yoga pour enfants de maternelle et … · -utiliser pour une séance de yoga un thème très...

Anne-Cécile Moraillon 17bis rue Gambetta - 92000 Nanterre, 06 82 03 99 02; [email protected]

YOGA POUR ENFANTS DE MATERNELLE ET ELEMENTAIRENOTE D'INTENTION

Contexte :

En parrallèle de mon activité de danseuse contemporaine, j'interviens depuis plus de 20 ans auprès d'enfants detous âges (de quelques mois à l'adolescence) et mène des interventions pédagogiques dans différentes types de structures(écoles, crèches, associations, centres de loisirs...). Ce sont de vrais moments d'échange par lesquels j'inviteprogressivement les enfants à prendre conscience de leur corps, de la façon de le bouger, qui leur est propre, dans unespace-temps particulier. Par cette activité de danse qui leur procure en général beaucoup de plaisir, ils stimulent leurcréativité, et éveillent leurs sens.

Pratiquant le yoga de façon assidue depuis 8 ans auprès de professeurs passionnés, qui savent transmettre dansune pédagogie simple ce qu'est le yoga, j'ai été amenée petit à petit à adapter, intégrer non seulement des postures dansmon activité d'intervenante danse, mais aussi et surtout à véhiculer un certain état d'esprit car j'ai constaté que VivreEnsemble ne s'improvise pas et qu'il est nécessaire, voire indispensable d'accompagner les enfants dans cet apprentissage.C'est là aussi une grande partie du travail des enseignants d'école maternelle : réussir à faire en sorte que chaque individudevienne Elève au sein d'un groupe classe et qu'il trouve sa place parmi les autres, afin de favoriser un bon climat pour lesapprentissages.

C'est pourquoi j'ai souhaité, pour ma toute première séance de yoga en tant qu'animatrice, intervenir auprès d'uneclasse. Je souhaitais faire la démarche de chercher de quelle manière le yoga pouvait s'intégrer dans le quotidien desenfants pour :-non seulement les aider à se concentrer pour réaliser des tâches complexes nécessitant de la concentration,-mais aussi faire le lien entre "la tête et le corps". En effet de part mon expérience, j'ai pu observer que nombreuses sontles notions "intellectuelles" pouvant être comprises bien plus simplement lorsqu'elles sont expérimentées avec son corps. Enfin j'avais aussi le désir d'établir une correspondance entre ma discipline, la danse contemporaine et le yoga et ce grâceà une thématique transversale.

Le stage du mois de mars avec le RYE m'a donné des entrées en matière pratico-pratiques (l'échelle de Patanjalipar exemple) pour construire une séance de yoga. En effet, l'enfant de 3 à 6 ans, de par son développement psycho-moteur encore en maturation est dans l'exploration, le mouvement. Le "placage" d'une séance de yoga telle qu'enseignée àdes adultes m'apparaissait forcément voué à l'échec avec des enfants.

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Ayant développé ma petite boîte à outils et consciente que cette petite boîte deviendra grande valise par la suite, jeme lance donc dans une séance de yoga pour enfant de moyenne section de maternelle auprès de la classe de MmeNovello, enseignante à l'école Danielle Casanova à Nanterre. Je profite de cette note d'intention pour la remercier de saconfiance et remercier la direction de l'école d'avoir accepté mon intervention.

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YOGA POUR ENFANTS DE MATERNELLE ET ELEMENTAIRESEANCE : LE MANGEUR DE SOLEIL

Moyenne Section de Maternelle

Contexte :

Classe de moyenne section de maternelle,Par demi-groupe de 2x12 enfants, Salle de motricité de l'école (revêtement lino agréable, propre et pas trop "dur"),Lundi matin entre 09h00 et 10h15, soit 2 séances d'environ 30-35minutes.

Objectifs généraux :

-Utiliser pour une séance de yoga un thème très important lié au corps que je travaille régulièrement en danse et voirde quelle façon ces deux disciplines deviennent complémentaires.Appréhender le volume de son corps qui se meut dans l'espace autour de soi, trouver de "l'épaisseur" dans ses gestes,pour être capable par la suite de travailler l'approche vers l'autre, voir même le contact, dans une danse juste, respirée etbien dans ses appuis est un fondamental des matières corporelles que l'on aborde en éveil à la danse.

-Relier cette séance de yoga à des éléments déjà travaillés en classe.Ils ont en effet, déjà abordé les lignes horizontales, verticales, les formes géométriques simples comme les cercles, lesrectangles...Ils ont fait la connaissance de la toile intitulée Le Mangeur de Soleil (Joan Miro 1955) qui leur a servi de supportde travail. L'enseignante a même commencé depuis la rentrée des vacances de février, pour ses séances de motricitéquotidienne, un cycle yoga. Ainsi ma venue s'intègre parfaitement au quotidien des enfants.

Objectif spécfique :

-Faire découvrir la notion de volume.Le corps n'est pas qu'un bonhomme tout plat comme ils le dessinent. Leur schéma corporel est en pleine construction.Intégrer cette notion de volume revient également à introduire les notions d'enveloppe corporelle et donc de limites. C'est àmon sens, un travail tout particulièrement adapté à cette tranche d'âge...et un vaste programme !

-Développer le schéma corporel.

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Les enfants connaissent les grandes parties du corps, mais il est possible et très tôt d'entrer dans un niveau de détails pluspointu en spécifiant ce qui est dur (os) ce qui est mou (muscles), ce qui permet au coprs de bouger (articulations). Ils sonttrès réceptifs adorent épater leurs parents avec des termes parfois inconnus d'eux et difficiles à prononcer (creux poplité).Au delà du simple apprentissage de termes "techniques", c'est le début d'une véritable éducation au respect de son corps,à l'écoute de ses sensations également, en acquérant une certaine finesse de perception.

Thème, support, matériel :Thème : le volumeSupport : la peinture de J.Miro de 1955 intitulée "Le mangeur de soleil".Matériel : 12 balles de tennis, 1 jeu de 5 cartes d'images, 24 puzzles de fabrication"maison" (12 pièces) du mangeur de soleil, un ballon de baudruche, un bol tibétain.

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Yama :

Tous assis en cercle en tailleurs, je fais circuler par les 2 sens, deux sacs fermés en toile opaque contenant chacun unobjet différent (une balle de tennis, une petite boite rectangulaire en bois). Les enfants se transmettent en silence ces sacset doivent les manipuler, les toucher pour observer s'ils sont durs, rond, mous, s'ils ont une odeur, des arrêtes qui tranchentet quelle est la forme de ces objets.Les sacs me revienent, je les ouvre et nous découvront ensemble ces objets.

Niyama

Je distribue à chaque enfant une balle de tennis, jaune comme le soleil, quel'on va faire rouler sur son corps. La balle s'enfonce plus ou moinsprofondément dans la peau, et rencontre les muscles (mous) ou bien roule surles os (durs). On fait cela sur l'avant de notre corps, sur les côtés, sur ledessus de la tête, et le dessous des pieds puis on se tourne tous pourdemander au copain d'à côté de faire rouler la balle derrière, sur notre dos.

Asana :

Nous nous levons tous et allons cheminer dans la salle (en prenant tout l'espace de la salle sans toucher les autres ni lesobjets ni les murs) tout en écoutant l'histoire que je leur raconte. Je leur explique que c'est l'histoire du mangeur de soleil,que nous allons revivre ensemble. Cette histoire sera ponctuée de postures.Le mangeur de soleil se promenait dans le jardin, l'herbe était douce et moelleuse sous ses pieds qui s'enfonçaient dans lesol, sans bruit. Le ciel était bleu, sans nuages au dessus de sa tête. Il y avait un beau et grand soleil (serrer ses pieds etdessiner avec ses bras un grand cercle ). Lorsqu'il a regardé autour de lui, il a vu un arbre, si haut qu'il touchait le

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soleil ! (posture de l'arbre). Il a donc grimpé à l'arbre (mimer le fait de monter) et attrappé le soleil (faire une couronneavec ses bras devant soi, les voûtes plantaires toujours bien étalées dans le sol, en pensant à ne pas écraser le soleil entreses bras).Il est descendu de l'arbre.

Mais une fois attrappé qu'en faire ? Il a décidé d'aller le ranger. Pour celail a marché de nouveau dans l'herbe, puis est allé le déposer dans uneboîte. (se mettre à 4 pattes) Mais le soleil veut s'échapper ! (posture duchat nommée pour les besoins de l'histoire posture du soleil dans laboîte).

Puis il s'est redressé et a remarqué qu'il avait "un petit creux", unepetite envie de manger ! Il se dit que ce beau soleil tout rond tout chaudcomme un bon gâteau, il allait le manger ! Nous mimons donc avec lesenfants, en faisant des grands gestes, le fait de manger le soleil/gâteau.Le soleil sest donc retrouvé tout rond dans le ventre (posture del'enfant).

C'était bien agréable ! Le mangeur de soleil n'ayant plus faim se relèveet continue sa promenade dans son jardin. Il regarde autour de lui etremarque qu'il fait presque noir...En effet, il ne reste qu'une étoile(posture de l'étoile de mer au sol) dans le ciel ! Le mangeur de soleildécida alors de la laisser dans le ciel pour qu'il ne fasse pas tropsombre !

Puis selon le temps imparti :Option A : Si le temps nous le permet, on peut rejouer cette histoire 2 par 2, face à face ensemble, puis dos à dos, puiscôte à côte très proches mais sans se toucher.

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Option B : je sors des cartes représentant les postures vues ensemble (arbre, étoire, attrapper le soleil, soleil qui veuts'échapper de la boîte, soleil dans le ventre). Je demande à un enfant de venir tirer une carte au hasard et nous faisonstous ensemble la posture qui lui correspond.

Pranayama :

Tous assis au sol sur un tapis, loin des autres enfants, je leur montre un ballon de baudruche qui gonfle et dégonfle. Onverbalise ce qui entre et sort du ballon : de l'air.Je leur demande de s'allonger et de faire gonfler et dégonfler leur petit ballon imaginaire situé dans le ventre.

Pratyahara :

Ils restent quelques instants allongés par terre, ferment les yeux s'ils le souhaitent et écoutent le son du "bol magique" (boltibétain) qui remplit l'espace autour de nous.

Dharana :

Puis ils se rassoient. Je distribue à chacun une petite enveloppe dans laquelle il vont découvrir 12 morceaux du puzzle dumangeur de soleil qu'il vont reconstituer.

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YOGA POUR ENFANTS DE MATERNELLE ET ELEMENTAIRERETOURS SUR LA SEANCE

Mes constats, observations, adaptations :

La préparation du puzzle est vraiment très longue. J'ai opté pour un puzzle par enfant, soit 24 à fabriquer en formatA5 car je tenais à ce que chaque enfant reparte chez lui avec son petit souvenir, de façon à ce que ce soit un média pourverbaliser en famille une des activités de sa journée. Comme cette séance s'inscrivait aussi sur un temps exceptionnelc'était également ma façon de les remercier pour leur présence et implication. Ceci dit il était tout à fait envisageable de necréer que 12 puzzles et de leur demander de se mettre deux par deux pour réaliser l'assemblage. C'est intéressant d'unpoint de vue travail collectif. Mais que faire après des 12 puzzles. C'est beaucoup et trop peu à la fois !

Alors que je pensais proposer 2 séances identiques de 30 à 40 min chacune, j'ai du m'adapter car je me suisaperçue que c'était un peu long et que je risquais de déborder sur la récréation; Or la salle de motricité a de grandesfenêtres donnant sur la cour. Je ne souhaitais pas terminer alors que les élèves des autres classes se retrouveraient le nezcollé aux vitres pour voir ce que l'on faisait au risque de gêner les élèves en pleine relaxation.

Donc avec le groupe 1, j'ai raconté l'histoire et nous n'avons pas eu le temps de faire l'option A ni la B. J'ai enchaîné avecle pranayama et terminé avec le pratyahara. Les enfants étaient parfaitement calmes et détendus. J'ai clôturé la séanceainsi en leur montrant les enveloppes et les puzzles et en la confiant à l'enseignante. J'ai eu le sentiment qu'ils traversaient les postures et l'histoire sans vraiment s'appliquer. C'était peut-être un peu rapide.Ou bien c'était lié au fait que je n'avais pas présenté l'histoire en parlant du mangeur de soleil. Je leur ai dit que c'étaienteux qui se promenaient dans le jardin. Ils n'avaient pas le but et ne pouvaient pas le relier au travail en cours avec leurenseignante. J'ai même oublié de leur faire faire la posture de l'enfant. Par contre lorsque nous avons découvert la boîte,les enfants m'ont demandé ce qu'il y avait dedans. Devant eux, je l'ai ouverte et... rien ! Nous y avons donc tous déposéun "baiser papillon". Puis j'ai refermé la boîte. J'aurais dû clôturer la séance en rouvrant la boîte et en laissant s'échappertous les baisers papillons qui se seraient posé sur leurs joues...mais j'ai oublié de repasser par cette petite note poétique !

Avec le groupe 2, j'ai opté pour une autre entrée en matière : d'emblée, j'ai pris quelques minutes pour leur raconterl'histoire du mangeur de soleil, qu'ils ont complété eux-mêmes au fur et à mesure par déduction ! Puis j'ai sorti les carteset nous nous sommes entraînés à faire les postures une par une. Ils se sont énormément impliqués et appliqués à réaliserles postures. Ils ont fait le lien avec les postures qu'ils travaillent avec leur enseignante et m'ont montré avec fierté la petite

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graine qui devient un arbre (ils réalisent parfaitement cet enchaînement de postures). Puis j'ai proposé le même temps derespiration et détente mais avec ce groupe j'ai trouvé que certains d'entre eux était moins réceptifs à ce temps calme.

Du point de vue du premier objectif que j'avais mis en avant (le lien avec la danse) les "correspon-danses" avec le yogasont évidente. Au cours de la formation j'ai compris que la "mise en état" (je n'aime pas le terme d'"échauffement", tropréducteur à mon goût) et le retour au calme correspondaient déjà à quelques membres de l'échelle de Patanjali. Ces deuxdisplines mettent en jeu le développement d'une conscience du corps, comme la kinésiologie dont j'ai eu quelques rudimentsau cours de mes formations. Avec les enfants (mais pas que !) il est inutile d'intellectualiser certains processus, le résultatn'en sera pas meilleur. Par contre, donner des moyens concrets, en parlant de son corps (le ventre qui se gonfletranquillement ou se dégonfle comme le ballon), ou en travaillant avec un support (la balle de tennis), leur permet ensuited'accéder à une qualité corporelle plus juste, plus incarnée. La difficulté réside ensuite dans le fait de pouvoir conscientiserle processus pour être capable de transformer le geste improvisé, spontanné en réel apprentissage. Je crois que le yogapermet de se détendre, à s'encrer dans le sol, à être capable de se concentrer la qualité de la danse ne s'en trouveraqu'améliorée, le geste s'affinera et la relation à l'autre dans le contact du duo par exemple apparaîtra plus "juste".

Par rapport au deuxième objectif (la transversalité des disciplines), j'ai le sentiment que j'ai assez bien réussi à relier cetteséance au quotidien des enfants, grâce à quelques échanges au préalable avec l'enseignante. Je suis persuadée que leyoga est un merveilleux outil dans de nombreuses situations pour qui sait l'utiliser, même distillé à petites doses dans lajournée, si le temps ne permet pas de pratiquer une séance complète.

Les retours/commentaires des enfants :

Ils ont été très nombreux pendant toute la séance. Intrigués dès le départ par les deux objets dans les sacs, les enfants ontété tout de suite impliqués, participant avec intérêt et acteurs de leur séance. Spontanément ils ont nommé les grandesparties de leur corps (niyama), et j'en ai profité pour affiner. Ils ont également exprimé des sensations liées aux postures :"c'est tout étiré" disait une petite fille dans la posture de l'arbre, ou "on est en boule" disait un petit garçon pour la posturede l'enfant. et ont réussi pour un grand nombre à se détendre lors du pratyahara (un petit garçon qui n'arrêtait pas degigoter durant la séance et qui a manifestement un peu de mal à se poser a longuement baillé à l'issue de ce temps).Un enfant de grande section (accueilli exceptionnellement dans cette classe du fait de l'absence de sa maîtresse) a assistéaux deux séances avec le même plaisir (et surpris des changements !).

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Le point de vue de l'enseignante :

Elle m'a expliqué que ce travail sur la "3D" et la géométrie dans l'espace est justement prévu et sera abordé enmathématiques très prochainement grâce entres autres à des manipulations et constructions.

Mme Novello a également souhaité que je lui réalise un jeu de carte pour qu'elle puisse retravailler les posturesavec les enfants. Elle souhaite aussi reprendre l'histoire et l'enchaînement des postures, une fois que celles-ci seront bienréalisées.

Elle a constaté sur le temps calme (en moyenne section il n'y a plus de sieste en dortoir) de l'après-midi etl'exercice de respiration qu'elle a repris, que 10 enfants sur 24 se sont endormis. Je pense que ces moments où l'enfantautorise son corps à se détendre sont d'autant plus importants car rares et lui permettent une meilleure récupération.

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YOGA POUR ENFANTS DE MATERNELLE ET ELEMENTAIREET APRES ?

Vers un travail corporel sur le volume :

Le jeu du scultpeur.Il s'agit de placer les enfants 2 par 2 et de leur attribuer des rôles : l'un est sculpteur l'autre pâte à modeler (les petits neconnaissent en général pas forcément la terre glaise). Le sculpteur va réchauffer sa pâte la malaxer (tout en prenant soin dene pas faire mal à son copain) puis modeler une forme bizarre, biscornue, tordue. Une fois que tous les scupteurs ontterminés, ils se promènent dans le musée, obervent les autres sculptures en choisissent une qui leur plaît et refait la mêmeforme.

Danser avec un sac plastique (fruit et légumes du marché, sac léger coloré) tenu à deux mains sur une musique fluide touten regardant son sac plastique et en attrappant l'air autour de soi. Le sac doit toujorus être gonflé.

Le "moulage".Les enfants sont en deux groupes. Le premier danse sur la musique, alors que le second les observe. Lorsque la musiques'arrête les enfants du groupe 1 forment une statue volumineuse, épaisse, tordue, biscornue mais stable; le moule. Lescopains du groupe 2 vont "remplir le moule" à son contact. C'est à dire qu'ils vont venir en contact avec l'autre enfantreproduire la statue. Puis les "moules" se retirent (groupe 1) et les statues restent (groupe 2)

Pour faire suite et changer de thème :

Dans le cadre d'un cycle, il est également possible de poursuivre avec :

Un travail sur le rond, la boule, l'arrondi, avec des postures comme la tortue, l'enfant, des équilibres en cercle en se tenantpar les bras, le chat.... et une mise en mouvement de la ceinture scapulaire en tenant une balle de tennis dans une mainpour délier le geste ou des danses traditionnelles en ronde.

Un travail poétique sur la boîte, ce qui est caché, qu'on ne voît pas, sur les actions de remplir/vider ou ouvrir/fermer. Jepense qu'il doit ainsi être possible de travailler par deux avec ou sans contact.

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