superstition et rite des arabes antéislamiques

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Superstitions et rites populaires des arabes anté-islamiques / Cl. Huart,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Superstition Et Rite Des Arabes Antéislamiques

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Page 1: Superstition Et Rite Des Arabes Antéislamiques

Superstitions et ritespopulaires des arabesanté-islamiques / Cl.

Huart,...

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

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Huart, Clément (1854-1926). Superstitions et rites populaires des arabes anté-islamiques / Cl. Huart,.... 1913.

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Un tuteur d'origine persane, qui écrivait en arabe au onzième

siècle de notre ère, Ahott'l<QA*im Uosétn ben Mohammed

d'Ispahan, plus connu sou* le nom d'er*Raghib eMçbahâol, morten 1108. a compilé, entre autres choses, une grande anthologiede 'morceaux de prose et de vers qu'il a intitulée MohâdarâtebCkiabâ, « Conversations des lettrés ». Cette encyclopédielittéraire, qui a été imprimée au Caire en deux volumes

(ta8j hégire), renferme une section (tome I, page 9$), réservée .k différents rites et usages des Arabes païens de l'Arable anté*

islamique, que Rftghib appelle Hotnoù* ekArab, « Secret* desArabes »; U cite, a son habitude, des vers de poètes anciens oùse rencontrent des allusions à des faits de ce genre. On sait peude chose sur la religion des Arabes avant Mahomet ; il peut êtreutile de relever les traces de superstitions qui s'y rattachent plusou moins.

Les Arabes païens, quand Us demandaient de la pluie, pre*natent dés plantes *ala* (Soefontha*) et *oehar (Calotropisproceray, les nouaient a la queue des vaches, y mettaient lefeu et emmenaient ces animaux sur une montagne ; c'était leur

., manière de demander de l'eau à Dieu, c'est-à-dire de procéder

.: «LfttMr rtpMUf •• SHMtckfetta raMHMv : cf. 8. Him,. BrtÀnlKkt firiMUn*gn. m.«S; uk. Jour, le» lUeiêrdUM èctotian 4» ttaNUttm fAUxttir* (*»ir. 4a

, /MTMI i& Situai, wpl.-*or, ipp, p. u» fiprtt Cû*M».

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^ 3 —

è la cérémonie des rogations*, l^est pour eela que le poèteKJAYarr, de la tribu de Tayjf* a d*t Ï

* PufesenMb ae pas réussir* ««a twamoe* dont les egorn sont vains, quidemandent •INfcrAsr U phrie dansle* «niées stérile* !

« Est-ce toi qui v** prendre une troupe de bseuf* ganjç 4e piaula» **%comme un iater&édiatre eq la faveur entre ft«* H la phsle ? > »,

Omayya ben AbiVÇalt, ce poète étrange qui rot pcut-éireun des précurseur* de Mahomet, 3 fait allusion è eet usage dans

un ver» qui est resté incompréhensible aux Aiabes de l'époqueclassique :

« yçelque peu 4e **fa', et 4e tn£oie de V-oçAs»*qactque chose quicanif WBI, et qui contraint le troupeau de bonds. •

Abou'Obélda «lisait qu'il ne comprenait pas ce vers, et qu'ilu'avait jamais rencontré quelqu'un qui le connût. Dans le volumeoù M. Friedrich Schulthess a recueilli les poésies placées sous le nom

d'Omayya.co vers est reproduit & la page ^5, sous le numéro40;le sens en est rendu inintelligible par une note jointe parM. Geyer à la traduction, page io3, et dans laquelle il prétendque les vaebes désignent les nuages, c'était bon dans l'Inde, nuis

en Arable on pense différemment. Il s'agit de boeufs véritables jcette interprétation ne cadre pas du tout avec ce qui précède, etoù l'on trouve une description de 13 niéme rite des rogations

(comparer le* remarques de M. Schulthess, l/maj/a ft, At>i-s

Sait, dans les Oriemalischc Htmtien dédiées à M, Th. Noeldeke,

p. 83)' ;

« Une année calainiteuse, qui « trompa taueate de* hommes, «lors qu'onentendait craquer tes arbres Iploeux (tctlemaot il» éteieot secs),

< Année où l'on mâchait à sec ta forint, après n'avoir jamais mangé aupa-ravant 4e pâte non levée.

« Oo pousse les Neuf* amaigris de H plaine vers le* mebt&gaes, parcralute de le» voir périr ;

« Ou leur attache des brandons & la houppe de U queue par un pacte(magique), pour qu'ils excitent avec cela les mers (céleste*).

« Çâr quelque pea de sofa* et de même de l''oc/uw, c'est quelque ebosoqui contraint, et contraint aussi le troupeau de berufe.

« |.à 0» sont tous rolls, et alors il S'excite contre eux ; ensuite Us (lesfeux) poussent un nuage sur fantre.

« La Dieu tient pour bon qu'elle tfa terre) soit marquée de gouttes depluie ; alors tes environs (du peuple) sont abrem es.

« G. JACO»,AlUr*\ ftto'mbtw, s* **, p. 91 H «oivsatcs ; 0A«f»t, Hé) 61 tl-hêU**t. I. P. iSî.. ~ è«r le r«e des noeud»es «ugte. wtr B. Doaltt. HagU et nttffe* 4u*ràfrigM

faJtc*4.P.fii et vAranir*: \Vellfctti*ea. SkUummt Frr»^*M. IITI^ "W: Ilw-tJfa-KaftWki. fà-H-rirti, III. $ï. Su le Ht* dBfra.km«a»? otrafèp. Kft « »ot le» foc*.«on» VVriiUaif s, ttttt* «M» IteUentlmm*. p. 1» et ISJsRobert»on SKlib. 14* lutiikn 4trStaiiU», p. Ij5; Goidïiker. ITaJUaimed,StiMea, I, P. » ; tl, p. 5» : E, ItoutU, #«*» 4rtUgim <U*$l'4/rfqae dmXerd, p. 9M.

* U MCO«4w* cite 4»t Dwtri, 1.1, p. isj*t iSS.• Tost tfcnwciil. M. E. Paver & mrU »•*«««« de ces ws en tt b*uct car kf

kcoM ftlUtmtoêl H-B+trifT*, dass les MfUnin it U A<tW oritnUU de Beirevife, l. V,t-^w.,p. Ut'.

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«ÏA ta» torrent) amsew dea plantes et obstacle à ta marche, l'arroseave* joie, quand Us t'ont treaquUlbee retauveaieat h (Etre suprême.

•lorsque les vaches refusaient de boire de l'eau, les Arabes

frappaient le taureau ; car Us prétendaient que les djinns lechevauchaient et empêchaient tes vaches d'aller boire*. Un poète«dit;

« U est connue un taureau lorsque le djinn enfourche sou dos; quelle c-tdoue sa faute, 4 (les vaches]ont de la répugnancea boire de feau? »

Quand un Arabe païen se mettait en voyage, il prenait unebranche d'arbre et y faisait des noeuds appelés ratm i il disait :« Si ces noeuds se défont jusqu'à ce que je revienne, c'est quema femme m'a trompé ; s'ils no se défout pas, c'est une indication

qui montre qu'elle m'a été ttdèle*,» Un poète a composé ce vers;« K»t-ce que les nombreuses recommandations et le» natals ralm te

serviront a quelque chose aujourd'hui, al eue pense a eux ? a

On croyait que quand une femme victime de fausses couchesfoulait aux pieds un ennemi noble, tué sur le champ de bataille,ses enfants vivraient à partir de ce montent. C'est pour cela

qu'un poète a dit ;« Les femmes, dont tes enfanta étalent morts, continuaient de te fouler

aux pieds. »

Quand on suspendait sur soi un osselet de lièvre, on se

croyait à l'abri des djinns et du mauvais oeil; le lièvre, en effet,r. „*l pas monture de djinn', car la hase est sujette aux mens*truations, et lo djinn s'enfuit loin d'elle, Ibn ebA'ribt racontececi ; « Celui qui porte suspendu sur soi un osselet de lièvre* està l'abri de l'esprit du campement et do celui qui habite lesdemeures fixes. » On répliqua : « Oui certes, par Dieu! Il estmême & l'abri du démon qui habite les buissons de hamât (leserpent)

1 et du gkoùl du désert; les feux des ghoules femelles(si'lât)* sont éteints par ce moyen. »

Lorsqu'ils craignaient que la possession démoniaque' n'envahit

t Cf. «Mfetfttf, t. II, p. tfi.

et UsdalU pur V*« ^^armùATOtùter £&&&. du* U IIVWT ZW&càrtfï/. d.K**i*i:M«rgtidvkdh,X. Vtl/iSAp. sf* (vers «S»et t. VIII,|8»{. p.-*.* Su rtaûtai de est osselet «osme «miette, empirer MTCIS d1wroi.Ml.Q«l». S.

p. Sas; tVeUkaosta, té. «p. pT\|»s U»«lri, I, si. Trts sbrtfeduiJtaMfoc/', II, «s.> Sur cette tsprcstSoa, voir Vs» Vtok», U, «p., f. VU, p. IJ».* *îf ^.'ÏM!« t9if *• 4* 8*Tt.Stt**? de ?«•**, p.«Si TSJ Vlotra, U. «p.»t. VII,

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~4~

un homme, ils lui suspendaient des chiffons taches du sang desmenstrues * et des ossements de morts i et ils disaient que tors*

qu'on craignait, pour un entant, l'effet du mauvais «il, on devaitlui allécher au cou des dents de renard ou de vhalte, qui lemettent à l'abri. On raconte ceci t « Un djinn femelle voulutattenter & [la pudeur d'| un garçon, mais elle ne put y réussir; àson retour, on médit d'elle, mat» elle répondit ;

« U avait sa-"tut une amulette «. (dedeatsj de renard et de cha*, ~ lesmenstruesétalent cellesdu tvnoura. * »

On appelle « menstrues du mmoura » (mimosa unguis cati), la

gomme qui en découle; cet atbre a la propriété d'effrayer les

ttjinn*.Quand un homme entre daus un» bourgade et qu'il craint

d'y prendre ht contagion de la peste, il n'a qu'a braire comme unâne, et il sera à l'abri de la maladie'. C'est ainsi que 'Orwa bencUWard a dit :

« Par ma vie! stJ'imite, par crainte de la perdition, Jebratementdix loi»répètede fane, e'e»tque j*al peur »,*

Celui qui a été mordu par un set peut guérit quand il s'attachedes ornements de femme ; c'est ainsi que Nabigha [edh4>hobyani|a dit :

t te bruit que font, en s'entrechtxpttnt, les ornement»de femmeplace* àsesckua mains, Ment l'homme mordu par un serpent évetUêpendant talonguenuit d'hiver . *

Celui a qui il est sorti une pustule sur le corps, un [autre]homme n'a qu'à prendre un crible, à ramasser de chaque maisonvoisine un morceau de pain et une petite datte, et à les jeter en

petits fragments à un chien : la pustule le quittera pour se

transporter sur le chien.

Lorsqu'un Arabe blessait l'oeil de son compagnon, celui quiétait l'auteur de la blessure saisissait entre ses doigts l'oeil dublessé et prononçait ces mots : « Avec l'une, elle est venue de laville ; avec deux, elles sont venues deux de la ville ; avec trois,elles sont venues de la ville » ; et ainsi de suite jusqu'à sept ;alors la douteur de l'oeil se calmait.

Un garçon, quand il voyait tomber ses dents de lait, lesarrachait (en les tendant] vers le centre du soleil et disait ;

t Pssuft cite par M. GoWither, AtAesdissfea. u f, p. s*., « De miise pow U fièvrt.quad os eatoit S Sauter oà cette »»U4k *t»lt <-a4*mtj4e;voir Qssvlju. Il, P...*». «X)rvs wtr is stoit »teb dtetem Brsotfce tolo*?»; cr beieteScef

in setsêa Uni! XUI. i (ap. No-Mrke, GtetUager AMTXI. iS60 deawiben sis eSneT.whritsas ter ReHfion der Jnden, » O. Jacob, «p. laaA, p. i»s cf. Mtateire/, ||, «.

* Ce vert est cite p?r D*mtri, I, ip).• Aklvsrdt, «U ?>etmt (*U, p.*f. is; NiWfk». XVII. Ui Ouaî»!, L Stf Cf.

WeUssasta, Jfofr «*>. lieUfiùw**, f. i(tf et tes rcturçse* de O. Jacob, >?. Uad. p. tSç.

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* Change-les-moi pour d» meilleure*? » IKtftlors elle* revenaient*.C'est pour cel§ que Tarafa* a dit i

mLe solett hd a donné eu &&*ug«. provenant da mtax terrain, desgréions Mancadont le tranchaat est pâi. »

La. comparaison des dents avee les gréions est fréquente dansla poésie arabe.

Celui qui monte un cheval dont les poils forment une rosaceau poitrail, sa femme sera enflammée par la passion si ce chevalvient * être couvert de sueur, Un poète a dit :

* Lorsque te cheval dont le» poil* forment une rosace <w| couvert desoeur soessoncavalier, la fem»t»de cei<?t«» «t eftjtap*m*e 4 amour et depassion ardente. *

Lorsque le voyageur se t»«»î %n roule et se détourne [pourregarder les lieux qull quitte}, il n «a emplira pas son voyage,Un poète a dit ;

» « U s'est tourné vers le campementjusqu'à ce que tu m'aies trouvé jcela te fait mal d'entendre : Plaiseh Dit* ' i! a trahi. - *

Le poète ne se tourne vers la campement que part* qu'il estamoureux, et il exprime le désir que son voyage ne s'accomplissepas, pour pouvoir rejoindre l'objet aimé.

Les Arabe* allumaient du feu sur les traces du voyageurquand ils désiraient qu'il ne revint pas % et ils jetaient derrièrelui du gravier el du crottin de cheval; ils disaient i « Que sabesace soit pleine de croliin H que ses traces soient rasées ! a

Lorsqu'ils voulaient, an contraire, tw'tl revint vite, ils l'enle.valent (lo crottin) de dessous ses pieds. Un poète a dit, au sujetd'une femme qui lui avait parlé et avait suivi ses traces :

« Grand Dieu! tu t'accompagnesen suivant ses traces, comme tn a> et*voisine de se»parties naturelle* et honteuses.•

Si leurs chameaux étaient atteints de la gale, ils cautérisaientceux qui étalent sains, prétendant que les chameaux galeuxétaient guéris par ce moyen. Kn-Nâbigha |cdh-Phobyânl] a dit* :

« Ta m'as attribué la faute d'ut»homme, alors que ta le laissais tran-quille; c'est commete chameauatteint de ta gale; on cautérise celui qui nel'est pas, et lui, on te laisse libre au pâturage ! »

Lorsque le nombre des chameaux d'un troupeau atteignait lechiffre de mille, ils crevaient l'un des yeux de l'étalon*, et quand

• <£j**f«|r«/,t.Ii,p.W

reeota des Hsrtê* Stade*, »£»*• hUtorferaes et pWlofoSqttw. «uç. Ap. si dajuie etP, (o de I* tndacUM. Le o>au»esUtre dcJ.A'Um ne dURre «.« pe* dt ao* butiraUos*(tria, p, MU-. » Co»pu*r k MOffrbe etté park Qteoâ* etreprodojt par freiUf, Uxkv* ërtHee*tjtinmm, il'IV, p. fiu ;««« Dtes «olp* s» «»h»arel allume «* W vu ses trace»! »Cf. M«£t, |V. (a, «Tsprts eKïifcarf. sass astre tipUêatloB.

* nantrf. Utrit<#*«*nf«, 1.1. p. S»; Xlb'ffa*. XIII, a»; AMinrdl, SE* «nffesf psttt,p. ts. »ers ».

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-fi-

le nombre de mille était dépassa, ik lui crevaient l'autre oeil; on

appelait cet animal elmo/aqqa\ « qui a le» yeux crevé*,'» etil*nw<tmmàt «* l'aveuglé » ; ils prétendaient que cela chassait lemauvais oeil loin du troupeau \

IU disaient ; « Quelle que soit la femme qu'aime son mariou dont il se montre l'ami, cet amour ou cette amitié ne peuventdurer entre eux à moins que l'un ne déchire le vêtement del'autre*, a Cest pour cela que le poète a dit î

« Lorsqu'un manteau est fendu, te voile aussi est fendu,alternaUTement,de sorte qu U ne reste plus personne pour porte? un vêtement (c'est-à-direplus de vêtement pour personne) .

IU prétendaient que celui qui est égaré dans le désert n'a

qu'à mettre son vêlement h l'envers pour retrouver son chemin*.Ils disaient que quand lo chameau s'enfuit et qu'on lui

rappelle ceriaius de ses ancêtres, ou l'une de ses grand'mères, sic'est une chamelle, tous deux restent tranquilles*. C'est pourquoile* poète a dit :

« Je m'écrie, alors que ta chamelle robuste m'entraîne dans le désert :O 'Allant, dis-moi quel est le nom de sa mère? •

Celui qui était amoureux et qui voulait se guérir de sa folie,se cautérisait entre les parties naturelles (sur le périnée); lesBanouo'Odhrà se livraient particulièrement à celle pratique. LesArabes avaient aussi un coquillage appelé solwân (consolation)*;lorsque l'amoureux en buvait les rognures, Il guérissait, à ce

qu'ils prétendaient*. Un poète1 a dit ;

«O Maslama, je ne t'oublierai pas tant que Je vivrai ; si mime je buvaisles [rognures de) ïotwdn. Jene serais pas consolé,car je ne puis me passerdetoi, si menteje deviens riche- »

Lorsqu'un chien enragé mordait quelqu'un, on faisait boire àcelui-ci le sang d'nn homme généreux, prétendant que cela le

guérissait,IU disaient que celui dont on n'a pas poursuivi la vengeance,

nn hibou sortait de son tombeau et criait : « Abreuvez-moi t »

jusqu'à ce que le mort fut vengé*. Il n'est pas impossible que

• Cft Megtr*/, v U.p.s»; t&fa. t. XIX p. $»«lette M vmjto rérasdM, et «Iajoute (p. tt$ : • Oa taisâait eu liberté I* chameau «ImtJ maltraite et on M sVa serraitplos. >

tCLM*$i*lr*r,l. II. p. ».

• Abreftdaa* JfoJetr*/, #M.>Ct.U*êUtr*f.H,K.

_ » Sur les leceltea suffaiw* «titre* a c*t eSct a l'époque musstmsnr, voir Soroatl,/Tatou, dans DMUC, M«gU et Rttigkm, p. «S.

' Rot*. IU del'Adiadi, d'âpre» le LUim. XIX. 11S; dalUesrs et-AasUt admettaitpas «tu explication, de aofo» par t ceasUtage », mats par a cowHbtie* », sa» doste atort, par Ignoiasce du rite puifijac.

• Oamtrt, Uvitti-Uhtin, I. Il, p. ff»; lhr< it U CrhOto», U II, p. lie.

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nous ayons aiFaîre tel à mm tradition populalr»» provenant d'uneinterprétation erronée de la ligure de l'aigle que Ton trouve sui*les tombeaux îhatnnudécns \

Quand un homme mourait et que son clan lui avait creuséune fo**.\ on ailaehaU sur cdtcei un ebatum » qui Ion nedonnait ni à boite ni à manger jusqu'à ce qu'il mourût s cellebête était ilestiuée h lui sertir do monture pour gagner lesespaces ou aurait lieu la résumvtion, et oft il n'était pas fonte*nablc qu'il arrivât pieds nu*. Ce chameau s'appelait ôfl/fXra *. Unpoète a dit :

« Charge toit pêro sur le dos d'un chan»a« sa», au jour de la réfumn--Uee, cel* e*t ntietix ainsi-s Se &is$e pas ton père courir derrière eu*, e*r, d« fougue, U tomberaitsur ses deux miws et éprouverait des malheurs. »

_ *S»r totale hsttwtt e«» »ÏW, *o«r F. 0»tt»,et, 4ac* U RAW 4t t'Ifirfafop 4**S*ffd*WW. ***».-<X t. KM? Â*tr&>& Md RftifUH, WMfi( gt Gttikt 4*4 HMUUM,Xnr.Yerfc, iglf, p âb eT»aj», î H f, S4fc. B*a«ï»îlr, $feë«<4 «iU« ftrehâitegit «**r*(*«, X, d*»* tes Mê**gt* *t 14 nwJftf orientale de fkjrrostJt, t. V, fa»e. < p. »* etatteste*. *

f 'fe***' -*?• ^«L*!? fr .'&"» tubMl-'4f^. t- XVIII, p. «a Çtrt p»; wir enear 6 Et»injuïi*r« que te itttttirar, t, lt, p- «S. ffètes*^r8£oett« e»ww*-ifc >'ipf*:klt r«fim«.

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