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Sommaire
Le billet du Directeur p.2-3
Bienvenue à … p.4-7
Genève-Rolle en bateau p.8
Les fontaines p.9-11
Recette d'ici ou d'ailleurs p.12
Publicité p.13
Le 14 juin 2011 aux Châtaigniers p.14-15
Coco Chanel .... p.16-18
Notre descente du Rhône p.19-22
Le clin d'oeil du Clin d'Oeil p.23
Reflets de Camargue p.24-29
La musique que j'aime p.30-32
A vous de jouer p.33-34
Un après midi musical p.35
Un voyage de rêve p.36-38
Publicité p.39
Il s'en est allé avec sa fleur... p.40-41
Remèdes de grand-mères p.42
Infos pratiques p.43
Une Rose pour Madame Sculier p.44
90 ans de Madeleine p.45-46
Le pas p.47
Merci Christiane p.48
Ils nous ont quittés p.49
Bloc-notes p.50
Publicité p.51
Ont participé p.52
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LE BILLET DU DIRECTEUR
Quelques brèves nouvelles :
Direction de l’EMS
Comme je vous l’ai annoncé dans le précédent numéro de ce
journal, Monsieur Rolf Staub va cesser son activité aux
Châtaigniers le 31 octobre 2011.
Pour lui succéder le Comité et la Direction ont choisi Monsieur
Thierry Braillard qui prendra ses fonctions le 1er septembre 2011.
Je lui souhaite d’ores et déjà une cordiale bienvenue et vous
remercie d’avance du chaleureux accueil que vous allez lui
réserver. Le nouveau Directeur adjoint se présentera lui-même
dans le prochain Clin d’œil.
Transformations
Les travaux ont maintenant sérieusement commencé et par là
même les immanquables nuisances qui vont les accompagner tout
au long de ces deux ans de chantier. Je vous remercie de votre
patience et de votre compréhension pour les désagréments que
vous subissez.
Je réitère ma proposition à savoir que les résidants qui trouveraient
le bruit insupportable peuvent venir me trouver pour un transfert à
l’EMS de Drize (dans les limites des places disponibles).
3
Trentième anniversaire de la Résidence Les Châtaigniers.
C’est en effet le 4 mai 1981 que les premiers résidants sont entrés
dans l’EMS. Compte tenu des perturbations engendrées par les
travaux en cours, cet anniversaire sera fêté simultanément avec
l’inauguration des nouveaux locaux, soit, si le planning est
respecté, au printemps 2013.
30 ans de fidèle collaboration
Deux collaboratrices et un collaborateur travaillent aux
Châtaigniers depuis 1981, il s’agit de :
Madame Maria Helena De Oliveira
Madame Myriam Milankov
Monsieur Dervis Yilmaz
Le Comité et le soussigné s’unissent pour les remercier de leur
implication quotidienne et de la qualité de leur travail.
105 ans
Pour la première fois depuis l’ouverture de la Résidence, un
résidant a atteint cet âge magnifique.
Monsieur Othmar Balzer a en effet fêté ses 105 ans le 24 juin
2011. Nous nous sommes tous retrouvés, sa famille, les résidants
et les collaborateurs, à la salle polyvalente pour fêter dignement
cet événement. M. Balzer a affirmé qu’il se plaisait bien aux
Châtaigniers et qu’il comptait bien y rester encore quelque temps.
Pour cet été je vous souhaite plein de bonnes choses ensoleillées.
Jean-Michel Curchod
4
Bienvenue à ...
Monsieur Marc-Henri Fontanel
Je suis né le 4 septembre
1938 et j'ai toujours vécu à
Veyrier. J’étais très impliqué dans
la vie de la commune, d’une part
chez les pompiers où j’étais
capitaine, d’autre part au Conseil
municipal. De même j’ai été un
des initiateurs du projet du Centre
sportif du Grand-Donzel.
A Veyrier du reste nous sommes la plus vieille famille depuis
1860.
J’ai suivi une formation HEC (Haute Ecole Commerciale) et
j'ai fait une année linguistique à Londres.
J’ai travaillé comme directeur des ventes chez Technicair,
d’ailleurs j’ai participé à l’installation de la ventilation aux
Châtaigniers. Plus tard, j’ai été indépendant comme organisateur
de vente et en fin de carrière j’ai travaillé aux TPG comme fondé
de pouvoir sur la sécurité. C’était un super job.
J’ai été marié et j'ai eu deux charmantes filles.
Départ à Drize En raison de travaux importants de rénovation qui ont lieu à la
résidence, ce sont cinq résidants qui sont partis pour Drize le 1er
juin soit Mesdames Esther Bory, Yvonne Geoffroy et Messieurs
Henri Corbaz , Roger Milani.et Roger Matthey .
Nous leur souhaitons une bonne installation dans ce nouvel EMS.
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Monsieur Marcel Lehmann
Je suis né le 26 mars 1923 à
Genève et j'ai une sœur de 4 ans mon
aînée. J’ai été élevé à la ferme à Troinex
car mes parents étaient agriculteurs.
Moi-même j’ai repris la ferme en 1959
et j'y suis resté 60 ans. Mon épouse était
couturière retoucheuse. J’ai aussi été
pendant 35 ans pompier, 12 ans au Conseil municipal et 16 ans au
Conseil de paroisse de Troinex.
J’ai rendu mon permis de conduire à 87 ans et me voilà aux
Châtaigniers que je connaissais du fait que mon épouse y avait
séjourné quelques mois.
Madame Madeleine Durand
Je suis née en 1920 à Carouge.
J'ai fréquenté d'abord l'Ecole Jacques-
Dalphin puis l'Ecole des Pervenches.
J'ai ensuite travaillé chez Riboni,
une boulangerie située alors à la Rue
Ancienne. C'est d'ailleurs dans cette
même rue que j'habitais.
Puis, j'ai travaillé dans une grande maison près de la plage du
Reposoir. C'est là au bord du lac, que j'ai rencontré Albert. Nous
sommes très vite tombés amoureux et de notre union deux filles
vont naître : Bluette et Clairelyse.
Dans le fond, je pense pouvoir dire que je suis bien ici.
Propos recueillis par Barbara
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Madame Lucie Ubaldo
Je suis née en 1925, j'ai grandi au
Grand-Lancy avant d'aller m'installer
avec mes parents (et mon frère de
trois années mon cadet) à la rue du
Centenaire à Carouge, dans un
charmant petit immeuble de trois
étages. En effet, ma mère étant
institutrice, elle venait d'être nommée à l'Ecole des Pervenches.
Mon nom de jeune fille était Huguenin.
Je me suis mariée en 1947 avec un dénommé Urbain Ubaldo,
avec qui j'ai vraiment été heureuse durant près de 61 ans! Il est
aujourd'hui malheureusement décédé. Il travaillait dans le groupe
pharmaceutique Vifor (aujourd'hui devenu Galenica) à Plan-les-
Ouates. C'est d'ailleurs dans cette même commune que nous nous
sommes installés, plus précisément au chemin de Pomone, nous y
resterons 47 années.
Nous avons eu deux filles, Claire-Lise et Hélène, qui habitent
d'ailleurs sur le même terrain que nous à l'époque. J'ai quatre
petits-enfants et également quatre arrière-petits-enfants. Nous
sommes et avons toujours été une famille très unie.
Je me sens bien aux Châtaigniers, j'apprécie beaucoup les
mots fléchés et j'adore tout particulièrement le scrabble.
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Madame Marinette Meinder
Je suis née le 29 décembre 1939 à Rossillon dans le
département de l’Ain en France où j’ai fait toutes mes écoles
jusqu’au certificat d’études. J’ai une sœur plus âgée.
A 14 ans j’ai dû commencer à
travailler dans une usine de tannerie à
Belley (F), et plus tard j’ai pu
reprendre une école ménagère en
section cuisine pour préparer un CAP.
Cela me plaisait énormément, mais
hélas je n’ai pas pu continuer.
Tout au long de ma vie j’ai travaillé dans de nombreux lieux
très divers autant dans des familles bourgeoises que dans de grands
hôtels/restaurants.
Plus tard étant employée comme secrétaire, j’ai pu poursuivre
une formation de secrétaire/dactylo ce qui m’a amenée à travailler
à l’Hôtel des finances.
Aujourd’hui je suis très contente d’être aux Châtaigniers
même si ce n’est pas tous les jours facile.
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Genève-Rolle en bateau
Ciel bleu, soleil, nous
embarquons sur "LE
SIMPLON", qui suit les rives
de notre beau Léman.
Le petit port de Rolle nous
accueille, il n'a pas changé
depuis des décennies, si ce n'est
que l'élargissement et le
rallongement fleuri du quai
jusqu'au château.
Nous nous installons, notre petit
groupe et trois responsables, à la
sympathique terrasse du port en
attendant les traditionnels filets
de perche.
Le café du Casino porte bien
son nom, puisque le
prolongement du bâtiment, pendant les années 40, était une salle
de spectacles, bien modeste en ce temps-là. Des concerts, des fêtes
en chansons, très souvent des
bals populaires mettaient un
peu de gaîté à nos jeunes
mobilisés et les petites
Rolloises dont je faisais partie.
Madame Denise Matthys
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Les fontaines
A Veyrier nous sommes particulièrement enchantés car nous
avons compté au village une dizaine de fontaines.
Lors des nos promenades avec les résidants nous retrouvons
sur notre parcours quatre fontaines qui nous permettent de nous
rafraîchir. Les fontaines publiques de Veyrier sont toutes reliées au
réseau d'eau, on peut donc s'y désaltérer sans crainte.
Il nous arrive de faire
une petite halte,
devant la fontaine du
chemin Jules-Edouard
Gottret et chaque été
c'est un réel plaisir de
retrouver son joli
glouglou.
Autrefois
Pendant longtemps, la fontaine était le centre de la vie villageoise :
on y lavait les légumes. Sous certaines conditions, on y faisait la
lessive. Près de la petite grille d'écoulement, c'était le nettoyage
des champs. Il y avait aussi l'abreuvage des vaches et des chevaux,
et pour tous ceux qui n'avaient pas l'eau à domicile (ils étaient
nombreux) c'était le lieu d'approvisionnement. Les abords de la
fontaine devaient être tenus propres ce qui exigeait un balayage
consciencieux après chaque abreuvage. Et l'eau des bassins devait
rester limpide. La lutte contre la pollution ne portait pas encore ce
nom, mais elle existait déjà. Les multiples "règlements" sur l'usage
de la fontaine le prouvent amplement.
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Il existait à Veyrier un réservoir et une fontaine avant 1834.
Le règlement, magnifiquement calligraphié, spécifie qu'il est
interdit de laver quoi que ce soit dans le grand bassin, tout comme
il est défendu de l'épuiser, c'est-à-dire d'en prendre toute l'eau. On
remarquera que, à cette époque, il n'est question que d'une seule
fontaine à Veyrier.
Une séance extraordinaire du Conseil eut lieu au printemps
1866 au sujet de l'installation de fontaines et de la pose de tuyaux.
On apprend ainsi qu'il y avait quatre fontaines dans la commune.
Une chez Jean-Pierre Babel, une autre à l'emplacement actuel
devant l'église, une près de chez Monsieur Jappel (entre le bas de
la rue des Boulangers et le haut du chemin d'Arvaz), et une chez
Monsieur Meynadier au Petit-Veyrier.
En 1881,
deux fontaines de
Veyrier étaient en
vedette : celle du
château et celle de
la Place de l'Eglise.
Elles étaient
alimentées par la
meilleure source,
dont le débit était
d'environ 80 litres
par minute.
L'eau est drainée depuis une source au lieu-dit "Aigues Noires"
(proche des Tournettes) puis envoyée par un système de tuyaux
souterrains au réservoir qui alimente la fontaine.
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Sept ans plus tard, en 1888, la commune créa deux nouvelles
fontaines : une à l'école, avec un grand et un petit bassin, l'autre au
cimetière.
En 1897, petite révolution : plusieurs propriétaires de
Veyrier, demandèrent qu'on établisse une canalisation pour amener
l'eau de l'Arve au village et dans leurs maisons. La décision sera
prise le 27 avril, elle coûtera à la commune 1'300 francs. Le litre
d'eau par minute coûtait 40 francs par an.
Avant l'arrivée de l'eau de l'Arve, les fontaines du village
étaient principalement alimentées par deux sources appartenant à
M. Ormond. Ces sources se trouvaient aux Bergues, après la gare
de Bossey-Veyrier. La commune avait un droit sur ces sources qui
donnaient une eau fraîche et pure. Les femmes prenaient deux
arrosoirs "sur le banc", c'est à dire sur un rayon ne servant qu'à
cela, pour aller les remplir au goulot de la fontaine. Au retour, elle
vidaient les arrosoirs dans "la pierre à eau", sorte de bassin muni
d'un robinet, installé à la cuisine.
Estela
Source : Commune de Veyrier, 2010
Photos: Rolf Staub
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Recette d’ici ou d’ailleurs
Tapenade
200g d'olives dénoyautés
8 filets d'anchois
80g de câpres
25 cl d'huile d'olive
1/2 citron
Poivre
Préparation : Mixer séparément les olives, les anchois et les câpres rincés.
Mélanger le tout dans un bol. Ajoutez l'huile d'olive.
Réserver au réfrigérateur jusqu'à utilisation.
Vous pouvez la servir sur des morceaux de pain frais ou des pains
de mie.
Cake aux olives
150g de farine
1 sachet de levure Tamiser, mettre dans une terrine
4 œufs bien mélanger, incorporer à la farine.
12,5 cl de lait
150g d'olives couper fin, verser sur la garniture.
250g jambon cuit
150g comté râpé
4c soupe d'huile d'olive incorporer
Sel/poivre assaisonner
Cuisson : 1 heure au milieu du four, préchauffé à 180°C.
Bon appétit !
Catherine G.
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14
Le 14 juin 2011 aux Châtaigniers
C'est sous un concert strident que nous (le personnel et les
résidantes des Châtaigniers) avons sifflé les inégalités en ce 14
juin 2011, 30 ans après l'avènement de l'égalité dans la
Constitution et 20 ans après la grève des femmes qui avait
mobilisé à l'époque un demi million de femmes à travers toute la
Suisse.
Une quarantaine de personnes, tous services confondus,
(animation, soins, ergothérapie, cafétéria, entretien, comptabilité,
secrétariat, direction) accompagnées de plusieurs résidantes se sont
retrouvées sur la terrasse bordée de lavande (violette !) et parée de
drapeaux et ballons fuchsia, pour siffler à 14h06 (comme 14.06)
les inégalités entre hommes et femmes qui aujourd'hui encore
persistent.
Les aides-soignantes ont brandi une banderole "POUR LA
REVALORISATION DE LA FONCTION D'AIDES-
SOIGNANTES", et les filles de la cafétéria ont enfilé
exceptionnellement UN PANTALON !
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Notons aussi la présence de plusieurs hommes solidaires,
merci à eux !
L'après-midi s'est agréablement poursuivi par la diffusion du
film "Potiche" et s'est conclu autour d'un apéritif tout en rose fort
sympathique !
De similaires concerts de sifflets ont eu lieu simultanément à
travers toute la Suisse et le bilan de l'USS (l'Union syndicale
suisse) fait état de 100'000 participant-e-s toutes actions
confondues.
Merci encore d'avoir joué le jeu et par cette petite, toute petite
action symbolique d'avoir contribué à vivifier, à enrichir et à
donner corps à l'exigence d'égalité pour toutes et partout.
Barbara, la violette
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Coco Chanel
une femme hors norme
La mode n'existe pas seulement dans les
robes ; la mode est dans l'air, c'est le vent
qui l'apporte, on la pressent, on la respire,
elle est au ciel et sur le macadam, elle tient
aux idées, aux moeurs et aux événements.
L'abbaye aux orphelines
Gabrielle avait 12 ans quand sa mère est
morte. Son père l'abandonna avec ses soeurs entre les murs de
l'orphelinat. En 1900, elle fut recueillie par une institution de
Moulins tenue par des dames chanoinesses. Les occasions de sortie
étaient très rares et leur prétexte toujours pieux. Pendant les
années que dura son temps de pension elle fut traitée en orpheline
pauvre, éduquée et instruite par charité.
On l'appelait Coco
C'est en 1905 à la Rotonde de Moulins que Gabrielle Chanel
débuta en "poseuse". Elle ne savait que deux chansons : Ko-Ko-
Ri-Ko et Qui qu'a vu Coco. Son public lui donna pour surnom le
mot que les deux refrains avaient en commun. Elle devint, pour ses
amis de la garnison, la petite Coco.
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Le style 1900
La belle époque s'en va avec ses robes à grand tralala et ses
chapeaux surchargés tandis qu'une jeune inconnue, Gabrielle
Chanel, passe de la condition d'irrégulière à celle de modiste en
chambre . Elle était promise à un grand avenir.
Une certaine idée du corps
Gabrielle Chanel est cette beauté, au petit nez retroussé, au
merveilleux profil. Elle se
tient droite, comme elle allait
se tenir toute sa vie. La
novation est là, dans une robe
plus fluide que celles de ses
contemporaines, elle avait
déjà acquis la conviction
qu'une bonne musculature
vaut tous les corsets. Cette
robe est son oeuvre. Elle est
en avance sur son temps.
Premières clientes
Ce sont les jolies femmes qui avaient été la parure des dimanches
à Royallieu, qui allaient révéler le nom de Chanel jusqu'alors une
jeune modiste inconnue. On ne disait pas encore que Chanel savait
faire des robes. Seul son talent de modiste était reconnu. Mais on
se passait le mot et quelques femmes de la société commencèrent à
s'adresser à elle pour les guider dans leur choix.
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En 1912 le Théâtre de Vaudeville présentait une pièce de F.
Noizière, tiré de Bel Ami, le roman de Guy de Maupassant. Les
chapeaux furent signés Chanel.
La révolution vestimentaire
A une dizaine de mois de la
déclaration de la guerre, Gabrielle
décida d'ouvrir sa première
boutique à Deauville. Ce fut une
boutique de chapeaux auxquels,
s'ajouteront des blouses, des vestes
et la marinière qui sera le vêtement
de prédilection des élégantes de ces
temps-là. Gabrielle adopta ce tissu
nouveau dont Rodier était le fabricant : le jersey. Voilà que
l'ornementation s'effaçait au bénéfice de la ligne. Des femmes
libérées dans des vêtements lâches qui effaçaient le buste et la
cambrure, des femmes qui portaient une jupe radicalement
écourtée.
...La suite et la création du célèbre parfum au prochain numéro.
Proposé par Madame Georgette Dubouloz
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Notre descente du Rhône
Ce jeudi 7 juillet à 9h20, nous voilà presque prêts à démarrer
pour embarquer sur la Perle du Rhône, même Madame Meinder
est à l'heure, c'est peu dire ! Barbara au volant met le turbo (en
respectant le code de la route évidemment!) pour arriver avant le
départ du bateau à 10h au Quai des Moulins (devant le Pont de
l'Ile). Travaux, circulation dense, la route est parsemée
d'embûches. Mais, grâce aux précieux conseils des co-pilotes, nous
arrivons à temps. Le capitaine nous attend de pied ferme, et nous
aide à nous installer. Par chance, il reste beaucoup de place et
chacun et chacune choisit et peut s'installer où il le souhaite.
Norman reprend le bus, direction barrage de Verbois, pendant que
nous embarquons pour 1h15 de dépaysement.
Première étape, le passage de l'écluse du Pont du Seujet, en
effet pas besoin de naviguer sur les canaux du Sud pour passer des
écluses, le niveau du lac étant jusqu'à 2m50 plus haut que le Rhône
! Drôle de sensation, lorsque les portes métalliques se ferment et
que petit à petit, le niveau d'eau baisse et notre embarcation
descend !
Nous voilà sur le Rhône tranquille, serein, les immeubles du
Seujet laissent place aux
falaises de Saint-Jean et à
une extraordinaire
végétation.
Le capitaine est une mine de
savoirs et commente avec
passion le paysage, les
aménagements, sans oublier
la faune locale : les hérons,
les milans noirs, les familles
de cygnes, canards et autres espèces.
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Nous arrivons déjà à la jonction de l'Arve et du Rhône qui
bien vite ne forment plus qu'un. Tranquille, notre Perle du Rhône
poursuit sa douce descente. Nous croisons la barge des Cheneviers
au doux nom des mousquetaires qui mène nos ordures à brûler à
l'usine!
Nous passons les
tours du Lignon,
puis nous admirons
les coteaux de la
plus grande
commune viticole
de Suisse (Satigny,
vous l'aurez deviné
!).
Verbois approche,
notre bus est là,
avec Norman qui
nous attend.
Direction l'Auberge de Dardagny : accueil convivial, belle
table sur la terrasse, jambon à l'os authentique, gigot d'agneau ou
cassolette de champignons frais dans l'assiette, sans oublier le
saladier de salade mêlée, tout ça ne nous a même pas coûté un
saladier ! Une fois le dessert et les cafés engloutis, une averse nous
surprend et nous invite à découvrir l'intérieur de cette belle
auberge de campagne.
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La journée est loin d'être finie, en route pour la Cave
d'Emilienne et Jacques
Hutin, pour une
dégustation de
breuvages du coin,
organisée par la fille de
Mme Dubouloz. En
attendant l'heure de la
visite (nous étions en
avance cette fois-ci), une
petite balade dans les
vignes s'impose !
Puis Emilienne Hutin, la vigneronne, nous ouvre
chaleureusement la porte de sa cave qu'elle tient avec son père.
Après une visite riche en enseignements, nous passons à la
pratique en goûtant des crûs blancs et rouges fameux.
Finalement, nous remontons dans le bus et Norman, au
volant, suit la fille de Madame Dubouloz, Eliane, à travers les
routes dardagniottes. Nous la suivrons jusqu'à Challex, où
Georgette Dubouloz avait sa maison "Hurlevent". Finalement, il
nous reste à retrouver le chemin des Châtaigniers où nous
arriverons entiers, grâce au chauffeur Norman qui a réussi à
merveille son baptême de conduite du bus des Châtaigniers !
Merci à toutes et tous pour cette belle journée!
Voici quelques commentaires:
Madame Marinette Meinder: "C'était génial, une belle journée très
très agréable, d'abord tous ces oiseaux, ces hérons, mouettes,
milans noirs m'ont beaucoup plu. Puis comme on était bien tous
ensemble, tranquille sur l'eau, loin des voitures!
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Nous avons ensuite dîné dans un
très bon restaurant avant d'avoir
une visite très intéressante d'une
cave à vins. Puis j'ai adoré
marcher sur ce chemin au milieu
des vignes, si vous ne m'aviez pas
rappelée, j'aurais été encore plus
loin !"
Madame Gertrude Marcoux: "J'ai
vraiment eu du plaisir, je n'y étais
pas retournée depuis mes 14 ans,
cela fait donc un certain temps !"
Monsieur Michel Scalzo : "J'ai bien
apprécié la découverte des méandres
du Rhône à la végétation différente
et riche. A chaque bras du fleuve,
nous sommes allés de surprise en
surprise. Les commentaires du
capitaine étaient clairs, précis et pas ennuyeux du tout !"
Madame Georgette Dubouloz :
"C'était sympathique, ça m'a fait
plaisir de revoir du pays ! On a très
bien été accueilli au restaurant et au
domaine des Hutins, à refaire
assurément !"
Propos recueillis par Barbara
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Le clin d'oeil du Clin d'oeil
Je tenais à vous faire partager cette magnifique photo d'une Aire
de repos de l'autoroute A40 en direction de Paris.
Comme vous pouvez le constater par vous-même elle est très
arborée d'où son nom qui nous est très familier
vous en conviendrez.
Eric
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Reflets de Camargue
Le 20 juin 2011, nous avons pris la route pour les Saintes-
Maries-de-la-Mer avec notre petite équipe, M. René Dafniet, Mme
Mathilde Pellaton, Mme Geneviève Lance, Mme Louise Frenzel,
Mme Georgette Dubouloz, Mme Germaine Bornand, Philippe,
Elisa et moi-même.
Nous sommes restés
jusqu'au vendredi 24 juin 2011.
Nous logions à l'hôtel Le
Dauphin Bleu en demi-pension
où Jacqueline et David, les
propriétaires nous bichonnaient.
Voici ce qui a le plus
marqué certains vacanciers:
Mme Mathilde Pellaton
" Quelles belles vacances, hélas trop
courtes. Nos accompagnants furent si
gentils, si prévenants, par exemple
Philippe l'infirmier n'a pas oublié une
seule fois de me donner mes
nombreux médicaments.
Tout aurait été parfait sans la
panne de batterie du bus qui obligeait Philippe et Isabelle à aller
jusqu'à Arles sans résultat.
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L'hôtel était parfait, les
hôteliers sont devenus presque
nos amis, même le bébé s'est
installé confortablement sur les
genoux d'Elisa.
Le premier matin un
petit train en bois est venu
nous chercher devant l'hôtel.
Nous avons de ce fait pu
admirer les environs des
Saintes-Maries-de-la-Mer.
Nous avons pris un grand bateau pour remonter le Petit-
Rhône. Tout près de la rive paissaient des chevaux et des taureaux.
J'ai été très impressionnée
car je n'avais jamais vu de
si grosses bêtes d'aussi
près. Un gardian les
surveillait, on aurait dit
une carte postale.
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Mais ce que j'ai préféré ce fut notre dernier après-midi au
bord de la mer. Allongées sur des chaises longues à l'ombre à
déguster des glaces au chocolat de trois boules tandis qu'Isabelle
après s'être baignée trois fois cherchait activement des coquillages
avec Elisa pour décorer notre table du souper des vacanciers."
Notre pique-nique au
Dauphin Bleu
avant notre retour
M. René Dafniet
"Une chose qui m'a frappé après
avoir été tant d'années aux Saintes-
Marie-de-la-Mer, c'est le changement
d'un village. Il m'est apparu que c'était à
présent une ville, avec des bâtiments
tout neufs, beaucoup d'hôtels et une
chose qui m'a frappé également ce sont
toutes les transformations de la digue. Avant ce n'étaient que des
rochers, maintenant ils ont asphalté le chemin vers les rochers, ce
qui fait que tout le monde peut se promener en contemplant la mer.
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J'ai apprécié la
gentillesse de nos
accompagnants qui ont été
pour moi un réel réconfort par
ce que je ne savais pas
comment cela allait se passer.
J'ai aussi apprécié la
connaissance d'Isabelle pour
la ville et les bons petits
restaurants camarguais.
Ce qui m'a le plus
frappé c'est la promenade
en petit train, j'ai pu
constater que le Vacares
n'avait pas changé. Les
chevaux, les taureaux et
les roubines étaient
toujours là. J'ai eu
beaucoup de nostalgie que
ma femme ne soit pas
présente car nous nous amusions à récolter les roseaux dans les
roubines."
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Mme Georgette Dubouloz
Cinq jours de vacances .
Premièrement le départ...
Toujours pénible pour celui qui part. Penser à tout et ne rien
oublier. Tant pis si c'est le cas j'achète sur place. Tout est prêt, on
monte dans la voiture qui nous mènera. Tout ne serait pas facile
sans les bonnes mains de la conductrice qui nous amène.
Nous avons déjà quitté notre pays, que nous avons contemplé
plusieurs endroits du beau pays de France, des forêts, des
montagnes superbes. Après on s'arrêta pour faire le pique-nique.
Les sacs sont bien fournis pour contenter notre petite famille. Les
WC sont les bienvenus.
Redépart et le pays est à nouveau inconnu mais inattendu, les
montagnes sont magnifiques je me réjouis et je suis étonnée,
j'avais le souvenir d'un pays encore presque sauvage et j'arrive
dans un pays qui ressemble au mien. Heureusement il y a la grande
mer, ses grandes vagues et sa bordure de pierres magnifiques. Tout
n'était pas perdu. Le lendemain nous avons grimpé dans un petit
train qui nous a amenés dans la vraie Camargue et nous avons pu
admirer de très près le pays. Ici taureaux, chevaux blancs,
flamants, petit lac avec des gros oiseaux. Par grosses chaleurs ce
fut le tour du grand lac en grand bateau c'était superbe, merci
Isabelle de m'avoir prêté votre foulard qui m'a bien protégée.
Les petites croix que nous avons achetées ensemble seront le
souvenir des beaux jours. Elles sont déjà au cou de mes filles.
Quant à moi, les cartes sont déjà dans un livre et me permettrons
de me rappeler le plaisir que j'ai eu à trotter sur les trottoirs pour
les acheter elles nous rappelleront tous nos beaux moments.
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Comme tout a une fin il a fallu faire les valises de retour. Merci
Isabelle, pour l'accompagnement de vos sourires et votre
gentillesse. Merci pour le travail que vous avez fait et pour la
soirée des familles.
Les chiens Boss et Artchy, appréciaient
la compagnie des vacanciers
Propos recueillis par Isabelle
30
La musique que j'aime
Madame Jeanne Gavillet Mes violons sont toute ma fortune. C'est quelque chose qui
me manque beaucoup ici, je voudrais
que mes violons chantent à nouveau !
J'ai commencé le violon à 10 ans, j'ai
fini par devenir professeur au
Conservatoire populaire de Genève.
Le choix de cette carrière s'est fait
naturellement. C'était pour moi une
occasion de connaître des gens et
d'apprécier les tempéraments
(musicaux !) des autres. Le violon est
un très bel instrument qui finit par s'accorder avec notre caractère.
Trouver un violon qui nous sied, c'est comme rencontrer un ami.
Et il est difficile de s'en séparer quand on s'est habitué à l'un d'eux.
En jouant du violon, on crée un contact qui fait qu'on est heureux ;
on crée le son et c'est le violon qui le produit, par l'intermédiaire de
l'archet. C'est important d'avoir un archet qui nous convient, pour
établir une bonne communication. Sinon, au lieu de jouir de la
musique, nous la subissons. Les quatre cordes, sol, ré, la et mi,
sont les quatre éléments avec lesquels nous pouvons créer tout ce
que nous voulons. Le violon a également une âme. C'est le nom de
la pièce à l'intérieur du violon qui soutient la structure de
l'instrument. Cette âme est donc comparable à celle de l'être
humain qui soutient une personne. L'instrument est fabriqué de
manière à être équilibré, tout comme le musicien doit l'être
lorsqu'il joue !
31
Mme Gabrielle Ferrero
J'ai joué du piano
pendant une dizaine d'années
au Conservatoire de musique
de Genève. J'ai choisi cet
instrument car mes deux
grandes soeurs en faisaient et
ça me plaisait beaucoup. J'ai
arrêté les cours de piano car
j'ai commencé mes études à
l'Ecole d'arts appliqués de
Genève pour finalement travailler dans la décoration.
Actuellement, j'ai trois filles qui font également du piano."
Mme Marthe Chappot
J'ai connu le petit-fils de Johann Strauss (compositeur
autrichien) en 1938. Il était Autrichien et a fui Vienne pour venir
se réfugier à Genève à 36 ans, car il était juif. C'était un tout grand
musicien, comme ses ancêtres. Je n'ai pas pu l'entendre jouer à
Genève car il avait tout laissé en Autriche et n'avait aucun
instrument avec lui. Il venait me voir chez moi et il m'aidait à faire
la cuisine. Il n'avait pas un sou et à Noël il m'a offert un flacon
d'eau de toilette ! Il a pu rentrer chez lui après la guerre. J'ai eu par
la suite des nouvelles d'un chanteur comme quoi mon ami était
devenu le chef d'orchestre de la Philharmonie de Vienne!
32
M. Othmar Balzer
De mon temps, la radio et la télévision n'existaient pas. La
seule façon de se divertir et d'écouter de la musique était de la
jouer. Toute ma famille jouait d'un instrument. Je jouais du
violoncelle. Ma soeur, comme beaucoup de jeunes filles de bonne
famille, jouait du piano. Mon père quant à lui, jouait du viola, un
instrument de musique à cordes, presque similaire au violon. En
1927, alors âgé de 21 ans, j'habitais à Alexandrie, en Egypte. Je
vivais à l’étage, dans une petite maison d’un quartier européanisé.
La demoiselle qui habitait au rez-de-chaussée jouait du piano. Elle
s’appelait Clara Leoncavallo et était d’origine italienne.
Un jour, nous nous sommes rencontrés dans les escaliers et
elle m'invita à venir jouer avec elle. Nous avons parmi nos
morceaux joué le célèbre Rêve d'Amour de Franz Liszt. Grâce à
la musique et vu que la mélodie passait entre nous, nous nous
sommes mariés.
Monsieur André Moullet avec la complicité de sa femme
La musique et surtout le chant choral ont toujours été présents
dans ma vie. Depuis mon enfance, nous avions l'habitude de
chanter en famille. Mon père nous apprenait les chants de sa
jeunesse. Puis beaucoup plus tard, j'ai fait partie d'une chorale à
Genève "La Marjolaine". Puis ma voix s'est "cassée" et j'ai dû
malheureusement renoncer. Cela ne m'empêchait pas de continuer
à la maison où je m'accompagnait à l'orgue électrique. J'aime aussi
l'opéra, particulièrement les oeuvres de Verdi ou de Bizet.
Propos recueillis par Estela, Sakura et Norman
33
A vous de jouer !
1. Instrument séculaire, il peut être désigné par de nombreux
autres noms : Harpe à bouche, Trompette tsigane, Trompe-
laquais
Le Biniou
La Musette
La Guimbarde
2. Plus petit qu'une harpe, la légende dit que c'est Hermès qui
l'a créé à partir d'une carapace de tortue
La Lyre
Le Luth
L'Alto
3. C'est l'un des cuivres les plus simples, ne possédant ni piston
ni coulisse
Le Clairon
La Trompette
Le Blason
34
Réponses à la page 43
4. Je suis surtout utilisé pour la chasse, mon son attire certains
animaux en imitant leur cri
L'Appeau
Le Pippeau
Le Piston
5. Souvent utilisé lors des fêtes foraines, je fonctionne selon un
procédé mécanique
La Boîte à musique
L'Orgue de Barbarie
Le Gramophone
6. Instrument traditionnel, je peux être fabriqué à partir de
l'écorce de fruits, en terre cuite ou encore en porcelaine
L'Ocarina
L'Harmonica
Le Fifre
35
Un après-midi musical
Le mercredi 29 juin
2011 un concert a été
organisé à la cafétéria,
avec la présence de
nombreux Résidants,
collaborateurs et
parents.
Nous étions tous réunis
pour écouter les enfants
de l'Ecole de musique
de Veyrier qui nous ont
régalé d'un après-midi musical haut en couleurs.
Accompagnés de
leur directeur Eric
Volki, une vingtaine
d'élèves ont joué les
morceaux suivants :
une Pavane, une
petite suite de six
morceaux de
mélodies populaires
et, tiré du « Bal du
zoo », la parade du
lion, la valse de l’hippopotame, la marche de l’éléphant, le rock du
serpent et le tango de la panthère.
Merci aux musiciens en herbe et à Madame Luce Vuarambon pour
ce moment de partage intergénérationnel !
Estela
36
Un voyage de rêve
Un de mes meilleurs souvenirs à raconter est certainement la
croisière que ma famille avec une autre famille proche a fait du 22
juillet au
20 août 1966 en Grèce. Nous étions en
tout, avec l'équipage, 25 personnes âgées
de 3 à 45 ans. Le 22 juillet nous avons
quitté le Pirée sur le "Blue Horizon" en
direction de l'île d'Egine. Le jour suivant
nous avons abordé dans l'île touristique
d'Hydra, dont le port était rempli de magnifiques yachts. Le 24
juillet nous sommes arrivés au port
d'Epidaure. Nous avons eu la chance
d'assister à une représentation
théâtrale
de
l'Agamemnon d'Eschyle dans le théâtre
antique d'Epidaure.
Le jour suivant, le lundi 25, au Cap
Sounion, nous avons visité le temple d'Apollon. Nous avons
abordé ensuite dans l'île de Kythnos, puis dans celle de Syros et de
Paros. Après une courte halte à Naxos, le "Blue Horizon" nous a
emmené vers les îles touristiques de
Mykonos et de Delos. Puis, prenant le
canal entre le continent et l'île d'Eubée et
nous arrêtant rapidement pour nager vers
l'île d'Andros, nous avons passée la
ville de Chalcis pour arriver
finalement le mercredi 3 août dans l'île
de Skiathos.
37
Nous avons continué ensuite dans les Sporades septentrionales
vers l'île de Skopelos.
Et là, entre Skopelos et Skantzura,
nous avons observé un magnifique
coucher de soleil.
Passant les îles de Skyros, de Psara,
de Chios et de Samos, dans laquelle
on a visité le temple d'Héra, nous
avons abordé enfin dans l'île de
Patmos, où nous avons visité le
monastère fortifié de St Jean.
Nous avons continué ensuite notre
route dans le Dodécanèse pour l'île
d'Amorgos, mais à partir de là notre
route a été agitée par un violent
courant marin estival, le
"Meltemos", au point où nous
avons dû sauter d'îles en îles
à dos d'ânes, pour finir par arriver
sur
l'île
volcanique de Santorin (Théra). Le
vendredi 12 août, nous sommes allés
sur l'île d'Ios. Nous avons continué
notre route vers les îles de Paros,
Sérifos et Kythnos, et avons visité la
ville de Lavrion en Grèce continentale, pour finir par arriver au
Pirée. Nous avons passé ensuite le Canal de Corinthe et sommes
allés vers Itea où nous avons pris un bus pour Delphes.
38
Et là, nous avons visité les ruines
d'un théâtre antique et le temple
d'Apollon. Nous avons repris le "Blue
Horizon", avons dormis à Antikira et
sommes retournés au port du Pirée.
Le samedi 20 août, notre avion a
décollé d'Athènes pour Zürich.
- itinéraire de la croisière -
P.S Il va sans dire que, vu la diversité des âges, ce voyage a été
aussi, surtout pour les enfants, un voyage de plaisir. Je ne peux
énumérer ici le nombre d'endroits où ils ont nagé, fait du ski
nautique et de la plongée sous-marine.
Madame Jeanne Garstang et François Pellet
39
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Publicité ici, veuillez vous adresser
à l’animation au
tél : 022-744 0265
40
Il s'en est allé avec sa fleur....
Dans le dernier Clin d'oeil deux pages étaient consacrées aux
résidantes et aux relations avec leurs petits-enfants.
Ce mois-ci, je l'avais promis, je vous propose l'histoire de Pierre et
de son grand-père. Ce texte est dédié à tous les Résidants, papys,
tontons, "vieil ami" qui ont eux aussi tant donné aux petits-enfants
croisés sur leur chemin de vie.
Vous aussi avez sillonné forêts et campagnes, là où les
mamys ne vont pas. Vous avez joué avec les trains en bois ou
électriques, les petites voitures, leur nom, leur cylindrée, toutes ces
relations entre « hommes » sans compter les heures consacrées au
Nain Jaune, aux billes, aux contes et peut-être… au foot.
Maintenant je vous laisse découvrir la belle histoire de Pierre
et de son grand-père écrite par Elise Fisher.
Depuis son plus jeune âge, petit Pierre partait avec son
grand-père pour de longues promenades en forêt. Il en savait des
choses, grand-père, sur dame Nature. Pas une seule petite sente
menant à quelques terriers des plus secrets que grand-père n’ait
explorée, pas un seul arbre, une seule fleur qu’il connaisse. Pas
seulement des connaissances mais aussi un certain éveil de
l’âme.
Mais depuis quelque temps, grand-père marche moins vite.
La canne qui, autrefois, faisant seulement partie de sa tenue de
promeneur, lui est devenue une aide dont il ne peut plus guère se
passer. A petit Pierre qui s’en inquiète, son grand-père a dit :
« C’est normal, mon petit bonhomme, bientôt je pourrai cueillir
ma dernière fleur… Elle commence à pousser. »L’hiver est venu
et grand-père n’est plus guère sorti que dans le jardin proche de
la maison, pour contempler pensivement ses rosiers.
41
« Tu sais, mon garçon, la mort n’existe
pas. Vois ces rosiers aux troncs noueux et
secs comme des pieds de vigne, tu les crois
morts, eh bien, au printemps tu les verras
bourgeonner comme jamais. Pour nous, les
hommes, qui faisons aussi partie de cette
nature, c’est un peu la même chose. »
Et levant sa canne vers le ciel comme pour le déchiffrer, il
avait ajouté :
« Petit Pierre, je vais te confier un secret : très bientôt, je
cueillerai ma dernière fleur. Je le sais, elle a presque fini de
pousser. Ce sera la plus belle, celle de Pâques. Alors je pourrai
fermer mes yeux maintenant fatigués pour mieux les ouvrir sur
le Seigneur et lui offrir ma fleur. Il ne faudra pas être triste, petit
Pierre. Tous, un jour, nous cueillons cette fleur. »
Petit Pierre qui n’a pas très bien compris n’a rien répondu,
mais il devait se souvenir de ce « secret », au printemps suivant
quand par un bel après-midi sa mère est venue le chercher
précipitamment à l’école, après avoir parlé à voix basse à
l’instituteur.
Quand il est entré dans la chambre
aux volets clos où son grand-père semblait
se reposer, ses mains tenaient une croix.
Et par le petit cœur des volets, un rayon de
soleil avait réussi à se faufiler et à se poser
juste sur les mains et la croix faisant
comme une fleur, une fleur de Pâques…
Petit Pierre s’est souvenu…
« Pleure pas, maman, dit-il en se serrant contre elle »,
grand-père vient de cueillir sa plus belle fleur et il est allé l’offrit
au Seigneur. »
Danièle Sculier
42
Remèdes de grand-mères
Aujourd’hui c’est une résidante qui m’a vanté les vertus d’un
légume miracle qui était déjà cultivé par les Egyptiens (et oui !) :
l’artichaut. De saveur délicate et raffinée, l'artichaut est en plus
excellent pour la santé Alors ruez-vous sur les étalages car la
saison touche déjà bientôt à sa fin !
N
En effet, l’artichaut détient tout d’abord un fort pouvoir anti-oxydant, aidant à neutraliser les radicaux libres et atténuant leurs effets négatifs sur le corps. Puis, ce légume est également une source importante d’inuline, un glucide pro biotique considéré comme primordial dans la santé intestinale, facilitant ainsi la digestion. Etant très riche en fibres, il est un donc un excellent régulateur du transit intestinal et peut soulager aussi les troubles de constipation! Finalement, il est considéré comme un draineur hépatique et rénal hors pair grâce à la cynarine contenue dans ses feuilles! Celle-ci stimule la production de bile et accomplit une fonction drainante et détoxiquante. Cependant, ce sont surtout les feuilles piquantes très très amères qui ne se consomment pas qui en contiennent le plus (impossible de les avaler même noyées dans un nuage de balsamique) et pas le coeur! Mais attention, une fois cuit, il est nécessaire de le consommer dans les plus brefs délais car s’oxydant rapidement, il peut devenir très toxique ! Il est également contre-indiqué pour les femmes qui allaitent car il aurait tendance à couper la production de lait ! A bon entendeur!
43
Alors cet été n'oubliez pas l'artichaut,
naturellement Barbara
44
Infos pratiques
Les jours passent, les semaines défilent, les mois se
succèdent….et la vie quotidienne aux Chataigniers est aussi
toujours en perpétuel mouvement.
Tout d’abord nous avons vécu les divers déménagements en
vu des travaux mais aussi des changements dans le personnel au
niveau de tous les services, surtout en cette période estivale et le
service animation est aussi concerné.
Suite à l’accouchement d’Emilie et au départ de Marie-
Christine qui étaient les animatrices référentes de l’unité rose,
notre service animation est en pleine réflexion pour une
réorganisation pour les mois à venir. Dans l’immédiat Claudie
assurera l’intérim de cette unité afin de répondre aux diverses
demandes.
Nous vous avions annoncé dans le numéro 85 que les messes
et cultes seraient peut être suspendus pendant la période des
travaux. Finalement, dans un souci de répondre à des demandes
d'ordre spirituel, il est possible de maintenir nos célébrations
oecuméniques du samedi pendant toute la période des travaux.
Claudie
Réponses au jeu :
1. La Guimbarde
2. La Lyre
3. Le Clairon
4. L'appeau
5. L'Orgue de Barbarie
6. L'Ocarina
45
UNE
POUR MADAME SCULIER
Chaque samedi, tous les résidents de notre maison peuvent se
réunir pour un sermon biblique soit catholique soit protestant. En
ce jour du 11 juin, de nombreux paroissiens ont répondu à l'appel
d'un moment de recueillement présidé par notre pasteur Monsieur
Jakubec, un moment tant attendu que même avec quelques minutes
de retard nous attendions la venue de notre responsable ; c'est
dans le calme que les minutes passent ; un retard peut arriver, très
compréhensible puisque Monsieur Jakubec habite Coppet ; ce n'est
pas tout près des Châtaigniers ; un morceau de piano est joué, pour
nous faire prendre patience, mais le temps passe, et les
responsables de la paroisse décident de nous donner quand même
un culte digne de ce nom.
Et c'est Madame Danielle Sculier qui a pris place à la chaire,
qui a lu un verset de la Bible se rapportant sur la confiance, sur le
courage, sur l'amour que nous devons avoir les uns envers les
autres, nous autres pensionnaires qui vivons chaque jour ensemble.
Nous avons chanté les cantiques qui étaient prévus et avons
terminé cette matinée dans un contretemps vite oublié...
Merci Madame Sculier !
Madame Denise Mathys
46
90 ans de Madeleine
Je vais vous raconter une jolie histoire.
Elle commence à Genève au
printemps 1940... Et là je vous parle d'un
temps que les moins de... ne peuvent pas
connaître... C'est la guerre en Europe,
l'Allemagne et la France s'affrontent, mais
à Genève, si la situation économique est
difficile, le climat est plutôt calme. Pas de guerre en Suisse !
A cette époque, il y avait beaucoup moins de voitures
qu'aujourd'hui. C'est pourquoi, on circulait beaucoup à vélo : un
très jeune homme, de l'âge de Romain, faisait souvent, comme
Romain, le trajet du bord du lac sur la rive droite. Il allait en ville
depuis Chambésy où il vivait avec ses parents. Il était beau, il avait
des cheveux blonds frisés... Et alors ? me direz-vous...
Une jeune fille travaillait dans une grande maison juste à côté
de la plage du Reposoir. Pendant ses heures de congé, elle se
promenait au bord du lac... On dirait un roman ou une chanson : Ils
se sont rencontrés, se sont parlés, se sont plu... Et le jeune homme
s'est arrêté de plus en plus souvent au Reposoir à l'heure où la jolie
jeune fille aux longs cheveux noirs et aux yeux bleus se promenait
au bord de l'eau. Le vélo, c'est beaucoup plus facile que la voiture
pour draguer les filles !
Le jeune homme ne disait pas à ses parents qu'il était tombé
amoureux, car il était très jeune, et son père très strict ne l'aurait
pas admis. La jeune fille n'avait pas de parents mais une mère
"adoptive" déjà âgée. Que croyez-vous qu'il soit arrivé ? Eh oui !
Ils s'aimaient tellement ! Mais quel scandale dans la famille !
47
Il faut dire que jusqu'à une date assez récente on ne devenait pas
majeur à 18 ans, mais à 20 ans !
Madeleine, c'est elle, notre jeune fille, avait 20 ans, mais lui,
Albert, pas encore !! Et son père David lui dit : "Non, non, tu
n'épouseras pas cette demoiselle sans parents et sans fortune" ! (il
fallait l'autorisation parentale pour se marier) Albert avait du
caractère, il a tenu bon, soutenu en secret par sa maman, et il a
accueilli le 3 février 1941 une fille (dommage que ce ne fut pas un
garçon !) qu'ils ont appelé "Bluette", pour faire plaisir à la gentille
dame qui s'était occupée de Madeleine depuis sa petite enfance.
Ils n'ont pu se marier qu'après les 20 ans d'Albert, en
novembre 1942. Albert travaillait dans une banque. Mais c'était la
guerre, la crise. Alors Madeleine est allée trouver le chef de la
police qu'elle connaissait parce qu'il habitait Carouge comme elle
et qu'il achetait ses petits pains au chocolat dans la boulangerie où
elle travaillait, ici à la rue Ancienne, juste en face... Ainsi Albert a
pu faire l'Ecole de police et est devenu gendarme. Pensez-vous
qu'ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ? Oui, ils
vécurent heureux, ils pardonnèrent (un peu) à David, mais n'eurent
qu'une autre fille, Clairelyse, pas de garçon, tant pis ! Elle était
jolie !
Et ce sera pour aujourd'hui la fin de mon histoire.
P. S. Si nous sommes tous là aujourd'hui, mis à part Nicole et
Roland, c'est grâce à Madeleine et Albert, les amoureux du
Reposoir. Alors applaudissons Madeleine. Albert, quant à lui, nous
entend peut-être...
Claire Lyse Girard et Bluette Forestier
Filles de Madeleine
48
Le pas
Un jour on fait un pas et c'est un premier pas.
Sans doute le plus beau, on ne s'en souvient pas.
Et puis, tout doucement, on dit : "à petit pas".
Dans la vie, on avance, malgré quelques faux pas.
A vingt ans, on apprend à marcher au pas.
Arrive alors un jour, pourquoi, on ne sait pas,
on trouve une âme soeur, et l'on unit nos pas.
La famille grandit et avance à grands pas.
Enfin le dos se voûte, plus petits sont les pas.
Un soir, vers l'inconnu, on fait le dernier pas.
D'où l'on ne revient pas.
Soyons gais et rions, ne nous attristons pas,
car demain, sur la nuit, le jour prendra le pas.
Auteur inconnu
transmis par Monsieur André Pasche
49
Merci Christiane
Le 5 juillet notre équipe de bénévoles de l'aumônerie
protestante des Châtaigniers s'est retrouvée pour dire A-Dieu à
notre amie Christiane Robatel qui nous a quittés après avoir lutté
des mois avec un courage exemplaire contre la maladie. Elle a
encore joué aux Châtaigniers le 23 avril lors du service
oecuménique pascal.
Depuis 12 ans Christiane s'était engagée aux Châtaigniers
comme bénévole visiteuse et musicienne. Elle avait un diplôme
d'organiste professionnelle et pendant près de 300 mois elle a
offert ses dons musicaux aux résidants, ainsi qu'à son Dieu en qui
elle avait mis toute sa confiance.
Quelqu'un meurt,
et c'est comme un silence qui hurle...
Mais s'il nous aidait à entendre
la fragile musique de la vie ?
Benoît Marchon
La fragile musique de ta vie...
La fragile musique de notre vie...
Lors de chaque service aux Châtaigniers
en entendant résonner les notes de ce
piano sur lequel tu as joué tant d'années tu seras avec nous dans
nos coeurs.
Et qui sait, dans l'éternité des notes égrainées, dans la lumière où
tu te retrouves maintenant peut-être, tu es en train de jouer un
hymne à la joie, un hymne à la vie.
Danièle Sculier
50
Ils nous ont quittés
La Résidence Les Châtaigniers a le regret de vous faire part
du décès de :
Madame Denise Sauvet le 3 mai 2011
Madame Monique Allain le 12 mai 2011
Madame Johanna Saracchi le 15 juin 2011
Monsieur Roger Matthey, le 20 juillet 2011
Nous adressons aux familles et aux proches
nos plus sincères pensées.
Photo Rolf
51
Bloc-notes
du 21 avril au 26 juillet 2011
Nouvelles du personnel
Entrées
Nous accueillons avec plaisir Mesdames Zoubida MOUHOUB,
secrétaire comptable, Ana Blanche PORTMANN et Elodie
VOELCKAERT, aides-soignantes.
Sorties
Nous disons au revoir à Mesdames Ezel ZANICOLI et Solenn
JACQUEMES, infirmières, ainsi que Monsieur Hervé MASSON,
infirmier.
Divers
De nombreuses personnes travaillent ou ont travaillé pour un
stage, un remplacement ou en tant que civilistes. Ce sont, dans le
désordre : Mesdames Mélanie PEREIRA, Sakura NUSSBAUM,
Oriane LORIMIER, Camille CANOVAS, Jania AGODOR ainsi
que Messieurs Adel ABDALLAH, Alvin DHOWTALUT, Michaël
GRASSONE, Stefan GLATZ, David HUYNH, Antonin
QUELOZ, Norman LEUENBERGER, Thomas STRICKER,
Redah HAMLIL, François PELLET, Antoine GISEL.
Carnet rose
Le 4 juillet 2011, Lisa-May a vu le jour, fille de Madame Emilie
ABRAHAM, animatrice. Madame Mélanie FORNARA, secrétaire
comptable, nous a annoncé la naissance de son fils Alexandre, né
le 20 juillet 2011.
Tous nos meilleurs vœux aux heureux parents.
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CERPI Organisation Chère Madame, Cher Monsieur,
C’est avec plaisir que nous vous adressons ce message afin de vous présenter notre entreprise établie à
Genève et plus précisément à Veyrier depuis plus de dix ans.
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que des produits en PET et sans fragments.
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tissé. Ces produits ont une tenue impeccable et peuvent être réutilisés. Ils existent en rouleaux fantaisies
et couleurs unies, en format de table ou encore en sets artistiques. Nous proposons également un grand
éventail des mêmes produits fabriqués en papier et non nuisibles à l’environnement.
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des lieux publics. Tous ces produits sont également fabriqués dans la tradition et le respect de
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obligatoirement sur le marché. Pour vous elle exécute toutes les recherches nécessaires pour répondre
au mieux à vos attentes particulières.
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CERPI Sàrl vous conseille et vous aide dans la
réalisation de vos réceptions, manifestations, séminaires
et autres événements ponctuels.
C’est avec plaisir que nos collaborateurs CERPI Sàrl
vous rendront visite pour vous présenter encore mieux
nos activités.
N’hésitez donc pas à nous contacter afin de convenir
d’un rendez-vous.
Bien à vous Daniel Mermod Fabienne Joly
CERPI Sàrl Place de l’Eglise 13 – Case postale 255 – 1255 Veyrier
Tél. 022 784 01 76 – 079 342 78 64 – 079 637.86.40
Fax 022 784 46 08 courriel : [email protected]
53 Responsable de la rédaction :
Estela Spiner (animatrice)
Ont participé à l’élaboration du journal :
Rolf Staub (directeur-adjoint)
Claudie Albertini (responsable animation)
Isabelle Lepora (animatrice)
Barbara Peruzzo-Camin (animatrice)
Annick Subasic (animatrice)
Jean-Michel Curchod (directeur)
Danielle Sculier (bénévole)
Georgette Dubouloz (résidante)
Jeanne Garstang (résidante)
Othmar Balzer (résidant) Denise Mathys (résidante)
Catherine Gruffat (lingère)
Marinette Meinder (résidante)
Gertrude Marcoux (résidante)
Michel Scalzo (résidante)
Eric Maison (employé au technique)
Mathilde Pellaton (résidante)
René Dafniet (résidant)
Jeanne Gavillet (résidante)
Gabrielle Ferrero (résidante)
Marthe Chappot (résidante)
André Moullet (résidant)
André Pasche (résidant)
François Pellet (civiliste)
Norman Leuenberger (civiliste)
Sakura Nussbaum (stagiaire)
Dons et legs nouvel EMS
C’est avec une profonde reconnaissance que le Conseil de
Fondation recevra vos donations. Celles-ci peuvent être déduites
de vos impôts.
Compte de chèques postal : 10-235423-9 (Fondation pour la
réalisation de résidences pour personnes âgées)