annexes - crd.ensosp.fr

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D D o o s s s s i i e e r r d d é é t t u u d d e e e e n n v v i i r r o o n n n n e e m m e e n n t t a a l l e e s s i i n n t t é é g g r r a a n n t t d d a a n n s s u u n n p p l l a a n n d d e e s s a a n n t t é é s s é é c c u u r r i i t t é é p p a a r r l l a a c c t t i i v v i i t t é é p p h h y y s s i i q q u u e e A A N N N N E E X X E E S S Elaboration d’un plan d’action permettant de préserver le capital santé d’agents en surpoids et de plus de cinquante ans Adjudant Michaël DELALANDE CSSP 2014

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Page 1: ANNEXES - crd.ensosp.fr

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AANNNNEEXXEESS

EEllaabboorraattiioonn dd’’ uunn ppllaann dd’’ aaccttiioonn ppeerrmmeettttaanntt ddee pprréésseerrvveerr llee ccaappii ttaall ssaannttéé dd’’ aaggeennttss eenn ssuurrppooiiddss eett ddee pplluuss ddee cciinnqquuaannttee aannss

AAddjjuuddaanntt MMiicchhaaëëll DDEELLAALLAANNDDEE CCSSSSPP 22001144

Page 2: ANNEXES - crd.ensosp.fr

GLOSSAIRE

AP : Activité Physique APS : Activité Physique et Sportive ASSP : Animateur Sportif Sapeur Pompier BNJSP : Brevet National de Jeune Sapeur Pompier BNSSA : Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique CA : Conseil d’Administration CATSIS : Conseil Administratif et Technique du Service d’Incendie et de Secours CCDSPV : Comité Consultatif Départemental des Sapeurs Pompiers Volontaires CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales CHSCT : Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail CIS : Centre d’Intervention et de Secours CNFPT : Centre National de la Fonction Publique Territoriale CODIR : COmité de DIRection COS : Comité des Œuvres Sociales CPI : Centre de Première Intervention CREPS : Centre Régional d’Education Populaire et du Sport CRITT : Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie (en sport et loisirs) CS : Centre de Secours CSP : Centre de Secours Principal CSSP : Conseiller Sportif Sapeurs Pompiers CTD : Conseiller Technique Départemental DDA : Directeur Départemental Adjoint DDSIS : Directeur Départemental des Services d’Incendies et de Secours EA : Epreuves Athlétiques EAP : Educateur des Activités Physiques ENSOSP : Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs Pompiers ESSP : Educateur Sportif de Sapeur Pompier ETP : Equivalent Temps Plein FI : Formation Initiale FMPA : Formation de Maintien et de Perfectionnement des Acquis HDR : Homme Du Rang ICP : Indicateurs de la Condition Physique IMC : Indice de Masse Corporelle INRS : Institut National de Recherche et de Sécurité INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques JSP : Jeune Sapeur Pompier OE2T : Observatoire de l’Economie et des Territoires de Touraine OMS : Organisation Mondiale de la Santé OSSP : Opérateur Sportif Sapeur Pompier PAO : Parcours Adapté Opérationnel PATS : Personnels Administratifs et Techniques Spécialisés PMA : Puissance Maximale Aérobie PRAP : Préservation des Risques liés à l’Activité Physique PSSP : Parcours Sportif des Sapeurs Pompiers RAC : Référentiels d’Activités et de Compétences RATD : Reconnaissance des Attestations Titres et Diplômes REAC : Référentiels d’Emplois d’Activités et de Compétences SDIS : Service Départemental d’Incendie et de Secours SPP : Sapeurs Pompiers Professionnels SPV : Sapeurs Pompiers Volontaires SSSM : Service de Santé et de Secours Médical TMS : Trouble Musculo-Squelettiques UDSP : Union Départementale des Sapeurs Pompiers UNESCO : Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture

Page 3: ANNEXES - crd.ensosp.fr

Pour le SDIS :

� Code du Travail ; Obligations de l’employeur ; Article L4121-1 L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

1° Des actions de prévention des risques professionnels ;

2° Des actions d'information et de formation ;

3° La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes.

� Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers

Art 4 : L’évaluation médicale en s’aidant de la cotation des sigles S, I, G, Y, C, O et P permet la détermination d’un profil médical individuel …/… Art 10 : Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants : 1° Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission : Jusqu’à trente-neuf ans, profil B ; De quarante à quarante-neuf ans, profil C ; Après quarante-neuf ans, profil D ; …/… Art 11 : Le médecin de sapeur-pompier doit être informé du suivi de l’entraînement et de la préparation physique du sapeur-pompier. Ces informations peuvent permettre au médecin de dépister une affection en cours, d’informer et de conseiller le sapeur-pompier sur les questions relatives à son hygiène de vie …/… Elles constituent pour le médecin un indicateur de santé, un outil de médecine préventive …/… Art 13 : …/… - toute contre-indication médicale définitive à l’entraînement sportif constatée à la suite de la visite de recrutement et de titularisation conduit au prononcé de l’inaptitude ; …/… Art 18 : La visite médicale de maintien en activité comprend : …/… - la consultation des résultats de la surveillance physique ; …/… Art 20 : La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude, qui regroupe : …/… - la non-contre-indication à la pratique de l’activité physique et des compétitions sportives statutaires ;…/…

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Pour les agents :

� Décret n°90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels

Art 4 : Les conditions d'aptitude physique requises pour l'exercice des fonctions de sapeur-pompier professionnel sont fixées par un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile.

� Décret n°2013-412 du 17 mai 2013 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires Art 7 : L'engagement est subordonné à des conditions d'aptitude physique et médicale définies par arrêté du ministre chargé de la sécurité civile et correspondant aux missions effectivement confiées aux sapeurs-pompiers volontaires…/…

� Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers

Art 12 : Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire doit présenter : - …/… et une condition physique compatibles avec une activité opérationnelle ; …/…

� Extrait du règlement intérieur Section 9 - Maintien de la condition physique Article 212.26 : Activité physique Tous les sapeurs-pompiers doivent veiller à pratiquer une activité physique régulière, garante de leur sécurité en opération. Les sapeurs-pompiers sont soumis à un entraînement physique adapté à leurs missions. Le programme de ces activités physiques est établi par le personnel de la filière EPS. Les activités sportives accidentogènes peuvent être interdites temporairement ou définitivement par le directeur départemental. Les règles de fonctionnement de la filière EPS ainsi que l'organisation du sport au sein du SDIS sont précisées dans le Règlement de formation.

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1 : extrait du règlement de form

ation, « filière EA

P »

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2 : RA

TD

des AS

SP

pour l’UV

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P 1

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2 : RA

TD

des AS

SP

pour l’UV

EA

P 1 (suite)

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BAREME DES EPREUVES

Epreuves Barème masculin Barème féminin

Natation Inférieur à 2 min Inférieur à 2 min

Test de Killy 1 min et 30 sec mini 1 min et 25 sec mini

Pompes 11 minimum 5 minimum

Souplesse 19 cm minimum 19 cm minimum

Gainage 1 min et 30 sec mini 1 min et 25 sec mini

Luc Léger paliers 5 minimum 4 paliers minimum

AN

NE

XE

3 : B

arème des tests de recrutements S

PV

Page 9: ANNEXES - crd.ensosp.fr

AN

NE

XE

4 : fiche d’exploitation des « IC

P »

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INDICES RUFFIER DICKSON

Date Repos

P1 Effort

P2 Récup

P3 Indice Ruffier

Indice Dickson

60 100 70 3 5 Indice de Ruffier :

Indice < 0 = très bonne adaptation à l' effort 0 < indice < 5 = bonne adaptation à l' effort 5 < indice < 10 = adaptation à l' effort moyenne 10 < indice < 15 = adaptation à l' effort insuffisante 15 < indice = mauvaise adaptation à l' effort – bilan complémentaire nécessaire Indice de Dickson : Indice < 0 = excellent 0 à 2 = très bon 2 à 4 = bon 4 à 6 = moyen 6 à 8 = faible 8 à 10 = très faible 10 < indice = mauvaise adaptation

Le test dit de Ruffier-Dickson se déroule en 3 étapes :

- Après être resté allongé environ 5 minutes au calme : prendre son pouls (P1) - Réaliser 30 flexions complètes sur les jambes, bras tendus et pieds bien à plat sur le sol, en 45 secondes. Prendre son pouls juste après (P2) - Se rallonger et reprendre son pouls 1 minute après la fin de l'exercice (P3)

Autres indices : P2 ne doit pas dépasser P1 + 1/2 P1 pour un sujet entraîné (adaptation à l'effort); - P3 ne doit pas dépasser P1 + 10 ( récupération )

Indice Ruffier = (P1 + P2 + P3) - 200 / 10

Indice Dickson = ((P2-70) + 2(P3-P1))/10

Test de Ruffier Dickson

Nota : Le SSSM du SDIS 37 utilise l’indice de Dickson.

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NE

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5 : T

est du « Ruffier-D

ickson »

Page 11: ANNEXES - crd.ensosp.fr

AN

NE

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6 : « flyers » R3S

GC

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ARRETEArrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sapeurs-pompiers

professionnels et volontaires et les conditions d'exercice de la médecine professionnelle etpréventive au sein des services départementaux d'incendie et de secours

NOR: INTE0000272AVersion consolidée au 10 février 2015

Le ministre de l'intérieur,

Vu le code général des collectivités territoriales, parties Législative et Réglementaire ;

Vu le code de la santé publique ;

Vu le code du travail ;

Vu la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiersprofessionnels ;

Vu la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée relative au statut de la fonction publique territoriale pour les sapeurs-pompiersprofessionnels, notamment son article 117 ;

Vu la loi n° 91-1389 du 31 décembre 1991 modifiée relative à la protection sociale des sapeurs-pompiers volontaires en casd'accident survenu ou de maladie contractée en service ;

Vu la loi n° 96-370 du 3 mai 1996 relative au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers modifiée par la loin° 99-128 du 23 février 1999 ;

Vu la loi n° 99-223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs et à la lutte contre le dopage ;

Vu le décret n° 81-392 du 23 avril 1981 modifié relatif aux associations habilitées de jeunes sapeurs-pompiers et portant création dubrevet national de cadets de sapeurs-pompiers ;

Vu le décret n° 85-603 du 10 juin 1985 relatif à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale ;

Vu le décret n° 90-850 du 25 septembre 1990 portant dispositions communes à l'ensemble des sapeurs-pompiers professionnels ;

Vu le décret n° 95-1000 du 6 septembre 1995 portant code de déontologie médicale ;

Vu le décret n° 99-1039 du 10 décembre 1999 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires ;

Vu le Bulletin officiel des armées n° 620-4 ;

Vu l'avis du Conseil national de l'ordre des médecins du 4 avril 2000 ;

Sur la proposition du directeur de la défense et de la sécurité civiles, haut-fonctionnaire de défense,

Article 1Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 1 JORF 28 décembre 2005

Le sapeur-pompier professionnel, le sapeur-pompier volontaire et le sapeur-pompier volontaire du service civil en position d'activité,doivent remplir les conditions d'aptitude médicale définies dans le présent arrêté pour participer aux missions et accomplir lesfonctions qui leur sont dévolues.

Le contrôle de l'aptitude médicale du sapeur-pompier, tout au long de la carrière, constitue également une première démarche demédecine de prévention permettant de s'assurer de ses capacités à assumer les fatigues et les risques ou à prévenir une éventuelleaggravation d'une affection préexistante liée à l'accomplissement des fonctions ou des missions qui lui sont confiées.

TITRE Ier : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Section 1.

Article 2Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 2 JORF 28 décembre 2005

L'aptitude médicale du sapeur-pompier est prononcée par un médecin sapeur-pompier habilité.La liste départementale des médecins habilités est établie par le président du conseil d'administration du servicedépartemental d'incendie et de secours sur proposition du médecin-chef après avis de la commission consultative du servicede santé et de secours médical.L'habilitation est subordonnée à l'acquisition d'une formation initiale ou continue à la détermination de l'aptitude médicaledéfinie au présent arrêté.

Article 3

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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Modifié par Arrêté du 17 janvier 2013 - art. 1

L'évaluation médicale s'appuie sur un document d'orientation spécifique ou, à défaut, sur l'instruction en vigueur lors de cetteévaluation n° 2100/DEF/DCSSA/AST/AME rédigée par la direction centrale du service de santé des armées relative à ladétermination de l'aptitude médicale à servir en s'aidant de la cotation des sigles S, I, G, Y, C, O et P.

Article 4Modifié par Arrêté du 17 janvier 2013 - art. 2

L'évaluation médicale en s'aidant de la cotation des sigles S, I, G, Y, C, O et P permet la détermination d'un profil médicalindividuel.Les missions confiées aux sapeurs-pompiers prennent en compte l'âge et sont exercées sur la base des profils suivants :

S I G Y C O P

Profil A 2 2 2 2 0 2 2

Profil B2 2 2 3 0 3 2

Profil C3 3 3 3 0 4 2

Profil D 3 3 3 4 0 4 2

Profil E4 4 4 4 0 5 2

Le coefficient le plus élevé affecté à un sigle conditionne la détermination du profil.Article 5

Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 5 JORF 28 décembre 2005

La périodicité des visites, hors visites de recrutement et d'engagement, est annuelle ; sur décision du médecin chargé del'aptitude, cette périodicité peut être portée à deux ans pour les sapeurs-pompiers âgés de 16 à 38 ans.

Article 6Tout arrêt de travail supérieur à vingt et un jours pour cause de maladie ou accident, qu'il soit survenu en service ou horsservice, entraîne l'obligation d'une information du médecin sapeur-pompier chargé de l'aptitude et, éventuellement, surdécision de celui-ci, d'une visite médicale préalable à la reprise de l'activité opérationnelle du sapeur-pompier.Dans les deux cas, un certificat du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territorialed'emploi.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Article 7Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 4 JORF 28 décembre 2005

L'état de grossesse est une cause d'inaptitude opérationnelle temporaire aux fonctions de sapeur-pompier. La durée de cetteinaptitude s'étend de la date à laquelle le sapeur-pompier féminin concerné en a connaissance et au plus tard au jour de ladéclaration aux organismes sociaux jusqu'à épuisement des congés légaux.En conséquence, le sapeur-pompier concerné ne doit pas effectuer pendant cette période de missions opérationnelles.Une visite médicale préalable à la reprise de l'activité opérationnelle sera effectuée.

Article 8Modifié par Arrêté 2006-07-24 art. 2 JORF 8 août 2006

Du point de vue des vaccinations obligatoires, pour être déclaré apte lors du recrutement, le sapeur-pompier doit remplir lesconditions d'immunisation fixées par arrêté du ministre chargé de la santé.

Article 9Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 6 JORF 28 décembre 2005

Pour être déclaré apte à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier contrat de sapeur-pompiervolontaire du service civil, le candidat doit remplir les conditions médicales correspondant au minimum à un profil B.Pour être déclaré apte à un premier engagement de sapeur-pompier volontaire :1° Pour un sapeur-pompier volontaire toute mission :profil B ;2° Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant auservice de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.

Article 10Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 7 JORF 28 décembre 2005

Pour être maintenu en activité opérationnelle, les profils seuils exigés sont les suivants :1° Pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire toute mission :Jusqu'à trente-neuf ans, profil B ;De quarante à quarante-neuf ans, profil C ;Après quarante-neuf ans, profil D ;2° Pour un sapeur-pompier volontaire hors incendie et pour un sapeur-pompier professionnel ou volontaire appartenant auservice de santé et de secours médical du service départemental d'incendie et de secours, le profil seuil exigé est le profil D.Le profil E correspond à une activité non opérationnelle.Elle impose pour le sapeur-pompier professionnel un aménagement de son poste de travail sur proposition du médecin-chef,voire un reclassement dans un autre corps, cadre d'emplois ou emploi, sans préjudice des dispositions qui régissent la fin decarrière des sapeurs-pompiers professionnels.Pour le sapeur-pompier volontaire, l'acquisition du profil E entraîne l'application de l'article 44 du décret du 10 décembre1999 susvisé. Toutefois, dans l'intérêt du service, il peut être proposé au sapeur-pompier volontaire la poursuite d'uneactivité adaptée.

Article 11Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 8 JORF 28 décembre 2005

Le médecin de sapeur-pompier doit être informé du suivi de l'entraînement et de la préparation physique du sapeur-pompier.

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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Ces informations peuvent permettre au médecin de dépister une affection en cours, d'informer et de conseiller le sapeur-pompier sur les questions relatives à son hygiène de vie, de formuler des propositions pour ménager l'agent et adapter sonemploi si nécessaire. Elles constituent pour le médecin un indicateur de santé, un outil de médecine préventive sansinterférer avec les décisions d'aptitude médicale qui relèvent d'autres critères.

Section 2 : Visite de recrutement et de titularisation.

Article 12Modifié par Arrêté du 17 janvier 2013 - art. 3

Le candidat à un premier emploi de sapeur-pompier professionnel ou à un premier engagement de sapeur-pompier volontairedoit présenter :- des paramètres anthropométriques et une condition physique compatibles avec une activité opérationnelle ;- une absence de manifestation d'hyperréactivité bronchique. Tout antécédent ou élément clinique évocateur d'allergieoto-rhino-laryngologique ou d'asthme doit faire l'objet d'un bilan orienté.En cas d'antécédents de photokératotomie réfractive, il n'y a pas de contre-indication aux missions des sapeurs-pompierssous réserve de disposer d'un certificat de cicatrisation établi par un ophtalmologue trois mois après l'intervention.

Article 13Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 10 JORF 28 décembre 2005

L'examen médical initial comprend :- un entretien avec recherche des antécédents familiaux et personnels, appréciant les facteurs de risques, en particulierrespiratoires, cardio-vasculaires et psychologiques ;- un examen général avec biométrie dont les données cliniques orienteront le choix des examens biologiques envisagésci-après ;- des examens complémentaires comprenant :- un examen de la vue par appareil destiné à l'exploration de la fonction visuelle de près et de loin ;- un examen de l'audition ;- des épreuves fonctionnelles respiratoires avec boucle débit-volume ;- une radiographie pulmonaire de face.Selon les données de l'examen clinique, un audiogramme et un électrocardiogramme de repos peuvent être réalisés ;- des examens biologiques conformes aux données actuelles de la science, permettant d'apprécier l'existence de facteurs derisques et comprenant notamment :- glycémie, cholestérol, triglycérides, gamma-GT et transaminases ;- glycosurie, protéinurie et hématurie à la bandelette.Ces examens, convenablement identifiés, peuvent être fournis par le candidat s'ils datent de moins d'un an. Toutefois, lemédecin chargé de l'aptitude peut prescrire les mêmes examens en fonction des données de l'examen clinique.Les résultats de l'examen sont consignés dans le dossier médical figurant en annexe 1 (1) :- toute contre-indication médicale définitive à l'entraînement sportif constatée à la suite de la visite de recrutement et detitularisation conduit au prononcé de l'inaptitude ;- un avis spécialisé peut être demandé après information du médecin-chef ;- un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) sera délivré à l'attention de l'autorité territorialed'emploi.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Article 14Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 11 JORF 28 décembre 2005

Avant la titularisation ou à l'issue du stage probatoire, un contrôle de l'aptitude médicale des sapeurs-pompiersprofessionnels et volontaires est réalisé.

Article 15Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 12 JORF 28 décembre 2005

Le contrôle prévu à l'article précédent tient compte :- du résultat des épreuves fonctionnelles effectuées durant l'année de stage ;- de la progression dans les résultats des tests médico-physiologiques effectués à cette occasion ;- de l'état des vaccinations obligatoires.A l'issue de ce contrôle, le profil médical sera confirmé, après avis spécialisé éventuellement, avec information préalable dumédecin-chef.Il donne lieu à l'établissement d'un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) à l'attention de l'autoritéd'emploi.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Section 3 : Visite de maintien en activité.

Article 16Modifié par Arrêté 2006-07-24 art. 3 JORF 8 août 2006

Du point de vue des vaccinations obligatoires, pour être maintenu en activité, le sapeur-pompier doit remplir les conditionsd'immunisation fixées par arrêté du ministre chargé de la santé. Si ces conditions ne sont pas remplies, le sapeur-pompierest placé en situation d'aptitude restreinte compatible avec son statut immunitaire. Pour le sapeur-pompier volontaire, unesuspension d'engagement, dans les conditions fixées aux articles 39 et 40 du décret du 10 décembre 1999 susvisé, peut êtreproposée à l'autorité territoriale d'emplois.

Article 17Modifié par Arrêté 2002-08-01 art. 3 jorf 24 août 2002

En fonction des spécialités pratiquées et des risques de contamination encourus, le médecin sapeur-pompier chargé ducontrôle de l'aptitude doit proposer les vaccinations adaptées, notamment :- la vaccination BCG ;- la vaccination contre l'hépatite B ;

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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- la vaccination contre la leptospirose ;- la vaccination contre l'hépatite A ;- la vaccination contre la typhoïde et les méningites A et C ;- la vaccination contre la rage.Ces vaccinations n'ont pas un caractère obligatoire. En cas de refus, le médecin sapeur-pompier susvisé devra avertirl'autorité territoriale d'emploi.

Article 18La visite médicale de maintien en activité comprend :- un entretien portant sur les événements médicaux familiaux et personnels de la période écoulée depuis le précédentcontrôle ;- la vérification du carnet de vaccinations ;- la consultation des résultats de la surveillance physique ;- un examen clinique orienté sur la recherche de facteurs de risques cardio-vasculaires, qui comprend notamment :- une biométrie (taille, poids, appréciation de la masse graisseuse) ;- un contrôle de l'acuité visuelle et auditive ;- une spirométrie (CV, VEMS, Tiffeneau, DEP) ;- un contrôle radiologique pulmonaire dont la périodicité est laissée à l'initiative du médecin chargé de l'aptitude en fonctionde l'emploi du sapeur-pompier, de l'examen clinique ou des antécédents ;- des examens biologiques, si les données de l'examen clinique les rendent nécessaires et à partir de quarante ans au moinstous les trois ans. Ces examens sont notamment ceux conseillés à l'article 13 ;- un électrocardiogramme de repos est effectué dans les mêmes conditions de périodicité. Si le bilan cardio-vasculaire et lesfacteurs de risque le conseillent, cet examen est complété par un électrocardiogramme d'effort pratiqué dans les conditionsréglementaires ;- un certificat médical d'aptitude du modèle consigné en annexe 1 (1) est délivré à l'attention de l'autorité territorialed'emploi.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Article 19Des examens complémentaires peuvent être demandés par le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude aprèsinformation du médecin-chef, dans les seuls cas où la pathologie rencontrée est susceptible d'affecter immédiatement lacapacité opérationnelle du sapeur-pompier.Dans les autres cas, le sapeur-pompier sera adressé à son médecin traitant avec une lettre d'accompagnement et placé, sinécessaire, en inaptitude opérationnelle temporaire.

Section 4 : Visites spécifiques.

Article 20Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 14 JORF 28 décembre 2005

La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude, qui regroupe :- l'aptitude réglementaire aux fonctions ou aux missions de sapeur-pompier ;- la non-contre-indication à la pratique de l'activité physique et des compétitions sportives statutaires ;- l'aptitude à la conduite des véhicules du service ;- la délivrance des certificats médicaux exigés pour l'obtention ou le renouvellement des permis de conduire les véhicules dugroupe lourd et apparentés dans le respect de la réglementation en vigueur.Le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude peut prescrire des exemptions temporaires concernant certainsemplois particuliers. De même, quand le profil seuil est un profil C ou D, les restrictions d'emploi doivent être précisées.

Article 21Des conditions d'aptitude spécifiques et des examens complémentaires particuliers sont exigés pour les sapeurs-pompiersayant une activité spécialisée, notamment :SAL ;GRIMP, secours en montagne, secours spéléologiques ;CMIR ;CMIC.Ces conditions d'aptitude font l'objet d'une annexe 1 (1) au présent arrêté.Les missions à l'étranger ne requièrent pas de conditions d'aptitude supplémentaires à celles prévues aux articles 13 et 18.Une attention particulière sera portée à l'état dentaire, à l'état psychologique et aux vaccinations obligatoires ainsi qu'à laprévention des maladies infectieuses et parasitaires du personnel désigné.Au cas où un sapeur-pompier participe à plusieurs activités spécialisées, la visite d'aptitude à ces activités sera unique etregroupera l'ensemble des prescriptions d'examens spécialisés nécessaires. Cette visite tiendra lieu de visite d'aptituderéglementaire.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Article 21-1Créé par Arrêté du 17 janvier 2013 - art. 4

Le certificat médical produit par les candidats aux concours de recrutement de sapeurs-pompiers professionnels est uncertificat médical de non-contre-indication à l'exécution des épreuves sportives.

TITRE II : INAPTITUDE ET PROCÉDURES DE RECOURS.

Article 22Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 15 JORF 28 décembre 2005

Toute restriction d'aptitude ou décision d'inaptitude concernant un sapeur-pompier et affectant l'exercice ou la poursuite de sesfonctions ou de son activité doit faire l'objet d'une information du médecin-chef, qui peut de sa propre initiative réexaminer lesapeur-pompier concerné. Ce nouvel examen est de droit à la demande du sapeur-pompier.

Article 23Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 16 JORF 28 décembre 2005

En cas d'inaptitude médicale aux fonctions de sapeur-pompier professionnel, et après confirmation de cet état par le

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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médecin-chef, les dispositions prévues pour les agents de la fonction publique territoriale sont applicables. Le médecin-chefpropose alors au directeur départemental du service d'incendie et de secours un emploi aménagé au sein du SDIS ou unreclassement. Il établit le dossier médical de présentation en commission compétente.

Article 24Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 17 JORF 28 décembre 2005

En cas d'inaptitude médicale aux activités de sapeur-pompier volontaire, et après confirmation de cet état par le médecin-chef,ce dernier peut proposer au directeur départemental du service d'incendie et de secours la poursuite d'une activité adaptée, enprécisant notamment les postes ou missions incompatibles avec son état de santé.La confirmation de l'inaptitude ou de l'aptitude à poursuivre le service avec une activité adaptée doit faire l'objet, dans le délaimaximum de deux mois, d'un examen du dossier du sapeur-pompier volontaire concerné par les membres de la commissiond'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire.Les membres de cette commission peuvent convoquer le sapeur-pompier volontaire concerné. Il est entendu de plein droit à sademande.

Article 25La décision de la commission d'aptitude aux fonctions de sapeur-pompier volontaire est susceptible de recours si, parl'intermédiaire de son médecin de centre, le sapeur-pompier demande l'avis d'une commission zonale d'aptitude aux fonctions desapeur-pompier volontaire. Cette commission est composée de deux médecins-chefs de la zone de défense et d'un médecinagréé, spécialiste de la pathologie en cause.

TITRE III : ORGANISATION DE LA MÉDECINE PROFESSIONNELLE ET D'APTITUDE DESSAPEURS-POMPIERS.

Article 26Le médecin-chef coordonne l'organisation de la médecine professionnelle et d'aptitude des sapeurs-pompiers. Il désigne lesmédecins habilités chargés du contrôle de l'aptitude.

Article 27Conformément au code de déontologie médicale, et notamment ses articles 100 et 105, le médecin sapeur-pompier ne peutaccepter une mission de contrôle ou d'expertise auprès d'un sapeur-pompier dont il est le médecin traitant, ou celui desmembres de sa famille habitant avec lui ou affecté dans le même centre d'incendie et de secours.

Article 28Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 18 JORF 28 décembre 2005

Au moment de la visite de recrutement, le médecin sapeur-pompier chargé du contrôle de l'aptitude doit constituer un dossiermédical individuel (annexe 1 [1]) qu'il ne peut communiquer qu'au médecin-chef ou, à la demande du sapeur-pompier concerné,au médecin de son choix.Ce dossier est conservé dans des conditions respectant le secret médical. Il est complété à chaque examen ultérieur et necontiendra que des données objectives.En cas de changement de collectivité d'emploi, le dossier est transmis par le médecin-chef du service départemental d'incendieet de secours du département d'origine au médecin-chef du service départemental d'incendie et de secours d'accueil du sapeur-pompier concerné.Après la cessation d'activité du sapeur-pompier, son dossier médical est conservé par le service de santé et de secours médicaldu dernier service départemental d'incendie et de secours fréquenté, pendant une durée de trente ans.S'il s'agit d'un intervenant de CMIR, ce délai est porté à cinquante ans.(1) Les annexes peuvent être consultées dans les services départementaux d'incendie et de secours.

Article 29Modifié par Arrêté 2005-12-20 art. 19 JORF 28 décembre 2005

Les directeurs départementaux des services d'incendie et de secours, les directeurs départementaux adjoints, les médecins-chefset médecins-chefs adjoints peuvent consulter un des médecins-chefs de leur zone de défense autre que celui de leurdépartement. Ce choix est irréversible durant le temps d'affectation.

Article 30Les médecins consultent soit le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins de groupement ou de la chefferie deleur département, soit, avec son accord, un des médecins précités d'un département limitrophe. Ce choix est irréversible durantla durée de l'engagement.Les infirmiers, pharmaciens et vétérinaires consultent le médecin sapeur-pompier de leur choix parmi les médecins degroupement ou de la chefferie de leur département.

Article 31Les médecins sapeurs-pompiers chargés du contrôle de l'aptitude établissent un bilan annuel de leur activité qui est adressé aumédecin-chef du service départemental d'incendie et de secours. Celui-ci en fera la synthèse à l'intention du directeurdépartemental des services d'incendie et de secours.

Article 32Pour l'exercice de la médecine d'aptitude et l'application des mesures visées dans le présent arrêté, les locaux et équipementsaffectés au service de santé et de secours médical doivent correspondre aux données de l'annexe technique de l'arrêté duministère du travail et de l'emploi concernant les locaux et équipements des services médicaux du travail.

Article 33La gestion des dossiers médicaux individuels des personnels doit garantir leur confidentialité. Si le service de santé et de secoursmédical du service départemental d'incendie et de secours est informatisé, ses installations doivent correspondre à l'un des cassuivants :- les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical sont indépendants de la structure informatique duservice départemental d'incendie et de secours et ne sont accessibles que par l'intermédiaire d'un mot de passe ;- les ordinateurs et le réseau du service de santé et de secours médical font partie intégrante de la structure informatique duservice départemental d'incendie et de secours. Dans ce cas, tous les éléments liés au service de santé et de secours médical nesont accessibles ni en lecture, ni en écriture excepté aux personnels habilités du service de santé. Il est possible de prévoir unezone d'échange libre dans laquelle le service de santé et de secours médical pourra placer les informations intéressant d'autresservices et y puiser les données nécessaires émanant de ces mêmes services. Par ailleurs, les fichiers nominatifs du service desanté et de secours médical doivent avoir fait l'objet d'une déclaration auprès de la Commission nationale informatique et liberté.

Article 34L'arrêté du 25 janvier 1964 modifié relatif aux conditions d'aptitude physique des sapeurs-pompiers professionnels et volontairesest abrogé.

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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Article 35

Le directeur de la défense et de la sécurité civiles au ministère de l'intérieur et les présidents des conseils d'administration desservices départementaux d'incendie et de secours sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, quisera publié au Journal officiel de la République française.

Pour le ministre et par délégation :

Le directeur de la défense

et de la sécurité civiles,

haut fonctionnaire de défense,

M. Sappin

Arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des sape... http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT00...

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Mise en réseau de 10 Services Départementaux d’Incendie et de

Secours (SDIS)

Le Réseau Santé Sécurité des SDIS du Grand Centre (R3SGC)

Note de synthèse du 29/09/11

1- Présentation générale du réseau

Le Réseau Santé Sécurité des SDIS du Grand Centre (R3SGC) est constitué des 10 SDIS du centre géographique de la France : Allier, Cher, Creuse, Eure et Loir, Indre, Indre et Loire, Loir et cher, Loiret, Nièvre et Puy de Dôme. Il devient historiquement le deuxième de ce type en France, mais aussi le premier de part le nombre de SDIS regroupés. Le R3SGC c’est :

- Plus de 223 000 interventions réalisées au profit de la population

- Par près de 21 000 agents concernés par la démarche: o 18 000 Sapeurs Pompiers Volontaires (SPV), o 2 400 Sapeurs Pompiers Professionnels (SPP), o 800 Personnels Administratifs et Techniques

(PAT), o 270 Sapeurs Pompiers Volontaires Civiques

(SPVC).

- 7 décès en service commandé sur les 10 dernières années,

- Plus de 700 centres de secours, - 16 correspondants hygiène et sécurité spécialistes de la

prévention santé sécurité en poste dans les SDIS. Maintes actions communes pourraient être intéressantes à tester grâce à ce type de réseau qui représente un échantillon significatif sur le territoire. La proximité géographique est un atout pour l’efficacité des actions engagées. Les spécificités opérationnelles comme la diversité des SDIS en termes d’effectifs sont de réels avantages pour l’efficience et la reproductivité des actions.

2- Historique de la démarche Depuis 2008, les correspondants Hygiène et Sécurité et membres des Services de Santé Secours Médicaux des SDIS de la Région Centre se réunissent afin de partager leurs problématiques mais aussi et surtout pour réfléchir à la mutualisation des actions à mettre en œuvre concernant la santé et la sécurité au travail de nos agents. Courant 2009, les SDIS de proximité géographique avec la Région Centre ont souhaité intégrer le réseau afin de remédier à leurs problématiques communes. Au fil des réunions, où chacun des participants apporte l’expérience de son SDIS sur une thématique précise, il est apparu que :

- les problématiques sont les mêmes, ou très similaires, - certains SDIS ont accompli des avancées significatives sur des domaines tandis que d’autres ne

les ont qu’effleurés,

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- nous avons besoin de comparer nos statistiques d’accidentologie afin d’améliorer nos actions de prévention,

- nous planifions le développement, chacun dans notre SDIS, d’outils de sensibilisation (addictions, risques routiers…) alors que les besoins sont rigoureusement identiques et que nous pourrions nous répartir la charge de travail,

- en ces temps de rigueur budgétaire, la mutualisation de nos actions permettrait de réaliser de réelles économies de fonctionnement.

Au-delà du partage ponctuel d’informations, il est apparu aux correspondants comme essentiel, pour la pérennité et la technicité des échanges, de mettre en œuvre un véritable projet pérenne de mise en réseau hygiène et sécurité, avec l’engagement des Autorités Territoriales à accepter le partage des expériences testées et reconnues au sein du réseau. Ceci dans un intérêt collectif, de mutualisation et d’économie qui pourra être étendu à l’ensemble des SDIS de France, une fois les preuves faites au sein des SDIS du réseau. Les Présidents des Conseils d’Administration de chaque SDIS du réseau ont été informés de la volonté de cette mise en réseau par courrier du 30 juillet 2010. A l’issue de la présentation faite aux 10 Directeurs le 26 octobre 2010, la volonté de mettre en commun les connaissances de correspondants hygiène et sécurité a été confirmée par un engagement de leur part et la définition d’objectifs clairs le 17 février 2011.

3- Caractéristiques de la mise en réseau des 10 SDIS Les 10 SDIS du réseau souhaitent continuer à travailler ensemble sur les thématiques de l’hygiène et de la sécurité avec l’objectif principal d’uniformiser les démarches de prévention du réseau au niveau national. Les échanges, retours d’expériences et tests méthodologiques réalisés par les 10 SDIS permettront de disposer d’outils et de méthodologies utilisables par n’importe quel SDIS. L’enjeu principal est de diminuer les accidents de service survenus dans le cadre des activités professionnelles. Par ailleurs, la diminution de l’absentéisme entraine une amélioration du climat social et du service public rendu aux usagers. La prévention pour la santé-sécurité en service est un véritable levier d’économie déjà prouvé par plusieurs entreprises privées. L’agence Européenne sur la santé-sécurité rappelait récemment qu’un 1€ euros investit dans la santé-sécurité permettait d’économiser jusqu’à 4 € en réparation d’accident et autres préjudices. Nous souhaitons démontrer que cela est aussi applicable dans les SDIS. Cette mutualisation des forces et des actions communes engagées ou à engager est un atout important du réseau. Cela peut être également un outil de management que certains SDIS ont déjà adopté en France. La mise en réseau permet d’accroître le niveau d’expertise des SDIS en matière de santé sécurité, et de compétences des préventeurs mais aussi de mieux maîtriser les dépenses par économie d’échelle. La prévention des risques professionnels passe en grande partie par la communication et l’information des agents, celle-ci sera réalisée en commun via le réseau.

4- Engagement des collectivités associées Chaque Président de CASDIS s’engage dans la démarche de mise en réseau au moyen d’une convention de mise en réseau. Les directeurs des 10 SDIS du réseau s’engagent à suivre personnellement la bonne mise en œuvre de la démarche. Les instances représentatives du personnel de chaque SDIS ont été informées (CTP et CHSCT – Comité Consultatif Départemental des Sapeurs Pompiers Volontaires) et ont toutes émis un avis favorable quant à la réalisation de ce projet.

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5- Mise en œuvre opérationnelle de la démarche L’animation, l’organisation des rencontres et le secrétariat du groupe Les Directeurs des SDIS du réseau ont désigné un ou deux correspondants santé sécurité au sein du groupe projet. Tous sont en charge de ces dossiers au sein de leur SDIS (voir liste en annexe). L’animation du groupe projet, véritable cheville ouvrière du dispositif est assurée par SDIS du CHER, avec l’aide des correspondants du réseau. De plus, le réseau pourra se faire accompagner d’un expert pour les projets spécifiques. Le Comité de pilotage : Le comité de pilotage arrête la politique commune santé/sécurité, définit les thèmes de travail du réseau et valide les propositions du groupe projet. Celui-ci est composé des DDSIS et Médecin-Chef des différents SDIS du réseau. Il comprend également des représentants du groupe projet. Il se réunira au minimum une fois par an. Il a la charge du suivi de la mise en œuvre des objectifs et coûts. Le directeur départemental du SDIS du Cher (18) assure le pilotage du réseau et est le rapporteur du groupe projet auprès du comité de pilotage. Les objectifs du réseau sont définis par le comité de pilotage. Le groupe projet met en œuvre et suit les prérogatives à l’aide des sous-groupes de travail. Le Groupe projet: Le groupe projet propose au Comité de Pilotage des thèmes au moyen de fiches projet, mets en œuvre les thèmes validés par le comité de pilotage et fait profiter les SDIS partenaires des retours d’expériences du quotidien. Il est composé des différents correspondants hygiène et sécurité des 10 SDIS et se réunit physiquement au moins quatre fois par an. Le groupe projet conduit la démarche sous l’égide du directeur départemental pilote, organise et prépare l’ensemble des dossiers qui seront présentés au comité de pilotage. Les groupes de travail : 4 groupes plus spécifiques à chaque thématique se réunissent plusieurs fois par an en dehors du groupe projet :

- évaluation des risques professionnels, - exigences réglementaires liées à la santé sécurité au travail, - culture santé sécurité, - retours d’expériences.

Les Autres acteurs identifiés : Les acteurs internes identifiés au sein du groupe projet sont les correspondants hygiène et sécurité avec la collaboration des représentants du SSSM des différents SDIS. De plus, ponctuellement, le réseau peut faire appel aux compétences de services spécifiques comme les services opérations, communication, juridique ou encore le service informatique des SDIS du réseau ou toute autre personne spécialiste d’un domaine spécifique afin de mener à bien les actions en lien avec ces spécialités. Le réseau souhaite travailler en étroite collaboration avec le Fonds National de Prévention de la CNRACL, les sociétés d’assurance des SDIS, la Mission Prévention Accident Enquête de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion Des Crises. Un échange permanent avec l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers semble indispensable pour faire partager les enseignements et assurer une large diffusion des outils et méthodologies issues de la réflexion commune.

Sous-groupe

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6- Le calendrier prévisionnel : La démarche de mise en réseau des 10 SDIS est validée depuis février 2010 et s’étendra avec l’accompagnement du FNP durant 3 années. A l’issue, il est envisagé de pérenniser notre collaboration en continuant à développer les thématiques organisationnelles de la santé sécurité au travail dans les Services Départementaux d’Incendie et de Secours selon les objectifs définis par le comité de pilotage.

7- Les livrables au Fonds National de Prévention CNRACL Chaque produit réalisé par le réseau et ayant fait l’objet de validation auprès du comité de pilotage, sera transmis au FNP : guides pratiques, film, bases de données, procédures… Il s’agira par exemple

- base de données documentaire/réglementaire, - supports de sensibilisation à la santé sécurité dans les SDIS : film, affiches…, - supports d’accueil des agents, - procédures d’analyses des accidents, - trame de réalisation de l’évaluation des risques professionnels,

8- Le rôle potentiel de l’ENSOSP

L’Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers développe depuis plusieurs années déjà la thématique santé-sécurité auprès des officiers en formations et personnels des services de santé afin que les futurs responsables des SDIS intègrent cette composante au quotidien. La complémentarité entre les SDIS composant le réseau et l’ENSOSP serait de nature à faire partager au plus grand nombre d’entre nous les documents, affiches et dépliants de sensibilisation ainsi que méthodes de vérification de la conformité règlementaire, d’évaluation des risques professionnels ou encore la publication de Retour d’Expériences. Ainsi il semblerait opportun que l’outil de partage des connaissances qu’est le Portail National des Ressources et Savoirs (PNRS) puisse être enrichi grâce à la matière apportée par la synergie de nos dix SDIS dans le domaine de la santé-sécurité.

9- Les livrables au Fonds National de Prévention CNRACL L’objectif du Réseau Santé-Sécurité des SDIS du Grand Centre est de mettre son envie et son expérience de préventeur au service du plus grand nombre via le Fond National de Prévention et les autres partenaires institutionnels (notamment la DSCGC et l’ENSOSP).

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GUIDE DEPARTEMENTAL

ENTRAINEMENT PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS

DES YVELINES

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

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DFS - BAP – 12, rue Roger Hennequin 78190 Trappes [email protected]

AVANT PROPOS

La condition physique est un élément déterminant pour l’accomplissement des activités et

missions opérationnelles des sapeurs-pompiers. La santé est le plus précieux des biens et la

ressource humaine la principale richesse de toute organisation.

L’évolution de notre société s’accompagne d’une augmentation des maladies

cardiovasculaires, des cancers, du diabète de type 2, des troubles musculo-squelettiques et des

risques psycho-sociaux. Les contraintes physiques et mentales de l’activité de sapeur-pompiers,

l’augmentation de la durée des carrières, de la sédentarité et du stress, ainsi que leur résonnance

représentent des facteurs agravants.

La pratique régulière et raisonnée de l’activité physique contribue à la prévention des

maladies et favorise le bien-être, mais attention, tout excès d’activité ou d’inactivité (sédentarité1)

produira autant d’effets négatifs. Ce n’est pas l’activité physique qui est source de bienfaits mais la

façon dont elle est pratiquée et les valeurs qui y sont attachées.

L’observation des pratiques, l’évolution de nos modes de vie et l’analyse de certains

accidents rendent utiles de préciser la nature et le cadre des activités physiques pratiquées par les

sapeurs-pompiers des Yvelines.

La parution du référentiel des emplois, des activités et des compétences des encadrants des

activités physiques (REAC EAP) et de son guide « préparation physique du sapeur-pompier » nous

apporte les compléments techniques et pédagogiques nécessaires à la mise en oeuvre de ce guide

au sein de notre département.

Ce dispositif rénové s’intègre au programme départemental de santé-sécurité par l’activité

physique, il est conçu pour permettre à chacun (SPP, SPV, PATS) de prendre en compte la gestion

de sa condition physique sur le chemin responsable de l’autonomie.

Il faut entretenir ce qui va bien et prévenir les dérives sans jamais négliger l’un des aspects

essentiels de l’entrainement physique : le plaisir, source inépuisable de bienfaits pour le corps et

l’esprit.

Colonel Patrick SECARDIN

1 selon l’OMS, la sédentarité est considérée comme le quatrième facteur de risque de décès dans le monde

(6%). On estime par ailleurs qu'elle est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon, de 27% des cas de diabète et d'environ 30% des cas de cardiopathie ischémique.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

TABLE DES MATIERES

PARTIE 1 - INTRODUCTION & RAPPELS REGLEMENTAIRES ................................................................... 5

INTRODUCTION ........................................................................................... 5

RAPPELS REGLEMENTAIRES ............................................................................ 7

PARTIE 2 – CLASSIFICATION DES ACTIVITES - RECOMMANDATIONS ................................................. 11

CLASSIFICATION DES ACTIVITES ................................................................... 11

RECOMMANDATIONS .................................................................................. 13

PARTIE 3- LES ACTEURS DE LA PREPARATION PHYSIQUE OPERATIONNELLE ..................................... 16

CHEF DE GROUPEMENT ET ADJOINT ............................................................... 16

CHEF DE CENTRE ET ADJOINTS ...................................................................... 17

SOG – SOUS-OFFICIER DE LA GARDE ............................................................ 17

CORRESPONDANT APS AU SEIN DES CIS ........................................................ 18

EAP 1 : OPERATEUR DES ACTIVITES PHYSIQUES .............................................. 19

EAP 2 : EDUCATEUR DES ACTIVITES PHYSIQUES .............................................. 21

EAP 3 : CONSEILLER DES ACTIVITES PHYSIQUES ............................................. 23

CD EAP : CONSEILLER DEPARTEMENTAL DES ACTIVITES PHYSIQUES .................... 25

PARTIE 4 – INSTALLATIONS ET EQUIPEMENTS APS DU SDIS ........................................................... 28

INSTALLATIONS ET EQUIPEMENTS PRECONISES ................................................ 28

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DFS - BAP – 12, rue Roger Hennequin 78190 Trappes [email protected]

PARTIE 1 - INTRODUCTION & RAPPELS REGLEMENTAIRES

INTRODUCTION

D’après l’OMS, on entend par activité physique tout mouvement produit par les

muscles squelettiques et responsable d'une augmentation de la dépense énergétique.

Chez l'adulte, pratiquer une activité physique régulière et adaptée :

• réduit le risque d'hypertension, de cardiopathies coronariennes, d'accident

vasculaire cérébral, de diabète, de cancer du sein et du colon, et de dépression;

• améliore l'état des os et la santé fonctionnelle et réduit les risques de blessures et

de chute;

• est un facteur déterminant de la dépense énergétique et donc fondamental pour la

régulation du poids.

L’entrainement physique qui permet le développement et l’entretien de la condition

physique est caractérisé par :

• La régularité et la fréquence,

• L’intensité et la durée,

• La récupération.

La programmation irrégulière des temps de garde et le maintient du potentiel

opérationnel tout au long de celle-ci ne permettent pas la mise en œuvre de ces

paramètres indissociables de l’entrainement physique durant le seul temps de service.

Plus largement, d’autres paramètres contribuent à la gestion du capital physique

tels que l’hygiène de vie, la nutrition, la lutte contre les addictions, la prise en compte de

l’âge...

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

Dans une démarche autonome et responsable de gestion de sa condition physique,

le sapeur-pompier doit être un partenaire de la juste mesure à trouver entre les phases

d’entrainements, d’activité, et de récupération.

Le SDIS se doit de soutenir cet engagement personnel par la programmation de

séances d’éducation et d’entrainement physique adaptées, encadrées et régulées sur le

temps de service. Il encourage également la pratique d’activités physiques et sportives

en compétitions officielles et associatives.

Pour les sapeurs-pompiers il convient de considérer que l’activité physique

représente l’ensemble des activités pratiquées pendant le temps de service et en dehors

(volume, intensité et récupération).

L’activité physique pratiquée au sein de l’établissement doit permettre :

• La préservation du potentiel opérationel journalier par la prévention des accidents

physiques de service et la suppression des pratiques excessives ou dérivantes ;

• L’adaptation des qualités physiques individuelles à l’accomplissement des missions

en équipe en toute sécurité ;

• L’éducation à l’autonomie de l’entrainement pour la préservation du capital

physique sur le long terme.

L’acquisition et le maintien d’une condition physique opérationnelle ne doivent pas

être perçus comme une contrainte mais comme :

• Un droit : celui de sauvegarder sa vie et sa santé ;

• Un devoir : celui d’accomplir ses missions.

La préparation physique opérationnelle prévient :

• L’incapacité, en rendant possible l’application des connaissances techniques ;

• Le danger, en limitant les risques encourus lors des activités physiques.

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DFS - BAP – 12, rue Roger Hennequin 78190 Trappes [email protected]

RAPPELS REGLEMENTAIRES

Article L4121 du code du travail

« L'employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la

santé physique et mentale des travailleurs.

Ces mesures comprennent :

1°- Des actions de prévention des risques professionnels ;

2°- Des actions d'information et de formation ;

3°- La mise en place d'une organisation et de moyens adaptés.

L'employeur veille à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement

des circonstances et tendre à l'amélioration des situations existantes ».

Extrait du décret 99-1039 du 31 décembre 2001

« La durée de travail effectif des sapeurs-pompiers professionnels comprend:

• Le temps passé en intervention ;

• Les périodes de garde consacrées à l'entraînement physique ».

D’autres activités sportives dites « de service » sont également organisées au sein

des Sdis. Il s’agit des cross (arrêté du 10 octobre 1984), des challenges de la qualité

(parcours sportif et épreuves athlétiques des sapeurs-pompiers, arrêté du 26 août 1949

modifié), et challenges nautiques (note départementale). Les jeunes sapeurs-pompiers y

sont régulièrement conviés.

NOTA :

1°) Au sein du département des Yvelines, la programmation des temps de service des

SPV comme des SPP repose essentiellement sur un régime posté. Il convient donc de

considérer que ce guide s’adresse à l’ensemble des personnels quel que soit son statut.

2°) Les personnels administratifs, techniques et spécialisés peuvent, avec l’accord de

leur chef d’unité, participer aux activités physiques régulièrement encadrées telles que

définies au sein de ce guide départemental sous réserve de produire un certificat médical

de non contre-indication à la pratique de l’activité concernée. Exceptionnellement, ce

dernier pourra être rédigé par un médecin de sapeur-pompier du SDIS au regard de sa

connaissance particulière des activités pratiquées.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

Extrait du REAC du 8 aout 2013 (SPV) et du 30 septembre 2013 (SPP)

• Niveau équipier : « les unités de valeur de formation ont pour objet de donner à

l’apprenant tous les éléments lui permettant de comprendre, maintenir et

développer sa condition physique, de prendre conscience de la nécessité d’une

pratique régulière et organisée de l’activité physique et de s’adapter de manière

efficace aux situations opérationnelles » ;

• Niveau sous-officier de la garde : « encadre et régule les séances d’activités

physiques. »

• Niveau officiers : « La formation d’intégration de lieutenant et de capitaine

comprend : « des enseignements destinés […] à l’acquisition de connaissances

permettant d’assurer le déroulement d’une séance d’activité physique programmée,

la compréhension des activités physiques et la connaissance de leur acteurs au sein

d’une garde » ;

• Mise en œuvre des formations : « l’enseignement des activités physiques nécessite

l’intégration dans l’équipe pédagogique de membres de la filière d’encadrement des

activités physiques (EAP) des sapeurs-pompiers. »

Extrait de l’arrêté du 6 décembre 2013 et REAC EAP

• « Art 1 : Le référentiel des emplois, des activités et des compétences de

l’encadrement des activités physiques vise à qualifier les sapeurs-pompiers en

matière d’acquisition et de maintien des conditions d’aptitude physique pour faire

face aux contraintes professionnelles; de suivi et d’évaluation de la condition

physique; d’organisation des manifestations sportives et de prévention des risques

professionnels en matière d’activités physiques ;

• Art 2 : Il est constitué de trois niveaux dans le domaine de l’encadrement des

activités physiques :

o L’opérateur des activités physiques (EAP 1)

o L’éducateur des activités physiques (EAP 2)

o Le conseiller des activités physiques (EAP 3) »

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DFS - BAP – 12, rue Roger Hennequin 78190 Trappes [email protected]

Extrait de l’arrêté du 6 mai 2000 suivi médical des SP

• « Art 11 : Le médecin de sapeur-pompier doit être informé du suivi de

l’entraînement et de la préparation physique du sapeur-pompier. Ces informations

peuvent permettre au médecin de dépister une affection en cours, d’informer et

de conseiller le sapeur-pompier sur les questions relatives à son hygiène de vie,

de formuler des propositions pour ménager l’agent et adapter son emploi si

nécessaire. Elles constituent pour le médecin un indicateur de santé, un outil de

médecine préventive sans interférer avec les décisions d’aptitude médicale qui

relèvent d’autres critères. »

• « Art 18 : La visite médicale de maintien en activité comprend :

o …

o La consultation des résultats de la surveillance physique,

o … »

• « Art 20 : La visite de maintien en activité conduit à établir une aptitude qui

regroupe :

o …

o La non contre-indication à la pratique de l’activité physique et des

compétitions sportives statutaires,

o … »

NOTA :

• 1°) Une évaluation tout au long de la carrière : Au sein du département des

Yvelines, un guide départemental fixe les modalités d’évaluation de la condition

physique des sapeurs-pompiers au cours des étapes de recrutement,

d’engagement opérationnel initial et dans le cadre du suivi annuel. La liste des

indicateurs et leurs protocoles de réalisation y sont détaillés. La pratique annuelle

de ces indicateurs est obligatoire et rendue accessible, via le chef d’unité, au

médecin en charge du maintien en activité des personnels. La richesse des

échanges entre les sapeurs-pompiers, les membres de la filière d’encadrement

des activités physiques (EAP), le chef d’unité et le médecin pourra améliorer la

préservation du capital physique et la prévention sur le long terme.

• 2°) Une auto évaluation de son potentiel en situation proche de

l’opération : Un parcours adapté opérationnel (PAO) dont l’accomplissement est

obligatoire chaque année complète ce dispositif. Le protocole de réalisation de ce

PAO fait l’objet d’un document spécifique, ce dernier doit être observé avec

précision afin d’éviter toute variante ou dérive qui pourraient devenir source

d’accident.

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PARTIE 2 – CLASSIFICATION DES ACTIVITES -

RECOMMANDATIONS

CLASSIFICATION DES ACTIVITES

L’entrainement physique pratiqué au sein du Sdis est classé en trois catégories :

• Préparation physique générale (PPG) : développement et entretien des qualités

physiques générales (renforcement musculaire, cardiovasculaire, coordination,

souplesse…),

• Préparation physique opérationnelle (PPO) : activités physiques adaptées aux

missions (parcours professionnels de motricité, PAO, Déplacements utilitaires) avec

ou sans EPI,

• Entrainement sportif : exclusivement sur le temps de repos (occasionnellement,

certains jeux de balles peuvent servir de support à l’entrainement en caserne).

Au sein du département, trois groupes d’activités et des recommandations liées aux

pratiques sont mises en place afin que les acteurs de la préparation physique des

sapeurs-pompiers des Yvelines puissent mettre en œuvre le programme de santé

sécurité par l’activité physique :

• Activités physiques du groupe 1 :

� Marche, course à pieds, proprioception,

� Entrainement cardio-vasculaire,

� Renforcement musculaire,

� Natation,

� PAO,

� Grimper de corde,

� Assouplissements,

� Jeux de raquettes,

� jeux de balles arbitrés.

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• Activités physiques du groupe 2 :

� Activités de cohésion encadrées,

� Parcours de motricité,

� Epreuves athlétiques, PSSP,

� Sport d’opposition au sol (sur sol adapté),

� Escalade (règlement particulier).

• Activités physiques du groupe 3, interdites :

� Activité collective non encadrée, jeux de balles non arbitrés,

� Entrainement physique supérieur à 1 heure,

� Pratique excessive incompatible avec le maintien du potentiel opérationnel

individuel et collectif.

• Gestion de l’accidentalité liée aux activités physiques de service :

� Prise en charge : la prise en compte d’un blessé lors d’une séance

d’entrainement physique doit obéir au même protocole que celui qui est appliqué

lors d’une intervention de même type. Une information du GDMED avec les

précisions du cadre et des circonstances de l’accident sera faite. L’engagement

d’une VLI sera possible afin de favoriser la prise en charge initiale souvent

déterminante dans le processus de guérison.

� Déclaration : une fiche de recueil des conditions de l’accident sera instruite en

supplément de la déclaration d’accident en service. Elle sera renseignée au plus

tôt (si possible le jour de l’événement) par l’intéressé, le sous-officier

responsable de la garde présent au moment de l’accident et le membre EAP le

cas échéant.

� Analyse : Un protocole d’analyse visant à renforcer l’identification des risques et

les démarches de prévention fera l’objet d’une note qui en précisera les

modalités pratiques de mise en œuvre.

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RECOMMANDATIONS

1) ENCADREMENT DES ACTIVITES COLLECTIVES

• L’ensemble des activités physiques organisées en séance collective est encadré par

un binôme constitué du sous-officier de garde et d’un membre de la filière EAP.

Dans ces conditions, toutes les activités des groupes 1 et 2 sont autorisées. En cas

d’absence d’un membre EAP, seules les activités du groupe 1 demeurent

autorisées sous la responsabilité du sous-officier de garde.

2) PRATIQUES NON COLLECTIVES

• Pour des raisons de sécurité l’ensemble des activités physiques pratiquées sur le

temps de service ou au sein des installations du Sdis se pratiquent au minimum en

binôme.

3) CADRE TECHNIQUE D’ENTRAINEMENT

• Le référentiel des emplois des activités et des compétences des encadrants des

activités physique des sapeurs-pompiers est accompagné d’un guide sur la

préparation physique des sapeurs-pompiers (Michaël GOUFIER, ENSOSP 2014). Ce

guide constitue la référence technique dans ce domaine. Ce dernier qui se veut

accessible à l’ensemble des sapeurs-pompiers est disponible sur le site

www.sdis78.fr, www.ensosp.fr, des vidéos de présentation sont disponibles sur

www.cnfpt.fr ;

• Chaque entrainement devra respecter les règles de déroulement d’une séance

(echauffement/corps de séance/retour au calme - voir fiches « déroulement de

séance/échauffement/étirement ») ;

• Le renforcement musculaire doit privilégier la force du tronc

(abdos/dorsaux/lombaires – voir fiche renforcement musculaire). Dans un cadre

général, le renforcement musculaire doit faire l’objet d’une pratique régulière car

favorise la bonne application des techniques opérationnelles et la prévention des

blessures et TMS.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

4) LIMITES DE L’ENTRAINEMENT

• Le respect mental et physique de chacun doit être une priorité y compris

dans les activités dites de cohésion (voir fiche reflexe « activité de

cohésion »), particulièrement pour les séances organisées lors des

formations initiales ou des JSP où les publics débutants sont les plus

vulnérables.

• Chaque exercice pratiqué doit justifier d’un lien direct avec nos activités de

service, les objectifs recherchés seront clairement exposés par les

encadrants et partagés dans un climat de confiance avec les participants.

• Le nombre d’entrainements est limité à deux par garde en CIS (12 ou 24 heures) ;

un par garde pour les personnels des salles opérationnelles et deux par semaine

pour les personnels en SHR en accord avec les chefs d’unités.

• Le temps d’entrainement (hors échauffement et retour au calme) est limité à 1

heure, la durée totale de la séance ne devant pas dépasser une heure et demi.

• Le temps et l’intensité d’entrainement devra prendre en compte l’activité

opérationnelle du moment et le niveau de chacun. Les chefs de centre pourront

limiter les activités au groupe 1 en cas de difficultés pour maintenir le POJ.

• Il convient en fin de journée ou de période de forte sollicitation physique ou

manque de personnel (risque feu de forêt, évènement climatique, congés…) de

privilégier les activités de récupération (activité cardio-vasculaire ou musculaire

modérées, assouplissements).

• La recherche d’une performance est possible sur un plan individuel mais

doit demeurer compatible avec le maintien responsable et durable d’une

condition physique de sécurité opérationnelle.

5) VOLUMES D’ENTRAINEMENT

• 90% des volumes d’entrainement, quelle que soit l’activité pratiquée, doit

comporter une dominante cardio-vasculaire.

• 30% maximum des volumes d’entrainement doivent être à base de jeux de

balles (1h maximum en deux mi temps de 30 minutes ou trois tiers temps

de 20 minutes).

• 1 séquence d’entrainement à la sauvegarde individuelle en milieu aquatique

(piscine ou milieu naturel sécurisé) est recommandée chaque mois.

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6) HYGIENE DE VIE

• Pratiquer 30 minutes d’activité physique minimum en continu chaque jour, la

régularité est un facteur essentiel de l’entrainement physique.

• Adapter son hygiène corporelle (ablutions) au bien-être personnel et à la vie en

collectivité.

• Consommer 5 fruits et légumes par jour, limiter les graisses, les sucres et le sel.

• S’hydrater en quantité suffisante et régulière tout au long de la journée.

• Supprimer le tabac et toutes formes de drogues et exitants.

• Eviter les dérives au profit de la sécurité et du bien-être.

7) BLESSURES

• Respecter la période de repos et de rééducation préscrite.

• Collaborer avec les membres de la filière EAP et SSSM dans le cadre d’une reprise

progressive d’activité (exemple : groupe 1 puis groupe 2).

L’utilisation conforme des équipements et matériels d’entrainement (port

de chaussures adaptées, qualité des revêtements…) et le comportement

personnel (choix des activités, intensité, niveau d’engagement, âge…) sont des

facteurs de prévention des blessures et troubles musculo-squelettiques.

8) CAS PARTICULIER DES PRATIQUES HORS SERVICE SUR LE TEMPS DE REPOS

l’accès aux installations et équipements d’entrainement physique du Sdis (CIS,

DFS, établissements extérieurs conventionnés) est possible pour tous les personnels du

Sdis durant le temps de repos sur la base de la responsabilité individuelle (certificat

médical de non contre-indication à la pratique de l’activité concernée pour les PATS*,

état de forme compatible avec l’activité pratiquée) et dans le cadre d’une protection

sociale individuelle ou associative. Evidemment les réglements propres à chaque

équipement ou installation doivent être respectés (condition d’emploi, d’accès, tenues,

discipline…).

* voir page 7 nota 2, dispositions SSSM pour certificats médicaux des PATS

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PARTIE 3- LES ACTEURS DE LA PREPARATION PHYSIQUE

OPERATIONNELLE

CHEF DE GROUPEMENT ET ADJOINT

Participent à l’élaboration du programme départementale de santé-sécurité par

l’activité physique.

Veillent à la coordination managériale des personnes ressources du groupement

territorial dans le domaine de la santé-sécurité par l’activité physique (services de santé

et de secours médical de groupement territorial, sections formation sport et ressources

humaines de groupement territorial) par :

• Le suivi de la mise en œuvre des évaluations périodiques de la condition physique

et des relations avec le SSSM ;

• Le suivi de la formation et des FMPA des encadrants des activités physiques (EAP)

afin d’en disposer suffisamment pour encadrer toutes les séances d’entrainement

physique du centre (un EAP1 par séances, un EAP 2 par centre, un EAP3 par

groupement territorial au minimum) ;

• Le suivi des conventions et conditions d’utilisation des installations sportives

extérieures (gymnases, piscines, terrains de plein air) ;

• L’encouragement des sapeurs-pompiers à participer aux manifestations sportives

officielles et associatives ;

• La mobilisation des encadrants des activités physiques dans le cadre des

sollicitations départementales (manifestations sportives, concours, commissions de

recrutement, formations, JSP…).

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CHEF DE CENTRE ET ADJOINTS

Veillent à l’application du programme départemental de santé-sécurité par l’activité

physique par :

• La mise en œuvre des évaluations périodiques de la condition physique ;

• La programmation des activités physiques en fonction des recommandations du

guide départemental de référence de l’entrainement physique des sapeurs-

pompiers des Yvelines, du guide de préparation physique des sapeurs-pompiers et

du plan de santé-sécurité ;

• La programmation de la formation et des FMPA des encadrants des activités

physiques afin d’en disposer suffisamment pour encadrer toutes les séances

d’entrainement physique du centre (un EAP1 par séance, un EAP 2 par centre au

minimum) ;

• Le maintien en état et la vérification périodique règlementaire des équipements APS

du centre ;

• La maitrise des accès et conditions d’utilisation des installations sportives

extérieures (gymnase, piscine, terrain de plein air) ;

• L’encouragement des sapeurs-pompiers à participer aux manifestations sportives

officielles et associatives.

SOG – SOUS-OFFICIER DE LA GARDE

Le cadre réglementaire est définit dans l’arrêté et REAC du 30 septembre 2013. Le

sous-officier de garde encadre et régule les activités physiques organisées sur le temps

de service et participe à la prévention de l’accidentalité physique tout au long de la garde

par :

• La prise en compte de l’activité opérationnelle du jour ou de la période (feu de

forêt, risques naturels, sous effectifs, etc…) ;

• La prise en compte du plan départemental de santé-sécurité par l’activité

physique ;

• La collaboration avec le membre de la filière pour la préparation et l’encadrement

des séances d’entrainement physique en binôme.

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Etre titulaire de la FAE correspondante et désigné par le chef de centre.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

CORRESPONDANT APS AU SEIN DES CIS

Au sein de chaque centre de secours, un correspondant APS est désigné par le chef

de centre (idéalement parmis les membres EAP).

Les missions du correspondant APS du centre sont les suivantes :

• SUIVI DES INDICATEURS DE CONDITIONS PHYSIQUES

Les tests d’évaluation de la condition physique font l’objet d’un GDR (édité en juillet

2007). Ces tests sont à réaliser chaque année par l’ensemble des SPP et SPV

opérationnels.

Les résultats recueillis doivent être transmis au médecin en charge de l’aptitude

médicale par la voie hiérarchique afin d’être pris en compte dans le cadre de la visite de

maintien en activité et de la prévention (articles 11, 18 et 20 de l’arrêté du 06 mai

2000).

• VERIFICATION DES EQUIPEMENTS

La vérification des équipements consiste à apprécier régulièrement l’état général du

matériel mis à disposition par le SDIS 78 au sein du CIS. En cas d’anomalie, le

correspondant APS communiquera avec le chef de centre et les référents de groupement

désignés, afin d’apporter l’action correctrice adaptée. En cas de défaut de sécurité,

l’utilisation de l’appareil concerné devra être immédiatement condamnée.

Une note de service départementale précisera les conditions d’application de la

réglementation nationale (art. R322-20 et suivants du code du sport)au sein du Sdis.

• EXPRESSION DES BESOINS

Chaque année, le correspondant APS du centre a la charge d’exprimer les besoins

et les opportunités en équipements APS de son CIS auprès du bureau des activités

physiques via le conseiller des activités physiques de groupement.

Ces besoins devront être conformes à la politique départementale des activités

physiques et la place disponible au sein du centre de secours.

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EAP 1 : OPERATEUR DES ACTIVITES PHYSIQUES

CADRE D’ACTIVITE :

Le cadre réglementaire de l’opérateur est défini par l’arrêté du 06 décembre 2013

relatif à l’encadrement des activités physiques (EAP) chez les sapeurs-pompiers.

Placé sous la responsabilité d’un éducateur des activités physiques, l’opérateur est

chargé :

• De mettre en oeuvre le programme départemental de santé-sécurité par l’activité

physique (séances, cycles) à partir d’une programmation préétablie et validée par

le chef de centre ;

• De mettre en œuvre les séances définies dans l’ouvrage sur la préparation physique

des sapeurs-pompiers (ENSOSP) et le présent guide départemental sur

l’entrainement physique des sapeurs-pompiers des Yvelines ;

• D’animer les séances d’activités physiques en binôme avec la hiérarchie dans le

respect des règles de sécurité ;

• De mettre en œuvre les indicateurs de la condition physique (ICP et PAO) et

assister l’éducateur dans leur suivi. ;

• De vérifier, mettre en oeuvre et reconditionner les matériels et équipements

d’entrainement physique ;

• De rendre compte régulièrement à sa hiérarchie des tâches accomplies et des

difficultés rencontrées ;

• De participer à l’encadrement des épreuves sportives officielles (Challenge de la

Qualité, Cross, challenge nautique, concours, commissions de recrutement, brevet

des JSP,…) départementales, régionales et nationales.

Page 41: ANNEXES - crd.ensosp.fr

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

MISSIONS COMPLEMENTAIRES :

• Participer à l’organisation de manifestations sportives associatives.

CONDITIONS D’ACCES :

• Etre titulaire et apte à toutes les missions opérationnelles.

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Etre titulaire du diplôme EAP 1 ;

• Etre inscrit sur la liste annuelle départementale d’encadrement des activités

physiques.

LISTE DEPARTEMENTALE DES EAP 1 (OPERATEUR DES ACTIVITES PHYSIQUES) :

Pour être inscrit sur la liste départementale, l’opérateur doit :

• Encadrer régulièrement les séances d’activités physiques, les ICP et l’ensemble des

missions de l’EAP1 au sein de sa structure avec avis favorable du chef d’unité

(transmis au BAP chaque année) ;

• Participer annuellement à deux événements officiels départementaux, régionaux ou

nationaux au minimum (Challenges, cross, brevet de JSP, commission de

recrutement…) ;

• Participer annuellement à une journée de FMPA EAP 1 ;

EFFECTIF EAP 1 SUR LE DEPARTEMENT :

• Nombre suffisant par centre afin d’en programmer un sur chacune des séances

d’entrainement physique.

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EAP 2 : EDUCATEUR DES ACTIVITES PHYSIQUES

CADRE D’ACTIVITE :

Le cadre réglementaire de l’éducateur est défini par l’arrêté du 06 décembre 2013,

relatif à l’encadrement des activités physiques (EAP) chez les sapeurs-pompiers.

Placé sous la responsabilité d’un conseiller des activités physiques, l’éducateur est

chargé :

• De mettre en oeuvre le programme départemental de santé-sécurité par l’activité

physique (séances, cycles) à partir d’une programmation préétablie validée par le

chef de centre et en relation avec l’EAP3 référent du groupement ;

• De veiller à la mise en œuvre des séances définies dans l’ouvrage sur la préparation

physique des sapeurs-pompiers (ENSOSP) et le présent guide départemental sur

l’entrainement physique des sapeurs-pompiers des Yvelines ;

• D’encadrer des séances d’activités physiques, en particulier les séances qui

nécessitent une approche ponctuelle plus individualisée (reprise d’activité après

arrêt, après blessure…) ;

• D’organiser la mise en œuvre des ICP et PAO et d’en assurer le lien avec la

hiérarchie, l’EAP 3 référent du groupement et le SSSM ;

• D’encadrer les opérateurs dans le ou les CIS dont il a la charge et d’accompagner

leur professionnalisation ;

• De participer, en collaboration avec la hiérarchie et l’EAP3 référent du groupement,

à l’adaptation des séances d’activités physiques et la programmation annuelle au

contexte du ou des CIS dont il peut avoir la charge ;

• De participer à l’organisation et à l’encadrement des épreuves sportives officielles

(Challenge de la Qualité, Cross, challenge nautique, concours, commissions de

recrutement, brevet des JSP,…) départementales, régionales et nationales.

• De rendre compte régulièrement à sa hiérarchie des tâches accomplies et difficultés

rencontrées.

Page 43: ANNEXES - crd.ensosp.fr

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

MISSIONS COMPLEMENTAIRES :

• Participer à l’évolution du « programme de santé-sécurité par l’activité physique »,

en collaboration avec le conseiller technique des activités physiques du groupement

(EAP3) et le SSSM ;

• Participer à l’encadrement de la formation EAP1 et des modules complémentaires ;

• Participer à l’organisation de manifestations sportives associatives.

CONDITIONS D’ACCES :

Pour suivre la formation, le sapeur-pompier doit être titulaire de l’EAP1 (inscrit sur

la liste départementale d’aptitude), du BNSSA et des modules complémentaires :

• Prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP) ;

• Arbitrage et jurys ;

• Encadrement des activités physiques et sportives des JSP.

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Etre titulaire du diplôme EAP 2 ;

• Etre inscrit sur la liste annuelle départementale d’encadrement des activités

physiques.

LISTE DEPARTEMENTALE DES EAP 2 (EDUCATEURS DES ACTIVITES PHYSIQUES) :

Pour être inscrit sur la liste départementale EAP 2, l’éducateur doit :

• Encadrer les EAP 1 et les séances d’activités physiques et ICP au sein de sa

structure avec avis favorable du chef d’unité ;

• Participer annuellement à l’organisation de deux événements officiels

départementaux, régionaux ou nationaux au minimum (Challenge, cross, brevet de

JSP, commission de recrutement…) ;

• Participer à une journée annuelle de FMPA EAP 2 (complément de la FMPA EAP 1).

EFFECTIF EAP 2 SUR LE DEPARTEMENT :

• Minimum 1 par centre de secours.

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EAP 3 : CONSEILLER DES ACTIVITES PHYSIQUES

CADRE D’ACTIVITE :

Le cadre réglementaire du conseiller technique est défini par l’arrêté du

06 décembre 2013, relatif à l’encadrement des activités physiques chez les sapeurs-

pompiers (EAP). Placé sous la responsabilité d’un conseiller technique départemental, le

conseiller en activité physiques des sapeurs-pompiers est chargé :

• De s’assurer de la mise en oeuvre du programme départemental de santé-sécurité

par l’activité physique en relation avec la hiérarchie, le CEAP départemental, le

SSSM; et les chefs de CIS ;

• D’encadrer les éducateurs des activités physiques dont il a la charge et

d’accompagner leur professionnalisation ;

• D’assister l’éducateur dans le suivi des indicateurs de la condition physique des

sapeurs-pompiers (ICP et PAO) ;

• De participer au suivi des conventions de mise à disposition des installations

sportives ;

• De participer à l’organisation et à l’encadrement des épreuves sportives officielles

(Challenge de la Qualité, Cross, challenge nautique, concours, commissions de

recrutement, brevet des JSP,…) départementales, régionales et nationales ;

• De participer à des réunions de travail en tant que conseiller des activités physiques

en relation avec le CEAP départemental ou sur demande d’autres services du SDIS

78 (SSSM, GRH, GFOR, CHS, etc.) ;

• De rendre compte régulièrement à sa hiérarchie des tâches accomplies et difficultés

rencontrées.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

MISSIONS COMPLEMENTAIRES :

• Participer à l’encadrement de la formation EAP1, EAP2 et des modules

complémentaires ;

• Participer à l’organisation de manifestations sportives associatives.

CONDITIONS D’ACCES :

• Pour suivre la formation EAP3, le sapeur pompier doit être apte toutes missions

opérationnelles ;

• Etre titulaire du diplôme EAP 2 et inscrit sur la liste départementale d’aptitude;

• Etre proposé par le CEAP départemental.

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Etre titulaire du diplôme EAP 3 ;

• Etre inscrit sur la liste annuelle départementale d’encadrement des activités

physiques.

LISTE DEPARTEMENTALE DES EAP 3 (CONSEILLER DES ACTIVITES PHYSIQUES) :

Pour être inscrit sur la liste départementale, le conseiller doit :

• Etre à jour du recyclage national des EAP 3 (quinquénal) ;

• Participer aux journées annuelles départementales de FMPA EAP 3 (complément de

la FMPA EAP 1 et 2) et personnels du BAP.

• Participer à l’encadrement des FMPA EAP départementales et des manifestations

sportives officielles départementales (Challenges, cross, brevet de JSP,…) ;

EFFECTIF EAP 3 SUR LE DEPARTEMENT :

• 1 par groupement territorial minimum ;

• 3 au BAP.

NOTA : Afin de compléter ce dispositif d’encadrement des activités physiques, un niveau d’expertise et de compétence en

préparation physique serait utile pour la prise en charge de certains personnels en cas de retour de blessure, de période

d’absence prolongée ou de besoins spécifiques d’ordre personnel ou médical. Idéalement choisis parmis les sapeurs-

pompiers pour la connaissance spécifique de leurs activités, la désignation de ces personnels fera l’objet d’une note du

directeur départemental et leurs actions seront coordonnées par les CEAP de groupement et le SSSM.

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CD EAP : CONSEILLER DEPARTEMENTAL DES ACTIVITES PHYSIQUES

CADRE D’ACTIVITE :

Le cadre réglementaire du conseiller départemental des activités physiques est

défini par un arrêté du ministre chargé de la sécurité civile relatif à l’encadrement des

activités physiques chez les sapeurs-pompiers (arrêté du 06 décembre 2013 ). Placé sous

l’autorité du Directeur départemental, le conseiller technique départemental des activités

physiques est chargé de :

• Mettre en place la politique départementale de santé-sécurité par l’activité physique

validée par le DDSIS ;

• D’élaborer le programme départemental de santé-sécurité par l’activité physique ;

• Répondre aux commandes et conseiller le DDSIS (ou le chef d’EMIZ si CZ EAP)

dans le domaine des activités physiques et de la préservation de la ressource

humaine ;

• Coordonner et diriger la filière d’encadrement des activités physiques du SDIS ;

• Participer à la politique départementale de prévention des risques professionnels et

de préservation du potentiel physique des sapeurs-pompiers ;

• Organiser la surveillance de la condition physique des sapeurs-pompiers ;

• Veiller au maintien du lien entre la filière d’encadrement des activités physiques et

le SSSM ;

• Organiser les manifestations sportives officielles ;

• Tenir à jour les listes EAP 1,2,3 ;

• Participer au suivi départemental des conventions de mise à disposition des

installations sportives.

Page 47: ANNEXES - crd.ensosp.fr

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

MISSIONS COMPLEMENTAIRES :

• Participer à l’organisation des épreuves officielles régionales et nationales ;

• Participer à des réunions départementales (CHS, SSSM, SPV, UD, …) ;

• Participer à des groupes de travail zonaux et nationaux ;

• Conseiller zonal des activités physiques des sapeurs-pompiers (désigné par le chef

de l’EMIZ sur proposition du DDSIS) ;

• Participer à l’organisation de manifestations sportives associatives.

CONDITIONS D’ACCES :

• Pour être conseiller technique départemental, le candidat doit être titulaire de l’EAP

3 et désigné par le DDSIS.

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Etre titulaire du diplôme EAP3 ;

• Suivre les formations de maintien et de perfectionnement des acquis ;

• Etre inscrit sur une liste annuelle départementale d’aptitude des EAP3.

EFFECTIF EAP 3 DEPARTEMENTAL ET ZONAL :

• 1 conseiller départemental EAP par département ;

• 1 Conseiller zonal EAP par zone de défense.

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MEDECIN-CHEF ET MEDECIN-CHEF ADJOINT DU SDIS, MEDECINS-

CHEFS DE GROUPEMENT TERRITORIAL

CADRE D’ACTIVITE :

« Le médecin-chef du SDIS participe à l’élaboration de la politique départementale

de santé-sécurité par l’activité physique. Il coordonne l’ensemble des personnels du

SSSM en charge de l’aptitude médicale des sapeurs-pompiers et de leur maintien en

activité, notamment par :

• La prise en compte des indicateurs de la condition physique lors des visites

médicales de maintien en activité des sapeurs-pompiers (possibilité de prise en

compte des ICP en fonction des emplois occupés et des spécialités pratiquées);

• La mise en place de relations avec les chefs de centre et les membres de la filière

EAP pour le suivi des cas particuliers (retour après absence prolongée,

réentraînement après blessure, seuils d’alerte ICP) ;

• La sensibilisation des membres du SSSM à la politique de santé-sécurité par

l’activité physique et le suivi de la réalisation initiale et périodique des ICP et PAO

par les membres opérationnels du SSSM ;

• La mobilisation des membres du SSSM dans le cadre de la couverture sanitaire des

manifestations sportives départementales ;

• La désignation et la coordination de l’ensemble des personnels du SSSM qui

participent à la politique de santé-sécurité par l’activité physique et la prévention

(médecins, infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues, …).

MISSIONS COMPLEMENTAIRES :

• Participer à la couverture sanitaire des épreuves officielles régionales et nationales ;

• Participer à des réunions départementales (CHS, SSSM, SPV, UD, …) ;

• Participer à la couverture sanitaire de manifestations sportives associatives ;

CONDITIONS D’EXERCICE :

• Médecin chef et adjoint, médecins chefs territoriaux.

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Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

PARTIE 4 – INSTALLATIONS ET EQUIPEMENTS APS DU

SDIS

INSTALLATIONS ET EQUIPEMENTS PRECONISES

Les CIS sont dotés d’installations et d’équipements prévus pour la pratique des

activités physiques telles que définies dans le présent guide en fonction :

- des effectifs présents à la garde ;

- de la place disponible au sein du centre ;

- du niveau d’équipement des autres unités ;

- de l’implication local dans le domaine de l’activité physique (organisation et

ou participation aux manifestations officielles et associatives, acquisition ou

dynamique complémentaire des associations sportives locales ou des

amicale…) ;

- des contraintes budgétaires.

La priorité sera donnée aux équipements de préparation physique opérationnelle et

d’entrainement cardio-vasculaire. Pour ces derniers, la dotation par groupe de deux

appareils de même type favorisera la pratique collective, source de cohésion et de

sécurité.

A l’image des équipements, les salles et espaces d’entrainement seront adaptées

aux effectifs présents à la garde, à la place disponible et aux contraintes budgétaires.

L’ensemble de ces équipements et installations devra être utilisé conformément à

leur destination initiale et aux règles de sécurité.

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DFS - BAP – 12, rue Roger Hennequin 78190 Trappes [email protected]

LOT 1 : petit matériel d’entrainement physique général

• jalons de motricité, rotules, socles, cônes, soucoupes ;

• appareils fitness élastiques, balles et sacs lestés classiques ou à poignées, bracelets

lestés, cordes à sauter, dômes de proprioception classiques ou gonflables ;

• tapis de chute, tapis d’évolution, nattes ;

• chronomètres, sifflets, mètres, chasubles, sonorisation, CD de luc léger, montres

cardiofréquencemètre ;

• Buts de tchoukball, tennis de table, filets et raquettes de badminton…

LOT 2 : matériel d’entrainement cardio-vasculaire

• Tapis de course,

• Vélos d’entrainement en salle classique ou type spinning,

• Vélos elliptiques,

• Rameurs classiques ou verticaux…

LOT 3 : matériel de renforcement musculaire

• Machines à tirage de corde,

• Appareils à dips et tractions,

• Bancs de musculation…

LOT 4 : matériel d’entrainement physique specifique aux sapeurs-pompiers

• Cordes à grimper,

• Planches de rétablissement,

• Dispositifs de gainage/Killy,

• Caissons de souplesse,

• Parcours sportifs du sapeur-pompier…

LOT 5 : matériel de prévention des TMS et lombalgie

• Etirement des jambes, du tronc et du dos,

• Sièges ergonomiques,

• Tables d’inversion…

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30

Bureau Activités Physiques – SDIS78 – 2014

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•••~jberté • Égalité. Fraternité

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

DIRECTION DE LA DEFENSE ET DE LA SÉCURITÉ CIVILES

SOUS-DIRECTION DES SAPEURS-POMPIERS

BUREAU DE LA FORMATION ET DES ASSOCIATIONSDE SECURITE CIVILE

RÉF : BFASC/CDC/AA N° 02 - ~O~AFFAIRE SUIVIE PAR:Claude de CHALUS - té!. : 01.56.04.73.81

03 AVR 2002

Objet:Réf:P.J:

Evaluation de l'aptitude physique des sapeurs-pompiersarrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d'aptitude médicale des SPP et SPVBarèmes d'évaluationProtocole de réalisation des exercices

Le sapeur-pompier, qu'il soit professionnel ou volontaire doit remplir des conditionsd'aptitude médicale pour pouvoir participer aux missions visées à l'article L. 1424-2 ducode général des collectivités territoriales.

Cette aptitude médicale est prononcée par le médecin en partie au vu des testspermettant de surveiller la progression de l'entraînement physique du sapeur-pompier.

Des tests avaient été définis par l'arrêté du 25 janvier 1964 fixant les conditions d'aptitudephysique des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et comprenaient un testd'équilibre et la réalisation du parcours sportif.

Le test d'équilibre devenait difficilement réalisable par manque d'installation et le parcourssportif, considéré inapproprié par l'ensemble de la profession, était réalisé souvent sanspréparation et pouvait présenter des risques d'accidents. C'est pourquoi, dès lapréparation du projet d'arrêté du 6 mai 2000 cité en référence, la direction de la défense etde la sécurité civiles a réuni un groupe de travail composé de spécialistes en éducationphysique et sportive (IEPS), de médecins et de kinésithérapeutes et chargé de proposerdes épreuves mieux adaptées aux besoins des sapeurs-pompiers.

Destinataires:Présidents de conseil d'administration des SISDDSISEMZFNSPFINSPECTIONENSOSPCIFSC

ADRESSE POSTALE: PLACE BEAUVAU 75800 PARIS CEDEX 08 - STANDARD 01.49.27.49.27 - 01.40.07.60.60ADRESSE INTERNET: www.interieur.gouv.fr

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2-7

I – UN OUTIL D’EVALUATION RENOVE

La DDSC a souhaité que le nouveau dispositif d’évaluation des capacités physiques nesoit pas perçu comme une contrainte nouvelle pour les SDIS mais comme un outil rénovémis à la disposition des services de gestion des ressources humaines. Il doit permettre aumédecin de proposer, si nécessaire, une adaptation d’emploi définitive ou temporaire enattendant de retrouver une aptitude physique satisfaisante.

Les facteurs psychologiques (intérêt des tests, pertinence des exercices, apport dans ledomaine de la sécurité individuelle) et financiers devaient être pris en compte dans l’étude.

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé pour le sapeur-pompier, au traversdes exercices physiques, est double :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

II - L’EXPERIMENTATION ET L’ELABORATION DES ABAQUES

L’expérimentation de ces tests s’est déroulée début 2000 sur une période de plusieursmois. 1 800 sapeurs-pompiers professionnels, volontaires et auxiliaires (hommes etfemmes) appartenant à une cinquantaine de départements y ont participé. Les résultatsont permis d’élaborer les abaques ci-joints.

2.1 - Tranches d’âges

Pour prendre en compte la diminution des capacités physiques au cours du temps, lacotation pour chaque exercice est différente selon quatre tranches d’âges :

- 18 à 29 ans ;- 30 à 39 ans ;- 40 à 49 ans ;- 50 à 65 ans.

2.2 - Nature des exercices

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’endurance des muscles des membresinférieurs et supérieurs, la souplesse, le maintien abdominal et l’aspect cardio-vasculaire.

Ces exercices sont :

- exercice dit de « Killy » ;- pompes ou tractions ;- exercice de souplesse ;- test du gainage ; - VAMEVAL ou Luc Léger.

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3-7

2.3 - Appréciation des niveaux

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

2.4 - Evolution des barèmes

Les barèmes proposés ne sont pas figés. Ils pourront faire l’objet d’aménagements au coursdes premières années d’application afin d’être adaptés aux réalités du terrain.

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont évalués différemment.

2.5 - Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices nécessite peu de matériel.

Concernant les exercices relatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécierl’aspect cardio-vasculaire, le choix entre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ouLuc Léger sont réalisés au niveau de chaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre etleur organisation sont à définir par le DDSIS.

2.6 - Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par despersonnels spécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce joursuffisamment de personnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles del’aptitude physique soient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par despersonnels désignés par le DDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

27 - Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle.Plusieurs évaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecinchargé de définir l’aptitude médicale du sapeur-pompier.

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4-7

III – UN CARNET DE SURVEILLANCE PERSONNALISÉ

Le carnet de surveillance personnalisé mentionné à l’article 11 de l’arrêté du 6 mai 2000 citéen référence est le livret de formation du sapeur-pompier défini dans le fascicule n°10 duschéma national de formation. Ce livret sera complété par chaque SIS de pages permettantle suivi de l’entraînement physique et le contrôle de la progression de l’aptitude physique dusapeur-pompier.

IV - DESCRIPTION DES EXERCICES

4.1 - Endurance musculaire des membres inférieurs (test de killy)

Objectif :

Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurancemusculaire des membres inférieurs.

4.2 - Endurance musculaire des membres supérieurs

Objectif Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membressupérieurs.

OU

4.3 - Souplesse

Objectif :

Cet exercice a pour but d’évaluer lasouplesse du candidat.

Test identique au test de recrutement.

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Cet exercice a pour but de mesurerl'endurance des muscles du bas dudos et de la ceinture pelvienne trèssouvent sollicités dans lesinterventions (transport de matériel,de victime).

Cet exercice a pour but d'évaluer les capacités cardio-respiratoires en déterminant la VitesseAérobie Maximale (V.A.M.) exprimée en km/ho A réaliser sur piste ou en navette.Test identique au test de recrutement.

Les exercices définis dans cette circulaire peuvent être réalisés dès à présent d'une façonprogressive au cours des séances d'entraînement physique.

Afin de dresser un premier bilan relatif aux barèmes de chaque exercice, je vous saurais gré deme faire part de vos remarques pour le 1er juillet 2002.

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6-7

BAREMES D’EVALUATION (actualisation août 2004)

TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS MASCULINSTest deKILLY

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <110" de 110" à 119" 120'' et +30 à 39 <99" de 99" à 109" 110'' et +40 à 49 <86" de 86" à 95" 96'' et +50 à 65 <64" de 64" à 71" 72'' et +

Pompes Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <18 18 ou 19 20 et +30 à 39 <15 15 à 17 18 et +40 à 49 <14 14 ou 15 16 et +50 à 65 <11 11 à 13 14 et +

Test desouplesse

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <23 cm 23 à 25.5 cm 26 cm et +30 à 39 <21 cm 21 à 23 cm 23.5 cm et +40 à 49 <19 cm 19 à 20.5 cm 21 cm et +50 à 65 <14 cm 14 à 15 cm 15.5 cm et +

Tractions Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <9 7 à 12 13 et +30 à 39 <8 6 à 10 11 et +40 à 49 <7 5 à 8 9 et +50 à 65 <5 3 à 6 7 et +

Test degainage

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <110" de 110" à 119" 120'' et +30 à 39 <99" de 99" à 109" 110'' et +40 à 49 <86" de 86" à 95" 96'' et +50 à 65 <64" de 64" à 71" 72'' et +

Test deLuc Léger

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <8 8 à 9 9.5 et +30 à 39 <7 7 à 8.5 9 et +40 à 49 <5,5 5.5 à 7 7.5 et +50 à 65 <4,5 4.5 à 6 6.5 et +

Test deVAMEVAL

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <12 12 à 14.5 14.5 et +30 à 39 <10,5 10.5 à 13.5 13.5 et +40 à 49 <8 8 à 11.5 11.5 et +50 à 65 <6,5 6.5 à 9.5 9.5 et +

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7-7

BAREMES D’EVALUATION (actualisation août 2004)TESTS D'APTITUDE PHYSIQUE DES SAPEURS-POMPIERS FEMININSTest deKILLY

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <110" de 110" à 119" 120'' et +30 à 39 <99" de 99" à 109" 110'' et +40 à 49 <86" de 86" à 95" 96'' et +50 à 65 <64" de 64" à 71" 72'' et +

Pompes Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <7 7 à 9 10 et +30 à 39 <6 6 à 8 9 et +40 à 49 <5 5 à 7 8 et +50 à 65 <4 4 à 6 7 et +

Test desouplesse

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <23 cm 23 à 25.5 cm 26 cm et +30 à 39 <21 cm 21 à 23 cm 23.5 cm et +40 à 49 <19 cm 19 à 20.5 cm 21 cm et +50 à 65 <14 cm 14 à 15 cm 15.5 cm et +

Tractions Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <4 4 à 6 7 et +30 à 39 <3 3 à 5 6 et +40 à 49 <2 2 ou 3 4 et +50 à 65 0 1 ou 2 3 et +

Test degainage

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <110" de 110" à 119" 120'' et +30 à 39 <99" de 99" à 109" 110'' et +40 à 49 <86" de 86" à 95" 96'' et +50 à 65 <64" de 64" à 71" 72'' et +

Test deLuc Léger

Age Aptitude àévaluer par le

médecin

Niveau àaméliorer

Niveau standard

18 à 29 <7 7 ou 8 8.5 et +30 à 39 <6 6 ou 7 7.5 et +40 à 49 <5 5 ou6 6.5 et +50 à 65 <4 4 ou 5 5.5 et +

Test deVAMEVAL

Age Aptitude à évaluerpar le médecin

Niveau à améliorer Niveau standard

18 à 29 <10.5 10.5 à 12 12.5 et +30 à 39 <8.5 8.5 à 11 11.5 et +40 à 49 <7.5 7.5 à 9 9.5 et +50 à 65 <6 6 à 7.5 8 et +

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1/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

PROTOCOLE DE REALISATION

DES EXERCICES

APTITUDE PHYSIQUEDES SAPEURS-POMPIERS

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2/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

EXERCICE 1ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES INFERIEURS (Test de Killy)

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

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3/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

1.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membres inférieurs.

1.2 - PRINCIPE

En appui contre un mur, prendre une position assise.

1.3 - MATERIEL

Un chronomètre, la fiche de résultats.

1.4 – DESCRIPTION

Le dos à plat contre le mur, les cuisses horizontales formant un anglede 90° avec le buste et avec les jambes, tête en appui contre la paroi,le candidat doit garder cette position le plus longtemps possible.

1.5 - CONSIGNES

L’évaluateur :

- fait une démonstration en réalisant parfaitement le mouvement ;- fait prendre la position et démarre le chronomètre ;- arrête le test lorsque le candidat ne tient plus la position : s’il se relève, s’écroule ou décolle satête de la paroi ;- inscrit le temps tenu sur la fiche de résultats.

Le candidat :

- peut tester la position avant de commencer l’exercice ;- garde les bras ballants, les mains non appuyées au mur ni posées sur ses cuisses ou sur sesgenoux ;- garde la position le plus longtemps possible.

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4/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

EXERCICE 2ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES SUPERIEURS (Pompes)

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

Page 63: ANNEXES - crd.ensosp.fr

5/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

2.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but d’évaluer l’endurance musculaire des membres supérieurs.

2.2 - PRINCIPE

Effectuer le plus grand nombre de flexions - extensions (pompes) des membres supérieurs à unecadence de 1 pompe toutes les 2 secondes.

2.3 - MATERIEL

Un chronomètre, la fiche de résultats.

2.4 – DESCRIPTION

Position de départ (position haute) :

- pieds écartés de 10 cm, en appui sur la face inférieure desorteils ;- bras tendus ;- mains en appui sur le sol, écartées de la largeur desépaules (placées au-dessous des épaules) ;- corps en ligne (tête, tronc, fesses, genoux, pieds).

Position basse :

- bras fléchis ;- garde le corps en ligne droite, poitrine à 5 cm environ dusol.

2.5 - CONSIGNES

L’évaluateur :

- fait une démonstration en réalisant parfaitement le mouvement ;- fait réaliser 1 ou 2 essais avant de commencer l’épreuve pour corriger les mauvaisespositions des candidats (creux au niveau des lombaires ou fesses montées) ;- fait corriger si nécessaire, les positions au cours du test ;- arrête le test lorsque le candidat n’effectue plus le bon mouvement du fait de la fatigue ;- inscrit sur la fiche de résultats le nombre de pompes réalisées.

Le candidat :

- garde le corps en ligne droite durant tout le mouvement ;- marque clairement la position haute et la position basse ;- n’escamote pas le mouvement ;- descend à 5 cm environ du sol à chaque répétition ;- ne se laisse pas tomber en descendant ;- garde les bras dans l’alignement ;- n’écarte pas les coudes ;- suit la cadence imposée ;- réalise un maximum de pompes.

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6/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

EXERCICE 3SOUPLESSE

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

Page 65: ANNEXES - crd.ensosp.fr

7/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

3.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but d’évaluer la souplesse du candidat.

3.2 - PRINCIPE

Pousser, d’une manière continue et du bout desdoigts, une règle de section carrée d’environ 2 cmde côté placée sur un dispositif en forme de caisseaprès avoir placé les pieds contre celui-ci.

3.3 – MATERIEL

Un dispositif d’exercice (Cf. épreuve du concours de sapeur-pompier), la fiche de résultats.

3.4 – DESCRIPTION

Le candidat, assis sur une planche, est sanglé au niveau des genoux par un lien de 13 à 18 cm de largecentré sur les rotules.Le 0 de référence de la graduation du dispositif est placé en bordure de la tablette supérieure, donc à15 cm au-dessus du plan d’appui des pieds.Par flexion du tronc, bras tendus, le candidat pousse la réglette.L’épreuve se déroule pieds joints, sans chaussures. La durée totale de l’épreuve est limitée à 2 minutes, la position la plus avancée doit être maintenue aumoins deux secondes.

3.5 – CONSIGNES

L’évaluateur :

- fait une démonstration en réalisant parfaitement le mouvement- note la meilleure performance sur la fiche de résultats (la mesure est prise à partir du bout desdoigts)

Le candidat :

- ne doit pas perdre le contact avec la règle pendant la durée de l’épreuve ;- a droit à deux essais sans quitter son emplacement.

35 cm

32 cm15 cm

Planche d’assiseLien large sur genoux

45 cm

Page 66: ANNEXES - crd.ensosp.fr

8/14DDSC- SDSP – BFASC 30/03/02

EXERCICE 4ENDURANCE MUSCULAIRE DES MEMBRES SUPERIEURS (tractions)

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

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Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

4.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but d’évaluer la tonicité musculaire des membres supérieurs.

4.2 - PRINCIPE

Effectuer le plus grand nombre de tractions des membres supérieurs à une cadence régulière, sanstemps de repos supérieur à 3 secondes.

4.3 - MATERIEL

Un chronomètre, une barre de suspension ou barre fixe, un tapis de sol ou à défaut une parade réaliséepar un stagiaire, la fiche de résultats.

4.4 – DESCRIPTION

Position de départ et position basse

- suspendu à une barre, position des mains en supination, écartées dela largeur des épaules environ, bras tendus.- la position des jambes est laissée à l’initiative du candidat.

Position haute

- amener le menton au dessus de la barre par une traction complètedes bras, coudes au corps.

4.5 - CONSIGNES

L’évaluateur :

- fait une démonstration en réalisant parfaitement le mouvement ;- corrige le candidat au cours du test : extension des bras ou traction incomplète, balancédu corps ;- compte à haute voix les tractions réalisées ;- arrêter le test lorsque le candidat n’effectue plus le bon mouvement du fait de la fatigue ;- arrête le test lorsque l’agent ne suit plus le rythme imposé ;- arrête le candidat lorsque la traction est incomplète ;- arrête le candidat lorsque la position bras tendus n’est pas reprise entre deux tractions ;- arrête le candidat lorsque la traction n’est plus réalisée avec les deux bras en simultané.- inscrit sur la fiche de résultats le nombre de tractions réalisées.

Le candidat :

- après chaque traction, revient à la position de départ ;- réalise la traction avec les deux bras en simultané ;- suit le rythme imposé ;- réalise un maximum de tractions.

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EXERCICE 5ENDURANCE MUSCULAIRE DE LA CEINTURE DORSO-ABDOMINALE

(Gainage)

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

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Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

5.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but de mesurer l’endurance des muscles du bas du dos et de la ceinture pelviennetrès souvent sollicités dans les interventions (transport de matériel, de victime).

5.2 - PRINCIPE

Il s’agit de maintenir le plus longtemps possible, en appui sur les avant-bras et sur les orteils, uneposition du corps tendu.

5.3 - MATERIELS

Tapis de sol (ou protection des coudes), chronomètre, la fiche de résultats

5.4 – DESCRIPTION

Position de départ

- en appui sur les avant-bras, un genou au sol ;- pieds écartés de 10 cm, en appui sur la face inférieure desorteils ;

Position à maintenir

- se soulever, corps tendu, membres inférieurs dans leprolongement du tronc, en appui sur les avant-bras et lesorteils ;- la ceinture abdominale ne doit pas toucher le sol ;- corps en ligne (tête, tronc, fesses, genoux, pieds).

5.5 - CONSIGNES

L’évaluateur :

- fait une démonstration en réalisant parfaitement le mouvement ;- fait réaliser 1 essai avant de commencer cette épreuve pour corriger les mauvaisespositions des candidats (creux au niveau des lombaires ou fesses montées) ;- enclenche le chronomètre lorsque la position correcte est prise (corps parfaitementaligné) ;- corrige le candidat au cours du test (un seul rappel avant arrêt du candidat );- arrête le test lorsque le candidat ne tient plus la bonne position du fait de la fatigue ;- inscrit sur la fiche de résultats le temps tenu.

Le candidat :

- maintient la position le plus longtemps possible.

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EXERCICE 6ENDURANCE CARDIO-RESPIRATOIRE

RAPPEL

Outre la définition de l’aptitude médicale, l’objectif visé au travers des exercices physiques estdouble pour le sapeur-pompier :

- apprécier son aptitude physique par rapport à un niveau moyen ;- contrôler l’évolution de son aptitude physique tout au long de l’année.

Les exercices à réaliser permettent d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le maintien abdominal,la souplesse et l’endurance des muscles des membres supérieurs et inférieurs.

Appréciation des niveaux

Les exercices réalisés par les femmes et les hommes sont cotés différemment.

Pour chaque exercice, les tableaux font apparaître 3 niveaux :

- niveau standard ;- niveau à améliorer ;- aptitude à évaluer par le médecin.

Niveau standard : le sapeur-pompier a une bonne condition physique. Il doit l’entretenir et sipossible l’améliorer. Il réalise sans effort les missions opérationnelles qui lui sont confiées.

Niveau à améliorer : le niveau physique du sapeur-pompier est en dessous du standard.Certaines activités opérationnelles peuvent lui demander un effort particulier. Une remise enforme personnelle et un entretien régulier de sa forme physique lui permettront d’accéder auniveau au standard.

Aptitude à évaluer par le médecin : le sapeur-pompier dont les résultats le situeraient à ceniveau doit faire l’objet d’une évaluation particulière de la part du médecin.

La cotation pour chaque exercice est différente selon les tranches d’âges pour prendre en comptela diminution des capacités physiques au cours du temps.

Modalités de déroulement des exercices

La mise en œuvre des exercices retenus nécessite peu de matériel. Concernant les exercicesrelatifs aux membres supérieurs et ceux permettant d’apprécier l’aspect cardio-vasculaire, le choixentre pompes ou tractions et le choix entre Vameval ou Luc Léger sont réalisés au niveau dechaque SDIS.

Les entraînements et les contrôles s’effectuent lors des séances de sport. Leur nombre et leurorganisation sont à définir par le DDSIS.

Personnels habilités pour contrôler les exercices

L’entraînement physique des sapeurs-pompiers doit normalement être conduit par des personnelsspécialisés « EPS ». Compte tenu que certains départements n’ont pas à ce jour suffisamment depersonnels qualifiés, il est admis que les entraînements et les contrôles de l’aptitude physiquesoient conduits par les personnels qualifiés EPS mais aussi par Des personnels désignés par leDDSIS.

Enfin, il ne semble pas nécessaire qu’un médecin en soit spécialement chargé.

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Validation des exercices

L’aptitude ne doit pas se définir comme une sanction irrévocable à l’issue d’un seul contrôle. Plusieursévaluations peuvent être organisées avant de transmettre les résultats au médecin chargé de définirl’aptitude médicale du sapeur-pompier.

6.1 - OBJECTIF

Cet exercice a pour but d’évaluer les capacités cardio-respiratoires en déterminant la Vitesse AérobieMaximale (V.A.M.) exprimée en km/h.

6.2 - PRINCIPE

Cette épreuve consiste à courir, soit en navette (allers-retours) entre deux plots espacés de 20 mètres,soit sur une piste matérialisée par des plots, avec une vitesse de départ de 8 km/h environ quiaugmente ensuite de 0,5 km/h toutes les minutes.

6.3 – MATERIELS ET SITES

Un magnétophone avec haut-parleur, une cassette de la cadence (distributeur possible : le Cabinet deRecherche et d’Expertise en Sport et Santé, 250 cours de l’Argonne 33000 BORDEAUX), un terrain platde 25 m ou une piste, des plots, la fiche de résultats.

6.4 – DESCRIPTION

6.4 1 – DESCRIPTION du test de Luc LEGER

Une bande sonore indique au candidat le rythme de la course.Les bips sonores doivent être clairement entendus par les candidats.Le candidat court et doit régler sa vitesse de manière à se trouver, à proximité (1 à 2 mètres maximumde retard peuvent être admis à condition de pouvoir, soit les maintenir, soit les combler lors desintervalles suivants), d’un plot au moment où retentit le signal sonore.En début de l’épreuve, la vitesse est lente puis elle augmente toutes les 60 secondes.Le candidat qui glisse ou tombe pendant l’épreuve est autorisé à la poursuivre.

6.4 1 – DESCRIPTION du test de VAMEVAL

ETALONNEMENT OU TRACAGE D’UNE PISTE

- Sur une piste de 200 m ou plus, toujours multiple de 20 m, placer une borne tous les vingt mètres.- Aménagement d’une piste sur un terrain de football, de rugby ou toute autre aire de jeu :

Tracer un rectangle de 40 mètres de long et de 38.20 m de largeur. Utiliser si possible les lignes de« touche ».Au milieu de chaque largeur, plantez une fiche qui deviendra le centre de deux demi-cercle de rayon =19.10 m. Tracez ces demi-cercles aux deux extrémités du rectangle.La figure obtenue représente une piste de deux cent mètres. Positionner les plots tous les vingt mètres.

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Piste de 200 m : 10 plots espacés de 20 mPiste de 120 m : 6 plots espacés de 20 m

6.5 – CONSIGNES

L’évaluateur :

- arrête le candidat qui ne peut plus suivre l’allure imposée ou abandonne ;- indique au candidat le numéro de palier ou demi-palier atteint ;- inscrit sur la fiche de résultats le palier ou demi-palier atteint.

Le candidat :

- court entre chaque plot ;- suit la cadence imposée par la bande sonore ;- doit se trouver au plot quand le bip sonore retentit.