twideco news n°15

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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Vanessa de Broucker Olivier de La Ferté Arnaud Alacir COUP DE COEUR / COUP DE GUEULE... P.5 CRÉAD’OR P.6 2 nouveaux candidats Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRE À LA UNE P. 8 José Tomas TWIDECO news DIRECTRICE DE La PUBLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTION Lucie BRASSEUR PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Mélanie PAtRigEon MaQUETTE : AM conSULtAnt édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue Bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de Braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAn (45) Routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45) infoRMAtionS LÉgALES : Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen- tre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SOMMaiRe Lundi 15 novembre 2010 N°15 En partenariat avec www.twideco.com La Chambre régionale de l’econo- mie sociale et solidaire du Centre organise en novembre la 3ème édi- tion nationale du Mois de l’econo- mie sociale et solidaire qui se tient partout en France et regroupe près 100 manifestations en région Centre. Le Mois de l’économie sociale et so- lidaire, c’est en région Centre : • plus de 90 manifestations organi- sées grâce à la mobilisation de près de 80 organisateurs en région Cen- tre; près de 800 sur toute la France • plus de 3 000 participants atten- dus ; et 125 000 participants sur toute la France • 10 thématiques clés pour répon- dre aux besoins de chaque citoyen • une édition qui s’inscrit dans la mise en place d’un rapport gouver- nemental : le rapport vercamer un mois pour découvrir une écono- mie qui a du sens. en novembre 2010, les acteurs de l’economi e sociale et solidaire de la région Centre vont à la rencontre du grand public pour leur faire décou- vrir une économie qui « sait où elle va ». parmi eux, la Mutualité Fran- çaise, Les entreprises coopératives, La Zéco des Acacias, Les Jardins de cocagne, la Caisse d’epargne, Terre de Liens, la Ligue de l’enseigne- ment, la Macif, et bien d’autres… Au programme, plus de 90 manifes- tations prévues en région Centre recouvrant tous les thèmes du quo- tidien : travailler / consommer, se loger, éduquer et apprendre, entre- prendre et épargner, investir, aider et soigner, s’évader et participer, participer et coopérer, préserver, s’informer et communiquer,…L’en- semble de ces manifestations est coordonné par la Chambre régio- nale de l’economie sociale et soli- daire du Centre. retrouvez le programme complet de la manifestation www.lemois- ess.org TesTé pOur vOus CULTURE & VOUS... P. 14 José Tomas PDG DU GROUPE SITTI RENCONTRE AVEC José Tomas est un homme hyper actif, motivé, pour qui l’énergie n’est pas un mot vide de sens. On pourrait le surnommer Mister 100.000 volts. Homme d’aventures, on le découvre : restaurateur ou carrossier à Saint Martin, puis spécialiste de la télésurveillance ou de la sauvegarde de données avant de créer le groupe Sitti. José est un opportuniste, au sens noble du terme, le serial entre- preneur sait saisir une opportunité quand elle murmure à son oreille. Natif de la nation de Camões, il aura parcouru la France avant d’installer son siège à Tours. Depuis, il a créé 18 agences en France, est présent dans 3 pays et compte 230 collaborateurs. Une réussite économique régionale telle qu’on aime à les présen- ter. Rencontre. GREEN BUSINESS P. 10 Le logement social sera green ou ne sera pas WHERE IS BRIAN ? P. 11 Social housing will be green or will not be TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12 Visa pour l’image SPORT BUSINESS P. 15 handball Open de Tennis de l’Orléanais

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Twideco News le bi-mensuel économique de la région Centre.

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Page 1: Twideco News n°15

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsVanessa de Broucker

Olivier de La Ferté

Arnaud Alacir

COUP DE COEUR /COUP DE GUEULE... P.5

CRÉAD’OR P.6

2 nouveaux candidats

Les infos économiques

en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRE À LA UNE P. 8José Tomas

TWIDECO newsDIrECTrICE DE la puBlICaTIONLucie BRASSEURréDaCTIONLucie BRASSEUR parTENarIaT & aNNONCEurs :Mélanie PAtRigEonmaquETTE : AM conSULtAntédité par : Twideco sarl au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue Bernard palissy - 45 800 saint Jean de Brayestandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAn (45)routage : Dautry tromas / oRLÉAnS (45)infoRMAtionS LÉgALES :Ce bimensuel est imprimé à 10 000 ex (dont 8000 envoyésnominativement aux dirigeants d’entreprise de la région Cen-tre.).N° IssN 2107-3392Dépôt légal à parution

SOMMaiRe

Lundi 15 novembre 2010 N°15En partenariat avec www.twideco.com

La Chambre régionale de l’econo-mie sociale et solidaire du Centreorganise en novembre la 3ème édi-tion nationale du Mois de l’econo-mie sociale et solidaire qui se tientpartout en France et regroupe près100 manifestations en région Centre.

Le Mois de l’économie sociale et so-lidaire, c’est en région Centre :• plus de 90 manifestations organi-sées grâce à la mobilisation de prèsde 80 organisateurs en région Cen-tre; près de 800 sur toute la France• plus de 3 000 participants atten-dus ; et 125 000 participants surtoute la France • 10 thématiques clés pour répon-dre aux besoins de chaque citoyen • une édition qui s’inscrit dans lamise en place d’un rapport gouver-nemental : le rapport vercamer un mois pour découvrir une écono-mie qui a du sens. en novembre 2010, les acteurs del’economie sociale et solidaire de larégion Centre vont à la rencontre dugrand public pour leur faire décou-vrir une économie qui « sait où elleva ». parmi eux, la Mutualité Fran-çaise, Les entreprises coopératives,La Zéco des Acacias, Les Jardins decocagne, la Caisse d’epargne, Terrede Liens, la Ligue de l’enseigne-ment, la Macif, et bien d’autres…Au programme, plus de 90 manifes-tations prévues en région Centre recouvrant tous les thèmes du quo-tidien : travailler / consommer, seloger, éduquer et apprendre, entre-prendre et épargner, investir, aideret soigner, s’évader et participer,participer et coopérer, préserver,s’informer et communiquer,…L’en-semble de ces manifestations estcoordonné par la Chambre régio-nale de l’economie sociale et soli-daire du Centre.

retrouvez le programme completde la manifestation www.lemois-ess.org

TesTé pOur vOus

CULTURE & VOUS...P. 14 José

Tomas PDG DU GROUPE SITTI

RENCONTRE AVEC

José Tomas est un homme hyper actif, motivé, pour qui l’énergien’est pas un mot vide de sens. On pourrait le surnommer Mister100.000 volts. Homme d’aventures, on le découvre : restaurateurou carrossier à Saint Martin, puis spécialiste de la télésurveillanceou de la sauvegarde de données avant de créer le groupe Sitti.José est un opportuniste, au sens noble du terme, le serial entre-

preneur sait saisir une opportunité quand elle murmure à sonoreille. Natif de la nation de Camões, il aura parcouru la Franceavant d’installer son siège à Tours. Depuis, il a créé 18 agencesen France, est présent dans 3 pays et compte 230 collaborateurs.Une réussite économique régionale telle qu’on aime à les présen-ter. Rencontre.

GREEN BUSINESS P. 10Le logement social

sera green ou ne sera pas

WHERE IS BRIAN ? P. 11Social housing

will be green or will not be

TOUS ÉGAUX, TOUS ENTREPRENEURS P. 12Visa pour l’image

SPORT BUSINESS P. 15handballOpen de Tennis de l’Orléanais

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 2

Chers lecteurs,

Twideco grandit. Certains d’entres vous l’ontcompris, beaucoup le savent déjà TwidecoNews change de formule. après presque uneannée, 15 numéros exactement, nous avonsfait le choix de changer la formule. Vous êtesde plus en plus nombreux à nous demander devous abonner et nous en sommes vraiment trèsfières : résultat le modèle économique ne peutplus soutenir le projet. C’est aussi simple queça, pour que nous puissions tous continuer dele lire, la rédaction a choisi de passer du sys-tème gratuit au système payant. Mais pas depanique, si la formule change, les valeurs de-meurent. Notre objectif est toujours de valori-ser le monde économique local, relayer lesmanifestations que vous, dirigeants, organisez,mettre en lumière les initiatives solidaires ouinnovantes, bref nous souhaitons continuer deparler de vous. Petit à petit, nous lançons denouveaux projets et de nouvelles rubriques.

au chapitre des projets nous avons lancé, enseptembre, en partenariat avec WomUp, so-ciété tourangelle, monreseaubusiness.com. Ceréseau social virtuel a pour objectif de créer unlieu unique d’échange de savoirs, de compé-tences, de rencontres online à tous les acteursdu monde économique régional. Nous tablonssur les 2000 inscrits d’ici la fin de l’annéeavec, dès les beaux jours, l’organisation desapéros de l’eco chez nos restaurateurs cafe-tiers partenaires.

au même chapitre, nous avons beaucoupd’idées et de projets qui prendront corps aucours de l’année 2011.

au chapitre des rubriques, vous avez constatéque depuis quelques numéros nous accompa-gnons les clubs de partenaires sportifs de ma-nière plus précise et relayons régulièrement lesinformations liées à la vie des clubs régionaux.Quand je dis que quand on parle d’éco, onparle de tout !

Cette semaine nous lançons également unenouvelle rubrique, « Where is Brian ». ainsi,chaque quinzaine vous découvrirez un articlede fond avec, sur la page en regard, sa traduc-tion in english. L’Objectif est de permettre ànos lecteurs francophones de travailler leurmaîtrise de la langue de Shakespeare, à nos

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

étu-diantsde trou-ver un sup-port originalet basé sur unethématique à lafois économique etde proximité. enfin, noslecteurs non franco-phones, tels que les collabo-rateurs des nombreusesentreprises étrangères basées enrégion, auront eux aussi le plaisir dedécouvrir la vivacité économique duterritoire.

en quelques mois, à peine quelques années,nous avons franchi des montages, dépassé desbarrières qui paraissaient insurmontables etnous avons donné la parole à des centaines,pour ne pas dire des milliers de dirigeants lo-caux. Notre objectif perdure, vous donner en-core plus la parole et vous ne serez pas déçusdes surprises que nous préparons. en attendant, abonnez-vous*.Amitiés,Lucie Brasseur

*en vous abonnant avant le 31/12/10 vous bé-néficiez de 50% de remise sur une insertionpublicitaire.

Ah bon ? Et vous...

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news3 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

n ACTUS

VENDREDI 22 OCTOBRE, MALESHERBES

Inauguration de K-Zymex Marianne DUBOIS, Député de la 5ème circonscription du Loiret, Carole CANETTE,12ème Vice-présidente du Conseil Régional du Centre, Yves BROUSSOUX, Présidentde la Chambre de Commerce et d’Industrie du Loiret, Marie-Françoise FAUTRAT, Prési-dente de la Communauté de Communes du Malesherbois et Michel GUERIN, Maire deMalesherbes, ont inauguré la société malesherboise K-Zymex, aux côtés de son Prési-dent, Sylvain CAMUS.Dans leurs discours, ils ont souligné l’importance d’être présents en ce jour, K-Zymexétant un symbole fort de reprise économique locale. Ils ont par ailleurs été touchés parle lien affectif unissant les salariés et l’entreprise.Les invités ont découvert les ateliers de production d’emballages plastique qui fabri-quent sacs, films, gaines, etc.

Ils ont pu constater que la matière première, des billes de polyéthylène, est chauffée etmélangée et se transforme en pâte. Celle-ci est ensuite soufflée pour former une gaine(bulle étirée vers le haut). La taille de la bulle est ajustable, à la demande, au millimètreprès. Pour l’extrusion, des couleurs et des additifs peuvent être ajoutés (ex : anti-UV, anti-statique…).Les machines de sacheries effectuent ensuite les coupes et les soudures de fonds de sacs(pour les sacs, les feuilles et les manchons).K-Zymex dispose également de trois presses destinées à la macro-perforation et aux souf-flets pour faire de la découpe : trous d’aérations, poignées…Depuis sa reprise en avril dernier par le fonds d’investissement orléanais Arpeggio, la so-ciété GM Caisimex, devenue K-Zymex, a changé d’identité : un nom plus moderne, unecharte graphique toute en couleurs.Cette nouvelle identité est aussi synonyme d’un nouvel élan et d’une nouvelle dynamique.Dotée d’une expérience de 60 ans dans la production et la commercialisation d’emballagessouples en plastique, la société met en place une stratégie gagnante pour devenir le leadernational sur le marché des petites séries livrées rapidement et proposer un haut niveau dequalité de prestations.En 6 mois, K-Zymex a déjà multiplié son chiffre d’affaires par trois. Sylvain CAMUS a sou-ligné qu’il y aurait 15 salariés de plus d’ici 3 ans et que de prochains investissements per-mettraient d’acquérir de nouvelles machines.Sylvain CAMUS, président, attentif à la responsabilité sociétale, a rappelé qu’il a égalementmis en œuvre des politiques ressources humaines et environnementale.K-Zymex intègre ainsi de nouvelles matières, à base de fécule ou d’amidon, destinées àremplacer à terme celles issues du pétrole.Par ailleurs, au travers d’un système de management exigeant, K-Zymex développe unedémarche d’amélioration continue pour satisfaire au mieux ses clients.Enfin, du 22 au 25 novembre, K-Zymex sera présent sur le salon international de l’embal-lage qui se déroulera à Villepinte.Vous pouvez retrouver plus d’information sur le site Internet www.k-zymex.fr ou sur la pagefacebook « KZymex ».

Confidences pour confidences, j'habite un petit villagede campagne, à une quarantaine de kilomètres del'université. J'ai grandi bercée au son des tracteurs,reniflant l'odeur délicate du blé fraichement mois-sonné et mon occupation favorite était de guetter lestêtards de la mare communale, une éprouvette à lamain! mon premier mot aurait pu être « champs » tel-lement mon village est rural. Non, je ne me prendspas pour george sand, rassurez-vous. Tout cela c'estpour vous dire que mon village est un des premierstouchés par la pénurie d'essence car il est loin detout.En bonne étudiante que je suis, je prends toutes mesprécautions pour ne rater aucun cours. seulementvoilà, il me reste en tout et pour tout 30km à parcouriret après, c'est panne sèche!Coup de chance, je surprends mon voisin (passé maî-tre en l'art du commérage), raconter à la gentillemamie du coin, qu'une station service a été réappro-visionnée à quelques kilomètres de là. Je saisi doncl'occasion en murmurant à ma titine de tenir bonjusqu'à la station. une fois arrivée et après une que-relle mouvementée avec un jeune cadre pressé quivoulait me passer devant (le pauvre ne savait pas surqui il tombait!), je remplis mon réservoir des 40 euros

autorisés. voilà, une bonne chose de faite! Je rentredonc chez moi prendre mon ordinateur, - les étudiantsd'aujourd'hui sont modernes -, et je file à la fac avecun Jimmy Hendrix – les étudiants sont aussi nostal-giques- à fond les ballons dans la voiture.lundi : les cours sont assurés dans le calme. aprèscinq années étudiantes, je suis surprise de ne pas en-tendre la grogne des étudiants, adeptes des mouve-ments sociaux, retentir dans les locaux. mercredi : quelle naïve je peux faire! après mes 40km de route, j'arrive devant la faculté de lettres et jene peux que me résoudre à tourner les talons : l'en-trée est bloquée !Oui, je sais, la retraite est repoussée de 2 ans, lafrance va mal, le chômage bat son plein … Je suislasse depuis tant d'années de devoir tenir tête à desjeunes enragés! par peur de me faire mordre, je pré-fère rentrer au chaud. Demain, j'irai faire un tour surfacebook pour voir si ça vaut la peine de vider 1/5 demon plein de gazole si convoité. merci les réseauxsociaux!

Retrouvez désormais chaque semaine les tribu-lations d’un élève en alternance et donnez-nousvos avis par mail : [email protected]

LeS TRiBULaTiONS D’UNe éTUDiaNTe eN aLTeRNaNCe

Ah, la France et ses mouvements sociaux...

lLE GROUPE LA BOUCHERIE VIENT D'OUVRIR SON 75ÈME RESTAURANT À TOURSavec l’arrivée de la Boucherie sur la rocade Nord de Tours, le trio des grandeschaînes de restauration grill est au complet. Inauguré le 19 octobre, le restau-rant la Boucherie a ouvert ses portes le 20 octobre 2010. avis aux amateurs !

260 ClIENTs sErvIs CHaquE JOurDeux ans jour pour jour après l’ouverture du restaurant la Boucherie de saran/Orléans, Damien vallar inaugurela Boucherie Tours.avec une capacité d’accueil de 180 places assises, le restaurateur compte bien accueillir 260 clients parjour. un objectif largement atteint à saran qui sert en moyenne 300 couverts/jour.

uNE CarTE DéDIéE aux amaTEursun succès largement expliqué par une carte de produits carnés de grande qualité, une sélection des meil-leures références de la cuisine française, des salades généreuses, des desserts maison, des grands crus etd’excellents cépages à prix serrés… et une addition somme toute raisonnable (20 à 22 €/personne pour unrepas complet).

uNE équIpE DE 30 prOfEssIONNElsle service est assuré par 30 professionnels de la restauration. 7 jours/7, entourés d’une brigade de garçons bouchers, les consommateurs s’initieront au louchebem (argotdes bouchers) au fil du service.

La Boucherie - 287, av André Maginot - 37000 Tours - tel. : 02 47 466 466

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 4

n ACTUS

DU 22 AU 25 NOVEMBRE 2010

Semaine de l’Insertion ProfessionnelleNouvelle Edition 2010Sur les différents sites de l’université : Grandmont, Tanneurs, Deux Lions, IUT de Tourset de Blois. Cette année encore, l’université François-Rabelais de Tours répond présenteà une de ses missions principales d’aide à l’insertion professionnelle de ses étudiantset diplômés. La Semaine de l’Insertion Professionnelle, réelle rencontre entre l’universitéet les entreprises, est une véritable opportunité pour les étudiants de décrocher unstage, un emploi et de nombreux conseils de professionnels…

Au menu : à découvrir sur le sitewww.sip.univ-tours.fr- Forum des Entreprises : plus d’unesoixantaine d’entreprises présentes lemercredi 24 novembre de 13h30 à17h30 sur le site Grandmont bat E1 :le temps fort de la semaine.- Conférences : 3 thèmes proposés :Mobilité Internationale ; Le stage :comment valoriser cette expérience ?; Réseaux sociaux et e-recrutement.- Tables Rondes « Métiers » : témoi-gnages d’anciens étudiants et de pro-fessionnels de tous secteurs d’activité- Training Job Dating: des simulationsd’entretiens de recrutement devant devrais professionnels - Ateliers CV et Lettres de motivation :des conseils pratiques pour capterl’attention d’un recruteur.Offrir aux étudiants toutes les chancesde réussir leur entrée dans le mondedu travail,Valoriser les formations universitairesauprès des professionnels, voilà lesconditions d’un partenariat réussi !

2ème Palmarès de la Construction Bois en région Centre

Fort de son précédent succès en 2008, Arbocentre lance sa 2ème édition du Palmarèsde la Construction Bois en région Centre.

Ce Palmarès a pour but de promouvoir les réalisations et constructions bois régionales lesplus performantes et les plus abouties, livrées, entre le 1er janvier 2008 et le 1er septembre2010.Le bois est le matériau principal ou le matériau de structure des projets soumis. Les lauréatsseront élus par les votes recueillis auprès du public sur le site internet d’Arbocentre pourle Grand Prix du Public. La soirée de remise des prix aura lieu le 10 décembre 2010.Le Grand Prix du Public récompensera la réalisation qui aura reçue le plus grand nombrede votes par internet. Vous pouvez dès à présent soutenir votre candidat préféré en vousconnectant sur le site internet : www.arbocentre.asso.frLes autres prix seront décernés lors de la soirée de remise des prix le 10 décembre 2010.

CATEGORIES• Grand prix du bâtiment neuf• Grand prix de la rénovation, réhabilitation, extension, surélévation• Grand prix des autres réalisations• Grand prix de la réalisation au plus faible coût carbone• Grand prix de l’efficacité énergétique• Grand prix de l’utilisation de bois local et/ou certifié• Grand prix du public

Nous vous invitons à aller voir les réalisation nominées sur le site d’Arbocentre ça vaut ledétour de l’école maternelle en passant par l’extension de la maison d’habitation, laconstruction en bois atteste qu’élégance rime bien avec protection de l’environnement.

lSÉLECTIONS RÉGIONALES DES 41ÈMES OLYMPIADES DES MÉTIERS : 48 LAURÉATS DE LA RÉGION IRONT DISPUTER LES FINALES NATIONALES À PARISles sélections régionales des 41èmes Olympiades des métiers, organisées par la région Centre et ses par-tenaires à Bourges (palais d’auron) les 21 et 22 octobre 2010, ont rassemblé 250 jeunes de la région venusconcourir dans l’un des 45 métiers en compétition.la proclamation des résultats a eu lieu aujourd’hui, à 18h30, par Chantal rEBOuT, vice-présidente déléguéeà l’Education et aux lycées, en présence d’Isabelle gauDrON, vice-présidente déléguée à l’apprentissage età la formation professionnelle, de michèle rIvET, vice-présidente déléguée au projet de développement ruralet d’agnès sINsOulIEr-BIgOT, Conseillère régionale.les jeunes ayant obtenu la première place du classement forment ainsi l’équipe de la région Centre qui iradisputer les finales nationales à paris du 3 au 5 février 2011.la compétition internationale se déroulera à londres (grande Bretagne) du 5 au 10 octobre 2011.

llFONDS RÉGIONAL D’AMORÇAGE ASSOCIATIF : UNEIMPULSION POUR LES JEUNES ASSOCIATIONSlancement le jeudi 25 novembre 2010, de 14h à 16hau Conseil régional du Centre – 9 rue saint-pierrelentin salle Cp1 – Cp2Dans le cadre du mois de l’Economie sociale et soli-daire en région Centre, Centr’actif présente un nou-veau produit : le fonds d’amorçage associatif (faa)sera dévoilé au public le 25 novembre 2010 à 14h,dans les locaux du Conseil régional.le financeur solidaire Centr’actif, membre du réseaufrance active, se concentrait jusque-là sur l’accom-pagnement financier des associations et entreprisessolidaires en voie de développement. mobilisé face àla crise, il se tourne à présent du côté des petites as-sociations ne disposant pas encore d’une visibilité suf-fisante pour obtenir des financements à moyen terme,et propose un nouveau dispositif pour leur mettre, àelles aussi, le pied à l’étrier.le fonds d’amorçage associatif s’adresse aux asso-ciations s’inscrivant dans une démarche d’utilité so-ciale, dont le modèle est encore fragile et l’activitééconomique encore faible, et qui cherchent à créer ouà pérenniser, sur leur territoire, un premier emploi.systématiquement assorti d’une action d’accompa-gnement et de la conclusion d’un contrat d’objectifsentre l’association et Centr’actif, le financement estd’un montant compris entre 5000 et 10 000€, pourune durée d’apport de 12 mois, renouvelable et pou-vant être portée à 18 mois.votre petite association souhaite créer de l’emploi,consolider son modèle économique ?pensez au fonds d’amorçage associatif !Contact : [email protected] ou [email protected] - http://centractif.fr/

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lEN 2010, LA LAITERIE DE SAINT DENIS DE L’HOTEL(45) LANCE SES PRÉFORMES À BASE DE PET RECYCLÉ !2009 fut marquée par la création de la première pré-forme bicouches pouvant être soufflée en bouteille delait sans opercule avec une barrière totale à la lumière,ainsi que par la mise en place de notre ligne bouteillesrévolutionnaire utilisant un système désinfectionsèche des préformes.En 2010, dans cette même dynamique écologique, lalsDH propose à ses clients l’intégration de pET recy-clé dans ses préformes. Ce choix s’inscrit notammentdans la politique de la lsDH de développement dura-ble : l’équipe de la laiterie travaille à la réduction del’ensemble de ses déchets à la source, et cela passepar l’utilisation d’emballages éco-conçus. la préformebicouches permettait déjà la suppression de l’operculeet une réduction de 40 tonnes d’aluminium par an, unallégement du poids de l’emballage complet comprisentre 20 et 30 % ainsi que la diminution de l’énergieutilisée pour sa fabrication et son transport ; dès la finde l’année, la lsDH proposera des préformes mono-couches et bicouches composées à 25 % de pET re-cyclé, diminuant ainsi l’impact environnemental surl’épuisement des ressources fossiles.la lsDH a fait de l’innovation produit et emballageson axe prioritaire de développement et est convain-cue qu’aujourd’hui, cela passe indéniablement parune réflexion autour des ressources durables. En uti-lisant ses nouvelles préformes en pET recyclé, la lsDHsouhaite combiner qualité et innovation, en proposantdes « solutions durables ». www.lsdh.fr

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news5 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

L’ESPACE DE PAROLE LIBRE ENTIÈREMENT DÉDIÉ AUX DIRIGEANTS

Du 18 au 24 octobre 2010 s’estdéroulé l’Open de Tennis d’Or-léans, très bel événement sportifqui contribue au rayonnementde notre région. une centained’entreprises et de collectivitésont été partenaires de cette6ème édition. pour se démarquer de leursconcurrents et accroître leur ré-seau, de nombreuses entre-

prises parrainent aujourd’huides Clubs de sport (basket, foot-ball, rugby, handball…) ou sontmembres de clubs affaires fi-nançant le sport (sOCa 45).

Etre partenaire d’un événementou d’un Club, c’est associer lenom de son entreprise aux va-leurs positives véhiculées par lemonde du sport et bénéficier dela médiatisation.le milieu sportif est égalementun moment d’échange et de ré-seaux qui permet de rencontrerses clients et ses partenairesdans un cadre différent.

mais est-ce suffisant pour réali-ser une bonne communication ? la communication joue un rôlefondamental pour que la cible dumarché puisse retenir le nomd’une entreprise, d’une marque,

d’un produit, d’un service.une bonne communicationpasse avant tout par une straté-gie bien pensée, au regard de lacible à atteindre et du messageà véhiculer.un plan de communicationconstruit assure une meilleurevisibilité de l’entreprise tout aulong de l’année.par ailleurs, orchestrées defaçon stratégique, les relationspresse apportent des résultatssans équivalent sur la notoriétéde votre entreprise et du mes-sage que vous souhaitez véhi-

culer. En délivrant le bon mes-sage au bon moment et au boninterlocuteur, votre discours seravalorisé et optimisera les retom-bées médiatiques. les relationspresse sont l’un des outils depromotion les plus efficaces etles moins coûteux.N’oublions pas que le messageest la pierre angulaire d’unecommunication réussie !arpeggio est un fonds privé dedéveloppement territorial dontl’objectif est d’accompagner lesdirigeants des petites etmoyennes entreprises dans la

définition de leur stratégie, le fi-nancement du cycle d’exploita-tion et le développementopérationnel. arpeggio Conseil,branche opérationnelle dugroupe, propose des prestationsdans l’élaboration de la straté-gie, la communication éditoriale,la communication Web et lesrelations presse / relations pu-bliques.laissez-nous prendre votrecommunication en main pourmieux vous concentrer sur votrecœur de métier !http://www.arpeggio-capital.fr

COUP DE GUEULE / COUP DE CŒUR

mesdames et messieurs,

Nous venons de traverser unecrise sans précédent depuis ladeuxième guerre mondiale,confirmée par les journalisteséconomiques, l’ensemble deschefs d’entreprise et les sala-riés ayant le plus d’expérience.Je pense que seules les per-sonnes qui ont été touchées di-rectement s’en sont réellementrendu compte !Je veux parler des salariés quiont été mis au chômage partiel,qui ont supporté des réduc-tions de salaire, ou pire, qui ontperdu leur emploi, dans tousles cas qui ont perdu du pou-voir d’achat, et de façon subs-tantielle !Je voudrais aussi parler desentreprises qui ont perdu leurtrésorerie, et ont vu leur bilanse dégrader de manière inima-ginable ! Je parle en connais-sance de cause ! Il y encore

deux ans, la société que je di-rige était un exemple de réus-site, les banques noussuivaient sans problème, ettous les organismes de finan-cement souhaitaient travailleravec nous. Il nous était facilede recruter des salariés, tousles « feux étaient au vert » !Novembre et Décembre 2008sont arrivés ! Et là les chosesse sont dégradées ! a com-mencer par le carnet de com-mande qui s’est effondré :-70% en 3 mois. le chômage partiel a débutéavec une répartition des coûtsentre l’Etat, l’entreprise et lessalariés. Certains y voyaientl’occasion de rester chez eux àbon compte, tant que tout lereste fonctionnait ! mais la réa-lité est vite apparue ! En effet,les compléments de salairesont disparu : participation et in-téressement. Et là, le climat so-cial a commencé à sedégrader, car personne nevoyait la sortie du tunnel etl’impact sur le pouvoir d’achatfinissait par représenterjusqu’à 30 % de perte sur lesrevenus annuels. pourquoi avons-nous réussi ànous en sortir ? Car c’est laréalité, nous en sortons de ma-nière renforcée, mais l’entre-prise reste un blessé enconvalescence ! Notre carnetde commande a repris et meil-

leur, et l’ensemble des salariésn’a pas connu de chômagepartiel depuis plusieurs mois. Je pense qu’un certain nombrede décisions favorables auxentreprises ont été prises rapi-dement par le gouvernementactuel, anodines pour le com-mun des mortels, bienvenuespour les entrepreneurs ! pourcommencer la loi de moderni-sation des Entreprise (ditelmE) qui a permis, entre au-tres, de réduire les délais depaiement entre les entreprises,permettant ainsi de gagner en-viron un mois d’encours client.le contrat aplD (activité par-tielle longue Durée) qui a per-mis aux entreprises et auxsalariés de bénéficier d’uncomplément de prise encharge du chômage partiel, encontrepartie d’un engagementde ne pas avoir recours à unplan de licenciement (plein debon sens pour la sauvegardede l’emploi et des compé-tences dans l’entreprise). lamise en place rapide d’uncontrat d’assurance créditcomplémentaire Cap+, qui apermis de maintenir les fluxd’affaires garantis entre les en-treprises. Et pour finir, la réduc-tion de cet impôt scandaleuxqu’était la Taxe professionnelle.malheureusement, tous cespoints positifs qui nous ontpermis de passer la crise ont

été atténués par un certainnombre de nouvelles ponctionsémises par les collectivités lo-cales. Collectivités locales sou-vent dirigées par despersonnes qui non pas réelle-ment connu personnellementla crise (je veux dire sur leurpropres revenus), car cesmêmes personnes bénéficientde postes sans risque, où lessalaires sont toujours versésquoiqu’il puisse se passer parailleurs, et même indexés po-sitivement tous les ans. Et là, jecomprends que ces mêmesélus décident sans vraiment serendre compte, qu’il est faciled’augmenter la taxe transportpayée par les entreprises pourdes projets de Tramway, ou en-core augmenter les impôts fon-ciers à tous les niveaux dereprésentation locale (munici-palité – Département et ré-gion). mais qu’ont fait les collectivitéslocales pour aider les pmE/pmI ?Je ne parle pas d’action ponc-tuelle électoraliste (ExempleHeuliez) je parle d’actions defond, permettant de sauvegar-

der l’emploi dans nos régions,et d’espérer que nos enfantsaient du travail en sortant des« belles » écoles de nos régionset départements. Je ne parle pas non plus du « business » local avec tousses renvois d’ascenseurs, jeparle de l’industrie et des so-ciétés de production, celles quicréaient de la valeur ajoutée,de la richesse et des Emplois.Ces entreprises qui exportentleur savoir-faire, qui exportentles emplois, et qui ramènentdes devises ! qui participent àl’équilibre de la balance com-merciale.

qu’avez-vous fait mesdameset messieurs les élus ? Oui, des aides et des subven-tions locales existent, qued’énergie dépensée pour enobtenir ! Je pense qu’il fautlaisser aux entreprises le choixde gérer leurs ressources, etne pas jouer le collectivisme !Et particulièrement en laissantces sujets à des non spécia-listes de l’entreprise. Je pense qu’il aurait mieuxvalu jouer le pragmatisme d’un

transport local pour desservirune Zone industrielle, plutôtqu’imaginer un projet trop am-bitieux qu’il a fallu décaler à lavue de la situation économiqueactuelle. Je pense qu’une augmentationplus modérée des impôts fon-ciers et locaux, afin de redon-ner du pouvoir d’achat auxadministrés et aux entreprises,aurait été la bienvenue ! (Im-pôts Communal de Ballan :+34,21% - Impôts Départe-mental : + 5,07% - Impôts ré-gion +1.21%). Je pense qu’il vaut mieux aiderles entreprises à créer des em-plois, que de développer l’as-sistanat, particulièrement enracolant les étudiants avec deschartes graphiques faisantappel à l’anarchie*.Je pense qu’il est temps queles hommes et les femmesayant de véritables compé-tences s’engagent dans la ges-tion de la vie locale, et que lesprofesseurs retournent dansles écoles pour transmettre lesavoir et le goût du travail bienfait aux nouvelles générations.

Lettre ouvertes aux Femmes et aux Hommes qui font de la Politique Locale.

Olivier de La Ferté, PDG du groupe LAFFI (Ballan-Miré - 37)

Non ! rassurez-vous tout estnormal !Nous sommes une agence detraduction basée à Orléans etnous avons en janvier dernierété contactés par les organisa-teurs du salon safI sIpEC. Jevous passe les bla-bla commer-

ciaux, …, bref, salon de renom-mée nationale, voire euro-péenne, avec 5000 visiteurs auminimum, un incontournablepour tous les décideurs de lacosmétique et de l'industrie enrégion Centre. vous aussi, çavous tente, hein !la réalité est tout autre et, loinde nous l'idée de nous mettreen porte à faux avec le servicejuridique de l'organisateur, maisnous poussons un coup degueule contre ce qui à été fait,ou plutôt pas fait pour que cesalon soit une réussite dans lestermes annoncés.

l'avantage c'est qu'au bout de3 jours la moquette était tou-jours impeccable.

Comme je vous connais, vousallez dire :"oui mais tu devaisêtre mal placé !" Et bien non, nous étions mêmeplutôt bien placés avec une si-gnalétique qui nous distinguaitde loin et proche du début de lavisite aux dires des visiteurs età la lecture du plan du salon.seulement, il aurait fallu com-muniquer via la presse locale,voire par Twideco même, his-toire de faire venir des visiteurs.renseignements pris, ils ont uti-lisé le mailing pour inviter lescontacts que leur avaient fourniles exposants ! après réclamations, le commer-cial m'a garanti les 5000 visi-teurs (au moins ! Nous a t'il dit)et lors de ma prospection

d'après salon nous avons euplusieurs conversations sur cesujet avec toujours le mêmetriste constat.Nous avons cru en cette déballeet nous avons investi environ6000 euros tout inclus. C'est-à-dire, le stand, les goodies, la dé-coration du salon (faite par nousmême pour maitriser les coûts)les nuits d'hôtels, les repas, lesdéplacements et de superbeschemises brodées du plus beleffet !

sauf que de nos 5000 goodies,il en est resté 3 cartons ! Nousen avons distribué un quart dont70% …. aux exposants, ravid'en recevoir pour une fois ! Eh oui sans en perdre unemiette nous avons vu passer200 personnes sur 3 jours, soit1 personne toutes les 8 minutesenviron. alors en reprenant le ratio de laloi des grands nombres concer-nant l'action commerciale ; sipour 100 personnes rencon-

trées nous avons 25 Cu(Contacts utiles), donc 4 de-mandes et une signature à laclef, nous devrions avoir 2 si-gnatures ?Et bien c'est le cas ! sauf que nous devons amortircet investissement avec desmots vendus entre 12 et 14centimes d'Euros.

Espérons qu'ils soient prolixeset fidèles …

Avez-vous entendu parler dusalon SAFI SIPEC ?

Arnaud Alacir - gérant de Dynacom (Orléans - 45)

Cette rubrique vous est dédiée, à vous,

chefs d’entreprises.Chaque semaine,

retrouvez dans cet espace un fait

marquant, une notionque vous affectionneztout particulièrement,un événement passé,

qu’il relève du domaineéconomique, politique,

philosophique ou en-core tout autre domaine

de votre choix. C’est votre espace,

sollicitez-le !

Une communication réussie est une communication

bien penséeVanessa de BROUCKER

Directrice de la Communication Arpeggio (Orléans -45)

* voir la dernière campagne de la Région Centre : « toutes les aides de la Région Centre pour les jeunes »

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 6

PAROLES D’EXPERTS

Parlez-moi de votre poste actuel...Je suis la gérante d'avantage RH. C'est une entreprise quej'ai créée en mai 2010 donc relativement récente et qui partd'un constat simple : les petites structures ont besoin de for-maliser davantage leurs politiques en ressources humainesmais avec une problématique majeure, le manque de moyensdû à leur taille. L'idée, c'est d'apporter à toutes ces entre-prises, une compétence en ressources humaines par le biaisd'une externalisation, du conseil ou de la formation en res-sources humaines.

Qu’avez-vous pensé du concours ?Je trouve que c'est un concours qui est très intéressant. On aen face de nous des chefs d'entreprises qui sont dynamiques,qui en veulent, qui ont vraiment envie de faire leurs preuves,de démontrer l'intérêt de leur projet. On a finalement descommerciaux presque, plutôt que des chefs d'entreprise. J'aidécouvert des concepts totalement nouveaux, j'ai entraperçudes réajustements de choses existantes. Je trouve qu'il y a del'idée et qu'il y a du potentiel.

Qu’avez-vous pensé de nos candidats ? J’ai évidemment quelques préférences. J'aime le concept deBruno Les Fées Mères. On a été relativement unanimes, lesexperts, là-dessus. J'ai également aimé le concept Pub'NDrive. Je trouve que ce n'est pas mal. Sur les deux concepts,le seul bémol, c'est l'implantation dans notre région. Je nesuis pas sûre qu'en région Centre, actuellement, on soit prêtà tout. C'est donc difficile de réussir à séduire un public. Jeleur souhaite vraiment de réussir parce que leurs conceptssont à mon goût relativement sympathiques.

Parlez-moi de vous ? Je suis gérant d'un cabinet qui s'appelle Defcom 45 et experten développement commercial. Je suis associé à un réseau quis'appelle le « réseau prospective », qui regroupe une soixan-taine de cabinets indépendants comme moi, qui font le mêmetravail. Notre travail, c'est d'accompagner les dirigeants dePMe pour structurer et organiser leur développement com-mercial. 85% des chefs d'entreprise ont comme objectif le dé-veloppement de leur chiffre d'affaire, 70% s'occupenteux-mêmes de leur développement commercial, 60% n'ont pasle temps de le faire ou les ressources nécessaires et il n'y en aque 23% qui planifient leurs actions commerciales sur 12mois. en fait pour le dirigeant, le développement commercialc'est souvent la cinquième roue du carrosse. Donc l'idée c'estvraiment d'apporter la compétence, de façon à externaliser, aumême titre que son expert comptable.

Qu'est-ce que vous avez pensé des candidats?Je trouve que les candidats croient en leur projet. Je trouve çabeau. C'est bien d'avoir des gens qui y croient et qui le défen-dent mordicus, tous de façon différente. ils ont tous des centresd'intérêts plus ou moins différents et je trouve que c'est ça quiest passionnant.

Qu'avez-vous pensé du concours ?Je trouve que le concours est intéressant car il permet de mettreen valeur des gens qui mouillent leur chemise. en France, ona des compétences, on est bon, car il y a de très bons entrepre-neurs dans notre pays et je crois qu'il faut le faire savoir. au-jourd'hui, il y a des gens qui se battent tous les jours pourréussir et ça fait partie des moyens que Lucie Brasseur et sonentreprise mettent en œuvre de façon intéressante. C’est biende le faire savoir.

Avez-vous une maxime ?« Les prospects d'aujourd'hui font les clients de demain ». Carune entreprise qui ne prospecte pas, est une entreprise quin'évolue pas, qui ne grossit pas, et qui est amenée à mourir.Le développement commercial est important.

Parlez-nous de vous, de ce que vous faites.Je suis consultante indépendante en communication verbale,autrement dit je m’intéresse à tout ce qui touche la communi-cation d’entreprise, et principalement la communication in-terne : communication entre les services et entre les individus.Ça va de la prise de parole pour l'animation d'une réunion auxécrits de rédaction de courriers types. J'ai une deuxième cas-quette qui est celle de coach en développement personnel etprofessionnel. Là, j'accompagne des gens qui sont, soit en tran-sition de carrière ou en décrochage, et qui souhaitent se réin-sérer. J'ai créé un programme de coaching. J'anime, soit engroupe, soit individuellement. Ca touche tout le monde car j'aiaussi bien des adolescents comme clients, que des adultes oudes dirigeants. Ça correspond à tout le monde, ça s'appuie surla pensée positive.

Comment fait-on pour rejoindre ce programme ?J'ai un site internet : www.annedonin.fr par le biais duquel onpeut me contacter sans problème.

Qu'avez-vous pensé du concours ?J'ai trouvé que c'était une super idée, que c'était vraiment trèscourageux aux candidats de venir là et de se jeter en pâture àd'autres candidats et aux experts, puisqu'on a eu la dent dureparfois. Ce n'est pas toujours facile de s'entendre dire ce quel'on pense de nous et ce n'est d'ailleurs pas dans mes habitudesde fonctionner comme ça. J'essaie plutôt de valoriser ce quiest bon en chacun mais là, c'était important de leur montrersur quelle chose ils pouvaient se développer. Ça peut être à lafois pour eux un bon vecteur de communication pour se faireconnaître et aussi un moyen, peut-être, à travers ce que l'on apu dire très modestement, de progresser sur certains points. Jetrouve notamment que le discours commercial de ChristianMorel était intéressant.

Qu’avez-vous pensé des candidats ? Vous avez une préférence ?Oui, j'ai bien aimé le concept de Bruno, Les Fées Mères. C'estvraiment vers lui que va mon choix parce que, clairement, jele trouve construit. il ne m'a pas seulement fait rêver Bruno, ila vraiment un discours bâti, structuré. J'ai bien aimé aussi letravail de Stéphane avec Mr Keating. Je pense qu'ils ont tousles deux, clairement, une force. Ce qui, à mon sens, manquecruellement à alexandre, car il ne se positionne qu'en inter-médiaire et à ce titre, ça manque de corps, c'est fragile, ça netient pas à grand chose et surtout ça tient sur d'autres, ses par-tenaires. elliott, a lui aussi un très bon concept, mais il fautqu'il apprenne à l'humaniser, à se débarrasser des termes tech-niques de son discours. J'aime bien l'idée du concours parceque c'est toujours bon de se frotter aux autres, de se mettre endanger.

Avez-vous une citation que vous utilisez régulièrement ?Oui, J'en ai une, elle est familiale. C'est vraiment ce que j'aitoujours dit à mes enfants quand ils revenaient. C'est, règle nu-méro un : ne jamais sous-estimer l'adversaire. C'est-à-dire quel'on a peut-être tendance, quelque part, dans notre façond'aborder les gens, à sous-estimer leur capacité à nous juger.On a quelquefois des jugements pré-conçus et on se prend sou-vent les pieds dans le tapis.

Florine Augustin avaNTagE rH

Christian Morel prOspaCTIvE

Anne Donin CONsulTaNTE EN COmmuNICaTION

Chaque semaine, trois experts nous orientent sur le potentiel de chacun descandidats du concours CREA’D’OR. Mais c’est vous qui décidez.

www.creador.frVenez choisir votre candidat !

Créa’d’OrLE CONCOURS DE CRÉATION D’ENTREPRISE EN RÉGION

DU 4 OCT. 2010AU 10 MAI 2011

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news7 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

LECONCOURSCe concours de création d’entre-prise en Région a pour but de met-tre en avant les jeunes entreprisesde la région Centre, et les hommeset femmes qui en sont à l’origine.Sur 7 mois, 28 créateurs d’entre-prise présenteront leur projet surle plateau de Twideco TV et serontanalysés par des experts (coachs,responsables RH, chargés de com-munication, commerciaux).

DÉROULEMENT DU CONCOURS.Chaque lundi, Twideco TV diffusera uneémission de présentation de 4 candidats.Chaque candidat présentera son projet etses activités pendant 5 mins. ensuite, laparole sera donnée aux trois autres candi-dats du mois qui challengeront le candidatde la semaine. La parole sera ensuite don-née à trois experts qui analyseront la pré-sentation et la capacité à répondre auxautres concurrents. • 5 min pour le candidat• 10 min de challenge par les autres can-didats du mois• 15 min pour les éclairages des experts

Les candidats invitent leurs réseaux àvoter pour eux via le site www.creador.fr

pendant la semaine de diffusion de leurémission. a la fin de chaque mois, le can-didat ayant obtenu le plus de votes seraadmis comme finaliste.

après 7 mois et 28 candidats présélec-tionnés, il restera 7 finalistes.

Le lundi suivant cette semaine de vote, (le10 Mai 2011) une émission spéciale, la fi-nale, sera organisée en extérieur.

L’émission sera l’occasion d’inviter 300chefs d’entreprises de la région Centre, quivoteront pour l’un des deux finalistes quisera alors le grand vainqueur de l’année !

Le vainqueur se verra alors offrir une campagne de publicité et un reportage sur son entreprise diffusé sur Twideco TV.

Le règlement du concours a été déposé à l'étude deFrançois LeFeBVRe en date du 17/12/09.

Stéphane, expliquez-nous le concept de MrKeating ?Je me suis un peu détaché de l'explication debase car les gens me disaient « c’est compli-qué ». Mais, à la base, et moi j'y tiens, l'en-treprise est liée au nom de Mr Keating, quiest le Monsieur Keating dans le film le Cer-cle des Poètes disparus. Une fois que l'on avu le film, on comprend les valeurs de MrKeating, on connaît son aDN. Cela revient àdire : il y a un environnement dans l’entre-prise qu’il faut connaître. il est ce qu'il est etil faut savoir vivre avec. Je me suis demandé si j'aimais vraiment lemétier que j'étais en train de faire. Je travail-lais chez NRJ en tant que chef de projet mul-timédia. Je travaillais sur des projets avec desgrosses marques. C'est hyper agréable de tra-vailler sur des marques comme ça qui ontune notoriété. après, je suis passé chez unesociété rachetée par Lagardère où j'ai eu aussil'opportunité, pendant cette période, de gérerle Pôle Web Marketing Tracking car monchef s'était absenté un moment. Pendant cetemps, j'avais demandé une formation offen-sive PMe pour ouvrir une unité à Tours. J'aieu cette formation qui était faite de modulesde deux jours, une fois par mois. C'était vrai-ment intéressant parce que l'on était avec

d'autres dirigeants et on avait des clés de ges-tion. et puis mon chef est revenu. Quand ona gouté à la direction d'un pôle et quand onva retourner à une tâche avec moins de res-ponsabilités, on se dit que c'est un peu frus-trant. Donc, du coup, on s'est séparé enrupture conventionnelle, ce qui était très à lamode à ce moment-là, parce que la crise étaitpassée par là et puis parce que j'avais monenvie d'essayer de créer quelque chose depersonnel. J'ai repris un Master 2 Manage-ment des PMe qui m'a été en partie financépar Pôle emploi et la Région. Souvent lesgens se plaignent de Pôle emploi, des asse-dics mais moi j'ai eu la chance de tomber surdes gens très bien. au bout de trois mois, j'ailancé mon activité parce que j'avais déjà despremiers clients.

Qu'avez-vous pensé des autres candidats ?J'ai l'impression que la génération d'entrepre-neurs qui arrive a conscience qu'il ne faut pasfaire les choses comme avant. Je pense à el-liott qui investit sur la technique et sur desméthodes différentes. Les internautes neveulent plus qu'on leur dise quoi acheter. au-jourd’hui ce qui fonctionne c’est l’expérienceclient : qu'est-ce que les autres internautesont acheté, qu'est-ce qu'ils conseillent. ilsveulent être surs de ce qu'ils vont avoir. Laprescription, en général, c'est ce qu'il y a deplus important. Bruno qui a monté un bar res-taurant culturel a une vision des choses trèsintéressante. et puis, on sent dans toutes lesdiscussions que l'on a, une volonté de faireles choses différemment.

Quel conseil vous donneriez à un entrepre-neur qui se lance ?S'il croit en son projet et qu'il a beaucoup tra-vaillé, il ne faut pas qu'il se laisse dérouter. etsurtout, de bien s'entourer.

LES CANDIDATS

Parlez-nous de Road to Hotel Road to Hotel est un site de réservation en ligned'hôtels. C'est-à-dire que nous proposons l'ac-cès à 100 000 hôtels à des prix généralementinférieurs à ceux que proposent les hôteliers.Notre premier marché ce sont tous les inter-nautes qui souhaitent réserver une chambred'hôtel. Nous avons également la structure pourattaquer le marché des agences de voyage carune agence de voyage ne peut pas forcément sepayer nos contrats fournisseurs, pour des pro-blèmes de chiffre d'affaires et de volume. ilsvont se fournir auprès de nous. et, troisièmemarché, c'est le marché de l'entreprise avec lesvoyages d'affaires. Dans les politiques d'achats,tous les postes du compte de résultat sont pas-sés au crible sauf le poste voyage. On réduit cecoût, pas forcément par le prix unique d'unechambre, mais par le process de réservation enlui-même. il y a beaucoup moins de traite-ments. en fonction de la réservation, on est ca-pable de faire ce que l'on appelle des selfsbooking tools. Ce sont des logiciels qui s'intè-grent sur les logiciels de réservation des entre-prises, unique pour chaque entreprise. Lelogiciel est unique parce que l'interconnexionentre les deux est unique et le principe de fonc-tionnement est presque identique pour toutesles sociétés.

En quelques mots, expliquez-nous votre par-cours J'ai un parcours un petit peu atypique. a 18ans je suis entré en licence de l'eSC à Tou-louse où j'ai fait les trois années et j'ai attaquéaprès un master 2 à Bordeaux spécialisé enmarketing, en CRM et en neuromarketing.

Qu'avez-vous pensé du concours et des au-tres candidats ? Nous sommes sur des secteurs d'activité trèsdifférents avec des marges et des potentielsde croissance très différents. Nous, on est surun effet mathématique et mécanique. C'estd'ailleurs pour cela que l'on intéresse des bu-siness angels et des sociétés d'équity. Toutsimplement parce que l'on a cet effet mathé-matique. C'est beaucoup plus dur de fairecroître une activité de service ou de coa-ching. Je pense que si l'on est différencié etque l'on sait gérer une entreprise, ça se passebien derrière.

Et si vous aviez un conseil à donner à un en-trepreneur qui voudrait se lancer ? Je ne sais pas si je peux me permettre de don-ner un conseil car je n'ai pas beaucoup derecul dans l'activité. Ça serait juste de fonceret de ne pas écouter les politiques locales niles personnes qui vous servent de "coach". Sivous avez une activité, il faut y croire et ilfaut tenter sa chance. La seule chose que jeconseillerais c'est de ne pas mettre ses fondspropres parce que sinon on peut bousiller unevie. il faut surtout en parler autour de soi etprendre l'avis de gens qui ne sont pas forcé-ment du domaine et qui n'ont rien à voir avecle domaine de l'entreprise. Parce que quel-quefois, ce sont les réflexions les plus sim-ples qui sont les meilleures.

Stéphane Grandjean Mr Keating

Elliott Bobiet road to Hotel

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 8

Vous êtes complètement autodidacte ?absolument! Je suis allé jusqu’en 6ème.

Après, vous êtes rentré dans le monde du travail ?J’étais carrossier.

Vous avez suivi une formation comme un CAP ou unBEP ?Oui, un cap, mais je l’ai raté.

Personne n'est parfait !Non! Je suis resté deux ans à travailler en carrosse-rie, mais je n'ai pas eu mon CaP.

C'était à Orléans ?Non, c'était à Lyon. il fallait travailler car il fallaitaider la famille. Ce n'est pas pour pleurer sur notresort mais on n'avait pas les moyens de continuer àfaire des études. Donc j'ai fait carrosserie et monpetit frère, qui est aujourd’hui le directeur généralde Sitti, était dans la mécanique.

Pourquoi avez-vous quitté le Portugal pour la France?Mon père était Parti travailler en France des pourraisons économiques. a l'époque, beaucoup desPortugais partaient en France, en allemagne ou enSuisse travailler. J'avais 7 ou 8 ans quand noussommes venus le rejoindre en France. Un an après,il est décédé donc il a fallu assurer.

On va faire un saut dans le temps : à quel momentavez-vous monté votre première affaire ?après deux ou trois ans dans la carrosserie, j'ai tra-vaillé quatre ans dans une usine où mon père avaitété employé. J'ai fait peintre en lettres parce quec'était proche de la carrosserie. ensuite je suis partideux ans à Saint-Martin.

Les îles ?Oui. et j'ai monté ma première affaire : un restau-rant.

C'est original.Oui et d’autant plus que c'était un sex-shop que nousavons transformé en restaurant. Je suis resté deux ans à Saint-Martin. Le restaurantn'a marché que six mois, mais bon, ce n'était pasnotre truc. J'étais avec un collègue, on gagnait del'argent que l’on craquait le soir dans les casinos.On était jeunes !Par la suite, nous avons découvertque toutes les voitures là-bas étaient bouffées par lesel, alors je me suis associé avec le maire dans unecarrosserie. J'avais une maitrise de la carrosseriequ'ils n'avaient pas là-bas, ils avaient vingt ans deretard. J'ai été débauché par Peugeot, qui était leplus gros garage de l'île, et le patron voulait meprendre avec lui pour m'associer sur tout ce qui étaitcarrosserie. Je suis revenu en France pour chercherun collègue qui était lui aussi carrossier mais je nesuis jamais retourné à Saint-Martin!

Là, on était en quelle année ?1987, peut-être... alors, je suis rentré dans la sociétéCiPe France en télésurveillance comme commer-cial pendant 6 mois et, j'ai monté ma premièreconcession avec mon associé Franck Bendenoun.C'était en 1989 à Tours.

Comment êtes-vous arrivé en région Centre ?Parce que le groupe était implanté et avait desagences un peu partout en France. il y avait des sec-teurs qu'ils n'exploitaient pas donc, au lieu de laisserla concurrence les exploiter, ils ont préféré mettredes concessions pour représenter la marque. Ça per-mettait aussi, à des jeunes comme nous à l'époque,de pouvoir se lancer. Par la suite nous avons achetéune concession à Saran en 1990. Puis, en 1997,nous avons vendu toutes nos structures de télésur-veillance au groupe Tyco-aDT.

Votre première affaire c'était à Saint-Martin. Com-ment, à un moment donné, passe-t-on du statut desalarié à celui d’entrepreneur ? a Saint-Martin on a Repris une activité existantepuis transformée en restaurant. il n'y avait pas be-soin de monter des statuts.

C'est un peu plus simple!Oui, c'est beaucoup plus simple. Mais la premièresociété que l'on a réellement créée, c'était à Tours.

Qu'est-ce qui vous a poussé à créer votre activité ?Quand nous avons voulu démarrer, avec mon asso-cié, nous avons eu beaucoup de mal car, à l’époque,il fallait 50 000 francs et nous ne les avions pas ! Nous avons approché plusieurs banques, tout lemonde nous a dit non. Je revenais de Saint-Martin,j'étais plumé et c'est mon petit frère qui m'a avancémes premiers vingt-cinq mille francs pour monterma structure. Mon associé a trouvé l'autre moitié

atemporis.

Que faisait Atemporis?Sauvegarde informatique.

C'était dans l'air du temps.C'était dans l'air du temps et j'avais un collègue icià Orléans, qui était là-dedans depuis des années.C'était lui le concepteur de la sauvegarde informa-tique. C'est lui qui m'a fait mes premières maquetteset je me suis lancé tout seul dans la sauvegarde in-formatique. Tout cela pendant que mon petit frèreet mon associé étaient toujours chez Tyco. ils y sontrestés un an de plus. Moi, j'étais parti parce que jeme disais que je devais créer quelque chose pendantque j'en avais encore l'envie. Le concept était de sedire que tout le monde avait des Fichiers, donnéesprimordiales pour l’entreprise et qu'il fallait les sau-vegarder de manière exhaustive et certaine, les pro-téger. Nous avions un logiciel créé par une sociétéaméricaine, que nous vendions, de la même manièreque je vendais de la télésurveillance. aujourd’huile système n'a pas changé. Ca a été difficile au dé-part mais je me suis entouré d'un technicien, puismon frère, est venu me rejoindre vers 2002 – 2003et là, nous avons lancé le site internet.

Mais alors Sitti est l'héritage d'Atemporis ? C'est lamême structure juridique ?ah oui, tout à fait. a la base Sitti c'était la société etatemporis c'était la marque.

Mais Sitti a toujours été le nom de la société ?Sitti a été créée en 2001et faisait exclusivement dela sauvegarde externalisée de données.

Et vous avez vraiment commencé l'activité en 2004.

Oui, entre 2003 et 2004, nous avons débuté notreactivité de création de sites internet.

A ce moment-là, vous lancez le site web, vous aban-donnez pratiquement la sauvegarde et vous dévelop-pez ?Oui, nous avons continué les deux activités, en pri-vilégiant les sites internet pendant 2 ans.

Ce qui me laisse bouche bée, c'est qu'en cinq/six ansd'activité vous ayez réussi à recruter 230 salariés, ou-vert 18 agences, et une implantation dans 4 pays.Vous vous rendez compte ? il y avait une réelle demande du marché. il faut sa-voir bien s'entourer et je vous le répète : j'étais ac-compagné de personnes très compétentes. il ne fautpas oublier que nous sommes presque la seule en-treprise, si l’on fait la comparaison avec des concur-rents de taille similaire, à avoir notre propre studio.ici nous avons cinquante personnes. Nous n’avonspas sous-traité à l'étranger et c'est aussi notre force :pas de centre d’appels ou de studio à l’étranger.Nous nous sommes entourés de professionnels duWeb : graphistes, intégrateurs, développeurs, réfé-renceurs, ingénieurs… Une petite équipe est im-plantée au Viet Nam : mise en place par un salariéd’origine vietnamienne souhaitant retourner dansson pays, elle gère une petite partie de nos travauxd’intégration.

Mais 230 personnes c'est énorme, il a fallu beaucoupde cash au départ!Non, notre business model nous a permis de déve-lopper rapidement tout en restant indépendants.

Vous n'avez pas fait d'augmentation de capital ?Non. Mais, en 2007-2008, j'ai vendu la partie sau-vegarde qui nous a permis de rentrer du cash pouraccélérer notre développement.

2008, c'est hier !Oui. aujourd'hui, pour vous donner un exemple,mon objectif personnel c'est, au premier trimestre2011, d'avoir 150 commerciaux.

Il y en a combien actuellement ?On en est à 90.

Vous allez les trouver où ces cent dix commerciaux ?Je vais les trouver, car mon premier objectif est, aupremier semestre 2011, de doubler mes effectifs etde faire plus de 700 contrats par mois.

Aujourd'hui vous en êtes à combien ?Quatre cents.

Quand vous parlez d'abonnements, chez vous on paiecomment ?On paie au mois le mois. Ce que les gens appré-cient, c'est que n'importe quelle entreprise, que cesoit une petite PMe, un artisan ou un commerçant,peut bénéficier de notre système par le biais de lalocation car il n'y a pas d'investissement ni de tré-sorerie à sortir. Notre système s'adapte à des gensqui viennent de démarrer, des jeunes créateurs d'en-treprise, qui vont mettre une centaine d'euros parmois pour la globalité du site internet que nous al-lons réaliser de a à Z.

Mais est-ce qu'un jour le site leur appartient définiti-vement ? C'est à dire que si au bout de six mois ils ar-rêtent de payer, le site disparaît ? S'ils arrêtent de payer oui. C'est un contrat de loca-tion service sur 12 à 48 mois...

Cela permet de changer régulièrement son site web?Aujourd'hui de plus en plus de spécialistes du web, etnotamment du web-marketing, expliquent qu'un siteinternet doit être changé tous les deux ans. Notre système fait que le client possède un site pourtoute la durée définie avec ses mises à jour régu-lières. Comme je le disais c’est un système de loca-tion, donc à tout moment on peut le changer, sanscoûts supplémentaires. Sauf évidemment, dans lecas où il y aurait vraiment un gros développementou s’il passe d'un site vitrine à un site de vente enligne. Là, il y aura une augmentation de tarifs, bienentendu. Mais, pour un site vitrine par exemple,tous nos clients ont des mises à jour trimestrielles.

Et ça marche comment ? On a une liste d'options sup-plémentaires, on choisit, de tant de visites à tant devisites c'est tant par mois …Non, on n'est pas dans un schéma de visite. Noussommes surtout dans un schéma de tipologie desite : vitrine, catalogue, e-commerce. Nous adaptonsnotre prix à ce que va faire le client. Un site vitrinen'a pas la même valeur qu'un site où il y a un cata-logue, car cela implique du développement et doncplusieurs heures de travail.

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

José Tomas PDG du groupe Sitti

grâce à sa famille. Nous avions donc les 50 000francs pour démarrer. Nous vendions de la télésur-veillance, un métier déjà très orienté commerce.

Mais pourquoi avoir créé ? Pour être indépendant ?Non, pas spécialement, c'était surtout une aven-ture.

Une aventure ? Comme quand on part à l'autre boutdu monde avec un sac à dos ?Oui, c'était une aventure. après, ça fonctionne ouça ne fonctionne pas mais si on y met les moyenset l'envie, il n'y a pas de raisons que ça ne marchepas. On ne peut pas éviter les coups durs, maisquand on a l'envie on peut abattre des montagnes.

Donc, fin de l'aventure en 1997 et en 2001 : créationde Sitti.en 1997, je suis resté encore deux ans chez Taycoen tant que zone manager. J'étais employé et, entrenous, j'avais une super place.

C'est toujours agréable.J’avais longtemps été chef d'entreprise alors pen-dant deux ans, être managé par un groupe améri-cain avec des méthodes de travail différentes desméthodes traditionnelles françaises, ça n’a pas ététoujours simple. J'avais un contrat de continuité,suite aux engagements pris lors de la vente de mastructure donc au bout de deux ans j'étais libre defaire ce que je voulais. J'ai fait le choix de quitterla société Tyco et de me lancer. Je savais que dansce type de groupe, les stratégies peuvent changerrapidement et mon poste pouvait être remis enquestion à tout moment. et puis, malgré des condi-tions financières intéressantes, être indépendantme manquait. C’est là que j'ai crée la société

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news9 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

Et tout est compris? C'est à dire du développementhtml jusqu'au web-design? Web-design, référencement, hébergement, mises àjour. Tout.

Comment recrutez-vous vos collaborateurs? Vous medites que vous voulez passer à 150 commerciaux d'iciun peu moins de six mois maintenant. Vous les ren-contrez tous individuellement ?Pas personnellement. J'ai des responsables du re-crutement, des ventes ou encore des directeursd'agences qui recrutent dans toutes les régions. etpuis, je recrute aussi ! Vous voyez, il y a quelquesjours, j'étais à Nantes pour faire un recrutementparce que je reste toujours dans le feu de l'action.C'est important de voir ce qui se passe, les gens quevous recrutez et comment vous les recrutez. J’inter-viens en accompagnement avec les commerciaux,je suis sur le terrain. J'aime bien savoir ce qui se faiten amont et comment ça se passe sur le terrain auquotidien. C'est parfois difficile car une journée n’aque dix heures, et qu'on ne peut pas faire plus. Onpeut avoir des postes de responsables mais mêmequand on a des responsables, ils ont besoin qu'onsoit là parce que c'est à plusieurs qu'on améliore lesystème et qu'on améliore les performances.

Vous avez un management de proximité ? J’essaie d’être présent avec tout le monde.

Comment on gère ça au quotidien : 230 personnes,c'est énorme!Je n'ai pas 230 personnes tous les jours à gérer, ilssont répartis sur toute la France.

Heureusement!Sur les 230 personnes, j'en connais au moins 220.Je ne connais pas encore tous les jeunes qui vien-nent de rentrer mais l'objectif c'est que je lesconnaisse. Je pense que les collaborateurs ont be-soin de plus de considération, il faut faire beaucoupde social. On doit être proche des gens et il faut leurdonner envie de travailler dans l'entreprise parceque ce n'est pas facile tous les jours. il faut les mo-tiver mais il faut qu'ils sentent aussi qu'à coté de ça,que ce soit le président ou le directeur général, ilssont aussi dans le feu de l'action. ils savent qu’ilsn’ont pas nécessairement besoin de passer par unsystème hiérarchique pour arriver à parler au patronou pour prendre une décision. Nos collaborateurssont jeunes et on est là aussi pour les aider. L'objec-tif reste de motiver les gens pour qu'ils viennent lematin avec le sourire en disant « je suis content detravailler ». Régulièrement, je me mets devant laporte, comme ce matin, à 8h30 et je les regarde ar-river pour voir, s'ils viennent avec le sourire.il ne faut pas oublier que dès qu’ils ne viennent plusavec le sourire, ils ne seront plus compétents. Sanscompter que 50% de notre vie active se passe au tra-vail, avec les collaborateurs ! C'est 8 heures par jour,toute la semaine. Si on n'est pas bien au travail, onne fait pas les choses correctement, on est moinspercutant, on est moins efficace. L'objectif, c'estvraiment que les gens soient bien dans l'entrepriseet ce n'est pas qu'une question d'argent. C'est ausside leur expliquer quand les choses vont bien, quandelles vont mal. Je pense que notre force aussi c'estque nous sommes transparents vis-à-vis de nos col-laborateurs : quand il faut retrousser ses manches,qu'il faut faire attention, qu'il faut faire des écono-mies et qu'il faut s'impliquer beaucoup plus. Lesgens, pour 99% en tout cas, s'impliquent et com-prennent. Je pense que c'est ça qui est important au-jourd'hui pour que ça fonctionne avec lescollaborateurs.

Selon vous, quel est l'enjeu d'avenir de votre secteurd'activité ?

Le marché change. il y a de plus en plus de sociétésweb qui sont en difficulté à cause de la crise. Lespetits acteurs du web ont beaucoup de difficultés :s'ils n'ont pas les reins solides financièrement, s'ilsn'ont pas un encadrement, une rigueur, une stratégieet une organisation, ça va être très compliqué.

Vous n'avez fait que de la croissance interne ou vousavez aussi racheté des boîtes ?On n'a fait que de la croissance interne. et notre ob-jectif actuel c'est de ne faire que ça.

Ah oui, vous ne voulez pas passer par le rachat deboites ?il faut trouver les moyens déjà et ensuite une sociétéqui a des méthodes de travail semblables aux nôtres: nous privilégions la qualité de nos sites.

On dit souvent que pour construire un tissu d'ETI, d'en-treprises de taille intermédiaire, ça passe forcément parde la croissance externe. Vous n'y croyez pas vous ?Non je n'y crois pas, non.

Vous travaillez principalement avec les TPE et les PME. Oui. artisans, commerçants...

Tous secteurs d'activités?Oui.

Aujourd'hui, est-ce qu'il y aurait un nouveau marchéque vous voudriez attaquer en France ou à l'étranger ?On est déjà en Belgique où il y a une filiale. Oui, ily a un marché. Parce que si aujourd'hui je veux pas-ser de 90 à 150 commerciaux c'est que j'ai trouvéune autre idée de business toujours dans le web.Pour l’instant il est trop tôt pour vous en parler...Je pense que le support internet va devenir un sup-port de communication, ou en tout cas un supportde publicité très important dans les années à venir.Nous comptabilisons déjà plus 1 200 000 visiteurssur les sites que nous réalisons.

C'est un chiffre intéressant. Et les réseaux sociaux,vous vous en servez ?Pas encore. Ça fait partie d'une stratégie très pro-chaine. Notre idée, avant tout, c'est d'apporter unenouvelle offre à nos partenaires et que les sites de

nos clients puissent leur apporter personnellementun plus par rapport à leur activité et que demain çadevienne une source de rentabilité, de profit.

Est-ce qu'il y a un sujet particulier dont vous voudriezaborder ?Je suis très inquiet de voir le nombre de personnesau chômage. aujourd'hui, du travail, il y en a danscertaines branches. et malheureusement on n'arrivepas à recruter. Je pense que le système n'est pas bon.Nous devons nous battre pour recruter. Par exemple,vous passez une annonce, vous avez dix rendez-vous, il n'y en a que six qui vont se présenter, et lesquatre autres ne vont même pas vous appeler. Pournous la difficulté c'est le recrutement et le manquede sérieux des gens qui postulent. il y a quelquechose qui ne va pas.

Parlez nous de vos actions en matière de recrutement ? On passe par des annonces, que ce soit Pôle emploi,Monster ou Regionjob sur internet. On travailleégalement sur des supports papiers, des quotidiens,des gratuits. On essaie de recruter par tous lesmoyens et ça nous coute très cher aussi mais on esten permanence en recrutement.

Tous les secteurs : développement, web-design?Développement, ça dépend selon les besoins maisweb, technique... ça dépend des mois.

Aujourd'hui typiquement vous recherchez quels profils ?Commerciaux, conseils en communication, respon-sables de suivi clients…

Qu'est-ce que vous offrez à l'embauche en particulier ? Un emploi et des perspectives d'évolution. Bon, unemploi c'est déjà pas mal mais aujourd'hui c'estpresque les gens qui décident s'ils doivent travaillerchez vous ou pas. C'est ça le problème.

D'après vous, comment expliquer qu'il y ait autant degens qui désespèrent de ne pas trouver de boulot etautant de dirigeants qui désespèrent de ne pas trouverde compétences ?Déjà, je pense que Pôle emploi est inadapté à notreéconomie. aujourd'hui vous passez une annonce àPôle emploi et si vous ne rentrez pas par rapport au

code aPe, vous ne pouvez pas mettre ce que vousvoulez. Nous, par exemple, on est dans les dévelop-pements de logiciels, et ce n'est pas facile de passerdes annonces commerciales… Tout est procéduralet ça devient compliqué. Je pense qu'après, ça dé-pend des interlocuteurs. Mais vous avez beaucoupde gens aujourd'hui qui se disent « bon je vais tou-cher moins que ce que je touche actuellement auchômage. » On offre un fixe, une voiture et le rem-boursement des frais mais vous avez des gens pourqui ça ne suffit pas !

C'est fou quand même ! Vous êtes partenaire desécoles de commerce ?Pas du tout, non.

Ils forment des jeunes très bien.Oui mais on ne cherche pas des jeunes très diplômésavec des attentes importantes en termes de salaireet une évolution hiérarchique rapide : nous voulonsdes personnes avec une certaine prestance pour ren-contrer des chefs d’entreprise, une rigueur, et uneforte volonté de s’impliquer dans l’entreprise.

IVous êtes engagé dans le monde associatif ? Nous reversons deux euros par site internet créé àl'association Vaincre la mucoviscidose

Ah quand même!Oui. Je crois que l'année dernière nous avons re-versé douze mille euros.

Comment vous avez choisi cette association ?Un jour, avec plusieurs collaborateurs, nous avonsdécidé qu’il serait bien de participer à une cause carpersonne n’est à l’abri du malheur. Nous avonschoisi différentes associations : la Croix Rouge, lesRestaurants du cœur, et puis nous avons opté pourla mucoviscidose car deux collaborateurs de notresociété avaient dans leur entourage des personnesconcernées par cette maladie. Nos clients paient uneprestation et nous voulons que chaque mois ils sedisent que dans cette prestation il y a un montantsymbolique qui va à cette association. Tout lemonde participe. L'idée c'était de dire que chaqueclient fait un geste car autour de lui, que ce soit dansses amis ou sa famille, il y a quelqu'un qui peut êtretouché par la mucoviscidose.C'est un petit clin geste, pour une cause importante.Ce n'est pas grand chose par client mais avec toutle monde ça représente un budget !

Vos concurrents ont ce genre de démarche également ?Non, pas à ma connaissance.

QUELQUES REFERENCES REALISEES PAR LE GROUPE SITTI :

sITEs vITrINEs :http://www.usofoot.com/http://www.chateau-amboise.com/http://www.freresibarboure.com/http://www.tvbentreprises.com/http://www.gardels-club.com

sITEs E-COmmErCE :http://www.trancheemilitaire.com/http://www.tapisdepoker.com/http://www.fournishop.com/http://www.cosmetique-discount.com/http://www.luniversdeploum.com/

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 10

Le logement social sera green ou ne sera pas

n GREEN BUSINESSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

L'EXEMPLE D'UNE VILLE ENGAGÉE : SAINT JEAN DE BRAYELes villes ne sont pas en reste. La commune deSaint-Jean-de-Braye (45) est passée maître en l'artde la construction des bâtiments basse consomma-tion. en 2008, la ville a élaboré un programme de construction de logements sociaux, version « construction verte ». Bruno Malinverno, adjoint àl'urbanisme de la ville ne cache pas son implicationdans le domaine et, non sans fierté, ajoute que lepremier chantier « vert », représentant au total unequarantaine de logements sociaux dans la rue deSoulas, sera livré fin 2011, début 2012. Même si lecoût d'un logement basse consommation est enmoyenne 15% plus élevé qu'un logement commun,la solidarité finie toujours par prendre le dessus. Carau final, ceux qui ont les revenus les plus modestessont ceux qui ont le plus besoin d’habitation à basseconsommation. ainsi, d'autres projets sont d'ores etdéjà en cours.

GROUPE VALLOIRE : LA SOLIDARITÉ, NOTRE VALEURAJOUTÉEBâtir Centre et Hamoval, deux entreprises socialespour l'habitat du Groupe Valloire montrent bienl'exemple. Depuis 1996, le Groupe s'est inscrit dansune démarche de développement durable en neconstruisant que des habitations certifiées Habitatet environnement, garantissant un habitat collectifde qualité en respect total avec l'environnement. Pour la construction des logements sociaux, cettecertification, mise en place par Qualitel, est syno-nyme de contraintes : « ça a un coût », rapporte Phi-lippe Vareilles, directeur général du pôleimmobilier du Groupe Valloire à Orléans. Bien sûr,construire un habitat respectueux de notre planèten'est pas une mince affaire mais il y a deux raisonsà ce choix. Premièrement, « l'environnement, c'estl'affaire de tous » et puis, « il ne faut pas oublierque l'insertion du développement durable dans laconstruction d'un logement social représente deséconomies pour le locataire que ce soit sur l’eau,l’électricité ou le chauffage ». Les logements sociaux sont élaborés autour de septthèmes primordiaux comme la prise en compte del'environnement dans l'organisation du projet, l'éco-nomie d'énergie, le choix des matériaux ou encorela gestion de l'eau. Le 20 octobre dernier, le Groupe Valloire organisaitune réunion au Clos de la Boêche, à Saint Jean dela Ruelle. L'occasion de réunir, dans une ambiancechaleureuse, les locataires de quarante huit loge-ments sociaux pour les sensibiliser aux gestes vertset aux caractéristiques écologiques de leurs loge-ments. et Philippe Vareilles rajoute enfin : « Nousdéveloppons des technologies innovantes, commepar exemple les toitures végétalisées pour une meil-leure intégration dans le paysage».Désormais habiter une HLM c’est tendance, on estloin des tours et des cages à lapin. C’est beau etc’est écolo !

LA MAISON ÉCOLOGIQUE EN PAILLE (37)La Maison écologique en paille est une réalisationque s’est donnée pour mission l’association CRi àChâteau Renault. L’objectif était de joindre l’utileà l’écologique. L'appel à projet innovant avait étélancé en 2006 par la préfecture de la région Centre.L’idée est simple : permettre à un public en diffi-culté de retrouver le chemin de travail en dévelop-pant les compétences des salariés en matière deconstruction écologique : pour faire du développe-ment vraiment durable en faveur du logement social.L’association compte huit permanents dont quatreencadrants techniques, un encadrant technique/for-mateur et un coordinateur d'actions sociales.

Le concept est simple : former des personnes en si-tuation d'exclusion sur le maniement et la mise enœuvre de matériaux dits écologiques. L'associationest pionnière en France en la matière : construireun habitat social écologique en paille. autrementdit, les personnes formées retrouvent du lien socialet apprennent - ou ré-apprennent - le goût du travail.C'est enrichissant, d’un point de vue économiqued'abord, mais surtout d’un point de vue humain : lessalariés ont pour mission de construire de l'habitatsocial pour une collectivité. Retrouver un job, c'estretrouver une identité. L’identité passe aussi par lesmots « je suis maçon », ou « je suis électricien »c’est sortir de la marginalité et le dire. Permettre àun public de retrouver un emploi stable ou une for-mation qualifiante, c'est tout l'intérêt de cette asso-

Novembre 2010, bienvenue dans le mois de l'économie sociale et solidaire : une formulation qui semble tout droit sortie du manuel de l’utopie pratique ! Pourtant,bien que l’image d’Épinal du Gaulois egocentrique et peu tourné vers l’extérieur persiste, la France est aussi perçue comme la nation des droits de l’homme et dela solidarité. Nulle autre nation au monde ne bénéficie d’un système social tel que le notre !Alors finalement que dit-on de l’Hexagone ? Pour les Belges, nous resterions focalisés sur nos nombrils et en plus de cela, nous serions les rois de l'hypocrisie.Toujours est-il qu'au royaume de la baguette et du vin, nous sommes de plus en plus nombreux à nous engager pour défendre deux causes que nous jugeonsjustes : l’égalité sociale et le développement durable. En fusionnant ces deux concepts on crée la solidarité dont le principe n'est ni plus ni moins que de se faireplaisir en faisant du bien.

ciation. Une association qui agit pour une bonnecause en employant du personnel initié à la bonnecause, c'est original. et ça fonctionne plutôt bien.

Un technicien encadre la formation et on compte enmoyenne une vingtaine de salariés en insertion àmettre la main à la pâte. Les liens se forment, entreeux mais aussi avec les entreprises spécialisées encharpenterie, électricité ou en photovoltaïque, pré-sentes sur le chantier. L'occasion peut-être, de trou-ver un travail plus tard.

QUI FINANCE ?Construire vert demeure encore cher. alors, l'asso-ciation mise beaucoup sur le financement multi-par-tenarial. Parmi les structures qui ont réponduprésentes: le Conseil Général d'indre-et-Loire, lePays de Loire Touraine dans le cadre de son projetLeaDeR, ou encore la communauté de communesdu Castel Renaudais. Les chantiers sont ouverts au public une demie jour-née par semaine. Les visiteurs ont l'occasion decommuniquer avec les salariés et d'en apprendre unpeu plus sur les techniques et les matériaux verts.Quand on dit que l'on fabrique une maison en paille,les préjugés persistent : ce n'est pas solide, l'isolationest inexistante ect. D'où la nécessité de sensibiliserun public plutôt sceptique.Les salariés construisent de manière saine et avecdes énergies renouvelables. ainsi, la paille, le chan-vre, la chaux ou le bois n'ont plus de secret pour eux.Sans parler de la récupération d'eau de pluie, del'énergie solaire ou de la biomasse car là aussi, ilssont incollables.Un an après le premier chantier, les résultats parlentd'eux-mêmes : une salariée ayant participé au chan-tier de la première maison s'est vue remettre les clésen mai 2010. Ses collaborateurs, eux, ne peinent pasà trouver du travail, que ce soit en lien direct avecle secteur du bâtiment ou non.Une deuxième construction de type 5 est en courssur la commune de Villedomer.

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news11 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

n WHERE IS BRIAN ?

Social housing will be green or will not be

THE EXAMPLE OF A COMMITTED TOWN: SAINT JEAN DE BRAYETowns are not being left behind. The commune of

Saint-Jean-de-Braye (45) is a past master in the art

of constructing low consumption buildings. In 2008,

the town developed "green building" programme to

build social housing. Bruno Malinverno, deputy

mayor in charge of town planning, is only too happy

to discuss the town’s involvement in this field,

proudly adding that the first "green" project, repre-

senting a total of 40 social housing elements in rue

de Soulas, will be delivered at the end of 2011, start

of 2012. Even if the cost of low consumption housing

is an average of 15% higher than standard housing,

solidarity always ends up winning through. In the

end, people who are on the lowest incomes are the

ones who most need low consumption housing. The-

refore, other projects are already in progress.

GROUPE VALLOIRE: SOLIDARITY, OUR ADDED VALUEBâtir Centre and Hamoval, two Groupe Valloire so-

cial housing companies, are setting an example.

Since 1996 the Group has been involved in a sus-

tainable development approach by only building

housing certified Habitat et Environnement, gua-

ranteeing quality collective housing that fully res-

pects the environment.

When it comes to building social housing, this cer-

tification, which was set up by Qualitel, imposes a

certain number of constraints: “It does have a

cost”, says Philippe Vareilles, chief executive of the

Groupe Valloire property centre in Orléans. Of

course, building housing that respects our planet is

no small business, but there are two reasons for this

choice. First of all, “The environment is everyone’s

business” and then “we must not forget that inclu-

ding sustainable development in social housing

construction provides savings for tenants, whether

for water, electricity or heating".

Social housing is developed around seven vital

themes, such as taking account of the environment

when organising the project, energy saving, the

choice of materials or even water management.

The Groupe Valloire organised a meeting at Le Clos

de la Boêche, in Saint Jean de la Ruelle on 20th Oc-

tober. This provided an opportunity to bring toge-

ther tenants from forty eight social housing

buildings in a warm atmosphere to make them

aware of green actions and the ecological charac-

teristics of their housing. And Philippe Vareilles

adds: “We are developing innovative technologies,

such as plant-covered roofs for better integration

into the landscape". Living in council housing has

become trendy, far away from tower blocks and

rabbit hutches. It’s attractive and environmentally-

friendly!

THE ECOLOGICAL STRAW HOUSE.The Ecological straw house is a project that be-

longs to the Association CRI in Château Renault.

The objective was to combine the functional with

the environmentally-friendly. The innovative call

for projects was launched in 2006 by the Centre Re-

gion’s prefecture. The idea is a simple one. It is in-

tended to enable a public in difficulty to get back

to work by developing employees’ ecological

construction skills: to carry out fully sustainable

development in favour of social housing. The asso-

ciation has eight permanent staff, including four

technical managers, one technical manager/trainer

and one social action coordinator.

November 2010, welcome to social and solidarity economy month: this formulation seems to have come straight out of a practical utopia manual! And yet, eventhough the stereotype of the egocentric, inward-looking Gaul persists, France is also perceived as the nation of human rights and solidarity. No other nation in theworld benefits from a social system like ours!So, in the end, what do people say about France? The Belgians think that we are still focused on our own navels and, what’s more, we’re the kings of hypocrisy.And in the kingdom of the baguette and wine, more and more of us are ready to defend two causes that we consider just: social equality and sustainable develop-ment. By merging these two concepts, we create solidarity whose principle is no more, no less than to enjoy ourselves by doing good.

The concept is simple: train people who have been

socially excluded to handle and implement “ecolo-

gical” materials. The association is a pioneer in

France in this area: building ecological social

housing made from straw. In other words, the peo-

ple who are trained recover a link with society and

discover - or rediscover - a taste for work. It is en-

riching, from an economic point of view first of all,

but above all from a human point of view: em-

ployees are set the task of building social housing

on behalf of an authority. Finding a job means fin-

ding an identity. Identity also involves being able

to say “I’m a builder” or “I’m an electrician”; it

means being able to get out of a difficult situation

and being able to say so. The whole advantage of

this association is to enable a specific public to find

a stable job or training programme that leads to a

qualification. An association which works for a

good cause, employing staff who has been initiated

into the good cause, is an original idea. And it is

one which works pretty well.

The training is supervised by a technician and

around twenty employees involved in the back to

work programme are ready to lend a hand. Links

are created between them but also with the compa-

nies who specify in carpentry, electricity or solar

panels, who are present on the site. This may give

them the chance of finding a job later.

WHO FINANCES IT?Green building is still expensive. So, the association

sets great stored by multi-partner financing. Among

the structures who have answered the call are the

Conseil Général d'Indre-et-Loire, the Pays de Loire

Touraine, as part of its LEADER project, or the Cas-

tel Renaudais community of communes.

The sites are open to the public one half day per

week. Visitors can talk to employees and learn a lit-

tle more about green techniques and materials.

Some prejudices still remain when you say that you

are building a house out of straw: it’s not solid,

there’s no insulation, etc. This is why there is need

to generate awareness within a public which is still

mostly sceptical.

The employees build housing in a healthy way with

renewable energies. So straw, hemp, lime or wood

have no secrets for them. This is without mentioning

rain water recovery, solar power or biomass, as

these are all part of it too.

One year after the first site, the results speak for

themselves: an employee who took part in the site

to build the first house received the keys in May

2010. His colleagues haven’t been slow to find work

either, whether in the building sector or not.

A second 4-bedroom house is being built in the com-

mune of Villedomer.

Dynacom est la 1ère offre globale qui répond à tous vos besoins de traduction !Nous traduisons de et vers plus de 48 langues dans tous les domaines (juridique, technique, médical ou com-mercial) et nous assurons les missions d’interprétariat.Résolument orienté client, on peut le dire : Dynacom, çaparle à tout le monde ! www.dynacom.fr - 54 rue de la Bretonnerie - 45000 Orléans - 02 38 54 58 33

Page 12: Twideco News n°15

news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 12

n TOUS EGAUX, TOUS ENTREPRENEURSPAR AMÉLIE TRÉCHAUD

Des étoiles plein le cielDirigeants, chargés de communication, organisateurs d’événements.... Et si vous faisiez de vos événements des moments magiques et inoubliables ? Optez pour un spectacle où lesbattements de votre cœur viendront donner la réplique aux « bam », « boum », et « wouah.... ! » sous une pluie de lumières inondant les cieux. Particuliers, professionnels : VISA POURL'IMAGE fait de votre événement un rêve devenu réalité.

Des clients qui en redemandent, qui recommandent,qui offrent une coupe de champagne aux artificiersaprès leur prestation, voilà la preuve de la réussite.« Peut-être qu'ils sont encore sous le choc », préciseJean, car c'est un choc de s'évader totalement pendantun instant. Toujours est-il qu'une année sur l'autre cer-tains clients reviennent vers Visa pour l’image pourl'anniversaire d'un oncle, d'une sœur ou d'un neveu. et la société qui, au départ, se voulait régionale, de-vient peu à peu nationale car le bouche-à-oreille faitson effet. il n'y a pas meilleure publicité que celle duvécu.

ET LA CRISE DANS TOUT ÇA ?2009 a été une rude année pour l'entreprise, qui relèvebien la tête. Un mariage ou toute autre fête est unmoyen d'oublier les problèmes de tous les jours.

alors, on mise sur le meilleur, on veut épaterses invités et on s'étonne presque d'être épaté

aussi. Car les organisateurs d'événementssavent parfaitement quel feu d'artifice ilsont choisi pour leur soirée mais l'émo-tion demeure, du début à la fin.

DES PROJETS PLEIN LA TÊTEViSa POUR L'iMaGe vit avec son

temps. aujourd'hui Jean se lance dansla création d’un site internet e-commerce.

Le but est d'agrandir la société en propo-sant l'achat en ligne de plusieurs produits :

décoration, feux, spectacles en démocratisant lesprix.Homme de passion, Jean est aussi un homme decœur : en 2010 il offre à l'association aDeL Centre unspectacle d'artifice d'intérieur, agrémenté de plusieurseffets pyrotechniques : lancé de cœurs blancs et autrespaillettes, qui sont également proposés pour des fêtesprivées.et l'association ne peine pas à le convaincre car aiderdes enfants malades, ça n'a pas de prix.Le calendrier 2011 de Visa pour l’image est presquecomplet donc si vous avez besoin d'un feu d'artificepour égayer votre événement, il faut s'y prendre àl'avance. a bon entendeur … Pour un moment inoubliable !www.visapourlimage.fr

Thierry Huguet

PROFESSION : VENDEUR DE RÊVEL’étincelle qui brille dans les yeux de Jean Rabier faitchaud au cœur. D’ailleurs, des étincelles, il en a faitson métier. Jean Rabier vend du rêve, il en vend, sousforme de bouquets finaux et autres feux d'artifice. Cechef d'entreprise dirige ViSa POUR L'iMaGe depuisquatre ans. Son savoir-faire s'est bonifié avec le temps,et du même coup ses références clients aussi ! il commence son parcours comme intermittent duspectacle et évolue au sein des plus grands domainesoù l’attraction et le loisir sont rois, tel que le Puy duFou, spectacle historique du château de Saint-Fargeau.en 1993, il se spécialise dans l'artifice d'intérieur. Lebut : faire de chaque spectacle un moment inoubliable.Mission réussie : le jeune homme travaille pour leconcert de plusieurs artistes.Quelques années plus tard, Jean fait une agréable ren-contre : celle des frères Guyot, de véritables défen-seurs du patrimoine. Les pierres sont leur passion etils ont l'art et la manière de les rendre vivantes à l'aidede mise en scène. Jean travaille pour ces deuxhommes comme régisseur sur plusieurs spectacles desons et lumières. en 2004, Jean crée une association, ViSa POURL'iMaGe, qui deviendra une entreprise en 2007, ainsique son site internet www.visapourlimage.fr. il passealors de l'autre côté de la scène; c'est au ciel désormaisqu'il insufflera la vie. Son originalité ? Organiser desfeux d'artifice pour les professionnels, comme pourles particuliers. encore une fois, les références parlentd'elles-mêmes : Carrefour, Mercedes, Château deChantilly, Longchamps.Les particuliers ne sont pas oubliés et optent pour sesservices à l’occasion d’un anniversaire ou d’uneunion.

CÔTÉ COULISSESL'entreprise mise tout sur son identité visuelle et surson savoir-faire, car l’art de l'émotion reste l’élémentle plus délicat. L’artificier est un artiste qui maîtrisel’art difficile de l’alchimie : transformer les feux enémotions. La partie n’est jamais gagnée avant la findu spectacle. Le silence de la foule doit faire écho auxcrépitements du ciel, et, c’est d’une exclamation col-lective qu’elle doit encore confesser « c'était mieux

qu'au 14 juillet » pour que Jean, à son tour, soit com-blé... Ses victoires sont payées de l’or du silence.Quand pas un bruit ne vient déranger l’explosion c’estque le pari a été remporté. Ce n’est qu’à ce momentprécis, qu’un spectacle revêt un nouvel habit : letriomphe.Mais l’art est aussi technique. en ce qui concerne laconception des feux, ViSa POUR L'iMaGe crée sestableaux et personnalise ses feux à la demande duclient. Si un client veut un feu en or, il l'aura. « Pourfaire la fête, il faut que ça brille », rajoute le chef d'en-treprise.ViSa POUR L'iMaGe propose également la créationde lettres de feu. Les jeunes mariés sont toujours épa-tés par le rendu de l'effet. « Comme un caillou d’or et

de feu que Dieu jette avec une fronde au front noir de

la nuit » dirait Victor Hugo. alors, inévitablement, ily a un prix : quatre jours de travail intensif.Mais, l'entreprise organise bien plus que de simplesfeux d'artifice. Jean fait de la mise en scène où se mé-

temps il peut de tout faire oublier aux gens ? Une mu-sique qui prend aux tripes, un spectacle lumineux quiéblouit, des étoiles dans les yeux : voilà le secret d'unfeu réussi. Car un feu d'artifice, c'est de l'art. Un art éphémèremais un art mémorable. Certes, le feu ne dure qu'uninstant mais pendant combien de temps en parlerez-vous ? La mémoire c'est un peu comme une boite quirenferme des choses précieuses que l'on n'ouvre querarement pour préserver leurs valeurs. Car, quand unévénement reste ancré en elle, c'est qu'il a marqué, enbien ou en mal et dans le cas de Jean : « je n'ai jamais

eu de problème avec mes clients ».

langent sons, éclairages et feux d'artifice. On appellecela la pyromélodie. Quelques thèmes qui rencontrentun succès : Pirates des caraïbes, 1492 : Conquest OfParadise ou encore la Voix des anges.

LES PRESTATIONSMariages, anniversaires, cérémonies, 14 juillet, 15août ou encore lancement de produits sont des occa-sions idéales pour orner le ciel de milliers de paillettesde toutes les couleurs. Du côté des principaux clientson retrouve les particuliers, les mairies, les châteaux,les domaines, les entreprises...

UN SAVOIR-FAIRE MAÎTRISÉUn feu d'artifice, c'est toujours un moment magique.Ça claque, ça fait du bruit, ça pétille, ça siffle et ça im-pressionne les petits comme les grands. Mais il ne fautpas oublier qu'un artificier ne manipule rien d'autreque des bombes. La sécurité, c'est l'élément primordialpour Jean qui est intransigeant sur ce point : la vérifi-cation des contraintes environnementales (superficiede l'endroit, vérification des objets obstacles...) estobligatoire avant d'accepter une prestation. Bien en-tendu, Jean est titulaire du K4, le certificat d'artificierofficiel l'autorisant à être le seul à manipuler ces objetsdétonants.autrement dit, tout le monde ne peut pas se prétendreartificier même si c'est une profession qui attire : « laplupart des jeunes veulent faire ce que je fais parce

qu'ils trouvent qu'un feu d'artifice, c'est beau ». Jeanmet en garde : outre les contraintes techniques, sécu-ritaires et logistiques que présentent ce métier, il fautégalement prendre en compte le facteur familial carun artificier travaille tard le soir et ses prestations sedéroulent surtout le week-end. L'homme ne comptepeut-être pas ses heures car il fait ses 35 heures de tra-vail en un weekend mais, comme il aime à le dire: « j'y mets mon cœur et ma passion. Je suis épanoui ».

COMBIEN ÇA COÛTE ?Les prix sont variables car ViSa POUR L'iMaGefait du sur-mesure. Globalement, l'enveloppemoyenne tourne autour de 1600 à 2500 euros pour unfeu d'artifice qui comprend le matériel, l'installation,le tir, les artificiers et l'assurance.« Pour un bon feu, il faut prévoir au minimum 1290

euros ». Une somme abordable donc, pour une pres-tation qui en met plein la vue pendant une dizaine deminutes. Mais cela n'empêche pas Jean de créer un feud'une demi-heure pour un budget plus élevé et inver-sement. encore une fois, tout est personnalisable.L'entreprise propose également des spectacles pyro-techniques « prêts à tirer » qui ne nécessitent pas l'in-tervention d'un artificier. Le client peut alors choisirun pack à un prix attractif pour un feu qui durera dedeux à cinq minutes. et ViSa POUR L'iMaGe saitfaire plaisir : lorsque le budget du client atteint unecertaine somme, l'entreprise offre volontiers desbombes cœur...

DES RETOURS QUI VALENT TOUTPirates des caraïbes, Passion ou encore Romance sontdes thèmes qui fonctionnent bien. Jean est inondé parles retours de clients épatés, émus, abasourdis. au-jourd'hui, qui est capable de dire qu'en dix minutes de

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news13 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

n VU SUR TWIDECO.TV

Souvent méconnus ou mal perçus les mé-tiers de la grande distribution révèlent unegrande richesse de connaissances, de do-maines et de savoir-faire. Pour y accéder onconnaît encore moins les filières qui formentà ces métiers qui continuent de recruter. Afind’accompagner des publics en situationd’accident professionnel ou accident de lavie, l’Afpa, Auchan, Pôle Emploi et leurs par-tenaires ont monté une opération originalepermettant de proposer une formation diplô-mante en alternance.

INVITÉS • Sarah Grandvillain, Pôle Emploi Orléans• Marc Kempf, directeur régional, AFPA Centre• Jean-Yves Le Gac, Responsable RH AuchanSaint Jean de la Ruelle• Franck Zanella, responsable de formation,Afpa Olivet• Lamis Nasser, employée « épicerie fine »Auchan St Jean la Ruelle

Sarah Granvilain29 ans - Conseillère à pôle emploi au sein de l'équipe professionnelle spécialisée dans le commerce.

Jean Yves Le Gac58 ans - responsable rH

auchan saint-Jean de la ruelle.

mes activités sont celles d'un manager de for-mation. C'est-à-dire que j'interviens au niveaudu management des équipes de formateurs etau niveau du management des dispositifs deformation : mise en place, contrôle qualité etresponsabilité de la session de certification,donc de la délivrance des titres. l'émission était très intéressante car elle a per-mis d’apporter un éclairage sur une opérationque nous voulons développer, qui n'est, jetrouve, pas suffisamment valorisée, pas mis enévidence, et concrètement, pas suffisammentdéveloppée.

Franck Zanella51 ans - Chargé de direction et responsable de formation sur le centre de formation d'Olivet.

l'afpa est le premier organisme en france deformation professionnelle. J'ai la responsabilitéde l'ensemble des campus de formation del'afpa en région Centre. Ça représente quasi-ment deux cents formateurs répartis sur onzecampus différents. J'ai la responsabilité d'ani-mer l'ensemble des activités qui s'y déroulent.Je dirais que c'est une direction classique d'en-treprise mais c'est aussi une responsabilité entermes de développement, de partenariats ànouer avec, soit des entreprises, soit des orga-nismes institutionnels.

J'ai trouvé l'émission vraiment intéressante carle tour de table démontrait qu'il y a eu, autourde l'opération que nous avons montée avec au-chan, un vrai partenariat, car évidement auchanétait là, mais aussi pôle Emploi qui nous a beau-coup aidé dans cette opération. Et, sûrement leplus intéressant : il y avait lamis Nasser, unestagiaire qui témoignait de l'intérêt de la pre-mière promotion. Il s'agit d'une opération de for-mation en alternance, sous la forme de contratsde professionnalisation. l'objectif est de per-mettre à des personnes qui ont du mal à réaliserleur insertion professionnelle ou qui sont en si-tuation de handicap, d'accéder aux métiers dela grande distribution et d'avoir une qualificationreconnue par la branche : un Cqp employé decommerce.

Marc Kempf 50 ans - Directeur régional de l'afpa

En général, en tant que conseillère au sein del'équipe professionnelle commerce au pôle Emploi,je suis du côté des demandeurs d'emploi qui re-cherchent dans le secteur du commerce et plusprécisément dans la grande distribution. J'ai éga-lement une activité auprès des entreprises de lagrande distribution pour lesquelles j'ai un rôle degarant et de suivi pour l'aide au recrutement etpour d'autres actions d'aide dans le cadre de l'em-ploi et aussi, bien sûr, dans les relations avec lespartenaires dont les centres de formation commel'afpa. sur le plateau, je suis intervenue commepartenaire puisque j'ai réalisé la pré-sélection descandidats en partenariat avec la mission locale etCap Emploi, d'autres partenaires qui suivent lescandidats. Nous avons rencontré des candidats,fait la pré-sélection sur candidatures papiers, au-près de candidats que l'on a reçus et qui ont passédes tests de pré-sélection. J'interviens égalementsur le suivi de l'opération pour que tout se déroulebien et en espérant que toutes les personnes ob-tiendront leur diplôme et retrouvent rapidement unemploi.l'émission était très intéressante parce que ça apermis d'avoir l'avis de chacun avec, en plus, l'in-tervention d'une stagiaire de la session précé-dente. les questions étaient bien orientées, ellesont permis de balayer tous les sujets et de partirde la naissance de l'opération jusqu'aux résultats,en revenant sur ce qui c'était passé l'an dernier,qui était une opération réussie.les débats étaient très ouverts ce qui a permis unéchange et une interaction. J'ai trouvé ça vivant.

Je travaille dans le rayon épicerie salée en tant

qu'employée de magasin. J'ai trouvé ce postegrâce à pôle Emploi. Ensuite, il m'ont adresséeà l'afpa, puis j'ai suivi des entretiens à auchan.J'ai commencé la formation le 31 août 2009 etje l'ai terminée le 29 mai 2010. C'était une for-mation en alternance qui se déroulait sous laforme d'une semaine au centre de formation ettrois semaines en entreprise. au total, ça m'aapporté une expérience professionnelle de septmois à auchan. C'est donc une véritable expé-rience car je n'avais aucune idée de ce qui sepassait dans la grande distribution. même si jene continuais pas chez auchan, je sais vraimentce qu'est le commerce. par la suite je pourraisplus facilement trouver un emploi grâce à l’ex-périence acquise. J'ai trouvé l'émission très intéressante, surtoutque c'était ma première télé! C'était vraimentsympa de voir tout ça et d'interagir avec tout lemonde.

Lamis Nasser26 ans - Employée de magasin à auchan

le rôle d'un responsable rH à auchan est très variécar il s'occupe de tous les parcours professionnelsdes salariés du magasin, ce que l'on appelle le plande formation. là, on est en train de le construire pour

2011 avec un suivi individuel. les managers accom-pagnent leurs collaborateurs pour leur donner labonne formation et les emmener au bon niveau deprofessionnalisme. Il y a aussi les relations avec tousles partenaires sociaux que ce soit le CE, les délé-gués du personnel, les membres du CHsCp et, parvoie naturelle, toutes les institutions publiques (mé-decine du travail, l'inspection du travail,prud’hommes …). Je suis là pour gérer les carrièresdes cadres et la masse salariale de l’entreprise. Jesuis le garant de ce budget là. En fin de compte,c'est très diversifié.Je trouve qu'on ne parle pas assez de ce type d'ex-périence. l’idée est de montrer à certaines catégo-ries de demandeurs d'emploi, qu'en passant par cetype de formation, ils peuvent accéder à un emploi.avoir une émission de ce type, qui s'adresse parti-culièrement à des chefs d'entreprise, peut générerdes envies. les chefs d'entreprise qui n'ont pas osése lancer dans cette expérience-là savent très bienque l'opération et la démarche peuvent être bien ac-compagnées par les partenaires afpa ou pôle Em-ploi. Je suis tout à fait prêt à venir, de manière touteà fait modeste, pour donner quelques conseils auxautres.

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news N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010 / 14

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n CULTURE & VOUS

Guerre et amour (La Princesse de Montpensier)Réalisé par Bertrand TavernierAvec Mélanie Thierry, Lambert Wilson, Grégoire Leprince-Ringuet - 2010

CÔTÉ CINÉLU POUR VOUS

Adieu cher commissaire (L'homme inquiet)

De Henning Mankell EDITIONS DU SEUIL, 2010

Une pompe excessive ou alors unemodernité malvenue : tout film his-torique s'efforce de déjouer cesécueils, en essayant de retrouvantl'esprit et la lettre d'une époque. Ta-vernier n'est pas un néophyte en lamatière : parmi ses œuvres les plusachevées figurent, entre autres ; Lavie et rien d'autre, Que la fête com-

mence et, surtout, La passion Béa-trice, splendeur méconnue.La Princesse de Montpensier est unenouvelle de Mme de La Fayette quin'atteint pas les 20 pages. Un cane-vas sur lequel s'appuie un scénarioambitieux où guerre et amour se pro-voquent en duel dans un des mo-ments les plus confus de l'histoire de

France. Grâce soit rendue aufilm, qui rend lisible cette pé-riode agitée de guerre religieuseet civile, dont le point culminantsera atteint dans la célèbre nuitde la Saint-Barthélemy qui clôtpratiquement le film.Marie, Princesse de Montpen-sier, est au centre d'un combatentre trois coqs et un vieux lionblessé. Tavernier excelle à mon-trer la fougue et la passion d'unejeunesse ivre de sang etd'étreintes à travers des dia-logues acérés comme desdagues, d'où l'humour n'est pasabsent. L'interprétation se de-vait d'être à la hauteur : elle l'est! Lambert Wilson en tête et, unton en dessous, Gaspard Ullielet Mélanie Thierry. Une décep-tion tout de même : GrégoireLeprince-Ringuet, fluet et sanscharisme, qui n'est pas le rôle.et une révélation : Raphaël Per-sonnaz, savoureux et onctueuxdans le rôle du futur Henri iii. La mise en scène est d'un clas-sicisme rigoureux, parfaitementadaptée à son sujet, et s'évadede temps à autres dans lesgrands espaces pour suivre legalop d'un cheval (Taverniern'est pas amateur de westernspour rien). Une parenthèse entreles affrontements guerriers (pasle meilleur du film) et le balletamoureux pour conquérir lesyeux de biche d'une princesse,

femme libérée sous le corset desconventions. Un beau portrait degroupe avec dame, au sein de lagrande histoire, plein de bruit et defureur, et, somme toute, intemporel,dès lors que les élans du cœur l'em-portent sur la raison.

alain Souché

Le Sologne Karting – Salbris (41)par Mélanie Patrigeon

TESTÉ POUR VOUS

Vous voulez mettre vos collabora-teurs à l’épreuve ? Tester leur ner-vosité ? Leur goût du challenge ?Pensez Karting !

Férue de sports automobiles, je n’aipas caché mon émotion en appro-chant la piste : l’adrénaline quimonte, les cris des moteurs cou-vrant à peine les battements de moncœur… « Mon moniteur » a tout desuite pris les choses en main. Lapremière action consiste à me re-mettre la tenue…. Une fois dans lapeau d’une pilote confirmée (quej’croyais ! …..), direction le brie-fing. Un schéma de la piste, des ex-plications très poussées. Pendantqu’il m’explique ce que sont lespoints d’entrée, de corde, de sortie,moi, en bonne « working girl » du21ème siècle, je me demande si lebleu de ma combinaison n’est pasun peu trop voyant…. Un conseil,

lors du briefing, oubliez la couleurde votre combinaison et concentrez-vous sur les explications duconnaisseur… Croyez-moi çapourra être utile !

et c’est parti ! Je suis assise dansmon bolide, quelques coups d’accé-lérateur pour me familiariser avecl’engin, et la piste est à moi ! alors,pendant que mes pieds jonglententre l’accélération et le freinage,mon imagination s’emballe : voilàque je ne suis plus seule sur lapiste ! ils sont tous là et vous lesconnaissez forcément ! Cynthia….Blonde pulpeuse du standard, quine voudrait surtout pas se casser unongle… Bernadette, de la compta,quinquagénaire grisonnante qui nesourit jamais et qui, sous soncasque, est bien décidée à nousmontrer que c’est elle la meil-leure… Jean-Michel, du service in-

formatique, des pellicules plein laveste et toujours une blague de trèsbon goût le matin à la machine àcafé, qui d’ailleurs rit encore de saperformance d’imitateur lors dubriefing d’avant départ…. et puisTHe boss, le DRH, celui que vousne voyez jamais, celui qui est injoi-gnable, mais qui, quand même, apris du temps pour se prêter au jeu !

La compétition fait rage, j’élimineun par un mes adversaires imagi-naires, je suis la reine de la piste…Wouhou ! Le drapeau rouge s’agite,arrêt au stand… Je m’attends à êtrecomplimentée ou au moins félicitéepour cette victoire écrasante…. et finalement, j’ai droit à un royal « mais ça ne va pas du tout, lâchez-vous ! » Lâchez vous ? Mais alorsadieu la sécurité routière et toutesses règles de prudence ? On m’en-courage à accélérer franchement en

ligne droite et freiner sèchementdans les virages, histoire de ressen-tir de vraies sensations… alors lâ-chons-nous !

Mes concurrents imaginaires ontrattrapé leur retard, mais, rien n’estgagné mes amis ! Jean-Michel,maintenant, c’est entre toi et moi…Car non, elles ne sont pas drôles tesblagues, et tu vas les payer une parune en me voyant te ridiculiser surla piste !

Ca y est, le drapeau rouge s’agite ànouveau…. Comme un clown tristeje fais mon dernier tour de piste…

il n’y a plus personne autour demoi, retour à la réalité, arrêt austand, et retour au vestiaire…. Jedéambule entre les spectateurs –imaginaires eux aussi, vous l’aurezcompris ! - , casque à la main, vêtuede ma combi bleue qui finalementne me va pas si mal ! amis chefs d’entreprise, croyezmoi, rien ne vaut une telle pousséed’adrénaline pour mettre vos colla-borateurs au défi, et surtout, pourpasser un agréable moment tous en-semble !Sologne Karting - RN20 - 41300 Salbris - 02 54 97 28 40www.sologne-karting.com

"Il pense qu'il avait tendance à se souvenir de ce qu'il aurait vouluoublier et à oublier ce dont il aurait voulu se souvenir."Cette fois, c'est fini. avec l'homme inquiet, Henning mankell donnecongé au commissaire Wallander. Nous ne le reverrons plus, ce com-pagnon bourru de nos lectures, depuis près de 20 ans. Et c'est triste,comme de perdre un vieil ami, qui donnait régulièrement de ses nou-velles, et que l'on aimait bien, malgré son caractère de cochon et samisanthropie qui ne faisait que croître, au fil des années. adieu, chercommissaire.C'est un Wallander mal en point et le plus souvent pathétique, il vientd'avoir 60 ans, que nous dépeint mankell dans l'homme inquiet, quia conscience d'être arrivé à un point de non retour en entrant pour debon dans un monde de ténèbres, celui de la vieillesse. solitude, auto-apitoiement, désenchantement, mélancolie aigüe, alcoolisme épiso-dique, le héros a du plomb dans l'aile. Et physiquement, les alertesse multiplient : diabète, hypertension, problèmes cardiaques, pertesde mémoire ... Il n'est pas à l'article de la mort, non, mais c'est commesi sa vie défilait devant ses yeux hagards avec la réapparition pitoyablede ceux, et surtout celles, qui ont compté dans son existence : no-tamment son ex-femme et son grand amour de lettonie. seul rayonde soleil : il est grand-père d'une petite Klara. pour l'ultime apparitionde Wallander, mankell a imaginé une sorte de requiem pour hommeau bout de rouleau. Terrible.Et l'aspect polar dans tout cela ? au second plan. l'enquête du com-missaire s'emballe, s'arrête un moment, resurgit et finit plus ou moinsen queue de poisson. Elle n'est pas inintéressante pourtant, légère-ment bâclée, mais peu importe. Elle renvoie aux années de la guerrefroide, au personnage controversé d'Olof palme, époque pendant la-quelle la pseudo-neutralité de la suède était un leurre alors qu'espionssoviétiques et américains pullulaient dans les cafés du vieux stock-holm. même cette enquête est douloureuse pour Wallander qui s'aper-çoit, un peu tard, qu'il a été incapable de comprendre la politique deson pays et qu'il a vécu des années avec des œillères. pauvre de lui !On l'a compris, l'écrivain ne fait pas de cadeau à son héros récurrent,au moment de l'abandonner. pas plus qu'à son propre pays, d'ailleurs,dont il dénonce, ce n'est pas la première fois, l'hypocrisie et les dé-rives sécuritaires et xénophobes.les amateurs de thriller pur ne trouveront pas leur compte dans cedernier Wallander. Ceux qui considèrent que mankell est bien plusqu'un simple auteur de polars auront, eux, le bonheur de découvrirl'un de ses plus beaux romans. Noir et désespéré, au plus profondd'une froide nuit scanienne.

Alain SouchéPlus d’articles sur alainsouche.blog4ever.com

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news15 / N° 15 - 15 NOVEMBRE 2010

CÔTÉ TRIBUNE DES PARTENAIRES

Lucie Brasseur

Tous égaux tous tennismen

n SPORT BUSINESS

HANDBALL LOIRET

OPEN DE L’ORLEANAIS

Partenaire du Fleury Loiret Handball et dirigeant de la société Twideco.

d’Ineo Centre, partenaire de l’Open de l’Orléanais.

partenaires du clubs : La JardinerieFleuryssoise, Paru Vendu... Onpeut dire qu’ils ont essuyé les plâ-tres avec beaucoup de bienveil-lance.

Parler d’économie, c’est évidem-ment parler de tous les domainesde la vie : industries, services, agri-culture, artisanat mais aussi dumonde associatif, sportif, culturel.Les dirigeants d’entreprise sonthypers actifs - la plupart du temps- et ne cachent que rarement leurréelle volonté de s’impliquer à tousles niveaux de la vie publique. Lesaméricains les appelleraient les « Doeurs » ou ceux qui font. im-pliqués, actifs, généreux, débordés

mais disponibles. Nous sommes tous faits de para-doxes, l’entrepreneur n’échappe pas à la règle. ainsi,au fil du développement de Twideco, nous avons reçusur nos plateaux les joueuses, le staff, les partenaires...Tous sont venus témoigner devant nos caméras deleurs engagements, de leur fidélité. Je pourrais direqu’associer l’image d’un média à une équipe fémi-nine de haut niveau me séduit, à l’instar de toutes lesfemmes chefs d’entreprise qui doivent se battre plus– tout du moins très différemment de nos frères mas-culins – le sport féminin est évidemment moins mé-diatisé, moins vu, moins brillant que le sport à latestostérone. C’est vrai, en partie, mais comme je l’aiécrit, toute aventure est avant tout une histoire de ren-contres, le hasard de la vie, une coïncidence ? Peut-être pas...

Parmi la trentaine d'athlètes qui a participé au tournoi,on a compté trois des vingt premiers mondiaux dontFrédéric Cazeaudumec, N°12 mondial et LahcenMajdi, N°4 français et N°16 mondial, médaille d’ar-gent en double aux jeux paralympiques d’athènes en2004.

UN TOURNOi De SiMPLeS eT UN TOURNOi De DOUBLeS

Ce tournoi national de tennis handisport était accessi-ble à tous et le grand public a pu assister gratuitementà l'ensemble des matchs. Pour Stéphane Goudou, di-recteur de l’Open de l’Orléanais, par ailleurs N°8 fran-çais et tenant du titre depuis 4 ans, "ce tournoi, au-delàde la compétition, a pour objectif de faire connaîtrele tennis handisport aux personnes valides et handica-pées".

La pratique du tennis handisport en France : 200athlètes pratiquent le tennis en fauteuil roulant enFrance : les sportifs amputés, les sportifs en fauteuilroulant, les sportifs infirmes moteurs cérébraux, lessportifs atteints de troubles locomoteurs.

Depuis un peu plus de deux ans, quelques mois àpeine après la création de Twideco TV j’ai fait lechoix d’intégrer la joyeuse bande des partenaires duclub de handball féminin.

Comment ?Le hasard - ou la coïncidence - des rencontres évi-demment. Tout de suite intégrée aux différents ré-seaux économiques, j’ai rencontré Jordan Sarralié,alors président de la Jeune Chambre économiqued’Orléans, aujourd’hui co-directeur avec GuillaumeOltra de la SaSP. il m’a présentée Julie Bellot, encharge des partenaires du club et... une amitié est née.Les premières émissions, les premiers sujets vidéosréalisés dans le cadre du lancement de Twideco,WebTV économique, mettaient déjà à l’honneur les

CONSeiLLeRS PaTRiMONiaUX H/F• Démarcher et développer un portefeuille de prospects « particuliers » et / ou « entreprises ».• Gérer et fidéliser les clients existants.• Commercialiser l'ensemble des produits de la gamme.• analyser et étudier le besoin des clients, rédiger des bilans patrimoniaux.• Se former au métier de gestionnaire de patrimoine.

POSTe eN CDi a TeMPS PLeiNFiXe + FORFaiT FRaiS PROFeSSiONNeLSCOMMiSSiONS + PRiMeS

Téléphone portable, matériel informatique et bureautique fournis.Voiture personnelle obligatoire avec assurance tous déplacements.

aSSiSTaNTe COMMeRCiaLe• accueil physique et téléphonique de la clientèle.

• analyser les demandes des clients et les renseigner.• Organisation, mise en valeur et tenue du cabinet.• assister les dirigeants dans leur tâches courantes.

• Suivi de la Gestion commerciale.• Maîtrise de l’outil informatique.

POSTe eN CDi a TeMPS PLeiNFORFaiT FRaiS PROFeSSiONNeLS

lucie Brasseur, fondatrice Twideco Tv aux côtés de guillaume Oltra (co-directeur de la sasp et dirigeant deroul’net) et Jean-pierre gontier (président de la sasp fleury loiret Handball et pDg des magasins leclerc 45).les partenaires heureux de célébrer la victoire.

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La dixième édition de l'Open de l’Orléanais, tournoinational de tennis handisport, s’est déroulée du 4 au7 novembre au Complexe de la Forêt à Saran. Orga-nisée par le CJF Tennis de Fleury et l'aS HandisportOrléanais, cette dixième édition a accueillie une tren-taine de compétiteurs dont trois parmi les 20 premiersmondiaux.L'Open de l'Orléanais, tournoi de niveau national, areprésenté pour la trentaine de compétiteurs présentsune échéance importante puisque il s'agissait de la der-nière épreuve qualificative des tournois nationauxpour les Championnats de France 2011.

FiPH une convention destinée à renforcer la politiqued'ineo en faveur des personnes handicapées. ineo Cen-tre décline cet engagement au travers de trois axes :- la politique de maintien dans l'emploi de ses salariésou l'accompagnement de ses salariés dans un parcoursde reconversion professionnelle- la promotion de l'emploi de personnes handicapéesau sein d'ineo Centre (ineo Centre s'est associé à d'au-tres entreprises au sein d'un club d'entrepreneurs " clubemploi & handicap 45)- l’investissement dans des actions de parrainage (as-sociation lendemains soleil) ou de sponsoring (tennishandisport)a chaque action concrète accomplie, notre fierté gran-dit ! et, personnellement, je suis d'autant plus fière desactions menées par ma société, étant moi-mêmemaman d’un enfant handicapé mental.Notre citation : ineo Centre " Nos différences nous

rassemblent"

ineo est partenaire de l’Open de l’Orléanais depuisplusieurs années : partenariat signé suite à une rencon-tre avec un homme extraordinaire Stéphane Goudou.

QUELS RETOURS ATTENDEZ-VOUS DE CE PARTENARIAT ?" ineo Centre n'attend aucun retour commercial enétant partenaire du tournoi de tennis handisport maissouhaite renforcer son image d'entreprise citoyenne.en effet, en juillet 2009, iNeO a signé avec l'aGe-

CÔTÉ TRIBUNE DES PARTENAIRES

Sabine Guillien

ils recrutent ...

LORD PaTRiMOiNe & aSSOCieS22 rue Bannier - 45000 ORLeaNS

Tél : 02.38.24.02.02 - Fax : 02.38.24.02.05

Page 16: Twideco News n°15

Chers lecteurs,

Depuis le mois de mars 2010 vous recevez gratuitement le journal Twideco News tous les

quinze jours dans vos boîtes aux lettres. Nous sommes heureux de vous dire que le support a

trouvé son lectorat et que les chefs d’entreprise de la région Centre nous sont de plus en plus

fidèles. vous êtes de plus en plus nombreux à nous lire. pour permettre à tous de continuer de

recevoir le support, nous devons passer à une autre étape en modifiant la formule. le journal

ne sera plus gratuit mais restera abordable et accessible à tous, de la TpE à l’antenne régionale

des grandes entreprises françaises. votre soutien et votre fidélité ont été le ciment de la

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