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3 ÈME CYCLE MAGAZINE SUPPLÉMENT RÉALISÉ PAR IPM AD OPERATIONS

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Supplément IPM du 11 septembre 2015

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Alors que l’économie a connu un ralentissement ces dernières années, les inscriptions et les investissements pour les formations de troisième cycle ont le vent en poupe. En attendant le rétablissement du marché de l’emploi, de nombreux jeunes diplômés mais également de jeunes actifs font le choix de renforcer leur profil professionnel en poursuivant une formation post-universitaire.

Aujourd’hui, retourner sur les bancs de l’école et se lancer dans une formation de troisième cycle peut aider à faire évoluer et/ou à relancer une carrière professionnelle.

Se reconvertir, se spécialiser, élargir ses compétences… Toutes ces raisons sont valables pour se lancer dans un Master, un Master of Business Administration ou un Master spécialisé. Mais pour donner un nouvel élan à sa carrière, la formation doit répondre à un projet professionnel bien prédéfini. Inutile donc d’improviser ou d’ajouter un diplôme juste pour faire joli dans un CV.

Si vous souhaitez vous reconvertir, ciblez vos objectifs : Vers quel secteur d’activité envisagez-vous de travailler ? Par quel type d’entreprise êtes-vous intéressé ? Rêvez-vous d’une carrière internationale ?

Dressez le bilan de vos compétences. Que savez-vous faire ? Quels sont vos points forts et vos points faibles ? Cette réflexion vous permettra de mieux vous connaître, de construire une synthèse de votre passé afin de mieux appréhender votre avenir professionnel.

Estimez vos réelles motivations. Entreprendre une formation de troisième cycle exigera un important investissement personnel. Informez-vous sur les modalités horaires afin de vous assurer que vous pourrez assumer le programme proposé.

Enfin, analysez minutieusement le programme de la formation proposée, vérifiez la réputation de l’institution ainsi que la pertinence de ses réseaux professionnels. Des atouts indéniables pour l’avenir.

Bonne rentrée et plein de succès dans votre future carrière !

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Ours

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Formations 3ème cycle : boostez votre carrière

SommaireEnsEignEmEnt supériEur :harmonisation européenne ..............................04

AtOuts pour une carrière réussie ...................05 EtudEs 3èmE cyclE : pourquoi se lancer ? ......06 FOrmAtiOns pOst-univErsitAirEs :en route vers l’excellence ..................................08

mBA, la voie royale ............................................10

mEnEr une carrière internationale .................12

EurOdysséE : un stage à l’étranger ..............14

trucs Et AstucEs pour bien étudier ...........15

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Supplément réaliSé par ipm ad operationS

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3ème cycle : le doctorat

Ce cycle ne concerne que l’enseignement universitaire et est accessible après une formation initiale d’au moins 300 crédits. Les études de troisième cycle comprennent, d’une part, la formation doctorale(60 crédits) qui conduit à un certifi cat de formation à la recherche et, d’autre part, les travaux relatifs à la préparation d’une thèse de doctorat (au moins 180 crédits) conduisant au grade académique de docteur après défense de la thèse.

2ème cycle : le master

Après l’obtention d’un bachelier, l’étudiant peut compléter sa formation par des études de deuxième cycle. Celles-ci mènent au grade académique de master un an(60 crédits) ou deux ans (120 crédits),de médecin après quatre ans minimum (240 crédits) ou de médecin vétérinaire après trois ans minimum (180 crédits).Enfi n, dans certaines fi lières, le master peut être complété par un master complémentaire d’un an (60 crédits) minimum.

Depuis septembre 2004, l’enseignement supérieur belge a été fortement modifi é par la mise en place du «Processus de Bologne», réforme européenne

visant à harmoniser les diplômes entre les différents Etats membres et à favoriser la mobilité des étudiants sur le territoire européen.

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : harmonisation européenne

1er cycle : le bachelier

Le premier cycle correspond à trois années d’études minimum (180 crédits) et conduit au grade académique de bachelier. Les études de l’enseignement supérieur de type court anciennement sanctionnées par un graduat et les années de candidatures à l’université sont donc remplacées par le bachelier.

PROCESSUS DE BOLOGNESoutenu par 47 pays, le ‘Processus de Bologne’ vise à rapprocher les systèmes d’enseignement supérieur européens en fi xant quelques éléments communs tels que le système de crédits, la structure en trois cycles, la coopération pour l’assurance de la qualité de l’enseignement supérieur… permettant à chaque étudiant d’identifi er à quoi correspond son diplôme et de poursuivre son cursus dans un autre pays. Chaque Etat ou communauté reste donc libre quant à l’organisation et au contenu de son enseignement.

En avril 2012, les ministres européens en charge de l’enseignement supérieur se sont réunis à Bucarest et ont adopté le ‘Communiqué ministériel’ ainsi que la ‘Déclaration du Forum Politique Bologne’.Les principales lignes d’action et orientations du Communiqué visent à : Garantir un enseignement supérieur de qualité accessible et

démocratique ; Renforcer l’insertion socioprofessionnelle des diplômés pour

répondre aux défi s d’aujourd’hui et demain ; Renforcer une mobilité de qualité et atteindre l’objectif de 20%

d’étudiants ayant été mobiles au sein de l’Espace européen de l’enseignement supérieur d’ici 2020.

Source : Enseignement supérieur - Portail Belgium.be

Actuellement, les études s’organisent en trois cycles et chaque année d’étude est comptabilisée en «crédits». Le «crédit» est l’unité correspondant au temps consacré par l’étudiant à une activité

d’apprentissage au sein d’un programme d’études, dans une discipline donnée. L’année d’étudereste la référence et correspond à 60 crédits.

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magazine3eme CYCLe

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Etre lauréat d’un diplôme de troisième cycle permet d’entamer une carrière professionnelle sous les meilleurs auspices. En effet, les formations post-universitaires offrent de plus grandes opportunités d’emploi, de larges possibilités d’évolution ainsi qu’un meilleur statut professionnel… D’ailleurs, rappelons aux plus pessimistes qui auraient tendance

à se dire «à quoi bon, c’est la crise…», que toutes les enquêtes réalisées sur le sujet confirment ce constat. Ainsi, en France, une récente étude menée par le Centre d’études et de recherche sur les qualifications (CEREQ) indique que le diplôme reste le meilleur atout pour accéder à l’emploi dans de bonnes conditions. Malgré la crise, 85 % des diplômés

du supérieur sont en poste trois ans après leur sortie du système éducatif, et ce taux atteint même 88 % au niveau master, en ce compris les écoles de commerce et d’ingénieurs.Les formations post-universitaires, notamment celles des grandes écoles très axées sur le management, permettent d’acquérir les compétences suffisantes pour, très rapidement, encadrer des équipes et gérer des projets de A à Z. Pour les titulaires d’autres diplômes, il faudra attendre plusieurs années avant d’occuper des postes à hautes responsabilités. Les formations de troisième cycle font donc gagner un temps considérable dans le plan de carrière.

Les spécialistes du monde du recrutement, notamment ceux exerçant pour de grands groupes internationaux, constatent, pour leur part, que les titulaires d’un diplôme de troisième cycle sont, généralement, mieux disposés à s’impliquer personnellement dans un projet d’entreprise.A noter également que les titulaires de ces diplômes, en décrochant des postes plus haut placés, sont donc mieux rémunérés.

Gage de maturitéSi les premières années passées à l’université ou dans une Haute Ecole permettent d’acquérir un grand nombre de connaissances avec une certaine spécialisation au fil du temps, un troisième cycle favorise le développement de nouvelles compétences qui viennent en complément des savoirs acquis précédemment. Lors d’un troisième cycle, les étudiants ont gagné en maturité. Les capacités de réflexion, d’analyse et de synthèse seront d’autant plus poussées.

Précisons également que l’ambiance de travail n’est pas la même lors d’un troisième cycle. Elle est plus proche de celle d’un laboratoire ou d’une entreprise. Les étudiants s’y considèrent presque plus comme des collègues de bureau que comme des camarades de classe.

en cette période économiquement difficile, de nombreux jeunes s’interrogent sur les atouts essentiels pour réussir une carrière professionnelle. Très recherchées par le monde du travail, les formations post-universitaires offrent de magnifiques opportunités. analyse.

atouts pour une carrière réussie

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Quel que soit le secteur d’activité dans lequel nous travaillons, nous sommes tous, à un moment ou à un autre, amenés à revoir nos acquis professionnels. Si les modules courts conviennent à une personne ayant juste besoin d’un rafraîchissement ponctuel, une formation plus poussée s’impose lorsque l’on cherche à acquérir une véritable nouvelle compétence, généralement complémentaire à la formation initiale. On constate d’ailleurs, depuis quelques années, que la double compétence a le vent en poupe et pas uniquement au niveau du troisième cycle. Elle est, en effet, très prisée par les entreprises qui sont, à titre d’exemple, de plus en plus à la recherche de techniciens ayant des connaissances en gestion et en management, ou à l’inverse, de commerciaux ayant des compétences dans un domaine technique.

Les universités l’ont bien compris et proposent, dès lors, de très nombreux programmes à ceux qui souhaitent «ajouter une nouvelle corde à leur arc». La double compétence est aussi une bonne arme pour assurer ses arrières et trouver un nouveau souffl e en cours de carrière.

Développer son savoir-faireLes formations de troisième cycle de type ‘master spécialisé’ permettent d’acquérir un savoir-faire pointu dans un domaine donné. D’ailleurs, acquérir une spécialisation est généralement la première motivation invoquée par les étudiants qui se lancent dans un troisième cycle. Après avoir développé une bonne culture générale dans leur domaine d’études, ils ont besoin de se former à un métier.Mentionnons ici l’exemple du juriste qui veut se spécialiser en droit européen ou encore du pharmacien qui souhaite développer une compétence commerciale afi n d’intégrer un grand laboratoire. Un cadre commercial qui

souhaite créer sa propre entreprise pourra, quant à lui, approfondir ses compétences en gestion et en management pour mettre toutes les chances de son côté.Toutefois, il convient de faire très attention aux spécialisations trop pointues. En effet, une spécialisation trop poussée est à double tranchant : mal choisie, elle risque de limiter vos débouchés ou vos possibilités d’évolution en cours de carrière. Choisissez-la donc avec minutie, en cohérence avec votre projet professionnel et en étudiant à l’avance les opportunités d’embauche qu’elle offre. Dans le contexte économique actuel, mieux vaut, par exemple, choisir un master généraliste de gestion avec une option marketing, plutôt qu’un master en marketing, car cette spécialisation très forte peut ensuite réduire vos débouchés.

Se différencier En suivant une formation de troisième cycle, vous pourrez vous distinguer des autres lauréats de l’enseignement supérieur. Cette formation complémentaire vous permettra d’’individualiser votre parcours et de vous déterminer en fonction d’un projet lié à une vocation profonde ou simplement à la découverte, lors de vos études - cours, stages, rencontres...-, d’un domaine professionnel qui vous intéresse.

Changer de capLes formations de troisième cycle permettent également de changer d’orientation à la fi n des études. En effet, les étudiants en fi n de cursus n’y pensent pas assez souvent mais les formations post-universitaires offrent de formidables opportunités de s’ouvrir à de

fi lière initiale ne satisfait plus.

en cours de carrière. Repasser par la case

et d’acquérir de nouveaux savoirs avant de

travail auront donc beaucoup plus de chance

Après quelques années d’expérience

entre les titulaires d’une formation post-

Développer de nouvelles compétences, se spécialiser dans un domaine précis, se différencier, réorienter sa carrière, valoriser ses acquis…Les motivations qui poussent une personne à poursuivre des étudesde troisième cycle sont multiples. Tour d’horizon.

ETUDES3ÈME CYCLE : pourquoi se lancer ?

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nouveaux horizons si la voie tracée dans la fi lière initiale ne satisfait plus.Le troisième cycle permet également de rebondir en cours de carrière. Repasser par la case ‘formation’ peut être un moyen de prendre du recul par rapport à son activité professionnelle et d’acquérir de nouveaux savoirs avant de changer, éventuellement, de secteur.

Valoriser ses acquisUn troisième cycle bien ciblé, porté par un projet professionnel solide, est également un moyen de valoriser ses compétences et donc d’augmenter ses revenus. En effet, les masters spécialisés proposent généralement des formations en parfaite adéquation avec la demande du marché. Les lauréats de ces diplômes très recherchés dans le monde du travail auront donc beaucoup plus de chance de valoriser leurs acquis et d’obtenir ainsi des salaires plus attrayants.

Capitaliser sur son expérienceAprès quelques années d’expérience professionnelle, certaines disparités, notamment dans les grandes entreprises internationales, peuvent faire leur apparition entre les titulaires d’une formation post-universitaire et les autres. Dès lors, pourquoi ne pas reprendre des études pour compléter son diplôme ? Une bonne solution pour capitaliser sur l’expérience professionnelle acquise.

CONSEILS AVANT D’OPÉRER UN CHOIXSe lancer dans des études de troisième cycle ne se fait pas à la légère. Votre investissement personnel sera conséquent. Pour mettre toutes les chances de votre côté, posez-vous les bonnes questions :

1 2 3Tout d’abord, déterminez ce que vous avez envie de faire avec ce nouveau diplôme. Prenez le temps de défi nir avec précision votre projet professionnel. Pour ce faire, n’hésitez pas à solliciter des

professionnels travaillant dans le secteur que vous visez.

Ensuite, veillez à garder une certaine cohérence dans

votre parcours : Avez-vous les compétences requises pour exercer dans ce domaine ? Votre formation initiale vous permet-elle d’atteindre vos

nouveaux objectifs ?

Enfi n, sélectionnez la formation qui correspond le mieux à vos attentes,

conformément à vos objectifs ainsi qu’à votre profi l

personnel et universitaire déjà acquis. Analysez bien

les modalités horaires afi n de vous assurer que vous pourrez assumer le

programme proposé.

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Acquérir une spécialisation est généralement la première motivation invoquée par les étudiants qui se lancent dans un troisième cycle. Après avoir acquis une bonne culture générale dans leur domaine d’études, ils ont besoin de se former à un métier.

En effet, tandis que jusqu’au Master, les étudiants suivent la voie empruntée par le plus grand nombre, le troisième cycle permet d’individualiser un parcours et de se déterminer en fonction d’un projet lié à une vocation profonde ou simplement à la découverte, lors des études, d’un domaine professionnel particulier. Mais choisir une formation post-universitaire ne s’improvise pas et demande de l’investissement personnel et beaucoup de temps.

Projet professionnel Avant d’opter pour un troisième cycle, vous devez préparer votre projet professionnel. Il est, en effet, essentiel que vous vous posiez les bonnes questions afin de connaître vos besoins réels et vos sources de motivation.Il est, tout d’abord, utile de dresser le bilan des compétences que vous avez acquises au cours de votre parcours universitaire, lors de vos stages, et, si vous êtes déjà actif, au gré de vos expériences professionnelles.

Guidez votre réflexion vers quatre niveaux : Qu’est-ce que je connais ? Qu’est-ce que je sais faire ? Est-ce que j’ai des compétences

managériales ? Comment je réagis avec mes collègues de

travail et mes interlocuteurs ? Cette réflexion vous permettra de mieux vous connaître, de construire une synthèse de votre passé afin de mieux appréhender votre avenir professionnel.

Cherchez à identifier vos acquis, ce que vous avez déjà accompli, ce que vous savez faire, ce que vous détestez faire, vos réussites, vos zones de compétences privilégiées, vos échecs, vos limites. Cette étape demande une véritable réflexion sur vous et sur votre passé. Vous souhaitez orienter votre carrière professionnelle vers un domaine précis, vous souhaitez perfectionner l’une de vos compétences ou en développer de nouvelles... Définissez vos objectifs et vos désirs pour élaborer votre plan d’actions. Projetez-vous dans l’avenir et essayez d’identifier ce qui est important pour vous. Demandez-vous dans quel secteur vous souhaitez travailler ? La conjoncture économique est-elle favorable à ce secteur ? Sans négliger votre ambition, restez toutefois réaliste.

Importance des stagesLe fait d’avoir effectué des stages lors de vos études vous aidera certainement à affiner votre choix. Les stages permettent, en effet, d’appréhender les spécificités les plus pointues d’un métier et de jauger les compétences nécessaires à l’exercice d’une profession mais également d’évaluer différents aspects liés au quotidien comme la résistance au stress, le degré de communication et d’échanges entre collègues, l’investissement en temps nécessaire…

Plus-valueCette formation supplémentaire doit apporter une véritable valeur ajoutée à votre parcours : une spécialisation ou une nouvelle compétence qui vous permettra de réellement briguer un poste à responsabilités. Car, s’il ne fait qu’ajouter une ligne supplémentaire à votre CV, ce diplôme risque de vous desservir et d’être perçu comme révélateur d’une peur d’entrer dans le monde du travail, et donc d’un réel manque de maturité.

Choisir une formation Dès que vous aurez dressé le bilan de vos compétences et de vos aspirations, vous pourrez vous lancer dans la recherche de la formation qui vous convient le mieux.

Haut degré de spécialisation, contacts privilégiés avec le monde professionnel, connaissances pointues et reconnues... Un troisième cycle est un véritable atout pour démarrer une carrière et progresser. Conseils pour mettre toutes les chances de son côté.

FoRmatIons Post-unIveRsItaIRes : en route vers l’excellence

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magazine3eme CYCLe

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Executive Degrees2015 - 2016

Formations en horaire décalé

R

supplémentaire à votre CV, ce diplôme risque de

Pour effectuer un premier tri, tournez-vous vers Internet. Toutes les écoles et les universités disposent d’un site présentant leurs formations, de façon plus ou moins complète. L’intitulé du diplôme mais surtout le programme des cours et les débouchés possibles vous donneront une idée de l’adéquation de la formation à votre projet professionnel. Pour mûrir et peaufiner votre projet, vous avez tout intérêt à multiplier les rencontres avec des professeurs, des professionnels, d’anciens élèves… Pensez aussi à participer aux journées portes ouvertes organisées par les établissements d’enseignement. Pour chaque formation susceptible de vous intéresser, essayez de recueillir la même qualité d’information afin de pouvoir dresser un tableau comparatif clair et complet.Au final, le choix se révèlera plus facile.

RéputationIntéressez-vous également à la réputation de l’établissement et à la qualité de son enseignement. Les recruteurs ne peuvent pas se tenir au courant de toutes les nouvelles formations créées chaque année. Plus la formation que vous choisirez sera ancienne, plus le réseau des anciens sera étoffé et plus vos interlocuteurs auront une chance de la connaître.

A formation similaire, mieux vaut donc intégrer l’établissement le plus «coté» sur le marché du travail. En effet, le nom d’une école ou d’une université prestigieuse reste toujours un gage de qualité aux yeux des futurs employeurs.La notoriété d’un programme ne se mesure pas seulement à son ancienneté et à son nombre de citations dans la presse. Parlez-en aussi à des professionnels du secteur qui peuvent vous indiquer comment la formation que vous visez est perçue dans la profession. Ils pourront également vous indiquer vers quels postes vous pourrez évoluer.

RéseauxAfin d’opérer un choix pertinent, vous devez également être attentif à la nature des liens tissés entre les entreprises et l’école ou université dispensant la formation que vous briguez. En effet, certaines formations sont créées en partenariat avec des entreprises qui peuvent même apporter leur soutien financier au programme. A la clé, de larges perspectives d’engagement en fin de cursus !

Quel avenir ?La qualité d’une formation est d’abord fonction de la qualité des débouchés professionnels qu’elle offre. Toutes les questions qui touchent de près ou de loin à l’insertion sur le marché de l’emploi sont donc de première importance.

Comment les anciens s’insèrent-ils dans le monde professionnel ? À quels postes ?À quels salaires ? Quel est le temps moyende recherche d’emploi ? Voici quelques-unes des questions que vous pourrez poser aux responsables des formations et aux anciens élèves pour opérer un choix qui sera crucial pour votre avenir !

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Aux États-Unis, c’est la formation phare des Business Schools, le sésame pour grimper dans l’organigramme des grandes entreprises. En Europe, le MBA s’est développé plus récemment afi n de répondre à l’internationalisation des carrières et à la demande croissante de formation continue. Tourné vers la conduite des affaires en entreprise, le MBA, dispensé généralement en langue anglaise, s’adresse avant tout à des cadres expérimentés désirant se réorienter ou accélérer leur carrière. Le candidat type ? Un ingénieur, un juriste, un commercial… qui souhaite évoluer vers des fonctions plus larges, au sein d’une direction générale, par exemple.Les principales matières enseignées sont axées sur l’approfondissement des compétences managériales : gestion, comptabilité, fi scalité, droit, fi nance, langues… le tout dans un contexte de multilinguisme et de multiculturalisme.Tous les lauréats d’un MBA vous le diront : en poursuivant ce cursus, ils ont pris du recul par rapport à leur métier, ils ont appris de nouvelles techniques et à travailler en équipe, ils ont fait fructifi er leur réseau. Plus qu’une formation, le MBA a également pour vocation de booster et de coacher tous les participants. Un accompagnement à chaque instant !

La durée des études est variable. Certaines formations sont full-time et d’autres peuvent être suivies en part-time afi n de concilier études et vie professionnelle. Durant cette période, les étudiants bénéfi cient d’un enseignement très concret, axé sur l’apprentissage de méthodes, souvent dans un contexte international.

MotivationQuelles sont les principales motivations pour entreprendre un Master of Business Administration ? Evoluer dans sa carrière, gravir les échelons. Passer d’un rôle d’exécutant à celui de

manager. Se tourner vers un autre secteur d’activité. Devenir indépendant et fonder sa propre

entreprise. Approfondir ses connaissances et les

structurer. Développer sa confi ance en soi. S’ouvrir à d’autres horizons.

Il arrive également que certains candidats entreprennent un MBA pour de mauvaises raisons : Ajouter un nouveau diplôme à son CV sans

vraiment vouloir l’exploiter. Entreprendre un MBA est un investissement considérable qu’il serait dommage de ne pas rentabiliser.

Penser que l’obtention d’un MBA ouvrira toutes les portes. Un MBA n’est pas un sésame. Pour progresser dans votre carrière, vous aurez toujours à prouver vos compétences.

Suivre un MBA parce que c’est la crise. Ce cursus supplémentaire ne doit pas être vu comme un aboutissement. Il ne sera bénéfi que que s’il s’inscrit dans un projet professionnel concret et bien étudié.

AptitudesGrande curiosité intellectuelle, sens du respect de l’autre et une large capacité à travailler sous pression sont les atouts essentiels pour entreprendre un MBA. Autre ingrédient indispensable : avoir de l’ambition. Cela va sans dire : le succès de cette formation mènera très certainement à des postes où il faudra décider, motiver et diriger. Que ce soit pendant les études ou durant toute la carrière professionnelle, il faudra faire preuve de détermination et d’un grand désir d’investissement personnel. Ce n’est pas parce qu’on a un MBA qu’on peut se reposer sur ses lauriers, bien au contraire. Le diplôme ouvre certes des portes mais il faut continuer à travailler et faire ses preuves quel que soit l’environnement dans lequel vous travaillerez.

Formation de haut niveau en matière de gestion d’entreprise,le Master of Business Administration (MBA) jouit d’une prestigieuse aura

internationale. Conçu pour booster la carrière des cadres, le MBA fait rêverde nombreux étudiants et professionnels.

MBA, la voie royale

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Pour entreprendre un MBA,il est primordial d’avoir : Un projet professionnel solide : Déterminez

pourquoi vous souhaitez suivre un MBA à ce moment précis de votre carrière ? Quelles sont vos ambitions ? Quelles fonctions envisagez-vous occuper dans les prochaines années ?

Une première expérience professionnelle concluante et enrichissante.

Le goût du travail en équipe. Une grande capacité de travail. Une motivation sans faille. La maîtrise des langues étrangères, l’anglais

en tête. Une disponibilité totale même durant les

week-ends et jours fériés. Un entourage compréhensif et patient qui

vous épaulera.

Investissement à long termeSi entreprendre un MBA a un coût non négligeable, la question financière ne doit pas être le seul critère pour choisir sa formation. Le «retour sur investissement» des MBA est, en effet, très intéressant. Par ailleurs, avec ce précieux sésame, votre profil deviendra plus attrayant. N’oubliez pas qu’en intégrant une université ou un institut prestigieux, vous bénéficierez de tous ses services en termes de relations avec les entreprises, d’offres de stages et d’offres d’emploi.

Rentabiliser le diplôme Comment rentabiliser au mieux son diplôme : en continuant à se former tout au long de la carrière. Ainsi, se documenter sur les évolutions de votre secteur, assister à des congrès, participer à des colloques… sont

des moyens de se tenir à jour et de rester performant.En outre, garder le contact avec le réseau développé tout au long des études permet d’avoir des personnes de confiance pour échanger et éventuellement trouver des solutions aux problèmes que l’on peut rencontrer dans sa vie professionnelle. S’entraider pendant les études développe la solidarité. Il ne faut pas se priver de s’en rappeler plus tard en cas de besoin.Enfin, être actif au sein d’associations professionnelles et investir pour développer un réseau bien placé dans les entreprises sont également des éléments essentiels pour faire fructifier son diplôme.

cinq Formations adaptéesAfin de répondre aux impératifs tant professionnels que personnels des étudiants en MBA, les universités et instituts offrent de plus en plus de souplesse dans les horaires de leurs programmes. Employés à temps plein, travailleurs à temps partiel, étudiants étrangers, mères de famille : chacun a ses raisons pour vouloir obtenir son diplôme le plus vite possible ou au contraire l’étaler dans la durée pour concilier les études avec d’autres activités.

Full time mBaC’est le MBA classique qui associe cours théoriques et enseignements pratiques. A noter qu’il existe deux sortes de MBA full time : le MBA en deux ans, à la mode américaine, et le MBA à temps plein correspondant au format européen habituel, à savoir entre dix et seize mois environ.

part time mBaDans cette formule, les cours sont généralement dispensés le soir et le week-end. Le part time MBA s’adresse aux étudiants salariés. D’une durée allant de deux à trois ans, ce programme propose les mêmes cours fondamentaux que les autres.

executive mBaCe MBA s’adresse essentiellement aux personnes ayant un minimum de trois à cinq années d’expérience professionnelle. Les programmes de l’executive MBA sont plus courts que les autres. Leur but est de permettre aux cadres d’actualiser leurs connaissances des outils de management.

mBa à distanceMéthode britannique qui connaît une popularité croissante. Il est possible de suivre le contenu d’un programme MBA avec les moyens de communication modernes. À noter qu’une autre formule de MBA à distance commence à se développer : les cadres d’une même société suivent des cours sur un campus à l’aide d’outils multimédias.

mBa spécialisésIls sont dédiés à un secteur d’activité ou à un métier précis. Les étudiants sont des cadres de tous les âges et de tous les pays ayant une expérience dans le secteur concerné. Ce type de MBA se caractérise par des promotions de petite taille et permet aux écoles d’élargir leur mode de recrutement.

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London degree on successful completion.

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En raison de la mondialisation de l’économie, les carrières à l’international sont de plus en plus prisées. Accélérateur de parcours professionnel, un poste à l’étranger offre de nombreux avantages aux lauréats d’un troisième cycle mais présente aussi des écueils. Avant de se lancer, il est donc important d’étudier l’impact tant professionnel que personnel d’une telle aventure.

Conseils avant de s’expatrierAvant de rêver de s’installer dans des contrées lointaines, posez-vous toute une série de questions d’ordre personnel :Accepterez-vous de vivre loin de vos proches, famille et amis ? Aurez-vous le mal du pays ? L’inconnu vous fait-il peur ? Avez-vous déjà tenté l’expérience de la découverte d’autres cultures et coutumes ? Cette volonté de départ est-elle mûrement réfléchie ? Avez-vous déjà séjourné ou visité la région dans laquelle vous envisagez de vous installer ? Combien de temps pensez-vous rester à l’étranger ? Quelques années pour vivre une merveilleuse expérience professionnelle qui vous apportera un plus indéniable à votre retour en Belgique ? Ou prévoyez-vous plutôt une installation de longue durée, voire définitive ? otre conjoint est-il disposé à vous suivre ? Pourra-t-il poursuivre une carrière professionnelle dans le pays d’accueil ?

Si vous avez des enfants, pourront-ils suivre une scolarité dans les meilleures conditions ? Allez-vous acheter un logement sur place ou aurez-vous un appartement de fonction ? Comment voyez-vous votre avenir personnel et familial dans dix ou quinze ans ?

D’autre part, définissez clairement votre projet professionnel car vous devrez, lors de vos entretiens d’embauche, prouver à vos futurs employeurs – notamment les grands groupes internationaux – que vous êtes le candidat idéal, bien préparé et motivé !En effet, il faut bien garder à l’esprit que les recruteurs sont souvent plus, voire très exigeants en matière de recrutement à l’international. L’obtention d’un diplôme de troisième cycle comme un MBA, par exemple, vous ouvrira beaucoup plus facilement les portes du monde du travail.

Inutile de vous préciser qu’une première expérience professionnelle à l’étranger – même un stage d’étudiant - pèsera lourd sur la balance au moment d’analyser votre candidature. La maîtrise des langues étrangères est également un atout considérable. Les recruteurs recherchent, en effet, le plus souvent des personnes capables de travailler dans des équipes pluridisciplinaires et internationales.

EquivalEncE dEs diplômEs étrangErsSi le ‘Processus de Bologne’, initié par l’Union européenne, favorise la reconnaissance mutuelle des diplômes européens, qu’en est-il pour le reste du monde ? Malgré des accords bilatéraux entre certains pays où les intitulés des diplômes et leurs contenus sont à peu près similaires, dans la plupart des pays, subsiste encore le système du cas par cas. Autrement dit, c’est chaque université ou chaque école qui décide des possibilités de poursuite d’études avec votre diplôme, en fonction de son intitulé, mais surtout au regard de l’établissement où vous l’avez obtenu et du travail qu’il vous a fallu fournir pour l’acquérir. C’est pourquoi de nombreux pays étrangers demandent une description très précise de ce que vous avez fait au cours de l’année.

Pour ne pas avoir de mauvaises surprises et connaître les différentes possibilités qui s’offrent à vous, les centres NARIC (National Academic Recognition and Information centres), créés à l’initiative de la Commission européenne, fournissent des informations sur les études dans les pays de l’Union européenne. Ces centres collaborent avec le réseau européen ENIC (European Network of National Information Centres) établi par le Conseil de l’Europe et l’Unesco. Il existe un centre national pour chaque pays.Ces organismes européens, en relation avec de nombreux États partenaires dans le monde, sont spécialisés dans la définition des équivalences et sont chargés d’informer et d’orienter tout un chacun sur la valeur de ses diplômes à l’étranger, en Europe et ailleurs. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consultez le site anglais www.enic-naric.net, décliné en différentes versions selon votre pays d’accueil.

un mBa à l’étrangErPour mettre toutes les chances de leur côté, certains candidats à l’expatriation décident d’entreprendre une nouvelle formation à l’étranger. Les programmes de MBA sont dispensés aux quatre coins du monde. On recense, ainsi, plus de 900 MBA américains, 350 européens, 80 asiatiques, sans compter les programmes sud-américains et australiens. Plusieurs destinations européennes sont également devenues très attractives, comme la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie. Elles ont l’avantage de proposer des programmes d’un an, alors que les MBA américains durent généralement le double.

Atouts Mais quel est l’atout majeur d’un diplôme obtenu à l’étranger ? Sans conteste, il sera plus aisé de s’intégrer sur le marché du travail local. En effet, lors de sos études, un lauréat d’un MBA aura pu développer des liens directs avec les entreprises établies sur place et créer un réseau utile à sa carrière professionnelle.Mais entreprendre un MBA à l’étranger ne signifie pas qu’on sera totalement immergé dans un contexte international. Ainsi, les MBA américains, qui sont la référence mondiale, sont avant tout américains et ne sont pas forcément tournés vers la diversité et la valorisation de l’origine multiculturelle des étudiants.

ConseilsAvant d’envisager des études à l’étranger – du moins, hors Union européenne -, gardez à l’esprit que le dépôt d’une candidature peut être complexe, que les critères d’admission peuvent être très exigeants et que suivre un programme de formation dans un pays étranger a un coût non négligeable qui doit être chiffré au préalable. Autre question fondamentale à se poser : le diplôme obtenu dans une université étrangère a-t-il une vraie valeur aux yeux des recruteurs européens ? Renseignez-vous sur la réputation de l’institut et sur le devenir de ses diplômés.

Londres, new York, Hong Kong, Pékin… a l’heure de la mondialisation, faire carrière à l’étranger offre d’excellentes opportunités. Pour que la réussite soit au bout du chemin, il faut s’armer de courage et de détermination mais aussi se former. Les formations post-universitaires permettent de mieux appréhender de nouveaux univers socio-économiques. en route vers le succès.

mener une carrière internationale

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« La nouvelle formation en gestion de projet que nous organisons en février prochain s’inscrit dans la logique des formations que nous proposons en soirée. Elle s’échelonnera sur quatre mois », annonce d’emblée Brigitte Hudlot. « L’objectif de la mise sur pied de cette nouvelle formation est double », poursuit Mme Hudlot. « D’une part, nous visons l’employabilité et, d’autre part, nous souhaitons développer des formations durables ».

Attentif à ce que recherche le marché de l’emploi, ICHEC-ENTREPRISES développe des formations sur mesure. « Nous constatons bien trop souvent que de nombreuses offres d’emploi restent vacantes parce qu’aucune formation ne répond aux besoins spécifiques des employeurs. C’est notamment le cas pour la gestion de projet. Raison pour laquelle nous avons décidé de lancer cette nouvelle formation en 2016 », explique Brigitte Hudlot.

« Aujourd’hui, les entreprises exigent de leurs employés d’être opérationnels tout de suite. Elles demandent à des personnes qui ont des fonctions autres de pouvoir gérer des projets sans avoir les compétences de Projet manager. Même si dans leur parcours initial, ces employés ont eu quelques notions en la matière, ce n’est pas suffisant. Ces profils ont besoin d’outils concrets pour être immédiatement opérationnels. La formation en gestion de projet que nous créons s’inscrit dans cette même logique », commente Mme Hudlot.

Une formation durable« ICHEC-ENTREPRISES doit s’assurer que les outils utilisés correspondent à un besoin actuel et aux tendances émergentes », insiste Brigitte Hudlot. « Le monde évolue, le collaboratif se développe. Aujourd’hui, on veut mettre l’humain au centre de tous les processus. Il est essentiel d’avoir les capacités

à gérer le changement et de pouvoir intégrer les nouvelles tendances environnementales et sociales. Pour répondre à toutes ces évolutions, nous adaptons nos formations pour que les lauréats de nos certificats soient toujours opérationnels dans le futur ».

La formation en gestion projet sera organisée en petits groupes et dispensée par des professionnels ayant une haute expertise du monde de l’entreprise. « Notre objectif est de fournir des outils concrets. Le groupe sera amené à mettre en œuvre un projet d’un point de vue pratique. Il ne s’agit pas d’un travail individuel, le but étant le travail en équipe. Les apprenants doivent développer leurs capacités de communication ». Et Mme Hudlot de conclure que « cette nouvelle formation nous tient véritablement à cœur. Elle reflète très bien notre philosophie et notre approche du monde professionnel ».

afin de répondre aux attentes du monde professionnel, iCHeC-enTRePRiSeS lance, en février prochain, une nouvelle formation en gestion de projet. entretien avec Brigitte Hudlot, directrice d’iCHeC-enTRePRiSeS.

ICHEC-ENTREPRISES :nouvelle formation en gestion de projet

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Si vous avez entre 18 et 30 ans, que vous êtes jeune diplômé et demandeur d’emploi, vous pouvez accéder à ce programme qui vous permettra d’effectuer un stage d’une durée de trois à sept mois dans une entreprise d’une autre région européenne.

Objectifs du programme Pour les jeunes : Acquérir une expérience professionnelle. Elargir ses compétences et renforcer

son CV. Approfondir la connaissance d’une langue

étrangère. Tester ses capacités sociales et culturelles. Rencontrer d’autres jeunes européens. Accroître l’employabilité et une meilleure

adaptation au marché international du travail.

Pour les entreprises : Donner aux entreprises l’opportunité de

bénéfi cier des capacités de jeunes ayant étudié dans un autre pays européen.

Agir de manière à ce que l’environnement économique joue un rôle dans la formation des jeunes en même temps qu’ils s’ouvrent à l’Europe.

Permettre aux stagiaires de s’adapter aux points de vue social, culturel et linguistique de la région.

Eurodyssée propose : de rechercher un stage dans une structure

d’accueil correspondant au profi l du candidat stagiaire.

de verser au stagiaire une bourse pour couvrir les frais relatifs au séjour (transport, hébergement…).

au stagiaire de suivre une formation linguistique dans la région d’accueil (régions non-francophones).

d’accompagner le stagiaire dans sa recherche d’un logement et dans ses démarches administratives.

d’offrir une protection sociale au stagiaire durant tout son séjour à l’étranger (assurance accident de travail, responsabilité civile, rapatriement…).

Conditions d’admission : Avoir entre 18 et 30 ans. Etre domicilié en Région wallonne ou en

Région de Bruxelles-Capitale. Avoir terminé une formation en rapport

avec le secteur d’activité proposé. Une connaissance de base de la langue

de la région d’accueil est généralement requise.

Pour plus d’informations ou pour introduire une demande de stage, consultez le site : www.eurodyssee.eu

Programme de coopération interrégional initié par l’Assemblée des Régions d’Europe (ARE), Eurodyssée permet aux jeunes diplômés de 18 à 30 ans d’effectuer un stage professionnel en Europe. Un bon plan pour une première expérience à l’étranger !

EURODYSSÉE : un stage à l’étranger

Régions participantes

Allemagne : Baden-Württemberg

Belgique : Région de Bruxelles-Capitale et Région wallonne

Bosnie-Herzégovine : Rep. Srpska

Chypre

Croatie : Istra, Karlovac, Sibenik-Knin, Sisak-Moslavina, Varazdin

Espagne : Catalunya, Comunidad Valenciana, Murcia

France : Champagne-Ardenne, Corse, Franche-Comté, Ile-de-France, Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes

Géorgie : Adjara

Italie : Umbria, Valle d’Aosta

Norvège : Akershus

Portugal : Açores, Madeira

Roumanie : Alba, Arges, Hunedoara, Caras Severin, Timis

Serbie : Vojvodina

Suisse : Jura, Tessin, Fribourg, Valais

Types d’entreprises

Peuvent participer au programme Odyssée :

Commerces, affaires et administration, tourisme, hôtellerie et catering, multimédia/audiovisuel, arts et culture, humanités et sciences sociales, santé et service social, agriculture, production industrielle...

Entreprises privées et publiques.

Petites et moyennes entreprises et grands groupes internationaux.

Entités publiques, communautés locales, organismes économiques, offi ces consulaires, centres de recherche et de développement, organisations de jeunes, établissements d’enseignement…

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Le premier élément essentiel pour réussir dans ses études est sans nul doute la motivation. La mémoire et l’intelligence viennent après. Car avant même d’entamer de nouvelles études ou une formation continue, il faut être suffi samment convaincu de son initiative. Il est primordial d’élaborer un projet professionnel clair et concret. A cet égard, posez-vous les bonnes questions : Pourquoi je fais ces études ?Qu’est-ce qui m’attend à la clé ? Vais-je tenir le coup ? Pourrai-je concilier vie de famille et études ? Rassurez-vous, répondre à ces questions n’est pas toujours simple. Prenez le temps de bien réfl échir avant de vous lancer.

Maîtriser ses coursSi la motivation est là, il faut veiller dans un second temps à bien maîtriser ses cours. Nul besoin de penser trop tôt à mémoriser tout en bloc. C’est ici que l’on retrouve l’importance d’assister aux cours, de bien prendre des notes et de faire des résumés structurés et clairs. Bien comprendre un cours c’est avoir une idée à la fois globale et relativement précise des différents thèmes abordés. Mais également d’avoir déjà une vision de la mise

en pratique de la théorie enseignée. N’oubliez pas qu’une formation continue aura pour but essentiel de vous faire progresser dans votre carrière professionnelle. Autant découvrir immédiatement le bénéfi ce que vous pourrez en retirer.

EtudierLa mémorisation consiste à être capable de répéter, de restituer, avec ses mots ou très précisément selon les matières, le contenu d’un cours. Une excellente manière de procéder est de commencer par maîtriser les différents chapitres, puis de travailler avec des résumés. Apprenez à connaître la limite de votre concentration et reconnaissez quand vous êtes épuisé. Ne combattez pas votre fatigue, travaillez avec. Idéalement, lors de vos révisions, divisez votre temps de travail en périodes d’une à deux heures. Entre chaque bloc, faites une pause, profi tez-en pour aller prendre l’air, oxygénez-vous ou promenez-vous. Veillez également à choisir un lieu de travail adapté. Un endroit au calme où vous ne serez pas dérangé.

Etre courageuxSoyez courageux, ambitieux et optimiste. Si l’ambition est une force génératrice de motivation, le courage est une arme pour faire face aux différents obstacles.

Organiser son temps Le temps, c’est ce qu’il y a de plus précieux et, une fois perdu, il est impossible de le rattraper. Il faut donc bien s’organiser et planifi er ses activités. Les révisions doivent se faire à temps et la solution “ reporter à plus tard ” est à éviter. Soyez pratique et cherchez le bon rapport temps/effi cacité.

Se faire plaisir Suivre une formation ne doit pas être perçu comme une corvée. C’est un choix et un engagement mais aussi une merveilleuse source de plaisir : prendre plaisir à découvrir de nouveaux horizons ou de nouvelles techniques. Il s’agit ici de mettre en pratique de nouvelles compétences pour progresser.

Bon vent dans vos études !

Se replonger dans des études après quelques années d’activité professionnelle n’est pas toujours chose aisée. Les mécanismes appris à l’université sont déjà loin. Voici quelques conseils pour mettre toutes les chances de son côté et ne pas se laisser déborder.

pour bien étudier

TRUCS & ASTUCES

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Près de

900 000

emplois créés en 2 ans

dans le secteur

du numérique. Source : Étude Empirica

pour la Commission européenne de Bruxelles

M1/M2 COMMUNICATION DIGITALE

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