ogs - annexes

Etude Préalable à la mise en oeuvre d’une Opération Grand Site

sur la Rade d’Hyères

Dreal Paca - Pnpc — Atp - Luyton - Eco-med - Temah - F. Marty - A Schmidt mandataire

Annexes au Rapport Final (Volume III)

2011

2Etude préalable Opération Grand Site Rade d’Hyères Phase 3 - 2011

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Dreal Paca - Pnpc — Atp - Luyton - Eco-med - Temah - F. Marty - ASpaysage mandataire 3

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Sommaire

Annexe II

Les Ateliers Participatifs du 31 mars 2009

Annexe III

C a h i e r d ’ I d é e s

Annexe I

A c c è s a u s i t e e t F r é q u e n tat i o n

Dreal Paca - Pnpc — Atp - Luyton - Eco-med - Temah - F. Marty - ASpaysage mandataire

Annexe I

Accès au site et Fréquentation du site

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Annexe I - Accès au site et Fréquentation du site

ACCÈS AU SITE

I -1 Voies aériennesI -2 Voies maritimesI -3 Voies ferréesI -4 Grands axes routiersI -5 Voies de desserte du siteI -6 ParkingsI -7 Transport en busI -8 Pistes cyclablesI -9 Voies partagéesI -10 Chemins réservés aux piétons

FRÉQUENTATION DU SITE

I -11 Données liées à l’hébergement et aux activitésI -12 Données liées à la circulation et aux déplacementsI -13 Définitions et modes de calculI -14 Estimation de la fréquentation annuelle

Sommaire

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Le site est très bien desservi par des infrastructures routières majeures, mais bénéficie éga-lement d’un aéroport et d’une gare proche, ainsi que de liaisons maritimes régulières. Les transports en commun et modes doux sont moins développés.

AI. 1- Voies aériennes

AEROPORT INTERNATIONAL TOULON-HYERES (source CCI Var)

Emprise au sol 230ha dont 35ha partie civile (2 pistes)576 650 passagers en 2009capacité de traitement de 1,5 millions de passagers par an30 000 m2 aire de stationnement des avionsHeures d’ouvertures : 6h30-23h en semaine / 8h30-23h le dimanche

Les destinations nationalesL’aéroport est desservi par des liaisons quotidiennes pour Paris Orly toute l’annéeLa liaison vers Paris représente 69% du total du trafic, avec une majoritairement une clien-tèle d’affaires (736 000 passagers en 1999, dont 90% vers Paris).

La compagnie AIR FRANCE assure la ligne Hyères-Brest fréquentée par les militaires qui rejoignent l’autre grande base de l ‘Armée de la Marine Française.

Les destinations internationalesL’aéroport accueille des liaisons touristiques low cost des pays d’Europe du nord (Rotter-dam, Bruxelles, Londres, Liverpool) :JETAIRFLY (Belgique) : Bruxelles de février à octobreRYANAIR (Angleterre) : Londres de février à octobre, Liverpool toute l’année à partir de mars 2011TRANSAVIA (Hollande) : Rotterdam d’avril à octobre

Les compagnies d’hélicoptères assurent les liaisons locales pour les voyages d’affaires.AVIAXESS LATITUDE 43 HELICOPTER AIRLINE

Accès au site



AI. 2- Voies maritimes

LIAISONS MARITIMES VERS LES ILES

Deux gares maritimes à HyèresLa Tour Fondue, en raison de sa proximité avec Porquerolles, est le principal lieu d’embar-quement. La compagnie TLV débarque en moyenne journalière 1400 personnes en Mai, 2000 en Juillet, entre 2500 et 3500 personnes en Août. Les jours de grande affluence (mi-lieu de semaine en Août) le nombre de personnes débarquées oscille entre 3500 et 4500 personnes.Le port St-Pierre : départs et arrivées à destination des îles de Port-Cros et du Levant, tiran d’eau 3,20m

Une gare maritime à La Londe les MauresLe port Miramar : point de départ pour Porquerolles et Port Cros, tiran d’eau garanti 1,60m

Quatres compagnies maritimes desservent les îles Hyères:La compagnie des Iles d’Or dessert les îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant depuis la gare maritime du Lavandou d’où partent aussi les vedettes pour Cavalaire, Croix Valmer et St-Tropez. Elle offre deux formules de découvertes touristiques : « La Croisière Bleue » pour la journée, mini croisière commentée des îles, du fort de Brégan-çon le long du cap Bénat et de la côte des Maures avec des escales sur Port Cros et Porque-rolles et « Seascope » visite des fonds marins 30 à 45 mn

La compagnie TLV - TVM dessert Port-Cros et Le Levant depuis le Port d’Hyères et l’île de Porquerolles depuis la gare maritime de la Tour Fondue. Outre les traversées, elle offre deux formules touristiques : « Vision sous marine, visite des fonds marins 35 mn et « Circuit des 2 îles ».

La compagnie des Bateliers de la Rade assure la liaison avec les îles depuis le Port de Tou-lon, en Juillet et Août.

La compagnie des Bateliers de la Côte d’Azur pour les Iles de Porquerolles (30min) et Port Cros (45mn à 1h) d’avril à septembre au départ de port Miramar La Londe les Maures. La plaquette commerciale présente les services ainsi : « parking gratuit, voyage commenté, service à bord » « 30 minutes de bonheur avant le plaisir » pour la traversée de la rade et offre aussi deux formules touristiques : « La Côtière » pour l’après-midi, la promenade et « la Croisière des deux îles » pour la journée.

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PORTS HYEROIS (source ville Hyères)

Le site d’Hyères est l’un des plus actifs de la côte varoise grâce à des atouts majeurs : une grande baie de 27000 ha fermée au sud et à l’Est par les Iles d’Or. La navigation dans la rade et autour des îles est très prisée par les plaisanciers. La location de bateaux est très active. Les mouillages autour des îles et de la presqu’îles sont nombreux et règlementés.Pour les services et les emplacements abrités, on trouve le port principal de Hyères port St-Pierre, le port de chacune des trois îles (Porquerolles, Port-Cros, Levant) et les autres ports à flot et à sec et ports abris sur la côte continentale.

La commune d’Hyères abrite 7 ports sur le continent de capacités diverses représentant au total 2616 places à quai et 775 places réservées au passage (port St-Pierre, port de la Capte, port du Niel, havre de la Madrague, port Augier, port de l’Ayguade, port Pothuau) dont 3 n’accueillent que des bateaux de plaisance (La Capte, Ayguade, Auguier) et 5 ac-cueillent des bateaux de plaisance et de pêche.

Port Saint-Pierre représente 52% de la capacité d’accueil à quai, mais seulement 15% pour les places réservées au passage17 ha de plan d’eau qui se divise en quatre bassins et comporte 1350 anneaux (et 120 sup-plémentaires pour le passage). Les aménagements à la disposition des plaisanciers com-prennent notamment : eau douce, électricité, carburant, deux aires de carénage (grue 10T et élévateur de 30T), cuves de récupération des huiles et eaux grasses, des sanitaires (14wc et 8 douches).

Ports gérés par la Commune de HyèresSaint-Pierre 1432 postes dont 120 passagers L’Ayguade 411 postes dont 118 passagers La Capte 190 postes dont 90 passagers Augier 83 postes dont 6 passagers

Port géré par le CCI VarLe Niel 130 postes



Ports gérés par le Syndicat Ports Toulon-ProvenceLa Tour Fondue La Madrague Porquerolles L’Ayguade du Levant

Port géré par le Parc National Port-CrosPort-Cros

Port géré par l’EtatPothuau (Les Vieux salins)Il accueille les navires militaires en patrouille dans la rade entre le continent et l’île du Levant

Port à sec et à flot privés La capacité d’accueil des « ports à sec » est estimée entre 700 et 1000 bateaux. Ces structures sont gérées par des entreprises privées :

Port Gapeau1 aire de carénage, 2 grues de 20 tonnes, 1 grue de 40 tonnes, 1 grue de matage, 2 re-morques hydrauliques

Portland500 places à sec sur un parc clôturé et 60 places à flot avec 200 m de quai équipé de pon-tons et bornes eau/électricité aux normes européennes, aire de carénage, carburant.

Gaport Port à flot : 200 mètres linéaires de quais et pontons aménagés avec eau douce et électri-cité, bancs, toilettes et douches.Port à sec : surface 13 000 m2 parc privé clôturé.

PORTS LA LONDE LES MAURES

Port géré par la commune de La Londe les Maures Port Miramar 1200 places à quai ou sur ponton, 200 postes passagers

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AI. 3- Voies ferrées

TRANSPORT EN TRAIN

T.E.R : toute l’année, plusieurs dessertes journalières directes Hyères-Toulon-Marseille et re-tour et Hyères-Toulon-Nice et retourTGV Liaisons quotidiennes avec le Toulon-Paris avec extension de la ligne TGV vers Hyères en été seulementTrains auto couchettes quotidiens entre Paris et ToulonProjet TCSP sur l’ancienne ligne SNCF afin de relier l’aéroport à la gare par une desserte cadencée tram/train, (source PDU TPM 2005-2015)

AI. 4- Grands axes routiers

GRANDS AXES AUTOROUTIERS(source CG83)

A8 puis A52 et A50 en provenance de Paris et de Aix en Provence ou de Marseille et Toulon en direction de Nice A8 LA PROVENÇALE puis A57 en provenance de Nice Embranchement sur A570 jusqu’à Hyères les PalmiersA570 : 56400 véhicules jour en moyenne à l’entrée de Hyères

GRANDS AXES DEPARTEMENTAUX(source CG83)

RD 98 et RD 559, ancienne RN 98, appelée voie Olbia jusqu’en 2010, devenue avenue Léo-pold Ritondale est un axe départemental classé « à grande circulation » qui récupère le trafic automobile de l’A570 pour traverser Hyères et se prolonger vers La Londe les Maures pour atteindre St-Tropez par la route de La Môle à l’intérieur des terres.Voie Olbia : 26 606 véhicules en moyenne journalière annuelle en 2006. Cette infrastruc-ture connaît une pointe de trafic en Août (36 813 véhicules en moyenne journalière).



ROUTES DEPARTEMENTALES

RD 559 - route de l’Almanarreaxe qui rejoint la RD 97 au nord à l’Amanarre en contournant Costebelle, la colline du Mont des Oiseaux pour continuer sur le littoral vers Carqueiranne.

RD 197 - Avenue de l’Aéroport ou route du Palyvestre / route de Giens ou route de la Capte / avenue des Arbanais ou route de la Tour Fondue axe nord-sud qui relie la presqu’île de Giens à la RD 559

RD 12 - Route des Vieux salinsaxe nord-sud qui longe la vallée du Gapeau , croise la voie Olbia à Mauvanne et longe les marais salants jusqu’au croisement de la voie du littoral au centre des Vieux salins.

RD 42 - Route des Vieux salins ou boulevard du Front de mer / route des Maraisaxe est-ouest qui relie les Vieux salins à l’Almanarre par le littoral et croise la RD 97 à Hyères plage et RD 559 à l’Almanarre.

Tous les axes routiers drainant du trafic ou irrigant le site connaissent des variations sai-sonnières très marquées. A titre d’exemple, le trafic sur la RD 197 (route des Arbannais) passe de 3000 véhicules par jour en moyenne hivernale à 8400 véhicules jour en Juillet et Août. (source CG83 2008).

AI. 5- Axes de desserte du site

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ROUTES COMMUNALES (sources ville Hyères)

Route de l’Ayguadeaxe transversale de la plaine qui relie le hameau de l’Ayguade à la voie Olbia

Route de Giensdepuis l’embranchement sur la route de la Tour Fondue

Route de la Madrague relie la Madrague depuis le rond-point de la Bergerie

Route du Sel

Ouverte aux voitures entre Mai et Octobre, longue de 5 km, elle permet l’accès aux plages du tombolo ouest entre l’Almanarre et les Estagnets. Elle est donc empruntée par les tou-ristes qui profitent des activités balnéaires et occupent tout le linéaire de plage. Elle peut être considérée par moment comme un « raccourci » pour les habitants de la presqu’île sou-haitant se rendre à Hyères mais compte tenu de son encombrement en plein été, le gain de temps est faible. Après ces années d’ouverture uniquement estivale, elle est considérée par les habitants du site comme la route des estivants. En hiver, lorsqu’elle est fermée, la route est utilisée pour la promenade des familles à pied, en vélo en toute sécurité.

Une enquête réalisée par la Mairie d’Hyères en 1999 a permis d’évaluer la fréquentation journalière de cet axe. La moyenne journalière enregistrée en Août 1999 s’établissait à 10 300 véhicules par jour sur la route du sel (dont 10% de 2 roues).Selon cette étude, la route du Sel permet d’absorber 30% du trafic automobile total de la presqu’île dans la journée et 38% à l’heure de pointe du soir.

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AI. 6- Parkings

STATIONNEMENT LIES AUX POLES D’ARRIVEE DE VOYAGEURS

Parking de l’aéroport (gestion CCI Var)Parking payant de 1000 places. Un projet d’extension de 350 places est à l’étude. Un sys-tème de réservation par internet a été mis en place.

Parking de la gare / pôle d’échange multimodale en projet (source : PDU TPM 2005-2015)Parking gratuit de 300 places en existant + 200 en projet

Parking du port St-Pierre (gestion communale)Parking Capitainerie payant 200 places Parkings gratuits de 1000 places environ (Mairie annexe, Gavine, Base nautique, Jardin des Mers, Quai des Pêcheurs, Avenue Liégard…).Il est envisagé de placer des horodateurs pour inciter les automobilistes à se garer sur le parking relais gratuit d’Arromanches.

Agences de location voitures à l’aéroport et à la gare.

PARKINGS RELAIS – PARKINGS DE RABATTEMENT

Parking relais de l’Espace 3000 (gestion communale)Parking gratuit de 600 places associé à des minibus pour desservir la gare et le centre ville

Parking relais d’ Arromanches (gestion communale)Parking gratuit de 631 places en liaison avec le port d’Hyères à 600m par un minibus du réseau Mistral de 7h40 à minuit sur une fréquence de 10 à 30 minutes selon les plages ho-raires en été depuis juin 2010. La navette circule également les weekends pour le marché aux puces. Ce parking relais inscrit au PDU TPM 2005-2015 à créer en liaison avec desserte île de Porquerolles.

Parking de rabattement de l’Almanarre à créer (gestion communale) (source : PDU TPM 2005-2015)Parking enherbé existe déjà à proximité du site archéologique d’Olbia.



STATIONNEMENT GENERE PAR DES ACTIVITES TOURISTIQUES

Stationnement à la Tour FondueLa capacité de stationnement sur le site de la Tour Fondue est estimée au total entre 1500 et 1700 places. A raison de 2,5 personnes par voiture, le trafic de transit vers Porquerolles génère un besoin de stationnement de longue durée compris entre 800 et 1800 véhicules par jour, ainsi qu’un flux routier dont le poids peut être estimé entre 8,5% et 13% de la circulation sur la RD 97. Ce flux étant très concentré sur une plage horaire de 2 h 30 le matin et une autre en fin d’après-midi, il vient saturer un axe routier RD 197 déjà fortement sollicité pour les retours des plages.Le parc de stationnement de la Tour Fondue est géré d’une part par VINCI PARK au terme d’une convention d’affermage. 103 places sont réservées aux abonnés de Porquerolles et 500 places disponibles pour les visiteurs.La majeure partie de la capacité de stationnement est gérée d’autre part, par des proprié-taires privés. Les places ne sont pas tracées, la gestion du remplissage des parkings est ma-nuelle, aucune information sur l’état de saturation des capacités de stationnement n’est disponible. Même les jours d’affluence « normale », les temps d’accès au parking sont im-portants, incitant les visiteurs à laisser leur voiture en stationnement au bord de la dépar-tementale.

Stationnements route du Sel pour les plages du tombolo ouest (gestion communale)Parking gratuit Ouvert de mai à octobre pour la saison touristique

Stationnements pour les plages du tombolo est (gestion communale)Parking gratuit

Accès à l’Almanarre et au site archéologique Olbia (gestion communale)Parking gratuit

Stationnement autour du village des Salins et plages (gestion communale) Plage de Port Pothuau 150 placesPlage Aire de stationnement du Pentagone 360 placesPlace des Pêcheurs/Port Pothuau 40 placesParking du stade (visite des Salins )

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STATIONNEMENT GENERE PAR DES EVENEMENTS

Stationnement Magic World générés par les marchés aux puces et la fête foraine (gestion privée/communale)Parking de la fête foraine 20h à 2h du matin de juin à septembre, entrée libre.Sur les huit hectares privés, une cinquantaine d’attractions pour petits et grands. Parking des puces tous les samedis, dimanches et jours fériés de l’année de 5h à 13h, entrée libre, exposants 14€ à 21 €, + de 200 exposants

Stationnement au hameau de la Capte pour les marchés (gestion communale)Parking du front de mer de 80 places et des voitures garées le long des rues et de la route de la Capte ; marché aux puces de la Capte tous les dimanches de l’année hors juillet et août de 7h à 12h, + 100 exposants

Stationnement de l’Hippodrome (gestion privée)Parking de 1500 placesL’hippodrome de Hyères plage est installé sur une parcelle de 20ha Entrée 5€ / 2,50 € après 16h30Courses toute l’année sauf en été.

STATIONNEMENT DES CAMPINGS CARS

En haute saison, les campings cars sont aurtorisés à stationner que dans les campings. Des barres à 1,90m calibrent le passage des voitures.Hors saison, ces véhicules occupent des places dans les hameaux, dans des impasses don-nant vers les plages de la rade mais n’ont pas d’emplacements réservés hors des campings traditionnels.



AI. 7- Transport en bus

PISTES CYCLABLES EN SITE PROPRE(source : topoguide CG83)Les tronçons déjà réalisés : 8,4 km2,2 km le long de la route des marais du rond-point de l’Almanarre au rond-point de l’hip-podrome1,6 km le long de l’avenue de l’Aéroport en partie sud jusqu’au rond-point de l’hippodrome3,9 km le long de la RD 42 Boulevard de la Marine du rond-point de Hyères-plage 0,7km le long de la voie Olbia au nord des Vieux salins vers la Londe les Maures

Les tronçons de connexion à réaliser : 4,05 km1,95 km entre les Vieux salins et la voie Olbia1,2 km entre le rond-point de l’hippodrome et celui de Hyères-plage0,9km du rond-point de l’Almanarre vers Carqueiranne

AI. 8- Pistes cyclables

VARLIB : LE RESEAU DEPARTEMENTAL DES TRANSPORTS VAROIS

Ligne 7801 : dessert Hyères en provenance de St-Tropez vers ToulonLigne 7802 : dessert Hyères en provenance de Toulon vers St-Tropez par La Môle Ligne 7803 : dessert de l’aéroport en provenance de St-Tropez 4 fois par jourLigne 8803 : dessert Hyères en provenance de CollobrièresLigne 8814 : dessert Hyères en provenance de La Croix Valmer vers ToulonLigne 8811 : dessert Hyères en provenance de Solliès PontLigne 8815 : dessert port Miramar et relie La Londes les Maures à Hyères

MISTRAL : LE RESEAU DE L’AGGLOMERATION TPM

Le réseau Mistral couvre 12 communes (Carqueiranne, Hyères-les-Palmiers, La Crau, La Garde, La Seyne-sur-Mer, La Valette-du-var, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Ollioules, Six-Fours-les-Plages, St Mandrier-sur-Mer et Toulon) , dessert une surface de 300 km², effectue 23 millions de déplacements et plus de 11 millions de kilomètres par an.

A l’occasion du renouvellement de la DSP (délégation de service public) à réaliser pour 2012, il serait intéressant de réorganiser le fonctionnement du réseau desservant le site pour améliorer le service et répondre aux attentes fortes de la population.

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ROUTE DU SEL Voie douce d’octobre à maiVoie ouverte aux véhicules à moteur de mai à septembre

VOIE INTERNE DES HAMEAUX, DES PORTS ET DES LOTISSEMENTSpotentiel de voie partagée à mettre en œuvreespace de rencontre, espace résidentiel, espace de convivialité

AI. 9- Voies partagées

AI. 10- Chemins réservés aux piétons

SENTIER DU LITTORAL

un sentier qui fait le tour de la presqu’île et longe les plages, les falaises, les hameaux. Des tronçons sont à améliorer et d’autres à créer pour éviter le passage sur les voies non piétonnes.

PISTES CYCLABLES EN SITE PARTAGE (source : topoguide CG83)2,8 km sur le Chemin des bords du Gapeau

ITINERAIRES CYCLABLES ET MIXTES MODES DOUX A CREER(source : PDU TPM 2005-2015)Itinéraires à travers la plaine hyéroise et reliant le centre villeItinéraire au pied de Costebelle reliant l’Almanarre à la gareItinéraire mixte mode doux entre port St-Pierre, Hyères-plage et l’AyguadeItinéraire mixte TC/VL/modes doux sur la route du sel et à développer les modes alternatifs.

PARKINGS VELO A CREER (source : PDU TPM 2005-2015 )Almanarre Olbia et EstagnetAyguade et Hyères-plageTour Fondue

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Fréquentation du Site



AI. 11- Données liées à l’hébergement et aux activités

Indicateurs démographiques Sources : INSEE 1999-1990 / RP 1199 IRIS Profils

Analyse de la composition du parc de logements et des capacités d’hébergement non marchand (résidences principales et résidences secondaires)Source : INSEE 2007 - INSEE RP 1999 – IRIS Profil

Analyse de l’hébergement marchand (hôtels, campings, résidences hôtelières, gîtes)Sources : Office du Tourisme Provence Méditerranée – Maison du Tourisme de la Pro-vence Côte d’Azur - Guide 2008 CDT Var- Office du tourisme de Hyères -

Capacités d’accueil portuaires (bateaux)Sources : Mairie Hyères – Plaisance Var – Rapport d’activité CG83 – BRL Ingénierie

Synthèse des capacités d’accueil et évaluation de la fréquentation touristiqueSources : synthèse des données touristiques OT, Provence Méditerranée, CDT, INSEE)

Evaluation de la fréquentation du cœur du site par les résidents et touristes hébergésSources : INSEE CCI du VAR

Evolution du tourisme 2007 dans le VarSources : CRT PACA / CDT Var

Décompte des entreprises par secteur d’activité et quartiersSource : INSEE SIRENE Avril 2008

Estimation du nombre d’emplois par secteur géographiqueSource : INSEE SIRENE Avril 2008

Activités liées à la plaisanceSources : Association Hyéroise des professionnels du Nautisme

Fréquentation des Salins d’HyèresSources : TPM Direction des Salins

Fréquentation des îles depuis la presqu’île de GiensSource : Parc National de Port Cros – BOUNTILE

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AI. 12- Données liées à la circulation et aux déplacements

Trafic routier Sources : Conseil Général du Var, Service des Routes 2006

Données du trafic en moyenne journalière annuelleSources : Conseil Général du Var, Service des Routes 2006

Etudes des déplacements / circulation sur la presqu’îleSources : Mairie de Hyères 1999- ComptagesTEMAH mai Août 2008

Analyse VK et fréquentation des transports en communSource : Mairie de Hyères année 2008

Trafic aérienSource : CCI du Var

Trafic maritimeSource : données de fréquentation des Compagnies maritimes



AI. 13- Définitions et modes de calcul

RESIDENTS : personnes habitant à l’année comprenant les actifs et les saisonniers. Le nombre de Résidents est estimé en croisant les indicateurs du parc de logements non marchand, le nombre d’emplois et activités par quartier et taux d’occupation des loge-ments.

TOURISTES : personnes habitant temporairement sur le site en résidence secondaire, en résidence de tourisme, à l’hôtel, en camping ou sur un bateau. Le nombre de Touristes est estimé en croisant les données sur l’hébergement marchand, la capacité d’accueil des ports, le taux d’occupation, la typologie des hébergements et la durée moyenne du séjour : emplacements x lits x durée moyenne de séjour.

Pour les campings, la durée de séjour moyenne est de 7 jours. Une place de camping peut donc être louée 4,3 fois fois dans le mois. On prend comme hypothèse que les mé-nages qui louent la place ont 3 personnes en moyenne, ce qui fait 12,9 personnes ac-cueillies par emplacement dans le mois et on applique le taux d’occupation.Pour les hôtels, la durée de séjour moyenne est de 1,8 jour. Une chambre peut donc être louée 16,8 fois dans le mois. On prend l’hypothèse d’une occupation moyenne des chambres par 2 personnes, ce qui fait 33,6 personnes accueillies dans le mois et on ap-plique le taux d’occupation.Pour les résidences de tourisme la durée de séjour moyenne est de 3 jours en basse saison et 7 jours en haute saison avec une occupation moyenne de 4 personnes par ap-partement. On compte 4 lits par résidence secondaire, mais 2,4 personnes en moyenne par ménage, ce qui explique que même lorsque le taux d’occupation est fort, le nombre de visiteurs soit inférieur à la capacité théorique d’accueil.Pour les bateaux et les résidences secondaires, on ne peut pas faire le même calcul, car ce sont toujours les mêmes personnes qui utilisent la maison ou le bateau. On prend donc le nombre d’utilisateurs maximal (ex : nombre de résidences secondaires x taux d’occupation en août x nombre moyen de personnes dans un ménage = 2,38 personnes), soit au maximum 9873 personnes. Contrairement aux hébergements marchands, ce sont la plupart du temps les mêmes utilisateurs (propriétaires) qui occupent la résidence se-condaire. L’accueil de famille ou d’amis est comptabilisé dans l’occupation globale de la résidence secondaire. En PACA, on considère que la durée d’occupation moyenne des résidences secondaires est de 27% de l’année (contre 16% en moyenne nationale).

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VISITEURS : personnes de passage sur le site pour une journée de détente sur le site ou en transit. Le nombre de Visiteurs est estimé en croisant les données liées à la fréquentation des sites touristiques, des navettes maritimes, des bus, aux enquêtes de fréquentation réali-sées. Il est plus difficile à approcher ; il compte les visiteurs des îles d’Or, ceux qui passent la journée sur les plages ou sur le sentier du littoral.

Indicateurs spécifiques de la fréquentation du site : les indicateurs démographiques, les statistiques socio-économiques sur l’hébergement marchand et non marchand, les activités et emplois, les activités de plaisance, les études d’évaluation de la fréquentation de sites visités, les enquêtes quantitatives sur le site, l’évolution du trafic aérien, maritime, routier, la fréquentation des transports en commun, la charge des parkings, les comp-tages et enquêtes de circulation…

FREQUENTATION à l’instant «t»Elle est calculée pour les hébergements marchands dans lesquels ce ne sont jamais les mêmes personnes qui occupent le lieu contrairement aux hébergements non marchands.

FREQUENTATION JOURNALIERE MOYENNE PAR MOISElle est estimée mois par mois pour chaque catégorie de personne et permet d’évaluer la fréquentation annuelle.

FREQUENTATION ANNUELLE Elle est estimée en croisant divers indicateurs spécifiques : fréquentation moyenne jour-nalière sur l’année, capacité d’hébergement, de stationnement…des différents types de personnes présentent sur le site. L’évaluation prend en compte des personnes à demeure sur le site, des personnes en séjour, des personnes de passage, des personnes du site, du territoire proche, éloigné, des personnes étrangères etc… On additionne le nombre de résidents, de touristes et de visiteurs, au résultat on ap-plique des taux de présence variable. Sur le site ce taux est de 42% en haute saison et de 34% en arrière et avant -saison.



Les Résidents sur la presqu’île sont comptés à 5 400 personnes : plus de 5 000 résidents à l’année avec un léger pic en été de près de plus de 6 000 en juillet et près de 8 000 résidents en août comprenant les travailleurs saisonniers. Ce nombre est stable à court terme car il dépend du nombre de logements construits et à construire et du nombre d’emplois sur le site.

Les Touristes sont 33 000 personnes en été. Ce nombre est fonction de la capacité d’hé-bergement du site et peut évoluer en avant et arrière saisons par un taux de remplissage plus fort s’il y a une offre touristique à ces périodes. Ils sont plus 7 000 en avril, et près de 9 000 en mai. Ils restent encore nombreux en octobre autour de 7 000. Les Visiteurs sont nombreux et leur nombre est moins maîtrisable. C’est une variable très forte qui est liée à des mouvements sur un territoire élargi aux départements du Var et limitrophes, à des données météo ou à des opportunités de week-ends prolongés. Une pointe est nette en juillet et août de 10 000 à 12 700 visiteurs. Une avant et une arrière saison autour de 4 000 visiteurs en mai, en juin et en septembre.D’un point de vue spatial, leur répartition est plus prévisible sur les sites d’une grande attractivité comme les plages de l’Almanarre, celles du tombolo Est, le sentier du littoral et les îles.Au final, on observe un pic de fréquenttaion journalière de 45 000 personnes au mois d’août.

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AI. 14- Estimation de la fréquentation annuelle

LES RESIDENTSPour les résidents se sont toujours les mêmes personnes qui vivent dans les logements, il faut donc prendre la moyenne annuelle de personnes habitant sur le site. Ils sont donc 5 400 résidents à l’année.

LES TOURISTES Au total le nombre de touristes est évalué à 46 571 personnes dans les campings, 128 907 personnes dans les hôtels, 63 800 personnes dans les résidences de tourisme, 9 400 personnes dans les résidences secondaires et 6 936 personnes dans les bateaux. Ce qui fait un total arrondi à 256 000 touristes par an.

LES VISITEURSLes données sont basées sur les chiffres de fréquentation des compagnies maritimes qui emmènent les visiteurs aux îles d’Or. Ceux-ci sont estimés entre 350 000 et 380 000 visi-teurs par an. A celà s’ajoute par an entre 240 000 et 310 000 visiteurs à la journée présents sur la presqu’île. Ce qui fait un total de 590 000 à 690 000 visiteurs par an.

LA FREQUENTATION ANNUELLELa fréquentation annuelle de la presqu’île de Giens a été estimée aux alentours de 850 000 et 950 000 personnes par an.

Les enquêtes Bount’îles menées par le Parc National de Port-Cros ont compté 1,5 million de visiteurs par an pour les îles d’Hyères. Ce qui laisse à penser que l’estimation avancée pour le site de la presqu’île de Giens et rade d’Hyères reflète une réalité proche.

En comparaison avec d’autres Grands Sites très fréquentés : • la Pointe du Raz 850 000 visiteurs par an, • le Mont St-Michel plus de 3 millions de visiteurs par an.



Le site présente essentiellement une haute saison en été, de belles avant et arrière saisons qui se calquent sur le climat méditerranéen et une basse saison en hiver. Les particularités climatiques de Hyères en font un site attractif : été chaud et sec, hiver doux et assez humide, ensoleillement le plus élevé du sud de la France, une pluviométrie annuelle relativement faible, des vents favorables pour les sports nautiques. La rade est protégée du vent chaud du Sud le Sirocco par les îles et la presqu’île.

Haute saison en « été » de juillet et août qui représente le pic de fréquentation estival correspondant aux traditionnelles « grandes vacances » des Français auxquels s’ajoutent les vacanciers venus de l’étranger. Les pointes de trafic en été se concentrent essentiellement entre 10h et 12h (arrivée sur le site), avec une pointe en fin d’après-midi entre 17h et 19h (départ des plages, retour des navettes maritimes).

Basse saison en « hiver » de décembre à marsPour le moment la villégiature hivernale ne semble pas très développée.

Avant saison : avril mai juin / Arrière saison : septembre octobreLe pic estival est encadré par une montée en puissance dès le mois de juin et une retom-bée en douceur fin septembre. Il y a les vacances de printemps en avril autour de Pâques, les longs week-ends de mai et son lot de visiteurs pour les îles, les vacances de la Tous-saint fin octobre début novembre. Dans ces périodes, on peut compter les adultes sans enfant ou avec enfants en bas âge qui profitent de la douceur du printemps et des prix moins élevés et les touristes étran-gers qui profitent d’un étalement des vacances plus large. Il y a aussi les amateurs de sports nautiques et de glisse qui recherchent le bon vent (grands vents d’Est le Levant) et d’ouest le Mistral) et les bonnes vagues où la météo est plus favorable. Les amateurs de randonnées pédestres, les amoureux de la nature et des paysages sont aussi présents pendant ces périodes plus calmes pour profiter de la marche et de l’observation de la nature.

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Le site attire beaucoup de monde, surtout l’été. Il est peu habité en comparaison de sa fréquentation touristique et des visiteurs. Il y a la vie l’hiver et la vie l’été avec ses heures de pointes du soir.Il y a les gens qui restent, les résidents, habitants et actifs à l’année, et les touristes en séjour pour les week-ends du printemps et les vacances d’été.Il y a les gens qui passent, les visiteurs d’un jour qui vont à la plage ou aux îles.Il y a les bateaux et ses passagers en transit.Le site est étroit. La presqu’île de Giens qui voit tant de monde défiler sur ses routes et sur ses plages, dans ses campings et ses hôtels, est trop petite pour accueillir autant de monde à certains moments de l’année. Elle souffre de piétinement, de pollution, de mé-contentement de trop de gens. Elle subit les assauts de la mer et l’invasion des estivants.

Le site n’est ni un espace naturel, ni une île, ni un monument historique, ni un centre an-cien, il est tout à la fois ou presque, une presqu’île. Cédant aux forces du vent, de la pluie, de la mer, des courants et des embruns, le site est soumis aux pressions foncières du littoral méditerranéen qui attire les gens du monde entier, aspirant à une retraite au soleil ou des vacances au bord de la mer, à des loisirs bal-néaires ou nautiques variés. Il est de plus en plus fragile sous la pression de la présence humaine.

La gestion de la fréquentation est un objectif impératif pour la protection de ce site, l’amélioration du cadre de vie, le maintien d’un tourisme « vivable » pour le site, les habitants, les touristes et les visiteurs.


Annexe II

Les Ateliers participatifs du 31 Mars 2009

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Annexe II - Ateliers Participatifs du 31 mars 2009

Les Ateliers se sont tenus le 31 mars 2009 au centre nautique du port St-Pierre à Hyères. Ils ont réuni un certain nombre d’acteurs représentant les mairies de Hyères et de La Londe-les-Maures, la communauté d’agglomération TPM, les Salins d’Hyères, le Conservatoire du littoral, l’AUDAT, la DDEA, le Conseil Général du Var, le Conseil Régional PACA, la Préfecture maritime, la DREAL et le PNPC. Les propos de la réunion ont été consignés dans un compte-rendu et synthétisés ci-après.

L’objectif de ces ateliers de travail était de cerner « une vision du site pour l’avenir ».

Pour ce faire, il s’agissait de dégager les axes prioritaires choisis par les acteurs présents qui seraient autant de pistes d’actions possibles en faveur du site. Pour organiser les débats, le territoire a été partagé en quatre secteurs qui ont été soumis deux par deux à chaque atelier :

Groupe 1 SECTEUR A TOMBOLO OUEST SECTEUR D PLAINE LITTORALE

Groupe 2 SECTEUR B PRESQU’ILE DE GIENS SECTEUR C RADE D’HYERES

DÉROULEMENT DES ATELIERS

SECTEUR A TOMBOLO OUEST

SECTEUR B PRESQU’ILE DE GIENS

SECTEUR C RADE D’HYERES

SECTEUR D PLAINE LITTORALE

TABLEAUX DES ENJEUX DU DIAGNOSTIC

Sommaire

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Déroulement des Ateliers



Les ateliers ont travaillé à l’aide d’une carte et d’une fiche de synthèse pour chaque secteur rappelant les enjeux issus du diagnostic et énonçant des pistes d’actions proposées. Les pistes d’action avaient été regroupées selon les thématiques suivantes :

1 – AMENAGEMENTS DIVERS – ESPACES PUBLICS

2 – DEPLACEMENTS TRANSPORTS STATIONNEMENTS

3 – ACCUEIL HEBERGEMENT ACTIVITÉS ECONOMIQUES

4 – USAGES ET PRATIQUES TOURISME ET LOISIRS

5 – CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE – ECONOMIQUE ET AUTRE

6 – PROTECTION DES ZONES NATURELLES SENSIBLES

7 – COMMUNICATION SENSIBILISATION EDUCATION

8 - AUTRES

Les pistes d’action proposées ont été l’occasion de débattre pour connaître les priorités des acteurs en les hierarchisant puis en choisissant parmi elles les trois principales. Les acteurs pouvaient également proposer des pistes d’actions qui leur semblaient importantes et qui n’auraient pas figurées dans les fiches secteur. Certaines propositions d’actions considérées comme inadptées au site ont également été commentées.A l’issue du travail en atelier, une restitution a permis de valider par l’ensemble des partici-pants les pistes d’actions prioritaires par secteur.

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Secteur A Tombolo Ouest

Préservation de la biodiversité et valorisation du patrimoine écologique et paysager

Dans l’atelier il a été longuement question du secteur A qui est le secteur considéré comme le plus emblématique du territoire. Tous les acteurs s’entendaient pour dire que la préser-vation de la biodiversité et la valorisation du tombolo en tant que patrimoine écologique et paysager était la priorité à ne pas perdre de vue.

Transformation de la «route du Sel» en voie douce la « prome-nade du Sel » tout en conservant une accessibilité pompiers dans la cohérence d’une nouvelle gestion des déplacements et du développement des transports alternatifs

La présence de la « route du Sel » est évoquée comme un élément perturbateur par rapport au fonctionnement sédimentaire du tombolo. Le débat tourne autour de la philosophie d’approche entre les éléments naturels, les insfrastuctures existantes et les actions à mener.Faut-il continuer à mener des actions « lourdes » contre les forces naturelles en consolidant chaque année la digue pour maintenir la route du sel et ses réseaux enterrés ? Peut-on maintenir le tombolo en l’état et à quel coût ? Ou au contraire faut il envisager de laisser faire totalement la nature au risque de perdre le tombolo ouest et par conséquent les salins ? Ou alors n’y a-t-il pas une voie médiane qui permettrait de « concilier le dur et le mou », d’harmoniser les actions humaines et les actions naturelles dans une « logique d’accompa-gnement de la dynamique du tombolo », accompagner en douceur la transformation géo-morphologique du site ?

Entre maintenir la route du sel en l’état et la supprimer entièrement, ne faudrait-il pas la débaptiser en « Promenade du Sel » et la transformer en espace piéton toute l’année. La création d’une voie douce sur le tombolo ouest pourrait donner une vision apaisée du site au bénéfice des visiteurs et des habitants.La fermeture de la route du Sel aux véhicules impose une réorganisation des accès aux plages, à la presqu’île sur ce secteur dans le cadre d’un plan global des déplacements sur le territoire.



Déplacement des réseaux de la route du sel

Le tombolo ouest est un « monument naturel en péril ». Il est soumis aux dynamiques na-turelles qui le fragilisent provocant des brèches et menaçant son intégrité. La disparition du tombolo ou son morcellement pourrait avoir pour conséquence la submersion de tout ou partie du salin des Pesquiers. Aujourd’hui, le tombolo n’est plus en équilibre.

En corrélation avec la transformation de la route en voie douce, il est nécessaire de dévoyer les réseaux enterrés afin de supprimer tous «points durs» et pour éviter une intervention en catastrophe en cas de rupture par les effets de la mer.

Un état des connaissances actuelles sur la dynamique du tombolo, partagé par tous les acteurs avant le lancement éventuel d’études nouvelles

Pour répondre à ces questions, un état des connaissances sur la dynamique du tombolo doit être établi et partagé par tous les acteurs afin de définir si de nouvelles études sont nécessaires pour déterminer les actions à entreprendre sur ce secteur.

Malgré toutes ces interrogations, un consensus semblait être trouvé sur la suppression des infrastuctures de la route du sel au profit d’une voie douce, sur la poursuite de la préser-vation de la dune dans la continuité des aménagements réalisés par le Conservatoire du littoral.

Autres : vision globale touristique du site et une valorisation des sports de glisse non motorisés

D’une manière générale, les acteurs souhaitent valoriser les activités de loisirs nautiques non motorisées dans le cadre d’une redéfinition de la vision touristique du site. Les activités motorisées sont considérées comme incompatibles avec la préservation des sites écologi-quement sensibles et protégés.

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Secteur B Presqu’île de Giens

Prendre en compte la valeur patrimoniale du site en préalable à toutes les actions de mise en valeur et requalification de la Tour Fondue

L’existence d’un patrimoine naturel et culturel riche (ports patrimoniaux, hameaux, fêtes et coutumes de Giens, Tour Fondue, sentier du littoral, a flore et la faune), témoigne de l’histoire du site. La continuité de cette histoire doit être préservée au travers des actions de mise en valeur menées. Elles ne doivent pas aller à l’encontre du site, mais au contraire prolonger cette identité. Dans cet objectif, la requalification de la Tour Fondue est apparue comme essentielle à la préservation du patrimoine. Cette action ne peut voir le jour sans un préalable qui est la réorganisation de la fréquentation du site, la gestion des flux automobiles et des navettes maritimes pour les îles.

Gérer les flux automobiles sur la presqu’île

La faisabilité de tous les moyens évoqués pour gérer le trafic automobile sur la presqu’île soulève de nombreuses questions.

GÉRER LE TRAFIC DE TRANSIT VERS LA TOUR FONDUE :

− Des navettes bus Pour fonctionner, le système doit permettre d’assurer le transport d’un grand nombre de passagers (3500 par jour en haute saison), dans des plages horaires courtes (2h30 le matin et le soir), avec une rotation très forte (un embarquement toutes les 15 minutes de 350 à 400 personnes). Le trajet du matin sur la RD 97 se superpose aux déplacements des visi-teurs qui se rendent sur les plages et les retours du soir sont encore plus problématiques du fait de l’utilisation des même plages horaires. Ceci démontre bien que cette solution ne peut être unique. Pour être acceptée, une navette devrait permettre un gain de temps aux usagers, en contrepartie de la rupture de charge. Faut-il une voie dédiée au bus afin que les passagers se soient pas pris dans les embouteillages?

Compte tenu de la largeur actuelle de la route, de la nécessité de préserver le paysage, la faisabilité d’un TCSP nécessite une étude approfondie permettant de s’assurer de la compatibilité avec le site remarquable.



− Un tram / train Il existait une ligne de train entre Toulon et les plages d’Hyères. La remise en service de cette infrastructure permettrait-elle de desservir le port Saint-Pierre à la gare de Hyères-plage, voire même le quartier des Salins ?C’est une infrastructure lourde, dont la remise en service a également été évoquée dans le cadre du développement de l’aéroport. Les difficultés techniques et le coût devront être étudiés pour en mesurer la faisabilité et la pertinence.

− La gestion des visiteurs par la réservation. Le problème du trafic de transit paraît « insoluble » si des mesures de gestion ne sont pas décidées. La faisabilité de cette mesure n’est pas évaluée (liberté de circuler, nécessité d’as-surer la continuité territoriale). Elle permettrait de proposer des prestations différenciées aux visiteurs (pas d’attente, circuit de visite).

− La diffusion du trafic de transit de la Tour Fondue sur les autres points d’embar-quement selon les saisons. Le report d’une partie ou de l’ensemble du trafic de transit vers les autres ports permettrait de soulager la Tour Fondue. Certes les bateaux devraient couvrir une distance plus impor-tante, mais en contre partie une meilleure qualité de l’offre.

o Port Saint-Pierre : les capacités de stationnement devront être adaptéeso Les Vieux-salins : nécessité d’obtenir l’autorisation de la Marine Nationale, vents moins favorables o Port de la Londe : mêmes problèmes que pour les autres ports, avec en plus des questions sur les capacités de la compagnie qui assure la desserte (10000 passagers / an aujourd’hui).

La répartition du trafic maritime vers d’autres ports pourrait peut-être permettre d’ab-sorber l’ensemble du trafic et ainsi participer à faire retomber la pression exercée par la fréquentation importante du site de la Tour Fondue et de la presqu’île en période esti-vale. La réfexion doit différencier dans les solutions apportées les visiteurs des habitants et doit tenir compte de la saisonnalité.

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Développer un plan de gestion des dangers sur la presqu’île

La saturation des axes de déplacement fait craindre de graves difficultés en cas d’incendie ou de catastrophe naturelle. Prévoir des espaces de regroupement, donner des consignes sur la conduite à tenir en cas de danger, paraît indispensable pour protéger les habitants et résidents en cas de problème. Bien que cette problématique apparait nécessaire pour les acteurs, elle ne relève pas de la compétence d’une OGS mais plutôt de la sécurité publique.

− Une signalétique du taux d’occupation des parkings dès l’entrée de la presqu’île. Mesure d’effet immédiat, elle permettrait d’éviter aux visiteurs de tenter d’accéder en vain à des parkings déjà saturés. Sans régler le problème de la saturation de la RD 97, elle éviterait un trafic inutile. Les parkings privés étant gérés manuellement, cela nécessite une coordi-nation des différents acteurs. Les trois ronds-points entre l’hippodrome et le chemin des Arbanais pourraient servir de support à l’affichage des disponibilités.

GÉRER LA CLIENTÈLE TOURISTIQUE EN SÉJOUR SUR LA PRESQU’ÎLE :

− Des moyens de déplacements alternatifs pour relier les hameaux aux plages. Les disponibilités de stationnement sont limitées au niveau des plages de La Capte. La mise en service de navettes de petite taille (20 places), l’incitation au déplacement à vélo, pour-raient offrir une alternative à la voiture à une clientèle familiale.

− Une communication amont pour mieux gérer les flux. Il a été souvent souligné que les visiteurs ne s’informent pas avant d’être dans le site. Le développement d’un lieu d’accueil pourrait permettre de diffuser des informations sur les moyens de circulation ou de stationnement afin d’étaler la fréquentation.

L’aménagement touristique de la Tour Fondue a été évoqué, de même que la mise en valeur du sentier du littoral mais la gestion du flux automobile se pose en préalable à toute action de mise en valeur du site et des secteurs emblématiques.



Secteur C Rade d’Hyères

Réfléchir à la vocation du plan d’eau

Les acteurs ont soulignés la possibilité de développer des animations nautiques de haut ni-veau sur la rade d’Hyères (plan d’eau reconnu au plan mondial pour la régate). Des épreuves de sélection pour la coupe de l’America pourraient être accueillies, comme elles l’ont été par le passé. Cependant, compte tenu des équipements nécessaires pour accueillir des compé-titions de haut niveau (techniques, hôtellerie,etc.), des choix doivent être faits.

Quelle vocation pour la rade ?

La candidature de la ville d’Hyères à des manifestations nautiques de renommée internationale (Coupe de l’America, Jeux Olympiques,…) peut-elle être envisagée ?

Si une vocation sportive nautique est affirmée, quelles seront les implications de l’opération Grand Site sur la création d’équipements ?

Peut-on envisager des structures d’accueil démontables et respectueuses de l’environnement ?

La stratégie de développement qui sera adoptée en termes d’activités (ex : place de la voile / plaisance à moteur) doit également permettre de mieux orienter la gestion de l’offre portuaire. Les projets devront être pensés en adéquation avec l’esprit du site.

Mettre en place une charte paysagère cohérente pour l’ensemble du site

La recherche d’une harmonie visuelle entre anciennes et nouvelles constructions nécessite un travail de revalorisation paysagère et architecturale. Les matériaux, la signalétique, les clôtures, l’intégration des campings, les accès aux plages, les parkings, le traitement des embouchures (Gapeau et Roubaud) font partie des éléments abordés sous ce thème.

Le développement des énergies renouvelables a été évoqué dans les autres actions pos-sibles. Au regard du classement du site, seule l’installation des chauffes-eau solaires peut être envisagée.

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Développer l’information et les outils permettant un plus grand respect de l’environnement marin

L’information est indissociable du respect de l’environnement. Accueillir un nombre important de touristes et de plaisanciers, ne veut pas dire «laisser-faire». La gestion de la pollution (bateaux de plaisance), l’impact des mouillages sur les fonds marins ont été plusieurs fois évoqués.Quelle que soit l’activité pratiquée, chacun doit être conscient des conséquences de ses actes sur l’environnement. La mise en œuvre d’une charte de protection sous-marine pour les plongeurs, par exemple, d’une réglementation des mouillages forains pour les plaisan-ciers. Le système de mouillage (bouées ou systèmes individuels) pourrait également être mieux adapté aux enjeux écologiques mais engendre un coût d’investissement, AOT, entre-tien. 6 types d’outils ont été cités :

− Des moyens de gestion (charte, plan de mouillage, etc.) négociés avec les acteurs associatifs et professionnels

− Des moyens de communication permettant aux professionnels du nautisme et associations de diffuser largement les règles de respect de l’environnement à chaque visiteur ou client, − Des moyens de formation pour diffuser une information et des savoir-faire aux pratiquants des différentes activités,

− Des moyens de sensibilisation d’un large public,

− Des actions éducatives (jeunes publics, pratiquants). Communiquer et expliquer les règles avant de sanctionner paraît être un facteur de réussite important,

− Des moyens de contrôle pour faire respecter les règles de conduite dans le site. Pour autant, une OGS n’a pas vocation à exercer un pouvoir de contrôle dans la mesure où il s’agit d’une démarche de projet.

Adopter des moyens de gestion du site permettant de respecter au mieux son équilibre naturel

La question du rechargement des plages a soulevé la question de la faisabilité de moyens d’une gestion plus naturelle du site (question également valable pour le tombolo Ouest).



Secteur D Plaine littorale

Dépollution totale de la décharge et requalification paysagère du Palyvestre comme entrée majeure sur le site

En tout premier lieu la présence de l’ancienne décharge pose des questions d’ordre écolo-gique :

Quel est réellement le degré de pollution induit par la décharge?

Que faut il en faire ?

Peut-on laisser le tumulus en l‘état, le dépolluer, l’araser, le modeler ?

La présence de l’ancienne décharge qui s’élève à une trentaine de mètres sur 2ha produit également un fort impact au niveau du paysage. Une fois réglée la question de la dépollu-tion qui est primordiale, la question subsidiaire reste l’aménagement paysager de ce sec-teur et de ce tumulus.

Meilleure connaissance de l’impact environnemental de la décharge et définir les modalités de dépollution

La question déborde également sur la présence des activités installées sur les terrains du Palyvestre et de leur impact écologique à proximité du site classé. Les remblais successifs de l’ancien marécage du Palyvestre créent des déséquilibres écologiques au niveau des zones humides, de l’écoulement des eaux de ruissellement du bassin versant de Hyères et leur interaction avec le littoral.

Création de parkings-relais et TC à l’entrée du site Définition des modalités de déplacements alternatifs en lien avec la vision globale du site et la gestion de la fréquentation

Les terrains du Palyvestre représentent pour tous les acteurs une opportunité pour l‘aménagement de parkings-relais à l’entrée du site protégé. Les nouvelles modalités de déplacements, de transports et d’organisation de ces parkings restent à définir mais sont de toute évidence nécessaires et à mettre en réseau avec d’autres sites de stationnement.

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Préservation et valorisation des structures paysagères : cours d’eau, zones humides, chemins, …

L’ensemble des structures sont reconnues par les acteurs comme identitaires du site et d’une qualité paysagère et écologique à préserver (réseau hydrographique, muret, aligne-ments, cordons ripicoles). La zone humide joue un rôle d’espace tampon entre les espaces urbanisés et les espaces naturels.

Protection et valorisation de la richesse agronomique

La plaine dans son ensemble est considérée par une majorité comme une entité territoriale entre ville et littoral dont la richesse agronomique est à protéger et à valoriser.

Définir la vocation de cette plaine rétro littorale entre agriculture et activités liées au littoral au tourisme

La fonction de cette plaine en regard des fonctions touristiques du littoral est une vraie question à laquelle la collectivité doit répondre. Il apparaît clairement que cette plaine, si-tué entre le bord de mer et la ville haute est étroitement liée au fonctionnement de ces deux espaces tout en ayant une fonction spécifique de plaine agricole. Cette plaine accueille déjà des ports à secs, des campings.

Ne pourrait-on pas envisager le développement de nouvelles activités d’hébergement, res-tauration « à la ferme », les liaisons « vertes » vélos entre le littoral et la ville ?

Les Vieux salins sont considérés comme une autre entrée du site ?

Quelles peuvent être les interactions, les fonctions complémentaires de la plaine ?

Quelle est la vocation de ce vaste espace rétro-littoral ?

Est-ce dans le cadre de l’OGS ou dans le cadre du PLU ? Même si la plaine ne fait pas partie du périmètre de l’OGS, elle devrait être intégrée au péri-mètre des études concernant le littoral.

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A l’issue du diagnostic de la phase II de l’étude préalable à une OGS sur la rade d’Hyères, un certain nombre d’enjeux ont été dégagés selon les différentes approches et regards portés sur le site :

enjeux écologiques enjeux paysagers, enjeux fonctionnels enjeux socio-économiques.

Ils sont ici présentés sous forme de tableaux récapitulatifs.

Tableaux des Enjeux du Diagnostic



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Annexe III

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Annexe III - Cahier d’Idées

Sommaire

PRÉAMBULE

RÉFLEXION SUR LE PALYVESTRE

RÉFLEXION SUR «LE GRAND SITE À VÉLO»

RÉFLEXION SUR LE GAPEAU ET LA RADE

RÉFLEXION SUR LA ROUTE DU SEL

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Annexe III - Cahier d’Idées

Ce cahier d’idées s’ajoute aux rapports I, II et III de l’étude préalable OGS sur la rade d’Hyères.

Il est une sorte de « carnet de notes » sur le site, qui permet de visualiser les problématiques en lien avec les thématiques straté-giques sur certains secteurs clés du territoire OGS.

Avec des croquis, des cartes, des images, des mots des questions sont posées, des idées sont jetées, un débat est lancé.

Préambule

Depuis le XIXème siècle et la création du salin des Pesquiers, les terrains marécageux «Palus vestita» ou marais herbeux en provençal, ont été progressivement asséchés et le cours du Roubaud détourné par le canal du Ceinturon, au profit de l’agriculture et diverses activités militaires et économiques qui se sont déve-loppées au cours des décennies. Quelques traces du passé subsistent et non des moindres comme le site archéologique de l’implantation des Grecs à Olbia situé à l’extrême ouest du secteur à l’Almanarre.

Aujourd’hui l’ancienne décharge qui n’est plus en activité, laisse un monticule de 30 mètres de haut environ au milieu de la plaine dont l’impact environne-mental, visuel et paysager est important. Il en est de même pour les vastes parkings en grave stabilisée créés pour les besoins de la fête foraine du «Magic World», du «Karting», du «Ranch», des concessionnaires de voitures, des aires d’hivernage des bateaux, des caravanes. A l’est du secteur, le site militaire de la base aéronavale du Palyvestre (B.A.N.) édifié en 1911 et prolongé par le terrain de l’aviation civile, constitue un vaste territoire infranchissable ceint par le ca-nal du Ceinturon, la route du Palyvestre et le boulevard de la Marine. Il est une source importante de bruit qui inonde tout le site. A l’ouest du secteur ont été implantées la déchetterie et la station d’épuration de l’Almanarre.

Cet ensemble constitue un patchwork tramé par l’ancien cadastre agricole, par les fossés de drainage, les chemins agraires, les tunnels de cultures maraî-chères, les hangars des activités, de l’Armée, les lumières de la fête foraine et de l’aviation. Cette zone aux diverses activités en proximité immédiate avec les espaces naturels du marais du Redon, du salin des Pesquiers, du tombolo ouest, pose des problèmes environnementaux (macro déchets, pollution de l’eau par infiltration, bruits et lumières nocturnes) . Cet ancien marécage ne joue plus son rôle de filtre naturel entre eau douce et eau saumâtre, son équilibre fragile n’est plus assuré.

D’un point de vue géographique et fonctionnel, ce secteur apparaît hautement stratégique dans sa position comme ancrage du double tombolo de la presqu’île de Giens, à l’entrée Est de la rade d’Hyères par Hyères-plage et le port St-Pierre et à l’entrée Ouest par Olbia et l’Almanarre. Encadré par les routes de l’Almanarre, du Palyvestre et des Marais, il dessine un triangle fonctionnel d’articulation entre la ville littorale, la ville haute , les col-lines habitées et la plaine agricole de Hyères.

D’un point de vue écologique et paysager, il est le « point de convergence » des axes et entités écologiques et paysagères du site. L’impact écologique et paysager de l’ancienne décharge et des parkings méritent réflexions de part leur positionnement à l’entrée du Grand Site. Sa force est dans sa situation et sa dimension, sa faiblesse réside dans les remblais et les aménagements successifs non coordonnés qui ont abouti à un déséquilibre écologique et une perte progressive d’identité.

Comment réinvestir ce secteur stratégique tant pour la ville de Hyères que pour le Grand Site de la rade d’Hyères ?

Que faire de cette ancienne décharge ? Comment optimiser les espaces de stationnement situés au seuil du Grand Site ?

Comment rétablir une continuité écologique entre cet espace et la presqu’île qui lui est intimement liée ?

Réflexion sur le secteur du Palyvestre

P1

Une mosaique paysagère destructurée liée à l’urbanisation des terres agricoles

Aviation civile et militaire zone d’activités

tumulus ancienne décharge

horticulture et culture maraîchère

sous serres

déchetterie et station d’épuration

horticulture etculture maraîchèreplein champ

ancienne ferme

port St-Pierre

salin des Pesquiers

pinède littoraleplaine agricole

massif des Maures cap Bénatrade d’Hyères

Vue à vol d’oiseau sur le triangle du Palyvestre de l’Ouest en Est au-dessus de la route de l’Almanarre au premier plan : la zone agricole

au second plan : la zone d’activité et les terrains de l’aviation civile et militaire en arrière plan : la rade d’Hyères et le massif des Maures

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P2

Vue à vol d’oiseau sur le triangle du Palyvestre d’Ouest en Est au-dessus de la route des Maraisau premier plan : la zone agricole, un stockage de caravanes, la station d’épuration et la déchetterie adossées au tumulus

au second plan : la zone d’activités et les terrains de l’aviation civile et militaire en arrière plan : la rade d’Hyères et le massif des Maures

horticulture et culture maraîchère

déchetteriestation d’épuration

tumulus ancienne décharge

fête foraine «Magic World»

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marais du RedonHyères

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zone d’activitéspistes d’aviation

rade d’Hyèresmassif des Maures

pinède littoraleplaine agricole

salin des Pesquierscanal de ceinture

grand parking

Un étalement des activités à proximité des espaces naturels protégés et littoraux

P3

Zone humide

Les mutations d’un paysage de terres humides vers un paysage de terres sèches

Eléments perturbateurs : les remblais successifs, le tumulus et les infiltrations de l’ancienne décharge, les bruits de l’aviation civile et militaire, les bruits et lumières des activités, les éten-dues vides des parkings, la multiplication de l’affichage publicitaire, mais aussi une végétation envahissante de palmiers sp., herbe de la Pampa (Cortaderia selloana).

Eléments fondateurs : Olbia, le Roubaud, la plaine marécageuse «Palus vestita», l’étang des PesquiersLieux de mémoire et structures paysagères : le marais du Redon, le salin des Pesquiers, les fossés, la ripisylve, le parcellaire agraire, les chemins agricoles, les anciennes fermes .

P4

Vue à vol d’oiseau sur la pointe sud est du Palyvestre depuis le tumulus de l’ancienne déchargeLe secteur est composé de la fête foraine et les grands parkings associés, les aires de stockage de la zone d’activités , les terrains de l’aviation civile et militaire. Toutes ces activités ont été implantées sur d’anciennes terres agricoles, elles-mêmes conquises par l’assèchement de la plaine marécageuse du Roubaud, dont le cours a été détourné dans le canal du Ceinturon. Au-jourd’hui les zones humides témoins du «Palus vestita», celles du Palyvestre et d’Arromanches, le marais du Redon, le salin des Pesquiers, sont en limite ou imbriquées dans cette vaste zone d’activités. Elle est cernée par les trois axes d’arrivée sur la presqu’île et la rade . Les routes de l’Almanarre, des Marais et du Palyvestre dessinent le triangle du Palyvestre et convergent, à l’Est au Port St-Pierre , point d’articulation entre la rade et le tombolo Est de la presqu’île, et à l’Ouest au site archéologique d’Olbia, au lieu dit l’Almanarre, point d’articulation entre le tombolo Ouest et le golfe de Giens.

Les déséquilibres écologiques liés à l’assèchement continu des zones humides

P5

Un projet d’accueil du Grand Site pour une vue d’ensemble du site et de l’offre

Rétablir une cohérence paysagère sur une secteur emblématique situé à l’entrée du Grand Site. Retrouver l’esprit du lieu et concilier l’économie du territoire et la protection d’un site remarquable à vocation touristique.

«Prendre la mesure» du Grand Site pour en saisir la grandeur, la richesse , la diversité et apprendre à le respecter.

Olbia

Costebelle B.A.N.

tombolo Ouest tombolo Est

port St-Pierre

rade d’Hyères

hippodromesalin des Pesquiers

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Entrée du Grand Site par la route du Palyvestre

Entrée du Grand Site par la route de l’Almanarre

Entrée maritime du Grand Site par le port St-Pierre

Parc d’accueil du Grand Site

boucles vélo-vert

vers Hyères vieille ville

vers Vieux salinsParkings relais / vélo/TC

salin des Pesquiers

Tombolo ouestTombolo est

presqu’île de Giens

cité antique d’Olbia

l’accueil et l’information avec une vue d’ensemble

un lieu de mémoire et un projet d’avenir

Ancrer la presqu’île : articuler les grandes entités du site presqu’île de Giens / rade d’Hyères à la ville d’Hyères

Composer la porte : créer un seuil ou retrouver des espaces de transition entre espaces urbains et espaces naturels, connecter les entrées (Salins, Olbia, Tombolos) et les boucles vélos verts

Créer le parc d’accueil : créer une structure d’accueil et d’information, un parking relais, des vélos en location, des navettes avec billet groupé pour les îles, les salins et autres lieux de découverte du patrimoine , etc. Protéger et valoriser les éléments fondateurs : mettre à jour la trame bleue des canaux , fossés, mares qui irriguent les marais, la trame verte des corridors écologiques

Requalifier les éléments perturbateurs : transformer la route des marais en «voie verte», requalifier l’ancienne décharge, etc.

Pour une réorganisation fonctionnelle et une valorisation touristique du site

«l’ancrage» de la presqu’île au continent

«la porte» du Grand Site

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L’ancienne décharge et les parkingsLe « tumulus » de l’ancienne décharge dans laquelle sont stockés « des matériaux et objets divers » est érigé depuis les années 50 sur le marais de l’Esparre. Il occupe une surface d’environ 9 ha sur une hauteur de 30 m, soit un volume de 2,5 millions de m3. Des analyses de l’eau dans les fossés et cours d’eau effectuées dans le cadre de la gestion des salins des Pesquiers ont fait apparaître un certain degré de pollution aux métaux lourds qui reste à confirmer par des analyses plus fines. Il n’en reste pas moins que l’eau de ruissellement qui s’infiltre dans le sous sol passe au travers de l’amas de déchets dont on ne connait pas la constitution. Lors des ateliers, il avait été conclu que des études environnementales complémentaires étaient nécessaires pour se prononcer sur les actions à mener pour réhabiliter cette friche périurbaine : dépollution totale et comment ? arasement ou modelage de la butte ? D’un point de vue paysager, cette butte crée un problème de perception et d’intégration. La question de la réhabilitation du parking de la fête foraine et des puces hebdomadaires se pose également en terme d’environnement et de paysage : perméabilité du sol, captage des eaux de ruissèlement dans des débourbeurs et déshuileurs, plantations, fractionnement des surfaces, cheminements.La réhabilitation et la fonction de la butte reste à définir tout comme la réorganisation et l’aménagement des parkings sur les bases d’une réflexion de programme et de projet paysager à l’échelle du triangle du Palyvestre et du Grand Site.

Problématiques : un espace en mutation entre les espaces naturels protégés de la presqu’île de Giens (marais du Redon et salin des Pesquiers) et les espaces urbanisés de la ville un site convoité par des activités parfois incompatibles avec la proximité des espaces naturels protégés des remblais effectués sur une vaste zone humide qui perturbe le bon fonctionnement des échanges entre eaux de pluie, eaux douces et eaux salées des aménagements représentant des agressions ou menaces sur la faune, la flore, l’air, l’eau

Comment réduire les nuisances ? Comment requalifier la butte de l’ancienne décharge ? Quelles actions pour une dépollution ? Comment requalifier les vastes parkings et les activités? Quelles sont les actions possibles à mettre en œuvre pour une gestion durable des sols, des eaux, des espaces ?

Réorganiser l’espace fonctionnel de manière coordonnée et en cohérence avec sa situation au seuil du Grand Site. Réfléchir à l’échelle du triangle du Palyvestre et du Grand Site, à l’échelle du grand paysage entre terre et mer.

Retrouver un équilibre écologique et «l’esprit du lieu» dans un paysage apaisé en continuité de la presqu’île de Giens

schéma simplifié de la transformation du site : des pâturages herbus au tumulus en passant par les étangs, les salines, les fossés, les remblais, la décharge.

île de la Redonnebutte du Palyvestre Olbia l’Almanarresalins des Pesquiers

pointe des Chevaliers île Longuela Madrague

Vue sur la butte du Palyvestre vers la presqu’île et le golfe de Giens

Château Noir

L’ancienne décharge et les parkings un fort impact environnemental et visuel

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Aménagement du parc départemental de «la Plage bleue» sur le site d’une ancienne carrière de sable à Valenton dans le Val-de-Marne

Aménagement de noues plantées et de Jardins filtrants pour traiter les lexivats d’une décharge, Grand Marais à Amiens dans la Somme

Vers une réhabilitation écologique et requalification paysagère

Reconstruire une nouvelle trame paysagère en superposition de l’existante tenant compte de la transformation du sol, des remblais et des structures paysagères limitrophes telle la pinède pour intégrer ce «triangle» au grand littoral de la presqu’île de Giens et des salins des Pesquiers.

Retrouver au Palyvestre «l’esprit du lieu», l’identité du Grand Site marqué par les marais et la pinède.

Valoriser les structures paysagères et les lieux de mémoire dont les traces sont encore visibles sur le terrain et les cartes, les rendre lisibles et les utiliser comme élément structurant des nouveaux aménagements liés à la réorganisation fonctionnelle du secteur :

la trame bleue de l’eau dans ses canaux, fossés, mares, étangs, marais la trame verte des cordons ripisylves, des noues, des chemins

Principe de cheminements plantés et fossés drainants pour la desserte des stationnementsDessin de projet sur le cheminement piéton du futur parking paysager pour le Syndicat Mixte de la Baie du Mont St-Michel

Etang de Villepey à St Aygulf dans le Var , un bel alignement de pins parasols le long de la route départementale côtière reliant St-Aygulf à Fréjus, associés aux cannes de Provence de la zone humide

Des emblèmes des écosystèmes et des paysages du Grand Site : la pinède de pins parasols -Pinus pinea- et les cannes de Provence - Arundo donax-

Principe de noue plantée pour le drainage des parkings associé à des débourbeurs et deshui-leurs

Association de pins parasols et de cannes de Provence - photo prise sur site le long de la route du Palyvestre au droit du marais du Redon

Allée dans les canniers de la plaine d’Hyères. Photo Festival de la Anche à Hyères.

Requalification paysagère, architecturale et touristique du site d’archéologie in-dustrielle littorale de Paulilles (66) par le Conservatoire du littoral.

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La superposition des trames bleues et vertes, la restructuration paysagère du site

tumulus

port St-Pierre

pinède de Hyères plage

hippodrome

marais du Redon

tombolo ouest mont des Oiseauxcap Sicié cap Garonne

tympan du salin des Pesquiers site archéologique d’Olbia

Retisser les liens paysagers entre le triangle du Palyvestre et la pinède de Hyères plage entre les salins , les marais et canaux entre les zones humides des Pesquiers, d’Arromanche et du Palyvestre.

Créer des liaisons entre la rive nord et sud de la route des Marais, Olbia et le tombolo Ouest. P10

Des idées de programme et des orientations de projet pour la porte du Grand Site

des aménagements fonctionnels, confortables et esthétiques pour les usagers parc à vélos, ombrages des places et chemins, signalétique, mobilier, accès PMR

des aménagements respectueux de l’environnement stationnements paysagers, sols perméables, fossés drainants, plantations filtrantes, luminaires basse consommation, constructions en bois…

des aménagements récréatifs pour les habitants et les visiteurs en relation avec l’esprit du lieu observatoires, parcours d’interprétation, outils pédagogiques et ludiques pour les enfants, espace pour de l’évènementiel de plein air, promenades, théâtre de verdure en bélvédère sur la butte, requalification et intégra-tion des activités existantes, etc.

des interventions, des évènements à l’échelle du grand territoire par le land art qui s’appuie sur la mémoire du sitedes installations qui mettent en valeur le site dans ses dimensions tactiles et visuelles , les salins qui peuvent être regardés comme une gigantesque œuvre d’art collective patrimoniale

Parc écologique IZADIA Anglet Pays Basque : un observatoire sur l’étang

«L’avenir d’une mémoire».Aménagement du site classé de Paulilles dans les Pyrennées Orientales : action conjointe menée par le Conservatoire du littoral et le Conseil Général sur les terrains d’une friche industrielle afin de redonner au site sa beauté et sa dimension naturelle.

Parc écologique IZADIA à Anglet au Pays Basque : un observatoire dans les pins

À l’embouchure de l’Adour, au bord de l’océan, le parc écologique Izadia et sa Maison de l’environnement invitent à découvrir et ob-server sur 14 ha, l’étonnante biodiversité et la beauté paysagère des zones humides littorales.

P11

V1V1

Un des grands enjeux du site est la réorganisation de la mobilité car le site souffre d’une trop grande fréquentation de véhicules à mo-teur en haute saison touristique notamment. L’embarcadère pour Porquerolles à la Tour Fondue situé en impasse à l’extrémité sud de la presqu’île est un facteur d’aggravation de l’ encombrement du trafic sur la route de la Capte et une saturation des parkings de la presqu’île favorisant le stationnement illicite. Cette situation qui n’est plus soutenable ni pour les habitants, ni pour les visiteurs, pourrait changer si un nouveau plan de déplacements local est mis en œuvre en coordination avec les acteurs du territoire. Si la question des lieux d’embar-quement pour les navettes des îles se pose en préalable, elle est étroitement liée à celle des parkings, des parkings-relais, des transports en communs et des moyens de déplacements alternatifs. L’objectif est de décongestionner le site pour améliorer le cadre de vie des habitants et des visiteurs et ainsi retrouver «l’esprit du lieu».

Lors des ateliers de réflexion, les acteurs du site ont mis en priorité la question des déplacements comme un préalable à la protection et valorisation du Grand Site. Une des pistes d’action concerne la place du vélo et autres modes doux de déplacement et de découverte tou-ristique sur le site. Il existe actuellement un certain nombre de pistes cyclables le long des grands axes (CD12, route du Palyvestre) aménagées par le Conseil Général et le projet d’une autre piste le long de la route de la Capte. Le diagnostic du site a mis en lumière le caractère souvent trop fonc-tionnel de ces pistes dont l’aménagement répond plus à une logique routière que paysagère. N’offrant aux cyclistes que la proximité des voitures, elles n’intègrent pas l’idée de desserte des quartiers et des plages ni celle de parcours de découverte dans toute «l’épaisseur» du site.

Or le site présente un potentiel important de chemins et de lieux à découvrir en dehors des grands axes qui sont autant de liaisons pos-sibles entre espaces naturels et lieux de vie et de loisirs (hameaux, ports, résidences, campings, plages, sentier du littoral). La réflexion sur des itinéraires pour les vélos et les piétons amène à regarder de plus près la place de la voiture et autres véhicules à moteur sur le site. La question se pose de la mise en retrait des véhicules à moteur des espaces sensibles et du déploiement des circulations douces afin de garantir la sécurité des personnes, le confort des usagers, la qualité des espaces et des lieux de vie. En effet la «voiture» est «partout» : au bord des plages, des marais, des pinèdes. Elle est «trop près» des dunes, des arbres, des oiseaux, des personnes. Il est important de redon-ner un espace de respiration pour les habitants et les visiteurs afin de mieux le découvrir et l’apprécier.

Réflexion sur «le Grand Site à vélo»

V2V3

réflexion sur le partage des voies entre automobilistes, piétons et vélos dans les hameaux et lotissements (Hyères plage-la Capte-les Vieux salins)

réflexion sur la connexion entre les liaisons douces et les cheminements à l’interieur des campings, des résidences

transformer certaines «routes» en «promenades» réservées aux modes doux et requalifier les pistes cyclables existantes

réflexion sur la transformation de routes en liaisons douces et la fermeture de certains axes aux véhicules à moteur en liaison avec l’instauration de navettes d’accès aux sites de loisirs et de culture (route du Sel)

réflexion sur l’existence d’infrastructures rou-tières en limite d’espace naturel protégés (route des Marais)

requalification paysagère des pistes cyclables existantes pour améliorer la sécurité, le confort et l’agrément des usagers et créer de véritables promenades de découverte du site (piste cyclable CD 12 route des Vieux salins - route du Paly-vestre)

Réflexion globale sur la mobilité et la protection et valorisation du site

Eloigner la voiture des espaces sensibles et récréatifs et déployer les circulations en mode doux à caratère paysager et touristique.

recadrer la place de la «voiture» sur le site en réorganisant les voieries, parkings et les transports en commun

redéfinir la place de la voiture, réorganiser l’espace public et le stationnement

orientation des campings cars et voitures dans parkings relais en liaison avec les navettes plages pour éviter des sationnements en bordure du littoral et le long des espaces sensibles

réorganisation du stationnement pour éloigner les véhicules des espaces naturels, des espaces récréatifs et aménage-ment d’espaces de transition, des protections, des seuils

partager la voie entre usagers avec une priorité aux modes doux

aménager les installations pour les vélos : stations, mobilier, etc.réduire l’espace dédié à la voiture, augmenter les terrasses et étals devant les commerces

V2 V3V3

requalifier les espaces publics des hameaux, des ports, des quartiers

requalifier les chemins, les sentiers, les traverses, les accès de plage et les réserver aux modes doux

élaboration d’une charte sur les matériaux, le mobilier, l’éclairage, les couleurs, l’affichage pour l’ensemble du site réflexion sur le traitement des limites et transitions entre voiries et espaces naturels ou de loisirs

enfouir les réseaux, encadrer les chemins et la perspective sur la mer, conserver et replanter la végétation emblématique, redimensionner le chemin à l’échelle du piéton, requalifier les clôtures

requalifier les « routes » en itinéraires touristiques aux abords et dans le Grand Site

réflexion sur le dimensionnement des voies, la mise en sécurité des piétons et vélos, les ombrages (route de la Madrague)

réflexion sur l’ambiance de la voie, le choix des essences d’arbres, les vues sur le grand paysage (route des Vieux salins)

reflexion sur l’organisation de l’espace pu-blic, des clôtures, des plantations, réduction de la vitesse (route de la Capte)

réflexion sur les plantations d’alignement, l’affichage publicitaire et le mobilier urbain (route de l’Almanarre)

réflexion sur le choix des essences d’arbres, les fenêtres paysagères, le mobilier, les enseignes (route du Palyvestre)

Valoriser le patrimoine naturel et culturel et améliorer la qualité du cadre de vie.

Organisation des liaisons douces et requalification des espaces publics

V4V5

Problématiques - l’aménagement différencié des voies pour véhicules à moteur et voies pour les piétons, les vélos et modes doux de déplacement- la création d’itinéraires associant déplacement et découverte : une desserte des quartiers et un passage par les lieux d’intérêt patrimonial naturel ou culturel- l’amélioration du cadre de vie des résidents et des visiteurs, le déploiement de l’offre touristique- la modification des aménagements existants dont le caractère est trop routier au profit de plus d’aménité à l’échelle du piéton et du vélo - l’éloignement des voitures du littoral en créant des seuils de protection- la réduction de l’affichage publicitaire trop agressif et trop abondant qui perturbe la lecture des paysages et de la signalétique

Idées de projet- inciter les usagers à laisser la voiture au parking- arriver en vélo ou poser sa voiture et avoir un vélo - opter pour une ballade à pied ou à vélo alliant plaisir et nécessité pour accéder aux commerces, aux ports, aux résidences, aux plages- connaître les itinéraires et lieux à découvrir ou se déplacer en vélo sur le site au quotidien, ou en visite - rouler en toute tranquilité et sans gêner les autres usagers - garer mon vélo et visiter le site, aller au port, au marché, à la plage- améliorer le confort sur les pistes cyclables existantes- réduire la vitesse à 30 km pour les véhicules motorisés sur les axes principaux du site- partage de la voie 20 km avec priorité aux piétons et vélos - réaménager les voiries secondaires du site en espaces partagés notamment dans les voies de lotissement sous les pinèdes- réserver des voies dédiées aux modes doux exclusivement - multiplier les parkings à vélo dans les lieux de résidence, de commerce, d’activités de loisirs- créer un service de location de vélo type «Vélib»- concevoir une signalétique spécifique d’itinéraire touristique et dédié aux modes doux- créer des itinéraires se mettant à l’écart des principaux axes ou « routes » existantes pour emprunter des « chemins de traverse »- mettre en œuvre des revêtements de voirie autres que le bitume pour les liaisons douces et les parkings- enfouir les réseaux, requalifier les limites de l’espace public (clôtures, plantations), réfléchir à un mobilier en accord avec l’esprit du lieu- encadrer les enseignes commerciales, l’affichage publicitaire- connecter ces voies vertes vélos aux circuits vélos rejoignant la ville haute de Hyères par la plaine et celui du département reliant les villes du littoral - créer des évènements autour du vélo en famille le dimanche, pendant les vacances : la presqu’île aux vélos, rallye vélo sur le site

les voies des hameaux et lotissements des Pesquiers, de la Capte, de «Hyères plage» sur le tombolo Est, se ballader à l’ombre des pins et s’arrêter boire un verre à la terrasse d’une guinguette, rentrer chez soi ou au camping. Etre loin des voi-tures et du bruit de la ville et apprécier les vacances, le week-end, la vie sur la presqu’île.

la «route de l’Ayguade» qui relie la ville haute à la ville litto-rale en traversant la plaine agricole à protégér et à valoriser. Très belle route bordée de beaux arbres d’alignement, pins pi-gnons et palmiers des Canaries en alternance, elle est connec-tée aux chemins de traverses de la plaine pouvant offrir une ballade sur des «voies vertes» très bucolique.

Des espaces publics de qualité à valoriser

accès à la plage dans l’esprit du lieu

Les hameaux, les petits ports, les pinèdes sont des lieux d’une grande richesse patrimoniale et d’une grande attractivité. Ces lieux de vie et d’échange méritent une valorisation qui passe par la pro-tection de son petit patrimoine architectural lié à la mer, au sel, aux sources, aux militaires et la préservation de son patrimoine naturel. Les pins sous lesquels ont été implantées des voiries doivent être protégés à leur base et leur frondaison conservée en port naturel. Les véhicules doivent être mis à distance : les éloigner des espaces naturels, des espaces de loisirs, des espaces de récréation et de vie pour améliorer la qualité du cadre de vie des habitants de ces lieux et vacanciers. Offrir des alternatives au déplacement en voiture par l’instauration de navettes, de tickets groupés par-king relais / navette / bateau des îles

V4 V5V5

Circuler dans «l’épaisseur» du site entre les deux tombolos, entre les pinèdes et les marais

En dehors des grands axes d’arrivée sur le site depuis la ville et les grandes infrastructures du territoire, le site présente un réseau viaire assez dense issu d’une trame agraire et résidentielle. Ce réseau permet de bien desservir les quartiers et les hameaux par des voies hiérarchisées et diversifiées dans leur paysage ouvert ou fermé, au soleil ou à l’ombre, sur le littoral ou à l’intérieur des terres. La réflexion sur la création d’itinéraires cyclables peut s’appuyer sur l’ensemble de cette trame viaire en coordination avec un nouveau plan de déplacement global sur l’ensemble du site.

L’Almanarre

Porquerolles

Hyères

L’Ayguade

Les Vieux salins

Port St-Pierre

Le Palyvestre

Les Pesquiers La Capte

La Tour Fondue

Giens

Costebelle

la Madrague

Olbia

Pointe de la Badine

Pointe d’Escampbarriou

La BergerieTombolo Est

Rade d’Hyères

Golfe de Giens

Tombolo Ouest

N

Accueil Information

Pistes cyclables existantes

Liaisons douces à créer

Stations vélos à créer

les Pinèdes

La Plaine

les Collines

la Presqu’île de Giens

les Marais

Un déploiement d’itinéraires «voies vertes» sur le site

V6V7

vers la Madraguevers l’Almanarre

vers

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piste cyclable existante

liaison douces à créer

station vélosà créercannier à protéger ou à renforcer

végétalisation des clôtures

plantation de pins entre palmiers d’alignement

pinède à protéger ou à renforcer

pinède à renforcer ou à reconstituer

Séquence 1 les PinèdesTraversée des Hameaux, des Lotissements, accès Ports, Plages,Campings Accès Plages, Campings, Lotissements

Séquence 2 Les Marais

salins des Pesquiers

marais salants

marais du Redon

étang des Pesquiers

plage de la Badinepinède et hameau des Pesquiers

La Capte

hameau de la Capte

Port St-Pierre

Hyères plage

Hippodromecampings, résidences hotelières

étang de la Bergerie

étang du Pousset

Repérages le long de la route de la Capte sur le tombolo est

Les Pinèdes côté est

Les Marais côté ouest

V6 V7V7

Traversée de la Capte : requalification des espaces public du hameau, ralentissement des véhicules, aménagement des liaisons douces passant par les hameaux de la Capte et du salin des Pesquiers. Charte sur le mobi-lier, les enseignes, l’affichage publicitaire.

Requalification paysagère de la route de la Capte et liaisons douces 1

Séquence 1 : les Pinèdes : du rond-point de Hyères plage aux résidences hôtelières

Profil actuel sur le tombolo Est entre marais salants et plage, la route de la Capte longe le canal de ceinture des Pesquiers et les pinèdes habitées :

- renforcement des plantations sur la digue le long des salins et aménagement de fenêtres paysagères- doublement des plantations le long des limites clôturées- traitement différencié sur la voie pour ralentir la vitesse, ménager des traversées, signaler un évènement- aménagement des circuits vélos et piétons sous la pinède et non le long de la route- requalification des accès à la plage depuis les pinèdes

Etat actuel 2009la pinède s’est très éclaircie et les aménagements clôtures, bungalows des campings sont très

voyants et peu esthétiquesle mobilier d’éclairage est trop routier et urbain

Propositionplantation de pins parasols et de haies latérales

retrouver une ambiance plus intime sous les frondaisons des pins protéger les campings à la vue et retouver le caractère très «nature» de la presqu’île

pins et cannes de Provence, revoir le mobilier et le revêtement de la chaussée

Entre pinède et salin des Pesquiers : requa-lification de la voie et de ses abords pour gommer le caractère routier et retrouver l’es-prit du lieu. Protection et replantation de la pinède, traitement des clôtures, des entrées de résidences et campings et des bas côtés. Aménagement des traversées de voie et création de points de vue sur les salins. Inci-tation à réduire la vitesse.

V8V9

Séquence 2 : les Marais : des résidences hôtelières au rond-point de Giens

Requalification paysagère de la route de la Capte et liaisons douces 2

Voirie principale vue vers Giens Etat actuel 2009voirie principale double sens

les aménagements tout comme le mobilier d’éclairage sont trop routiersles cyclistes et piétons ne sont pas en sécurité ni confortablement installés

les palmiers n’apportent pas d’ombrages et sont très raides

Voirie principale vue vers Giens Propositionvoie réduite à une voie 30 à sens unique vers Hyères profitant de la contre allée pour implanter

l’autre sens vers Giens, contre-allée cyclable du côté des campings et résidences, enfouissement des réseaux, encadrement de l’affichage publicitaire et des enseignes, plantation de pins parasols entre

les palmiers existants.

Le long de cette séquence, la route qui des-sert essentiellement des résidences hotel-lières, des campings, une zone d’activités et des habitations, est marquée par la présence d’alignements de palmiers Washingtonia d’un canal, d’une contre-allée, de large bas côtés et l’absence preque totale de la pi-nède. L’espace public est large ce qui permet d’envisager une réorganisation complète de la circulation, des usages et des plantations pour effacer le caractère routier et urbain de l’espace au profit d’une intimité, d’une am-biance cohérente avec l’identité du site.

Profil actuel sur le tombolo est entre les étangs du Pousset et de la Bergerie jusqu’au rond point de Giens, la route dessert la pinède habitée et les chemins d’accès à la plage ; elle se double d’une contre allée desservant des activités et des habitations :- replantation de la pinède fragilisée, protection et replantation de la végétation halophile- réorganisation des circulations et stationnements dans l’espace public, requalification des chemins d’accès aux plages - replantation de pins en alignement entre les palmiers, redéfinition du mobilier et cadrage des enseignes et affichage publicitaire- requalification architecturale des façades, des hangars, des clôtures

V8 V9V9

Réorganisation de l’espace public et des circulations

Contre allée ouest vue vers Hyères Etat actuel 2009desserte d’habitations et d’activités adossées à la zone humide du Pousset

triple alignement de palmiers, bâtiments peu esthétiques pour certains

Contre allée ouest Propositionrequalification des façades, des clôtures, enfouissement des réseaux, voie principale voie 30 sens

unique vers Giens, contre allée cyclable et stationnement côté bâtiments plantation de pins parasols en alternance avec les palmiers existants et chemin piéton dans l’espace

vert central

Contre allée ouest vue vers Giens Etat actuel 2009 Contre allée ouest vue vers Giens Proposition

T1

Réflexion pour la «route du Sel»

La route du sel ouvre le débat depuis des années les défenseurs de sa suppression et ceux de son maintien. Aujourd’hui, un consensus semble être atteint sur la modification de cette infrastructure dans le cadre d’une réorganisation globale des dé-placements sur le site .

Les ateliers participatifs du 31 mars 2009 reflètent ce consensus même si de grandes incertitudes subsistent sur le devenir de ce «monument naturel». Les pistes d’actions retenues par les acteurs sont orientées vers une approche d’accompagnement de l’évolution du site. La formalisation de ces mesures d’accompagnement reste à élaborer à partir d’un état des connais-sances actuelles sur la dynamique du double tombolo avant le lancement éventuel d’études supplémentaires.

De plus, a été retenue l’importance de sensibiliser le public sur la spécifité et le fragilité du tombolo et d’élaborer une vision globale touristique du site et une valorisation des sports de glisse non motorisés.

La transformation de la «Route du Sel» en voie douce renommée la « Promenade du sel » est à concevoir dans la cohérence d’une nouvelle gestion des déplacements et du développement des transports alternatifs.Les objectifs communs ont été exprimés sur la préservation et la valorisation du patrimoine géologique, écologique et paysager.

T2

Etat des connaissances partagées de la dynamique littorale

Mise en commun de l’ensemble des connaissances (études, rapports, articles, photos d’archives, photos d’actualité)des professionnels, des chercheurs, des acteurs de terrain, des gestionnaires du site.

Un état des lieux et un regard sur des opérations similaires de sauvetage de monuments naturels pour une évaluation des risques, des possibilités, des moyens , des coûts et vers une gestion dynamique du site.

Vue aérienne au niveau sud su tombolo ouest - photo Région PACA

la routeles déplacements

les réseauxl’émissaire

les pompiersles habitantsles visiteurs

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Tornade 2005 - photo Philippe Boisseau

le niveau de la merle niveau du fond marin

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les plantations

Tempête de 1987-1989 dégradation des protections en bois - photo ville de Hyères

T3

Préservation du site et capacité d’accueil du site (usages, fréquentation)

Photo juillet 2008 prise depuis le château de Giens. Elle montre la fréquentation importante du site en été pour l’attractivité des plages et du spot de glisse : beaucoup de gens sur les plages, beaucoup de voitures sur les parkings mais aussi beaucoup de station-nements le long de la route du sel. On décèle aussi la faible différence de niveau entre la mer et le salin des Pesquiers.

Réflexion globale sur les usages, déplacements, fréquentation du site au regard de sa préservation.Réflexion sur un nouveau plan global de déplacement sur le site permettant d’atteindre les objectifs de préservation du Grand Site.

Réflexion sur une réorganisation des dessertes des plages et des stationnements.Réflexion sur les usages du site et leur compatibilité avec la préservation des écosystèmes et la dynamique littorale.

Réflexion sur le maintien d’un passage pour les pompiers.

T4

Des observateurs nombreux et inquiets : amateurs, professionnels, associations

«le cordon littoral demeure une sacrée vitrine de la commune»

« On arrive à l’extrême limite de l’érosion. Au prochain coup de mer, l’eau s’engouffrera dans les marais », a alerté un membre du CIL de Giens»

« L’eau va s’infiltrer dans les marais au prochain coup de mer, c’est sûr, avec des effets néfastes pour la faune et la flore (...) Ça fait quand même vingt ans qu’on fait des études. Qu’est-ce qui est décidé en haut lieu, à Paris et à Bruxelles ? » - extraits de Var matin 15 juin 2009

Les brèches du tombolo ouest et l’émissaire de l’Almanarre -

Tempête février 2009 : la route ensevelie sous le sable et la posidonie

Le cordon dunaire ne résiste pas à certain endroit et la fra-gilité de la dune ne permet pas à la végétation de se déve-lopper

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Plage «naturelle» avant enlèvement pour la saison estivale des mattes de posidonies. Dans le cas du maintien des mattes, la protection de la plage est maximale.

Fermeture de la route d’octobre à avril

Ouverture de la route du sel d’avril à octobre

Photo aérienne annotée montrant les brèches du tombolo ouest et l’émis-saire de l’Almanarre

Mise en place de ganivelles longitudinales et transversales afin de piéger le sable et de permettre le développement de la végétation

Ouverture de la route pour la saison touristique

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Tempête décembre 2009 : effondrement des infrastructure à l’Almanarre parking du restaurant «Le Robinson».

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T5

Des acteurs locaux au fait des problèmes et soucieux de trouver une solution

« Tous les scénarios sont envisagés pour favoriser la conservation du double tombolo, a dit M. Cicoletta. Mais cela comprend aussi cette interrogation : peut-on aller contre Dame Nature dans sa reconquête du tombolo ? Sans entrer dans des considérations trop techniques, des ingénieurs hydrauliques nous assurent que des enrochements seraient pires que de laisser faire la mer, comme on le fait actuellement.

Il est aussi envisagé de ne laisser la route du sel qu’aux seuls services de secours. »« Ces vingt-cinq dernières années, au moins six incendies ont été éteints par la population parce que les pompiers mettaient trop de temps à arriver, a repris Georges Ferrei, du CIL de Giens. De toute façon, la route du sel est une route pour les estivants. Elle est fermée de la Toussaint à Pâques, juste au moment où on aurait besoin de l’emprunter. L’été, entre les voitures, les vélos et les enfants qui jouent au ballon, mieux vaut éviter de passer par là... »

extraits de Var matin 15 juin 2009

La technique des enrochements et palissades de rondins est toujours utilisée mais elle apparait peu efficace.

La conduite d’eau potable de 250mm posée vers 1970 est depuis longtemps abandonnée. Elle est aujourd’hui à en-viron 6 mètres du rivage et se trouvait initialement sous le restaurant «Le Passe pied»

La dune a été emportée et les ganivelles ont été déchaus-sées

Les posidonies et le sable ont traversé la route pour aller se jeter dans le canal -

La plage rétrécie et le talus artificiel devient de plus en plus abrupt

Les remblais s’effondrent sous la force des vagues Le cordon dunaire de protection a été emporté à droite dans le canal de collature. La mer est à moins de 10m du bord de la route

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Reste de pieux et de géotextile de palissades qui consti-tuaient initialement la protection de l’arrière de la plage

Tempête février 2009 : les infrastructures mises à mal (route, enrochements, barrières...), rien ne résiste à la force des vagues et la mer envahit le canal de ceinture du salin des Pesquiers

T6

Transformation de la «route du Sel» en «promenade du Sel» voie verte

Dans la continuité des aménagements réalisés par la commune : Transformation de la «route du Sel» en «promenade du Sel»

Suppression des infrastructures lourdes, des réseaux enterrés ?Consolidation et renaturation de la dune

T7

Stratégie nationale de gestion du trait de côte, du recul stratégique et de la défense contre la mer 8 juillet 2010 Le Grenelle de la Mer

Axes de travail développés par le COMOP«aménagement, protection et gestion des espaces littoraux»

Développer la connaissance

Tirer expérience du passé

Concevoir en anticipant

Mettre en œuvre le recul stratégique

Protéger les infrastructures naturelles de protection

Périmètre de la stratégie

les aléas couverts : submersion marine et érosion côtière

articulation stratégie nationale trait de côte / plan «prévention des submersions marines et des inondations» et directives inondations

articulation stratégie nationale trait de côte / plan national d’adaptation au changement climatique

G1

Réflexion sur le Gapeau et la Rade

Le Gapeau est un fleuve côtier très emblématique du site. Il joue un rôle important dans l’histoire de sa formation géolo-gique et notamment dans celle du double tombolo de Giens. L’ouvrage du géologue Georges BRONNER «de la rade d’Hyères à l’Esterel, guide géonautique, initiation aux paysages et à la géologie», comme le site www.histoire-eau-hyeres.fr dirigé par Mi-chel AUGIAS, sont des sources importantes de documentation et d’iconographie sur l’«aventure de l’eau» à Hyères «au fil des siècles, pour ses différents usages et sous ses différentes formes». Il en est de même des publications, expositions et ateliers pédagogiques de l’association des Amis de la Presqu’île de Giens présidé par Jacques SOUGIS, géologue dont l’objectif est «la sensibilisation du public à l’exceptionnelle richesse du site et de ses environs en vue de leur protection». Toutes ce données collec-tées permettent de mieux comprendre le rôle de l’eau et du Gapeau, et plus globalement, des zones humides littorales du site dans le maintien des équilibres écologiques.

La présence des anciennes pêcheries et salines, des fossés et canaux, des fermes et des canniers témoignent de la richesse agronomique de la plaine et celle jadis, de la production du sel. La présence toujours active du ministère de la Défense sur le site au B.A.N., à port Pothuau, dans la rade et sur l’île du Levant, les traces des anciennes constructions militaires ou les vestiges de la dernière guerre, les anciennes cartes navales et les récits attestent du rôle majeur de ce site dans la stratégie militaire d’autrefois et d’aujourd’hui. Même si Louis XIV préféra la rade de Toulon pour y créer le port de la défense du royaume, la rade d’Hyères joue un rôle important dans l’histoire des côtes fran-çaises. L’arrivée sur la rade d’Hyères par les berges du Gapeau et les Vieux-salins qui lui sont intimement liés, est une autre «porte d’entrée» du Grand Site ancré à la plaine humide et faisant face aux îles. Elle ouvre le regard sur la dimension stratégique de la rade dans l’histoire économique, sociale et militaire du site dans une perception élargie du site.

La connaissance du Gapeau et des trésors cachés, permettrait aux amateurs et aux visiteurs d’acquérir plusieurs «clefs d’en-trée» pour comprendre la géographie l’histoire, l’écologie, les paysages et l’occupation du territoire qu’il irrigue. Le site est riche en personnages et en évènements qui sont matière à élaborer un parcours d’interprétation. Des actions pour atteindre cet objectif et une sensibilisation du public peuvent être illustrées à travers divers projets d’aménagement et de communication.

Par ailleur, la requalification des espaces publics de la rade pourrait être une action fédératrice de l’OGS reliant ainsi la presqu’île de Giens aux Vieux-salins dans la logique d’une continuité géographique, historique, touristique et paysagère.

G2

camping campingaéroport route de l’Ayguade

l’Ayguade plaine agricole

prairie humide cannier,

maraîchage

canal du Ceinturon

port du Ceinturon

lône de l’Ayguade

voie Olbia

CD 12

Requalifier les hameaux, les campings, les parkings, les plages,les berges du Gapeau

Requalifiquation paysagère du CD12 / «boulevard de la Marine» et intégration de la piste cyclable dans le projet de «voie verte» du site.

Préservation et valorisation des lônes et marais littoraux.

Préservation des structures paysagères de la plaine humide (réseau hydrographique, cultures, alignements, etc.)

Requalification paysagère des cœurs de hameaux, des lotissements, des parkings d’accès plage, des campings.

Réflexion sur l’attractivité des plages et de l’arrière plage

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Valoriser le Gapeau et les Vieux salins en «porte verte» du Grand Site

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Aménagement des berges du Gapeau et création d’une promenade «voie verte» en liaison avec la plaine et le littoral.

Requalification de l’embouchure du Gapeau et de l’espace littoral compris entre les «cabanes du Gapeau» et la mer.

Valorisation touristique des petits éléments de patrimoine architecturaux militaires ou civiles encore visibles.

Réflexion sur la valorisation touristique du hameau des Vieux salins à l’entrée du Site et du deuxième pôle nature du projet de valorisation des salins d’Hyères.

G4

Communication et pédagogie sur l’histore géologique du site , paléogéologie du Gapeau :pour mieux comprendre l’évolution du paysage au cours des siècles et la formation du tombolo,

pour mieux comprendre les échanges entre eau douce et eau salée.

Les plongeurs de la rade à la découverte du canyon des Stœchades.

Création d’un sentier sous-marins dans la rade similaire à celui de Port-Cros.

Préserver et valoriser les écosystèmes littoraux et fonds marins

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Préserver et valoriser la biodiversité du fleuve côtier et des zones humides

Une promenade sur les berges du Gapeau du «Mesclun» à l’embouchureDes sorties pédagogiques de découverte des cours d’eau et zones humides côtières

Projet de valorisation touristique des salins d’HyèresFestival de l’Anche

Protection et valorisation des lônes de l’Ayguade, du canal du Ceinturon Une réflexion sur les ports intérieurs, charte architecturale et paysagère

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G6

Un parcours d’interprétation : la rade un site stratégique militaire

forts, batteries, bunkers, tobrouks, abris...construction militaire épaves anciennes recensées sur la carte du PNPC épave s militaires contemporaines : avion, navire de la dernière guerre

Vieux salins

île de Porquerolles

île de Bagaud

île de Port-Cros

île du levant

presqu’île de St-Tropez

rade d’Hyèresgolfe de Giens

citadelle

St-TropezLe Lavandou

baie de Cavalaire

baie du Lavandou

Grande passe Petite passe

corniche des Maures

fort de l’Estissacfort du Pradeau

B.A.N.

zone d’essais militaires

pointe des Chevaliers

fort de Brégançon

La Londe les Maures

Giens

Hyères

cap Bénat

Communication sur les «trésors» archéologiques sous-marins : les épaves de la rade.

Les constructions défensives de la côte sous l’Occupation «Sudwall».

Récits et souvenirs du Débarquement d’août 1944 : la Marine dans la bataille.

Les 100 ans du B.A.N. : L’Aéronavale dans la rade.

G7

Renaturation du littoral délaissé entre les enrochements et le lotissement.

Réaménagement du sentier du littoral.

Valorisation du patrimoine militaire et du patrimoine architectural du XXème siècle.

Installation d’une station d’interprétation et d’un point de vue sur le Grand Site.

Une requalification du littoral au lieu dit «les Cabanes du Gapeau»

carte de repérage des bunkers, abris pour les troupes, abri à munition, édifiés par les occupants Allemands et les Italiens www.sudwall.fr

Récits du débarquement d’août 1944 par un va-lettois, historien et membre de l’Académie du Var qui a recueilli de nombreux témoignages au mo-ment des évènements. Il raconte entre autres «la Bataille du Gapeau» et illustre son récit de des-sins naïfs et humoristiques (ancien manuscrit)- source : www.anac-fr.com

Etat actuel PropositionUn site hautement symbolique d’un point de vue géographique, biologique, historique mais qui est fortement artificialisé par des enrochements continus à l’embouchure du fleuve côtier et le long du littoral épaulant un large chemin accessible aux véhicules.Un patrimoine oublié, méconnu ou non accessible au public, une information inexistante, des espaces délaissés du littoral, une invasion de plantes envahissantes (Gynerium argenteum), des clôtures de l’espace privés mal intégrées. Photomontage illustrant un projet d’aménagement de l’espace littoral devant les «Cabanes du Gapeau» et l’utilisation des bunkers encore présents en petits lieux d’exposition, de visite liés à la découverte du grand Site et l’installation de parcours d’interprétation.

Vue panoramique sur le site depuis le fort de Mauvanne : - au premier plan les coteaux de vignes, la plaine humide, les Vieux salins- au second plan les bâtisses du hameau des Vieux salins, le quartier d’habitat social et la résidence Simone Berriau (patrimoine architec-tural du XXème siècle qui témoigne de l’essor de l’architecture moderne sur la Côte d’Azur et du développement du tourisme résidentiel.)- en fond de scène, la rade et les îles


Maître d’ouvrage

PARC NATIONAL PORT-CROSLaurence BONNAMY, Responsable du service

Aménagement, Architecture et Paysage Castel Sainte Claire

Rue Ste Claire83418 HYERES CEDEX

04 94 12 82 [email protected]

DREAL Provence Alpes Côte d’Azur

Unité Patrimoine et impact, Sites et PaysagesSophie HERETE, Inspecteur des sites

CS 800 65 Allée Louis Philibert - Le Tholonet13182 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 05


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Equipe d’etude

Alexandra SCHMIDT architecte paysagiste mandataire Le Hastings

33 avenue George V 06000 NICE

09 50 09 10 28 - 06 14 11 97 [email protected]

Florence MARTY architecte paysagisteLe Maquis 97

av. de la Tour Gandolphe06600 ANTIBES04 93 61 42 26

[email protected]

ECOMED bureau d’étude en écologieTour Méditerranée 13ème étage

65 avenue Jules Cantini13298 MARSEILLE CEDEX 20


TEMAH EtudesCentre d’affaires ATHENA Bât. B

Avenue des Abrivados34400 LUNEL


LUYTON cabinet d’urbanismeLe Concorde 280 avenue Foch

83000 TOULON04 94 89 06 48

[email protected]

ATP - Atelier Territoires et Paysages9 boulevard Guynemer

30400 VILLENEUVE les AVIGNON04 90 94 66 39

[email protected]

ogs - annexes

Documents