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EDITO p. 2 PROGRAMME p. 2 & 3 Les bêtes de scène seront légion en cette nouvelle édi- tion, à commencer par les Français Skip de Use, dont la prestation s'annonce d'ores et déjà (d)étonnante. EN COUVERTURE p.4 Trixie Whitley est née en Belgique mais vit aux Etats- Unis. Cette intrigante demoi- selle a traversé l'Atlantique avec son premier album sous le bras. Rencontre. DU BELGE p.5 Saule est un "Géant" au cœur d’artichaut. Son dernier album, il l'a réalisé avec l'Anglais Charlie Winston. Interview croisée des deux complices. COOL ART CAFE p.6 Construire un cerveau géant en argile où le public pourra déambuler. C'est le défi que l’artiste Français Fred Martin va tenter de relever. STRAFFE KOFFIE p.7 De boer op met Max Romeo op Couleur Café! WEBSITE Suivez les festivals d'été et toute l'actualité musicale sur le site web de la Libre Belgique www.lalibre.be/ culture/musique/festivals et sur notre blog Let It Sound www.letitsound.be Supplément gratuit édité par IPM Advertising/La Libre Belgique à l’occasion du festival Couleur Café des 28, 29 & 30 juin 2013 Couleur Couleur Couleur Couleur café news C OULEUR 24 ème édition ! VENDREDI 28 JUIN 2013 - www.lalibre.be artiste Rubik’s Cube Trixie Whitley

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Supplément La Libre : Couleur café jour 1

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Page 1: Suprgp 20130628 suprgp2 full

EDITO p. 2

PROGRAMME p. 2 & 3

Les bêtes de scène serontlégion en cette nouvelle édi-tion, à commencer par lesFrançais Skip de Use, dont laprestation s'annonce d'oreset déjà (d)étonnante.

EN COUVERTURE p.4

Trixie Whitley est née enBelgique mais vit aux Etats-Unis. Cette intrigante demoi-selle a traversé l'Atlantiqueavec son premier album sous lebras. Rencontre.

DU BELGE p.5

Saule est un "Géant" au cœurd’artichaut. Son dernier album,il l'a réalisé avec l'AnglaisCharlie Winston. Interviewcroisée des deux complices.

COOL ART CAFE p.6

Construire un cerveau géanten argile où le public pourradéambuler. C'est le défi quel’artiste Français Fred Martinva tenter de relever.

STRAFFE KOFFIE p.7

De boer op met Max Romeoop Couleur Café!

WEBSITESuivez les festivals d'été ettoute l'actualité musicale surle site web de la LibreBelgique

www.lalibre.be/culture/musique/festivals

et sur notre blog Let It Sound

www.letitsound.be

Supplément gratuit édité par IPM Advertising/La Libre Belgique à l’occasion du festival Couleur Café des 28, 29 & 30 juin 2013

CouleurCouleurCouleurCouleur cafénewsCOULEUR

24ème édition !

VENDREDI 28 JUIN 2013 - www.lalibre.be

artiste Rubik’s Cube

Trixie Whitley

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• DOSSIER RÉALISÉ PAR IPM ADVERTISING, EN COLLABORATION AVECLA LIBRE BELGIQUE Rue des Francs, 79 à 1040 Bruxelles02/744.44.44

• ÉDITEUR RESPONSABLE: Denis Pierrard • COORDINATRICE D'ÉDITION:

Julie Matteoni 02 211 27 47 - [email protected]

• RÉDACTION: Nicolas Capart• MISEen PAGE: Martine Van den Bergen

[email protected]

Couleur Libre - Vendredi 28 juin 2013

SKIP THE USE

Là où ils se produisent, ils mettent tout le monde au tapis.Ce ne fut donc pas vraiment une surprise de les voirempocher une Victoire de la musique – album rock del'année – lors de la 28ème cérémonie en février dernier.Ils, ce sont cinq potes originaires de Lille et de ses alen-tours. Nom de scène: Skip the Use. "On voulait s’appelerNirvana ou Iron Maiden, mais c’était déjà pris", rigolent MatBastard (sic) et Yann Stefani. Skip the Use (littéralement:changer les habitudes)? Leur nom de scène, ils le doiventtout simplement au fait qu’ils n’avaient pas envie de fairela même chose que les autres. C’est clair qu’en mettantpunk, hardcore, afro, hip hop et electro dans la même cas-serole, il y avait de quoi changer les habitudes!

Dans une première vie, Mat Bastard a évolué au sein deCarving, d’obédience punk. "On a toujours vu le punkcomme un état d’esprit, une façon de voir, une façon de vivreplutôt qu’une coupe de cheveu, une musique, un style vesti-mentaire" commente l’intéressé. C’est sans doute là qu’il apuisé son énergie, brut de décoffrage. Et des références,peut-être aussi, en clin d’œil. Par exemple, en utilisant,pour la chanson "My president is a layer", les initiales PIL:"My president is a layer, c’est un fait, tout le monde le sait"observe Mat. "Qu’est-ce qu’on en fait? Est-ce qu’on s’en fout?Là, on parle en tant que citoyen. Je n’ai pas cité de nom de pré-sident. C’est une chanson intemporelle". Qui évoque aussil’art de la débrouille. "Important dans la région d’où l’onvient - Roubaix, Lille, Tourcoing. La vraie société, elle est dansle coup de main, dans l’échange, dans le pote là-bas qui vat’aider". Et d’évoquer un passé somme toute assez proche,celui d’avant Internet! "Quand un groupe n’avait pas lastructure ou l’équipe nécessaires à son développement, ilavait peu de chances d’émerger. Maintenant, avec Internet,

c’est mortel. MySpace, c’est le premier truc qui a permis àun groupe de Roubaix de trouver un public à New York" se

réjouit Mat.

Le premier album du groupe, autoproduit, sortait en2009. Trois ans plus tard, place à "Can be late", distri-

bué par une multinationale. En tant qu’artistes, lesmembres du groupe veulent susciter la prise de positionplutôt que de donner des directives. "Quand on fait unechanson sur l’écologie comme dans "The Face", on se dit ‘Voilàc’est comme ça, qu’est-ce que t’en penses?, quel est ton pointde vue là-dessus?’ Ce qui nous intéresse c’est que les gens enparlent et aient un avis sur la question".

Les prestations live de Skip the Use lui ont déjà valu pasmal de lauriers. Depuis bientôt deux ans, le groupe n'a eude cesse d'aligner les scènes. Ils se sont retrouvés sur cellede Taratata aussi, sans parler du Montreux Jazz Festival."On y a démonté le bar. On a foutu le bordel. Tout le monde estde plus en plus pincé. Souvent, on a l’impression que les genssont complètement coincés. On était au bar de l’espace VIP.C’est encore plus jouissif d’aller foutre le bordel chez les VIPqui se sentent normalement protégés dans leur enceinte. Aufinal, tout le monde a fini dans la salle à danser comme desouf. Mais attention, c’est hyper bon enfant, c’est hyper positif.On n’est pas des trashers. Quand t’arrives dans un truc unpeu pincé et qu’au final tout le monde se lâche, c’est génial. Ilsont kiffé les mecs de Montreux et nous aussi."

Plus besoin de spécifier que de l’énergie à revendre, Skipthe Use en engrange. Certains groupes, dont les Lilloisassuraient la première partie, ne sont pas prêts d’oublierl’état dans lequel ils ont laissé le public. "Ouais, on chauf-fait bien la salle, on la chauffait trop parfois aussi. C’était lechallenge. Après le public est mort et les autres arrivent. Ilssont dégoûtés et on se fait engueuler. Fallait pas nous inviter"raconte Mat, dans un éclat de rire.

Marie-Anne Georges Skip the Use, "Can Be Late" (Universal)

Retrouvez le compte-rendudes concerts de CouleurCafé sur www.lalibre.be

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Dans un instant, ça va commencer..."Attention mesdames et mes-sieurs" prévenait jadis l'amiFugain aux commandes de sonBig Bazar, juste avant la déferlan-te de notes. Couleur Café, 24èmedu nom, lui, débarque sans pré-venir au lendemain d'une enta-me d'été – voire d'une fin de prin-temps – froide et maussade dontle festival préféré des bruxelloissemble déterminé à faire grimperle mercure. Des performers detous bords ont donc été conviéssur les trois scènes principales deTour & Taxis. Car l'essence d'untel événement est à n'en pas dou-ter l'énergie live décuplée par sesprotagonistes. En ce cru 2013, lesspectateurs seront gâtés etdevraient en prendre autant dansles mirettes que dans les écou-tilles. Ainsi, ce vendredi, lesartistes vétérans auront à cœurde montrer aux plus jeunes com-ment on retourne un parterre àl'ancienne, à commencer par lalégende jamaïcaine Max Romeoet ses complices The Congos(p.7), qui feront résonner dans laplaine les grands hymnes reggae.On croisera en outre les punclinedu redoutable Kery James (p.3),ce bon Wyclef Jean du RefugeeCamp (p.3) ou la revenanteNeneh Cherry, ici accompagnéedu RocketNumberNine, une for-mation qui oscille entre jazz,punk et dance et dont les soubre-sauts devraient faire des dégâts.Au même titre que ceux desFrançais Skip the Use d'ailleurs(voir ci-contre), et sans mêmeévoquer les secousses sismiquesannoncées pour le set deFaithless en clôture de soirée. Çava bouger-bouger...

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(IPM

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ça vadéménager

uAvec Skip the Use, ce vendredi, latente Univers de Tours&Taxis risqued’exploser.

28 juin - 22h00 - Scène Univers

EDITO

Page 3: Suprgp 20130628 suprgp2 full

24th

TITAN

UNIVERS

MOVE

DANCE CLUB

MAMAFOUFOU

MAX ROMEO & THE CONGOS ALOE BLACC NNEKA WYCLEF JEAN

& REFUGEE CAMPFAITHLESS DJSET

SISTER BLISS& MAXI JAZZ LIVE

TRIXIE WHITLEY KERY JAMES SKIP THE USE JIMMY CLIFF

COELY SINDICATO SONICO SAULE LA MAKINA

DEL KARIBENENEH CHERRY

& ROCKETNUMBERNINE

BERNARD DOBBELEER( STRICTLY NICENESS ) ONDA SONORADJ MICROWAVE DANCE WORKSHOPS

TIM ARISU TIM ARISU TIM ARISU TIMARISU

16:00 17:00 18:00 19:00 20:00 21:00 22:00 23:00 00:00 01:0028/6

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PARTICIPEZ AU TRI

L'homme au chapeau a fait ses pre-miers pas sur les planches en qualitéde rappeur. En 1996, cet artiste d'ori-gine panaméenne se retrouve en effetà la tête du collectif américainEmanon aux côtés de DJ Exile. On nouspromet d'ailleurs toujours une résur-rection du projet et un 3ème disquedans le courant de l'année. Mais c'estseul et en chantre pop-soul qu'AloeBlacc fera connaître son nom. Adoubépar le génial Madlib et son collèguePeanut Butter Wolf, il sort en 2006 unalbum solo estampillé Stones Throw.Quatre ans plus tard, il revient dansles bacs armé de l'imparable single "INeed A Dollar" qui lui ouvre les portesde la popularité. Vous avez rendez-vous avec le groove et l'élégance, dès19h15 sur la Titan.

ALOEBLACC

Ils seront aisément les vétérans de cevingt-quatrième Couleur Café. Maiscertainement pas les moins fringantsou les plus fatigués. De toutes façons,partout où ils se produisent – et lemoins que l'on puisse dire c'est queces papys aux tignasses multicoloresenchaînent les dates dans l'allégresse– Max Romeo et les Congos sontcontraints de jouer les aînés. Affichantune moyenne d'âge de quasi septanteans au compteur, cette association delégendes jamaïcaines conserve l'âmejeune et a le chic pour se mettre l'au-dience en poche sans forcer. Que voussoyez adeptes ou pas de l'art musicalancestral du reggae, il vous est forte-ment conseillé d'aller tanguer aveceux, ce vendredi dès 17h30, au pied dela grande scène Titan.

Talentueux chanteur, redoutable rap-peur, guitariste hors-pair, producteurrenommé ou acteur à l'envi, le sieurWyclef Jean a une jolie ribambelle decordes à son arc. Sans oublier sonparcours politique de Robin des Bois,pourfendeur des injustices et de lapauvreté dans sa patrie d'origine,Haïti, dont il tentera même de deve-nir président en 2010 (mais sa candi-dature sera refusée). Triple détenteurde Grammy Awards, l'artiste quadraparcourt désormais le globe orphelinde sa Lauryn Hill, voix de charme desinoubliables Fugees, avec laquelle ilsigna les plus grands succès de sacarrière ("Blunted on Reality" et sur-tout "The Score"). Mais il peut comp-ter sur le reste du Camp pour mettrele feu à la Titan dès 22h45.

MAX ROMEO &THE CONGOS

C'est un monument du rap français quis'apprête à venir embraser cette pre-mière soirée du cru 2013 de CouleurCafé. Si l'on cite volontiers les nomsde Joeystarr, d'Oxmo Puccino ou deBooba en la matière, Alix Mathurin deson petit nom (devenu Ali suite à sareconversion à l'Islam) fut et demeureune figure de proue du hip hop hexa-gonal. Depuis plus de 20 ans, KeryJames avance à coups de micro et derimes rageurs. D'abord, très jeune,aux commandes du collectif Ideal J, encompagnie de feu-DJ Medhi. Puis, trèsénervé, au sein de la meute redoutéede Mafia K'1 Fry. Et finalement en soli-taire dès l'entame des années 2000. Ilviendra étrenner son petit 7ème sortien mai, "Dernier MC", dès 20h15 sousla tente Univers.

KERY JAMES

Des navettes gratuites desservent l’ensemble de la Région de Bruxelles-Capitale entre minuit et trois heures du matin.

Couleur Libre - Vendredi 28 juin 2013 3

WYCLEFJEAN &REFUGEECAMP

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Couleur Libre - Vendredi 28 juin 2013

Pas envie de faire l’aller-retour pour venir profiter du festival? Venez donc planter votre tente dans le Camping Zen.

4

Petit blouson en cuir et cheveux plaqués blond platine,Trixie Whitley s’exprime dans un français charmantparsemé de mots en anglais. Fille de musiciens (sonpère est le guitariste blues Chris Whitley), elle est néeen Belgique mais a passé plus d’années de sa vie à NewYork qu’à Gand. “Je vis à New York maintenant et jem’y sens très bien. C’est chez moi.” Avide de voyages etde connaissances, la jeune musicienne de 26 ansdepuis lundi trépigne d’envie de visiter le Wiels, lemusée d’art contemporain situé à Forest, alors qu’ellenous raconte son parcours musical au café du musée.Influencée par sa famille “d’artistes bohèmes qui nepensent pas comme tout le monde mais ont créé unenvironnement qui m’a beaucoup stimulée”, elletouche à tous les arts, musique, chant, danse, jeu, dèsl’enfance. Des talents multiples qui nourrissent samusique aujourd’hui, notamment son premier albummêlant blues, rock, soul, “Fourth Corner”.

“Je ne me sens pas “entière”, “complète” si je ne faisque chanter. J’ai accepté de ne pas choisir une seulevoie. L’important, c’est d’exprimer une émotion, peuimporte le médium, la danse, la musique, le chant.

Mon langage est multiple.” A l’image de la philosophiedu titre de son album, “Fourth Corner”, elle explique:“Dans la nature rien n’est linéaire, bien défini, commeles saisons par exemple. Dans notre société, on est for-cés de penser dans une catégorie, d’une seule manière,mais nous sommes des êtres humains, nous nesommes pas nés comme ça, nous sommes des intuitifs.Il y a de nombreuses manières d’être soi-même et c’estce que je projette dans ma musique.”

Cette idée de multiplicité, elle la prolonge jusqu’à sonstyle musical qui reflète ses textes évoquant tour àtour la joie de l’amour et la tristesse de la solitude. “Ceque j’espère atteindre dans ma vie, c’est qu’un jour lesgens pensent à ma musique juste comme celle deTrixie et pas comme un style particulier. J’exploretoutes les influences et ne me limite pas à un seul style.Il y a plusieurs facettes.”

Tombée dans la marmite de la musique toute petite,c’est la batterie qu’elle a choisie. “Quand j’étais petitefille, j’adorais danser et donc la musique avec beau-coup de rythme. Cela me fascinait. Le premier instru-ment que je voulais jouer c’était de la contrebasseparce que mon grand père était musicien de jazz.Malheureusement, il n’existe pas de contrebasse pourenfant et j’étais bien trop petite. Mais un jour, chez desamis qui répétaient, on m’a proposé d’essayer de jouerde la batterie. C’était un moment très fort dans ma vie.C’était un coup de foudre, comme si j’avais toujoursjoué. Tout était très naturel, comme un ami que j’au-rais retrouvé”. Excellente musicienne, Trixie Whitleypoursuit son parcours atypique. Alors qu’elle tournaiten Europe avec un spectacle où elle chantait et jouaitde la batterie, elle devient DJ résidente à l'âge de 11 ansau SMAK, le musée d’art contemporain de Gand. “J’aipleuré la première fois tellement j’étais nerveuse. Maisles soirées ont eu beaucoup de succès, je choisissais unflow et un system qui invitaient les gens à dansermême s’il n’était que 20 heures.”

De scène en scène, elle se produit et compose jusqu’àsortir son premier album, beau et chaleureux, alter-nant envolées de guitare et douces notes de piano. Enconcert à Couleur Café le 28 juin, elle foulera lesplanches d’autres festivals belges cet été. Trixie Whitleyattend avec impatience de rencontrer ce public : “J’aimebeaucoup l’interaction avec le public. Quand on crée,on est souvent isolé, là c’est très différent, il faut parta-ger. Souvent, la création est très personnelle mais unefois sur scène, il faut exprimer l’émotion devant lesgens. C’est un moment particulier où on est tousensemble, sans hiérarchie. J’aime partager mamusique.” Nul doute que l’artiste aux multiples talentspartagera de tout son cœur sa musique envoûtante et savoix blues impressionnante cet été.

Camille de Marcilly

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uLa musicienne belgo-américaine sera l'une des curiosités de ce premier jour defestival.

Musicienneaux multiples facettes

Vendredi 28 juin - 18h30 - Scène Univers

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Protéger vos oreilles! Des bouchons adaptés sont mis gratuitement à votre disposition aux Info/Mobility Desks.

“We are the dusty men, we are the dusty men...” Ce refrain estd’ores et déjà devenu un tube. Une chanson bien torchée, avecses couplets folk-pop galopants, cette touche disco qui faitdécoller le refrain, une pincée d’autodérision pour épicer letout. Chouette casting, en tout cas, pour le premier single issudu nouvel album de Baptiste Lalieu alias Saule, “Géant”, sortichez nous en novembre. Cela dit, la rencontre entre le Belge etCharlie Winston va bien au-delà. Le duo “Dusty Men” n’est quel’arbre qui cache la forêt. L’Anglais a réalisé et coarrangé l’al-bum de Saule, travaille avec lui sur des projets futurs. Et entreles deux artistes, c’est une véritable amitié qui s’est nouée.

Baptiste le Wallon (né à Mons), 35 ans, et Charlie l’Anglais (néen Cornouailles), 34 printemps, ne sont plus des jeunespousses. “Géant” est le troisième album de Saule, qui s’est faitun nom chez nous avec “Vous êtes ici” et “Western”, outre laB.O. du film “Cowboy” de Benoît Mariage. Soit un grand bon-homme attachant, comme son univers qui mêle humour ettendresse avec originalité, et qui ne craint pas, musicalement,de picorer dans tous les genres. Même si, cette fois, il souhaitait“aller vers quelque chose de plus anglo-saxon et plus homogène”.

Charles Winston Gleave dit Charlie Winston, lui, issu d’unefamille de musiciens, a été soutenu à ses débuts par PeterGabriel, avant de publier, en France, deux albums à gros succès:“Hobo” (700 000 exemplaires écoulés) et “Running Still”. Beaugosse toujours coiffé d’un petit chapeau, solide voix, orfèvre èsrefrains pop, l’Englishman a vécu quelques années dansl’Hexagone avant de retrouver Londres récemment. Ce sont là,certes chacun dans leur genre, deux bêtes de scène.

Ici, point de mariage artistique arrangé ou autre stratégie mûriepar un label. “On s’est rencontrés à l’émission ‘Le Pont des artistes’de France Inter, qui met en contact trois chanteurs (il y avait aussila Grande Sophie)”, explique Saule. “Tu m’as donné ton albumwestern, que j’ai beaucoup écouté”, enchaîne Charlie. Il s’en estsuivi un échange nourri de courriels. Et puis... Au moment de“s’apprivoiser”, les deux artistes ont moins causé de rock et dechanson que “de la vie”. “Il est venu à Londres, un jour, et puisdeux, histoire de vraiment travailler. Et finalement on a parlé, jouéau ping-pong et bu de la bière pendant deux jours!” racontel’Anglais. “Parce qu’on savait, instinctivement, qu’au niveaumusique, ça collait”, enchaîne le Belge. “Ma compagne, franco-phone, m’a aussi traduit les chansons de Saule: j’en ai beaucoupappris sur sa personnalité, par ce biais.”

Les points de croisement entre les deux artistes? “L’humour. Lefait de ne pas se prendre au sérieux. C’est la base: ne pas se croireplus important que la musique. Quand on crée, on doit être commedes enfants.” Ces deux grands gosses sensibles ont aussi en com-mun “le théâtre”. L’un s’est formé aux arts dramatiques, auconservatoire de Mons, l’autre est passé par une faculté demusique à Londres, mais a toujours été attiré par les planches –il a d’ailleurs composé pour le théâtre. D’autres points com-muns? “L’émotion dans le chant”, réagit Saule. “L’attachementà la famille”, poursuit son compère. “La musicalité aussi. Nousavons tous deux ce désir d’être des compositeurs.”

La bonne humeur a dominé l’enregistrement de “Géant”, quis’est déroulé en août à La Frette, près de Paris. Saule décrit: “Unmanoir, genre vieille maison de famille à la Tim Burton, avec unpetit parc, une grande cuisine et une terrasse où on mangeait. Cesgrandes tablées, ça me rappelait mes origines italiennes. C’étaittrès familial. Ma femme et mes enfants sont venus nous rejoindrependant deux jours. C’était vivant. La luminosité que je cherchaispour ce disque est en partie venue de là.” Et quand ils avaientbesoin de se défouler un bon coup? Ne pas espérer d’épiquerécit “sex, drugs and rock’n’roll”. Avec ces deux-là, c’était plu-tôt: trek, parties de carte et fous rires. “On partait marcher deuxheures dans la forêt. C’était hyper sain – ça tombe bien, je voulaisperdre du poids”, confie le Belge. N’est-ce pas lui qui, sur cetalbum, invente, avec pas mal d’ironie et d’autodérision, leconcept de “Chanteur bio”? N’empêche, l’étiquette “100 %naturel” lui va comme un gant. Et la collaboration avec CharlieWinston a tout l’air d’être durable.

Sophie LebrunSaule, “Géant” (30 Février/Pias)

Extraits de la Libre Belgique du 18 décembre 2012

Couleur Libre - Vendredi 28 juin 2013 5

Saule

chanteurbiouL’Anglais à succès Charlie Winston a réa-lisé le dernier album du Belge BaptisteLalieu alias Saule. Au menu: pop à la françai-se, sauce anglaise et fièvre du vendredi soir.

28 juin - 20h00 - Scène Move

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En cette édition nouvelle, Cool Art Café change de formu-le et abandonne son thème.

Au fil des années, les festivaliers de Couleur Caféont pris l'habitude de se cultiver un brin, entredeux mojitos, en parcourant les allées du CoolArt Café. Arpentant le globe d'un bout à l'autreà la découverte d'œuvres traditionnelles ouplus contemporaines. Ainsi, ils y ont vu se suc-céder sans se ressembler de nombreuses expo-sitions et plus de deux cent artistes en quinzeéditions, toutes plus étonnantes les unes queles autres. On pense notamment aux trésors de"Je t'aime, moi non plus", installés à ciel ouvertpour la première fois l'été dernier.

Pour cette 16ème, le concept a été un tantinetrepensé. Pas de thème central pour articuler cettecuvée 2013. Un appel Wanted! aux jeunes artistesbelges a simplement été lancé. Les lauréats sélection-nés auront la lourde tâche d'assister le Français FredMartin dans son drôle de projet décalé. Son but: construi-

re un cerveau géant à base d'argile et de paille. "AMazing Brain", qui sera conçu comme un labyrinthe

où le public pourra déambuler à la recherche d'unecaverne placée en son centre. Les festivaliers pour-ront alors laisser leurs empreintes ou signer lesparois en terre de cette grotte, et ainsi participer

à la construction de cette œuvre monumentale,qui évoluera à mesure qu'avance le festival.

Quelques données chiffrées pour aiguiservotre curiosité? 11 jours de chantier, 56 m³ depaille, 10 tonnes d'argilegrise, 1200 mètres de

grillage, 200 che-vrons de bois, une

centaine de palettes,deux bétonnières et

un broyeur de végé-taux... Et, à l'arrivée,

une grande cervelle deplus de 100 m² et près de 4

mètres de haut.

COOL Art Café

Pour 40 gobelets ramassés, une bière ou un soft vous sera offert. Le recyclage, c'est facile et ça peut rapporter gros!

Couleur Libre - Vendredi 28 juin 20136

DEMANDE D’ABONNEMENTBon à renvoyer à La Libre – service abonnements – rue des Francs 79 à 1040 Bruxelles ou par fax au 02 211 31 65Inscription en ligne directement à l’adresse http://abo.lalibre.be/deuxmoislb – Possibilité de paiement par carte de crédit

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Insane in the Brain

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Max wanneer ben je precies met je landbouwactivi-teiten gestart?Max Romeo: “Ik heb ergens in de jaren negentig- 1994 geloof ik - een klein kudde geiten gekochten was meteen verkocht. Naast muziek maken isvoor voedsel zorgen het enige gezegende dat eenmens kan doen en aangezien je niet kan musice-ren op een lege maag, is het waarschijnlijk nogbelangrijker. Persoonlijk probeer ik voedsel voorde maag en de geest te producen! Na een tijdjeben ik ook yammen (eetbare wortelknol, red.)en bananen beginnen telen en van de geitenging het over varkens naar runderen. Naastmuziek maken is landbouw altijd mijn grotepassie geweest. Ik ben opgegroeid bij mijn groot-moeder en zij verdiende de kost met het verbou-wen van gewassen.”

Zelfvoorzienigheid is één van de grote pijlers van deRastafilosofie. Moet ik jouw landbouwactiviteiten indat licht zien?Max Romeo: “Ik ben natuurlijk beïnvloed door

Marcus Garvey, want hij zei ons al dat we onzerijkdom in de aarde moesten zoeken (“We belie-ve in the farmer and in ownership in the soil asthe most independent life…”, quote uit het edi-toriaal van Marcus Garvey’s Negro World, red.).Niemand verdient het om honger te lijden en debeste manier om dat te voorkomen is zelf jeeigen voedsel te verbouwen.”

Sommige van je kinderen staan te trappelen om in jevoetsporen te treden als muzikant, maar tonen zeook interesse in je landbouwactiviteiten?Max Romeo: “Interessante vraag, maar het ant-woord is helaas negatief! Ze willen allemaal naarde universiteit of de muziekwereld in en ik pro-beer ze maar te geven waar ze om vragen. Ditprobleem stelt zich echter niet alleen met mijnkinderen; de meeste Jamaicaanse boeren heb-ben hetzelfde voor met hun kroost. Veel heeft temaken met de manier waarop landbouwers nogsteeds behandeld worden in de maatschappij;we worden vaak amper vergoed voor onze pro-

ducten en moeten ploeteren om te overleven.Op die manier wordt de jeugd allesbehalvewarmgemaakt voor een leven op het platteland;het is bijna een vernedering om jezelf vandaagnog boer te durven noemen! Ik zie de toekomstnogal somber in, want als deze trend zich door-zet, zitten we binnenkort met hongersnodenomdat er niet meer genoeg voedsel verbouwdwordt!”

Hoe belangrijk zijn termen als “biologisch” of “orga-nisch” voor een rasta-boer?Max Romeo: “Voor de meeste Jamaicaanse boe-ren zijn dat vooral dure termen; de meesten vanons moeten het zien te redden met de produc-ten die we kunnen vinden en betalen. Gelukkigis de grond in Jamaica behoorlijk vruchtbaar,dus ben je als boer niet echt genoodzaakt omchemische meststoffen toe te voegen. Zelfgebruik ik ook geen insecticiden; we halen hetonkruid gewoon weg met een machete. Als jehet op die manier bekijkt doen we in Jamaicamisschien toch aan biologische landbouw(lacht)”

Met welk deel van de hele cyclus van planten, telenen oogsten houd je je het liefst bezig?Max Romeo: “Zeker niet met het verkoopge-deelte, want met de prijzen die we voor onzeproducten krijgen is dat vaak één grote frustra-tie. Ik houd me nog het liefst bezig met planten.Daarna die zaadjes zien uitgroeien tot volwaar-dige planten geeft echt een kick! Zoals ik al zei,ik heb mijn hart echt aan de boerenstiel verlo-ren!”

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Couleur Libre - Vendredi 28 juin 2013 7

uAls muzikant behoeft reggaeveteraan Max Romeo al lang geen intro-ductie meer (iedereen kent hoor door The Prodigy gesamplede ‘I ChaseThe Devil’), maar dat hij ook een gepassioneerde landbouwer is, is veelminder geweten. Gesprek over de ups en downs van een simpele boerin Jamaica! Titan - 17.30

“Ik produceer voedsel voor de maag en de geest!”

MAX ROMEO

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