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Edito de Serge Bousquet Cassagne :
A la diversité !
D A N S C E N U M E R O
C’est vous qui le
dites
2
Baromètre
Agenda
3
Retour sur l’AG 4
5
6
Tribune libre
Petites Annonces
7
C’est bientôt !
Coupon d’adhésion
8
N ° 1 4 8 - A v r i l 2 0 1 2
E V E N E M E N T
Le Lot et Garonne de
ferme en ferme®
28 et 29 avril
« Ce n’est parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ». Sénèque
tous issus
de la même
matrice avec
les mêmes
gènes : ceux
de la liberté
et de l’a-
mour de la
terre !
Chez nous, grâce à toi Sylvie et à
ton équipe, pas d’ayatollah com-
me à la Conf’ et au Modef.
Pas d’hypocrisie : tout est propre,
sain, utile.
Pas d’intérêt personnel.
C’est pour toutes ces raisons que
nous étions 470 à Nérac l’autre
soir et que nous avons commu-
nié ensemble à l’amour du mé-
tier, si divers, mais si beau aussi.
Belle Assemblée Générale à
Nérac l’autre soir. Merci Syl-
vie, pour ton dévouement.
Tu montres l’exemple à tous
par ton désintéressement, ta
disponibilité. Tu n’es pas du
sérail (car comme moi tu es
pépiniériste, ce qui est par-
fois un gros mot, comme
éleveur de chevaux, pluriac-
tifs, installés à mi-temps,
vente directe etc).
Oui, ton ouverture d’esprit fait
que tu défends tous les agri-
culteurs, les petits, les
moyens, les gros, les diffé-
rents, les atypiques. Car
nous tous occupons le terri-
toire agricole. Et nous som-
mes tous nécessaires, dans
notre diversité, à l’équilibre
économique du Lot-et-
Garonne.
Contrairement à la FDSEA et
aux JA qui opposent les jeu-
nes aux autres, les retraités
aux actifs, les céréaliers aux
éleveurs, et inversement ! Ce
sont eux qui ont crée, du
temps de leur splendeur per-
due, une section par produc-
tion, atomisant ainsi la solida-
rité agricole.
Nous, toi, avons recollé les
morceaux de cette solidarité
paysanne. A la CR, on sou-
tient tout le monde : le high
tech de la fraise comme l’éle-
veuse de chèvres bio, le pro-
ducteur de persil, le pruni-
culteur, comme le gaveur de
canards. Oui ensemble, tous
nécessaires, tous solidaires,
VOUS SOUHAITEZ NOUS REJOINDRE ? RENVOYEZ-NOUS LE COUPON D’ADHÉSION EN DERNIÈRE PAGE DU JOURNAL A :
C o o r d i n a t i o n R u r a l e 4 7 - 2 7 1 r u e d e P é c h a b o u t 4 7 0 0 8 A G E N C é d e x
Les infos de votre
syndicat CR 47
100% Paysans100% Paysans100% Paysans
V O S I N F O R M A T I O N S
S U R I N T E R N E T
www. coordinationrurale.fr/47
C’est vous qui le dites
P a g e 2
« Au final, ce
bien-être
animal entraîne
des pertes
d’emplois et
d’activité pour
la France»
l’importation intra et extracom-
munautaire.
Intra communautaire (Belgique, Italie, Espagne) : ces pays ayant obtenus un report d’un an pour la mise aux normes, on perçoit les bénéfices records pour ces producteurs qui vont engranger un maximum avant leur mise aux normes éventuelles. Mais qui va
les contrôler ?
Extra communautaire : USA, Mexique : du tex-mex pour du
vrai : on rêve !!!
Au final, ce bien-être ani-mal entraine des pertes d’em-plois et d’activité pour la France, une inflation sur un produit de première nécessité donc une réduction du pouvoir d’achat des
consommateurs !
Moins d’emplois, moins de pou-
voir d’achat donc moins de bien
être pour l’homme.
Le bien-être animal est certes important, mais tout paysan sait qu’il n’aura les fruits de son tra-vail qu’en s’occupant bien de ses animaux, quels que soient leurs
modes de logement.
Avec des zones urbaines, blin-dées de barres d’immeubles à la file avec des personnes empi-lées (cages à poules ?), sans arbres, manquant cruellement de plaines de sports et d’aires de jeux pour les enfants, de jardins et de parcs arborés ; notre Fran-ce, dont 80% de la population habite en ville, met la charrue avant les bœufs et marche sur
des œufs !
Dans un article du Républicain daté du 05/04/12, concernant la ferme « l’œuf Agenais » située dans nos coteaux de Laparade, nous pouvons lire que la mise aux normes des poules pondeu-ses suite à la directive européen-ne « Bien-être » (prévoyant plus de surface par poule pondeuse entre autres) a eu notamment
pour conséquences :
- En Lot-et-Garonne, la dispari-tion de trois producteurs indé-pendants : il n’en reste plus que deux ! Mais c’est également moins de débouchés pour les grains produits localement et de la perte d’activité, d’emploi et de
richesse tout simplement.
- Une baisse également en Fran-ce de la production, perte de
parts de marché.
- Augmentation des prix et de
Bien-être : priorité aux hommes ou aux animaux ? Pierre GROSZ
« Bravo pour votre travail et votre lutte pour les paysans
face à tous les beaux discours de ces intellectuels qui
ne connaissent pas notre métier ! »
Des petits mots pour la CR47 Lors de l’Assemblée Générale, nous vous avons demandé d’écrire un petit mot à votre syndicat. Extraits :
« Est-ce un problème de communication ? J’apprends ce que fait la CR à des centaines de kilomètres d’ici, lors de
mes vacances quand je rencontre des paysans et que je leur dis que je suis un paysan du Lot-et-Garonne. Nous som-
mes enviés par beaucoup d’agriculteurs. »
« Que le travail de la fem-
me sur l’exploitation soit
mieux reconnu! »
« J’ai été de ceux qui ont été longs à venir à la CR : « trop violent, de feu et de casse ». Puis, j’ai compris que si on se
laissait faire, on risquait de tous disparaître. Merci pour votre courage, votre clairvoyance et votre générosité ! »
« Le courage et la fermeté de
la CR nous encouragent à
nous, jeunes agriculteurs, à
nous lancer. »
Il faut cultiver la jeunesse! Nous en avons besoin pour les prochaines élections, mobilisez-vous!
Guy Donatoni
1 0 0 % P a y s a n s – C R 4 7
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« Vu qu’il y a un malaise dans la prune, il faudra faire de l’eau de vie de prune et l’amener à l’AG de la CR47 »
P R U N I C U LT U R E
A v r i l 2 0 1 2
« La création d'une structure coo-pérative avec transfert de pro-priété qui assure la concentra-tion de l'offre ? C'est l'option choi-sie par les producteurs de pommes de terre fécule livrant à Roquette pour répondre à la fin des quo-tas *». Qui déstructurerait la pro-duction. (*Extrait de l'édito Réussir Grande Culture d'avril 2012) .
C'est l'objectif qu'ont aujourd'hui ceux qui nous représentent à la tête de nos OP prunicoles à travers la création de la SICA U2P (union des producteurs de pruneaux). Premiè-re étape de leur probable fusion. L'idée est bonne, (j'avoue avoir été sceptique). Ce sera difficile à mettre en place. Ceux qui s’en occupent n'en n’auront que plus de mérite. L'aval de notre filière nous a échap-pé. Paradoxal, alors que le principal acteur en est une coopérative qui
n’est visiblement plus dirigée par des agriculteurs ? Ou bien sont-ils suffisamment exigeants ? Mais les responsables de tous les maux qui ont fragilisé la filière se situent à tous les niveaux : - Les dirigeants qui n'ont pas su anticiper - Les transformateurs et leurs commerciaux qui n'ont pas su séduire de nouveaux consomma-teurs - Les techniciens tardant à faire évoluer et/ou vulgariser de nou-veaux procédés de production, de séchage, de conserva t ion, de commercialisation (etc...) plus performants. - Nous, les producteurs, qui avons négligé la qualité et avons tout délégué aux trois acteurs précé-dents, pour notre confort. Et parce que la rémunération que l'on en retirait était récemment encore plus que correcte, grâce aux aides.
Comme chacun en a vécu assez pai-siblement, la pruniculture est restée figée depuis plusieurs décennies. Plus globalement, en s'attachant à faire coller la production à une consomma-tion en constante diminution nous a v o n s m a n q u é d ' a m b i t i o n . Le créneau, pour un produit de haute qualité tel que doit être le pruneau, existe. Une reprise en main de tous les éche-lons de la filière avec obligation de résultats est nécessaire. Il y aura alors d e s r a i s o n s d ' e s p é r e r . La demande mondiale en produits agricoles et le pouvoir d'achat des populations de nombreux pays vont t r è s r a p i d e m e n t c r o î t r e . Le pruneau d'Agen n'échappera pas à leurs désirs tant il peut être bon! Il suffira de le leur faire goûter!
Patrick FRANKEN
Baromètre du mois
E N E R G I E Pour remplacer le sang noir du monde...
P a g e 3
L E S C H I F F R E S
1.1 € est
alloué à l’agriculture sur
100€ de dépenses pu-
bliques
170 € la
tonne, c’est la somme
qui sera réellement
versée aux céréaliers en
contrat avec MacDo-
nald’s.
1.6% : c’est
l’augmentation de la
TVA votée le 1er mars.
Trop faible pour avoir un
impact significatif sur les
coûts de productions.
De plus, le fait de limiter
l’allègement des char-
ges sociales aux seuls
salariés agricoles rend
cet impact encore plus
insignifiant puisque le
travail des agriculteurs,
prépondérant dans la
production, continuera
de subir les charges
sociales.
Depuis le 1er choc pétrolier, la dette
de la France n’a cessé de croître :
« tant va la croissance, peut impor-
te la dette » aurait dit Jean de la
Fontaine. Tant vont les échanges
commerciaux en faveur du pays,
peut importe notre train de vie et
tout ce qui va avec. C’était sans
compter les pays émergents qui ont
largement remplacé la France et
l’Europe sur l’échiquier du commer-
ce mondial. Aujourd’hui nous som-
mes en panne : il y a un déséquili-
bre des échanges commerciaux en
notre défaveur et à cela s’ajoute le
manque d’énergie qui depuis 1973
creuse notre déficit. Nous sommes
à tel point dépendants de l’or noir
qu’il nous est impossible de passer
une journée sans y avoir recours,
même le dimanche, jour de repos,
nous démarrons la tondeuse, où je
ne sais quoi, histoire de consom-
mer un peu de ce liquide noir qui
amène petit à petit tous les pays qui
en manquent au bord du gouffre
financier.
A entendre les industriels Renault/
PSA en tête, une révolution est en
marche, car à toute chose malheur
est bon. C’est le tout électrique : à
tout ce que nous utilisons déjà
viendraient s’ajouter les voitures,
plus de chauffage, les tracteurs
pourquoi pas ? Mais alors ! Nous
allons devoir doubler nos centrales
nucléaires ? Neni, elles sont chè-
res, dangereuses et l’uranium n’est
pas renouvelable. Restent : l’éolien,
l’Huile Végétale Pure, la méthanisa-
tion, les marées et le photovoltaï-
que.
Le photovoltaïque est propre et
inépuisable, totalement gratuit en
fonctionnement. Mais alors pour-
quoi cette filière est-elle en berne
aujourd’hui avec des entreprises en
dépôt de bilan ? La mode du pho-
tovoltaïque est de mettre 4 pan-
neaux sur une toiture et de racheter
l’électricité beaucoup plus chère au
producteur qu’elle ne sera reven-
due. C’est totalement incohérent et
voué à l’échec. Est-ce la solution
face au défi colossal qui nous at-
tend ? Je ne crois pas !
Nous les agriculteurs, avons notre
part de responsabilité dans ce flop
car nous avons dit, FNSEA en tête,
interdiction de poser des panneaux
solaires au sol ! Mais alors comment
fait-on pour produire à grande échel-
le ? On continue à faire les singes sur
les toitures… Le gaspillage des terres
puisque c’est de cela qu’il s’agit, en a-t
-on toujours parlé ? Des milliers d’hec-
tares sont consacrés à la pelouse, aux
animaux de compagnie, aux chevaux,
aux ânes et j’en passe, aux jachères,
aux réserves de terres communales,
aux friches privées, aux terrains va-
gues, aux ronds-points, aux TGV, à
l’étalement des villes. Et je ne parle
pas des 40% de l’alimentation qui
partent chaque année à la poubelle.
Est-ce que tout cela pose un problè-
me ?
Créer des centrales photovoltaïques
devrait être une priorité pour notre
pays, 10 hectares de panneaux par
commune ne provoqueraient pas plus
de famine dans le monde, les agri-
culteurs ne seraient pas perdants et
enfin, on pourrait parler d’énergie de
remplacement. Donnons-nous les
moyens de réussir ce formidable défi
pour demain!
Didier GALINOU
P a g e 4
dant qu’il négocie en France à 290 € !
Le Lait, celui collecté par la laiterie Leche Pascual a bien failli couler par les fossés! Après les éleveurs du GIE l’an passé, est arrivé le tour de 30 autres producteurs cette année. Cette denrée essentielle à la vie a été boudée des mois et des mois par des repreneurs potentiels, laissant nos éleveurs dans la tourmente. Tous sont repris et nous les félicitons d’être restés solidaires dans la démarche.
A l’occasion de la journée de la fem-me, le Préfet suggère d’organiser un colloque sur les femmes agricultrices, préconisant de penser notamment à cel-les qui osent prendre des responsabilités professionnelles. Message perdu, les femmes de la CR oubliées : alors explica-tions avec crêpage de chignons mais quand on fait du syndicalisme, il paraît qu’il ne faut pas se laisser marcher sur les pieds, surtout par la compagne énervée d’un responsable FDSEA !
2011, une année difficile pour les éle-veurs, un été de plus en crise pour les fruits et légumes, un manque de quali-té pour la prune. Vos responsables se sont rendus à toutes les commissions défendre vos intérêts et tenter d’obtenir des aides, avec les limites que vous connaissez tous à ce système. Nous avons été attentifs à toutes les personnes qui ont sollicité de l’aide.
Chut, écoute ce bruit de camion...
C’est ton chargement de paille qui arrive. Et oui, la solidarité ça existe! Parmi nous, certains céréaliers ont livré, ont donné de la paille, beaucoup de paille, n’est-ce pas Geneviève, n’est-ce pas Vincent, n’est-ce pas Patrick ?
Au vue du printemps sec, la Coordination Rurale et la Chambre d’agriculture se sont mobilisées très tôt pour venir en aide aux éleveurs. Une situation qui pourrait se reproduire cette année et nous répon-drons présents.
Chut, écoute le bruit de poulie...
C’est Martinaud et Roboam qui tirent sur une corde pour remonter quelques mil-lions de m3 d’eau du Lot. Chloé et Maru-laz lisent la notice. Attention, la police de l’eau et les associations d’écolos et de pêcheurs brandissent la hache pour cou-
Début d’année 2011, la mesure « allègement des charges patronales » sur la main d’œuvre saisonnière est reconduite. Pour
atténuer les distorsions de concurrence avec les autres pays européens, Jean Dionis du Séjour initie une démarche vi-sant à alléger le coût des charges sur la main d’œuvre permanente, bâtie sur l’idée d’une taxe sur les sodas. La Coordination Rurale s’est tenue à ses côtés et par la CR nationale a communiqué un argumen-taire à tous les députés de France. Pour finir, un allègement dont on ne connait pas encore les contours exacts devrait être appliqué prochainement. Bien sûr, nous sommes loin du compte, mais…
Autre sujet social porté par la Coordina-tion Rurale, l’accès à une mutuelle santé de groupe pour nous les exploitants, après la mise en place de celle de nos salariés permanents, bonne couverture, tarifs défiés en toute concurrence car négociés par Patrick Jouy.
2011, une nouvelle commission se met en place, la CDCEA, imposée dans tous les départements par le Grenelle de l’envi-ronnement, le Lot et Garonne étant le dernier à la constituer. Elle vise à réduire la consommation de l’espace rural. D’a-bord, on a dit NON, mais n’ayant pas le choix, on a convenu que ce serait jamais sans nous pour y défendre nos permis de construire, nos projets agricoles, jetés en pâture aux associations d’écologistes.
Mise en place d’une nouvelle CVO : Cotisation volontaire obligatoire sur les semences fermières. La CR nationale a été très réactive communiquant à tous les députés de France sa position contre, les invitant à voter contre. Mais les préco-nisations la FNSEA, par la voix de Xavier Beulin ont mieux porté. C’est à se deman-der de quoi vit ce Monsieur que j’ai du mal à appeler paysan, toujours président de Sofiprotéol, actionnaire de la France Agri-cole, éleveur laitier au Maroc où la tonne
est payée 450 €. Ce dernier choisit de
mettre sa production là où ça paye, pen-
per la corde ! Non, nous n’enterrerons pas la hache de guerre nous non plus, tant que notre région ne comptera pas un nombre suffisant de réserves de réalimentation, de retenues colinéaires, seule garantie de nos récoltes.
Messieurs les Politiques, prétendant le rester ou le devenir, de tout ce qu’il sera dit ce soir, l’enjeu agricole essentiel dans ce département, c’est l’eau !
Chut, écoute les abeilles qui butinent.
Le verger prunicole revêt sa belle robe de printemps et renouvelle toutes ses pro-messes. Je sais, c’est bien la phrase la plus poétique prononcée sur le pruneau depuis longtemps ! D’abord force de pro-positions, le 12 et 13 octobre, la Coordina-tion Rurale a fini par manifester devant France Prune, appelant les acteurs de la filière à se parler. On nous a pris pour des fous, mais ne dit-on pas que « les fous tracent des chemins qu’empruntent ensui-te les sages »?!! Donc, si certains ne deviennent pas sages ; il ne nous restera plus qu’à faire une procession (et non une manifestation) pour invoquer Sainte Rita, la Sainte des cas désespérés !
Chut, écoute : mais j’entends rien !
Justement, ce dimanche 5 février, c’est la neige qui tombe. Dès le lendemain, la CR appelle à la solidarité pour déneiger les routes. Pierre Grosz lance l’idée d’un SMS. Permettre l’accès à l’infirmière, au boulanger, au laitier… tout cela n’est que du bon sens. Pourtant, comme vous l’a raconté Jean Marboutin dans son édito, c’est que l’on avait pas le droit ! Mais dans quel pays de droits vit-on ?!!
Chut, écoute, c’est ta relève qui pousse.
A l’heure où nous regardons notre jeunes-se dans les yeux de nos enfants, ap-puyons sur pause et prenons le temps de transmettre, de former un apprenti par exemple, une fois dans notre carrière d’a-griculteur.
Bien sûr, il pourrait être chauffeur à Terres du Sud, comptable au centre de gestion, elle pourrait être hôtesse d’accueil à la MSA, technicienne au BIP…
Et si son bonheur, c’était d’être agriculteur, agricultrice ? Au fond, n’avons-nous pas là un devoir de paysan ?
Actualité syndicale : retour sur l’Assemblée Générale
La Présidente, Sylvie Girard présente le bilan 2011
Une salle pleine à Nérac : une belle réussite ! Nous étions un demi millier ce vendredi 30 mars à Nérac ! Si vous étiez présents, un problème de sono a gêné une
partie du public présent. Nous nous en excusons. Afin de ravir ceux-ci mais aussi les absents, voici les discours.
1 0 0 % P a y s a n s – C R 4 7
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Serge Bousquet Cassagne : offensif et rassembleur
A v r i l 2 0 1 2
Actualité syndicale : retour sur l’AG
P a g e 5
Cela fait maintenant
une douzaine d’an-
nées que je suis
votre élu, avec mes
compagnons. Nous
n’étions pas pro-
grammés pour faire
ce job, mais nous
l’avons fait : bien je
crois, avec du cœur,
avec de la raison,
avec colère parfois.
Nous vous avons redonné de la dignité, nous
avons fait péter quelques structures
(l’ADASEA), nous en avons assainis d’autres
(la SAFER). Mais ce n’est pas un bilan que je
vais dresser. La question qui nous taraude est
la suivante : comment vous satisfaire à tous ?
Comment accéder à toutes vos demandes,
tous vos besoins, toutes vos interrogations,
sans se dévoyer, en restant logiques, en
restant justes, en respectant les grands princi-
pes de la CR.
Cette question, pour la résoudre, nous prend
souvent la tête, me prend la tête. Car je trou-
ve que rien ne va assez vite, que tout ici en
France est lenteur, tracasseries : ponts du
mois de mai par ci, congés d’été, fêtes de fin
d’années, strates administratives, sur-
entassement de lois, de réglementations. En
bref, rien n’est fait pour faciliter la vie de
celui qui entreprend. Alors, je vous dis qu’il
va peut être falloir changer de méthode.
Oui, il faudra que vous commenciez et finis-
siez vos lacs sans autorisations.
Oui, il faudra que vous bâtissiez vos serres
sans études d’impact.
Oui, il faudra construire vos poulaillers sans
permis de construire.
Oui, le moment est
venu de prôner la dé-
sobéissance citoyenne,
parce que trop, c’est
trop. Que l’on nous
foute la paix, que l’on
nous laisse travailler, entreprendre, investir,
tranquilles.
Je suis peut-être devenu un vieux con aigri,
c’est sûrement cela. Je crois avoir encore une
capacité d’émotion et de révolte intactes.
Emotion quand je vous vois si bien travailler
vos terres, émotion quand vient la tempête,
émotion quand vous relevez vos manches.
Et révolte contre ceux qui veulent vous admi-
nistrer comme un troupeau de moutons. Ré-
volte quand on interdit de remettre la croix du
village, dans le village. Révolte quand on an-
nule le permis de construire du poulailler à
Lafox.
Emotion quand je vois les plus anciens d’entre
vous pleurer le départ des derniers bestiaux
de la ferme.
En fait notre carburant à nous c’est vous.
C’est pour cela qu’on ne vous lâchera ja-
mais, que vous pouvez nous appeler au
téléphone nuit et jour.
C’est pour cela qu’on repartira en 2013,
c’est vous qui direz stop ou encore.
Cet automne, nous allons repartir aux élec-
tions enthousiastes, le cœur vaillant, l’esprit
libre. La comparaison avec les loups dans
notre dernier journal est de Patrick Franken
et elle me réjouit.
Comme des loups cet automne, nous allons
chasser nos adversaires en meute. Oui, la
meute va se reformer. De jeunes loups vont
nous rejoindre, quelques vieux loups vont
nous quitter ; c’est la vie.
Cette meute protège vos petits, défend votre
territoire. Cette meute ne mord que lorsque
c’est nécessaire mais mord parfois.
Oui cet automne, après les récoltes, nous
prendrons du plaisir à chasser ensemble
comme nous l’avons déjà fait par deux fois.
Nos adversaires n’ont qu’à bien se tenir
car les loups ne se laissent jamais tondre!
« Le moment
est venu de
prôner la déso-
béissance ci-
toyenne »
« En fait notre carburant à
nous c’est vous. »
La parole à Michel de Lapeyrière, Président de la Chambre d’Agriculture Il est de tradition que chaque année, je vienne vous rendre compte du tra-
vail de vos élus au sein de la Chambre d’Agriculture. Cette année marque la
fin de cette mandature mais également le terme de 12 ans de Présidence
CR à la Chambre. Bien entendu, il n’est pas question de
faire un rapport exhaustif du travail accompli, mais sim-
plement de vous rappeler nos objectifs et nos résultats :
proximité, efficacité, ténacité, solidarité.
Proximité : c’est un de nos objectifs prioritaires, rendre
aux agriculteurs leurs organismes, et rappeler à certains
d’entre eux qu’ils avaient été crées pour servir les agri-
culteurs et non le contraire. Accompagner l’agriculteur
tout au long de sa carrière, depuis l’assistance aux
contrôles, jusqu’à la constitution des dossiers adminis-
tratifs en passant par la transmission et l’installation.
Efficacité : « 1 problème = 1 solution, 1 question = 1
réponse ». Les exemples ne manquent pas : problème
sur la main d’œuvre saisonnière, le point emploi, le
permis de construire, la création de lacs collinaires, les calamités agricoles.
Nous ne pouvons pas tout mais nous devons tout essayer.
La ténacité : « lorsque l’on a raison ne jamais rien lâcher ». Refuser
les compromis, trop faciles, et vous dire toujours la vérité. Dernière-
ment la création de l’organisme unique, l’affaire de Leche Pascual sont
des exemples.
La solidarité : ne jamais laisser quelqu’un au bord du chemin,
vous ne marchez jamais seul. L’association des agriculteurs
en difficultés, l’assistance pendant les grandes calamités,
l’accompagnement des agriculteurs dans les aléas de la vie :
dernièrement la bourse au fourrage. Ici, on donne la paille.
Tout cela ne peut se faire seul, un grand merci aux élus et aux
salariés de la Chambre d’Agriculture.
Nous n’avons pas la prétention d’avoir tout réussi. Je n’oublie
pas que le nombre d’agriculteurs diminue et que le métier
devient de plus en plus complexe. Mais je vous garantis que
nous avons donné le meilleur de nous-mêmes. Parfois j’ai la
satisfaction d’entendre que le Lot-et-Garonne est cité en
exemple dans d’autres départements. Ceux qui reprendront le
flambeau l’année prochaine, quels qu’ils soient, vous devez les soute-
nir de toutes forces. Ils doivent pouvoir compter sur vous comme vous
pourrez compter sur eux.
P a g e 6
« Nous
sommes trop
nombreux à
croire que
nous allons
gagner. Assez
nombreux
pour perdre ! »
En début d’année prochaine, les
paysans choisiront leur représen-
tants pour un nouveau cycle de 6
ans.
Ce scrutin aura une triple impor-
tance au moins. Celle de vérifier
que nous sommes de véritables
citoyens engagés, de vrais républi-
cains en votant à plus de 70% du
corps électoral, retraités y com-
pris, quand la plupart des autres
professions ne s’esquissent qu’à
20 ou 30% et que sûrement le
prochain scrutin présidentiel ne
mobilisera pas plus de 60% des
électeurs.
Le secteur agricole a aussi la
particularité de prendre le pouls
syndical de la profession, puisque
c’est un soutien syndical qui établit
les conditions de représentativité
dans tous les lieux de décision
agricoles.
Le bloc FNSEA/JA a encore la
majorité absolue en France et s’il
la perdait à l’occasion du scrutin,
cela ne serait pas neutre, au ni-
veau national, dans les relations
entre la profession et l’Etat. Bien
sûr, l’immense majorité des Cham-
bres d’Agriculture n’échappera pas
à la FNSEA. Le système est ainsi
fait que l’édifice est solide, la base
de la pyramide est large. Et c’est
un tour de force que de la renver-
ser. Seul notre département y est
arrivé. Et seuls quelques autres
peuvent y prétendre.
Mais aussi et surtout, une élection,
c’est un nouveau projet, un nouveau
cycle. Le moment de s’arrêter un
peu, de réfléchir, d’imaginer, de se
relancer. Regarder où nous en som-
mes, voir ce qui a marché ou
échoué, comprendre pourquoi. Tirer
les leçons de l’époque passée et
s’en inspirer pour bâtir le projet.
J’entends parfois dire que l’expérien-
ce ou l’histoire sont des lanternes
qui n’éclairent que le dos, le chemin
parcouru. Mais c’est faux ! Sans
compréhension de l’histoire, nous
sommes sans racines. Il faut savoir
d’où l’on vient pour imaginer où l’on
va aller, comprendre ses erreurs
passées pour les réussites de de-
main. Evidemment, une chambre
consulaire ne peut pas tout. Les
grandes décisions se prennent à
Bruxelles, Genève ou Paris et nous
échappent en grande partie. Beau-
coup de missions de la chambre le
sont pour le compte de l’Etat par
délégation de missions de service
public. Mais nous pouvons, pour
notre territoire, rapprocher les hom-
mes, nous pouvons faciliter les initia-
tives et surtout nous défendre et
contrer les initiatives et immenses
intentions des détracteurs de notre
métier. A la moindre faiblesse, ils
attaquent, dans le moindre espace,
ils s’engouffrent. C’est une lutte
incessante. Nous devons nous
engager.
Sur nos fermes, dans nos famil-
les, dans la société, dans la pro-
fession toute entière. Nous som-
mes moins nombreux et il y a tant
à faire. Oui nous devrons voter
mais aussi nous présenter, nom-
breux et motivés, faire l’effort.
S’engager est essentiel. Pour se
sentir vivre. Pour faire et ne pas
toujours subir. La société se vau-
tre dans le confort et la distrac-
tion. Se distraire à en mourir.
Nous ne sommes pas encore
comme cela. Nous revendiquons
souvent la liberté de notre métier,
alors défendons-la !
La liberté, cela se défend ; assez
sont morts pour elle. On n’a pas
le droit de se laisser faire. Surtout
en Lot-et-Garonne. Parce que
notre histoire est militante. Parce
que nous sommes sous les yeux
étonnés de la France FNSEA et
sous les yeux envieux de tous les
sympathisants CR de France qui
n’osent croire en eux et bousculer
le système. Et si nous perdions ?
On aurait l’air malin !
Nous sommes trop nombreux à
croire que nous allons gagner.
Assez nombreux pour perdre.
Plus que jamais, ne gagneront
que ceux qui s’engageront, à
fond. A bon entendeur …
L’ours d’or remis par Jean Marboutin Enfin, comme le veut la tradition à l’Assemblée Générale de la Coordination Rurale, Jean Marboutin
a remis l’ours d’or qui récompense la personne la plus nuisible au monde agricole de l’année. Cette
année, le prix est décerné à Bernard Péré. Manquant de courage, il a tourné l’émission « Envoyé
Spécial » à l’insu d’un éleveur de poules bio de Nérac en dénigrant son activité : ce bio-là ne lui
convient pas ! Nous déplorons qu’un élu puisse ainsi salir une profession qu’il est censé représenter
au Conseil Régional, en tant que Président de la Commission de l’Agriculture. Mais quelle agricultu-
re représente-t-il? Certainement pas celle qui nourrit les hommes...
L’engagement par Jean-Michel Ruchaud
Actualité syndicale : retour sur l’AG
1 0 0 % P a y s a n s – C R 4 7
2 7 1 r u e d e P é c h a b o u t 4 7 0 0 8 A G E N C e d e x 0 5 . 5 3 . 8 7 . 9 0 . 1 4
P a g e 7 A v r i l 2 0 1 2
INFIRMIERE LIBERALE CHERCHE REMPLAÇANTE Secteur rural du Lot-et-Garonne, canton de Damazan,
Petit kilométrage, bon C.A, collaboration possible.
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LA FERME DE BARUTEAU - Fabienne Grosz
« Baruteau » 47 260 BRUGNAC,
Entreprise agricole spécialisée dans l’élevage de porcs et la transformation de charcuterie
CHERCHE TECHNICIEN PRODUCTION
CHARCUTERIE H/F
Le poste à pourvoir : Travailler en production : dé-coupe des carcasses, fabrication charcuterie (produits frais, produits secs et conserves), gérer la production en l’absence du responsable de produc-tion, assurer l’enregistrement de la traçabilité, ges-tion des stocks et prise de commandes.
Le profil recherché : BTS en Agroalimentaire. Expé-rience en production viande souhaitée, mais débu-tant accepté si motivé. Maitrise de l’outil informatique (Word, Excel). Rigueur et méthode nécessaires. Sens de l’écoute et de la relation pour travail en équipe.
Conditions proposées : Poste à pourvoir immédiate-ment. CDD 6 mois. Temps plein sur 4 jours. Possibi-lité de CDI par la suite. Rémunération selon expé-rience. Lieu de travail situé à Plaisance en Dordogne (20 km de Bergerac et 6km de Castillonnes) Tél : 05 53 84 43 63 Port : 06 79 80 35 47
Mail : [email protected]
Site web : www.mon-cochon.com
URGENT ! Dernière minute
DÉGREVEMENT TAXE FONCIERE NON BATIE
- un complément de dégrèvement de 33% est accordé sur les
prairies naturelles au titre de la sécheresse 2011 (référence
cadastrale). Ce complément vous sera attribué automatiquement.
- un dégrèvement de 50 % vient d'être accordé sur prairies
artificielles (luzerne) et de 62% sur prairies temporaires
(graminées type Ray-grass). Il s'agit d'un rattrapage pour lequel
nous nous sommes battus.
Il faut remplir très vite, AVANT LE 30 avril, l'imprimé n°4195 N
que vous vous procurerez en mairie et l'envoyer à :
Direction Générale des Finances Publiques - 1, Place des
Jacobins - BP 70016 - 47 916 AGEN Cedex 9
Pour plus d’informations, merci de nous contacter au bureau.
BULLETIN OFFICIEL DES IMPOTS 5 avril 2012
Aux termes des dispositions de l’article 69 du code général des
impôts, le régime d’imposition des exploitants agricoles est dé-
terminé en fonction de la moyenne des recettes des deux an-
nées civiles précédentes. Ces recettes s’entendent notamment
de toutes les sommes encaissées au cours de l’année civile.
Elles comprennent notamment les subventions et primes desti-
nées à compenser un manque à gagner ou qui présentent un
caractère de supplément de prix. Il en est de même pour les
indemnités d’assurance versées à la suite d’une calamité frap-
pant par exemple les récoltes ou le bétail.
A titre exceptionnel, les exploitants agricoles du Lot-et-
Garonne, reconnu zone sinistrée par la sécheresse de 2011
par le ministère de l’agriculture, n’ont pas à tenir compte
des indemnités versées à ce titre par le Fonds national de
gestion des risques en agriculture.
Pour obtenir le texte officiel, merci de nous contacter au bureau.
COUPON ADHESION 2012
J’envoie un chèque de 50 € (cinquante Euros), à l’ordre de : CR 47
271 rue de Péchabout - 47008 AGEN. Je recevrai en retour un reçu avec ma carte d’adhésion.
Pour tout conseil ou problème auquel vous êtes confronté, notre bureau est à votre disposition, au : 05 53 87 90 14, du lundi au ven-
dredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00.
CÉRÉALIER
MARAÎCHER
ÉLEVEUR précisez :
PRUNICULTEUR
ARBORICULTEUR
Employeur de main d’œuvre : permanente saisonnière autres :
Nom : _______________________________________ Prénom : ________________________________________________________________
Société : ______________________________________________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________________________________________________
Adresse : ______________________________________________________________________________________________________________
Code postal : Ville : ____________________________________________________________________________________
Téléphone : _____________________ Portable : _______________________________ Fax : ________________________________________
E-mail : _______________________________________________________________________________________________________________
C’est bientôt !
LES ANNONCES DE LA SAFER SUR VOTRE SITE INTERNET
Tous les 15 jours, retrouvez toutes les
annonces de la SAFER. sur notre page
internet :
www.coordinationrurale.fr/47 . Ce
mois-ci, les annonces seront en ligne :
Le 26 avril et le 10 mai
Pour nous rejoindre...
Tribune libre
Du labeur récompensé. Mais les temps ont changé Et le travail s'est amélioré. Le moteur est arrivé, la peine s'est envolée. Les heures à ne pas compter. Mais le soleil et la liberté, A jamais sont ancrés. Pour nous aider à donner A chacun sa bouchée. Si l'orage peut arriver, Et parfois tout gâcher, Sans cesse, il faudra recommencer
Paysans ce sont les gens du pays, Courbés mais toujours en vie. Fier du travail accompli, C'est lui qui nourrit. Sur le coteau ou dans la plaine, Chaque jour qui vient, Il guette la vie, Arrosée par Dame Garonne. Fait rouler ce « R » qui sonne Notre accent du Lot et Garonne. Qui au fil des années S'enrichit de tant de mixité. On chantait lors des belles tablées
Par les anciens encouragés, Car telle est notre destinée. Aux enfants, il faudra laisser Le choix de s'en aller. Sans jamais oublier Le goût des instants passés. Ne laissons pas les autres décider Le temps nous a formé Et les générations se sont adaptées. En vrai chef vous vous êtes transformés. Et ne les laisser pas vous manquer de
respect.
Hymne paysan Claudine DE BORTOLI
PORTES OUVERTES DANS TOUT LE DÉPARTEMENT