astuces pratiques protection de … · alors qu’artois comm. reçoit sa certification iso 14001...

Une expo à voir et à revoir au CRITT M2A. ➜ P.13

La cité des électriciens au premier plan

Le magazine d’ information de L’aggLomération de Béthune-Bruay - décembre 2012

PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT ET ÉCONOMIEDes entreprises certifiées isO 14001Alors qu’Artois Comm. reçoit sa certification ISO 14001 pour la gestion de la ZI de Ruitz, des chefs d’entreprise expliquent comment et pourquoi ils se sont lancés dans une démarche de certification environnementale. Rencontre. ➜ P.7

Astuces prAtiques

Amuses-bouches, pains surprise, toasts, fruits de mer, foie gras, bûche de Noël… Vous en rêvez déjà, mais gare aux petits kilos qui arrivent en même temps que la nouvelle année. Quelques astuces pour que votre poubelle ne prenne pas un gramme pendant les fêtes. ➜ P.11

Artois Comm. n

Logement

Biodiversité

innovation

Objectif 100 000 logements rénovés en 2014. ➜ P.4

Des abris pour les chauves-souris et les batraciens à Calonne-Ricouart. ➜ P.12

Bassin minier à l’Unesco, ouverture du Louvre-Lens :

Sommairel’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay

Patrimoine La cité des électriciens, bientôt 5e site remarquable ? P. 3

Habitat Plan régional 100 000 logements restructurationUn nouveau visage pourMarles-les-Mines électionUn nouveau Vice-Président à Artois Comm. P. 4

espèce de...Mon voisin, ce moineau !Calonne-ricouart Des élèves restaurent les gîtes pour les chauves-souris P. 12

10 ans de lutte contre les inondationsSurveiller et aménager pour prévenir les risques P. 9

énergiesLe chauffage au bois : des infos pour bien choisiropération « 1 000 arbres et arbustes par commune »A Marles-les-Mines, une vallée Carreau encore plus verte P. 10

gaspillage alimentaireGarder la ligne pendant les fêtes : possible ou pas ? P. 11

Bruno Ève, nBee à richebourg Toute l’étanchéité, ici et jusqu’à Rouen et Orléans ! P. 5

à Cambrin À l’estaminet Au Pain d’alouette : « on tourne bien… » à auchelUne formation qui fait des « étincelles » P. 6

chez vousSi vous souhaitez recevoir gratuitement votre revue communautaire, Artois Comm. Le mag, chez vous par voie postale, merci de remplir le bon de commande ci-dessous et de nous le retourner par courrier à : Artois Comm. - Service Communication Hôtel communautaire - 100 avenue de Londres - Bp 548 - 62411 Bethune Cedex

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toutes vos sorties P. 15

EnvironnEmEnt

EnvironnEmEnt

loisirs

AgEndA

économiE

économiE

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2 L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Décembre 2012

P. 16 Louvre-Lens : à peine ouvert, déjà incontournable

Artois comm.

artois Comm. Le mag - Le magazine d’information de l’agglomération de Béthune-Bruay

Artois Comm. - Hôtel communautaire, 100, avenue de Londres, BP 548 - 62411 Bethune Cedex - Tel : 03 21 61 50 00Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Alain Wacheux. Directeur de la rédaction : Thierry Coulombel. Conception : Service communication Artois Comm. . Crédit photos : Service communication Artois Comm. sauf mentions contraires. Mise en page : Com’Indigo. [email protected]. Impression : Léonce Deprez Distribution : Adrexo Béthune. Tirage : 89 000 exemplaires. ISSN : 1767 - 0294. Dépôt légal : 2e trimestre 2010. Exemplaire gratuit, ne peut être vendu. IMPRIMé SUR PAPIER RECyCLé - nE PAS jETER SUR LA VOIE PUBLIQUE.Si vous n’avez pas reçu ce numéro dans votre boîte aux lettres, merci de nous en informer en téléphonant au 03 21 61 99 66.

rencontreDes entreprises soucieuses de l’environnement à Ruitz P. 7

Charte handicapVers un lieu de vie familial pour adultes autistes à Vieille-Chapelle ? accompagnementCréation d’entreprise : un appui permanent P. 8 épidermiques

Quand les enfants nous en apprennent sur l’art (du tatouage) expositionArtois Comm., terre d’innovation P. 13

activités équestresArtois Comm. s’engage vers un pôle d’excellence régionalvermellesUn nouveau chemin pourle plaisir des randonneurs P. 14

P. 12P. 6

Sommairel’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay

3

Artois comm.

pAtrimOine

La cité des électriciens, bientôt 5e site remarquable ?La cité des Electriciens, à Bruay-La-Buissière, est la plus ancienne cité minière du Pas-de-Calais. Reconnue « d’intérêt communautaire » depuis 2005, nécessitant la mise en œuvre d’un important programme de réhabilitation, elle pourrait être reconnue comme 5e « site remarquable » ; tel est en tout cas l’objet de la demande qu’Alain Wacheux vient de formuler au Président du Conseil régional.

L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Décembre 2012

La cité a hébergé la compagnie Les Pas Perdus, ainsi que plusieurs résidences d’artistes, ces dernières années. Souvenez-vous, Le Jardin des Souhaits Bricolés, c’était eux, et à la cité ! Plus récemment, les facéties gustatives et culinaires de septembre, en clôture du « Jardin Electrique », c’était encore eux. D’autres initiatives seront menées dans les semaines et mois qui viennent.

T rop méconnue, placée un temps sous les feux des projecteurs grâce au film “ Bienvenue chez les Chtis ”-

quelques scènes y ont été tournées -, la cité des Electriciens fait l’objet de toutes les attentions en ce moment.Construite en 1856, inscrite aux “ Monu-ments Historiques ”, elle a été préservée grâce à l’implication du Conseil muni-cipal de Bruay-La-Buissière, puis d’Ar-tois Comm., qui ont engagé plusieurs études pour la sauvegarder et la mettre en valeur.Le projet est difficile à mettre en œuvre, principalement car la cité, sur un péri-mètre somme toute restreint, est faite de logements de très petite taille, qui corres-pondent mal aux normes actuelles.

Néanmoins, il serait possible d’y mener un programme mêlant quelques logements, ainsi que des activités culturelles et touris-tiques, en lien avec l’histoire du site.La reconnaissance par l’Unesco du Bassin minier du Nord Pas-de-Calais, au titre de paysage culturel évolutif de l’humanité, ainsi que l’ouverture du Louvre-Lens, viennent renforcer sa pertinence.En effet, en 2003, 4 grands sites, Lewarde, le 11/19 de Loos-en-Gohelle, le 9/9 bis de Oignies, et Wallers Arenberg, avaient été reconnus comme structurants, et les experts missionnés avaient pointé l’ab-sence d’un cinquième site représentatif de l’habitat minier à l’ouest du Bassin.Alain Wacheux, président d’Artois Comm., au vu des conclusions des étu-des menées sur la cité des Electriciens, vient donc de proposer la candidature de cette dernière, et de demander à la Région de bien vouloir l’inscrire dans les projets de dimension régionale. Une étape indis-pensable pour l’octroi de subventions qui seront bienvenues... n

En attendant la réhabilitation

Contournement de Bruay : circulez, c’est ouvert !Le contournement de Bruay a encore franchi un (grand) pas avec l’ouverture, le 19 novembre, de la D 941, le chaînon manquant entre le rond-point de Ruitz-Haillicourt et la rocade minière.Entamés en octobre 2010, les travaux ont permis la réalisation d’une chaussée de 7 m de large et de 3 km de long assurant la jonction entre la D 86 (Béthune – zone de Ruitz) et la D 301 (rocade minière) et cela sans aucune intersection. En effet, les dessertes strictement locales passent en-dessous ou au-dessus de la nouvelle voie. De même, la bretelle en direction de Béthune en venant de Houdain plonge sous la rocade avant de déboucher sur un rond-point s’ouvrant sur la D 941, d’où l’énorme chantier connu au niveau de Maisnil-Olhain.Assurant un accès direct de et vers (la zone de) Ruitz, la D 941 permet aussi de soulager la circulation dans les traversées de Barlin, Ruitz, Maisnil, Haillicourt et Bruay-La-Buissière. Aspect intéressant : cette chaussée est labellisée « Agenda 21 » puisque la craie employée pour ses assises venait de Barlin et qu’environ 30 % des matériaux utilisés étaient issus d’une récupération préalable ! La D 941 représente un investissement total de 19,793 millions d’euros. Elle a été financée à parité par l’Etat et la Région dans le cadre d’un contrat de plan, par le Département, maître d’ouvrage (à hauteur de 27 %), mais aussi par Artois Comm. (18 %).

en B

reF


Artois comm.

hAbitAt

restructurAtiOn

Plan régional 100 000 logements

Marles-les-Mines restaure son centre-ville

Le Conseil régional a décidé de lancer en 2012, notamment en partenariat avec les agglomérations et avec le concours des professionnels du bâtiment, un vaste plan de réhabilitation des logements anciens, avec pour perspective 100 000 logements rénovés en 2014.

Avec le concours de l’établissement public foncier nord-Pas de Calais et d’ Artois Comm., la ville de Marles-les-Mines requalifie les friches Devaux-Mandera. Elle restructure ainsi son centre-ville par l’arrivée de nouveaux logements et d’un service funéraire.

deux opérationsLa première est la livraison pour 2014, sur le site Devaux, des Villas Clarence du constructeur Nacarat. Ces 30 appartements contemporains, labellisés basse consom-mation, borderont l’espace naturel abritant la Clarence. Dès à présent mis en vente,

ils donneront un nouveau visage au cen-tre. La seconde porte sur le site Mandéra, ancienne unité de production de produits plastiques. Elle consiste en la création de deux nouvelles propriétés. L’une d’entre elle accueillera prochainement un service d’activité funéraire. L’autre sera requali-

fiée pour un futur aménagement. Pour mener à bien ce projet, d’un coût total de 726 678,00 € HT, la ville de Marles-les-Mines a bénéficié du fonds de concours d’Artois Comm. à hauteur de 271 670,00 € HT. L’EPF a éga-lement apporté son soutien à hauteur de 183 338,00 € HT. n

Trois questions à… Nadine Lefebvre, conseillère régionale et vice-présidente d’Artois Comm. en charge de l’habitat.

Quels sont les objectifs principaux de ce plan ? Pour Artois Comm., il s’agit à la fois de mieux lutter contre la précarité énergétique, qui touche de plus en plus de foyers

contraints de consacrer plus de 10% de leurs revenus à payer leurs factures d’énergie, mais aussi de s’inscrire dans une perspective de développement durable, principalement en divisant par 4 les émissions de gaz à effet de serre (GES). Au-delà, il s’agit aussi d’accompagner la filière du bâtiment sur le plan technique, de l’emploi et de la formation.Sur quoi s’appuie-t-il ?Ce plan s’appuie sur un constat : 87,4 % des logements de la région Nord – Pas-de-Calais, et 86.5 % des résidences principales sur Artois Comm., datent d’avant 1990, c’est-à-dire qu’ils sont mal isolés, donc coûteux à chauffer, et qu’ils produisent beaucoup de GES.

Comment cela se traduira-t-il concrètement ? Dans un premier temps, nous partons des audits environnementaux énergétiques réalisés par un expert. Sous condition de ressources, ils seront rendus gratuits pour le particulier grâce à la prise en charge par Artois Comm.. Ces audits préciseront les travaux à réaliser, les plus efficaces en termes de performance énergétique.Dans un second temps, celui des travaux proprement dits, la Région mise sur le ‘tiers investissement’, c’est-à-dire qu’elle accordera une aide sous la forme d’une avance, à charge pour le bénéficiaire de la rembourser en fonction des gains énergétiques réalisés. Est également envisagée la mise en place d’un système de micro-crédit pour les propriétaires à faibles ressources.

en B

reF élections

Un noUveaU vice-Président à artois comm.

Le Conseil communautaire d’Artois Comm. a procédé à l’élection d’un nouveau vice-président lors de sa séance du 24 octobre. Monsieur Philippe Preud’homme a ainsi été élu vice-président d’Artois Comm. suite à la démission de Monsieur Stéphane Saint-André, de son poste de vice-président d’Artois Comm. en charge de l’aménagement du territoire. Monsieur Saint-André continuera à siéger au Conseil communautaire d’Artois Comm..

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A près en avoir appris les rudiments techniques durant les vacances scolaires, vers 16/17 ans, Bruno

Ève a intégré une société spécialisée dans l’étanchéité après la fin de ses études, à l’âge de 19 ans. “ J’y ai appris le métier : poseur, responsable de chantier. ” Las !, en 2009, il est licencié juste avant d’obtenir un CDI, la société qui l’employait liqui-dant son activité “ bassin ”.

C’est à ce moment qu’il a le déclic de la création d’entreprise. “Je me suis dit : ‘j’ai une trentaine d’années, je me lance.’ ”Il contacte alors la BGE (ex-Boutique de gestion Espace, aujourd’hui BGE Haut de France, une structure d’aide à la créa-tion-reprise d’activité, en partie finan-cée par Artois Comm.). “ Ils m’ont dirigé, expliqué... Franchement, ils sont bons, précise Bruno Ève. Leur formation d’un mois, c’est génial. Sans cela, ç’aurait été beaucoup plus dur. Et, en plus, il y a le suivi... ”

aller chercher les clients“ Je travaille avec les entreprises de travaux publics, AEI, Eiffage, SREG, Eurovia…, pour les plus importantes, et je viens poser l’étan-chéité ”, sur des bassins tampon, d’orage ou d’ornement, des chaussées réservoir..., indique encore celui qui est déjà fier de ses plus gros chantiers : 4 400 m2 à Orléans et un autre de 6 000 m2, à Lys-lez-Lannoy cette fois.Mais ces chantiers, il doit les décrocher rectifie-t-il : “ Les clients, il faut aller les cher-cher, c’est la partie la plus difficile. Au départ, c’était des contacts par fax ou par mèl. Mainte-

brunO Ève, nbee à richebOurg

Il y a deux ans maintenant que Bruno Ève a lancé son affaire, NBEE, pour Nord Bassin étanchéité Environnement. Une suite professionnelle logique puisqu’il déclare d’emblée « l’étanchéité, j’ai fait ça toute ma vie. »

économiE

Aux créateurs d’entreprisePour celles et ceux qui ont une idée, un projet de création d’entreprise relevant de l’économie sociale et solidaire, la Direction du développement économique d’Artois Comm. organise des séances d’information dans ses locaux, 119 rue du Conseil-de-l’Europe à Bruay-La-Buissière.

Prochaine réunion d’information le 11 janvier 2013. en

Bre

F


nant, je vais voir les chefs de chantier. ”Et Bruno Ève de se projeter d’ores et déjà dans l’avenir : “ Tant que ça va, j’ai pour projet d’embaucher d’ici un an. Et de continuer à aug-menter mon chiffre d’affaires chaque année afin de faire grandir davantage la société. ”n

l’AiDe Aux tpe. pOur qui, pOur quOi ?L’aide d’Artois Comm. est accordée aux très petites entreprises en création, reprise ou développement, inscrites au registre du commerce ou au répertoire des métiers. Elle s’applique dans les seules communes de moins de 3 000 habitants du territoire.Elle concerne les activités artisanales, commerciales et de services. A l’exception des cabinets de groupes médicaux, ne peuvent bénéficier de cette aide les professions libérales ainsi que les activités immobilières et financières. La subvention est de 15 % d’un investissement compris entre 10 000 et 100 000 euros , subvention à laquelle s’ajoute le cas échéant 1 000 euros par emploi créé.Contact : Artois Comm., direction du développement économique, tél. 03 21 61 49 00

Richebourg, (T) 09 51 300 654 ; [email protected]

NBE ENvIRONNEMENT

Formé à l’étanchéité des bassins depuis presque tout-petit, Bruno Ève continue sur sa lancée.

Toute l’étanchéité, ici et jusqu’à Rouen et Orléans !


à cAmbrin

économiE

Gérard Vanhoucke (à gauche) : « L’estaminet répond à des besoins. »

À l’estaminet Au Pain d’alouette : « on tourne bien… »Quelques semaines après l’ouverture de l’estaminet de Cambrin, ses initiateurs et soutiens (1) ne peuvent que se réjouir : l’établissement ne désemplit pas !

O n tourne bien. Environ 40 couverts par jour. ” Gérard Vanhoucke, maître

des lieux, est plutôt satisfait quelques semaines après l’ouverture (le 21 sep-tembre). Visiblement, l’arrivée du Pain d’alouette répond aux attentes : “ ça man-

quait dans le secteur ”, poursuit le même en rappelant que la formule estaminet était un souhait de la mairie.Il est vrai que la carte (en picard) tranche avec des “ plats typiques, incontournables, la carbonade, le potjevleesch, mais aussi la tartine

à Auchel

Une formation qui fait des « étincelles »Dix demandeurs d’emploi de l’Auchellois ont bénéficié, cet automne, d’une formation qui leur a permis de se mettre pour un temps dans la peau d’un créateur d’entreprise. Animée par le réseau étincelle, c’était la 3e du genre sur le territoire.

L a démarche d’étincelle s’appuie sur les passions, connaissances et maniè-

res d’être des stagiaires. Elle consiste à révéler leurs forces et faiblesses, d’en tirer partie ou de les corriger et de leur faire reprendre confiance en eux, afin d’être (à nouveau) en mesure d’affronter le marché de l’emploi.Chacun a dû soutenir son projet devant un jury ; un examen dûment sanctionné par la remise d’un certifi-cat professionnel.Parmi les lauréats, Fanny Mallet a pré-

senté un projet de création d’une société de sécurité, un milieu pourtant pas très ouvert aux femmes. “ La formation, dit-elle, m’a surtout apporté plus de confiance en moi. Parler de son projet à quelqu’un qu’on ne connaît pas, ce n’est déjà pas évident. ”Et comme il fallait, de plus, le faire devant une salle bien remplie... n

Cette formation s’inscrit dans un programme sur l’esprit d’initiative voulu par Artois Comm. et mis en œuvre par la Mission locale et le Plan local pour l’insertion et l’emploi (PLIE), ainsi que dans un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS).

5 rue de Noyelles (derrière la mairie) à Cambrin. (T) 03 21 25 59 71 ; www.estaminet-aupaindalouette.fr

Au PAIN D’ALOuETTE

d’escargots à la tome de Cambrai, la salade d’alouette, la mousse de chocolat blanc à la bière blanche....” “ Et tout ça avec des produits de la région, c’était complètement notre volonté ”, insiste Gérard Vanhoucke devant ses témoins et “ bras droits. ”, Pascale, son épouse, Tatiana, leur fille, et Jimmy, son mari. “ La viande vient de producteurs de la région et les légumes, de la ferme... ”Il ne vous reste qu’à faire votre propre opinion... n

(1) - Le coût total du projet est de 530 570 €. Il a été financé par la commune (147 591 €), la chambre de commerce et d’industrie (147 834 €), l’Union européenne (65 145 €), le Département (50 000 €) et Artois Comm. (fonds de concours de 120 000 €. Voir le Mag de janvier 2012).

La formation a permis aux stagiaires de se révéler totalement. Eux et leurs parents ont apprécié.

7

rencOntre

économiE

Des entreprises soucieuses de l’environnement à RuitzCertifiée ISO 14001 (norme environnementale internationale) pour la gestion et l’aménagement de la ZI de Ruitz, Artois Comm. invitait il y a quelques semaines les entreprises de la zone à une réunion d’information sur le sujet. L’occasion de présenter les actions mises en œuvre par l’Agglo aux principales intéressées et d’entrevoir l’implication de ces dernières en matière de protection environnementale. Deux entreprises de la zone certifiées ISO 14001 nous ont ainsi fait part de leur expérience :


L ENZE et la STA ne font pas figure d’exception sur la zone où bon nombre

d’entreprises sont labellisées ISO 14001. La certification de la zone industrielle initiée

par Artois Comm. a donc été saluée par les entreprises rencontrées. Plus-value pour les négociations commerciales, renforcement de la lutte contre les inondations, échanges

de bonnes pratiques... chacune y a trouvé un motif de satisfaction. Etape suivante : inciter d’autres entreprises à se lancer dans l’aventure...

Pourquoi s’être lancé dans une démarche de certification environnementale ? Nous avons entrepris cette démarche à l’initiative du siège en Allemagne, dans le cadre d’une certification de groupe.Quelles mesures avez-vous dû mettre en œuvre ? Nous avons beaucoup travaillé sur le recyclage et le réemploi de nos déchets (plastique, carton, métaux). Aujourd’hui, 88% de nos déchets sont recyclés et nous essayons autant que possible de passer par des filières de valorisation et de transformation locales. Dans ce domaine, nous veillons également à la sensibilisation du personnel (signalétique, affichage, réunions.). Les économies d’énergie constituent un autre axe d’action et nous avons, par exemple, automatisé l’éclairage d’une partie de l’entreprise pour

réduire notre consommation. Notre dernier bilan énergétique a pointé une importante consommation de gaz (chauffage), nous allons donc louer une caméra thermique et étudier les différentes pistes (régulation, isolation des quais, etc.) pour améliorer nos performances.Quels sont les avantages de la démarche ?L’ISO 14001, par ses contrôles réguliers (audit interne chaque année et audit de renouvellement tous les trois ans), nous permet d’être plus vigilants, plus pointus et de veiller au respect de la réglementation. Elle accentue ce qui va dans le bon sens en matière de protection environnementale. Il faut bien sûr se fixer des objectifs réalisables, même si tout n’est pas faisable dans l’immédiat, c’est important pour notre image de marque de montrer que nous faisons des efforts.

Pionnière de la zone, la Société de transmissions automatiques s’est implantée à Ruitz en 1971 et compte aujourd’hui 650 salariés. Filiale de Renault et de Peugeot, la STA est la seule unité de production de boîtes de vitesses automatiques localisée en Europe.Certifiée ISO 14001 depuis 1999.

Implantée à Ruitz depuis 2004, elle est spécialisée dans la fabrication de variateurs de fréquence pour moteurs électriques, de réducteurs de vitesse et, depuis peu, dans l’assemblage de moteurs. En 2008, l’entreprise s’agrandit et devient le centre logistique pour toute l’Europe de l’Ouest, elle compte aujourd’hui 90 salariés.Certifiée ISO 14001 depuis 2006.

STAPourquoi s’être lancé dans une démarche de certification environnementale ? Il nous semblait important de mettre en œuvre un programme de management environnemental dans notre entreprise et de montrer que la STA, malgré son caractère industriel, est une société soucieuse de la protection environnementale.Quelles mesures avez-vous dû mettre en œuvre ? Nous avons développé une stratégie pour diminuer notre consommation d’électricité et de fluides (gaz, eau, produits chimiques, etc.) et mis en place des dispositifs pour évaluer nos différents rejets (eau, atmosphériques, gaz à effet de serre). Nous avons également réalisé des

mesures autour de la STA pour lutter contre les nuisances sonores. L’ensemble de nos déchets sont valorisés et des actions de prévention des risques sont mises en place (pollution, formations pour l’utilisation des produits chimiques).Quels sont les avantages de la démarche ?La démarche de certification ISO 14001 nous permet de vérifier que nos actions environnementales sont efficaces et qu’elles répondent à la réglementation. Les différents suivis nous permettent de répondre aux attentes de l’administration et de garantir aux habitants proches du site que la STA devance les problèmes environnementaux qu’elle peut créer

Freddy Afanasjew. Technicien environnement à la STA

100% de nos déchets sont valorisés

Freddy Afanasjew devant un des obturateurs d’égouts mis en place sur le site de la STA pour éviter la pollution des nappes phréatiques.

Face à ses 70 tonnes annuelles de cartons, LENZE a décidé de se doter d’une déchiqueteuse lui permettant de réutiliser ces cartons pour du calage. Un bon exemple de réemploi en interne accompagné de la création d’un emploi en insertion à mi-temps.

Gilles Robillard. Délégué sécurité environnement et maintenance chez LENZE

L’ISO 14001, une question de bon sens LENZE


chArte hAnDicAp

économiE

vers un lieu de vie familial pour adultes autistes à Vieille-Chapelle ?Lorsqu’un autiste atteint la majorité, il devient difficile de lui trouver une structure d’accueil et une prise en charge adaptée à son handicap. Geneviève Serrure, mère de Florine, jeune fille autiste de 29 ans, connaît cet embarras… et a décidé de réagir en imaginant ouvrir un lieu de vie familial pour adultes autistes à Vieille-Chapelle. Rencontre.

Ê tre parent d’un enfant autiste, c’est devoir apprendre à être parent autrement. Nous

devons nous adapter, aidés en cela par des profes-sionnels, qui, par une prise en charge bien spéci-fique, permettent aux enfants (...) d’évoluer vers plus d’autonomie et d’épanouissement. Jusqu’à ce que... à l’âge de 20 ans, la prise en charge s’ar-rête. La rupture est brutale, douloureuse pour la personne autiste et sa famille. ” En septembre 2008, des parents, professionnels, amis et sympathisants touchés par l’histoire de madame Serrure, créent l’association “ Sourires d’autistes ”et portent le projet de créer un lieu de vie pour personnes adul-tes autistes et adultes autistes déficients visuels à Vieille-Chapelle.

Une enquête en cours “ Monsieur Desse, maire de Vielle-Chapelle, est très impliqué dans notre combat et destine à

la réalisation de notre future structure, la ferme de Georges Sénéchal et ses deux hectares. ” Le lieu est idéalement constitué pour offrir à chaque personne accueillie, un cadre de vie adapté, des activités diversifiées ouvertes sur l’extérieur et une vie rythmée.“ Notre association bénéficie de l’accompagnement technique et administratif d’Artois Comm. dans le cadre de la Charte Handicap. C’est aussi un projet porté collectivement, soutenu par de nom-breux élus locaux. Tous porteurs du bien-fondé de la démarche. ”Aujourd’hui, l’association continue son chemin. Le Département, qui a engagé une réflexion sur les personnes autistes et leur prise en charge, porte une attention particulière à l’association et à ses propo-sitions. “ Nous devons fournir une analyse pré-cise des besoins. Pour mener cette étude et mettre précisément en évidence les attentes des personnes

AccOmpAgnement

Création d’entreprise : un appui permanentAfin de développer l’activité et l’emploi, Artois Comm. apporte un soutien permanent aux structures d’appui aux créateurs d’entreprise, la BGE Hauts de France parmi celles-ci.

à l’occasion de la Semaine de l’entrepre-nariat et du Mois de l’économie sociale

et solidaire, le BG Bus est allé au-devant des porteurs de projet, dans les quartiers de Béthune, Auchy-les-Mines, Calonne-Ricouart et Bruay-La-Buissière.“ Nous sommes là pour leur dire ce qui est pos-sible en matière d’accompagnement, informe Christopher, conseiller animateur à Cités-Lab, un dispositif mis en place dans les quartiers inscrits en ‘politique de la ville’ : la BGE (Boutique de gestion Espace), Artois Comm., pour l’économie sociale et solidaire, et Cités-Lab, qui, en partenariat, sensibilise dans

les quartiers pour aider les personnes à franchir le pas de la création d’entreprise. ”“ On a tous les types de profils, ajoute Julien, conseiller formateur à la BGE : homme et femme, demandeur d’emploi ou salarié, désirant créer une entreprise ou une association, toutes les tranches d’âge, tous les types de projet : récem-ment, on a eu un rôtisseur, une affaire de diété-tique, une fleuriste... ” n

Cette action en faveur de l’entreprenariat ne se limite pas dans le temps. Celles et ceux qui ont une idée, un projet de création, peuvent contacter la BGE, (T) 03 21 62 90 60, ou la direction du développement économique d’Artois Comm., (T) 03 21 61 49 00.

Se faire accompagner pour créer sa propre activité est toujours possible.

Contactez l’association Sourires d’autistes au 03.21.26.18.33 / [email protected] / 314 rue d’enfer 62136 LESTREM.

vOuS êTES RESPONSABLE D’uN ADuLTE AuTISTE ?

autistes et de leurs familles, nous les invitons à nous contacter. Il nous tarde tant de leur apporter une réponse heureuse et durable. ” n

Mme Serrure, Présidente de « Sourires d’autistes » devant la ferme Sénéchal qui pourrait devenir le centre d’accueil qu’elle et de nombreuses familles espèrent tant.

9

10 Ans De lutte cOntre les inOnDAtiOns

Les grands principes

Qui est responsable du bon écoulement des eaux, en cas de fort épisode pluvieux, et donc des aménagements à réaliser pour les faciliter ? Telle est la question récur-rente qui se pose dans tous les secteurs concernés par les risques d’inondation.Concrètement, et théoriquement, les communes sont au premier rang, car elles gèrent les réseaux d’écoulement des eaux pluviales – l’agglomération étant respon-sable, elle, des réseaux d’assainissement. Les aménagements permettant d’évacuer les surplus d’intempérie se répartissent, selon leur dimensionnement, en ouvrages de responsabilité communale, intercom-munale ou “ de bassin. ” Leur réalisation dépend donc de la commune, de la Com-munauté d’agglomération, ou de syndicats de communes.Dans ce cadre, il a été défini que la Com-munauté d’agglomération devait interve-nir principalement, à différents degrés, le long de la Clarence et de ses affluents, ainsi que de la Lawe.

Les ouvrages réalisésPour le contrat de rivière de la Clarence, plusieurs ouvrages ont été réalisés, avec un taux de subvention moyen de 80 %, et une forte implication de l’Europe, de l’Etat, de l’Agence de l’Eau, de la Région et du Département :

● Zone d’expansion de crue à Marles-les-Mines (2004, 140 000 euros hors taxe), ● Zone d’expansion de crue Labeuvrière (2005, 210 000 euros hors taxe),

Surveiller et aménager pour prévenir les risques.Les inondations de 2002, ainsi que celles, plus localisées, des années suivantes, ont causé des dommages importants et fortement marqué les esprits. Elles ont conduit les élus d’Artois Comm. à placé cette question au premier rang de leurs priorités, par la réalisation d’ouvrages dans le cadre du schéma d’aménagement des eaux de la Lys, et l’entretien de cours d’eau dans le cadre de contrats de rivière. Retour sur les investissements réalisés dans ce cadre …

● Le renforcement des digues à Choques (2005, 138 500 euros hors taxe),

De plus, pendant 5 ans, Artois Comm. a confié à des associations d’insertion l’en-tretien et le renforcement des berges, pour un montant de 479 000 euros, avec l’aide de l’Agence de l’Eau à hauteur de 70%.Prochainement, après obtention des autorisations préfectorales, l’aggloméra-tion engagera les travaux de curage et de traitement des sédiments de la Calonette entre Labeuvrière et Chocques. Sur le versant de la Lawe, la Communauté d’agglomération s’est particulièrement occupée d’ouvrages de lutte contre les inondations provoquées par le Fossé

d’Avesnes dans la rue de Vaudricourt à Béthune. Avec le concours de la Commu-nauté de Noeux et Environs et de la Ville de Béthune, elle a réalisé des ouvrages permettant de réguler les flux du Fossé d’Avesnes avant son passage en souter-rain par le Mont Liébaut. L’ensemble des travaux, pour un montant global de 2 488 700 € HT, entre dans le Programme du PAPI Lys et bénéficie d’une subven-tion globale à hauteur de 1 050 000 €.Passé le temps des études, toujours trop long, les ouvrages sont donc progressive-ment sortis de terre. Force est de constater qu’aujourd’hui, malgré plusieurs épisodes pluvieux, ils ont montré leur efficacité. n

Sur la Lawe, la Clarence, la Calonette ou encore le Fossé d’Avesnes des ouvrages et des aménagements sont adaptés aux risques encourus par les communes limitrophes.


EnvironnEmEnt


EnvironnEmEnt

énergies

Le chauffage au bois : des infos pour bien choisirVous pensez moderniser votre installation de chauffage ? Vous êtes intéressé par les énergies renouvelables et vous aimeriez concilier efficacité énergétique, maîtrise des dépenses et confort ? Comme chauffage central ou chauffage d’appoint, le chauffage au bois est peut-être la solution pour vous.

Une énergie économique Alors que les énergies fossiles font parler d’elles par leur constante progression tarifaire, les poêles bois et chaudières à pellets (ou granulés), deviennent des systèmes de chauffage de plus en plus appréciés. En effet, ils sont moins onéreux et simples d’utilisation.

Une énergie renouvelable et écologique Tant que le volume de bois prélevé ne dépasse pas l’accroisse-ment naturel de la forêt, la ressource est préservée. On peut alors dire que le bois est une énergie renouvelable. C’est le cas des bois provenant des forêts françaises gérées durablement. Par ailleurs, lors de sa combustion, le bois ne fait que libé-

rer dans l’air le dioxyde de carbone qu’il a absorbé durant sa croissance. Son impact est donc neutre sur l’effet de serre, sous réserve que l’équilibre entre le développe-ment et le prélèvement sur la ressource globale soit respecté.

des critères de choix pour les appareils, les combustibles et artisans Il existe un large choix d’appareils, qui fonctionnent avec des bûches ou des granulés. Des outils d’aide à la décision existent pour orienter votre choix que ce soit sur la fourniture (type de poêle à pellets ou du combustible) ou sur la main d’œuvre (artisans qualifiés) à tra-vers des labels de qualité. Faire installer un chauffage au bois vous permet de chauf-

fer une partie de votre logement grâce à un combustible renouvelable et rentable par rapport aux autres sources d’éner-gie. Votre conseiller info énergie vous accompagnera pour décrypter toutes les informations relatives au chauffage bois, évaluer l’investissement d’un tel équipe-ment et ainsi faciliter votre choix. n

OpérAtiOn « 1 000 Arbres et Arbustes pAr cOmmune »

Lancée au début de l’hiver dernier, l’opération « 1 000 arbres et arbustes par commune » remporte un franc succès. A la mi-novembre, 20 000 plants ont d’ores et déjà été mis en terre et plusieurs milliers d’autres tiges attendent de l’être.

C ette opération initiée par Artois Comm. a deux objectifs principaux : reverdir une région qui en a

bien besoin (le taux de boisement de nos deux dépar-tements est de 9,5 % alors qu’il est de près de 29,2 % pour la France entière) et donner un coup de pouce à la biodiversité.Concrètement, l’Agglomération fournit tout le maté-riel, dont les plants, et les conseils de ses écogardes, les communes volontaires se chargeant de trouver le terrain et les bras nécessaires.

A la mi-novembre, l’opération s’est poursuivie à Mar-les-les-Mines, dans la déjà très belle vallée Carreau. Des enfants accueillis en « projet de réussite éducative » ont ainsi prêté main forte aux services techniques de la commune. Mille tiges de viorne, érable, charme, frêne, houx, cornouiller, etc., que des essences régionales donc, sont ainsi venues renforcer cette trame verte.La même opération sera conduite dans les semaines à venir à Barlin, Hermin, Hersin-Coupigny... n

En comparaison aux énergies électriques et fosilles, le bois est jusqu’à 13% moins cher. (source : www.ajena.org)

Espace Info Energie Hôtel communautaire d’Artois Comm. 100 avenue de Londres, BP 548, 62400 Béthune. Tel : 03.21.61.50.00 Courriel : [email protected]

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Espace Info Énergie d’Artois Comm.

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Votre conseiller prendra directement contact avec vous.

• Par téléphone au 03 21 61 50 00

du mardi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30

• Par mail [email protected]

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à Marles-les-Mines, une vallée Carreau encore plus verte

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EnvironnEmEnt

gAspillAge AlimentAire

1. Planifier les menus Pour anticiper au mieux les festivités et les excès alimentaires qui ne manque-ront pas de se produire, prenez le temps d’imaginer vos menus de fête des entrées aux desserts. Dressez une liste des cour-ses précise en fonction du nombre de vos invités et suivez-la à la lettre pour éviter les achats inutiles et impulsifs. Les “ ventes-flash ” à l’occasion des fêtes sont souvent un prétexte pour vous inciter à acheter plus que nécessaire.

2. trouver la juste quantitéPar peur de “ ne pas en avoir assez ”, les plateaux festifs sont souvent surchargés. Utilisez des petites portions et servez-les dans une petite cuillère, des verrines... c’est chic, pratique et les plus gourmands pour-ront toujours se servir une deuxième fois. Vous pouvez aussi laisser les invités se ser-vir eux-mêmes. Ils mangeront à leur juste faim. Non seulement vous passerez plus de temps à la fête, mais vous retrouverez aussi moins de restes dans les assiettes.

Garder la ligne pendant les fêtes : possible ou pas ?Entre Noël et le Nouvel An, votre poubelle saura-t-elle maintenir la ligne ? Avec leurs emballages, leurs cadeaux indésirables et surtout leurs restes de tables, les fêtes sont une période de grand gaspillage. Ici pas de régime drastique mais des conseils équilibrés, gratuits et faciles à suivre.


3. ne pas craquerÀ la fin du repas, ne choisissez pas la facilité de jeter vos restes à la poubelle. Vous avez passé tant de temps à tout préparer, ce serait dommage de tout gâcher. Et craquer signifiera que vous mettez vos nouvelles habitudes de côté. Alors, conservez soigneusement les res-tes dans des petites boîtes hermétiques. Placez-les au frigo, au congélateur, pour

consommer plus tard ou distri-buez-les à vos convives. Quant

aux restes en partie consom-més, pensez à les composter si vous le pouvez ou soyez créatifs pour les transformer

en nouveau repas. Un exemple: les restes de pain peuvent servir de

croûtons dans la soupe ou pour faire du pudding.Surveillez aussi les dates de péremp-tion et n’hésitez pas à indiquer la date d’ouverture sur l’emballage des produits entamés car ils ne se conserveront que très peu de temps. n

✔ Trier Après le passage du Père Noël et l’ouverture des cadeaux, pensez à récupérer les emballages qui peuvent être réutilisés et mettez dans le bac (ou sac) jaune tous les déchets recyclables : cartons, papiers cadeau, briques alimentaires, boites métalliques, flacons et sachets en plastique.

✔ Votre sapin de Noël Vous n’avez pas la possibilité de replanter votre sapin ? La collecte des déchets verts ne reprenant qu’au mois d’avril, apportez-le dans votre déchetterie.

Astuces en +✔ Pensez aux cadeaux dématérialisésVous n’avez pas d’idée précise de cadeaux à offrir, préférez les cartes cadeaux, places de cinémas, restaurants, cartes d’achats… Ils génèrent moins de déchets.

✔ Offrez une seconde chance pour les cadeauxVous recevez un cadeau que vous n’appréciez pas, un livre ou un jeu vidéo que vous possédez déjà ? Pensez qu’ils pourraient faire plaisir à d’autres personnes : mettez-les en vente, échangez-les ou offrez-les.

Dressez une listedes courses précise

en fonction du nombre de vos invités et suivez-la à la lettre pour éviter les

achats inutiles et impulsifs.


espÈce De…

Mon voisin, ce moineau !De tous les oiseaux de jardin, le moineau domestique est certainement l’espèce la plus proche de l’Homme. Mais connaissons-nous si bien ce petit « pierrot » qui vit en bande ?

Jolie robe. Le plumage du moineau mâle est un mélange de brun, de sable et de gris avec des barres blanches dans les ailes. Il se distingue par sa couronne et sa nuque grise, les coins chocolat des deux côtés de la tête, et son bavoir noir, contrastant avec les joues blanches. La femelle et les jeunes, moins contrastés, rehaussent néanmoins de subtiles tons brun et gris terminés par du noir, le ven-tre gris rosâtre et une large rayure crème au-dessus et derrière l’œil.

gourmands et querelleurs. Un appétit de moineau dites-vous ? Les moi-neaux domestiques profitent de toutes les opportunités pour se nourrir. Granivores à l’origine, ils se nourrissent de graines et de semences, mais aussi de fruits, d’insec-tes, de vers et d’araignées. Et ce sont de

grands gourmands ! Ils se rassemblent souvent en troupes bruyantes - reconnais-sables aux “ chip, chip, chip ” métalliques - et turbulentes, se chamaillant sans cesse pour la nourriture... ou, au printemps, une femelle.

L’union fait la force. Agiles au sol, rapides dans les airs, les moineaux se nourrissent en groupes afin de se pro-

cAlOnne-ricOuArt

Des élèves restaurent les gîtes pour les chauves-souris dans une poudrièreEn 2003, l’une des quatre poudrières situées dans le parc Quénehem à Calonne-Ricouart a été transformée, par les écogardes, pour accueillir chauves-souris et amphibiens. Depuis, la condamnation de l’entrée et la détérioration des micro-gîtes posés ont motivé les écogardes à restaurer le site.

I ls ont trouvé des volontaires chez les élèves de l’atelier Nature du collège

Joliot-Curie de Calonne-Ricouart et leur professeur de SVT, monsieur Deltour. Sensibilisés au sort des espèces locales, les élèves assistent tout naturellement les écogardes pour rouvrir la poudrière et nettoyer l’intérieur et fixer solidement des gîtes pour les chauves-souris. La CMNF (Coordination mammalogique Nord de France) se charge de poser la porte blindée conçue pour permettre l’accès des animaux et empêcher les intrusions humaines. Les travaux achevés, le rayonnement de

l’action ne se limitera pas aux élèves. Via le Club Eden, Eden 62 travaillera avec les collégiens et leurs professeurs de français à la réalisation de bornes d’information et d’interprétation pour sensibiliser les nombreux visiteurs du parc, les parents d’élèves et les élus locaux à la présence et au mode de vie de ces animaux. Le projet, financé par les deux collectivi-tés partenaires, alliant accompagnement éducatif à l’éco-citoyenneté et améliora-tion du cadre de vie, s’inscrit totalement dans les champs d’action contractualisés entre le Département et Artois Comm. en 2009. n

téger mutuellement contre d’éventuels prédateurs. Ce sont des oiseaux rarement solitaires. Ils forment des troupes impor-tantes en automne et en hiver. Même en période de reproduction, ces passereaux restent grégaires.

Offrez-leur un toit . Même si on les rencontre partout, à proximité des habi-tations, dans les campagnes comme dans les villes, souvent à proximité de l’homme, les moineaux domestiques commencent à connaître un déclin. Victimes des oiseaux de proie mais aussi des chiens et chats... et parfois des jardiniers, votre jardin sera probablement d’une importance vitale pour lui aujourd’hui. N’hésitez pas à lui concevoir un abri, à bonne distance de vos animaux à quatre pattes, et de votre potager bien sûr ! n

EnvironnEmEnt

Moineau domestique mâle.

Moineau domestique femelle.

13L’actualité de l’agglomération de Béthune-Bruay - Décembre 2012

loisirs

épiDermiques

Quand les enfants nous en apprennent sur l’art (du tatouage)Rendre la culture et la pratique artistique accessibles à tous, telle est une des volontés d’Artois Comm.. Exemple parmi d’autres, le Lab-Labanque ouvre régulièrement ses portes aux écoliers, collégiens et lycéens. A la faveur de l’exposition « Epidermiques », nous avons suivi la classe de CE2-CM1 de l’école Pierre-Baudel de noyelles-les-Vermelles.

P as la plus facile, cette exposition sur l’art et le tatouage. Et l’on ne peut être qu’agréablement surpris

par l’intérêt qu’y portent les enfants, la pertinence de leur regard.Devant la collection de dermographes (les stylets utilisés par les tatoueurs) de Karl Marc, la guide interroge : “ Pourquoi ces machines sont toutes différentes ? ” “ Pour savoir à qui elles sont ”, lance une voix fluette. Un peu plus loin, devant les pieds de porc tatoués de San, “ A votre avis, pourquoi tatouer sur de la peau de porc ? ”, questionne à nou-veau Marie. Les mains se lèvent et c’est Elsa qui répond : “ Parce qu’elle ressemble à notre peau à nous ! ” Marie acquiesce à cette excellente déduction et explique dans la foulée que “ beaucoup de tatoueurs s’entraînent d’abord sur des pieds de porc avant d’exercer sur de la peau humaine » parce que “ s’ils se trom-pent, ce n’est pas grave. ”

Un regard pas si naïf que ça…Et la visite se poursuit devant les “ tatoua-ges urbains ” du Bruxellois Jean-Luc

Moesman qui ornent toute la façade du Garage. Puis la galerie de portraits signés de l’Anglais Alex Binnie - 15 tableaux qui ont été rajoutés in extremis à l’exposition. Toujours avec le même intérêt…Leur maître d’école, Jude Francesco, est aux anges. Il est vrai que lui et ses élèves sont des habitués des lieux. “ Le Lab-Labanque nous invite à chaque exposition (pour celle-ci, le planning scolaire était d’ailleurs

Jusqu’au 30 décembre au Lab-Labanque, le Garage, 169 bd Poin-caré à Béthune. Ouvert tous les jours de 14 h à 19 h. Entrée libre

EPIDERMIQuES

complet). C’est la troisième fois qu’on vient ici. Avec le tatouage, on ne pense pas forcément à l’art. Visiblement, ça les intéresse beaucoup. C’est différent des tableaux habituels. ” Une forme d’invitation adressée à tous. n

Des origines de la plasturgie, avec le charbon, aux innovations imaginées en automobile en passant par le bâtiment-travaux publics, venez découvrir l’innovation sous toutes ses coutures sur les 400 m2 occupés par cette exposition dans un cadre insolite : au coeur du centre de recherche automobile unique en Europe et même dans le monde, le Crittm2a, à Bruay-La-Buissière.Brevets des Houillères, maquettes, moteurs, présentations de projets innovants ou de formation, différents supports vous permettent de mieux appréhender l’innovation et la recherche et développement et de vous rendre compte, tout simplement, que, tout près de chez vous, de grandes avancées ont été accomplies depuis plus de 100 ans.

Artois Comm., terre d’innovation

Parc de la Porte Nord à Bruay-La-Buissière, portes ouvertes exceptionnelles les samedis 15 décembre 2012, 19 janvier et 16 février 2013, de 13 h 30 à 18 h. Entrée libre.

Au CRITT M2A


loisirs

Activités équestres

Un nouveau chemin pourle plaisir des randonneurs

D ’une longueur de 300 m, celle-ci permet d’assurer le passage des ran-

donneurs dans de meilleures conditions, et au Foyer animalier vermellois, de réa-liser son projet d’extension. Ce tronçon longe le chemin initial. Le GRP (Grande Randonnée de Pays) Bassin Minier, qui traverse notre territoire, emprunte éga-

lement ce nouvel aménagement. Cet ouvrage a été réalisé pour un montant de 13 851,5 € (HT).Pour préserver ce nouvel équipement et le bien-être des randonneurs, il est bon de rappeler qu’il est interdit de s’y prome-ner en moto, quad ou tout autre véhicule motorisé. n

vermelles

Artois Comm. s’engagevers un pôle d’excellence régionalDouze centres équestres sur le territoire, des manifestations d’ampleur internationale … En Artois Comm., la filière sportive équestre a de beaux jours devant elle !

P our autant, si l’agglomération dispose, avec le centre équestre

béthunois, d’un équipement de premier plan, ce dernier, construit en 1948 grâce aux indemnités liées aux dommages de guerre, a bien besoin d’un petit coup de neuf.Les installations gérées par la Société Hippique Rurale ont en effet bien vieilli, et cette dernière est aujourd’hui dans l’incapacité de faire face aux travaux de modernisation qui lui permettraient de continuer à mener à bien ses activités : apprentissage de l’équitation, pratique du jumping et ouverture du sport aux personnes en situation de handicap.Artois Comm. vient donc de déclarer “ d’intérêt communautaire ” le manège occupé par la Société, ce qui lui permettra de le rénover, avec l’aide, notamment, du Département et de la Région. Elle confortera ainsi, entre autres, le Jum-

ping International de la Pentecôte qui fait la renommée de l’agglomération.En même temps, ce nouvel équipement communautaire viendra en appui au

agenda

Artois Comm. reconnait l’ «intérêt communautaire » du manège occupé par la Société Hippique Rurale de Béthune.

Artois Comm., dans le cadre de sa compétence Aménagement rural, gère les travaux d’aménagement et d’entretien des parcours labellisés de randonnée pédestre. En collaboration avec la commune de Vermelles, elle vient d’aménager une nouvelle portion sur la boucle de randonnée la Voie ferrée .

développement des activités touristiques de pleine nature développées par Artois Comm. via l’office de tourisme intercom-munal de Béthune-Bruay. n

agendaJusqu’au 31 janvier 2013

Beffroi de Béthune : jusqu’au 30 décembre, le mercredi et le samedi à 15 h.

visitEs guidéEsJusqu’au 30 décembre, Béthune « épidermiques, l’art du tatouage, le tatouage dans l’art » Au Garage. (Lab-Labanque, lire en page 13.)

Le 15 décembre 2012, 19 janvier et 16 février 2013, Béthune « Artois Comm., terre d’innovation » Au Crittm2a, Porte nord (lire en page 13)

ExPositions

économie sociale et solidaire vous avez une idée, un projet de création d’une activité en économie sociale et solidaire (ESS) ? vous souhaitez en savoir plus sur l’accompagnement proposé par Artois Comm.?Participez à la prochaine réunion d’information collective le vendredi 11 janvier 2013, de 9h30 à 11h30, à la direction du développement économique d’Artois Comm. 119 avenue du Conseil de l’Europe à Bruay-La-Buissière.

du 11 au 14 janvier, Béthune « Les encombrants font leur cirque » Au Palace, à 20 h

du 15 au 25 janvier, Béthune « Caramba », Au Palace, à 20 h (sauf vendredi, 18 h 30)

théâtrE

Il est encore temps de penser à votre jardin de l’année prochaine. Grâce à Plantons le décor©, une opération des Espaces naturels régionaux et d’Artois Comm., vous pouvez encore, et jusqu’au 28 décembre, commander des plants que vous pourrez retirer le 20 janvier prochain.Plantons le décor©, c’est la certitude de pouvoir acquérir des variétés d’arbres, arbustes et autres fleurs adaptées aux spécificités régionales. Et le choix est important : 100 fruitiers et 50 arbres et arbustes d’ornement, tous élevés par des producteurs

de la région.Bref, commander avec Plantons le décor©, c’est faire un geste éco-citoyen : bon pour notre environnement, notre économie et notre santé !

Les bons de commandes sont à découper dans le catalogue ou à télécharger sur www.plantonsledecor.frCe numéro s’accompagne comme d’habitude de bonnes idées et recettes. Il s’agit cette fois d’apprendre à bien conserver ses fruits pour pouvoir en profiter toute l’année.

Plantons le décor© est disponible dans la plupart des lieux publics, à Artois Comm., rue de Londres à Béthune notamment.

Pensez (encore) à planter votre décor !

théAtrE Pour EnfAntsPrésenté dans le cadre d’Itinéraire bis, un projet de la Comédie de Béthune et d’Artois Comm., « Moi, petit Poucet », un spectacle, entre conte et théâtre musical, du Théâtre de l’Embellie, à partir de l’âge de 6 ans.

Le 11 janvier, Divion, 19 h 30 à la salle nelson-Mandela

Le 16 janvier, Marles-les-Mines, 14 h 30 à la Maison pour tous

Le 18 janvier, Beuvry, 20 h à la Prévôté de Gorre

Le 19 janvier, Bruay-La-Buissière, 15 h à la médiathèque

Présenté dans le cadre d’Itinéraire bis, un projet de la Comédie de Béthune et d’Artois Comm., « H6m2 », un spectacle de la Piccola Familia, à partir de l’âge de 10 ans.

Le 24 janvier, Béthune, 20 h à la salle des Cheminots

Le 25 janvier, La Couture, 20 h à la salle des fêtes

C’est un événement dont on ne mesure pas encore la portée. Avec l’ouverture du Louvre, Lens, le bassin minier et tout le Nord – Pas-de-Calais créent l’événement. Un événement à la fois permanent et (relativement) éphémère, à la faveur de la rotation continue des œuvres qui y sont et seront exposées.

C hef d’œuvre architectural (du cabi-net japonais Sanaa) et paysager (le parc est signé Catherine Mos-

bach), le Louvre-Lens devrait attirer des centaines de milliers de visiteurs chaque année, à commencer par les habitants de la région.

Qu’y voit-on ? Les œuvres provien-nent des huit départements du Musée du Louvre (Antiquités orientales, égyptien-nes, grecques, étrusques et romaines, Arts de l’Islam, Objets d’art, Arts graphiques, Sculptures et Peintures). Elles couvrent toutes les techniques et toutes les périodes, d’environ 3 500 avant notre ère jusqu’au milieu du XIXe siècle. Finesse intéressante, elles seront présentées de manière chrono-logique, des chefs d’œuvre grecs côtoyant ceux de la Perse et de l’Egypte de la même époque, par exemple.

La galerie du temps. Longue de 120 m, elle abrite 205 œuvres (ou ensem-bles d’œuvres) pendant une période de 5 ans, sachant qu’environ 20 % de ces collections seront renouvelés tous les ans. Autrement dit, le Louvre-Lens ne sera jamais tout à fait le même pour le visiteur, ce qui l’incitera à revenir. Evidemment, mises à part les œuvres ano-nymes anciennes, les plus grandes signatu-res de la peinture sont présentes : Botticelli, Raphaël, Greco, Rubens, Rembrandt, Pous-sin, Goya, Ingres... Et, pour ne citer que quelques œuvres connues, la très fameuse “ Liberté guidant le peuple ” de Delacroix, “ La Figure de fantaisie ” (ex-Diderot) de Frago-nard et, côté sculptures, le “ Discophore ” ou le démoniaque Pazuzu...

Le Pavillon de verre. Prolonge-ment de la galerie, il est voulu comme son “ espace d’approfondissement ”. En guise de point de départ, il s’agit d’y montrer le temps et sa perception à l’aide d’œuvres (d’art contemporain y compris) provenant

Louvre-Lens : à peine ouvert, déjà incontournable

Le 28 Juillet. La Liberté guidant le peuple (28 juillet 1830) de Eugène Delacroix. Musée du Louvre, département des Peintures, RF 129

du Louvre parisien mais aussi de musées de la région.

temporaires. Chaque année, le musée présentera deux expositions temporaires (plus éphémères que les autres, donc), la première (jusqu’au 11 mars 2013) étant consacrée à la Renaissance. Le visiteur aura l’occasion d’y croiser la sublime “ Vierge à l’Enfant avec sainte Anne, ” de Léonard de Vinci, qui vient tout juste d’être restaurée ! Rubens et ses contemporains suivront à partir du 23 mai.

Coulisses. Le Louvre-Lens est trans-parent. Y compris dans la découverte de ses réserves, l’action de ses restaurateurs. Mais pour des raisons de conservation des œuvres, cette découverte n’est possible que par groupe, sur réservation. Ceci n’empê-che, les réserves peuvent être aperçues d’un peu plus loin et leurs œuvres venir à vous... virtuellement !

en pratiqueOuverture les 8 et 9 décembre, de 10 h à 18 h, sans interruption. Entrée totalement gratuite, ycompris pour l’exposition sur la Renaissance.A partir du 12 décembre, ouverture tous lesjours, sauf le mardi, de 10 h à 18 h. Jusqu’au 4 décembre 2013, entrée gratuite sauf pour les expositions temporaires : 9 euros (à partir de 18 ans. Nombreux tarifs réduits pour les adultes).Accès par la rue Bernanos ou Paul-Bert.Parking : stade Bollaert. Plus pratique, servicede navette depuis la gare.

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