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1 Sommaire

Edito p.2 Chanson p.3 Bienvenue à ... p.4-11 Projet de la "Nouvelle signalétique" p.12-14 Le clin d'oeil du Clin d'Oeil p.15 Sur les bancs d'école p.16-33 Pub p.34 Qu'est-ce que c'est ? p.36-37 L'école et son histoire p.34-35 Pub p.38 Ecole et politique p.39 Une Grand-maman à l'école p.40-43 Remèdes de grand-mères p.44 Mon premier voyage dans le Train à Vapeur p.45 Les Châtaigniers en images p.46-48 Et le nom est... p.49 A vous de jouer ! p.50-51 Les talents cachés de nos résidants p.52 Ils nous ont quittés p.53 Bloc-notes p.54 Pub p.55 Ont participé p.56

2 Edito

En avril ne te découvre pas d'un fil, en mai fais ce qu'il te plaît ! Voici les dictons du début de la belle saison ! L' adage des châtaigniers en ce début du mois de mai est "Le clin d'oeil est là!" Après la pluie de ces derniers temps, nous vous invitons à vous y plonger sur la terrasse sous un soleil printanier, on y croit... Au fil des pages, vous pourrez faire connaissance avec les résidants arrivés dans le premier trimestre de l'année 2012. Vous pourrez également connaître les dessous de la nouvelle signalétique de la maison et vous plongez dans les souvenirs d'école, qu'ils soient bons ou mauvais... L'histoire de l'école n'aura plus de secrets pour vous que se soit en Suisse ou à Veyrier à travers divers textes et témoignages. Pour cette édition, nous souhaitons d'ores et déjà vous remercier pour vos nombreux témoignages qui nous ont permis de constituer un numéro consacré aux souvenirs d'école. Les traditionnelles rubriques sont bien sûr au rendez-vous aussi dans votre journal préféré. Toute l'équipe de l'animation vous souhaite une agréable lecture et un excellent printemps.

3 Sacré Charlemagne

Qui a eu cette idée folle Un jour d’inventer l’école C’est ce sacré Charlemagne Sacré Charlemagne De nous laisser dans la vie Que les dimanches, les jeudis C’est ce sacré Charlemagne Sacré Charlemagne Ce fils de Pépin le Bref Nous donne beaucoup d’ennuis Et nous avons cent griefs Contre, contre, contre lui Qui a eu cette idée folle Un jour d’inventer l’école C’est ce sacré Charlemagne Sacré Charlemagne Participe passé quatre et quatre font huit Leçon de français De mathématiques Que de que de travail Sacré sacré sacré Charlemagne Il aurait dû caresser Longtemps sa barbe fleurie

Oh Oh sacré Charlemagne Sacré Charlemagne Au lieu de nous ennuyer Avec la géographie Oh Oh sacré Charlemagne Sacré Charlemagne Il n’avait qu’à s’occuper De batailles et de chasse Nous n’serions pas obligés D’aller chaque jour en classe Il faut apprendre à compter Et faire des tas de dictées Oh Oh sacré Charlemagne Sacré Charlemagne Participe passé 4 et 4 font 8 Leçon de français De mathématiques Que de que de travail Sacré sacré sacré Charlemagne Car sans lui dans notre vie Y n’y aurait que des jeudis Oh Oh sacré Charlemagne Oh Oh sacré Charlemagne Oh Oh sacré Charlemagne...

4 Bienvenue à ...

Madame Claire Deville Je suis née le 21 mai 1933. J'ai partiellement vécu à Jussy chez mes grands-parents. C'était mes plus belles années " Assise sur un talus je me souviens avoir dit que c'étaient les meilleurs moments de ma vie. " A la fin de mes études je suis allée faire un stage en Grèce pour mieux faire connaissance avec le métier de potière. Je me suis mariée en 1953 avec Michel. On a eu trois enfants : Nicolas, Quentin et Sophie et six petits-enfants. Michel était artiste émailleur sur métal. Il a travaillé chez Patek Philippe où il faisait le décor de la cellule photoélectrique. Il est allé après enseigner au Beaux-Arts mais il n'aimait pas, alors il est parti enseigner aux Arts-Déco. Il est décédé il y a huit ans et demi. J'ai continué mes activités créatrices et en même temps je m'occupais de mes petits-enfants.

5 Monsieur Jean-Marie Robadey

Je suis né en avril 1929 à Châtel Saint Denis. Mon père était instituteur et je suis le troisième de quatre enfants : deux filles et deux garçons. Après l'école primaire je suis parti en apprentissage de boulanger-pâtissier à Lucerne. J'ai pratiqué le métier jusqu'à

l'âge de quarante ans. Pendant cette période j'ai fait un stage dans la marine marchande suisse en tant que boulanger cuisinier. Cela m'a permis de voir certains pays lointains tels que l'Australie, l'Argentine, le Japon, le passage du Canal de Panama ainsi que les Etats-Unis. Par la suite je me suis recyclé dans un commerce de ferblanterie et plomberie car j'avais envie d'avoir des horaires plus réguliers. J'ai choisi de rester célibataire parce que je n'avais pas la vocation du mariage. J'avais une vie très nomade et être célibataire me convenait. Je n'ai pas eu beaucoup de loisirs parce que mon métier me prenait beaucoup de temps, cependant la lecture est restée ma plus grande passion. Je suis content d'être aux Châtaigniers car le personnel est toujours souriant et j'estime que c'est une chance pour moi d'y être. Pour cela je profite de remercier Monsieur Curchod et la famille Nanchen.

6 Madame Madeleine Poget

Je suis née en 1929 à Genève à la rue Voltaire dans le quartier de Saint-Gervais avec mon frère jumeau Gaston. J'ai grandi dans ce quartier, à la rue Gutenberg, près de la paroisse. J'ai fait toute ma vie dans cette zone de la ville. Je me suis fait baptisée, j'ai fait ma

communion et je m'y suis même mariée et toujours avec le même pasteur. J'y ai fait toutes mes classes, du primaire à l'école ménagère à la rue Rousseau. J'ai commencé à travailler comme repasseuse dans une blanchisserie du quartier. Mon père était peintre en bâtiment et ma mère grande couturière mais en période d'après-guerre les temps étaient durs, j'ai dû vite commencer à travailler pour apporter de l'argent à la maison. J'ai rencontré mon mari dans une fête au Kursaal. Ce soir- là, je ne voulais pas sortir. Je me suis un peu forcée et là j'ai rencontré mon mari, j'ai été prise dans la danse... Après quatre années à nous fréquenter, nous nous sommes mariés en 1950 ; de notre union sont nés Sylvia puis Georges. Nous allions beaucoup en vacances au chalet de mes beaux-parents au-dessus du Petit-Bornand. Nous occupions notre temps par de belles balades lorsque les enfants étaient petits, mon mari les mettait dans le sac de montagne pour les porter. J'ai quatre petits-fils et une arrière-petite-fille. Je suis aux Châtaigniers depuis deux mois et m'y sens très bien.

7 Monsieur Paul Etter Je suis né à Bâle et j'ai deux frères. A l'âge de six ans j'ai perdu mon père et nous avons déménagé dans le canton de Vaud, à Vevey. C'est dans cette ville que j'ai fait toutes mes écoles. Je me suis marié en 1968 et c'est à ce moment-là que je suis venu habiter à Veyrier où je suis resté jusqu'à aujourd'hui. Pendant environ vingt ans je me suis occupé de l'organisation de la Vogue de Veyrier et cela m'a fait très plaisir en dépit de tout le travail nécessaire pour le bon fonctionnement de cette manifestation. Nous souhaitons la bienvenue à Madame Jeannine Duret qui s'est installée au premier étage fin mars 2012 et qui jour après jour découvre la vie aux Châtaigniers.

8 Madame Edith Hug Vibert

Je suis née à Carouge en 1918. J'ai eu un frère et une soeur. Ma soeur, plus jeune que moi, vit depuis quelques années à Mexico et cette année, elle va venir pour ses vacances à Genève. Je me réjouis de la revoir. Je me suis mariée en 1938 à l'âge de vingt ans et j'ai eu deux enfants.

Etant jeune, j'ai fait de la musique et j'aimais bien jouer au piano certaines musiques de Liszt. Mon père, était déjà à son temps, un musicien et avait dirigé la fanfare du treizième régiment. Je suis entre autre une passionnée du scrabble et j'avais l'habitude de le jouer en famille. J'ai fait le métier de sténodactylographe et j'ai travaillé pendant quelques années dans une maison allemande qui a fini par faire faillite. Je me suis donc retrouvée à travailler à la Croix Rouge Internationale tout au début de la deuxième guerre mondiale. J'ai connu l'Afghanistan, le Liban et j'ai voyagé un peu partout dans le monde. J'ai été très passionnée par mon travail et j'ai pu apprécier tous les voyages que j'ai effectués pendant cette période. Je suis contente d'être dans cet établissement et d'avoir retrouvé un groupe dans lequel je peux continuer à faire quelque chose que j'aime bien et pour lequel je me sens forte : jouer au scrabble le mercredi.

9 Madame Marie Testuz Je suis née à Chêne-Bourg où j'ai fait toutes mes écoles. J'ai ensuite fait un apprentissage de couturière. Après avoir exercé ce métier, j'ai travaillé dans une fabrique de chaussures, juste à côté de la salle communale de Chêne-Bougeries, je ne sais pas si elle existe encore. J'ai alors rencontré mon mari, il était cantonnier. Nous nous sommes mariés et nous aurons trois enfants (j'ai aujourd'hui dix-sept arrière-petits-enfants !). Mon mari a ensuite accepté de devenir le concierge de l'école de Thônex, et c'est ainsi que nous avons habité vingt ans dans cette école, en face de la salle communale. C'était pratique, nos enfants avaient cinq marches à faire pour aller en classe. Quand mon mari a pris sa retraite, je me suis arrêtée aussi. Nous avons alors construit une villa sur un terrain, aux Verchères, que mes parents avaient acheté à l'époque pour y mettre des poules et des lapins. Je suis restée dans cette villa jusqu'à mon entrée aux Châtaigniers.

10 Monsieur Xavier Koller

Je suis jurassien, plus précisément je suis né à Porrentruy. Je suis venu à Genève pour faire des études de météorologie. J'ai ainsi travaillé pendant quarante-cinq ans au service de météorologie de l'aéroport. J'avais pour tâche de régler les altimètres des avions qui allaient atterrir. L'altimètre dépend des conditions météorologiques. Si je me

trompais d'un chiffre, l'avion était fichu ! C'était le plus beau métier du monde ! Au Petit-Lancy, là où j'habitais, j'avais encore un grand baromètre sur mon balcon. J'ai même piloté le plus grand avion du monde, un avion américain le B36. J'ai deux fils, l'un est prêtre à Clermont-Ferrand et l'autre travaille au Crédit Suisse à Genève. J'ai rencontré ma femme à l'aéroport, elle y travaillait aussi. J'aime beaucoup bricoler, j'ai ainsi fabriqué un orgue électronique. J'aime aussi la musique, ma femme chante dans un choeur qui se produit parfois au Grand Théâtre et au Victoria Hall.

11 Madame Andrée Maréchal Mon nom de jeune fille est Vacheron et je suis née à Lyon le 17 septembre 1927. Je suis venue aux alentours de vingt ans en Suisse, à Hermance pour travailler comme gouvernante dans une famille. J'y suis restée de belles années, presque dix ans. J'ai suivi des cours de sténographie et de dactylographie pendant mes jours de congé et je me suis débrouillée : j'ai ainsi trouvé un appartement à l'avenue Peschier et travaillé comme première vendeuse à la Coop. Ensuite, j'ai travaillé comme téléphoniste- réceptionniste à l'Economat cantonal de l'Etat de Genève et c'est par cet intermédiaire que j'ai rencontré mon mari, Monsieur Charles Maréchal. Il était conseiller municipal à la Ville de Genève, et me plaisait bien, il était intelligent ! On s'est marié, on a vécu vingt ans ensemble puis il est décédé il y a deux ans et je dois dire que je le regrette énormément.

12 Projet de la "Nouvelle signalétique"

Le projet de départ a vu le jour pour rester dans la continuité des travaux et pour moderniser la signalétique de l'EMS. Une étude a été faite avec la société JECA (de Genève) qui nous a fait différentes propositions et variantes possibles pour cette signalétique par rapport à nos attentes. Ces dernières étaient les suivantes :

1. Pour toute l'institution 2. Fil conducteur autour du logo des Châtaigniers 3. Clarté et visibilité (travail fait en collaboration avec les

ergothérapeutes quant au choix des polices, des caractères et des couleurs)

13 Le projet actuel est né après beaucoup d'adaptations de discussions et d'essais. La signalétique a été adaptée pour tous en fonction des personnes cibles à atteindre (familles, résidants...), mais aussi pour le personnel de l'institution. Les panneaux les plus gros et les plus visuels sont essentiellement destinés aux résidants et ceux plus petits sont surtout destinés au personnel et aux visites de la résidence. Chaque local (porte) a été identifié en fonction de l'utilité de chacun d'eux, certains locaux notés "Privé" sont exclusivement réservés au personnel des Châtaigniers.

Suite à la nouvelle appellation de notre Restaurant "La Châtaigne" qui a été votée à l'unanimité, nous avons aussi décidé de "relooker"

l'entrée de ce dernier.

14 Le projet n'est pas encore à son terme puisqu'il reste plusieurs points à finaliser étant donné que nous ne sommes qu'à mi-parcours du chantier et de la fin de nos travaux. Signalétique encore à venir :

1. Signalétique en haut de chaque porte de bureau (au rez-de-chaussée et dans les étages) avec le nom du bureau.

2. Panneau à l'entrée avec le nom du résidant, son numéro de

chambre et son étage en fonction de la couleur de son unité. 3. Signalétique sur les futures portes des salles à manger des

étages avec le logo Les Châtaigniers à la couleur des deux unités de chaque étage.

4. Signalétique de la deuxième tranche des travaux.

Guillaume Briole, Nathalie Fournier

15 Le clin d'oeil du clin d'oeil

Jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale, les enfants de Pinchat, Vessy et Place-Verte vont à l'école à Veyrier, à Troinex ou à Carouge. Les distances étant longues, une première école s'installe en 1920 dans l'ancien atelier du peintre Potter, situé sur la commune de Carouge, dans la maison de Choudens. Transformée en 1936 s'ouvre enfin l'école de Pinchat que nous connaissons.

Estela Source : Les chemins de Veyrier.

Propagande politique pour la création de l'Ecole de Pinchat !

16 Sur les bancs d'école

Au collège du Jura, dans la jolie petite ville de Nyon, j'avais alors quatorze ans ainsi que mes camarades filles. Nous avions une fois par semaine un cours de couture, de tricotage, de raccommodage qui s'est avéré utile à l'époque.

On utilisait tout, pas de gaspillage. Lors d'une leçon, chacune de nous devait apporter une pièce de tissu usée pour apprendre à la repriser. Fil et aiguille formaient la trame et la chaîne de nos doigts pas très agiles. Notre institutrice était sévère, elle voulait du travail bien fait. Je ne sais pas par quel hasard une sympathie était née entre nous deux comme on disait dans la classe : j'étais son chouchou ! Réunies, mes camarades et moi autour de la maîtresse , elle prit mon linge à repriser et d'une main agile ravauda l'usure de ma pièce qui se trouva comme neuve et le travail était terminé. De ce fait, je n'ai jamais su repriser le linge de maison.

Denise Mathys, résidante

J'ai fait mes classes à l'école de la Servette. Je me souviens que les riches ne portaient pas de tablier alors que les pauvres avaient l'obligation d'en mettre un. Dans la cour de récréation, il y avait toujours des bagarres entre les riches et les pauvres mais pas de bagarres avec les mains, des bagarres avec les mots...

Juliette Porret, résidante

17 Quand j'avais environ six ans, j'ai fait ma première école à Romont dans le canton de Fribourg. J'étais l'aînée et on était déjà trois dans la famille, le quatrième est arrivé plus tard. Mes parents avaient l'hôtel Le Lion d'Or et mon père en était aussi le cuisinier. Quand je suis venue à Genève, je suis allée à l'école du village de Troinex. J'ai toujours été dans les premières à l'école et aux promotions je gagnais souvent des prix. D'ailleurs même quand j'étais toute petite, à Romont, j'avais été la seule à recevoir un prix. Vu que la distribution se faisait à l'église, il fallait la traverser pour aller le chercher. Etant toute petite, on m'a accompagnée pour le prendre. Après ma scolarité obligatoire, j'ai fait l'école secondaire et j'ai pris des cours de sténodactylo pour devenir secrétaire. J'ai tout de suite trouvé un travail dans une étude d'avocats et j'y suis restée quinze ans.

Marie-Thérèse Schmidt, résidante

Suisse- Allemande, née à Biel (Bienne), j'aimais apprendre le français. Tous les verbes se terminant en ER, faciles à conjuguer comme : chanter, aimer, admirer, parler, écouter, respecter, partager, pardonner, profiter, aider, décider, jouer, marcher, penser, renoncer, excuser, regarder, expliquer, durer, assumer, accepter. Mais pas toujours facile à s'adapter à notre vie ici, alors donnons-nous la peine, essayons et prions.

Heidi Liechti, résidante

18 Dans les années 40-50, j'étais dans une école qui à l'époque

était dite modèle, l'école du Mail, dirigée par Monsieur Robert Dottrens.

A l'école il y avait une installation de diffusion de musique, ce qui nous a permis d'entendre tous les matins des airs de musique classique. Nous avions la chance de rentrer dans la classe avec le son des mélodies pendant un quart d'heure.

Je pense que grâce à notre

directeur, notre école a eu comme professeurs de rythmique les élèves de l'Ecole Jaques Dalcroze. Je me rappelle de sa venue à l'école pour célébrer ses nonante ans. Pour commémorer cette occasion, nous avions préparé l'opéra Le petit roi qui pleure, féerie musicale enfantine en trois actes. Les costumes étaient conçus par Eric Poncy. Nous étions une centaine d'élèves sur scène. Moi, j'avais le rôle d'une servante.

Mon professeur était Monsieur Jo Baeriswyl, qui était très exigeant et rigoureux, aussi responsable de la mise en scène. Nous avons fait quatre ou cinq représentations accompagnées par les musiciens de l'OSR. Ce qui m'avait beaucoup impressionnée était l'ambiance du Grand Théâtre.

Claire Luce Deville, résidante

19 L 'école de la Roseraie concernait tous les enfants de la 1ère enfantine (garçons et filles), puis de la 3ème primaire à la 6ème année (filles et garçons séparés) habitant le quartier de la Roseraie et Champel jusqu'au "Bout-du-Monde", le pont n'existant pas encore. Lundi au samedi inclus de 8h à 11h et de 13h45 à 16h, jeudi congé. Pendant les récréations, les filles jouaient à l'escargot, aux carrés, à la corde, au ballon. Une institutrice pour les filles, deux instituteurs pour les garçons selon un tour de rotation. Fines mouches, les filles de 2ème année n'avaient pas tardé à détecter un intérêt particulier d'un instituteur de 3ème/4ème pour une dame plus toute jeune qui habitait dans l'immeuble de la Poste, laquelle par pure coïncidence faisait sa cuisine sur la table près de la fenêtre... les jours où l'instituteur était surveillant.

Indignée, la surveillante des deuxièmes années filles mena tout un bal auprès du directeur lequel, homme d'une excellente urbanité, ne poussa pas des cris de putois... et l'histoire en resta là ! Nous n'avions guère d'argent de poche, alors rarement, nous allions chez la Mère Fornerod nous acheter pour un sou de "colle aux dents" ou un demi sucre d'orge.

En automne, c'était la collecte des marrons que nous allions vendre à la Ferme Vecchio pour nourrir le bétail. L'hiver, en cas de chutes de neige suffisantes, nous allions luger à la sortie de l'école mais rentrions avant la nuit pour faire nos "tâches" pour le lendemain.

Georgette Albrecht, résidante

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Cela fait du bien de se tourner de temps en temps vers ses souvenirs et de revoir avec nostalgie ses premières rentrées scolaires, sa première institutrice ou l’ardoise sur laquelle j’apprenais à tracer d’une main hésitante les lettres de l’alphabet. Qu’il est doux de revoir le bureau du maître ou de la maîtresse où j’ai récité d’une voix mal assurée mes premiers poèmes…

Je me souviens de ce lourd cartable en cuir, des livres de

lecture avec Jeannot et Jeannette, du livre de calcul aux problèmes illustrés, des cahiers du jour aux pages décorées de

frises colorées, du plumier en bois, de l’ardoise et de la boîte de plumes Sergent Major…

I l reste gravées au fond de ma mémoire des images qui me rappellent les bons (et parfois les mauvais !) moments passés sur les bancs d’école… le tableau noir sur lequel était écrite en lettres rondes la maxime du jour qui devenait ensuite le sujet de la leçon de morale quotidienne… L’auriez-vous oubliée ?

Encore aujourd’hui il m’arrive de sentir l’odeur douceâtre de la craie et de l’encre qui flottait dans les salles de classe et je revois, comme dans un vieux film, mes camarades courbés sur leurs pupitres en bois, s’appliquant consciencieusement à remplir une page d’écriture en tirant la langue ou en pinçant les lèvres…

Je me souviens aussi de ces interminables parties de saut à l’élastique ou de jeu des osselets dans la cour de l’école, à l’ombre des majestueux marronniers, tandis que les garçons dans la cour d’à côté disputaient leurs belles billes ou boulards.

Qu’il est bon de se souvenir ! Claudie Albertini

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J'ai fait mes études dans une école à une trentaine de kilomètres de Lyon dans un village qui s'appelle Saint-Sorlin, c'était une école des soeurs catholiques franciscaines. J'ai passé mon certificat d'études à douze, treize ans avec une soixantaine de filles. Il a fallu aller jusqu'à Mornand pour passer les examens, même si j'avais la trouille des inspecteurs j'ai réussi haut la main.

Andrée Marechal, résidante

J’habitais à la rue de la Croix d’Or et j’allais à l’école de Malagnou. J’aimais beaucoup l’école. Je me souviens que mon institutrice était bossue et s’appelait Madame Pinget. Très gentille… J’étais toujours première dans toutes les matières. I l y en avait une que je préférais : c’était le dessin. D’ailleurs quand j’étais en 6ème B qui était une école mixte, j’ai eu le 1er prix. Plus tard alors que j’étais

adolescente je suis allée une année fille au pair en Allemagne et ensuite en Angleterre. C’est vrai que j’ai toujours eu envie d’apprendre. Ce sont de beaux souvenirs. C’était chouette !

Edith Hug Vibert, résidante

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Je suis allée à l'école à Montella province d'Avelino (le pays de la châtaigne) en Italie. J'ai dû arrêter l'école parce que la maîtresse me tapait sur la main avec une baguette en bois ; ma mère lorsqu' elle a vu ma main enflée, elle m'a dit de rester à la maison. Alors un ami de l'école venait chez nous pour m'apprendre à lire et à écrire.

Gemma Bouaziz, résidante J'habitais à la rue du Prieuré dans le quartier des Pâquis et j'allais à l'école de Sécheron. On était bien là-bas, j'y ai fait toutes mes classes. Je me souviens d'un professeur, M. Scheuno et il y avait aussi sa soeur qui enseignait dans une autre classe. A la récréation les filles et les garçons jouaient tous ensemble... mais on était sérieux... on jouait à la corde, aux billes et à saute-mouton. Les promotions se déroulaient sur la Plaine de Plainpalais.

Yvonne Bosson, résidante

23 J'ai commencé l'école en Suisse allemande, à Flawil, puis dans les années 1933, je suis allée à Yverdon pour apprendre le français, j'étais alors en 3ème année. Forcément pour moi c'était spécial et nouveau, j'ai fait neuf mois à l'école du Château d'Yverdon, après je suis retournée à Flawil pour finir mes classes obligatoires. J'allais chaque semaine à la gymnastique, j'aimais ça, j'étais bonne gymnaste et on me prenait souvent pour les premiers rôles car on présentait un spectacle chaque année. Pour les grandes vacances j'ai eu la chance de revenir soit à Yverdon soit à Genève ce qui m'a permis d'entretenir mon français pendant toutes ces années. Cependant je devais payer la moitié du voyage en train avec mes économies. Celles-ci je les gagnais en faisant des commissions pour deux professeurs durant l'année scolaire. Après l'école secondaire j'ai travaillé à la fabrique Ouate qui s'appelle maintenant Flawa. J'ai eu un bon poste car j'avais l'avantage de parler le français, j'avais un poste à l'étiquetage et à l'expédition.

Gertrude Marcoux, résidante

24

J'ai commencé l'école dans mon village en Sicile à San Michele di Ganzaria dans la province de Catane. A l'époque il n'y avait pas de stylos comme maintenant, on avait un encrier que l'on prenait avec nous pour travailler pendant la classe avec une plume que l'on trempait et

cela faisait des taches, pas seulement sur les doigts... c'était l'horreur... On avait des cartables en carton comme des sacs à bandoulière mais l'encrier on le portait à la main pour qu'il ne se renverse pas, il était fermé avec un bouchon en liège que l'on perdait parfois, alors on en bricolait un autre en papier. Cette école je l'ai vu construire et à son inauguration j'étais en âge de commencer. Avant cela il louait plusieurs maisons inhabitées pour faire des classes. Je me souviens que pour les dix-heures nous emportions un morceau de pain et du fromage ou autrement lorsque c'était l'époque des oranges, les parents nous donnaient un ou deux centimes pour en acheter. Il y avait une orangeraie tout près de l'école et le gardien avait le droit de disposer des oranges tombées et il les vendait aux enfants. Pour le Lundi de Pâques, les maîtres organisaient des petites sorties pour que toutes les classes se rencontrent. C'était le printemps, on prenait le pique-nique et on faisait des jeux comme tirer à la corde ou encore une course avec les pieds dans un sac, ou jouer à saute-mouton pour les garçons. Lorsque nous étions plus grands, on allait plus loin. On partait tôt le matin et nous allions déguster de la ricotta toute fraîche car près du village il y avait une étable avec des brebis. Puis nous faisions des jeux de plus grands.

25 Pendant la période du fascisme les garçons et les filles étaient séparés et on assistait à cette époque à toutes les manifestations du parti. Selon les âges des enfants nous étions habillés différemment.

Michel Scalzo, résidant

J'habitais Croix-de-Rozon et j'allais à l'école à Compesières. On y allait tous les matins, et l'après-midi on filait travailler aux champs. On allait à pied ou à vélo. Quand il y avait beaucoup de neige, des paysans sortaient les chars à

bancs et amenaient tous les gamins à l'école. On avait la même maîtresse pour toute la scolarité et nous étions tous les degrés mélangés, une file de garçons et une file de filles. Ma mère nous faisait des tabliers pour ne pas salir nos habits.

Henriette Petite, résidante J'étais à l'école à Vienne, nous étions une trentaine d'enfants par classe. Je me souviens qu'étant de grande taille, lorsqu'on devait aller réciter des poésies devant, près du bureau de la maîtresse, je pouvais lire par dessus elle, et elle pensait que je connaissais le poème par coeur, alors que pas du tout ! Je me souviens aussi qu'une fois ayant été punie derrière la porte, j'ai filé chez moi, et la maîtresse ne s'en est même pas rendue compte !

Maria Hrbek, résidante

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A l'époque, l'école était plus simple que maintenant car tout est électrique et informatisé de nos jours. On avait un maître d'école qui était un enthousiaste. Il nous faisait faire des pièces de théâtre et des jeunes bons comédiens jouaient des comédies de Molière. Je garde des beaux souvenirs de cela car j'appréciais

beaucoup Molière. Ce que j'ai trouvé difficile à l'école c'est l'orthographe et la conjugaison.

Paulette Bouvard, résidante J'habitais la campagne à Vernier lors de ma scolarité enfantine et primaire. Après je suis allée à Meyrin-Gare. J'ai toujours été en classe mixte et les souvenirs que j'ai de l'école sont dans l'ensemble de très bons souvenirs. Avec mes camarades on jouait "il est cachant". C'était un jeu de cache-cache. Le mauvais souvenir de l'école est le maître qu'on avait en cinquième qui nous tapait avec la règle sur les doigts. Heureusement qu'aujourd'hui les élèves ne se laissent plus faire et il y a aussi les lois qui les protègent.

Renée Pasteur, résidante

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Ma mère me faisait prendre des leçons de violon à Frontenex lors de ma scolarité primaire. Cette année-là, le lac a gelé et j'allais à son bord pour profiter de la glace et faire du patinage. Un jour, je suis descendu au

bord du lac avant d'aller à ma leçon de violon et j'ai fait quelques glissades. Ensuite je suis monté chez Monsieur Heysel, le professeur de violon et j'ai oublié l'instrument qui était resté dans sa boîte noire au bord de l'eau. En rentrant à la maison, j'ai bouleversé ma mère qui s'est mise en colère. Plus tard, une belle âme a aperçu l'instrument dans sa boîte noire et me l'a ramené. Ma mère s'est calmée.

Roger Nussbaum, résidant

J'allais à l'école de Rolle, les classes se trouvaient dans le Château, le primaire dans une aile et le collège dans l'autre. J'ai le souvenir qu'à chaque rentrée les garçons qui commençaient le collège se faisaient mettre dans la

fontaine située dans la cour du Château par les élèves des degrés supérieurs. C'était leur "baptême" ! Chaque fois, je me disais que j'avais de la chance de ne pas être un garçon... Evelyne Perret, résidante

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L 'école, c'était formidable, une période du tonnerre ! J'ai eu la même maîtresse toute ma scolarité à l'école de Malagnou. C'était pour moi comme une mère, tellement elle était gentille ! Elle nous avait raconté qu'elle avait

rencontré une ancienne élève et que cette dernière ne l'avait pas saluée et ceci lui avait fendu le coeur, elle aimait vraiment les gamins ! Elle était d'ailleurs la mère de deux filles. La dernière fois que je l'ai vu, c'était au port des Eaux-Vives, dans les années 40, j'étais déjà une dame (je suis née en 1911). Dans la même école, il y avait une maîtresse qui n'aimait pas les Italiens (c'est en tout cas, ce que ma soeur et moi avons pensé) car elle nous ignorait tout simplement.

Maria Lassauce, résidante J'ai fait une partie de ma scolarité aux Buissonnets, une

école qui proposait la maturité commerciale à Sierre en Valais. Cette école était tenue par des nonnes qui étaient affreusement sévères. Ce n'est pas étonnant qu'on développe ensuite un sentiment de révolte ! J'étais une élève très indisciplinée, on ne dirait pas ça comme ça, mais si, je l'étais. Je me souviens qu'une fois au lieu d'aller en classe, je faisais de la trottinette dans le jardin.

29 Une nonne m'appela par la fenêtre, et me dit "je vous interdis de faire de la trottinette, je vais avertir vos parents". Je lui ai répondu "avertissez qui vous voulez, je m'en fiche". Mes parents ne m'ont même pas trop grondée, mais je n'avais pas le choix, mon père tenait à ce que je fasse cette école. Malgré tout, j'ai réussi à obtenir ma maturité commerciale !

Thérèse Fornerod, résidante Je suis carougeois, j'ai fait mon école enfantine, à l'école

des Charmettes, qui était située à la place de l'actuelle imposante salle de gym du même nom. Puis je suis allé à l'école des Pervenches, les deux premières années étaient mixtes, puis après nous étions séparés des filles. J'ai d'abord eu comme maîtresse Mademoiselle

Perrin, durant deux années. Puis en troisième je suis arrivé chez un conseiller d'Etat socialiste Monsieur Herler. En effet, il a été élu en cours d'année scolaire et a donc quitté ses fonctions d'enseignant pour se consacrer à son mandat politique ! C'est Monsieur Bonnard qui l'a remplacé, puis je finirais ma scolarité primaire avec Monsieur Compagnon. Le concierge mettait de l'ordre aux récréations, et autour de l'école il y avait des jardins, des maraîchers, plus rien à voir avec maintenant !

Albert Richardet, résidant

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Un jour d'école pas comme les autres Je pense qu'une majorité des pensionnaires des Châtaigniers connaissent l'école de Saint-Jean à Genève où j'ai fait une grande partie de mon école primaire. Cette école, située sur les hauts de Saint-Jean, sur les falaises qui dominent le Rhône, est une belle construction. Sur son toit, il y a un petit dôme d'où l'on a une vue magnifique.

Du côté de la rue de Saint-Jean, le préau est fermé par une haute barrière. Si l'on regarde l'école, sur la droite une grande salle de gymnastique, sur la gauche un préau couvert où l'on jouait bien à l'abri. Ce préau couvert est du côté de la rue de Saint-Jean, fermé par un mur de trois mètres, si ma mémoire est bonne et au-dessus des chapelets de vitres jusqu'au toit. Défense de jouer au football dans ce préau couvert. Mais avec un concierge complaisant, la consigne n'était pas

suivie. Et, une fois, un tir trop levé et un carreau de cassé. Le concierge sympathique nous dit : "qui casse paie et remplace le carreau". Et il nous a prêté une échelle pour atteindre la vitre. Trois copains se sont mis au travail. Enlever les briques qui restaient, nettoyer les bords du carreau et se cotiser pour en payer un neuf. Un encadreur avait un magasin tout près. Alors, avec les mesures, les conseils sympathiques de l'encadreur, munis de mastic et d'une spatule empruntée à mon père qui faisait de la peinture, nous revoilà au pied de l'échelle. Je suis monté pour voir si tout allait bien pour mettre la vitre.

31 Et pendant que j'étais en haut, un camarade arrive pour nous donner un coup de main. Malheureusement, la vitre posée avec précaution par terre au pied de l'échelle ne se voyait pas bien. Et ce camarade, venu pour nous aider, a marché sur le carreau dont vous pouvez penser qu'il n'a pas résisté. Enfin, retour chez le vitrier-encadreur la mine déconfite. Celui-ci a ri et nous a offert un autre carreau. Pensez que la nouvelle vitre a été gardée aux petits soins. Et tout s'est terminé par les félicitations du concierge qui nous a dit : "si vous jouez au foot gardez le ballon à ras terre".

André Pasche, résidant

J'ai fréquenté l'Ecole suisse allemande à Florence de 1928 à 1939. On parlait surtout le bon allemand, le schwyzerdütsch et l'italien comme langue étrangère. Des années plus tard, la chose la plus belle qui me soit arrivée quand j'étais déjà grande j'ai envie de vous la raconter... comme un souvenir d'école. C'était pendant la guerre, j'attendais ma deuxième fille et je suis allée à la maternité de Torre Pellice, près de Turin. Il y avait des soeurs vaudoises qui faisaient le service. Arrivée dans la chambre qui me semblait magnifique, on a même eu un dessert et c'était formidable parce que c'était exceptionnel pendant la guerre, la soeur me dit : "je regrette, vous n'êtes pas seule dans la chambre, ce sont des chambres à deux lits, c'est une dame de Turin !" La dame, c'était Elena, c'était mon amie avec qui j'avais suivi les cinq premières années d'école à Florence.

32 Quelle joie de se retrouver dans la même chambre ! Après tant d'années au cours desquelles on s'était complètement perdues de vue. Le bébé d'Elena naît deux à trois jours après le mien. Il n'avait pas la force de sucer le lait, moi j'avais du lait en abondance, alors j'ai accepté de le nourrir. Mais j'ai appris plus tard que c'était dangereux, c'est un tel choc d'allaiter un autre bébé que le sien que j'aurais pu ne plus avoir de lait. J'ai donné le lait au premier bébé de mon amie d'école, c'était en 1943 ! Eva Seracini, résidante On habitait dans une rue qui finissait en cul de sac, il y avait vingt filles et trois garçons dans notre rue. En hiver, on aimait faire de grosses batailles de boules de neige, on prenait du temps pour préparer des piles de boules de neige, et cachés derrière des murs blancs nous visions chaque passant. Ensuite lorsque le repas était prêt nous rentrions manger en famille. I l n'y avait pas de cinéma ni de télévision, nous avions une radio, on écoutait un programme par jour, un épisode avec un détective, avant le souper. Ensuite nous faisions nos devoirs et nous mangions avant la nuit vers 18h car après il n'y avait plus de lumière. Je me souviens que pour la fête d'Halloween on avait toujours des lanternes avec les courges que nous faisions nous-mêmes avec une bougie dedans.

33 Ensuite nous allions de maison en maison pour faire peur, on frappait et on se cachait. Les gens jouaient le jeu et laissaient devant la porte de petits sous et des friandises. Nous avions quelquefois mal à l'estomac les jours d'après. A l'école, nous préparions des spectacles, à dix ans j'ai joué dans une pièce de Shakespeare. A Noël, nous faisions toujours une crèche et chaque enfant devait représenter un personnage, cette année j'étais un ange. J'ai eu beaucoup de petits "fun"; on n'avait pas de jouets mais on en inventait et on profitait de tout ce qui existait. Il y avait aussi beaucoup d'arbres fruitiers autour de chez moi et on chapardait les fruits, il y avait du foin et on avait beaucoup de plaisir à sauter dedans.

Jeanne Garstang, résidante

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35 Qu'est-ce que c'est ?

Voici un objet insolite que nous avons découvert il y a peu dans un sac rempli d'aiguilles à tricoter. I l se compose d'une longue aiguille creuse dans laquelle on peut vraisemblablement introduire un fil, d'une barrette mobile et d'un manche en bois… On peut observer le nom anglais "Daisy" gravé sur le manche. Serait-ce la marque de l'objet ? Ou une gravure personnalisée ? Sur le bois est gravé le numéro de patente "PAT.11276". A quoi cela pourrait-il bien servir ? Est-ce un objet pour le tricot ? Pour la broderie ? Pour la tapisserie ? Pour le travail du cuir ? Pour la confection de matelas ? ... ? Dites-le nous ! Rendez-vous à l'animation !

36 L’école et son histoire

L 'école est une institution qui existe au moins depuis l'apparition de l'écriture, vers le quatrième millénaire avant Jésus Christ (les premières régions du monde à bénéficier de cette découverte furent la Mésopotamie et l'Egypte). En effet, la transmission du savoir aux jeunes générations existait déjà à l'époque des pharaons, de la Grèce Antique ou de l'Empire romain. Toutefois, les invasions barbares du IV° et du VI° siècle après Jésus Christ furent un véritable frein à l'enseignement et au partage des connaissances. Ainsi, pendant plusieurs siècles, les souverains qui se succédèrent à la tête des royaumes barbares ne se soucièrent guère des questions de culture ou d'éducation...

Si Charlemagne n'a pas vraiment inventé l'école, il a favorisé l'instruction, mais cette dernière a plus touché les riches et le clergé que les pauvres. Mais Charlemagne, bien qu'étant un guerrier, fut toutefois un monarque administrateur, législateur, et protecteur des lettres (le Carolingien lui même apprit la grammaire, la rhétorique, la dialectique et l’astronomie).

L 'éducation en Suisse

Même avant 1848, l'éducation pour tous était un objectif

des libéraux. Vers les années 1830, il y a des écoles primaires dans la plupart des communes. Mais elles ne font pas l'unanimité. Certains parents et certains propriétaires d'usines notamment qui, pour différentes raisons, souhaitent que les enfants travaillent, s'y opposent. C'est le cas aussi des églises (catholique et protestante) qui se méfient de l'école laïque. En outre, certaines communes n'étaient pas disposées à financer des écoles.

37 La Constitution révisée de 1874 obligera les cantons à

rendre l'école primaire obligatoire et laïque mais elle les laisse libres par ailleurs de gérer leurs écoles comme ils l'entendent. A cause de l'opposition des cantons, les efforts visant à créer un système scolaire national ont toujours échoué. Aujourd'hui encore, l'éducation primaire et secondaire restent un domaine cantonal.

A Veyrier ...

L ’Ecole Rose a été construite en 1881 pour accueillir les classes primaires de Veyrier, en remplacement de l’ancienne école située dans le secrétariat de la mairie et dans l’actuel carnotzet. Remplacée en 1960 par l’école de l’avenue du Grand-Salève, elle a ensuite abrité les classes enfantines, le jardin d’enfants La Ruche, la garderie Pitchoun et la Mansarde.

Claudie Albertini

Source : internet et revue de Nos campagnes Photo : Rolf Staub, partagée par la Mémoire de genève.

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à l’animation au tél : 022-744 0265

39 Ecole et Politique

Sur ce même sujet brûlant, l'Ecole, nous avons eu la chance d'accueillir le 2 mars passé la politologue Anouk Lloren, lors de l'atelier Et si on votait?. Celle-ci nous a présenté les principaux enjeux des votations du 11 mars en développant tout particulièrement l'objet cantonal de réforme de l'horaire scolaire du primaire qui proposait le mercredi matin d'école pour les enfants de 8 à 11 ans. Après une première partie informative, nous avons échangé nos opinions et amplement débattu. Que de souvenirs sur l'école d'avant et sur les perspectives de l'école de demain ont été abordés et partagés ! Cette enrichissante expérience sera renouvelée avant le scrutin du 17 juin. Je tiens à relever que 22 résidant-es ont renvoyé leur bulletin de vote, bravo à eux !, et que les échanges d'opinions ont animé les conversations avant et après ces votations ! Nous avons également commenté les résultats, le lundi suivant le scrutin, lors d'un sympathique café politique autour d'une table de presse. L 'EMS du Mandement a également tenu un atelier votations similaire. Ceux-ci sont organisés en partenariat avec le Département de sciences politiques (sous la direction de Barbara Lucas), et sont la poursuite d'un projet pilote "voter en EMS" qui s'est tenu en 2007-2008 dans six EMS du canton. Un nouveau projet est ainsi à l'étude pour relancer cette dynamique dans une dizaine d'EMS du canton l'année prochaine. Affaire à suivre...

Barbara Peruzzo Camin

40 Une Grand-maman à l'école

L 'école ! Lorsque Estela m'a donné le thème de ce Clin d'oeil, j'ai longuement réfléchi comment une institutrice à la retraite pourrait intéresser les résidants des Châtaigniers. Et il m'est revenu le souvenir d'une rencontre inoubliable entre la grand-maman d'une de mes élèves et ma classe de 3ème primaire à l'école de Veyrier en 1981. Dans le cadre de la connaissance de l'environnement de ce qui se passait autrefois la grand-maman de Nathalie est venue nous parler de son enfance à Veyrier dans les années 1902-1915. J'ai retrouvé la cassette sur laquelle j'avais enregistré le dialogue entre ces enfants de 8-9 ans et la grand-maman de 79 ans égrenant ses souvenirs d'enfance et répondant aux nombreuses questions des enfants. Voici un résumé de cet entretien qui a passionné les élèves tout un après-midi, sur Veyrier au début du XXe siècle. Je suis née le 23 décembre 1902 dans une ferme à Veyrier. Il faisait très froid. On m'a déposée dans une corbeille en osier. De peur que je gèle mes parents faisaient du feu jour et nuit. Le soir, ils glissaient la corbeille sous le fourneau. Mes parents étaient paysans comme la plupart des habitants de ce village. Ils avaient un cheval qui s'appelait Blond, des vaches, des chèvres et aussi des porcs. La vie n'était pas facile et les enfants devaient aider. Ils travaillaient beaucoup.

41 Le soir, chacun mangeait un pot de soupe devant la maison ; on s'asseyait sur l'escalier ou sur un banc. C'était un bon moment que vous auriez aimé. Le dimanche, avec ma grand-mèr, on faisait de grandes balades. Du pied du Salève, on allait jusqu'à Collonges, on redescendait sur Croix-de-Rozon pour regagner Veyrier. A cette époque, ni vélo ni voiture. En été, le samedi, presque tout le village allait se baigner dans l'Arve qui était propre et beaucoup plus large que maintenant car depuis on l'a endiguée. Pas de costumes de bain pour les dames ! Elles enfilaient une chemise à longues manches car elles ne devaient pas montrer leurs bras nus. Le dimanche matin, c'était au tour des nombreux chevaux du village à se baigner dans l'Arve. On avait peu de jouets mais la vie était bonne. Les filles avaient des poupées en étoffe et comme les garçons n'avaient pas tous un ballon, ils organisaient des jeux d'équipe sans se disputer. Et le soir lorsque l'angélus commençait à sonner les enfants devaient rentrer à la maison. Quand j'était petite, j'allais à l'ancienne école (école rose actuelle). Il y avait trois classes. Ma maîtresse d'école enfantine, Mademoiselle Gottret avait un petit chignon. Si nous n'étions pas sages, elle nous tapait sur les doigts avec une baguette. Quant au maître de 5e, 6e et 7e, très sévère, il jetait à l'aide de sa règle une gomme sur la tête de l'élève qui dérangeait.

42 En hiver on allait à l'école avec des sabots en bois. Les filles avaient de grands bas de laine tricotés à la main qui montaient très haut et qui grattaient tellement, que l'on devait protéger nos jambes en les enveloppant avec des mouchoirs. Les classes étaient chauffées par un grand poêle, le cantonnier allumait le feu tôt le matin. Elles étaient éclairées par des becs de gaz. Nous n'avions pas d'eau dans la maison. On allait la chercher à la fontaine avec des arrosoirs. Dans la cuisine, il y avait une grande pierre taillée que l'on remplissait régulièrement, dans laquelle on fixait un robinet dont on se servait pour se laver les mains. On s'éclairait avec des lampes à pétrole et la nuit pour aller aux toilettes qui se trouvaient souvent dehors, il fallait se munir d'un bougeoir avec une bougie. Les hivers étaient souvent enneigés jusqu'à la fin mars. On allait à pied à la patinoire de Conches. On fixait les patins sous les chaussures ; quelquefois ils arrachaient le talon !

43 A la fin de l'école obligatoire les garçons travaillaient à la ferme ou commençaient un apprentissage. Les filles restaient à la maison pour aider au jardin, au ménage, à la cuisine, à l'entretien du linge et au tricot. Très peu de Veyrites continuaient de longues études. A cette époque, pas de vacances car papa paysan s'occupait de ses cultures, de son bétail, ou des vignes qui s'étalaient du chemin des Marais jusqu'aux Rasses, ou au bord de l'Arve. De l'autre côté de l'actuel chemin des Marais s'étendaient de nombreux étangs marécageux. Le village s'arrêtait à l'école et le cimetière était hors du village. A l'époque tout le monde (environ 200 habitants) se connaissait. Les fêtes des Promotions et de la Vogue étaient des moments privilégiés. La vie était beaucoup plus dure que maintenant mais nous étions très heureux. D'après un entretien de Madame Joséphine Sutter, née Fontanel.

Transmis par Danielle Sculier

44 Remèdes de grandRemèdes de grandRemèdes de grandRemèdes de grand----mèresmèresmèresmères

UUUUne fois n'est pas coutume, c'est un résidant, un homme, qui nous

délivre ses remèdes ancestraux !

N

Naturellement, Barbara

(toujours en quête de remèdes, alors n'hésitez pas à tout me dire, enfin presque...)

CCCC'est à la Saint-Jean qu'il faut ramasser les feuilles pour les tisanes. La

Saint-Jean, c'est déjà quand ? C'est le 24 juin ! Alors tous à vos ciseaux (ou

sécateurs pour les professionnels) et à l'attaque des verveine, sauge,

menthe, tilleul et autres feuilles à infuser ! Mais quels sont donc les effets

de ces petites plantes ?

La verveineLa verveineLa verveineLa verveine est la reine des tisanes calmantes mais pas seulement, elle

permet aussi de lutter contre les migraines et la nervosité, de plus elle se

révèle être un tonique circulatoire contre les jambes lourdes et les varices.

La saugeLa saugeLa saugeLa sauge est bien connue pour ses effets digestifs mais aussi calmants sur

les vilaines toux !

La menthe La menthe La menthe La menthe développe une action bactéricide grâce au menthol qu'elle

contient, ce qui permet d'être un précieux allié contre les maux d'estomac.

Le tilleul Le tilleul Le tilleul Le tilleul est particulièrement efficace comme tranquillisant, il peut même

être proposé aux enfants, il peut aussi aider lors de digestions lentes et agir

contre les diarrhées.

LLLLes orties, es orties, es orties, es orties, rien de telle qu'une tisane d'orties pour faire le plein d'énergie ;

en effet, les feuilles en infusion ne piquent plus du tout et regorgent de

vitamines et de sels minéraux. Elles sont également délicieuses en soupes !

Finalement, la camomille, la camomille, la camomille, la camomille est surtout connue pour ses vertus digestives et,

même si c'est une fleur d'été, il est conseillé de la ramasser aussi fin juin !

MMMMais ce que préfère ce résidant, c'est quand même le thé d'octobre,

celui qu'on ramasse en septembre et qu'on doit déguster avec modération !

45 Mon Premier Voyage dans le Train à Vapeur

Le mois de septembre 1939 fut un mois mémorable pour beaucoup de monde. La Deuxième Guerre Mondiale fut déclarée entre les puissances Axis et le coalition des Britanniques et des Français.

Pour nous, les jeunes enfants, cette époque de sept années fut une période de grand changement. Pour moi, âgée de six ans, habitant un village dans la banlieue d'une grande cité industrielle,

Birmingham, dans le centre de l'Angleterre, ce fut le commencement d'une nouvelle vie. Tous les enfants de l'âge scolaire furent évacués de ces grandes cités pour être protégés des bombardements éventuels.

Nous avons été rassemblés dans notre petite gare, avec une étiquette autour du cou, un masque à gaz et deux jouets. Un petit agneau blanc tricoté par ma mère et TEDDY un ours que j'ai encore bien utilisé et aimé durant trois générations dans ma famille. Le train était la seule manière pour les voyages, il n'y avait en Grande-Bretagne pas de bus ni de voiture ou autre moyen de transport pendant les années 30.

Jeanne Garstang, résidante

46 Les Châtaigniers en images

Voici en images quelques événements qui ont marqué le quotidien de ces derniers mois. Cette année, nous avons fêté la Chandeleur avec un petit jour d'avance... afin d'accueillir les jeunes adolescents de la Maison de Quartier de Vernier. Comme l'an dernier, ils sont venus nous confectionner des crêpes maison !

Le 8 mars, les femmes étaient à l'honneur, macarons, calissons et citations pour agrémenter cet après-midi !

Une grande table au centre du restaurant La Châtaigne, des petites têtes blondes qui mangent à côté des résidants, des poussettes qui font le tour de la salle et c'est reparti pour un repas intergénérationnel avec les enfants du personnel !

47 Pour clôturer ce moment d'échanges, une traditionnelle chasse aux oeufs dans le jardin a été organisée.

Comme 2012 est une année bissextile, le printemps a pointé le bout de son nez avec un jour d'avance, chouette me direz-vous ! Pour l'accueillir et le fêter, nous avons eu le plaisir de voyager jusqu'en Andalousie, emmenés par la guitare de Guillermo et la voix de Maïté la bruja !

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La nouvelle salle d'animation est là ! Nous avons pu pendre la crémaillère comme il se doit, le jeudi 5 avril, bulles et petits salés étaient au rendez-vous.

Pour finir cette rubrique, quelques images de la fête de Pâques animée par Monsieur Cyril Pézard et son accordéon.

49 Et le nom est ...

Le dépouillement du vote pour le futur nom du restaurant des Châtaigniers a eu lieu le lundi 5 mars 2012. En présence de Mesdames Germaine Bornand, Léontine Vallade, Georgette Albrecht et de Messieurs Roger Nussbaum et André Pasche. Avec l'aide d'Estela. Nous avons dépouillé 133 bulletins de vote et nous vous présentons les résultats suivants : − le restaurant coté jardin 27 votes − le restaurant la place du village 6 votes − le restaurant du téléphérique 10 votes − le restaurant la châtaigne 71 votes − le restaurant du tramway 11 votes − nuls (pour des noms de 8 votes

restaurant non proposés) Nous avons le plaisir de vous annoncer que désormais notre cafétéria portera le nom du restaurant la Châtaigne. Nous remercions les résidants, leurs familles, le personnel qui ont participé à ce vote. Le résultat est sans équivoque sur le nombre de votes en faveur du restaurant la Châtaigne. Ce dépouillement a été suivi d'un goûter et je tiens tout particulièrement à remercier la cuisine pour la qualité de ce mille-feuilles poires kiwis digne des plus grands pâtissiers. Je me réjouis de vous y retrouver en présence de toute l'équipe du restaurant pour les repas au quotidien et pour toutes les prochaines fêtes à venir. Salutations gourmandes

Bruno

50 A vous de jouer!

Associez à chaque photo de classe le nom qui correspond : Madame Aimée Mathys, résidante Madame Nicole Meier, ergothérapeute Madame Georgette Dubouloz, résidante Madame Barbara Peruzzo, animatrice

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52 Les talents cachés de nos résidants

Nous avons le plaisir de vous faire découvrir l'affiche due au talent de Monsieur Racordon qui a été choisie, parmi une centaine de projets, par la Conférence Suisse de sécurité routière pour illustrer sa campagne annuelle 1958.

Estela

53 Ils nous ont quittés

La Résidence Les Châtaigniers a le regret de vous faire part du décès de : Madame Adrienne Widmer, le 29 janvier 2012 Monsieur Georges Jeanneret, le 15 février 2012 Monsieur André Moullet , le 28 février 2012 Madame Mathilde Koller , le 3 avril 2012

Photo : Rolf Staub Nous adressons aux familles et aux proches nos plus sincères pensées.

54 Bloc-notes

Du 1 janvier au 31 mars 2012

Nouvelles du personnel

Entrées Nous accueillons avec plaisir Mesdames Lucie BEETCHEN, Agnès CUSEY-REYMOND, aides-soignantes, Messieurs Anthony TETI, Victor PINTO, aides-soignants.

Sorties Nous disons au revoir à Mesdames Zoubida MOUHOUB, secrétaire comptable, Rebecca HUSISTEIN, ergothérapeute, Rosa ZAPPALA, employée de cafétéria.

Divers De nombreuses personnes travaillent ou ont travaillé pour un stage, un remplacement ou en tant que civiliste. Ce sont dans le désordre : Mesdames Ermantine BOSSY, Pascale LLUKAJ, Elodie MOJON. Messieurs Sanwe MEDARD KIENOU, Sebastien BROLESE, Michel KESSLER, Marc VIDAL.

Thierry Braillard

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56 Ont Participé

Responsable de la rédaction : Estela Spiner (animatrice) Ont participé à l’élaboration du journal : Thierry Braillard (directeur-adjoint) Claudie Albertini (responsable animation) Isabelle Lepora (animatrice) Barbara Peruzzo-Camin (animatrice) Emilie Abraham (animatrice) Annick Subasic (animatrice) Danielle Sculier (bénévole) Bruno Iurio (responsable restauration) Guillaume Briole (intendant) Nathalie Fournier (infirmière chef) Manuel Barrios (civiliste à l'animation) Emilia Eduardo (assistante socio-éducative) Amandine Cau (stagiaire à l'animation) Florent Crettenand (civiliste à l'animation) Un grand merci à tous les résidants qui ont également collaboré à ce numéro, ils sont nombreux et la liste serait longue...

Dons et legs nouvel EMS C’est avec une profonde reconnaissance que le Conseil de Fondation recevra vos donations. Celles-ci peuvent être déduites de vos impôts. Compte de chèques postal : 10-235423-9 (Fondation pour la réalisation de résidences pour personnes âgées)