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Société Supplément GRATUIT magazine décembre 2013 Aide & Solidarité Supplément réalisé par

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Supplément IPM du 18 décembre 2013

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SociétéSupplément

GRATUIT

magazine

Fiscalité des donations et successions : ça bouge !

décembre2013

Aide & Solidarité

Supplément réalisé par

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Aide & Solidarité - 02

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www.oxfamsol.be

Oxfam-Solidarité ASBLRue des Quatre-Vents 60

1080 BruxellesTél: 02.501.67.00Fax: 02.511.89.19

Email: [email protected]

Mission :Oxfam lutte contre l’injustice qu’est la pauvreté. Notre action vise une transformation des rap-ports de force Nord-Sud afin de construire un monde basé sur la solidarité, la justice, la coexis-tence pacifique et l’égalité des chances entre les femmes et les hommes.

Oxfam-Solidarité est membre de l’Association pour une éthique dans la récolte de fonds (AERF)

Compte :be37 0000 0000 2828 (possibilité de don en ligne)

un combat contre l’injuste et l’intolérable

Nous voilà déjà fin décembre. Déjà trois voire quatre mois que plus aucune goutte de pluie n’est venue arroser les champs ou remplir les puits. Pour la plupart des petits agri-culteurs ou éleveurs du Mali, il faut pouvoir composer avec le manque d’eau pendant près de neuf mois.

La sécheresse de 2012 qui a frappé la région a fait de nom-breuses victimes. A Kayes, dans l’extrême ouest du pays, de nombreux villages ont subi de plein fouet les conséquences du manque d’eau au point de se retrouver dans des situations d’urgence humanitaire. Roicki fait partie de ces villageois qui ont dû se battre pour survivre sans le moindre sou et sans ac-cès à la nourriture alors que la

saison des pluies était déjà très loin. Son salut, elle le doit en grande partie à l’aide d’urgence dont elle et tous ses voisins ont pu bénéficier via un apport en argent ou en nourriture.

Dans son champ situé non loin de la capitale, Bamako, Ladji a décidé de rejoindre l’AOPP, l’Association des organisations professionnelles paysannes, pour faire face aux trop maigres récoltes. L’AOPP, partenaire d’Oxfam, développe un pro-gramme de production de semences plus résistantes à la sécheresse et plus productives. Un programme pour lequel Ladji s’est porté volontaire en tant qu’essayeur. En deux mots, il teste les nouvelles semences, note leur progression, leur résistance, leur goût, leur cou-

leur. Avec d’autres essayeurs comme lui, ils définissent quelle semence est la plus appropriée à la région, au climat.

Dans les deux cas, Oxfam joue un rôle d’appui et s’engage auprès des communautés lo-cales ou des partenaires pour développer des réponses aux situations les plus urgentes et proposer des solutions durables pour construire l’avenir. C’est pourquoi Oxfam prodigue des formations autant sur de meil-leures techniques agricoles et

promeut un accès équitable à la terre entre hommes et femmes. Mais dans les situations de crise humanitaire Oxfam doit pouvoir répondre aux besoins de court terme en financant par exemple le forage de nouveaux puits, du matériel agricole ou l’acquisition de chèvres.

Avec des partenaires locaux et internationaux, avec les ci-toyens qui s’engagent à travers le monde, Oxfam sensibilise le grand public et conscientise les acteurs politiques. Pour permettre aux femmes et aux hommes du monde entier de jouir pleinement de leurs droits, l’ensemble de la société à un rôle à jouer. Des consomma-teurs aux décideurs politiques en passant par les producteurs, tous ont le pouvoir d’agir.

Si l’exemple, ici, porte sur les agriculteurs du Mali, il aurait pu aborder les questions de santé, de la place des femmes ou des droits des travailleurs, et se passer en Asie ou en Amé-rique du Sud. Dans tous les cas, Oxfam allie actions de court, de moyen et de long terme et plai-doyer public et politique pour lutter contre l’injustice qu’est la pauvreté.

Soutenez le combat d’oxfam et de ses partenaires.

Contactez Cécile Duwée au 02 501 67 18 ou par e-mail à [email protected]

Housing FirstUn toit d’abord, le reste suivra. C’est un peu le principe du mouvement Housing First qui milite pour offrir un logement permanent aux sans abri. Jusque maintenant, la méthode suivie pour réinsérer les sans abri était de leur établir un dossier d’abord, de les suivre psychologique-ment et socialement, et seulement ensuite, de leur proposer un logement, celui-ci étant même parfois temporaire.

Housing First a renversé le problème : pour ce mouvement né à New-York dans les années 1990, le plus important pour les sans abri, c’est d’abord d’avoir un « chez soi » et ensuite, de les accompagner dans leur travail psychologique et leur réinsertion sociale.

Un projet Housing First Belgium a vu le jour cette année avec la collaboration de SMES-B (Santé mentale & exclusion sociale Belgique), une as-sociation qui lutte pour l’accès et la continuité de l’aide et des soins à des personnes qui cu-

mulent souffrance psychique et grande précarité sociale. Housing First Belgium a déjà relogé ses premiers bénéficiaires en novembre. Six implan-tations sont prévues : à Charleroi, à Anvers, à Gand, à Liège et deux à Bruxelles, l’une en col-laboration avec SMES-B, l’autre avec l’aide de l’ASBL Infirmiers de rue.

www.housingfirstbelgium.be www.smes.be www.infirmiersderue.org

Le musée belge de la ShoahLe nouveau Mémorial, mu-sée et centre documentation sur la Shoah et les droits de l’homme, baptisé Kazerne Dossin, a ouvert ses portes l’année passée à la caserne Dossin, à Malines qui fut, pendant la Seconde guerre, le camp de transit des Alle-mands pour concentrer les Juifs de Belgique en vue de leur déportation. 25.484 juifs et 352 tsiganes ont été dé-portés vers Auschwitz-Birke-nau au départ de ce camp.

Kazerne Dossin remplace l’ancien Musée Juif de la Déporta-tion et de la Résistance fondé en 1995 par une poignée de survivants juifs. L’infrastructure a été adaptée pour accueillir les écoles, les groupes et les visiteurs individuels, avec un es-pace d’exposition sur quatre étages, un vaste auditorium, des salles pédagogiques et une cafétéria.

www.kazernedossin.eu

Brèves Brèves

La caserne Dossin pendant la guerre © Kazerne Dossin

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Aide & Solidarité - 03

SUPPLÉMENT GRATUIT À LA LIBRE BELGIQUE DU 18 DÉCEMBRE 2013réalisé par IPM ADVERTISING

Rue des Francs,79 - 1040 Bruxelles Tèl: 02.211.28.49 - Fax: 02.211.28.70

EDITEURS RESPONSABLES: Emmanuel Denis, Henry Visart

COORDINATION ET PUBLICITÉ:Luc Dumoulin (02/211 29 54) [email protected]

RÉDACTION: François Hubert, Catarina Letor et Aurore Van Vooren

MISE EN PAGE: AZURgraphic sprl

PHOTOS: www.shutterstock.com, François Hubert, Banwa Ko, Kazerne Dossin, Ethias, Handicap International

Comment peut-on aider les gens? A chaque grosse catastrophe qui survient dans un bout de la planète susceptible d’un raz-de-marée, d’un tremblement de terre, d’un typhon ou de la folie des hommes, les téléspectateurs lambda que nous sommes se grattent le portefeuille en se demandant ce qu’on peut faire et à qui on peut confi er son argent pour aider les victimes.

Quelques scandales retentissants (la Ligue contre le cancer en France en 1996, l’Arche de Noé en 2007...) ont éveillé quelques soupçons vis-à-vis des ONG reconnues. Les donateurs ont parfois l’im-pression qu’une toute partie seulement de leur argent sert effectivement à adoucir la souffrance des gens. Dans le cas du typhon Haiyan, vu le nombre de ressortissants philippins qui vivent chez nous, toute une série d’initiatives individuelles sont apparues pour aider ici une famille à retrouver un toit, là un pêcheur à reconstruire sa barque. Ces initiatives sont très louables et l’on peut légitimement croire que pratiquement 100 % des dons seront dépensés sur le terrain.

Mais douter de l’effi cacité des grosses ONG est tout à fait injuste. La plupart des volontaires qui y travaillent font preuve d’une abnégation sans égal, et même si les apparences parfois trompeuses, les sommes dépensées pour l’administration et le fonctionnement de l’organisation sont minimes, en général de l’ordre de 15 %. Le reste est consacré à l’action. Et quelle action ! Ces ONG, urgen-tistes ou non, font preuve d’une effi cacité redoutable sur le terrain.

Qui d’autre peut affréter des Airbus bourrés de matériel, de logisticiens, d’infi rmiers et de médecins spécialisés afi n de déployer un hôpital de campagne en trois jours à l’autre bout de la terre? Les ONG ! Et aussi, reconnaissons-le, certains gouvernements qui font appel à leur armée, comme la Belgique avec l’équipe B-Fast. Donner son argent à une organisation comme Caritas, MSF, Handi-cap, Médecins du Monde, Oxfam et bien d’autres est donc tout à fait pertinent. Cela n’enlève rien, par ailleurs, au mérite et à l’effi cacité de plus petits projets, dirigés à titre individuel.

N’oublions pas non plus toutes les associations qui travaillent pour des populations fragilisées de notre pays, proches de nous. Et d’autres encore, qui travaillent sur le long terme, ici ou ailleurs. Toutes ces initiatives sont complémentaires. Toutes sont utiles. Toutes ont besoin de votre argent. Et qu’un scandale – imbécile et rarissime – vieux de dix ans n’entache pas votre désir d’empathie et d’action... Ayez confi ance.

SommaireAVANT-PROPOS

Haiyan est passé par ici, il repassera par là

La Kazerne Dossin ................................02

Housing First .........................................02

Avant-propos .........................................03

Liste des associations...................... 04-07

Haiyan: une catastrophe majeure .....08-09

Assistant social: qui, quoi et comment le devenir ........ 10-13

La vie peut être fun, même avec un handicap .................. 14-16

La solidarité d’une entreprise .............17-19

Polémique autour des bulles à vêtements ..........................20

Livres ................................................21-23

Idées de cadeaux solidaires ...................24

Bruxelles pour tous ................................25

WAPA, une association pour les victimes de guerre ....................25

Comment et à qui donner? .............. 26-29

La Coopération belge au développement ............................30-31

Supplément réalisé avec le soutien d’ Ethias

www.ethias.be

www.notaire.be

Nous remercions aussi laFédération Royale du Notariat belge

pour ses conseils avisés

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Aide & Solidarités- 04

30+30 02 726 52 41 www.30plus30.beAbantu Zambia 0474 96 15 02 www.abantuzambia.orgABEO 010 65 93 42 www.abeo.beAccueil Familial (L’) 02 772 00 06 www.accueil-familial.beAction et Coopération pour le Développement dans les Andes (Pérou) 069 78 12 38 www.acda-peru.org

Action Damien 02 422 59 12 www.actiondamien.beAction Développement Parrainages Mondiaux - ADPM 085 61 35 20 www.adpm.be

P.-20 Action Vivre Ensemble 02 227 66 80 www.vivre-ensemble.beActions Birmanie 0495 25 24 88 www.birmanie.netAEFJN - Réseau Foi et Justice Afrique Europe - Antenne belge 0473 53 27 93   http://users.skynet.be/fa910866

P.-18 AFrAHM (Association Francophone d’Aide aux Handicapés Mentaux) 02 247 28 12 www.afrahm.be

Africalia 02 412 58 80 www.africalia.beAIC Solidarité 010 45 63 53 www.aic-solidarite.beAide à l’Eglise en Détresse 04 229 79 43 www.egliseendetresse.beAide à l’Enfance Abandonnée 02 384 66 20Aide au Développement Gembloux 081 62 25 75 www.ong-adg.beAide aux Autistes Adultes 04 259 73 39 www.guidesocial.be/mistral/Aide aux Personnes Déplacées 085 21 34 81 www.aideauxpersonnesdeplacees.beAides et Espoir 016 39 50 50 www.kerkinnood.beAltéo 02 246 42 26 www.alteoasbl.beAlterfi n 02 538 58 62 www.alterfi n.beAlzheimer Belgique 02 428 28 10 www.alzheimerbelgique.beAMA Association des Maison d’Accueil et des Services d’Aide aux Sans-abri 02 513 62 25 www.ama.be

Amarrage 02 384 05 38 www.amarrage.beAmis de la Galilée 04 368 73 93 [email protected] de la Terre (Les) 081 40 14 78 www.amisdelaterre.beAmis de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola - Kids’ Care 02 477 25 71 www.ami-huderf.be

P.-27 Amis de l’Institut Bordet (Les) 02 541 34 14 www.bordet.beAmis de l’Institut Pasteur de Bruxelles (Les) 02 373 31 76 www.pasteur.beAmis du Musée belge de la Franc-Maçonnerie 02 223 06 04 www.museummacionicum.beAmis de Soeur Emmanuelle (Les) 02 734 23 95 www.soeuremmanuelle.be

P.-08 Amis des Aveugles et Malvoyants(Les) 065 40 31 00 www.amisdesaveugles.org P.-15 Amnesty International 02 538 81 77 www.amnesty.be

Angkor Belgique 04 388 23 56 www.angkor-belgique.orgAnimaux en Péril 02 385 00 75 www.animauxenperil.beApopo 0476 345 791 www.apopo.orgAppel d’Air 02 687 97 49 www.appeldair.beAquadev-Europe 02 347 70 00 www.aquadev.orgArc-en-ciel 02 657 73 11 www.arc-en-ciel.beArche en Belgique (L’) 02 772 79 54 www.larche.beArémis 02 649 41 28 www.hospitals.be/aremisArmée du Salut 02 513 39 04 www.armeedusalut.beAsmae 02 742 03 01 www.asmae.orgAssociation Belge contre les Maladies neu-ro-Musculaires 065 84 18 44 www.abmm.be

Association belge de l’Ordre de Malte 02 252 30 72 www.ordredemaltebelgique.org P.-11 Association belge de Lutte

contre la Mucoviscidose 02 663 39 09 www.muco.be

Association belge des Hémophiles 02 346 02 61 www.ahvh.beAssociation belge des Paralysés (ABP) 02 421 69 65 www.abpasbl.beAssociation belge du Diabète 02 374 31 95 www.diabete-abd.beAssociation Parkinson 081 56 88 56 www.parkinsonasbl.beAssociation Belgique-Bolivie-Amerique Latine 02 733 10 88 www.abbal.orgAssociation Polyarthrite 0800 90 356 www.arthrites.be

P.-22 Association for Cultural, Technical & Educational Cooperation (ACTEC) 02 735 10 31 www.actec-ong.org

Association Pluridisciplinaire pour la Recherche-Action en Développement 02 646 68 16 www.aprad.org

Association pour l’Aide Aux Populations du Kivu 0495 52 66 67 www.aidwalungu.orgAssociation pour le Droit de Mourir dans la Dignité 02 502 04 85 www.admd.be

Association pour une Ethique dans la Recherche de Fonds (AERF) 0473 78 06 20 www.vef-aerf.be

Association pour le Volontariat 02 219 53 70 www.volontariat.beAssociation socialiste de la Personne handi-capée 02 515 02 65 www.mutsoc.be/asph

ATD Quart Monde 02 647 99 00 www.atd-quartmonde.beAutre Terre 04 240 58 38 www.autreterre.orgAves 04 250 95 90 www.aves.beAviation sans Frontières 02 213 42 50 www.asfbelgium.orgAvocats sans Frontières 02 223 36 54 www.asf.beAxyom 02 421 24 56 www.axyom.orgBelgian Kids’ Fund 02 477 25 89 www.belgiankidsfund.be

BNP Paribas Fortis Foundation 02 565 03 00 www.foundation.bnpparibasfortis.be

Birds Bay (revalidation de la faune sauvage) 02 653 43 69 www.birdsbay.be P.-13 Caritas 02 229 36 11 www.caritas.be

Cartel (Le) 04 380 24 42 [email protected] Belgique 02 415 97 05 www.cbmb.beCefem 02 345 69 02 www.cefem.beCentre belge pour Chiens Guide 012 23 43 19 http://www.chienguide.be

Centre de Traumatologie et de Réadaptation 02 475 12 11 http://www.ctrbxl.beCentre européen juif d’Information 02 344 34 44 www.ceji.orgCentre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales 02 539 27 44 www.cpvcf.org

Centre Reine Fabiola 067 33 02 25 www.crfneufvilles.orgCentre Tricontinental (CETRI) 010 48 95 60 www.cetri.beCongodorpen 016 200 713 www.congodorpen.orgChaîne de l’Espoir 02 764 20 60 www.chaine-espoir.beChild Focus 02 475 44 11 www.childfocus.orgCIRE 02 629 77 10 www.cire.beCliniclowns 03 458 79 00 www.cliniclowns.beCNAPD (Coordination Nationale d’Actions pour la Paix et la Démocratie) 02 640 52 62 www.cnapd.be

CNCD - 11.11.11 02 250 12 30 www.cncd.beCollectif Stratégies Alimentaires 02 412 06 60 www.csa-be.orgComequi 0476 39 97 83 www.comequi.orgComité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde 04 226 62 85 www.cadtm.org

Compagnons Dépanneurs 02 537 51 30 www.compagnonsdepanneurs.beConseil des Femmes francophones de Belgique 02 229 38 21 www.cffb.beConstellations 02 502 99 29 www.constellations-asbl.orgContinuing Care 02 743 45 90 www.continuingcare.beConvivial 02 503 43 46 www.convivial.beCoopération au Dévelopement de l’Artisanat 087 78 59 59 www.codeart.orgCoopération par l’Education etr la Culture 02 217 90 71 www.cec-ong.orgCorporate Funding Programme (CFP) 016 33 27 20 www.cfp.beCota 02 218 18 96 www.cota.beCoup de Pouce 02 770 39 32 www.coupdepouce.net

P.-16 Crédal 010 48 33 50 www.credal.beCrédit-Sud Fraternité Saint-Paul pour l’Aide au Développement 04 344 05 31 www.creditsud.org

P.-10 Croix-Rouge de Belgique 02 371 31 11 www.croix-rouge.beDéfense des Enfants International 02 209 61 62 www.dei-belgique.beDéfi Belgique Afrique 02 346 12 29 www.dbaweb.orgDiobass, Ecologie et Société (DES) 067 21 44 80 www.diobass.comDisop 02 230 17 92 www.disop.beDonor Info 0499 77 81 01 www.donorinfo.beDurabilis 09 238 19 78 www.durabilis.euDyadis 02 772 30 12 www.dyadis.orgDynamo International 02 378 44 22 www.dynamoweb.beEchos Communication 02 387 53 55 www.echoscommunication.orgEcole à l’hôpital et à domicile 02 770 71 17 www.ehd.beEDF-FEPH 02 282 46 00 www.edf-feph.orgEducation-Environnement 04 250 75 10 www.education-environnement.beEla 02 649 76 48 www.ela.beEmmanuel Argentine 02 653 59 72   www.emmanuel.org.arEn avant les Enfants 0495 58 68 07 www.enavantlesenfants.beEnfance Tiers Monde 02 503 11 53 www.enfancetiersmonde.beEnfant des Etoiles (L’) 0476 23 50 74 www.lenfantdesetoiles.comEnfants des Salus Sanguinis (Les) www.lesenfantsdesalus.beEntraide et Fraternité 02 227 66 80 www.entraide.beEntraide Ménière 02 762 91 83 www.entraide-meniere.beEquipes d’Entraide St Vincent de Paul 02 649 06 45Espace Social Télé-Service 02 548 98 00 www.guidesocial.be/tele-serviceFACE for Children in Need 010 24 21 25 www.facecharity.orgFares (Fonds des Affections respiratoires) 02 512 29 36 www.fares.beFédération des Agences Immobilières Sociales de la région bruxelloise - FEDAIS 02 412 72 44 www.fedais.be

Fédération Abbé Froidure 02 771 08 10 www.froidure.beFédération belge des Banques alimentaires 02 559 11 10 www.banquesalimentaires.beFédération des Centres de Télé-Accueil de Belgique 063 23 40 76 www.tele-accueil.be

Fédération Nationale des Patros 071 28 69 50 www.patro.beFemmes Prévoyantes Socialistes 02 516 06 08 www.solidarco.beFerme de Froidmont Insertion 02 652 18 16 www.froidmontinsertion.beFIAN 02 640 84 17 www.fi an.beFistul-Aid 02 343 53 75 http://fi stul-aid.belbone.beFocus Fibromyalgie Belgique 060 37 88 58 www.focusfi bromyalgie.beFoncaba (Formation de Cadres Africains) 02 201 03 83 www.kba-foncaba.beFondation belge des Brûlures 02 649 65 89 www.brulures.beFondation Benoit 02 375 23 08 www.fondationbenoit.orgFondation Brugmann 02 477 39 31 www.fondationbrugmann.beFondation Charcot 02 426 49 30 www.fondation-charcot.org

P.-21 Fondation contre le Cancer 02 736 99 99 www.cancer.beFondation Fournier-Majoie pour l’Innovation 02 370 47 25 www.ffmi.euFondation pour les Générations Futures 081 22 60 62 www.fgf.beFondation Louvain 010 47 31 26 www.uclouvain.be/fondation-louvainFondation Médicale Internationale 02 763 10 13 www.fondationmedicale.beFondation Mimi 02 645 01 90 www.mimi-foundation.orgFondation P&V 02 250 91 24 www.fondationpv.beFondation Polaire Internationnale 02 543 06 98 www.polarfoundation.orgFondation Prince Laurent 02 243 08 97 www.sfprlaurent.beFondation Pro Rénovassistance 02 523 22 57 www.prorenovassistance.beFondation pour la Recherche sur la Maladie d’Alzheimer 02 424 02 04 www.alzh.org

Fondation Reine Paola 02 762 92 51 www.sk-fr-paola.be

Listing ONG

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www.sosfaim.org

SOS Faim asblRue aux Laines 41000 BRUXELLESTél. 02/548 06 [email protected]

Missions :SOS Faim a comme objectif de renforcer les capacités des populations rurales du Sud afi n qu’elles améliorent elles-mêmes leur situation alimentaire, économique et sociale de façon durable.

SOS Faim soutient principalement des organisations paysannes, des coopératives de producteurs et des institutions de microfi -nance dans 8 pays d’Afrique et d’Amérique latine.

Attestation fi scale dès 40 €CompteBE83 0000 0000 1515 Bic : BPOTBEB1

AGIR AVEC LE SUD

La plupart des producteurs de riz que nous soutenons au Mali ne cultivent que 2 hectares et ne disposent même pas d’une paire de bœufs. Ils vivent dans une très grande précarité.

Au Mali, des crédits pour plus de riz Le long du fl euve Niger au Mali, le poten-

tiel agricole est très important et propice

à la culture de riz. Les petits producteurs

apportent la preuve qu’ils peuvent s’en sor-

tir si on leur en donne les moyens. En proie à une très grande pauvreté, un manque d’outils adéquats, et maintenant menacés par l’accaparement des terres de la part d’investisseurs étrangers, ils se regroupent et s’organisent pour se renforcer et pouvoir continuer à vivre de leur travail dans leur région.

Fin juin 2013, 9.003 crédits ont déjà pu être octroyés pour acheter des semences, des engrais, des bœufs ou même des motocul-teurs.

Aidez-nous à renforcer les capacités des petits producteurs agricoles pour nourrir leur famille et contribuer au développement de leur région.

L’agriculture c’est la vie...

Aidez-les à ne plus avoir besoin d’aide… faites un don sur le compte BE83 0000 0000 1515

Avec un attelage complet, comprenant 2 bœufs, une charrue et une herse, la production d’Amadou Cisse est passée de 39 à 42 sacs de riz par hectare.

©L.

Lew

alle

-SOS

Fai

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Fondation Roi Baudouin 070 23 30 65 www.kbs-frb.be P.-28 Fondation Saint-Luc 02 764 15 23 www.fondationsaintluc.be

Fondation Saint-Paul 010 86 66 50 www.fsp.beFondation Samilia 02 733 00 94 www.samiliafoundation.org

P.-14 Fonds André Ryckmans 02 354 85 03 www.far-ryckmans.org P.-30 Fonds pour la Chirurgie Cardiaque 02 644 35 44 www.hart-chirurgie-cardiaque.org

Fonds Erasme pour la Recherche médicale 02 555 43 59 www.fondserasme.orgFonds Ingrid Renard 02 646 78 74 www.fi r-irf.orgFonds Médical Tropical (Fometro) 02 538 51 50 www.fometro.orgFonds de la Recherche Scientifi que (F.R.S. - FNRS) 02 504 92 11 www.frs-fnrs.be

Frères des Hommes 02 512 97 94 www.freresdeshommes.orgFucid (ONG des Facultés de Namur) 081 72 50 88 www.fucid.beGeomoun 010 45 68 40 www.geomoun.orgGrain de Vie 02 353 20 66 www.graindevie.beGraine de Vie www.grainedevie.orgGraphoui 02 537 23 74 www.graphoui.orgGreen Belgium 02 209 16 30 www.greenbelgium.orgGreenpeace 02 274 02 00 www.greenpeace.beGroupe d’Entraide pour Hémiplégiques 010 81 68 46 www.geh-asbl.euGresea (Groupe de Recherche pour une Stratégie Economique Alternative) 02 219 70 76 www.gresea.be

Habitat et Rénovation 02 639 60 10 www.habitatetrenovation.be P.-09 Handicap International 02 280 16 01 www.handicapinternational.be

Hélène De Beir Foundation 0475 48 49 76 www.hdbf.orgHôpi-Clown 071 59 30 34 www.hopiclown.beHôpital sans Frontière 081 22 73 66 www.hsf.beIDAY- International 02 385 44 13 www.iday.orgIF Child Help 02 502 04 13 www.ifglobal.org

Iles de Paix 085 23 02 54 www.ilesdepaix.orgIlot 02 537 20 41 www.ilot.beInfi rmiers de rue 02 265 33 00 www.infi rmiersderue.orgIngénieurs sans Frontières 02 678 34 26 www.isf-iai.beInstitut de Duve 02 764 75 50 www.deduveinstitute.beInstitut de Médecine tropicale 03 247 62 06 www.itg.beIntal (International Action for Liberation) 02 209 23 50 www.intal.beInter Environnement Wallonie 081 25 52 80 www.iewonline.beInternational Yehudi Menuhin Foundation 02 673 35 04 www.menuhin-foundation.comIRSA (Institut Royal pour Sourds et Aveugles) 02 373 52 11 www.irsa.beJardins de la Mémoire (les) 02 522 02 02 www.jarmemo.beJennifer 010 41 25 83 www.jennifer-asbl.beJosefa Foundation 02 234 68 18 www.josefa-foundation.orgJustice et Paix 02 738 08 01 www.justicepaix.beLa Cité Joyeuse / Le Foyer des Orphelins 02 482 06 60 www.lacitejoyeuse.beLaïcité et Humanisme en Afrique Centrale (LHAC) 02 649 00 36/37 www.lhac.be

La Lumière 04 222 35 35 www.lalumiere.beL’Enfant des Etoiles 02 653 00 09 www.lenfantdesetoiles.comLe 8ème Jour 02 253 82 08 www.lehuitiemejour.euLigue Alzheimer 04 225 87 93 www.alzheimer.be

P.-12 Ligue Belge de la Sclérose en Plaques 02 736 16 38 www.ms-sep.be P.-17 Ligue Braille 02 533 32 11 www.braille.be

Ligue Cardiologique Belge 02 649 85 37 www.liguecardiologique.beLigue des Droits de l’Homme 02 209 62 80 www.liguedh.beLigue Royale belge pour la Protection des Oiseaux 02 521 28 50 www.protectiondesoiseaux.be

Lire et Ecrire 02 502 72 01 www.lire-et-ecrire.beLouvain Développement 010 390 300 www.louvaindev.org

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Aide & Solidarité - 06

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Lucia 02 512 32 37 www.luciaweb.beMaison Africaine 02 289 67 37 www.maisonafricaine.beMaison Heureuse (La) 04 344 81 60Make-A-Wish 02 420 22 24 www.makeawish.beMamas for Africa 016 20 63 43 www.mamasforafrica.beMATM - Mouvement d’Actions à Travers-Monde 02 888 79 33 www.matm-belgique.orgMédecine pour le Tiers Monde 02 209 23 60 www.m3m.beMédecins du Monde 02 648 69 99 www.medecinsdumonde.beMédecins sans Frontières 02 474 74 74 www.msf.beMédecins sans Vacances 015 40 08 88 www.azv.beMekong Plus 010 45 23 02 www.mekongplus.org

P.-25 Memisa 02 454 15 40 www.memisa.beMercy Ships 050 33 20 41 www.mercyships.beMiel Maya Honing 04 380 06 18 www.maya.beMissio 02 679 06 30 www.missio.beMonde selon les Femmes (Le) 02 223 05 12 www.mondefemmes.orgMouvement Européen 02 231 06 22 www.mouvement-europeen.be Natagora 081 83 05 70 www.natagora.beNature et Progrès 081 30 36 90 www.natpro.be

P.-07 Nos Petits Orphelins (Fondation) 02 721 64 61 www.orphelins.beNutrition Tiers Monde 02 287 91 55 www.nutrition-ntw.orgObjectif Ô 067 49 38 90 www.objectifo.orgŒuvre Belgo-Colombienne de l’Enfance 02 512 26 58 www.obelco.orgŒuvre des Pains 068 28 60 60 www.oeuvredespains.org

P.-19 Œuvre Nationale des Aveugles (ONA) 02 241 65 68 www.ona.beŒuvre Royale des Berceaux Princesse Paola 02 376 19 77 www.berceaux-wiegjesppaola.beOikocredit-be 0478 50 04 38 www.oikocredit.orgONE (Offi ce de la Naissance et de l’Enfance) 02 542 12 11 www.one.beOxfam-Magasins du Monde 010 43 79 50 www.madeindignity.be

P.-02 Oxfam-Solidarité 02 501 67 00 www.oxfamsol.beParents désenfantés 010 24 59 24 www.parentsdesenfantes.orgPax Christi 02 738 08 04 www.paxchristiwb.bePetits Riens (Les) 02 537 30 26 www.petitsriens.bePharmaciens sans Frontières 02 218 55 02 www.psf-apzg.bePinocchio 02 264 43 36 www.vzw-pinocchio-asbl.bePlan Belgique 02 504 60 00 www.planbelgique.be

Pont des Arts www.lepontde-sarts.be

OlaNet Finance Belgique 02 539 42 45 www.planetfi nance.orgProgrès des Sciences neurochirurgicales 02 555 37 51 [email protected] 02 537 56 04 www.quinoa.beRCN Justice & Démocratie 02 347 02 70 www.rcn-ong.beRelais Enfants-Parents 02 534 88 13 www.relaisenfantsparents.beRênes de la Vie (Les) 02 653 85 70 www.lesrenesdelavie.comReporters sans Frontières 02 235 22 81 www.rsf.beRéseau Financement Alternatif (éditeur de Financité) 081 71 15 71 www.fi nancite.be

Réserves naturelles RNOB 081 83 05 70 www.natagora.be P.-23 Restos du Cœur 081 22 88 26 www.restosducoeur.be

Revers 04 227 02 58 www.revers.beRicochet 02 779 59 39 www.ricochetasbl.beRokpa 02 784 30 12 www.rokpa.beSant-Egidio 02 512 45 46 www.santegidio.beSauvez mon Enfant 02 479 81 55 www.sauvezmonenfant.beScouts (Les) 02 508 12 00 www.lesscouts.beService d’Entraide Quart-Monde 065 35 28 85 [email protected] d’Entraide Tiers-Monde 065 35 28 85 [email protected] Laïque d’aide aux Personnes du Brabant Wallon 010 22 31 91 www.slpbw.be

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www.orphelins.be

Fondation Nos Petits Orphelins

Av. Heydenberg, 451200 Bruxelles

Tél. : 02/721 64 61Fax : 02/720 18 51

[email protected]

Mission :Le travail de notre organisation se caractérise par l’hébergement, l’accompagnement intensif et plein d’amour de nos enfants, ainsi que par des soins médicaux et un enseignement de qualité

(déduction fi scale à partir de 40 euros)

Si vos dons atteignent minimum 40€ sur l’année, vous bénéfi ciez d’une déduction fi scale de 45% (Ainsi, un don de 40 € ne vous coûte en réalité que 22 €)

Compte :

BE74 431 7173381 07

Fondation Nos Petits Orphelinsactive en Belgique depuis 20 ansfondée au Mexique il y a 60 ans

« Tous les enfants ont besoin d’amour, de protection et de sécurité. Malheureusement, dans de nombreux pays, des milliers d’enfants grandissent sans famille, dans une décharge publique ou entre des baraques en tôle ondu-lée. Celui ou celle qui a vu les conditions épouvantables dans lesquelles ils vivent, qui a lu l’angoisse et la tristesse dans leurs regards, ne pourra jamais plus les oublier. » Père William Wasson, fondateur de Nos Petits Orphelins

La Fondation Nos Petits Orphelins c’est…

Votre soutien envers nos enfants c’est…

apporter de l’aide aux enfants orphelins, abandonnés ou des enfants vivant en situa-tion à risque dans 9 pays diffé-rents, en Amérique latine et dans les Caraïbes (Haïti et la République dominicaine).

accueillir ces enfants dans un environnement sûr et aimant au sein d’une famille unie, où les enfants d’une même famille ne sont jamais séparés.

offrir à nos enfants toutes les chances dans la vie en offrant une éducation scolaire et une for-mation pratique à la hauteur des besoins professionnels du pays.

par votre don, subvenir aux besoins des enfants, comme par exemple:

Vêtements e10 €/mois

Alimentation e 15 €/mois

Education e 20 €/mois

Soins médicaux e 30 €/mois

Nouvelle literie (lit, matelas, draps) e 45€ par enfant

par votre parrainage (0.93 €/ jour ou 28 €/mois):

• participer aux frais journaliers d’un enfant

• offrir à un enfant un soutien affectif supplémentaire

par vos legs testamentaires

Service Laïque de Parrainage 02 538 51 35 www.parrainage-enfant.laicite.beSilex (Le) 02 762 40 09 www.lesilex.beSimiles 02 644 92 00 www.similes.orgSmiles 02 374 01 23 www.operationsmiles.beSociété de Saint-Vincent de Paul 02 215 17 73 www.vincentdepaul.beSociété Royale Protectrice des Animaux 04 252 96 36 www.srpa.netSolidaritas - CREB 02 673 15 32 [email protected]é Afghanistan Belgique 04 252 86 56 www.assosab.beSolidarité Internationale des maisons familiales rurales (SMIFR) 02 230 17 92 www.simfr.be

Solidarité mondiale 02 246 38 81 www.solmond.beSolidarité protestante 02 510 61 80 www.solidariteprotestante.beSongES 02 743 87 80 www.songes.be

P.-05 SOS Faim 02 511 22 38 www.sosfaim.beSOS Jeunes 02 512 90 20 www.sosjeunes.beSOS Layettes Solidarité et Développement 04 264 28 75SOS Villages d’Enfants Belgique 02 538 57 38 www.sos-villages-enfants.beSpecial Olympics Belgium 02 779 93 13 www.specialolympics.beStoma Ilco Belgique 070 66 66 80 www.stomie.beSun Child 02 734 04 01 www.sunchild.beSurdimobil 04 344 05 30 www.surdimobil.orgSusa 065 55 48 60 www.susa.beTélé-Secours 02 478 28 47 www.tele-secours.beTerre 04 240 58 58 www.terre.beTerritoires de la Mémoire (Les) 04 232 01 04 www.territoires-memoire.be

P.-06 Testament.be 0479 76 00 00 www.testament.beThink-Pink 0479 63 09 38 www.think-pink.beTibetan Development Fund 02 762 14 59 www.tibet.beTrans-Mission 02 649 92 20 www.t-mission.org

Trempoline 071 40 27 27 www.trempoline.beUNHCR (agence des Nations Unies pour les réfugiés) 02 649 01 53 www.unhcr.fr

Unicef 02 230 59 70 www.unicef.beUnited Fund of Belgium 02 655 49 33 www.ufb.beUniverSud-Liège 04 366 55 43 www.universud.ulg.ac.beUniversité de Paix 081 55 41 40 www.universitédepaix.orgVeeweyde 02 527 10 50 www.veeweyde.beVétérinaires sans Frontières 02 539 09 89 www.veterinairessansfrontieres.beVIA Don Bosco 02 427 47 20 www.viadonbosco.orgVidès 02 468 05 46 www.donboscoganshoren.beVillage N°1 Reine Fabiola 02 386 06 55 www.levillage1.beViva Africa 02 512 45 46 www.santegidio.beVivre son deuil - Belgique 010 45 69 92 www.vivresondeui.beVocatio 02 213 14 90 www.vocatio.beVolens 02 421 24 00 www.volens.beVolontariat d’Entraide et Amitié 02 219 15 62 www.entraideetamitie.beWapa International 0472 48 86 91 www.wapainternational.orgWWF 02 340 09 99 www.wwf.be

Liste non exhaustive d’ONG, fondations et asbl à caractère humanitaire ou environnemental.

Celles qui souhaiteraient fi gurer dans nos prochaines éditions peuvent envoyer leurs coordonnées par courriel à l’adresse

suivante : [email protected]

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Aide & Solidarité - 08

MERCILes dons de 40€ et plus sont déductibles fiscalement.Œuvre fédérale Les Amis des Aveugles et Malvoyants - ASBL

37, Rue de la Barrière, 7011 MonsTél.: +32 (0) 65 40 31 00 - E-mail : [email protected]

www.facebook/lesamisdesaveugles

BE49 0017 0000 0071 - BIC : GEBABEBB

Soutenez l’aide et l’accompagnement des personnes déficientes visuelles.

Depuis 125 ans, l’asbl Les Amis des Aveugles et Malvoyants se mobilise aux côtés d’enfants et adultes non et mal-voyants pour promouvoir leur autonomie, faire reconnaître et respecter leurs droits.

Axes prioritaires :• Formation de chiens guides • Aide sociale• Centre de réadaptation fonctionnelle• Aide à l’insertion professionnelle• Information et sensibilisation à la

réalité du handicap

« Ce bilan va certainement encore s’alourdir », a déclaré Rey Gozon, le directeur de la protection civile de la région de Leyte. En effet, on continue à découvrir presqu’une dizaine de corps par jour, un mois et demi après le passage de la tempête. C’est la plus grosse catas-trophe naturelle jamais enregistrée dans le pays. La dernière d’im-portance, avant Haiyan, était le typhon Thelma, qui avait fait 5.100 morts en 1991 à Ormoc, encore et déjà sur l’île de Leyte.

Les plus gros dégâts d’Haiyan sont constatés à Tacloban, la capitale de Leyte, par où est « entré » le typhon dans l’archipel. Mais d’autres îles ont été touchées et ont également subi d’immenses pertes,

Le bilan officiel du typhon Haiyan (appelé Yolanda par les Philippins) qui a ravagé le centre de l’archipel des Philippines le 8 novembre dernier est de 6.057 morts et 1.779 personnes portées disparues.

comme Samar (l’île jumelle de Leyte), Panay, le nord de Cebu et des Negros.

Les autorités avaient alerté la popula-tion, mais le fait est qu’Haiyan a dé-passé de loin tout ce que les Philip-pins, pourtant habitués aux typhons, ont connu. Rapidement, le gouver-nement a fait appel à la communauté internationale pour lui venir en aide. Malgré les nombreuses critiques, cela s’est fait aussi rapidement que pos-sible : organiser des secours à grande échelle dans un archipel n’est pas une chose aisée, l’acheminement des convois par la route y étant impossible.

Les gouvernements qui ont répondu à l’appel et les grosses ONG spécialisées dans l’urgence ont dû parfois patienter de longues heures, voire des jours, dans un aéroport de transit. Le 10 novembre, la Belgique envoyait B-Fast (Belgian First Aid and Support Team), la struc-ture nationale d’intervention en cas de catastrophe. Un hôpital de campagne et un système de purification d’eau ont été déployés dans la zone sinistrée par une équipe de 37 personnes. L’opéra-tion a duré en tout 13 jours.

Les ONG belges en placeLe 9 novembre, le premier des trois cargos de MSF-Belgique atterrissait déjà à l’aéroport de Cebu mais a dû patienter trois ou quatre jours avant de pouvoir effectivement porter se-cours aux victimes. Avec plus d’une centaine de professionnels sur place, l’ONG médicale belge a déployé un hôpital de campagne et soutenu les hôpitaux locaux. L’organisation Méde-cins du Monde, qui était déjà présente aux Philippines, y a aussi envoyé une équipe médicale et logistique.

Oxfam-Solidarité, elle, y a déjà fourni de l’eau potable, du matériel sanitaire et des abris à 254.000 personnes. En parallèle, 35.000 personnes ont bé-néficié de programmes pour l’accès à la nourriture, que ce soit à travers des programmes de déblayage des dé-bris, des distributions alimentaires et/ou des transferts d’argent directs aux victimes. Caritas International a fourni une aide d’urgence pour les ménages vulnérables, comprenant de l’aide alimentaire, des articles non-alimen-taires et des abris. La Croix-Rouge de

Belgique organise des distributions d’eau, de nourriture et de kits de sur-vie avec pour objectif d’aider 500.000 personnes pendant 18 mois. Dès la survenue de la catastrophe, Handi-cap International, déjà présente dans le pays, a aussi mobilisé ses stocks de matériel de première urgence: des tentes, des couvertures, des kits de cuisine… L’association a également permis que des soins de réadaptation puissent être prodigués aux blessés.

Nous ne pouvons évidemment pas citer ici toutes les associations belges qui ont participé aux secours des vic-times d’Haiyan. Mais malgré les diffi-cultés d’acheminement des équipes et du matériel jusqu’aux zones les plus touchées, les leçons de l’imbro-glio humanitaire auquel on avait assis-té à Haïti en 2010 ont été retenues. Clairement, il y a eu une meilleure concertation entre les différents ac-teurs avant le passage à l’action. Ci-tons, par exemple, le cas de l’équipe de la Croix Rouge belge, qui était quasi prête à partir dès le lendemain de la catastrophe mais qui a attendu le signal « go » de la Croix Rouge phi-lippine pour embarquer dans l’avion.

Que la pêche soit avec vousNous n’avons parlé jusqu’ici que d’acteurs majeurs de l’urgence hu-manitaire. Mais à côté de ces orga-nisations professionnelles, rôdées à l’horreur et à l’efficacité, une my-riade d’individus, de groupuscules et de petites associations se sont aussi mobilisés. D’autant plus que les travailleurs philippins à l’étranger – les « balikbayans », comme on les appelle – sont si nombreux qu’ils re-présentent la première source de re-venus du pays. Ils se sont inquiétés pour leurs proches restés au pays et n’ont pas ménagé leurs efforts pour leur venir en aide. C’est souvent par

Philippines Une aide majeure pour une catastrophe majeure

San Dionisio, après…

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www.handicapinternational.be

Handicap international

avec eux, même dans l’urgence

Handicap InternationalRue de Spa, 67 1000 Bruxelles

MissionHandicap International aide à prévenir les causes de handicap, soigne les personnes handica-pées et les accompagne dans leur parcours vers l’autonomie et l’insertion sociale. Handicap International intervient également en situation de crise (conflits, catastrophes naturelles).

Si le total de vos dons pour l’année écoulée atteint 40 euros ou plus, vous recevrez une at-testation fiscale.

Handicap International est membre de l’Association pour une éthique dans les récoltes de fonds (AERF).

N° de comptebe80 0000 0000 7777

© B. Blondel – Handicap International

Outre la lutte contre les mines et les projets de réadaptation phy-sique, Handicap International intervient aussi dans les situa-tions de crise : lors d’un conflit – par exemple pour aider les victimes de la guerre civile qui ravage la Syrie – ou lors d’une catastrophe naturelle comme le séisme en Haïti en 2010 ou, plus récemment, le typhon Haiyan aux Philippines.

Handicap International vient en aide aux personnes les plus vulnérables, dont les personnes handicapées, les personnes âgées... qui ont diffi-cilement accès à l’aide humani-taire. Nous leur apportons donc un soutien spécifique.

Mark-Kevin, 17 ans, a été ter-rifié quand Haiyan a traversé

les Philippines. A cause de son handicap, une infirmité motrice cérébrale, il n’a pas pu rejoindre seul le point d’évacuation de sa commune, l’hôtel de ville. « Il pleuvait déjà très fort, tout le monde courait. Mes voisins m’ont transporté dans leurs bras et quelqu’un s’est chargé de ma chaise roulante. Mais les vents étaient tellement forts que même là, on ne se sentait pas en sécurité. J’ai eu la peur de ma vie !»

Aujourd’hui, lui et sa famille vont tenter de reconstruire une vie normale. Handicap Interna-tional est à ses côtés et ceux des autres victimes. Dans ce type d’urgence, l’organisation fournit des kits avec du maté-riel indispensable à la survie :

Un don pour réparer des viesEn cette période de Noël, soutenez les victimes d’Haiyan et d’autres catastrophes dans le monde. Faites directement un virement sur le compte BE 80 0000 0000 7777. Ou allez sur notre site www.handicapinternational.be et cliquez sur le bouton « Faire un don »

Pour plus d’infos : 02 233 01 82 ou par mail à l’adresse [email protected]© B. Blondel – Handicap International

tentes, couvertures, ustensiles de cuisine, essuies, savons, … Handicap International apporte aussi des soins aux blessés pour faciliter leur rétablissement et tenter de prévenir l’apparition de handicaps irréversibles.

eux et leurs familles que l’aide est arrivée dans les plus petits villages, dans les communes n’ayant pas encore été « sauvées ». Le gou-vernement et les grosses orga-nisations se concentrent en effet davantage là où la population est la plus importante.

Un exemple ? La famille de Louise Baterna, une philippine qui tient un sandwich bar à Schaerbeek, est originaire de San Dionisio, une commune de 33.000 habitants au nord-est de l’île Panay. Dans cette bourgade côtière visitée par l’œil du cyclone, au moins une maison sur deux est détruite. Il y a eu très peu de morts mais énormément de dégâts. Après s’être assurée que ses oncles et tantes allaient bien, Louise a eu l’idée, avec son mari belge, de mobiliser ses amis afin

d’offrir 25 bancas (petits bateaux trimarans) aux pêcheurs de San Dionisio qui ont absolument tout perdu. Chaque bateau coûte – en temps normal – une bonne cen-taine d’euros.

Le succès de son opération « Fish be with you - Que la pêche soit avec vous », telle qu’elle l’a appe-lée, est tel qu’elle a déjà récolté de quoi acheter le double de bateaux.

Mais la récolte des fonds n’est pas tout. Depuis le 8 novembre, Louise passe au moins deux heures par jour à récolter les informations et organiser la logistique à distance : l’identification des bénéficiaires, achat ou construction, les maté-

riaux nécessaires, leur disponibilité, un éventuel site de construction, la rémunération des travailleurs/pê-cheurs… tout pose problème mais rien n’est insolvable pour cette femme déterminée.

Ayant appris qu’un donateur avait promis 1.000 bancas pour l’île Panay, elle a écrit au gouverneur pour vérifier que ses efforts étaient toujours utiles. Elle s’est vu ré-pondre : « Les besoins sont de loin supérieurs. Donc votre initiative est la très bienvenue ». Les bancas commenceront à être assemblées en janvier. Et en juillet, c’est aux Philippines que Louise et sa famille passeront leurs vacances. Et à San Dionisio, de petits bateaux aux couleurs vives porteront les noms de donateurs belges.

Haïti, quatre ans aprèsQuatre années après le tremble-ment de terre qui a ravagé Port-au-Prince, c’est toujours le chaos en Haïti. Les humanitaires de tous pays s’étaient littéralement marchés sur les pieds. L’argent qui a été donné n’a pas toujours été dépensé de la manière la plus efficace. Beaucoup de promesses n’ont pas été tenues. Et d’autres catastrophes (épidémies, cyclone) se sont ajoutées. Pour la plupart, les organisations d’urgence sont parties, mais de nombreuses associations travaillent encore au quotidien. Parmi elles, l’ONG Nos Petits Orphelins, qui a pris soin de 843 enfants seuls, voit enfin poindre une lueur d’optimisme grâce aux « ponts de lumière et d’espoir, d’amitié et de solidarité » qui ont été construits.www.orphelins.be

https://www.facebook.com/pages/Fish-Be-With-You/567084316698823

Une banca, petit bateau de pêche

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Croix-Rouge de Belgique

Rue de Stalle, 96 1180 Bruxelles

Tél. 02 371 31 11 [email protected]

MissionLa Croix-Rouge lutte quotidi-ennement pour améliorer les con-ditions d’existence des personnes vulnérables et pour prévenir et alléger les souffrances des vic-times de catastrophes. Elle agit pour protéger la vie et la santé de chacun, sans aucune discrimina-tion. Elle promeut activement le respect des principes humani-taires, la non-discrimination et la tolérance.www.croix-rouge.be

Aider les personnes pauvres en Belgique1,5 million de personnes vivent sous le seuil de pauvreté dans notre pays.

La précarité et la pauvreté gagnent du terrain. La solidarité aussi ! Pour aider les personnes

en difficulté, la Croix-Rouge développe de nombreuses actions sociales de proximité. Ces actions sont proposées localement dans des Maisons Croix-Rouge. Les familles dans le besoin peuvent recevoir une aide alimentaire, vestimentaire et énergétique, un accueil cha-

150 ans d’Humanité !

Solidarité en belgique

En 2014, la Croix-Rouge de Belgique fête ses 150 ans! Plus de 54.750 journées passées aux côtés de tout un pays !

Améliorer la santé de chacun, prévenir la maladie, alléger toute forme de souffrance, sauver des vies,… Si nos missions sont restées les mêmes, les actions que nous mettons en place aujourd’hui s’ancrent dans la société actuelle et répondent aux besoins de nos concitoyens.

Soutenir le financement de nos actionsToutes les activités de solidarité en Belgique sont finan-

cées par les dons récoltés auprès du public. Sans don, pas d’action ! Les dons sont essentiels pour nous permettre de

poursuivre nos actions et de sauver plus de vies…

Déduction fiscale pour tout don de 40€ ou plus, Vous récu-pérez 45% du montant de votre don. (Par exemple : un don

de 40€ ne vous coûte en réalité que 22€)

N° de compte :

be72 000-0000016-16

leureux, une écoute attentive et toute l’attention qu’elles mé-ritent… A la tête de ces actions du cœur, des bénévoles tout sourire, manches retroussées, prêts à agir…

Accompagner les petits et les grands dans les moments difficilesPrès d’un senior sur deux souffre de solitude. La solitude et l’isolement social des per-sonnes âgées constituent un véritable défi pour notre société. La Croix-Rouge s’en préoccupe et réagit. A domicile, en mai-son de repos et de soins ou en milieu hospitalier, les bénévoles visitent les personnes isolées et les accompagnent dans leur quotidien pour briser la solitude et leur permettre de garder un lien social avec l’extérieur.

La Croix-Rouge permet égale-ment de maintenir le lien entre un enfant et un parent incar-céré. Accompagner un enfant vers le centre de détention puis le ramener chez lui est à chaque fois une belle histoire à la fois pour les petits intéressés et les bénévoles. Une relation qui se construit au fil des visites,

faite de complicités, d’échanges enrichissants et de moments intenses aussi.

Sauver des viesLa Croix-Rouge distribue des produits sanguins à plus de 250.000 personnes. Que de vies sauvées ! Que de drames évités ! Que d’espoir ! Encore une activité du cœur qui repose essentiellement sur la géné-rosité des donneurs et sur la mobilisation des bénévoles.

La Croix-Rouge à votre serviceLa Croix-Rouge, c’est une équipe de près de 11.800 bénévoles et employés répartis dans une centaine d’antennes locales rien qu’en Wallonie et à Bruxelles.

Au quotidien, c’est une multi-tude de petites ou de grandes actions au plus proche de la population.

Vous avez besoin…

• D’un lit médicalisé, d’un fau-teuil roulant…

• D’une formation aux gestes de premiers secours

• D’un transport en ambulance

Vous êtes victime ou témoin…

• D’un accident de la route• D’une intempérie ou d’un

incendie• D’une catastrophe

Quoi qu’il arrive vous pouvez compter sur nous…

Assistant social, pourquoi pas ?études

Ni psy, ni éducateur, l’assistant social est avant tout un spécialiste de la relation. Une écoute sincère, une méthodologie spécifique, une capacité à élaborer des plans d’action, c’est ce qu’il cultive durant ses trois années de formation.

L’assistant social se définit comme un professionnel de l’action collec-tive et de l’aide concrète aux per-sonnes. Son rôle est de développer les liens sociaux afin de favoriser l’épanouissement des individus. Une définition vaste pour un métier que l’on a parfois du mal à cerner, qui se dissocie d’un psychologue, d’un éducateur ou d’un médiateur.

Ce qui différencie l’assistant social des autres professions du secteur social, c’est le suivi concret de

l’individu. Il ne s’agit pas unique-ment d’une écoute attentive et empathique ou d’une tentative de médiation, mais surtout d’un ac-compagnement : l’assistant social accompagne l’individu dans sa propre démarche de résolution de problème. Il lui propose des alter-natives et des démarches à suivre. Dans un hôpital, par exemple, il se charge du retour des patients à leur domicile et s’assure que certains soins soient mis en place chez lui afin de favoriser son intégration

sociale. Dans une prison, il se pré-occupe davantage des dispositifs de défense du détenu, en l’accom-pagnant dans sa recherche d’un avocat et en s’assurant qu’il ne soit jamais seul face à une instance supérieure.

Objectif : l’intégration socialePeu importe son lieu de travail, l’assistant ne perd pas de vue son premier objectif, à savoir l’in-tégration sociale de l’individu qu’il

accompagne. Dans le cas d’un détenu, cela se traduit notamment par le maintien des relations qu’il développe avec ses proches.

Un autre exemple intéressant est celui des assistants sociaux dans les CPAS, grands pourvoyeurs d’emplois pour ce genre de spé-cialistes. Leur rôle est d’aider les usagers des CPAS à surmonter les situations critiques dans lesquelles ils se trouvent. Encore une fois, il ne s’agit pas de psychologues qui

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Aide & Solidarité - 11

Association Muco ASBL 12, avenue J. Borlé

1160 Bruxelles 02/675 57 69

Mission :Un meilleur suivi médical et une meilleure qualité de vie pour les personnes atteintes de mucoviscidose, avec :• une information sur la maladie

et son traitement• un soutien et un accompa-

gnement des patients et des familles

• la défense des intérêts du patient

• une aide logistique et financière

• une permanence et une écoute

• un soutien à la recherche scientifique

Compte : BE62 5230 8010 1261

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www.muco.be

guérir la mucoviscidose est encore un rêve, la combattre est une réalitéVaincre définitivement la mucoviscidose et offrir aux enfants touchés par cette maladie la possibilité de mener enfin une vie normale, ne serait-ce pas le plus cadeau à offrir aux générations futures? En rédigeant un testament en faveur de l’Association Muco, vous soutenez concrètement la recherche scientifique et vous donnez aux enfants, aux jeunes et aux adultes touchés par cette maladie la possibilité de pour-suivre efficacement leur combat quotidien contre l’impitoyable maladie dont ils souffrent, dans l’attente d’un traitement défini-tif. Chaque année, l’Association Muco consacre plus de 200.000 euro à la recherche médicale. Oc-troyer un legs à notre Association, c’est avoir la certitude que votre argent sera investi dans un projet durable dont la gestion répond aux attentes les plus exigeantes.

Offrez un meilleur avenir aux enfants atteints de mucovisci-dose… Donnez-leur accès aux bienfaits du progrès scientifique : votre legs peut faire la différence !

Pour plus d’information, sans engagement et en toute confiden-tialité, prenez contact avec nous au 02/663 39 08.

Soutenez notre action et offrez aux patients atteints

de mucoviscidose une vie meilleure et plus longue !

La mucoviscidose est la maladie génétique grave la plus courante en Belgique. Elle se traduit par la production d’un mucus épais et collant qui entrave le fonctionne-ment du système respiratoire et du sys-tème digestif. Poser un diagnostic précoce chez les bébés permet un traitement ciblé susceptible de réduire les risques de sous-alimentation et les problèmes pulmonaires par la suite. Actuellement, la mucoviscidose

est encore incurable, mais grâce à un trai-tement performant, il est possible de préve-nir et d’alléger les symptômes. Vivre avec la mucoviscidose représente une lourde charge pour les patients atteints de mucoviscidose qui consacrent quotidiennement entre 3 et 4 heures au traitement complexe et intensif de leur maladie.

L’Association Muco milite pour que chaque patient atteint de mucoviscidose puisse accéder à des soins de qualité. Notre priorité demeure les 1200 enfants, jeunes et adultes touchés par la maladie qui se battent chaque jour courageusement contre la maladie dont ils souffrent. Notre association diffuse de l’information à propos de la maladie

et de son traitement. Elle soutient et accom-pagne les patients et les familles au quotidien et leur assure une aide logistique et financière. L’Association Muco soutient activement la re-cherche scientifique.

Quelques chiffres en Belgique :• 1 enfant atteint de mucoviscidose

naît chaque semaine • 1200 patients atteints

de mucoviscidose • 7 centres spécialisés dans le

traitement de la maladie• 350 euro par mois de frais

médicaux à charge du patient• Plus de 10 transplantations

pulmonaires par an

écoutent et suivent le dévelop-pement psychique et mental des individus, mais d’un suivi concret et d’une aide parfois matérielle (re-cherche de fonds, de logement, d’emploi, etc.). Il n’est d’ailleurs pas inhabituel qu’un assistant ré-alise des visites à domicile afin de mieux connaître la personnalité et l’environnement de son « proté-gé », ce qui ne ferait pas un psy-chologue, par exemple.

Educateur et assistant social: des métiers cousinsPsy, non, mais éducateur, oui. On a d’ailleurs parfois tendance à confondre le métier d’assistant social avec celui d’éducateur. Les études des uns et des autres pro-posent d’ailleurs un cursus assez similaire. En termes de travail et de

suivi, l’assistant prend en compte tous les paramètres de la vie so-ciale. A savoir, l’aspect juridique, administratif, ainsi que le réseau social. Ces éléments permettent à l’assistant de réaliser son tra-vail, et d’accompagner l’usa-ger dans toutes ses démarches, quelles qu’elles soient. Les deux métiers sont complémentaires : ils s’exercent dans les mêmes struc-tures – services, plans de cohésion sociale, services d’hébergement, etc – et cherchent à éveiller le bien-être de l’usager.

L’éducateur est davantage concer-né par un travail de proximité. Il va suivre l’usager au quotidien, afin de l’aider dans le développement de son bien-être. L’accompagne-ment est axé sur la reconstruction du « soi ». Ni l’aspect administratif,

ni l’aspect juridique ne sont pris en compte. Les secteurs concernés sont l’aide à la jeunesse – enfants placés, maltraitance, etc. – et le monde du handicap – maisons de repos, hôpitaux psychiatriques, etc. Un éducateur peut également s’adonner au travail de rue, à savoir un travail de prévention qui veille à exclure les débordements dans les quartiers plus difficiles.

Une profession au statut protégéAu niveau des diplômes, celui d’assistant social offre plus de possibilités d’emploi. Un assis-tant social peut d’ailleurs postu-ler pour un emploi d’éducateur, et non l’inverse. Pour le métier d’éducateur spécialisé, un di-plôme est requis, mais pas obli-gatoire. Ce qui n’est pas le cas

pour l’assistant social, qui béné-ficie d’un statut protégé.

Les trois années d’études sont ac-compagnées de stages. Une pre-mière année de formation théorique permet à l’étudiant de construire des savoirs en lien avec la profes-sion qu’il exercera : philosophie, psychologie, sociologie, droit, économie politique, histoire, etc. Mais également des branches plus spécifiques comme les statistiques et la démographie, la culture, l’ac-tualité, les questions médico-lé-gales, la méthodologie, la commu-nication, etc. La seconde année amène l’étudiant à construire des savoir-faire. Et la troisième année de formation pratique demande à l’étudiant une intégration de l’en-semble des savoirs sur le terrain. Catarina Letor >>>

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www.ligue.ms-sep.be

Ligue de la sclérose en plaques

Communauté Française

Rue des Linottes, 6 5100 Naninne

Tél. 081/40 15 55Fax: 081/40 06 02

Missions :• Accompagner les personnes

atteintes de SEP et leur entou-rage dans tous les aspects de la vie quotidienne.

• Intervenir fi nancièrement dans le surcoût lié à la maladie.

• Informer, défendre les droits des personnes touchées par la maladie.

• Soutenir la Recherche.

LBSP est membre de l’association pour une éthique dans la récolte de fonds (AERF).

Déduction fi scale pour tout don à partir de 40€.

CompteBE71 2500 1385 0069

LIGUE BELGE DE LA SCLÉROSE EN PLAQUES COMMUNAUTÉ FRANÇAISE

La sclérose en plaques est la maladie neuro-logique la plus fréquente des jeunes adultes mais elle peut aussi toucher les enfants et les personnes plus âgées. Cette affection infl amma-toire est chronique, évolutive et dégénérative. A l’heure actuelle, il n’y a pas de guérison possible. Les symptômes divers s’additionnent: perte de mobilité, problèmes visuels, troubles cognitifs, urologiques, etc.

Etre aux côtés des personnes atteintes de sclérose en plaques, jour après jour, est l’objectif poursuivi par la Ligue belge de la sclérose en plaques, Com-munauté Française depuis plus de 30 ans.

La force de la Ligue se trouve dans la spécifi cité de l’accompagnement qu’elle propose : soutien social, aménagement du logement en fonction du handicap, informations via un centre de docu-mentation, un journal trimestriel et des journées de rencontres, soutien fi nancier dans le surcoût lié à la sclérose en plaques, développement de loisirs et sports adaptés, accompagnement dans la défense des droits liés au handicap, organisa-tion de journées bien-être…

Les projets sont résolument tournés vers les jeunes et les enfants.

La Ligue a élaboré un programme novateur en matière de prise en charge, lors de l’annonce du diagnostic : l’Ecole de la SEP (informations, sou-tien psychologique). Elle poursuit également l’ac-compagnement spécifi que en faveur des enfants et adolescents : site internet, revue spécialisée, animations de journées réservées aux enfants permettant de dédramatiser la maladie.

HELBI - Ilya Prigogine

La Haute école libre de Bruxelles (HELB) se pré-sente comme un établis-sement d’enseignement libre non confessionnel ré-unissant cinq instituts diffé-rents, parmi lesquelles ce-lui des Sciences humaines appliquées qui propose la formation d’assistant social et celle d’écologie sociale. L’école propose une for-mation en cours du jour, mais également en cours du soir. La population sco-laire est donc très variée puisqu’elle comprend un éventail d’âge allant de 18 ans à plus de 40 ans. Un examen d’admission est

organisé pour les candi-dats qui ne possèdent pas un CESS.

e.O.s - départementsocial Ilya Prigogine

1070 Bruxellestél : 02 560 29 21

www.helb-prigogine.be

Institut supérieur de formation sociale et de communication

L’ISFSC propose trois bacs différents : assistant social, communication et écriture en multimédia, tous recon-nus pour l’aspect pratique développé dès la première année grâce à un stage et à divers ateliers spéciali-sés. Le programme de la

section Assistant social propose une réelle prise en compte du bagage in-dividuel, familial, scolaire et culturel de l’étudiant. L’ob-jectif étant de partir de « qui on est » et d’être capable d’analyser « ce dans quoi on vit ».

IsFsC 1030 Bruxelles

tél: 02 227 59 00www.isfsc.be

Institut d’Enseigne-ment Supérieur Social de l’Information et de la Documentation

L’IESSID est un petit ins-titut qui propose cinq for-mations différentes, avec

la possibilité de suivre un master en ingénierie et ac-tion sociales.

IessId1050 Bruxelles

tél. : 02 629 04 00 www.iessid.be

Institut Cardijn

L’Institut Cardijn de Lou-vain-la-Neuve appartient à l’HEHLA (Haute école Louvain en Hainaut) qui propose trois formations d’assistant social sur trois campus différents, à savoir ceux de Mons, de Charleroi, et de Louvain-la-Neuve. A l’institut Cardijn de Louvain-la-Neuve, école de grande renommée, l’étudiant est

individuellement suivi par un référent, qui l’aidera à faire le point sur sa forma-tion, ainsi que sur son projet professionnel.

Institut Cardijn 1348 Louvain-la-Neuve

tél : 010 48 29 63 www.institutcardijn.be

HELHa Mons et Charleroi

L’institut HELHa de Mons appartient également à la Haute Ecole Louvain en Hainaut, ainsi que l’Ecole sociale de Charleroi. Ils développent, par consé-quent, un programme simi-laire à celui de l’Institut Car-dijn de Louvain-la-Neuve.

Les différentes formationsétudes>>>

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www.caritas-int.be

CARITAS INTERNATIONAL

Secourir et Construire

Caritas International Rue de la Charité, 43

1210 Bruxelles

02/229.36.29

[email protected]

Caritas International Belgium

@CaritasIntBe

MissionSecourir et Construire

CompteBE88 0000 0000 4141

Quand la crise frappeCaritas International travaille en étroite collaboration avec ses partenaires locaux et internatio-naux. L’intervention de Caritas, mise en place avec et pour les communautés affectées, se conçoit dans une perspective durable. La phase de première urgence, quand il s’agit de sau-ver des vies et de pourvoir aux besoins des victimes en matière d’eau, de nourriture, d’abris et de soins, intègre les éléments qui serviront à la réhabilitation des infrastructures et, à terme, aux activités de développement. Les opérations de Caritas Inter-national veillent aussi à réduire la vulnérabilité des communau-tés à de futures crises.

Et au-delà de la criseGrâce à l’appui de Caritas, les victimes de crises sont dotées des moyens qui leur permettent d’agir sur les causes de leur vulnérabilité et de la réduire. L’un des principaux leviers de la lutte de Caritas Internatio-nal contre la pauvreté est son approche centrée sur la sécu-rité alimentaire. L’égalité entre femmes et hommes, la lutte

© Isabel Corthier

contre le VIH/SIDA et le respect de l’environnement constituent les autres points cardinaux de son action.

Caritas International relève ainsi un défi majeur : associer l’urgence, la réhabilitation et le développement.

Projets en coursÀ l’étranger, Caritas Interna-tional mène des programmes humanitaires d’urgence, de réhabilitation et de dévelop-pement dans plus de 40 pays. Pour distribuer des vivres sur le passage du typhon Haiyan aux Philippines, donner de la chaleur aux familles qui ont fui les violences en Syrie, dans les centres nutritionnels de la RDC ou les maisons reconstruites en Haïti, ce travail est mené pour et par les communautés touchées.

En Belgique, Caritas Internatio-nal assure l’accueil et l’accom-pagnement des demandeurs d’asile en logements individuels. Caritas International mène également des programmes sociaux en matière d’intégra-tion des réfugiés reconnus, de tutelle de mineurs ou encore de retour volontaire.

Sa force et sa rapidité d’intervention, Caritas International les puise dans son réseau mondial, qui rassemble 165 organisations d’inspiration catholique en lutte contre la pauvreté et pour la dignité de tous à travers 200 pays.

Après votre mort, faites jaillir l’eau et la vie en Ethiopie

Vous souhaitez devenir source de vie en Ethiopie ou ailleurs ?

Contactez André de Pierpont, Caritas International,

Rue de la Charité 43, 1000 Bruxelles ou [email protected]

0475/743714

« Parler de succession a longtemps été tabou. Depuis lors, les choses

ont bien changé. Et, il n’y a pas que les bien-lotis qui désirent poursuivre,

après leur départ, les gestes de solidarité qui ont marqué leur vie »,

explique André de Pierpont, conseiller legs et personne de confi ance de

Caritas International. « Et je suis précisément là pour

répondre aux questions de tout ordre que ce choix peut soulever. »

Soutenir Caritas International dans son testament, c’est con-tribuer à faire reculer la misère et l’exclusion. En Ethiopie, par exemple, vous pouvez soutenir la communauté du Gunda Gundo. Dans cette partie reculée et aride du pays, l’irrigation des terres pourrait faire un monde de différence pour les familles de paysans. Sept villages projettent d’aménager des puits et des bassins de collecte. L’objectif est de rétablir l’accès à l’eau potable, de tracer des canaux et de prévenir les dégradations environnementales pour faire ensemble de la faim un lointain souvenir.

Campus FuCaM – HeLHa - 7000 Mons

tél: 065 40 41 45

ecole sociale de Charleroi

6061 Montignies-sur-sambre

tél.: 071 20 22 80

www.helha.be

HELMO ESAS – Haute Ecole Libre Mosane

La Haute Ecole Libre Mo-sane (HELMO) propose plus de 50 formations dans les secteurs pédagogique, paramédical, économique, social, et technique. Portées par la valeur de l’humanisme

et de la chrétienté, chaque secteur inscrit l’être humain au centre de sa pédagogie. La HELMO propose éga-lement un enseignement à distance et les stages oc-cupent une place centrale : sur les trois années, un tiers de la formation est consacré aux stages.

HeLMO esAs4020 Liège

tél.: 04 344 59 79 www.helmo.be

Henallux

La Haute Ecole de Namur-Liège-Luxembourg pro-pose 18 formations différentes, dont deux for-mations d’assistant social

situées respectivement à Namur et à Arlon. La Haute Ecole propose également un Master en Ingénierie et action sociales.

Namur tél. : 081 46 86 60

Arlon tél. : 063 24 51 70

http://henallux.be/assistsocial

Haute Ecole Provinciale de Hainaut-Condorcet

La Haute école, créée en 2009, propose une cin-quantaine de cursus de type court et de type long, ainsi que des spécialisa-

tions et des passerelles. Les formations comprises dans le secteur social se déroulent à Charleroi.

HePH Condorcet 6001 Marcinelle

tél : 071 60 93 30www.condorcet.be

L’HEPL - Haute école de la province de liège

L’HEPL offre un master en Ingénierie et actions so-ciales, ainsi qu’une spécia-lisation en Médiation.HePL – Haute ecole de

la province de Liège4101

Jemeppe-sur-Meuse tél : 04 237 95 86

www.hepl.be

L’HEH - Haute Ecole en Hainaut

Les formations d’assistant social proposées par l’HEH sont organisées sur deux sites, à Mons et à Tournai. Les deux sites proposent un programme similaire, privilégiant la réalité sociale. Ceux-ci sont spécialisés en service social, en droit, en sociologie et en psycholo-gie. A souligner leur intérêt particulier accordé aux pro-blèmes sociaux contempo-rains, et au bien-être social.

HeH Monstél : 065 39 48 90

HeH tournai tél : 069 22 55 12

www.heh.be

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«  Je fais de la cyclodanse depuis 2003. J’ai eu un accident qui m’a contrainte à vivre au quotidien en chaise roulante. Pour accepter ma chaise, j’ai commencé la cy-clodanse dans le cadre de ma re-validation. Puis c’est devenu une activité de loisir toujours plus im-portante  : j’ai suivi des formations à l’étranger et je donne des cours de cyclodanse depuis six, sept ans maintenant » explique Myriam.

Ce jour-là, elle et le groupe de l’as-sociation Décalage ont présenté une démonstration de cyclodanse à Solidanza, un événement organisé depuis cinq ans par Handicap Inter-national.  « Solidanza est un événe-ment à la fois inclusif et solidaire » explique Sophie Clesse, respon-sable des événements pour Handi-cap International. «  Il a notamment pour but de récolter des fonds au profit des projets de notre organisa-tion, mais dès le départ, nous avons voulu accorder une large place aux personnes handicapées. Dans nos projets dans le Sud, nous militons pour une meilleure place des per-sonnes handicapées dans la so-ciété. Il était cohérent d’en profiter pour sensibiliser le public à la place des personnes handicapées en Bel-gique également. Et pour cela, quoi de plus fédérateur que la danse ? »

De fait, sur la piste, les couples se forment et se reforment au gré de la musique, les personnes valides n’hésitant pas à inviter les « cyclo-danseurs », faisant de Solidanza un

événement un peu unique en son genre en Belgique, ce que confirme Myriam. Qui ajoute que les mentali-tés changent : « Je me souviens, en 2009, lors de la première édition de Solidanza, les gens étaient un peu craintifs, n’osaient pas trop inviter les danseurs en chaise roulante. Maintenant, beaucoup de per-sonnes m’ont dit qu’elles venaient parce qu’il y a de la cyclodanse. Et cette année, j’ai pu voir une vraie intégration, un beau mélange. Pour ma part, j’étais épuisée en rentrant chez moi parce que je n’avais pas arrêté de danser  ! Il faudrait plus d’événements comme celui-là en Belgique et qu’il y ait plus de clubs de danse acceptant les personnes handicapées. Mais ça bouge ! »

Une relation d’humain à humainEn effet, dans le passé, les spécia-listes avaient tendance à «  médi-caliser  » le handicap. Aujourd’hui, sous l’influence des associations de personnes handicapées notam-ment, la perception de la place de la personne handicapée se modifie. Les activités qui leurs sont propo-sées se font plus nombreuses. Il y a les clubs de handisport, importants bien sûr, mais les personnes handi-capées demandent aussi de pou-voir avoir d’autres loisirs, comme tout un chacun.

La danse en est un. « La cyclodanse a beaucoup d’effets positifs pour la personne handicapée  : une meil-leure acceptation de soi, de son

S’amuser et briser les murs

Une piste de danse. Des couples tournent. Une dame adresse un large sourire à son partenaire qui la fait virevolter. Un bal comme tous les autres ? Non ! La dame s’appelle Myriam Vasquez, et si elle danse avec grâce et élégance, elle le fait fermement campée… dans son fauteuil roulant !

FONDS ANDRÉ RYCKMANSAsbl

Pour développer ses activités en Afrique et dans le monde auprès des populations les plus pauvres, le Fonds André Ryckmans a besoin de vous et de votre soutien.

FONDS ANDRÉ RYCKMANS - avenue maréchal Ney, 38 1410 WATERLOO - Tél/Fax : 32.2.3548503 Courriel : [email protected]

Comptes IBAN BE34 2710 1226 6690 - BIC GEBABEB IBAN BE21 0000 1900 2603 - BIC BPOTBEB1

www.far-ryckmans.org

L’a.s.b.l. a été créée en 1962 en mémoire d’André Ryckmans. Ce « territorial » du Congo belge ayant développé en quelques années une connaissance exceptionnelle du terrain est décédé le 17 juillet 1960 à Thysville (Mbanza Ngungu)

Le Fonds André Ryckmans est depuis sa création agréé et subsidié par l’administration belge chargée de la coopération au dévelop-pement. Son objectif est le soutien d’actions concrètes de terrain. Il travaille avec des par-tenaires qu’il connaît bien, avec des compo-

santes de formation technique et de formation à la gestion en vue de les rendre autonomes et pérennes.

Le Fonds porte une attention toute particulière à la situation des femmes dans les pays du Sud et en particulier à leur situation sociale et économique. Il travaille en Amérique la-tine (Brésil, Bolivie, Venezuela) et en Afrique subsaharienne (RD Congo, Sénégal, Niger), Au Congo, son activité se situe à Kinshasa, au Bas Congo, au Kivu, au Maniema, au Bandundu, etc.

Créé en mémoire d’André Ryckmans, le Fonds c ‘est :• 50 ans d’activité en faveur des pays du Sud ;• plus d’une vingtaine de partenaires fidèles et sérieux ;• un budget annuel de 350.000 € ;• près de 100 projets réalisés dont 16 actuellement en activité ;• des synergies et de collaborations avec d’autres ONG (comme Le Monde selon les

femmes) ;• le prix du développement « André Ryckmans » déjà attribué 20 fois.

« Le développement est le plus beau nom de la paix »Devenez donateur et participez à la mise en place d’un

monde plus juste.

Parce que même en étant handicapé, la vie peut être fun…

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Des changements extraordinaires, grâce à des millions de héros ordinaires…

AMNESTY INTERNATIONALBelgique francophone

Rue Berckmans, 91060 Bruxelles

Tél: 02 - 538.81.77 Fax: 02 - 537.37.29

MissionAmnesty International est un mouvement mondial de per-sonnes qui œuvre pour que tout être humain puisse se prévaloir de tous les droits énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l’homme et dans d’autres textes internationaux.

Amnesty International travaille entre autres à :

• Mettre fi n aux violences contre les femmes

• Faire libérer les prisonniers d’opinion

• Abolir la peine de mort• Combattre la torture et répon-

dre au terrorisme par la justice• Faire adopter un règlement sur

le commerce des armes• Défendre les droits des

migrants • Défendre les droits de ceux

qui sont pris au piège de la pauvreté

• Lutte contre l’utilisation des enfants-soldats

Compte IBAN

BE85 0012 0000 7006

« Mieux vaut allumer une bou-gie que maudire l’obscurité ». C’est ce proverbe chinois qui a inspiré la créatrice du symbole d’Amnesty : la bougie entourée de barbelés. Cette bougie sym-bolise l’espoir de faire pénétrer la lumière dans les lieux les plus sombres, là où les droits humains sont bafoués, grâce

à l’action de simples citoyens à travers le monde.

Torture, violence, pauvreté, peine de mort, mortalité maternelle, discriminations à l’égard des femmes, des ho-mosexuels  et des migrants, emprisonnements injustifi és, disparitions forcées, recrute-

ments d’enfants-soldats, … le champ est vaste.

Grâce à ses millions de mili-tants, le combat d’Amnesty International fonctionne! L’organisation parvient à per-suader les gouvernements de faire changer leurs lois et leurs pratiques afi n d’obtenir des changements structurels, en témoigne par exemple la ten-dance mondiale vers l’abolition de la peine de mort (en 10 ans, le nombre d’ États abolition-nistes dans le monde est passé de 80 à 97). Nombre de per-

sonnes sont libérées de prison ou voient leur situation amélio-rée grâce aux actions menées par Amnesty International.

La liste des acquis vers un monde sans impunité est longue… Cependant, le travail colossal d’Amnesty Internatio-nal suppose la disposition de ressources fi nancières impor-tantes. Les enjeux géopolitiques et l’actualité internationale en continuel changement donnent chaque jour lieu à de nouveaux défi s. Les fréquents retours en arrière de la part de certains États en matière de droits hu-mains témoignent par ailleurs du fait que rien n’est jamais acquis quand il s’agit du respect des droits des personnes. Si Amnesty demeure aujourd’hui, c’est bien parce que des mil-liers de vies sont en jeu… Il est donc essentiel de donner à Amnesty International l’occa-sion de sauver plus de vies!

Aidez Amnesty International à poursuivre son combat pour les droits humains.

Attention, le numéro de compte a changé : IBAN: BE85 0012 0000 7006 BIC: GEBABEBB

« Je dois à Amnesty International d’être en vie, et maintenant je consacre cette vie à militer contre la peine de mort et à sensibiliser l’opinion publique aux droits humains », Hafez Ibrahim, ancien condamné à mort yéménite qui a béné-fi cié d’un sursis en 2007 à la suite du lancement en sa faveur d’une Action urgente. Il a par la suite été gracié et libéré et a

commencé à étudier le droit à l’Université de Sanaa.

www.amnesty.beFaites un don ou achetez une bougie sur

corps, le travail corporel, l’amélio-ration de l’image de soi. Mais sur-tout, elle permet une meilleure in-clusion, elle amène à une ouverture de part et d’autre. La danse, c’est vraiment être en relation d’humain à humain » ajoute Myriam Vasquez.

La danse n’est pas le seul loisir accessible. Serge Van Brakel est le président d’Horizon 2000, une association qui utilise le théâtre pour améliorer l’intégration des per-sonnes handicapées. Lui-même atteint d’infirmité motrice cérébrale,

il a présenté un one man show, « Entre nous  », un peu partout en Belgique et même à Paris. Son as-sociation propose entre autres dif-férentes activités socio-culturelles pour les personnes handicapées.

Changer le regardYves Vandezande est formateur au sein d’Horizon 2000. Lui aussi insiste sur le plus qu’apporte une activité théâtrale pour la personne handicapée : « C’est un outil de dé-couverte de soi-même, qui permet d’entrer en contact avec ses émo-tions. Ça peut permettre de sortir de la peur du regard de l’autre, parce qu’on se met en scène, qu’on peut faire preuve d’autodérision.  » Le théâtre, comme la danse, apprend à la personne à mieux utiliser son corps et à développer sa créativité. Et ces deux disciplines permettent aussi de changer le regard du pu-

blic. Serge confirme : « Au départ, le spectateur ne regarde pas la personne handicapée comme un acteur. Et puis, tout d’un coup, la transformation s’opère et il ne voit plus qu’un acteur, avec un handi-cap. Le regard des spectateurs et des gens que l’on forme avec l’as-sociation évolue très vite. »

Serge et Yves – tout comme Myriam et l’ASBL Décalage - ont participé à un programme d’échanges entre as-sociations belges et associations du Sud. Ils se sont rendus au Togo pour rencontrer les membres de Tibi dans le cadre du projet «  Associations solidaires » de Handicap Internatio-nal. Ils ont donné des formations de théâtre aux membres de la troupe de Tibi au Togo. L’association togo-laise leur a ensuite rendu la pareille, venant présenter son travail théâtral en Belgique. Lors de sa venue en >>>

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CREDAL SC Société coopérative à responsabilité limitée et à finalité sociale

Place de l’Université 16 -1348 Louvain-la-Neuve Tél. : 010 48 33 50 - Fax : 010 48 33 [email protected] - www.credal.be

Editeur responsable : Bernard Horenbeek, CREDAL SC scrl-fs, Siège social : Rue d’Alost 7 à 1000 BruxellesCoopérative agréée par le Conseil National de la Coopération sous le n°5390 - RPM Bruxelles: 0426-769-514

Crédalest un organisme financier alternatif qui propose, en Belgique :

du crédit à des projets collectifs et citoyens du microcréditde l’accompagnement

Belgique, Razak, le président de l’association togolaise et lui-même handicapé suite à un accident, té-moignait dans le même sens : « Nos membres peuvent  aussi bien être des personnes handicapées que sans handicap. Après chaque re-présentation, nous recevons des réactions positives. Quand nous

sommes sur scène, on ne voit plus que nous avons un handicap. Ce qui compte, c’est la qualité de notre travail. » 

Il existe d’autres activités artistiques ouvertes aux personnes handica-pées. Plusieurs écoles de cirque du pays organisent des ateliers, des stages à destination des enfants, adolescents et même adultes en situation de handicap. Au menu  ? L’apprentissage des techniques de cirque - acrobatie, jonglerie, équi-libre, trapèze, jeu d’acteur, avec comme maître mot le plaisir. Plaisir de bouger, de se dépasser. Géné-ralement, les personnes handica-pées se retrouvent ensemble pour ces activités. Mais c’est pour elles déjà une démarche vers l’intégra-tion. Elles font les mêmes choses que les personnes valides, tous se côtoient, s’entraident, se respectent.

Certaines écoles ont aussi des pro-jets qui mêlent personnes valides et porteuses d’un handicap pour un numéro commun. «  Moi j’aime les foulards, l’assiette, marcher sur le fil. J’aime faire le spectacle. Moi, j’aime rire et le cirque, ça m’amuse » explique une petite fille atteinte de trisomie.

Petit à petit, les choses bougent donc. Myriam, Serge et bien d’autres contribuent à ce changement. Mais sans nier le besoin d’activités spéci-fiques, Myriam va déjà « une roue plus loin », vers la route de l’inclusion : « Il y a des associations qui organisent des sorties, des visites au musée, des voyages … C’est une bonne chose. Mais on est alors souvent entre personnes handicapées, qui partent avec des aidants. Quelque part, on reste dans un cadre, avec une étiquette ‘pour personnes han-

dicapées’. Moi, ce que je préfère, c’est de pouvoir me mêler aux per-sonnes valides. » En disant cela, elle évoque le souhait de beaucoup de personnes handicapées, qui veulent pouvoir partir en vacances, aller au cinéma, faire un bowling avec leurs proches sans que cela soit considéré comme un exploit, une exception.

Ce pas de la mixité, de plus en plus de centres sportifs le franchissent, adaptant leurs installations pour s’ouvrir à tout public. Une personne moins valide voudrait faire une pe-tite baignade avec ses amis ? Cela devient possible dans plusieurs pis-cines de Belgique. Des clubs spor-tifs commencent à accepter des personnes en situation de handicap dans leurs rangs. Quand on vous le disait  ! Doucement, mais sûrement, les choses changent. Et c’est telle-ment mieux comme cela !

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www.braille.be

aidez-les à rester autonomes

Rue d’Angleterre, 57 - 1060 Bruxelles Tél. : 02 533 32 11 - Fax : 02 537 64 26

Email: [email protected]

la ligue braille en un coup d’œil:Création : 1922Objectif : Aider les personnes aveugles et malvoyantes tout au long de leur vie pour favoriser leur autonomie, leur intégration et leur épanouissement.Nombre de personnes aidées en 2011 : 13.275.Services : Aide sociale, soutien psychologique, appren-tissage de techniques favorisant l’autonomie (locomotion, chiens-guides, braille, cuisine…), information et conseil pour l’acquisition de matériel adapté, encadrement pédagogique, formation et insertion professionnelles, bib-liothèque et ludothèque adaptées, activités de loisirs…Implantation : Active dans tout le pays, siège social à Bruxelles et maisons locales à Ath, Charleroi, Jambes, Libramont, Liège, Antwerpen, Gent, Hasselt, Kortrijk et Leuven. Personnel : 109 collaborateurs et 398 volontaires.Ressources financières (2011) : Dons et legs (59,04%), tombola (5.75%), produit net d’activités pro-pres (12,25%), subsides (22,96%).

Compte : ibaN : be11 0000 0000 4848

biC : bpotbeb1

En ces temps de crise, trouver un emploi devient un véritable parcours du combattant. C’est encore plus difficile pour les per-sonnes aveugles et mal-voyantes. Bien souvent, les employeurs craignent que la personne déficiente visuelle ne soit pas assez performante, l’entreprise ne dispose pas de matériel adapté, la cécité fait peur aux collègues... Pourtant, les personnes aveugles ou malvoyantes peuvent être très compétentes dans dif-férentes fonctions : juriste, télé-opérateur, anima-teur radio, réceptionniste, secrétaire, informaticien et même policier ! À la Ligue Braille, nous aidons chaque jour les personnes déficientes visuelles à trou-ver ou garder un emploi en offrant les services sui-vants :

• Définir son projet et choi-sir une orientation pro-fessionnelle adaptée à son handicap.

• Suivre une formation pro-fessionnelle personnali-sée en langues, bureau-tique, dactylographie, informatique...

• Rédiger son CV et sa lettre de motivation, se préparer aux entretiens d’embauche, s’inscrire dans un bureau d’inté-rim...

• Informer l’employeur quant aux aides finan-cières dont il peut béné-ficier et l’aider dans les démarches administra-tives pour les obtenir.

• Adapter le poste de tra-

vail, repérer les trajets et

les locaux, sensibiliser

les collègues au handi-

cap visuel.

Ces services, comme les

nombreux autres services

de la Ligue Braille, sont

gratuits ! Grâce à votre don,

même minime, vous offrez

une chance aux personnes

déficientes visuelles de se

former et de trouver ou

garder un emploi. Merci de

votre générosité.

La solidarité d’une entrepriseDepuis le scandale des baskets ou ballons de foot fabriqués par de petits enfants dans des paus d’Asie tels que le Pakistan ou le Ban-gladesh, certains dirigeants d’entreprises ont pris conscience de leurs responsabilités envers la société dans laquelle ils vivent. Poussées par les organisations internationales et les associations de consommateurs (et aussi sans doute par la conscience de leurs patrons, les entreprises ont commencé à se doter de chartes éthiques. Hélas, de douloureux accidents comme ceux des effondrements d’usines textiles au Ban-gladesh viennent rappeler que ces chartes ne sont souvent pas suffi-santes, surtout si les sous-traitants ne les appliquent pas.

Malgré tout, le monde de l’entreprise a fait de gros progrès en ce qui concerne sa responsabilité sociétale, et certaines sociétés se montrent assez vertueuses. L’assureur Ethias, par exemple, est l’une de celles-là. Bien sûr, rétorqueront les plus chafouins, il est plus facile de respecter certains critères quand on ne produit pas de biens dans un pays pauvre… Quand bien même, cela valait la peine de poser quelques questions sur le sujet à Gaëtan Smets, responsable du marketing des collectivités et coordinateur de la Responsabilité sociétale chez Ethias. >>>

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www.afrahm.be

Association Francophone d’Aide aux Handicapés

Mentaux ASBLav. Albert Giraud 24

1030 Bruxelles

Tél.: 02/247 28 21 Fax: 02/219 90 61

Facebook : ASBL Afrahm

Missions• Promotion et défense des

intérêts et droits des personnes présentant une déficience intel-lectuelle et de leur entourage.

• Information et sensibilisation de l’opinion publique.

• Réponse aux besoins (aide psychosociale, information, formation, publications...)

L’AFrAHM est constituée de 11 sections locales et 4 sections spécifiques à des syndromes. Gérées par des parents, elles organisent des activités de loisirs et de formations adaptées aux personnes déficientes intellectu-elles et à leur famille.

Tout don de 40 euros ou plus bénéficie d’une exonération fiscale.

Comptebe80 0001 2198 5277

association francophone d’aide aux Handicapés mentauxL’AFrAHM est née à l’initiative de parents soucieux du bien-être de leurs enfants et désireux de se soutenir mutuellement.

L’AFrAHM est une grande famille qui réflé-chit collectivement au mieux-vivre des per-

sonnes handicapées et de leurs proches. L’association rassemble actuellement onze sections régionales en Wallonie et à Bruxelles et quatre sections spécifiques constituées autour d’un syndrome particulier.

L’AFrAHM, c’est une équipe qui réunit des milliers de personnes handicapées men-tales, leurs familles et des professionnels autour de quatre valeurs : ensemble, res-pect, inclusion, audace.

Le défi de l’après-parents

La longévité de l’ensemble de la population va croissant. Il en est de même pour les personnes présentant une déficience intel-lectuelle, elles survivent, de plus en plus souvent à leurs parents.

Conscient de cet enjeu, les SERVICES APRES-PARENTS de l’AFRAHM aident les parents à répondre à la question : Qu’ad-viendra-t-il de notre enfant lorsque nous ne serons plus là ? C’est ainsi que les services SUPPORT-AHM veillent à assurer une qua-lité de vie dans le respect de la volonté de la personne et de ses parents tandis que la FONDATION DU Dr PORTRAY veille à la sécurité financière de l’orphelin.

Dans le cadre de cette préparation, la mise en place d’un réseau proche de la personne déficiente intellectuelle est primordiale, c’est pourquoi l’AFRAHM a décidé de mettre en place un réseau de volontaires qui accom-pagneront, pour un temps, les personnes orphelines dans leur parcours de vie :

• soit en créant une véritable relation avec elle,

• soit, à la demande, en l’accompagnant dans des activités de la vie quotidienne

Aujourd’hui, nous voulons développer notre réseau actuel de volontaires afin de répondre au défi de l’Après-parents.

... même pour une courte période, pour relever ces merveilleux défis !

Envie d’en savoir plus et de connaître la déficience intellectuelle ?Nous vous offrons une formation-rencontre d’une journée le 20 février 2014 au cours de laquelle vous découvrirez ce qu’est la déficience intellectuelle, les valeurs que nous défendons, l’accompagnement de personnes déficientes … et pouvoir ainsi décider de votre engagement !

inscrivez-vous dès à présent, nous avons besoin de vous !

Contact : [email protected] – tél 02.247.60.13

Vous affichez sur votre site que vous avez intégré le Pacte Mondial des Nations unies à votre stratégie, qu’est-ce que ce pacte et com-ment s’y traduit-il ?

G.S. Depuis 2000, l’ONU rassemble les entreprises, le monde du travail et la société civile autour de grands principes universels tels que les droits de l’homme, les normes inter-nationales du travail et la lutte contre la corruption. Par le biais d’une action collective, le Pacte Mondial entend renforcer le sens des res-ponsabilités et le civisme des entre-prises, pour contribuer à trouver des solutions aux problèmes que pose la mondialisation.

Par son ancrage mutualiste et d’économie sociale, Ethias a très

tôt nourri l’ambition se positionner comme acteur de terrain de la RSE (responsabilité sociétale de l’entre-prise) en concevant cette dernière non pas comme un instrument d’image ou de pure communica-tion, mais comme un levier destiné à promouvoir ses valeurs dans le développement de ses produits et services. Dès 2003, Ethias fut le premier assureur à obtenir le Label Social, une certification décernée à l’initiative des pouvoirs publics et strictement contrôlée, en offrant la garantie qu’un produit ou service respecte les normes de l’OIT (Or-ganisation Internationale du Travail) : abolition du travail des enfants, liber-té syndicale, droit d’association, etc.

Ethias s’est, par exemple, posi-tionnée de manière claire et trans-

parente par rapport au caractère éthiquement responsable de ses investissements. Des critères stricts ont été imposés pour respecter les normes de l’OIT et les droits de l’homme, ainsi que pour lutter contre l’utilisation d’armement controversé. Concrètement, une ASBL externe et indépendante se charge de dresser chaque année un inventaire interna-tional des entreprises qui enfreignent les règles, sorte de « liste noire » des investissements qui portent atteinte aux valeurs humanistes.

Comment concilier le core-bu-siness d’un assureur – on assure sur les malheurs des gens – et l’éthique ?

G.S. Assurer, c’est couvrir, proté-ger, garantir. S’engager à être là

dans les bons moments, comme dans les mauvais. S’est aussi « as-surer  », de manière intransitive  : être à la hauteur de ce que l’on veut être, joindre l’acte à la parole, respecter ses valeurs d’huma-nisme et de proximité. C’est enfin surtout «  rassurer  », et permettre aux hommes et aux femmes qui vous font confiance d’être certains de bénéficier de produits et ser-vices, justes et qui leur rendent la vie meilleure.

Par exemple, développer un service gratuit d’alertes SMS et de préven-tion des risques météorologiques avec l’IRM pour permettre aux pou-voirs locaux de prendre les mesures nécessaires en faveur des citoyens en cas de catastrophe naturelle an-noncée, cela va bien au-delà « d’as-

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www.ona.be

L’intégration pour tous ? C’est possible !

ONA asbl Œuvre Nationale des

AveuglesAv. Dailly, 90-92, 1030 BXL

Tél.: 02/[email protected]

MissionDepuis 1922, l’ONA agit pour favoriser l’autonomie et l’intégration sociale des personnes défi cientes visuelles. Nous leur proposons des activités et des services de proximité :• accompagnement social • accompagnement scolaire • centre de transcription• bibliothèque • ludothèque • loisirs• centre de documentation • sensibilisations à la défi -

cience visuelle

Les dons (avec attestation fi scale à partir de 40 euros) et legs (droits de succession réduits) sont essentiels pour réaliser les missions de l’ONAMerci de votre soutien

CompteBE06 0012 3165 0022 BIC GEBABEBB

ONA asbl – OEuvre Nationale des Aveugles

Notre service d’accompagnement scolaire permet à des élèves aveugles ou malvoyants de suivre une scolarité ordinaire.

Grâce à un suivi personnalisé, nous leur donnons la possibilité de suivre les cours comme les autres enfants. Ce qui augmente leurs chances de réussite scolaire, pre-mier pas vers l’intégration dans la société.

L’accompagnateur est aussi là pour apprendre à l’enfant à utiliser son matériel spécialisé lui permettant d’être autonome en classe.

L’accompagnateur joue également un rôle de relais avec d’autres ser-vices de l’ONA, tels que la biblio-thèque ou la ludothèque, qui pro-posent notamment des livres et des jeux adaptés : autant de supports indispensables à l’apprentissage et à la découverte.

Parce que l’école est le premier pas vers l’intégration socialeDepuis 1922, l’Œuvre Nationale des Aveugles agit en faveur des personnes défi cientes visuelles.

L’objectif ? Favoriser leur autonomie et leur pleine intégra-tion dans notre société.

Pour permettre à ces personnes de vivre comme tout le monde, nous avons besoin de vous !

Pour poursuivre son action, l’ONA fait appel à votre géné-rosité. Votre soutien est essentiel pour assurer la qualité de nos services.

surer le malheur des gens ». Autre exemple  : être le premier assureur sur le marché belge à proposer une couverture des risques cardio-vas-culaires et cérébraux pendant la pratique d’un sport – cas qui touche beaucoup plus de jeunes sportifs qu’on le pense – c’est concilier éthique et métier d’assureur.

Vous poussez les preneurs d’assurance à davantage de res-ponsabilité et d’écologie, en ré-compensant les plus vertueux... Comment ?

G.S. Prenons l’exemple de notre déclaration d’hospitalisation en ligne : il existe pour cette applica-tion un potentiel de près de 900.000 assurés (collectivités, entreprises et particuliers). Les prévisions d’utilisa-

tion sont prometteuses : depuis son lancement en avril 2012, 19 % des déclarations ont déjà été introduites via cette plateforme. Début 2013, l’application représentait plus de la moitié de toutes les déclarations électroniques. Autre effet positif : on observe une très forte diminution du nombre de déclarations papier. Trai-tement rapide, ergonomie et préser-vation de la nature  : la dynamique est gagnante sur tous les fronts. Je ne pense pas, heureusement, que nous devions « pousser » à des com-portements écologiques, ou encore moins les récompenser. Le succès réside plutôt dans un équilibre entre utilité, efficacité et respect de l’envi-ronnement. Bien sûr, nous ne man-quons pas de répondre à d’autres défis ou attentes écologiques, comme une demande d’assurance

en matière de mobilité verte ou alter-native. Rouler moins ou de manière plus intelligente, c’est bien entendu polluer moins, mais c’est aussi ré-duire le risque et pourquoi pas, en toute logique, réduire le coût de son assurance. (NDLR : Ethias pratique des «  éco-tarifs  » avantageux pour ceux qui roulent peu ou qui utilisent des véhicules électriques.)

Vous avez l’impression d’en faire plus que les autres ?

G.S. Je suis convaincu que le secteur a compris les enjeux de la RSE. En ce qui concerne Ethias, je préférerais exprimer notre ap-proche davantage en termes de différence ou de qualité, que de quantité. Nous sommes très actifs c’est vrai dans plusieurs domaines

sociétaux (diversité, soutiens à la recherche et au développement en prévention, accès à la culture pour tous, etc.). Mais c’est véri-tablement le travail de fond que nous privilégions, sur des théma-tiques qui préoccupent nos assu-rés et parties prenantes sur le long terme et dont les enjeux pèseront lourdement sur l’évolution de notre société. Récemment, Ethias a pi-loté – avec deux autres acteurs partageant ses valeurs (P&V et In-tegrale) – une réflexion sur les défis liés au vieillissement en Belgique : dépendance, soins de santé, aides aux personnes âgées, financement optimal des retraites. Autant de problématiques auxquelles un as-sureur engagé socialement se doit de réfléchir en vue de concevoir les solutions adaptées.

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www.vivre-ensemble.be

Action Vivre ensembleRue du

Gouvernement Provisoire 32

1000 Bruxelles

Tél : 02 227 66 80

Fax : 02 217 32 59

E-Mail : [email protected]

Credo Contre la pauvreté, je choisis la solidarité

ObjectifLutter contre l’exclusion sociale et la pauvreté

Projets actuels89 projets de lutte contre la pau-vreté en Wallonie et à Bruxelles

Attestation fiscale à partir de 40 euros

Comptebe34 0682 0000 0990

Un lieu d’accueil pour des sans abris ou des femmes avec leurs enfants, une école de devoirs, un jardin potager com-munautaire, un projet de formation dans le secteur du net-toyage ou de l’Horeca, de défense du droit au logement, des ateliers pour cuisiner pas cher, ... Action Vivre Ensemble apporte chaque année une aide financière à des asso-ciations de lutte contre la pauvreté en Wallonie et à Bruxelles.

Contre la pauvreté, je choisis la solidarité Kevin, du Welcome-Babbelkot à Bruxelles : « A la mai-son, il n’y a pas de place pour travailler au calme. Nous sommes une famille nombreuse et il n’y a pas une chambre pour chacun. Ici, je peux faire mes devoirs en toute tran-quillité, et il y a des gens pour m’aider quand j’en ai besoin. Heureusement que je peux venir au Babbelkot, sinon je ne sais pas comment je réussirais à l’école ».

Le « Welcome–Babbelkot » est une école de devoirs ouverte à tous les enfants d’un quartier multiculturel d’Etterbeek.

Bruno, de « Couleur café » à Malmedy : « Couleur café m’a rendu l’envie de vivre. J’ai fait une grave dépression. Je me suis lancé avec eux et je suis devenu un papy-bricoleur. C’est ce qui m’a rendu du goût à la vie. Je me sentais à nouveau utile, alors que je pensais que j’allais finir dans un asile »

Couleur café est une maison de quartier aux multiples actions : accompagnement social, école de devoirs, al-phabétisation, jardin collectif, atelier de cuisine et repas communautaires… un vrai lieu de vie où chacun est accueilli avec ses fragilités mais aussi ses richesses qui sont mises au service de tous.

Un « plus » pour vivre ensemblePour Action Vivre Ensemble, soutenir les projets menés avec les personnes en situation de pauvreté, c’est poser un geste de solidarité. Mais c’est aussi adhérer concrètement au pro-jet d’une société ou chacun ait sa place, où personne ne s’entende dire « nous n’avons pas besoin de toi ».

89 projets contre la pauvretéaction Vivre ensemble

Polémique autour des bulles à vêtements

Etterbeek, Saint-Gilles, Schaerbeek, Anderlecht… De plus en plus de communes commencent à limiter les bulles pour collecter les vêtements et même à en enlever. Vous les connais-sez, ces gros containers verts où l’on peut déposer nos vêtements usagés (mais en bon état) au profit d’une bonne cause. Les associations qui en profitent sont souvent actives dans l’économie sociale : Les Petits Riens, Oxfam-Solidarité, le groupe Terre…

Ce qu’on leur reproche, à ces bulles? Qu’elles soient dérangeantes pour le voisinage. Certaines d’entre elles sont en effet source de bruit à toute heure du jour et de la nuit. Des dépôts clandestins de tissus ou autres objets encombrent leur voisinage, surtout quand elles sont associées à des bulles de récolte de verre. A Saint-

Gilles, en 2012, la commune avait même fait enlever toutes les bulles car on s’était aperçu que des revendeurs introduisaient leurs enfants à l’intérieur des bulles afin d’y voler les sacs de vêtements !

Mais les associations elles-mêmes ont aussi quelques soucis. C’est en effet la première année où l’on voit une nette diminution dans la quantité de textiles récoltés. Des concurrents privés se sont installés dans le cré-neau de la récupération de textiles et organisent leurs propres collectes. De plus, au fil des années, la qualité des vêtements déposés a fortement diminué, limitant ainsi la possibilité de revente dans un magasin de seconde main. Il y a pire : des cochons jettent leurs ordures ménagères dans les containers à vêtements afin d’écono-

miser les quelques centimes d’un sac poubelle !

Afin de manifester leur engagement citoyen et se démarquer d’éventuels « pirates », les associations et entre-prises d’économie sociale ont décidé de s’associer sous un label commun : Solid’R. Le logo Solid’R indiquera donc clairement au déposant que son acte servira à financer des projets solidaires.

Mais que font les associations de tous ces textiles usagés ? Ceux qui sont en très bon état peuvent être revendus dans des boutiques de seconde main, comme celles des Petits Riens, qui or-ganise d’ailleurs chaque année un défi-lé de mode réalisé avec des vêtements récoltés. D’autres, toujours dans un état convenable, sont revendus à des

fripiers. Ces vêtements peuvent alors se retrouver, par exemple, dans un pays d’Afrique, où le marché de la fripe occupe une place importante. Enfin, tout ce qui est vraiment inutilisable est jeté, transformé en chiffons ou broyé de manière à fabriquer de nouveaux objets, comme des panneaux d’isola-tion, par exemple.

www.res-sources.be www.petitsriens.bewww.terre.bewww.oxfamsol.be

Brèves

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www.cancer.be

Ensemble pour la vie !

La Fondation contre le Cancer est le seul organisme de lutte contre les cancers qui œuvre au niveau national en Belgique. Notre mission : rendre possible un maximum de progrès contre les cancers. Pour faire reculer la maladie, nous sommes actifs sur tous les fronts :

Priorité à la rechercheParce que la recherche est le seul moyen d’espérer un jour vaincre les cancers, nous sou-tenons fi nancièrement le travail de chercheurs belges. Par le biais d’appels à projets bisan-nuels, des Conseils scientifi ques indépendants sélectionnent les projets les plus prometteurs. En 2013, la Fondation distribuera à nouveau plus de 10 millions d’euros afi n d’améliorer le dia-gnostic et les traitements.

L’aide aux patientsPour venir en aide aux personnes qui luttent aujourd’hui contre la maladie ainsi qu’à leurs proches, la Fondation contre le Cancer met en place des aides concrètes  : soutien psychologique, informa-tion, activités physiques RaViva, camp de vacances pour les enfants, conseillères en beauté dans les hôpitaux...

Informer, c’est aussi lutterSaviez-vous qu’un cancer sur trois pourrait être évité grâce à un mode de vie plus sain ? C’est pourquoi nous menons des campagnes de prévention pour promouvoir les habitudes saines et le dépistage. Nous accompa-gnons également les fumeurs désireux d’arrêter le tabac via notre service Tabacstop.

La Fondation contre le Cancer est indépendante, tant sur le plan poli-tique que philosophique. C’est uni-quement grâce à la générosité de nos donateurs que nous pouvons poursuivre nos objectifs en toute liberté, en respectant les principes d’une gestion saine et transparente.

Une mission, trois objectifs

Fondation contre le Cancer

Chaussée de Louvain 479

1030 Bruxelles

02 736 99 [email protected]

Mission :Rendre possible un maximum de progrès contre les cancers.

• Soutien à la recherche oncologique belge

• Accompagnement social des patients et de leurs proches

• Prévention : promotion de modes de vie sains et du dépistage

• Information : brochures, Cancerphone 0800 15 801, www.cancer.be

CompteBE45 0000 0000 8989BIC : BPOTBEB1Communication : STK/9568

Fondation contre le Cancer

L’empathie, la solidarité, la générosité…, cela s’apprend dès le plus jeune âge. Et des livres pour que les neurones de nos enfants baignent dans ces belles valeurs, il y en a ! Handicap, racisme, totalitarisme, droits de l’homme, résistances, savoir-vivre… Il y en a pour tous les goûts et tous les âges, du plus petit au plus grand. Et pour commencer, pourquoi ne pas apprendre à nos bambins à dire bonjour, merci et pardon ? La politesse, c’est déjà le début de la solidarité.

Bonnes pages

S’il vous plaît

« Etre poli, ça sert à mieux vivre tous en-semble », résume l’éditeur au dos du livre. Au départ, Zou est une série de dessins animés pour les plus petits. Mais Larousse l’a adaptée en petits livres très colorés. Cette fois-ci, Zou apprend la politesse : dire bonjour, se rendre présentable, remercier, s’excuser, ne pas dire de gros mots, demander à sortir de table… Alors, si Zou le fait, pourquoi pas votre petit ?

Dès 3 ans « Apprends la politesse avec Zou », Larousse, 2013, 29 p. 7,75 €

White onlyTout le monde connaît l’histoire de Rosa Parks, cette femme noire améri-caine qui, en 1955, a refusé de laisser sa place à un homme blanc dans le bus. Elle devint ainsi la fi gure em-blématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux

Etats-Unis. Arrêtée et condamnée, elle fi t appel du jugement. Un jeune pasteur noir prit alors sa défense : Martin Luther King. Avec Amnesty International, les éditions Sarbacane ont adapté et illustré cette histoire pour les enfants.

Dès 8 ans « Le bus de Rosa », Silei et Quarello, Ed. Sarbacane, 2011, 43 p. 15,50 €

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www.actec-ong.org

ACTEC a.s.b.l.Bld. A. Reyers, 207 bte 6

1030 Bruxelles

Tél : 02 735 10 31

Fax : 02 736 03 77

[email protected]

Mission ACTEC a pour but de soutenir des projets de formation profession-nelle et technique en faveur des personnes pauvres et marginali-sées dans les pays en dével-oppement : Burundi, Cameroun, R.D.Congo, Kenya, Colombie, El Salvador, Equateur, Guatemala, Haïti, Pérou, Venezuela et Liban.

CofinancementLes financements publics ap-portent un puissant effet de levier aux dons privés : pour 100 € versés à ACTEC, nous recevons 400 € du gouvernement belge (DGD)

Dons fiscalement déductibles à partir de 40 € par an.

Comptebe71 0011 4483 0069

Grâce à l’apprentissage d’un métier, nos bénéficiaires épanouissent leur propre personnalité et subviennent aux besoins de leur famille. C’est dans la dignité qu’ils contribuent ainsi au progrès économique de leur com-munauté en y apportant leur savoir-faire professionnel.

Nos partenaires locaux sont les véritables respon-sables de la mise en œuvre des programmes de déve-loppement. Ainsi, nos projets visent à renforcer leurs capa-cités afin qu’ils puissent me-ner leurs activités de manière autonome sur le long terme.

Micro MbaDans les pays du Sud, une importante partie de la population n’a d’autre alternative que de se lancer dans l’aventure de la micro-entreprise pour subvenir à ses besoins. Le secteur informel, en Amérique Latine comme en Afrique, foi-sonne d’initiatives entrepreneuriales où seuls survivent les mieux préparés. C’est pourquoi ACTEC a choisi d’appuyer les micro-entrepreneurs afin de leur apporter les connaissances, les compétences et les outils nécessaires à la bonne gestion de leur commerce, et d’améliorer ainsi leurs conditions de vie. On ne s’improvise pas micro-entrepreneur, on le devient. Le concept du Micro MBA est né. Il s’agit d’une formation en gestion entrepreneuriale adaptée à la réa-lité des micro-entrepreneurs qui génère un impact bien plus important que le micro crédit puisqu’elle rend la personne acteur de son propre développement !

aCteC – un métier pour touspour un monde plus juste où chaque personne a l’opportunité d’être protagoniste de son développement

Je te voisUn chouette roman qui raconte l’histoire de Victor, un gosse comme beau-coup d’autres, qui s’intéresse plus aux bagnoles qu’à l’école, fait des blagues douteuses et a un super pote, le fi ls du concierge. Tout va changer lorsque Victor va rencontrer

Marie-José, l’élève modèle qui va se proposer de l’aider en maths. Victor va découvrir qu’elle est atteinte d’une maladie dégénérescente de la vue qui va bientôt la rendre aveugle. Ils vont s’aider l’un l’autre à surmonter leurs handicaps respectifs.

Dès 12 ans « Le cœur en braille », Pascal Ruter, éd. Didier Jeunesse, 2012, 292 p. 15,95 €

Réfl échir aux motsAlbert Jacquard, le célèbre géné-ticien humaniste célèbre pour son engagement citoyen, est décédé en sep-tembre de cette année. Lors d’une rencontre avec une classe de lycéens, il avait entamé un débat sur trente mots choisis :

apparence, utopie, autre, OGM, éduquer, mondialisation, race, etc. Dans une mise en page moderne, illustrée par Miss.Tic, l’ « ABC d’Albert Jacquard » rend compte des réfl exions engendrées par cette rencontre.

Dès 12 ans « L’ABC d’Albert Jacquard pour changer le monde », Hachette Jeunesse, 2013, 63 p. 11,10 €

Ca me regarde !Gérard Dhôtel, Jessie Magana, Nimrod, Maria Po-blete, Elsa Solal et Murielle Szac : ces six écrivains se sont retrouvés ensemble en résidence à Quimper. Le sujet de leur rencontre ? L’indifférence. Parce qu’ils en ont eu marre d’entendre « Mêlez-vous de ce qui vous regarde »

lorsque, par exemple, ils entendaient des in-sultes dans les cours de récré ou les cris de la voisine qui fait battre par son mari. De ce séjour commun, sont nées six nouvelles pour jeunes, fruits de leur réfl exion.

Dès 12 ans « Non à l’indifférence », ouvrage collec-tif, Actes Sud Junior, 2013, 89 p. 8 €

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www.restosducoeur.be

Une lutte globale contre la pauvreté, 365 jours par an !

Fédération des Restos du Coeur de Belgique:Rue du Tronquoy, 5 – 5380

Fernelmont

Tél. : 081/22 88 26

Yvonne L’HOEST, Présidente :

0496/954086

[email protected]

Siège régional :

Torhoutsesteenweg, 128

8400 OstendeCompteBE44 240 0333333 45BIC GEBABEBB

Au cœur des Restos : solidarité et générosité Les Restos du Cœur, tout le monde en a entendu parler ... Mais savez-vous qu’ils offrent bien plus que des repas chauds et des colis alimentaires.

Eh oui, si les Restos du Cœur belges appliquent « la logique Coluche » de la première heure, basée sur l’entraide et la solida-rité, il n’est plus question de se limiter à préparer et à distribuer des dons alimentaires. Dans les Restos d’aujourd’hui, des ser-vices sociaux aident et accom-pagnent des personnes isolées, des familles, des personnes âgées, … en situation de pré-carité à sortir du cercle vicieux de l’assistanat et de la dépen-dance, dans le but de retrouver leur autonomie.

Chaque resto du coeur est une ASBL indépendante, membre de la Fédération des Restos du Coeur de Belgique. Tous se sont engagés à suivre la “Charte des Restos du Coeur de Belgique” dans le respect des règles de Coeur et d’Esprit initiées par Coluche.

Du Nord au Sud, ouverts toute l’année, nos 15 Restos et notre antenne offrent un espace accueil-lant et convivial visant à répondre aux besoins ali-mentaires des personnes en situation de précarité.

Aujourd’hui, on n’a plus le droit ni d’avoir faim, ni d’avoir froid

Les Restos du Coeur fonctionnent grâce à la fi délité et la générosité de donateurs particuliers ou d’entreprises.

Si vous voulez soutenir notre action, tout don, si minime soit-il, est important pour nous.Nous rappelons que tout don de minimum 40€/an est déductible fi scalement.

• 584.000 repas préparés et servis;

• 225.000 rations alimentaires;

Distribution de repas chauds et action sociale à long terme, grâce à vous.

De nombreux services sont mis en place pour apporter des solutions durables et sortir de la spirale de la pauvreté. En fonc-tion des besoins spécifi ques de chaque entité, de nombreuses actions sociales ont été développées :

- Aide sociale et juridique, médiation de dettes, école de devoirs,

- coin maman-bébé, logements d’urgence, vêtements de seconde main,

- animations culturelles, éducateurs de rue, ateliers informatiques, cuisine diététique, etc.

De nombreux services sont mis en place pour apporter des et sortir de la spirale de la pauvreté. En fonc-

Arlon

Charleroi

Gembloux

Val de Sambre

Laeken

Liège

Maldegem

Marche

Mons

Mouscron

Namur

Ostende

Quiévrain

St-Gilles

Verviers

Wavre

Coluche, fondateur des Restos du Coeur

Comment devenir dictateurC’est un classique pour apprendre les mécanismes de la manipulation collective. Todd Strasser romance l’expérience – bien réelle – de Ben Ross, un professeur d’histoire qui a créé un mouvement, la Vague, pour faire comprendre à ses élèves comment le nazisme a pu

avoir autant de succès. L’expérience marche tellement bien que bientôt, tout le lycée va se convertir à la Vague, devenant un microcosme totalitaire, avec les débordements que cela implique.

Dès 15 ans « La Vague », Todd Strasser, Pocket Jeunesse, 2009, 229 p. 7,15 €

« Tous les êtres humains… »

Historienne de formation, Isabelle Bournier travaille au Mémorial de Caen, musée qui milite pour la paix. Elle vient de réaliser un petit ouvrage didactique admirable sur les droits de l’homme. En 80 pages abondamment illus-trées, elle fait le tour de la question : l’histoire, la Déclaration universelle, les organisations, les dé-fenseurs nobélisés… Elle s’attarde sur certains thèmes et entame parfois le débat : le droit des femmes, la liberté de la presse, le microcrédit…

Dès 13 ans « Les droits de l’homme : un combat d’aujourd’hui », Isabelle Bournier,

Casterman, 2013, 80 p. 13,75 €

D’où vient cette impolitesse crasse ?

Encore une profes-seure de lycée qui est choquée par le manque de sa-voir-vivre des adoles-cents qu’elle côtoie tous les jours ! Mê-lant son expérience et ses recherches de sociologue, elle montre comment les incivilités, aussi bien en rue, à la

télévision, dans le bus, etc., qu’à l’école sont le fruit de l’indifférence, devenue une valeur « tendance ». Si la politesse s’apprend dès le berceau, le savoir-vivre s’apprend à tout âge. Un ouvrage utile pour les parents et les péda-gogues…

Dès 18 ans« Bonjour madame, merci monsieur », Cécile Ernst, Marabout, 2013, 155 p. 6,70 €

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Cadeaux solidairesEn principe, quand on offre un cadeau solidaire, on fait deux heureux : celui qui le reçoit et celui à qui il profi te en amont. Un bon nombre de magasins vous proposent des articles dont les bénéfi ces de la vente sont entièrement ou en partie consacrés à une bonne œuvre. Pour certains objets, c’est leur mode de fabrication qui permet d’aider des populations fragilisées. Enfi n, pour certaines associations, le marchandising est une autre manière de fi nancer leurs projets.

Coussins cousus main

Kisany est une collection de linge de maison de grande qualité et d’ob-jets exclusifs, entièrement confectionnée à la main dans l’Est du Congo, au Rwanda, au Kenya et à Madagascar. Près d’une centaine de femmes vulnérables sont désormais capables de pourvoir aux besoins de leurs fa-milles et de leurs enfants. Après de nombreuses heures d’apprentissage, elles brodent avec talent du lin belge. De leurs mains expertes naissent des parures de lit, du linge de table, des trousses de toilettes et bien d’autres merveilles comme ces coussins inspirés de motifs Kasaï.

de 110 à 130 € - Coussins Kasaï en pur lin, garnis. vente en ligne. www.kisany.com

Un tableau pour les Philippines

Les peintres Eloi Magnette et Anne-Marie de Lamotte vendent leurs œuvres au profi t des victimes de Haiyan au Philippines. L’exposition ré-alisée par l’ONG Entraide & Fraternité est terminée mais il est toujours possible d’acheter des tableaux sur le site de l’association. Cette « Entrée à Conques » de 50/40 cm peinte par Magnette, par exemple, coûte une centaine d’euros seulement, soit le tiers à peine de sa cotation offi cielle.

de 50 à 100 € - www.entraide.beou contactez Manuelle au 02-227 67 02

Peluches pour l’UnicefVous n’échapperez pas aux produits de marques qui se souviennent, chaque année à la Noël, qu’il est de bon ton de faire un beau geste. Responsabilité so-ciétale oblige, les fabricants sont de plus en plus nom-breux à allier marketing et solidarité. Il y a même une grande marque de couches-culottes qui offre un vaccin anti-tétanos à chaque paquet vendu ! Ikea nous refait le coup de la peluche vendue au profi t de l’Unicef. Mais quitte à offrir une peluche, pourquoi pas celle-ci ?

de 1 à 15,99 € - dans tous les Ikea

Chanson pas à l’eau de rose…Think Pink, dont l’emblème est un petit ruban rose, est la campagne nationale menée dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. Sur le magasin en ligne du site internet de l’association, vous pouvez acheter des trousses de toilette, des gants, des bijoux, des pa-rapluies, de la laine, des vêtements de sport, etc., dont une partie du prix de vente est reversé à Think Pink. Jo Le-maire, ambassadrice de la campagne, a sorti « Pas à pas », une chanson qui

parle du combat que chaque femme atteinte d’un cancer du sein mène au quotidien.

2 € - Cd « Pas à pas – seize the day » de Jo Lemairewww.think-pink.be

Une vie en exempleCertes, les bénéfi ces de ce livre n’iront à aucune association. Mais on s’en serait voulus de ne pas mentionner Nelson Mandela dans ce sup-

plément. Une fl opée d’ouvrages est déjà sortie sur lui et on peut s’attendre à un prochain raz-de-marée dans les librairies. Mais celui-ci est avant tout un livre de photos et de documents commentés qui retracent sa vie. Un ouvrage agréable à feuilleter. Offrir la vie de Mandela en exemple, c’est aus-si un beau cadeau solidaire à offrir à nos proches…

22,70 € - ed. Michel Lafon, dans toutes les librairies

Chanson pas à l’eau de rose…

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www.memisa.org

Memisa est une ONG de coo-pération médicale spécialisée dans les soins de santé pri-maires. Notre objectif  : des soins essentiels, de qualité et adaptés aux besoins spéci-fi ques des populations locales.

Memisa soutient des pro-grammes structurels et durables mais aussi de plus petites ini-tiatives en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Memisa coordonne également des pro-

grammes d’urgence médicale en cas de catastrophe. Memisa agit principalement en Répu-blique démocratique du Congo et y appuie actuellement 38 zones de santé (soit environ 5 millions de personnes).

ConcrètementAprès avoir évalué les besoins prioritaires avec nos collabora-teurs locaux, nous proposons dif-férentes interventions telles que:

• Apport en médicaments essentiels

• Renforcement de l’équipe-ment médical de base

• Formation de médecins, infi rmiers et sages-femmes

• Réhabilitation de centres de santé

Memisa lutte contre la mortalité maternelleDe manière transversale à tous ses projets, Memisa porte une attention particulière à la lutte contre la mortalité maternelle. La grossesse et la naissance d’un enfant comptent parmi les événements les plus heu-reux dans la vie d’une femme. Dans les pays du Sud, les chiffres nous livrent un autre récit. Chaque jour, 800 femmes

meurent dans les pays du Sud des suites de leur grossesse ou à l’accouchement. Memisa apporte une aide spécifi que afi n de répondre aux besoins des femmes enceintes pour leur permettre d’accoucher à moindres risques. En plus du matériel adapté à la maternité, plusieurs systèmes sont mis en place pour que les césariennes et autres interventions médi-cales soient accessibles fi nan-cièrement.

Les enfants du Sud ont aussi besoin de leur maman Memisa Belgique

Boulevard Léopold II, 195 1080 Bruxelles 02 454 15 40

[email protected] :Renforcer les «soins de santé primaires», c’est-à-dire améliorer l’accessibilité et la qualité des soins proposés par le personnel local des hôpitaux et centres de santé.

Déduction fi scale à partir de 40 euros ans par an

Memisa est membre de l’Association pour une éthique dans les récoltes de fonds (AERF).

Compte : BE92 3100 9000 0023BIC : BBRUBEBB

La situation s’améliore. De plus en plus de femmes sont assis-tées pendant l’accouchement. Mais pour gagner ce combat, plus de moyens sont nécessaires.

Des soins de santé pour tous

Bruxelles pour les personnes à mobilité réduite

L’association AMT Concept vise à amélio-rer l’accessibilité des es-paces publics, des trans-ports et des bâtiments de manière à permettre aux personnes à mobilité ré-duite de se déplacer en toute autonomie, et sans aucune dépendance et quel que soit son han-

dicap : visuel, auditif, moteur, temporaire, âge, poussette…).

L’ASBL a publié en 2012 un guide « Bruxelles pour tous », où l’on peut trouver des informa-tions pratiques sur l’accessibilité des héberge-ments, hôtels, restaurants, des espaces com-merciaux, sportifs et de loisirs dans la capitale. Ce guide est maintenant disponible sur le site de l’association.

www.bruxellespourtous.be

Une vache pour les victimes de la guerreWAPA (War-Affected People’s Association) est une nouvelle organisation soutenue par la Fonda-tion Roi Baudouin. Sa mission est de récolter des fonds afin de financer des petites associations lo-cales qui soutiennent les victimes de guerre dans des pays post-conflit afin de renforcer les capaci-tés locales.

WAPA a démarré son action en soutenant quatre programmes Childcare initiés par des Ougandais pour des Ougandais. L’Ouganda est sorti difficile-ment de plus de vingt années de guerre. Le premier projet parrainé par WAPA est « Et si on changeait la vie d’une famille avec une vache? ». Le principe ? Une vache est offerte à une famille victime de guerre. Le lait nourrit la famille entière et les revenus sup-plémentaires de la vente du lait (10 à 15 litres par jour) permettent en plus la diversification alimentaire (poulet, huile…), l’accès aux soins de santé, la scola-risation des enfants et même l’épargne.

Les premiers bénéficiaires sont les ex-enfants sol-dats et les femmes victimes de la guerre (déplacées internes, veuves, porteuses du VIH). Ce sont ces

dernières qui vont suivre une formation en indus-trie laitière (parfois avec leur époux) et être évaluées avant d’obtenir une vache. La vache est générale-ment pleine et après la naissance de son petit, la vache commencera à produire du lait. Si le veau est une femelle, celui-ci rejoindra une autre famille béné-ficiaire et ainsi de suite.

www.wapainternational.org

Brèves Brèves

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Donner, c’est une façon d’aimerLes ONG et associations qui sont présentes dans ce supplément le sont pour se faire connaître, pour témoigner de la détresse humaine et de leur action pour l’endiguer, pour donner de l’espoir, pour susciter des vocations, pour dénoncer parfois… Les associations ne peuvent pas compter uniquement sur un financement public. Celui-ci est largement insuffisant et conditionné à un apport privé. Notre soutien est donc vital. Comment pouvons-nous les soutenir financièrement ? Vous trouverez des réponses ci-dessous.

Les ONG et associations qui sont présentes dans ce supplément es-pèrent – parfois avec beaucoup de pudeur – que leur présence dans ces pages va déclencher un geste de notre part, celui de mettre la main au portefeuille ou d’enco-der un nouveau bénéficiaire sur notre home banking… C’est plus que nécessaire pour elles. C’est indispensable.

Des dons privés et publicsLa plupart des associations sont fi-nancées à la fois grâce à un apport public et des dons privés.

Une grande partie du soutien pu-blic provient de ce qu’on appelle le cofinancement. Les pouvoirs publics ne donnent en effet jamais la totalité de ce qu’un projet as-sociatif requiert, aussi beau soit-il. Ils soutiennent financièrement les ONG et associations uniquement si elles peuvent prouver un apport en fonds privés, voire une autonomie financière.

Comme la plupart des associations n’ont pas d’activité commerciale qui leur permettrait d’assurer leur mission sociale, il est donc primor-dial pour elles de faire appel aux dons privés.

Sauf exception, la quasi-totalité de leur budget est consacré à l’ac-complissement de leur mission. Elles ont donc très peu de marge de manœuvre financière. Les ONG de développement qui font appel au financement fédéral, tout spé-cialement, doivent déjà mobiliser dès le début de l’année une par-tie très importante de leurs fonds propres. L’Etat fédéral impose en effet des règles strictes pour pou-voir profiter de son appui : pour bé-néficier de cette « manne céleste »,

il faut consacrer du temps à rem-plir quantité de dossiers et l’argent n’est pas mis toujours rapidement à disposition.

L’Etat n’est d’ailleurs pas le seul à imposer de telles règles : de plus en plus de bailleurs de fonds, institu-tionnels ou non, exigent une mobi-lisation préalable de fonds propres des ONG. Pour qu’une association puisse recevoir un financement pour un projet, elle doit d’abord prouver sa capacité financière et donc commencer à dépenser de l’argent pour ce projet, avant même d’en avoir reçu… C’est déjà un handicap, sans compter les retards dans les octrois et ensuite, dans le paiement des subsides promis.

C’est pourquoi il est important pour ces associations qu’elles puissent disposer de fonds propres impor-tants… en faisant notamment ap-pel à la générosité du grand public, donc à la nôtre. Elles n’éprouvent en général pas trop de difficultés à réunir la majorité de la somme nécessaire à leur fonctionnement,

mais il leur manque souvent dix, vingt ou trente pour cent de leur budget. En leur versant quelques euros, non seulement vous les ai-dez à équilibrer leur budget, mais vous vous montrez solidaires de leur action.

Donner les moyens de leur missionPour certaines associations, cela représente un gros sacrifice d’être présentes dans ce supplément, même si elles bénéficient d’un tarif de faveur. Certaines des as-sociations présentes ici ne le font que pour se faire mieux connaître. D’autres ont suffisamment de no-toriété. Mais toutes ont besoin de votre aide. En participant à ce supplément, les associations sont partagées entre la volonté de ne pas gaspiller l’argent réservé à leur mission et l’espoir d’en récolter da-vantage. Leur présence ici est un espoir, un pari sur notre générosité.

N’oublions pas pour autant celles qui ne sont pas présentes dans ce supplément. Elles aussi ont besoin

de votre soutien. C’est une évi-dence : la bonne volonté ne suffit pas. Nous pouvons rassembler des milliers de bénévoles, plein d’espoir et de vigueur, et les char-ger de rendre notre monde plus beau et plus juste… ils resteront tous plantés là si nous ne leur don-nons pas les moyens de mener à bien leur mission.

Comment donner ?Rappelons aussi qu’un non nombre des associations et ONG ont aus-si besoin de bénévoles. Un simple petit coup de fil au siège permet de s’informer sur leurs besoins. Si-non, pour aider financièrement une association ou ONG, voici un petit mode d’emploi…

Le don

La première, la plus simple pour les particuliers, c’est le don. Il ne donne droit à une réduction d’im-pôt qu’à partir de 40 euros par an (en tranches ou en une seule fois) si l’association est reconnue par le ministère des Finances. C’est un geste intéressant pour le do-nateur. Après avoir reçu le don sur le numéro de compte approprié, l’association humanitaire envoie au donateur une attestation fiscale.

Attention pour ceux qui vou-draient se montrer particulière-ment généreux : le total des dons d’un particulier ne peut dépasser 10 % de l’ensemble des revenus nets déclarés, avec un plafond maximal de 250.000 euros. Des dons manuels ou en nature, tels que des meubles, des œuvres d’art, des titres non négociables, sont également possibles, mais ne donnent pas lieu à l’exonéra-tion fiscale, sauf cas exception-nels (des œuvres d’art à un mu-sée, par ex.).

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L’ASBL « Les Amis de l’Institut Bordet » finance depuis plus de 40 ans la recherche contre le cancer à l’Ins-

titut Jules Bordet, 1er centre belge de lutte contre le cancer. Premier donateur privé de l’Institut, l’ASBL lui a apporté près de 12 millions d’euros au cours des 5 dernières années, lui permettant de lancer des dizaines de programmes de recherche, toutes pathologies cancé-reuses confondues.

Référence en matière de traitement, de recherche et de formation en oncologie, l’Institut Bordet est le seul hôpital en Belgique entièrement et exclusivement consacré à la prise en charge de la patho-

logie cancéreuse. Il figure depuis plusieurs décennies parmi les plus grands centres européens de lutte contre le cancer.

Avec ses 150 chercheurs répartis dans 7 grands laboratoires, l’Institut Bor-det joue un rôle de premier plan au niveau international, initiant en perma-nence de nouveaux axes de recherche et coordonnant de nombreuses études cliniques, parmi les plus importantes du moment. Une activité de recherche qui permet aux patients de bénéficier de traitements innovants non-encore dis-ponibles en routine clinique.

Les fonds récoltés vont directement financer les chercheurs ainsi que l’acqui-

Soutenir « Les Amis de l’Institut Bordet », c’est

soutenir directement, sans aucun intermédiaire, une recherche d’excellence et

inscrire son action au cœur de la lutte contre le cancer !

VAINCRE LE CANCER PAR LA RECHERCHE

« Les Amis de l’Institut Bordet »

ASBLRue Héger Bordet, 1

1000 BruxellesEmail : [email protected]

Tél 02/541 34 14Fax 02/538 60 85

Missionsoutenir la recherche à l’Institut Jules Bordet, 1er centre belge de lutte contre le cancer

Les dons à partir de 40 € par an don-nent droit à une attestation fiscale

Compte

BE 47 0001 0350 7080www.amis-bordet.be

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sition d’appareils médicaux de dernière génération. Des appareils qui constituent une condition sine qua non de participa-tion aux grandes études internationales et grâce auxquels les patients bénéficient de soins d’avant-garde.

Très vigilante à la qualité des projets financés, l’ASBL soumet toutes les de-mandes de subsides qui lui parviennent à l’évaluation du Conseil Médical de l’Ins-titut Bordet et à sa Commission Scienti-fique, laquelle se compose d’un panel d’experts internationaux.

Les fonds qui lui sont confiés sont gérés avec la plus grande rigueur de manière à éviter toute déperdition de coût.

La donation

La donation s’effectue du vivant du dona-taire. C’est un contrat bilatéral, qui exige donc la présence du bénéficiaire. Contrai-rement au don manuel, qui ne coûte rien, la donation engendrera des frais, puisqu’elle doit être passée devant notaire. Dans les faits, elle ne concerne donc que de très grosses sommes ou des biens immobiliers. L’avantage principal de la donation réside dans le fait qu’elle permet d’éviter certaines discussions ou contestations de la part d’héritiers éventuels, la passation de pro-priété étant déjà réalisée avant le décès du donataire.

Le legs (testament)

Si nous préférons tous ne pas penser au jour où nous allons disparaître, il est cependant raisonnable de le faire. C’est encore un très beau geste que de penser à une association

au moment d’établir votre testament. Si vous êtes déjà donateur, vous prolongez ainsi votre engagement. Par cet acte simple, solidaire et révocable à tout moment, vous inscrivez votre action dans la durée.

En faisant part de votre volonté dans votre tes-tament, tout se déroulera selon vos souhaits. Avec votre notaire, vous prenez les disposi-tions en faveur de vos ayants droit. Vous pou-vez également coucher d’autres personnes ou institutions que les membres de votre famille dans votre testament, pour tout ou partie de vos biens.

Si vous léguez tous vos biens à une associa-tion mais que vous avez encore des enfants ou un conjoint à votre décès, ceux-ci pour-ront encore éventuellement faire diminuer le montant du legs en invoquant ce qu’on ap-pelle la réserve héréditaire, la part minimum que la loi leur garantit. Avec un legs, vous restez maître de votre avoir jusqu’à votre dé-

cès. A tout moment, vous pouvez modifier les dispositions de votre testament. A aucun moment, vous ne vous appauvrissez. En plus de courageux et généreux, c’est donc un acte sécurisant.

Alors que les droits de succession peuvent atteindre 70%, l’Etat belge octroie des taux li-mités pour les legs en faveur des associations humanitaires.

Il y a plusieurs manières de rédiger son tes-tament, mais il est le plus souvent recom-mandé, quelle que soit la forme que vous choisissez, de demander conseil auprès d’un notaire.

• Le testament olographe est celui que vous écrivez entièrement de votre main. Il doit juste être daté et signé. Il peut être déposé, ou non, chez un notaire. Dans tous les cas, il est conseillé de consulter un notaire avant de ré-diger votre testament.

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Fondation Saint-LucAv. Hippocrate 10, bte 1590 - 1200 Bruxelles

Tél. : 02 764 15 23

[email protected]

Pour plus d’informations sur les différentes possibilités de léguer à la Fondation: Astrid Chardome, juriste, [email protected], 02/764.17.39

Mission :Le patient est au centre des préoccupations de la Fondation afi n de lui assurer une meilleure qualité de vie. Promouvoir et fi nanc-er la recherche clinique, la formation, l’innovation médicale et l’investissement dans les technologies du futur aux Cliniques uni-versitaires Saint-Luc constituent les activités principales.

Comment soutenir la Fondation ?Vous pouvez apporter votre soutien de différentes manières : en ef-fectuant un don dédié à un projet de recherche spécifi que, aux pro-jets de formation et d’humanisation de la Fondation, aux travaux de recherche d’un service ou d’un médecin en particulier, ou encore par un don par testament. Les legs doivent être établis par testament au profi t de la Fondation Saint-Luc.

Les dons de 40€ et plus sont déductibles fi scalement.

N° de compte :

BE41 1910 3677 7110 - BIC : CREGBEBBwww.fondationsaintluc.be

RECHERCHE :Essentielle au développement de nouveaux moyens diagnos-tiques et de nouvelles stratégies thérapeutiques, cette activité spécifi quement universitaire in-tègre une recherche scientifi que au chevet du patient.

FORMATION : Octroi de bourses aux profes-sionnels des Cliniques afi n de leur permettre de se former dans les centres les plus répu-tés du monde.

TECHNOLOGIES DU FUTUR :Soutien à l’utilisation quoti-dienne de l’informatique et de la robotique diagnostique et théra-peutique de pointe.

Fondation Saint-LucFONDATION D’UTILITÉ PUBLIQUE

EXCELLENCE ET HUMANISME

Un geste qui prolonge la vie

Pour tous vos dons,un seul numéro de compte:

BE41 1910 3677 7110Déductibilité fi scale à partir de 40€

SOUTENEZ LA RECHERCHE CLINIQUE

Amplifi er et pérenniser l’excellence et l’humanisme aux Cliniques universitaires Saint-Luc, grâce au mécénat, c’est l’objectif poursuivi par la Fondation Saint-Luc depuis plus de vingt ans. Elle contribue à faire progresser la médecine de demain et à permettre aux patients de bénéfi cier d’une hospitalisation à visage toujours plus humain.

Pour améliorer les soins, la Fondation fi nance, entre autres, plusieurs projets de recherche clinique dans différents domaines d’activités qui font progresser la médecine, au-delà des murs de l’hôpital.

tés du monde. peutique de pointe.

qui prolonge la vie

SOUTENEZ

qui prolonge la vie

• Le testament authentique (ou notarié) est écrit par le notaire lui-même selon ce que vous lui dictez. Ce testament que vous aurez signé est conservé par le notaire. Son au-thenticité ne peut être contestée (d’où son nom).

• Le testament international est remis par vous-même au notaire en présence de deux témoins. Le notaire rédige ensuite une décla-ration, qui sera conservée par dans une enve-loppe scellée avec le testament. Ce testament est surtout utile si vous possédez des biens ou des intérêts à l’étranger.

Le legs en duo

La loi stipule que l’on peut désigner une per-sonne (ou une association) comme héritier principal, à charge pour elle de redistribuer aux autres héritiers la part qui leur revient et de régler leurs droits de succession.

Cette technique s’appelle le « legs en duo ». Elle est très intéressante lorsque les héritiers sont des personnes éloi-gnées et qu’elles devront donc payer des droits de succession astronomiques. Une personne qui n’a pas ou peu de lien de parenté avec la personne décédée devra s’acquitter de droits pouvant aller jusque 65 % en Flandre (pour la tranche au-des-sus de 125.000 euros) et 80% à Bruxelles et en Wallonie (respectivement pour les tranches au-dessus de 125.000 et 75.000 euros).

A contrario, les associations, fondations et institutions agréées bénéficient de droits ré-duits : 7 % en Wallonie, 12,5% à Bruxelles et 8,8% en Flandre. En laissant l’association ou la fondation régler les droits de succes-sion à la place de l’héritier désigné, celui-ci recevra davantage même si sa part de dé-part est plus petite. Non seulement, le gain

fiscal réalisé est important pour les héritiers éloignés ou sans lien de parenté, mais en outre, l’opération permet d’aider une œuvre caritative.

en résumé : par testament, le testateur lègue officiellement ses biens à une association, à condition que celle-ci reverse une part (dési-gnée par le testateur, évidemment) aux autres héritiers et qu’elle paie la totalité des droits de succession.

Attention ! La Fédération royale du Notariat belge fait toutefois remarquer qu’ « il faut être attentif à laisser un avantage suffisant à l’association choisie pour qu’elle l’accepte. Car le legs en duo implique que ce soit l’as-sociation qui gère le côté administratif et fis-cal de la succession. L’association pourrait refuser le legs si elle estime que son béné-fice est trop limité par rapport à la charge administrative qu’il implique ».

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Aide & Solidarité - 29

Saviez-vous que, depuis 2007,

lorsque les époux divorcent,

ils perdent tous les avantages

qu’ils se sont faits par contrat

de mariage et depuis qu’ils ont

contracté mariage, y compris

en matière d’héritage,

sauf convention contraire ?

Besoin d’un notaire, d’un conseil ?

Consultez le site de la Fédération

royale du notariat belge :

www.notaire.be

Voir aussi le site du Credal :

www.credal.be

un notaire ?

81.250 € solde revenant

à l’héritier

118.750 €droits de

succession dus à l’Etat

62.500 €droits de

succession dus à l’Etat

37.500 €solde pour

l’association

100.000 € solde revenant

à l’héritier

Imaginons un héritage de 200.000 euros en Région bruxelloise

Legs classiqueVous n’avez plus de famille proche et léguez à un ami fi dèle… qui payera un maxi-mum de droits de succession.

Legs en duoVous léguez à votre ami 100.000€ libres de tout deroit de succession, et 100.000€ à une association qui s’acquitte à la fois des droits de succes-sion pour elle et pour votre ami, à un taux moins élevé.

A qui donner ?A qui vous voulez ! Mais comment savoir si telle ou telle association est valable ? Des outils existent pour aider à mieux faire votre choix. Mais attention, ce ne sont que des outils : ils garantissent le sérieux d’une organisation mais ne préjugent pas de la légèreté d’une autre qui ne serait pas reprise par l’un de ces sites de références.

Il y a bien sûr les grandes ONG, associations et fondations, de renommée nationale, sinon inter-nationale. Celles-là, on les connaît bien (ou l’on pense bien les connaître) et on ne se pose plus trop la question de leur sérieux et de leur crédibilité. Mais à côté d’elles, il y a une pléthore d’associa-tions et fondations moins connues. Comment s’y retrouver ?

Un premier tri peut être fait sur base de l’agréa-tion par le gouvernement pour la déductibilité fi s-cale. Si vous avez un doute sur l’agréation d’une institution, vous pouvez vérifi er la banque de données du service public fédéral des Finances : www.fi scus.fgov.be.

Mais cela ne dit pas tout, et surtout, bien que la plupart des associations et fondations à but social y soient reprises, il en existe encore qui n’en sont pas partie et qui pourtant font un excellent travail.

Certaines fédérations sont également un gage de sérieux, comme Acodev, qui réunit les ONG de dé-veloppement : www.acodev.be

Enfi n, il existe des sites qui sont spécialement dédiés à l’information pour les donateurs. Un site comme Testament.be peut vous suggérer des as-sociations reconnues à qui léguer une partie de vos biens. Il rassemble près de 80 ONG, ASBL, fonda-tions d’utilité publique et universités. Mais Testa-ment.be est avant tout une campagne de sensi-bilisation à la philanthropie et d’information sur la manière d’effectuer un legs en faveur d’une bonne cause. Elle s’adresse surtout à des personnes plus âgées en essayant de briser le tabou lié à la rédac-tion de son testament : www.testament.be

Le site de la fondation Donorinfo cherche davan-tage à donner une information fi nancière pertinente sur les associations. Les organisations qui sou-haitent être publiées sur Donorinfo doivent com-

muniquer leurs chiffres et accepter qu’ils soient vérifi és. Le site recense 236 organisations actives en Belgique dont l’objet social relève de l’aide aux personnes dans le besoin.

Il permet aussi de trouver une organisation à partir de critères de recherche (thème, besoins, localisa-tion...), et a également pensé aux personnes qui voudraient faire du volontariat ou se défaire d’un matériel en bon état (matériel informatique, équi-pement sportif, linge de maison, jeux…). Le site permet de trouver les organisations qui ont besoin de vos compétences ou de votre matériel inutilisé : www.donorinfo.be

La garantie d’un fi nancement éthiqueToute association à fi nalité sociale, humanitaire, culturelle, est en recherche permanente de moyens fi nanciers pour atteindre ses objectifs. Mais invoquer la solidarité ne peut supporter aucune trahison. Le soutien fi nancier du public correspond à une forme de contrat moral entre deux parties, fait d’estime et de loyauté. Les donateurs sont donc en droit de se poser des questions.

L’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF) veut procurer à la population belge des garanties de qualité morale dans les récoltes de fonds ainsi que la transparence des comptes. C’est un dispositif complet et autorégu-lateur des aspects éthiques de la récolte de fonds dans notre pays.

Il a été créé en 1996, lorsque 19 organisations sociales et humanitaires « faisant appel à la gé-nérosité du public » ont adopté un Code Ethique. Aujourd’hui, environ 120 associations de toutes tailles – dont celles présentes dans ce supplément – souscrivent au Code proposé par l’AERF et té-moignent ainsi de leur volonté de transparence. www.vef-aerf.be

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Aide & Solidarité - 30

FONDS POUR LA CHIRURGIE CARDIAQUEProgresser par la rechercheEn 50 ans, la cardiologie et la chirurgie cardiaque ont beaucoup évolué, tant sur le plan diagnostic, préventif que thérapeutique, de sorte qu’aujourd’hui les soins dispensés en Belgique comptent parmi les meilleurs au monde. Pourtant, les maladies cardio-vasculaires restent la première cause de mortalité dans notre pays. Depuis 1980, le FONDS POUR LA CHIRURGIE CARDIAQUE, sous la présidence du Professeur Georges Primo, s’est donné pour mission de lutter contre cette épidémie moderne persistante.

Financement et promotion de la recherchePour progresser dans la compréhension, le diagnostic et le traitement des mala-dies cardiovasculaires, le Fonds subven-tionne l’équipement et le fonctionnement de laboratoires, octroie des bourses à des chercheurs après évaluation de leurs dossiers par un jury scientifi que plura-liste. Le Fonds porte régulièrement à la connaissance du public les résultats et avancées des diverses recherches.

Education pour la santé du cœurLa prévention joue un rôle majeur dans la lutte contre les affections cardiovas-culaires car le mode de vie infl uence largement leur apparition. Le Fonds s’attache donc à promouvoir la santé du cœur auprès du public et des patients par la diffusion de brochures : la collection «Votre cœur apprivoisé» est distribuée gratuitement.

MissionLutter contre les maladies cardiovasculaires par :

• le fi nancement de la recherche en cardiologie médico-chirurgicale

• la promotion de la santé du cœur

Association agréée: votre générosité est déductible fi scalement pour tout don attei-gnant 40 € endéans l’année. Le Fonds est aussi membre de l’AERF.

Compte BE15 3100 3335 2730

Fonds pour la Chirurgie Cardiaque - 11 rue Tenbosch – 1000 BruxellesT. 02 644 35 44 – F. 02 640 33 02 - [email protected]

La Coopération belge : à la fois utopique et réaliste« La Belgique œuvre pour l’avènement d’un

monde où la pauvreté n’existerait plus, où chaque individu pourrait vivre en paix et en sécurité et se verrait offrir de vraies possibilités d’épanouissement. C’est pourquoi notre pays se joint aux efforts de la communauté internationale visant à mettre en place un développement durable et un monde juste ».

C’est ainsi que la Coopération belge au Développement définit son rôle et sa mission sur son site internet.

Si l’on lit attentivement entre les lignes, on peut en tirer plusieurs conclusions. D’abord, la Belgique – donc les Belges dans leur ensemble – a un idéal. Plus qu’un idéal, même : une utopie. Un monde où la pauvreté n’existerait plus, qui serait en paix et offrirait des possibilités d’épanouissement à tous. C’est tout à l’honneur des Belges, qui montrent par là, malgré tous les dé-fauts qu’on leur prête, leur altruisme et leur ouverture.

La deuxième conclusion, c’est que tout utopiste qu’elle soit, la Belgique est également réaliste : un petit pays tel que le nôtre ne peut prétendre à un si grand destin que si elle s’associe à la communauté internationale. Mais elle a aussi suffisamment conscience en ses capacités que pour être réel-lement convaincue que son aide sera utile et efficace : l’aide de la Belgique au développement s’élabore donc d’abord de façon multilatérale, en col-laboration avec d’autres pays et ins-titutions. C’est sans doute aussi pour cela que le premier thème sur lequel la Coopération belge dit se concentrer est les Objectifs du Millénaire, un pro-gramme ambitieux visant à éradiquer la pauvreté d’ici 2015 élaboré avec/par l’Organisation des Nations Unies.

Après les Objectifs du Millénaire, les autres défis prioritaires à relever par la Belgique sont l’agriculture, l’envi-ronnement et le climat, les migrations, l’éducation et la formation, la santé de base, les infrastructures de base, la consolidation de la société, l’égali-té hommes/femmes, l’aide au com-merce, les droits de l’enfant et le sec-teur privé.

L’objectif de 0,7 % pas encore atteintDepuis les années 1970, il est reconnu que l’aide publique au développement des pays riches devrait évoluer vers 0,7% de leur Revenu National Brut (RNB). Le gouvernement belge s’est donc engagé à consacrer au moins 0,7% de son RNB pour l’aide au dé-veloppement à partir de 2010. On

n’y est pas encore, crise oblige. On y est pourtant presqu’arrivé : en 2010, l’aide publique belge s’élevait à 2,3 milliards d’euros, soit 0,64% du RNB, le chiffre le plus élevé jamais atteint. Il faut dire qu’en 2010, l'annulation de la dette de la République démocratique du Congo a fortement contribué à ce bon résultat et qu’en 2011, l’aide pu-blique belge est retombée à 0,53%.

L’aide au développement n’échappe pas aux nouvelles restrictions budgé-taires et les 0,7% semblent s’éloigner. La projection pour 2012 de l’aide to-tale de la Belgique aux pays en déve-loppement s’élève à un peu plus de 1,8 milliard d’euros, ce qui représente un pourcentage d’environ 0,47 % et quelque 400 millions de moins qu’en 2010.

La plus grande partie de l’aide pu-blique au développement belge est gérée par la DGD, le bras armé – si l’on peut dire… – de l’aide extérieure de notre pays. A la DGD, entre 200 à 300 fonctionnaires planchent sur les problèmes de développement dans le monde et sur la politique belge de coopération. Ils sont ingénieurs, agronomes, médecins, économistes, sociologues…

L’autre grande partie de l’aide pu-blique belge au développement a été consacrée à des actions dépen-dant directement des Affaires étran-gères (aide d’urgence, prévention des conflits, institutions internatio-nales, B-Fast…). Il faut aussi ajouter les aides provenant des Régions, du ministère des Finances et de l’Office du Ducroire.

Au sein de la DGCD, la coopération belge se décline en cinq programmes spécifiques :

1. coopération gouvernementaleLa coopération entre gouvernements est préparée et financée par la DGCD. Elle est principalement axée sur le dé-veloppement humain durable, avec une attention particulière pour la lutte contre la pauvreté. Elle est exécutée par la Coopération technique belge (CTB), véritable fer de lance de la coo-pération belge.

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Aide & Solidarité - 31

ILES DE PAIX

Si je reçois un poisson, je mangerai un jour.Si j’apprends à pêcher, je mangerai toute ma vie.

Après notre départ, les gens poursuivent le projet. Seuls. Longtemps. Un projet avec Iles de Paix est copié par les villages voisins. C’est bien. On l’encourage.

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Votre indispensable coup de pouce

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Iles de Paix intervient en Afrique de l’Ouest et en Amérique latine. Là-bas, les gens connaissent des conditions de vie diffi ciles. Cela ne les empêche pas d’aspirer à ce que cela change et d’avoir, à cette fi n, des projets plein la tête.

Iles de Paix soutient leurs initiatives. Grâce à vous, il peut leur donner l’indispensable coup de pouce.

L’ONG reste fi dèle aux principes de Dominique Pire, le dernier Belge Prix Nobel de la Paix  : être à l’écoute des gens et viser des interventions durables qui s’ancrent dans leurs projets. Chaque intervention est donc unique, du sur-mesure. Parce qu’il n’y a pas deux personnes identiques, pas deux communautés semblables.

Voyez notre site Internet pour découvrir ce

foisonnement d’actions !

www.ilesdepaix.org

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Iles de PaixRue du Marché 37

4500 HuyTél. 085 23 02 54

[email protected]

Mission:

Soutien des projets de développe-ment des communautés locales en Afrique de l’Ouest et en Amérique latine.

• Le travail des gens permet de couvrir leurs besoins alimentaires et de dégager des revenus addi-tionnels.

• Ils ont durablement accès et uti-lisent les services de base (eau, école, etc.).

• Les pouvoirs publics œuvrent davantage dans leur intérêt.

Déduction fi scale pour les dons et taux réduit sur les legs.

Compte : BE97 000-0000049-49BIC: BPOTBEB1

2. La coopération non gouvernementaleLes programmes de la coopération non gou-vernementale sont cofinancés par la DGCD mais préparés et exécutés par les acteurs dits indirects : universités, ONG, syndicats, Institut de Médecine tropicale d'Anvers, Musée royal de l'Afrique centrale et d'autres associations spécialisées.

3. La coopération multilatéraleDans le cadre de la politique belge de co- opération multilatérale, la DGCD s'associe à l’Union européenne (Fonds européen de Dé-veloppement), ainsi qu’à une vingtaine d'orga-nisations internationales : Banque mondiale, UNICEF, OMS, Croix rouge internationale, ONUSIDA, etc.

4. Le Fonds de survieCrée à l'initiative du Parlement, le Fonds belge de Survie associe la DGCD, la Loterie natio-nale, des ONG belges, des organismes inter-nationaux et plusieurs organisations et pouvoirs locaux. Il finance en Afrique des programmes

dont les objectifs consistent à assurer les chances de survie de personnes menacées par la sous-alimentation, la pauvreté et l'exclusion dans des pays confrontés de manière chro-nique à un déficit alimentaire.

5. L'aide humanitaireL'aide humanitaire inclut l'aide à la prévention des catastrophes, l'aide d'urgence et l'aide à la réhabilitation à la suite de conflits ou de catas-trophes humanitaires. Elle prend aussi la forme d'aides alimentaires à long terme.

Dépendant de la DGCD, la Coopération Tech-nique Belge (CTB) est la partie la plus visible de la coopération belge. C’est à elle qu’échoit le rôle d’exécuter les projets de coopération bi-latérale. Elle emploie 1.401 personnes dans le monde : 198 à Bruxelles, 266 expatriés en mis-sion à l’étranger et 937 locaux employés dans les pays en développement. Dans les 18 pays partenaires, en Afrique, en Asie et en Amé-rique latine, elle appuie plus de 200 projets de coopération.

A côté de la DGD et de la CTB, le gouvernement a aussi créé BIO (Belgian Investment Company for Developing Countries), une société anonyme détenue à 50% respectivement par l’Etat belge et la Société Belge d’Investissement Internatio-nal S.A (SBI).

BIO a pour mission de soutenir le secteur privé dans les pays en développement et émergents pour leur permettre d'accéder à une croissance et à un développement durables. L’agence veille à ce que ses investissements engendrent un impact positif durable sur la croissance éco-nomique et l’amélioration des conditions de vie des populations du pays d’accueil. En 2012, les engagements de BIO se sont élevés à 460 millions d’euros, répartis pour 38 % en Afrique, pour 23,5% en Amérique latine et pour 22 % en Asie. Les bénéfices de BIO – société anonyme, rappelons-le – sont réinvestis dans des prêts au secteur privé des pays les moins développés.

www.dgcd.be www.btcctb.org

www.bio-invest.be

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Chez Ethias, ce ne sont pas les idées qui manquent pour innover en développement durable.

Des idées pour soutenir le développement durable, c’est bien. Un partenaire pour les concrétiser, c’est mieux. Depuis 2011, quatre trophées DECAVI de l’Innovation ont récompensé Ethias pour des produits et services durables en matière de planification de pensions collectives, de prévention des risques ou encore de protection des biens et des personnes.Des solutions concrètes et innovantes partagées par plus d’un million d’assurés.

Tout cela vous donne des idées ? Surfez sur www.ethias.be/corporate

Ethias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE 0404.484.654

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