supplément rgp du 22 septmebre 2012

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DOSSIER Dossier publicitaire réalisé par sa w IPM Product Manager : José Piron (0475 73 85 20) Editeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPM Rue des Francs 79 B- 1040 Bruxelles Bureau de dépôt : Bruxelles X Supplément publicitaire à La Libre Belgique du 21.09.2012 AIDES, SOUTIEN ET ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

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Aides, assistances & services aux entreprises

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Page 1: Supplément RGP du 22 septmebre 2012

DOSSIER Dossier publicitaire réalisé par sa w IPM

Product Manager : José Piron (0475 73 85 20)

Editeur Responsable : Emmanuel Denis Groupe Multimédia IPMRue des Francs 79 B- 1040 Bruxelles

Bureau de dépôt : Bruxelles X

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AIDES, SOUTIEN ET ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES

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DANS LE CADRE DES PROGRAMMES

CONVERGENCE ET COMPÉTITIVITÉ

L’AWIPH organise 13 ateliers socioprofessionnels

(aménagement des postes de travail, accessibilité, déficience

visuelle et emploi, troubles psychiques et emploi, etc.)

N’hésitez pas à surfer sur le site www.awiph.be

UNE ENTREPRISE PLUS INCLUSIVE, C’EST POSSIBLE !

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10 ans pour la Sowalfin 4

AWEX : des incitants financiers pour exporter 8

ADISIF met la recherche à la portée des entreprises 9

Les 10 piliers de la relance d’Itinera 10

Ethias : des solutions innovantes pour les entreprises 12

La FHPB s’investit dans la qualité 14

Le financement bancaire des PME en Wallonie 15

Les grandes tendances de la formation professionnelle 16

Bruxelles Formation au service des entreprises 17

AEF : Comment accueillir un stagiaire européen ? 18

Il y a master et master… 20

AWIPH une entreprise plus inclusive, c’est possible ! 21

Formation et emploi : des priorités francophones 22

Talenteo : un centre paritaire qui marche ! 23

Administrateur déléguéFrançois le Hodey

Directeur des ventes publicitairesEmmanuel Denis

Sales advertising managerHenry VisartT. : 02 211 29 59F. : 02 211 29 [email protected]

Coordination d’éditionJosé PironProduct Managergsm : 0475 73 85 [email protected]

Coordination rédactionnelleEric Wiertz

Mise en pagewww.reference-media.be

Editeur responsableEmmanuel DenisRue des Francs, 79B-1040 Bruxelles

Toute reproduction totale ou partielle est strictement réservée à l’éditeur.

Le contenu de cette édition n’engage pas la rédaction

FORMATION

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À l’occasion de son 10e anniversaire, la Sowalfin a récemment réuni la presse économique wallonne afin de faire le point sur le bilan enregistré et les nombreuses mesures prises par ce qui est devenu au fil du temps le puissant bras financier de la Région dédié aux PME.

LE BRAS FINANCIER DE LA RÉGION POUR LES PME

En Wallonie (comme en Flandre d’ailleurs), les PME représentent 99,4 à 99,5% du tissu économique. Il était donc normal que le gouvernement wallon les considère comme l’un des piliers de notre développement socio-économique et cherche à les soutenir de la manière optimale. C’est dans ce cadre qu’il créera, en 2002, la Sowalfin, jusque-là “Financière des PME-PMI”.

« Trois produits ou services étaient alors assurés par la Sowalfin au profit des PME : l’octroi de garanties complémentaires, le cofinancement bancaire et la coordination de l’action des invests, eux aussi au service des entreprises de taille réduite ou moyenne, rappelle Jean-Sébastien Belle, président du conseil d’administration de la Sowalfin. Très vite cependant, le gouvernement wallon a tenu à nous permettre de nous doter de filiales spécialisées, afin de nous montrer plus proches des préoccupations de nos “clients”, et donc plus efficaces. La Sofinex (qui soutient l’internationalisation de nos PME) et la Socamut (qui couvre les indépendants et les professions libérales) virent ainsi rapidement le jour, bientôt suivies par la Sowaccess (qui assure une meilleure réussite dans la transmission des entreprises). »

« Durant toute son évolution, la création, au sein de la Sowalfin, de filiales ou de nouveaux produits, n’a jamais abouti à l’apparition de “machins administratifs” supplémentaires, intervient le ministre wallon de l’économie Jean-Claude Marcourt. Au contraire, chaque innovation proposée par le gouvernement wallon et inscrite dans les missions complémentaires de la Sowalfin s’inscrit dans une volonté claire de facilitation de l’accès au financement bancaire pour les TPE et les PME wallonnes. En outre, toutes ces structures s’interpénètrent et sont dirigées par les mêmes hommes et femmes. Plusieurs services et filiales de la Sowalfin peuvent d’ailleurs additionner leurs produits pour assurer la bonne fin d’un seul et même dossier. »

UN PANEL COMPLET. ET SALUTAIRE…

Aujourd’hui, cette spécialisation fait de la Sowalfin le guichet unique où les PME, les TPE, les indépendants, les professions libérales doivent s’adresser pour toutes les questions de fonds de roulement, de capital à risque, de leasing, de prêts garantis, de transmission, de financement de l’exportation, de garantie de financement bancaire,… « Un panel total qui a permis à la Sowalfin, depuis 2002, de procéder à quelque 7.500 interventions, pour un total de 1,5 milliard €, dont 1,05 milliard en cash et 450 millions en garanties, souligne dans un sourire Jean-Pierre Di Bartolomeo, président du comité de direction. Au total, ce sont ainsi quelque 150.000 emplois qui ont pu être consolidés dans des PME wallonnes : nombre d’entre elles, en effet, auraient sans doute eu beaucoup de mal à poursuivre leurs activités si elles n’avaient eu recours à nos services. »

Précision importante : aucune des interventions de la Sowalfin ne représente une prise de participation ou un incitant financier direct, un subside. « Par nos interventions, nous permettons aux PME d’accéder à des services, le plus souvent bancaires, qu’elles ne pourraient décrocher seules, poursuit Jean-Pierre Di Bartolomeo. Avec le temps, nous avons réussi à nouer avec les différentes banques du pays une véritable relation de partenariat : plus encore depuis la crise de 2008, celles-ci sont en effet tenues par des règles internes ou des accords internationaux (“Bale II” et “Bâle III” notamment pour les spécialistes – NDLA) qui réduisent encore leur potentiel d’octroi de crédits à des structures ne bénéficiant pas d’un profil idéal. Nos interventions, très diverses, peuvent souvent permettre à ces clients de majorer leurs lignes de crédit. »

COFINANCEMENT ET GARANTIES

Tracer ici le bilan de chacune des filiales, de chacun des services et produits de la Sowalfin est évidemment impossible. On peut cependant en retenir certains faits et chiffres marquants.

Il est tout d’abord sans doute bon de rappeler que la Sowalfin est demeurée fidèle à ses trois métiers “historiques”. Le cofinancement tout d’abord, soit le prêt subordonné à une PME lorsque la banque refuse d’assumer seule le risque de crédit. En 10 ans, ce sont ainsi 190 millions € de prêts subordonnés qui ont été octroyés au profit de 1.206 PME, permettant le soutien plus de 20.000 emplois et la création de plus de 1.500 nouveaux. Au 30 juin de cette année, le portefeuille de cofinancement de la Sowalfin compte 624 PME représentant un encours de 55,39 millions €. « Si nous avions dû constater un ralentissement des investissements (et donc de l’activité économique) en 2009-2010, nous nous réjouissons de la reprise depuis 2011, qui semble se confirmer pour le 1er semestre 2012 », souligne Jean-Pierre Di Bartolomeo.

Deuxième métier de base de la Sowalfin que l’octroi de garanties bancaires, qui permettent de faciliter l’octroi de crédits aux PME sans que la Wallonie doive avancer l’argent, celle-ci n’intervenant qu’en cas de sinistre. Ici aussi, les chiffres sont assez impressionnants : 417 millions €

de garanties octroyées, 4.330 PME soutenues, 31.547 emplois soutenus et 4.238 créés. Et un portefeuille actuel de plus de 2.000 PME pour un encours de 130 millions €, avec une tendance générale à la hausse pour ce produit.

SOWALFIN :10 ANS DE SUCCÈS ET D’INNOVATION POUR LE GUICHET FINANCIER UNIQUE DES PME

Sept mille cinq cents interventions pour un montant de 1,5 milliard € (dont plus des deux tiers en cash) : tel est, brut de décoffrage, le bilan que peut présenter, à l’occasion de son 10e anniversaire, la Sowalfin, le guichet financier unique pour les PME wallonnes. Une action remarquable qui ne fait que s’amplifier puisque, sur les 12 derniers mois, elle est intervenue à 1.500 reprises pour un montant total de 250 millions €.

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Plus récent, le micro-crédit, un produit mixte dédié aux TPE, aux indépendants, aux jeunes entrepreneurs, aux artisans,… un des éléments-clés du plan Marshall, programme ambitieux dont la Sowalfin constitue à n’en point douter l’un des piliers financiers. « Il s’agit d’un produit qui combine une garantie automatique de 75% sur un micro-crédit bancaire principal de maximum 25.000 € et un micro-crédit subordonné de maximum 12.500 €, poursuit le président du comité de direction. Les banques, peu friandes de ce type de clients vu le risque plus élevé de ce genre de dossier, n’ont donc même pas à nous consulter pour donner leur accord, cette garantie étant réellement automatique. » Quelque 350 entrepreneurs ont ainsi pu bénéficier de ce service on ne peut plus innovant pour un montant d’une dizaine de millions € au total.

LE RÔLE MAJEUR DES INVESTS

La coordination des invests, neuf en Wallonie, est également du ressort de la Sowalfin depuis sa création. Outils fondamentaux de la politique économique régionale destinés à favoriser le développement des PME et la création d’emplois stables dans la zone géographique qui leur est réservée, ces invests interviennent en permettant l’accès au capital à risque (apport de haut de bilan) via des prises de participation minoritaires et des prêts obligataires ou subordonnés. « Depuis le lancement du premier plan Marshall en 2005, les décisions de financement par les invests n’a cessé d’augmenter avec, en 2011, 326 verdicts positifs pour un montant total de 115 millions €, précise pour sa part Bernard Liébin, membre du comité de direction de la Sowalfin, particulièrement en charge des invests. Au total, depuis la création des invests dans les années ‘80, ce sont 3.344 demandes qui ont été acceptées pour un total de 1,1 milliard €. Dans les deux cas, la moitié au moins de ces chiffres a été réalisée depuis 2005. »

Dans la foulée, les invests sont également chargés de veiller à assurer le financement des spin-off, spin-out et start-up innovantes. « Ces 6 dernières années, reprend Bernard Liébin, ce sont 185 PME à haute valeur ajoutée qui ont pu être soutenues dans le cadre des plans Marshall et Marshall 2.Vert, auxquelles il faut en ajouter une grosse centaine dans le cadre du FEDER. C’est un total de près de 100 millions € qui a été injecté depuis 2006 dans ces sociétés innovantes. »Sociétés innovantes à qui la Région wallonne permet depuis peu de bénéficier durant 3 ans d’un cadre supérieur. « Baptisée CXO, cette mesure rencontre un véritable succès avec 27 dossiers en 2011 pour un total de 3,3 millions € et 17 cette année pour 2,4 millions », assure encore Bernard Liébin.

DES FILIALES PERFORMANTES

Passons maintenant aux différentes filiales spécialisées de la Sowalfin, en commençant par la plus récente : Novallia, « accélérateur d’innovation pour les PME », selon la formule d’Anne Vereecke, membre du comité de direction de la Sowalfin et administratrice déléguée de cette nouvelle structure dotée d’un budget de 46 millions €. Objectif : soutenir les PME wallonnes dans leur démarche d’innovation technologique ou non technologique, proche du marché, consistant en l’amélioration d’un produit ou d’un process de production. « À ce jour, 114 projets (sur 157) ont été sélectionnés, ce qui permettra à terme de soutenir des investissements de l’ordre de 120 à 140 millions € », révèle Anne Vereecke, qui tient à souligner le véritable effet de levier que recèle ce type de financement pour un secteur caractérisé par des micro-entreprises, dont de nombreuses inconnues de la Sowalfin.

Filiale commune rassemblant les expertises financières de la Sowalfin (40%) et de la SRIW (20%) ainsi que l’expertise à l’export de l’AWEX (40%), la Sofinex a quant à elle pour cible les PME et les grandes entreprises via des produits spécialement dédicacés : garantie (souvent du crédit one-shot), financnement direct (pour la création d’une filiale à l’étranger par exemple), soutien des exportations directes (dans les pays émergents et au Maroc, dans le cadre d’un programme de l’OCDE) et trust funds (avec pour partenaires des organismes mondiaux comme la Banque mondiale ou la BERD). « Depuis sa création en 2003, la Sofinex est intervenue à hauteur de plus de 50 millions € au profit de 170 entreprises au total », explique Bernard Liébin, administrateur délégué de la Sofinex.

LA TRANSMISSION ? PLUS COMPLEXE QU’IL N’Y PARAÎT

Partant du constat (fait à l’échelle européenne) que la transmission des entreprises constitue un vrai problème pour leur survie, le gouvernement wallon a chargé en 2006 la Sowalfin de jouer un nouveau rôle un peu particulier : pas question cette fois de financement direct mais bien de mise en relation entre les cédants et les repreneurs potentiels. Une mission plus difficile qu’il n’y paraît, la cession d’une entreprise dépendant bien sûr de facteurs financiers (et les excellentes relations de partenariat, couplées à ses produits maison, que peut entretenir la

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Sowalfin avec le monde bancaire représente en ce sens un atout certain) mais aussi fortement humains. « Concrètement, nous travaillons avec des conseillers actifs en transmission issus du secteur privé, 135 au total, reprend Anne Vereecke. À ce jour, 600 acquéreurs potentiels ont fait appel à nos services et 1.000 cédants. Notre plateforme actuelle compte 300 acquéreurs et 200 cédants. Et ce sont 56 opérations qui, au total, ont pu être concrétisées, consolidant ainsi 420 emplois. »

Pionnier dans l’accompagnement de la transmission de PME, la Sowaccess a également créé avec ses partenaires le CRA (France) et MKBase (Pays-Bas) Transeo, la première association européenne entièrement consacrée à la transmission des PME. Celle-ci, dont le siège est hébergé dans les locaux de la Sowalfin, compte aujourd’hui 38 membres dans 14 pays.

PROACTIVITÉ

Par ailleurs, la Sowalfin, véritable bras armé financier de la politique régionale, a également été chargée de mettre en œuvre les initiatives lancées par le gouvernement wallon en faveur des PME. Ce fut notamment lors du lancement, fin 2008 et en 15 jours seulement, des mesures anti-crise visant à atténuer l’impact de la crise sur les PME, notamment en matière d’accessibilité aux facilités de crédit à court terme. « L’objectif était de permettre aux PME de continuer à garder l’appui des banques, rappelle Jean-Pierre Di Bartolomeo. Exceptionnellement donc, nous avons garanti 50% des sommes qui avaient été prêtées par les banques sans notre soutien . Cette mesure était prévue trois ans mais, vu son succès, elle a été prolongée pour une même durée. » En trois ans et demi, ce sont 161 entreprises employant près de 4.600 travailleurs qui ont bénéficié de ce dispositif, avec 26 millions € de garanties engagées.

Enfin, tout entrepreneur déjà installé et qui rencontre des difficultés avec ses partenaires bancaires peut également s’adresser, au sein de la Sowalfin, au service de médiation de crédit Concileo. Un système mis en place en 2008 et pérennisé en 2010 par le plan Marshall 2.Vert qui a bénéficié à quelque 300 entreprises, avec 50% d’issues favorables et 20% de non favorables seulement, le solde s’étant traduit par une non-poursuite du dialogue. « Il est clair que nous jouons ici un rôle de facilitateur entre deux types de partenaires que nous connaissons bien, les PME d’une part, les banquiers de l’autre », insiste encore Jean-Pierre Di Bartolomeo.

UNE MEILLEURE COLLABORATION AVEC LA SRIW ET LA SOGEPAPour clôturer ce bilan de 10 ans d’activité de financement des PME wallonnes par la Sowalfin, le ministre Jean-Claude Marcourt tient à annoncer que sa volonté est de voir les outils financiers wallons que sont la SRIW (dédiée aux entreprises de grande taille), la Sogepa (sociétés en difficulté et missions déléguées) et la Sowalfin mieux encore collaborer ensemble, « non dans une logique de fusion, qui n’aurait aucun sens, mais dans celle d’une mise en commun de leurs compétences et expériences tout en veillant à ne pas mener des dossiers finalement similaires. »

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AWEX : DES INCITANTS CONCRETS POUR EXPORTER

Dans un environnement économique de plus en plus globalisé, de plus en plus mondialisé, exporter est devenu une quasi obligation pour nos entreprises, quelle que soit leur taille d’ailleurs. Heureusement, la Wallonie dispose à cet effet d’un outil à l’efficacité depuis longtemps reconnue : l’AWEX. Une réputation en partie basée sur les incitants financiers adaptés qu’elle peut proposer aux exportateurs. Rapide revue des troupes.

Export : s’il peut faire rêver certaines entreprises, il peut en rebuter d’autres, qui craindraient de s’embarquer dans l’inconnu. Depuis sa création voici bientôt 15 ans, l’Agence wallonne à l’exportation et aux investisseurs étrangers (AWEX) accompagne le candidat exportateur en l’aidant à structurer et à développer son projet, en lui proposant notamment à chaque étape de celui-ci un incitant adapté à ses attentes et besoins.

DES INCIDENTS-VEDETTES

La star incontestée de ces incitants est sans doute la carte de visite d’entreprise, soit le financement à 50% de la réalisation des brochures, sites Internet, vidéos, insertions publicitaires dans des revues professionnelles étrangères,… pour autant que ces outils soient destinés à doper l’exportation au sein de l’entreprise.

L’incitant “Assistance à la prospection – étude de marchés hors Union européenne” rencontre lui aussi un beau succès, avec sa couverture de 50% des frais de voyage et de séjour.

Et pour permettre aux entreprises de mieux se faire connaître à l’occasion d’événements professionnels à l’étranger, l’AWEX a également prévu l’allocation d’un subside foires couvrant 50% des frais de location du stand et, mieux encore, le “Bonus PME”, réservé à ceux qui, à titre individuel, participent à ce genre d’expérience pour la toute la première fois puisque, dans ce cas, c’est l’ensemble des coûts de location et d’aménagement du stand mais aussi les frais de voyage et de séjour d’un délégué sur place durant toute la durée du salon qui sont remboursés à 50%.

CHÈQUES COACHING

Extrêmement proactive, et par ailleurs engagée dans un processus efficace de simplification administrative (les incitants sont de plus en plus aisément accessibles, et de plus en plus vite réglés financièrement), l’AWEX lance régulièrement de nouveaux incitants.

C’est notamment le cas avec les chèques coaching en partenariat international ont été développés dans le cadre du plan Marshall 2.Vert en collaboration avec l’Union wallonne des entreprises (UWE). « Ce nouveau programme a pour objectif de mettre à disposition des PME wallonnes un coach agréé par l’UWE et l’AWEX, pour les positionner durablement à l’international en les aidant à établir ou à finaliser des partenariats et à s’ancrer dans des réseaux internationaux », explique Marie-Christine Thiry, directeur du service Incitants financiers de l’Agence, qui insiste sur la rapidité de la procédure, les chèques (au nombre de 5, gratuits, et d’une valeur de 1.000 € chacun) étant envoyés et payés, si le dossier passe la rampe, dans les 10 jours.

Concrètement, l’entreprise signe un contrat de coaching avec le coach de son choix qu’elle a sélectionné elle-même sur le site de l’AWEX. Le coaching peut commencer. Au terme des séances de coaching, l’entreprise paie les honoraires du coach en lui remettant les chèques coaching reçus de l’AWEX. Elle ne doit donc supporter aucun décaissement (à l’exception de la TVA due qui reste à sa charge).

WEBEXPORT

Impossible évidemment aujourd’hui de zapper la case Web lorsqu’on veut conquérir le monde : l’AWEX l’a bien compris et s’est une fois de plus adaptée, proposant notamment WebExport, un incitant pleinement en phase avec l’évolution des technologies digitales.

L’objectif est d’aider les entreprises wallonnes à exploiter les éléments du Web 2.0 (référencement, e-mailing, réseaux sociaux,… ) pour conquérir de nouveaux marchés et générer le meilleur retour sur investissement d’un point de vue marketing.

« Concrètement, reprend Marie-Christine Thiry, l’AWEX propose aux entreprises à la fois une consultance personnalisée (pour mieux utiliser les technologies digitales dans leur stratégie export) et des soutiens financiers pour réaliser ou actualiser leur site Internet en exploitant toutes les possibilités de promotion et de prospection du Web. »

Pour les TPE (moins de 20 personnes), l’AWEX met à disposition pendant 5 jours maximum un expert qui vous guidera dans vos premiers pas sur le Web 2.0. Cette assistance est gratuite, l’AWEX prenant en charge la totalité des frais d’expertise. Et pour les PME qui désirent mieux connaître les outils marketing du Web, les intégrer dans leur stratégie export, structurer leur entreprise pour les utiliser à 100%, l’AWEX propose le recours à des experts en webmarketing agréés qui assistent les entreprises dans leur projet durant 15 jours à répartir sur un an. Dans ce cas, l’Agence intervient à hauteur de 75 % des honoraires de ces experts, avec un maximum de 750 €.

On le voit, l’AWEX n’hésite jamais à innover pour soutenir les entreprises wallonnes dans leurs efforts à l’exportation. Avec un certain succès, il est vrai.

Le jeudi 4 octobre prochain, l’AWEX, l’AWT, la SPI, le BEP et Technifutur organisent à la Paix-Dieu à Amay un événement sur l’e-commerce et l’exportation. « Malgré la crise, il existe des opportunités de croissance, comme par exemple l’emploi du canal de la vente en ligne pour exporter », expliquent les promoteurs de l’événement.

Objectif global : inciter les commerçants à développer leur activité à l’international via Internet.

Infos : www.awt.be – 081 77 80 80 – [email protected]

“DÉVELOPPER SON BUSINESS À L’INTERNATIONAL GRÂCE À LA VENTE EN LIGNE”, LE 4/10 À AMAY

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Depuis près de 15 ans, l’Interface ADISIF-Entreprises valorise la recherche issue de 11 Hautes Ecoles et de leur Centres de Recherche de la Fédération Wallonie-Bruxelles au profit des entreprises. Un outil on ne peut plus efficace sur le chemin de l’innovation, mais sans doute encore trop méconnu.

L’innovation, on le sait, est au cœur des politiques menées par nos autorités régionales afin d’assurer la reconversion durable de notre tissu économique et des entreprises qui les composent. Avec notamment à la clé des emplois à haute valeur ajoutée et eux aussi pérennes. « Notre partenariat historique et direct avec les catégories techniques et agronomiques des 11 Hautes Ecoles et les 14 Centres de Recherche multidisciplinaires que compte le réseau de l’ADISIF nous permet de disposer en permanence d’un vivier assez unique de quelque 150 chercheurs et promoteurs spécialisés dans des compétences aussi essentielles que l’énergie, l’agroalimentaire, la mécanique, l’informatique, les sciences du vivant, l’électronique, la chimie, la construction ou le thermique, pour ne citer que quelques exemples, explique d’emblée Sabine Dossa, la directrice de l’Interface ADISIF-Entreprises, un organisme financièrement soutenu par la Wallonie et le Fonds social européen (FSE). Un vivier que nous avons pour vocation de mettre en relations avec les entreprises en Wallonie et à Bruxelles. »

UN PANEL DE SERVICES CONCRETS AUX ENTREPRISESParticulièrement proactive, l’Interface propose une foule de services on ne peut plus concrets aux entreprises. À commencer par une base de données permettant de dénicher les stagiaires qui conviendront au mieux à vos attentes. « Cette base de données on-line, consultable sur notre site www.adisif.be, regroupe en fait tous les diplômes dispensés dans les Hautes Ecoles et universités francophones tout en apportant des précisions claires sur les compétences que ceux-ci recèlent mais aussi leur coordinateur respectif, intervient Cédric Bister, ingénieur-conseil de l’Interface. Un outil pour le moins efficace puisqu’il est également utilisé par l’Union Wallonne des Entreprises dans le cadre de sa plateforme “Stages de pôles”. »

L’accompagnement de l’entreprise et le conseil liés à la recherche font également partie du “core business” de l’Interface ADISIF-Entreprises. Sabine Dossa : « Nous pouvons ainsi rencontrer une entreprise qui désire développer un projet de recherche mais ne sait à qui s’adresser directement. En fonction de son secteur, de ses ambitions, de son implantation géographique ou de la thématique envisagée, nous l’orientons vers les centres de recherche des Hautes Ecoles les plus appropriés. En outre, nous lui indiquons aussi quelles sont les aides financières auxquelles elle peut prétendre et comment tenter de les décrocher. » Outre ce contact personnalisé (qui peut se dérouler dans les locaux de l’organisme ou sur site), l’entreprise lambda peut aussi entamer une première recherche vers le Centre de Recherche le plus adéquat par rapport à ses attentes et objectifs par le biais d’une autre base de données consacrée aux compétences et directement disponible sur le site de l’Interface.

ACCOMPAGNEMENT PERSONNALISÉ

Au-delà, l’Interface ADISIF-Entreprises compte également dans ses missions l’aide au montage de dossiers de recherche. « Il s’agit là d’un véritable accompagnement personnalisé, depuis l’idée même du projet jusqu’à son dépôt auprès de l’organisme subsidiant, le plus souvent lié à la Wallonie ou à l’Europe, reprend Cédric Bister. Certes, nous ne nous substituons pas au porteur de projet au point d’écrire le dossier à sa place mais lui conférons des pistes et des conseils, nous l’orientons vers les organismes les plus aptes à le soutenir efficacement dans sa démarche. Dès notre première rencontre, nous tentons de déceler aussi quels sont ses besoins réels, qu’il s’agisse de personnel, de matériel, de financement,… »

Des prestations ou projets de recherche qui peuvent s’étendre de 2-3 semaines à 6 mois dans le cadre de Bourses Innovation ou Développement durable ou encore via les chèques technologiques mais aussi sur une plus longue période (de 6 mois à 2 ans) dans le cadre de diverses mesures comme First Hautes écoles, First Entreprise, les projets de pôles, les programmes mobilisateurs ou de nombreux projets européens.

UNE LOGIQUE DE RÉSEAUTAGE

Offrant également aux entreprises un accompagnement dans nombre d’autres aides financières dédicacées (études de faisabilité technologique ou logicielle, financement d’un collaborateur actif dans la recherche, conseils en marketing stratégique, avances récupérables,… ), l’Interface ADISIF-Entreprises comprend notamment en son sein des spécialistes en électronique et en TIC, en biotechnologie, en agroalimentaire,… ainsi que, depuis peu, un collaborateur chargé de déceler les résultats de recherche “dormants” c’est-à-dire développés au sein d’entreprises qui ne les ont pas utilisés et qui pourraient être favorablement valorisés ailleurs.

« Pour réussir toutes ces missions, et d’autres, nous mettons quotidiennement en pratique les valeurs du partenariat, comme c’est notamment le cas au niveau du réseau d’intermédiation développé par l’AS-T (Agence de stimulation technologique) ou dans nos partenariats constants avec les interfaces universitaires, avec qui nous avons mis en place le projet Mirval qui vise a co-valoriser les projets de la recherche en partenariat avec les entreprises », conclut Sabine Dossa.

Porte d’entrée unique pour accéder aux compétences techniques à haute valeur ajoutée développées dans nos Hautes Ecoles, l’Interface ADISIF-Entreprises réussit également au jour le jour à orienter les entreprises dans la meilleure voie vers l’innovation, incontestable clé des succès industriels à venir.

ADISIF : LA RECHERCHE PLUS AISÉMENT AU SERVICE DES ENTREPRISES

ADISIF-Entreprisesrue des Pieds d’Alouette 39

5100 Naninne081 41 38 12

www.adisif.be

SABINE DOSSA, LA DIRECTRICE DE L’INTERFACE ADISIF-ENTREPRISES

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ITINERA PROPOSE 10 PILIERS POUR UNE

POLITIQUE STRATÉGIQUE DE RELANCEC’est sous le titre de “Allons enfants de la patrie” que Itinera interpelle nos autorités afin que celles-ci mettent en œuvre une véritable politique de relance stratégique. Cet avis sera-t-il lui aussi entendu, comme c’est souvent le cas de ceux émis par le célèbre et puissant institut ?

PLUS D’EXPORTATIONS HORS EUROPE

Le potentiel de concurrence de notre pays est le premier pilier : cela signifie que nos exportations doivent être aussi plus orientées vers l’extérieur de l’Europe. La Belgique doit trouver plus de leviers sur les marchés internationaux. L’internationalisation exige aussi de réduire l’anxiété face aux risques qui y sont liés comme par exemple l’assurance-crédit. « À cet égard, nous devons communiquer plus directement avec les dirigeants étrangers sur les nombreux avantages immatériels de notre pays », indique le rapport, qui explique aussi que « dans tous les cas, un autre mix de financement de nos entreprises s’impose ».

INVESTIR DANS DES PRODUITS DIFFICILES À COPIERLe contrôle des salaires et le remplacement des charges sur le travail par des impôts sur d’autres sources telles que la consommation, sont aussi

« Dans le cadre du contrôle budgétaire, le gouvernement a présenté un certain nombre de mesures de relance telles que la réduction forfaitaire du précompte professionnel pour les petits et moyens revenus, la création de stages en entreprise et la diminution des charges pour les PME », admet Itinera Institute, un “think tank” (une forme de laboratoire d’idées) très écouté même si majoritairement néerlandophone. Mais, ajoute-t-il directement dans la foulée, il y a un réel besoin d’une politique de relance pour actionner la croissance, ce que le gouvernement espère pour la fin de l’année. Dans son rapport “10 piliers pour une politique stratégique de relance”, Itinera propose quelques pistes pour donner à l’économie belge un élan de croissance. « Par son biais de ce rapport, nous voulons fournir l’inspiration nécessaire au gouvernement et aux politiques », insiste cet institut comprenant en ses rangs quelques véritables grosses têtes du monde socio-économique belge.

UTILISER LES OPPORTUNITÉS D’UNE ÉCONOMIE VERTENombreux sont ceux qui, au vu de l’ouverture de l’économie, estiment déjà qu’une politique de relance purement keynésienne a peu de sens en Belgique, explique l’institut. « Compte tenu de l’importance de la dette publique et des turbulences dans la zone euro, il est essentiel de suivre le chemin du redressement budgétaire décidé avec l’Europe. Évidemment, ceci n’empêche en rien une redistribution du budget vers des applications permettant à notre pays de retrouver les sources de la croissance économique. Les emplois verts ont un potentiel important. » En particulier, selon les auteurs du rapport, les projets qui s’auto-amortissent puisque les économies d’énergie qu’ils entraînent sont prioritaires et qu’ils peuvent être financés par un système de tiers payant. L’instrument tarifaire comme levier le plus puissant pour la mobilisation du secteur privé doit être accompagné d’une politique de R&D ambitieuse.

LES 10 PILIERS SUPPOSÉS DE LA RELANCE

1. Le potentiel de concurrence2. Les coûts de production3. La productivité4. La promotion de l’innovation5. L’innovation à l’exportation à la façon allemande6. L’internationalisation7 .Les prestations de services8. Des décisions gouvernementales fortes9. Le financement des entreprises10. Une meilleure adéquation enseignement/marché du travail

FÉDÉRATION DES HÔPITAUX PRIVÉS DE BELGIQUE ASBL

Notre raison d’être : promouvoir, défendre et représenter les établissements de soins privésNotre priorité : contribuer à la promotion de soins de qualité, centrés sur le patientNos spécificités dans le secteurSur le plan de la défense des idées, nous sommes une fédération indépendante, œuvrant pour :

le respect d’une dispensation de soins libre d’un maximum de contraintes étatiques et dans laquelle tous les acteurs (gestionnaires, médecins, soignants et patients) sont responsabilisésle respect de la liberté de choix du médecin par le malade et la protection des patients les plus fragilisésle respect du libre exercice de la pratique médicale dans le cadre d’une médecine non commercialisée et qualitative pour le patient

Sur le plan des services, nous offrons :des conseils personnalisés et de qualitéune information et des formations ciblées et utilesun accompagnement individuel dans la gestion de dossiers (financement, dossiers sociaux, etc.)

Si vous êtes impliqué dans la gestion d’un établissement de soins, n’hésitez pas à nous contacter en nous téléphonant au 02/672.13.50 ou en nous écrivant à [email protected]

ÉTIENNE DE CALLATAŸ, CHIEF ECONOMIST DE LA BANQUE DEGROOF, EST L’UN DES

ÉMINENTS MEMBRES DE L’INSTITUT ITINERA

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considérés par Itinera comme des besoins stratégiques. « Les coûts de production sont un point d’attention indispensable mais insuffisant. Étrangement, notre pays ne propose qu’une faible participation dans des produits innovants qui s’avèrent complexes et difficiles à copier (11,1% contre 25% dans les pays voisins). La Belgique ne doit donc pas purement investir dans des produits innovants mais plutôt dans des produits complexes, ce qui n’est pas toujours pareil. » En ce sens, pour Itinera, une meilleure valorisation des connaissances bâties dans les institutions de la connaissance (avec adaptation des coûts et des procédures de demandes de brevets) est essentielle.« Au lieu de nous concentrer sur l’innovation des produits et procédés, nous devons développer des stratégies innovantes complémentaires avec une attention pour les aspects moins explicites que sont la distribution, la fiabilité de livraison, le marketing et le service après-vente… Comme l’Allemagne s’y entend, nous décrivons cet aspect comme la poursuite de l’innovation à l’exportation façon allemande. »En outre, le rapport considère le besoin d’encourager une forte plus-value de l’entrepreunariat chez les jeunes est un problème sous-estimé.

ENCOURAGER L’EXPORTATION DES SERVICES ET ÉLIMINER LES ENTRAVES À LA CONCURRENCE

En nous comparant avec les autres pays, le rapport estime aussi que notre pays pourrait mieux valoriser son expertise dans la prestation de services. « Encourageons les initiatives internationales d’exportation de services ! En ce sens, nous devons passer d’un soutien théorique vers un soutien plus systématique des nouvelles initiatives technologiques. Les entraves à la concurrence en matière de services doivent être éliminées

autant que possible. » Notre gouvernement devrait, selon Itinera, avoir recours à plus d’études sociétales coûts-bénéfices dans les grands projets (cf. celui de l’Oosterweel à Anvers, cette liaison de 10 km d’autoroute, un tunnel sous l’Escaut et un pont suspendu de 2,4 km de long, qui aurait dû mettre fin aux embouteillages permanents sur le périphérique anversois mais qui semble rester actuellement en rade). « Pourquoi ne pas généraliser la pratique flamande qui oblige ce types d’analyses pour les investissements portuaires supérieurs à 10 millions € ?, questionne le think tank (dont certains membres sont fort actifs dans ce secteur). Il y a en outre encore de nombreux fruits à récolter dans le domaine de la digitalisation des services publics. »

ACTIVER LE CAPITAL HUMAIN

« Il est crucial, en temps de crise économique, de ne pas créer une génération perdue, concluent les auteurs du rapport. À cet égard, l’alignement enseignement-marché du travail est essentiel. En ce sens, la récente initiative de s’engager avec force dans les stages peut s’avérer importante. De manière générale, il est fortement recommandé de réorienter les moyens disponibles en politique de l’emploi, qui servent actuellement surtout pour des subsides sélectifs ou des réductions salariales, en activation des services (formation, mobilité, stages etc.) qui développent de façon maximale la disponibilité et l’employabilité des talents humains. Pour ce faire, et vu la complexité de la structure de l’état belge, il est important que les différents niveaux de gouvernance soient impliqués… »

Etude téléchargeable (en néerlandais uniquement) sur www.itinerainstitute.org

C’EST QUOI,

L’ITINERA INSTITUTE ?

Fondé en 2006, l’Itinera Institute est un think-tank indépendant basé à Bruxelles et qui se donne pour mission de promouvoir « des chemins de réformes vers une croissance économique et une protection sociale durables, pour la Belgique et ses régions ».

Il se concentre sur neuf défis socio-économiques regroupés en trois catégories : Communauté (Immigration & Intégration, Pauvreté & Inégalité, Enseignement), Protection (Soins de santé, Vieillissement & Pensions, Emploi) et Prospérité (Gouvernement & Fiscalité, énergie & Environnement, économie & Innovation).

Fondé et dirigé par le professeur Marc De Vos (UGent et VUB), il compte aussi parmi ses managers son chief economist Ivan de Cloot (notamment spécialisé dans les questions d’énergie et de pensions) ou sa communicatrice Nancy Vercammen (ex-directrice de la communication du VDAB et Gaia). Parmi ses “senior” ou “visiting fellows”, on compte bon nombre d’intellectuels académiques de très haut niveau dont étienne de Callataÿ (banque Degroof mais aussi FUNDP et UCL) ou Bruno Colmant (ex-chef de cabinet de Didier Reynders et économiste de toute première réputation).

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RGP : Monsieur Hanson, avant toutes choses : comment se porte Ethias en ces temps où l’ensemble du monde économique, en ce compris les banques et les assurances, sont impactées par la crise, notamment des obligations d’état ?

Olivier Hanson : Avec deux exercices successifs où nous avons pu dégager 200 millions de bénéfices à l’opérationnel, Ethias dresse un bilan positif dans un contexte difficile. Et ce même si, comme vous le soulignez, les rendements financiers sont mis à mal par une crise économique mondiale importante. Vu la faiblesse des rendements, il faut se battre sur d’autres fronts, nous montrer efficaces sur l’opérationnel. Et à ce niveau, j’ose avancer que nous disposons chez Ethias d’un outil performant qui associe le prix à un service attractif. La capacité d’écoute et la proximité de nos équipes spécialisées avec nos assurés constituent une réalité quotidienne à haute valeur ajoutée, réalité d’ailleurs partagée par notre réseau de courtage, trié sur le volet (une vingtaine de sociétés au total pour l’ensemble de la Wallonie et de Bruxelles). Car si nous sommes bien connus pour être un assureur direct, nous avons également fait le choix du courtage spécialisé pour mieux toucher le monde de l’entreprise, une cible également prioritaire à nos yeux.

RGP : Ethias est pourtant connue pour avoir pour “core business” les administrations publiques et leurs agents, secteur sur lequel vous occupez une incontestable position de leader. Pourquoi dès lors vous intéresser également aux entreprises ?

OH : En tant que spécialiste historique des administrations publiques, nous touchons au quotidien les problématiques du développement économique, de l’eau, des travaux publics,… Soit des pans essentiels de l’activité économique globale : cette expérience unique nous permet d’aborder le monde des entreprises avec de solides atouts, en matière de service notamment.

Notre capacité d’écoute et de conseil tout d’abord. Notre système de gestion également, qui offre des outils efficaces, des facilités innovantes. Je pense par exemple à notre Extranet, en constante évolution : au départ, il permettait à nos clients de gérer on-line et très rapidement leurs dossiers et leurs sinistres en accident du travail ; aujourd’hui, il couvre l’ensemble des domaines de l’assurance, en ce compris les produits vie groupe et pensions. L’un de nos grands chantiers permanents est d’ailleurs de poursuivre le développement

de cet Extranet, son amélioration permanente afin qu’il soit demain encore plus performant, encore plus convivial qu’aujourd’hui.

RGP : Présenter une gamme complète de produits performants : une volonté claire chez Ethias ?

OH : En tant qu’assureur sociétalement responsable, nous nous devons de proposer à chacune de nos cibles l’ensemble des services et produits qu’une société comme la nôtre peut leur offrir.

Cela n’empêche évidemment pas que nous disposions de produits-phares, particulièrement appréciés. En ce qui concerne les entreprises, je pense tout d’abord à nos produits en matière d’accidents du travail. Un secteur de marché qui, comme vous le savez, est divisé en deux segments : les produits « loi de 1967 » qui s’appliquent au secteur public (un segment sur lequel nous sommes l’incontestable n°1) et les couvertures obligatoires « loi de 1971 » qui s’adressent aux entreprises privées (un segment où nous ne cessons de progresser). Cette diversification sectorielle nous a ainsi permis d’engranger au cours des 4 dernières années une croissance annuelle de 7% en « loi de 71 ». Mais nous sommes aussi performants sur les assurances auto, incendie ou RC, pour ne prendre que quelques exemples.

ETHIAS :DES SOLUTIONS INNOVANTES AU SERVICE DES ENTREPRISES

Assureur historique des administrations publiques et de leurs agents, Ethias s’est également mué en acteur innovant et performant au service des entreprises et de leurs collaborateurs. Pour faire le point sur ces développements, rencontre avec Olivier Hanson, responsable du département “Secteur public et Entreprises IARD” pour la Wallonie et Bruxelles au sein d’Ethias.

OLIVIER HANSON, DIRECTEUR IARD COLLECTIVITÉS D’ETHIAS

« Aujourd’hui, le client n’attend plus de son assureur qu’il soit simplement un producteur de contrat, un tarificateur du risque, un indemnisateur en cas de sinistre, insiste Olivier Hanson. Un assureur moderne comme Ethias doit en permanence s’adapter à un environnement en perpétuelle mutation, que ce soit en matière législative ou économique mais aussi, pour ne prendre qu’un exemple, environnemental : les tempêtes dans le Hainaut ou les inondations régulières dans le Brabant wallon sont des phénomènes nouveaux qu’il nous faut intégrer, pour le bien de toutes les parties, dans notre réflexion globale. »

Particulièrement proactif, Ethias a, dans cette optique, lancé dernièrement un applicatif actuellement réservé aux administrations publiques et baptisé “Ethias-IRM Prévention”. Celui-ci permet à des bénéficiaires préenregistrés de recevoir, en collaboration avec l’IRM, des alertes météo via SMS ou Internet. Ce qui permet par exemple aux communes de

sécuriser un chapiteau, de fermer les portes d’un hall omnisports,… et d’éviter ainsi des catastrophes.

« Ces efforts de prévention font réellement partie, depuis de nombreuses années, de l’ADN d’Ethias, poursuit Olivier Hanson. Nous avons initié depuis des années des mécanismes en ce qui concerne la prévention incendie ou accidents du travail. Et nous sommes en train de nous lancer dans un programme de “véhicule intelligent” aux côtés de plusieurs partenaires de premier plan en matière de recherche et de développement (monde académique, sociétés de transport, etc.) qui s’inscrit à la fois dans nos préoccupations internes de prévention et de responsabilité sociétale. Il s’agira par exemple de lutter contre les angles morts, pr des systèmes pointus de détection, et d’éviter au maximum toutes sortes d’accidents malheureux qui voient des usagers faibles victime d’une manœuvre qui aurait pu être évitée.

UN EFFORT INNOVANT DE PRÉVENTION

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OLIVIER HANSON EN COMPAGNIE DE DANIEL PIROTTE,DIRECTEUR IARD COLLECTIVITÉS D’ETHIAS

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RGP : Et en direction des entreprises, comptez-vous encore aller plus loin ?

OH : C’est déjà le cas au quotidien. À leur intention et à celle de leurs travailleurs, nous sommes en train de développer des produits vie adaptés. Notre objectif global, je vous le disais, est de mettre notre longue expertise dans le secteur public au service du secteur privé.

Je pense sincèrement que le secteur privé peut être séduit (et il l’est quand nous leur proposons) par nos solutions flexibles et innovantes, dans des secteurs où nos compétences et notre efficacité ont fait de nous des leaders objectifs. C’est ainsi que nous voulons proposer aux entreprises d’adhérer elles aussi à notre AssurCard et à notre système EthiasHospi, un service de déclaration d’hospitalisation on-line unique sur le marché. Avec plus de 870.000 cartes magnétiques en circulation, AssurCard a réellement révolutionné la prise en charge des frais d’hôpitaux puisque ceux-ci sont directement pris en charge par Ethias, l’assuré ne payant strictement rien à l’avance. Cette même carte permet aussi dorénavant de déclarer votre hospitalisation par Internet : c’est le concept EthiasHospi. Quelle entreprise ne désirerait pas pouvoir en faire profiter également ses collaborateurs ?

RGP : À vous entendre, Ethias semble vraiment se positionner en assureur innovant…

OH : L’innovation est au cœur de nos démarches sociétales, comme ça a encore été récemment le cas avec le lancement de la couverture des risques cardiovasculaires lors de la pratique d’un sport, couverture exclue jusqu’alors des assurances sportives.

Mais même si ces efforts sont très appréciés (une récente enquête de satisfaction menée par le bureau indépendant GFK auprès de 500 collectivités publiques nous a crédité d’une note globale de 7,9/10), nous ne sommes pas, par notre histoire mais aussi par la volonté de notre management et de notre conseil d’administration, un assureur comme les autres. Il est évident que nous avons, en tant qu’entreprise, l’obligation de la rentabilité, ne serait-ce que pour notre pérennité et pour les 1.800 emplois directs que nous représentons. Mais notre réflexion va bien plus loin : nous avons fondamentalement les valeurs de responsabilité sociétale ancrées dans notre ADN mutualiste, ce qui explique notamment nos investissements en matière de prévention. La recherche du profit pour le seul profit, ce n’est décidément pas notre vision de notre métier, de notre rôle dans la société. Quant à notre volonté d’innovation au service de nos assurés, c’est la seconde année consécutive qu’elle est récompensée par un Trophée DECAVI. Une reconnaissance qui nous conforte sur cette voie porteuse.

Pour se montrer plus proche des entreprises, pour mieux les rencontrer et mieux les connaître encore, Ethias s’est lancée depuis quelques temps maintenant dans une nouvelle dynamique de communication qui se traduit par une présence accrue sur le terrain, à l’occasion de nombreux événements notamment.

C’est ce qui se passe par exemple à Namur, où Ethias est membre fondateur du tout nouvel espace de coworking, un concept de travail basé sur le partage de bureaux dans un esprit collaboratif et communautaire, abrité d’ailleurs dans les locaux de l’assureur, rue de Fer.

C’est le cas aussi avec les manifestations Meet’in Liege (le 23 octobre prochain de 14 à 21h à la gare des Guillemins) et Meet’in Namur (à une date non encore précisée au printemps 2013), les plus grands événements de réseautage de proximité organisés en Wallonie et dont Ethias est major sponsor. A noter également, Ethias soutiendra les 3e Assises de l’Intelligence stratégique, organisées par l’Agence wallonne de Stimulation Economique ce 15 novembre 2012 à l’UCL. Un rendez-vous incontournable dans le domaine de l’innovation technologique au service des entreprises (www.as-e.be).

“DROIT DE RENCONTRES”, À LIÈGE, CE 11/10En outre, l’assureur est aussi membre fondateur de la Web TV du Cercle de Wallonie (non à des fins publicitaires mais bien pour y apporter du contenu) tout en s’inscrivant dans le cycle “Droit de rencontres – Les avocats à la rencontre des entreprises” organisé par le Barreau de Liège. Rendez-vous est d’ores et déjà pris le jeudi 11 octobre prochain dès 17h45 au siège social d’Ethias (rue des Croisiers 24, 4000 Liège) pour une heure et demie de conférences assurées par Mes Jean-Marie Gérardin, Luc Hervé et Pierre Henfling sur des thématiques intéressant directement les entreprises.

Infos “Droit de rencontres” : Barreau de Liège – 04/232.56.63www.barreaudeliege.be

UNE VRAIE PROXIMITÉ AVEC LES ENTREPRISES

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Membre de COBEPRIVE (coupole réunissant plusieurs fédérations d’hôpitaux et de maisons de repos), la Fédération des Hôpitaux Privés de Belgique (FHPB) organisait ce jeudi 20 septembre à Bruxelles, en collaboration avec la Coordination Bruxelloise d’Institutions sociales et de santé, un colloque portant sur la thématique “Qualité et sécurité dans les hôpitaux bruxellois”.

UNE “ORIENTATION PATIENTS” EST-ELLE POSSIBLE ?

Derrière la question du concept de qualité dans les hôpitaux, se pose celle de l’orientation clients. « Les hôpitaux n’ont pas de clients, mais des patients. Sont-ils suffisamment dès lors “orientés patients” ?, s’interroge la FHPB. Le contexte ne le favorise pas : la politique de santé en Belgique, particulièrement en ce qui concerne les hôpitaux, est caractérisée par une approche très rigide, essentiellement budgétaire et quantitative. »S’il n’existe à ce jour aucune approche globale pour garantir la qualité des soins, les hôpitaux belges pourtant sont internationalement reconnus pour dispenser des soins de très grande qualité, et ce malgré un sous-financement récurrent et une complexité réglementaire croissante. « La responsabilité des autorités publiques n’est nullement mise en cause, le SPF Santé publique multipliant les efforts et projets en la matière. La faute en est à l’organisation générale de notre système de santé, fragmenté entre plusieurs niveaux de pouvoir mais aussi sans vision à long terme, hormis quelques exceptions notoires comme le Plan Cancer, poursuit la Fédération. Et avec une marge budgétaire qui se réduit chaque année, les choses seront encore plus difficiles. » Alors que, à l’étranger, la situation est toute différente (tous les établissements de santé français sont, depuis 1996, obligés de s’engager dans une démarche de certification, par exemple), dans notre pays, les contrôles relatifs à la qualité se limitent essentiellement au renouvellement de l’agrément octroyé par les Communautés et Régions. « Le prochain transfert de compétences vers celles-ci pour définir les normes hospitalières, prévu dans le dernier accord institutionnel, constituera d’ailleurs une occasion unique pour repenser fondamentalement le système, sans oublier que l’Europe jouera un rôle sans cesse croissant. » Dans ce double cadre institutionnel et européen, nos autorités auront donc la chance unique de faire évoluer les normes applicables aux hôpitaux d’une réglementation constituée de normes quantitatives et rigides vers une approche qualitative dynamique, et motivante pour tous les acteurs : gestionnaires, médecins, soignants et patients.

NE CHANCE UNIQUE DE RÉFORMER LE SYSTÈME EN PROFONDEURCette réforme nécessitera entre autres une adaptation de la manière dont les activités médicales à l’hôpital sont actuellement financées

dans le but de mieux valoriser la qualité des soins prodigués. « À titre d’exemple, reprend la FHPB, la mise en place d’un système liant le financement à la qualité doit rapidement être étudiée, et, en attendant, d’autres incitations financières peuvent être envisagées, qui motiveront

les hôpitaux à développer des projets sur mesure pour leur hôpital, sachant que si des résultats doivent pouvoir être mesurés, un engagement de qualité sera toujours un engagement de moyens. Les projets “Q&S” (Qualité & Sécurité – NDLA) sont un moyen, parmi d’autres, d’y arriver. »

Il ne faudrait pas non plus oublier qu’investir dans la qualité et la sécurité va immanquablement générer des économies à terme comme éviter des erreurs médicales ou des infections nosocomiales, assurer des traitements plus efficaces qui induiront une réaction de l’absentéisme pour raisons de maladie, etc.

« Nous appelons donc les autorités, tant fédérales que régionales, à Bruxelles particulièrement, pour qu’elles assument leur rôle dans cette recherche de la qualité. Cela devra être un des principaux objectifs de la prochaine régionalisation des normes hospitalières », insistent les organisateurs du colloque.

A cette occasion, ceux-ci espèrent que l’actuelle approche de la cellule Qualité au sein du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement continuera à être favorisée. « Depuis le début des “contrats de coordination qualité et sécurité des patients”, en 2007, les hôpitaux ont eu le choix de développer les projets de leur choix au sein d’un cadre d’exigences générales. Cette démarche stimulante a permis

à chaque institution hospitalière d’avancer librement dans sa culture qualité, ses processus internes et extramuros et le développement d’indicateurs. »

Pour la FHPB, il est important de laisser cette liberté aux hôpitaux : les expériences entendues tout au long de la journée sont la preuve de l’importance et de l’utilité des initiatives prises par les institutions.

Et les organisateurs du colloque “Qualité et sécurité dans les hôpitaux bruxellois” de conclure : « Nos deux fédérations continueront à soutenir cette démarche et ont même décidé de s’y impliquer encore plus dans l’avenir, en mettant sur pied une cellule technique de soutien destinée à aider, sur demande, les institutions hospitalières dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs projets. »

COBEPRIVE ASBL - BECOPRIVE VZWConfédération Belge des Etablissements Privés de Soins de Santé ASBL

Tel +32 2 672 13 50 [email protected]

www.cobeprive-becoprive.be

LA FÉDÉRATION DES HÔPITAUX PRIVÉS DE BELGIQUE S’INVESTIT DANS LA QUALITÉ !

Non, le principe même de qualité n’est pas réservé au seul secteur commercial. La preuve avec la Fédération des Hôpitaux Privés de Belgique, qui vient d’organiser un colloque sur ce thème, une manifestation d’envergure dont les conclusions posent aussi énormément de questions en matière sociétale.

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Les résultats de cette enquête montrent un indice de satisfaction global élevé des entreprises à l’égard de leur banquier. Les deux principaux points qui pourraient susciter des tensions entre les banques et les entreprises sont l’absence de motivation de refus de crédit pour près d’un dossier sur huit, et les délais de traitement trop longs quand le dossier rencontre certaines difficultés.

LES TPE EN QUESTION

Un autre enseignement majeur de l’enquête est que les très petites entreprises ont une relation avec les banques beaucoup plus difficile que les autres, alors même qu’elles sont plus dépendantes de ce type de financement. Il résulte de ces constats deux recommandations majeures. Premièrement, inciter davantage les entreprises à augmenter leurs fonds propres. Ensuite, développer des mesures d’accompagnement et améliorer l’information par les banques aux TPE qui leur faciliteraient l’accès au crédit bancaire.

ENQUÊTE AUPRÈS DES ENTREPRISES

Au cœur de cette édition, l’enquête auprès des entreprises wallonnes sur leurs sources de financement a été riche en enseignements. Près de 35% de l’échantillon représentatif n’a pas cherché à se financer au cours des deux dernières années. Lorsqu’une entreprise a recherché un financement, c’est généralement à une institution de crédit qu’elle s’est adressée (85% des cas). Dans ce cadre, les taux d’acceptation de la demande divergent sensiblement en fonction de la taille de l’entreprise. C’est l’importance des fonds propres, l’image et la crédibilité de l’entreprise ainsi que la bonne préparation du dossier qui ont été déterminantes. A contrario, le manque de ces sûretés a été un facteur important de refus, leurs présences étant vues comme une ultime tentative de sauver le dossier. Dans ce cadre, les différents outils de financement publics wallons contribuent dans un nombre de cas significatifs à permettre à un dossier en difficulté d’être accepté. Enfin, le caractère trop risqué du projet n’est pas un facteur principal de refus de financement, signe que l’aversion au risque des banquiers n’est pas aussi forte qu’on l’entend parfois.Les deux principaux points qui pourraient susciter des tensions entre les banques et les entreprises sont l’absence de motivation de refus de crédit, pour près d’un dossier sur huit, et les délais de traitement élevés quand le dossier rencontre certaines difficultés. Au final cependant, la très grande majorité des entreprises s’est dite satisfaite de son banquier et des taux d’intérêt qui ont été assortis à leur emprunt.

COMPARAISONS STRUCTURELLESINTERNATIONALES

Une des causes de ces difficultés pour les TPE est sans doute le manque de fonds propres et la trop forte dépendance aux crédits bancaires. Cette conclusion est renforcée par notre deuxième étude sur la comparaison de certains ratios financiers des entreprises wallonnes avec ceux des entreprises des pays limitrophes. On constate, au terme de cette analyse comparative, que les entreprises wallonnes se financent plus par l’endettement que leurs voisines européennes, ou inversement, que les fonds propres sont une moindre source de financement que dans les trois pays de comparaison. Les entreprises wallonnes sont aussi endettées sur des maturités plus courtes, avec un effet évident sur le risque financier et donc sur la capacité de financement.

Plus d’infos sur : www.uwe.be

LE FINANCEMENT BANCAIRE DES ENTREPRISES EN WALLONIEL’édition 2012 des “Études sur la situation de l’entreprise” de l’Union wallonne des entreprises, publiée en juin dernier, dresse le portrait du financement bancaire des entreprises en Wallonie. L’étude phare de cette édition est une grande enquête auprès des entreprises sur leur relation avec leur banquier. De nombreux aspects ont été abordés, parmi lesquels les facteurs de succès et d’échec dans leurs demandes de crédit, les difficultés rencontrées par les entreprises dans leurs démarches ainsi que les conséquences des décisions des banques sur l’activité des entreprises.

Thème 2012 : «Le financement bancaire des

entreprises en Wallonie»

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Page 16: Supplément RGP du 22 septmebre 2012

Des formations courtes agrémentées de nouveaux modes d’apprentissage, la montée en puissance des formations comportementales, le déploiement à l’international des grands comptes, l’engouement pour les formations certifiantes ainsi que l’accompagnement des “risk managers” : telles sont les cinq grandes thématiques dégagées, pour l’Europe, lors de ce colloque international.

COURT ET NOVATEUR

Afin de gagner en efficacité et garantir davantage d’interactivité, de nouveaux outils viennent enrichir les parcours de formation : la vidéo, les classes virtuelles, les forums, l’e-Learning ou encore les “serious games”. Les formations en management ou dans le domaine de la relation client/commercial sont les plus concernées par ces nouveaux outils.

Ces innovations pédagogiques vont de pair avec une demande croissante des entreprises sur les formations courtes. D’une demi-journée à une journée maximum, celles-ci se focalisent sur trois ou quatre points clés, ciblés en amont. Parallèlement à ce phénomène de raccourcissement des durées des formations, il faut souligner une forte demande pour des parcours plus longs permettant d’appréhender globalement une fonction.

DES FORMATIONS CENTRÉES SUR L’HUMAIN

Les formations comportementales ont le vent en poupe. Elles répondent tout d’abord à un enjeu : la distance créée par les organisations (le multisites, les plages horaires élargies, etc.), l’objectif étant d’apprendre à communiquer et comprendre ses interlocuteurs. Par ailleurs, des sujets tels que le stress et les risques psychosociaux ne sont plus aussi tabous qu’auparavant. De ce fait, les individus recherchent des formations centrées sur eux-mêmes afin de mieux vivre au travail et trouver le bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.« Chez de nos nombreux organismes de formation, nous notons une croissance de plus de 20% sur ce type de formation depuis quelques mois. Les plus demandées sont “l’affirmation de soi”, “la prise de parole en public” ou “l’écrit-oral efficace” », précise le dirigeant d’un grand groupe français spécialisé dans les RH et la formation.

VERS UNE CULTURE COMMUNE DANS LES GRANDES ENTREPRISES… MALGRÉ LES DISTANCES

Aujourd’hui, les grands comptes se structurent de plus en plus avec des formations dites “corporate”. Ces programmes mondiaux s’effectuent auprès de publics comme les cadres et managers, et ont pour mission d’insuffler et de renforcer une culture commune de l’entreprise sur des sujets clés comme le management de proximité, la pratique de réunion efficace, la diversité ou encore les langues.

VALIDER LES COMPÉTENCES

Les individus souhaitent désormais posséder un diplôme témoignant de leurs compétences et de leur réussite à un examen. Les demandes semblent se concentrer principalement autour de deux thèmes : l’audit (qualité, sécurité, environnement) et la gestion de projet. L’accompagnement des salariés sur les certifications dites “individuelles” prend beaucoup d’ampleur car elles permettent précisément d’enrichir et de valoriser leur expérience.

LE MANAGEMENT DES RISQUES EN QUESTION

Dernière tendance, le management des risques touche désormais l’entreprise dans son ensemble, et non plus seulement le département financier. Aujourd’hui, le département informatique, ou encore les domaines de la gestion des projets, de la sécurité et de la santé au travail sont concernés par la notion de risque.« Les organismes de formation ont un rôle à jouer dans l’accompagnement de l’évolution du métier des “risk managers”. Ces derniers attendent une aide dans leur montée en compétences, un accompagnement individuel, un apport d’informations (accès aux normes, spots d’information, conférences,… ) ainsi qu’un cadre structuré pour échanger entre pairs », insiste encore notre spécialiste français.Selon lui, ces tendances 2012 s’inscrivent dans la continuité des sujets forts qui ont émergé ces deux dernières années dans le domaine de la formation professionnelle et qui ont été particulièrement mis en valeur lors du colloque québécois.

FORMATION PROFESSIONNELLE : LES GRANDES TENDANCESL’utilisation de nouveaux modes pédagogiques, les formations comportementales, les certifications, les déploiements à l’international et le management des risques sont cinq des grandes tendances 2012 révélées lors d’un récent colloque canadien réunissant sur des responsables des ressources humaines venus principalement d’Europe et confrontant leurs expériences à celles des citoyens d’Outre-Atlantique. Retour sur chacune de ces thématiques

Très trendy, un “serious game” (en français “jeu sérieux”) est un outil utilisant les nouvelles technologies dans l’intention spécifique de faire passer un message de manière attractive. Ce message peut être de d’ordre pédagogique, informatif, publicitaire, communicatif ou d’entraînement, tout en ayant l’aspect ludique tiré du jeu vidéo classique ou utilisant la simulation.Un serious game a pour objectif de sensibiliser, d’apprendre, de communiquer, d’informer ou de faire passer un message publicitaire, ou encore d’entraîner mentalement ou physiquement.On en trouve dans tous les milieux professionnels, pour tous publics et dans de nombreux domaines : gouvernement, armée, santé, éducation, entreprise, religion, culture, écologie, politique, humanitaire, développement durable, médias, publicité, sciences, etc., le tout agrémenté d’une valeur ajoutée qui est le divertissement.

TRENDY, LES SERIOUS GAMES !

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Sa cellule Relations Entreprises coordonne ainsi toutes les actions qui renforcent les collaborations. Elle anime un réseau de délégués (chacun d’eux est spécialisé dans un secteur d’activité spécifique) qui développent les contacts avec les entreprises et renforcent l’offre de stages. Bruxelles Formation a mis par ailleurs en place deux mesures d’accompagnement : les stages d’achèvement de formation au sein d’une entreprise et surtout la formation professionnelle individuelle d’intégration en entreprise (FPI-E). Cette formule donne d’excellents résultats qualitatifs, à la satisfaction des chercheurs d’emploi et bien sûr des entreprises. La FPI-E est une formation de perfectionnement en entreprise, organisée au terme de la formation qualifiante du stagiaire. Le chercheur d’emploi est suivi par un coach de Bruxelles Formation et les employeurs apprécient ce relais. Cet encadrement garantit une bonne intégration du stagiaire dans l’entreprise. La durée d’une FPI-E varie de 4 semaines à six mois. Pour l’employeur, elle signifie un allègement de la charge salariale. Quant au stagiaire, il obtient un contrat de travail d’une durée égale à celle du contrat FPI-E. Une majorité des stagiaires qui passent par cette formule sont engagés ensuite en CDI.

Autre outil créé par Bruxelles Formation : le J-30. Il s’agit avant tout d’un outil de communication et de recrutement pour les employeurs. Il reprend par secteur et par formation le nombre de stagiaires terminant leur formation et disponibles sur le marché du travail dans les 30 jours et les coordonnées de leurs coachs. Ce J-30 est envoyé tous les mois aux entreprises qui en font la demande.

Par ailleurs, Bruxelles Formation travaille à des collaborations avec les entreprises. L’année passée, l’institut a lancé une formation-pilote de « conseiller-vendeur » dans le secteur du bricolage, avec le soutien actif de Brico Belgium, l’enseigne la mieux implantée dans la Région bruxelloise. De même, le groupe GS4 a fait appel à Bruxelles Formation pour la formation 60 chercheurs d’emploi. L’opération a été lancée en avril dernier et doit s’achever à la fin de l’année par l’engagement du personnel formé. Parmi les autres mesures en faveur des entreprises, Bruxelles Formation offre des tuteurs, personnes ressources chargées d’accueillir, encadrer, former et évaluer tout stagiaire ou nouveau travailleur dans une entreprise. L’Institut cherche à élargir son offre. A à la demande du fonds sectoriel (donc des entreprises), vient d’ouvrir une nouvelle formation d’employés en tourisme.

Toutes ces mesures d’accompagnement sont finalement payantes pour les deux parties. Bruxelles Formation y trouve son compte, car il peut avancer d’excellentes statistiques de placement (73 % des stagiaires trouvent un emploi dans l’année qui suit le stage). Quant à l’entreprise, elle sait pouvoir compter sur un partenaire loyal, prêt à offrir des formations « clefs sur porte », selon les besoins. Au total, Bruxelles Formation propose plus de 200 formations pour les chercheurs d’emploi (gratuites) et les travailleurs, centrées sur les métiers en pénurie.

www.Bruxellesformation.be (entrée employeurs)

BRUXELLES FORMATION AU SERVICE DES ENTREPRISES

Si Bruxelles Formation a comme cible principale les chercheurs d’emploi (15.000 personnes ont suivi une formation soit dans l’institut soit chez ses partenaires), il propose aux employeurs, pourvoyeurs d’emplois, une série de services.

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Avec près de 130.00 jeunes bénéficiaires pour les stages d’échanges universitaires Erasmus et 319.773 pour les stages de formation professionnelle Leonardo da Vinci au cours de la période 2007-2011 (derniers chiffres disponibles pour toute l’Union européenne), on peut affirmer que ces programmes européens ont parfaitement rencontré leurs objectifs, au premier chef celui d’assurer une meilleure mobilité des jeunes apprenants dans le cadre d’un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie ! Mais comment, concrètement, une entreprise, un indépendant, un centre de recherche, une institution d’enseignement,… peuvent-ils accueillir un stagiaire européen ? Réponse avec l’AEF-Europe, l’Agence francophone pour l’éducation et la formation tout au long de la vie en charge des grands projets de mobilité européenne en matière d’éducation et de formation professionnelle en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Avant toutes choses, un petit rappel s’impose. C’est il y a tout juste un quart de siècle que, dans le cadre de la réalisation d’un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie, l’Union européenne lançait un premier programme de mobilité en la matière, avec Erasmus, destiné à permettre aux jeunes Européens d’aller étudier dans un autre pays européen. Fortes de ce succès, les autorités allaient créer d’autres programmes de ce type, dédiés à d’autres cibles. Ce fut notamment le cas avec le programme Leonardo da Vinci, quant à lui centré sur la formation professionnelle, qu’il s’agisse d’étudiants au sens large, de travailleurs, de personnes sur le marché de l’emploi voire de professionnels en charge de cette formation professionnelle.

C’EST QUOI, UN “STAGE” ?

Désormais, ces programmes sont bien connus de ceux à qui ils sont destinés. C’est peut-être moins le cas des entreprises, organismes et institutions d’enseignement susceptibles d’accueillir ces stagiaires.Tout, en fait, démarre de la définition même du mot “stage” selon les standards européens. Très officiellement, il s’agit d’une « période d’apprentissage au sein d’une entreprise dans un pays participant au programme en vue d’aider la personne à s’adapter aux exigences du marché du travail, d’acquérir une qualification particulière et d’améliorer sa compréhension de la culture économique et sociale du pays concerné, dans le cadre de l’acquisition d’une expérience professionnelle », ainsi que le précise l’AEF-Europe.

ET UNE “ENTREPRISE” ?

Toute entreprise d’un des pays membres de l’Union (plus d’autres pays qui participent désormais au programme comme la Croatie ou encore la Turquie, pour la petite histoire) est susceptible d’accueillir un stagiaire européen. Encore faut-il, une fois de plus, s’accorder sur la définition du terme “entreprise”, pris ici dans un sens particulièrement large, il faut le reconnaître.

Pour les autorités européennes, il faut entendre par “entreprise” tout organisme engagé dans une activité économique. La taille, le statut légal, le secteur économique, le caractère privé ou public,… n’influent en rien dans cette définition. Donc, outre les sociétés et compagnies réputées traditionnelles, les institutions de l’enseignement supérieur et les centres de recherche et de formation sont bel et bien considérés comme des entreprises. Et il en va de même pour les indépendants, les firmes familiales, les partenariats et les associations engagées dans une activité économique. « C’est l’activité économique qui est le facteur déterminant et non la forme légale », résume l’AEF-Europe.Seules exceptions : les institutions européennes et leurs agences spécialisées, les organisations gérant les programmes européens ainsi que les représentations diplomatiques (ambassades et consulats) du pays d’accueil de l’étudiant ou du stagiaire en formation professionnelle.

STAGIAIRE SALARIÉ !

Précision d’importance à l’entreprise candidate à l’accueil d’un stagiaire : le stagiaire ne remplace d’aucune manière un salarié, étant donné que le stage doit être considéré comme une expérience éducative !

Profil du futur stagiaire, tâches qui devraient lui être confiées, exigences en langues, plan de formation mis au point avec le stagiaire et son établissement d’envoi (en ce compris les tâches à réaliser, les connaissances et compétences à acquérir ainsi que la reconnaissance attribuée à la réalisation de ces objectifs), mise en relation préalable de toutes les parties (stagiaire, établissement d’envoi, structure d’accueil), présence d’un tuteur en interne (en relation avec une personne-ressource dans l’établissement d’envoi, rapports d’évaluation finaux, lettre de recommandation rédigée à la fin du stage,… : on ne s’improvise pas “structure d’accueil” sur un simple claquement de doigts. « À cet effet est rédigée une “convention de formation” (pour Erasmus) ou un “contrat de placement” pour Leonardo, précise encore l’AEF-Europe. Toutes les parties s’engagent également à respecter les principes stipulés dans un “engagement Qualité”. »

ERASMUS ET LEONARDO : COMMENT ACCUEILLIR UN STAGIAIRE EUROPÉEN ?

ERASMUS

étudiants d’établissements d’enseignement supérieur détenteurs d’une Charte ErasmusDe 3 à 12 mois

LEONARDO

FPI : étudiants d’établissements et d’organismes d’enseignement et de formation professionnels y compris l’enseignement en alternance, la promotion sociale ainsi que les apprentisEntre 2 et 39 semaines

PMT : travailleurs ou personnes sur le marché de l’emploi (y compris les jeunes diplômés), indépendants qui bénéficient d’une période de formation à l’étranger dans un contexte de formation professionnelle

Entre 2 et 26 semaines

VETPRO : personnes chargées de la formation professionnelle et/ou des ressources humaines

Entre 1 et 6 semaines

QUELS PROFILS POUR QUELLE DURÉE DE STAGE ?

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OFFRE DE STAGE ET SÉLECTION DU STAGIAIRE

Les entreprises désireuses d’accueillir un stagiaire étranger doivent bien entendu diffuser une offre de stage. Pour ce faire, plusieurs solutions s’offrent à elles. La première, la plus simple aussi sans aucun doute, est de compléter les formulaires en ligne de l’AEF-Europe et de les lui renvoyer, celle-ci assurant la diffusion vers les autres agences nationales européennes qui, elles-mêmes, transmettront aux organismes potentiellement intéressés et assureront une information sur leur site Internet.

Sinon, vous pouvez aussi surfer sur le site “We mean business” (www.aef-europe.be > rubrique > We mean business) mis en place par la Commission européenne afin de promouvoir et faciliter les stages Erasmus et Leonardo da Vinci.

Ajoutons encore que certains candidats trouvent eux-mêmes leurs stages. « Dans tous les cas, l’établissement d’envoi doit examiner la proposition de stage », assure l’AEF-Europe.

Alors prêt à accueillir, comme des milliers d’autres entreprises et organismes européens, des stagiaires Erasmus et Leonardo da Vinci ? Vous le verrez : l’expérience, humaine notamment, est inoubliable…

Plus d’infos ?www.aef-europe.be > rubrique > We mean business

INDISPENSABLES QUESTIONS PRATIQUES

Indemnités et salaires ? Aucune obligation pour l’entreprise accueillante (les stagiaires

bénéficient souvent de – modestes – bourses) mais possibilité, sur base volontaire, d’offrir avantages en nature et/ou gratification financière.

Hébergement et transport ? Aucune obligation mais possibilité d’aide pour trouver un logement

ou contribuer aux frais de transport.

Assurances ? La couverture d’assurance maladie, d’une assurance responsabilité

civile et d’une assurance accidents du travail doivent être stipulées dans la convention de stage, avec le cas échéant une assurance pour des risques spécifiques.

Permis de travail ? Aucune obligation.

Déclaration à l’ONSS ? Non, puisque pas de rémunération.

Déclaration LIMOSA ? INDISPENSABLE à tout début de stage et à fournir par le stagiaire ou

l’institution d’envoi.

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Mais attention : tout n’est pas si simple puisque le terme “master” (ou “mastère” donc) continue a recele, c’est le moins que l’on puisse écrire, de fameuses ambiguïtés. Vous me direz que nous ne sommes pas les seuls : nos voisins français par exemple , dans la fameuse séquence BMD, ont en effet du mal avec le “B”. Pour ne pas confondre avec “leur” baccalauréat (qui sanctionne leurs études secondaires), ils l’ont ainsi remplacé par “licence” et parlant donc de “LMD”.

MASTER ? UN DIPLÔME ET UN GRADE…

Ce n’est évidemment pas une raison pour se réjouir pleinement : le mot “master” désignant à la fois un diplôme et un grade… Avant la fameuse réforme, un master, pour le grand public comme pour les principaux acteurs de la formation supérieure (étudiants, institutions d’enseignement, professeurs, entreprises,… ), correspondait à une formation supérieure spécialisée. Un troisième cycle donc, aux contours parfois assez mal définis d’ailleurs, qui conférait plus ou moins de prestige, d’ouverture, de retombées financières,… à celles et ceux (surtout “ceux” d’ailleurs) qui en décrochaient le diplôme, aux écoles et universités qui les dispensaient également.

Tout cela, vous pouvez donc en faire votre deuil. « Entre le master pré-expérience, le master universitaire, le master anglo-saxon de type MBA ou le master spécialisé, avouez qu’il y a de quoi en perdre son latin, annonce sans ambages Studyrama.be, un excellent site d’information pour les étudiants, en Belgique et ailleurs. Plus qu’une question de sémantique, ces diplômes ou labels sanctionnent tous une formation de haut niveau. Mais ils n’affichent pas la même ambition et se distinguent par leur nature, leur recrutement et l’origine de leurs étudiants. »

Nouveau grade de l’enseignement supérieur, le master est donc également un diplôme qui confère à son titulaire le grade de master... Et Studyrama de poursuivre : « L’arrivée du master universitaire jette cependant le trouble dans un marché de la formation déjà en proie à des controverses. Et l’on s’interroge sur l’avenir des masters anglo-saxons ou non, ces formations longtemps délivrées par les écoles mais sommées de faire désormais sans. »

LA COMMUNAUTÉ FRANÇAISE N’ARRANGE RIENTous, vous avez aussi entendu parler des “masters complémentaires”. Et bien, dites-vous qu’en Communauté française (dites plutôt “Fédération Wallonie-Bruxelles”), nous sommes les seuls à employer ce terme, en

tout cas dans cette acception. Les autres Européens parlant de masters (avec des conditions d’accès restrictives), des post-masters ou des “Ma-na-Ma” (en Flandre : “master na master”), mais délivrant tous un titre de “master” tout court.

L’Université de Liège précise de son côté : « Le master complémentaire vise à faire acquérir une qualification professionnelle spécialisée, en vue, notamment, de donner accès à des titres et grades particuliers

exigés par la loi. Il mène à des compétences particulières et reconnues des équipes de recherche et d’enseignement, qui présentent un caractère d’originalité, d’unicité et de spécificité. Etant données ses spécificités, l’accès au master complémentaire est réservé aux étudiants porteurs d’un diplôme de master après 5 années d’études (300 crédits). »

Toutefois, précise-t-on encore à l’ULg, les étudiants qui ont obtenu un diplôme de 2e cycle en 4 ans (dans une université ou dans une haute école) avant l’entrée en vigueur du décret Bologne peuvent aussi être admis à un master complémentaire.

UN PEU DE LISIBILITÉ NE FAIT PAS DE TORTPour tenter d’apporter plus de lisibilité au marché de la formation, les acteurs au niveau européen parlent désormais de “masters en management pré-expérience” pour désigner les programmes des écoles de commerce et business schools européennes, des “masters post-expérience” et des “Specialized Masters”. Les masters “pré-expérience” se distinguant du diplôme MBA qui nécessite plusieurs années d’expérience professionnelle.

Au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, on rappelle cependant que, selon le canevas Bologne, ne sont réellement considérés comme 3es cycles que les doctorats à thèse exclusivement (ce que les Anglo-Saxons dénomment “PhD”). « Toutes les autres formations accessibles après un premier master sont : soit des 2es cycles comme les masters complémentaires, soit des formations continuées, soit des formations non diplômantes comme les “executive programs” des écoles de commerce. »

Face à cette foret lexicalement assez inextricable (on aura malgré tout essayé… ), le doctorat, lui, est, dans la nouvelle organisation des études universitaires, on ne peut plus clairement défini comme « un troisième cycle universitaire menant au grade de docteur, obtenu après la soutenance d’une thèse, correspondant à 180 crédits au moins obtenus après une formation de 300 crédits minimum sanctionnée par un grade académique de master ». Au regard de Bologne, c’est évidemment plus simple…

MASTERS UNIVERSITAIRES : UN BRIN DE VOCABULAIRE S’IMPOSE

Oubliez les “candidats” et autres “licenciés”, et dans les foulée ces fameux “masters” qui correspondaient à une formation supérieure de type universitaire. C’est que Bologne est passée par là, et que nos universités et autres hautes écoles fonctionnent désormais, comme à travers toute l’Europe, en mode “BMD”, lisez baccalauréat-mastère-doctorat pour adopter le vocabulaire et l’orthographe qui siéent aux francophones que nous sommes en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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Acteur du marché du travail ?

Entreprise sociale, privée ou encore publique ?

Vous comptez parmi votre personnel des personnes en situation de handicap ?

Vous souhaitez recruter un travailleur handicapé ?

Alors les ateliers socioprofessionnels sont faits pour vous et votre entreprise !

OBJECTIFS

Modifier positivement les représentations sociales et tordre le cou aux idées préconçues sur les capacités professionnelles des personnes en situation de handicap.

COMMENT ?

Grâce à 13 ateliers thématiques (aménagement des postes de travail, accessibilité, déficience visuelle et emploi, troubles psychiques et emploi, etc.),Des mises en situation, des trucs et astuces, des partages d’expériences, des réponses concrètes soit du pratique et du pragmatique !L’acquisition de connaissances en matière d’inclusion de la personne handicapée, Des formateurs passionnés et motivés à partager leurs expériences dans le domaine,Une rencontre préparatoire permettant de préciser vos besoins et d’y répondre adéquatement.

OÙ ?

A l’Administration centrale de l’AWIPH ou sur le territoire de ses bureaux régionaux (Liège, Dinant, Namur, Libramont, Mons, Charleroi, Ottignies),aussi sur place dans votre entreprise.

Ces ateliers sont développés par l’AWIPH, l’Agence Wallonne pour l’Intégration des Personnes Handicapées dans le cadre des programmes Convergence-Compétitivité « projets Ateliers socioprofessionnels ». Ils sont gratuits.

N’hésitez pas à contacter Phani GOURNIS Relations internationales 071 205 709 [email protected] ou à surfer sur le site www.awiph.be

UNE ENTREPRISE PLUS INCLUSIVE, C’EST POSSIBLE !

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FORMATION ET EMPLOI :DES PRIORITÉS FRANCOPHONES

Ces conventions formalisent la volonté des signataires de participer activement à l’augmentation du taux d’emploi, d’investir de manière accrue dans l’éducation et la formation tout au long de la vie ainsi que dans l’insertion professionnelle et de viser à l’égalité des chances dans l’accès à l’exercice des droits y afférents.

CONVENTIONS-CADRES

Elles définissent notamment les contours de services que peut offrir l’enseignement en termes de formation initiale et continuée ou au travers de formations visant l’acquisition de titres et de compétences. Elles permettent, de manière concrète, d’augmenter le nombre de stages en entreprise, d’orienter et de cibler les formations dispensées en réponse aux besoins des entreprises.

Les conventions-cadres signées en toute fin d’année 2011, et qui succèdent à la convention-cadre conclue avec le secteur de la construction il y a tout juste un an, seront elles-mêmes opérationnalisées via quatre “conventions particulières” conclues entre les secteurs et l’enseignement obligatoire, l’enseignement non-obligatoire, les opérateurs de formation Forem et IFAPME (l’Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises); le SFMQ (le Service francophone des métiers et des qualifications) et le consortium de validation des compétences.

Les secteurs concernés font face à des tensions sur le marché de l’emploi (métiers en pénurie, fonctions critiques, métiers émergents, métiers impactés par le développement durable) et les domaines d’intervention des conventions-cadres sont autant de leviers d’action pour favoriser l’adéquation entre les besoins et l’offre de compétences tout en contribuant à la qualité de notre enseignement et de la formation professionnelle. Elles contribueront à implémenter une politique d’insertion professionnelle efficace par le biais des synergies entre enseignement et milieux professionnels. En cela, ces conventions sectorielles sont un véritable outil au service de l’emploi, du redéploiement économique et de l’éducation en Fédération Wallonie-Bruxelles.

TOUS LES ACTEURS CONCERNÉS

Ces conventions sectorielles participent également activement à la dynamique mise en place dans le cadre de l’accompagnement personnalisé et de la coopération entre le FOREM et ses partenaires pour l’insertion. En effet, les entreprises s’impliqueront désormais davantage dans l’accompagnement personnalisé des personnes en recherche d’emploi, et plus particulièrement au travers de quatre domaines d’intervention : 1° la définition de référentiels métiers et la validation des compétences ; 2° l’information sur et l’orientation vers les métiers, en ce compris la mise en visibilité des besoins des entreprises et des offres d’emploi ; 3° l’ouverture de places de stage (notamment pour la formation en alternance), l’accueil d’étudiants et d’enseignants pour les sensibiliser aux réalités du monde de l’entreprise et susciter l’esprit d’entreprendre et, enfin, le soutien à l’insertion ; 4° la formation des demandeurs d’emploi et des travailleurs.

Enfin, chaque action menée sera également réfléchie sous l’angle de l’“égalité des chances et des droits” de tous et de toutes à l’accès à l’éducation, à la formation et à l’emploi.

Le travail de terrain doit maintenant se concrétiser ou se poursuivre en collaboration avec les opérateurs d’enseignement, de formation et d’insertion. A l’image, notamment, de la convention liant le secteur non-marchand à l’enseignement de promotion sociale qui permet le co-financement de près de 5.000 heures de cours en termes de formation continuée, au sens large.

UNE DÉMARCHE TRANSVERSALE

En Wallonie, des outils supplémentaires viennent en support de l’emploi dans ces secteurs. Pour l’horeca, le centre de compétence Epicuris, par exemple, forme annuellement quelque 6.500 personnes. Les centres de compétence Technofutur Industrie, Technifutur Industrie, Construform Liège, Construform Hainaut, Formalim, le Polygone de l’eau, Campus, Centre environnement, Cefochim et WAN dispensent, pour leur part, des formations en électricité.

Le soutien à l’autocréation d’emploi est en outre favorisé à travers les SAACE (structures d’accompagnement à l’autocréation d’emploi) qui accompagnent et encadrent les projets de demandeurs d’emploi ou encore le Plan Airbag qui vise à soutenir, via une aide financière, le passage au statut d’indépendant à titre principal, de demandeurs d’emploi porteurs d’un projet d’entreprise ou encore d’indépendants à titre complémentaire.

Le plan Langues, grâce aux chèques langues, aux bourses d’immersion linguistique et au nouveau didacticiel Wallangues qui permet à tous les Wallons d’apprendre les trois langues nationales et l’anglais gratuitement sur internet, est également un soutien important, notamment pour le secteur de l’horeca où le bilinguisme est demandé par 75% des employeurs.

Favoriser l’emploi et la formation tout au long de la vie en Wallonie et en Fédération Wallonie-Bruxelles est une priorité du Plan Marshal 2.vert. Parmi les mesures mises en œuvre pour atteindre cet objectif, des conventions sectorielles existent depuis 2006 déjà entre le gouvernement wallon, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et les partenaires sociaux représentant les principaux secteurs actifs en Wallonie.

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TALENTEO : LES VERTUS D’UN CENTRE DE FORMATION PARITAIRE ET SECTORIEL

Centre de formation paritaire (syndicats/patronat), sectoriel (les fabrications métalliques) et ciblé (les employés, techniciens et cadres) actif sur les Provinces de Liège et Luxembourg, Talenteo est sans aucun doute un acteur du redéploiement au sud du pays. Courte présentation.

L’un des plus grands écueils auquel a à faire face le secteur industriel a sans doute trait à la pénurie de main-d’œuvre dans toute une série de fonctions, dès lors jugées comme “critiques”. C’est précisément dans ce cadre qu’opère, en Provinces de Liège et de Luxembourg, un opérateur de formation qualifiante aussi discret qu’efficace : Talenteo.

DISCRET MAIS EFFICACE !

Partenaire n° 1 du très réputé Centre de Compétences liégeois Technifutur en termes d’heures de formation sous-traitées, Talenteo vise plusieurs publics différents. Les demandeurs d’emploi, trop nombreux en région liégeoise, constituent à cet égard un cœur de cible, l’acquisition de compétences nouvelles pouvant souvent permettre la remise à l’emploi. « Souvent est, dans notre cas, le mot juste, insiste le Président de Talenteo, Égidio Di Panfilo, par ailleurs Secrétaire Général du SETCa Liège-Huy-Waremme. En effet, nous affichons en la matière un taux de réinsertion après formation de 75 à 100%. Tout profit évidemment pour le stagiaire mais aussi pour son futur employeur, qui peut disposer rapidement d’un travailleur efficace puisque formé aux dernières méthodes et technologies sur les outils les plus modernes. » Un taux tout bonnement exceptionnel selon les observateurs extérieures surtout qu’il concerne chaque année plus d’une centaine de travailleurs remis à l’emploi.

Sur le terrain, ce sont ainsi une dizaine de cycles par an, d’une durée de 6 mois chacun, qui sont organisés par Talenteo au profit de demandeurs d’emploi qui, on l’a vu, quittent ce statut une fois leur formation terminée.

UN MILLIER DE TRAVAILLEURS ACTIFS PAR AN

Mais Talenteo ne se limite évidemment pas à cette cible, certes essentielle, puisqu’il dispense aussi son lot de formations à des travailleurs actifs dans les entreprises, petites et grandes, des Provinces de Liège et de Luxembourg. « Chacune de ces dernières années, ce sont ainsi un millier de stagiaires, issus d’une centaine de sociétés différentes, qui ont bénéficié de nos formations, insiste pour sa part le Directeur de Talenteo, Lucien Ortegat. Des formations qui, de plus en plus, sont non seulement adaptées aux demandes du marché global mais aussi formatées en concertation avec les entreprises elles-mêmes afin qu’elles répondent aux réels besoins rencontrés par leurs stagiaires. »

Bien entendu, vu son panel sectoriel ciblé (le secteur des fabrications métalliques) mais aussi sa proximité avec le Centre de Compétences Technifutur, l’ADN de Talenteo est constitué par des formations techniques

et technologiques, qu’il s’agisse de productique, de micromécanique ou d’aéronautique, entre autres. « Mais en tant que partenaires quotidiens des entreprises, nous nous devons aussi satisfaire leurs besoins les plus criants en matière de formation, qui se traduisent par des remises à niveau en langue ou en informatique, deux segments qui se placent dès lors dans le “top” des formations que nous pouvons dispenser », constate encore son Directeur, Lucien Ortegat.

Au total, ce sont bon an mal an une centaine de milliers d’heures de formation qui sont suivies par les stagiaires de Talenteo.

UNE DIMENSION PARITAIRE QUI MARCHE !

Outre son positionnement sectoriel (il est exclusivement lié à la Commission Paritaire 209, régissant les relations sociales du secteur des fabrications métalliques) et géographique (les Provinces de Liège et de Luxembourg), le Centre de formation Talenteo se distingue aussi par sa cible, uniquement composée d’employés, de techniciens et de cadres. Une “cible fonctions” d’ailleurs rencontrée par deux de ses partenaires-fondateurs : le SETCa (le Syndicat des employés, techniciens et cadres – FGTB –, représenté par son Secrétaire Général liégeois, égidio Di Panfilo) et la CNE (Centrale nationale des employés – CSC –, avec son Secrétaire Permanent liégeois, Gérard Loyens). « Mais si Talenteo est notamment issu du monde syndical, intervient son Président, Égidio Di Panfilo, il l’est aussi du monde du patronat puisque le troisième membre-fondateur de notre centre de formation est Agoria, la fédération de l’industrie technologique belge, représentée au sein de notre conseil d’administration par son Directeur Général pour la Wallonie, Thierry Castagne, également Président de Technifutur. Car l’une des vraies particularités de Talenteo est d’être un centre de formation totalement paritaire, d’être le fruit d’un vrai partenariat entre syndicats et patronat. Ce qui, à mes yeux et à ceux de l’ensemble de notre conseil d’administration constitue à n’en point douter un élément crucial, une force indéniable mise au profit de tous nos stagiaires (qu’ils soient travailleurs actifs ou demandeurs d’emploi) et de toutes les entreprises qui nous font confiance ou qui bénéficient des nos stagiaires en fin de formation. »

Un partenariat réellement “win-win” auquel n’ont pas manqué de se joindre d’autres acteurs socio-économiques importants, tels HEC-école de gestion de l’Université de Liège (dont le Pr Albert Corhay, Premier Vice-Recteur de l’ULg, est l’une des chevilles ouvrières du centre de formation), le STE-Formation de l’ULg ou le CEFORA.

Alors que la crise continue à frapper durement les entreprises liégeoises et luxembourgeoises, Talenteo, avec ses 100.000 heures annuelles de formations adaptées, ses 1.500 stagiaires et sa centaine d’entreprises partenaires, constitue sans aucun doute un exemple de la réalité de relations syndicats/patronat de terrain gagnantes…

parc scientifique du Sart Tilman à la Cense Rougerue du Bois Saint-Jean 17 - 4102 Seraing

04 382 45 07 www.talenteo.be

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Un bon assureur fait partie intégrante de votre entreprise

Ethias SA, rue des Croisiers 24, 4000 Liège. RPM Liège TVA BE 0404.484.654Éditeur responsable : Gaëtan Smets, Rue des Croisiers 24 — 4000 Liège

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