assia djebar n’écrira plus

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Photos : DR Le Bonjour du «Soir» Deux questions à quatre sous (chacune, deux sous) : 1. Si Haddad a des voisinages avec le clan présidentiel et que Hanoune revendique aussi un lien direct avec le Président, pourquoi la bagarre entre eux ? 2. Saâdani, patron du FLN, n'est pas fou. Alors comment expliquer qu'il dise une chose et son contraire en l'espace de quelques jours ? C'est que le sommet de notre pyramide échappe à toutes les règles de géométrie. Il a deux têtes qui, visiblement, ne sont pas d'accord sur les stratégies économique et politique. L'une de ces deux têtes est souvent obligée d'intervenir pour rectifier le tir, comme c'est le cas pour la conférence du consensus initiée par le FFS. En fin de compte, et si Haddad et Hanoune sont à l'aise pour exprimer deux opinions qui paraissent antinomiques, le pauvre Saâdani est seul pour dire «oui» et «non», presqu’en même temps. J'imagine qu'au FFS, ils ne vont pas se décourager pour si peu. Mais il faut admettre que leur «ni-ni» d'antan leur permettait de s'en sortir à meilleur compte ... [email protected] P. S. : Les monts du Chenoua pleurent Assia Djebar. Celle qui les a irradiés de l'éclat de sa brillante plume n'est plus. Merci, Assia, d'avoir porté haut l'étendard de la littérature algérienne et d'avoir su maintenir, dans le bruit et les lumières de ce lointain Paris, un fort attachement au Chenoua, à ses «noubas», à ses femmes, aux hameaux fondus dans le brouillard, à la langue berbère si typique de ces montagnes où les héros ne se comptent plus. Tu vivras éternellement dans nos cœurs. Je t'aime, moi non plus ! DIMANCHE 8 FÉVRIER 2015 - 18 RABIE AL THANI 1436 - N° 7401 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l FAIRE FACE À LA CONFUSION Grippe : ce qu’il faut savoir sur l’épidémie actuelle Contribution Par le P r Kamel Sanhadji (P. 6 et 7) l TRANSFERTS ILLICITES DE CAPITAUX Les importateurs sous haute surveillance l L’ÉCRIVAINE EST DÉCÉDÉE VENDREDI SOIR À PARIS Assia Djebar n’écrira plus PAGE 3 PAGE 10

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Page 1: Assia Djebar n’écrira plus

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Le Bonjour du «Soir»

Deux questions à quatre sous(chacune, deux sous) :

1. Si Haddad a des voisinages avec leclan présidentiel et que Hanounerevendique aussi un lien direct avec lePrésident, pourquoi la bagarre entre eux ?

2. Saâdani, patron du FLN, n'est pasfou. Alors comment expliquer qu'il diseune chose et son contraire en l'espace dequelques jours ?

C'est que le sommet de notrepyramide échappe à toutes les règles degéométrie. Il a deux têtes qui,visiblement, ne sont pas d'accord sur lesstratégies économique et politique. L'unede ces deux têtes est souvent obligéed'intervenir pour rectifier le tir, commec'est le cas pour la conférence duconsensus initiée par le FFS.

En fin de compte, et si Haddad etHanoune sont à l'aise pour exprimer deuxopinions qui paraissent antinomiques, lepauvre Saâdani est seul pour dire «oui» et«non», presqu’en même temps. J'imaginequ'au FFS, ils ne vont pas se découragerpour si peu. Mais il faut admettre que leur«ni-ni» d'antan leur permettait de s'ensortir à meilleur compte ...

[email protected]

P. S. : Les monts du Chenoua pleurentAssia Djebar. Celle qui les a irradiés del'éclat de sa brillante plume n'est plus. Merci,Assia, d'avoir porté haut l'étendard de lalittérature algérienne et d'avoir su maintenir,dans le bruit et les lumières de ce lointainParis, un fort attachement au Chenoua, àses «noubas», à ses femmes, aux hameauxfondus dans le brouillard, à la langue berbèresi typique de ces montagnes où les héros nese comptent plus.

Tu vivras éternellement dans nos cœurs.

Je t'aime, moinon plus !

DIMANCHE 8 FÉVRIER 2015 - 18 RABIE AL THANI 1436 - N° 7401 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Editio

n du C

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- ISS

N III

I - 00

74

l FAIRE FACE À LA CONFUSION

Grippe : ce qu’il faut savoirsur l’épidémie actuelle

Contribution

Par le Pr Kamel Sanhadji (P. 6 et 7)

l TRANSFERTS ILLICITES DE CAPITAUX

Les importateurssous hautesurveillance

l L’ÉCRIVAINE EST DÉCÉDÉE VENDREDI SOIR À PARIS

Assia Djebarn’écrira plus

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Page 2: Assia Djebar n’écrira plus

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :58,18%

Non : 37,96%

Sans opinion :3,86%

Pensez-vousque Sonatrachva cesserrapidement

l’exploration dugaz de schisteà In Salah ?

Résultat sondage

Pensez-vous que la Tunisie va rapidementsurmonter sa crise ?

Si Afif Abdelhamid a eu des problèmes de santé, ce qui l’aSi Afif Abdelhamid a eu des problèmes de santé, ce qui l’acontraint à une hospitalisation à Parnet. Malgré quelquescontraint à une hospitalisation à Parnet. Malgré quelquesdivergences, le secrétaire général du FLN, Saâdani, a étédivergences, le secrétaire général du FLN, Saâdani, a étéconvaincu d’aller lui rendre visite. Il était accompagné parconvaincu d’aller lui rendre visite. Il était accompagné parAziz Djohri. Un geste fortement apprécié par l’épouse de SiAziz Djohri. Un geste fortement apprécié par l’épouse de SiAfif, qui était au chevet de son époux.Afif, qui était au chevet de son époux.

[email protected]

ERISCOOPERISCOOPDimanche 8 février 2015 - Page 2

Si Afif hospitaliséF a u t p a s n o n p l u sF a u t p a s n o n p l u sq u e ç a v i r e à l aq u e ç a v i r e à l arubr ique nécro , ma isrubr ique nécro , ma isLemdigouti ne peut pasLemdigouti ne peut pasne pas faire un coucoune pas faire un coucouà A s s i a D j e b a r , q u ià A s s i a D j e b a r , q u ivient de nous quitter.vient de nous quitter.Elle était cette grandeElle était cette granded a m e , q u e b e a u c o u pd a m e , q u e b e a u c o u pn’a imaient pas justen ’a imaient pas juste --ment parce qu’el le enment parce qu’el le enétait une. C’est vrai, çaétait une. C’est vrai, çane veut rien dire grandene veut rien dire grandedame. dame.

U n e f o r m u l e , v o i l àU n e f o r m u l e , v o i l àtout. Mais une formuletout. Mais une formulequi s’applique si bien àqui s’applique si bien àelle, qui s’est frayé unelle, qui s’est frayé unchemin original d’écrichemin original d’écri --vaine dans une généravaine dans une généra--t ion où ce n’était pastion où ce n’était pasé v i d e n t p o u r u n eé v i d e n t p o u r u n efemme. femme.

E t p u i s , é c r i v a i n eE t p u i s , é c r i v a i n ereconnue internationareconnue internationa--lement, belle, libre, jonlement, belle, libre, jon--glant avec les languesglant avec les languesdes autres, elle était ledes autres, elle était lem o d è l e q u ’ i l f a l l a i tm o d è l e q u ’ i l f a l l a i td é p r é c i e r . A t t a q u e r .d é p r é c i e r . A t t a q u e r .Elle n’en a eu cure. Elle n’en a eu cure.

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

DIGOUTAGEUne grande

dame

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Policemontée ?

Va-t-on lancer unepolice montée enAlgérie ?

En tout cas, la DGSNva construire à l’Ecolede police de Soumaâ

(Blida) unhangar defoin et unetribune offi-cielle auc e n t r e

équestre.

Urgence d’un procèsL’APW de Tizi-Ouzou a convoqué,

la semaine dernière, une sessionextraordinaire consacrée à la santé.Selon des indiscrétions, les présentsn’ont pas compris le caractère«urgent» de cette réunion dans lamesure où l’APW n’a pas, par lepassé, convoqué une telleréunion au momentoù, par exemple, lafièvre aphteuse fai-sait rage.

Finalement, cetterencontre se voulaitun procès en règlecontre la Direction dela santé et ses démem-brements.

Un nouveau présidentpour le CSA/MCA

Amar Brahmia n’est plus le présidentdu club amateur MCA.

En effet, les membres de l’assembléegénérale ont élu AbdelghaniMebarek comme nouveauprésident. Rappelons quece dernier est actuelle-ment directeur de la PMEau niveau du ministère del’Industrie et des Mines eta occupé par le passé leposte de directeurgénéral del’Ansej.

Page 3: Assia Djebar n’écrira plus

Cherif Bennaceur – Alger (LeSoir) - Le transfert illicite de capi-taux vers l’étranger s’amplifie,atteignant des montants farami-neux comme l’indiquent plusieursinvestigations menées par les ser-vices de la douane, durant cesdernières années.

Un phénomène qui s’avère pré-occupant dans la mesure où ilemprunte différentes formes,notamment l’importation de mar-chandises sans valeur commercia-le et leur abandon, le dédouane-ment de marchandises faiblementtaxées et exagérément surfactu-rées, les transferts bancaires dedevises sans débarquement decontrepartie en marchandisesainsi que la double facturation pourune même importation.

Un phénomène égalementinquiétant lorsque ses auteurs pro-fitent des régimes fiscaux préfé-rentiels ou dérogatoires, accordésen Algérie ou par les accords com-merciaux conclus avec l’Unioneuropéenne ou dans le cadre de laGrande Zone arabe de libre-

échange. Certes, les Douanesnationales peinent à juguler lafraude, bridées par la notion par-fois incertaine de la valeur, l’insuf-fisante implication des autoritésdouanières de plusieurs paysd’Asie ainsi que la déconnexionentre le contrôle des flux de mar-chandises et le contrôle des fluxfinanciers. Et cela même si defortes pénalités à recouvrer sontinfligées aux contrevenants.

Davantage de contrôle de ladomiciliation bancaire

Pour autant, les pouvoirspublics ne comptent pas resterinertes. L’on croit ainsi savoir quedes mesures destinées à biencontenir ce fléau ont été exami-nées et maturées sous l’égide deplusieurs instances et autoritéspubliques.

Il serait en effet question queles services de la Banque d’Algérieaccentuent, en 2015, le contrôledes dossiers de domiciliation destransactions courantes versl’étranger, en ciblant les établisse-

ments bancaires et les opérateursqui activent dans l’importation.Voire, en renforçant le contrôle surles activités et opérations d’impor-tation à risque, celles réalisées àpartir de pays à la réglementationlaxiste.

En fait, les services de laBanque d’Algérie devront cibler entemps réel les agences bancaireset les opérateurs à l’origine detoute hausse d’importation debiens et services. Les banquespubliques devront se doter d’uncomité de vigilance, afin de véri-fier les informations sur les clientsavant de procéder à la domicilia-tion de l’opération d’importation.

Vers une liste grise des dirigeants de sociétés

d’importationUne autre mesure serait prônée

par les pouvoirs publics, la généra-lisation de l’inscription au Fichiernational des fraudeurs (FNF) quirelève de la Direction générale desImpôts (DGI).

Outre les personnes morales,les gérants et les actionnaires desociétés d’importation pourrontêtre inscrits au FNF et donc inclusdans la liste des interdits deregistre de commerce.

Une sorte de liste grise quipourrait aussi comporter les socié-tés nouvellement créées, cellesdont un associé ou un gérantdétient des parts sociales ou gèreune autre société inscrite au FNF.

A charge cependant de permettreaux instances impliquées dans lecommerce extérieur, notammentles banques commerciales, laBanque d’Algérie, les douanes etle CNRC de consulter rapidementce fichier. De même, l’on envisa-gerait d’exiger une certificationdouanière de l’existence réelle dela marchandise à importer avantde remettre les documents à l’im-portateur pour procéder audédouanement de sa marchandi-se.

Voire, les banques pourraientrefuser la domiciliation des opéra-tions de commerce extérieurlorsque les opérations antérieuresdu même opérateur ne sont pasencore apurées. Comme l’on pro-poserait d’exiger que le documentde transport (connaissement),actuellement au nom du client, lesoit au nom de la banque, pouréviter de faire plusieurs domicilia-tions dans plusieurs banques avecle même connaissement.

Ce que toute banquedevra contrôler

Outre de ramener le délaid’apurement des dossiers de 4 à 2mois, il serait aussi question d’élar-gir l’exigibilité de la taxe de domici-liation bancaire à toutes les opéra-tions d’importation fractionnées etnon seulement à l’opération princi-pale. Comme l’on recommandeque la banque intègre dans l’analy-se des risques l’origine des fonds

et exige une année au moins d’ac-tivité effective justifiée fiscalement.En outre, la banque doit renforcerles actions de contrôle a priori desdocuments servant à l’ouverturede la lettre de crédit (contrat, fac-tures, prix, origine) et a posteriorides documents provenant de labanque correspondante (connais-sement, bon de livraison).

Vers l’assainissement de lasphère des importateursEgalement, les pouvoirs

publics n’écartent pas une pos-sible spécialisation des importa-teurs à travers des registres decommerce spécifiques pourchaque catégorie de marchan-dises.

Ce qui permettrait d’assainirl’activité de l’importation destinée àla revente en l’état. Il serait aussiquestion que le capital des socié-tés d’import-export soit augmentéet devra être entièrement libéré etmis sous la forme de caution dansune banque, ou auprès d’une insti-tution spécialisée. Voire, l’obliga-tion d’utiliser le crédit documentai-re pour l’activité d’importation des-tinée à la revente en l’état devraitêtre rétablie.

Le rétablissement du Credoc,une mesure imposée en 2009 etassouplie ultérieurement, seraitjustifié par l’ampleur des dépasse-ments constatés. Ces mesuresseront-elles, ce faisant, efficaces ?

C. B.

Le Soird’Algérie Actualité

Contrôle affiné des dossiers de domiciliation bancaire,généralisation de l’inscription au Fichier national des frau-deurs (FNF) des gérants et actionnaires de sociétés, spé-cialisation des importateurs, voire le rétablissement del’obligation de paiement par crédit documentaire pour lesopérations d’importation pour la revente en l’état. Desmesures que les pouvoirs publics, décidés à davantaged’offensive, auraient décidé de mettre en œuvre pourmieux lutter contre les transferts illicites de capitaux versl’étranger

Dimanche 8 février 2015 - PAGE3TRANSFERTS ILLICITES DE CAPITAUX

Les importations sous haute surveillance

Comment s’opèrent les transferts illicites de capitaux ?Evalués à des montants faramineux (des

dizaines, voire des centaines de millions dedollars), les transferts illicites de capitauxempruntent plusieurs formes. Des opéra-teurs, généralement des sociétés à respon-sabilité limitée ou unipersonnel, importentde Chine ou d’ailleurs, de la machinerieindustrielle mais aussi des déchets de toutesorte et des conteneurs vides ou partielle-ment vides.

Sans valeur commerciale donc, ces pro-duits sont souvent importés sous des prête-noms, parfois dans le cadre des différentsrégimes préférentiels (soumis aux tauxréduits de droits de douane, bénéficiantd’avantages fiscaux et parafiscaux…).Importées pour des montants importants endevises transférés par les banques domici-liataires souvent de droit algérien, ces mar-chandises sont, dès leur débarquement,abandonnées à l’intérieur des enceintes por-tuaires et aéroportuaires. Après écoulementdes délais réglementaires, les services desdouanes procèdent à leur ouverture, décou-vrant souvent des produits différents des

marchandises manifestées, des marchan-dises de qualité inférieure, des marchan-dises rouillées et/ou vieilles de plusieursannées, ou d’une valeur en deçà du montantfacturé ou supérieure à celle de son coursboursier (forte majoration des prix unitairesdéclarés). Il y a également transfert illicitelorsque des marchandises faiblementtaxées et exagérément surfacturées sontdédouanées.

Outre le transfert de devises sans débar-quement de contrepartie en marchandises,le phénomène se traduit également par ladouble facturation pour une même importa-tion. Il s’agit d’un nouveau procédé fraudu-leux, le montant transféré étant différent decelui déclaré. Le transfert peut s’opéreraussi par l’entremise de passeurs habituésd’allers-retours réguliers et qui transportentles fonds en devises achetés sur le marchéparallèle à partir des ports, aéroports et lafrontière terrestre algéro-tunisienne. Durantles années 2011, 2012 et 2013, l’équivalentde plus de 670 millions de dinars ont étéinterceptés par la douane sur les voyageurs

et dont le montant des amendes encouruess’élève à plus de 1,350 milliard de dinars.

De même que le transfert s’effectue viales cambistes de places bien connues dansde nombreuses wilayas en Algérie, en pro-cédant au dépôt des fonds en dinars dansleurs bureaux et en recevant sur lescomptes bancaires à l’étranger l’équivalenten euros ou en dollars, aux taux du marché

parallèle. Les transferts illicites de fondspeuvent également se faire au moyen defausses déclarations douanières à l’exporta-tion consistant en la minoration des valeursdéclarées en douane.

Il s’agit pour les fraudeurs de rapatrierdes sommes très en deçà des prix réels devente à l’étranger de leurs marchandises.

C. B.

POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT LOCAL EN ALGÉRIE

Des paroles en attendant les actes

Salah Benreguia – Alger (LeSoir) - C’est en tout cas l’idéedéveloppée par l’expert en agricul-ture, Akli Moussouni. Animant uneconférence de presse au siège del’Union générale des commerçantset artisans algériens (UGCAA), cetingénieur en agronomie a faitsavoir que la réussite du concept

«développement local», notam-ment les régions du sud du pays,doit être appuyée sur les potentia-lités locales et pas uniquement surles apports financiers des pouvoirspublics. Pour preuve, explique leconférencier, le principal facteurqui bloque tout développementlocal est cette volonté de contrôler

a priori les finances, les budgets etles projets des collectivités locales.Alors que la logique dit que toutprojet de développement localpasse par la prise en ligne decompte de la spécificité de toutesles régions. «Pour chaquedémarche visant le développe-ment d’une région, il faut absolu-ment faire une lecture géogra-phique» a fait savoir M.Moussouni. Et d’ajouter dans lemême sillage que «la compétitivitédes produits fabriqués localement(matériel et immatériel) doit être enligne de mire». Utile de souligner

que la problématique de dévelop-pement local, qui a été au centredes préoccupations des pouvoirspublics, n’a pas donné des résul-tats positifs.

D’ailleurs, même les concerta-tions menées en grande pompepar le Conseil national écono-mique et social (CNES) en 2011n’ont pas changé d’un iota la situa-tion de plusieurs régions du pays.L’autre élément qui met à nul’échec de la politique de dévelop-pement local, plaidée depuis 1999,est que le président Bouteflikaavait encore promis, par la voix de

ses représentants lors de la der-nière campagne électorale, depoursuivre la politique d’aménage-ment du territoire afin de garantirune localisation équilibrée desactivités économiques. Toutefois,les résultats tardent à se concréti-ser.

Pour preuve, au jour d’au-jourd’hui, les régions enclavées del’intérieur du pays, notammentcelles du Grand Sud, baignent tou-jours dans la pauvreté et la préca-rité et leurs populations demeurentdéfavorisées.

S. B.

Pas de développement local sans une décentralisationeffective. Les fonds consacrés, d’une manière succincte,par les pouvoirs publics aux différentes régions du pays,ne peuvent donner les résultats escomptés, en l’absenced’une politique globale qui fixe au préalable les objectifsà atteindre.

Même le parpaing et les chevauxen sont victimes

Les services des douanes d’Alger-Extérieur auraient constaté récemment l’importationde deux conteneurs contenant du pavé (parpaing), déclarés pour une valeur de plusieursdizaines de milliers de dollars ! Une pratique frauduleuse qui concerne même les chevaux,parfois importés de manière surévaluée. Ceux-ci sont déclarés en tant qu’équins de cour-se nominés alors qu’il ne s’agit que de chevaux ordinaires, destinés aux travaux de terreet de traction. D’autre part, des importations d’or notamment ouvré effectuées au courantdes années 2012 et 2013 à partir des pays de la Gzale susciteraient de forts soupçons depratiques frauduleuses sur l’origine et sur les valeurs. Une suspicion qui pèserait égale-ment sur des opérations d’importation de logiciels informatiques taxés en douane sur labase de la valeur du support informatique (disque, CD…).

C. B.

Page 4: Assia Djebar n’écrira plus

Le Soird’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE 4Actualité

Les manifestants anti-gaz deschiste ont encore marché hier, àIn Salah. Ils étaient quelques cen-taines de citoyens à battre le pavédu centre-ville. Entre-temps, lecomité des représentants de lasociété civile attendait une répon-se à leurs doléances, portéesmercredi et jeudi, au groupe par-lementaire du FLN, en visite dansla région, en compagnie du direc-teur de l’exploitation deSonatrach. Le comité a émis lesouhait de constituer une commis-sion de cinq ingénieurs issus d’InSalah, pour le suivi de l’opérationd’exploration du gaz non-conven-

tionnel dans la région, à titre d’ob-servateurs. Mais il se trouve qu’il ya un mal entendu de taille sur cechapitre. «Après la visite del’émissaire du président de laRépublique la mi-janvier à InSalah, les citoyens s’attendaient àune réponse favorable de la partdu président. C'est-à-dire l’arrêtdu forage expérimental deTidikelt, situé à 25 km de la ville.Quelques jours après, le Premierministre s’est exprimé à la télévi-sion nationale, pour expliquer quele passage à l’exploitation decette ressource est encore loin-tain. Mais en parlant du forage

d’Ahnat, qui se trouve à plus de170 km d’In Salah, AbdelmalekSellal, a sciemment ou incons-ciemment fait diversion.

C’est dans le sens où tous lesregards se sont tournés vers cettestation, alors que celle qui poseproblème, c’est celle de Tidikelt.

La réponse du Président a étécommuniquée plus tard à l’issued’un Conseil des ministres res-treint, mais elle portait plus surdes projets de développementlocal. La question de l’arrêt del’exploration du gaz de schiste a àpeine été évoquée, et les proposd’Abdelaziz Bouteflika n’ont pasété très clairs. Depuis, c’est leflou, le cafouillage, et l’improvisa-tion qui prévalent dans la région»,expliquent des sources locales.En effet, le comité des représen-tants de la société civile qui attendtoujours un signe pour se rendre à

Alger, et débattre avec le Premierministre, n’a toujours par reçud’invitation.

La population reste totalementdésemparée, et beaucoup ontcru comprendre qu’AbdelazizBouteflika avait promis l’arrêt desforages expérimentaux dans undélai de quelques jours.

D’où la revendication deconstituer une commission de cinqingénieurs pour superviser l’opé-ration de fermeture. «Mais il setrouve que l’opération d’explora-tion des forages expérimentaux deTidikelt et Ahnat nécessite encoreplusieurs années. Selon les décla-rations d’Abdelmalek Sellal, l’opé-ration se poursuivra jusqu’à2020», précisent nos sources.

Enfin, la tension reste de miseà In Salah, dans une atmosphèrede confusion totale.

Mehdi Mehenni

ALORS QUE LA PROTESTATION SE POURSUIT À IN SALAH

Flou, cafouillage et improvisation La protestation contre l’exploration du gaz non-

conventionnel se poursuit à In Salah. Les visites dedélégations, d’émissaires et représentants de l’Etats’enchaînent et se multiplient. Mais sans succès.C’est, désormais, une situation de flou total qui pré-vaut dans la région.

Les prix des légumes repren-nent avec la flambée des prix.Aucun produit n’a été épargné.Outre le «manque» de production,les marchands mettent en cause lemauvais temps.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Sur les étalsdes marchés, les prix des légumes affichés fontfuir. Tellement élevés qu’ils font rappeler le mois«béni» du Ramadhan. Pourtant, le mois dejeûne est encore bien loin. Le marché T’nache àBelouizdad (Alger) ne déroge pas à la règle. Ici,la hausse des prix des légumes persiste depuisdéjà 20 jours, précisent les marchands. Lapomme de terre a renoué avec la hausse desprix. Après une trêve d’à peine trois mois, letubercule a atteint 100 dinars le kilogramme.«Cette année, les récoltes ont été mauvaises.La production de la pomme de terre est insuffi-

sante pour couvrir les 48 wilayas», expliqueMohamed, vendeur de légumes. Selon lui, lesdeux camions de patates qui rentrent quotidien-nement au marché de gros ne suffisent pas. «Ilfaut au moins dix camions par jour», dit-il.

Même analyse pour la tomate qui est vendueà 100 dinars le kilo. «Seules les wilayas deBiskra et d’El Oued produisent de la tomate.Une production qui reste insuffisante pour satis-faire la demande de tout le territoire national»,argue-t-il. La flambée du prix de l’oignon a étéla surprise de cette année. Indispensable pourles sauces, l’oignon a atteint 90 DA. En l’espacede trois mois, son prix a triplé. Pourtant, le minis-tère de l’Agriculture n’a pas cessé de parler desquantités d’oignons conservées dans leschambres froides. «Nous sommes en train deconsommer les réserves des chambres froidesqui sont écoulées au compte-goutte ce qui aprovoqué cette hausse du prix de l’oignon»,explique un autre marchand de légume.

Toutefois, il n’écarte pas que ce prix puissegrimper jusqu’à 150 DA. Les chutes de pluies etde neige qu’a connu le pays depuis quelquessemaines n’ont fait apparemment qu’empirer leschoses. Les fellahs n’ayant pas pu cueillir leurrécolte, les prix de tous les autres légumes ontsubitement grimpé. Sur les étals, le navet, lacarotte et le chou-fleur sont vendus à 70 DA lekilo et les fèves et les artichauts sont proposésà 100 DA. A 120 dinars le kilogramme, la cour-gette a retrouvé sa cote du mois de Ramadhan.Légumes hors saison, le poivron et les petitspois, ne descendent pas à moins de 160 DA.

Même la menthe n’a pas échappé à cettefièvre des prix. Un petit bouquet est proposé à100 DA. «C’est à cause du verglas, madame»,lance le vendeur à une cliente, choquée par leprix proposé. Comme quoi, tous les argu-ments sont bons pour justifier les prix exorbi-tants pratiqués.

Ry. N.

Salima Akkouche – Alger (LeSoir) - le 10 55 a permis aux ser-vices de la Gendarmerie nationaled’effectuer 135 148 interventionssur le terrain depuis le lancementde ce service. Badaoui Guir, direc-teur de la télématique à laGendarmerie nationale qui adonné hier le bilan des quatre ansdu lancement du numéro vert (1055) estime «qu’aujourd’hui, lescitoyens composent spontanémentce numéro pour demander de l’ai-de». Même si, dit-il, le 10 55 n’estpas seulement utilisé pour lesappels de secours.

«Signalement d’un accident,crime, vol, demande de secours,orientations, informations, ser-vices…» Le citoyen sollicite cenuméro pour divers services et rai-sons. Les services de laGendarmerie nationale sont,cependant, fortement sollicitésdurant les périodes d’intempéries,souligne-t-on. Ainsi depuis sa miseen service, plus de cinq millionsd’appels ont été enregistrés sur cenuméro dont 425 546 appels ontété exploités et plus de 122 000 ont

été transférés vers d’autres institu-tions concernées, a indiqué le colo-nel Guir. 40% des appels reçus,souligne le colonel Kerroud, chargéde la communication, sont desappels qui rentrent dans le cadred’utilité publique. «Nous portons

assistance même pour les appelsd’utilité publique» a-t-il indiqué.Aussi, grâce à ce numéro, plus de2 489 affaires ont été traitées,selon l’intervenant. Et d’ajouter que«en absence de ce numéro, toutesces affaires auraient été classéescontre X». Selon les mêmes ser-vices, le 10 55 a permis aussi l’en-registrement de 770 situations deflagrants délits en 2014 contre 930en 2013. «Après quatre ans d’exis-tence, les services de laGendarmerie nationale ont adoptéce dispositif pour solutionner et

traiter de nombreuses affaires» aindiqué le directeur de la téléma-tique. La Gendarmerie nationale,poursuit-il, va acquérir 48 centresd’appels modernes ayant la possi-bilité de l’enregistrement, la traça-bilité et la visualisation des unitésse trouvant sur le terrain.

Ces moyens modernes, vontdit-il, améliorer encore plus l’effica-cité d’intervention des unités de laGendarmerie nationale dans leursmissions d’assistance et desecours aux citoyens.

S. A.

DIALOGUE INTER-MALIEN :

Rien n’est encore gagné

La marche vers un accord de paixinter-malien est un long fleuve loind’être tranquille. Toutes les fois que lebout du tunnel semble se dessiner, denouvelles embûches apparaissent et lastabilité attendue fait place à la violen-ce sur le terrain, au Nord-Mali.L’Algérie, en même temps que les par-ties aidant au dialogue et peut-être plusque tous les autres, continue à croire àun accord, même si notre ministre desAffaires étrangères (MAE), RamtaneLamamra aguerri par la nouvelle donne,pousse l’échéance de son aboutisse-ment comme il l’a fait en marge du der-nier sommet de l’Union africaine des 30et 31 janvier dernier, «dans moins desix mois». En attendant la reprise dudialogue d’Alger prévue pour ce mois-ci, les protagonistes maliens tenaientune rencontre hier à Bamako. Que sor-tira de ces nouvelles joutes ?Rencontre d’information et de concerta-

tion avec «les forces vives de la nation», adéclaré le gouvernement malien, initiateurde cette rencontre d’hier, autour du «projetd’accord pour la paix et la réconciliationnationale au Mali». Dans leur communiquésur la tenue de la rencontre de samedi, lesautorités égrènent, et ce n’est pas gratuit, lalongue liste des conviés : «Les représen-tants de partis politiques de la majorité et del’opposition, les organisations de la sociétécivile, les autorités traditionnelles et coutu-mières, les associations religieuses, lessyndicats des travailleurs et les organismesdes droits de l’Homme.» La précision apportée par la liste des

invités répond, sans aucun doute, à la pro-testation émise à la suite de la réunion d’ur-gence, à Alger jeudi dernier, du Comité desuivi et d’évaluation de l’accord préliminaired’Ouagadougou, réunion à l’initiative deMongi Hamdi, le représentant spécial dusecrétaire général des Nations-Unies et ce,pour impulser le dialogue inclusif dans uneconjoncture dominée par une aggravationde la situation sécuritaire dans le nord dupays. Mais qui reproche et que reproche-t-on à cette dernière rencontre de la semainedernière à Alger ? La réponse est donnéepar une lettre adressée à RamtaneLamamra, le 2 février, soit la veille de latenue de ce Comité de suivi. Ses rédac-teurs, les membres de la «plateforme desmouvements du 14 juin d’Alger», compre-nant les groupes d’autodéfense, ont réagitrès fermement auprès de notre MAE, chefde file de la médiation internationale. Ils yexpriment d’abord leur «grande surprise»en apprenant que l’Algérie domiciliait cetterencontre, dont ils n’avaient apparemmentpas connaissance. Ce n’est cependant pastout, puisqu’ils y évoquent le «caractère dis-criminatoire» de cette rencontre.

Ils explicitent : «Prenant acte de ce que latenue de la réunion du Comité de suivi setiendra sous la forme qui exclut la majoritédes communautés vivant à Kidal, Gao etTombouctou» la lettre prend à témoin l’en-semble de «l’opinion nationale et internatio-nale» et avertit : «Les décisions qui sortirontde cette rencontre ne sauraient les lier ouengager.» Ce n’est pas tout. Ils préviennent :«Sans notre implication elles (décisions) neconnaîtront aucune effectivité dans la régionde Kidal, Tombouctou et Gao.» Voilà bienencore un obstacle qui vient parsemer lechemin de la paix. La réunion de Bamako d’hier réussira-t-

elle à lever cet obstacle dans la mesure oùl’Etat annonce que toutes les parties y ontété conviées? Beaucoup d’embûches doncdans ce long chemine vers la paix aggra-vées par les mises en garde des uns et desautres mais surtout aussi par une situationsécuritaire des plus explosives dans larégion. Dans cette conjoncture, la reprisedes pourparlers d’Alger peut être sérieuse-ment compromise.

Khedidja Baba-Ahmed

L’article paru dans votre journal le 5 février 2015rapportant des informations du secrétaire général de laSociété Nashco sur le changement envisagé au niveaude la Direction générale de cette société mérite les pré-cisions ci-après :

La décision prise par le Conseil d’administration deCNAN Group de mettre fin aux mandats des adminis-trateurs de Nashco et de procéder à une reconfigura-tion de son conseil a été prise sur la base des élémentsci-après :

L’audit effectué par la mission de l’Inspection géné-rale des finances au niveau de cette filiale fait état denombreuses insuffisances et défaillances au niveau dela gestion. Le conseil de CNAN Group considère quel’équipe en place n’est pas en mesure de prendre encharge les décisions devant permettre la sauvegarde,le redressement, et la relance de l’entreprise.S’agissant d’une équipe syndicale qui active depuisplus d’une décennie, il est clair que tout changement

au niveau de la Direction générale est perçu commeune menace directe à des comportements et avan-tages acquis à la longue... Le choix par CNAN Groupdes nouveaux administrateurs de sa filiale obéit à descritères et références répondant aux seules exigencesdes objectifs qui lui sont assignés dans le cadre de laréhabilitation du pavillon national sans tenir compted’une quelconque considération partisane. Il n’est, bienévidemment, pas dans l’intérêt du groupe de «casser»Nashco comme il est avancé dans l’article de pressemais, bien au contraire, il s’agit de mesures réfléchiesprises par l’organe de gestion du groupe visant àgarantir la pérennité de sa filiale.

Par ailleurs, nous ne comprenons pas l’utilité d’avoirfait l’amalgame avec la société Sogral du fait que lesresponsables de CNAN Group et de cette dernièreapprécient différemment les décisions selon les circons-tances et besoins de leurs entreprises respectives.

Le Directeur général A. Larbi Cherif

MARCHÉ DES LÉGUMES

C’est la flambée !

NUMÉRO VERT DE LA GENDARMERIE NATIONALE

Plus de cinq millions d’appelsen quatre ans pour le 10 55

Le numéro vert de la Gendarmerie nationale le10 55 est de plus en plus sollicité. C’est le constat quefait la Gendarmerie nationale. Plus de cinq millionsd’appels ont été enregistrés sur ce numéro depuis samise en service en février 2011, ont indiqué hier lesservices de la Gendarmerie nationale.

Cnan Group nous écrit

Page 5: Assia Djebar n’écrira plus

M.Kebci -Alger (Le Soir) - Eneffet, ce conclave auquel le vieuxfront tient n’aura pas lieu à la dateinitialement arrêtée, soit les 23 et 24février prochains. «Je ne pense pasque la conférence se tienne à ladate avancée», a avoué, hier,Rachid Halet, membre du présidiumdu FFS lors d’une conférence depresse tenue au sortir d’une entre-vue avec le secrétaire général du

RND. Ceci avant qu’il ne préciseque le temps importait peu pour leparti puisque même la «date avan-cée était juste faite pour répondre àceux qui nous reprochaient de nerien proposer de concret. Et puis, lasituation est complexe et l’approcheet les enjeux ont besoin d’être unpeu plus fouillés».Au moins si l’essentiel résidait

dans le timing encore que ce facteur

est aussi déterminant que le conte-nu de l’initiative en elle-même. A cesujet, la porte-parole du RND a faitpart, à la même occasion, d’undocument que la direction du FFS aremis au parti de AbdelkaderBensalah. Mais Nouara SaâdiaDjaffar fera l’économie d’en divul-guer la quintessence, affirmant queledit document sera «épluché par lesecrétariat national du parti qui auraà trancher la position finale du RNDpar rapport à cette conférence duFFS». Suite à quoi, le premiersecrétaire national du vieux frontconcédera par dire qu’il est question

de l’évaluation faite par le conseilnational du parti du premier rounddes concertations menées depuisoctobre dernier. Et à Halet d’êtreplus concis en estimant que l’initiati-ve du FFS «s’inscrivait au-delà desmandats institutionnels». De quoi réconforter la chargée

de communication du RND pour quila ligne du parti était claire, uneligne s’appuyant, entre autres, surl’accompagnement des réformespolitiques du président de laRépublique dont l’ultime phase, larévision constitutionnelle, se faitdésirer. Par rapport à la dernière

sortie du secrétaire général du FLN,synonyme de refus de son initiativeune semaine après avoir donné sonavis favorable, Mohamed Nebboudira «s’en tenir aux positions expri-mées lors de la rencontre avecAmar Saâdani». «Nous n’avonspas, à ce jour, reçu de correspon-dance», ajoutera-t-il, estimant qu’auFFS, «nous n’avons pas changédans notre approche». Mais Haletse fera plus «précis» en afirmantavoir été agréablement surpris parles commentaires «anachroniques»suscités par l’initiative du FFS.

M. K.

Le Soird’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE5Actualité

CONSENSUS NATIONAL

La conférence nationale reportée A force de préalables et de réserves des uns et du niet des

autres qu’il ne cesse de collectionner, le FFS s’est rendu, enfin,à l’évidence : il ne pouvait tenir sa conférence nationale portantreconstruction du consensus national dans le fond et la formequ’il lui a imprégnés.

ALI LASKRI RÉPOND À SAÂDANI :

«Barakat ! Il faut faire des concessions»

Amel Bentolba – Oran (LeSoir) –Concernant la ligne rouge àne pas franchir et qui concerne lalégitimité du président Bouteflika etque le FLN avait émis lors de sapremière rencontre avec le FFS, à

ce sujet, Ali Laskri dira que son partia toujours été clair : «on se projetteau-delà du mandat institutionneldonc, le problème de la légitimitéest dépassé, on n’en parle plus, onse projette au-delà des mandats

dans l’institution. Il faut trouver dessolutions pour demain pour unretour à des élections légitimes, unétat de droit et des libertés. Si onparvient à un accord, nous irons àdes élections comme l’ont fait lesfrères tunisiens. Le frère Saâdaniavait déclaré devant nous qu’ilappuie cette initiative de laConférence nationale du consen-sus et avait assuré que deux repré-sentants du FLN y prendront partpour aller vers la conférence.Personne ne présidera l’autre, il yaura concertation entre tous et pourtout». Ali Laskri rappellera que sonparti avait pris les devants en antici-pant concernant ceux qui posentleurs conditions avant d’accepter deprendre part à cette conférence.«Nous avons prévu trois sessions,

une regroupant les partis politiques,une pour les personnalités et uneautre session qui réunit la sociétécivile. Tout est prévu afin que cha-cun assiste avec qui il veut. On vapersister car beaucoup ne veulentpas de cette initiative, nous, on vamettre notre capital expérience auprofit de l’Algérie, nous, nous nesommes que des facilitateurs». L’intervenant rappellera que les

différents partis et partenaires avecqui son parti a discuté ont émis desconditions, des réserves, desinquiétudes, «il faut clarifier etnégocier avant même la tenue decette conférence d’où la nécessitéde faire des concessions».

Tout en se félicitant de la volon-té politique chez les partis politiquesde même que chez la société civile

vis-à-vis de cette Conférence natio-nale du consensus, il y a, dira AliLaskri, des ennemis de cette initiati-ve qui utilisent tous les moyenspour la casser et d’autres qui vonttout faire pour la neutraliser. «C’estpour cela que si on parvient à latenue de cette conférence, il faudraque chacun expose son approcheet on va construire autour de tout cequi converge». S’adressant à ceuxqui ont déclaré que l’initiative duFFS est venue après la leur, lemembre du directoire du FFS dira :«c’est vous qui avez fait du plagiatdepuis 1962 à ce jour en puisantdans les propositions du FFS. Onn’est pas dans l’alternance cla-nique, on est dans une démarchedémocratique».

A. B.

SITUATION POLITIQUE ET ÉCONOMIQUE DU PAYS

Bahbouh et Benflis épinglentle pouvoir

Abder Bettache - Alger - (LeSoir) - Dans son allocution d’ou-verture, le président de l’UFDS, M.Noureddine Bahbouh, a d’embléeindiqué que «la situation politiquequi prévaut aujourd’hui dans lepays se caractérise par une crisedu régime dans laquelle le pouvoirse retrouve dans une impasse devision, de prospective et, parconséquent, a prouvé ses limites».Il dira également que «l’Algérietraverse une phase critique à lafois résultante de 15 années denon-Etat et de non-gestion etd’une vacance de pouvoir depuisdéjà quelques années». «Le pouvoir par ces agisse-

ments a prouvé une fois de plusson incapacité et ses limites àmême de gérer le pays. Même lesdécisions prises ces dernierstemps ont produit un effet inversede ce qui était attendu, c’est ainsiqu’on a assisté à des mouvementsde protestation des populationsdans plusieurs régions du pays», adéclaré le président de l’UFDS. Poussant plus loin son argu-

mentaire sur la question, M.Noureddine Bahbouh dira que«l’Algérie connaît aujourd’hui une

véritable crise morale par la pertede valeurs essentielles, où la cor-ruption s’est généralisée à traverstous les rouages de l’Etat et oùdes pseudo-hommes d’affairesrègnent en maîtres absolus». Etde conclure en appelant à «un vraichangement», tout en rappelantque «l’Algérie a besoin de toutesles forces politiques, de la sociétécivile et de tous les citoyens pourparticiper à un vrai changement,en vue de bâtir un Etat moderne,fort de ses institutions et qui trou-vera place dans le concert desnations». Pour sa part, le coordi-nateur du Pôle des forces duchangement, Ali Benflis, invité enla circonstance pour donner sonpoint de vue sur la question éco-nomique du pays, a brossé untableau noir de la situation poli-tique générale, dénonçant la«poursuite de l’improvisation et dubricolage face à une crise qui nedit pas son nom». A ce propos, ildira que «l’Algérie a raté une occa-sion inouïe de construire une éco-nomie productive et se montre plu-tôt pessimiste quant à l’avenir àcause de l’actuelle politique d’unsystème politique préoccupé par

sa survie». Poursuivant son éva-luation de la situation, il fera savoirque «le pouvoir politique en placea tenté vainement d’occulter enprovoquant un effet de diversion,et en usant et abusant de lamanne financière générée par unesituation énergétique favorable etce, dans le seul but de garantir,non la paix sociale comme il leprétend, mais sa durabilité et sapérennité. Il souligne que du point de vue

politique, le traitement desgrandes crises nécessite unedirection politique forte qui possè-de une vision précise de ladémarche à suivre et qui estcapable de mobiliser pour lamettre en œuvre, estimant ainsique «la direction politique quirépond à ces caractéristiques etqui possède cette capacité n’exis-te pas dans notre pays aujour-d’hui». «La gabegie, les détourne-ments et la corruption ne comp-tent-ils pas parmi les principalescauses de ces échecs ? Que fait legouvernement pour remettre l’éco-nomie nationale sur les bons rails?» s’est interrogé Ali Benflis.«Le clientélisme politique, éco-

nomique et social constitue lesocle de ce pouvoir qui n’a nulle-ment l’intention d’attenter aux inté-rêts de ses clientèles dans toutesleurs formes et de ses relais quiont enserré de vastes pans del’économie nationale dans leuremprise tentaculaire», a-t-ilconclu.

A. B.

C’est autour de la thématique «les entraves et leslimites du pouvoir» dans la sphère économique, que lesmembres du conseil national de l’Union des forcesdémocratiques et sociales (UFDS) se sont réunis hieren session ordinaire. Une réunion lors de laquelle undébat a été engagé en présence de plusieurs personna-lités politiques, dont le candidat à la dernière présiden-tielle, Ali Benflis.

Hier, à partir d’Oran, Ali Laskri, membre du directoire duFFS n’a pas manqué de rappeler que le secrétaire général duFLN, Amar Saâdani avait donné au FFS son avis favorablepour prendre part à la Conférence nationale du consensus.Concernant son revirement en faisant prévaloir le statut departi majoritaire du FLN qui ne s’accommoderait pas de latutelle d’autres partis, Ali Laskri réagit «nous avons dit quenous allions vers cette conférence sans préalable et travailleren toute transparence, et même la plateforme doit avoir leconsensus de tous, mais il n’est pas question que quelqu’unvienne nous dire non, moi j’ai la majorité, c’est moi qui prési-de ou dire c’est moi «le bon dieu». Barakat ! Il faut faire desconcessions».

FAROUK KSENTINI :

«Les propos de Saïd Sadi ne sont pas l’affaire de la justice»

Les propos de Saïd Sadi ne sont pas passibles de pour-suites en justice. C’est l’analyse que fait Farouk Ksentini. Ilestime que c’est le tribunal de l’Histoire qui doit juger sespropos mais nullement la justice qui, selon Ksentini, n’a «rienà faire dans cette histoire».

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Le président de la Commission des droitsde l’Homme dit ne pas comprendre que la justice puisse imputer à Saïd Sadides accusations de diffamation. Pour Farouk Ksentini, les propos de l’ex-pré-sident du RCD sont «justiciables» au niveau du tribunal de l’Histoire mais nul-lement au niveau de la justice. Farouk Ksentini dit ne pas avoir compris quela justice puisse poursuivre Saïd Sadi pour des propos liés à l’Histoire.

«C’est l’affaire des historiens et non pas de la justice», tranche-t-il. Lorsde son passage au forum de DK News, Farouk Ksentini a tenté de recadrerle débat sur le gaz de schiste. Il s’agit, selon le président de la Commissionde défense et de promotion des droits de l’Homme, d’un problème «techni-co-économique» et non pas politique. Il se dit favorable à un référendum surla question. S’il reconnaît à chaque citoyen le droit de s’exprimer au sujetdu gaz de schiste, Farouk Ksentini considère qu’il est temps de donner laparole aux experts afin que ces derniers puissent en expliquer les enjeux entoute objectivité. Le président de la CNPDDH estime néanmoins que lerecours à un référendum sur la question ne serait pas malvenu car il s’agit là,dit-il, de l’expression de la démocratie et rien n’empêche d’y recourir.

Dans d’autres pays, dit-il, des référendums sont organisés pour desquestions beaucoup moins importantes que celle de l’exploitation du gaz deschiste. Ce qui importe dans la situation actuelle, estime Ksentini, c’est deremettre le débat dans son contexte purement économique loin de toute ins-trumentalisation politique. Interrogé au sujet du récent rapport établi par l’or-ganisation Human Rights Watch, Ksentini considère que ce qui est rapportépar ladite ONG est considéré comme un avis qui n’engage que les rédac-teurs du rapport.

Il estime néanmoins que la majorité des remarques faites sont souventtrès sévères lorsqu’il s’agit de l’Algérie alors que cette même ONG se montreplus laxiste avec des pays où les droits de l’Homme sont beaucoup moinsrespectés, comme en Arabie Saoudite.

S’il n’estime pas que tout va bien en matière de droits de l’Homme, le pré-sident de la CNPDDH considère que des incidents mineurs ne peuvent paslégitimer des verdicts aussi sévères. En matière de conditions de détention,dit-il, ces dernières sont en nette amélioration.

Ce n’est pas le cas en matière d’éducation. La problématique de la qua-lité reste entièrement posée depuis les années 70. Il s’agit, dit-il, de pro-blèmes liés à la qualité des enseignants qui sont mal formés. Un constatqui rejoint celui récemment établi par le rapporteur onusien.

N. I.

Page 6: Assia Djebar n’écrira plus

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 8 février 2015 - PAGE 6

«Les idées reçues sont des maladiescontagieuses.»

(Esther Rochon, 1948, romancière)

Devant les messages «brouillés» etconfus depuis l’avènement de la grippeA/H1N1, en particulier concernant l’émergen-ce du variant d’origine porcine (H1N1)v en2009, il était temps de faire un point de syn-thèse destiné au questionnement du grandpublic. Disons-le de suite, le vaccin actuelinclut ce variant. Maintenant, il s’agit biend’une grippe saisonnière contre laquelle il n’ya que le temps qui puisse mettre en place uneimmunité naturelle chez la population généra-le et une immunité induite par la vaccinationchez les personnes fragiles (personnesâgées, malades chroniques, femmesenceintes). Les épidémies de grippe saison-nière surviennent chaque année au cours del’automne et de l’hiver dans les régions tem-pérées. Dans certains pays tropicaux, lesvirus grippaux circulent tout au long de l’an-née avec un ou deux pics au cours de la sai-son des pluies.

Au-delà de l'impact médico-économiquede ces phénomènes épidémiques parfois degrande ampleur, la grippe provoque des hos-pitalisations et des décès, principalementparmi les groupes à haut risque (très jeunesenfants, personnes âgées ou personnes por-teuses de maladies chroniques), mais parfoisparmi les personnes sans facteur de risque. Au niveau mondial, ces épidémies

annuelles sont responsables d’environ 3 à 5millions de cas de maladies graves, et 250000 à 500 000 décès. La grippe, maladieaiguë virale très contagieuse, évolue sur unmode épidémique. C’est une maladie généra-lement bénigne chez les personnes jeunes,sans comorbidité (troubles ou maladiess’ajoutant à la maladie initiale). En revanche,chez les personnes âgées ou souffrant demaladie chronique, elle peut entraîner descomplications graves. Dans beaucoup depays, la grippe demeure l’une des premièrescauses de mortalité et morbidité par maladiesinfectieuses. Il s’agit d’une infection virale res-piratoire aiguë contagieuse due à un virus àARN (l’acide ribonucléique oblige le virus àtrouver une cellule hôte pour survivre). Lesvirus grippaux se répartissent entre différentstypes : A, B et C. Les virus A et B sont à l’ori-gine des épidémies saisonnières. Le virus Cest responsable d’épidémies sporadiques.Les virus A se caractérisent par leurs fré-quentes modifications caractérisées par un«glissement» («shift») et/ou par une «cassu-re» («drift»). Le glissement correspond à desmodifications génétiques mineures lors desépidémies saisonnières, ce qui explique lanécessité de revacciner tous les ans. Quant àla cassure, elle correspond à une apparitiond’une nouvelle souche virale contre laquellela population n’est pas protégée et quiengendre des pandémies grippales. C’est lecas de l’apparition, en 2009, d’un variant duvirus H1N1 appelé (H1N1)v. Nous y revien-drons. L’histoire nous apprend que de telsépisodes pandémiques surviennent 2 à 3 foispar siècle, sans événement annonciateur.

Quelques rappels virologiquesL’agent infectieux responsable est le

Myxovirus influenzae virus à ARN de la famil-le des orthomyxoviridae.L’enveloppe virale porte à sa surface deux

glycoprotéines antigéniques (antigènes duvirus induisant la réponse en anticorps). Il

s’agit, d’une part, de la neuraminidase (NA)permettant la libération de la particule viralefixée sur les cellules respiratoires et sa dissé-mination dans l’épithélium respiratoire et,d’autre part, des hémagglutinines (HA) fixantle virus sur les récepteurs cellulaires et per-mettant d’agglutiner les hématies de certainesespèces animales. Ainsi, l'hémagglutinine(HA) porte des déterminants antigéniquespermettant de différencier 15 sous-types deH1 à H15. Seuls les sous-types H1, H2 et H3sont pathogènes chez l'homme. Quant à laneuraminidase (NA), elle porte des détermi-nants antigéniques permettant de différencier9 sous-types de N1 à N9. Seuls les sous-types N1et N2 sont pathogènes chez l'hom-me. La nomenclature officielle des virus grip-paux doit préciser : type/animal chez lequel ila été isolé, sauf si c'est l'homme/ lieu d'isole-ment de la souche virale/numéro de lasouche/année d'isolement (sous-type). A titred’exemple,A/chicken/Shantou/423/2003(H5N1) ouA/California/7/2004(H3N2) ou B/Shan-ghai/361/2002.

Les caractères antigéniques permettentde classer les virus grippaux en 3 typesmajeurs (A, B, C) totalement distincts, ne pré-sentant pas d’immunité croisée.La principale caractéristique des myxovi-

rus est leur grande labilité génétique (lesgènes codant pour les protéines de surfacese modifient constamment par des méca-nismes mal connus en particulier des recom-binaisons, des délétions ou des insertions etmutations).Ces modifications apparaissent en pre-

mier lieu dans les pays d’Extrême-Orient per-mettant la préparation des souches vacci-nales pour chaque campagne annuelle. Laplasticité antigénique très particulière desvirus grippaux, surtout de type A, expliquepour l’essentiel l’absence d’immunisationdurable et aussi les difficultés de la prophy-laxie vaccinale.

Le mécanisme d’action pathologiquedu virusL’hémagglutinine du virus grippal se fixe

au récepteur spécifique à la surface des cel-lules des voies respiratoires (acide sialique)puis il y a une réplication virale qui aboutit à ladestruction cellulaire. Parfois, le virus entraî-ne une desquamation hémorragique des cel-lules alvéolaires avec un œdème, une throm-bose (alvéolite hémorragique avec syndromede détresse respiratoire aiguë). L’atteinte durevêtement épithélial peut être à l’origine desurinfection secondaire par des bactériescomme le pneumocoque ou le staphylocoque.Le virus A(H5N1) (grippe aviaire) aurait lapossibilité de se fixer sur l’épithélium descavités nasales mais aussi sur les pneumo-cytes (cellules alvéolaires) de type II et sur lesmacrophages alvéolaires, à l’origine d’atteintepulmonaire. Pour la grippe A(H1N1)v, il y aégalement une possibilité de fixation sur lesalvéoles à l’origine d’une alvéolite hémorra-gique avec sécrétion intense de cytokines(médiateurs cellulaires).

Comment on est arrivé au variant actuel(H1N1)v ?En mars 2009 une nouvelle souche est

apparue simultanément au Mexique et auxUSA (Californie) et suite à la publication desdonnées le 24 avril, l’OMS a relevé le niveaud’alerte de 3 à 4 dès le 28 avril. Depuis cettedate, cette nouvelle souche identifiée comme

grippe A/H1N1 s’est répandue dans le mondeentier touchant plus de 170 pays (donnéesinsuffisantes notamment en Afrique) et l’OMSest rapidement passée au niveau 6 (pandé-mie). Il existe un grand polymorphisme (modi-fications) du virus grippal A (H1 à H15 et N1 à9) grâce, d’une part, à l’acquisition progressi-ve de mutations responsables d’épidémieshivernales annuelles (grippe saisonnière parglissement antigénique touchant 1 à 3 mil-lions de personnes). D’autre part, grâce auxpossibles échanges par réassortiment(échange de matériel génétique entre lessouches à la suite de cassure antigénique) àl’origine de pandémie humaine. Chaque nou-veau virus A se répand alors avec une aug-mentation de la morbidité et de la mortalité,puis au fur et à mesure que la populationacquière une immunité, le nombre de casdiminue. Chez l’homme H1, H2, H3 et N1, N2sont retrouvées. Dans le passé, il y a eu unepandémie à virus A(H1N1) en 1918 (grippeespagnole), à virus A(H2N2) en 1957 (grippeasiatique), à virus A(H3N2) en 1968 (grippede Hong-Kong) et depuis mars 2009 à virusA(H1N1)v. Ce dernier virus résulte d’un réas-sortiment de génomes viraux provenant dequatre origines : humain H3N2, porc améri-cain et porc européen H1N1 et aviaire. Levirus de la grippe aviaire A(H5N1) ne se trans-met pas facilement d’homme à homme et n’apas donné lieu à une pandémie jusqu’alors.La constatation récente de la résurgence etde la réapparition de virus peu modifiés, res-ponsables d’épidémies anciennes, suggère lerôle d’un réservoir de virus animal (peut-êtrele porc et des oiseaux domestiques ou sau-vages).

Les modes de contamination et l’incu-bation La transmission est directe, interhumaine

et se fait par voie aérienne. Une épidémieatteint entre 30 et 60% des individus nonimmunisés d’une population. La contagiositédue à l’excrétion virale respiratoire commence24 heures avant les manifestations cliniqueset se prolonge jusqu’à 5 à 7 jours après ledébut des signes. Classiquement, la conta-giosité cesse 24 à 48 heures après la fin de lafièvre. L’excrétion virale est plus prolongéechez l’enfant, chez l’immunodéprimé, ainsique dans la grippe A(H1N1)v. La contamina-tion s’opère essentiellement par projection desécrétions respiratoires lors de la toux (conta-mination de type gouttelettes de 1 à 3 milli-mètres avec un contact de type rapproché).

Mais aussi par contact direct (mains souilléespar les sécrétions des muqueuses respira-toires) et possiblement indirect par la surfacesouillée car le virus peut survivre dans l’envi-ronnement.La contamination aérienne est possible

mais rare (aérosol à distance du patient).La grippe est une maladie très contagieu-

se, une personne contamine en moyenne 2personnes. L’incubation dure de 2 à 4 jours(en moyenne 2 jours).

Le diagnostic biologique des infectionsgrippalesLe diagnostic biologique n’est pas systé-

matique en période d'épidémie. Les échan-tillons biologiques sont constitués d’aspirationnaso-pharyngée, d’écouvillonnage nasal,éventuellement de lavage broncho-alvéolaire(LBA) Pour les cas rares, le liquide céphalora-chidien (LCR), liquide péricardique... Deux

méthodes pour diagnostiquer le virus de lagrippe : le diagnostic direct permet larecherche du génome viral par RT-PCR suraspiration naso-pharyngée, la recherche d'an-tigènes viraux par ELISA rapide ou IF suraspiration naso-pharyngée, la recherche devirus par isolement viral en culture cellulaire(culture sur lignées cellulaires). La culture virale sur culture cellulaire est la

méthode classique de référence réaliséedans les centres de référence avec desséquençages génétiques. Le diagnostic indirect permet la recherche

d'anticorps spécifiques (par réaction d'inhibi-tion de l'hémaglutination ou réaction de fixa-tion du complément). Il est inutile en coursd’épidémie.

L’expression clinique de la maladie etson évolutionDans la forme habituelle de la grippe, le

début est brutal avec malaise général, desfrissons intenses, une fièvre élevée d’emblée,des céphalées (maux de tête) et myalgies(douleurs musculaires). En phase d’état apparaissent des signes

généraux tels la fièvre, la tachycardie (accélé-ration du rythme cardiaque), les frissons, l’as-thénie (fatigue), l’anorexie (perte d’appétit)associés à un syndrome respiratoire (catarrhedes voies aériennes supérieures ou inflam-mation des muqueuses), des douleurs pha-ryngo-pharyngées, une toux sèche et doulou-reuse, un syndrome algique diffus (douleurs

diffuses) avec arthralgie (douleurs articu-laires) et myalgie (douleurs musculaires). L’examen clinique très pauvre contraste

avec la symptomatologie fonctionnelle (par-fois râles sous crépitants), le cliché pulmonai-re dans cette forme est normal.L’association toux et fièvre supérieure à

37,8°C a une valeur prédictive positive de80%. Dans les autres formes cliniques, cesformes sont asymptomatiques dans 30 à 50%au cours d’une épidémie saisonnièreLa grippe de l’enfant, avant 1 an, est

asymptomatique ou paucisymptomatique(peu de symptômes) ou forme d’allure sévèreparfois septique (infection). Entre 3 et 5 ans,les symptômes sont minimes, inattendus, nonspécifiques (somnolence, signes gastro-intes-tinaux). La grippe du sujet âgé est caractéri-sée par une myalgie, un coryza (inflammationde la muqueuse des fosses nasales) et desfrissons moins fréquents.

Par le Pr.Kamel Sanhadji (*)

En phase d’état apparaissent des signes généraux tels la fièvre,la tachycardie (accélération du rythme cardiaque), les frissons,l’asthénie (fatigue), l’anorexie (perte d’appétit) associés à un

syndrome respiratoire (catarrhe des voies aériennes supérieures ouinflammation des muqueuses), des douleurs pharyngo-pharyngées,

une toux sèche et douloureuse, un syndrome algique diffus(douleurs diffuses) avec arthralgie (douleurs articulaires) et

myalgie (douleurs musculaires).

La grippe, maladie aiguë virale très contagieuse, évolue sur unmode épidémique. C’est une maladie généralement bénigne chezles personnes jeunes, sans comorbidité (troubles ou maladies

s’ajoutant à la maladie initiale). En revanche, chez les personnesâgées ou souffrant de maladie chronique, elle peut entraîner descomplications graves. Dans beaucoup de pays, la grippe demeure

l’une des premières causes de mortalité et morbidité par maladies infectieuses.

FAIRE FACE

Grippe : ce qu’il faut savoir

Page 7: Assia Djebar n’écrira plus

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 8 février 2015 - PAGE 7

On note parfois des signes trompeurs àtype de confusion mentale, une déshydrata-tion, des troubles digestifs, un risque dedécompensation cardiovasculaire, de surin-fection bactérienne et des troubles neuropsy-chiques. Quant à l’évolution, elle est habituel-lement bénigne en particulier dans la grippesaisonnière qui est habituellement résolutiveen 5 jours. Dans les formes compliquées, onnote une pneumonie bactérienne secondaire,la plus fréquente des complications, survientà partir du cinquième au septième jour, res-ponsable d’hospitalisations, en particulier surcertains terrains. On observe une récidivefébrile, une toux productive, une dyspnée (dif-ficulté à respirer), un taux de procalcitonine(hormone) élevé et des anomalies radiolo-giques. On peut noter une bronchite aiguë,une exacerbation de broncho-pneumopathiechronique obstructive (BPCO), une otitemoyenne aiguë chez l’enfant qui peut se sur-

infecter, une sinusite. Les complications extra-respiratoires, comme la myocardite (inflam-mation du muscle cardiaque) ou la péricardite(inflammation de la membrane qui enveloppele cœur), neurologiques sont rares. Unenotion de terrain à ne pas perdre de vue. Ils’agit de la femme enceinte avec un risque decomplication pulmonaire pour la femme elle-même surtout à partir du 2e trimestre et en finde grossesse et risque d’avortement spontanépour l’enfant. Le virus traverse la barrière pla-centaire. L’immunodépression constitue unterrain certain qui s’exprime par une pneumo-nie qui est la manifestation la plus fréquentechez les transplantés. Quant à la mortalité,elle augmente aux âges extrêmes de la vie :au-dessus de 65 ans avec l’existence de fac-teurs de risque (cardiovasculaire, pulmonai-re), mais également avant 6 mois. Elle est del’ordre de 0,1 à 0,2%.

Le vaccin antigrippal 2014-2015Comme chaque année au mois de février,

l’OMS vient de réunir son groupe d’experts«vaccins contre la grippe» pour dresser lebilan de la circulation des virus grippaux deseptembre 2013 à janvier 2014 et sélection-ner les souches de virus grippaux à recom-mander pour le vaccin de l’automne dans l’hé-misphère nord. Comme l’année précédente,le virus grippal A(H1N1)pdm09, responsablede la pandémie de 2009, et les virus A(H3N2)et B ont cocirculé, provoquant des épidémiesdans plusieurs pays. On a donc conservé,pour le virus A, la souche A(H1N1)pdm09 (quiest restée analogue à la souche A/Califor-nia/7/2009) ainsi que la souche A(H3N2).Cette dernière a été responsable d’épidémiesdans plusieurs pays (la majorité de ces virusa été sur les plans antigénique et génétiqueproche du virus de référenceA/Texas/50/2012). Pour le virus B, des épidé-mies de virus grippal de type B ont été signa-lées dans de nombreux pays avec une prédo-minance de virus du lignage B/Yamaga-ta/16/88. En ce qui concerne le vaccin anti-grippal 2014-2015, l’OMS recommande degarder la même composition (vaccin triva-lent), soit le «cocktail» suivant :

– une souche analogue à A/Califor-nia/7/2009 (H1N1)pdm09 ;

– une souche analogue à A/Texas/50/2012(H3N2) ;

– une souche analogue à B/Massachu-setts/2/2012 (Yamagata).

Pour certains pays, une deuxième souchedu virus B est incorporée dans la préparationvaccinale. La vaccin est dit tétravalent : unvaccin composé du cocktail trivalent auquelon incorpore la souche B/BRISBANE/60/2008(Victoria).

Qui devrait se faire vacciner contre lagrippe ?La vaccination contre la grippe saisonniè-

re est recommandée aux : Personnes avec un risque accru de com-

plications en cas d’infection :– les personnes âges de 65 ans et plus ;– les personnes avec l’une des maladies

chroniques suivantes : maladies cardiaques,maladies pulmonaires, troubles métabo-liques comme le diabète ou une importantesurcharge pondérale (indice de masse corpo-relle ou IMC supérieur ou égal à 40), troublesneurologiques ou de l’appareil locomoteuraffectant les fonctions cardiaque, pulmonaireou rénale, troubles hépatiques, insuffisancerénale, absence ou trouble fonctionnel de larate, immunodéficience (infection VIH, can-cer, traitement immunosuppresseur) ;– les femmes enceintes ou ayant accou-

ché au cours des 4 semaines précédentes ;– les enfants nés prématurément, des

l’âge de 6 mois pendant les 2 premiers hiversaprès la naissance ;– les résidents des maisons de soins ou

pour personnes âgées et les patients desétablissements pour malades chroniques.Personnes qui, au sein de leur famille ou

dans le cadre de leur activité professionnelle,sont en contact régulier avec :– des personnes appartenant à l’un des

groupes précédents ;– des nourrissons de moins de 6 mois.La vaccination contre la grippe est parti-

culièrement recommandée aux personnesemployées dans le domaine de la santé etdans les crèches.La vaccination peut aussi être envisagée

pour toute personne souhaitant limiter sesrisques d’attraper la grippe et en éviter lescomplications, pour des raisons personnellesou professionnelles.À qui la vaccination n’est-elle pas recom-

mandée ?– aux nourrissons de moins de 6 mois ;– aux personnes allergiques à l’un des

composants du vaccin ou aux protéinesd’œufs de poule ;– en cas de fièvre ou d’infection aiguë, il

est conseillé de reporter la vaccination.Quels peuvent être les effets indésirables

de la vaccination ?Des réactions comme des douleurs ou

des rougeurs peuvent apparaître au pointd’injection. Elles sont bénignes et disparais-sent généralement après un ou deux jours.Chez près de 5% des personnes vacci-

nées, des réactions systémiques telles quede la fièvre, des douleurs musculaires ou unesensation de maladie peuvent se manifester.Dans de très rares cas (1 cas/100 000), la

vaccination peut causer des problèmes neu-rologiques ou des réactions allergiquesgraves. Le syndrome de Guillain-Barré(maladie inflammatoire des nerfs) est obser-vé après une vaccination sur un million.La probabilité de voir apparaître des effets

indésirables graves après la vaccination estbeaucoup plus faible que celle de développerdes complications sérieuses après avoircontracté la grippe.Qui prend en charge les coûts de la vac-

cination ?Pour les personnes à risque accru de

complications en cas d’infection grippale, lescoûts sont pris en charge par les caissesmaladie. Sur le lieu de travail, les coûts liés àla vaccination sont souvent pris en chargepar l’employeur.

Les traitements médicamenteux de lagrippe

La grippe commune nécessite avant toutdes mesures symptomatiques comme traite-ment symptomatique. Il s’agit de repos etd’utilisation d’antalgiques (antidouleur) etd’antipyrétiques (anti-fièvre), des sédatifs(calmants) de la toux, une hydratation correc-te et une alimentation équilibrée, des antibio-tiques en cas de complication bactérienne.

La grippe maligne doit être traitée en ser-vice de réanimation.

Quant au traitement médicamenteux, lesantiviraux actuellement commercialisés ontun intérêt limité dans le traitement curatif de lagrippe. L’amantadine est inactif sur dessouches de virus de type A, de plus son utili-sation est associée à l’émergence desouches résistantes.

L’amantadine est très souvent mal toléré,les principaux effets secondaires sont neuro-psychiques (sensations vertigineuses, insom-nies, nervosité) et digestifs.

Les inhibiteurs de la neuraminidase (zana-mivir, oseltamivir) ont une activité in vitro surles virus grippaux A et B. Le risque de sélec-tion de souche résistante lié à leur utilisationest faible. Ils n’ont pas d’indication en prophy-laxie.

Les mesures d'hygièneElles contribuent à limiter la transmission

de personne à personne.Il s’agit de lutter contre la transmission

aérienne et de contact. Les conseils d’hygièneessentiels peuvent se résumer ainsi :

- se couvrir la bouche lors d’une toux, puisse laver les mains ;

- se couvrir le nez lors des éternuements,puis se laver les mains,

- se moucher avec des mouchoirs enpapier à usage unique ;

- cracher systématiquement dans un mou-choir en papier à usage unique ;

- jeter ces éléments dans une poubellerecouverte d’un couvercle, puis se laver lesmains.

Le système immunitaire pour expliquerles réponses variées au virus de la grippe

La question des facteurs de risque et deleur détermination est importante pour pro-gresser dans la protection des populations.Aussi, il est important d’avoir une analyseimmunologique précise des virus de la grippeet en particulier le variant A (H1N1)v pourcomprendre son impact en terme de casgraves et de mortalité. En effet, même si dansl’ensemble la grippe s’est révélée cette annéerelativement moins dangereuse qu’attendu,mais une proportion non négligeable despatients qui ont développé une grippe sévèren’avaient pas de facteur de risque apparent.C’est l’étude immunologique qui permet decomprendre comment le virus a affecté lapopulation et pourquoi toutes les personnesexposées ne réagissent pas de la mêmemanière.

Une explication assez plausible se fondesur les deux segments du système immunitai-re que l’on observe en immunologie. Les anti-corps, que les vaccins cherchent traditionnel-lement à induire, ne sont pas les seulesarmes dont dispose l’organisme pour luttercontre l’infection virale : il existe un secondsegment du système immunitaire, dans lequelinterviennent des cellules tueuses, les lym-

phocytes T cytotoxiques (LTC). Desrecherches récentes ont montré que cetteimmunité cellulaire jouait sans doute un rôlenon négligeable dans la lutte contre les infec-tions virales. Il convient donc de renforcer larecherche dans ce domaine, particulièrementdifficile à étudier mais riche de découvertespotentielles.

Il faut néanmoins rester vigilant sur unpoint : ces cellules sont typées selon les indi-vidus par ce qu’on appelle le Human Leuco-cyte Antigen (HLA), sorte de carte d’identitéimmunitaire découverte grâce aux travaux duprix Nobel de médecine Jean Dausset,conduits il y a une quarantaine d’années. Lacompréhension de la réponse individuelle àl’infection passe donc par l’identification descaractéristiques propres d’une personne, cequi pose potentiellement des problèmes pra-tiques et financiers importants.

En conclusion, la grippe saisonnière estune infection respiratoire très contagieuseprovoquée par des virus «influenza».

La grippe, ce n’est pas rien. La grippe peutentraîner des complications graves, voiremortelles pour les personnes à risque. Lescomplications sont représentées essentielle-ment par une infection pulmonaire bactérien-ne grave (ou pneumonie), une aggravationd’une maladie chronique déjà existante (dia-bète, insuffisance respiratoire, cardiaque ourénale, mucoviscidose…).

Les pouvoirs publics en charge de la santédoivent inviter les personnes à risques à sefaire vacciner. Il s’agit des personnes de 65ans et plus, des personnes atteintes de cer-taines maladies chroniques, des femmesenceintes et des personnes obèses.

On doit se faire vacciner chaque annéepour bien nous protéger. En effet, les virusgrippaux sont très changeants. D’une annéesur l’autre, ceux qui circulent peuvent être dif-férents. C’est pourquoi le vaccin évolue. Ainsi,on se protège contre la grippe et on protègenotre entourage car la grippe se transmet trèsfacilement.

Une personne grippée est contagieuse,même avant l’apparition des symptômes etpendant environ une semaine. Aussi dansl’ensemble, la politique algérienne en faveurde la campagne de vaccination, de l’usagedes antiviraux et de l’observation desmesures d’hygiène se sont manifestementrévélées adaptées et utiles à la maîtrise del’épidémie. En revanche, une réflexion pluspoussée est nécessaire pour que leur mise enplace éventuelle lors d’une prochaine pandé-mie soit réellement encore plus efficace. Leséquipements hospitaliers et l’effort derecherche, élaborés en Algérie par les minis-tères de la Santé et de l’Enseignement supé-rieur à travers la direction générale de larecherche scientifique, ont amorcé, à l’occa-sion de la menace pandémique, une stratégiepouvant devenir un véritable atout pour lasanté publique aussi bien que pour larecherche de notre pays, à condition que ceteffort soit poursuivi dans les années à veniret, notamment, que les financements adé-quats soient consentis.

K. S.* Professeur des universités, directeurde recherches, service d’immunologie

des transplantations CHU de Lyon, France

À qui la vaccination n’est-elle pas recommandée ?– aux nourrissons de moins de 6 mois ;

– aux personnes allergiques à l’un des composants du vaccin ouaux protéines d’œufs de poule ;

– en cas de fièvre ou d’infection aiguë, il est conseillé de reporter la vaccination.

La grippe, ce n’est pas rien. La grippe peut entraîner descomplications graves, voire mortelles pour les personnes à risque.

Les complications sont représentées essentiellement par uneinfection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie), uneaggravation d’une maladie chronique déjà existante (diabète,

insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale, mucoviscidose…).Les pouvoirs publics en charge de la santé doivent inviter les

personnes à risques à se faire vacciner. Il s’agit des personnes de65 ans et plus, des personnes atteintes de certaines maladieschroniques, des femmes enceintes et des personnes obèses.

À LA CONFUSION

sur l’épidémie actuelle

Page 8: Assia Djebar n’écrira plus

Quand certains élus sont inter-pellés à propos de cette situation,ils crient aux manques de moyensmatériels et humains accusant leschefs de services centraux d’êtretrop pointilleux sur les procédures,accusant X et Y d’être derrière leslenteurs bureaucratiques pourmaintenir la commune de KhemisMiliana dans cet état de délabre-ment galopant. Mais personnen’avoue son incapacité à gérer sonlaxisme ou son incurie, en dehorsde quelques-uns de ces élus qui, ilfaut le reconnaître, font ce qu’ilspeuvent avec les moyens dont ilsdisposent.Pour ce qui est des tenants des

responsabilités premières, KhemisMiliana voit son 3e P/APC qui vientd’être installé durant ce mandat, le

premier ayant déposé sa démis-sion, le second suspendu parceque placé sous examen judiciairepour plusieurs griefs retenuscontre lui par la justice.Pour clarifier la situation et ini-

tier un bond qualitatif dans la façonde gérer la commune, le wali ainvité jeudi dernier tous les concer-nés par le développement de lacommune à savoir, le P/APW, lagrande majorité des directeurs del’exécutif de wilaya, le chef dedaïra, les 21 élus sur les 23 (2étant suspendus après poursuitesjudiciaires), des députés, ainsi queles représentants de la pressenationale, à une réunion d’évalua-tion de la situation et de sensibili-sation de tous qui s’est tenue ausiège de la wilaya, jeudi dernier.

Chacun des directeurs de secteura présenté la liste des projets ensouffrance, non inscrits ou non lan-cés par l’APC, la liste des subven-tions allouées, l’inventaire des dis-ponibilités financières consentieset le montant du budget propre dela commune, budget pourtant ava-lisé. A la question posée à un res-ponsable sur le pourquoi de cescarences, il nous a été répondu :«C’est simple, parce quel’Assemblée se réunissait peu etne délibérait pas, alors que rien nese fait sans délibérations, confor-mément au lois en vigueur.»A ce sujet, le chef de l’exécutif

de la wilaya lance aux élus : «vousavez là des disponibilités finan-cières qui équivalent aux budgetsde 4 communes réunies», ajoutant

«nous ne sommes pas là pourvous blâmer mais pour vous sou-tenir, pour vous aider à faire deKhemis Miliana un bijou voire unmodèle de développement, seule-ment il faudra que vous conjuguiezvos efforts, que vous dépassiezvos combats de clochers, quevous oubliiez vos sensibilités pourvous concentrer uniquement sur ledéveloppement de la commune etau service de la population».Il a été décidé que la nomencla-

ture de tous les projets en souffran-

ce soit communiquée à tous lesélus afin que personne ne trouve leprétexte de dire «je n’étais pas aucourant, je n’ai pas été informé» etqu’une autre réunion se tiendradans 2 mois pour faire le point dece qui aura été réalisé. Le nouveauchef de l’exécutif communal, pre-nant la parole dira : «Je m’engageici solennellement et publiquement,à honorer la mission dont je viensd’être chargé et de ne ménageraucun effort dans ce sens.»

Karim O.

Le Soird’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAge 9Le Soir du Centre

KHEMIS MILIANA

Les élus de l’APC mis en face de leurs responsabilités par le wali

ALORS QUE PLUSIEURS VILLAGEOIS RÉCLAMENT AVEC INSISTANCE LE GAZ NATUREL

Des entreprises de réalisation en grève à Bouira

Les conditions de vie des habitants dans la commune ont atteint les limites du tolérable : chaus-sées défoncées, un nouveau réseau d’AEP qui fuit de partout, des quartiers plongés dans le noir,des amoncellements d’ordures en tous genres, aux odeurs pestilentielles dans chaque coin de rueet où prolifèrent chats et chiens errants, partout, même devant les édifices publics, un centre-villegangrené par le marché informel générant toutes sortes de maux et de détritus à longueur d’année,des chaussées et des trottoirs squattés par des commerces plus ou moins licites, chacun accapa-rant un espace, des trottoirs devenus des aires de stationnement, des voies d’égout qui éclatentici et là, libérant toutes sortes de rejets, des avaloirs enterrés par les entrepreneurs chargés enprincipe de leur remise en état, des marchés de proximité achevés et non encore attribués auxcommerçants … telles sont, entre autres, les conditions de vie des habitants auxquelles ils sontconfrontés, en plus d’un manque de civisme outrancier générant aussi une anarchie sans bornes.

En effet, selon plusieurs entrepre-neurs qui se sont déplacés à notrebureau, alors que ces entreprisessont en train de réaliser actuellementdes projets pour un linéaire de prèsde 1000 kilomètres qui vont toucherquelque 8000 foyers à travers toute lawilaya de Bouira, la Sonelgaz qui est

censée leur faciliter la tâche et surtoutles aider à aller de l’avant, en leurassurant le payement des projetsdéjà réalisés et réceptionnés, accuseun retard. Certains avancent mêmedes cas où la Sonelgaz aurait récep-tionné les projets et donné le feu vertpour que les citoyens raccordent et

bénéficient de ce précieux produitsans que les entreprises réalisatricessoient payées. D’autres entreprises,des dizaines qui ont engagé des pro-jets sur leurs propres comptes,devaient être payées par tranchesmais la Sonelgaz n’a rien réglé pourle moment. Des situations qui ont misces entreprises dans une sorte defaillite financière après avoir engagédes milliards de leurs propres fonds. Aussi, et face à ces lenteurs dans

le payement des projets, face à cettebureaucratie qui ne dit pas son nomet qui a grandement pénalisé ces

entreprises qui ont puisé tout leurargent dans la réalisation des projetsqui coûtent des milliards, sans que laSonelgaz ne leur injecte leurs duspour pouvoir avancer et réaliser denouveaux projets, ces entreprises quise retrouvent asphyxiées financière-ment se sont enfin concertées lasemaine dernière et n’ont trouvéd’autre choix que d’arrêter les travauxjusqu’à ce que la Sonelgaz daignedébloquer leurs situations finan-cières. Ces entrepreneurs qui rappel-lent que le problème est presque lemême à travers le territoire national,

avec des lenteurs dans les paye-ments, sans qu’ils sachent le pour-quoi, interpellent le premier respon-sable de cette entreprise, le P/DGNoureddine Bouterfa afin d’intervenirpour débloquer cette situation deve-nue intenable pour nombre d’entreeux, et qui pénalise grandement lecitoyen qui attend avec impatience ceprécieux produit qu’est le gaz naturelqui fait partie, selon eux, des engage-ments du président de la Républiquedurant l’actuel quinquennat 2014 -2019.

Y. Y.

Plusieurs entreprises spécialisées dans la réalisation desréseaux de distribution de gaz naturel dans la wilaya deBouira sont entrées en grève à partir de mercredi dernier, pourprotester contre le retard dans le payement des opérationsdéjà réalisées par le maître d’ouvrage qu’est la Sonelgaz.

TIPASA

L’environnement au chevet de l’écologie

Ce fut dans ce cadre queMadame Boudjemaâ Dalila,ministre de l’Aménagement du ter-ritoire et de l’Environnement, avaithonoré de sa présence cet évène-ment dédié à l’environnement et àl’écologie. Lors du point de pressequ’elle avait animé, la ministre arévélé que «notre pays compte1 700 zones humides, 526 zoneshumides géo-référencées dont280 zones naturelles et 246 zoneshumides artificielles».Les sources autorisées de ce

ministère ont précisé, en outre,que l’Algérie compte 10 sites prio-ritaires dotés d’un plan de gestionau titre des zones humides. Cessites sont situés à El Tarf, où setrouve le célèbre et féérique lacTonga, l’oued Mazafran ; à Djelfaoù se trouve le chott Chergui, àAdrar où se trouve l’oasis

Tamentit, à M’sila et Batna, où estlocalisé le chott El Hodna, àTissemsilt où se trouve le barrageBougara, Oum-El-Bouaghi etTamanrasset ; Ghardaïa où estlocalisé le lac El Ménéa et enfinOran.Les différents orateurs, qui

ont animé cette journée, ont expli-qué à l’assistance que «les zoneshumides constituent un patrimoinenaturel d’exception caractérisé parune extrême diversité biologique,contribuant au maintien des éco-systèmes existants». Les jeunescollégiens et les lycéens présentsà cet évènement ont appris ainsique «ces zones humides favori-sent une gestion équilibrée de laressource en eau, ainsi que l’auto-épuration, la prévention des inon-

dations et de l’érosion et la réali-mentation des nappes». Les ora-teurs qui se sont relayés ont spé-cifié cependant à l’assistance que«des menaces pèsent sur ceszones humides à l’instar de l’urba-nisation, le drainage, la mise enculture, l’agriculture intensive, leséquipements et les aménagementsqui génèrent toute forme de dégra-dation et de pollution, notammentles déchets et les eaux usées».

Houari Larbi

Le site environnemental de Boukourdane dansla wilaya de Tipasa, qui abrite le monumental bar-rage du même nom, fut récemment le siège d’unecérémonie conviviale dédiée à la Journée interna-tionale des zones humides.

Quatre narcotrafiquants arrêtés à Béjaïa

Les éléments de la brigade de lutte contre lesstupéfiants de la Sûreté de wilaya de Béjaïa ontprocédé, la semaine écoulée, au démantèlementd’un réseau de trafiquants de drogue au niveau duchef-lieu de la wilaya. Il s’agit de quatre narcotrafi-quants, âgés entre 38 et 50 ans, originaires de laville de Béjaïa , tristement connus sous les sobri-quets de Chachou, Piriti, Mikha et Moustic, a rap-porté la cellule de communication de la Sûreté dewilaya. Après de minutieuses investigations, leséléments de la brigade de lutte contre les stupé-fiants ont réussi à mettre la main, en flagrant délit,sur le chef du groupe des narcotrafiquants auniveau de l’ancienne ville en possession de397,5 g de kif traité, destinés à la commercialisa-tion. Les perquisitions effectuées à son domicileet l’interrogatoire du trafiquant en question ontpermis d’arrêter ses trois autres acolytes, a pré-cisé la cellule de communication de la police.Présentés devant le parquet de Béjaïa, les quatrenarcotrafiquants ont été placés sous mandat dedépôt en attendant leur comparution devant lejuge sous les accusations «possession et com-mercialisation de drogue».

A. Kersani

TARIK-IBN-ZIAD (AÏN-DEFLA)2 secousses telluriques enregistréesLes habitants de la commune de Tarik-Ibn-Ziad ont été réveillés au

milieu de la nuit de vendredi à samedi, une première fois, à minuit 2 mn, parune secousse tellurique de magnitude 3,5 sur l’échelle de Richter, selon lesinformations que nous avons obtenues. Toujours selon nos sources, l’épi-centre était localisé à 5 km au sud-est de Tarik.La secousse ayant été différemment ressentie, selon les endroits, les

habitants n’ont pas quitté leurs habitations surtout par ce temps hivernal et iln’a pas été observé de mouvements de panique.La seconde secousse, une réplique, d’une intensité moindre, estimée à

2, 3 sur la même échelle, a été enregistrée samedi matin à 7 h 57 mnOn note que cette région, le sud-est de la wilaya de Aïn Defla, ne figure

pas dans la zone à haute sismicité à l’image d’El Abadia, El Attaf et Tachtaou encore Hammam Righa. Il s’agit donc d’un phénomène rare dans cetterégion.

K. O.

Des témoins oculaires ont rapporté que, lors dela journée de jeudi dernier, un tragique accident aeu lieu au niveau de la route nationale n°67, aulieudit Ensasha, à la sortie ouest de la ville deHatatba, dans la wilaya de Tipasa.Toujours selon nos sources, une dame, âgée de

40 ans, qui était malade et transportée par un véhi-cule conduit par son jeune frère, fut victime de cetaccident ; cette dame, installée à l’arrière du véhi-

cule de type Atos, fut violemment heurtée à l’arriè-re par un camion qui a débouché à une folle allure,en n’apercevant certainement pas un bus universi-taire roulant à faible allure, suivi par le véhiculeléger de type Atos, qui s’apprêtait à s’engager versle quartier «Ensasha» Le choc fut d’une violencetelle que toute la partie arrière du véhicule léger futdéfoncée, et la victime encastrée sous le choc.

H. L.

HATATBA

Un camion fou fauche un véhicule léger et tue une femme

Page 9: Assia Djebar n’écrira plus

Selon des sources en notre posses-sion, il a fallu beaucoup d'efforts pourvenir à bout de ce bras de fer. Forts dedocuments légaux, les responsables del'université ont porté l'affaire devant les tri-bunaux de première instance qui ont tran-

ché en leur faveur, car la partie opposéen'a porté aucune preuve pouvant fairebasculer ce litige en sa faveur.

Dans un appel en pourvoi en cassa-tion, la Cour suprême convaincue de lavéracité des données n'a fait que confir-

mer la première décision après unebataille longue de deux années, l’universi-té est rentrée dans ses droits spoliés parun indu investisseur qui a voulu squatté unterrain de 1 200 m2 mitoyen avec son bien,un restaurant.

Dès le début, l'investisseur a pris desprécautions pour opérer des ouverturesdonnant sur la face ouest de son restau-rant pour éviter l'érection d'autres infra-structures.

Les mêmes sources nous font savoirque malgré le verdict définitif appuyé parune grosse d’exécution, l'investisseuraurait fait preuve d'une opposition mus-clée avant de céder ce terrain, il a fallu laprésence du wali de la wilaya d'Oum-El-Bouaghi avec la force publique pour exé-cuter une décision de justice.

Pour rappel, plusieurs entrepreneursqui ont bénéficié de l'appel d'offres lancépar le maître de l'oeuvre (Dlep)pour la réa-lisation d'un mur de délimitation ont dûabandonner suite à des menaces.

Moussa C.

OUM-EL-BOUAGHI

L’université récupère un terrain squattépar un investisseur privé

Il a fallu deux longues années de procédure judiciaire pour que la jus-tice tranche dans un conflit qui a opposé l’université Larbi-Ben-M’hidi àun investisseur privé, et qui a concerné une parcelle de terrain mitoyenneavec un institut des sciences humaines.

Présidé par le secrétaire géné-ral de la FNTPA, Lazhar Adjabi,ce séminaire a été marqué pardes interventions de représen-tants de l’Institut national de pré-vention des risques profession-nels (INPRP), relevant du ministè-re du Travail, dont la mission

consiste à informer et sensibilisersur le respect des normes desécurité sur le lieu de travail dontle but est d’éviter ou du moinsréduire au maximum les acci-dents de travail. Mais pas unique-ment, puisque, a-t-on fait remar-quer, l’employeur est tenu d’assu-

rer des conditions d’hygiène et desécurité pour permettre aux tra-vailleurs d’évoluer dans des lieuxpropres et sans risques pour leursanté. Dans cet ordre d’idées, il aété énuméré les risques de radio-activité, de produits chimiques ouautres, sachant que l’essentieldes importations et exportationstransitent obligatoirement par lesports.

On a même évoqué, lors del’intervention sur l’information et lasensibilisation, les moyens de seprémunir du bruit et de protégerles yeux contre les risques encou-

rus à la longue, de surdité et decécité. L’attention a été aussi atti-rée sur les obligations du tra-vailleur vis-à-vis d’une bonneambiance au travail afin d’éviterles risques d’accidents.Consciente de son rôle dans laprévention de ces risques, ladirection générale du port deAnnaba dont la devise est il «vauxmieux prévenir que guérir», n’acessé ces dernières années, enétroite collaboration avec le parte-naire social, de réduire au maxi-mum les menaces d’accident parl’introduction de matériel de der-

nière génération, la dotationd’équipements et de moyens deprotection des travailleurs dans lebut de leur permettre de se proté-ger soi-même et de protéger leurentourage. Affiliée àl’Organisation internationale destravailleurs de transport ITF(International TransportFédération), la FNTPA a été clas-sée, de par son importance, en 3e

position mondiale, aprèsl’Australie et la Norvège, et 1re

dans le monde arabe, selon sonsecrétaire général, Lazhar Adjabi.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAGE 9Le Soir de l’Est

ANNABA

Séminaire national sur la santéet la sécurité dans les ports

Les représentants des syndicats et des comités de par-ticipation des dix ports commerciaux et pétroliers du paysont été conviés hier par la Fédération nationale des tra-vailleurs des ports algériens (FNTPA) à un séminairenational à l’hôtel Safsaf de Annaba, portant sur un thèmeaussi important que celui de la santé et la sécurité au seinde ces infrastructures vitales pour l’économie nationale.

Selon la cellule de communicationde la Sûreté de wilaya d'Oum-El-Bouaghi, nous avons appris qu'endate du 5 du mois en cours, le juged'instruction près le tribunal de laMeskiana, dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi, a ordonné la mise endétention du nommé B.B., âgé de 28ans, au motif de «incendie volontairede véhicules administratifs apparte-nant aux services de la police».

Les faits de cette affaire remontent, selonles mêmes sources, au 18 du mois de jan-vier dernier lorsque vers minuit, trois véhi-cules de service de la police de la Sûreté dedaïra de la Meskiana prennent feu et sonttotalement détruits.

La police judiciaire de la Sûreté de daïra,assistée par celle de la Sûreté de wilaya ontintensifié leurs investigations pour interroger

plusieurs personnes suspectées d'avoir desliens avec cet incendie, certains indices ontorienté les enquêteurs vers le présumérépondant aux initiales B.B., âgé de 28 ans.

Le présumé accusé, voyant les enquê-teurs se diriger vers son inculpation, et pouréchapper aux griffes des limiers, il improvisaun subterfuge et se fait délivrer un certificatpar un spécialiste en psychiatrie pourrejoindre l'asile de Djebel Ouahch àConstantine le 19 du mois de janvier, c'est-à-dire le lendemain de l'incendie criminel.

Après avoir préparé toutes les disposi-tions administratives et judiciaires, les élé-ments de la police judiciaire ont investi lelogement parental du présumé auteur del'incendie, les fouilles ont abouti à la décou-verte d'un seau en plastique contenant 5litres de produit inflammable (de l'essence).

Le présumé inculpé, sachant que toutesles preuves pesaient sur lui, a réussi, en

date du 29 janvier dernier, à s'évader del’hôpital spécialisé en défénestrant unouvrage des sanitaires de la structure hospi-talière.

Après de longues recherches entreprisespar les services de la police, les éléments dela police judiciaire ont réussi en date du 2 dece mois à mettre la main sur le fuyard répon-dant aux initiales B.B. dans le domicileparental, situé à la cité des 100 logements àla Meskiana, ce dernier a essayé de prendrela fuite en se jetant d'un étage supérieur et aessayé d'opposer une résistance aux poli-ciers qui ont réussi à le maîtriser et l’arrêter.

Conduit aux bureaux du commissariat,le pyromane a reconnu toutes les chargesretenues contre lui et a même dénoncéd'autres complices, dont l'âge varie entre 30et 40 ans. Ces derniers ont tous bénéficiéd’un non-lieu, faute de preuves tangibles.

M. C.

MILA

Le gaz naturel arrive à six nouveaux hameaux

C’est donc près de 12.500âmes qui en ont bénéficié etc’est là un acquis importantdans l’amélioration des condi-tions de vie des différentescouches sociales. Il s’agit duplus grand nombre de foyersraccordés en une seule fois età un moment crucial, d’où le

bonheur et la fierté constatéssur le visage du premier res-ponsable de l’exécutif dewilaya, Abderrahmane Kadid,qui a tenu à présider, lui-même, cette opération de miseen service pour vivre la joie deces habitants, relevant desbourgades de Benyahia-

Abderrahmane, Ouled El-Kaïm(Sidi-Khelifa), Boumalek(Oued Athmania), El Arsa(Oued Endja), Kermouda(Zeghaïa) et Seddari.

D’un coût de 600 millionsde dinars, cette opération demise en gaz, effectuée dansune ambiance de joie populai-re, a permis de porter à 71%le taux de couverture de lawilaya par le réseau du gaznaturel.

La fourniture de cette éner-gie propre à ces mechtas

constitue la première phased’un programme en coursd’exécution mobilisant uninvestissement public de 1,54milliard de dinars et portant surle raccordement de 26.000foyers, a indiqué le directeurde l’énergie et des mines quiaffirme qu’une seconde phasedestinée à raccorder 10 com-munes montagneuses, connaîtactuellement un taux d’avan-cement des travaux de l’ordrede 80%,

A. M’haïmoud

Près de 2 500 foyers, relevant de 6 hameaux situésaux quatre coins de la wilaya, ont été reliés au réseaudu gaz naturel dans la wilaya de Mila, et cela tombe àpic, peut-on dire, au vu des conditions climatiques quicaractérisent la région, depuis plusieurs jours.

GUELMA

Un sexagénaireretrouvé mort dansun bassin d'eau

thermale àHammam-Ouled-Ali

Un homme d'une soixantaine d'an-nées a été retrouvé mort mercredi der-nier, dans un hammam individuel d'unedes stations thermales de la région tou-ristique de Hammam-Ouled-Ali, dans lacommune d'El-Fedjoudj, à quelque 8kilomètres du chef-lieu de wilaya. Lecorps sans vie de la victime a été décou-vert vers 9 heures du matin, par lessecouristes de l'unité principale de laProtection civile de Guelma, a indiqué lecommuniqué de la cellule de communi-cation de cette structure.

En outre, notre source précise que ladépouille mortelle a été transportée parles secours vers la morgue de l'hôpitalOkbi de Guelma.

L'autopsie qui devrait être pratiquéepar ce service va déterminer les causesexactes de ce décès. Quoi qu'il en soit,si le hammam est réputé pour ses bien-faits apaisants et ses vertus curatives etthérapeutiques, il n'est cependant passans danger si l’on ne prend pas les pré-cautions nécessaires. Selon les spécia-listes, «il est toujours conseillé dedemander l'avis d'un médecin, notam-ment pour les personnes âgées et cellessouffrant de pathologies cardiovascu-laires.

Noureddine Guergour

Un repris de justice incendie trois véhicules de la police à la Meskiana

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Des grands rendez-vous jamaisorganisés auparavant qui ont vu laprésence des députés et sénateurs,des élus locaux (APW/APC), desmoudjahidine, des représentants etreprésentantes de la société civile,ainsi qu’un grand nombre des popula-tions des communes limitrophes quiont pris la parole tour à tour. Unemblème national géant était accro-ché sur une façade, et des bande-roles et pancartes étaient portées parles jeunes, scandant de temps à autredes slogans, à l’exemple de : «Hogra

lé ouled thouwar» (Mépris aux fils desrévolutionnaires), «Aïn-Sefra-wilaya,ville des martyrs, ville révolutionnaire,rendez nous notre droit spolié»,«entre Aïn et Aïn il y a un N» (nif) etbien d’autres slogans. Cette manifes-tation a été sanctionnée par un com-muniqué n° 2 adressé aux hautesautorités du pays leur demandant queAïn-Sefra devrait être wilaya en 2015et ne peut attendre encore jusqu’à2016. Notons que mardi dernier, plusde trente personnes des fils de Aïn-Sefra (moudjahidine, élus, notables et

représentants de la société civile) ontété invités par le premier responsablede la wilaya, pour leur communiquerque les hautes autorités du pays l’ontchargé d’informer les citoyens de Aïn-Sefra, que la capitale des monts desKsour serait promue wilaya-déléguéeà partir de 2016 dans le cadre de ladeuxième opération de la créationdes wilayas-déléguées au niveau desHauts-Plateaux. Mais la population,de peur d’un lendemain incertain, uneexpérience vécue en dernière minutelors du découpage administratif de1984, qui a vu le fameux ordre chro-nologique 44 Aïn-Defla - 45 (passantsubitement au profit de Naâma audétriment de Aïn-Sefra) et 46 Aïn-Témouchent, ne l’entend plus decette oreille : «Qui pourra nous garan-

tir 2016 ?» Même si M. Hamidou, walide Naâma, s’est porté garant, le pré-sident Bouteflika a déclaré auxnotables de la ville : «S’il y aura undécoupage d’une seule wilaya, cesera Aïn-Sefra, les ex-Premiersministres Hamrouche, Ouyahia,Benflis… les ex-ministres del’Intérieur Zerhouni et Ould Kablia,pour ne citer que ceux-là, ont promisà cette ville de revoir son statut dewilaya, mais voilà les années passentet nous sommes toujours à l’horizon,»ont-ils déclaré.

Signalons, enfin, que la protesta-tion devait reprendre hier, alors que lapopulation ne semble pas décolérerjusqu’à une annonce officielle deshautes autorités.

B. Henine

Le Soird’Algérie Dimanche 8 février 2015 - PAgE 9Le Soir de l’Ouest

AÏN-SEFRA

La population ne décolère pas

La vague de froid que connaît la région de Tiaretdepuis quelques jours a contraint la société Naftald’augmenter sa production en gaz butane, même sien raison des incessantes chutes de neige, cer-taines localités ont vécu quelques perturbations entermes d’approvisionnement.

En effet, en l’espace des quatre derniers joursseulement, pas moins de 85.000 bouteilles ont étédistribuées en faveur de l’ensemble des communes

de la wilaya. Si durant la journée de mercredi der-nier, 25.000 unités ont été acheminées vers leslocalités enclavées, le jeudi par contre, le nombres’est vu réduit en raison de la difficulté des accès,car plusieurs tronçons ont été carrément obstruéspar la neige ou rendus inaccessibles suite au ver-glas. Pratiquement, toutes les communes disposentde points de vente de cette matière devenue indis-pensable voire vitale dans de pareilles circons-

tances, devait affirmer le responsable de laditesociété.

De son côté, le wali de Tiaret qui a veillé sur lestravaux de dégagement des voies à travers plu-sieurs axes routiers de la wilaya devait rassurer lespopulations rurales, notamment quant à l’achemi-nement régulier des bouteilles de gaz à partir de cedimanche.

Mourad B.

La population sefraouie continue à manifester mécontentementau sujet du futur découpage administratif. Jeudi dernier, sous unfroid glacial, ainsi qu’hier, ils étaient des centaines d’individus àavoir répondu à l’appel de la coordination des citoyens, et ont tenuune grande manifestation pour la troisième fois consécutive.

Cambriolé il y a quelque tempsdéjà, le domicile du maire situé à lacité des préfabriqués, sur la route deAïn D’heb à Sougueur dans la wilayade Tiaret, vient d’être encore une foisvisité par un intrus, lequel a réussi à

s’emparer de tout ce qui était à saportée.

En effet, dans la nuit de jeudi der-nier à 2h du matin précisément alorsque tout le monde sombrait dans unsommeil profond, et en dépit du froidglacial qui régnait, un voleur habitantle même quartier que le maire n’a pastrouvé mieux que de s’introduire pareffraction dans le domicile de ce der-nier avant de repartir les mains char-gées de valises, de petits meubles et

autres objets. L’acte s’est déroulésans que le locataire des lieux, qu’estle maire, ne se rende compte de quoique ce soit. Ce n’est que le lendemainque les indices du vol ponctués pardes traces d’effraction, ont été décou-verts.

Munis d’un mandat de perquisitiondélivré suite à un dépôt de plainte parla victime, les éléments de la policejudiciaire relevant de la Sûreté urbai-ne de Sougueur, et à l’issue d’une

fouille opérée dans le domicile d’unsuspect, ont pu récupérer les objetsvolés. Pire encore, la police a mêmemis la main sur un téléviseur et undémo subtilisés lors du premier volremontant à près d’une année.Auditionné par la police pour tenter decerner les circonstances de ce vol, lemis en cause devrait comparaîtreaujourd’hui devant le procureur prèsle tribunal de Sougueur.

M. B.

11 personnes arrêtées pour troubleà l’ordre public à Sidi-Abderrahmane

Onze personnes ont été arrêtéesmercredi dernier par la Gendarmerienationale à Sidi -Abderrahmane, dansla wilaya de Tiaret, pour trouble àl’ordre public et occupation illégale dusiège de l’APC.

En effet, deux jours après le tirageau sort tenu lundi dernier au niveaudu foyer rural de Sidi-Abderrahmaneen présence d’un huissier de justicepour connaître les 212 bénéficiairesdes terres agricoles dans la région deAïn-Kermes, un groupe de citoyensqui se dit contre la procédure et visi-

blement mécontent des résultats n’apas trouvé mieux que de se dirigervers la mairie pour faire sortir sesemployés avant de cadenasser lesiège.

Poursuivant leurs actions, lescontestataires sont allés même blo-quer la RN 90 et la RN 111. Face à lasituation, les éléments de la brigadede la Gendarmerie nationale sontintervenus sous les ordres du com-mandant de groupement pour disper-ser la foule déchaînée et établirl’ordre. L’opération s’est soldée par

l’arrestation de onze individus parmiles protestataires.

Présentés devant le procureur dela République près le tribunal deFrenda pour attroupements non auto-risés et occupation illégale du siègede l’APC, ces derniers devraient com-paraître aujourd’hui devant le juged’instruction, lequel ne pouvait pasjoindre son bureau le jour “J” en rai-son du verglas et des chutes de neigeayant coupé les routes à travers plu-sieurs localités de la wilaya.

M. B.

DROGUE EN MILIEUUNIVERSITAIRE

Des étudiants prisdans l’engrenagedes stupéfiantsà MostaganemLes catégories les plus touchées

par la consommation de la droguesont les jeunes qui, inconscients, tou-chent un jour à leurs premiers joints.La consommation de la drogue amême glissé dans les lycées et l’uni-versité et prend de plus en plus d’am-pleur, les services de sécurité de la 8eSûreté urbaine ont interpellé un étu-diant accroc à la drogue, en étatd’ébriété en possession de kif traitéqui, au cours de sa garde à vue, arévélé l’identité de ses fournisseurs quiapprovisionnaient régulièrement lemarché au sein même des campusuniversitaires. Agissant donc sur infor-mation, les policiers ont mis la mainsur les deux trafiquants S.H (42 ans)et R.M. (21ans) déjà récidivistes etdemeurant à Mostaganem. Présentésdevant le magistrat instructeur jeudidernier, les deux dealers ont été pla-cés en détention préventive.

A. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Les transporteursmécontents

contre la taxede stationnement De nombreux transporteurs, qui

activent au niveau de la gare routièrede la ville de Aïn-Témouchent et quitransitent par cette même gare, sontmontés cette semaine au créneaupour demander l'intervention du pre-mier responsable de la wilaya, dans leconflit qui les oppose avec les gestion-naires de la gare routière de Aïn-Témouchent qui leur imposent,d'après ces transporteurs, des tarifsau titre de leur droit de stationnement,une taxe de 4,28 % sur le prix du billet,un tarif que les transporteurs jugentexcessif par rapport à d'autres wilayasvoisines. Ces transporteurs, dont plu-sieurs sont originaires de Sidi-Bel-Abbès et qui assurent les navettesentre leur wilaya et Aïn-Témouchent,disent que cette taxe leur coûterait unemensualité de 11 525 DA;

Les protestataires qui contestentcette taxe sur le billet par rapport à cequi se fait dans d'autres wilayas del'ouest du pays, ont espéré que lesresponsables concernés agiront pourune solution qui soulage ces transpor-teurs, cependant, et vu que leurdoléance soit restée lettre morte, ilsadressent cette fois-ci une corespon-dance au wali pour qu'il interviennedans les plus brefs délais afin qu'iltranche dans cette affaire qui risque deles pénaliser lourdement.

S. B.

Tentative de suicide à Takhmaret

Un employé de la sociétéKahrakib, spécialisée dans l’élec-trification rurale, a tenté de se sui-cider par pendaison, avant-hier, àTakhmaret dans la wilaya de Tiaret.Agé de 38 ans et originaire de lawilaya de Tizi-Ouzou, ce dernier,victime de troubles psychiques, aété secouru in extremis d’une mortcertaine par ses collègues alorsque son corps était suspendu àune corde dans une habitationlouée par la société. Evacué vers lapolyclinique de la ville, celui-ci,compte tenu de la gravité de sonétat, a été de nouveau acheminévers une structure sanitaire deMascara. Une enquête a été ouver-te par les services de sécurité pourdéterminer les causes réelles decette tentative de suicide.

M. B.

L’université Djilali-Liabès a reçu, un invitéde marque, le célèbre inventeur du systèmed’exploitation GN4/Linux, dans la journéed’hier, qui animera une série de conférencesdevant un parterre de chercheurs et hommesde sciences.

La première interviendra dans le cadre dela 23e école GN4/Linux et des logiciels libresprogrammée du 7 au 10 février courant enintra-muros, selon la note de la présentation,la DGRST (Direction générale de larecherche scientifique et un développementtechnologique tient à rappeler que son hôteRichard Stallman occupe actuellement unposte au département de recherche en intel-ligence artificielle du Massachussetts Institutof Technologie. Cet illustre invité est l’inven-teur du système d’exploitation GN4/Linux, il adéveloppé de nombreux logiciels libres à

l’exemple du GN4 Emacs, le déblogueurGN4 et le compilateur C du GN4. Il mèneaussi d’importants travaux de recherchedans le domaine du logiciel libre.

Il a reçu de nombreux prix internationaux,comme celui de Mac Arthur en 1990 et GraceMurrey Hopper en 1991, il a été nommé doc-torat Honoris Causa dans plusieurs universi-tés du monde. Il est le président fondateur dela Free Software Foundation. Après Sidi-Bel-Abbès et toujours dans le cadre de la poli-tique de renforcement de l’environnementtechnologique national, M. Richard Stallmanrejoindra la Maison de la culture de Djelfa etle Palais de la culture d’Alger pour animerdes conférences portant sur «Free Softwareand Your Freedom», et sur le Copyright vsCommunity à l’université de Sétif.

A. M.

Plus que nécessaire et salutaire,l’EHU s’est enfin enrichi avec l’ouver-ture, mercredi passé, d’une unité deprise en charge des accidents vascu-laires cérébraux (AVC).

Première en son genre dans la région de l’ouestet la deuxième sur le territoire national, après celle deBlida, cette unité est dotée d’un quota de 10 lits, enpremière phase, ainsi qu’un matériel complet de hautniveau, dont un scanner de 128 coupes, un scope,une seringue électrique, un lève-personnes, etnotamment le produit de thrombolyse, qui est unmédicament anticoagulant consistant à lyser lescaillots sanguins. La prise en charge des malades

sera assurée par une équipe spécialisée composéed’un chef de service neurologue, Dr Badsi Gaouar,qui est à la tête de l’unité, 6 médecins généralistes et10 paramédicaux, y compris, précise-t-on lors del’inauguration de cette unité, «un personnel nouvelle-ment recruté dans l’objectif d’une bonne mise enmarche du service, dans la perspective d’une exten-sion prochaine de l’unité en question».

Pour la direction de l’EHU, cette unité est d’unegrande importance pour les sujets atteints de laditemaladie. «Grâce au dépistage précoce, assurantainsi une prise en charge immédiate du malade en luiévitant, à la fois, des dommages collatéraux par rap-port à son état de santé et en lui offrant l’opportunitéd’une nouvelle vie dépourvue de risques».

Amel Bentolba

TIARET85 000 bouteilles de gaz butane distribuées

en quatre jours

Le domicile du maire cambriolé à Sougueur

SIDI-BEL-ABBÈSLe célèbre informaticien Richard

Stallman invité de l’Université

ORAN

Inauguration de l’unitéd’accidents vasculaires cérébraux (AVC) à l’EHU

Page 11: Assia Djebar n’écrira plus

Le Soird’Algérie Culture

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MEURSAULT, CONTRE-ENQUÊTE AU CINÉMA ET AU THÉÂTRE

La pièce sera en compétition à AvignonA près l’immense succès critique qu’il a

connu notamment en France, le romanMeursault, contre-enquête fera l’objet

d’une double adaptation cinématographique etthéâtrale. Contacté par nos soins, l’écrivainKamel Daoud confirme les deux projetsd’adaptation de son roman au théâtre et aucinéma. Meursault, contre-enquête, un huis-closécrit quasiment selon une technique théâtrale,sera monté sur scène par Charles Berling,codirigeant avec son frère Philippe de laCompagnie Théâtre Liberté de Toulon. Bienqu’à l’état de projet, la pièce est d’ores et déjàsélectionnée dans la compétition officielle duprestigieux Festival d’Avignon dont la 69e éditionaura lieu du 4 au 25 juillet 2015. Plusieurscomédiens sont pressentis pour le rôle de

Moussa (le frère de «l’Arabe») dont AhmedBenaissa. Côté cinéma, ce sera le talentueuxdocumentariste Malek Bensmaïl (La Chine estencore loin, Aliénations…) qui signera à cetteoccasion son premier long-métrage de fiction.L’écrivain et le cinéaste ont déjà débuté lesséances de travail pour l’adaptation du romandont Kamel Daoud nous dit qu’il «faudra uneréécriture entière pour une adaptation efficaceau cinéma, tout en restant fidèle à l’idée de basedu roman».

Meursault, contre-enquête fut l’événementlittéraire de la fin d’année 2014. Pourtant, sortien Algérie en 2013, le roman devait attendre saconsécration en France et les nombreux prixqu’il y a raflés pour que les concitoyens deDaoud découvrent vraiment son livre, souvent

à l’occasion de controverses dont la plusfracassante fut l’appel au meurtre lancé par lechef salafiste Abdelfettah Hamadache contre lapersonne de l’écrivain. La plainte déposée contre le prédicateur est

d’ailleurs restée sans suite. Cette polémique amalheureusement fait de l’ombre aux qualitéslittéraires intrinsèques de cet ouvrage au-delàde son rapport avec L’étranger d’AlbertCamus. Kamel Daoud a reçu pour ce roman leprix François Mauriac, le prix des Cinq Conti-nents en France, ainsi que celui de l’Escale lit-téraire d’Alger. Il a également atteint le carréd’Or du prix Goncourt 2014, finalement décernéà l’écrivaine franco-espagnole Lydie Salvayrepour son roman Pas pleurer.

Sarah H.

Dimanche 8 février 2015 - PAGE 10

Pour lui, la série TV NCIS : Los Angeles,c’est encore du baratin impérialiste. Unvieux de la vieille de la garde prétorienneprolétarienne ne se fait pas avoir si facile-ment. Les deux mômes, la fille et le garçon,du service informatique sont bien sympas,mais ne ressemblent certainement pas àceux qui bossent dans ce genre de trucsdans la réalité. Idem pour la directrice desopérations, trop âgée et trop mignonnepour être vraie.Pour lui, c’est une «honte» que NCIS :

Los Angeles, cette série télévisée améri-caine créée par Shane Brennan, dérivée deNCIS : Enquêtes spéciales, soit diffuséeune fois par semaine par la Télévision algé-rienne. Chaque épisode est plein d’actionet d’aventures. Mais il en faut bien pluspour avoir un vieux de la vieille de la gardeprétorienne prolétarienne comme lui. Alors,s’inspirant de la vieille stratégie du judoka,il essaye de détourner la force de l’adversai-re (la propagande impérialiste) pour l’utilisercontre lui. Ainsi, à chaque épisode, il prenddes notes et le lendemain il va montrer à sesamis «le danger» du «Big Brother impéria-liste». Il insiste surtout sur les énormesmoyens technologiques utilisés dans lasurveillance et leurs conséquences sur lavie privée et les libertés individuelles. Achaque fois, il rappelle à ses amis, attentifset ébahis, les révélations de Snowden dansce domaine. Donc, «le vieux» ne se laissepas émouvoir par le baratin impérialiste.Point à la ligne ! Dernier épisode en date. Sam Hanna

(rôle interprété par le rappeur LL Cool J),l’agent spécial de l’OPS (Office des projetsspéciaux), arrive au boulot triste et l’airsoucieux. On lui a volé «Charlène», savieille bagnole. Le mec est inconsolable.C’est du cinéma, mais notre vieux de lavieille de la garde prétorienne prolétariennea de la peine pour Sam, le jeune agent de laNCIS. Sam lui rappelle même son ancienvoisin d’Alger, aujourd’hui parti en Francepour toujours. Le voisin avait acheté, à basprix, une vieille bagnole française la sau-vant ainsi in-extremis de la casse. Toutcomme Sam l’Américain, l’Algérois aujour-d’hui Parisien est tombé amoureux de savieille bagnole que les jeunes du quartieravaient surnommée «Rosalie», en référen-ce à des modèles de Citroën fabriqués etcommercialisés de 1932 à 1938. Pour sur-veiller tout le temps sa «Rosalie», il dormaitla nuit sur un lit de fortune installé sur sonbalcon. De temps en temps, il se réveille,prend une paire de jumelles et regarde deprès, si rien de mal n’est arrivé à sa chère«Rosalie».L’agent Sam Hanna n’a pas retrouvé sa

chère «Charlène». Mais son coéquipier,l’agent Marty Deeks (Eric Christian Olsen),lui a dit que le plus sûr moyen d’oublier unamour perdu, c’est d’essayer de trouver unnouvel amour.Le vieux de la vieille de la garde préto-

rienne prolétarienne a changé d’avisconcernant la série NCIS, Los Angeles. Ilattend avec impatience le prochain épisode.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Charlène et Rosalie Par Kader Bakou

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOUVendredi 13 février : Hommage auchanteur Rahim. Dans le hall : expositionsur la vie et l’œuvre de Rahim(photographies, discographie et articles depresse). A 14h30 : Gala hommage avec laparticipation de grandes figures de lachanson algérienne et témoignages sur lavie et l'œuvre de l'artiste par sa famille etses amis.

SALLE EL MOUGGAR (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 13 février (sauf le 8 février)projection du film Harraga Blues de MoussaHaddad, à raison de 4 séances par jour :14h, 16h,18h et 20h. Sauf le 12 février, à14h et 20h et le 13 février à 16h et 20h.Samedi 14 février à 17h : Concert deAdléne Fergani, à l’occasion de la sortiede son nouvel album (vente-dédicace).

MUSÉE D’ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jeudi 12 février à 17h : Dans le cadredu Festival international d’artcontemporain d’Alger «Figures SonoresIV», l’ambassade d’Espagne et l’InstitutCervantès d’Alger, en collaborationavec le Musée public national d’artmoderne et contemporain (MaMa),organisent un concert du quintette desaxophones du Conservatoire supérieurde musique de Séville. Entrée libre.

LES GLYCINES CENTRE D’ÉTUDESDIOCÉSAIN (5, CHEMIN SLIMANE-HOCINE, ALGER) Lundi 16 février à 18h : Conférence«Frantz Fanon et le personnel soignantà l'hôpital psychiatrique de Blida-Joinville», par Paul Marquis, Centred'histoire de Sciences Po-Paris.

THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIENMAHIEDDINE-BACHTARZI (ALGER)Mardi 10 février à 19h : L’ambassadede la République populaire de Chine,en collaboration avec le TNA, organiseun concert de l’Orchestre symphoniquenational algérien avec la China NCPAOrchestra, sous la direction du maestroAmine Kouider et avec la participationde Li Zhu (violon), Hongling Liu(soprano) et Jin Zhengian (ténor)

ESPACE LA BAIGNOIRE (3, RUE DES FRÈRES-OUKID, SQUARE PORT-SAÏD, ALGER)Jusqu'à la fin du mois de février :Exposition collective de photographies«Chawari3 10x10».

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA,TIPASA)

Jusqu’au 14 février : Exposition d’artsplastiques «La vie quotidienne» deAbdelkader Belhaimer.

GALERIE BOUFFÉE D’ART(RÉSIDENCE SAHRAOUI, LES DEUXBASSINS, BEN-AKNOUN, ALGER) Jusqu’au 28 février : Exposition del’artiste Mustapha Adane. Vernissage le 7février de 16h à 20h.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIA BACHIR-MENTOURI (5, RUE BACHIR- MENTOURI,ALGER)Jusqu’au 28 février : L’établissement Arts etCulture de la wilaya d’Alger, en partenariatavec la maison d’édition Synopsis, organiseune exposition de livres.

MUSÉE PUBLIC NATIONAL DU BARDO(3, RUE FRANKLIN-D. ROOSEVELT,ALGER)

Jusqu’au mois de mars : Exposition«Pouvoirs des perles d’Afrique»(collection de Tonia Marek).

ESPACE DE LOISIRS ET DEDÉTENTE POUR ENFANTSKIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 28 février : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

INSTITUT CULTUREL ITALIEN Cours de langue italienne, inscriptionsouvertes : session janvier, février, mars2015. Pour toute information :Tél. : 021 92 38 73/021 92 51 91

U ne première édition du Fes-tival universitaire de lamusique et de la chanson

engagées aura lieu du 9 au 11février courant à Mostaganem, aappris l’APS auprès de la direc-tion de la wilaya des œuvres uni-versitaires. Organisée sous le slo-

gan «Voix de l’étudiant au rythmede la musique et de la chansonengagées», cette manifestationréunira des amateurs de ce genremusical de 18 wilayas du paysdont Adrar, Oran, Constantine,Tizi Ouzou, Tindouf, Sétif, Ghar-daïa, Biskra, Jijel et Mostaganem.

Un jury, composé de troismembres, évaluera les presta-tions collectives et individuellesdes participants à ce festival, quiaura pour cadre la maison de laculture Ould Abderrahmane Kaki.Cette manifestation a pour objec-tif de créer un cadre d'expression

artistique et d'échange entre diffé-rentes universités et services desœuvres universitaires du pays. Le festival est initié par l’Office

national des œuvres universi-taires en collaboration avec ladirection de la wilaya des œuvresuniversitaires de Mostaganem.

MOSTAGANEM

Festival universitaire de la musique et de la chanson engagées

L’ÉCRIVAINE EST DÉCÉDÉE VENDREDI SOIR À PARIS

Assia Djebar n’écrira plus…Assia Djebar est décédée

vendredi soir, à l’âge de 78 ans,dans un hôpital parisien, dessuites d’une longue maladie,ont annoncé, hier, des médiasen ligne algériens et français.Conformément à ses vœux, ellesera enterrée au cimetière deCherchell en Algérie, aux côtésde son père et de son frèreMohamed.

N ée le 30 juin 1936 à Cher-chell, Assia Djebar, de sonvrai nom Fatma-Zohra Ima-

layène, est l’un des écrivainsmaghrébins les plus célèbres et aété élue en 2005 à l’Académiefrançaise. Pratiquement chaqueannée, son nom est cité par lesmédias, parmi la liste des nobéli-sables en littérature. «J’écris,comme tant d’autres femmes écri-vaines algériennes avec un senti-ment d’urgence, contre la régres-sion et la misogynie», a-t-elle dit unjour. Historienne et écrivaine algé-rienne d'expression française,Assia Djebar est auteure deromans, nouvelles, poésies etessais. Elle a aussi écrit pour lethéâtre et réalisé les films LaNouba des femmes du mont Che-noua (1978)) et La Zerda ou Leschants de l'oubli (1982).

Assia Djebar passe son enfan-ce à Mouzaïa, près de Blida, et étu-

die à l'école française puis dansune école coranique. A partir de 10ans, elle étudie au collège de Blida.Elle obtient le baccalauréat en1953, puis rejoint le lycée Bugeaudd’Alger (aujourd’hui le lycée EmirAbdelkader à Bab-El-Oued).En 1954, elle entre au lycée

Fénelon de Paris. L'année suivan-te, elle intègre l'École normalesupérieure de jeunes filles deSèvres. Elle est la première Algé-rienne et la première femmemusulmane à intégrer cette école.En1956, elle décide de suivre lemot d'ordre de grève de l'Ugema(Union générale des étudiantsmusulmans algériens), et ne passepas ses examens. En 1957, estpublié son premier roman, La Soif.

Après l’indépendance, AssiaDjebar sera nommée professeureà l'Université d'Alger. Pendant unedizaine d'années, elle délaissel'écriture pour se tourner vers lecinéma. Le long-métrage LaNouba des femmes du mont Che-noua, lui vaudra le Prix de la Cri-tique internationale à la Biennalede Venise de 1979. En 1999, elleest élue membre de l'Académieroyale de langue et de littératurefrançaises de Belgique. Depuis2001, elle enseigne au départe-ment d'études françaises de l'Uni-versité de New York aux Etats-Unis. Elle est également docteurhonoris causa des Universités deVienne (Autriche), de Concordia(Montréal) et d’Osnabrück (Alle-

magne). Parmi ses œuvres princi-pales figurent Les Enfants du Nou-veau Monde (roman, 1962), Lesalouettes naïves, (roman, 1967),Poèmes pour l'Algérie heureuse(1969), Loin de Médine (Roman,1991) Nulle part dans la maison demon père (roman, 2007) et Lafemme sans sépulture (2002), unlivre sur Zoulikha Oudaï, l’héroïneoubliée de la guerre de Libérationnationale.Les œuvres d'Assia Djebar ont

été traduites en 21 langues. Elleest lauréate de plusieurs prix inter-nationaux dont le Literaturpreis desÖkumenischen Zentrums deFrancfort (Allemagne), pour Ombresultane (1989), le Prix MauriceMaeterlinck à Bruxelles en Bel-gique (1995), le Prix MargueriteYourcenar (Boston, USA, 1997), lePrix de la Paix des libraires alle-mands (2000, Francfort), le Prixinternational Pablo Neruda (Italie,2005) et le Prix international Grin-zane Cavour pour la lecture (Turin,Italie, 2006).«Quand j'écris, j'écris toujours

comme si j'allais mourir demain. Etchaque fois que j'ai fini, je medemande si c'est vraiment ce qu'onattendait de moi puisque lesmeurtres continuent. Je me deman-de à quoi ça sert. Sinon à serrer lesdents et à ne pas pleurer», a aussidit un jour Assia Djebar.

Kader B.

Photo : D

.R.

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LE MAROC PAS SI LOURDEMENT SANCTIONNÉ, SELON FRANCE FOOTBALL

Hayatou en quêted’une nouvelle virginitél «Si vous faites ça,

vous tuez le football maro-cain», aurait dit IssaHayatou à ses pairs duComité exécutif de la CAFavant l’annonce, vendredimatin, des sanctions à l’en-contre du Maroc«défaillant» à l’organisa-tion de la CAN-2015 qui setermine ce soir à Bata(Guinée équatoriale avec lafinale Côte d’Ivoire-Ghana.

Les propos sont rappor-tés par France Footballdans son édition électro-nique d’hier. Le Marocaurait, selon la même sour-ce, été épargné d’une sanc-tion autrement plus lourde sile CE de la Confédérationafricaine avait maintenu sapremière mouture des sanc-tions engendrées par leretrait de l’organisation decette 30è édition finalement«sauvée» par la Guinéeéquatoriale. F.F. croit savoir,en effet, que la premièreépreuve du P-V des sanc-tions prévoyait une suspen-sion du football marocain,clubs et sélections, jusqu’en2022. Une interdiction quiaurait été défendue par unedes deux tendances lourdes

siégeant au sein duParlement du football afri-cain. C’est à ce moment làque la parole (prépondéran-te) d’Issa Hayatou a épar-gné au Maroc un tel juge-ment fatal au sport-roi duroyaume chérifien. L’auteurde l’article ne dit pas si cettesanction était extensible auxcompétitions organisées parla Fifa même s’il faut rappe-ler que toutes les mesuresdisciplinaires prononcéespar une association ou uneconfédération font l’objetd’une extension dans lesstructures régionales etinternationales.

I l faut juste soulignerqu’hormis les sanctionsfinancières inspirées de l’ar-ticle 92-4 du chapitre 3,5relatif aux retraits, consacrédans les règlements liés àl’organisation de la CAN(voir encadré) la CAF a tra-vesti ostensiblement les dis-positions de l’article 41 desrèglements d’application deses statuts. D’ailleurs, aulendemain de la publicationdes mesures à l’encontre duMaroc, il était impossible de«solliciter» une lecture des-dits statuts sur le site de laCAF. Les «penseurs» de laConfédération savent bien

que leur décision de l’articleen question était le fruitd’une lecture allégée.Comme pour épargner lechou et la chèvre. Le Marocs’en tire, globalement, à boncompte, lui qui a failli à sesengagements, en refusantd’obtempérer à la volonté duroi Hayatou. Ce dernier, éluen 1988 à Casablanca, sousl’égide d’un Algérien (regret-té Hadj Bensaïdane) qui apesé de tout son poidsauprès de ses pairs nord-africains pour introniser leprince de Garoua à la prési-dence de la CAF, aura réus-si un nouveau tour de vissalutaire à sa «pérennité»au sein d’une instance qui

fonctionne au régimemafieux.

B. M.

Ce que dit le chapitre 35 : retraitsArticle 91 : Les cas de force majeure restent réservés et seronttranchés par la Commission d’organisation. Article 92 : Si un pays qui a obtenu l’organisation du tournoi finalde la Coupe d’Afrique des nations se désiste, il lui sera infligé,outre les sanctions disciplinaires, une amende selon le barèmesuivant : 92.1. : Retrait notifié deux ans ou plus avant la date du tournoifinal : amende de cent mille (100 000) dollars US 92.2. : Retrait notifié moins de deux ans avant la date du tournoifinal : amende de trois cent mille (300 000) dollars US. 92.3. : Retrait notifié moins d’un an avant la date du tournoi final :amende de cinq cent mille (500 000) dollars US.92.4. : Retrait notifié moins de six mois avant la date du tournoifinal : amende d’un million (1.000.000) de dollars US, et ce payss’acquittera, également de la réparation de tous les préjudicesmoraux et financiers subis par la CAF et par les participants.

HAYATOU RÉPLIQUE :

«La presse occidentale»accusée de vouloir

«pérenniser la colonisation»Le président de la Confédération africaine de football

(CAF) Issa Hayatou a accusé hier la «presse occidentale» devouloir «pérenniser la colonisation» en réponse à des ques-tions sur une polémique arbitrale et des incidents violents lorsla CAN-2015. Interrogé sur la clémence des sanctions infli-gées à la Fédération équato-guinéenne (amende de 100 000dollars et un match à huis clos avec sursis), après les inci-dents de Ghana-Guinée équatoriale jeudi (3-0), il a répondu :«Financièrement, c'est la sanction maximale. Nous ne pou-vons pas aller au-delà. C'est ce que le congrès (de la CAF)nous a autorisés de faire. C'est ce qu'on a fait. Je ne sais passi vous, vous pensez que c'est normal de faire une phase definale avec un stade vide, fermé. Tout ça, nous l'avons prisen considération.» Relancé sur le fait qu'il s'agissait d'unedemi-finale de tournoi continental, il a ajouté : «C'est unmatch de football, même si c'est la demi-finale. Vous êtes là(les médias occidentaux, ndlr) pour pouvoir pérenniser lacolonisation. Nous ne sommes plus colonisés !» «Serbie-Italie (match de qualifications à l'Euro-2012 en octobre 2010arrêté en raison d'incidents violents, ndlr), vous ne parlezpas de ça !, a-t-il poursuivi en conférence de presse àMalabo. Ça ne vaut pas ce qui s'est passé dans le matchSerbie-Italie, mais comme c'est l'Afrique...» «La presse dra-matise toujours, surtout la presse occidentale. Quandquelque chose se passe en Europe, ils disent que c'était uneerreur, quand c'est en Afrique, ils parlent de la corruption», aaussi avancé Issa Hayatou à propos du penalty litigieuxaccordé par l'arbitre dans les arrêts de jeu du temps régle-mentaire à la Guinée équatoriale en quart de finale contre laTunisie (2-1 a.p.).

USM ALGER

Quel entraîneurpour remplacer

Velud ?Une semaine après

avoir limogé Hubert Velud,l’équipe de l’USM Algerest toujours sans entraî-neur. Et c’est le duo Dziri-Aksouh qui continuera àassurer l’intérim pour lesjours à venir, selon RachidRedjradj, vice-présidentdu club, qui affirme queplusieurs CV de techni-ciens étrangers et algé-riens, susceptibles deprendre en main la barretechnique de l’USMA, sontsur le bureau du prési-dent. «On a plusieurs pro-positions, mais on préfèretemporiser avant de recru-ter un nouvel entraîneur»,a-t-il souligné en précisantque le club a déjà nommél’Allemand Otto Pfister entant que DTS qui s’occu-pera de toutes les catégo-ries y compris l ’équipepremière. Le responsablede l’USMA, qui affirme nepas vouloir perturberl’équipe qui disputera unautre match de champion-nat ce mardi face àl’USMH, préfère laisserDziri et Aksouh assurerl’intérim d’autant plus quel’équipe a réalisé un bonrésultat vendredi en bat-tant le RCA 5-1, un scorejamais réalisé cette saisonpar les camarades deBelaïli.

Ah. A.

JS KABYLIE

Hannachi s’accrocheà la parole de Sellal

En attendant la levée des sanctions et le probable retourde la JSK au stade de Tizi-Ouzou à l’occasion du prochainmatch du championnat de Ligue 1 (20e journée) prévu same-di 14 février contre le NAHD, une décision qui devrait inter-venir cette semaine, selon le président Hannachi qui comptesur l’intervention du Premier ministre, qui aurait promis aucomité de supporters de la JSK de faire le nécessaire pourque le club kabyle retrouve son terrain, le staff techniqueprépare dans une ambiance bon enfant sa prochaine ren-contre de la Coupe d’Algérie. «Sellal est un homme de paro-le et on espère que les sanctions qui frappent notre équipeseront levées incessamment», a déclaré Moh-ChérifHannachi vendredi dernier à l’issue du match nul entre l’ASOet la JSK. Pour les observateurs, si la FAF n’a pas encoreannoncé la domiciliation de la rencontre JSK-CSC comptantpour les 8es de finale de la Coupe d’Algérie, alors que toutesles autres rencontres sont déjà domiciliées, l’instance deRaouraoua attend probablement les instructions des hautesautorités du pays. Abordant les derniers résultats de la JSKen cette phase retour avec deux défaites, respectivementdevant le MCO et l’USMBA et deux matches nuls face àl’USMA et à l’ASO, le président Hannachi a rassuré les sup-porters en affirmant que la JSK se maintiendra en Ligue 1 endépit des résultats peu reluisants enregistrés depuis quatrejournées. «Je promets à nos supporters que la JSK ne des-cendra pas en Ligue 2 (...) l’équipe reviendra en force lorsdes prochains matches», a-t-il déclaré.

Ahmed A.

MC ALGER

Ngoula attendimpatiemment sa chancePatrick Ngoula, le néo-défenseur central camerounais du

MC Alger, recruté au mercato hivernal dernier, attend impa-tiemment sa chance pour jouer avec sa nouvelle formation.Sur les quatre matchs de la phase retour joués par le MCA,le défenseur camerounais n’a pas encore disputé la moindreminute. Interrogé, Arthur Jorge, le patron du staff techniquedu Mouloudia, a affirmé qu’il continue à faire confiance à lapaire Bachiri-Berchiche qui lui donne satisfaction dans l’axe.«C’est moi qui avais demandé le recrutement de Ngoula quiest un excellent défenseur, mais pour le moment, je ne veuxpas chambouler l’équipe. En plus, il n’a pas effectué le stagede préparation avec le reste du groupe en Espagne (...)Patrick ne doit pas s’inquiéter car il aura bien sa chanced’autant plus que l’équipe sera appelée à jouer des matchesde la Coupe d’Afrique prochainement», a souligné le techni-cien portugais. Pour sa part, le défenseur internationalcamerounais, qui n’a pas caché sa déception suite à sa non-convocation pour les matches précédents du championnatde Ligue 1, espère toutefois faire partie des 18 convoquéspour ce mardi à l’occasion du match MCA-MOB au stadeOmar-Hamadi lors de la 20e journée.

Ah. A.

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l C’est jour de clôturede la CAN de football.Boudée par le Maroc sousprétexte de menaced’Ebola, et marquée parl’absence de quelquesténors (Nigeria et Egyptenotamment) de la scènecontinentale, cette mani-festation a fini par consa-crer deux sélections ver-sées, lors du premier tour,dans ce qui était convenud’appeler «les deuxgroupes de la mort».Côte d’Ivoire-Ghana

n’est pas un simple remakedu rendez-vous final de la18e CAN disputée, en 1992,au Sénégal. Cette nouvelleexplication de ces deux grosbras du football africain estune finale attendue entredeux formations ayant résis-té à toutes les vagues. Pendant les qualifica-

tions déjà, puis à l’occasionde cette dernière confronta-tion d’un tournoi qui n’a pasété ménagé par les cri-tiques. Terrains à la limitedu praticable à Mongomo et

Ebebiyin, arbitrage scanda-leux lors d’un certainTunisie-Guinée équatorialeet des conditions de séjour«difficiles» pour les partici-pants : la CAN-2015 s’achè-ve pourtant, aujourd’hui, parun must qui verra deuxéquipes au potentiel tech-nique et humain très fourni.La Côté d’Ivoire sacrée en1992 au bout d’une éprou-vante série de tirs au butaura à se défaire d’un qua-druple champion. Un passéqui pèsera aussi lourdement

que les «pachydermes»emmenés par le Renardfrançais, qui avait conquis letrophée africain, sur cesmêmes terres équato-gui-néennes quand il manageaitles Chipolopolos de Zambie. Et contrairement à 2013

où il ne comptait que surquelques étoiles zam-biennes, l’ancien driver del’USMA, aura sous sesordres de grandes vedettesdont l’énorme Yaya Touré,anobli par la CAF et adoréaussi bien en Angleterre

qu’en Côte d’Ivoire. Renarddoit faire tout de mêmeattention à l’escouade del’Israélien Avram Grant ausein de laquelle les noms etle talent ne manquent point.L’Algérie de Gourcuff en aété la première à faire lesfrais dans cette compétitionoù les Verts étaient déme-surément considéréscomme le favori numéro 1.Ce soir, le vainqueur aura lemérite d’être derrière lesdéboires de l’EN algérienne.

B. M.

FINALE DE LA 30e ÉDITION DE LA CAN, CE SOIR (20H) À BATA :CÔTE D’IVOIRE - GHANA

Soirée de stars pourle titre suprême

GHANA

GyantoujoursincertainL'attaquant et capitaine

du Ghana Asamoah Gyan,blessé à la hanche, estincertain pour la finale dela CAN-2015 aujourd’huicontre la Côte d'Ivoire,selon son sélectionneurAvram Grant. «On estvenus pour s'entraîner hier(vendredi) mais on nenous a pas autorisés, etdonc, on n'a pas pu voircomment il était, on verraaujourd'hui», a dit l'entraî-neur israélien hier enconférence de presse.L'équipe du Ghana, qui aatterri vers 16h30 vendre-di à Bata en provenancede Malabo où elle avaitdisputé sa demi-finalecontre la Guinée équato-riale (3-0) marquée par deviolents incidents venantdes tribunes, n'a pu s'en-traîner en fin d'après-midisur le terrain annexe dustade de Bata fauted'éclairage. Gyan a étéblessé à la hanche aprèsun contact avec le gardiende la Guinée en quart definale (3-0) dimanche der-nier et n'a pas participé àla demi-finale. En sonabsence, l'attaque étaitmenée par Jordan Ayewet Appiah, avec AndreAyew et Atsu en soutien.

ANDRE AYEW :«Personne ne comptait sur nous»Le Ghana n'a plus gagné une CAN depuis 1982 et a

perdu en finale en 2010, cela vous pèse-t-il ?«Cela ne pèse pas sur nous, parce qu'avant ce tournoi, per-

sonne ne comptait sur nous. Et on a eu trois sélectionneurs ensix mois. On est là sereinement, tranquillement, on va essayerde gagner pour rendre notre peuple fier. Par rapport à 2010, cesont des finales différentes. On avait 13 ou 14 joueurs quiavaient gagné le Mondial des moins de 20 ans peu avant. Onest entré sur le terrain et on a attaqué, attaqué, et à la finl'Egypte a marqué. On manquait d'expérience. Cette fois, on aplus d'expérience, on espère que cette finale sera la bonne.Les gens ont oublié la finale en Angola. On va faire notre bou-lot et tout donner. J'espère que les dieux du football seront denotre côté».

En 1992, votre père Abedi Pelé perdait la finale (sansjouer), contre la Côte d'Ivoire : allez-vous jouer pour luidimanche ? «Pas du tout. On n'en a pas parlé. Mon père était suspendu

après deux cartons jaunes. Il est ghanéen, et je veux gagnerpour le Ghana. On joue pour notre pays, une finale ça segagne. Ce n'est pas une histoire de revanche, il s'agit de savoirqui va gagner la coupe. Le Ghana a travaillé dur pour en arri-ver là. Ce qui nous importe est de ramener la coupe, tout cequi est autour n'est pas important pour nous».

Que retenez-vous d'Hervé Renard, actuel entraîneur dela Côte d'Ivoire et adjoint du sélectionneur du GhanaClaude Le Roy en 2007-2008 ? «Il m'a beaucoup apporté. On a des relations particulières,

c'est quelqu'un pour qui j'ai de l'affection. Demain (dimanche),c'est une finale de Coupe d'Afrique et tout le monde veut êtrevictorieux, mais ça ne changera pas le fait qu'on se respecte ets'apprécie un peu plus que la norme».

YAYA TOURÉ

Le sacrifice du capitaineMilieu tout-terrain et référence mondiale à son poste, Yaya

Touré a accepté sans rechigner d'évoluer dans une positionplus reculée, quitte, en bon capitaine, à limiter son rayonne-ment pour le bien du collectif ivoirien, opposé au Ghana ce soirà Bata en finale de la CAN-2015. Présent aux deux finales per-dues aux tirs au but (2006 et 2012), le capitaine est forcémenttrès attendu, et d'abord par son sélectionneur. «J'avais ditavant la demi-finale qu'il serait présent, et on l'a vu : son butfantastique n'est pas venu par hasard, a souligné hier HervéRenard. Ce genre de joueurs fantastiques sont toujours prêtspour les matches importants, ils n'ont pas la pression.L'adrénaline de la compétition les rend différents». Pourtant, latâche est ingrate pour la star de Manchester City, mais laquête de ce trophée que les Eléphants convoitent en vaindepuis 1992 est peut-être à ce prix. La campagne qualificativedélicate de la Côte d'Ivoire a appris une chose essentielle àHervé Renard : ses vedettes devaient se mettre au garde-à-vous et accepter sa discipline rigoureuse si elles voulaientenfin réussir là où la «génération Drogba» a toujours échoué.Et Yaya Touré a été le premier à parfaitement saisir le messa-ge de son sélectionneur. Pour ceux qui ont l'habitude de le voiravaler les kilomètres sous le maillot de City en PremierLeague, le choc a d'abord été rude et ses prestations discrètesau début du tournoi cachaient forcément un souci physique ouune grosse fatigue liée à la période des fêtes de fin d'annéesurchargée en Angleterre. Autre thèse avancée : le poids dubrassard récupéré après la retraite du légendaire DidierDrogba. Hervé Renard avait lui-même donné du sens à cettethéorie en expliquant après le premier match contre la Guinée(1-1) qu'«on n'a pas vu le meilleur Yaya Touré.» «C'est à lui deporter l'équipe à bout de bras parce qu'il a une charge sur lesépaules et une grande responsabilité, avait également expli-qué le Français. Il doit emmener ses coéquipiers avec lui, mon-trer l'exemple, s'il n'est pas capable d'élever son niveau, cesera très difficile pour nous».

«On lui demande un autre travail»Renard n'avait pourtant pas tout dit et il a fallu la 2e ren-

contre face au Mali (1-1) pour comprendre le fond de l'affaire.Si le quadruple meilleur joueur africain de l'année était aussiéconome de ses efforts, c'était uniquement en raison desconsignes très strictes de son entraîneur. «La Côte d'Ivoiren'est pas Manchester City. Le potentiel des joueurs n'est pas lemême. A City, il y a des joueurs capables de défendre trèsbien et de créer. Chez nous c'est différent, donc on lui deman-de un autre travail», a lancé le technicien français. Oubliéesdonc les longues chevauchées de ce joueur «box to box»,capable de défendre, attaquer, tacler et marquer. L'ancienmilieu de Monaco (2006-2007) et du FC Barcelone (2007-2010) s'est transformé en une sorte de vigie devant la défense,chargée de sécuriser l'entrejeu et d'effectuer la première relan-ce, sans trop se projeter vers l'avant. Depuis le début desmatches à élimination directe, Yaya Touré a toutefois mis unpoint d'honneur à gonfler des statistiques jusque-là faméliques.Il a d'abord déposé un coup franc sur la tête de Wilfried Bonypour le 2e but ivoirien qui a quasiment achevé l'Algérie en quartde finale (3-1), avant d'ouvrir le score en demi-finale contre laRD Congo d'une magistrale reprise en demi-volée sous labarre (3-1). «Il a décroché une frappe que peu de joueurs peu-vent faire, s'est félicité Renard. Je ne suis pas d'accord avecceux qui disent qu'il fait un mauvais tournoi. On voit un YayaTouré qui se sacrifie pour le collectif, il travaille, oriente le jeu. Ilemmène ses coéquipiers». Jusqu'au titre suprême ?

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CYCLISME : GRANDTOUR D'ALGÉRIE-2015

17 équipes audépart de la 5e

éditionDix-sept équipes prendront part à

la 5e édition du Grand Tour d'Algériecycliste 2015, prévu du 6 au 30 marsprochain, a appris l'APS auprès desorganisateurs. «Dix-sept équipesreprésentant 14 pays ont été rete-nues par la commission chargée del'organisation pour participer à la 5eédition du GTAC-2015, un évène-ment sportif d'envergure internationa-le», a indiqué cette source. Parmi lespays retenus pour prendre part àcette compétition, figurent les Pays-Bas, Ital ie, Angleterre, Malte,Allemagne, Maroc, Emirats arabesunis et la République arabe sah-raouie démocratique (RASD).«L'édition de cette année va êtremarquée par la présence d'une équi-pe de la RASD, une formation quisera l'invitée d'honneur du GATC-2015», a-t-il ajouté. Inscrit au calen-drier de l'Africa Tour de l'UCI, le Tourd'Algérie est régi par les règlementsde la FAC et ceux de l'Union cyclisteinternationale. Il est placé sous lecontrôle d'un commissaire de courseet d'un inspecteur antidopage. Pource faire, la FAC a inscrit égalementles tours d'Annaba, de Constantine,de Sétif et de Blida dans le calendrierde l'UCI, et ce, pour permettre auxathlètes des différentes équipes deglaner un maximum de points auclassement UCI-Africa Tour en vuedes prochains championnats dumonde et des Jeux olympiques deRio 2016.

NATATION : LE MS LUI AACCORDÉ LE QUART DU BUDGETPRÉVISIONNEL NÉCESSAIRE À SA

PRÉPARATION

Majda Chebarakafile en sélection

du Brésil«Nul n’est prophète en son pays.»

En sport, et en Algérie en particulier,ce proverbe est religieusementconsacré. Et pour cause ! Unenageuse, Majda Chebaraka en l’oc-currence, risque de ne plus concourirpour le pays de ses parents. Ses per-formances sont telles que les convoi-t ises ne manquent pas. C’est leBrésil, où elle évolue au sein del’AABB Brasilia, qui la convoite pourfaire partie de son élite. Mercredi der-nier, la jeune nageuse (15 ans) a étésélectionnée parmi les élémentsdevant composer la sélectionAuriverde qui préparera le prochainchampionnat sud-américain cadetsprévu du 15 au 20 avri l à Lima(Pérou). Une étape incontournableaussi pour les présélections au cham-pionnat du monde juniors programméà Singapour entre le 25 et 30 août decette année. Si la gamine a encore letemps de choisir, il est à craindre quesa carrière internationale soit déjà tra-cée. Faute d’un soutien financierconséquent (le ministère des Sportsn’a daigné accorder que le quart dubudget prévisionnel réclamé) pourune préparation adéquate aux pro-chaines compétitions internationalesdont les Mondiaux seniors à Kazan(Russie), du 25 juillet au 9 août, etceux des juniors à Singapour (25 au30 août 2015), ainsi que les cham-pionnats arabe et africain, MajdaChebaraka devrait défendre les cou-leurs du Brésil. Ainsi va la gestion dusport en Algérie.

B. M.

M. KHERAÏFIA HABIB (DTN/FAHB) SORT DE SA RÉSERVE APRÈS LE MONDIAL :

«Le ratage de la sélection estpurement d’ordre technique»l Après que les lampions

furent éteints sur le féeriqueMondial du Qatar marqué malheu-reusement par une humiliante 24e

et dernière place de l’EN algérien-ne, M. Kheraïfia Habib, directeurtechnique national de la FAHB,sort de sa réserve pour éclairerl’opinion sportive sur certainsaspects de la participation algé-rienne à cette compétition mon-diale et par extension sur l’activitéde la DTN.

Comment jugez-vous la parti-cipation de notre équipe nationaleau Mondial 2015 ?

De toute évidence, la participa-tion de notre équipe nationale à ceMondial a été catastrophique.L’équipe a montré dès son entrée enlice à la compétition, un grand déficitsur le plan physique. Le systèmeavec un match tous les deux joursau lieu d’un, lui a épargné d’autresdéboires.

Sur quel plan se situe ce rata-ge ?

Ce ratage est purement d’ordretechnique et est de l’entière respon-sabilité de l’entraîneur. Il se situe,comme cité plus haut, sur un déficitévident dans la préparation physiquequi s’est répercuté sur les voletstechnico-tactique et psychologique.Sans oublier l’utilisation irrationnelledes joueurs durant la compétition.

Parlez-nous de l’élaborationdu programme de préparation desVerts pour ce Mondial.

Le programme de préparation auMondial a été entamé le 29 mars2014 (date IHF) après la fin de laCAN, le 26 janvier 2014, avec unstage en Slovénie du 31 mars au 7avril ponctué par 3 matchs amicaux.Le programme a été respecté danssa totalité, hormis le stage du moisde juin.

Comment se sont préparés lesstages à l’étranger ?

Ma mission a été totalementremplie par un support logistique etadministratif pour que l’équipe natio-nale se prépare dans les meilleuresconditions possibles. Se mettre auservice de l’équipe nationale est unhonneur et un devoir, bien quen’étant plus DTN depuis le 28-09-2014, date d’expiration de moncontrat qui n’a pas été, je tiens à lepréciser, renouvelé. J’ai continué paracquit de conscience à assumercette fonction pour ne pas entraverson fonctionnement. J’ai assumé lelien et le contact des instances inter-nationales et avec les fédérationsavec lesquelles des relations de tra-vail étaient en cours sans oublier

toutes les opérations devant êtreétablies avec le ministère desSports.

Qui a confectionné la liste desjoueurs ayant participé auMondial ?

L’entraîneur national était totale-ment libre que ce soit sur la pro-grammation ou la composante desjoueurs de l’équipe nationale.Aucune immixtion n’a été constatéeque ce soit dans son travail, dans lasélection des joueurs et encoremoins dans le contenu de son tra-vail.

Quelles sont les raisonsexactes qui ont amené votreretrait de la préparation des Vertssur le terrain et votre absence àDoha ?

Je ne me suis jamais retiré. Pourrappel, je n’étais, à aucun moment,sur le banc lors des rencontres de laCAN 2014. Concernant mon absen-ce au Qatar, je vous rappelle que vul’expiration de mon contrat et vu lasituation conflictuelle émanant del’entraîneur national vis-à-vis de mapersonne, lors d’un déjeuner en pré-sence du président du Comité olym-pique algérien, j’ai pris la décision dene pas me déplacer en prenant soinde tout mettre en ordre pour cedéplacement concernant les dos-siers de sortie, les visas, les accrédi-tations, le volet de l’hébergementlors des stages en Algérie et àl’étranger. Je me suis retiré de l’en-tourage du coach national afin d’évi-ter tout malaise.

Quelles sont les raisons duremplacement de l’entraîneur desgardiens de but, M. Mouici ?

Après la CAN, l’entraîneur natio-nal a demandé le changement del’entraîneur des gardiens de but pourle remplacer par celui des gardiensde but du GSP (M. Helal) évoquantune incompatibilité avec M. Mouici.

Pourquoi le staff techniqueétait-il réduit à une seule person-

ne ? L’entraîneur national n’a, à

aucun moment, jugé utile d’êtresecondé, en dehors du fait de chan-ger l’entraîneur des gardiens debut, se sentant peut-être tout à faitsatisfait de la composante de sonstaff après le sacre africain. Quantaux déclarations de l’entraîneur parvoie de presse réclamant l’élargis-sement de son staff, je tiens à pré-ciser qu’aucune demande verbaleou écrite ne m’a été adressée.

Au lendemain du Mondial duQatar, nombre d’observateursont fait remarquer que la relèven’existe pas…

La relève est bel et bien en pré-paration. Il était impératif pour laFAHB de relancer toutes les caté-gories dont certaines étaient enveilleuse depuis longtemps. Je neveux incriminer aucun des anciensbureaux fédéraux qui ont activédans des contextes différents. Lapriorité s’est portée sur les U19 etles U21 dans l’optique de mettre enplace des équipes performantes etconstituer le réservoir de l’équipenationale A qui souffre de renouvel-lement de joueurs de talent et d’unedigne participation de ces deuxcatégories au Championnat dumonde 2015 en Russie et au Brésil.Ce plan est dans l ’optique duChampionnat du monde U21 quiaura lieu en Algérie en 2017. Il y aeu aussi la relance des U17 avecune participation au Championnatméditerranéen du 15 au 22 février2015 en Italie. En outre, les U18 etles U20 féminines préparent leschampionnats d’Afrique de juillet2015 au Kenya qualif icatifs auChampionnat du monde 2016.

Est-ce que les moyens exis-tent pour la concrétisation duplan de la DTN ?

Les moyens de la FAHB pour laconcrétisation du plan d’action de laDTN sont loin d’être à la hauteur de

sa politique et de ses ambitions.Quant aux staffs techniques des dif-férentes catégories, ils n’ont, à cejour, pas eu de contrats et ne sontpas rémunérés. Cette malheureusesituation n’a nullement entravé leurengagement. D’autre part, nous nepouvons avoir une gestion profes-sionnelle lorsque des directionsinternes sont dépourvues de direc-teur. Pour relancer l’activité dansces directions-là, j’ai transmis uneliste du personnel devant intégrer laDTN au sein du bureau fédéral etau niveau du ministère. Pour lemoment, seule Mme Mahour Bachaexerce comme directrice du déve-loppement et de la formation maissans aucun personnel et, lecomble, sans contrat et sans rému-nération. Il est, de ce fait, impos-sible de concrétiser un programmesi ambitieux. Il faudrait un engage-ment moral vis-à-vis des personnesqui m’ont fait confiance et des staffsmis en place dans les différentescatégories pour l’établissement decontrats et une valorisation par unerémunération conséquente.

Propos recueillis parHamid Chabaraka

BASKET-BALL : EN PRÉVISION DU TOURNOI RETOUR DE L’AFROBASKET 2015

La sélection algérienne rentre demain de Turquiel La sélection algérienne de

basket-ball, en stage depuis le 1er

février en Turquie, regagneraAlger demain lundi avant de s’en-voler vers le Maroc mercredi pourdisputer le tournoi retour qualifi-catif pour l’Afrobasket 2015.

Le Cinq national, qui a déjàeffectué son premier regroupementà Alger fin janvier, a disputé deuxmatches amicaux à la salle Harchacontre la sélection du Mali en rem-portant la première manche (68-48)avant de s’incliner lors de la secon-de partie (56-74). Le staff techniquenational n’a convoqué que lesjoueurs locaux pour les deux

stages, sans faire appel à FayçalSahraoui (La Rochelle, France) etSamir Mekded (France), sans clubdepuis décembre dernier. La sélec-tion nationale occupe la premièreplace avec 4 points du tournoi aller,disputé à Alger début janvier. Elledevance le Maroc d’un point et laLibye de deux points.

Le tournoi Afrobasket-2015 sejouera sous forme d’un championnaten aller-retour ; l’aller s’est joué àAlger alors que le retour est prévuau Maroc les 13, 14 et 15 février. Cetournoi concerne la zone 1 quiregroupe l'Algérie, la Libye, le Marocet la Tunisie. Celle-ci étant déjàqualifiée en tant que pays organisa-

teur, il reste ainsi un seul ticket àgagner entre les autres sélections, àsavoir l’Algérie, le Maroc et la Libye,qui devront se départager sur le par-quet de la salle de Salé.

Le Cinq marocain en stage à RabatAprès avoir effectué son premier

regroupement la semaine dernière àIfrane, la sélection marocaine debasket-ball messieurs, qui préparele tournoi retour qualificatif pourl’Afrobasket 2015, entame dèsaujourd’hui, dimanche 8 février, unautre stage de préparation à Rabat.Celui-ci s’étendra jusqu’au dernierjour du tournoi, soit le 15 février. Lesélectionneur marocain Saïd El-

Bouzidi a convoqué 16 joueurs dontNadji Yacine qui évolue en France.Le staff technique des Lions del’Atlas se dit confiant quant au résul-tat final du tournoi qui se jouera les13, 14 et 15 février à Salé, près dela capitale marocaine. Pour rappel,le Cinq marocain, qui a battu laLibye (94-56) et perdu contrel’Algérie (80-81) lors du tournoi allerà Alger début janvier, affrontera ànouveau les mêmes adversaireslors du tournoi retour à Salé pourtenter d’arracher le seul ticket quali-ficatif de la zone A, en plus de laTunisie, déjà qualifiée en tant quepays organisateur.

Ahmed A.

RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL AUJOURD’HUI

Le conclave tant attenduAu lendemain de la participation catastrophique de

notre équipe nationale messieurs au 24e Mondial duQatar, le bureau exécutif de la Fédération algériennede handball (FAHB) se réunira cette matinée au siègede cette instance. Ce conclave attendu après ladésillusion ressentie par cette inimaginable dernièreplace sera l’occasion des élus de faire le bilan objectifet de connaître les raisons ayant engendré cette situa-tion. Avant de statuer, les élus analyseront les diffé-rents comptes-rendus du coach national, du chef dedélégation sur les péripéties de cette campagne qata-rie. Comme M. Zegueli Réda a démissionné de sonposte dès la dernière rencontre jouée par ses proté-

gés, incluant par là même son staff, il sera question duchoix du futur sélectionneur national. Pour ne pas seprécipiter, les élus devront étudier toutes les optionsallant du choix d’un coach algérien à celui d’un staffétranger. Pour cette possibilité, il faudrait que le minis-tère des Sports soit impliqué, car les moyens finan-ciers de la FAHB sont loin d’égaler ceux de l’instancedu football algérien. L’occasion sera propice pourmaintenir M. Kheraïfia Habib dans ses fonctions dedirecteur technique national et mettre les moyensconséquents pour réaliser le plan d’action de cettedirection fédérale.

H. C.

Page 15: Assia Djebar n’écrira plus

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : [email protected]

MAL AU GENOU MAL AU GENOU

Dimanche 8 février 2015 - Page 16

Inhalation contre le rhumeContre le rhume ou la sinusite…1. Ingrédients : - 1 cuillère à café de feuilles fraîches de thym ou 2 cuillères à

café de feuilles séchées- 1 cuillère à café de feuilles fraîches de menthe poivrée ou 2

cuillères à café de feuilles séchées- 1 litre d'eau 2. Préparation- Faites bouillir l'eau- Mettez les plantes dans une théière ou un bol- Rajoutez l'eau bouillante sur les plantes et laissez infuser pen-

dant 10 minutes- Filtrez- Versez ce mélange dans un appareil pour inhalation.Remarque : la tisane doit être très chaude à bouillante afin de

garantir une bonne évaporation et donc une bonne pénétration dela vapeur dans les voies respiratoires du nez

3. Posologie :- Faites une inhalation pendant environ 5 à 10 minutes (avec de

l'eau chaude à bouillante). Faites 2 à 3 inhalations par jour.Remarque : si vous n'avez pas d'appareil à inhalation, vous

pouvez aussi utiliser un bol avec une serviette (enrobez votre têteavec la serviette ou linge, les bords de la serviette entourant le bol).

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

Des remèdes pour atténuerla douleur

Ballonnements : prenez du cumin

Le cumin est une épicedigestive qui aide à se débar-rasser des ballonnements!Faire bouillir 14 cuillères àcafé de graines de cumindans une casserole d'eauchaude. Laisser infuser pen-dant 15 minutes. Filtrer à l'ai-de d'un chinois. Boire le jusobtenu après les repas.

Du miel pour faire disparaître les cernesVous vous êtes réveillé ce

matin avec des yeux gonfléset des cernes marqués ? Pasde panique, le miel d'acaciaest là pour vous refaire unebeauté.

Verser une cuillère à caféde miel d'acacia dans la moi-tié d'un verre d'eau tiède.Puis laisser le miel se dis-soudre. Appliquer la prépara-tion sur deux cotons et lesplacer sous les yeux.

Attendre une dizaine deminutes pour que ça agisse.

La prêle, pour prévenirles problèmes osseuxLa prêle, dite aussi queue

de cheval (dheyl el houssa-ne), est très riche en silicium,un minéral qui apporte unebonne structure à nos os. Ilest possible d’en boire deuxou trois petites tasses parjour.

La camomille, unanalgésique naturelLe thé de camomille

(baboundj) est idéal pourdésenflammer les muscles.En plus, il permet aussi detranquil l iser les nerfs. Lacamomille contient une gran-de quantité de propriétéspour votre corps. Elle vousaidera à soulager les mauxde dos, ainsi que les douleursdu cou ou de la ceinture.

Pour ce faire, consommezjusqu’à trois tasses d’infusionde camomille tout au long dela journée et pendant la nuit.Vous verrez, vos muscles etvos articulations vous ferontbien moins mal !

Infection du rein : un jusde céleri tout simpleUne stratégie très simple

qui vous permettra de réduirel’infection de vos reins.

Vous avez besoin demixer deux tiges de céleri,deux rondelles d’ananas etune tasse d’infusion de camo-mille. Ajoutez-y un litre d’eauet buvez-en tout au long de lajournée. Vous verrez quevous vous sentirez mieux.

La carotte, anti-cholestérol

La carotte possède uneaction favorable sur le taux ducholestérol sanguin. Selon uneétude américaine, manger 200gde carottes crues, chaque jour,peut faire chuter de 11% le tauxdu cholestérol. Ce bienfaitserait attribuable aux fibres dela carotte (en particulier auxpectines, qui ont une action«séquestrante» sur les selsbiliaires et les acides gras).

Du jus de citron commedémaquillant naturelPour démaquiller la peau

de façon naturelle et éliminer lesimpuretés de la peau, le jus decitron est un remède idéal.

Extraire le jus d’un citron,puis le mélanger avec de l’eaude rose, à portion égale.Imbiber un coton avec la lotionpréparée et le passer sur votrevisage, matin et soir.

Tonique pour peauxgrasses

Ce tonique est surtoutdestiné aux peaux grasses - lesplus sensibles souffriront peut-être de l'acidité. Mettre leszestes d'un citron, d'une orangeet d'un pamplemousse à infuserdans 30 cl d'eau minérale pen-dant douze heures. Au momentde la préparation, fouetter unblanc d'ouf avec le jus d'undemi-citron (sans pépins et sanspulpe). Tamiser le liquide àbase de zestes, y ajouter l'oeufbattu. Appliquer avec un coton.

L’écorce d’orange, pourperdre du poidsSurprenant ? Souvenez-

vous dès à présent que l’écorced’orange est un excellent com-plice naturel des régimes amin-cissants. Il suffit de préparerune infusion à base de zeste etvous réussirez à booster lemétabolisme de votre corps etainsi éliminer la graisse en

bénéficiant d’un apport énergé-tique. Vous pouvez vous en pré-parer deux tasses d’infusion parjour, en prendre une en vouslevant et l’autre au cours del’après-midi.

Douleurs des molairesVous pouvez utiliser de l’ail

pour traiter les douleurs de vosmolaires. Pour cela, vous devezécraser trois gousses d’ail et lesmélanger avec un peu de sel.Appliquez ensuite ce remèdesur la dent qui vous gêne, etlaissez agir pendant quelquesminutes. Une salive se produira,l’ail lancera des jus de son côté,et vos douleurs dentaires dispa-raîtront.

L’orange apaise le stress et la dépression Grâce à sa forte teneur en

vitamines et oligoéléments, l’aci-de citrique fait de l’orange unexcellent allié pour combattreles moments de stress et dedépression.

Du gras dans les artèrespeut empêcher l’érection

Des difficultés d’érection quipersistent, et même s’aggra-vent, sont peut-être le signed’une athérosclérose. Cettemaladie se caractérise par laformation de dépôts graisseuxsur la paroi des artères (ou«plaques d’athérome»), qui lesrétrécissent, et par un épaissis-sement du sang. Résultat : ilparvient moins bien à gorger lescorps caverneux du pénis quipeine à se durcir.

Selon le Dr Sylvain Mimoun,«un homme ayant un troubleérectile permanent est à risquedans les 3 à 5 ans d’avoir unproblème cardio-vasculaire, telqu'un infarctus». Que faire ?Face à tous problèmes d’érec-tion qui persistent, il faut consul-ter. Même si ce n’est pas tou-jours facile d’en parler, plus leproblème est pris en charge tôt,mieux il sera soigné.

C’est grâce à l’articulationdu genou que nous pouvonsmonter les escaliers, marcher,courir… Il n’existe probable-ment pas un mouvementaussi fondamental que celuiqu’effectue cette partie ducorps. Voilà pourquoi il estnormal de ressentir une dou-leur ou une gêne de temps àautre. Nous vous donnonsquelques conseils simples àsuivre !

L’huile d’olive L’huile d’olive est un bon

remède pour soulager la dou-leur. Elle a des propriétésanti-inflammatoires et de plus,elle active la circulation. Onpeut effectuer un léger mas-sage deux fois par jour enappliquant deux cuilleréesd’huile d’olive, et ensuitemettre un bandage autour dugenou. C’est un bon remèdepour soulager la douleur.

Une poche de glaceC’est une solution efficace

pour réduire l’inflammation et

pour soulager la douleur. Ilsuffit d’appliquer une pocheremplie de glaçons sur legenou pendant une vingtainede minutes (pas plus long-temps pour ne pas brûler lapeau).

Un remède à base de farinede blé et de curcumaOn peut élaborer une pâte

anti-inflammatoire à base delait, de farine de blé, d’huilede ricin et de curcuma enpoudre. Versez trois cuilleréesde farine de blé, une cuilleréed’huile et une pincée de cur-cuma dans un demi-verred’eau chaude. Faites une pré-paration d’une consistancepâteuse pour pouvoir l’appli-quer sur le genou, une foistiède. Ce remède vous appor-tera un grand soulagement.

Les huiles de massageOn prépare de l’huile fait

maison thérapeutique selon latempérature du genou pourl’appliquer quotidiennementafin de réchauffer ou rafraîchirla zone affectée :

• Si vous avez une inflam-mation, un gonflement ou lapeau toute chaude : utilisez50 ml d’huile d’amande avec15 gouttes d’huile essentiellede menthe.

• Si vous avez une douleurmais votre peau est froide :

utilisez de l’huile d’olive ou desésame avec 15 gouttesd’huile essentielle de gin-gembre.

Des anti-inflammatoiresnaturels

Certains aliments nouspermettent de réduire l’inflam-mation du genou. Si vousincluez ces aliments dans lecadre d’une alimentationvariée, vous vous sentirezbeaucoup mieux. Il faut inclu-re dans votre diète un apportsuffisant d’oméga-3 (présentsdans le saumon, les harengs,les sardines…), des grainesde lin, du brocoli, de la canne-berge (en pharmacie), du cur-cuma, de l’ananas, du thévert…Quelques recommandations

supplémentairespour vos genoux

• Évitez de trop grossir, carles genoux souffrent beau-coup à cause de l’obésité.

• La nage est un sport trèsadéquat pour renforcer lesgenoux.

• Si vous souffrez d’arthro-se du genou, évitez de réali-ser des sports intensifs,comme la course à pied oules longues randonnées envélo. Lorsque la douleur s’in-tensifie, le mieux est de vousreposer.

• Les médicaments anti-inflammatoires ont souvent denombreux effets secondaires ;si vous devez avoir recours àdes médicaments, optez pourle paracétamol.

Sachez que...Le thé à la menthe est trèsefficace pour débarrasser

la gorge et les voiesrespiratoires de toute

trace de flegme pouvantprovoquer lesronflements.

OSTÉOPOROSE : un lien avec l’état d’esprit ?Une étude récente montre que les femmes les plus satis-

faites de leur vie ont une meilleure densité osseuse quecelles qui sont déprimées…

Plus de 2000 femmes finlandaises ont participé à l’étude ;les chercheurs ont évalué leur densité osseuse et aussi leursatisfaction par rapport à leur existence en utilisant uneéchelle simple basée sur quatre questions.

Résultat : sur 10 ans, la densité osseuse moyenne dimi-nuait ; mais une plus grande satisfaction limitait cette dimi-nution. A l’inverse, les personnes hospitalisées pour dépres-sion avaient une perte osseuse plus importante.

Pour les responsables de l’étude, cela montre qu’il fau-drait tenter d’améliorer l’état d’esprit des femmes, et pas seu-lement leurs habitudes de vie, pour diminuer l’ostéoporose.

POURQUOI MANGER DES ŒUFS RENDRAIT PLUS GÉNÉREUX ?Saviez-vous

que...?Le romarin vous donne de

l’énergie ? Il réduit lafatigue, améliore lacirculation sanguine

surtout celle qui se dirigejusqu’au cerveau. Il agit

comme un bon tonifiant sivous êtes en train derécupérer après une

maladie. Il vous revitaliseet vous donne beaucoup

d’énergie.

On peut avoir mal à un genou à n’importe quel âge.Une contusion, un problème de ligament ou un débutd’arthrite en sont les causes les plus communes. Ceque nous savons avec certitude, c’est que la douleurpeut être paralysante et nuire à notre qualité de vie.

Voici ce qu'il faut dire pourstopper la douleur

Selon une étude scientifique, crier une simple onoma-topée lorsqu'on a mal suffirait à soulager la douleur.

«Aïe !» Il n'y a rien de mal à exprimer sa douleur, aucontraire cela la soulage. Selon une étude publiée dans leJournal Of Pain, crier après un coup ou une brûlure estune réaction instinctive pour distraire le cerveau et nepas penser à la douleur. «Comme ils se trouvent sur lemême réseau nerveux, le mécanisme biologique de voca-lisation endommagerait le trajet entre la douleur et le cer-veau» expliquent les chercheurs. Pour en arriver à cetteconclusion, ils ont demandé à 56 volontaires de garderune main dans l'eau chaude et crier «aïe» lorsqu'ilsavaient mal. Un autre groupe a dû faire la même chose,mais en silence.

«Aïe» agit comme un analgésique… Selon les résul-tats, les personnes qui ont crié «aïe» ont réussi à endurerla douleur en moyenne 30 secondes de plus que cellesqui sont restées silencieuses. Pour le groupe d'étude,exprimer sa douleur agit comme une sorte d'analgésique.

Grâce à un acide aminé présent dans lesœufs, les consommateurs seraient deux fois plusaptes à donner de l’argent, selon une étude néer-landaise. Manger des œufs pourrait vous rendredeux fois plus généreux, constate une étude del’Université de Leiden (Pays-Bas). Le responsablede ce changement de comportement serait unacide aminé, le tryptophane, un composé présentdans les œufs, mais aussi dans le poisson oudans le lait.

La sérotonine, une hormone de bien-être…Pour arriver à ce résultat, les chercheurs ontdemandé à 16 volontaires de prendre chaque jour0,8 grammes de tryptophane (l’équivalent de troisœufs), les 16 autres ont pris un placebo enpoudre. Chaque personne a reçu la somme de7,50 livres (presque 10 euros) pour sa participa-

tion et a eu la possibilité d’en reverser une partie àune association caritative. En moyenne, les psy-chologues ont constaté que le premier groupereversait 75 pounds (presque 1 euro) contre lamoitié pour le deuxième groupe.

Les scientifiques expliquent ce changementpar la transformation du corps du tryptophane ensérotonine, une hormone de bien-être semblableà l’ocytocine produite également pendant l’amourou l’allaitement.

«Selon cette étude les aliments que l’onmange ont une incidence sur l‘état d’esprit. Lanourriture agit comme un stimulateur cognitif quimodule la façon d’interagir socialement», expliquele Dr Adam Perkins, neurobiologiste au King’sCollege London sur le site britannique duDailymail.

Du curcuma pour soigner les mauxde ventre

Le curcuma (erq lasfar)stimule la sécrétion de labile, donc la digestion. Sesbienfaits sont reconnus parl’OMS pour soigner la dys-pepsie (maux d'estomac,nausées, perte d’appétit).

Par ailleurs, selon desétudes menées sur desanimaux, il pourrait contrerla bactérie Helicobacterpylori, responsable d’ul-cères gastriques et duodé-naux. Enfin le rhizome decurcuma contient des cur-cuminoïdes, des sub-stances antioxydantes etanti-inflammatoires, ce quilui confèrerait des effetsanticancer.

Des données épidémio-logiques ont d’ailleurs sou-ligné que la prévalence deplusieurs cancers (côlon,sein, prostate, poumon)était moindre en Asie,continent où l’on consom-me beaucoup de curcuma.

Page 16: Assia Djebar n’écrira plus

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 8 février 2015 - PAGE 17

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Tadjine au persil300 g de viande sans os coupée en très petits morceaux, 2 c. à c. de cannelle en poudre, 3 grains de poivre noir, 4 c.à s. d'huile, 1 poignée de haricots blancs, 1 grosse tomate,

1 tasse à thé de mie de pain rassis, 1 gros bouquet depersil, 6 œufs, 150 g de gruyère râpé, 1 citron, sel

Lavez la viande etassaisonnez-la decannelle, de poivre et desel. Faites revenir dans 3cuillerées d'huile chaude.Ajoutez les haricots et latomate écrasée dans unpeu d'eau. Couvrez d'eauet laissez mijoter. Vouspouvez rajouter un peud'eau si cela estnécessaire pour terminerla cuisson. Pilez la mie depain, hachez le persil et ajoutez-les à la viande, ainsi que lesœufs et le fromage. Malaxez le tout avec une cuillère en bois etversez dans un moule rond à hauts bords, préalablement huilé.Mettez à four chaud (thermostat 7). Lorsque le dessus est biendoré, sortez le tajine du four et démoulez pendant qu'il estchaud. Servez avec des quartiers de citron.

Pâte d'orangesOranges : 6, sucre semoule : 250 g, extrait devanille : 1 c. à café, noix de coco râpée : 100 g

Épluchez les oranges et placez les écorces dans unsaladier rempli d’eau froide. Laissez tremper toute lanuit. Égouttez les écorces, puis coupez-les en fineslamelles. Placez-les dans une casserole, couvrezd’eau froide et portez à ébullition. Laissez cuire 20min jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Égouttez-les.Ajoutez le sucre et mélangez bien. Laissez cuire à feudoux jusqu'à ce que le sucre fonde sans cesser deremuer. Laissez cuire 10 min environ, puis ajoutezl’extrait de vanille. Retirez du feu et laissez refroidir.Prenez un peu de la pâte d’orange à l’aide d’unepetite cuillère, façonnez des boules et roulez-les dansla noix de coco.

Certains fruits et légumesregorgent de micronutrimentspurifiants. Découvrez ouredécouvrez-les, et n’hésitezpas à les mettre aussi souventque possible dans vos menusquotidiens. L’ail est un excellent protecteurdu cœur et des vaisseaux. Il fluidifie le sang, fait baisser latension artérielle et même lemauvais cholestérol. C’est enfinun bon désinfectant intestinal.L’idéal serait d’en manger unegousse par jour. Utilisez-le pourparfumer vos plats. Afin de lerendre plus digeste, enlevez legerme, et afin de lutter contrela mauvaise haleine, croquezun brin de persil.L’ananas, riche en potassium etmagnésium, est diurétique. Il contient, en outre, une

enzyme rare, la briméline, quifavorise le drainage. L’artichaut, diurétique, estégalement un excellentdépurateur biliaire. Le citron aide à combattre lafatigue grâce à sa richesse envitamine C. Il régule le pHsanguin (taux d’acidité). Les choux, très peu caloriques,apportent des fibres.Mais attention, celles-ci, trèsfermes, irritent les intestinsfragiles. Ces légumes sontriches en vitamine C (75 mgpour 100 g, ce qui suffitpresque à couvrir nos besoinsjournaliers). Toutefois, leurscomposés soufrés les rendentindigestes. Pour éviter cedésagrément, cuisez-les sanscouvercle.

Le cresson et la roquetteparticipent à la régénération dela flore intestinale et donc aubien-être digestif. Le radis et le fenouil sont desnettoyants parfaits. Ils stimulentles fonctions hépatiques etbiliaires, et favorisent ainsil’élimination rénale.

Le poireau, cousin de l’oignon,contient une mine de fibrespour stimuler et purifier lesintestins. Il est aussi diurétiqueet regorge de minérauxantioxydants. Les poivrons et le pimentmobilisent et purifient lesintestins.

Lors de l'achat de lunettes pour unenfant, il y a lieu de prêter attention àune série d'aspects.Le plus crucial, qui tombe sous lesens, est que l'enfant aime seslunettes, car s'il ne les trouve passympas, il ne les portera pas ! C'est laraison pour laquelle, dès l'âge de cinqou six ans, il est chaudementrecommandé d'impliquer activementl'enfant dans le choix de sa monture.De plus, il faut tenir compte de laconstitution et des caractéristiquesphysiques de l'enfant. Les lunettes ne doivent pas exercer de

pression sur le nez ou les oreilles. Cesdernières sont beaucoup plus fragileset sensibles chez l'enfant que chezl'adulte. Les lunettes doiventparfaitement s'adapter à lamorphologie du visage. Les enfantsprésentent souvent une face plusronde, un nez plus court, tandis queles oreilles sont généralementimplantées un peu plus haut que lesyeux. De plus, dans notre monded'adultes, les enfants regardentbeaucoup plus souvent vers le haut. Lamonture doit donc être adaptée à cesspécificités.

PARENTS Choisir la monture des lunettes de son enfant

NUTRITION

DES ALIMENTSPURIFIANTS VEDETTES

PHOTOS : DR

LA BARBE, C'EST RASOIR !La corvée quotidienne du rasage, c'estla barbe ! Certes, déjà répétée desmilliers fois, on maîtrise la technique.En revanche, quelques astuces peuventaider les hommes à retrouver une peaunette et douce, rasée de très près.

Les faits Chaque jour, votre rasoir va devoiréliminer les 0,40 mm de poil qui ontrepoussé. Ce n'est pas fini, l'exercicedu rasage consiste à guillotiner 6 000 à25 000 poils. Tout un art !

Le bon moment Le matin au lever. En effet, la peau bienreposée est mieux disposée.

Mécanique ou électrique ? Le rasoir électrique ne convient pas à

toutes les peaux. Quant au rasoirmécanique, peu onéreux à la base, ilrevient finalement cher compte tenu del'achat fréquent des lames. Celles-cidoivent être changées souvent, environtous les 4 à 6 rasages, sinon vousrisquez rougeurs et boutons. Auquotidien, les rasoirs jetables sontdéconseillés. En dépannage ou en vacances,plongez au préalable la lame dans l'eauchaude. Que vous utilisiez le modemécanique ou électrique, passez enpremier la lame dans le sens du poil,puis dans le sens inverse. Vérifieztoujours avec les doigts qu'il ne resteplus de poil à couper.

BEAUTELE MASCARA

COMMENT L'APPLIQUER ?Installez-vous confortablement,baissez la tête et commencezpar la paupière du haut. S'ilreste quelques traces depoudre sur les cils, celadonnera plus d'épaisseur. Lamain fait un mouvement de laracine des cils vers la pointe.N'attendez pas que le mascarasèche. Brossez les cilsimmédiatement avec la petitebrosse à cils avantd'entreprendre l'autre paupière.Ainsi, vous enlèverez l'excédentde mascara que vous aurezétendu. Insistez sur les cils du coin externe de l'œil mais sanstout enlever. Si vous avez les yeux ronds, n'en mettez pas tropou pas du tout sur les cils du coin intérieur. Attention, le mascararésistant à l'eau sèche très vite! Pour la paupière inférieure,enlevez l'excédent sur le bout de l'applicateur et appliquez-leavec la pointe pour évitez les éclaboussures. Et brossezimmédiatement. Vous pouvez appliquer plusieurs couches demascara, en brossant les cils après chaque application.

Taches de légumeSi la tache est très mouillée,il faut immédiatementl'absorber avec une éponge,un buvard, du papierabsorbant (on peut mêmeutiliser du talc ou de lafarine). S'il reste des traces,il est recommandé detamponner avec un chiffonimbibé d'alcool et d'eau (1/4d'eau et 3/4 d'alcool). Taches d'œuf

Première chose : retirer l'excédent de la tache ! Ensuite,on tamponne la zone tachée avec un chiffon imbibé d'unmélange à parts égales d'eau et de vinaigre blanc pur. Ilest recommandé de rincer la zone détachée puis de lasécher.

Trucs et astuces

Page 17: Assia Djebar n’écrira plus

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de cinq œuvres de Armand Lanoux.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Auteur français»

1- QUAND LA MER SERETIRE2- LA NEF DES FOUS3- LES CHÂTEAUX DESABLE

4- LE COLPORTEUR

5- ADIEU LA VIE, ADIEU

L’AMOUR

MOT RESTANT = GUSTAVE FLAUBERT

E F L A U B E R T Q E LV E I D A E I V A U R AA U R A D I E U L A I NT L U N T ES A E D E FU M T L R DG O R A E ER U O P L O C E L M S SU X D E S A B L E E R FA E T A H C S E L S U O

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

G E G O N I A - N O R M A N D SR U A I S - C L I E N T - O I EA R T E - P A I R - D - R E - NN O E - F E - S E C - G A L A SD S - N A N T E S - G A I - M II - D I N D E S - F E - S A I B- A R D E U R - P A R T I S - IE M I S E S - B A R M A N - C LS O V - S - G O - D E S - R A IS U E Z - M O R D E S - F E R SO R S - R - U N I S - S U R - ER S - P E S T E S - L E G - C SE - E R M I T E - T E N A C E -E N T O U R E - M O - T C E - DS A I N E S - S U I V I E - M E- T R E S - M E S S I E - S O SD U E S - H E - E O N - M A N OE R S - C A R D A N - L I - T P

F E - F A N - O U - V A N T A II - V E R T E S - R I M E S - LA L E R T E S - P U R E E - G AN O R M E S - R O B E S - B A NT I R E R - V E T I R - F A I T- S E S - M I N E S - V I S E ER I S - M A - E S - B I L E - SO R - C E R F S - M I S E - D -N - F I N I E - K A R A - M U AD E C L A S S A - T R I S T E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- Y U S U F - T E H E R A N - AS E N S - O N - U T - U S U E LA N E - H U E E S - H A R L E MM S - S O L E S - S U D - S - UI - F E T E S - M I N E T - N A- A R M E E - - - - T S - Z - LI D E A L - - - - - S - S E U L

N O M S - U - - - - - F I L A IC R I - B R E F S - T A R E - MH A - P A I R E - S O U S - L -A - P A I N S - C E U X - S A CD R A I N A - P O N T - J A V A- E R E S - C R U T - M E L E SI R A N - A Z E R I E - T I R E

LETTRES DELETTRES DEHOKKAIDOHOKKAIDO

- - - - - - H A K O D A T E- - S A P P O R O - - - - -- - - - T O K A C H I - - -- - - - - - K O N S E N - -- - T S U G A R U - - - - -- - - - - R I Z - - - - - -- - - - H I D A K A - - - -- - - J A P O N - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 8 février 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Rivièresuisse

----------------Bien-aimés

Sonclub

Chiffré----------------Animalmarin----------------Chaton

Vieux do----------------Francium

Cérium----------------Conspue----------------Escalier

Dans le lit----------------Monsieur

Iridium----------------Fer----------------Démonstratif

Arbres----------------

ViséePoisson----------------Consonnedouble----------------Décodé

Patriarche----------------Tondre----------------FleurPréau

----------------Langue

Pronom----------------Piègée

Vrai----------------Terbium

Approuve----------------Tellure----------------TitreDans letrain

----------------Ancien

Poisson----------------Fut apte

Agitée----------------

HutteInstitut

----------------Calcium

Concept----------------Plus âgé

Loupe----------------Détruisis

Article----------------Mailles

Equipée----------------Rocher

Camp----------------

Pot

Néon----------------Possèdes

Subtiles----------------

FigureCérémonie----------------Panorama

Article----------------

Nuit

Pures----------------

Feinte

Préposition----------------Plia----------------Refuge

Possessif----------------Négation

Difficiles----------------Possessif

Possessif----------------

TerresFête

----------------Manganèse

Praséodyme----------------

Article

HardieDécores

----------------Semi

Creux----------------Domptai

Son ex-Club

----------------Son poste

1- PAYS

2- RÉGION

3- LANGUE

4- INDUSTRIE

5- VILLE

6- LAC

7- RIVIÈRE

LAPONI

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Laponie

Page 18: Assia Djebar n’écrira plus

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 8 février 2015 - PAGE 19

Arbre----------------Boxeur

américainInterpeller----------------Tableau----------------Lanières

Métal----------------

PartiMonnaie

----------------Os

Argon----------------Confidente----------------Drame

Possédé----------------Dans laferveur----------------Plat

Précieux----------------Chlore----------------Dissimulée

Cobalt (inv)----------------Boisson

Issue----------------Pouffés----------------Mesurée

Clair----------------Enlacements----------------Récipient

Pareil----------------Version----------------GermaniumChoisis----------------Divinité (ph)----------------Affectées

Ville duMaroc----------------Rongeur----------------S’empresserRestitué

----------------Meitnerium

Orient----------------Possessif

Vision----------------Epluchure

Attaque----------------Nobelium

Dans lasuite----------------Oiseau----------------Echec

Outil----------------Façonnée

Retourné----------------Différentes----------------Morfond

Note----------------Dirigées----------------CeintureEnlevées----------------Hôtel----------------Brousse

Cadeau----------------Utilisée

Sécrétion----------------Montagnes

Epoux----------------Eculé----------------GraffitiBase del’ALN

----------------Intitulé

Préposition----------------Musique

Danse----------------Parle trop----------------Met à terreNéon

----------------Méchants

Berge----------------Ceinture----------------Renonça

Pronom---------------Tableau

Indignée----------------Baraque

Prénom----------------

PlatSérie

----------------Sortie

Revuefrancise

----------------Fuya

Agence----------------Europe

Trompé----------------Passerelles

Décodé----------------Laisseras

Négation----------------Mesure

Fidèle----------------Poisson

Dans le prix----------------Génitrices

Relatif----------------

Dinar

Ego----------------Idiotie----------------CubeAluminium----------------Lithium

Cadeau----------------Prétendre

Sélénium----------------Pronom

Canine----------------Baroud

Pronom----------------Résultats

Pays----------------

CordeSatisfait

----------------Quelconque

Possessif----------------Préposition

Dans lasoirée

----------------Gros titre

Note----------------Terre----------------Récompense

Hardi (inv)----------------Voyelledouble

Lanthane----------------

SuivitBloquer

Charger----------------Sombre

Région deFrance

----------------Sérieux

Neodyme----------------Molybdène

Radium----------------

LacFleuve

----------------Cobalt

Ego

Erbium----------------Salut (ph)

Sage----------------

Cibles

Adverbe----------------

Piècesd’échec

Cabas----------------Confiée

Ravie----------------Clôture

Grecque----------------Divinité

Caché----------------Etendued’eau

Mépris----------------Mesure

Erbium----------------Préposition

La veille----------------Prénom

Enleva

Cuivre----------------Article----------------Chlore

Riches----------------Oiseau----------------Appris

Conjonction----------------Préposition

Sandale----------------Inventés

Crasseux----------------Qualité du

papeFortes

----------------Formed’avoir

Attachent----------------

Tamis

Page 19: Assia Djebar n’écrira plus

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La Fédération algérienne de boxe informe les membres de son assemblée géné-rale que la session ordinaire au titre de l’année 2014 aura lieu le samedi 14février 2015 à partir de 9h au complexe SMS-SVELTESS de Chéraga.Sont convoquées à cette AGO les Ligues suivantes : Alger - Blida - Djelfa - Aïn

Defla - Béjaïa - Boumerdès - Bouira - Tizi-Ouzou - Constantine - Annaba - Sétif -M’sila - Batna - Bordj-Bou-Arréridj - Oran - Aïn Témouchent - Saïda - Tiaret -Chlef - Relizane - Tlemcen - Mascara - Mostaganem - Skikda - Béchar - Médéa -Tipasa - Tébessa.Sont également convoqués les présidents des 10 meilleures sections 2014 ci-

après :JST Timezrit - GSP Alger - J.S. Soummam - IRM Blida - IRBC Blida - CHB

Constantine - BCCL Mila - FAB Sétif - AS. Protection Civile. - OSJ Eucalyptus.L’ordre du jour comporte notamment les points suivants :

• Présentation et approbation du bilan moral 2014• Présentation et approbation du bilan financier 2014• Lecture du rapport du commissaire aux comptes• Présentation du programme d’action 2015

F097

FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE BOXEFÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE BOXE

COMMUNIQUÉCOMMUNIQUÉKared Daoud, son frère Amine et l’ensemble du personnel duComplexe touristique TABET de Béjaïa très attristés par le décèsde leur ami et frère

OUZENDJA Djaafar commandant de bord à Air Algérie

présentent à son frère Mohamed Ouzendja, chef de cabine, à safamille et à tous les équipages PNT et PNC ainsi que tout le per-sonnel d’Air Algérie, leurs sincères condoléances et les assurentde leur profonde sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant accueille le défunt en Son VasteParadis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»Reposes en paix cher ami et frère, nous garderons de toi que debeaux souvenirs.

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Page 20: Assia Djebar n’écrira plus

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- Alger - Tél. : 021 67.06.58 -021 67.06.51

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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AAnnnniivveerrssaaiirreeA notre princesse

Foudih Chahinez Fatima qui a soufflé sa première bougiele 22 janvier 2015. A cetteoccasion, son papa, son frère, samaman et ses grands-parents, sestantes, ses cousines et cousins, et sonfrère Fadi lui souhaitent un joyeux anniversaire etune longue vie pleine de bonheur et de santé.

On t’aime beaucoup, passionnément.

és

acom

Page 21: Assia Djebar n’écrira plus

Longtemps j’ai cru que l’antipa-thie que j’éprouvais à l’égard deNaipaul —presque aussi grandeque l’aversion que je nourrissaispour Ouettar, sauf que pour ce der-nier les raisons étaient évidentes,et que j’ose à peine imaginer cequi serait arrivé s’il avait eu le prixNobel — était due à un ressenti-ment personnel. Un ressentiment,non pas pour quelque faux-pas ouinélégance dont il aurait été res-ponsable, bien qu’il les collection-nât comme je le découvrirais par lasuite, mais à cause d’une mépriseque j’aurais moi-même commise.Je vais tâcher de m’expliquer.

C’est un ami de passage à Aix-en-Provence qui, il y a quelquesannées, m’avait décrit tant et sibien une rencontre avec Naipaul àla belle bibliothèque Mejanes, quej’ai toujours cru y avoir moi-mêmeassisté. Comme quoi, un récit bienmené peut conduire à une trompe-rie de ce genre, — qui s’appelleune illusion, — sinon à une impos-ture pure et simple. Je suis tombéde haut le jour où, évoquantNaipaul avec cet ami, et lui rappe-lant combien nous l’avions trouvéantipathique le jour de sa venue àAix-en-Provence, mon compères’exclama :

- Mais, tu n’y étais pas !- Ah bon ? Je croyais que …Devant mon étonnement d’avoir

conservé tant de détails sur l’écri-vain et la soirée, y compris visuels,et avec une précision qui lui fitrafraichîr et même retoquer sonpropre souvenir, mon ami rétorquaqu’il était fier d’avoir narré cettehistoire et de m’avoir promené au

point de l’en avoir spolié d’une cer-taine manière. Donc, il m’était restéune impression de forte antipathie— et de commisération, sansdoute — laquelle allait être aggra-vée par une circonstance inatten-due. Devant travailler sur ce genrejournalistique que l’on appelle l’in-terview avec des étudiants qui ontl’ingénuité de me confier leur ave-nir, je cherchais un texte à étudier.Le hasard mit sous mes yeux unarticle fabuleux d’un journaliste duGuardian qui avait entrepris d’allerinterviewer Naipaul en 1994. Je disfabuleux, parce qu’en fait, l’hommede presse racontait avec talentpourquoi il avait raté son interviewavec l’écrivain.

C’était à la fois un making-off etun portrait cruel de celui qu’onappelle tour à tour le «prophèteirascible», le «snob public», «lesalaud magnifique», «l’effroyableNaipaul», j’en passe et desmeilleures. Il disait qu’il était partibardé de préventions à son égard,et qu’une fois arrivé chez lui,Naipaul avait poussé l’hostilité nonseulement jusqu’à ne pas répondreà ses questions mais aussi à leridiculiser. Le journaliste racontaitcomment Naipaul l’avait reçu dansson appartement londonien, lescrutant et le corrigeant «avecmépris une heure durant». Le vieilécrivain grincheux reprochait aujeune journaliste, pourtant biendisposé à son égard, d’ignorer toutde son lieu de naissance, l’île deTrinidad, et d’avoir «une sentimen-talité progressiste caractéris-tique».

J’avoue à ma grande honte que,

hormis quelques textes épars, jen’avais jamais rien lu de substan-tiel de lui. Si bien qu’à partir de cespréjugés, non seulement, je trou-vais ce personnage que je n’avaisjamais vu, antipathique, mais enplus, je considérais cet écrivaininintéressant. Il se prend pour qui,lui, là ?

Pour aggraver le tout, j’avaisaccumulé un nombre considérabled’articles de presse anglais etaméricains sur le personnage, fri-sant l’exécration qu’il s’était tailléedans le monde de la littérature.Egocentrique, méprisant, humiliantceux qui ne reconnaissaient passon génie, honteux de ses ori-gines, bref, un type infréquentable! Mais un homme aussi mal fagotémoralement est-il forcément unmauvais écrivain ?

Pas capable de répondre.Et voilà, qu’un petit livre de

moins de 90 pages, lu d’un traitentre deux gares, vint éclairerd’une autre lumière Naipaul. Letitre en est : «Comment je suisdevenu écrivain.» C’est la tonalitéinterrogative —et sincère — de cepropos, dans le sens existentiel,qui me le rendit attachant. Et puiscette phrase continue de résonneren moi : «Chez moi, néanmoins,l’ambition d’être écrivain fut long-temps une sorte d’imposture.»

Mais davantage que la conscien-ce de l’égarement, il y a encorel’expression de cette autre parentéapplicable à tous les écrivainscolonisés, fascinés par la culturedu colonisateur comme le phalènepar la lumière. Il dit : «Je désiraisêtre écrivain. Mais le désir s’ac-

compagnait de la conscience quela littérature qui me l’avait inspirévenait d’un autre monde très éloi-gné du nôtre.»

Cette aliénation, bien disséquéepar Frantz Fanon, commune à desgénérations entières d’intellectuelset d’artistes nés de contextes colo-niaux frappant consciemment ouinconsciemment à la porte de l’ex-colonisateur, Naipaul la traduit enexcès dans le comportement per-sonnel qui a fini par lui faire uneréputation d’homme insupportable.

Mais derrière son malaise, il y aquelque chose de plus profond : lemalaise d’habiter la culture de l’an-cien maître et de vouloir, à traversses codes et représentations, etmême sa langue, rendre audible etvisible, la sienne de culture, domi-née, inaudible, invisible ou, quandelle ne l’est pas, folklorisée.

A. M.

Par Arezki [email protected]

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PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

A l’issue de leur tête-à-tête, Abdekka et Béji CaïdEssebsi ont pris une décision forte : créer un front com-mun algéro-tunisien pour combattre la …

CAF !

C’est l’exercice en vogue en ce moment ! Nousvendre Anouar Haddam comme «repenti», voiremême relifté citoyen bon chic bon genre, et souhai-tant bénéficier des dispositions de la loi sur la«repentance et la réinsertion» des tangos. Commentfaire pour retravailler le package Haddam ? Le recon-ditionner pour le rendre attractif, comme le ferait vul-gairement le service «reconditionnement» de la Fnacou de Darty. D’abord, toujours commencer par nousrappeler en bio-express que cet homme est un uni-versitaire émérite. Technique jumelle de celle adop-tée par Rachad pour vendre son «docteur» suisse,Mourad Dhina. Comment les éradicateurs d’Alger,vassaux des généraux, incultes notoires, peuvent-ilss’attaquer ainsi à des hommes de science brillants ?Cette escroquerie intellectuelle a marché durant ladécennie de mystification de l’Occident. Hélas, çamarche beaucoup moins depuis que les «grandsesprits» du terrorisme ont eu la géniale idée d’en-voyer deux avions contre les tours jumelles de NewYork et un troisième sur le toit du Pentagone. Allahghaleb, les cerveaux Verts ! Fallait penser aux dom-mages collatéraux énormes qu’induisait cet acte

héroïque contre l’Amérique. Passons à la secondeétape du reliftage et du reconditionnement du produitHaddam. Sur tous les toits du monde, et depuisquelques jours à peine, sur les toits de l’Algérie etsur ses balcons électroniques aussi, on nous martèlecette assertion ridicule du bonhomme : je n’ai pas desang sur les mains ! Merde, alors ! C’est un peu courtpour un cerveau brillant comme le sien ! Eh oui ! Jete rappelle Einstein que l’apologie du terrorisme a étécriminalisée depuis quelque temps déjà. Et applaudirà un attentat, c’est de l’apologie selon la définition laplus scientifique qui soit. Dernière touche de cettegrande et généreuse campagne de maquillage duproduit Haddam : nous assurer qu’il veut rentrer deson plein gré consentant et plus si affinités. J’ai justeune petite remarque, ou plus exactement une sug-gestion toute gentille à soumettre le plus polimentpossible : si Haddam rentre effectivement en Algérie,et s’il bénéficie, comme semblent le revendiquer cesvendeurs-promoteurs patentés de la loi d’amnistie,alors autant nous demander à nous tous, sans dis-tinction, d’aller pisser sur les tombes des victimes del’attentat du boulevard Amirouche. Là au moins, leschoses seront claires. Faut assumer la vente, maisaussi le service après-vente, bande de camelots ! Jefume du thé et je reste éveillé, le cauchemar conti-nue.

H. L.

Comment vendre le produit AnouarHaddam en 2015 !

Balade dans le mentir/vrai (43)

Le malaise de Naipaul