vaccinations et prévention des maladies infectieuses · jenner et la vaccination: en mai 1796,...
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Vaccinations et prévention des maladies infectieuses
de Jenner et Pasteur ……/…….. à Ebola
Pr Brigitte AUTRAN CIMI-Paris, Centre de Recherches Immunité et Maladies Infectieuses,
Hôpital Pitié-Salpétrière Université Pierre et Marie Curie, Paris
• Connue dès l’antiquité: Thucydide, ou Née de Chine,
la variolisation a été importée à Constantinople
Les origines de la vaccination: La variolisation
Prise nasale de poudre de variole,
Chine, fin du 18e siècle Inoculation à la lancette
AM Moulin
Jenner et la Vaccination:
En mai 1796, Edward Jenner inocula à un enfant du pus prélevé sur la main d'une fermière infectée par le virus de vaccine, présente sur les pis de la vache.
Jenner et la Vaccination: • En mai 1796, Edward Jenner inocula à un enfant du pus prélevé sur la main d'une fermière infectéepar la vaccine, présente sur les pis de la vache. • 3 mois plus tard, il inocula la variole à l'enfant qui s'est révélé immunisé. • Cette pratique s'est répandue progressivement dans toute l'Europe sous le nom de vaccination du latin vacca (vache).
Vaccination anti-variolique
• Vaccinia Virus : Pox Virus faiblement pathogène pour l’homme
- Dérive du Cow-Pox virus : « découvert » par Jenner : 1796
- Vaccination anti-variolique :
>>> 19e siècle: bras à bras (contaminations bactériennes)
- 1800 : Angleterre >>> Europe (via armées de Napoléon)
>>> Amérique
- Guerre 1870 : 23750 soldats français morts de variole
versus 297 allemands (vaccinés)
>>> 20e siècle : production du vaccin sur peau de génisse
- 1902: obligatoire en France (1 décès pdt guerre de 1914 – 18)
- 1959 : campagne OMS >> intensification: 1966
- 1979: Variole éradiquée de la planète
B Autran,
Pasteur : invente avec ses élèves les concepts et méthodes de Production des Vaccins
travaille sur le vaccin contre la rage
La vaccination contre la rage du petit Joseph Meister
Développement des vaccins
Adapté du document de la Fédération Européenne des Industries et Associations Pharmaceutiques (EFPIA), Medecines for Mankind – Today’s research, Tomorrow’s Cure – Better Health Through Vaccination, 2004. (2) Brochure EVM, avril 2008; (3) Brochure IFPMA 2008.
1800 1840 1880 1920 1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000
Futur
HPV et Cancer du col de l’utérus, lésions précancéreuses vulve et vagin, verrues génitales; zona,; gastroentérites à rotavirus Maladies à pneumocoque (vaccin conjugué)
Maladies à méningocoque C (vaccin conjugué)
Varicelle, coqueluche (vaccin acellulaire) Haemophilus influenzae de type b
Encéphalite japonaise Hépatite B
Maladies à pneumocoque (vaccin polyosidique) Rubéole
Charbon Oreillons
Rougeole Polio (vaccin oral)
Encéphalite à tique, typhus
Fièvre jaune, grippe
Coqueluche, tuberculose, tétanos
Diphtérie
Peste
Fièvre typhoïde, choléra
Rage
Variole
Polio (vaccin injectable)
2010
Grippe pandémique
Hépatite A)
INPES
VARIOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
ROUGEOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
OREILLONS VACCIN VIVANT
ATTENUE
BCG VACCIN VIVANT
ATTENUE
POLIO VACCIN VIVANT
ATTENUE
F. JAUNE VACCIN VIVANT
ATTENUE
VARICELLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
RUBEOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
LES FAMILLES DE VACCINS :
VACCINS VIVANTS ATTENUES
DENGUE VACCIN
VIVANT – RECOMB. ATTENUE
2015 ROTAVIRUS VACCIN
VIVANT – RECOMB. ATTENUE
INPES
TYPHOIDE VACCIN
INACTIVE
COQUELUCHE VACCIN
INACTIVE
RAGE, CHARBON
VACCIN INACTIVE
POLIO VACCIN
INACTIVE
GRIPPE VACCIN
INACTIVE
LES FAMILLES DE VACCINS :
VACCINS INACTIVES
INPES
TETANOS VACCIN
SOUS-UNITAIRE
DIPHTERIE VACCIN
SOUS-UNITAIRE
HEPATITE B VACCIN
SOUS-UNITAIRE puis
RECOMBINANT
MENINGOCOQUE VACCIN
CONJUGUE
PNEUMOCOQUE VACCIN
SUB-UNIT. Puis CONJUGUE
HAEMOPHILUS INFLUENZAE b
VACCIN CONJUGUE
ADJUVANT
LES FAMILLES DE VACCINS !
SOUS-UNITAIRES et CONJUGUES
ADJUVANTS
Efficacité protectrice des vaccins
Diphtérie Tétanos
Polio Méningites de l’enfant (Haemophilus: Hib)
Efficacité des vaccins contenant des adjuvants à base de sels d’aluminium
( avant et après introduction de la vaccination aux USA)
(si inactivé)
Vaccins avec adjuvants à base d’Aluminium
Vaccin capté par
CPA : 1-2 heures
CPA phagocytent vaccin emmené au ganglion voisin
en 2-3 H
Mécanismes d’action des vaccins : La course de la production de défenses immunitaires
De l’immunité innée : en 1-3H au site d’injection, à l’immunité adaptative en 2j à 6mois dans les ganglions
B.Autran,
IL-10
Th2 CMH TCR
Toll-R
LPS-R
Germes
Gram + / -
Virus
Présentation aux
lymphocytes T CD4
en 6-24H
Follicule :
Activation des Ly B
en 1-2 j
Maturation des Anticorps :
0,5 à 6 mois ++++
IL-4
IL-5
IL-6
IL-10
Germes +
Complément
Plas
moc
B
Plas
moc
Plas
moc
B
B
B B
B
Tf
H
Tf
H
B Autran,
1e exposition au pathogène :
MALADIE
2e exposition au même pathogène : PAS ou
PEU de MALADIE
MEMOIRE
Vaccin =
1ere rencontre simulée avec le pathogène
CAPITAL MÉMOIRE
1e exposition au pathogène
PAS de MALADIE
1e exposition au Vaccin :
PAS de MALADIE
Persistance de taux élevés d’Anticorps Rapidité d’Amplification de la 2e réponse
Le « CAPITAL » VACCIN : Mémoire
B Autran,
INPES
VARIOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
ROUGEOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
OREILLONS VACCIN VIVANT
ATTENUE
BCG VACCIN VIVANT
ATTENUE
POLIO VACCIN VIVANT
ATTENUE
F. JAUNE VACCIN VIVANT
ATTENUE
VARICELLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
RUBEOLE VACCIN VIVANT
ATTENUE
LES FAMILLES DE VACCINS :
VACCINS VIVANTS ATTENUES
DENGUE VACCIN
VIVANT – RECOMB. ATTENUE
2015 ROTAVIRUS VACCIN
VIVANT – RECOMB. ATTENUE
Vaccins : principes / stratégies: Immunogènes
Pathogènes entiers vivants atténués:
– Très immunogènes
• Dose injectée < dose efficace obtenue après multiplication in vivo
– BCG: 1 inj. suffit
– ROR : 1 dose suffit chez les Bons répondeurs, 2 inj. pour Mauvais Rep.
• 2 inj. pour programmes d’éradication
– Varicelle: 2 inj
• L’ensemble de l’immunité est activée (Innée + Adaptative)
– Mémoire à vie (+/-): pas de rappels le plus souvent, sauf
• Fièvre jaune : rappels tous les 10 ans : en cours d’arrêt / OMS
– Contre-indications : chez sujets Immuno-déprimés
B Autran,
Efficacité et Fragilité des vaccinations : Ex vaccin ROUGEOLE
Résurgence des épidémies de rougeole en FRANCE
Epidémie de Rougeole
• depuis 2006: À partir de cas non vaccinés
• en 2010/11: Augmentation dans la tranche d’âge 1980-92: > 15 000 cas
= vaccinés avec 1 seule dose
=> Nécessité de faire un rattrapage 2° dose B Autran
Efficacité et Fragilité des vaccinations : Ex vaccin ROUGEOLE
Résurgence des épidémies de rougeole en FRANCE
• 5 bonnes raisons pour faire vacciner votre enfant par le ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole)
• 1/C’est efficace • Le vaccin ROR permet à votre enfant d’éviter ces 3 maladies très contagieuses qui n’ont pas de traitement
spécifique.
• 2/C’est simple et pour longtemps • En seulement 2 injections, le vaccin ROR protège votre enfant contre 3 maladies.
• 3/C’est sans danger • Le vaccin ROR est bien toléré et ne fragilise pas votre enfant.
• 4/C’est gratuit • L’Assurance maladie prend totalement en charge le vaccin ROR pour tous les enfants et adolescents nés
depuis 1992. Le vaccin est remboursé à 100 %.
• 5/C’est utilenécessaire • Vacciner votre enfant, c’est utile pour lui mais aussi pour les autres. • Si tout le monde est vacciné, ces maladies disparaîtront.
Rougeole-Oreillons-Rubéole
• Document réalisé dans le cadre du Plan d’élimination de la rougeole et de la rubéole congénitale en France (2005-2010).
• Logos Ministère de la Santé/INPES/CNAMTS
INPES
TYPHOIDE VACCIN
INACTIVE
COQUELUCHE VACCIN
INACTIVE
RAGE, CHARBON
VACCIN INACTIVE
POLIO VACCIN
INACTIVE
GRIPPE VACCIN
INACTIVE
LES FAMILLES DE VACCINS :
VACCINS INACTIVES
Efficacité et Fragilité des vaccinations : Ex vaccin Coqueluche
Résurgence des épidémies de Coqueluche dans NOS pays
(1) Ministère de la Santé britannique, Livre Vert, chap. 24, p.2
(2) M. Muscat et al., The Lancet; 7 Jan 09
(3) Whichmann O et al., Bulletin de l’OMS 2009;87:108-115
(4) Health Protection Agency 2009
(5) OMS Europe, septembre 2005
Résurgence de la coqueluche en Angleterre et au Pays de Galles suite à la chute
de la couverture vaccinale (1)
Couverture de 20% 45 000 cas
Couverture de 90% Diminution des épidémies
No
mb
re d
e c
as x
10
00
Co
uve
rtu
re v
acci
nal
e (
%)
Nombre de cas (milliers)
Couverture vaccinale
Ré- Introduction de la vaccination
Couverture de 80% 2 000 cas
Efficacité et Fragilité des vaccinations :
Résurgence des épidémies de Coqueluche en UK
Influenza Virus : Epidémiologie / Vaccins
• Epidémies annuelles françaises: virus A ou B ou A puis B:
• 1995/96: H1N1: 47%, H3N2: 47% , B: 6%
• 1996/97: H3N2: 85%, B: 15%
• 1998/99: H3N2: 50%, B : 50%
• 1999/00: H3N2: 99%, B: 1%
• 2000/01: H1N1: 90%, B: 10%
• Emergence des nouveaux sous-types A au 20° siècle
H2N2
1889/1901
H2N2 Grippe Asiatique (2 millions morts)
1957 1968
H3N8
1901/18
H3N2 Grippe de HongKong (1 million)
1968
H1N1 Grippe Espagnole 1918 1957 20 millions morts
H1N1 Grippe porcine
1976
H1N1 Grippe Russe 1977
H5N1 Grippe aviaire
1997 (18 cas: 6 morts)
H9N2
1990
Vaccin 2004/05: A: H1N1: 15%
H3N2: 15%
B: 15%
B Autran,
Vaccins anti-grippe – Production majoritairement sur œufs,
– Le vaccin doit être composé de 4 souches: • 3 souches du type A : H3N2, H1N1 et H1N1 pandémique + une souche B.
– Souches inactivées (formaldéhyde/beta propiolactone)
– Très peu sont avec adjuvants (squalène, GripguardR*)
– Antigène majoritaire: Hémagglutinine (HA=15µg)
– Composition actualisée 2 fois/an (OMS) pour l’hémisphère Nord et Sud.
Trois types de vaccins grippaux inactivés:
Inactivé: Aucun
commercialisé
- Inactivé - Fragmenté (split) - par détergent:
- Inactivé - Fragmenté (split) par détergent - Purification poussée.:
B Autran,
Vaccins anti-grippe à Pathogènes entiers inactivés
• Virus tué Fragmenté : grippe :
= 15µg Hémagglutinine A (HA) + Neuraminidase (NA)
– Vaccin saisonnier préparé chaque année à partir des isolats de fin d’année
précédente: (PR8+ HN)
• Avril : envoi souches >>> Centres OMS>>> définition composition vaccin
• Juin: Production
• Aout-Sept: évaluation / agences => autorisation
• Sept-Oct: mise sur le marché => Campagne vaccinale
– chez individus préalablement immunisés
= 1 seule injection : « Rappel » + Immunité / nouvelles spécificités
B Autran,
• Pandémie grippe aviaire : chez individus naifs
– Absence de mémoire
Nécessité d’une immunisation primaire => 3 doses en 3 mois !!!
Pb de production de 6 milliards de doses ?
> toutes capacités de production industrielle
Nécessité d’innovation pour diminuer :
- la Quantité d’Antigène vaccinal (HA
- Le Nb d’injections
=> Intérêt des adjuvants phospholipidiques activant DC et CD4
=> réduction des doses d’un facteur 10
=> réduction du Nb d’injections (2)
=> augmente la réactivité croisée B Autran,
Vaccins anti-grippe pandémique
• 2009 / 10: Vaccin Pandémique avec ou sans adjuvant (émulsion ASO3)
• Juil –Sept.2009: Consultation du HCSP (CTV) auprès des Sociétés Savantes :
=> demandes de vaccins sans adjuvants du fait de l’absence d’informations sur la tolérance de l’adjuvant sur grossesse, infection VIH, greffes ou certaines maladies inflammatoires
• Sept. 2009: HCSP: Recommandation de vaccination / virus pandémique :
tenant compte de ces demandes en populations spécifiques
• Sept. 2009: IMMI : Décision d’études cliniques :
• 2010 : Résultats:
• dans le contexte du H1N12009: - Bonne réponse immune au vaccin sans adjuvant chez sujets sains,
- Bénéfices immuns liés aux adjuvants chez sujets « fragiles » non démontrés,
- Bonne tolérance des adjuvants: - absence d’effets adverses sur: - la grossesse ou l’enfant - la maladie
100%
99%
Nx
FluHop
1 Dose
99%
HiFluVac
HIV+
ART
2 Doses
Adjuvant
85%
FluGref
HSCT
> 6mo
48%
HSCT
< 6mo
2 Doses
Pas d’Adjuvant
90%
HiFluVac
HIV+
HAART
1 Dose
99%
FluPreg
Preg-
nancy
45%
60%
Trans
Fluvac
Ki. G
< 50y
Ki. G
> 50y
75%
FluLS
61%
SLE
No IS
SLE
+ IS
Vaccins Pandémiques : Quel intérêt des Adjuvants
les populations « saines » et Immunodéprimées? Etudes menées par l’Institut de Microbiologie et Maladies infectieuses d’AVIESAN
O. Launay et al. J.I.D. 2011; A Mathian et al. Arthr.Rheum. 2011; N LeCorre et al. Vaccine 2012, N Dhedin 2014
INPES
TETANOS VACCIN
SOUS-UNITAIRE
DIPHTERIE VACCIN
SOUS-UNITAIRE
HEPATITE B VACCIN
SOUS-UNITAIRE puis
RECOMBINANT
MENINGOCOQUE VACCIN
CONJUGUE
PNEUMOCOQUE VACCIN
SUB-UNIT. Puis CONJUGUE
HAEMOPHILUS INFLUENZAE b
VACCIN CONJUGUE
ADJUVANT
LES FAMILLES DE VACCINS !
SOUS-UNITAIRES et CONJUGUES
ADJUVANTS
Vaccin inactivé Ex: vaccin grippal
polio
Sous-Unités de pathogènes Fragments Toxines détoxifiées Vaccins coqueluche, hépatite, Vaccins diphtérie, pneumocoque, méningocoque… tétanos….
Sous-Unités +
Adjuvants
Adjuvants
Réponses Immunitaires
Tolérance
Vaccin vivant atténué Ex: rougeole, oreillons, rubéole,
BCG
Les adjuvants confèrent aux vaccins inactivés ou aux sous-unitaires les propriétés immunostimulantes des vaccins vivants
Irritation locale Fièvre
Inflammasome
• particulaire
Types d’adjuvants et mécanismes d’action: miment les effets des agents infectieux
et des vaccins vivants en stimulant les défenses immunitaires naturelles (innées)
• Activation des signaux d’alerte naturels des agents infectieux • Dépôt prolongé
=> Stimulent Globules blancs (Macrophages => Lymphocytes T et B)
=> Augmentent Taux et durabilité des Anticorps
Adjuvants
Sels d’aluminium
hydroxyde, phosphate, sulfate d'hydroxyphosphate:
(différent de l’alun ou du chlorure
d’Al. utilisé en cosmétique)
vaccins anti-diphtérie, -tétanos…
…/… Polio, HBV, HPV Haemophilus,
Pneumocoque…
Adjuvants Emulsions
«huile dans l’eau» , «eau dans l’huile»
Saponines (QuilA), MPL, MF59,
ASO1,-2, -3; -4.. …/…
vaccin anti-grippe HPV, paludisme
d’après M. Janicek et H Averette, Cancer J Clin 2001
Vaccin =
Pseudoparticules de L1 : protéine majeure de capside
de 2 ou 4 (bientôt 9) sous-types HPV
Cible des Ac Neutralisants
+
Adjuvant (Sel d’Alu ou PhLip)
Vaccin Prophylactique anti-HPV:
Vaccin sous-unitaire
HPV 16
10
100
1,000
10,000
100,000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
HPV 18
10
100
1,000
10,000
100,000
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
Bénéfices en vie réelle de la vaccination HPV : dans le monde
CIN 2/329,32
Verrues Génitales29
Verrues Génitales29
Verrues Génitales29,33
Verrues Génitales29
Verrues Génitales29,30,38
Verrues Génitales37
Verrues Génitales29,37
Lésions cervicales35
Lésions Cervicales29,31,36 Infections
HPV29
Infections HPV34
Infections HPV29
29. Drolet et al. Population-level impact and herd effects following human papillomavirus vaccination programmes: a systematic review and meta-analysis. Lancet Infect Dis 2015. 30. Leval et al. Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine Effectiveness: A Swedish National Cohort Study. JNCI 2013 31. Crowe et al. Effectiveness of quadrivalent human papillomavirus vaccine for the prevention of cervical abnormalities: case-control study nested within a population based screening programme in Australia. BMJ 2014 32. Powel et al. Impact of human papillomavirus (HPV) vaccination on HPV 16/18-related prevalence in precancerous cervical lesions. Vaccine 2012. 33. Blomberg et al. Strongly Decreased Risk of Genital Warts After Vaccination Against Human Papillomavirus: Nationwide Follow-up of Vaccinated and Unvaccinated Girls in Denmark. Clin Infect Dis 2103 34. Deleré et al. Human Papillomavirus prevalence and probable first effects of vaccination in 20 to 25 year-old women in Germany: a population-based cross-sectional study via home-based self-sampling. BMC Infect Dis 2014 35. Baldur-Felskov et al. Early Impact of Human Papillomavirus Vaccination on Cervical Neoplasia – Nationwide Follow-up of young Danish Women. JNCI 2014 36. Gertig et al. Impact of a population-based HPV vaccination program on cervical abnormalities: a data linkage study. BMC Medicine 2013 37. Mariani et al. Early Direct and Indirect Impact of Quadrivalent HPV (4HPV) Vaccine on Genital Warts: a Systematic Review. Adv Ther 2015 38. Herweijer et al. Association of Varying Number of Doses of Quadrivalent Human Papillomavirus Vaccine With Incidence of Condyloma. JAMA 2015
Impact de la formulation vaccinale sur
l’immunogénicité et la tolérance vaccinale:
Balance bénéfice risque
Vaccins vivants
atténués (réplicatifs)
dérivés de pathogènes voisins vaccine, BCG , rotavirus,
dérivés du pathogène humain fièvre jaune, polio, rougeole, rubéole, oreillons,
varicelle, zona, grippe ; choléra
vecteurs viraux recombinants encéphalite japonaise (dengue)
Vaccins inertes
Vaccins à germes entiers grippe (fractionné), polio, Hépatite A, typhoïde,
encéphaliteà tiques et japonnaise, leptospirose,
peste, choléra*, rage
Vaccins sous-unitaires
Anatoxines :
tétanique, diphtérique, coqueluche*, choléra*
Vaccins protéiques (et
pseudoparticules)
Coqueluche*, Hépatite B, papillomavirus, Men B
Vaccins polyosidiques Typhoïde, Haemophilus influenzae,
pneumocoque 23-valent non conjugué,
pneumocoque 13-valent conjugué,
Men C conjugué, méningocoque quadrivalent
(A,C,Y,W135), Méningo A+C
Composition des vaccins disponibles
• Le ministre de la santé :
– fixe les conditions d’immunisation, les recommandations et le calendrier vaccinal
– après avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP).
• L’expertise de la vaccination est confiée au Comité Technique des Vaccinations
(CTV) après l’AMM :
– chargé de :
• Assurer la veille scientifique sur les évolutions et perspectives des vaccins.
• Élaborer la stratégie vaccinale en fonction :
– des données épidémiologiques,
– d’études bénéfices/ risques individuel et collectif
– D’études médico-économiques relatives aux mesures envisagées.
• Proposer des adaptations des recommandations et obligations vaccinales pour la
mise à jour du calendrier vaccinal.
• L’avis du CTV, soumis au HCSP, comporte:
– Recommandation ou non du vaccin, éventuellement obligation,
– Généralisation ou ciblage de populations à risque,
– Age de la vaccination, nombre de doses, périodicité des rappels éventuels,
– Nécessité d’un suivi épidémiologique de l’impact de la vaccination,
– Nécessité d’une vaccino-vigilance renforcée si alerte sur un effet secondaire.
Recommandations Vaccinales
B Autran,
Vaccinations recommandées en France
en population générale (2014)
Vaccinations obligatoires : Seules DTP
Personnel de santé : DTP + Typhoide + Hépatite B
Couvertures vaccinales HPV en Europe
1 Fonteneau et al. 2013, données de la Cnam-TS/InVS à partir de l’échantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) réactualisées sur le site: http://www.invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-prevention-vaccinale/Couverture-vaccinale/Donnees/Papillomavirus-humains (accédé le 20/04/2015) 2 Royaume Uni: Couvertures vaccinales à 12-13 ans en 2013-2014. Department of health (DoH) HPV coverage monitoring. Lien https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/412264/HPV_Vaccine_Coverage_in_England_200809_to_201314.pdf (accédé le 16/06/2015) 3 Danemark: Couvertures vaccinales en 2012 des cohortes principales, jeunes filles nées en 1996-1997. National Institute for Health Data and Disease Control: EPI-NYT week 22, 2012 (in Danish, lien: http://www.ssi.dk (accédé le 16/06/2015) 4 Portugal: couvertures vaccinales en 2014 des jeunes filles de 14 ans – vaccination de routine à 13 ans. Données disponibles sur http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0CCEQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.dgs.pt%2Fem-destaque%2Fboletim-de-vacinacao-n9-abril-2015-pdf.aspx&ei=B2KRVefOA8ScygOu14D4CQ&usg=AFQjCNFvF0EXrQPeiCWXLrdUxC153u_0ZQ&bvm=bv.96783405,d.bGQ 5 Norvège: couvertures vaccinales en 2014 – vaccination de routine à 12 ans. Données disponibles sur http://www.fhi.no/eway/default.aspx?pid=240&trg=MainContent_6894&Main_6664=6894:0:25,7661:1:0:0:::0:0&MainContent_6894=6706:0:25,7675:1:0:0:::0:0 6 Espagne: couvertures vaccinales en 2014 – vaccination de routine à 11-14 ans. Données disponibles sur http://www.msssi.gob.es/profesionales/saludPublica/prevPromocion/vacunaciones/coberturas.htm#octavo 7 Italie : couvertures vaccinales des jeunes filles nées en 1997 en 2014 - tableau 1 : http://www.epicentro.iss.it/problemi/hpv/pdf/Aggiornamento_HPV_31122014.pdf 8 Allemagne : couvertures vaccinales des jeunes filles de 14-17 ans
CV: 17%1
86%2
81%3
87%4
76%5
73%6
71%7
40%8
Pharmacovigilance du Gardasil en France et dans le monde
• ANSM (ex AFSSAPS) et Ministère de la Santé: Novembre 2013 :
France: depuis 2006 : Plus de 5.2 millions doses de Gardasil vendues
• 435 effets secondaires rapportés, dont:
– 135 maladies auto-immunes
» 15 cas de Sclérose en Plaques (SEP) = 0,2 /100 000 injections
Cohorte Prospective de 2 millions filles nées 1992-1996, suivies 2008-2010:
– Taux d’Hospitalisation pour maladies Auto-Immune diseases:
• Vaccinées: 2.01/10,000 patients / an
• Non vaccinées : 2.09/10,000 patients/year
OMS: Plus de 127 millions doses
• 26,675 effets secondaires rapportés dont 113 cas de SEP = 0,1 /100 000
CONCLUSION : ABSENCE de RELATIONS entre Vaccins HPV et SEP
GACVS, Dec 2013 B Autran
USA: Mitkus et al. Vaccine 2011
Vaccins Quantité totale Alu (mg) / an
Hep B (3inj) 1,75
D-T-P-C-Hib (3inj) 1,2
D-T-P-C-Hib-HepB (3inj) 1,7
Meningo (1inj) 0,4 0,4
Pneumo (AlP) (3inj) 0,38 0,38
Tous vaccins / 1 an 2,5 3,7
France: d’après
Calendrier vaccinal HCSP 2013
Ligue Nale pour liberté des vaccins 2016
Quantité totale de sels d’aluminium associée aux vaccins de la 1ere année:
inférieure au doses maximales autorisées
Tous vaccins / 1 an 4,225
dose max/vaccin: 0,85 mg; dose maximale autorisée: 1mg/kg poids corporel/ jour: soit 4-10mg/enfant)
Quantité d’aluminium absorbée au cours de la 1ere année de vie (USA)
(alimentation + vaccins) (Mitkus et al. Vaccine 2011)
Quantité théorique d’Alu: absorbée
(calendrier vaccinal USA) Quantité estimée
d’Alu absorbée tenant compte de la vitesse d’absorption après injection IM :
= Très inférieure aux doses maximales
autorisées
Hydroxyde d’Al. = 165 j
Phosphate d’Al. = 56 j
• Libération très lente de l’Al : 166j : hydroxyde, 56j: phosphhate d’Al • Elimination rénale >85% (traces cérébrales).
Coût du traitement de la rougeole
de 209 à 480€ par cas*;
coût de la vaccination
de 0,17 à 0,97€ par personne
Source : Tengs TO, Adams ME, Pliskin JS, Safran DG, Diegel JE, Weinstein MC, Graham JD, Five hundred life-saving interventions and their cost-effectiveness. Risk Anal. 1995 Jun ; 15(3) 369-390
Comparaison de mesures de santé publique (coût-efficacité aux USA)
Coût par année de vie sauvée Port obligatoire de la ceinture de sécurité
Vaccination des seniors contre le pneumocoque
Chloruration de l’eau potable
Arrêt du tabac conseil au fumeurs
Siège auto pour enfants
69 $
2 200 $
3 100 $
9 800 $
73 000 $
NOUVELLES TECHNOLOGIES de RECHERCHE et DEVELOPPEMENT VACCINAL
platformes de
Presentation
d’Antigenes
Découverte d’Antigenes
Formulation &
adjuvants Modes d’
administration
Réponses Immunes
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microparticles
Analyse de Structure,
« genome mining »
VecteursViraux, ADN, peptides,
Proteines recombinanted , viruses chimeres ,
VLPs, …
Patch, micro-aiguilles
Voie nasale, …
Vaccins : Les Défis du 21° siècle :
Les maladies émergentes
Les Pandémies respiratoires : Asie du Sud-Est:
Grippe aviaire : Risque > 5 million morts
65 morts humaines depuis 2003 : aucune transmission inter-humaine
=> Millions volailles abattues; masques, médicaments
Aucun vaccin => Recherches ++++
SARS : 775 morts en 2003/04 => 0 en 2004/05
=> Vaccin en préparation
Les épidémies sporadiques de fièvre hémorragique: Afrique
Ebola : 1976 (151 morts), 10-25 morts/an, flambées sporadiques (250 morts)
=> Vaccin en préparation
Marburg: depuis 1967 (7 morts)……2005: 150 morts
Epidémies vectorielles
West-Nile : Moustiques >Oiseaux >15 000 cas (500 morts) aux USA depuis 1999.
=> Vaccin en préparation
ZIKA : Moustiques milliers de cas en Amer. Latine: 100nes de GBS et Microcéphalie
=> Vaccin en préparation B Autran,
20214
Country Mali Espagne USA Senegal RDC Nigeria Sierra
Leone
Liberia Guinee
Cases 6 1 4 1 66 20 6073 7069 1971
Deaths 5 0 1 0 49 8 1250 2964 1192
Case
Fatality(%)
83 0 25 0 74 40 21 42 60
Rapports OMS, Dec 2014
Ebola:
– Chimpanzee adenovirus serotype 3 (ChAD3-ZEBOV) GSK
– Recombinant vesicular stomatitis virus (rVSV-ZEBOV) NewLink
– Essais Cliniques
• Phase I: en Europe, US, Canada, Kenya, Gabon and Mali : sécurité et efficacité.
• Phase II: si resultats prometteurs en Jan. 2015
• Production Pharmaceutique: millions de doses en 2015,
“ the fastest vaccine roll-out in history! “
VACCINS anti-Ebola
B Autran,
Les défis Médicaux et Scientifiques des Vaccins du Futur
• Développer de nouveaux vaccins :
– Maladies émergentes et sans vaccins
– Trop peu efficaces : ex: tuberculose, coqueluche
• Améliorer les vaccins existants pour Nouvelles populations Cibles: = femmes enceintes, sujets âgés ou Immuno-déprimés…
Insuffisament immunogènes
Peu tolérés: ex: vaccins vivants
• Améliorer acceptabilité vaccinale :
– Limiter effets secondaires potentiels
– Accroitre l’applicabilité vaccinale
– Accroitre l’acceptabilité vaccinale