a chacun sa chanson : pénuries et restrictions 1939-1945

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Mes remerciements vont à M. Laurent Douzou pour m’avoir donné envie de travailler sur cettepériode et pour m’avoir encouragé et soutenu tout au long de l’élaboration de ce mémoire.

Et pour l’aide précieuse qu’il m’a apporté toute l’année, je remercie particulièrement M.Mourad Laangry, documentaliste au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, quiprépare actuellement une exposition sur le thème de la chanson française sous l’Occupation.« La dérision en toute chose est l’ultime défi au malheur. » Sébastien Japrisot« Certes, je sais que d’aucuns ont dit Qu’en français on pouvait tout dire Quandla façon dont on le dit Laisse entrevoir ce qu’on veut dire C’est donc vous qui,dans ce qu’on dit, Devez chercher ce qu’on veut dire Et penser : « s’il ne l’a pasdit, J’ai compris…ce qu’il voulait dire ! » Géo Charley

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« Ce qu’était la vie en France à cette époque est très difficile à imaginer, trèsdifficile à reconstituer. Vous aviez une vieille paire de chaussures, elle pouvaitdurer. Vous alliez chez un cordonnier, il n’avait pas de cuir. Il n’y avait pasd’assiettes, Il n’y avait pas d’allumettes, Il n’y avait rien. Il est vraiment trèsdifficile de reconstituer à distance ce qu’était la vie dans un pays ou tout lemonde passait son temps à tout chercher 3 . »

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« Le cordonnier vend des rubans, Et la coiffeuse…du fromage ! Enfin tout lemonde commerce. Excepté…le négociant. » 7

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« Certes, je sais que d’aucuns ont dit Qu’en français on pouvait tout dire Quandla façon dont on le dit Laisse entrevoir ce qu’on veut dire C’est donc vous qui,dans ce qu’on dit, Devez chercher ce qu’on veut dire Et penser : « s’il ne l’a pasdit, J’ai compris…ce qu’il voulait dire ! »

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« Le marchand d’guenilles ne fait plus fortune. Fini les vieilles fringues venduespour une thune. Maintenant vous faudra user l’pantalon jusqu'à ce qu’on vise lefond du cal’çon »

« J’aime le tap tap des semelles en bois, ça m’rend gai, ça m’rend tout je ne saisquoi. Lorsque j’entends ce rythme si bon, dans mon cœur vient comme unechanson. Tap tap tap font le matin le p’tits souliers de sapin… »

« On use des chaussures mais pour le ressemelage moi j’profite des jours degoudronnage. Je trempe mes deux pieds dans l’macadam bien chaud et j’vousjure que j’ai des semelles costauds. Faut les faire durer l’plus longtempspossible, car pour en changer, c’est presque impossible. »

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« On use ses godasses comme y’ a plus d’taxi » 24

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« Nous avions dans le temps des jours gras, des jours maigres. Des joursensoleillé des jours pluvieux ou secs. Maintenant à date fixe pour parler petitnègre, nous avons des jours sans ou bien des jours avec. Les jours sans on lesait sur les autres dominent […] Quand il manque ce qu’il manque, on secontente en disant : c’est un jour sans. » 30

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« Dupont en ayant marre de la guerre décida de se suicider. Il prit du poison, maisne mourût pas. Le pharmacien lui avait donné un produit de guerre. « Bon se ditDupont, je vais me pendre ». Mais, la corde, qui était en papier cassa. AlorsDupont se jeta dans le canal. Mais son costume, qui était de mauvaise qualitén’absorba pas l’eau, et pire lui servit de bouée. Finalement il rentra chez lui,ouvrit le robinet de gaz et se mit au lit. Mais la mort ne vint pas : il n’y avait pas degaz. « Si c’est ainsi, pensa Dupont, je suis bien obligé de vivre avec ce que leravitaillement me donne. » Huit jours plus tard Dupont était mort » 32

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« Bonne humeur et bon sang. Energie cent pour cent. Noble courage sans Ticket.Sourire confiant. Fortes doses de cran. Espoirs solides sans Tickets. Des cœurssains et vaillants. Les plus beaux sentiments. Et mille vertus sans Tickets. »

«Comm’ disaient le grand Descartes, Racine et Hugo Victor, -« Avec le régime descartes, il y a de quoi perdr’ le nord ! »- Pas d’tickets, pas d’marchandises […] j’aivoulu m’ach’ter deux ch’mises. Dans un très grand magasin. Mais… comm’ parun fait exprès il me manquait des tickets… On ne m’en a vendu qu’une. Et encor’quelle infortune ! On a coupé l’pan arrière, supprimé un’ manche entière et àl’autre y a pas d’poignet, il me manquait des tickets ! »

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« La vie est un problème, on cherche le moyen de le résoudre quand même. Trèsbien. Eviter la famine, remplir son estomac, que de trucs, de combines pourarriver à ça. » 40 « Depuis un certain temps dans Paris on entend : Ah ! Qu’est cequ’on va manger ? Qu’est ce qu’on a pour diner ? Mais comme on est français,maintenant vrai de vrai, on chante avec chaleur, ayant du poil au cœur : en zoneO.Q.Q, en zone O.Q.P, on est O.Q.P, on est O.Q.P a des tas d’machines, à des tasd’combines. Avec des sardines, on fait du lapin. » 41

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« D’accord ! Y’en a qui gagnent en ce moment des millions. D’accord ! Et quipeuvent s’offrir des indigestions. D’accord ! Mais ce fric-là ils l’auront pastoujours. Alors que moi jusqu'à la fin d’mes jours : j’aurais toujours de l’amour

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qu’en mon cœur je garde en cachette, mais comme avant tout je suis honnête, jen’gagne rien dessus… »

« Ainsi des tissus au savon, Le sous-produit, la camelote, Les succédanés detous noms, Et les Ersatz de toutes sortes, C’t’avec tickets. Mais, -on s’endemande la cause- Le naturel, le vrai de vrai, Les bonnes et les belles choses,Depuis le pain jusqu’au café, C’est sans tickets. »

« J’ai acheté des souliers trois mille balles.C’est un drame. Des chaussettes, unecasquette, cinq cents francs. C’est charmant. Pour Raymond qu’est girond’, j’aipayé j’suis damné, un chapeau pas très beau quatre billets. Quel toupet. Puisencore, c’est un tort, pantalons et jupons de fourrures, des chaussures, des

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diamants pas brillants, un piano, une radio, un bracelet, un bidet et le tout, tenezvous chiffre un million ! »

« Il en était des brigades de contrôle ! Il en était, et il me surveillait. Il en était, iljouait très bien son rôle, quand j’lui parlais, c’est ça qu’il rigolait ! Il m’a confisquétoute ma marchandise, ne m’a laissé que la clef d’ma valise. Il en était, toutl’monde trouvait ça drôle. Il en était et puis moi…j’étais fait ! »

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« le menu était plutôt toc, un rosbif à la vaseline, des pois à la naphtaline, etcomme liqueur digestive, un p’tit verre d’eau sédative. »

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« En zone O.Q.P, on est O.Q.P à faire des produits d’qualité première, on fait de labière, avec du cambouis. » ou encore : « En zone O.Q.P, on est O.Q.P a des tasd’fifi, à des tas d’ficelles, des vieilles ficelles font des salsifis. »

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« Donn’ moi d’quoi qu’t’as, t’auras d’quoi qu’j’ai ! Car j’ai du vrai café, du vraisavon et du vrai lait Tiens, v’la d’quoi qu’j’ai, donn’moi d’quoi qu’t’as ; Moi j’aidu faux filet qu’un photographe me faufila ! Mais… ou qu’t’as eu tout c’café làJ’l’ai acheté au coiffeur installé au bureau d’tabac ! Et ton tabac ou qu’tu l’aseu ? Chez l’teinturier d’en face a qui j’ai refilé d’la morue. » 45

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« Comme on ne peut plus faire un tour à la mer et qu’elle adore voir des guibollespoilues, elle prend toujours un type aux jambes velues, pour satisfaire ses goûtsplutôt pervers. Elle se ballade en vélo taxi de la nuit jusqu’au jour et du jour à lanuit. Toujours tout seul c’est vraiment pas du choix, aussi pendant que s’faitrouler ma belle, j’ai ramené chez moi une jouvencelle, ça fait qu’ma femme se faitrouler deux fois. »

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«Hier soir, c’était réception de gala chez moi (…) Celle-ci m’apporta outre le dîner,crêpes, café vrai, vin vieux. Nous avons bien ri. Pendant que nous riions ainsi lecanon tonnait dur. »

« Le ravitaillement, à mesure que les denrées se font plus rares et les rations pluspetites, suscite plus de récrimination que de sourire. On s’efforce pourtant d’enplaisanter. On recommande de garder soigneusement ses tickets de métro quipeuvent toujours servir à envelopper les rations de viande à condition de bienobturer le trou fait par la poinçonneuse, afin de ne pas en perdre en route. Onraconte que le gouvernement de Vichy inaugurera bientôt un boulevard qui ira dela rue des martyres jusqu'à la petite ceinture. On baptisera cette nouvelle artère :les temps nouveaux. »

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« Même aux mauvais jours, la gaîté est reine, et malgré nos peines, on chantetoujours. » 50

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Dans Tickets, Fransined chante : « Oui mais chez nous, sur notre sol de France,

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on sait tout prendre avec sérénité, on chante on rit même dans la souffrance, onreste fort devant l’adversité, aussi malgré les restrictions, toujours noustrouverons, bonne humeur et bon sang, énergie cent pour cent, noble courage,sans ticket, sourire confiants, fortes doses de cran. Espoir solide sans ticket. Descœurs sains et vaillants. Les plus beaux sentiments et milles vertus sans tickets.La gouaille le bon enfant, de l’éprit pétillant. Tout et tout sans ticket. »

«Notr’ Pays n’possèd’ pas toujours, dans l’mond’ la Côte d’amour, mais onreconnaît pour autant, que nous n’somm’s pas méchants. Nous passons aveclégèr’té, parmi toutes les difficultés, d’autr’s se f’raient des cheveux, alorsqu’nous restons joyeux […] On n’croit jamait que ce s’ra difficile on fait ce quinous plait, v’la comme on est nous les Français ! »

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« Vos enfants plus grands et plus forts en 30 jours. Pour faire pousser vosenfants plus beaux et plus sains, essayer le fer aliment, grand donneur de sangcomme le fer des épinards ou des lentilles, concentré dans les célèbres pilulesPink sous une forme médicinale si active qu’après 30 jours le sang est plus richede 400 à 600 millions de globules rouges : autant de petits accumulateurs deforces qui vont porter dans toutes les cellules de l’organisme, les nouvellesréserves d’énergie puisées dans les aliments. Chaque jours la vigueur augmente,les muscles et les os se développent, les enfants gagnent du poids, des couleurs,de l’entrain. » Paris Soir du 13 mai 1942 54

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