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Moniteur* d'Issoire '.V •"i 1 Vol Dans la rMi de lundi à mardi dernier, une petite I voiture à bras, appartenant à M. Brunet marchand de confections, boulevard de la Manliére, a été enlevée pat' . de hardis malfaiteurs ; cette voiture se trouvait dans la ;••• rue de la Prison. ,.,,. : o ; ; Une enquête est ouverte. .;... '<vî \"- ;;..' *' Acte de sauvagerie ' Dans la journée du 11 avril dernier, MLM. Rozier Géraud et Rozier Jean, propriétaires à Tauves, ont fort maltraité leur neTeu, M. Rozier Jules, âgé de 18 ans. } .. L'ayant attiré, dit-on, dans un pré, ils l'ont renversé, ' foulé aux pieds, traîné et fiaalement frappé sur la tète ; i coups de bâton.: I. >Ji _,.f Vf ^.è 4 à fe ;I * ..-;& ^M Accident mortel Lundi dernier, des maçons démolissaient à Meilliaud, lu grange de M. Sautoir, propriétaire, âgé de 70 ans. Ils avaient pris leurs précautions et averti M. Sau- toir de se garer. Celui-ci ne tint probablement nul compte de leurs avertissements, car à un moment donné, un énorme madrier dont les maçons se servaient en guise de bêli«r, vint frapper à la tète M. Sautoir et le ren- versa sur le sol. On s'empressa aussitôt de relever la victime do cet accident, et de lui donner des soins ; ce fut en vain, M. Sautoir avait été tué sur le coup. Mutilation volontaire II y !i quelque temps M. A.., de Tourzel, arrivait à Félines pour assister à l'enterrement d'un de ses pa- rents : il avait la main droite ensanglantée, et un doigt complètement détaché. Il raconta qu'il avait été arrêté sur la route et que dans une lutte qu'il avait soutenue, il avait été ainsi mutilé. Comme A... est conscrit de la classe de 1890, qu'il est marié et père d'un enfent, la rumeur publique l'accusa de s'être mutilé lui-même pour échapper au service militaire. Le parquet fit faire une enquête et l'examen médical établit que la ru- meur publique était dans le vrai. A... a été condamné pour ce fait à quinze jours de prison et à faire cinq am de service dans les compagnies de discipline. A... qui ne voulait pas faire trois ans dans une gar- nison de France, est obligé maintenant de tirer cinq ans à biribi ; c'est une bonne leçon qui fera réfléchir ceux qui pourraient être tentés de l'imiter. ... Séparation de corps II y a quelques jour-;, deux femmes de Mareugheol, les deux soeurs, se prenaient littéralement aux cheveux sur la place publique, à la grande joie des passants et des curieux. Au moment les soeurs ennemies étaient bien en train de se crêper le chignon et de se marquer la figure à coups d'ongles, survint M. J. M... le mari de l'une des deux combattantes. Sans crier gare, il se lança aussitôt dans la bagarre et pour ne pas faire de jalouse, distribua tantôt à sa femme, tantôt à sa belle-?oeur, des gifles bien senties. Pour cette séparation de corps violente, J. M... s'est vu dresser procès-verbal. Gendre et Belle-Mère. Jean P. propriétaire à Pardines, rentrait dernièrement chez lui, en état d'ivresse; car il avait fait une longue station dans sa cave. Au moment où il franchissait la porte en titubant, sa belle-mère lui fil quelques observations. P. prit mal le sermon qu'on lui débitait et répondit à sa belle-mère par des coups de pied et des coups de poing. Aux cris de la belle-mère, la femme de P. accourut, mais elle aussi fut mal reçue et eut sa part de horions. Les deux femmes qui portent de graves contusions sur diverses parties du corps, ont porté plainte à la gendarmerie qui a dressé procès-verbal. Rectification. Au sujet d'un article qui a paru dans notre dernier nu- méro, intitulé trois contre un, et qui parlait d'une rixe survenue à Villeneuve-Lembron entre les soeurs M... et G..., nous avons reçu des demoiselles M..., une lettre rectificative qui ne rectifie pas le fond de notre article. Il y a eu lutte entre les demoiselles M..., et F. G..., lutte à main plate seulement et non lutte à coups de fourche, de balais et de bâton ; de plus, il paraît que les de- moiselles M... avaient des motifs réels pour s'en pren- dre à G.i.v-qui a joué dans toute cette affaire le rôle d'agresseur. Exposition industrielle Une exposition industrielle aura lieu à Aurillac du 30 Mai au 22 juin prochain, à l'occasion du Concours ré- gional agricole, auquel prendront part les déparlements du Puy-de-Dôme, de la Corrèze, de la Lozère, de la Haute-Loire, du Lot, de l'Aveyron et du Cantal. Pour le règlement et la classification des produits à exposer, s'adresser a M. le Maire d'Aurillac, président de la commission d'organisation. Bonne mesure Une circulaire ministérielle a été envoyée il y a quel- ques jours à tous les préfets pour inviter les maires des communes de leur département à obliger dorénavant les saltimbanques qui passent dans leurs localités et y séjour- nent, à déposer leur livret à la mairie, ce qu'ils ne fai- saient pas précédemment. Celte mesure générale a pour but de prémunir les habitants contre les malfaiteurs qui exercent presque tou- jours leur industrie sur les champs de foire où ils s'arrêtent. Conseil de révision Tous les jeunes gens ont un intérêt majeur à se rendre » l'ordre de convocation, car la réforme d'un homme compris dans le contingent comme absent n'est prononcée que s'il est impossible de l'utiliser dans un service quelconque. Mais on peut obtenir du conseil des délais soit pour se présenter, soit pour réunir lei pièces juslificatives, qu'on n'aurait pas pu se procurer au jour de la séance. o D'autre part, les intéressés doivent pas perdre de ?yue quetasdroits aux diverses dispenses, qui existaient au jour de la réunion du conseil de révision, se trou- vent périmés s'il n'en est pas justifié une fois la déci sion rendue. Lo conscrit ne peut plus alors bénéficier que des cau- ses de dispenses ultérieures et s'expose ainsi à faire trois ans par- sa négligence, alors qu'il aurait pu n'en faire qu'un sous les drapeaux. $,f '•• SOCIÉTÉ LYRIQUE - On npus prie' d'annçncer que la Société Lyrique don->". nera un grand Concert public le 26 Avril courant. Nous publierons le programme dans notre prochain numéro. JF*u.t)lioa.t.ions do Mariages, " r "~ du Dimanche 42 Avril "' M. Chassagne, Jules-Pierre, commis greffier au "tri- bunal civil d'Issoire, «t Mlle Mathieu Marie, sans prof, à Issoire. ' ' *' L: H h> - : •. : r ï< Mélanges : A la sortie d'une messe de mariage : Y'»vait-il de jolies toilettes, demande-t-on à Gros- '••*•" binet. Adorables : des robes claires d'une rîchesie éblouis- sante. . .-..••• :• La mariée était en blanc? ' ; - . Naturellement. ••'•>.- « ;: ; ..:i — Et lu mari, comment était-il? . < «•'.-.. — En foncé ! •; i U-;. !.. * - •- . - - -,!!;• . • - . Propos d'un enfant : Un petit garçon et sa soeur jouent sur le pas de la porte ; passe un gendarme à cheval. — Lequel aimerais-tu mieux être, toi, gendarme à pied ou à cheval? demande le petit garçon à sa soeur. - — J'aimerais mieux être gendarme à «cheval. - — Pourquoi? — Parce que s'il venait des voleurs, je pourrais me sauver plus vite. •••'•• •'• •• 500 fr. à gagner ' ! ; Le dicton qui prétend que l'argent ne court pas les rues, va recevoir cette semaine un démenti éclatant. En effet, tous ceux de nos lecteurs qui liront l'Uni- versel illustré de cette semaine, auront la chance .... de gagner 500 francs en espèces. Que de convoitises inassouvies, que de joies, que de choses utiles sont contenues dans les plis bleutés d'un billet de 500 francs! Nous n'ovons pas besoin d'en dire plus'Mong ' pour aujourd'hui, convaincus que nous sommes que nos lec^ teurs savent tous quel emploi ils pourraient faire des 25 louis que l ' U n i v e r s e l leur offre de gagner. Par suite d'une entente avec l'administration de l'Uni- versel, tous nos lecteurs ont droit gratuitement à un abonnement d'un mois, il suffit d'en faire ja demande à l'administration de l ' U n i v e r s e l i l l u s t r é , i5, rue d'ArgenXeuil. PARIS. L'art d e s e bien purger C'est un art, en effet est un art bien difficile. Un savant bien connu, dont les travaux font autorité, le D r L... s'est occupé do rechercher les causes du grand nombre de maladies qui affligent la plus grande par- tie de nos contemporains. Le résultat de ces savantes études fut que les 9/10* de ces maladies doivent être attribuées au peu de discernement des personnes qui emploient sans mesure et sans connaissances suffisantes les diverses purgations que le commerce de la pharmacie, sous des noms di- vers, met à leur disposition. Il faut proscrire impitoyablement les prospectus à base d'aloès, de Jalap, de Coloquinte etc.. comme des pilules bien connues. La simplicité dans la médication, comme dans tout. Nous lavons notre corps extérieurement, pourquoi ne le savonnerione-nous pas intérieurement ? Cette idée exprimée, restait à en trouver l'application pratique. Un modeste et savant pharmacien, M. Boissy se met à l'oeuvre et le résultat de ses travaux fut la dé- couverte des Pilules laxatives savonneuses B o i s s y , qui portent son nom et dont le inonde médi- cal entier a proclamé l'efficacité. Le savon médicinal dissout les pilules dès leur arrivée *' dans l'intestin, et elles sont immédiatement entraînées par les liquides, elles ne s'attachent donc pas aux : parois et lavent ainsi l'estomac et les intestins sans co- liques ni douleurs. , On se paierait pour son plaisir, nous disait dernière- ' ment un malade sur qui teutes les préparations préco- • nisées ces temps derniers avait échoué et qui tout à la joie de se sentir guéri, proclamait partout son enthou- . siasme et sa reconnaissance. i Les Pilules savonneuses laxatives Boissy se Vendent par boîte de 40 pilules 2 fr. à la pharmacie Delouche, 2, ; place Vendôme à Paris. Envoi franco ; on les trouve dans toutes les bonnes pharmaeies. La Croix blanche I avec les initiales H. et C. sur fond rouge, portant le tim- bre du gouvernement français, constituent l'étiquette des Pilules Suisses. La boîte de 50 pilules: 1 fr. 50 dans toutes les pharmacies. Un Monsieur offre gratuitement de faire connaîsre à tous ceux qui sont atteints d'une maladie de peau, dartres, eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites chroni- ques, maladies de la poitrine et de l'estomac et de rhu- , matismes, un moyen infaillible de se guérir prompteraent ainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoir souffert et essayé en yain tous les remèdes préconisés. Celte offre, dont on appréciera le but humanitaire est la, conséquence d'un voeu. t Ecrire par lettre ou carte postale, à Monsieur Vincent, 15, rue Très-Cloîtres, à Grenoble, qui répondra gratis et franco par. courrier, et enverra toutes les indications demandées. . La Compagnie " S i n g e r 1 " informe sa clien- tèle qu'elle lient à sa disposition un assortiment de fournitures pour Machines à Coudre : Fils, Huiles, etc. Et met en \ente un nouveau modèle .de ses célèbres Machines à un prix modéré/ % ~ S'y adresser : 5i, rue du Pont à ISSOIRE. - " " •."••. | J . '• •''•'* '"•-,.. chirurgien-dentiste A £Î*ERMONT -FERRAND ;. 11, Fine Saint-Hé rem j je,, (En face le square Biaisé Pascal.) ! ' ! •' Maison sérieuse et recommandée pour la boan* ' exécution des appareils dentaires de tous systèmes. Ob- turateurs pour perforation de la voûte palatine. Traite- ment des affections de la bouclïe ; Guôrison et redres- sement des dents. Extractions sans douleur par l'anesthésie local* ; PRIX MODÉRÉS Consultations de 8 à 11 heures et de,1 à 5 heures.. ••.'•!••''!;• ! , T I I ! '•.-••. Un liquide laiteux et hy'gie^iiqB», dent ont ittrie appil- ation donnera a votre ris»ge, a vos épaulet, à vos lira» cation «t à ro» maiqj Welat et la beauté de la'jtuneise. 11 t-S pretérable aux poadres et a toua 1*9 auttei liquide». Il eulèTe le haie «t le» taches de rousseur; il prévicsit tt efi-ioe le» ride». Se trouve chez tous les Coiffeur». P«r- ''imeura et Débitants d'Articles de Toilette. FabrioinB ':• Dépôis principaux: 26 Rue' Etienne Marc«l (ci-Uevuut : :'.J, t'ébaatopi)!), Paria. Lee Gastrites, Gastralgies, ypp Douleurs et Crampes d'Estomae BOKT BADJOilïMEST SOIIIlia t*M M Sirop Laroze D'ÉCORCES D'ORANGES AMÈNES Mail, Mann j.-r. u i o n , i, m m UH •( due ttutu lu Huât Hnrmnlm. Un très grand nombre de parsonnaa ont rétabli leur nanti ot la conservent par l'uiaga daa PILULES DÉ PU RATIVÉS DOCÏKUR |j^^y Remède populaire depuis longtemps/ ! efficace, économique, facile à prendre. 1 Purifiant le sang, il convient dans presqua [toutes les maladies chroniques, Mies qu» ' Dartres, Rhumatismes, vieux Rhumes, [Fraîcheurs, Engorgements, Lait répandu, \Glandes, Maux de Nerfs, Perte d'appétit, Echauftement, Faiblesss, Anémie, Mauvais Estomac,Intestins paresseux . 2 fr. la boite av«o le GUIDE DE Là S1XTC DiHB TODT»» Lia FHABMÀCJHS It par la poste Iraoco contre mandat «drisse 1 M, Proud'homine, Phi» 29, nw Saiut-Deais, 29 •«!ïi. iiiftïi*^':;:^; > r,. mamours de la Maison du MAISON SANS SUCCURSALE "«"' gralti «I franco le Nouveau r - 1891 utl COMPLET •jtD* MOITUIM d'Hkiaf. 21" PAKTAIONJ ' KonnaiW fiatalt!» «I njmt . -.- •( ENFANT» ETE 1891 Tout vêtement tzriDit ai «oirtiast pan L'ARQCNT COMMUNION i mvirm ' par mandat-no«tc 1 *~iy. r,-,,-| j!. , i -mr^ltlon franco d* port _ » * » « tnt» U J.-irti» k ptrttr dt 10 franc, (Ëà DIIIÂNOXZ LX CATALOGUK AU D1RKCTEUII IlKi » î$ " J " PONT-WEUF Pariaf PAS de SUCCURSALES

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Page 1: Vol - Issoirearchives.issoire.fr/content/download/39667/449392/file/...Moniteur* d'Issoire '.V •"i 1 Vol Dans la rMi de lundi à mardi dernier, une petite I voiture à bras, appartenant

Moniteur* d'Issoire

'.V•"i

1

VolDans la rMi de lundi à mardi dernier, une petite I

voiture à bras, appartenant à M. Brunet marchand deconfections, boulevard de la Manliére, a été enlevée pat' .de hardis malfaiteurs ; cette voiture se trouvait dans la ;•••rue de la Prison. ,.,,. : o;;

Une enquête est ouverte. .;... '<vî \"- ;;..' *'

A c t e d e s a u v a g e r i e 'Dans la journée du 11 avril dernier, MLM. Rozier

Géraud et Rozier Jean, propriétaires à Tauves, ont fortmaltraité leur neTeu, M. Rozier Jules, âgé de 18 ans. }..L'ayant attiré, dit-on, dans un pré, ils l'ont renversé, 'foulé aux pieds, traîné et fiaalement frappé sur la tète ;i coups de bâton.: I. >Ji _,.f Vf ^.è 4 à fe;I* ..-;& ^M

Accident mortelLundi dernier, des maçons démolissaient à Meilliaud,

lu grange de M. Sautoir, propriétaire, âgé de 70 ans.Ils avaient pris leurs précautions et averti M. Sau-

toir de se garer. Celui-ci ne tint probablement nul comptede leurs avertissements, car à un moment donné, unénorme madrier dont les maçons se servaient en guisede bêli«r, vint frapper à la tète M. Sautoir et le ren-versa sur le sol. On s'empressa aussitôt de relever lavictime do cet accident, et de lui donner des soins ; cefut en vain, M. Sautoir avait été tué sur le coup.

M u t i l a t i o n v o l o n t a i r eII y !i quelque temps M. A.., de Tourzel, arrivait

à Félines pour assister à l'enterrement d'un de ses pa-rents : il avait la main droite ensanglantée, et un doigtcomplètement détaché. Il raconta qu'il avait été arrêtésur la route et que dans une lutte qu'il avait soutenue,il avait été ainsi mutilé. Comme A... est conscrit dela classe de 1890, qu'il est marié et père d'un enfent,la rumeur publique l'accusa de s'être mutilé lui-mêmepour échapper au service militaire. Le parquet fitfaire une enquête et l'examen médical établit que la ru-meur publique était dans le vrai. A... a été condamnépour ce fait à quinze jours de prison et à faire cinqam de service dans les compagnies de discipline.

A... qui ne voulait pas faire trois ans dans une gar-nison de France, est obligé maintenant de tirer cinq ansà biribi ; c'est une bonne leçon qui fera réfléchir ceuxqui pourraient être tentés de l'imiter. . . .

S é p a r a t i o n d e c o r p sII y a quelques jour-;, deux femmes de Mareugheol,

les deux sœurs, se prenaient littéralement aux cheveuxsur la place publique, à la grande joie des passants etdes curieux.

Au moment où les sœurs ennemies étaient bien entrain de se crêper le chignon et de se marquer la figureà coups d'ongles, survint M. J. M... le mari de l'une desdeux combattantes.

Sans crier gare, il se lança aussitôt dans la bagarreet pour ne pas faire de jalouse, distribua tantôt à safemme, tantôt à sa belle-?œur, des gifles bien senties.

Pour cette séparation de corps violente, J. M... s'estvu dresser procès-verbal.

G e n d r e e t B e l l e - M è r e .Jean P. propriétaire à Pardines, rentrait dernièrement

chez lui, en état d'ivresse; car il avait fait une longuestation dans sa cave. Au moment où il franchissait la porteen titubant, sa belle-mère lui fil quelques observations.P. prit mal le sermon qu'on lui débitait et répondit à sabelle-mère par des coups de pied et des coups de poing.Aux cris de la belle-mère, la femme de P. accourut, maiselle aussi fut mal reçue et eut sa part de horions.

Les deux femmes qui portent de graves contusionssur diverses parties du corps, ont porté plainte à lagendarmerie qui a dressé procès-verbal.

Rec t i f i ca t ion .Au sujet d'un article qui a paru dans notre dernier nu-

méro, intitulé trois contre un, et qui parlait d'une rixesurvenue à Villeneuve-Lembron entre les soeurs M... etG..., nous avons reçu des demoiselles M..., une lettrerectificative qui ne rectifie pas le fond de notre article. Ily a eu lutte entre les demoiselles M..., et F. G..., lutte àmain plate seulement et non lutte à coups de fourche,de balais et de bâton ; de plus, il paraît que les de-moiselles M... avaient des motifs réels pour s'en pren-dre à G.i.v-qui a joué dans toute cette affaire le rôled'agresseur.

E x p o s i t i o n i n d u s t r i e l l eUne exposition industrielle aura lieu à Aurillac du 30

Mai au 22 juin prochain, à l'occasion du Concours ré-gional agricole, auquel prendront part les déparlementsdu Puy-de-Dôme, de la Corrèze, de la Lozère, de laHaute-Loire, du Lot, de l'Aveyron et du Cantal.

Pour le règlement et la classification des produits àexposer, s'adresser a M. le Maire d'Aurillac, présidentde la commission d'organisation.

Bonne mesureUne circulaire ministérielle a été envoyée il y a quel-

ques jours à tous les préfets pour inviter les maires descommunes de leur département à obliger dorénavant lessaltimbanques qui passent dans leurs localités et y séjour-nent, à déposer leur livret à la mairie, ce qu'ils ne fai-saient pas précédemment.

Celte mesure générale a pour but de prémunir leshabitants contre les malfaiteurs qui exercent presque tou-jours leur industrie sur les champs de foire où ilss'arrêtent.

Conseil de révisionTous les jeunes gens ont un intérêt majeur à se

rendre » l'ordre de convocation, car la réforme d'unhomme compris dans le contingent comme absent n'estprononcée que s'il est impossible de l'utiliser dans unservice quelconque.

Mais on peut obtenir du conseil des délais soit pourse présenter, soit pour réunir lei pièces juslificatives,qu'on n'aurait pas pu se procurer au jour de la séance.

o D'autre part, les intéressés né doivent pas perdre de?yue que tas droits aux diverses dispenses, qui existaientau jour de la réunion du conseil de révision, se trou-vent périmés s'il n'en est pas justifié une fois la décision rendue.

Lo conscrit ne peut plus alors bénéficier que des cau-ses de dispenses ultérieures et s'expose ainsi à fairetrois ans par- sa négligence, alors qu'il aurait pu n'enfaire qu'un sous les drapeaux. $,f

'•• SOCIÉTÉ LYRIQUE -

On npus prie' d'annçncer que la Société Lyrique don->".nera un grand Concert public le 26 Avril courant. Nouspublierons le programme dans notre prochain numéro.

JF*u.t)lioa.t.ions do Mariages,"r"~ du Dimanche 42 Avril " '

M. Chassagne, Jules-Pierre, commis greffier au "tri-bunal civil d'Issoire, «t Mlle Mathieu Marie, sans prof,à Issoire. ' ' *'L:

H • h>- : •.: r ï< M é l a n g e s :

A la sortie d'une messe de mariage :— Y'»vait-il de jolies toilettes, demande-t-on à Gros- '••*•"

binet.— Adorables : des robes claires d'une rîchesie éblouis-

sante. . . - . . • • • :•— La mariée était en blanc? ' ; - .— Naturellement. ••'•>.- « ; : ; . . : i— Et lu mari , comment é ta i t - i l ? . < «•'.-..— En foncé ! •; •iU-;. !..

* • • - • - . - • - - , ! ! ; • . • - .

Propos d'un enfant :Un petit garçon et sa sœur jouent sur le pas de la

porte ; passe un gendarme à cheval.— Lequel aimerais-tu mieux être, toi, gendarme à

pied ou à cheval? demande le petit garçon à sa sœur. -— J'aimerais mieux être gendarme à «cheval. -— Pourquoi?— Parce que s'il venait des voleurs, je pourrais me

sauver plus vite. •••'•• •'• ••

500 fr. à gagner ' ! mî;Le dicton qui prétend que l'argent ne court pas les

rues, va recevoir cette semaine un démenti éclatant.En effet, tous ceux de nos lecteurs qui liront l 'Uni- •

v e r s e l i l l u s t r é de cette semaine, auront la chance ....de gagner 500 francs en espèces.

Que de convoitises inassouvies, que de joies, que dechoses utiles sont contenues dans les plis bleutés d'unbillet de 5 0 0 f r a n c s !

Nous n'ovons pas besoin d'en dire plus'Mong ' pouraujourd'hui, convaincus que nous sommes que nos lec^teurs savent tous quel emploi ils pourraient faire des25 louis que l 'Un ive r se l leur offre de gagner.

Par suite d'une entente avec l'administration de l'Uni-versel, tous nos lecteurs ont droit gratuitement à unabonnement d'un mois, il suffit d'en faire ja demandeà l'administration de l 'Un ive r se l i l l u s t r é , i5, rued'ArgenXeuil. PARIS.

L ' a r t d e s e b i e n p u r g e r

C'est un art, en effet est un art bien difficile.Un savant bien connu, dont les travaux font autorité,

le Dr L... s'est occupé do rechercher les causes du grandnombre de maladies qui affligent la plus grande par-tie de nos contemporains.

Le résultat de ces savantes études fut que les 9/10*de ces maladies doivent être attribuées au peu dediscernement des personnes qui emploient sans mesureet sans connaissances suffisantes les diverses purgationsque le commerce de la pharmacie, sous des noms di-vers, met à leur disposition.

Il faut proscrire impitoyablement les prospectus à based'aloès, de Jalap, de Coloquinte etc.. comme des pilulesbien connues.

La simplicité dans la médication, comme dans tout.Nous lavons notre corps extérieurement, pourquoi nele savonnerione-nous pas intérieurement ?

Cette idée exprimée, restait à en trouver l'applicationpratique. Un modeste et savant pharmacien, M. Boissyse met à l'œuvre et le résultat de ses travaux fut la dé-couverte des P i l u l e s l a x a t i v e s s a v o n n e u s e sB o i s s y , qui portent son nom et dont le inonde médi-cal entier a proclamé l'efficacité.

Le savon médicinal dissout les pilules dès leur arrivée *'dans l'intestin, et elles sont immédiatement entraînéespar les liquides, elles ne s'attachent donc pas aux

: parois et lavent ainsi l'estomac et les intestins sans co-liques ni douleurs.

, On se paierait pour son plaisir, nous disait dernière-' ment un malade sur qui teutes les préparations préco-• nisées ces temps derniers avait échoué et qui tout à la

joie de se sentir guéri, proclamait partout son enthou-. siasme et sa reconnaissance.i Les Pilules savonneuses laxatives Boissy se Vendent par

boîte de 40 pilules 2 fr. à la pharmacie Delouche, 2,; place Vendôme à Paris. Envoi franco ; on les trouve

dans toutes les bonnes pharmaeies.

L a C r o i x b l a n c h e Iavec les initiales H. et C. sur fond rouge, portant le tim-bre du gouvernement français, constituent l'étiquette desPilules Suisses. La boîte de 50 pilules: 1 fr. 50 danstoutes les pharmacies.

Un Monsieur offre gratuitement de faire connaîsre à tousceux qui sont atteints d'une maladie de peau, dartres,eczémas, boutons, démangeaisons, bronchites chroni-ques, maladies de la poitrine et de l'estomac et de rhu- ,matismes, un moyen infaillible de se guérir prompteraentainsi qu'il l'a été radicalement lui-même, après avoirsouffert et essayé en yain tous les remèdes préconisés.Celte offre, dont on appréciera le but humanitaire est la,conséquence d'un vœu. t

Ecrire par lettre ou carte postale, à Monsieur Vincent,15, rue Très-Cloîtres, à Grenoble, qui répondra gratiset franco par. courrier, et enverra toutes les indicationsdemandées. .

La Compagnie " S i n g e r 1 " informe sa clien-tèle qu'elle lient à sa disposition un assortimentde fournitures pour Machines à Coudre : Fils,Huiles, etc.

Et met en \ente un nouveau modèle .de s e s

célèbres Machines à un prix modéré/ % 'î~ S'y adresser : 5 i , rue du Pont à ISSOIRE.

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11, Fine Saint-Hé remj j e , , (En face le square Biaisé Pascal.) ! ' ! •'

Maison sérieuse et recommandée pour la boan*' exécution des appareils dentaires de tous systèmes. Ob-

turateurs pour perforation de la voûte palatine. Traite-ment des affections de la bouclïe ; Guôrison et redres-sement des dents.

Extractions sans douleur par l'anesthésie local* ;

PRIX MODÉRÉSConsultations de 8 à 11 heures et de,1 à 5 heures..

• • . ' • ! • • ' ' ! ; • ! , T I I ! ' • . - • • .

Un liquide laiteux et hy'gie^iiqB», dent ont ittrie appil-ation donnera a votre ris»ge, a vos épaulet, à vos lira»cation

«t à ro» maiqj Welat et la beauté de la'jtuneise. 11 t-Spretérable aux poadres et a toua 1*9 auttei liquide». IleulèTe le haie «t le» taches de rousseur; il prévicsit ttefi-ioe le» ride». Se trouve chez tous les Coiffeur». P«r-''imeura et Débitants d'Articles de Toilette. FabrioinB':• Dépôis principaux: 26 Rue' Etienne Marc«l (ci-Uevuut: :'.J, t'ébaatopi)!), Paria.

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Sirop LarozeD'ÉCORCES D'ORANGES AMÈNES

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Un très grandnombre de parsonnaa

ont rétabli leur nant iot la conservent par l 'uiaga daa

PILULES DÉ PU RATIVÉSDOCÏKUR | j ^ ^ yRemède populaire depuis longtemps/

! efficace, économique, facile à prendre.1 Purifiant le sang, il convient dans presqua[toutes les maladies chroniques, Mies qu»' Dartres, Rhumatismes, vieux Rhumes,[Fraîcheurs, Engorgements, Lait répandu,\Glandes, Maux de Nerfs, Perte d'appétit,

Echauftement, Faiblesss, Anémie,Mauvais Estomac,Intestins paresseux. 2 fr. l a boite av«o le GUIDE DE Là S1XTC

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