8 février 2007
DESCRIPTION
8 février 2007. MJ et AMO. une enquête du CLEO en 2003 des analyses de l’Observatoire. une mise en parallèle des législations des moyens des origines du profil des responsables du public des actions. les partenariats et les collaborations les priorités et les souhaits - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Diapositive 1
8 fvrier 2007
MJ et AMO
une enqute du CLEO en 2003des analyses de lObservatoire
une mise en parallledes lgislationsdes moyensdes originesdu profil des responsablesdu publicdes actions
les partenariats et les collaborationsles priorits et les souhaitsles ractions des deux secteurs la lecture des portraits contrasts
MJ et AMO
Diffrentes ?
des modes daction spcifiques
MJ
Proposer un accueil libre dans un local prvu cet effetPermettre aux
jeunes de participer des ateliers d'expressionPermettre aux jeunes
d'organiser des concerts, des expositions, des spectaclesSe faire
connatre et faire connatre ses activits par les habitants du
quartierOrganiser des changes avec des groupes de jeunes en W et
BXLPermettre aux jeunes de faire de nouvelles relations avec les
habitants du quartierPermettre aux jeunes d'assister des concerts,
des expositions
des modes daction spcifiques
Faire en sorte que les jeunes vitent les ruptures familialesAider
les jeunes dans leurs rapports familiaux problmatiquesProposer une
permanence sociale pour les jeunesAccompagner les jeunes dans leurs
rapports avec les services sociauxAccompagner les jeunes dans leurs
rapports avec la justiceRencontrer les parents des
jeunesAccompagner les jeunes lors de dmarches
administrativesRencontrer les enseignants ou les responsables
d'coleMettre en place des dispositifs qui visent rduire le
dcrochage scolaire
AMO
le jeune
permettre aux jeunesaccompagner le jeune
proposer un accueil libre proposer une permanence sociale
les actions prioritaires
le cur de lassociation
MJ laccueil des jeunes5 MJ sur 10lorganisation dateliers1 MJ sur
10mieux faire, se recentrer2 MJ sur 10laction culturelle : 5%
AMOle travail individuel4 AMO sur 10le travail communautaire1,5 AMO
sur 10 mieux faire, se recentrer1,5 AMO sur 10laccueil des jeunes :
5%
MJ et AMO
des similarits ?
les priorits des responsables
Et si le budget tait doubl ?
les difficults de travail : linstitution
les difficults de travail : les jeunes
MJ et AMO
Concurrentes ?
avis des MJ sur les voisines
Objectifs
Pratiques
avis des AMO sur les voisines
Objectifs
Pratiques
MJ et AMO
Des collaborations
collaborations et complmentarit
MJ
AMO
nombre dassociations voisines
avec les PSI
avec les contrats de scurit
scuritaire ?
MJ et AMO
Des convergences
des actions pas du tout prioritaires
des actions convergentes
laide aux devoirsscolaires;les jeunes : Permettre aux jeunes de
faire de nouvelles relations avec d'autres jeunes,Apprendre aux
jeunes communiquer de manire non violente, Orienter les jeunes vers
des services d'aide;les relations institutionnelles :Interpeller
les pouvoirs politiques propos des problmatiques rencontres, tablir
des relations durables avec d'autres associations tablir des
relations ponctuelles avec d'autres associations.
Paroles dacteurs
les panels de discussion
Des difficults
Savoir et dire qui on est
Affirmer sa diffrence mme sil existe des convergencesDfinir son
identit une urgence !
Des valeurs-cls
La citoyennetFaire des citoyensEtre des professionnels-citoyensLe
droit la cultureLa prventionSoutenir les jeunes et non protger la
socit par rapport ses jeunesLe refus du scuritaire
Ni connu, ni reconnu
Le grand publicNe connat pas les AMOA une image ngative des
MJLadministrationDes relations empreintes de mfianceMconnaissance
de la ralit du terrainLinspection entre aide et contrleLes
politiquesSur un mode dfensif : mfiance et refus de
linstrumentalisationSur le mode de linterpellation : la CF a-t-elle
encore les moyens de ses ambitions ?
A propos des jeunes
A la recherche de represQui sont les jeunes daujourdhui ?Quels sont
leurs besoins ? Comment y rpondre ?Place des jeunes dans la
socitSocit vieillissante moins tolranteDifficult de linsertion
socio-conomique des jeunesProlongation de ladolescence.
Manque de moyens
La jeunesse est le parent pauvre de la CF
MJ difficults lies la prise en charge partielle des frais de personnel
AMO absence de moyens pour la ralisation des projets
Consquences du manque de moyens
InscuritPar rapport lemploiPar rapport la ralisation des
projetsConcurrencePar rapport des budgets limitsFrein aux
collaborationsDpendanceVis vis des bailleurs de fonds, notamment
les pouvoirs publics et les politiques scuritaires
A propos du personnel
Travailler en MJ ou en AMO demande une motivation
importanteConditions de travail difficilesSalaire peu
attractifTurn-over frein la continuit des projets
Passage de gnration
Quelques pistes
Actualiser la notion de prventionPrciser les missions de chacunSe faire connatreEt connatre lhistoire de son secteurMieux connatre les jeunes, leurs besoins pour dfinir des prioritsCrer des plateformes dchanges entre AMO et MJchange de bonnes pratiquesFinancement 100 % des emploisGlobaliser les subsides destins aux actions
www.oejaj.cfwb.be
En 2003, toutes les AMO et les MJ ont rpondu une enqute que nous
avions commandite. Vous trouverez toutes les informations sur la
mthodologie de lenqute la page 11 de la brochure et dans les
annexes. Lorsque nous avons reu les rsultats, nous nous sommes
rendu compte de la richesse norme de la documentation rassemble qui
permettait, non seulement de mieux comprendre les relations entre
les MJ et les AMO mais surtout de dresser un tat des lieux dtaill
de chacun des secteurs. Michel Vandekeere, Franoise Mulkay et moi
avons donc repris les donnes et commenc lanalyse. Cest, me
semble-t-il la premire fois que pareille opration tait tente et mme
si grce laugmentation des subventions pour personnel dans les MJ et
la cration dAMO depuis 2003, certaines inflexions ont chang, ces
analyses constituent un point de dpart pour une valuation objective
des processus mis en uvre dans ces deux aspects des politiques de
jeunesse de la Communaut franaise.
Je rappelle pourtant ici que nous navons pas compltement exploit
les donnes sur deux aspects : les origines et les responsables.
Nous les tenons la disposition de celles et ceux qui souhaiteraient
aller plus loin.
Jai relev ce qui fait lidentit de chacun quand on les met en
parallle.
Vous trouverez le tableau la page 44.Actions "tout fait" ou "plutt"
prioritaires par 3 association sur 4
comme on le voit page 44En gnral, les carts dattitude entre
secteurs sont plus grands dans les propositions qui rassemblent les
AMO les MJ ny adhrent pas majoritairement que dans celles qui
rassemblent les MJ. On peut en conclure que, globalement, lunivers
daction des AMO est plus impermable aux MJ que le contraire.
Nous proposons ici une lecture synthtique des pages 41 et 44 de la
brochure. Ceci afin de vous inciter la rouvrir. En effet, quand on
demande chaque association de se positionner face des items
dcrivant les actions que peut mener une association, on peut en
retenir ces traits saillants.
Jattire rapidement lattention sur la diversit des actions : si, au
total les MJ se reconnaissent dans beaucoup plus de faons de faire
avec les jeunes que les AMO, il existe en mme temps un consensus
plus grand sur lessentiel que du ct des AMO dont le classement des
priorits est plus dispers : en voyant que, au hit parade des
priorit, laction cite le plus frquemment en 1 ne rassemble que 13%
des AMO, on ne peut pas dire quil existe, du ct des AMO, de priorit
unanime.
Un autre aspect de lidentit des secteurs, cest ce sur quoi
lassociation se recentrerait, le cur de laction. Vous trouverez le
tableau complet la page 63.
Cest dans la gestion de lassociation que les deux secteurs se
rejoignent. Dabord, ils reprsentaient en 2003 un volume demploi
quivalent.
les priorits des responsables (vous trouverez le graphique la page
62) se rejoignent dans le maintien des situations acquises :
assurer la survie de lassociation, maintenir lemploi. Notons
pourtant que les MJ apparaissent plus incisives dans les
propositions dexpansion. Ceci conforterait-il lhypothse que, pour
bouger, il faut tre insatisfait ?
Si lon additionne les souhaits au sein de chacun des secteurs, on
obtient des indications sur la faon dont chaque association a
rparti en % le doublement de son budget. Comme le montrait le
graphique prcdent, dans chacun des deux secteurs, le gros morceau,
cest le personnel : les 2/5 dun doublement de budget y serait
affect. Illustration inverse aussi de ce que nous venons de voir
concernant les priorits (retour sur faire grandir) le refinancement
de lexistant et donc la stabilit de lassociation prendrait plus de
20% dun doublement du budget des AMO tandis quon consacrerait de
grands projets 15%.
Je soulignerai surtout les similitudes entres les sources de
difficults pingles dans les deux secteurs. Relevons pourtant
laccent mis sur les moyens matriels et les infrastructures dans les
MJ, ce qui correspond aux souhaits du graphique prcdent et dont une
partie sans doute est estompe par les effets du dcret de
2004.
Comme jai eu loccasion de le souligner lors des tats des lieux
sectoriels et contrairement ce que se dit souvent dans les endroits
o lon travaille avec des enfants et des jeunes, la rotation des
jeunes, leur dmnagement, nest pas un problme majeur. Par contre, la
dmotivation des jeunes est cite massivement. Du ct des MJ, on a mis
lhypothse quil sagissait plutt dune dmotivation des animateurs. Du
ct des AMO, on ne ma pas communiqu dhypothse.
Comme on le voit, ce nest pas la concurrence qui domine entre MJ et
AMO. Par contre, elle se prcise quand il sagit dautres associations
concernes par le mme public. Signalons parmi ces concurrentes les
contrats de scurit : ils sont cits par 5 AMO et 4 MJ. Pour mieux
comprendre cette question de la concurrence, je vous propose
dexaminer lavis sur les objectifs et les pratiques. Commenons par
les MJ. click
Pour ceux qui ont rpondu la question, les collaborations avec les
initiatives sociales des Rgions sont frquentes: pratiquement 40%
des MJ et 50% des AMO y participent. Cest ce que refltait aussi le
financement des secteurs.
Pour ce qui est des contrats de scurit, cest labsence de
collaboration qui domine. Quand le partenariat existe, il est plutt
du ct des MJ, au contraire des plans sociaux. Concrtement, pour ce
qui est des risques de drive scuritaire lies au pognon, parlons
vrai et donc ici parlons chiffres : le partenariat avec les
contrats de scurit en 2003 concernait 12 MJ et 4 AMO. Allons plus
loin : le pilotage de partenariat concernait 3 AMO et 1 MJ.A
lextrme marge donc, il existe bien des collaborations avec les
contrats de scurit. Quest-ce qui, dans lenqute, pourrait bien nous
donner des indications sur les inflexions de laction de ces
associations ?
Jai (voir page 52) isol 3 items dans le champ daction qui
pourraient relever de proccupations plus scuritaires que sociales
ou culturelles : mettre en place des dispositifs destins rduire la
dlinquance, rduire linscurit ou pour les problmatiques lies la
toxicomanie et je les ai croiss avec les attitudes en matire de
collaboration avec les contrats de scurit. Et quest-ce que quon
voit ? Que les relations ne sont pas univoques. En effet, comme le
montre le graphique, si, comme on pouvait le penser, ce sont plus
souvent les associations qui ne considrent pas ces types daction
comme prioritaires (signales dans le graphique par le raccourci peu
scurit (0 ou 1) qui nont aucun rapport avec les contrats de scurit
quand ils existent dans leur zone daction, linverse nest pas exact.
Alors, on peut se demander si, dans le cas (totalement marginal) o
il y aurait partenariat avec les contrats de scurit, cela
implique-t-il forcment des faons de faire scuritaires ? Je suppose
que si ici une de ces exceptions une MJ ou une AMO reconnue par la
CF et qui pilote un partenariat de contrat de scurit est prsente,
elle nous clairera.
Nous avons vu les similitudes, les collaborations, les
complmentarits entre les MJ, les AMO et ventuellement dautres
associations. Concrtement, sur quoi, sur le terrain les MJ et les
AMO se rejoignent-elles ? Je souhaiterais, partir de lenqute,
mettre en vidence ce qui ma sembl significatif comme convergence.
Des actions consensuelles dabord. Des actions rdhibitoires ensuite.
Commenons par ce quaucune, ni MJ ni AMO ne veut faire
Les prises en charge psychothrapeutiques, tout le monde est daccord
: ce nest ni du domaine des MJ et encore moins de celui des AMO.
Et, avec, des nuances,particulirement dans la voix de la majorit,
linscurit et la dlinquance non plus ou, en tous les cas, il y aura
manifestement toujours, allez, disons, en moyenne pour ne pas faire
peur, entre 1 association sur 3 et 1 association sur 4 pour dire
que la dlinquance et linscurit ne sont pas de leur ressort. Et
jentends dj certains dire seulement tandis que dautre disent cest
quand mme pas mal. Je ne parlerai pas des grincheux. A
linverse,
page 43 Actions "tout fait" ou "plutt" prioritaires celles qui
rassemblent au moins 3 associations sur 4 dans chacun des secteurs
et o lcart entre les secteurs est rduit. Dire le texteCe sont des
propositions un peu extrieures la fois au champ de laction
culturelle comme de laction sociale et et auxquelles pourraient
adhrer nombre dautres professionnels de la jeunesse. Elles nous
semblent propres baliser le terrain de laction communautaire.
Mais jai dj t trop longue Franoise qui va donc vous proposer unes
synthse des dbats qui ont eu lieu en 2003 partir des premiers
rsultats de lenqute.