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Association "Mémoire Vivante du Patrimoine Gestois" 1, rue du Centre - 49600 Gesté Site internet : http://www.eglisedegeste.fr Patrimoine Gestois Mémoire Vivante du Association La Gazette N° 17 ÉDITO Si l’on demandait à nos enfants ou petits-enfants ce qu’était le métier de lavandière, de buandière ou de bugadière, nul ne le saurait. Ces métiers difficiles, disparus chez nous depuis longtemps, font partie du patrimoine. Dans les musées, on retrouve d’ailleurs certains accessoires comme des badras (battoirs), des chars ou cabassons, planches à laver, etc… Ce patrimoine presque totalement disparu, nous lui redonnons vie dans ce 17 è numéro de La Gazette. Un grand merci à Marc Morillon qui a bien voulu nous confier ses souvenirs. Bonne lecture à toutes et à tous ! MVPG LA SANGUÈZE Une belle rivière traverse la commune de Gesté de part en part, la Sanguèze. Elle prend sa source dès l’étang de la Thévinière, alimenté lui-même de menus ruisseaux et rigoles venant de Villedieu-la-Blouère et de la Renaudière. Nous pouvons donc dire « les » sources de la Sanguèze. Du côté de la Renaudière, très proche de l’entrée de Villedieu-la-Blouère est une ancienne ferme du nom de « la Casse d’Enfer ». Pour un gars des Mauges, la casse exprime la boue. Un terrain cassoux est un terrain boueux. Alors bien sûr, si l’on se trouve englué dans une « casse d’enfer », c’est bien que l’endroit est plus qu’humide. Donc rien d’étonnant d’y trouver un départ de source pour notre Sanguèze. Le dernier propriétaire du lieu, gestois d’origine, l’avait bien compris en rebaptisant la maison du nom de Sanguèze (accolé sur la pancarte à la Casse d’Enfer). Le mot Casse révèle également un lieu planté de chênes, mot d’origine gaulois) L’écriture du mot Sanguèze s’est retrouvé parfois en Sangaize dans des textes maintenant anciens. Il arrive donc encore souvent d’hésiter entre les deux. L’origine de ce nom reste mystérieux et plusieurs hypothèses ont alimenté bien des discussions. Le sang de quelques batailles rougissant l’eau de la rivière a souvent été évoqué, origine gauloise pourquoi pas, mais pas guerres de Vendée puisque le nom nous parvient de plusieurs centaines d’années précédentes. Un Saint Guèze, ou Saint Guaize fut aussi évoqué mais l’on ne trouve pas vraiment de trace d’existence d’un tel saint dans quelque endroit que ce soit. Par contre, Guèze ou Gaize sont bien des noms de famille. C’est dans l’Ardèche et départements voisins que le nom est le plus répandu. Il semble y désigner celui qui est originaire de la Guèze, hameau de Saint-Jean-Roure en Ardèche. Le toponyme désigne en principe un cours d’eau et c’est donc le nom de rivières dans l’Allier et le Cantal. Notre langue française garde bien des mystères, et cela nous permet de rêver. Notre « fleuve » communal, du moins sur notre commune de Gesté, reçoit les eaux de plusieurs ruisseaux, et pas obligatoirement alimentés toute l’année. Les principaux sont les ruisseaux de la Paillerie, de la Fourlière, de la Brûlaire, de l’Aunay-Barbot, de la Brunellière, de Franchée, de Verret de la Chaussaire, de la Musse de Tillières… La rivière débute par un moulin à eau, le Grand-Moulin contre la digue de la Thévinière, puis quitte Gesté par un dernier moulin également, le moulin de la Ducherie, parfois appelé le moulin de Sanguèze et sur quelques rares écrits le moulin de la Sauzaie. La suite de cette découverte de la Sanguèze gestoise nous parle des lavoirs du bourg de Gesté aidée par la mémoire d’un habitant du bourg, Marc Morillon. Sources : Archives départementales du Maine et Loire, dictionnaires historique de Célestin Port, internet. Septembre 2017 La Gazette - Exemplaire gratuit - Septembre 2017 - Page 1

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Association "Mémoire Vivante du Patrimoine Gestois"1, rue du Centre - 49600 Gesté

Site internet : http://www.eglisedegeste.fr

Patrimoine Gestois

Mémoire Vivante du

Association

La Gazette

N° 17

ÉDITO

Si l’on demandait à nos enfants ou petits-enfants ce qu’était le métier de lavandière, de buandière ou de bugadière, nul ne le saurait.

Ces métiers difficiles, disparus chez nous depuis longtemps, font partie du patrimoine. Dans les musées, on retrouve d’ailleurs certains accessoires comme des badras (battoirs), des chars ou cabassons, planches à laver, etc…

Ce patrimoine presque totalement disparu, nous lui redonnons vie dans ce 17è numéro de La Gazette.

Un grand merci à Marc Morillon qui a bien voulu nous confier ses souvenirs.

Bonne lecture à toutes et à tous !MVPG

LA SANGUÈZE

Une belle rivière traverse la commune de Gesté de part en part, la Sanguèze. Elle prend sa source dès l’étang de la Thévinière, alimenté lui-même de menus ruisseaux et rigoles venant de Villedieu-la-Blouère et de la Renaudière. Nous pouvons donc dire « les » sources de la Sanguèze.

Du côté de la Renaudière, très proche de l’entrée de Villedieu-la-Blouère est une ancienne ferme du nom de « la Casse d’Enfer ». Pour un gars des Mauges, la casse exprime la boue. Un terrain cassoux est un terrain boueux. Alors bien sûr, si l’on se trouve englué dans une « casse d’enfer », c’est bien que l’endroit est plus qu’humide. Donc rien d’étonnant d’y trouver un départ de source pour notre Sanguèze. Le dernier propriétaire du lieu, gestois d’origine, l’avait bien compris en rebaptisant la maison du nom de Sanguèze (accolé sur la pancarte à la Casse d’Enfer). Le mot Casse révèle également un lieu planté de chênes, mot d’origine gaulois)

L’écriture du mot Sanguèze s’est retrouvé parfois en Sangaize dans des textes maintenant anciens. Il arrive donc encore souvent d’hésiter entre les deux. L’origine de ce nom reste mystérieux et plusieurs hypothèses ont alimenté bien des discussions. Le sang de quelques batailles rougissant l’eau de la rivière a souvent été évoqué, origine gauloise pourquoi pas, mais pas guerres de Vendée puisque le nom nous parvient de plusieurs centaines d’années précédentes. Un Saint Guèze, ou Saint Guaize fut aussi évoqué mais l’on ne trouve pas vraiment de trace d’existence d’un tel saint dans quelque endroit que ce soit. Par contre, Guèze ou Gaize sont bien des noms de famille. C’est dans l’Ardèche et départements voisins que le nom est le plus répandu. Il semble y désigner celui qui est originaire de la Guèze, hameau de Saint-Jean-Roure en Ardèche. Le toponyme désigne en principe un cours d’eau et c’est donc le nom de rivières dans l’Allier et le Cantal. Notre langue française garde bien des mystères, et cela nous permet de rêver.

Notre « fleuve » communal, du moins sur notre commune de Gesté, reçoit les eaux de plusieurs ruisseaux, et pas obligatoirement alimentés toute l’année. Les principaux sont les ruisseaux de la Paillerie, de la Fourlière, de la Brûlaire, de l’Aunay-Barbot, de la Brunellière, de Franchée, de Verret de la Chaussaire, de la Musse de Tillières… La rivière débute par un moulin à eau, le Grand-Moulin contre la digue de la Thévinière, puis quitte Gesté par un dernier moulin également, le moulin de la Ducherie, parfois appelé le moulin de Sanguèze et sur quelques rares écrits le moulin de la Sauzaie.

La suite de cette découverte de la Sanguèze gestoise nous parle des lavoirs du bourg de Gesté aidée par la mémoire d’un habitant du bourg, Marc Morillon.Sources : Archives départementales du Maine et Loire, dictionnaires historique de Célestin Port, internet.

Septembre

2017

La Gazette - Exemplaire gratuit - Septembre 2017 - Page 1

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Mémoire d’un riverain de la Sanguèze, Marc Morillon

Dans très peu de temps, il y aura 89 ans que je vis au bord de la Sanguèze qui, entre les deux ponts du bourg (rue d’Anjou et rue du Souvenir), serpente de gauche à droite et de droite à gauche. La rivière a permis aux riverains de construire des lavoirs et des buanderies pour faire bouillir le linge avant de le rincer à la rivière. Entre les deux ponts existait une vingtaine de lavoirs.

Entre les deux grands ponts, pour traverser le cours d’eau il y en avait un plus petit que tout le monde appelait « la planche » (« la planche à Pineau », du nom du mécanicien vélo qui avait son atelier dans la venelle communiquant directement entre la rue du Centre et la rue de l’École). C’était un pont en bois qui à chaque crue partait avec le courant. Aussi, en 1932 les riverains ont décidé d’entreprendre de gros travaux : toutes les canalisations qui se jetaient dans la rivière ont été nettoyées, le lit de la rivière curé, les lavoirs refaits et cimentés selon les moyens des propriétaires. La « planche » devint ciment, et une chaussée fut étudiée et construite pour que l’eau reste au niveau des lavoirs. Je n’ai pas participé aux travaux, j’étais trop jeune en 1932, mais j’ai pu en constater les avantages. Du haut de mes quatre ans il me reste quelques souvenirs. À la fin des travaux, les riverains ont organisé une fête avec banquet au bord de l’eau. J’ai encore la vision des lanternes vénitiennes, préparées par les jeunes filles du quartier, accrochées au-dessus de la table.

J’ai gardé bien d’autres souvenirs. J’ai passé des heures à pêcher des vairons ou à fabriquer des bateaux propulsés par une hélice au bout d’un élastique vrillé. Il m’est resté le bruit des badras (bat draps) des laveuses agenouillées dans leur boîte à laver. Et pas question de venir jouer trop près, elles nous envoyaient sur les roses. Je dois bien avouer que nous leur avons fait de nombreuses bêtises quand-même !...

Tout comme les lavandières, si la rivière était agréable, elle avait des moments de colère. Quand elle sortait de son lit plusieurs fois par an avec les orages, elle inondait les jardins. Le pire que j’ai connu, c’était le premier juillet 1946. Un orage terrible s'abattit sur Gesté, avec pluie et grêlons, et qui avait porté sur une très grande surface. La vigne de la Paillerie, entre autres, fut détruite et la récolte perdue.

L’eau tombée à Villedieu-la-Blouère avait grossi l’étang de la Thévinière, source de la Sanguèze. Une fissure à la digue laissa passer soudainement une énorme quantité d’eau. (La digue fut réparée par les prisonniers allemands cantonnés à Bourdin, encadrés par M. Gobain de Gesté). La voûte du pont rue d’Anjou ne pouvant suffire à cette soudaine arrivée d’eau, l’élément liquide contourna les maisons.

Entre l’ancienne pharmacie et la banque Crédit-Mutuel, c’était un torrent. La « marée » arrivait aux autocars Davy et redescendait vers la Sanguèze.

S’il y avait bien 50 cm d’eau dans la pharmacie qui sortait par sa porte d’entrée, il en avait également plus de 80 chez la famille Bafoin, mes oncles et tantes de l’autre côté de la rue au 8 rue d’Anjou.

Sur cette photo, on peut voir au premier plan un lavoir constitué d'une sorte de banc assez haut servant à égoutter le linge et une pierre à laver. Au deuxième plan, on voit un lavoir avec un toit. Puis plus au fond on peut voir plusieurs pierres à laver.

Repère de crue sur le pont de la rue d'Anjou

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Mémoire d’un riverain de la Sanguèze, Marc Morillon - suite

Dans le cellier, les barriques sont sorties du tain et se sont déplacées en flottant, gênant l’accès au local. Il a fallu tenter de sauver le maximum de choses dans la maison. Pour sortir les poules du poulailler, dont le linteau de la porte basse venait d’être atteint par le niveau d’eau, j’ai dû mettre la tête sous l’eau pour ressortir. Trois semaines après ces heures passées dans l’eau, froide de surcroît -les grêlons n’ont jamais été bien chauds...- j’ai contracté la fièvre typhoïde. Amer souvenir... En 1946, après la guerre, les tickets de rationnement étaient encore de rigueur. Mme Bafoin a tout perdu lors de cette inondation, tickets de beurre, de sucre et autres denrées de tous les jours. C’est M. du Fou de la Brûlaire qui lui en a offert. Mieux vaut un très bon voisin qu’une moindre assurance …

Peut-être que ce sinistre a fait avancer les études sur le redressement de la rivière sur la traversée du bourg, avec la fabrication du canal. Ledit canal était prévu depuis très, très longtemps. Le père de Mme Bafoin, -mon grand-père- avait acheté sa maison en 1907, et il était déjà question du redressement. Il aura fallu attendre 1958. Sur mes documents datant de 1959 qui expliquent l'achat des terrains et la revente aux riverains après le redressement, on note que le prix du m2 est de 100 francs (soit 0,15 €). Il est aussi précisé : « Il reste à régler le dommage causé à votre verger qui ne peut être évalué qu’en fonction des indemnités que donne l’État pour arrachage des vignes ou arbres produisant des fruits pouvant être distillés. En ce qui vous concerne, 1 poirier, 1000 francs. La somme est minime, mais je vous demande de tenir compte que vous êtes dispensé maintenant de l’entretien et du curage de la rivière »

Le but de la création du canal, construit par la municipalité de Gesté, était d’éviter les débordements et d’avoir une réserve d’eau en cas d’incendie. Depuis ces travaux il y a eu principalement deux débordements, le 4 février 2001 et le 9 février 2016.

Maintenant, l’entretien de la traversée du bourg par la Sanguèze n’est plus à la charge des riverains. J’espère qu’actuellement le manque d’entretien du canal et de sa végétalisation, frein à tout ce qui peut être entraîné par les eaux, ne causera pas de grosses inondations, car la Sanguèze est une rivière très calme mais il faut toujours se méfier de l’eau qui dort !...

Crue du 9 février 2016

Crue du 9 février 2016

Le canal

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Mémoire d’un riverain de la Sanguèze, Marc Morillon - suite

En aval du pont de la rue du Souvenir existait le grand lavoir municipal. Ce lavoir était équipé d’un treuil à manivelle avec pignons et poulies qui, manœuvré à la main, permettait de monter ou baisser le plancher suivant la hauteur des eaux. Cela permettait de laver en toutes saisons. Le château du Plessis, qui est un lieu privé, possède également un lavoir à plancher réglable. Ce lavoir existe toujours, mais le plancher et la mécanique ont partiellement disparu.

Il existait de nombreux lavoirs avec leur buanderie. En suivant le bord de l’eau, de nombreux vestiges sont encore apparents. Ici quelques piliers en béton, là quelques grandes pierres plates qui servaient aux laveuses, (qualification chez nous des femmes non professionnelles qui lavaient seulement le linge de leur famille ou de leur patron. La lavandière revêt un titre plus professionnel).

Il subsiste aussi quelques bâtisses plus imposantes contenant une buanderie avec sa cuve à eau pour faire bouillir le linge blanc.

Toujours en aval du pont et du lavoir de la rue du Souvenir, la Sanguèze coulait jusqu’à un déversoir avec digue (près de la station d’épuration actuelle). Le courant d’eau naturel obliquait en angle droit et alimentait au passage le lavoir dit de « la fontaine des prés ».

De cette retenue d’eau partait la conduite de force en ligne droite qui alimentait le moulin des Ardennes.

Dans la traversée du bourg de Gesté, notre belle rivière pourvoyait en eau courante une trentaine de petits et gros lavoirs.

Riverain près de 90 ans, c’était un peu ma rivière. Mais avec le temps tout change, et les machines à laver ont remplacés les lavoirs. De ce temps là, où tout était simple et tranquille, il ne m’en reste que des souvenirs...Marc Morillon. Septembre 2017

Une buanderie

La Rando du steak dans le lit de la Sanguèze en 1994

Photos Marc Morillon, Alain Durand, Lavoirs.org

Le lavoir du château du Plessis

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La crue de la Sanguèze - 9 février 2016

Anciennes buanderies. À droite au bord de la Sanguèze en face du parking des Peupliers, à gauche dans un jardin.

Un lavoir au bord de la Sanguèze

LA SANGUÈZE ET SES LAVOIRS

Dans ce 17è numéro de la gazette et son supplément, la Sanguèze et les lavoirs sont à l’honneur.

Nous avons pu établir la carte de tous ceux qui existaient à Gesté, grâce à la fabuleuse mémoire de Marc Morillon.

Le lavoir avait un grand rôle social. C’était un lieu de rencontre exclusivement réservé aux femmes où elles échangeaient les dernières nouvelles. C’était « le journal parlé de la paroisse » comme l’écrit Pierre-Jakez Hélias dans son livre « Le cheval d'orgueil ». Chansons et plaisanteries fusaient, c’était une façon d’oublier la rudesse du travail…

Aujourd’hui, il suffit d’appuyer sur un bouton… la machine faisant le reste. C'est beau le progrès !...

Pierre-Jakez Hélias, né en 1914 et mort en 1995, était un journaliste français, homme de lettres et folkloriste de langues bretonne et française.

Photos Marc Morillon, Alain Durand

Carte postale ancienne - Le lavoir du Plessis

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Fontaine des prés 12

Déversoir

Lavoir Vincent

4 - Chaussée

Guiton 5

Pineau Brunelière

Cochard

8Fouché

9Lavoir Municipal

Allard

24

27

29

31

30

1213

20

1617

1514

21

1819

11

Audoin Jobard

Séché Tuffet

ChupinDavy

Papin Gaté

ManuMarie Barré

Chasserat

La planche

Lavoirs 11 à 21 :11 Lavoir12 Couilleau13 Terrien14 Victorine15 Coiffard16 Allard17 Fouché18 Mourillon19 Pineau20 Maugeai21 Clemot

Cadastre de 1834Archives départementales du Maine-et-Loire

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