés à automatiser l'acquisition d'une information généralement numérique, ils trouvent leurs applications dans des domaines aussi variés que la gestion des prêts d'une bibliothèque, les caisses enregistreuses à lecture optique, ou le contrôle de la production dans l'industrie...

Toutes les informations peuvent êtres codées sous forme de mots binaires, c'est-à-dire la base de l'électronique numérique. Afin de permettre une acquisition rapide et automatique des données, différents procédés ont étés créés. Les codes barres sont particulièrement bien adaptés au codage d'un chaîne numérique ou alphanumérique n'excédant pas quelques dizaines de caractères.

LECTURE D'UN CODE

Il existe deux moyens courants de lire les codes barres. Le plus classique est la lecture optique qui consiste à envoyer sur le code barres un faisceau lumineux (souvent un laser de très faible puissance) puis, à analyser la lumière réfléchie.

NORMALISATION E. A. N.

L'EAN ou European Article Number est une norme garantissant que le code barres d'un article sera reconnu dans tous les pays de l'Union Européenne. L'EAN assure aussi une compatibilité avec les codes U.P.C. utilisés en Amérique du Nord.


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Le mot codé est constitué de 8 ou 13 caractères répartis entre trois zone. En lisant de la gauche vers la droite, on trouve :

• le "drapeau" codant sur deux caractères l'origine du code

• la "zone utile de codage" qui comprend 10 caractères dont les 4 premiers représentent le fabricant et les 6 derniers l'article (cas d'un code sur 13 chiffres). Dans le cas de cette zone, le codage dépend de la zone d'origine.

• le dernier caractère est le "code de contrôle "déterminant la validité du code. Il est calculé à l'aide d'un algorithme normalisé.

Devant le grand nombre de pays utilisant les codes barres EAN, il a été décidé que le code pays pouvait comporter 2 ou 3 caractères. Dans ce dernier cas, le code fabricant ne comporte que 3 caractères.

La norme EAN 8 chiffres La norme EAN 13 chiffres


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LES CODES PAYS

Le code pays dans la normalisation EAN est composé de 2 à 3 chiffres suivants les pays.

Ci-dessous quelques exemples de codes pays :

Le tableau qui précède est loin d’être exhaustif, l’original comportant plus de 100 références.

Naturellement, il faudrait encore expliquer l’algorithme normalisé servant à vérifier le code de contrôle. Le but du présent article étant de dégrossir le principe de base qui a servi à élaborer les rayures du code-barres et non de faire un exposé sur « l’animal ».

Le principal avantage pour une grande surface par exemple consiste à attribuer un prix et une nomenclature à chaque article identifié par un code-barres. Lors du passage à la caisse, le code est lu optiquement, le prix est alors automatiquement associé au code lu (via une base de données) et une procédure calcule votre addition !

Le temps des étiqueteuses manuelles est bel et bien révolu. Ing. O. Stevens.

Code pays Pays Code ISO Pays 30 à 37 France fr

400 à 440 Allemagne de 50 Royaume-Uni uk 54 Belgique & Luxembourg be & lu 87 Pays-Bas nl

977 Périodiques (ISSN) 978 & 979 Livres (ISBN)

980 Reçus de remboursement 981 et 982 Coupons

99 Coupons


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Appel à votre collaboration Bulletin ADISIM-NEWS : Madame, Monsieur, En mai 2005, l'Ecomusée régional du Centre accueillera une exposition consacrée à l'entreprise ferroviaire Baume & Marpent à Morlanwelz et Haine Saint Pierre. Nous souhaitons expliquer comment un projet en matière de construction métallique et ferroviaire était mené. Dans cette optique, un contact avec un ancien ingénieur ayant travaillé à Baume & Marpent ou dans une entreprise active dans ce domaine à cette période serait fructueux. Pourriez-vous m'aider dans cette recherche. D'avance, je vous en remercie. Bien à vous, Vande Vijver Guénaël Ecomusée régional du Centre Directeur a.i. ULB Assistant chargé d'exercices 064/28.20.00


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Annuaire ADISIM-2005 : Vous recevrez prochainement par courrier une invitation à compléter. Il s’agit d’un formulaire reprenant vos données actualisées personnelles et professionnelles en vue de la constitution et la publication de l’annuaire 2004 de l’ISIMs. Complétez-le avec soin et renvoyer le rapidement. En effet ce document publié dans le courant de l’hiver 2004-2005 (distribué gratuitement aux membres de l’ADISIM) constitue une base de données intéressante au niveau professionnel.

Le CA de l’ADISIM

Agenda

Printemps 2005 : Publication prochain bulletin ADISIM-NEWS

Début 2005 : Publication annuaire Ingénieurs ISIMs 2005 Repas annuel 2005 : 11 mars 2005 Assemblée Générale : 19 mars 2005


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Un peu de détente…

Solution :

Grille téléchargée sur www.mots-croises.ch

Organigramme des Associations d’Ingénieurs

FEANI

Fédération Européenne des Associations Nationales d’Ingénieurs

CNB Comité national Belge

Fing Fédération des

Ingénieurs Industriels

CIr Confédération des Ingénieurs Civils

NUTI Nederlandstalige

Unie voor Technisch en Industrëels Ingenieurs

UFIIB Union Fédérale

des Associations d’Ingénieurs Industriels de

Belgique

FABI Fédération Royale des Associations

d’Ingénieurs Civils et Agronomes

KVIV Koninklijke Vlaamse

Ingenieurs Verenigning

Regroupe 15 Associations

Comprend 4 Commissions

Enseignement Supérieur Informatique – Annuaire

Administrations Secteur Public

ADISIM Associations des Ingénieurs

Diplômés de l’Institut Supérieur Industriel de la Communauté

Française à Mons

L' , au sein de la, organise les formations et délivre

les diplômes suivants:

I.S.I.Ms Haute Ecole de la CommunautéFrançaise du Hainaut

8, AVENUE MAISTRIAU 7000 - MONS065/33.81.54

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