v. houfflin debarge gen 2012
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Uropathies Bénignes Quelle information donner aux parents pendant la grossesse : son impact éventuel. V. Houfflin Debarge GEN 2012. Uropathie bénigne ?. S d’appel : Dilatation pyélique ou pyélocalicielle Fréquence : 0,6-5,5% (dilatation modérée ) Garçon> Fille Mécanismes : - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
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Uropathies BénignesQuelle information donner aux parents pendant la grossesse : son
impact éventuel
V. Houfflin DebargeGEN 2012
+Uropathie bénigne ?
S d’appel : Dilatation pyélique ou pyélocalicielle Fréquence : 0,6-5,5% (dilatation modérée)
Garçon> Fille
Mécanismes : Hypotonie Obstacle Reflux…..
+Uropathie Bénigne ?
Aspect évocateur d’une uropathie
Plutôt uropathie ?
Mécanisme ? Etiologie ?
Dilatation pyélique ou pyélocalicielle modérée
+Uropathie Bénigne ?
Quantité de LA normale
Vessie taille et aspect normal pas urétérocèle, pas de récessus urétral parois fines
Evolution entre T2 et T3 ++++
+Uropathie Bénigne ?• Caractère isolé : Anomalie associée dans 4 à 32%
Syndrome polymalformatifSyndrome génétiqueAnomalie chromosomique
• Absence d’anomalie associéeAnomalie de l’arbre urinaire dans plus de 250
syndromesEx : VACTERL
• Attention aux anomalies SNC : Pyélectasie Hypotonie
+ 20 SA
31 SA
Naissance à 39 SA d’un garçon de 3190 g d’apgar 10/10
+EvolutionA la naissance :
Examen normal en dehors hypoplasie des phalanges et ongles Bilan Urologique post natal (echo rénale et cystographie)
Absence d'anomalie morphologique rénale ou des voies urinaires : urètre postérieur normal, absence de reflux, reins aspect normaux mais vessie à parois épaisses
• Moelle normale et rachis normal• Echocardiographie normale
Evolution à 2 ans : retard des acquisitions Recherche x fragile négative, CGH array normale, IRM cérébrale normale
+Uropathie Bénigne ?• Caractère isolé
• Absence d’anomalie chromosomique
Anomalie de l’arbre urinaire dans 30% des anomalies chromosomiques
Anomalie chromosomique dans
- 0,46% des formes isolées - 9,2% des formes associées
Chudleigh, 2001 : 737 pyélectasie de 5-10mm entre 16 et 26 SA, sur une population de 101600 patientes
•
Au total : Uropathie bénigne
• Echographie seconde intention• Très attentive• Recherche d’autres malformations• Recherche de signes d’appel de
dyschomosomie
• Réévaluation du risque de trisomie 21
LR Pyélectasie : 1.6 [0.4 – 6.4]Smith-Bindman et al, 2007
Au total : Uropathie bénigne
• Echographie seconde intention• +/- Consultation spécialisée• +/- Avis CPDPN• +/- Bilan complémentaire
Parcours plus ou moins long
Angoisse / attente, incertitude
Importance +++ des mots du premier intervenant , des photos (pression des couples)
Découverte d’une anomalie ou d’un signe d’appel lors d’une échographie de dépistage
Importance de la cohérence du discours médical lors de la prise en charge
+
CAT à la naissance à définir en fin de grossesse en fonction évolution
Résolution (37%) Stabilisation (53,6%) Aggravation vers une uropathie plus grave (8,9%)La pluppart n’auront pas besoin de TTT chirurgical(Damen Elias, Prenat Diagn 2005) Seuil pour bilan post natal : 10 mm Intervention très rare pour dilatation < 15mm
Au total : Uropathie bénigne
Incertitude pour les parents jusqu’au T3Et même… après la naissance
Confirmation d’une pathologie sans gravité ou absence de pathologie
• Situation rassurante et banale pour l’équipe du DAN • mais pour le couple ?
Soutien psychologique moins souvent proposé qu’en cas de pathologie grave
Impact psychologique pourtant non négligeable
+
Difficultés de l’information des parents lors découverte échographique d’une dilatation pyélique ou pyélo calicielle
modérée - Faux Positifs,- Etiologies ? Facteurs pronostiques ?- Pas de corrélation entre dilatation pyélo-calicielle
et existence d’un reflux et de sa sévérité Information Stress parental
inutile
Conclusion
Risque sous estimation pouvant retarder le diagnostic des uropathies
Risque sur estimation : anxiété parentale, coût, iatrogénie
Conclusion
• DAN professionnels expérimentés et disponibles
• Information claire tout au long du parcours et cohérente au sein des équipes Transmission
• Quel que soit le pronostic : ne pas résumer l’enfant à sa pathologie