après le rnd et le fln, le taj pose ses conditions le … · 2016-01-26 · formation de 15 000...

14
Dixième année - N° 3487 - Ven. 13-Sam.14 février 2015 – Prix : 10 DA D’ALGERIE LE JOUR Votre quotidien national Hamid Grine : «Les référents religieux algériens sont à respecter» Cinq accusés condamnés de 6 à 10 ans de réclusion criminelle Page 24 Affaire «Anyab El Fil» de trafic d’armes «importées» du Maroc Chronique d'une mort annoncée Par Mohamed Habili A voir l'état dans lequel se trouve aujourd'hui la classe politique dans son ensemble, on se demande ce qu'il pour- rait bien en rester d'ici les prochaines élections, légis- latives et locales, qui ne se tiendront qu'en 2017. On sait en effet que la présidentielle est encore chez nous moins une affaire de partis que de consensus passé entre les principales institutions de l'Etat. Il y aurait pourtant une distinction à faire entre d'un côté les partis au pouvoir, le FLN et le RND, et de l'autre ceux de l'opposition toutes tendances confondues. Non pas du reste en ce sens que l'avenir des premiers est assuré et pas celui des autres. Car à cet égard les partis actuellement majori- taires ne sont pas mieux lotis, quand on y regarde de plus près. Ainsi le FLN, la force principale, comme il se définit lui-même, en référen- ce à son ancien statut de parti unique, aurait probable- ment cessé d'exister si le président Bouteflika n'en avait pas fait son parti à son arrivée au pouvoir. Il aurait probablement été remplacé par le RND, qui avait été créé en 1996 justement dans cette perspective. Le prédéces- seur de Bouteflika, Liamine Zeroual, ne s'était certes pas réclamé d'une formation poli- tique particulière, mais à l'évi- dence, il aurait porté son choix sur le RND et non sur l'ex-parti unique s'il avait res- senti le besoin de s'identifier à un parti. Le successeur de Bouteflika pourrait être de la même sensibilité que lui. Suite en page 3 Commerce Conclusion d’accords pour la formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu l’immortelle Les chaînes privées rappelées à l’ordre Les quantités saisies en Algérie «proviennent du Maroc» Résine de cannabis Page 5 «Certaines chaînes mettent en avant le plus souvent le sensationnel et font plus dans le marketing commercial au détriment de la déontologie et de l'éthique», a-t-il expliqué. «Le problème de la presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journaliste doit avoir des valeurs et des règles, car sans ces éléments il n'y a pas de journalisme», a souligné Hamid Grine. Page 4 Ph>Le Jour Page 3 Le FFS face au rejet des partis du pouvoir Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le Front du changement annonce sa participation «sans préalable» Page 13 Lire page 2

Upload: dangthu

Post on 12-Sep-2018

227 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

D i x i è m e a n n é e - N ° 3 4 8 7 - Ve n . 1 3 - S a m . 1 4 f é v r i e r 2 0 1 5 – P r i x : 1 0 D A

D’ALGERIELE JOURV o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Hamid Grine : «Les référents religieux algériens sont à respecter»

Cinq accusés condamnésde 6 à 10 ans de

réclusion criminellePage 24

Affaire «Anyab El Fil» de trafic d’armes «importées» du Maroc

Chroniqued'une mortannoncée Par Mohamed Habili

Avoir l'état dans lequelse trouve aujourd'huila classe politiquedans son ensemble,

on se demande ce qu'il pour-rait bien en rester d'ici lesprochaines élections, légis-latives et locales, qui ne setiendront qu'en 2017. On saiten effet que la présidentielleest encore chez nous moinsune affaire de partis que deconsensus passé entre lesprincipales institutions del'Etat. Il y aurait pourtant unedistinction à faire entre d'uncôté les partis au pouvoir, leFLN et le RND, et de l'autreceux de l'opposition toutestendances confondues. Nonpas du reste en ce sens quel'avenir des premiers estassuré et pas celui desautres. Car à cet égard lespartis actuellement majori-taires ne sont pas mieuxlotis, quand on y regarde deplus près. Ainsi le FLN, laforce principale, comme il sedéfinit lui-même, en référen-ce à son ancien statut departi unique, aurait probable-ment cessé d'exister si leprésident Bouteflika n'enavait pas fait son parti à sonarrivée au pouvoir. Il auraitprobablement été remplacépar le RND, qui avait été crééen 1996 justement dans cetteperspective. Le prédéces-seur de Bouteflika, LiamineZeroual, ne s'était certes pasréclamé d'une formation poli-tique particulière, mais à l'évi-dence, il aurait porté sonchoix sur le RND et non surl'ex-parti unique s'il avait res-senti le besoin de s'identifierà un parti. Le successeur deBouteflika pourrait être de lamême sensibilité que lui.

Suite en page 3

Commerce

Conclusion d’accords pour laformation de 15 000 cadres

Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous

Adieul’immortelle

Les chaînes privéesrappelées à l’ordre

Les quantités saisies en Algérie «proviennent du Maroc»Résine de cannabis

Page 5

«Certaines chaînes mettent en avant le plus souvent le sensationnel et font plus dans le marketingcommercial au détriment de la déontologie et de l'éthique», a-t-il expliqué. «Le problème de la

presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journaliste doit avoir des valeurs et des règles, carsans ces éléments il n'y a pas de journalisme», a souligné Hamid Grine.

Page 4

Ph

>Le

Jo

ur

Page 3

Le FFS face au rejet des partis du pouvoir Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions

Le Front du changement annonce sa participation «sans préalable»

Page 13

Lire page 2

Page 2: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

LLee JJoouurr D’ALGERIEL ’ é v é n e m e n tJeudi 3 avril 2014 LLee JJoouurr D’ALGERIE2 L ’ é v é n e m e n tVen. 13 - Sam. 14 février 2015

Hamid Grine : «Les référents religieux algériens sont à respecter»

Par Meriem Benchaouia

Le ministre de laCommunication, HamidGrine, a révélé jeudi quedes rappels à l'ordre ont

été adressés aux chaînes detélévision privées afin qu'elles seconforment aux règles de déon-tologie et au droit algérien.S'exprimant sur les ondes de laRadio nationale, à l'occasion dela Journée mondiale de la radio,le ministre a souligné que «leschaînes de télévision privées doi-vent se conformer aux référentsreligieux algériens». À ce propos,le ministre a apporté son soutienà son collègue Mohamed Aissa,ministre des Affaires religieuses.Ce dernier a accusé «les chaînesprivées de donner la parole auxextrémistes», au lendemain de lamarche contre «Charlie Hebdo»à Alger. Selon le ministre, «il y ades textes qui régulent ces élé-ments et ces référents. Il fautobliger ces chaînes à se confor-mer à ces textes». «Moi person-

nellement, j'ai reçu trois direc-teurs de chaînes concernant cesujet», déclare-t-il. Concernantles dispositions prises par leministère de la Communication,M.Grine a déclaré que «pour lemoment, nous avons rappelé ceschaînes à l'ordre, sans les sanc-tionner». Pour le premier respon-sable du secteur, certaineschaînes télévisées «manquent deprofessionnalisme et ne respec-tent pas la déontologie du journa-lisme. Elles partent du principe :mauvaise nouvelle, bonne nou-velle».

«Certaines chaînes mettent enavant le plus souvent le sensa-tionnel et font plus dans le mar-keting commercial au détrimentde la déontologie et del'éthique», a-t-il expliqué.

«Le problème de la pressec'est être ou ne pas être éthique.Le journaliste doit avoir desvaleurs et des règles, car sansces éléments il n'y a pas de jour-nalisme», a souligné M. Grine quitenait à préciser que le problèmed'éthique de manière globale nese pose pas vraiment dans lapresse publique, «mais se situedans certains organes de la pres-se privée qui demandent à êtreprofessionnalisées». Concernantl'avant-projet de loi sur la publici-té, M. Grine a indiqué que letexte était «prêt» mais doit passerd'abord par le secrétariat généraldu gouvernement pour étude etexamen, ensuite par leParlement. «Le projet de loi serapeut être examiné parl'Assemblée populaire nationale(APN) durant la session de prin-temps et sortira dans 4 ou 5mois, qui est un délai qui mesemble raisonnable», a-t-il dit,relevant qu'un autre projet de loi

sur les agences de publicité «estégalement prêt». S'agissant dudécret portant statut du journalis-te, le ministre de laCommunication a affirmé qu'«ilest en voie de révision» et qu'ilsera «probablement prêt dans lesprochains mois».

D'autre part, le ministre apointé du doigt le non-respectdes normes de la protectionsociale, lors de l'embauche desjournalistes par certains titres dela presse privée. «C'est un grandsouci pour moi. Il y a de la préca-rité dans une certaine presse pri-vée. Vous pouvez trouver centjournalistes dans une rédaction,mais seulement une vingtaine ouune trentaine qui ont leur contratde travail et bénéficient de lacouverture sociale», a-t-il décla-

ré. Le ministre a également révé-lé que «parmi la trentaine dechaînes de droits étrangers quiexistent en Algérie, cinq seule-ment ont des bureauxaccrédités».

Par ailleurs, Hamid Grine amis l'accent sur l'importance del'éthique dans le domaine de lapresse pour le développementdu secteur, lors d'une rencontreintitulée: «Les enjeux de l'éthiquedans les médias de servicepublic». «Le problème de lapresse c'est être ou ne pas êtreéthique. Le journaliste doit avoirdes valeurs et des règles, carsans ces éléments il n'y a pas dejournalisme», a souligné M. Grinelors de cette rencontre organiséepar la Radio Algérienne en colla-boration avec BBC Media Action.

Le ministre a rappelé, par lamême occasion, que l'Algérie aenregistré d'importantes avan-cées et relevé beaucoup de défisdans le domaine de la presse,précisant que ces progrès nepeuvent se poursuivre sans unepresse éthique et déontologique.M. Grine a annoncé, par ailleurs,l'inauguration, le 22 février pro-chain, d'un centre de formationdans les métiers de l'audiovisuel,en attendant l'ouverture de deuxécoles internationales de l'audio-visuel «avant la fin de l'année». Ila indiqué, également, que desélections auront lieu «dansquelques mois» concernant l'ins-tance de l'autorité de régulationde la presse écrite.

M. B.

Ph

/Le J

ou

r

Les chaînes privées rappelées à l'ordre «Certaines chaînes mettent en avant le plus souvent le sensationnel et font plus dans le marketing commercial au détriment

de la déontologie et de l'éthique», a-t-il expliqué. «Le problème de la presse c'est être ou ne pas être éthique. Le journalistedoit avoir des valeurs et des règles, car sans ces éléments il n'y a pas de journalisme», a souligné Hamid Grine.

L e taux des importations et des exporta-tions a connu des années d'or et d'am-

pleur en Algérie avec une augmentation de6% par rapport à l'année 2013, passant de55,03 milliards de dollars US à 58,33 milliardsde dollars, quant à l'exportation des hydrocar-bures ont représenté l'essentiel des exporta-tions à l'étranger durant l'année 2014 avecune part de 95,54% du volume global desexportations, et une diminution de 4,47% parrapport à l'année 2013. Les exportations horshydrocarbures, qui restent toujours margi-nales, avec seulement 4,46% du volume glo-bal des exportations, soit l'équivalent de 2,81milliards de dollars US, ont enregistré uneaugmentation de 39,52% par rapport à l'an-née 2013. Les groupes de produits exportésen dehors des hydrocarbures sont constituésessentiellement par des demi-produits quireprésentent une part de 3,73% du volumeglobal des exportations soit, des biens ali-mentaires avec une part de 0,51%, des pro-duits bruts avec une part de 0,18% et enfindes biens d'équipements industriels et desbiens de consommation non alimentairesavec la part identique de 0,02 %. Ces tauxassez élevés d'importation et d'exportation ontparalysé la production nationale. Pour ce faitet afin de pérenniser la production nationaleet la mettre en avant, le projet de loi sur lesopérations d'importation et d'exportation, ava-

lisé en janvier dernier par le Conseil desministres, sera soumis au Parlement lors de lasession du printemps, a indiqué jeudi à Algerle ministre du Commerce, Amara Benyounes.«Après avoir été approuvé par le Conseil desministres, le projet de loi sur les opérationsd'importation et d'exportation sera présenté etdébattu lors de la session de printemps duParlement», a déclaré M. Benyounes à la pres-se en marge de la cérémonie de signature deplusieurs conventions de formation au profitdes cadres de son département ministériel.Ce projet de texte vient recadrer, avec plus deprécisions, une ordonnance de 2003 laquellepermet le recours à ces licences pour gérerles exceptions à la liberté du commerce. Enoutre, il reformule plusieurs articles de cetteordonnance et y insère d'autres afin de mieuxdéfinir le concept de la licence et de son éten-due, et de mettre en conformité la législationavec les règles de l'OMC dont celles régissantles licences d'importation et d'exportation.C'est ainsi que le nouveau texte, qui amendeet complète l'ordonnance en vigueur, noteque «les opérations d'importation ou d'expor-tation de produits se réalisent librement» maissans préjudice des règles relatives à la mora-le publique, à la sécurité et à l’ordre public, àla santé des personnes et des animaux, à lafaune et à la flore, à la préservation des végé-taux et des ressources biologiques, au patri-

moine historique et culturel et à l'environne-ment. De surcroît, une des dispositions duprojet précise la gestion des exceptions auprincipe de la liberté des opérations du com-merce extérieur à travers la mise en œuvre derestrictions quantitatives ou de contrôle desproduits à l'importation ou à l'exportation.Outre la reformulation des articles, de nou-velles dispositions sont introduites pour com-pléter l'ordonnance de 2003. Il s'agit desmesures de restriction qui peuvent être misesen œuvre pour conserver les ressources natu-relles épuisables, lorsque ces mesures sontappliquées conjointement avec les restric-tions à la production ou à la consommation.Ces mesures de restriction visent aussi àassurer à l'industrie nationale de transforma-tion les quantités essentielles de matières pre-mières produites sur le marché national, et ce,en conformité avec les principes prévus parles accords internationaux auxquels l'Algérieest partie prenante. Par ailleurs, le projet sti-pule également la mise en place de mesuresrestrictives pour «sauvegarder les équilibresfinanciers extérieurs et l'équilibre du marché».Quant aux autres dispositions du projet de loi,elles concernent essentiellement les formali-tés des licences ainsi que les «licences auto-matiques» et «non automatiques».

S. Harchaou

Commerce/Opérations d'importation et d'exportation

Le projet de loi soumis lors de la session de printemps

Commis par la France enAlgérieEssais nucléaires,les crimes les plusabjects LES ESSAIS nucléaires dansle Sahara algérien étaient les«crimes les plus abjects» per-pétrés par la France colonialeen Algérie, ont assuré jeudi àAlger les participants à uneconférence tenue à l'occasionde la commémoration du 55e

anniversaire de ces essais (13février 1960). Dans une conférence intitulée«Les essais nucléaires françaisen Algérie, un crime abject», lechercheur en génie nucléaire,Amar Mansouri, a souligné queces essais «sont les crimes lesplus abjects perpétrés par laFrance coloniale en Algérie»précisant que «la France doitrépondre de ces crimes devantle Droit international et devantle peuple algérien». Le Pr Mahieddine Mohamed,enseignant de droit àl'Université d'Alger, a assurépour sa part, que les essaisnucléaires français en Algériedépassaient en intensité ceuxd'Hiroshima (Japon) soulignantque «la France doit indemniserles populations du Sud pour lesdommages occasionnés». Organisée au Musée nationaldu moudjahid, la conférence aété marquée par la projectiond'un documentaire sur les souf-frances des populations duSud du fait de ces essaisnucléaires. T. G.

Page 3: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

3 L ’ é v é n e m e n t Ven. 13 - Sam. 14 février 2015LLee JJoouurr D’ALGERIE

Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions

Le FFS face au rejet des partis du pouvoir

Chronique d'unemort annoncée

Suite de la page une

I l pourrait égalementprendre ses distances vis-à-vis tant du FLN que du

RND, se reconnaître dans uneautre formation, que celle-ciexiste déjà ou dont il favorise-rait la création une fois au pou-voir. Bien des scénarios sontpossibles, y compris la recon-duction de la majorité actuelledans sa double incarnation etdans le même rapport de forceinterne. C'est dire qu'il n'est pasévident que le FLN reste pourlongtemps encore la force prin-cipale. Il a failli disparaître aucours de la décennie noire. Ilen a réchappé, autant dire parmiracle, étant donné qu'il avaitcommis la faute cardinale deprendre part à la rencontre deRome. Ainsi donc, l'avenir n'estassuré pour aucun parti, pasmême pour les plus importants.N'empêche, l'opposition estbien plus menacée dans sonexistence. On est d'autant plusfondé à affirmer cela que del'avis de beaucoup il n'y a toutsimplement pas d'opposition àl'heure actuelle. Celle qui s'estadjugée ce titre, et qui s'estregroupée dans la CNLTD, n'apas le coffre qu'il faut pour tenirla distance. Il serait étonnantqu'elle prolonge son existencejusqu'aux prochaines élections.Il y a de fortes chances pourqu'elle quitte la scène dès le 24février prochain, c'est-à-dire lejour même où elle compte affir-mer son existence, en donnantà cette occasion la pleinemesure de sa représentativité.Elle ne serait selon toute appa-rence pas la seule à se trouveren difficulté ce jour-là. Le FFS,qui a lui aussi choisi cette datepour tenir la conférence sur leconsensus national, pourraitconnaître par la même occa-sion un échec non moins reten-tissant. On se demandait déjàs'il pourrait survivre à son fon-dateur, à partir de quoi seule-ment il mériterait en effet sontitre d'organisation politique ausens véritable du terme, soninitiative, si elle tournait court,comme d'ailleurs tout tend àl'indiquer, aurait eu pour consé-quence de hâter sa disparition.Cela dit, les partis ne sont quedes moyens, des instrumentsde mobilisation, leur faiblesse àun moment ou à un autre de lavie politique d'un pays, oumême quasiment leur absence,peut certes se traduire par deseffets négatifs, mais fondamen-talement, les vrais acteurs poli-tiques ce ne sont pas eux, maisles courants idéologiques,fruits de l'histoire longue d'unpays. Les partis actuels sontmorts, ils n'attendent que d'êtreenterrés.

M. H.

LA QUESTION DU JOUR

Par Nacera Chennafi

Le Front des forcessocialistes poursuit sasérie de consultations àl'approche de la date

initiale de sa première phase deconférence nationale prévuepour les 23 et 24 du mois encours, mais il n'est pas écartéque celle-ci soit repoussée puis-qu’il n'a pas l'aval des différentspartenaires qu'il a consultés,notamment les partis du pouvoir.

Jeudi dernier, une délégationdu FFS était chez Amar Ghoul,président de Tajamou AmalEljazair. Lors de cette rencontre,le parti n'a pas décroché le «oui»du «TAJ» pour participer à laconférence du consensus natio-nal, mais n'a pas dit «non»,posant pour sa part ses condi-tions, à l'instar du FLN et duRND.

Lors d'une conférence depresse à l'issue de sa rencontreavec le FFS, le président du TAJdira : «J'estime que cette initiati-ve politique est grande et impor-tante, mais à mon humble aviselle nécessite plus de temps et

davantage d'efforts pour êtreconcrétisée».

Ainsi, le Taj a tracé des lignesrouges pour sa participation à laconférence du consensus natio-nal du FFS. Dans ce cadre, ilcite la condition relative au res-pect de «la légitimité des institu-tions». D'autre part, le TAJ neveut en aucun cas discuterd'une «transition politique».Ainsi, le patron du TAJ fixel'ordre du jour de la conférencedu consensus, comme discuterdes défis économiques etsociaux auxquels fait face lepays. Selon lui, «la situationdans le pays n'est pas inquiétan-te», avant d'ajouter : «Personnene peut affirmer qu'on vit unecrise».

Toujours concernant lesconditions, Ghoul a évoqué leprojet de révision de laConstitution. Pour le présidentdu TAJ, «ce dossier doit êtreabordé dans le cadre de lafeuille de route élaborée par lePrésident Bouteflika et expliquéelors du dernier Conseil desministres».

Toutefois, le patron du TAJ

reconnaît qu'il s'agit d’«une gran-de initiative qu'il faut bien prépa-rer et prendre le temps qu'il fautpour le faire. La conférence nepeut être organisée à la dateproposée par le FFS, à savoir les23 et 24 février», ajoutant qu'«ilreste encore des consultationset des efforts à poursuivre». Al'adresse de l'opposition, il aqualifié de «danger» son appel àoccuper la rue.

Malgré ces conditions etpositions qui sèment le doutesur la participation des partis du«pouvoir» à la conférence duconsensus national, le premiersecrétaire national du FFS s'estmontré optimiste en affirmantque l'initiative de son parti «seporte bien», en dépit de «tout cequi se dit».

Dans ce contexte, le FFScontinue ses consultations enannonçant des rencontres avecle secrétaire général du Front ElMoustakbal, Abdelaziz Belaïd,aujourd’hui, et le secrétairegénéral du Mouvement populai-re algérien (MPA), AmaraBenyounès, demain dimanche.

Il faut dire que des mois

après de lancement de sesconsultations en vue de tenirune conférence du consensusnational, le FFS se trouveconfronté à des réserves de lapart du pouvoir comme du côtéde l'opposition.

Et la différence idéologiqueest flagrante au point où on peutdire qu'il est quasi impossible deréunir tout le monde autourd'une seule table pour discuter.

«Nous sommes condamnés àréussir la conférence du consen-sus national. Il y va de l'avenir dupays», avait répondu Ali Laskri,membre de la direction du FFSau SG du FLN, Amar Saâdani.

En proposant une feuilleblanche à l'inverse de l'initiativede la Coordination pour les liber-tés et la transition démocratique,le FFS croyait pouvoir gagner leplus large soutien possible. Pourle FFS, il s'agit de reconstruireun «consensus national fonda-mental qui pourrait s'organiserautour de la démocratie poli-tique, de la citoyenneté, dudéveloppement économique etde l'équité sociale».

N. C.

Le malaise créé au sein du Front des forces socialistes après les nouvelles conditions duFLN qualifiées par certains d’«insupportables» et le refus courtois du RND, un autre parti du«clan du pouvoir» trace des lignes rouges dans la feuille blanche proposée par le vieux parti

de l'opposition.

Ph

s/E.

So

raya/

J.A

.

Ph

/E.

So

raya/

J.A

.Le président du Front du changement(FC), Adelmadjid Menasra, a annoncé, hier àAlger, la participation «sans préalables» deson parti à la Conférence du consensusnational, initiée par le Front des forces socia-listes (FFS).

Dans son allocution à l'ouverture duconseil national des étudiants du FC, M.Menasra a souligné que «le FC compteprendre part à la conférence du consensusnational initiée par le FFS, sans conditionspréalables». Il a indiqué que son parti «pré-sentera devant les participants à cette confé-rence ses positions et approches vis-à-visdes questions politiques et les voies etmoyens de parvenir à un consensus natio-nal».

M. Menasra a invité tous les acteurs poli-tiques qui ont présenté des initiatives à seréunir autour d'une seule table «en vue de

sortir avec une approche commune et unconsensus entre toutes les formations poli-tiques». «Le FC est prêt à participer à toutdialogue qui se déroule en Algérie, entre lesAlgériens et dans l'intérêt de l'Algérie», a-t-ilsoutenu.

Concernant les protestations des popula-tions d'In Salah (Tamanrasset) contre lesopérations d'évaluation des réserves en gazde schiste, le président du FC a salué «lecivisme» dont ont fait montre les protesta-taires pour exprimer leurs revendications,appelant les pouvoir publics à «convaincreces populations, notamment par des étudesscientifiques, des bienfaits de cette sourced'énergie».

M. Menasra a, par ailleurs, évoqué l'étatdes universités algériennes et la nécessitéd'engager de «véritables réformes» dans lesméthodes d'enseignement supérieur.

Le FC annonce sa participation «sans préalable»Conférence du consensus national

Page 4: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

LLee JJoouurr D’ALGERIEJeudi 3 avril 2014 LLee JJoouurr D’ALGERIE4 Ven. 13 - Sam. 14 février 2015 A c t u e lRésine de cannabis

Par Hatem K.

«La résine de can-nabis qui repré-sente la plusgrande quantité

des drogues saisies en Algérie,provient du pays voisin, le Maroc,c'est connu universellement», aindiqué Benhalla, à l'APS, préci-sant que l'Algérie demeure «unpays de transit».

Le bilan des services de luttesde l'année 2014, laisse constaterque «80,80% du cannabis saisiont été enregistrés dans la régionouest du pays», a-t-il ajouté, sou-lignant que «plus de 105 tonnesde ce type de drogue ont été sai-sies aux frontières».

Selon le rapport de l'Officedes Nations unies pour la drogueet le crime (ONUDC) pour l'an-née 2014, la superficie consa-crée à la culture de cannabis auMaroc est estimée à 57 000 hec-tares contre 10 000 hectares enAfghanistan.

Ces chiffres viennent confor-ter le rapport élaboré parl'Observatoire européen de toxi-comanie et de drogue, publié àl'occasion de la Journée mondia-le de lutte contre la drogue et letrafic illicite, le 26 juin 2014.

Selon ce rapport, le Maroc amaintenu sa place en tant queprincipal pays exportateur derésine de cannabis (hachich)vers les pays européens.

En Algérie, les quantités derésine de cannabis saisies en2014, ont affiché près de 182tonnes, contre plus de 211tonnes saisies en 2013, soit unebaisse de 13% de quantités sai-sies, un recul dû au renforce-ment du dispositif sécuritaire auxfrontières.

Le directeur général de l' ONLDT a souligné que l'Algérie«a toujours mené des politiquesde prévention et de lutte contre letrafic de drogue, afin de protégerla santé de la population de cefléau».

Dans ce contexte, Benhalla a

indiqué que des moyenshumains, matériels et financiersont été mobilisés par l'Algériedans ce cadre, ajoutant que«cela pèse énormément sur lebudget de l'Etat».

Il a fait savoir qu'un «dispositifimportant» est en cours pourréduire la demande à la drogue,particulièrement par les moyensde vulgarisation et de la sensibi-lisation.

Deux tiers des per-sonnes impliquées en2014 sont chômeurs.

Plus de 15 400 personnes ontété impliquées dans des affairesliées à la drogue en 2014, dontdeux tiers sont des personnessans profession, soit 67,90 % duchiffre global, a-t-on appris ven-dredi auprès de l'Office nationalde lutte contre la drogue et latoxicomanie (ONLDT).

«Au total 15 448 personnesont été impliquées dans desaffaires liées à la drogue en2014, dont 10 648 sont sans pro-fession, 2 218 sont des employéset 195 sont des étudiants», a-t-onprécisé de même source en se

référant au bilan des trois ser-vices de lutte (Douanes-Gendarmerie nationale-DGSN).

D'autre part, le même bilan adémontré que parmi le total despersonnes impliquées et inter-pellées, il a été recensé 183étrangers dont 72 Nigériens, 40Maliens, 21 Marocains et 2Français. Parmi le nombre total

des personnes impliquées, «398personnes sont en fuite», selon lemême bilan.

La même source a égalementrelevé que sur les 15 448 per-sonnes impliquées, un taux de42,50% des personnes sontâgées entre 26 et 35 ans, 32,52%sont âgées entre 19 et 25 ans,alors que 1,32% ont moins de 18

ans. Par ailleurs, le bilan des ser-vices de lutte fait ressortir que«11 130 affaires ont été traitéespar les services de lutte, dont 3 097 affaires liées au trafic illici-te de drogue, 8 019 affaires rela-tives à la détention et à l'usage dedrogue et 14 affaires liées à laculture du cannabis et d'opium».

H. K./APS

Ph

/DR

Les quantités saisies en Algérie«proviennent du Maroc»

La «totalité» des quantités de résine de cannabis saisies, qui représente la plus grande quantité des drogues saisiesen Algérie, provient du pays voisin, le Maroc, a révélé vendredi le directeur général de l'Office national de lutte

contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), Mohamed Benhalla.

L a ministre de l'Aménagement du territoireet l'Environnement, Dalila Boudjemaâ, a

réaffirmé, jeudi à Relizane, que l'exploitationdu gaz de schiste «n'aura aucun effet négatifsur l'environnement».

«Je tiens à rassurer tous les citoyens quele gaz de schiste n'aura aucun effet sur l'envi-ronnement et toutes les études écologiquesle confirment», a indiqué la ministre à l'APS.«Il y a lieu de retenir qu'il n'y a pas un Etat quicherche à nuire à ses citoyens», a-t-elle sou-ligné, ajoutant : «Nous n'avons pas atteint laphase d'exploitation, nous ne sommes qu'enphase d'évaluation des données, desréserves du gaz de schiste en Algérie et sesressources souterraines.» Par ailleurs, et ausujet du recyclage des déchets, la ministre a

indiqué que son département œuvre actuel-lement à augmenter le taux de recyclage etvaloriser les déchets domestiques à plus de45% en 2016.

Cette démarche s'inscrit dans le cadre dela nouvelle stratégie nationale de gestion desdéchets et du plan d'action du secteur quivise à accroître le taux de recyclage desdéchets ménagers de 25% en 2015 à plus de45% à partir de 2016, a-t-elle ajouté.

Mme Boudjemaâ a mis l'accent, au passa-ge, sur l'importance accordée actuellementpar les secteurs public et privé à l'investisse-ment dans le domaine du recyclage et valori-sation des déchets à travers la création demicro-entreprises, notamment après la miseen place de mécanismes favorisant cela par

l'Agence nationale de soutien à l'emploi dejeunes (Ansej) et l'Agence de gestion dumicro-crédit (Angem).

La ministre a indiqué que des opérateursalgériens ont investi dans ce domaine parl'exploitation du carton et du papier dans leswilayas d'Alger, de Djelfa et d'Oran, despneus dans les wilayas de Sétif et de BordjBou Arréridj, des batteries dans les wilayasde Ghardaia, de Sétif, de Constantine, deDjelfa et d'Annaba.

Cette opération sera élargie pour toucherdes appareils électroniques, des produitsélectriques (batteries, pneus et véhicules enpanne) en plus du papier, du plastique, duverre et des minerais, a-t-elle annoncé.

APS

L ' association culturelleAguemoune d'Ath Aissi( 10

km au sud de Tizi Ouzou) s'ap-prête à commémorer le 19e anni-versaire de l'assassinat du jour-naliste Moh Achour Belghezliperpétré la matinée du 17 février1996 non loin du campusHasnaoua de l'universitéMouloud Mammeri de TiziOuzou. Un programme de com-mémoration de ce triste anniver-saire a été concocté par cetteassociation du village natal dudéfunt à laquelle s'est jointl'Association des journalistes etcorrespondants de la wilaya deTizi Ouzou (AJCTO). Et hier ven-

dredi, la stèle érigée en lamémoire de celui qui était aussiun ancien détenu du Printempsberbère d'avril 1980 a été réhabi-litée par les membres de l'asso-ciation Aguemoune en attendantson inauguration mardi prochain.A cet effet, les initiateurs de cettecommémoration ont prévu unecérémonie de recueillement surce lieu où le journaliste ainsi quesa collaboratrice Dalila Dridecheavaient été assassinés par desindividus armés ce 17 février1996 aux environs de 9 heuresdu matin alors qu'ils s'apprêtaientà rejoindre le bureau du journaloù tous les deux travaillaient. La

Maison de la culture MouloudMammeri de Tizi Ouzou abriterale même jour une exposition surle parcours du défunt ainsi qued'autres journalistes assassinéspar la horde terroriste. Dansl'après-midi du mardi prochain,une conférence témoignage surle combat de Moh AchourBelghezli sera animée par deuxde ses compagnons dans lecombat pour la démocratie, àsavoir Saïd Khelil et Rachid AitOuakli ainsi que par des journa-listes ayant exercé avec lui auniveau du petit théâtre de laMaison de la culture MouloudMammeri de Tizi Ouzou. Hamid

«Aucun effet négatif sur l'environnement» Dalila Boudjemaâ sur l'exploitation du gaz de schiste

Le devoir de mémoire19e anniversaire de l'assassinat du journaliste Moh Achour Belghezli

Page 5: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

E c o n o m i e 5LLee JJoouurr D’ALGERIE Ven. 13 - Sam. 14 février 2015

Par Fateh.J

Ces conventions ontété signées avecl'Ecole supérieurealgérienne des

affaires (Esaa), l'Ecole deshautes études commerciales(Ehec), le Centre de formationde la Chambre du commerce etd'industrie ainsi qu'avec leCentre interentreprises de forma-tion administrative et comptable(Ciefac). Selon le ministre duCommerce, Amara Benyounès,le ministère a fait appel à ces ins-tituts pour l'assister à la définitionet à la mise en œuvre d'un plande formation pluriannuel (2015-2019) à l'effet de prendre encharge le recyclage et la mise àniveau de ses cadres et agentsdans différentes matières. Ainsi,ces formations porteront sur desactivités diverses telles que laconduite d'enquêtes spécifiqueset la recherche de la fraude, la

gestion, la planification et l'éva-luation de l'activité de contrôle etla maîtrise de la règlementationrégissant les marchés publics, ladiplomatie commerciale, lesdéfenses commerciales et lesmétiers à l'export. L'objectif estsurtout de permettre aux cadresrecrutés ces dernières annéespar le secteur d'acquérir de nou-velles connaissances scienti-fiques pour mieux appréhenderles différentes formes de trompe-rie et de fraude qui «ne cessentd'évoluer» à la faveur du progrèstechnologique. En l'absenced'une école sectorielle de forma-tion, les cadres du secteur trou-vent des difficultés à assurerleurs missions principalescomme le contrôle de la qualitéet de lutte contre les pratiquesfrauduleuses et anticoncurren-tielles, a souligné le ministre duCommerce. «Près de 8 000 cadres ont été versés dans l'acti-vité de contrôle sans aucune for-

mation spécifique préalable, cequi n'a pas permis d'atteindre lesobjectifs fixés», regrette-t-il. Lasignature de ces conventionsrevêt donc, ajoute le ministre, un

intérêt aussi bien pour le secteurque pour l'économie nationale.

F.J.

Conclusion d'accords pour laformation de 15 000 cadres

Commerce

Ph

/DR

L a marge de manœuvre financière «impor-tante» accumulée par l'Algérie durant ces

dernières années, marquées par l'embelliedes cours pétroliers, lui permet de faire faceà la chute actuelle des prix du brut, a décla-ré, jeudi à Alger, un haut responsable du FMI.

«L'Algérie a utilisé la période durantlaquelle les prix pétroliers étaient assez éle-vés pour développer et renforcer sa margede manœuvre. Aujourd'hui, il est important dedire que l'Algérie fait face à (la chute des prixde pétrole) en forte position», a soutenu ledirecteur du département Moyen-Orient etAfrique du Nord du FMI, Masood Ahmed.Dans une déclaration à la presse faite à l'is-

sue d'une rencontre avec le ministre duCommerce, Amara Benyounès, ce représen-tant du FMI a affirmé que cette marge demanœuvre «importante» et les réserves dechange «confortables» dont dispose l'Algérievont lui permettre «de faire une transition verscette nouvelle réalité (chute des prix dupétrole) d'une manière plus graduelle». Il a,cependant, relevé que l'Algérie devrait entre-prendre deux réformes, à savoir une consoli-dation financière, économique et budgétaireet une diversification de son économie. «Anotre avis, ces deux réformes sont néces-saires pour entamer cette transition», a-t-ilpoursuivi. Selon lui, «une consolidation finan-

cière, économique et budgétaire est impor-tante pour adapter les dépenses et lesrecettes de l'Etat à un prix de pétrole qui seraaux alentours de 50 et 70 dollars le baril aulieu de 100 dollars». Quant à la diversificationde l'économie, il s'agit, a-t-il précisé, de diver-sifier les exportations, de développer l'indus-trie et les entreprises publiques et privées etde promouvoir les partenariats avec lesentreprises internationales. Pour ce quiconcerne l'amélioration du climat desaffaires, il a avancé que ce chantier nécessi-terait des réformes structurelles.

Yanis B./APS

Selon le FMI : face à la baisse des cours pétroliers

L'Algérie a une «importante» marge de manœuvre financière

L e directeur général desimpôts, Raouia

Abderrahmane, a annoncé, jeudià Mascara, que ses services pré-voient le recouvrement de 2 900milliards DA d'impôts ordinairescette année, comme convenudans la loi de finances 2015. Lamodernisation du secteur amor-cée en 2006 avec la création de ladirection générale des grandesentreprises, de centres desimpôts et autres de proximité, ontpermis d'accroître les taux derecouvrement des impôts ordi-naires ces dernières années, asouligné M. Raouia lors d'uneconférence de presse à l'issue desa visite de travail et d'inspectiondans la wilaya. Le montant recou-vré est passé de 500 milliards DA

lors de la décennie précédente à2 600 milliards DA en 2014, a-t-ilindiqué en substance.Accompagné dans sa visite par ledirecteur général des domainesau ministère des Finances, il aaffirmé que l'évolution positive durecouvrement fiscal en Algérieces dernières années continueradans les prochaines annéesgrâce à la lutte contre la fraudefiscale adoptée par la directiongénérale des impôts et le ministè-re des Finances. A la faveur de laréception de nouvelles structuresà travers toutes les wilayas dupays, les fonctionnaires pourrontassumer leurs missions dans debonnes conditions et accueillir etprendre en charge les citoyens, a-t-il encore assuré. Pour sa part, le

directeur général des domainesau ministère des Finances,Himour Mohamed, a fait savoirque le secteur des domaines adéployé, en collaboration avec lescollectivités locales, de grandsefforts pour réaliser des structurespour assurer de meilleures condi-tions de travail aux fonctionnaireset une meilleure prise en chargedes préoccupations des citoyens,surtout avec l'établissement d'ungrand nombre d'actes de conces-sion agricole en temps record.Les deux directeurs généraux desimpôts et des domaines ont pro-cédé, jeudi, en compagnie du walide Mascara, Ouled Salah Zitouni,à l'inauguration d'un ensemble destructures relevant de leurs sec-teurs dont un centre de proximité

des impôts, un centre foncierintercommunal à Mohammadia,deux autres centres similaires àSig et deux autres à Ghriss, enplus de la pose de la premièrepierre pour la réalisation d'uncentre de proximité des impôts etl'inauguration d'un centre foncierintercommunal à Tighennif. Auchef-lieu de wilaya, ils ont égale-ment inauguré un centre de proxi-mité des impôts, un nouveausiège de contrôle financier de lawilaya et la recette des impôts,qui a réussi le recouvrement de3,6 milliards DA en 2014, soit unehausse de 900 millions DA parrapport à 2013, en attendant uneplus grande amélioration cetteannée, a-t-on souligné.

S.F.

Prévu en 2015

Recouvrement de 2 900 milliards DA d'impôts

En présence du ministre du Commerce, Amara Benyounès, et le représentant du FMI,Masood Ahmed, le ministère du Commerce a signé, jeudi à Alger, des conventions-cadres

avec 4 écoles et centres de formation spécialisés dans les domaines économique etcommercial pour la formation d'environ 15 000 cadres et agents relevant du secteur durant

les cinq années à venir.

Changes L'euro augmenteface au dollaraprès l'accordsur l'Ukraine L'EURO progressait face audollar hier, profitant de l'an-nonce d'un accord surl'Ukraine avec la Russie, del'espoir d'un accord entreAthènes et ses créanciers etde quelques chiffres déce-vants sur l'économie améri-caine. La monnaie uniqueeuropéenne valait 1,1429dollar, contre 1,1406 la veilleà New York. La devise euro-péenne perdait en revancheun peu de terrain face à lamonnaie nippone, à 135,63yens contre 136,70 yens laveille. Le dollar aussi baissaitface à la devise japonaise, à118,67 yens contre 118,97jeudi soir. La confiance desinvestisseurs s'est accruejeudi après l'annonce d'unaccord de cessez-le feuentre l'Ukraine et la Russie.Même si la prudence est demise, chacun garde espoirque l'accord signé à Minskmettra fin à dix mois de guer-re dans l'est de l'Ukraine.Cette crise a considérable-ment affaibli les économiesukrainienne et russe. Lesmarchés sont égalementattentifs aux négociationsentre Athènes et ses parte-naires européens. Athènes etla zone euro se sont rappro-chés jeudi d'un compromissur la suite à donner au pro-gramme de financement dela Grèce, le Premier ministreAlexis Tsipras ayant plaidé sacause devant ses homo-logues, notamment la chan-celière allemande AngelaMerkel. Au lendemain del'échec d'une réunion del'Eurogroupe sur cette ques-tion, la Grèce et la zone euroont décidé d'entamer dèsvendredi des travaux tech-niques pour faciliter la pro-chaine réunion del'Eurogroupe, qui se tientlundi à Bruxelles. Le marchédes changes était affecté parailleurs par la publicationd'indicateurs médiocres auxEtats-Unis, où les ventes audétail ont été plus mauvaisesque prévu et ont baissé de0,8% en janvier. De plus,après de bons chiffres del'emploi pour janvier, les ins-criptions au chômage auxEtats-Unis ont plus augmen-té que prévu la semaine der-nière. «Certaines donnéessoulignent le fait que lesEtats-Unis ne vont pas sortirde la tempête aussi bien queprévu et je crois que le dollarva certainement devenir plusvulnérable», a estimé un ana-lyste. La livre se maintenaitface à la monnaie uniqueeuropéenne à 74,16 pencepour un euro et montait légè-rement face au dollar, à1,5411 dollar pour une livre.La devise suisse avançaitface à l'euro, à 1,0611 francsuisse pour un euro, et faceau dollar à 0,9283 franc suis-se pour un dollar.

R. E.

Page 6: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

T o u r i s m e6 LLee JJoouurr D’ALGERIEVen. 13 - Sam. 14 février 2015

Par Kamel L.

Ce plan encourage l’in-vestissement en vuede réaliser des projetstouristiques, d’ac-

croître le nombre de lits pour l’ac-cueil des citoyens et des tou-ristes étrangers, de créer la com-pétitivité et d’améliorer parconséquent la qualité, a déclaréla ministre à la presse, en margede sa visite dans la wilaya.

Mme Nouria Zerhouni a indi-qué également que l’Etat a intro-duit dans la loi de finances 2015des mesures incitatives pour lesinvestisseurs, portant notammentsur l’accès à des terrains à l’inté-rieur des zones d’expansion tou-ristique à travers la concession etde crédits à des taux d’intérêtsbonifiés. La ministre a fait égale-ment savoir que plus de 400 pro-jets d’investissement dans ledomaine touristique sont encours de réalisation au niveaunational sur un total de 891 pro-jets avalisés par le ministère duTourisme, ajoutant qu’avec

l’achèvement de ces projets àl’horizon 2020, la capacité d’ac-cueil estimée actuellement à 100000 lits au niveau national seradoublée. Par ailleurs, Mme

Zerhouni a mis l’accent sur l’im-portance de la formation dans ledomaine touristique, signalantque la wilaya de Mostaganem abénéficié d’un institut de forma-tion professionnelle dans ledomaine du tourisme et de l’hô-tellerie.

En matière d’artisanat, elle aindiqué que le secteur emploieplus de 700 000 artisans et lenombre est appelé à la hausseaprès avoir été en 2006 à pasmoins de 300 000, et ce, à lafaveur des dispositifs de finance-ment à travers le Fonds nationalde soutien à l’artisanat pour l’ac-quisition du matériel et la forma-tion dans différents métiers.

La ministre a procédé au lan-cement des travaux d’aménage-ment de la zone d’expansion tou-ristique à «Cap Ivy», dans la com-mune de BenabdelmalekRamdane, portant sur la réalisa-

tion de réseaux d’assainisse-ment, drainage, d’électricité et dugaz. Les ZET de Cap Ivy et de«Ramdane plage» figurent parmi15 zones d’expansion touris-tique au niveau national dont lesplans d’aménagement touris-tique ont été agréés par décretdu gouvernement, a-t-elle souli-gné, annonçant que les travauxd’aménagement de la zone«Ramdane plage» seront lancésultérieurement.

En outre, la ministre a posé lapremière pierre du projet de réa-lisation d’un village touristique

«Kiza» au sein de la ZET de CapIvy dans le cadre d’un investisse-ment privé de 3 milliards DA.

S’étendant sur une superficiede 8 hectares, ce projet prévoitun hôtel 4 étoiles regroupant 316chambres, 84 résidences touris-tiques, 30 bungalows, une sta-tion de thalassothérapie, deuxpiscines, deux terrains, desespaces verts, des aires de jeux,des locaux commerciaux et autres d’artisanat.

Mme Zerhouni a indiqué que lawilaya de Mostaganem recèle 16zones d’expansion touristique

dont deux ont eu l’agrément deleurs plans et quatre sont encours d’étude en attendant le lan-cement progressif d’études deszones restantes pour arriver àélaborer un plan et le lancementdes travaux d’aménagement.Elle a également affirmé que lawilaya enregistre une grandedynamique en matière d’investis-sement par rapport à d’autresrégions du pays, l’habilitant àdevenir à l’avenir un pôle touris-tique régional de l’ouest.

A la chambre d’artisanat etdes métiers «Belhouane-Touati»,la ministre a présidé une cérémo-nie de remise d’équipements etde matériels de métiers de coutu-re traditionnelle, de poterie, decéramique et de gypse à 30 arti-sans, dans le cadre du Fondsnational de promotion des activi-tés d’artisanat, après avoir visitéune exposition d’artisanat.

La visite de travail et d’inspec-tion a conduit également laministre vers des structures tou-ristiques en cours de réalisationet d’autres en exploitation aupôle touristique «Les Sablettes»dans la commune de Mazaghran.En outre, elle a pris connaissan-ce de l’étude du projet de la faça-de maritime entre Sidi Medjdoub(Mostaganem) et la commune deStidia sur une distance de 20kilomètres. K. L./APS

Priorité à l’investissement et à la formation La ministre du Tourisme et de l’Artisanat, NouriaYamina Zerhouni, a indiqué, jeudi à Mostaganem,que l’actuel quinquennat (2015-2019) accorde lapriorité à l’investissement et la formation en matièrede tourisme, eu égard au déficit accusé eninfrastructures d’accueil.

Secteur du tourisme dans l’actuel quinquennat

Q uinze zones d’expansion et sites tou-ristiques (Zest) ont été adoptés par

décret au niveau national, a-t-on appris,mercredi à Aïn Témouchent, du directeurgénéral de l’Agence nationale de dévelop-pement touristique (Andt).

Sur 205 Zest comptabilisées au niveaunational, 15 ont vu leurs plans d’aména-gement touristique (PAT) adoptés pardécret, a indiqué à l’APS NedriNoureddine, en marge des travaux de lasession extraordinaire de l’APW consa-crée à l’adoption de sept Zest de lawilaya.

Une fois approuvées par décret, lescinq Zest de la wilaya d’Aïn Témouchent

adoptées par les élus, porteront lenombre de zones adoptées à 20, a-t-ilajouté, rappelant que les missions del’Andt reposent essentiellement sur l’étu-de technique des Zest et la conformitédes projets d’investissement présentés àla wilaya avec les PAT.

Les élus de l’APW d’Aïn Témouchentont adopté, à l’issue de cette sessionextraordinaire, les PAT de cinq Zest sur lessept présentées.

Ainsi, les plans d’aménagement deszones de Bouzedjar, Sbiâat, Rachegoune,Terga et Sassel, ont été adoptés à l’unani-mité, alors que ceux de HammamBouhadjar et Chatt El Hillal ont été rejetés

par 18 voix contre 16. Lors des débats, lesélus ont mis l’accent sur l’importance demener une étude hydrogéologique appro-fondie visant la préservation des nappesthermales de Hammam Bouhadjar, outrel’extension des périmètres de sécurité deces nappes. La région de HammamBouhadjar étant volcanique, a-t-on signa-lé.

Le directeur régional de l’Anrh (Agencenationale de ressources hydriques) ainsisté sur l’impératif de mener une étudescientifique et spécialisée en profondeurpour déterminer l’origine des eaux ther-males de Hammam Bouhadjar. Pour lazone de Chatt El Hillal, il a été soulevé le

problème lié à la proximité de la Zest auxmégaprojets de Medgaz et de la stationde dessalement de l’eau de mer, outrel’attribution par l’agence foncière de lotis-sements situés à l’intérieur de la zone et ladisponibilité de terrains pour l’extensiondu village.

Une fois ces contraintes levées, l’APWse réunira de nouveau pour adopter lesPAT de ces deux Zest, a fait savoir le pré-sident de l’assemblée.

La wilaya d’Aïn Témouchent comptetrois autres Zest, celles de Sidi Yakoub,Ouardania et Malouze, qui ont fait l’objet,selon le DG de l’Andt, d’appels d’offres.

R. T.

Quinze zones d’expansion et sites touristiques adoptés par décret Au niveau national

Ph

./D

. R

.

P as moins de 8 732 lits renfor-ceront le secteur du touris-

me de la wilaya d’AïnTémouchent au niveau des cinqzones d’expansion et sites tou-ristiques (Zest), dont les plansd’aménagement touristique(PAT) ont été adoptés mercredipar l’APW, a-t-on appris jeudiauprès du directeur de l’Agencenationale de développement tou-ristique (Andt). Se référant àl’étude menée par son agence,Nedri Noureddine a indiqué queces 8 732 lits seront réalisés auniveau des 56 lots désignés parles PAT adoptées en sessionextraordinaire de l’APW dans lesZest de Bouzedjar, Sbiâat,Sassel, Terga et Rachegoune.

Les projets d’investissement

touristique qui seront édifiés surune partie aménageable fixée à213,44 hectares sur une superfi-cie totale décrétée de 786 ha,induiront également 4 902emplois directs et 7 451 indirects,a-t-on ajouté.

«L’exploitation rationnelle dufoncier touristique est prise encompte, d’où la réduction de lazone aménageable», a soulignéM. Nedri.

Les PAT des Zest deHammam Bouhadjar et Chatt ElHillal, qui n’ont pas été adoptéspar l’APW, prévoient la réalisa-tion de 4 227 lits au niveau de 22lots s’étalant sur 94 ha aména-geables sur une superficie totalede 322 ha, outre la génération de 2 464 emplois directs et 2 969

indirects. L’étude de l’Andt pré-voit, dans ce cadre, la réalisationde résidences touristiques, d’hô-tels, de campings, de villagestouristiques et autres gares rou-tières, parkings... Ainsi, la Zestde Bouzedjar sera dotée, entreautres, d’une gare routière, d’unvillage de vacances, d’une forêtrécréative, d’un théâtre de pleinair et d’un centre d’animation etde loisirs. Six projets destinés àcette zone ont reçu un avis favo-rable du Comité d’assistance, delocalisation, de promotion del’investissement et de régulationfoncière (Calpiref) d’AïnTémouchent.

Ce comité, qui a traité un totalde 178 projets, a approuvé 41autres à travers les Zest de

Sassel (1 projet), Terga (18),Hammam Bouhadjar (11), outre11 projets approuvés au niveaudu POS marine de Rachegoune,au niveau de la plage «Madrid»,a-t-on indiqué à la direction dutourisme et de l’artisanat.

Par ailleurs, plus de 500 has’ajouteront à la superficie desZest dès l’achèvement desétudes d’aménagement de trois autres zones implantées àMalouze et Ouardania (269 ha)et Sidi Yakoub (240 ha), a indi-qué Larbi Mecheri, directeur dutourisme. L’opération d’approba-tion des PAT des Zest d’AïnTémouchent fait suite à l’adop-tion, en juin 2013, par la mêmeassemblée, du plan d’orientationpour l’aménagement touristique

(Poat) de la wilaya, a-t-on rappe-lé. Basé sur une vision futuristevisant la promotion et le dévelop-pement touristique générateurde richesses et de postes d’em-ploi au profit de la populationlocale, ce plan constitue un ins-trument important pour la prisede décision et une feuille deroute pour le développement dusecteur pour les 20 années àvenir, a souligné le directeur dutourisme.

Le Poat détermine concrète-ment les voies et moyens dedéveloppement des activités etéquipements touristiques en pre-nant en considération les spécifi-cités et potentialités de chaquezone de la wilaya, a-t-il ajouté.

Hafid F.

8 700 lits renforceront le secteur du tourisme Aïn Témouchent

Page 7: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

Par Faten D./APS

C ette opération, qui faitpartie du programme«Dzair-Environnement»

devant être mené par plusieursassociations, est prévue du 14février au 21 mars prochainspour réhabiliter à titre bénévoledes espaces verts dans les 57communes d’Alger, précise l’as-sociation «Nes El Khir», organi-satrice de l’événement dans uncommuniqué.

Cette action baptisée «Thealgerian green days» (les jour-nées vertes d’Alger), sera organi-sée avec la collaboration de ladirection des forêts de la wilayad’Alger, la wilaya déléguée de

Chéraga, la commune de AïnBénian, les collectifs associatifs«1.2.3.Viva l’Algérie», «SOS laMadrague», «Taysir» et «Homti»,selon le communiqué de «Nes ElKhir».

L’opération de plantation desarbustes sera inaugurée aujour-d’hui 14 février à la plage artifi-cielle «El Djamila» (ex-LaMadrague), dans la communede Aïn Bénian, à l’ouest d’Alger.

La direction des forêts de lawilaya participera à cette opéra-tion avec un nombre «appré-ciable» d’arbustes à planter, lawilaya déléguée de Chéragaavec ses moyens généraux et lacommune de Aïn Bénian avec dela main-d’œuvre et des outils, a-

t-on précisé. Mais les organisateurs comp-

tent beaucoup plus «sur la mobi-lisation des Algérois pour réussircette action de bénévolat», quisera suivie à chaque étape d’un

programme de détente afin decréer une «ambiance familiale»,ajoute t-on. «L’objectif est de lesfaire participer à la préservationdésintéressée de l’environne-ment, à la réhabilitation et à l’en-

tretien des espaces verts dansleurs quartiers où les coins deverdure sont parfois transformésen décharges sauvages des gra-vats, des détritus et des orduresménagères», explique Nes ElKhir. Cette opération sera clôtu-rée le 21 mars, 1er jour du prin-temps, à «’Djeninat Marengo»,entre La Casbah et Bab El Oued.

F. D./APS

Une opération de plantation de 10 000arbustes de différentes espèces entrant dans le

cadre d’une vaste opération de réaménagementd’espaces verts dans la wilaya d’Alger sera

lancée aujourd’hui samedi à El Djamila (AïnBenian), annoncent jeudi les organisateurs.

LLee JJoouurr D’ALGERIE Ven. 13 - Sam. 14 février 2015 7

Wilaya d’Alger

Des associations se mobilisent pourréaménager les espaces verts

E n v i r o n n e m e n t

Collo Un centred’enfouissementtechnique bientôtréaliséUN CENTRE d’enfouissementtechnique (CET), destiné autraitement des déchets descommunes de Collo, Beni-Zidet Cheraïa, sera bientôtréalisé, a appris l’APS jeudiauprès du président del’Assemblée populairecommunale (APC) de Cheraïa,Messaoud Bourkhoum. Cet équipement pour lequelun montant de 400 millions dedinars a été mobilisé,«permettra de traiter dans lerespect de l’environnementtous les déchets solidescollectés dans les troiscommunes». Le CET contribuera égalementà améliorer le cadre de viedes citoyens en venant à boutdu phénomène de laprolifération des déchargesanarchiques, a souligné cetélu à l’APS. Ce nouvel équipement, quisera implanté sur un terrainque se partagentadministrativement lescommunes de Beni-Zid et deCheraïa, sera doté, aussitôtaprès sa livraison,d’équipements parmi les plusmodernes, a encore affirmé M.Bourkhoum. APS

Le ministre des Ressources eneau, Hocine Necib, a indiqué,

jeudi à Tissemsilt, que 12 grandsbarrages sont en cours de réalisa-tion au niveau national.

Parmi ces projets, huit grandsbarrages seront livrés au courantde cette année, à l’instar de ceuxde Ouldja Melal de Tébéssa,Soubla de M’sila, Tagarisset deKhenchela, Taht de Mascara, KefDir de Tipasa et Béni Slimane deMédéa, a souligné le ministre lorsd’un point de presse, en marge desa visite d’inspection dans lawilaya de Tissemsilt.

Un autre lot de barrages seralivré en 2016, dont deux de grandvolume.

Un autre barrage dont les tra-vaux ont été lancés dernièrementsera réceptionné en 2017, a ajoutéHocine Necib.

Le ministre a également annon-cé le lancement, au courant dupremier trimestre de l’année encours, des travaux de deux grands

barrages à Sidi Khelifa (TiziOuzou) et Medjendel (M’sila), sou-lignant dans ce cadre qu’un avisd’appel d’offres sera lancé pour lasélection d’entreprises qui concré-tiseront ces deux infrastructures.

Par ailleurs, Hocine Necib a faitsavoir que son département minis-tériel fournit actuellement un grandeffort en matière de lancement deprojets de réhabilitation deréseaux de distribution d’eauvétustes à travers 40 grandes villesdu pays.

Le ministre des Ressources eneau a exhorté, lors de sa visite detravail et d’inspection dans lawilaya, à prendre en charge lamaintenance des forages qui sonten état de délabrement et ceuxdestinés à alimenter en eaupotable les zones rurales.

Le même responsable a insistésur la nécessité de généraliserl’horaire d’alimentation en eaupotable de 12 heures/jour à toutesles 22 communes de la wilaya

avant l’été prochain, appelantaussi à augmenter le taux de cou-verture des zones rurales en lesraccordant au réseau d’AEP.

Il a mis l’accent, au passage,sur l’importance du rôle que doitjouer la wilaya de Tissemssilt enmatière d’irrigation agricole quis’inscrit dans le cadre d’une straté-gie visant à réaliser la sécurité ali-mentaire dans le pays.

Le ministre a annoncé, enoutre, le lancement prochain d’uneétude visant à améliorer la qualitéde l’eau potable destinée auxcitoyens de la wilaya de Tissemsiltà partir des barrages de KoudietRosfa dans la commune de BéniChaib et de Derdar (wilaya de AïnDefla). Inspectant le taux d’avan-cement des travaux du projet deprotection de la ville de Lardjemcontre les inondations, M. Necib ainsisté sur la concrétisation de ceprojet avec une grande performan-ce permettant une protection tota-le de la ville.

Le ministre des Ressources eneau a entamé sa visite d’inspectiondans la wilaya de Tissemsilt enécoutant un exposé sur la situationde son secteur dans la région,avant de visiter le projet de réalisa-tion d’un réservoir d’eau de 2 500mètres cubes à Layoune.

Hocine Necib a mis ensuite enservice deux réservoirs de 2 500m3 à Khemisti et 5 000 m3 au chef-lieu de wilaya et écouté un exposésur le projet futur de raccordementdes villes de Tissemsilt et Khémistien eau potable.

Dans la commune de Lardjem,le ministre s’est enquis de deuxprojets de protection de la ville deLardjem contre les inondationsdont les travaux ont atteint un tauxd’avancement de 45% et ceux deréalisation d’un réservoir de 5 000m3 et a suivi un exposé sur lesmécanismes de protection desvilles de la wilaya contre lesrisques de crues.

Ali O.

Au niveau national

Douze grands barrages en cours de réalisation

La ministre de l’Aménagement du territoire etde l’Environnement, Dalila Boudjemaa, a

insisté, jeudi à Relizane, sur l’impérative adop-tion des techniques modernes de recyclagedes déchets domestiques et industriels dans lawilaya.

Intervenant sur les ondes de la radio deRelizane, en marge de sa visite de travail etd’inspection dans la wilaya, la ministre a misl’accent sur l’indispensable recyclage desdéchets et l’utilisation des techniquesmodernes dans ce domaine, surtout que larégion dispose de déchets importants recy-clables, a-t-elle relevé.

Mme Boudjemaa a exhorté les autoritéslocales à encourager l’investissement dans ce

domaine en créant des micro-entreprises spé-cialisées en recyclage de déchets et généra-trices, par conséquent, de postes d’emploi auprofit des jeunes.

La ministre a insisté également sur la néces-sité d’impliquer le citoyen dans le programmede protection de l’environnement, en tant que«partenaire important et efficace», en vue deprendre en charge les déchets ménagers.

Par ailleurs, Mme Boudjemaa a fait état del’équipement, par son ministère, de 11 000clubs verts en moyens informatiques, audiovi-suels et en outils de jardinage dont 68 clubsverts dans la wilaya de Relizane et ce depuis2002.

L’éducation environnementale est en voie

de généralisation en milieu scolaire, a soulignéla ministre, indiquant que 25 000 établisse-ments scolaires et 8 000 écoliers ont été ciblés.

Mme Boudjemaa s’est enquis du rythmeimprégné aux travaux de réalisation d’unedécharge publique dans la commune d’AinRahma à Yellel, dont le taux est à 88% d’avan-cement.

Une fois réceptionnée dans trois mois, cettedécharge, dont le coût des travaux s’élève à150 millions DA, traitera 16 000 tonnes dedéchets par an.

La ministre a également visité une exposi-tion d’activités des clubs de l’environnement àla Maison de la culture de Relizane.

R. E.

Déchets domestiques et industriels

Nécessaire adoption des techniques modernes de recyclage

Page 8: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

Par Souhila K.

S’ exprimant à l’ouverturede la rencontre sur laprésentation du plan

national de préparation, d’alerteet de riposte, en cas de menacessanitaires à potentiel épidémique,le ministre a signalé que la prisede conscience de ces menaces aété intégrée dans la politiquenationale de santé publique entant que «priorité», conformémentau règlement sanitaire internatio-nal (RSI) mis en place parl’Organisation mondiale de lasanté (OMS).

L’Algérie a intégré dans salégislation nationale, à travers undécret présidentiel, un instrumentjuridique en conformité avec leRSI adopté par l’ensemble desEtats membres de l’OMS, a-t-ilfait savoir, en précisant, à ce pro-pos, qu’un engagement poli-tique, avec une assise juridique,constituent «un gage indiscutablepour la durabilité de notre luttecontre ces menaces». Desmesures appropriées à même dedétecter rapidement et de ripos-ter efficacement contre ces mala-

dies ont été mises en place enAlgérie, a-t-il encore révélé.

Toutes les conditions ont étéréunies pour s’insérer dans le RSIet l’Algérie vient de procéder àl’inscription au fonds desurgences d’un programme d’ac-quisition d’équipements et maté-riels requis pour la mise à niveaudes postes de contrôle sanitaireaux frontières et d’un autre pro-gramme de renforcement dustock national de sécurité enmoyens de protection, pour unmontant de plus d’un milliard dedinars, a affirmé le ministre. Il arappelé, dans le même contexte,que l’Algérie a pris les mesures,ces derniers mois, pour faire faceà la menace du virus Ebola, ame-nant le secteur de la santé à acti-ver le dispositif de surveillance et

de lutte, dès le lancement del’alerte par l’OMS en avril 2014,dispositif qui demeure opération-nel même si le risque demeurefaible.

De son côté le représentantdu Bureau de l’OMS à Alger, Pr BaKeita, a salué les efforts déployéspar l’Algérie pour la performancede son système de santé, avantde souligner que «l’Algérie resteun exemple à suivre en matièrede santé en Afrique».

Le plan mis en œuvre parl’Algérie pour la prévention et lalutte contre toutes menaces sani-taires à potentiel épidémique est«des plus performants», a-t-il sou-ligné. A travers ce plan, l’OMS sefélicite du système de santé algé-rien et de sa capacité à faire faceaux situations extrêmes, a-t-il

soutenu, précisant que la qualitéet l’efficacité de l’expériencealgérienne va de pair avec lesefforts internationaux pour éradi-quer ces menaces qui consti-tuent «un défi majeur pour lacommunauté internationale».

Organisée par le ministère dela Santé, cette rencontre a connula participation d’une centaine despécialistes, experts et parte-naires de la santé de 25 wilayas,notamment du Sud et des Hauts-Plateaux. En marge de cette ren-contre, le ministre a effectué unevisite dans les établissementspublics hospitaliers de Ghardaïaet de Métlili, pour s’enquérir desconditions de travail et de priseen charge des malades, en casde menace Ebola.

S.K./APS

LLee JJoouurr D’ALGERIE8 S a n t éVen. 13 - Sam. 14 février 2015

Boudiaf à partir de Ghardaïa

L’Algérie demeure engagée à assumer son rôle, national et régional, pour contribuer àl’effort de la communauté mondiale visant à endiguer les menaces sanitaires à potentiel

épidémiologique, a indiqué, jeudi à Ghardaïa, le ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf.

La fièvre Ebola a fait 9 177 morts sur untotal de 22 894 cas recensés essentielle-

ment dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest,selon un nouveau bilan de l’Organisationmondiale de la santé (OMS). Il y a eu 144nouveaux cas durant la première semaine defévrier, contre 124 cas rapportés pendant lessept jours précédents, précise l’OMS jeudidans un communiqué.

Le nombre de malades touchés par lafièvre hémorragique Ebola a continué d’aug-menter pour la deuxième semaine de suite,avec une forte hausse du nombre de cas enGuinée, a annoncé l’OMS. Depuis le début del’épidémie, la maladie a touché 22 894 per-sonnes dans neuf pays et fait 9 177 morts.Tous les décès, sauf 15, sont intervenus dansles trois pays d’Afrique de l’Ouest les plusaffectés par le virus. Au 8 février, 144 nou-veaux cas ont été confirmés en l’espaced’une semaine, contre 124 nouveaux cas rap-portés la semaine précédente. La hausse a

été particulièrement prononcée en Guinée,avec 65 nouveaux cas confirmés, contre 39une semaine auparavant, a indiqué l’OMS,précisant qu’il s’agit de la plus forte haussehebdomadaire depuis le début de l’année.La progression de la maladie a cependantralenti en Sierra Leone, avec 74 nouveauxcas confirmés, contre 80 la semaine précé-dente, ainsi qu’au Liberia, avec 3 nouveauxcas, contre 5 une semaine plus tôt. «Ce picdans le nombre de cas en Guinée et la trans-mission répandue qui continue en SierraLeone soulignent les défis considérables quidoivent encore être surmontés pour parvenir àun nombre de cas zéro», a prévenu l’OMS. EnGuinée, cette nouvelle augmentation vientprincipalement de la capitale, avec 21 casconfirmés à Conakry, et de la préfecture deForécariah, également située à l’Ouest dupays. Cette recrudescence de la maladie enGuinée intervient alors que les Etats-Unis ontcommencé à retirer leurs soldats engagés en

Afrique de l’Ouest. Au moins un incident auniveau de la sécurité a été répertorié dansprès d’un tiers des préfectures touchées parle virus, a quantifié l’organisation sise àGenève. Au total, 34 inhumations non sécuri-sées ont été rapportées, bien que l’OMS etles organisations internationales se soientmobilisés pour encadrer les rites funérairesqui sont un des vecteurs de propagation duvirus. De plus, 7 nouveaux cas ont été confir-més dans la région de Lola, à la frontière avecla Côte d’Ivoire, où une équipe a étédéployée pour évaluer les préparatifs. Alorsque la communauté internationale s’est mobi-lisée pour lutter contre l’épidémie, la baissedu nombre de nouveaux cas sur le début del’année avait fait naître un certain optimisme.Mercredi, la Croix-Rouge de Guinée a lancéun «appel pressant» aux populations à arrêterles violences contre ses équipes impliquéesdans la lutte contre l’épidémie.

N.T./Agence

Ebola

Le bilan de l’épidémie s’alourdit à 9 177 morts, selon l’OMS

«L’Algérie résolue à endiguer les menaces sanitaires»

Ph

.>D

. R

.

Coronavirus MERS Deux morts et 5 nouveaux casenregistrés en Arabie LE SYNDROME respiratoire duMoyen-Orient (coronavirusMERS) a fait, mardi et mercredi,2 nouvelles victimes en Arabiesaoudite, a indiqué jeudi leministère saoudien de la Santéqui fait également état del’enregistrement de 5 nouveauxcas d’infection. Le ministèresaoudien de la santé fait, enoutre, état de 15 casactuellement en cours detraitement. Selon les chiffresfournis par le ministère,quelque 862 cas d’infection parle coronavirus ont étéenregistrés, depuis sonapparition en juin 2012, faisant368 morts alors que 479personnes infectées ont pu êtresoignées. Le ministèresaoudien de la Santé a averti,mardi, contre uneaugmentation des casd’infection par le virus Coronaau cours des deux prochainsmois, appelant la population àobserver les mesures deprécaution nécessaires. Lorsd’un briefing de presse àRyadh, un responsable duministère de la Santé, AbdelAziz Ben Saïd, a indiqué que 14cas d’infection par le virusCorona ont été enregistrésdans certaines parties du paysdepuis le début du mois encours. L’Organisation mondialede la santé (OMS) avait estimé,en juin dernier, que la situationliée au Syndrome respiratoiredu Moyen-Orient (CoronavirusMERS), restait «grave» d’autantqu’il n’existe, pour le moment,aucun traitement préventif. Al’échelle mondiale, 955 casd’infection par le Corona MERSconfirmés en laboratoire ont éténotifiés à l’OMS, dont au moins351 mortels. Le coronavirusMERS, qui provoque desproblèmes respiratoires aigus,serait transmis par leschameaux et pourrait bienpasser directement desanimaux aux humains, selonune étude publiée en février1014 aux Etats-Unis.

R.S.

Pour un montant de 350 millions de dinars De nouveauxéquipements pourles hôpitauxd’Oum El Bouaghi UN MONTANT de 350 millionsde dinars a été mobilisé à OumEl Bouaghi en vue del’acquisition de nouveauxéquipements pour lesétablissements de santé, aindiqué jeudi le directeur de lasanté et de la population,Abdelouahab Redah. Plus de lamoitié de cette somme (180millions de dinars) servira àl’achat d’un scanner etd’équipements IRM (imageriepar résonance magnétique)pour l’hôpital d’Aïn M’lila, aprécisé le même responsable,ajoutant que 12 appareilsd’hémodialyse seront affectésaux hôpitaux d’Aïn Beida, OumEl Bouaghi et Aïn M’lila.D’autres équipements destinésà améliorer la qualité desprestations médicales dans lesservices de pédiatrie, dechirurgie et de médecine,seront également acquis dansle cadre de cet investissementpublic qui permettra aussi dedoter trois hôpitaux de la wilayad’appareils de mammographie,selon M. Redah qui a rappeléque le service des urgences del’hôpital d’Aïn Fakroun seraopérationnel dans les toutprochains jours.

Ahmed T.

Page 9: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

Par Maya D.

L e service de la 4G relatif àl’internet à haut débit seralancé prochainement au

profit d’entreprises et de particu-liers à travers plusieurs daïras dela wilaya de Ouargla, a-t-on apprisjeudi des responsables d’AlgérieTélécom (A.T).

L’opération touchera, dansune première phase, les daïras deHassi Messaoud, N’goussa, Sidi-Khouiled, Touggourt et El-Hedjira,avant qu’elle ne soit généraliséeaux autres communes et daïras, ycompris les zones enclavées,selon le chargé de communica-tion de l’entreprise, Omar Thelib.

Cette nouvelle offre, déjà enservice depuis 2014 au chef-lieude wilaya et dans certaines com-munes limitrophes, à l’instar decelle de Rouissat, a suscité unengouement des citoyens et l’inté-rêt d’entreprises, en ce qu’elleleur permet de disposer d’uneconnexion à haut et très hautdébit, a indiqué le même respon-sable.

Ce service offre une connexionde 5 et 10 gigabits, et permet untéléchargement rapide en plus

d’utiliser les différents appareilsmunis de la technologie «wifi».

L’opération s’inscrit dans lecadre des efforts déployés parl’entreprise A.T visant à moderni-ser son réseau et à améliorer saqualité, conformément à la straté-gie nationale du secteur, et celaen réponse à la demande expri-mée par les utilisateurs, à travers

le support moderne du nœudd’accès multiservice (MSAN). Ladirection des opérations d’AlgérieTélécom de la wilaya de Ouarglas’active à moderniser le réseau detéléphonie fixe au niveau des daï-ras de Hassi-Messaoud etN’goussa, à travers son raccorde-ment en fibre optique, ce qui vaaméliorer la qualité du service

concernant la téléphonie et l’inter-net à haut débit. L’opération seragénéralisée à l’ensemble descommunes de la wilaya, dans lecourant de cette année, pouratteindre un taux de raccorde-ment de 100%, conformément auxdirectives de la direction généraled’A.T, a-t-on indiqué.

M. D./APS

Les délais de réalisation de la grandemosquée Abdelhamid Ibn Badis d’Oran

sont respectés, a affirmé, jeudi à Oran, leministre des Affaires religieuses et Wakfs,Mohamed Aissa. Les délais fixés avec l’en-treprise chargée de la réalisation «sont scru-puleusement respectés», a indiqué leministre, en marge de sa visite d’inspectiondu chantier de la grande mosquée d’Oran,qui sera inaugurée le 16 avril prochain àl’occasion de la célébration de Youm El Ilm(Journée du Savoir).

«Nous avons constaté auparavant que lestravaux avaient été achevés, comme conve-nu, aux mois de décembre puis de janvier,ce qui est rassurant», a déclaré à la presseM. Aissa, avant d’ajouter que les travaux de

réalisation de la mosquée vont à un rythme«satisfaisant». Exprimant son souhait d’en-tendre l’adhan (l’appel à la prière) fuser decet édifice le 16 avril prochain, le ministre aaffirmé que l’inauguration de la grandemosquée d’Oran verra l’organisation d’unecérémonie festive populaire, surtout qu’ellecoïncidera avec le lancement de la manifes-tation «Constantine, capitale de la culturearabe». La cérémonie d’inauguration com-portera un programme scientifique et reli-gieux qui prévoit des conférences interna-tionales et la récitation du saint Coran.

M. Aissa a annoncé, à ce titre, qu’il effec-tuera d’autres visites d’inspection de cechantier avant son inauguration en avril pro-chain, en vue de s’enquérir de visu de la

marche des travaux de réalisation de cetédifice religieux dont le mode de gestionsera un modèle à l’échelle nationale. Leministre a visité différents pavillons et par-ties de cette grande mosquée qui s’étendsur une superficie globale de 4 hectares etécouté les explications concernant ce projetqui comprend une salle de prière d’unecapacité de 15 000 fidèles et une cour pou-vant accueillir 12 000 autres. Ce complexecultuel dispose d’autres espaces dont ungigantesque minaret, un institut de forma-tion de cadres des affaires religieuses, dessalles de conférences, un centre commer-cial et un parking d’une capacité de plus de600 véhicules.

Salim O.

LLee JJoouurr D’ALGERIE R é g i o n s Ven. 13 - Sam. 14 février 2015 9

Cette nouvelle offre, déjà en service depuis 2014 au chef-lieu de wilaya et danscertaines communes limitrophes, à l’instar de celle de Rouissat, a suscité un engouement

des citoyens et l’intérêt d’entreprises

Lancement prochain du servicede la 4G

A travers plusieurs daïras de Ouargla

Les délais de réalisation respectés, selon le ministre

Aïn Defla 1 000 citoyensformés auxtechniques desecourisme UN TOTAL de mille citoyens aété initié par la Protection civileaux techniques de secourismedepuis 2010 dans la wilaya deAïn Defla, a-t-on appris, jeudi,auprès de la direction locale dece corps constitué. De ce chiffre,plus de 200 personnes ont reçuune formation dans le domainedu secourisme durant l’année2014, a indiqué la même source,qui signale que «l’effort visant àancrer la culture consistant àvenir en aide à autrui serapoursuivi». Les citoyens formésdans le cadre de l’opération «Unsecouriste pour chaque famille»sont prêts à parer à touteéventualité notamment lors descatastrophes naturelles, asouligné la même source, quifait état de la remised’attestations aux personnesformées. Ce «capital» au servicede la communauté sera«rentabilisé» à la faveur dulancement prochain d’uneformation spéciale intitulée «Unsecouriste volontaire deproximité» qui prendra encharge certains aspects liés auxsecours à apporterparticulièrement lors desséismes et des inondations, a-t-on souligné. «Nombre decitoyens sont animés du désir deporter secours à autrui lors descatastrophes ou des accidentsmais il est nécessaire que ceux-ci aient la formation requise enmatière de conduite à tenir», a-t-on fait remarquer.

L.K.

Batna/ Habitat ruralLes besoins de la wilayasatisfaits à 70% LES BESOINS de la wilaya deBatna en matière d’habitat ruralsont «à 70% satisfaits grâce auxprogrammes attribués au titredes deux précédentsquinquennats», a affirmé jeudi lesecrétaire général de la wilaya,Ahmed Louachni. Ceresponsable a souligné, aucours d’une réunion du conseilde wilaya consacrée au suivi desprojets en cours dans le secteurde l’habitat, que les 300 000logements ruraux accordés à lawilaya durant cette période ont«contribué pour une large part àla fixation des populations surleurs terres et favorisé le retourde nombreuses familles rurales».Dans ce contexte, M. Louachni aappelé les chefs de daïras àhâter les procéduresd’attribution de deux autrestranches de 6 000 et de 5 000 logements ruraux. Il aégalement appelé les présidentsdes 61 Assemblées populairescommunales (APC) de la wilayade Batna à déterminer leursbesoins en matière de logementrural avant le 15 mars prochain,afin de permettre l’étude desdossiers selon les critèresobjectifs arrêtés par le ministèrede l’Habitat.

R.R.

Un chapiteau pouvantaccueillir 5 000 personnes

sera installé à Ali-Mendjeli pourpermettre aux habitants decette agglomération de profiterdes différentes activités de lamanifestation Constantine,capitale 2015 de la culturearabe, a indiqué le wali, HocineOuadah.

Le chef de l’exécutif local asouligné, en marge d’une ins-pection des différents chantiersouverts dans le cadre de cetévénement, que cet «immensechapiteau» sera ouvert durant

toute l’année de la manifesta-tion pour servir d’espace d’ani-mation au profit des habitantsde cette ville, l’une des pluspeuplées de la wilaya deConstantine.

Au cours de sa visite de ter-rain, le wali s’est enquis del’avancement des chantiers etappelé, une nouvelle fois, à laconjugaison des efforts de tousles acteurs concernés afind’être au rendez-vous de cetévènement culturel dont l’ou-verture officielle est prévue enavril prochain.

M. Ouadah, visiblementsatisfait de la cadence globaleimprimée aux chantiers, notam-ment celui de la salle de spec-tacles de 3 000 places qui com-mence à prendre forme, à réité-ré les engagements de l’admi-nistration locale à réceptionner,avant l’ouverture de la manifes-tation, cinq infrastructures cul-turelles, deux établissementshôteliers et l’ensemble des tra-vaux d’aménagement urbainlancés au centre-ville. Le wali aobservé une halte au siège dela direction régionale des

Douanes algériennes dont lesresponsables ont fait part deleur entière détermination à par-ticiper activement à la réussitede cet évènement.

Un plan spécial a été arrêtépar ce corps constitué pouraccompagner la manifestationen simplifiant les formalités auxinvités attendus et en facilitantle transit de leurs équipementsdans les ports, aéroports ainsiqu’au niveau des postes-fron-tière terrestres, a-t-on assuré.

F.M.

Un chapiteau de 5 000 places sera installé à Ali-MendjeliConstantine, capitale de la culture arabe

Mosquée Abdelhamid Ibn Badis d’Oran

Page 10: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

Par Salim K./Agence

La Mission d'appui desNations unies en Libye(Manul) s'est félicitée dudémarrage, mercredi, d'un

nouveau cycle de dialogue poli-tique inter-libyen sous l'égide del'ONU dans la ville de Ghadamès(nord-ouest), afin de trouver uneissue à la crise qui secoue cepays. Dans un communiqué depresse, la Manul a indiqué que«pour la première fois, tous les par-ticipants invités ont assisté aux dis-cussions qui ont été menées dansune atmosphère constructive etpositive». Des délégations desdeux Parlements rivaux libyensétaient rassemblées mercredi àGhadamès. Il s'agit des délégués

de la Chambre des représentants,instance issue des élections etreconnue par la communautéinternationale, qui siège àTobrouk, dans l'est du pays, etceux du Congrès général national(CGN), concurrent du Parlementlégitimement élu et qui est installéà Tripoli. «Le représentant spécialdu secrétaire général de l’ONU

pour la Libye, Bernardino Leon,s'est entretenu séparément avecles délégations pour les informerdu processus et de ses différentesphases et a loué l'état d'esprit posi-tif des participants», a ajouté laManul. Selon la Manul, les dis-cussions ont porté sur les pointsconvenus à l'ordre du jour du dia-logue, à savoir l'étude «de proposi-

tions pour l'organisation du travail àvenir et la conclusion d'un accordsur un calendrier clair prenant enconsidération le souhait des par-ties de parvenir à une solution poli-tique rapide, afin d'éviter une éro-sion additionnelle de la situationsécuritaire et politique et de mettrefin à la division institutionnelle quimenace l'unité du pays». Suite à

ce premier cycle de discussions,les participants ont convenu depoursuivre les pourparlers lorsd'un nouveau cycle dans les pro-chains jours, a fait savoir laMission. Par ailleurs, les partici-pants ont également réitéré leurengagement envers les principesde la révolution libyenne du 17février 2011 qui a renversé l'anciendirigeant Mouammar Kaddafi,avant d'appeler toutes les parties àœuvrer en faveur d'une désescala-de militaire sur tous les fronts pourpermettre au dialogue d'avoir lieudans un environnement positif.

S.K.

Dans un communiquéde presse, la Manul aindiqué que «pour lapremière fois, tous lesparticipants invités ontassisté aux discussionsqui ont été menées dansune atmosphèreconstructive et positive».

Libye

LLee JJoouurr D’ALGERIE M a g h r e b Ven. 13 - Sam. 14 février 2015 11

Ph.

: D

R

L'ONU se félicite du démarrage d'un nouveau cycle de discussions

TunisieLe sud du paysparalysé par unvaste mouvementde grèveEN TUNISIE, un mouvementde grève a bloqué l'essentieldes administrations et desservices publics du sud dupays. Des heurts entre poli-ciers et manifestants le week-end dernier, qui ont fait unmort, ont poussé les princi-paux syndicats à initier cettegrève. Ces affrontements ontété causés par des saisiesd'essence de contrebandedans cette zone frontalièreavec la Libye.Le mouvement de grève a étélargement suivi dans les loca-lités du sud du pays, selon laConfédération générale tuni-sienne du travail. Les servicesde transport n'étaient pas dis-ponibles et les commercesétaient fermés, assure cetteorganisation. Seuls les hôpi-taux et les pharmacies res-taient ouverts. Cette grèvepermet à la population de pro-tester contre l'emploi d'armesenvers les citoyens lors desdivers mouvements ou mani-festations, fréquents danscette zone frontalière avec laLibye. Les grévistes réclamentune enquête sur les événe-ments qui ont débouché surle décès d'une personne civilele week-end dernier. Autrerevendication : les syndicatsdemandent la suppressiond'une taxe de passage éva-luée à près de 30 dinars (envi-ron 13 euros). «Or, souligneun syndicaliste, les commer-çants du sud du pays passentplusieurs fois par jour le postefrontière, cela représente unpoids financier». Sur ce point,le gouvernement tunisiensemble vouloir lâcher du lest :«La suppression de cette taxeest à l'étude», assurent lesautorités. Toutefois, le gouver-nement compte maintenir lavigilance tout en trouvant unéquilibre. Le commerce infor-mel coûte chaque année prèsde 600 millions d'euros à laTunisie.

Mondji Tahri/Agence

Des ONG inquiètes des intimidations exercées contre les victimes de tortures

D es organisations non gouvernementales(ONG) de défense des droits de l'hom-

me ont exprimé leur inquiétude quant aux«mesures d'intimidation» exercées au Maroccontre des victimes de la torture, appelant lesautorités de ce pays à respecter laConvention de l'ONU contre la torture. NeufONG de défense des droits de l'homme ontsigné une déclaration pour appeler les auto-rités marocaines à «respecter leurs obliga-tions conformément à la Convention contre latorture et à mettre immédiatement un terme àces mesures apparentes d'intimidation», suiteaux «poursuites pénales dont font l'objet plu-sieurs personnes qui ont déposé plainte pour

torture contre des agents de sécurité maro-cains et une association qui les représen-tent». Amnesty International, la Fédérationinternationale des ligues des droits de l'hom-me (Fidh), Fondation Alkarama, HumanRights Watch, la Ligue des droits de l'hom-me, l'Organisation mondiale contre la torture(Omct), Redress, le Réseau euro-méditerra-néen des droits de l'homme (Remdh) etTrack Impunity Always (Trial) ont réagi «aprèsl'assignation en justice de l'Action des chré-tiens pour l'abolition de la torture (Acat) par leMaroc». «L'Acat a reçu le 23 janvier uneconvocation de la justice marocaine, dans lecadre d'une plainte pour ‘’diffamation, outra-

ge envers les corps constitués, utilisation demanœuvre et de fraude pour inciter à faire defaux témoignages, complicité et injurepublique’’», ont rappelé les ONG, expliquantque ceci «fait suite au dépôt, par l'Acat, enFrance, de plusieurs plaintes pour torturecontre des agents publics marocains». Ellesont estimé que ces poursuites en justice«visent clairement à intimider non seulementles plaignants sus cités mais aussi toute per-sonne qui envisagerait de porter plainte pourtorture et les ONG qui voudraient les assisterdans cette démarche».

M.F./ APS

Maroc

Un déni de la légalité internationale

L e Conseil péruvien de solida-rité avec le peuple sahraoui

(Copesa) s'est élevé contrel'organisation de la session 2015du Forum de Crans Montanadans la ville occupée de Dakhla,au Sahara occidental, et appeléson pays à ne pas y assister.«L'organisation suisse ‘’Forum deCrans Montana’’ qui œuvre enfaveur d'un monde meilleur, plushumain et plus juste, a malheu-reusement choisi de tenir sa ses-sion 2015, dédiée à l'Afrique, àDakhla, ville du Sahara occiden-tal occupé par le Maroc qui s'ylivre aux plus graves violationsdes droits de l'homme con-tre lapopulation sahraouie et à unpillage sans précédent de sesressources naturelles», s'estinsurgé Ricardo Sanchez Serra,journaliste péruvien, président

du Copesa. Le journaliste esti-me «contre-productif que laréunion se tienne dans un territoi-re occupé militairement». Unetelle attitude s'inscrit, de sonpoint de vue, en contradictionavec le principe même de cetteorganisation selon lequel lesproblèmes doivent être exami-nés dans un climat de paix et decoopération. «L'évènement servi-ra tout juste de propagande auprofit du régime féodal du Marocet sera mis à profit pour occulterle blocage, par la puissanceoccupante, des négociationsengagées dans le cadre desNations unies en vue de l'autodé-termination du peuple sahraoui»,soutient Ricardo Serra pour qui ils'agit plus d'une tentative dediversion. L'Union africaine (UA)avait lancé un appel à boycotter

le forum de Dakhla parce qu'il«contredit les efforts déployéspar la communauté internationalepour le règlement du conflit auSahara occidental», a-t-il rappelé.L'organisation panafricaine ademandé au Forum CransMontana d'annuler la réunionprévue dans la ville occupée deDakhla tant elle «constitue unegrave violation du droit internatio-nal». L'organisation de touteconférence internationale dansles circonstances actuelles auSahara occidental ne peut qu'en-gendrer un climat de confronta-tions sur ce territoire sous occu-pation, avait ajouté l'UA. Parailleurs, le Copesa est revenu,sur la base de documentspubliés par le hacker «ChrisColeman» sur la politique duMaroc visant à soudoyer des

journalistes, des fonctionnairesde l'ONU, des politiciens, desambassadeurs et des intellec-tuels pour défendre les thèsesmarocaines dans leurs pays res-pectifs et dans les forums inter-nationaux. «Dans cette optique,ces mêmes personnages cor-rompus seront invités par lesMarocains pour faire croire ausuccès de la rencontre», soutientencore le journaliste qui a enfinappelé le gouvernement, lesorganisations et les parlemen-taires de son pays à ne pasassister à une telle mise enscène qui, en fait, argue-t-il,constitue un déni de la légalitéinternationale, des principes deliberté et des valeurs de démo-cratie

N.L./SPS

Sahara occidental/ Forum de Crans Montana à Dakhla occupé

Page 11: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

M o n d eVen. 13 - Sam. 14 février 201512 LLee JJoouurr D’ALGERIE

Cette attaque survientdeux semaines aprèscelle qui a fait 61morts à Shikarpur

(sud) dans une autre mosquéefréquentée par les chiites, consi-dérés comme des traîtres à l'is-lam par les groupes extrémistessunnites locaux proches d'Al-Qaïda. Selon la police, troishommes armés bardés devestes d'explosives sont entrésdans l'enceinte de la mosquéeImamia en coupant des barbe-lés, avant de l'attaquer à la gre-nade. «Un kamikaze s'est faitexploser à l'entrée de la mos-quée, un autre a été abattu par lapolice et le troisième a été captu-ré avant d'être tué», a déclaré àl'AFP Nasir Durrani, inspecteurgénéral de la police provinciale.L'attaque a tué 16 civils et blessé67 autres, dont 8 se trouvaientdans un état grave, selon le der-nier bilan des autorités et de l'hô-pital proche qui a reçu les

dépouilles. L'attaque a été reven-diquée par le Mouvement destalibans du Pakistan (TTP), alliéd'Al-Qaïda et principal grouperebelle du pays, qui a déclaréavoir ainsi voulu «venger la mortdu docteur Usman», un combat-tant taliban condamné à mortpour avoir mené une attaquecontre l'armée en 2009, et penduen décembre dernier par lesautorités. «Le sang appelle lesang, et nous continuerons ànous venger durement» contre legouvernement, a ajouté le porte-parole du TTP, MuhammadKhurasani, dans un communi-qué publié après l'attaque decette mosquée située à proximitéde plusieurs bâtiments gouver-nementaux. Interrogé par la chaî-ne de télévision locale Geo TV,Mushtaq Ghani, ministre del'Information de la province deKhyber Pakhtunkhwa, dontPeshawar est la capitale, a vudans cette attaque une réaction

aux offensives militaires menéesces derniers mois contre lesrebelles dans la région. Peuaprès le début de l'attaque, degrandes flammes et une épaissefumée s'étaient échappées de lamosquée, d'où les gens fuyaienten portant des blessés sur leursdos, près de policiers faisant feuou contrôlant les abords.L'assaut a duré environ uneheure, selon la police, qui s'estensuite affairée à neutraliser lesgrenades et explosifs non explo-sés sur les lieux et à fouiller lesalentours. Peshawar, principaleville du nord-ouest du Pakistan,

est régulièrement frappée par lesattentats, une instabilité nourrienotamment par sa proximitéavec les zones tribales frontalièrede l'Afghanistan, principauxrepaires des rebelles talibans enlutte contre le gouvernementd'Islamabad. L'attaque d'il y adeux semaines à Shikarpur avaitété revendiquée par leJundullah, un groupusculeproche des talibans peu connu.Les attaques contre les chiites,qui représentent environ 20% dela population, se sont multipliéesces dernières années dans cepays majoritairement sunnite de

200 millions d'âmes. Les deuxplus meurtrières ont fait plus de200 morts en 2013 dans deuxquartiers chiites de Quetta (sud-ouest). Celle de Shikarpur étaitelle la plus sanglante depuis leraid du TTP qui a fait 150 morts,dont 132 écoliers, le 16décembre dernier dans uneécole de Peshawar, l'acte terro-riste le plus meurtrier de l'histoiredu pays. Selon l'Institut pakista-nais des études sur la paix(PIPS), un centre de rechercheindépendant, les «attaques terro-ristes» ont toutefois reculé de30% au Pakistan en 2014.

16 morts après un raid taliban contreune mosquée chiite

Pakistan

E lles devraient les effrayermais en fait les galvanisent:

les frappes américaines contre legroupe Etat islamique sont unemotivation supplémentaire pourles apprentis-jihadistes quiaccourent du monde entier, ennombre croissant, grossir lesrangs de ce mouvement. «La ten-dance est claire et inquiétante», asouligné cette semaine àWashington NicholasRasmussen, directeur du Centrede lutte contre le terrorisme. «Lenombre de combattants étran-gers se rendant en Syrie est sansprécédent». Intervenant devantune commission de la Chambredes représentants, il a estimé à«plus de 20 000» le nombre devolontaires étrangers ayant ralliél'EI en Syrie, venant de plus de90 pays. «Au moins 3 400 d'entreeux viennent de pays occiden-taux, dont 150 Américains, qui ysont partis ou ont tenté de lefaire». Manifestement, la cam-pagne de bombardementsaériens entamée en août contreles bases de Daesh (autre appel-lation de l'EI) en Irak et Syrie parles États-Unis et leurs alliés, qui afait de nombreuses victimes etmarqué un coup d'arrêt parendroits à la progression destroupes jihadistes, n'a pas endi-gué ce flot. «Bien au contraire»,assure de Beyrouth où il est basél'expert Romain Caillet, spécialis-te des mouvements jihadistes.«C'est un peu comme Obélix quiveut casser du romain. Ça créeun enthousiasme, à la perspecti-ve d'affronter les États-Unis, en

espérant qu'il finisse par y avoirune opération terrestre». «CetEtat a des centaines de milliersde sympathisants, au bas mot,dans le monde arabe», ajoute-t-il.«Ils considèrent que leur Etat estattaqué et que leur devoir est departiciper à sa défense. C'estl'exemple parfait du jihad défen-sif. Et le fait qu'il soit attaqué pardes avions américains et d'unecoalition renforce leur narratif surle combat de la fin des temps. Ledanger ne les effraie pas, parceque ça fait partie de la règle dujeu. Certains recherchent le mar-tyr, il suffit de voir le nombre d'at-tentats-suicide». Les centainesde films de propagande, souventde qualité professionnelle, misen ligne par les spécialistes deDaesh, montrent à l'envi desimages de bâtiments effondrés,de civils, surtout des femmes etdes enfants, blessés ou tués, etaccusent Washington de lâche-té, pour se contenter de lâcherdes bombes au lieu d'envoyerdes soldats. Pour Jean-PierreFiliu, professeur à l'Institut deSciences Politiques de Paris,auteur notamment de «Je vousécrit d'Alep» (Editions Denoël),«les Etats-Unis ont, depuis le 11-Septembre, une approche de lalutte antiterroriste en termes destocks et non de flux. Ils se sontréjouis d'avoir éliminé un millierde jihadistes depuis le début deleur campagne de bombarde-ments mais ils n'ont pas anticipél'expansion impressionnante durecrutement que susciterait,dans le monde entier, la pers-

pective d'aller combattre ce quela propagande jihadiste appelle’les Croisés’». Dans les mondesarabe et musulman, commedans de nombreux milieuxproches des thèses jihadistes enOccident, l'anti-américanismeest largement répandu, et le faitde combattre l'armée de «l'OncleSam», même si ce n'est que pourl'instant tenter d'abattre seschasseurs-bombardiers, est ungage de courage et de prestige.«L'implication des Etats-Unis atti-re des volontaires, parce quecombattre les Américains estquelque chose qui a toujoursintéressé le mouvement jihadis-te", explique à l'AFP Aron Lund,spécialiste de la Syrie au CentreCarnegie, éditeur du magazine"Syria in crisis». «L'entrée dans leconflit des Etats-Unis est un pro-blème pour l'EI, bien sûr, parcequ'ils sont bombardés, mais çaleur apporte aussi les galonsd'ennemi public numéro Un. Çales aide à supplanter Al-Qaïda età gagner en crédibilité.L'implication américaine fait queles médias sont davantage inté-ressés. Faire la Une tous lesjours, ça favorise le recrute-ment», ajoute-t-il. «On parled'une extension des frappesaméricaines possibles contre l'EIen Egypte et en Libye», conclutRomain Caillet. «Si ça se fait, çaprovoquerait un afflux supplé-mentaire. Dans la région, si vousvoulez décrédibiliser quelqu'unpolitiquement, il suffit de luiapporter le soutien des Etats-Unis.»

Un commando taliban a attaqué hier unemosquée chiite de Peshawar et fait au moins16 morts et 67 blessés lors de la grande prièrehebdomadaire, nouvelle attaque sanglantecontre cette minorité religieuse régulièrementvisée au Pakistan.

Les apprentis-jihadistes galvanisésFrappes américaines contre l'État islamique

A u-delà des résultats de l’élection législative partielle duDoubs l’on se dit que les querelles qui ont déchiré l’UMP sur

le sujet étaient décidément bien inutiles et n’ont fait, une fois deplus, que renvoyer une image négative aux Français. En effet,malgré les consignes officielles données par le parti à ses sympa-thisants de se référer à la politique du «ni, ni» (ni FN, ni PS), lamoitié des électeurs UMP du premier tour ont voté pour le FN etun quart a voté PS au second tour lors de la législative partielledu Doubs dimanche dernier, affirme le chercheur Joël Gombindans une analyse publiée hier. Selon le modèle qu'il a pu établir,le chercheur au CURAPP-université de Picardie-Jules-Verne, affir-me que «la moitié environ des électeurs ayant choisi l'UMP au pre-mier tour se sont portés sur la candidate frontiste au second tour.Un quart a choisi le candidat socialiste ; le dernier quart s'est abs-tenu ou a voté blanc ou nul», écrit-il. Dès lors, on ne peut «guère parler de succès du rassemblement républicain», sou-ligne-t-il, mais plutôt constater «la fusion, relative certes, mais bienavancée, des électorats de l'UMP et du FN». Autre enseignement: «Le FN n'aurait guère mobilisé de nouveaux électeurs entre lesdeux tours. À peine plus de 4 % des abstentionnistes du premiertour», selon son modèle. Le chercheur souligne au passage que«la progression de 16 points enregistrée entre les deux tours parla candidate frontiste n'a rien d'exceptionnel», ayant «observé desprogressions du même ordre, souvent même supérieures, à peuprès chaque fois que le FN s'est retrouvé en duel au second tourd'une élection législative en 2012 et depuis, et ce, quel que soitson adversaire». Toujours d'après le modèle qu'il a établi, Gombinaffirme que «la victoire du candidat socialiste» Frédéric Barbier «devrait beaucoup à sa capacité à mobiliser de nouveaux élec-teurs : pas moins de 17 % des abstentionnistes du premier tourauraient voté en sa faveur au second tour». Ainsi, la stratégie du «ni, ni» si chère à l’UMP, ne semble profiter ni à la gauche ni à ladroite mais bien au FN qui voit ses réserves de voix augmenterconsidérablement, même si pour le moment pas suffisammentpour espérer remporter de grandes élections. Les électeurs del’UMP sont nombreux à ne plus hésiter entre Front National etFront Républicain et choisissent désormais le premier sans étatd’âme. Reste à savoir si d’ici 2017 ils seront toujours aussi nom-breux à choisir l’UMP en premier, surtout si Alain Juppé, considé-ré par de nombreux militants de droite comme trop tiède, venait àêtre choisi pour être leur candidat pour la prochaine présidentiel-le à la suite des primaires de 2016. F. M.

Points chaudsPar Fouzia Mahmoudi Report

Ph

.>D

. R

.

Page 12: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

L’acteur français Roger Hanin, décédémercredi à Paris à l’âge de 89 ans, a été

inhumé, hier, au cimetière de Bologhine(Alger). La dépouille du défunt est arrivée lematin à l’aéroport international Haouari-Boumedienne en provenance de Paris àbord d’un vol régulier.

La ministre de la Culture, Nadia Labidi, lewali d’Alger, Abdelkader Zoukh, le directeurde la Protection civile, Mustapha Lahbiri, etl’ambassadeur français à Alger, BernardEmié, ainsi que des figures du monde de la

culture étaient présents à l’arrivée de ladépouille. Des membres de la famille dudéfunt, des proches, des personnalités dumonde du cinéma et des médias ont accom-pagné la dépouille.

Le président de la République, AbdelazizBouteflika, avait rendu hommage à l’acteurfrançais, soulignant qu’il était «un symbolede l’amitié entre les peuples algérien et fran-çais». «C’est avec une grande émotion et uneprofonde tristesse que j’ai appris le décès dugrand acteur français Roger Hanin, qui a

dédié toute sa vie à la culture et occupé uneplace mémorable dans le monde du ciné-ma», a écrit le Président Bouteflika dans unmessage de condoléances qu’il a adresséjeudi à la famille du défunt.

Le chef de l’Etat a ajouté : «Le peuplealgérien, qui s’associe à la douleur du peuplefrançais ami, n’oubliera pas l’apport indé-niable de feu Roger Hanin à la consolidationdes liens d’amitié entre les peuples algérienet français».

Par Meriem Benchaouia

C’ était avec stupéfactionque nous avionsappris, à Alger, par une

dépêche, la mort de la romanciè-re Assia Djebar, vendredi dernier,dans un hôpital parisien à l’âgede 79 ans. Elle a été enterréehier, à Cherchell, sa ville natale. Asa façon, Madame Assia Djebara tiré sa révérence, elle s’en estallée dignement, fièrement,modestement sans m’as-tu vu.La perte demeure et demeurerainestimable parce que cetteenfant de l’Algérie est sinon lameilleure, en tout cas l’une desplus illustres romancières quel’Algérie a connues. Mais, dit-on,un génie ne meurt pas, il vit à tra-vers chaque mot, chaque image,chaque page de son œuvre ; ilest en communion avec ses lec-teurs de génération en généra-tion. Dialogue dynamique.Dialogue constructeur. Dialogueéternel. Née à Cherchell, la villechantée par Camus, maisconduite à faire toutes sesétudes à Blida, elle est arrivée àParis pour décrocher l’inscriptionà l’Ecole normale supérieure,avant de connaître très tôt unevraie célébrité littéraire. Son pre-mier roman «La soif» a été traduitdans une vingtaine de langues.En 2006, la fille du MontChenoua a fait son entrée à laprestigieuse Académie françai-se. Dans son discours, elle atenu à rappeler quelques faitsd’armes, devoirs des races supé-rieures, à en croire Jules Ferry :«L’Afrique du Nord, du temps del’Empire français, comme le restede l’Afrique de la part de sescoloniaux anglais, portugais oubelges, a subi, un siècle et demidurant, dépossession de sesrichesses naturelles, déstructura-tion de ses assises sociales, et,pour l’Algérie, exclusion dansl’enseignement de ses deuxlangues identitaires, le berbèreséculaire, et la langue arabe dontla qualité poétique ne pouvaitalors, pour moi, être perçue quedans les versets coraniques quime restent chers». Profitant decette illustre tribune que laréception à l’Académie françai-se, Madame Assia Djebar a faitun plaidoyer pour la langue

arabe. De même que JeanAmrouche, qu’il confessait qu’ilpleurait en berbère, de même,vous avez écrit que vous rêviezen arabe et que, si vous aviezenvie de prier, c’était dans cettelangue que vous le feriez. Votreparcours résume ce queJacques Berque appelait cette«intimité des profondeurs refou-lée» qui, ici et là, explose dansles rapports entre les deuxlangues arabe et français. Votreidentité plurielle, que vous n’avezcessez de clamer. «(…) Lalangue française, la vôtre,Mesdames et Messieurs, deve-nue la mienne, tout au moins enécriture, le français donc est lieude creusement de mon travail,espace de ma méditation ou dema rêverie, cible de mon utopiepeut-être, je dirai même tempode ma respiration, au jour le jour:ce que je voudrais esquisser, encet instant où je demeure sil-houette dressée sur votre seuil.(…)», avait-elle déclaré. Mais leplus marquant dans votre dis-cours et que modestement vousavez partagé l’honneur qui vousa été fait avec tous les intellec-tuels algériens : «La sobriétés’imposait, car m’avait saisie lasensation presque physique quevos portes ne s’ouvraient pas

pour moi seule, ni pour messeuls livres, mais pour lesombres encore vives de mesconfrères – écrivains, journa-listes, intellectuels, femmes ethommes d’Algérie qui, dans ladécennie quatre vingt- dix ontpayé de leur vie le fait d’écrire,d’exposer leurs idées ou toutsimplement d’enseigner… enlangue française». Dans la préfa-ce de son livre «Les Alouettesnaïves», Madame Assia Djebardonnait l’explication de sadémarche littéraire et de soncombat politique en parlant de«tangage incessant». «Soyonsfrancs, écrivait-elle, tantôt notreprésent nous paraît sublime(héroïsme de la guerre deLibération) et le passé devientcelui de la déchéance (nuit colo-niale), tantôt le présent à son tourapparaît misérable (nos insuffi-sances, nos incertitudes) et notrepassé plus solide (chaîne desancêtres, cordon ombilical de lamémoire)» En plus de son élec-tion à l’Académie française,Assia Djebar avait été décoréedes médailles de l’Ordre des artset des lettres et de la Légiond’honneur de la RépubliqueFrançaise. Née le 30 juin 1936,Assia Djebar, Fatma ZohraImalhayène de son vrai nom, est

considérée comme l’une desauteurs les plus célèbres et plusinfluents du Maghreb et dumonde francophone. Egalementcinéaste et auteur de théâtre, ellelaisse derrière elle une œuvreriche et variée pour laquelle ellea reçu pas moins d’une dizainede distinctions littéraires et ciné-matographiques internationales.Assia Djebar était aussi connuepour son engagement dans ladéfense des libertés, notammentla cause féminine. J’admirail’écrivaine que vous étiez. Enprincipe, cela devrait suffire. J’airelu ces jours-ci avec enchante-ment l’un de vos livres «Nullepart dans la maison de monpère». Mais je n’affecterai pasd’oublier que notre terre natalegardera de vous l’image de lameilleure ambassadrice del’Algérie. La voix de la femmealgérienne, dans le mondeentier. Vous étiez grande par l’es-prit et par le cœur. Je vous diraique votre œuvre est étrange-ment moderne, dans le sens queCharles Baudelaire donnait dumot de modernité, c’est-à-dire«le transitoire, le fugitif, le contin-gent, la moitié de l’art, dontl’autre moitié est l’éternel et l’im-muable». Comme vous savieznaviguer entre les deux,

Madame Assia Djebar ! Commevous saviez les malaxer pour enfaire une mixture précieuse, unbreuvage sacré, une ambroisie.Vous avez rendu votre derniersoupir, mais votre plume demeu-rera à jamais à la main, vous la«combattante suprême» ! Et l’oncomprend que la ville deCherchell portât le deuil. Au vrai,vous avez raison, indomptableenfant de l’Algérie. Vous avez rai-son car, durant votre vie faite derenoncements téméraires etincompréhensibles, vous aviezsu, je ne sais par quel art, voustaire sur l’essentiel pour laisserparler votre œuvre. Et cetteœuvre est là, entre nos mains,pour des générations, de siècleen siècle : vous vivriez, vous êtesimmortelle. Et ainsi, grâce à votreœuvre, comme le soutiennent sijustement et si généreusementces quelques mots que vousavez écrit : «Je ne suis pas unsymbole. Ma seule activitéconsiste à écrire. Chacun demes livres est un pas vers lacompréhension de l’identitémaghrébine, et une tentatived’entrer dans la modernité.Comme tous les écrivains, j’utili-se ma culture et je rassembleplusieurs imaginaires». Quepeut-on en conclure ? C’est cen’est par ces lignes de VictorHugo tirées des Misérables quime semblent aussi appropriées :«Il dort. Quoique le sort fût pourlui bien étrange, Il vivait. Il mourutquand il n’eut plus son ange, lachose simplement d’elle-mêmearriva, comme la nuit se faitlorsque le jour s’en va». Adieul’immortelle. Chère MadameAssia Djebar, l’Algérie est fière devous.

M. B.

La perte demeure et demeurera inestimable parce que cette enfant de l’Algérie est sinon la meilleure, en tout casl’une des plus illustres romancières que l’Algérie a connues. Mais, dit-on, un génie ne meurt pas, il vit à travers

chaque mot, chaque image, chaque page de son œuvre ; il est en communion avec ses lecteurs de génération engénération. Dialogue dynamique. Dialogue constructeur. Dialogue éternel...

LLee JJoouurr D’ALGERIE Ven. 13 - Sam. 14 février 2015 13

Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous

Adieu l’immortelle

C u l t u r e

Dernier retour au pays de Roger Hanin

RENDEZRENDEZ--VOUSVOUSCULCULTURELSTURELS

L’espace d’exposition«La Baignoire»

Jusqu’au 28 février : Exposition de photos intitulée

Chawari3.

Salle Ibn Khaldoun26 février :

Concert musical animé par l’artiste jordanienne Macadi

Nahhas.

Musée public national du Bardo

Jusqu’au mois de mars : Exposition «Pouvoirs des perlesd’Afrique» (collection de Tonia

Marek).Jusqu’au 28 février :

L’établissement Arts et Culture dela wilaya d’Alger, en partenariat

avec la maison d’éditionSynopsis, organise une exposition

de livres.

Musée d’art moderne etcontemporain d’Alger Jusqu’au 28 février :

6e Festival international d’artcontemporain.

Il a choisi d’être enterré à Alger

Ph

/DR

HommageHommage

Page 13: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

Par Anouar M.

L e Mouloudia d’El Eulma, l’undes derniers clubs de l’est algé-rien à avoir pu rejoindre l’élite du

football national malgré les joueurs trèstalentueux qui ont évolué sous sescouleurs (la première accession duMCEE ne remonte qu’à 2008), voudraitremporter cette première joute interna-tionale pour la «dédier aux anciensjoueurs qui ont façonné cette équipe aufil des décennies sans avoir connu lehaut niveau», souligne le vieuxMessaoud B. (77 ans), ancien dirigeantdu MCEE. Ce vieux supporter dont lesyeux se mettent à briller lorsqu’ilévoque l’équipe chère à son cœur,espère surtout que les Derardja,Hemitti, Chenihi et Maïza mouilleront lemaillot vert et rouge autant quel’avaient mouillé, en leur temps, lesHaïder, Hedna, Senoussaoui, Kharchiet autre Sid. L’entraîneur, Azzedine Aït-

Djoudi, ne doute pas, lui, que sesjoueurs honoreront le maillot car, dit-il,«ils mesurent la portée symbolique decette première rencontre internationaleet sont prêts à se surpasser pour don-ner du bonheur à leurs fans».Le coachse dit «certain» que le manque d’expé-rience de ses poulains (même siquelques-uns ont eu l’occasion de dis-puter des compétitions internationales,comme Maïza sous les couleurs del’ES Sétif et Hemitti sous celles de la JSKabylie) sera comblé par une volontéet une «grinta» de tous les instants. Letout, prévient encore Ait-Djoudi, est dene pas sous-estimer notre adversairedont la carte de visite est plutôt impres-sionnante puisqu’avec ses 26 titres dechampion et ses 9 coupes d’Ethiopie, ilest de loin le club le plus titré de son

pays. Il reste que les joueurs Eulmisdevront être prêts physiquement, nepas hésiter à aller au charbon pourremporter les duels, bien occuper lesespaces et aérer le jeu pour prendre àdéfaut le club-phare d’Addis-Abeba quine viendra pas à El Eulma pour faire dutourisme. Azzedine Aït-Djoudi, et cen’est pas plus mal, pourra compter,samedi à partir de 18h sur la pelousedu stade Messaoud-Zeghar, sur l’en-semble de son effectif, l’infirmerie duclub étant vide, ce qui n’a pas toujoursété le cas depuis le début de la saison.La balle est maintenant dans le campdes joueurs qui doivent se donner àfond pour tenter de prendre du plaisiret surtout prendre une option pour laqualification avant la manche retour.

A. M.

Ligue des champions d’Afrique/MCEE-St-George SA (Eth) à 18h

«Babya» devant unepremière historiquePar Anouar M.

L e TAS vient de donner gain de cause à la JS Kabylie dans ce qu’onpeut appeler l’ «affaire Ebossé». En effet, le tribunal arbitral sportif

basé à Zurich a donné son verdict après le recours déposé par les diri-geants de la formation kabyle qui avait été suspendue par la CAF, indi-quant que cette sanction était nulle et non avenue. Ainsi, les Canarisauraient droit de réintégrer la Ligue des champions d’Afrique d’où ilsavaient été éjectés par l’instance de Hayatou sans donner aucune expli-cation. En fait, tout le monde sait que c’est la nationalité de la victimequi a donné lieu à cette sanction extrême d’écarter la JSK de la plusprestigieuse des compétitions africaines, étant donné que le présidentde la CAF a voulu venger le défunt qui n’est autre qu’un compatriote,alors que cela est antiréglementaire étant donné que le joueur est décé-dé dans un championnat local et non lors d’une compétition continen-tale. Il est clair que la CAF est dans l’embarras maintenant avec ce ver-dict de la TAS qui sanctionne la sanction et qui donne raison auxKabyles qui avaient estimé que la sanction est disproportionnéepuisque le club n’est nullement responsable de ce malheureux incidentqui a pénalisé le club qui ne pouvait tuer son meilleur joueur. Que feraHayatou maintenant que cette instance internationale a rejeté sa sanc-tion ? Devra-t-il réintégrer la JSK dans la compétition continentale ousera-t-il contraint de la faire jouer la saison prochaine même au cas oùelle ne serait pas qualifiée ? Attendons pour voir.

A. M.

Coup-franc direct

La CAF dans l’embarras

S p o r t sLLee JJoouurr D’ALGERIE 23

Ph

.>D

R.

L e cycliste de la sélection algérien-ne (juniors) Islam Mansouri, a rem-

porté jeudi la médaille d'argent de lacourse sur route des Championnatsd'Afrique qui se déroulent à Wartburgdans la province du KwaZulu-Natal enAfrique du Sud (9-14 février).

Le cycliste algérien, déjà médailléd'argent au contre-la-montre indivi-duel, a parcouru la distance de 65 kmen 1h43:57, derrière le MarocainChokri El Mehdi, vainqueur de lamédaille d'or (1h43:43).

Le Namibien Plaatjies Brandon apris la médaille de bronze (1h44:22).Mercredi, le cycliste de la sélection

algérienne des moins de 23 ans, AdilBarbari, a remporté la médaille debronze du contre-la-montre individuel.Treize cyclistes algériens (juniors,seniors, féminine et U-23) prennentpart aux Championnats d'Afrique surroute.

Conduite par les deux entraîneursMalek Hamza et Michel Thèse, cettesélection aura pour but de représenterau mieux la petite reine algérienne surles terres de Nelson Mandela. Lors dela dernière édition en 2013 à Charm ElCheikh (Egypte) - celle de 2014 ayantété annulée -- l'Algérie avait remporté5 médailles (2 argent, 3 bronze).

Le MC El Eulma disputerasamedi au stade Messaoud-Zeghar son tout premiermatch officiel internationalface aux Ethiopiens de St-George SA, en tourpréliminaire de la ligue deschampions, et il entendbien négocier ce qui n’estrien moins qu’un momenthistorique, sachant quec’est là son premier matchde ce calibre.

Championnats d'Afrique (Course sur route/ juniors)L'argent pour Islam Mansouri

Les Eulmis devront faire bonne figure lors de cette compétition

L e président de laFédération algérienne

des luttes associées (FALA)Rabah Chebah, a affirméjeudi à Alger la disponibilitéde son instance à mettretous les moyens néces-saires pour le développe-ment de la pratique de ladiscipline. «Le bureau fédé-ral de la FALA a tracé unplan d'action qui s'inspiredes orientations des pouvoirs publics et qui s'articule sur trois axes fonda-mentaux: «Vulgarisation de la discipline, développement et formation», aindiqué Chebah à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale de laFALA. Le président de la FALA a réitéré, à cette occasion, les engagementspris par son instance pour prendre en charge un plus grand nombre dejeunes et garantir la formation des entraîneurs et juges-arbitres. «Tous lesefforts devront être orientés vers l'accueil d'un plus grand nombre de jeunes,de la formation et de recyclage des cadres appelés à encadrer ces jeunestalents», a-t-il précisé.

A la fin des travaux de l'AGO, les 35 membres présents sur les 45 quecompte l'assemblée générale, ont adopté à l'unanimité les bilans moral etfinancier de l'exercice 2014 ainsi que le plan d'action-2015.

LutteRabah Chebah croit en la discipline

L e MC Alger jouera à fond seschances en Coupe de la CAF qui

débute ce week-end, en dépit de samauvaise passe en Championnat deLigue 1 où le club lutte pour son main-tien. C’est en tout cas le vœu de tout lemonde au Mouloudia que ce soit ducôté des dirigeants, des supporteurs oudes joueurs. «La Coupe de la CAF estune compétition qui diffère duChampionnat local et sur laquelle nousmisons énormément. Nous allons lajouer à fond malgré le fait que noussoyons préoccupés par le maintienparmi l'élite», souligne le président du

MCA, Raïssi. Les Vert et Rouge, dont ladernière sortie continentale remonte à2011 lorsqu'ils avaient atteint la phasedes poules de la Ligue des champions,accueilleront le Sahel SC (Niger) same-di au stade Omar-Hamadi (16h00) enmatch aller du tour préliminaire de laCoupe de la CAF. Toutefois, ce clubnigérien reste inconnu pour les Vert etRouge et qui tenteront de le découvrirsur le tas. «On ne connaît pas grand-chose de l'adversaire, mais on va leprendre très au sérieux. On tentera derester sur la dynamique des bons résul-tats réalisés depuis le début de la phase

retour», a encore dit le président. LeMCA a quitté la dernière place au clas-sement de la Ligue 1 pour la premièrefois mardi passé après sa victoire àdomicile face au leader, le MOB.L'équipe qu'entraîne le Portugais ArthurJorge devrait maintenant se concen-trer sur cette compétition de la Coupede la CAF qu’ils tenteront de jouer àfond en dépit de cette situation au clas-sement général. Avec l’expérience desHachoud, Gourmi, Karaoui et les autres,ils tenteront de faire de leur mieux pourprendre option pour la manche retour.

A. M.

Coupe de la CAF/MCA-Sahel du Niger à 16h à BologhineLe Doyen jouera à fond

L ' entraîneur français Jean-Guy Walemme, annoncé limogé de la JSKabylie, a dirigé la séance d'entraînement de jeudi la veille du match

face au NAHD à Sétif pour le compte de la 20e journée du Championnat deL1 algérienne de football. Des informations de presse ont fait état jeudi d'unedécision qu'aurait prise le président de la JSK, Mohand Cherif Hannachi,mettant fin aux fonctions de Walemme, l'ancien coach de l'AJ Auxerre (L2,France) qui avait débuté cette saison à l'USM Bel-Abbès, nouveau promu enL1. Le patron de la JSK s'est déjà séparé des services de deux entraîneursétrangers depuis le début de cette saison : le Belge Hugo Bross, actuelle-ment au NAHD (L1) et le Français François Ciccolini.

JS KabylieWallemme ne partira pas

Classement FifaL’Algérie 18e malgré

le ratage en CANL'ALGÉRIE a gardé sa 18e place au classe-ment mondial de la Fifa du mois de févrierpublié jeudi par la Fédération internationalede football, malgré son élimination en quartsde finale de la Coupe d'Afrique des nationsclôturée dimanche dernier en Guinée équa-toriale par la consécration de la Côte d'Ivoire. Au niveau africain, les Verts restent la puis-sance N.1 du continent avec 981 pointstalonnés cette fois par la Côte d'Ivoire (20e,932 pts), qui a délogé la Tunisie (26e, 860pts) de la deuxième place africaine dans leclassement. Le Ghana, finaliste malheureux de la CAN-2015, passe à la 25e place mondiale,gagnant 18 positions. Les Blacks Stars sontdésormais 3e sur le plan continental (864pts). Aucun changement n'est à signalerdans le haut du tableau mondial par rapportau mois dernier, l'Allemagne gardant toujoursla pole position devant l'Argentine et laColombie.

Ven. 13 - Sam. 14 février 2015

Ligue 2 MobilisTrois matches en retard programmés pour le 20 février

T rois matches en retard du Championnat de Ligue 2 Mobilis de foot-ball : MC Saïda - A Boussaâda, O Médéa - AB Merouna et WA

Tlemcen- CA Bordj Bou Arréridj se dérouleront le vendredi 20 févrierprochain à 15h00, a indiqué jeudi la LFP. Ces trois rencontres avaientété reportées en raison du terrain impraticable. La rencontre WAT -CABBA compte pour la dix-neuvième journée, tandis que les matchesMC Saïda - A Boussaâda et O Médéa -AB Merouana comptent pourla dix-septième journée. La vingtième journée du Championnat deLigue 2 Mobilis de football a lieu ce vendredi 13 février.

Page 14: Après le RND et le FLN, le TAJ pose ses conditions Le … · 2016-01-26 · formation de 15 000 cadres Madame Assia Djebar, l’Algérie est fière de vous Adieu ... l'avant-projet

http://www.lejourdalgerie.com

D’ALGERIELE JOUR

V o t r e q u o t i d i e n n a t i o n a l

Par Ahmed Kichni

Cette affaire a été reju-gée après un pourvoiintroduit par les préve-nus. Le tribunal de pre-

mière instance a condamnéHarak Zoheir, principal accusédans cette affaire, à la réclusioncriminelle à perpétuité et pronon-cer des peines allant d'une annéeà 20 ans de prison ferme à l'en-contre de 5 accusés et l'acquitte-ment au profit de 15 autres. Aucours de cette audience, 13 pré-venus sont au banc des accuséspour répondre des chefs d'incul-pation d’adhésion à groupe terro-riste, trafic d'armes de guerre etd'explosifs, financement degroupes terroristes, non dénon-ciation, apologie de crimes, falsifi-cation de faux documents admi-nistratifs et blanchiment d'argent.Le principal accusé, E. Bekri, aété condamné à 10 ans de réclu-sion criminelle après avoir étécondamné par le tribunal de pre-mière instance à 15 ans de pri-son, S. Mohamed Seghir de CapDjinet, Z.Brahim d'Alger et S.Ahmed à 7 ans de prison pourchacun des accusés, K.Abdennacer à 6 ans de prisonpour les chefs d'inculpation préci-tés. Huit prévenus ont été acquit-tés.

Les tenants et les aboutissantsde l'affaire, faut-il le rappeler,remontent au 11 octobre 2006,lorsque les services de sécurité,agissant sur renseignement, ontorganisé une opération decontrôle dans un carrefour à hau-teur de la ville de Berriane, dansla wilaya de Ghardaïa. Cette opé-ration s'est soldée par l'élimina-tion de deux terroristes qui setrouvaient à bord d'un camiontransportant un chargementd'armes, 18 fusils d'assaut de

marque Kalachnikov, 329 balleset 18 chargeurs, pour être ache-minés vers les maquis de l'ex-GSPC du centre du pays. Lesinvestigations ont aboutiquelques jours après à l'arresta-tion de plusieurs personnes dontS. Mohamed Seghir né en 1958,originaire de Cap-Djinet. Ce der-nier, impliqué dans une affaire detrafic d'armes avait déjà étécondamné à une peine de 8 ansde prison pour avoir introduit unepremière fois du Maroc un pistolet9 mm qu'il a vendu à B. Ferhat.Après avoir purgé sa peine, il aété contacté, dans le courant del'année 1999, par des terroristesde l'ex-GSPC délégués parSofiane El-Fassila qui l'ont sollici-té pour leur acheter des armes auMaroc. C'est ainsi que S.Mohamed Seghir a effectué illé-galement, en 2000, un premiervoyage au Maroc, ramenant 2 000balles pour kalachnikov. Au coursde la même année, il a introduit 3000 autres balles, puis 2 500autres deux mois après. En sep-

tembre 2006, il a rencontré àGhardaïa le principal accusé, E.Bekri, originaire d'Adrar, qui l'avaitmis en contact avec un certainBoualem qui n'est autre queSofiane El-Fassila, alors numéro 2de l'ex-GSPC, avec lesquels il atraité un accord pour la livraisonde 20 fusils de type Kalachnikovet des munitions. Le prix d'uneseule arme à feu a été fixé à 15millions de centimes et une unitéde munition à 150 DA. Un moisaprès, il a introduit encore 20fusils de type kalachnikov et 4 000 balles. L'armement récupé-ré à Berriane est estimé à 1,5 mil-lion d'euros. Par ailleurs, lesinvestigations entreprises par lesenquêteurs ont mené au déman-tèlement d'un autre réseau de tra-fic de documents (permis deconduire, cartes grises, registresdu commerce). La plupart descamions et des véhicules utiliséspar les groupes terroristes circu-laient avec de faux documents.

A. K.

Cinq accusés condamnésde 6 à 10 ans de réclusion criminelle

Affaire «Anyab El Fil» de trafic d'armes «importées» du Maroc

Le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a traité, au cours decette session, l'une des plus importantes affaires que le tribunal ait eu à

juger. Il s'agit de celle de trafic d'armes connue sous l'appellation de«Anyab El Fil» (défenses d'éléphant) dans laquelle sont impliquées pas

moins de 36 personnes.

Par Nazim Rochd

Combien sont-ils àavoir le temps et/ou laperspicacité d'essayerde comprendre la réa-

lité dans laquelle ils vivent ? Il estévident qu'ils sont une infimeminorité. Parmi eux se trouventles producteurs de sens. Doncles milliards d'êtres humainss'en remettent à ce qu'ils trou-vent, sans s'arrêter un instantsur la pertinence de l'informationou de l'explication des faits,qu'on leur donne. Peu importeles intentions de celui qui a écritl'article, a parlé ou a fait le repor-tage. Cette attitude relève le plussouvent du confort intellectuel,qui peut être perturbé par unediversité des sources, jusqu'à uncertain point. Ce qui ne pousse-ra pas, pour autant, à un effortparticulier, en dehors de celui duchoix qui n'exige, le plus sou-vent, que de prendre ce qui nedérange des convictionsacquises qui, elles-mêmes, n'ontpas fait l'objet d'un questionne-ment particulier. Il en est ainsi dece que l'on appelle, communé-ment, l'opinion publique, mêmequand elle présente une plurali-té qui donne l'illusion qu'il existe-rait un libre-arbitre de base qui aconduit à des divergences.Rarement, dans l'histoire de l'hu-manité, il s'est produit desremises en cause des idéesdominantes, servies par unappareil multiforme, qui va de laculture de base de la cellulefamiliale aux patterns sociaux,confortés par les institutions offi-cielles (école-discours poli-tique…) et par les médias. Lesrares remises en cause, quandelles interviennent, sont le fruitd'une rupture de confiance dansle système et dans ses repré-

sentations. Elles ne sont pasimmédiates mais laborieuses, àcause de la difficulté de l'acqui-sition et de la mise en placed'une intelligence des chosesalternative à celle qui prévalait.Le processus peut être plus oumoins long, selon le rythme d'ef-fondrement des certitudesacquises et la gravité des situa-tions, mais la cause réside tou-jours dans l'impossibilité detrouver des réponses opération-nelles avec le matériel cognitifdisponible. Pourra être observéun phénomène de repli sur soi,de divorce de masse avec l'Etat,sur fond de désarroi, de démis-sion des espaces d'expressionpolitique et d'abstentionnismeélectoral. Ce sera, durant cettephase, que pourront se manifes-ter, dans le meilleur des cas, desmouvements révolutionnairesstructurés et porteurs de véri-tables solutions à la crise socia-le, dans le pire des cas des ten-dances qui expriment la déses-pérance ou l'impatience d'ensortir. Cependant, il n'est pasrare que ce soit le mode de gou-vernance qui évolue, le plus fré-quemment en apportant desréformes censées être desréponses aux dysfonctionne-ments qui affectent, principale-ment, l'économie. Par contre, enl'absence de ressources, ou desolutions qui ne compromettentpas le système régnant, la gou-vernance peut se durcir etrecourir à des méthodes autori-taires, destinées à combattre lesvelléités de révoltes et à assurerla pérennité de l'ordre établi. Lestemps présents sont très richesde ce type de conjoncture. Il estloisible de s'en rendre compte àtravers tous les pays où le néoli-béralisme a épuisé ses derniersarguments. N.R.

La fragilité de l'opinionpublique

Point d'ordre

PLUS DE 12 quintaux de kiftraité ont été saisis dans la nuitde jeudi à vendredi à BeniBoussaïd (Tlemcen), a indiqué lasûreté de wilaya (SW).

L'opération, menée par la bri-gade mobile de la police judiciai-re de la sûreté de la daïra deBeni Boussaïd, a permis de sai-sir 12 quintaux et 15 kg de kiftraité, a précisé la cellule decommunication de la SW.

Agissant sur information fai-sant état d'un convoi importantde drogue en provenance desfrontières ouest du pays, les ser-vices de sécurité se sont aussitôt

déployés à travers les différentsaxes susceptibles d'êtreempruntés par les trafiquants, a-t-on expliqué. Selon la mêmesource, le véhicule suspecté aété intercepté à hauteur du lieu-dit «El-Jalou», alors que lesoccupants ont réussi à prendrela fuite à la faveur de l'obscurité.

La fouille du véhicule a per-mis la découverte de la mar-chandise prohibée qui était dis-posée dans 40 paquets, a faitsavoir la cellule de communica-tion de la SW, ajoutant que l'en-quête suivait son cours.

Lamine H.

Beni Boussaïd (Tlemcen)

Plus de 12 quintaux de kif saisis

1er Salon des véhicules utilitaires à Béjaïa

«L'occasion de faire des affaires»LA 1RE édition du Salon des

véhicules utilitaires, industriels etde travaux publics de Béjaïa,ouverte depuis mercredi dernierà la surface des ex-galeries algé-riennes, se poursuit. Pas moinsde 12 concessionnaires etagents de distribution y ont prispart. Une vingtaine de marquesont exposé leurs gammes deproduits. On y trouve descamions légers, camions lourds,fourgons, bus, chariots éléva-teurs, pick-up… Des concession-naires n'hésitent pas à proposerdes remises et d'autres avan-tages pour attirer la clientèle.Une assurance véhicule, la quali-té, les remises, la personnalisa-tion des services après-vente etautres sont autant d'atoutS avan-cés pour séduire les profession-nels à opter pour certainesmarques. Cette manifestationcommerciale voire profession-nelle est organisée, faut-il le rap-

peler, par l'agence «Expo-Event»qui veut aussi être le trait d'unionentre les distributeurs, lesconcessionnaires et les profes-sionnels afin que chacun trouveson intérêt en matière d'offre etde demande. Pour des utilisa-teurs, «ce genre de salon est uneopportunité pour faire desaffaires». C'est ce qu'a laisséentendre un chef d'entreprisevenu dans le but d'approvision-ner son entreprise et ces chan-tiers en matériel et outils. Lesorganisateurs ont lancé des invi-tations aux collectivités locales,opérateurs économiques, chefsd'entreprises des wilayas limi-trophes de Béjaïa afin de se rap-procher du salon. En marge durendez-vous, des activités d'ani-mation sont organisées surtoutautour du thème de la préventiondes accidents de la circulationdont la courbe ne veut pas fléchir

H. Cherfa

[email protected]