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2 mars — 12 mai 2013 Journal de l’exposition — Gratuit XAVIER VEILHAN AVANT

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Page 1: 2 mars — 12 mai 2013 Journal de l’exposition — Gratuit ... · (Lyon, 2003), Le Baron de Triqueti (Grand Palais, Paris, 2006) —, l’artiste s’est régulièrement intéressé

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Les Fonds Régionaux d’Art Contemporain ont 30 ans.30 ans qu’ils irriguent l’ensemble du territoire pour rendre présente la création contemporaine auprès du plus grand nombre. 30 ans que les artistes, toutes générations confondues, se voient soutenus par des acquisitions, par des productions, par un travail de médiation et de pédagogie, par des publications, par des résidences, et naturellement au travers de la communication qui leur est nécessaire. 30 ans que des partenariats totalement inédits ont pu être créés avec d’innombrables interlocuteurs, tous secteurs confondus, pour faire vivre cette création partout sur le territoire. 30 ans que grâce à un intense travail de prospection, ils ont constitué un patrimoine public de tout premier plan, parmi les plus riches du monde. Au sein de ce dispositif, et à tous ces divers titres, le Frac Île-de-France occupe une place centrale. Avec le Plateau à Paris, avec sa collection et ses nombreux projets hors les murs, il est sans conteste l’un des membres les plus actifs d’un réseau si précieux, si essentiel pour l’art d’aujourd’hui. Le projet qu’il mène depuis 2006 avec la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire est particulièrement emblématique de cette action visant à inscrire durablement la création contemporaine sur le territoire francilien.Pour fêter cet anniversaire, l’ensemble des Frac se sont regroupés autour d’un projet commun : Les Pléiades. Son principe consiste à ce que chaque Frac invite un artiste à concevoir un dispositif propre à présenter une sélection d’œuvres issues des collections. L’ensemble de ces 23 projets — pour les 23 Frac présents dans chacune des 23 régions — seront regroupés pour une exposition nationale au Musée des Abattoirs à Toulouse en septembre. Dans ce contexte, le Frac Île-de-France a invité Xavier Veilhan : le projet — initié par le Frac et la Communauté d’agglomération de Marne et Gondoire — qu’il conduit, avec les architectes Bona / Lemercier et le scénographe Alexis Bertrand, pour la réhabilitation du château de Rentilly ne pouvait mieux incarner cette idée d’un artiste prenant en charge de A à Z la conception d’un dispositif d’exposition, ce principe donc adopté pour Les Pléiades. En la matière, Xavier Veilhan n’en est pas à son premier coup d’essai : à travers certaines de ses interventions — Le Mur de verre (Arles, 2003), Le Projet Hyperréaliste (Lyon, 2003), Le Baron de Triqueti (Grand Palais, Paris, 2006) —, l’artiste s’est régulièrement intéressé à l’idée d’une œuvre ayant pour fonction de présenter d’autres œuvres et de concevoir autant de dispositifs d’exposition au statut singulier.

De fait, le projet pour le château de Rentilly peut légitimement s’inscrire dans la lignée de ces pièces antérieures, même si de toute évidence Xavier Veilhan franchit ici un nouveau palier dans ce rapport à l’espace et à l’architecture. Ainsi, début 2014, le château de Rentilly deviendra à la fois un lieu d’exposition et une œuvre d’art, notamment en se dotant d’une seconde peau-miroir constituée de plaques d’acier inoxydable qui reflètera le parc qui l’entoure, pour devenir une véritable sculpture à l’échelle du bâtiment.Au-delà, l’artiste développe une démarche qui, à travers peintures, sculptures ou photographies, s’attache à travailler sur la perception même du monde et des objets qui le composent pour des œuvres qui, tout en étant empreintes d’une certaine forme d’étrangeté, en apparaissent comme autant de formes génériques. Dans cette perspective, et dans un rapport constant avec l’idée même de modernisme, son travail allie et réconcilie avec brio Pop et Op art, abstraction et hyperréalisme. En attendant l’ouverture du lieu ainsi réhabilité (prévue début 2014) — à la fois, donc, une véritable œuvre de l’artiste et un lieu parfaitement fonctionnel — et au moment où les travaux battent leur plein, l’exposition Xavier Veilhan : Avant se propose de redécouvrir quelques unes des œuvres — fondatrices — que l’artiste a réalisées notamment dans les années 90. Au moment où l’on fête donc les 30 ans des Frac, le parti pris a été de réaliser cette présentation — en deux temps — uniquement à partir de leurs collections * : on mesurera mieux à quel point leur mission essentielle de prospection et de soutien aux artistes a pu être efficace et conséquente avec ici quelques unes des pièces majeures d’un artiste désormais largement reconnu sur la scène internationale.En parallèle à l’exposition, le visiteur pourra découvrir pour la première fois une maquette et le prototype de façade qui retracent la réflexion menée par Xavier Veilhan, Philippe Bona et Elisabeth Lemercier (architectes) et Alexis Bertrand (scénographe) pour la réhabilitation du Château. Xavier Franceschi

Fonds Régionaux d’Art Contemporain Bourgogne, Franche-Comté, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Pays-de-la-Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes (IAC). Une exception : l’une des fameuses Light Machines provenant de la collection du Centre National des Arts Plastiques.

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Light Machine nº 1, Naked Men2001Dispositif électrique et électronique, aluminium, ampoulesnº inv. : FNAC 03-239Centre National des Arts Plastiques, Paris (CNAP, Paris)

Première pièce d’une série de neuf, Light Machine nº 1, Naked Men, est un dispositif dont la lumière n’est pas projetée mais générée par la machine elle-même. En effet, l’œuvre est constituée d’un mur de 1024 ampoules électriques diffusant un film dont la définition est réduite à ce même nombre de pixels. Les volumes y sont ainsi parfaitement restitués, de même que la lumière captée lors de l’enregistrement. Plus qu’un écran, le tableau lumineux fonctionne comme une « lampe qui diffuse des images ». La puissance maximale est de 10 000 watts, et à chaque image correspond une vague de chaleur d’intensité différente. Le processus de vision change suivant la distance du visiteur par rapport à l’œuvre. La vision est de fait une expérience tant physique que cérébrale. Les films, mélanges de scènes abstraites et figuratives sont propres à chaque machine.Composées de séquences courtes, alternant travellings et plans fixes, les formes génériques, dépouillées de leurs détails, sont ramenées à des rapports intensifs de luminosité. Ces films fantomatiques, à la limite de l’abstraction, ne sont pas considérés comme « une représentation d’un souvenir mais plutôt comme le souvenir d’une représentation ».

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Sans Titre (Les Pigeons)1990Huile sur toile Collection Frac des Pays-de-la-Loire

Le bestiaire animalier occupe une place de choix dans l’œuvre de Xavier Veilhan. Les peintures que l’artiste réalise à partir de la fin des années 1980 sont un bon exemple des principes qui guident sa pratique. Sans Titre (Les Pigeons) représente une frise de sept pigeons vus de profil (représentés à l’échelle 1 : 1). Rien ne semble devoir nuire à cette identification, car les volatiles sont isolés sur un fond blanc, hors de tout contexte, comme s’ils se suffisaient entièrement à eux-mêmes. La reproduction du réel, même s’il s’agit ici d’un travail minutieux d’observation, puis de réalisation, n’est pas le sujet principal de l’œuvre. Xavier Veilhan ne cherche pas à créer un trompe-l’œil. Ce qui compte est bien l’impact produit sur celui qui regarde. C’est pour cela qu’il convient de parler d’« image », de motif. Les oiseaux, nettement stylisés, sont inventoriés selon leur diversité. Le travail en série, semblable à une planche d’encyclopédie, permet de pousser l’identique jusqu’à l’émergence de particularités.

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Sans Titre (Les Arbres)1989 Huile sur toileCollection Institut d’art contemporain, Villeurbanne, Rhône-Alpes

Sans Titre (Les Arbres) est une peinture réalisée à partir d’une photographie prise dans le Parc des Buttes-Chaumont à Paris. Jardin emblématique des réalisations urbaines du Second Empire, ce parc exalte une nature non domestiquée dans l’esprit des jardins à l’anglaise et pourtant entièrement construite par l’homme. À l’instar d’une nature constamment remodelée depuis des siècles, Xavier Veilhan propose ici une représentation picturale comme un prolongement du parc ; l’espace de la toile devenant moins une peinture qu’une construction, un décor.Cette peinture traduit l’intérêt de l’artiste pour le paysage et la végétation, sensible dans ses œuvres des années 1990, telle que La Forêt, installation dans laquelle l’artiste procède à un réagencement d’éléments archétypaux de la tradition du paysage, invitant les visiteurs à une confrontation expérientielle avec un lieu physique. Tel un paysagiste qui dessinerait un parc ou un jardin, Xavier Veilhan construit un univers de toute pièce.

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La Garde Républicaine1995 Mousse polyuréthane, résine polyester peinteCollection Frac Languedoc-Roussillon

La Garde Républicaine est constituée d’un ensemble de quatre gardes à cheval d’aspect générique. Sculptées dans de la mousse polyuréthane puis peintes, les statues se tiennent comme des figurines à taille réelle, soumettant au regard l’image de l’État, d’une manière statique.À partir de la réalité contemporaine, Xavier Veilhan ré-interroge la pratique traditionnelle de la sculpture équestre. Sans recherche de mimétisme virtuose, l’artiste nous donne à voir des instruments pour comprendre une réalité dont ses œuvres ne sont que des sous-ensembles. Il interroge également les notions d’apparat et de pouvoir que la démocratie française continue à emprunter aux Dragons de l’Empereur. Ces sculptures anthropomorphes sont des archétypes réduits à l’essentiel qui parviennent immédiatement à établir un intimidant rapport d’autorité sur le visiteur.

Photographie : Sandra Gering gallery

2D.R.

3© Studio Veilhan

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Copyright : Veilhan / ADAGP, Paris, 2013

1 3 4Veilhan / ADAGP, Paris, 2013 / CNAP

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Sans Titre (Le Pingouin volant)1997-1998Impression numérique par jet d’encre, plastifiée et montée sur PVC Collection Frac Haute-Normandie

Les œuvres de Xavier Veilhan se réfèrent à la tradition de la peinture d’histoire ou de la scène de genre, sujets tombés en désuétude que l’artiste remet au goût du jour par le choix d’un traitement contemporain de l’image.De ce fait, Sans Titre (Le Pingouin volant) résulte d’une photographie d’un modèle portant un costume de pingouin dans son atelier, image que l’artiste a incrusté dans une vue urbaine. L’ensemble de l’image est ensuite retravaillé à la palette graphique afin d’obtenir un rendu, un « habillage » qui oscille entre peinture et photographie. Sans Titre (Le Pingouin volant) fait partie d’une série de quatre images réalisées selon la même technique. Xavier Veilhan y met en scène un pingouin dans un tribunal (Le Palais), sur la plage ou dans un supermarché. Ici, la photographie oscille entre artificialité et réalisme, tantôt par la scène qu’elle présente, tantôt par la qualité de l’image retravaillée par ordinateur.

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Le Palais1997-1998 Impression numérique par jet d’encre, plastifiée et montée sur PVCCollection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur

Xavier Veilhan met en scène une situation donnée en faisant poser des personnages en costumes et accessoirisés. Ils sont ensuite incrustés par des moyens numériques sur un fond qui définit le cadre de la scène.Selon un principe de classification de groupes en fonction de corps de métiers, l’artiste se mesure, avec cette photographie, à l’institution judiciaire. Elle montre la confrontation étrange, dans l’enceinte d’un palais de justice, de trois personnages déguisés : l’un en manchot, les deux autres en magistrats pourtant affublés de perruques bleues volumineuses. Tel un effet de miroir, ces derniers se retrouvent face à leur ultime caricature, leur uniforme pouvant être assimilé au pingouin leur faisant face.Le Palais reflète ainsi une situation grotesque faisant se croiser des magistrats de carnaval et la figure caricaturale de l’homme de loi engoncé dans son costume. Plein d’ironie et pourtant empreint de respect, le format du tirage légèrement supérieur à la taille réelle, retient le rire et donne au grotesque de la situation un pouvoir qui nous pousse paradoxalement à la révérence. Xavier Veilhan transgresse ainsi les identités, les genres, les hiérarchies entre art majeur et art mineur, image noble et cliché, réalisme et artificialité, sophistication et trivialité. Ces images dressent un portrait décalé de notre monde contemporain, une peinture de la vie moderne.

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Sans Titre (Ninja)1997 Impression nova-jet plastifiée et montée sur PVC Collection Frac Franche-Comté

Sans Titre (Ninja) est une photographie numérisée et retraitée à l’aide d’un logiciel qui permet de réduire les valeurs à une moyenne, effaçant ainsi partiellement les contours et les détails de la prise de vue originale. Ce procédé informatique permet ainsi à l’artiste d’inverser le modèle de la peinture hyperréaliste, c’est en effet la reproduction mécanisée qui simule ici une exécution manuelle. Le tirage, légèrement flouté, s’inscrit comme un rappel de la pratique picturale. C’est une manière d’évoquer le fait même de peindre, avec un autre médium que la peinture. La figure du Ninja est emblématique des divertissements contemporains. L’imagerie utilisée dans les travaux de Xavier Veilhan est délibérément commune, familière et immédiatement identifiable. Ancrées dans leur époque, ses œuvres sont autant de signaux faisant appel à l’imaginaire collectif.

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Sans Titre (La Moto)1992 Mousse de polyuréthanne, bois, PVC et résine de polyester peinteŒuvre réalisée dans le cadre des IXe Ateliers Internationaux du Frac des Pays-de-la-LoireCollection Frac des Pays-de-la-Loire

Sans Titre (La Moto) résulte d’un ensemble d’opérations minutieusement ficelées. À partir d’une « vraie » moto, l’artiste a soigneusement photographié, une par une, toutes les pièces qu’il a ensuite reproduites en mousse de polyuréthane puis les a assemblées avec une précision de mécano. De même, le pilote à la silhouette si caractéristique s’inspire d’un « vrai », en l’occurrence un ami de l’artiste. Notons qu’ici pour la première fois, Xavier Veilhan réalise non seulement un objet (la moto), mais également son utilisateur (le pilote) qui fait corps avec la machine. Fasciné par les questions de modernité et de progrès technique et en reproduisant à l’identique la réalité, l’artiste crée des passerelles et transpose dans le champ de la sculpture les préoccupations de la peinture hyperréaliste. Tout semble si « vrai » et cependant il n’y a pas de confusion possible. Les reproductions de Xavier Veilhan, même si leur aspect réaliste est évident, sont plus des restitutions que des copies conformes. En effet, ses peintures ne sont pas mécaniques mais peintes à la main et ses sculptures ne sont pas des moulages mais comme dans l’œuvre présentée ici, taillées dans la masse d’un bloc de mousse de polyuréthane. C’est un archétype plus qu’un objet caractérisé, un modèle (dans le sens que lui donnent les scientifiques) plus qu’une reproduction. C’est dans

cette fracture, cette disjonction, que se situe l’artiste, sa posture et son engagement. On voit bien que ce n’est pas le détail de la fidélité au modèle qui compte mais bien plutôt l’impact sur le récepteur. C’est pour cela qu’il convient ici de parler d’image plutôt que de sculpture, quand bien même il s’agit de tridimensionnalité.

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Sans Titre (Machine Tournante)1994 Bois, tissu, moteur électrique Collection Frac Bourgogne

Issue des expérimentations radicales des années 1950-1970, Sans Titre (Machine Tournante) est une sculpture monochrome énigmatique, minimale et cinétique. Empruntant au vocabulaire minimaliste, cette sculpture se caractérise par sa forme élémentaire et se compose de matériaux simples — du bois enveloppé de tissu blanc — auxquels s’ajoute un petit moteur électrique. L’introduction du mouvement dans l’œuvre s’inscrit dans une volonté de dépassement des catégories traditionnelles de la sculpture. Par ailleurs, cette sculpture en bois et tissu semble être à un prototype ou peut être même un socle « sans sculpture » qui se suffirait à lui-même. Explorant les possibilités de la représentation, l’artiste propose un traitement générique de formes et d’objets, lissé, sans détail ni psychologie. « Pour le spectateur la différence se situe entre une perception des images à deux ou trois dimensions et les pièces qui introduisent un rapport à la durée. Ma démarche est toujours très pragmatique : j’ai recours à une forme spécifique en fonction de l’effet recherché. La fonction des machines tournantes par exemple consiste en un dispositif visant à perturber l’ensemble de l’exposition. Leurs mouvements lents et excentriques introduisent une temporalité du regard à laquelle justement le spectateur est à l’ordinaire soustrait. » Xavier Veilhan

Light Machine nº 1, Naked Men2001 (cf page 6)

Photographie : © Studio Veilhan

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Copyright : Veilhan / ADAGP, Paris, 2013

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Xavier Veilhan : Avant2 mars — 12 mai 2013 *

Exposition conçue dans le cadre du projet Les Pléiades, 30 ans des Frac.Avec des œuvres issues des collections des Frac et du Cnap

Commissaire de l’exposition : Xavier Franceschi

*Exposition en deux phases :1re phase : 2 mars — 3 avril2e phase : 6 avril — 12 mai

Parc culturel de Rentilly, Domaine de Rentilly1, rue de l’étang, 77600 Bussy-Saint-Martin.T + 01 60 35 46 [email protected] www.parcculturelrentilly.fr

Exposition ouverte le mercredi & le samedi de 14 h 30 à 17 h 30 et le dimanche de 10 h 30 à 13 h et de 14 h 30 à 17 h 30

Visites commentées de l’exposition les dimanches 10 mars, 14 avril et 5 mai à 15 h 30. Entrée libre

Le Frac Île-de-France reçoit le soutien du Conseil régional d’Île-de-France, du Ministère de la Culture et de la Communication — Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Île-de-France et de la Mairie de Paris.Membre du réseau Tram, Platform, regroupement des FRAC, dca et le Grand Belleville. Partenaire média de l’exposition Xavier Veilhan : Avant : Télérama

Remerciements :Frac Bourgogne, Frac Franche-Comté,Frac Haute-Normandie, Frac Languedoc-Roussillon, Frac Pays-de-la-Loire, Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, Institut d’Art Contemporain, Villeurbanne / Rhône-Alpes, Centre National des Arts Plastiques.Atelier Xavier Veilhan : Diane Arques, Bernardo Di Battista, Violeta Kreimer, Léa Wanono

Le Journal de l’exposition Xavier Veilhan : Avant est proposé par le Frac Île-de-France / l’Antenne.Rédaction : Marie Baloup, Gilles Baume, Xavier Franceschi, Pauline LacazeRelecture et coordination : Isabelle Fabre assistée de Clémence DenisConception graphique : Loran Stosskopf assisté de Clara Sfarti

Xavier Veilhan est représenté par la Galerie Perrotin, Andréhn-Schiptjenko, et 313 Art Projectwww.veilhan.net

Président de la Communauté d’Agglomération de Marne et Gondoire : Michel ChartierDirectrice du Parc culturel de Rentilly : Armelle Thévenot

Président du Frac Île-de-France : François BarréDirecteur du Frac Île-de-France : Xavier Franceschi