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www.ffbatiment.fr L L e e palmarès palmarès 2010 2010 Le journal des artisans et des entrepreneurs www.ffbatiment.fr Bâtiment actualité supplement Le N° 17 - 12 octobre 2010

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www.ffbatiment.fr

LLee palmarèspalmarès20102010

Le journal des artisans et des entrepreneurs www.ffbatiment.frBâtiment actualitésupplementLe

N° 17 - 12 octobre 2010

2 Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

Courrier :Le supplément Bâtiment actualité

7/9 rue La Pérouse75784 Paris Cedex 16

Tél. 01 40 69 51 82Fax : 01 40 69 53 67

Les cinq prix nationaux 2010● Glénic p. 3● Anse p. 4● Grenoble p. 5● Combrit-Sainte-Marine p. 6● Grand-Vabre p. 7Les prix régionaux et départementaux 2010 p. 8 à 11Les rubans du Patrimoine 2011, 17e édition p. 12

Les photographies non créditées sont de Laurent Mercier/FFB.

Le supplément Bâtiment actualité sur www.ffbatiment.fr « espace adhérents »

som

maire

Si nous pouvons présenter cette nouvelle édition des rubans du Patrimoine, c’est parce que des milliers d’entreprises, dans tous les métiers du bâtiment, travaillent toute l’année à l’entretien et à la réhabilitation du patrimoine bâti de notre pays.

Gardiens des savoir-faire, les professionnels du bâtiment sont aussi des créateurs d’emplois et des garants de l’activité.

Quelle que soit l’opération récompensée par le jury, elle approche de l’excellence. Excellence des lignes, des matériaux, de la mise en œuvre, la technique, la sobriété, l’harmonie, l’élégance, l’authenticité, l’équilibre…

L’ensemble des prix reflète aussi l’implication des chefs d’entreprise du bâtiment sur tout le territoire, dans des chantiers aussi divers que la restauration d’églises, chapelles, théâtres, granges, fours à pain, lavoirs, fermes, écoles, châteaux…car la France possède l'un des patrimoines bâtis les plus riches de la planète.

Continuons de le préserver, de l’entretenir et de le mettre en valeur. C’est dans cette perspective que, depuis 1995, la Fédération Française du Bâtiment, l’Association des maires de France, Dexia et la Fondation du patrimoine organisent ce concours qui récompense les initiatives ayant contribué à l’amélioration et à l’embellissement de notre cadre de vie.

Faisons connaître ce concours autour de nous et incitons les communes à y participer ! ■

Un héritage à transmettre aux générations futures

En 2010121 dossiers

14 jurys régionaux1 jury national

9 prix régionaux41 prix départementaux

5 prix nationaux

2010

Environ

685 entreprises du bâtiment ont participéaux travaux

Imprimé sur papier certifié PEFC avec des encres végétales

3Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

La grande richesse architecturale de Glénic est son église romane et gothique, qui date de la fin du XIe et du début du XIIe siècle.Agrandie et fortifiée au XVe siècle durant la guerre de Cent Ans, elle constitue un remarquable mélange d’architectures reli-gieuse et militaire.L’église se compose d’une nef de quatre travées voûtées d’ogives, terminée par une abside à cinq pans. Deux chapelles latérales se font face dans la seconde tra-vée de la nef. La partie romane est parfaitement identifiable avec son décor de contreforts colonnes montant sous la cor-niche et ses arcs caractéristiques.La construction a été classée en 1989 au titre des monuments historiques.Entre 1995 et 2009, cinq cam-pagnes de travaux ont été réa-lisées aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur où des vestiges archéologiques et un ensemble de peintures du XVe siècle ont été mis au jour. La restauration des décors a fait l’objet d’une atten-tion particulière ; sur les murs, on peut découvrir notamment la représentation de la chute d’Adam et d’Ève. Les colonnes et ogives ont subi une mise en teinte pour harmoniser les masses colorées et le jeu des contrastes.Cette église si particulière – elle ne comporte pas de clocher – était fermée depuis 2001; aujourd’hui, elle accueille aussi des manifestations culturelles.

Un chœur en pleine formeGLÉNIC620 habitantsCreuse

Restauration de l’église de la Nativité-de-la-Vierge

2010

Durée des travaux : 14 ans

Coût total de l’opération : 1 152 000 €

Part des subventions : 80 %

Part de la commune : 20 %

15 entreprises dont 5 adhérentes FFB

Entretien avecJean-Claude Chevaliéras • Maire

« Redonner vie à l’église était une nécessité. Elle constitue la pièce maîtresse de notre patrimoine communal.Puisqu’elle domine la vallée de la Creuse et par conséquent le bourg de Glénic, sa restauration nous a permis de rendre tout son brio à notre petit bourg, qui est l’une des communes les plus typiques de la région. Cela va permettre non seulement de faire revivre le lieu sur le plan religieux,

mais aussi de redynamiser notre bourg sur le plan culturel.C’est donc avec fierté et honneur que nous recevons le prix des rubans du Patrimoine qui est décerné à notre commune. »

Prix national(moins de 3 500 habitants)

Entretien avecFernand LopèsAide conducteur de travauxEntreprise BlanchonMaçonnerie (87)

« Des peintures intérieures ont été découvertes il y a quelques années, mais une grande partie restait masquée sous les badigeons. Nous avons donc dû intervenir en étroite collaboration avec les restaurateurs des fresques et coordonner nos interventions en fonction des découvertes et de l’avancement des travaux.L’autre point technique délicat de ce chantier était de minimiser les écarts de teinte entre les zones d’enduit reprises et celles conservées, et offrir la transition visuelle la plus réduite possible.Être associé à un projet lauréat national des rubans du Patrimoine constitue en quelque sorte une valorisation du travail réalisé par nos compagnons. Le prix décerné, c’est un peu pour la reconnaissance d’une de nos œuvres. »

4 Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

Ce château médiéval fut édifié entre 1213 et 1218, puis remanié au fil des siècles et de ses occupants (garnison, justice de paix, gendarme-rie, mairie, maison des associations). Construit en moellons de calcaire du pays, il comprend un donjon cylin-drique, une tour semi-circulaire et un corps de logis central rectangulaire. En 1983, il subit une première phase de restauration. En 1987, il est classé au titre des monuments historiques.Une seconde phase de travaux a été engagée en 2005 pour stopper l’éro-sion du temps et conférer au bâtiment une fonction socioculturelle.Une verrière côté cour est instal-lée, le hourd d’origine (XIIIe siècle) – unique en France – est consolidé, les fenêtres datant du XVIe siècle sont restituées, ainsi que les cheminées du XVe siècle, etc.Aujourd’hui lieu de visite, le châ-teau reçoit aussi des expositions.Pour l’ouvrir à tous, une rampe d’accès et un ascenseur ont été installés.

Comme un air d’apparat…2010

ANSE5 033 habitantsRhône

Sauvegarde du château des Tours

Durée des travaux : 3 ans

Coût total de l’opération : 1 245 000 €

Part des subventions : 40 %

Part de la commune : 60 %

7 entreprises dont 5 adhérentes FFB

Entretien avecDaniel Pomeret • MairePour une commune de 5 000 habitants comme la nôtre, la difficulté première est de prendre la décision d’engager les travaux. Investir pratiquement une année de budget dans la restauration d’un château n’est pas chose facile. L’aide financière apportée par le conseil général a été déterminante. Sans fausse modestie,

mon rôle s’est arrêté là. C’est ensuite l’architecte en chef des

monuments historiques, Didier Ripelin, qui a mené le projet à son terme, entouré d’entreprises reconnues.L’obtention d’un prix des rubans du Patrimoine est une reconnaissance pour le choix que nous avons fait en faveur du patrimoine et de l’histoire. Nous le vivons comme une vraie récompense… celle du travail de tous les intervenants sur ce chantier délicat et de la DRAC. Le mérite revient aussi aux élus et aux Ansois qui nous ont soutenus.Aujourd’hui, c’est un écrin qui revit. Pour preuve, lors des Journées du patrimoine, plus de 1 200 visiteurs ont assiégé le château le dernier jour !

Entretien avecJean-Christophe Le Ny • Entreprise Alain Le NyCharpente et couverture (69)

« Face à l’état fortement dégradé de la charpente, le défi principal de ce chantier était, pour nous, de conserver un maximum de pièces de charpente, car elle était en grande partie d’origine. Cela a nécessité la présence d’un chef de chantier charpente très pointu. Nous avons procédé entre autres, à la reprise d’un gros

sommier sur lequel nous avons dû creuser les parties endommagées, que nous avons renforcées à la résine. Cette méthode a également été appliquée à la restauration des chevrons, qu’il a fallu renforcer et caler en y associant leurs assemblages chevillés. Le tout sans que cela soit visible par la suite.Le poinçon qui tenait la charpente du hourd n’existait plus, nous avons donc dû le recréer de toutes pièces, car tous les chevrons venaient s’y fixer en sifflet.Voir le projet lauréat national au concours « les rubans du Patrimoine » est une belle satisfaction. C’est un coup de projecteur sur le savoir-faire des métiers du bâtiment, et de la charpente notamment, et c’est un faire-valoir pour notre entreprise par extension. »

Prix national(entre 3500 et

20 000 habitants)

5Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

L’ensemble immobilier Pierre Bucher/Croÿ-Chanel est constitué de deux hôtels particuliers reliés par une cour intérieure. Si le premier a été construit au XVIe siècle, le second ne le sera qu’au XVIIIe. Les deux bâtiments, devenus propriété de la famille de Croÿ-Chanel de 1791 à 1844, ont été vendus puis utilisés en lots séparés, favorisant ainsi des modifications architecturales disparates.Ils ont été inscrits à l’inventaire supplé-mentaire des monuments historiques en 1988.

L’hôtel de Croÿ-Chanel, mieux conservé, a été restauré en premier. L’hôtel de Pierre Bucher a, en revanche, subi d’importants travaux de démolition et de reconstitution pour lui restituer son allure d’origine.Ces travaux ont permis de remettre sur le marché une vingtaine de logements en centre ancien.

Enfin, une renaissance2010

Durée des travaux : 4 ans

Coût total de l’opération : 2 636 776 €

Part des subventions : 31,53 %

Part de la commune : 12,11 %

16 entreprises dont 4 adhérentes FFB

Entretien avecPierre-Jean Combier • Entreprise CombierMaçonnerie (26)

« L’enjeu de ce chantier était de redécouvrir des éléments architecturaux anciens masqués par des constructions plus récentes. Cela représentait un gros travail de démolition manuelle (environ 324 tonnes), tout en prenant soin de ne pas endommager ces ouvrages, notamment deux galeries en encorbellement soutenues par des consoles à volutes, de

part et d’autre de la cour. Ces éléments mis au jour ont été analysés afin de déterminer précisément l’ampleur des travaux. Nous avons ensuite restauré les consoles par moulage béton et reconstitué complètement cinq d’entre elles, ajustées à la main par notre tailleur de pierre, ainsi que les médaillons qui s’insèrent entre elles.La mise en place de ces consoles représentait une étape très délicate, car il s’agissait de déchausser, pour chacune, plusieurs pierres traversantes du mur pour l’insérer, sans déstabiliser l’ensemble de l’édifice.Notre tailleur de pierre a aussi reconstitué les meneaux des baies géminées et oculus d’origine, qui avaient été modifiés au fil du temps.L’accès très étroit par le porche de l’hôtel de Croÿ-Chanel, donnant sur une rue passante en plein centre de Grenoble, rendait toute manutention plus complexe. L’utilisation de gros engins étant impossible, nous avons dû œuvrer patiemment à l’aide d’un treuil manuel et d’une brouette à chenille.Mener à bien ce chantier a été un travail d’équipe dans lequel chacun a posé une pierre d’un très bel édifice. Si le résultat lui-même, à la hauteur de nos efforts, est valorisant, l’attribution du prix des rubans du Patrimoine est une reconnaissance de la qualité de notre travail dont nous sommes très heureux. »

GRENOBLE156 000 habitantsIsère

Restauration des anciens hôtels particuliers de Pierre Buchet et de Croÿ-Chanel

« Depuis plusieurs années, la Ville de Grenoble mène une politique patrimoniale spécifique en faveur de son centre ancien : restauration et mise en valeur du patrimoine bâti, programme d’embellissement de l’espace public, des rues piétonnes et des places.

Ce prix national de s r uban s du Patrimoine est une belle récompense qui vient couronner un long travail mené par la Ville. Il a fallu de nombreuses

années de procédures et de chantier pour retrouver l’état d’origine de ces deux édifices, que de nombreuses modifications et constructions annexes avaient fortement dégradés au fil des siècles.Cette belle opération a pu aboutir grâce au savoir-faire et à l’implication du service patrimoine urbain de la Ville et d’entreprises dans un chantier fort contraint, mais aussi grâce à un montage partenarial avec un opérateur qui a permis la restauration complète de tous les logements. »

Entretien avecAnne-Laure MagnaniChargée opérations centre ancien

Prix national(plus de 20 000 habitants)

6 Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

Attachez les amarres !2010

Bâti en 1910 par Jacques de Thézac, cet édifice est l’un des douze abris du marin construits dans la région.Lieu de rencontres et d’échanges, mais aussi espace sanitaire (lutte contre l’al-coolisme) et éducatif (des cours y sont donnés, des livres prêtés), il constitue un havre de paix pour les marins et leur famille.Son architecture particulière (façade pignon avec pans coupés, fenêtres de type néogothique et enduit de couleur rose) fait inscrire le bâtiment à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2007. Après un an de restauration : murs et charpente traités, escalier renforcé, menuiseries réalisées à l’identique, fenêtres à ogive refaites (celle de l’étage a retrouvé le verre à bulles utilisé au siècle dernier), plancher et charpente reconstitués, murs inté-rieurs chaulés comme autrefois… l’abri, devenu musée-bibliothèque, a rouvert ses portes au public en toute quiétude.

Entretien avecRoselyne Javry • Maire adjointe en charge de la culture et du patrimoine

« En tant que fille et petite-fille de marin pêcheur, j’étais très attachée à cet abri du marin. En 2006, le projet est lancé par l’ancienne municipalité et les travaux de restauration sont poursuivis par l’actuel maire, Jean-Claude Dupré.

L’esprit de cette restauration : retrouver celui qui animait son créateur au début du XXe siècle. La démarche de la municipalité et de l’architecte a été de tout faire pour conserver l’authenticité du bâtiment.

Nous avons voulu recréer le lieu de vie qu’était l’abri à l’époque, avec notamment la petite salle de lecture de l’étage, qui retrouve sa fonctionnalité d’alors, et, au rez-de-chaussée, des salles d’expositions temporaires et une petite boutique d’accueil.À ce propos, notons que la personne qui est à l’accueil du public aujourd’hui, Nolwenn Acquitter, a accompagné le projet dès sa conception dans le cadre de son master de l’IUP du patrimoine de Quimper. Elle est donc tout à fait à même de transmettre l’histoire sociale de ce petit bâtiment en y associant la mémoire des murs.Nous sommes très fiers du prix qui nous est attribué, donnant ainsi encore plus de vie et de renommée à notre abri du marin. Pour une petite commune comme la nôtre, c’est la reconnaissance d’un grand projet. »

COMBRIT-SAINTE-MARINE3 364 habitantsFinistère

Rénovation de l’abri du marin de Sainte-Marine

Durée des travaux : 1 an

Coût total de l’opération : 461 675 €

Part des subventions : 79,48 %

Part de la commune : 20,52 %

11 entreprises dont 8 adhérentes FFB

Entretien avec Serge Ronarc’hRonarc’h SARLGros œuvre (29)

« Bien que de taille modeste, ce chantier était délicat de par son emplacement :les affleurements rocheux et l’exiguïté du site ne nous ont pas facilité la tâche. Ensuite,

nous devions respecter une harmonie au niveau des pierres et des joints dans les reprises diverses et retrouver l’esprit passé.Le fait d’intervenir sur un bâtiment qui constitue la mémoire culturelle et sociale de la commune dans laquelle notre entreprise est implantée est bien sûr un élément de motivation supplémentaire.Nous avons vécu quelques moments forts comme lorsque, durant des travaux de démolition, nous avons retrouvé des vieilles bannettes. Cela nous a permis de nous réapproprier un peu plus notre histoire maritime. »

Prix spécial du jury

7Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

Un havre de paix retrouvé

Située au fond d’une gorge étroite, cette chapelle d’allure préromane a été édifiée au Xe ou au XIe siècle. Elle présente les caractéristiques des églises rouergates édifiées sur les lieux d’anciens ermitages.Rattachée à l’abbaye de Conques au Moyen Âge, elle est vendue en 1791, devient bien national et tombe dès lors dans l’oubli.D’un accès difficile, elle n’était plus que ruines envahies par les ronces lorsque la commune décide de la réhabiliter. En 1990, le site est nettoyé et un chemin d’accès dégagé.Les premiers travaux de restauration débutent en 2003 : les murs sont remontés à hauteur des ouvertures. S’ensuivent la restauration des murs de la nef et sa couverture avec l’ins-tallation de la volige et la pose de

lauzes. Ce matériau a également servi à couvrir le chœur et le campanile. Pour finir, des voies d’accès ont été aménagées.Cette restauration est le fruit de la co-opération de tout un village (bénévoles, membres de l’association Culture et Patrimoine, jeunes du collège de Marcillac).La chapelle est aujourd’hui sur la voie d’un sentier de randonnée pédestre.

2010

GRAND-VABRE429 habitantsAveyron

Restauration de la chapelle Saint-Léonard-de-Monédiès

Durée des travaux : 10 ans

Coût total de l’opération : 84 335 €

Part des subventions : 61 %

Part de la commune : 39 %

5 entreprises

Entretien avecMichel RouquetteRouquette Frères Charpente (12)

« Ce projet était pour nous une expérience nouvelle. Même si tout comme notre père, grand-père, et arrière-grand-père, également charpentiers, nous connaissions la technique du bois rond, nous n’avions pas souvenir de l’avoir mise en œuvre.Ce chantier fut donc l’occasion de mettre en pratique cette technique, avec un résultat qui nous donne entière satisfaction.

La reconnaissance par les rubans du Patrimoine de ce projet plein de caractère et de charme, et réalisé au sein même de la commune où nous sommes implantés, renforce cette satisfaction d’avoir contribué à un bel ouvrage et s’accompagne d’une certaine fierté. »

Entretien avecJean-Paul Delagnes • Maire

« La commune de Grand-Vabre, soucieuse de préserver son patrimoine, a toujours soutenu l’initiative de l’as-sociation Culture et Patrimoine, et a décidé, au milieu des années 1990, de lancer la restauration de la chapelle Saint-Léonard-de-Monédiès, qui était alors à l’état de ruine.Le soutien et l’aide technique apportés par M. Causse, architecte des bâtiments de France, une forte participation des bénévoles, les aides financières du département, de la région, de l’État et de l’asso-ciation, de gros efforts financiers de la municipalité ainsi que la qualité du travail fourni par les artisans locaux ont encouragé et permis la réalisation de ce projet long et coû-teux pour notre petite commune.Aujourd’hui, cet édifice préroman du Xe ou XIe siècle représente un élément architectural supplémen-taire mis en valeur par le syndicat d’initiative. Il se trouve sur l’itiné-raire d’un chemin de randonnée et engendre une activité économique non négligeable pour le village.Nous sommes vraiment très fiers et honorés d’être lauréat d’un prix aux rubans du Patrimoine et, pour tous les bénévoles et acteurs de ce pro-jet, la commune remercie sincère-ment la FFB. »

Mention spéciale

Michel et Frédéric Rouquette

8 Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

Le palmarès2010

Cette année, 14 jurys régionaux ont primé 55 communes : 5 prix nationaux, 9 prix régionaux et 41 prix départementaux. L’embellissement et la rénovation de ce patrimoine, c’est l’affaire de tous, du propriétaire, qu’il soit public ou privé, du maire, des habitants de la commune et, bien sûr, du chef d’entreprise du bâtiment et de ses salariés… et c’est aussi et surtout leur fierté !

Les 9 prix régionauxDepuis leur création,

en 2007,48 prix régionaux ont été décernés.

SAINT-SALVYLot-et-Garonne188 habitants

Restauration de l’église de Dominipech

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SAINT-VITDoubs

4 600 habitantsRéhabilitation de la halle aux vins, création d’une

bibliothèque médiathèque et de salles communales

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LA ROCHELLECharente-Maritime

80 000 habitantsRestauration de l’église

Saint-Sauveur

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SONDERNACHHaut-Rhin

666 habitantsRénovation extérieure de l’église protestante

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DEAUVILLECalvados

3 973 habitantsRéhabilitation du bâtiment

« le Cercle »

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MAUGUIO CARNONHérault

15 700 habitantsJardin de la Motte :

restauration du réservoir et de la chambre des vannes

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AUBUSSONCreuse

4 460 habitantsRestauration du pont

de la Terrade

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FORCELLES-SAINT-GORGONMeurthe-et-Moselle

150 habitantsRestauration de l’église

de la Conversion-de-Saint-Paul

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SAINT-CLOUDHauts-de-Seine29 200 habitants

Réhabilitation de la rotonde du musée des Avelines

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En dotant cette récompense de 15 000 euros, les partenaires du concours témoignent aux lauréats toute la reconnaissance de leurs pairs, élus, professionnels du bâtiment, de la finance et de la culture. Ce montant est réparti, par le jury national, entre les lauréats des prix nationaux.

Depuis la création du concours,

1 141 prix ont été décernés dont 118 nationaux.

9Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

2010

Les 41 prix départementaux Depuis quinze ans,975 prix départementaux

ont été décernés.

DIGNE-LES-BAINSAlpes-de-Haute-Provence

18 000 habitantsRéfection de la toiture

de la chapelle Saint-Vincent

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MOLINES-EN-QUEYRASHautes-Alpes326 habitants

Restauration de la chapelle Saint-Simon

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ANTIBESAlpes-Maritimes80 000 habitants

Restauration des remparts, de la vieille ville au bastion

Saint-Jaume

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VILLENEUVE-DE-BERGArdèche

3 000 habitantsRéfection de la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes

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THOREY-SOUS-CHARNYCôte-d’Or

188 habitantsRestauration de la chapelle

Saint-Aubin

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MONTCORNETArdennes

285 habitantsRéhabilitation de la chapelle

de la Madeleine, appelée aussi chapelle Jeanne-de-Montcornet

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TROYESAube

63 456 habitantsRestauration de l’église Saint-Jean-au-Marché

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GRUISSANAude

4 300 habitantsAménagement et mise en valeur du château

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BOULBONBouches-du-Rhône

1 557 habitantsAménagement de l’église

Sainte-Anne en centre culturel

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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES

DU PAYS DE MAURSCantal

6 104 habitantsAménagement du site de

Naucase, sauvegarde du château

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GOURDON-MURATCorrèze

120 habitantsRéhabilitation de la maison

Gasparoux

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FAUX-LA-MONTAGNECreuse

364 habitantsCréation d’une maison

médicale intercommunale et d’une nouvelle mairie,

rénovation de l’église Saint-Étienne

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aissa

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LES FARGESDordogne

346 habitantsConsolidation et cristallisation

des vestiges de la chapelle du Cheylard

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Un marché important et diversifié…• 40 000 bâtiments classés monuments historiques ou inscrits à l’inventaire supplémentaire ;• plus de 400 000 bâtiments de proximité.

10 Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

2010

WAZIERSNord

7 778 habitantsRéhabilitation et extension du château de Jérusalem

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RECOURT-LE-CREUXMeuse

81 habitantsRestauration de six fontaines

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HENNEBONTMorbihan

14 800 habitantsLe Pavillon en dehors,

ancienne abbaye Notre-Dame-de-Joye

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Ville

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GONDRECOURT-LE-CHÂTEAUMeuse

1 254 habitantsRestauration de l’église

de la Nativité-de-la-Vierge

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COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU CANTON DE MONESTIER-DE-CLERMONT

Isère4 006 habitants

Sécurisation et valorisation du château d’Ars

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PANNECELoire-Atlantique1 204 habitants

Restauration du moulin de la Garenne

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SAINT-MARS-DU-DÉSERTLoire-Atlantique4 060 habitants

Restauration de l’église Saint-Médard

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PONDAURATGironde

382 habitantsRestauration de la chapelle

des Antonins

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DOMLOUPIlle-et-Vilaine

2 866 habitantsRestauration

de l’église Saint-Loup

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ARPE

LANGOGNELozère

3 282 habitantsRestauration de la chapelle

Notre-Dame-de-Tout-Pouvoir et du clocher de l’église Saint-Gervais-Saint-Protais

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METZMoselle

124 000 habitantsÉglise St-Eucaire, restauration à l’identique des couvertures médiévales (pose d’ardoises

« vieille allemande »)©

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GLUX-EN-GLENNENièvre

104 habitantsRénovation de l’église

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LYONS-LA-FORÊTEure

774 habitantsChapelle Saint-Jean-Baptiste

de l’Essart-Mador

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Les 41 prix départementaux (suite)

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une nouvelle compétence ?

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fédération

Entre 1995 et 2010 1 141 communes

ont été distinguées

CONFORT-MEILARSFinistère

803 habitantsRéhabilitation

de l’ancienne forge en maison des associations

© Ch

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11Supplément • Bâtiment actualité n° 17 • 12 octobre 2010

2010

Pour toute information sur ces réalisations, contactez

la Fédération Française du Bâtiment du département concerné

PARISParis

2 201 578 habitantsRéhabilitation et transformation

d’un immeuble en résidence à caractère social

© S.

Luc

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COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

DU BEAUVAISISOise

82 500 habitantsRéhabilitation de la maladrerie

Saint-Lazare

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THIERSPuy-de-Dôme

12 194 habitantsRéhabilitation de l’ancienne

usine du May en Maison de l’aventure industrielle

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iers

COMMUNAYRhône

3 961 habitantsTravaux de mise en valeur

du puits Espérance

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COLLONGE-EN-CHAROLLAISSaône-et-Loire142 habitants

Opération « Goyard »,mairie et logement

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SAINT-GERVAIS-LES-BAINSHaute-Savoie

5 742 habitantsRéhabilitation et remise

en valeur de l’église de Saint-Nicolas-de-Véroce

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OFFWILLERBas-Rhin

826 habitantsTransformation d’un bâtiment

en épicerie

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SAINT-MARTIN-AUX-ARBRESSeine-Maritime300 habitants

Les granges du château

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CHEVRUSeine-et-Marne1 063 habitants

Sauvetage de l’église

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ORCEMONTYvelines

867 habitantsRestauration de la toiture de l’église Saint-Eutrope

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COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION

DRACÉNOISEVar

100 000 habitantsRestauration de l’ancien

moulin à huile communal

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NOIRMOUTIER-EN-L’ÎLEVendée

5 001 habitantsRestauration du donjon

du château

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ÉCOUENVal-d’Oise

7 440 habitantsRestauration et reconversion

en site multiculturel du manoir des Tourelles

et mise en valeur des abords

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SAINT-CLAUDEGuadeloupe

10 502 habitantsRénovation extérieure

de la mairie

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Les 41 prix départementaux (suite)

la mémoire de votre commune !

Gravonsensemble

2011Une distinction pour un patrimoine bâti vivant

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