new magazine - artedownload.pro.arte.tv/archives/bulletin/2005bul24.pdf · 2016. 1. 11. · peter...

magazine

24DU 11 JUINAU17 JUIN 2005

KLEELA MOSAÏQUE

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N°

24

“Thema” vendredi 17 juin

DIMANCHE 12/6THEMA La conquête de l’espace Au début des années 60, on ignoreencore… (suite page 10)

LUNDI 13/6 COMEDIA La chute des dieuxLa corruption d’une familled’industriels… (suite page 13)

LES PRIME TIMESAMEDI 11/6L’AVENTURE HUMAINE La mémoire perduede l’île de PâquesDécouverte en 1722 par l’explorateurhollandais… (suite page 6)

Dunede David Lynch Dimanche 12 juin à 20.45 et jeudi 16 juin à 0.20

Satin rougede Raja Amari Dimanche 12 juin à 1.15

Mes voisins les Yamada d’Isao Takahata Lundi 13 juin à 15.15 et vendredi 17 juin à 0.40

Le Crabe-Tambourde Pierre Schoendoerffer Lundi 13 juin à 1.00

Le roi des voleursd’Ivan Fila Mercredi 15 juin à 22.40

Un cœur en hiver de Claude Sautet Jeudi 16 juin à 20.40

LES FILMS LES GRANDS RENDEZ-VOUS

11 JUIN | 17 JUIN 2005

LA CONQUÊTE DE L’ESPACE Qu’est-ce qui a pousséYouri Gagarine et lespremiers astronautesaméricains à tenter uneaventure aussi risquéeque celle des premiersvols habités ? Retoursur les pionniers de la conquête spatialeaprès un voyage sur la planète Dune.“Thema”, dimanche12 juin à 20.45

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3arte magazine n°40 du 25|09|04 au 1|10|04

MARDI 14/6THEMA Iran : la lente mutationdes mollahs ?L’élection présidentielle aura lieu le 17 juin en Iran… (suite page 17)

MERCREDI 15/6 LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE La guerre froide sous-marineLa guerre froide s’est aussi déroulée dans les profondeurs...(suite page 21)

JEUDI 16/6CINÉMAUn cœur en hiverDans le monde feutré de la musiquede chambre… (suite page 25)

VENDREDI 17/6 FICTIONLa joueuseUne femme aisée rencontre un avocat… (suite page 29)

LA BATAILLE DES SEXES L’homme et la femme appartiennent-ils à deux espècesradicalement différentes ? En quoi notre sexe détermine-t-ilnotre comportement ? Une enquête pleine de surprises,en deux parties.“ARTE Découverte”, lundi 13 et mardi 14 juin à 19.00

PAUL KLEE À la veille de

l’inauguration duCentre Paul-Klee à

Berne, qui réunit dansun bâtiment conçu parRenzo Piano près de la

moitié de ses œuvres(ci-contre Montagne

bleue, 1919), “Thema”s’immerge dans

l’univers de ce peintreinclassable et

visionnaire.“Thema”, vendredi

17 juin à 22.15

LA MÉMOIRE PERDUEDE L’ÎLE DE PÂQUES L’île de Pâques a toujoursfasciné par ses immenses et mystérieuses statues,vestiges d’une anciennecivilisation. D’où venaient les Rapa Nui ? Comment vivaient-ils ? “L’aventure humaine”,samedi 11 juin à 20.40

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8.00 MAESTROSusan Graham

8.45Le dessous des cartes

8.55Les carnets d’Histoire parallèle

9.25 SCIENCELes chroniques de l’insolite (5)

10.10 (PDC : 10.05)Toutes les télés du monde

10.35 NATUREDans le sillage du calamar géant

11.20360° le reportage GÉO

12.20L’AVENTURE HUMAINEQui a tué les enfantsd’Ashkelon ?

13.15Les grands duels du sport

14.00Biographie

14.45 L’art et la manière

15.15 FICTIONParis Deauville

16.50Kaléidoscope

17.20Capté !

17.50Tracks

18.45Le dessous des cartes

19.00Forum des Européens

19.45ARTE Info

20.00Le journal de la culture

20.10ARTE Météo

20.15 ART ET CULTUREVoyages avec Turner (1)

20.40 (PDC : 20.45)

L’AVENTURE HUMAINELa mémoire perdue de l’île de Pâques


22.30 MUSICAL’orchestre tzigane

23.25 (PDC : 23.20)Metropolis

0.15 LA LUCARNEFlashback

2.00 (PDC : 01.55)Shanghai mon amour(Multidiffusion du 5 juin)

arte magazine n° 24 du 11|06|05 au 17|06|054

8.00 | MAESTRO

Susan GrahamSexy ladyRéalisation : Olivier Simmonet(France, 2005, 43mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 5 juin)

D u N o u v e a u - M e x i q u e àStrasbourg, une magnifique pro-menade musicale en compagniede l’Américaine Susan Graham,chanteuse détonante.

8.45Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorARTE FRANCE(Multidiffusion du 8 juin)

Nos sourcesUne invitation à parcourir quel-ques atlas utilisés pour l’émissionet à comparer différentes visionsdu monde.Multidiffusion ce samedi à 18.45

8.55Les carnetsd’HistoireparallèleAvec Marc Ferro Une émission de Louisette NeilRéalisation : Didier Deleskiewicz(France, 1994/2004, 25mn)Coproduction : ARTE France, ARTE FranceDéveloppementARTE FRANCE

Les moments forts de l’émis-sion Histoire parallèle. En 1997,Marc Ferro recevait les histo-riens Alan Milward et YouriRoubinski pour évoquer, cin-quante ans après, le planMarshall mis en œuvre dansl’Europe de l’après-guerre.Fin 1947, l’Europe est exsangue.Le plan proposé par le généralaméricain George Marshall luiapporte une aide qui certes n’estpas désintéressée, mais contri-buera à relancer l’économie.Quelle contrepartie l’Amériqueattend-elle de l’Europe ?

9.25 | SCIENCE

Les chroniques de l’insolite (5)Le feu secretSérie proposée par David Teyssandier(France, 2005, 43mn)Réalisation : David TeyssandierARTE FRANCE

La série examine un phénomènemystérieux à la lumière des der-nières découvertes scientifiques.Aujourd’hui : la combustionspontanée.Le premier cas de combustionspontanée recensé en Franceremonte au lundi de Pentecôte1725. Actuellement, on en décou-vre en moyenne deux par an. Lephénomène est, encore aujour-d’hui, difficilement explicable.

10.10Toutes les télésdu monde (11)(France, 2005, 26mn)Réalisation : Jérôme TournierCoproduction : ARTE France, Point du JourARTE FRANCE

Un zapping plein de surprises surla télé brésilienne. Le dernier épisode d’une teleno-vela, spécialité brésilienne, peutparalyser le pays. Le foot restenéanmoins un incontournable. Etles chaînes spécialisées essaientde talonner Globo la géante.

10.35 | NATURE

Dans le sillagedu calamar géantDocumentaire de Peter Young(États-Unis, 2002, 43mn)(Multidiffusion du 1er juin)

Sur la piste d’une créature marinemonstrueuse…

TNT, câble et satellite

samedi11/6 8.00 - 19.00

11.20360°le reportage GÉOARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 4 juin)

Les pêcheurs du Rio NegroManuel Cambejo est pêcheur enAmazonie et capture des poissonsexotiques qu’il cède à de puissantsgrossistes...

Les caboteurs livrent à domicileÀ Madagascar, où de nombreu-ses localités ne peuvent êtreatteintes que par la mer, le capi-taine Tody est un navigateur horspair...

12.20 |L’AVENTURE HUMAINE

Qui a tué les enfantsd’Ashkelon ?Documentaire de Julia Harrington(États-Unis, 2002, 52mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 4 juin)

Qu’est-il arrivé aux nouveau-nésd’Ashkelon, sur la côte israélienne,morts en pleine santé au IIIe siècleet retrouvés dans un égoutromain ? Archéologues et histo-riens mènent une enquête pleinede rebondissements sur de sinis-tres infanticides.

13.15Les grands duels du sportCollection de Serge LagetRéalisation : Benjamin Rassat(France, 2005, 43mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 21 mai)

Tennis : John Mac Enroe /Ivan LendlDix-sept ans après, une plongéedans l’histoire de Roland-Garros,avec les trois heures d’affronte-ment acharné entre deux cham-pions, romantiques chacun à leurmanière.Multidiffusion le 14 juin à 17.00

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5arte magazine n° 24 du 11|06|05 au 17|06|05

14.00BiographieLe provocateur Daniel Cohn-BenditDocumentaire de Jürgen Bevers(Allemagne, 2005, 43mn)(Rediffusion du 2 avril)WDR

À l’occasion de son 60e anniver-saire, portrait du trublion franco-allemand de la scène politiqueeuropéenne en compagnie de sesamis de longue date : JoschkaFischer, le ministre allemand desAffaires étrangères, le philosopheJean-Pierre Faye, Alain Krivine.

14.45L’art et la manièreLe photographe Peter LindberghRéalisation : Luc Quelin (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, Image & Cie ARTE FRANCE

Né en 1944 à Lissa en Allemagne,près de la frontière polonaise, PeterLindbergh s’initie à la photogra-phie à l’âge de 27 ans pour deve-nir l’un des grands noms contem-porains. Chargé en 1991 descampagnes publicitaires de Prada,il favorise dès ses débuts dans lapublicité la photo noir et blanc...“L’art et la manière” est projeté

chaque mardi dans les FNAC.

Renseignements et horaires

à l’accueil des magasins.

15.15 | FICTION

Paris DeauvilleTéléfilm d’Isabelle Broué(France, 2000, 1h29mn)(Multidiffusion du 10 juin)ARTE FRANCE

De retour d’un week-end passéchez sa mère, Claire (AlexandraLondon) se fait enlever en bas dechez elle par un inconnu. Entredrame et comédie, un premierfilm en toute liberté.

16.50KaléidoscopeChristiania,Copenhague,DanemarkRéalisation : Gerry Meaudre(France, 2003, 26mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 12 avril 2003)

En 1971, mille cinq cents hippieset squatteurs s’installent sur unterrain vague au cœur deCopenhague. Ce lieu utopiste etanarchiste est devenu l’une desattractions touristiques de la ville.

17.20Capté !(Allemagne, 2005, 26mn)RBB(Multidiffusion du 8 juin)

Le come-back des communistesen République tchèque, vivre duflamenco à Séville, une école dedesign à Stuttgart.

17.50Tracks (Allemagne, 2005, 52mn)BR(Multidiffusion du 9 juin)

Les années 80 revisitées, le tunings’attaque au PC, où va la scèneindus, les “gay milongas” deBuenos Aires, Saul Williams,African Dope Records, EsbjörnSvensson Trio.

samedi11/619.00 - 20.40

19.00Forum des EuropéensRéalisation : Guy Saguez (France, 2005, 43mn)Rédaction en chef : Jürgen Pfeiffer, Astrid Emerit-Le FicherCoproduction : ARTE France, Compagnie des Phares et BalisesARTE FRANCE

L’Europe et les ventes d’armesAnne-Sophie Mercier et Matthias Beermann reçoivent GuillaumeDasquié, journaliste et écrivain spécialiste de géostratégie.

20.15 | ART ET CULTURE

Voyages avec Turner (1)Venise, symphonies de lumières et de couleurs Réalisation : Eva Maek-Gérard (Allemagne, 2002, 26mn)HR(Rediffusion du 27 avril 2002)

Turner et Venise : le premier épisode d’une série consacrée au peintre, avant de poursuivre le voyage en sa compagnie sur la Loire et la Moselle.

L’Europe reste un très grand mar-chand d’armes, puisqu’un tiersdes armes exportées dans lemonde en proviennent, avec entête des pays exportateurs, laFrance, l’Allemagne et le Royaume-Uni (respectivement 3e, 4e et 5e

exportateurs mondiaux). Cynismeeuropéen ? Ou réalisme écono-

mique et sûreté nationale, commele prétendent les responsablespolitiques ? Analyse, débat etreportages : vendre des armes àla Chine ; au Darfour : le G3d’Oberndorf ; Belgique : à quoireconnaît-on une arme ?

Multidiffusion le 13 juin à 17.00

William Turner fait étape pour lapremière fois à Venise en 1819,alors qu’il est en route pour Rome.Il y reste le temps de peindrequelques aquarelles des lieux lesplus connus et tombe sous lecharme de la cité des Doges, où ilreviendra pour deux longs séjours,en 1833 et 1840. La polychromiedes édifices, l’harmonie des volu-mes et les jeux de lumière surl’eau vont orienter Turner vers unautre style de peinture, qui marquera

ses œuvres de la maturité. Lepoète Josef Brodsky a écrit deVenise qu’elle est “la plus grandeaquarelle du monde”. Il était doncnaturel que le plus grand aqua-relliste de tous les temps s’attacheà en représenter les splendeurstout en nuances.Multidiffusion le 12 juin à 9.00

Suite des Voyages avec Turner : La Moselle, charme et authenticité(samedi 18 juin) et La Loire, belleindolente (samedi 25 juin)

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21.35360°le reportage GÉOHimalaya :la jeune fille à l’arcReportage de Holger Riedel(Allemagne/France, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE, WDR, Medienkontor, GÉOARTE G.E.I.E.

En 2004, Tshering Chhoden,jeune Bhoutanaise de 25 ans,s’apprêtait à se mesurer auxtireurs à l’arc de tous les payslors des J.O. d’Athènes. Elle estla seule femme à pratiquer cesport dans son pays.

Au Bouthan, pays himalayenentouré de glaciers qui culminentà 7 000 mètres d’altitude, le tir àl’arc est une discipline tradition-nelle et exclusivement masculine.Il y a pourtant une exception : elles’appelle Tshering Chhoden, a25 ans et vit dans le village deRhadi, à la frontière chinoise. Êtreune sportive de niveau interna-tional ne l’empêche pas d’êtreexclue des compétitions chez elle.Car la modernisation et l’ouver-ture du pays, entamées dans lesannées 60, avancent à pas lents.Tshering Chhoden, la femmearcher, symbolise un curieuxmélange de tradition et de moder-nité. Nous découvrons son quoti-dien, son entraînement avec soncoach professionnel et son équi-pement ultramoderne, son envi-ronnement régi par un système oùcroyances et coutumes règlentl’existence de chacun.Multidiffusion le 18 juin à 11.20

En partenariat avec


samedi11/6 20.40 - 22.30

Située dans le Pacifique Sud, à 3 700 km de la côtechilienne, l’île de Pâques a abrité pendant 1 500 ansla civilisation des Rapa Nui. Ceux-ci vivaient appa-remment dans la paix et la prospérité, grâce à une orga-nisation sociale très hiérarchisée. Mais, lorsque lesHollandais arrivent dans l’île en 1722, cette civilisa-tion est déjà sur le déclin. Les rafles des marchandsd’esclaves et l’introduction de maladies inconnuessur l’île achèvent de décimer les Rapa Nui. Depuis lemilieu du XIXe siècle, l’île de Pâques a perdu samémoire. Or, les traces laissées par l’ancienne civi-lisation suscitent une multitude de questions : d’oùvenaient les Rapa Nui ? Comment sont-ils arrivés surl’île ? Comment vivaient-ils ? La clef du mystère est-elle cachée dans ces gigantesques statues rituelles, lesmoais ? Pour répondre à ces questions, l’archéolo-gue italien Giuseppe Orifici a rassemblé la plus grandeéquipe de spécialistes jamais constituée…Multidiffusion le 12 juin à 14.00 et le 18 juin à 12.20

Sous-titrage pour sourds et malentendants

La colère des dieuxPourquoi l’harmonieuse société des Rapa Nui a-t-elleconnu un déclin brutal au milieu du XVIIe siècle ?Les archéologues avancent aujourd’hui l’hypothèsed’une sécheresse exceptionnelle qui aurait privé l’îled’eau potable, la transformant peu à peu en prisoninfernale. La pluie ne venant pas, les rendementsagricoles baissant toujours, le peuple se serait révolté,renversant le pouvoir qui faisait ériger toujours plusde statues pour calmer les dieux. Cela expliqueraitnotamment la présence de nombreuses statuesinachevées. Le croisement des approches d’historiensde l’agriculture, d’anthracologues (spécialistes ducharbon), d’ethnologues, de linguistes et d’archéo-logues permet de dissiper petit à petit de nombreu-ses zones d’ombre. Cette archéologie élargie à d’au-tres disciplines se révèle une science d’investigationpassionnante et pleine de surprises. Elle permet parexemple d’expliquer l’apparition sur l’île de Pâques,au XVIIIe siècle, d’un système d’écriture unique danstoute l’Océanie : les Espagnols, de passage sur l’île,auraient fait signer aux habitants un écrit relatif àl’annexion de leur terre, manuscrit dont les RapaNui, bien que ne le comprenant pas, se seraient inspi-rés pour créer leur propre écriture.


La mémoire perduede l’île de Pâques

Documentaire de Thierry Ragobert (France, 2001, 52mn)Coproduction : ARTE France, Gédéon Programmes, DiscoveryChannel, CNRS Images MédiaARTE FRANCE(Rediffusion du 25 mai 2002)

Découverte en 1722 par l’explorateur hollandais JacobRoggeveen, l’île de Pâques a toujours fasciné par ses immenseset mystérieuses statues, vestiges d’une ancienne civilisation.D’où venaient les Rapa Nui ? Comment vivaient-ils ?

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Documentaire de Peter Schlögl(Allemagne, 2004, 52mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., NDRNDR

En 1985, le grand violonisteSandor Jaroka meurt. La commu-nauté des musiciens tziganes serassemble pour lui faire sesadieux. C’est alors que naît l’idéede créer un ensemble qui sauveraitde l’oubli une musique en voie dedisparition, dans toute sa diver-sité. Depuis, l’Orchestre sympho-nique des cent violons tziganes deBudapest, vraisemblablement laplus grande formation tzigane aumonde, enflamme le public par-tout sur la planète. Les violonistesy ont la part belle, accompagnéspar quelques violoncelles, contre-basses, clarinettes et cymbales. Lerépertoire combine la tradition tzi-gane hongroise avec celle, pluslarge, de l’ancien Empire austro-hongrois : Liszt, Brahms, Strausset leurs contemporains. Et lesmusiciens mettent un point d’hon-neur à jouer sans partition : un

hommage à leurs prédécesseurs,qui ne savaient pas lire les notes.L’orchestre compte peu de femmes– la musique tzigane est généra-lement une affaire d’hommes.Nous rencontrons l’une d’elles,Klaudia Bango, 20 ans, ainsi quequelques-uns de ses collègues :Oszkár Ökrös, qui manie les cym-bales de main de maître, DeszöBalogh, clarinettiste et vendeur dechaussures, Sándor Rigó “Buffó”,premier violon et directeur musi-cal de l’orchestre... Le film lesaccompagne au fil d’une vie ryth-mée par la musique, au cœur del’été, dans le vieux quartier tzi-gane de Budapest, où habitent laplupart des membres de l’orches-tre et où les instruments se trans-mettent encore de père en fils.Multidiffusion le 12 juin à 10.40

23.25MetropolisMagazine culturel européen(Allemagne, 2005, 52mn)ZDF

Summer of loveÀ Liverpool puis àFrancfort, l’expo-sition “Summerof love – l’ère del’art psychédélique” propose unerétrospective de l’art des années60 et du début des années 70.Avec notamment des œuvres dudécorateur Werner Panton etd’Andy Warhol, des photographiesde Richard Avedon, des filmsexpérimentaux et les spectaclesdu Velvet Underground et de DeepPurple.

Jeff WallÀ partir du 30 avril, le Schaulagerde Bâle propose une granderétrospective de l’œuvre du photo-graphe canadien Jeff Wall.

L’Allianz-ArenaLe spectaculaire stade conçu parles architectes suisses Herzog etMeuron, qui accueillera leMondial en 2006, sera inauguré le31 mai à Munich. Metropolis mon-tre les grandes étapes de sa cons-truction et parle avec ses concep-teurs.

La musique de Giya KancheliMetropolis a rencontré le compo-siteur géorgien Giya Kancheli lorsde répétitions à Salzbourg et àStuttgart, et l’a suivi lors de lacréation de son œuvre Lament.

Joseph CornellAvant qu’elles ne soient éditéesen DVD, découvrez en avant-pre-mière les œuvres du cinéasteexpérimental Joseph Cornell, ras-semblées à l’Anthology FilmArchive de New York par sonconfrère Jonas Mekas, queMetropolis a rencontré.


0.15 | LA LUCARNE

FlashbackDocumentaire de Herz Frank(Lettonie, 2002, 1h45mn)ZDF(Rediffusion du 4 janvier 2003)

Le temps et ses blessures, la vie,la mort… Un opus autobiogra-phique du documentariste HerzFrank, cofondateur de l’école deRiga.En 1978, Herz Frank – auteurentre autres du magnifique docu-mentaire Il était une fois les septSimeon (1991) – avait tourné un filmintitulé Ten minutes older (Dixminutes de vie), avec son jeuneconfrère Iouris Podnieks à lacaméra. Soit un seul plan de dixminutes sur le visage d’un enfantregardant un spectacle de marion-nettes. Une suite d’émotions à l’état pur. Vingt ans plus tard, ilveut retrouver ce visage si ouvertet le regarder à nouveau, pour voircomment le temps a passé sur lui.Il découvre une mine figée, unvisage inaccessible, froid. Il réflé-chit alors à sa démarche decinéaste, qui l’a fait si souvents’introduire dans la vie des genspour les mettre à nu. Après unegrave opération cardiaque et ledécès de sa femme, Herz Frankdécide de modifier son projetinitial : 20 years older devientFlashback, dans lequel le réalisa-teur “retourne la caméra vers lui-même” et regarde sa propre vie.


samedi11/622.30 - 3.00

22.30 | MUSICA

L’orchestre tziganeCent musiciens virtuoses de BudapestDepuis vingt ans, une centaine de musicienstziganes hongrois font revivre un répertoire envoie de disparition, autrefois l’âme de leur peuple.Promenade musicale à Budapest, au cœur de l’été,avec quelques-uns des membres du plus grandorchestre tzigane du monde.

Les musiciens de l’Orchestre symphonique des cent violons tziganes mettent un point d’honneur à jouer sans partition.

“Ceci est une confession filmée. Je l’ai dédiée à tous lescameramen avec qui j’ai eul’honneur de travailler, dont un œilrestait sec quand l’autre était pleinde larmes.” (Herz Frank)

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8.00Album de famille

8.30Lola

9.00 ART ET CULTUREVoyages avec Turner (1)

9.25Le spectacle du dimanche

11.35Les têtes d’afficheGabin

12.55Toute l’histoireCorpus Christi

14.00L’AVENTURE HUMAINELa mémoire perdue de l’île de Pâques


15.50 (PDC : 15.45)Balseros

17.35Cuisines des terroirsBulgarie

18.05Metropolis

19.00 MAESTROLe fado de Mísia

19.45ARTE Info

20.00Karambolage

20.10ARTE Météo

20.15 DANSEAttente

20.45>1.15THEMALa conquête de l’espace

20.45 FilmDune

22.55Héros de l’espace

23.40Quand je serai grand,j’irai dans les étoiles

0.30Le cosmodrome de Baïkonour

1.15Satin rouge(Multidiffusion du 6 juin)


8.00Album de familleTravail et vie familiale(France, 2004, 26mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 9 juin)

Comment les femmes concilient-elles travail et vie de famille ?

8.30LolaElles font la mode de demain (France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 6 juin)

Rencontre avec quatre femmesqui savent repérer les tendances.

9.00 | ART ET CULTURE

Voyages avec Turner (1)Venise, symphonies delumières et de couleurs Réalisation : Eva Maek-Gérard(Allemagne, 2002, 26mn)HR(Multidiffusion du 11 juin)

William Turner fait étape à Veniseen 1819. Il y reviendra pour deuxlongs séjours, en 1833 et 1840…

9.25Le spectacle du dimanche

Le rossignolRéalisation : Christian Chaudet(France, 2004, 50mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 avril)

La musique de Stravinsky, leconte d’Andersen, la voix deNatalie Dessay, des images en3D… Un film exceptionnel (Fipad’or 2005).

Le laveur de vitresRéalisation : Peter Lindbergh (Allemagne/Royaume-Uni, 2001, 28mn)ZDF(Multidiffusion du 5 juin)

La troupe de Pina Bausch dans unspectacle inspiré par un séjour dela chorégraphe à Hong Kong.

L’orchestre tziganeRéalisation : Peter Schlögl(Allemagne, 2004, 52mn)NDR(Multidiffusion du 11 juin)

Promenade musicale à Budapestavec les membres du plus grandorchestre tzigane du monde.

11.35Les têtesd’affiche Gabin, gueule d’amourDocumentaire de Michel Viotte(France, 2001, 1h22mn)Production : La Compagnie des IndesARTE FRANCE(Rediffusion du 7 octobre 2001)

Jean Gabin a traversé cinquanteans de cinéma. Portrait drôle etaffectueux du bourru au grandcœur qui, avant de refuser dejouer des rôles d’amants pour pro-téger ses enfants des railleries, a eule temps de connaître l’amouravec Gaby Basset, MichèleMorgan et surtout MarleneDietrich.

TNT, câble et satellite

dimanche12/6 8.00 - 19.00

12.55Toute l’histoireCorpus ChristiSérie documentaire de Gérard Mordillat etJérôme Prieur (France, 1997/1998, 12x52mn)Coproduction : ARTE France, Archipel 33 ARTE FRANCE(Rediffusion du 11 avril 1998)

Exploration minutieuse de laPassion du Christ, telle que larelate l’Évangile selon Jean.

Le disciple bien-aiméDe quand datent les papyrus lesplus anciens de l’Évangile selonJean ? Pourquoi ont-ils tous étéretrouvés en Égypte, et aucun enPalestine ? Pourquoi son texte a-t-il suscité des centaines devariantes avant d’être fixé dansl’état sous lequel nous le connais-sons aujourd’hui ? À suivre le dimanche 19 juin :

Selon Jean


La mémoireperdue de l’île de PâquesDocumentaire de Thierry Ragobert(France, 2001, 52mn)ARTE FRANCE(Multidiffusion du 11 juin)

Découverte en 1722 par l’explora-teur hollandais Jacob Roggeveen, l’île de Pâques a toujours fascinépar ses immenses et mystérieusesstatues, vestiges d’une anciennecivilisation.

14.55360°le reportage GÉOHimalaya :la jeune fille à l’arcReportage de Holger Riedel(Allemagne/France, 2004, 52mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 11 juin)

En 2004, Tshering Chhoden,jeune Bhoutanaise de 25 ans,s’apprêtait à se mesurer auxtireurs à l’arc de tous les pays lorsdes J.O. d’Athènes. Elle est laseule femme à pratiquer ce sportdans son pays...Les horaires correspondent aux codes PDC,

sauf indication contraire.

Hommage affectueux à un hommeentier, “sobre comme le vin rouge,simple comme une tache de sang”(Jacques Prévert).

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15.50BalserosDocumentaire de Carlos Bosch et Josep Domenech(Espagne, 2002, 1h50mn)ARTE G.E.I.E.(Multidiffusion du 23 mai)

En 1994, des dizaines de milliersde Cubains, tacitement encoura-gés par Fidel Castro, tentent degagner les États-Unis à bord d’em-barcations de fortune, au péril deleur vie...

17.35Cuisines des terroirsBulgarieReportage d’Adama Ulrich(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF(Rediffusion du 7 novembre 2004)

La région de Trakia, dans le cen-tre du pays, est un haut lieu de lagastronomie bulgare. On ysavoure le kioppolu, hors-d’œu-vre à base d’aubergines et de poi-vrons, et la salade chopska...Multidiffusion le 15 juin à 17.15

En partenariat avec

18.05Metropolis(Allemagne, 2005, 52mn)ZDF(Multidiffusion du 11 juin)

L’exposition “Summer of love –l’ère de l’art psychédélique” ; larétrospective Jeff Wall ; l’inaugu-ration du stade qui accueillera leMondial en 2006 à Munich ; lamusique de Giya Kancheli ; lecinéma expérimental de JosephCornell.

dimanche12/619.00 - 20.45

20.00KarambolageMagazine franco-allemand de Claire Doutriaux (France, 2005, 11mn)Production : Atelier de recherche d’ARTE FranceARTE FRANCE

Tous les dimanches à 20.00,Karambolage décrypte les socié-tés française et allemande defaçon ludique et impertinente. Cette semaine : les bretzels ; l’ex-pression “aller à Canossa” ; quandles Français et les Allemands trin-quent ; le système D ; et toujoursla devinette. Sous-titrage pour sourds et malentendants

Née à Porto d’une mère catalaneet d’un père portugais, Mísia vientau fado dans les années 90.Rapidement, elle s’attache àrenouveler cette forme d’expres-sion en faisant appel aux grandsauteurs portugais de son temps –elle met en musique des poèmesde Fernando Pessoa. Sa voixexceptionnelle, sa démarche exi-geante ont fait de cette artiste sanscompromis la référence absolue

de l’univers du fado contempo-rain. Entièrement tourné àLisbonne, ce film nous conduitdans les hauts lieux du fado lis-boète : au Clube de fado, au Tascado Carera, et dans le magnifiquepalais du marquis de Fronteira oùMísia, accompagnée de ses musi-ciens, interprète les plus beauxmorceaux de son répertoire.Multidiffusion le 14 juin à 2.00

et le 18 juin à 8.00

19.00 | MAESTRO

Le fado de MísiaDocumentaire de Carmen Castillo (France, 2003, 41mn)Coproduction : ARTE France, Grenade Productions, Voi SénartARTE FRANCE(Rediffusion du 11 janvier 2004)

Depuis la disparition d’Amalia Rodriguez, Mísia est sans contestela plus grande interprète de fado. Portrait intime en chansons.

20.15 | DANSE

AttenteChorégraphie : Alain Imbert Avec les danseurs de la compagnie ManaRéalisation : Gontran Froehly(Allemagne, 2005, 26mn)Coproduction : ARTE GEIE, RBRB

Une femme et deux hommesdans un pays lo in ta in :l’Azerbaïdjan. Arriver, tenir, quitter... et attendre.Par écran interposé, les danseursse rencontrent, interagissent,monologuent ou s’ignorent.Filmés sur le fond monochromed’une boîte noire, ils évoluentdevant des projections vidéo quimatérialisent le décor. AlainImbert et les danseurs de sa com-pagnie Mana ont passé plusieurssemaines avec le réalisateurGontran Froehly à Bakou, enAzerbaïdjan, pour tourner sur dessites spectaculaires le matériauchorégraphique de ce film. En partenariat avec

“La saudade n’est pas seulement le parfum des choses passées ; c’est aussi la présence de choses qui ont eu tellement de vie qu’elles ne peuvent pas mourir.” (Mísia)

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En 10191, l’empereur PadishahShaddam IV règne sur l’univers. Sesentant menacé par le pouvoirmystérieux des Atréides, il établitune alliance avec les Harkonnenspour les exterminer. Pour mener àbien son funeste projet, l’empe-reur envoie les Atréides sur la pla-nète Arrakis, également appeléeDune. Les terribles Harkonnensexécutent leur contrat. Deux desAtréides échappent au massacre :Paul, l’héritier du trône, et samère, Lady Jessica…

Le réveil du messie Au début des années 80, alors quela saga de La guerre des étoiles deGeorge Lucas est plébiscitée au boxoffice, David Lynch, pressenti pour

la réalisation du Retour du Jedi etauréolé du succès d’Elephant Man,se lance dans un projet impossible :l’adaptation du roman fleuve descience-fiction signé Frank Herbert,Dune. Afin de s’affirmer commeun auteur à l’intérieur de la grandemachine hollywoodienne, prenantla suite de 2001, l’odyssée del’espace de Stanley Kubrick, DavidLynch refuse les grandes pompesdu film d’action. Avec sa duréeexceptionnelle de plus de deux heu-res, Dune a des allures d’œuvrecontemplative. Par ailleurs, le fait queDune se déroule dans les sablesn’est pas anodin : le cinéma deLynch relève de l’enlisement, de laspirale, des vertiges dans lesquelsles destinées se brouillent et, par-

fois, se révèlent. Ainsi Paul, l’héri-tier du trône des Atréides, interprétépar Kyle MacLachlan – l’acteur deBlue Velvet et de Twin Peaks –incarne le réveil de la figure dumessie (“Le dormeur doit seréveiller”), guidant dans son sillagetout le peuple des Fremens. À tra-vers ce dessillement, il s’agit pourPaul d’apprendre à dompter sesvisions, à lire dans l’eau noire sonavenir. Après deux films réalisés ennoir et blanc, Dune peut se voircomme le premier grand film encouleurs d’un réalisateur qui, dèslors, ne cessera d’épuiser toutes lesgammes chromatiques à des finsdramatiques et expressives.Multidiffusion le 16 juin à 0.20

Audiovision pour aveugles et malvoyants


dimanche12/6 20.45 - 3.00

Planète désertique où l’eau est plus précieuse que l’or, Dune produit l’Épice, drogue miracle, source de longévité et de prescience.

Film de David Lynch(États-Unis, 1984, 2h10mn, VF)

Scénario : David Lynch d’après le roman de Frank Herbert

Avec : Kyle MacLachlan (Paul Atréides),Francesca Annis (Jessica Atréides),

Max Von Sydow (le Dr Kynes), Jose Ferrer(l’empereur Padishah Shaddam IV),

Juergen Prochnow (le duc Leto Atréides),Richard Jordan (Duncan Idaho),

Sting (Feyd-Rautha)Image : Freddie Francis

Musique : Toto, Brian EnoMontage : Anthony Gibbs

Production : Universal (Raffaella De Laurentiis)

(Rediffusion du 6 août 2001)

MDR

20.45 FilmDuneL’adaptation spectaculaire du livre culte de Frank Herbert, classique de la science-fiction des années 60, par l’auteur de Twin Peaks et d’Elephant Man : un “opéra mental” avec décorsbaroques, engins sidérants et mythologie improbable !

20.45>1.15 |THEMA

La conquête de l’espaceAu début des années 60, on ignore encore si un être humain est capable de supporter les conditions d’un vol spatial. Qu’est-ce quipousse Youri Gagarine et les premiers astronautesaméricains à tenter une aventure aussi risquée ? Retour sur les pionniers de la conquête spatialeaprès un voyage sur la planète Dune.

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12 avril 1961 : dans le plus grandsecret, un homme part à laconquête de l’espace. Il a 27 ans,il est pilote dans l’armée de l’airsoviétique et s’apprête à tournerautour de la Terre, enfermé dansune cabine minuscule surmontantune fusée chargée de quelquesmilliers de tonnes d’un carburanthautement explosif. Il a moinsd’une chance sur deux de survivreà ce premier essai de vol spatial.Son tour du globe est effectué enmoins de deux heures et il réussità revenir se poser sur terre. YouriGagarine vient d’entrer dans lalégende. À jamais, il sera le pre-mier homme dans l’espace. Et sa

gloire retentit sur l’Union sovié-tique qui vient de gagner la pre-mière manche dans la course auxétoiles. Deux ans plus tôt, en avril1959, les Américains avaient pour-tant présenté leur première équiped’astronautes. Les stratégies derecrutement et de préparation desdeux camps divergent : tandis queles Américains parient sur la for-mation de leurs meilleurs pilotesde chasse, les Soviétiques font uni-quement confiance à la techniqueet recherchent surtout des néo-phytes téméraires, dont la seulemission est de survivre à un voldans l’espace. Multidiffusion le 15 juin à 1.25

Aujourd’hui encore, on ne peuts’empêcher de les trouver tou-chantes, ces photos de jeunes gar-çons de RDA arborant fièrementles casques de cosmonautes bri-colés par leurs soins. À l’époque,l’État voit d’un très bon œil ceculte des pionniers envoyés dansl’espace par le grand frère sovié-tique. Après le premier vol habitéde Gagarine, l’engouement pourla navigation spatiale saisit toutle pays. Les clubs de constructionde fusées fleurissent et les jeunesse pressent aux tests de connais-

sances dans l’espoir de pouvoirparticiper aux simulations de volsspatiaux. Un enthousiasme col-lectif qui sera récompensé, en1978, par la sélection de SigmundJähn, premier cosmonaute alle-mand à partir dans l’espace. Multidiffusion le 15 juin à 2.10

Construit dans le plus grand secret au milieu des années 50, lecosmodrome de Baïkonour a étésans doute le plus grand chantierde l’ère Khrouchtchev. C’est decette immense base d’essais de110 km de long sur 40 km de largeque fut lancé en 1957 le tout pre-mier satellite artificiel. C’est de làsurtout que partit en 1961 le pre-mier vol spatial habité avec YouriGagarine à son bord, auquel 374

autres cosmonautes allaient suc-céder dans la longue aventure dela conquête de l’espace. Maiscelle-ci ne fut pas qu’une suite desuccès. Dès 1960, la base avait étéendeuillée par ce qui reste à cejour le plus grand accident del’histoire de la navigation spa-tiale : l’explosion d’une fusée fitplus de cent victimes, drame quine fut révélé qu’en 1989… Multidiffusion le 15 juin à 16.30


dimanche12/6

23.40Quand je serai grand,j’irai dans les étoilesDocumentaire de Lutz Rentner et Frank Otto Sperlich (Allemagne, 2004, 45mn)

Dans la République démocratique allemande des années 60,le régime sait exploiter à son profit l’engouement des jeunespour l’aventure spatiale.

0.30Le cosmodrome de BaïkonourDocumentaire de Martin Hübner (Allemagne, 2004, 45mn)

Gloire et décadence d’un lieu mythique perdu au beau milieu dessteppes du Kazakhstan et qui reste, avec Cap Canaveral, la basede lancement d’engins spatiaux la plus connue dans le monde.

22.55Héros de l’espaceDocumentaire de Jürgen Ast (Allemagne, 2004, 45mn)

Qui étaient les hommes des premières équipes chargéesd’explorer l’espace pour le compte des deux grandespuissances ? Comment avaient-ils été sélectionnés ?

Youri Gagarine, héros de l’espace.

Chaque été, des millions de tou-ristes déferlent sur les plages descôtes françaises. Ils se lancentdans la pratique de sports nau-tiques dangereux, souvent sans yêtre préparés. Le Cross centraliseles appels et envoie selon lesbesoins la sécurité civile, le Samu,

la Marine, les pompiers ou toutautre service disponible. MikeMagidson a filmé, un été duranten Corse, les efforts déployés parces femmes et ces hommes quidonnent leur temps sans comp-ter et prennent souvent de grosrisques pour sauver des vies, surtout le littoral français.

1. Plongée à risqueAlerte au Cross : deux plongeursitaliens ne sont pas remontés deleur virée sous-marine. LaurentCassius, patron du Cross, envoietous les services sur place : laSociété nationale de sauvetage enmer (SNSM), la sécurité civile, lecaisson hyperbare. Les recher-ches sont longues, l’attenteinsupportable...Multidiffusion le 20 juin à 17.45

14.00Coca, la plante sacrée des Incas(Multidiffusion du 6 juin)

14.45Lola

15.15Mes voisins les Yamada (Multidiffusion du 8 juin)

17.00Forum des Européens(Multidiffusion du 11 juin)

17.45La tête à l’envers (1)(Multidiffusion du 6 juin)

18.15Au secours de la nature (1)(Multidiffusion du 6 juin)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa bataille des sexes (1)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo

20.15LE FEUILLETON DOCUMENTAIREOpération sauvetage en mer (1)

20.45COMEDIALa chute des dieux

23.10 (PDC : 23.00)

GRAND FORMATLe rêve de São Paulo

0.50 (PDC : 00.40)ARTE Info

1.00 (PDC : 00.50)Le Crabe-Tambour(Multidiffusion du 9 juin)


14.45LolaLa sexualité des adolescentes(France/Allemagne, 2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Le magazine féminin d’ARTE pré-senté par Isabelle Giordano.Aujourd’hui, Lola rencontre qua-tre adolescentes qui parlent deleur sexualité.Préoccupée par un corps qui setransforme, envahie par l’envie deplaire et de séduire, l’adolescentedécouvre sa sexualité. Quatre jeu-nes filles âgées de 14 à 19 ansracontent avec pudeur leurs atten-tes, leurs craintes et leurs espoirs.Multidiffusion le 19 juin à 8.30

Cette première partie présentel’homme et la femme comme deuxespèces radicalement différentes.On découvre le vaste registre denos différences physiologiques,que ce soit au niveau du cerveau,des muscles ou du désir sexuel.L’influence des hormones sur notrecorps montre à quel point nousévoluons dans un monde prépro-grammé. À travers des expéri-

mentations sur notre comporte-ment (tests de rapidité, de force oude synchronisation), ce film révèlele fossé qui nous sépare du sexeopposé dès la naissance…Multidiffusion le 18 juin à 9.25



La seconde partie est diffusée

le mardi 14 juin à 19.00.

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

lundi13/6 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La bataille des sexes (1)Aux origines de nos différencesDocumentaire de Nick Davidson (Royaume-Uni, 2002, 2x43mn)Production : Windfall Films ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 31 mai 2004)

En quoi notre sexe détermine-t-il notre comportement ? Une enquête pleine de surprises à suivre lundi et mardi à 19.00dans “ARTE Découverte”.

20.15 | LE FEUILLETON DOCUMENTAIRE

Opération sauvetage en mer (1)Feuilleton documentaire de Judith Haussling, Sylvain Pascaud et Mike Magidson Réalisation : Mike Magidson (France, 2002, 5x26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., PériscopeARTE G.E.I.E.

À découvrir à 20.15 de lundi à vendredi, l’activité estivale des membres du Cross (Centre régional opérationnel de secourset de sauvetage) de Corse, qui secourent les vacanciers parfoisau péril de leur vie.

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(Der Fall der Götter)Pièce de théâtre d’après le film Les damnés

de Luchino Visconti (scénario de LuchinoVisconti, Nicola Badalucco et Enrico Medioli)

Adaptation théâtrale : Tom Blokdijk, dansune traduction allemande de Monika Thé

Mise en scène : Johan Simons, Paul KoekAvec : Jeroen Willems, Elsie de Brauw,

Fedja van Huêt, Sanne van Rijn,Aus Greidanus Jr., Loes Haverkort,

Peter Paul Muller, Thekla ReutenMusique : Heiner Goebbels,

Frances-Marie Uitti,Ton van der Meer, Paul Koek

Réalisation : Roberto Maria Grassi(Allemagne, 2005, 2h15mn)

Coproduction : ARTE G.E.I.E., ZDFEnregistrée à la Volksbühne

de Berlin en 2005ZDF

Le 27 février 1933, le Reichstag brûle à Berlin.Pendant ce temps, dans la Ruhr, le baron JoachimVon Essenbeck, magnat de l’acier, a réuni le cercledes intimes (ses “chers proches”) pour fêter sonanniversaire. Ce sera son dernier : il est assassinépar le directeur de ses acieries, Friedrich Bruckmann,encouragé par l’officier SS Aschenbach qui le pressede se rallier à Hitler. La mort du chef de famille ouvreune sanglante course à la succession sur fond deprise de pouvoir par les nazis...

Les damnés en scèneLa chute des dieux est l’adaptation théâtrale, parla compagnie néerlandaise ZT Hollandia, du filmLes damnés de Visconti (1969). La troupe menéepar Johan Simons revisite l’œuvre monumentale ducinéaste et dépeint un univers corrompu, entre cer-cle familial et hautes sphères de l’État, intérêts depouvoir et affaires privées, politique et profits.L’adaptation théâtrale renforce le discours de Viscontisur la décadence et la corruption, sur la compro-

mission et la soif de pouvoir. La mise en scène, volon-tairement sobre, épure la grande fresque de Visconti.Six comédiens interprètent successivement plusieursrôles, de sorte que chaque personnage, à peine cons-truit, s’efface déjà devant le suivant. Tous, faibleset forts, victimes et bourreaux, sont sensibles à latentation du pouvoir, de la richesse et de la passion.Portée par la musique jouée en direct par Paul Koeket ses musiciens, la pièce a été montrée à Avignonl’an dernier. Une critique écrivait alors : “La com-pagnie ZT Hollandia présente un spectacle ronde-ment mené où le jeu des acteurs, d’une mécaniqueinfaillible et d’une rare précision, fait mouche. Ilfaut saluer la performance de cette troupe où touss’emparent du texte avec conviction, occupent leplateau avec une énergie maîtrisée, excellent dansles registres du cynisme comme de la violence. Uneviolence des sentiments doublée en parallèle decette violence dont use le pouvoir hitlérien (…).” (Zoé Lin, L’Humanité, 23 juillet 2004)Multidiffusion le 19 juin à 9.25

20.45 |COMEDIA

La chute des dieuxLa corruption d’une famille d’industriels allemands au moment de l’arrivée au pouvoir des nazis : la compagnie néerlandaise ZT Hollandia s’empare du thème traitépar Visconti dans Les damnés. Une pièce très applaudie à Avignon l’été dernier.

lundi13/620.45 - 23.10

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lundi13/6 23.10 - 3.00

Documentaire d’Andrea Santana et Jean-Pierre Duret

(France, 2005, 1h39mn)Production : Ex Nihilo

ARTE FRANCE

“Si mes enfants avaient construit leur maison ici, ceserait une rue.” Le patriarche Oliveira voit partir ledernier de ses fils, José Célio, pour São Paulo, 3 000km plus au sud. Il en est ainsi depuis des décen-nies, dans cette immense contrée aride où les pau-vres du Brésil “meurent de travail” sans pouvoir arra-cher à leurs champs de quoi nourrir une famille. Etla réforme agraire promise par le président Lula, queles parents Oliveira regardent à la télévision, se faittoujours attendre.

Chacun cherche son destin“Je ne peux pas les empêcher de partir car chacuncherche son destin”, résume le vieux paysan resté“tout seul pour raconter l’histoire” sur la terre rougede ses ancêtres. Le voyage de l’adolescent vers lagrande ville, où il retrouvera six de ses frères, est le filconducteur que suit une caméra vagabonde, partieelle aussi à la recherche d’un rêve. Ce fut il y a cin-quante ans celui de Luis Ignacio da Silva, enfant du

Nordeste devenu Lula, président d’un pays-continent.C’est peut-être celui de tous les déshérités du monde,magnifiés par les images somptueuses de cette tra-versée : surmonter le désespoir de sa condition et don-ner un avenir à ses enfants. Le Nordeste est ici une“lanterne magique”, disent Andrea Santana et Jean-Pierre Duret, où se succèdent les visages illuminés defoi et de dignité de leurs héros : paysans courbés surla terre nue, tailleurs de pierre, petits marchandsambulants. En une suite de séquences aussi brèvesqu’intenses, ils recueillent leurs larmes, leurs confi-dences et leurs serments, ou immortalisent en silencedes instants de leur lutte pour survivre : un char àbœufs près d’une mare boueuse, un panier de pêchelancé d’un pont, les lourdes charrettes à bras deséboueurs noyées dans la circulation de São Paulo.“Les rêves de tous ceux que nous avons croisés surla route, expliquent encore les auteurs, sont la matièredu film, son corps, son cœur.”Multidiffusion le 16 juin à 15.10

Depuis des décennies, les paysanspauvres du Nordeste brésilienpartent pour São Paulo, ville miraged’une vie meilleure. Sur les pasd’un adolescent, une caméravagabonde a recueilli les images et les paroles, intenses et poignantes, de ces exilésvolontaires.

23.10 |GRAND FORMAT

Le rêve de São Paulo

José face à son rêve urbain. Des portraits en noir et blanc, images arrêtées des femmes et des hommes croisés en chemin, rythment la progression du film.

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Programmation spéciale“année du Brésil”

14.00B 15, expédition “Iceberg géant”(Multidiffusion du 7 juin)

14.45Hippocrate

15.10 (PDC : 15.15)Anima(Multidiffusion du 25 mai)

17.00Les grands duels du sport(Multidiffusion du 11 juin)



19.00ARTE DÉCOUVERTELa bataille des sexes (2)

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45>22.45THEMAIran : la lente mutation des mollahs ?

20.45Le paradoxe iranien

21.45Le trésor des mollahs

22.30Débat

22.45FICTIONL’amour en silence

0.10ARTE Info

0.25ExhibitionLa guerre

1.10 (PDC : 01.05)Qui a tué les enfantsd’Ashkelon ?(Multidiffusion du 4 juin)

2.00 (PDC : 01.55)Le fado de Mísia (Multidiffusion du 12 juin)


14.45Hippocrate(Allemagne, 2004, 26mn)ZDF(Rediffusion du 21 septembre 2004)

Cette semaine dans le magazinede la santé : la violence des jeu-nes : d’où vient-elle ? Commentl’endiguer ? Comment réagir ?L’endométriose est une maladiegynécologique pouvant entraînerla stérilité dans 30 à 40 % descas : quels sont les symptômes etles traitements ? Les risques dukite-surf, nouveau sport de glissepratiqué avec une planche de surfet un cerf-volant.

On sait que les phéromones sontdéterminantes dans le comporte-ment sexuel des hommes et desfemmes, mais qu’en est-il desodeurs ? Pourquoi les femmespeuvent-elles se concentrer surplusieurs choses à la fois alors queles hommes n’y arrivent pas ?Pourquoi ces derniers ont-ils unmeilleur sens de l’orientation queles femmes ? C’est à ces différen-

ces que s’intéresse le second voletde La bataille des sexes. La sériedémonte nombre de clichés grâceaux témoignages de scientifiqueset à des animations graphiquestrès réussies.Multidiffusion le 21 juin à 14.00



La première partie est diffusée

le lundi 13 juin à 19.00.

2. Bébé en dangerLa voile est un des plaisirs les plusaccessibles aux touristes quiaiment la navigation. Parfois sansréelle connaissance de la mer, ilspartent à l’aventure. Au Cross, onsignale un bébé déshydraté sur unvoilier. Marie-Paule, médecin duSamu, est envoyée immédiate-ment par le centre à bord d’unhélicoptère de la Marine. Mais leséquipes ne parviennent pas àlocaliser rapidement le voilier.Multidiffusion le 21 juin à 17.45Les horaires correspondent aux codes PDC,


mardi14/6 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite

19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La bataille des sexes (2)Mystérieuse alchimieDocumentaire de Nick Davidson (Royaume-Uni, 2002, 2x43mn)Production : Windfall Films ProductionARTE FRANCE(Rediffusion du 1er juin 2004)

Pourquoi les femmes supportent-elles moins bien l’alcool ?Pourquoi les hommes sont-ils incapables de demander leur chemin quand ils sont perdus ? Second volet de l’enquêtesur la bataille des sexes.


Opération sauvetage en mer (2)Feuilleton documentaire de Judith Haussling, Sylvain Pascaud et Mike MagidsonRéalisation : Mike Magidson (France, 2002, 5x26mn)Coproduction : ARTE G.E.I.E., PériscopeARTE G.E.I.E.


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Une victoire de l’ancien président Rafsadjani à l’élection présidentielle du 17 juin conduirait proba-blement l’Iran vers une plus grande ouverture surl’extérieur. Le déséquilibre qui perdure depuis desannées entre les développements politique et écono-mique devrait pourtant rester le même. Mais si lesmollahs devaient remporter l’élection, ils ne sauraientempêcher la modernisation de la société iranienne.L’Iran souhaite depuis longtemps s’intégrer dans l’économie mondiale de marché. Avec un taux decroissance élevé de 6 à 8 % par an, le pays y parvientpeu à peu. Les secteurs de la pétrochimie et de l’in-dustrie automobile sont particulièrement porteurs. Etdans le domaine des libertés individuelles, les Iraniensne devraient pas subir après les élections les mesu-

res réactionnaires annoncées. Car la croissance estun facteur de stabilité pour le pouvoir politique. C’estpour cette raison que l’absence d’une opposition fortene serait pas à mettre sur le compte d’une répression,mais résulterait plutôt d’un embryon de vie démo-cratique, d’un accroissement de la liberté individuelleet de la prospérité. Le documentaire nous montreainsi que, comme d’autres pays du Moyen-Orient, laRépublique islamique se trouve confrontée à unimportant phénomène de modernisation. À Téhéran,les ayatollahs au pouvoir tentent d’apaiser les ten-sions sociales qui se créent lentement. S’ils parve-naient à concilier tradition et progrès, ils seraient enmesure d’asseoir à long terme leur autorité…Multidiffusion le 15 juin à 15.15

20.45>22.45 |THEMA

Iran : la lente mutation des mollahs ?

L’électionprésidentielle auralieu le 17 juin en Iran.Alors que la pressionpolitique etdiplomatique des États-Unis forcele pouvoir religieux à la prudence, laRépublique islamiqueest-elle à l’aubed’une nouvelle ère ?“Thema” propose de mieux comprendreles enjeux et laportée de ce scrutin.

mardi14/620.45 - 22.45

ZDF

20.45Le paradoxe iranienDocumentaire d’Ulrich Tilgner (Allemagne, 2005, 1h)

Un bilan de la situation politique et économique en Iran. Quelles nouvelles perspectives s’offrent aujourd’hui au pays ?

Soiréeprésentée par JürgenBiehle

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mardi14/6 22.45 - 3.00

En Iran, un clan de mollahsconservateurs tient sous sa coupela police, la justice, les mosquéeset le parlement. Mais les hautsdignitaires religieux ont aussi faitmain basse sur l’économie. Desfondations religieuses ont ainsi étécréées, qui contrôlent près de40 % de l’économie iranienne. Le documentaire s’appuie surl’exemple des deux fondations lesplus puissantes, dans la villesainte de Mashad et dans la capi-tale Téhéran, pour décoder lesmécanismes de ce pouvoir etmontrer comment les mollahs ontaccaparé le secteur économique.À Mashad, ils possèdent 85 % del’immobilier, contrôlent l’agricul-ture et l’industrie, phénomène quise retrouve à l’échelle du pays. Lemodèle chinois est ainsi devenu

le nouveau credo des conserva-teurs : mener une politique auto-ritaire tout en favorisant l’ouver-ture économique du pays.

22.30Débat(15mn)

Le nom des participants sera com-muniqué ultérieurement.

À voir également :

Le dessous des cartes sur

“Le cauchemar géopolitique

de l’Iran”, le mercredi 15 juin

à 22.25.

Antonia est nonne et travaille dans un centre d’aideaux sans-logis. Elle quitte chaque matin le cloîtreet se rend à vélo au village le plus proche, où elleprend le train qui l’emmène en ville. Un beau jourelle rencontre Mikas, jeune Lituanien, sourd et muetcomme elle. Petit voleur à la tire, il se présente àelle comme un artiste de cirque. Un nouveau mondes’ouvre alors à elle. Les deux jeunes gens, à pre-mière vue différents, peuvent se parler dans unelangue commune, celle des gestes et du regard. EnMikas, Antonia trouve un ami qui l’accompagnedans un monde inconnu, loin de l’univers rassu-rant du cloître et du travail. Il s’arrange pour

22.45 |FICTION

L’amour en sAntonia, jeune nonne sourde et muetire, qui vit lui aussi dans le monde dl’un de l’autre. Avec Emmanuelle Lab

21.45Le trésor des mollahsDocumentaire de Maryse Mano (France, 2005, 45mn)

Le pouvoir religieux tire aussi les ficelles de l’économie. Enquête sur les mollahs hommes d’affaires. (Stille Liebe)

Téléfilm de Christoph Schaub (Suisse, 2001, 1h26mn, VF)Scénario : Peter PurtschertAvec : Emmanuelle Laborit (Antonia), Lars Otterstedt (Mikas),Renate Becker (la mère supérieure Verena), Wolfram Berger (Fritz),Renate Steiger (sœur Maya), Jevgeni Sitochin (Boris),Roeland Wisnekker (Egli), Michael Neuenschwander (Strittmatter),Michael von Burg (Sandro), Peter Niklaus Steiner (Fredi)Image : Thomas HardmeierMontage : Fee LiechtiMusique : Antoine AubersonProduction : T&C Film, DRS, TeleclubSWR

20.45>22.45 |THEMA

Iran : la lente mutation des mollahs ?

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qu’Antonia assiste à une représentation de théâtremuet à Lucerne – ce faisant elle brise les lois de sonordre. Antonia est bientôt partagée entre ses senti-ments et son engagement. Mikas est pourchassépour vol et Antonia est témoin de sa fuite : elle saitmaintenant qu’il lui faut choisir…

Double désirL’amour en silence raconte la bouleversante histoirede deux jeunes gens fondamentalement différentsqui se lient grâce à un langage commun. “Le scéna-riste Peter Purtschert et moi voulions réunir deuxaspects : une histoire d’amour intense et dramatiqueet notre intérêt pour le langage des signes”, expliquele réalisateur, Christoph Schaub. De ce double désirest né un film sensible, où l’éloquence passe par leregard plus que les mots. L’actrice EmmanuelleLaborit a déjà tourné en Allemagne dans Au-delà dusilence de Caroline Linke (1995), un film coproduitpar ARTE et maintes fois primé. Mikas est interprétépar le comédien suédois sourd Lars Otterstedt, quitravaille avec le Tyst Theater pour malentendants deStockholm.Multidiffusion le 18 juin à 15.15

Avec : Anne Deleporte (France)et sa vidéo Bullets 43, métaphored’une paix qui peut renaître de lanoirceur des champs de bataille ;Harald Fernagu (France), quiimplique les Compagnonsd’Emmaüs de Dijon dans sesmises en scène de “gueules cas-sées” ; Ruth Lingford (Grande-Bretagne) et son film d’animationPleasures of war (1998) qui, enquelques minutes, résume les cer-cles infernaux de la guerre ; laphotographe Sophie Ristelhueber(France), qui va sur les champsde bataille traquer les plaies quel’homme reçoit ou laisse ; la célè-bre vidéo Shoot réalisée par ChrisBurden (États-Unis) en 1971

contre la guerre du Vietnam, danslaquelle un ami lui tirait une balledans le bras ; Youri Ozerov(Russie), cinéaste, auteur d’unétonnant film de propagande,Libération ; Bernadette Genée etAlain Le Borgne (France), cou-ple d’artistes travaillant en rela-tion avec l’armée.


mardi14/6

silenceette, rencontre Mikas, voleur à ladu silence. Ils tombent amoureuxborit, bouleversante.

0.25ExhibitionLa guerreRéalisation : Jean-Loïc Portron (France, 2005, 43mn)Rédaction en chef : Jean-Yves JouannaisCoproduction : ARTE France, MK2TVARTE FRANCE

Un imaginaire contemporain de la guerre, reconstitué par des artistes qui en abordent la violence par des aspectspériphériques : uniforme, paysages après la bataille, armée…

Hubert sauve la France, d’Harald Feragu.

14.00Le monde des bainsLes thermes de Toscane(Multidiffusion du 8 juin)

14.45Capté !

15.15Le paradoxe iranien (Multidiffusion du 14 juin)

16.30Le cosmodrome de Baïkonour(Multidiffusion du 12 juin)

17.15Cuisines des terroirsBulgarie(Multidiffusion du 12 juin)



19.00ARTE DÉCOUVERTELe musc, l’essence de nos parfums

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 (PDC : 20.45)

LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE La guerre froide sous-marine

21.35ARTE Reportage

22.25 (PDC : 22.30)Le dessous des cartes

22.40CINÉMALe roi des voleurs

0.25ARTE Info

0.40 (PDC : 00.35)Court-circuit (le magazine) n° 229

1.25Héros de l’espace(Multidiffusion du 12 juin)

2.10Quand je serai grand,j’irai dans les étoiles(Multidiffusion du 12 juin)


14.45Capté !(France, 2005, 26 mn)ARTE FRANCE

Au sommaire : à l’opéra deMontpellier, parmi 50 jeunes de16 à 23 ans, Jessica, Axel et Nancyrépètent Libertad, une œuvre dudramaturge Alonso Alégria et duvioloncelliste Didier Lockwood ;en Turquie, il est difficile d’êtrehomosexuel, travesti ou trans-sexuel : Capté ! a recueilli lestémoignages poignants d’Umit,blessé au couteau par son frèreparce qu’il est homosexuel,d’Ulya, un travesti tabassé et violépar la police, et de Murat, unhomosexuel qui s’affiche en tantque tel ; en région parisienne,Boris et Vorace étaient à la freeparty qui s’est déroulée dans lescarrières interdites d’Ivry.Multidiffusion le 18 juin à 17.20

La Chine reste un ferventconsommateur de musc naturel,mais celui-ci est désormais frappéd’un interdit commercial. Car l’animal qui le sécrète, la chèvremusquée, est une espèce en voiede disparition, dont la chasse est prohibée depuis 1953 enMongolie. Le braconnage permetaujourd’hui aux chasseurs mongols de doubler leurs reve-nus, car le kilo de musc se revend

au marché noir environ 38 000euros. Selon la tradition chinoise,il aurait de multiples vertus curatives et reste donc une mar-chandise convoitée. Rencontresavec des braconniers et des trafi-quants pour tenter de cerner lesenjeux de ce commerce illégal,avec un détour par l’histoire plusieurs fois millénaire de ce parfum envoûtant.Multidiffusion le 22 juin à 14.00

Patrick Pons, pilote de la sécuritécivile, et Marie-Paule, médecin duSamu, enchaînent les secoursjusque tard dans la nuit. Un débutde noyade, un jeune garçon tombé

de cheval, une vieille dame vic-time d’un malaise dans un villagelointain... En cette saison d’été,rares sont les moments de répit.Multidiffusion le 22 juin à 17.45Les horaires correspondent aux codes PDC,


mercredi15/6 14.00 - 20.40



Le musc, l’essence de nos parfumsDocumentaire de Nick Hanke et Alexandra Scheper (Allemagne, 2005, 43mn)ZDF

Le musc, parfum envoûtant mais interdit à la vente,alimente en Mongolie chinoise un florissant marché noir.




3. Vols de nuit

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Documentaire de Dirk Pohlmann(Allemagne, 2004, 52mn)

ZDF

Les océans sont des zones stratégiques : la guerrefroide a donc aussi fait rage loin des côtes. Les États-Unis et l’Union soviétique se sont épiés sur et sous tou-tes les mers du globe. Les sous-marins américains ontpénétré secrètement dans des ports contrôlés par lesSoviétiques, prenant les bâtiments ennemis en fila-ture. Les équipages soviétiques, eux, ont dû affronterplusieurs ennemis à la fois : les Américains, la natureet les failles de leur propre technologie. Si les sous-marinsaméricains n’eurent, semble-t-il, aucun incidentnucléaire à déplorer, la marine russe a dû faire faceà de nombreux accidents de ce type, souvent meur-triers. Combien cette guerre froide sous-marine fit-elle de victimes ? Combien y eut-il d’accidents ? Leschiffres sont vagues. On sait seulement que des sous-marins furent perdus des deux côtés. Grâce aux sou-venirs de témoins clés, comme ceux de John Craven,ancien directeur du département de recherche de l’US

Navy, le documentaire évoque quelques-unes de cesopérations de l’ombre. Par exemple, les missionsd’espionnage menées jusqu’à l’intérieur des portsennemis par des unités d’élite de la marine améri-caine, qui devaient prendre des photos rapprochéesdes sous-marins soviétiques. Le documentaire revientégalement sur le terrible accident nucléaire du sous-marin soviétique K-19, et sur la mystérieuse dispari-tion du K-129. L’épave de ce dernier ne fut pas retro-uvée par les Russes... mais par les Américains, aubout d’une opération secrète qui coûta près de500 millions de dollars ! Pour John Craven, le K-129aurait coulé alors qu’il tentait de lancer un missilenucléaire sur Hawaii. L’enquête montre aussi que,au-delà de ces événements, la guerre froide sous-marine fut avant tout un conflit d’intimidation basésur la menace d’une destruction réciproque.Multidiffusion le 17 juin à 16.45

20.40 |LES MERCREDIS DE L’HISTOIRE

La guerre froide sous-marine

mercredi15/620.40 - 22.40

À VOIR ÉGALEMENT :

- La guerre froide des étoiles,

mercredi 1er juin à 20.45

dans “Les mercredis de l’histoire”

- Les ovnis de la guerre froide,

mercredi 8 juin à 20.40

dans “Les mercredis de l’histoire”

- Thema “La conquête de l’espace”

avec le film Dune de David Lynch,

dimanche 12 juin à 20.45

La guerre froide s’est aussi déroulée dans les profondeurs des océans. Plusieurs centaines d’hommes, en particulier du côté soviétique, y trouvèrent la mort. Enquête sur un pancaché de l’affrontement entre les deux blocs.

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mercredi15/6 22.40 - 3.00

21.35ARTE ReportageMagazine de l’actualité internationale (2005, 52mn)ARTE G.E.I.E.

Chaque mercredi soir, VladimirVasak présente ARTE Reportage,l’émission qui regarde le mondeen face.ARTE Reportage, un des raresmagazines télévisuels consacrés àl’actualité internationale, se refuseà toute concession aux phénomè-nes de société spectaculaires ou au“people”. Son champ d’investigationest la planète, à l’exclusion, la plu-part du temps, de l’Europe – celle-ci faisant déjà l’objet de plusieursémissions sur ARTE. Composée de trois reportages en moyenne,cette émission hebdomadaire de52 minutes aborde les questionsgéopolitiques les plus ardues, maistoujours à travers le prisme de l’humain, du concret.Multidiffusion le 16 juin à 16.50

22.25Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorRéalisation : Frédéric Lernoud(France, 2003, 10mn)ARTE FRANCE(Rediffusion du 4 octobre 2003)

Le cauchemar géopolitiquede l’IranRangé par les États-Unis parmi lespays de “l’axe du mal”, l’Iran estégalement entouré de pays alliésde facto ou soumis à Washington.Quelles seront les conséquencesde cette situation à court termepour Téhéran ? Quelle est samarge de manœuvre ?Multidiffusion le 18 juin à 8.45

et à 18.45

En partenariat avec

Voir également la Thema “Iran :

la lente mutation des mollahs ?”,

le mardi 14 juin à 20.45.

Âgé de 10 ans, Barbu vit dans un village pauvre etreculé d’Ukraine où un homme, Caruso, se rendrégulièrement afin d’acheter des enfants pour lesemmener en Allemagne. Caruso promet à Barbu unecarrière fantastique dans le cirque. Celui-ci acceptede quitter son village si sa grande sœur de 13 ans,Mimma, l’accompagne. Sans passeport, les enfantspartent par différents chemins. À Berlin, en lieu etplace de cirque, Barbu se retrouve dans les filetsd’un gang de brutes qui exploitent des enfants spé-cialisés dans le vol à la tire. Mimma est venduecomme prostituée...

Conte cruelAprès Léa, son premier long métrage, récompensépar un prix au festival Premiers plans d’Angers en1997, le cinéaste allemand d’origine tchèque IvanFila livre un conte cruel avec pour toile de fond le tra-fic d’enfants. “Ce film, commente le réalisateur, estinspiré par des enfants que j’ai rencontrés en Italie.

(König der Diebe)Film d’Ivan Fila(Allemagne/Slovaquie/Belgique, 2004,1h44mn, VOSTF)Scénario : Ivan FilaAvec : Iakov Kultiasov (Barbu), LazarRistovski (Caruso), Oktay Özdemir (Marcel),Julia Khanverdieva (Mimma), KatharinaThalbach (Julie), Paulus Manker (Kardinal)Image : Vladimír Smutny, Iakov KultiasovMontage : Ivana DavidováMusique : Michael KocábProduction : Mact Productions, LichtblickFilm et FernsehproduktionARTE FRANCE / ZDFPRIX DU MEILLEUR ACTEUR (IAKOV KULTIASOV),

PRIX DE LA MEILLEURE IMAGE ET PRIX DE LA

MEILLEURE MUSIQUE, FESTIVAL INTERNATIONAL DU

FILM DE RÉPUBLIQUE TCHÈQUE 2005

PRIX DU PUBLIC, FESTIVAL DU FILM DE SAINT-

PÉTERSBOURG 2004

22.40 |CINÉMA

Le roi des voleursUn conte cruel et poétique sur l’amitié et la paternité,avec pour toile de fond la réalitégrinçante du commerce et de l’exploitation des enfants en l’Europe de l’Est.

Je les ai vus à Milan, en train de voler les touristesprès des distributeurs de billets. Je commençai àm’intéresser à eux. Je les ai suivis jusqu’aux campsoù ils vivaient.” Mais après l’âpreté de Léa, Ivan Filaa choisi de dépasser l’illustration. Les coups de fouetont beau s’abattre sur le copain de Barbu, Marcel,les cigarettes brûler les bras des enfants, le quotidiensordide de ces chats sauvages – jusque dans la pein-ture de la prostitution de la jeune sœur – ne consti-tue qu’un arrière-plan. Et la violence des relationsentre Barbu et Caruso, le méchant prestidigitateur,va se muer progressivement en une relation père-filstranscendant les mensonges et les ambiguïtés. Cefilm est aussi une mélodie poétique et captivante où,tel un Antoine Doinel plongé au plus profond de l’en-fer, Barbu découvre aux côtés de Marcel l’amitié et lesravissements de l’école buissonnière.Multidiffusion le 20 juin à 0.05

En partenariat avec

L’ombre(Schattenwelt)Court métrage de Robin von Hardenberg(Allemagne, 2002, 20mn, VOSTF)Production : Deutsche Film- undFernsehakademie Berlin, Robin v.HardenbergBR

Un jeune couple d’amoureux vitdans un lointain pays. Ngocattend un bébé, mais Vu doit par-tir à la guerre avant de pouvoirassister à sa naissance. Pourconsoler l’enfant, sa mère inventeun petit rituel…

Petit poisson aveugle(Better or worse)Court métrage de Jocelyn Cammack(Royaume-Uni, 2001, 9mn, VOSTF)(Rediffusion du 17 février 2003)ZDF

Rachel, 8 ans, est affreusementmyope, mais elle refuse de porterdes lunettes parce que ses copinesde classe se moqueraient d’elle…

“Cinéma, de notre temps”en DVDÀ l’occasion de la sortie en DVDde quelques-uns des portraits decinéastes réalisés dans le cadre dela série “Cinéma, de notre temps”,d’André S. Labarthe, Court-circuit(le magazine) revient sur cetteprestigieuse collection.

Par-delà les nuages en DVDRetour sur le film de MichelangeloAntonioni à l’occasion de sa sor-tie en DVD.

Court-circuit (le magazine) est

multidiffusé le vendredi 17 juin à

15.15, avec en plus, Telma, demain,

moyen métrage d’Anna da Palma.

En liaison avec arte-tv.com


mercredi15/6

0.40Court-circuit (le magazine) n° 229Rédaction en chef : Luc LagierDirection artistique : Philippe Truffault (France, 2005, 47mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE

L’ombre

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14.00Le monde des bainsJapon : l’esprit du bain(Multidiffusion du 9 juin)

14.45Album de famille

15.10 (PDC : 15.15)Le rêve de São Paulo(Multidiffusion du 13 juin)

16.50ARTE Reportage (Multidiffusion du 15 juin)


18.15Le tourisme spatial sur orbite(Multidiffusion du 9 juin)

19.00ARTE DÉCOUVERTELe mythe de l’immortalité

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.40 (PDC : 20.45)

CINÉMAUn cœur en hiver

22.25LA VIE EN FACEMa famille africaine

23.15Tracks

0.10ARTE Info

0.20Dune(Multidiffusion du 12 juin)

2.35 (PDC : 02.30)Novecento pianiste(Multidiffusion du 8 juin)


14.45Album de familleUne chance contre l’échecRédactrices en chef : Marie-Claude Schultzet Laure Siaud (France, 2004, 26mn)Coproduction : ARTE France, GédéonProgrammesARTE FRANCE(Rediffusion du 20 mai 2004)

En Lituanie, des “écoles de jeu-nes” de plus en plus nombreusesaccueillent ceux qui ont quitté lesystème scolaire avant 16 ans. AuDanemark, on peut retourner àl’école à tout âge. En France, dansles quartiers difficiles, les enfantssont accueillis à la maternelle dèsl’âge de 2 ans.Multidiffusion le 19 juin à 8.00

En Allemagne et en Angleterre,des laboratoires spécialisés se livrent à d’étonnantes expériencesde sommeil cryogénique avec desanimaux. La société Alcor pra-tique même déjà la congélationd’êtres humains, pour en testerles effets. Pourtant, les chercheurs

en génétique restent plutôt scep-tiques vis-à-vis du sommeil cryo-génique : les travaux actuels sou-lèvent de vastes interrogations,auxquelles la biologie n’a pasencore apporté de réponses. Ledocumentaire rencontre des hom-mes qui, malgré les doutes et lesdifficultés, croient en une fontainede jouvence moderne fondée surla cryogénie. Il met aussi enlumière les retombées écono-miques potentielles de ces recher-ches, et les problèmes juridiqueset éthiques qu’elles soulèvent.


En ce début de saison, la Sociéténationale de sauvetage en mertente de recruter de nouveauxvolontaires pour faire face auxtrop nombreuses urgences. PourCathy et Claude, responsables dela SNSM d’Ajaccio, la tâche estimmense. Des touristes ont étésurpris par la force des tempêtesen Méditerranée et cèdent à lapanique. Les sauveteurs envoyésà leur secours par le Cross pren-nent la situation en main...Multidiffusion le 23 juin à 17.45Les horaires correspondent aux codes PDC,


jeudi16/6 14.00 - 20.40



Le mythe de l’immortalitéLa congélation humaine en questionDocumentaire de Rüdiger Mörsdorf et Urs Kalbfuss (Allemagne, 2004, 43mn)

ZDF

L’immortalité est-elle à portée de main ? Les technologiesnouvelles permettent-elles de plonger l’homme dans un sommeil cryogénique pour qu’il se réveille dans le futur ? “ARTE Découverte” révèle d’étonnantes expériences.




4. Les femmes se jettent à l’eau

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Film de Claude Sautet(France, 1992, 1h39mn)

Scénario : Jacques Fieschi, Claude Sautet,Jérôme Tonnerre

Avec : Emmanuelle Béart (Camille), DanielAuteuil (Stéphane), André Dussollier

(Maxime), Élisabeth Bourgine (Hélène),Brigitte Catillon (Régine).

Image : Yves AngeloMontage : Jacqueline Thiédot

Musique : Phillippe Sarde, Maurice RavelProduction : Cinéa, D.A. Films, Film par

Film, France 3 Cinéma, Orly Films,Paravision International S.A.,

Sédif ProductionsARTE FRANCE

CÉSAR DU MEILLEUR RÉALISATEUR

ET DU MEILLEUR ACTEUR DANS UN SECOND RÔLE

(ANDRÉ DUSSOLLIER) 1993

LION D’ARGENT AU FESTIVAL DE VENISE 1992

Stéphane (Daniel Auteuil) est maître artisan dansl’atelier de lutherie qu’il dirige avec son ami Maxime(André Dussollier). Lors d’un déjeuner, ce dernier luiapprend qu’il est tombé amoureux de Camille, unevioloniste passionnée de Ravel. Stéphane sembleindifférent à cette nouvelle et ne montre pas davan-tage d’émotion quand la belle jeune femme lui confieson instrument à réparer. Mais bientôt, entre les ren-contres dans son atelier et les répétitions et enre-gistrements auxquels il assiste, Stéphane se rappro-che de Camille…

Chant et contre-chantMaxime est épris de la belle et talentueuse Camille,avec qui il commence une nouvelle vie. Mais la jeunefemme est intriguée par l’indifférent et taciturneStéphane, et se confie peu à peu à lui. Au gré desregards et des non-dits, une troublante intimité

s’établit entre eux. Pourtant, lorsque Camille lui avoueson amour, cet homme mystérieux et taciturne serétracte violemment. “Quelque chose en moi ne vitpas”, confesse Stéphane à Camille. Autodestructeur,il s’affirme dans le renoncement... Avec Un cœur enhiver, Claude Sautet livre un film mélancolique etretenu sur la confusion des sentiments. Cette tensionest exprimée avec intensité par Emmanuelle Béart, extrê-mement sensuelle, et Daniel Auteuil, remarquablede noirceur. Claude Sautet filme l’amour impossiblesur fond de musique classique : car la seule passionqui s’exprime pleinement, dans les méandres de cetriangle amoureux, est celle que chacun des prota-gonistes voue à son art.Multidiffusion le 22 juin à 1.05 et le 1er juillet à 1.10

Audiovision pour aveugles et malvoyants


En partenariat avec

20.40 |CINÉMA

Un cœur en hiverDans le monde feutré de la musique de chambre, le cœur de Camille, violoniste passionnée (Emmanuelle Béart), balanceentre deux luthiers. Mais celui de Stéphane (Daniel Auteuil) est engourdi dans l’hiver...

jeudi16/620.40 - 22.25

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jeudi16/6 22.25 - 3.00

Documentaire de Thomas Thümena(Suisse, 2004, 52mn)

Coproduction : TSR, SRG SSR idée suisseARTE FRANCE

Thomas Thümena est un jeune

réalisateur suisse dont Ma familleafricaine est le quatrième film.

Son documentaire Le choix de Karina été diffusé par ARTE en juin 1997.

Un jeune homme attend devant une porte fermée parlaquelle s’échappent des cris. Sa femme accouche.Elle ne veut pas qu’il soit présent parce que pour elle,accoucher est une affaire de femmes. ThomasThümena est un réalisateur suisse allemand, Léa Zézéune Ivoirienne immigrée en Suisse. Ils sont mariés etvivent à Zurich où ils ont eu le coup de foudre l’unpour l’autre il y a deux ans. Leur vie est semée d’em-bûches, chargée de conflits potentiellement explosifs,dans lesquels les questions d’argent et de différencesculturelles sont à la fois causes et symptômes. EntreZurich et Abidjan, la caméra capte des moments gra-ves et drôles de cette vie incertaine : l’examen de Léapour devenir laborantine, leur fils Yann jouant dansla neige de son premier hiver, un investissementimmobilier à Abidjan...

Construire ensemble Assumant un récit à la première personne et son pro-pre point de vue d’homme et d’Occidental, ThomasThümena, brun et maigre, met en scène sa vie de

couple avec Léa, grande et fine, aux yeux de gazelle.Il est à la fois impliqué jusqu’au cou et distancié,ravi par moments, parfois en colère, mais toujourscertain que la tragédie n’est pas loin. Si Ma familleafricaine aborde des questions graves, c’est un filmd’une légèreté et d’un humour permanents. Cela tientd’abord à la réalisation : elle ne s’appesantit jamaissur les moments difficiles, évoque en quelques mots,quelques images, une relation tendue, une souffrance.Les protagonistes – Léa et Thomas mais aussi leursparents – s’expriment librement, voire se laissentaller devant la caméra. Mais cette légèreté tient aussià la personnalité de Thomas et de Léa. Ils ne sontpas d’accord mais ils se parlent, ils tiennent à leurindépendance mais ont la volonté de construirequelque chose en commun, malgré des différencesqui peuvent sembler insurmontables. La scène oùThomas découvre que Léa a fait circoncire leur fils àson insu est un moment révélateur de cette relationsur le fil du rasoir, mais qui fonctionne. Multidiffusion le 25 juin à 1.50

22.25 |LA VIE EN FACE

Ma famille africaineLe réalisateur suisse Thomas Thümena met en scène sa vieavec Léa, sa femme ivoirienne. Une chronique familiale à la fois légère et grave, qui parle avec humour de la différenceet montre comment un couple tente de la surmonter.

Yann, le fils de Thomas et Léa.

23.15TracksRédaction en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE FRANCE

System of a downFérocement anti-Bush, militantspour la reconnaissance du géno-cide arménien, les Californiens deSystem of a down (photo) ontintroduit une notion jusqu’alorsétrangère à la scène métal : l’en-gagement politique. Et ça marche !Leur dernier album s’est vendu àplus de 4 millions d’exemplaires.Et leur clip “Boom” a été censuréaux États-Unis et en Angleterre.

San PrecarioPour contrecarrer le méchant capitalisme, les Italiens deChainworkers se sont inventé unsaint patron des travailleurs précaires, San Precario. Tracks estparti en pèlerinage à Milan…

LCD SoundsystemLe son de New York, c’est lui.Créateur du label DFA, producteurde The Rapture, ex-punk convertià la dance music, James Murphya aussi créé un style, le punkfunk, avec son groupe LCDSoundsystem.


En partenariat avec

> www.arte-tv.com/tracks

LE PRIX DE LA PAIXÀ L’OCCASION DU 60E ANNIVERSAIRE DE LA CRÉATION DE L’ONU, UN GRAND DOCUMENTAIRE D’INVESTIGATION RÉALISÉ PAR PAUL COWAN SUR LE RÔLE DEL’INSTITUTION INTERNATIONALE AU CONGO.DANS “GRAND FORMAT”, LE LUNDI 20 JUIN À 22.30

la semaine prochaine sur

14.45ARTE Europa(2005, 26mn)ARTE G.E.I.E.

Des reportages, qui nous font par-tager pleinement la vie de nosvoisins européens. Aujourd’hui :Jamais trop tôt pour commencer.Comment la peur de l’avenir desparents modifie-t-elle l’éducationdes enfants ?

15.15Court-circuit (le magazine) n° 229(France, 2005, 1h34mn)Coproduction : ARTE France, MK2 TVARTE FRANCE(Multidiffusion du 15 juin)

Multidiffusion de l’émission dumercredi 15 juin enrichie d’unmoyen métrage.

Telma, demainMoyen métrage d’Anna da Palma (France, 2005, 45mn)Avec : Chloé Scarpelli, Héléna Noguerra,Luis Inacio, Manuel Blanc...Image : Brigitte BarbierMusique : Philippe KaterineProduction : Bandonéon,avec la participation d’ARTE France

Telma, 12 ans, a une passion : lalittérature. Elle prépare assidû-ment un concours pour écrivainsen herbe. Mais sa mère a d’autresambitions pour elle…

Anna da PalmaLa réalisatrice a signé en 2003 sonpremier long métrage, Sans elle,avec Aurélien Wiik, Bérénice Bejo,Jocelyn Quivrin et HélénaNoguerra. Actuellement, elle ter-mine la coécriture de Nos retrou-vailles, d’Hubert Gillet, et elle écritson prochain long métrage.

14.00Le chêne(Multidiffusion du 10 juin)

14.45ARTE Europa

15.15Court-circuit,le magazine n° 229(Multidiffusion du 15 juin)

16.45 (PDC : 16.50)La guerre froide sous-marine(Multidiffusion du 15 juin)


18.15Une robe Chanel,du croquis à l’essayage(Multidiffusion du 10 juin)

19.00ARTE DÉCOUVERTELa course à la banane

19.45ARTE Info


20.10ARTE Météo


20.45FICTIONLa joueuse

22.15>0.25THEMAPaul Klee

22.15Des balbutiements à l’accomplissement : Paul Klee et Berne

23.00Paul Klee,le silence de l’ange

23.55Paul Klee et le Bauhaus

0.25ARTE Info

0.40 (PDC : 00.35)Mes voisins les Yamada(Multidiffusion du 8 juin)

2.20 (PDC : 02.15)Ruzz et Ben(Multidiffusion du 8 juin)


Les pays d’Amérique centralemènent un combat difficilecontre le black sigatoka, cham-pignon qui attaque sans relâcheles plants de banane et résistefarouchement aux pesticides, deplus en plus employés. Unecourse contre la montre s’estengagée dans ces pays, qui ris-quent de perdre leurs marchés.Parallèlement, dans la forêt tro-picale du Costa Rica, la banane

est cultivée traditionnellementpar les Indiens Bri-Bri au milieudes plants de cacao, de café etdes citronniers. Ces bananes biointéressent de plus en plus lesacheteurs européens… Enquêtedans les coulisses du marché dela banane, sur ses aspects éco-nomiques, politiques et biolo-giques, sur les différentes pha-ses de sa culture.Multidiffusion le 24 juin à 14.00

5. In extremisLa tension monte rapidemententre les membres du Cross, enmanque de repos chronique. Lepatron doit user de tout sontalent de diplomate pour apaiserun tant soit peu le climat. Maislorsqu’on appelle les sauveteursau secours de deux plongeursdisparus, chacun oublie sesaigreurs et se concentre sur latâche à accomplir...Multidiffusion le 24 juin à 17.45

Les horaires correspondent aux codes PDC,sauf indication contraire.

vendredi17/6 14.00 - 20.45

TNT, câble et satelliteTNT, câble et satellite 19.00 | ARTE DÉCOUVERTE

La course à la bananeDocumentaire de Wolfram Bortfeldt (Allemagne, 2004, 43mn)NDR

La banane de nos supermarchés est-elle en danger ? Un champignon du nom de black sigatoka menace les plantationsd’Amérique centrale, principale région où s’approvisionnel’Europe. Enquête.



Dernier épisode auprès des sauveteurs du Cross de Corse,qui passent l’été à secourir les vacanciers – parfois au péril de leur vie.

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(Die Spielerin)Téléfilm d’Erhardt Riedlsperger

(Allemagne, 2005, 1h29mn, VF)Avec : Hannelore Elsner (Polina Sieveking),

Erwin Steinhauer (Friedrich Mühlbichler),Nina Petri (Claudia),

Frank Giering (Dietrich Schröder),Gesine Cucrowski (Annegret Reuther)

Image : Frank BrühneSon : Gunther Hahn

Montage : Moune BariusMusique : Karim Sebastian Elias

Production : TV60 Film, ORF, NDR, ARTENDR

Dans un hôtel de luxe de Hambourg, PolinaSieveking, femme excentrique aux abords de la cin-quantaine, fait la connaissance du mystérieux avo-cat Friedrich Mühlbichler. Celui-ci disparaît au len-demain de leur premier rendez-vous. Polina part àsa recherche et le retrouve finalement dans un hôtelmiteux. Il implore son aide et réussit à la convain-cre d’aller miser au casino pour lui. Après une courtehésitation, elle s’installe à la roulette et gagne cinqfois sa mise. Polina se met alors à fréquenter les casi-nos, étudie les probabilités et mémorise des suitesde chiffres, concevant un système de jeu. Friedrich,lourdement endetté, doit avouer que sa carrière est

ruinée. Arrêté par la police, il est accusé de détour-nement de fonds. Entre-temps, Polina a succombéà la passion du jeu...

DostoïevskienInspirée du roman Le joueur de Fedor Dostoïevski, unfilm à la mise en scène dynamique, porté par unebrillante performance d’acteurs.


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20.45 |FICTION

La joueuseUne femme aisée rencontre un avocat qui l’initie au jeu,et plus particulièrement à la roulette… Une histoirepassionnante inspirée du Joueur de Dostoïevski, brillammentservie par des acteurs irréprochables.

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vendredi17/6

Klee naît en 1879 près de Berne.La ville suisse, qui lui rendaujourd’hui hommage avec leCentre Paul-Klee, marque forte-ment les premières années del’enfant puis de l’adolescentcontemplatif, qui apprécie à lafois son charme médiéval et labeauté de la nature environnante.Encouragé par des parents musi-ciens, Paul Klee s’intéresse trèstôt à la fois à la musique, à la lit-térature et au dessin. À 19 ans, ilpart étudier à l’Académie desbeaux-arts de Munich, où ilentame avec le peintre Kandinsky

un dialogue amical et théoriquequ’il poursuivra toute sa vie, etcommence à rêver d’un nouveaulangage pictural. Revenu à Berne,il complète sa formation par desétudes d’anatomie, avant derepartir en Allemagne où il parti-cipe à l’effervescence des grandsmouvements artistiques de l’époque : der Blaue Reiter – legroupe du Cavalier bleu, avecnotamment Macke et Kandinsky– et le Bauhaus. Mais, classé parles nazis parmi les artistes “dégé-nérés” et révoqué de son posted’enseignant à l’Académie des

beaux-arts de Düsseldorf, puisexpulsé d’Allemagne fin 1933,Paul Klee retrouve alors une nou-velle fois la ville de son enfance,qu’il ne quittera plus. Hanté parla barbarie qu’il a vue naître etqui s’étend en Europe, peignantet dessinant sans relâche, il y vitdes années de création et decontemplation intenses. Mêmeaprès 1938, quand, atteint d’unmal foudroyant, il sait son tempscompté. Il meurt à Berne le29 juin 1940, laissant quelqueneuf mille œuvres, dont l’ultimereste inachevée.

22.15>0.25 |THEMA

Paul KleeÀ la veille de l’inauguration du CentrePaul-Klee à Berne, qui réunit dans un

bâtiment conçu par Renzo Piano près dela moitié de ses œuvres, “Thema”

s’immerge dans la création et lapersonnalité du peintre germano-suisse.

Un parcours pictural, musical,pédagogique, à l’image de cet artiste

complet, inclassable et visionnaire.

MDR / ARTE FRANCE

22.15Des balbutiements à l’accomplissement :Paul Klee et BerneDocumentaire de Bärbel Walter et Alex Funk (Allemagne, 2005, 45mn)

Ville des années de jeunesse de l’artiste, qui s’y réfugia de 1933 à sa mort en 1940,après qu’il eut fui l’Allemagne nazie, Berne est indissociable du destin de Paul Klee.

Un DVD consacré

à Paul Klee, avec

le documentaire Paul Klee,le silence de l’ange,

de Michael Gaumnitz,

ainsi qu’une présentation

de 150 œuvres de l’artiste,

paraît chez ARTE Vidéo

le 21 juin.

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À la fois ludique et poétique, lefilm de Michael Gaumnitz nouspromène chronologiquement, àpetites touches délicates, dans l’univers de Paul Klee. Comme ses contemporains Kandinsky etDelaunay, celui-ci révolutionne lanotion de composition et l’usagede la couleur. En contemplant l’ul-time aquarelle peinte lors d’unvoyage en Tunisie, en 1914,Devant les portes de Kairouan, onpeut l’entendre dire : “La couleuret moi sommes un”. Ce sont lesmots du peintre-poète, tirés de seslettres et de ses Écrits pédago-

giques, qui nous guident le longde ce chemin. Découpé en chapi-tres (“l’équilibriste”, “le rêveur”,“le promeneur”, “le théoricien”,etc.), le parcours reste au plusprès du trait et des toiles, jalonnépar les œuvres majeures. À la douceur musicale d’AdParnassum répond ainsi la vio-lence épurée des 245 dessinsqu’inspire au peintre le triomphedu nazisme. Jamais didactique,Michael Gaumnitz donne les clésnécessaires pour comprendre etadmirer, jusqu’au silence et à lamort de l’artiste : en 1939, alors

que “son corps, comme l’époque,se désagrège”, Paul Klee dessinedes dizaines d’anges pour conju-rer sa peur de la disparition…Comme la musique qu’il aimait,et jouait quotidiennement avecsa femme pianiste, les multiplesvisages de Paul Klee (autopor-traits, photos d’archives…)accompagnent cette découverteprogressive de l’homme et deson œuvre.

Un petit tour de KleeAvec cette promenade pas à pas,aussi subtile que pédagogique,

Michael Gaumnitz transmet ledésir de prolonger la rencontredans le musée le plus proche. Caril donne au spectateur, si peuconnaisseur soit-il, le moyen d’en-trer de plain-pied dans l’œuvre dePaul Klee. Initiation pour le pro-fane, hommage émouvant à l’ar-tiste, ce Silence de l’ange consti-tue la meilleure introduction àune visite à Berne.


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23.00Paul Klee, le silence de l’angeDocumentaire de Michael Gaumnitz (France, 2005, 52mn)Coproduction : ARTE France, Alegria Productions

Un portrait de l’artiste en homme libre, dont les écrits guident notre regard,au plus près des dessins et des toiles.

Voir aussi pages 32 et 33

l’entretien avec Renzo Piano,

l’architecte du Centre Paul-Klee

de Berne.

Insula dulcamara, 1939

32

En visite chez son ami Jawlenskyà Ascona en Suisse, sur le lacMajeur, Paul Klee reçoit le télé-gramme suivant : “Cher MonsieurKlee, à l’unanimité, nous nouspermettons d’appeler le peintreque vous êtes à nous rejoindre auBauhaus. Gropius, Feininger,Engelmann, Marcks, Muche, Itten,Klemm.” Les signataires sont tousenseignants à l’école d’art et d’ar-chitecture la plus moderne et laplus contestée d’Allemagne, leStaatliches Bauhaus Weimar. PaulKlee s’empresse d’accepter. Il aalors 41 ans et l’année 1920 sem-ble décidément lui porter chance.Une célèbre galerie munichoise aorganisé une grande expositionavec 360 de ses travaux, et plu-sieurs monographies de sonœuvre viennent de paraître. Lesdix années à venir vont être unepériode extrêmement féconde. Lesprincipes du Bauhaus, dont Kleeaccompagne le déménagement àDessau en 1925, correspondent àplus d’un titre à la vision du pein-tre, en quête d’un nouveau lan-gage de la forme et de la couleur.

En compagnie de son petit-filsAlexandre, le film nous fait revivreles années d’enseignement et decréation de Paul Klee à Weimarpuis à Dessau. Sur les lieuxmêmes, nous suivons l’évolutionde son engagement, les discus-sions animées au sein du conseildes enseignants, la minutieusepréparation des cours dispenséspar Klee, le poids grandissant deses activités pédagogiques parrapport à sa création personnelle.En 1931, le contexte politique, deplus en plus agité avec l’ascensiondes nazis, et l’impression qu’il nepeut plus s’exprimer aussi libre-ment qu’il le souhaiterait, condui-sent finalement l’artiste à résilierson contrat avec le Bauhaus.

À consulter sur le site Internet

d’ARTE : un dossier consacré à Klee

à l’occasion de l’ouverture du Centre

Paul-Klee à Berne, avec notamment

une promenade interactive dans

l’univers du peintre.

> www.arte-tv.com


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22.15>0.25 |THEMA

Paul Klee

23.55Paul Klee et le BauhausDocumentaire de Leonore Brandt (Allemagne, 2005, 30mn)

Appelé dès 1920 à collaborer au Bauhaus, Paul Klee y a enseigné plus de dix ans avec bonheur, enrichissant de ses réflexions théoriques l’école d’art la plus moderne et la plus contestée d’Allemagne.

Les collines de Berne“Le site se trouve à côté ducimetière où Paul Klee repose.Tout a commencé par unepremière visite du lieu, où on a découvert ces collines douces,légères. Le dessin du bâtimentétait déjà là, dans les rayures du terrain, les collines… Etcomme si on était des paysansavant d’être des architectes, on a commencé par “labourer lechamp”, par sculpter le terrainpour qu’il finisse par devenir unbâtiment, à travers une sorte demétamorphose. C’est une idéequi appartient à la poétique dePaul Klee, à sa modestie aussi.”

Pour l’éternité“Un chantier comme ça nepeut pas être trop modeste,

n’exagérons pas. Un bâtimentinstitutionnel pour Paul Klee vadurer je l’espère des centainesd’années, des milliers peut-être – c’est en tout cas l’idée follequ’on a en construisant unmusée, il faut que ça durel’éternité ! Donc il faut qu’il aitsa force, une certaine gueule,sinon ce serait de la faussemodestie. Le chantier duCentre Paul-Klee m’a toujoursdonné du bonheur, parce quel’échelle est bonne. Les espacessont grands, il y a de l’air, maisle bâtiment n’est pasmonumental. Il est grand…dans l’esprit ! C’est la volontéd’un regard vaste. Il s’élève à proximité d’un champ de blé,avec ses vibrations, sesvariations selon les saisons,

Thema Paul Klee

Renzo Piano :

“Un musée

Ad Parnassum, 1932C

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avec le vent, l’hiver, la neigequi est magnifique. C’estpresque une zone de silencequi prépare la rencontre avecPaul Klee.”

Un centre culturel“Nous avons en gros troiscollines dans le musée : unegrande, une moyenne au centreet une plus petite. La grandeconcerne plutôt les relationsavec autrui : la musique, les congrès, les rencontres. La deuxième est vraimentdédiée à Paul Klee lui-même,avec les expositionspermanentes et temporaires. La troisième est un centre de recherche. La plus grandeexposition de son œuvre seralà, protégée contre le temps

et les barbares… Et ça, c’est lapremière fonction d’un musée.Mais il y a aussi les copains dePaul Klee, la culture de PaulKlee, Kandinsky, le Bauhaus…Le centre tourne autour de lafigure de Paul Klee et autour durêve selon lequel les frontièresentre les différentes disciplinesartistiques n’existent pas.”

Aux sources de l’œuvre “Dans l’œuvre de Paul Klee, onpeut tout trouver : la nature, lesarbres, les terrains, les champs,les gens, les personnes, lesoiseaux… Il parle le langage del’art visuel, de la peinture, dugraphisme, des signes. Il atoujours pensé être aussimusicien, il est mort sans tropbien savoir. Mais il ne faut pas

se tromper. Si Paul Klee estdans cette œuvre d’architecture,profondément, ce n’est pas de manière littérale, c’est par sa poétique : une certainelégèreté, une certaine ironie, un certain bonheur, unecertaine allégresse, une certaineinnocence, par le drame aussiqui était contenu dans sonœuvre.”

Entre sacré et profane“Nous avons cherché à créer,sur le plan acoustique et sur leplan physique, un lieu presquemétaphysique, hors du monde.Tout est blanc, tout est simple ;les tableaux sont aux murs, les murs sont suspendus, ilss’arrêtent à deux centimètresdu sol. Cela permet de créer

une sensation de légèreté. Et il y a des vélums en toile sur lesquels on a travaillé un an et demi pour doser la quantité de lumière et detransparence, parce qu’on veutpour les œuvres un espace qui vibre et respire et, enmême temps, qui donne unsens d’intimité. La dimensionde l’innocence est aussi trèsimportante. Et il y a une ruecouverte qui est en quelquesorte l’espace profane – car dans un musée, il s’agittoujours de mélange entre le sacré et le profane.”

Propos recueillis par Susanna Lotz

construit autour d’un rêve” Le 20 juin, à Berne, le Centre Paul-Klee ouvre ses portes. À la fois musée et centre culturel, il abrite quelque 4 000 œuvres de l’artiste, soit près de lamoitié de ses toiles et dessins. Son architecte, l’Italien Renzo Piano, coauteurnotamment du Centre Pompidou à Paris, évoque ici sa dernière création.

Retrouvez l’intégralité

de l’entretien avec Renzo Piano

en vidéo sur www.arte-tv.com


W E BSur arte-tv.com

ARTE Histoire,un nouveau magazine mensuel L’actualité du mois présente deux événementshistorico-culturels, l’un à l’affiche en France, l’autre enAllemagne. La photographie du mois livre des clichéshistoriques célèbres, tel celui d’Evgueni Kaldeï datantde la Seconde Guerre mondiale. Une autre rubriqueaborde les sujets tabous de l’histoire.www.arte-tv.com/artehistoire

ArtethèqueL’Artethèque donne accès à tous les travaux dedocumentation réalisés sur “Les mercredis del’histoire” et certains grands programmes historiquesdiffusés depuis 1999 et classés thématiquement,chronologiquement et géographiquement. Elle proposeaussi une série de références bibliographiques et deressources Internet.

Sur arteradio.com

Délit de jeunesseLa sociologue Isabelle Coutant écrit sur la délinquancejuvénile. Mehdi Ahoudig confronte son livre Délit dejeunesse avec les récits des jeunes des quartiers quil’ont inspiré. Une vision inattendue de la banlieue, del’insécurité, de la sociologie.

Champagne ! Le champagne a un goût, une couleur, mais aussi unbruit. Enquête auprès des vignerons et création sonoreà base de bulles, par Anthony Carcone.

Assa, jeune fille de cité (5)Assa Diakité, 14 ans, est élève de troisième. Commentvoit-elle ses profs ? Comment ses profs la voient-ils ?Micro ouvert en conseil de classe, en cours et lors desréunions avec les parents. Un feuilleton documentairede Delphine Saltel.

En ligne à partir du 18 mai surwww.arteradio.com

LAVIE

D’ARTE

F A XARTE récompensée aux Molières Lors de la cérémonie des Molières, lundi 9 mai,le jury a récompensé des œuvres que vouspourrez prochainement (re)découvrir sur ARTE.

Le dernier caravansérailŒuvre collective du Théâtre du Soleil Mise en scène et réalisation : Ariane MnouchkineCoproduction : ARTE France, Bel Air MediaMeilleur spectacle public Meilleure compagnie : Théâtre du SoleilMeilleur décorateur : Serge Nicolaï, Duccio Bellugi-Vannuccini et Guy-Claude FrançoisDiffusion par ARTE en 2006

Dis à ma fille que je pars en voyageTexte et mise en scène : Denise ChalemAvec : Christine Murillo, Elisabeth Vitali, Christine GuerdonRéalisation : Michael HavenithCoproduction : ARTE France, la Copat, Théâtre du Rond-PointMeilleur spectacle de créationMeilleure comédienne : Christine MurilloDiffusion par ARTE le 9 octobre 2005 à 9.30

Musée haut, musée basTexte et mise en scène : Jean-Michel RibesAvec : Patrick Dutertre, Micha Lescot, Annie Grégorio Coproduction : ARTE France, la Copat, Théâtre du Rond-PointRévélation théâtrale : Micha LescotDiffusion par ARTE le 2 octobre 2005 à 9.30

Dis à ma fille que je pars en voyage

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Publication d’ARTE FranceISSN 1168-6707

Rédacteur en chef Olivier Apprill (72 45)[email protected]

Chef d’édition Anne-Claire Bouzanne (73 83)[email protected]

RédacteursBarbara Levendangeur (70 58)[email protected]ène Berelowitch (72 32)[email protected] James (70 56)

Maquettiste Garance de Galzain (70 55)[email protected]

Scanneriste Armelle Ritter (70 57)[email protected]

TraductionsJosie Mély (70 61)Catherine Weinzorn (70 62)Joël Falcoz

CollaborationJacqueline Letteron Delphine Chouraqui

Crédits photos : Photo : X-DR.Toute reproduction des photos sans autorisation est interdite.

Couverture : Paul Klee, Montagne bleue, 1919© JENS ZIEHE / BPK, BERLIN, DIST RMN

Directeur de la publication : Jérôme ClémentExemplaire n° 24 jeudi 19 mai 2005Impression STIPA, Montreuil

LA SEMAINE PROCHAINE

LE PRIX DE LA PAIX

Six jours avant le soixantième anniversaire de la création de l’ONU,

un grand documentaire d’investigation sur la mission d’intervention menée

en Ituri, dans l’est de la République démocratique du Congo. Du siège

new-yorkais de l’ONU au terrain des massacres, le réalisateur canadien Paul Cowan

offre une plongée inédite dans les réalités de l’organisation internationale.

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