st -...

2
ulTIEME ANNEE. N. 2311. ADMINISTRATION RÉDACTION 38, Rue Roquelaine VOLlholiSE 43 Ill1031.(1.191,11 le sa. . r"'""t. 5 0. le Calantes Erase 9 fr. 189. tr. LES SPCIALISTES ALLEMANDS Bernstein fidèle à l'Internationale raison que,nd haus re- OUI,s de nous livrer 'à des généralisa- oe hAtives au sujet ,des socialistes osinfunds Peu à peu, par IfifillheallX, le verde apparaît, la lumière se fait. Il OS/ vrai que les socialistes fille- ouds Ont, des le dé,hnt de l'incident s,swisserbe, vu le danger de la guerre nui venait Il est vrai qu'ils oral rom- olln it 'pied, avec ténacité et jus- dernier jour, le parti tipi voulait àte, guerre, qui, la préparait, qui y ,,,,,ggatt. Il set malheureusement vrai que, la gouine &grenant un fait fa volonté, 'pacifiste de la so- cal -dêntoaralie, o, tout-,knoup, Devant le vent de folie, générale, qui O soulevé un peuple perverti par L'en- seignement odifickel, dupé par les lim- asse pangermaniste ut par la crainte habilement exploitée de l'invasion rue- se, le majorité du, parti s,ocialiste, tend a cumbé tu tête, Cela a abouti an fameux vote des .orédits ,dantsi, séisme tristement mémorable, des 4 août Les nolitioiens Payant, ét ce me- rent-là, emportés la mnajorité des se- sial-clém,ocrates du Reichstag, apeure,e, à idée de paraître trahir la patrie an lu r livrant à la Russie cosaque», a roté les °redits. Mais, depuis, la réflexion a opéré son lotit travail, l'esprit critique a repris le dessus. C'est Liebkneriht qua, réso- lument, a fart le premier geste daine,- pendante aises ce. courage tranquille qui est, chez les Liebkneoht, une, ira- Mien du famille Cet exempte, sutri par une ente de militants, u contribué sciastituer, au sein de la social-&- macrate, une minorité, protestataire gai kammance, à durent, relativement toile st qui a mêsne, accès, Ô. l'organe central du Parti, le tt Vorwaerts r. C'est gansé que nous avouas pu noter, au jour lapa les affirmations, de plus en plue catîtes, de cette minorité d'opposi- Berneiain qui, depuis quelque temps, Inclinait rimnilesuent vers, elle, nuit aujourd'hui lui apparier t'appui issa k eut autorisée,. On sait ,qu,e, Berns- tein est place à l'aide, droite de, là se- enègesnacratie, tandis que Liebknecht ie trouve à l'extrème-gamohe D'après le e Journal'clos Débats o. «testant, d'autre part il est vrai, l'influence ii que peut exercer Pers- bu sur son ,parti, cet écrilvain o joulit OEue ,considemation méritée parmi les stellectucts du socialisme s. C'est (tou- ées d après notre confrère) e un, es- t pondéré, réfléchi, soucieux d'au iouler le langage, et la pratique ». On Peat ,donc taxer Bernstein ,die four- s. Toute évolution est chez Irai ré, kilim, Macère. Se, préoccupant e d'ac- e, le, langage cita, pratique u dès e la (vérité, lui est ,apparue ait que st devenu, pour, lui un devoir die ence de la dire, il ne se, contente de, manifestations vagues, .ou, pla- ttquesc Il va jusqu'au bond del sa pesos .Itiridiqu,e, avec précision, l'attitude deocule logiquement de son affir- ton C'est ainsi ,qu'il degn,ande, aneo grands netteté, h la saciat-démo- de faire la prentSe die sa fidélité rincipes de, L'Internationale. Cet- euve, elle ne la, fera évide,nun,ent Si s'employant à ene, transforma- démocratique de la politique inta- cte l'Allemagne rendant ,possible f démocratisation de, la politique ex- ige. Voici d'ailleurs la tra,duction, e que noue la donna Homo dans Demandé (i remarquable asti- "'s'Il( à l'occasion n du fier Mal, dacron " l'erwaerts s, par Edouard Borns, ..°us seri...liges, dit-il, nous n'a- lainais accepté certainles concep- ts, la force. Par exemple, nous kens jams,j,, ern, qu'il fût indigna grande puissance D'accepter, ,001 conflit avec un petit 'tétai, la on l'avis d'une, cour d'able Four 'nous, la force ne doit ser- . réaliser et garantir les ,droits o lelique,s dies peuples et de l'initia nal. jamais elle ne Salarait cons- titra pour fonder, en droit, riralègen de cisse au poufs alssu- '1 domination d'un Etqt suis d'al. ,ktats du monde civilisé. Devons- ab'lIgionner l'idée maltresse de tique extérieure, qui est PPlilique démocratique entre pour la politique impéria- 4, 'latence des classes ardidémo- ,r 'de notre, sudète ? ,Car c'est f,a, qu'on en soit coniscierd en trouve au fond du nouveau kn,'re qu'on 'essaie, de &amer au e qu'il faut changer d'a- aPrès avoir souligné °- oublie' lesP rinelpe,s jus u'à :Sanche, dit que Peupla- manière, de pensée est 4 la plus dangereuse des TI donne, anIX socialistes le LES IDÉES _.SOCIALA\S"T" eunseil de rester fidèles, aux anciens principes, et il arrive enfin, en ce qui concerne 'imam& de l'Internationale ouvrière, à ces conclusions irmipoirtan- tes à bien, des ega,rds e Nous pouvons avoir la certitude que, l'Internationale die la classe ou- vrière est vivante, et retrouVera sa for- ce entière. Mais itn faut que nous avouions ourverteme,nt que nous n'en sommes pas encore là; que ce résultat on ne pourra, l'atteindre que si namb, - démocrates ,allemetanis, nets dannOns la preuve que nOu nattons pan Changé d'avis, ni nous ne sommes résolus à le faire, en ee. qat ,conicerne les principes essentiels, qui dérident du caractère de l'Internationale et sans le maintien inébranlable desquels elle serait un mensonge. Ces principes com,prennent le drolit de Vie cils droit de libre ,disposition d'elle-an,éme de tou- te nationalité qui a lei sentiraient d'en être une, et qua u développé, sa vis pro- pre. Certes, le droit des nationalitels n'est pas le seul droit, ,et il, a, ses limi- tes. Mais ces limites, ne sont pas dom un droit qui serait Créé par la force de la conquête, BUGS par le droit interna- tional des peuples, ayant pour bases /es libres traités d,es nations citeilis,ées, arrivées à la conscience de leur solida- rité. Défendra de toutes ses forsce,s, cette Idee de justace, le, droit die libre dispo- sition peur tous les peuples dans l'u- nion. des ,nations, c'est aujourd'hui ie devoir particulier de la social-démocra- tie; c'est aujourd'hui pour elle, la question de toutes los questions. Honno, ajoute, cal guise d,e, commen- taire ce Cet article va probablement provo- quer des hurlements, dans une certaine presse alles-made, de même, rine le dis- cours die Hee., à Francfort, vient de lui attirer, ainsi qu'a toute la minorité, les menaces dies eauservateu,es. Après ce discours, écrit la e Preus,sische KreuzZeittung c,, tuou,s avons lel droit de résereer notre attitude envers la social- démocratie, jusqu'après la guerre ». Et l'ombra dies lois d'exception monte » Que vont dira, à leur tour, nos na- tionalistes et nos raduleaux nationalis sauts ? Veantsits se livrer, datfiC les ,pans germanistes, à une manuvre, conver- gente e,n daubant sur Bernstein ? Alors qua l'intérêt français, s'alliant à I. vie. terêt ré.publicain, commande d'encou- rager, en mennagne, toute velléité, dé. mocratique, oseront-ils enco,re, impri- mer que MUS faisons au peuple alles mand une guerre ,dlextenminatiort » et non une guerre de libération ? Les articles de, notre Barrès (national, mit vendl la peau da, l'ours e dians l'Euh° de Paris s, sont l'exploités, par les, pangermanistes et le gouvernement allemand. Ce der- nier prend soin de les répandre, à pro- fusion, dans la classe, ouvrière, pour contrebalancer toute propagande dans le sens rie la démocratie. Cessans donc da s,ervir les d,es,seên,s de l'autocratie 'prussienne par des imprudences trua- ndant à accréditer l'idée que c'est h l'AI- lemagne populaire que nous en, afilll- Iféln DiSons aussi qu'a l'he.ure, même( on Se déshonore par des excès sots nem, nous poursuitans seulement, diane hai- ne mortelle, la militarisme allemand. Prenant cette attitude la France, repu- blicain,e, et pacifiquie aura le droit de dire aux socialislies ,diAllieinagne qui affirment, comme .Bornstoin, leur fidé- lité aux prineipe,s démocratiques et en- clefs/es r Bien parlé, camarades, Agis- ses sans tarder. Profitez des événements et, dés qu'ils anus, en fourniront l'occa- sion, débarrassez-vous de votre gou- vernement de calim,e, s. Noue pourrons alors fonder, sur les ruines de l'auto- cratie et ,dtr, anilitarism,e, las (régime de concorde, internationale. C. MARCEL-LIBERT. Noms panerons, cette gegriaine, deux articles de ( BEDOUGE sur « Les Pyrénées o, suite de /a eérig sur « La Mobilisation Econotrniqufil Midi ri. Notre collaberalteue et ami, Vincent Auriol, député de Muret, empêché par son travail sur les alloua:nesus et sur d'autres propositions, de nome donnes' ses articles reprendrai sa collaboratign régulière à partir de clinlencità pro- chan. 4 ÉDITIONS NÉCIOrIALES tuer, eta.,, toetalt, roraiatiss-otototrauto, Arryft0tLcotierr att Iteroltr-G, Onlas,40r,luor 4 tau», Saar noient, Line, astrtét, rake, naura-ownoterta, tonton. E C 1-10 S REGRESSION HUMAINE. allons-nous 5 se demande la Guerre So- ciale, gui rapporte le fait suivant Conseillé par le professeur 010 Sorbonne And- ter, un étudiant consultait, u /a .131bIlothèque na- tionale, des autenrs allemands pour préparer sa Ils èse universitaire. Le voyant lire des livr. boche« p asvieil Ir/Mei. doublé d'une viellle brute, insulta et maltraite l'étudiant. Toutefois, le public protesta et l'Administration luMryint. Cet Incident est une conséquence des cas/é/- guet xénophobes menées chaque matin par des académiciens chauvins. sous prétexte de pan.. Lame, ces vieillards réveille-nt les pl. bas Ins tincts de Lares humaine. Le nationalisme ne peut d'ailleurs aboutle qu'à cela r /0 sottlas ln- -coercible 05 15 brutalité sauvage. TES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES. C'est une -profmile erreur de croire que /a guerre a totalement paralysé Ors affaires. Tout an contraire, ban nombre de gens se sont réveil- lés fournisseurs de l'Etat, après /a nuit du 4 au« dernier. Ils avalent mfin trouve leur voca- tion. Tel gentleman gui partageait ses nuits entre la dame de pIque et la dame de oser, vend du ris ou des caleçons au gouvernement français. Les femmes s'en -mêlent.. Elles ne se contentent p/us de -garnir de crin /a don/dure ,de leur corsage ou -de leur pme; elles en offrent à Pèle. Noua pourrions citer la femme d'un officier Supérieur qui. a obtenu, de l'intendance de l'un de nos corps &arillée un marche de crin végétal, 50 150 dames qui ont bien vou/u se charger d'une livraison d'enveloppes de bidon en drap de ca- pote franc/dee. Mais une -désagréable surprise est venue osier la joie do ces fournisseurs improvisés / en leur Impose une patente. -Ceux gui Ont Cté avises de lette mesure errent h l'injustice et prétendent qu'on auralt du les prévenir au moment dors signature des marchés. lia o,ub/lent qu'f/s font concurrence h d'ho.- rables Industriels gui, depuis longtemps, ,palent patente, et qui n'ont pas trouvé un client' aussi accommodant que l'Etat AGENDA Toulouse, le 05 mal. On se rappelle du mot du générai von Falk... hayn, ex-ministre de la guerre d'Allemagne » Nous faisons le singe de la France, do la for- teresse France e. pen allies opposèrent u eut. parole Mur con/ viction que c'étaient eux qui assiégeaient l'Aile. magne. A la vérité, les deux points de vue sont également faux. Le rédacteur -rnifitaire In Al. Cure cf, France constate en ces termes Fineffica/ ohre du blocus économique de l'Allemagne » Il Oslo remarquer, dit-il, qu'à l'Intérieur ae ce vaste encerclement, l'Allemagne 5500151e. pour le moment aver ses richesses matertellea intac- t. sucs mes moyens de production en pleine ac- tivité, enfin avec tout00 les ressources do sa vie Induifirielle et agricole, sans compter celles qu'elle /Ire, avec une absence de ecrupules corn. prête, des territoirvn occupés. Il s'agit, pour elle, de subsister jusqu'à /a moisson prochaine. A ce moment, si la situation est inchangée, la Prusse orientale et la Hongrie cette deêniere n'est qu'une Immense plaine de matures -céréales loi serrnettront de mettre plus de froment dans son pain On fait grand fond sur le DIScus econorrut que qui doit, avant cette époque, affamer l'Alle- magne. JI m'est impossible, raisonnaniement, d'ê. tre convaincu de son efficacité- l/ n'eaSte aucun moyen qui soft dune efficacité &huante clans Lee conditions actu,elles, de l'empêcher d'être vas:- taille, par les neutres. » Ce rédacteur écrit dentre part, au sujet de la » thérapeutique d'empiristes, qui entretient cha- que jour le -moral non pro du peuple, dent lo bon sens viril a révélé a.ea belles qualités sans alliage, mais des petites gens, ferrnessetttena es la rente, dont la moindre secousse peut d/ore/der la saule, C'est peur rot Donnes gens que 'no journaux sont remplis d'annonces sensationnel/ce s'adr.- sant 0 /eue créduhte valve, que vrannenI ou éprouvera peu de fierté à. relire Mue tarir/ sans compter la 500,5,055 Intluence qu'elles esse cent elles les neutres, mieux placés que nous pour savoir ce qui se pasas au piste elles nos susse. corso. Presque tout ce qui as publie tenus faire croire que nous touchons au terme de nos ef- forts. Tendance gui oomporte un grave danger; nous ne nous expliquons pas que lion puisse l'entretenir cals favori... Il nous faut au com traire, noce persuader que /e chemin qui reste parcourir sera long et passablement rude. » 11 ne faut pas pratiquer la politique de l'autruche. La clairvoyance vaut mieux que la mymple. La ehanson dtt ttnanthe A ma Mie de Crolx-Daurade (Lettre du Front) Air r Fous êtes si jolie ! C'en t On front que j'écris, mon trésor adore, Ça barde fort et rai le tympan dectilre Par mainte fusillade. t'est moins gai qu'a Toulouse et paimals Meus 110 temps nuls voyais, heureux, sourire tes ,.gt Enfant de ffroix-Daurade I Oui, o'.t toujours avec la même volupté QUe je songe souvent O ce beau jour d'été Oh j'eus ta douce illade. Tout mon être fut prls d'un émeuvent frise., our toi, Indy soeur chanta ramoureg.se coalisa, Enfant de Crolx-Daurade I Pule on c'en fut rêver â. Portibro des grands bora Pleine d'oiselets ayant de .ressantes vonx, L'exquise promenade Alors, j'osai te prendre un baiser éperdu colon crus défaillir miend In me lieue rendu, Enfant de Ceoix-Daurade maintimant ce n'est puais leurs dsn dons ébats Peur pares notre sol, fièrement je me bats, Malgré la canonnade. P005 15 France, Il noua faut être victorieux. Voyons, ne tremble pas, sèche tes jolie yeux. Enfant de CrOlx-Daurade I Bevlendralede plsa tard pour m'enivrer d'amour, lassos le croire, mals, st je guis quelque jous, fille en eapilOtade, Je quitterai ce mOnde en songeant au passé t s'est tou nom chéri épi sera Pron0h., Enfuit dm Grotx-Daurade 4...10,.1117c01, (Bramera). LA GUERRE Doux cent guatrenvingt-septilsone jour. Ce que dit le communiqué de l'après-midi Paris, ln =1,15 /lettres. Pas de changements depuis hier soir dans le secteur au nord d'Arras où la lutte continue dans les conditions indi- quées par le dernier communiqué. Nous avons progressé de 500 mètres dans la direction sucrerie de Souciez. Violent bombardement réciproque dans tout ce secteur. La Démission du Cabinet Turin,16 La s Gazette del Populo s érable l'inter- view suivante, qu'un de ses rédacteurs de Nome a obtenue ministre démission- naire Nous avons dénAssionné car nous ne nous sommes .pas trouves d'accord pour prendre sur nous la responsanclité de nous Ptésen- ter devant ha Parlement avec le fait accom- pli, après prof/ulula/tiento a ;parlemen- taire dirigé par ;M. tiiulilbi. PAant donnée la situation parleinentatre affine tellement créée, le ministère ne s'est pas senti suffi- samment fort pour se présenter devant Ms Chambres. En ce qui concerne les offres de l'Autri- che le ministre a dit Les offres qom l'Autriehe nous a hiles ont tethjeurs été au-dessous, non seulement de nus demandes, mais aussi de celles qu'un ministère, quel qu'il soit, aurait pu exiger. hua limp.sibilità d'un accord, nous n'avons fait qu'envisager l'éventualité de la guerre et nous atons pris des mesures d'un carac- tère militaire que vous tous connaisses. L'Autriche nest pas venue fi recipiscence, même après quo nous eumeo fait tous les préparatifs pour la guerre et que le Baba de la Triple Alliance mât Me dénoncé par l'Italie. Ce tut la raison pour laquelle nous n'avons pas pu nous rendre â Quarto, mal- gré notre intention bien arrêtée do partici- per à cette solennité. Une déclaration de guerre fiduvait 9i/Akt Atte adressée d'un imoment â Faut, et nous no veillions pas no-us laisser .irprendre éventuallte pendant notre déplacement La denonciatIon de la Tuple _Alliance nous portait â la guerre. Les manuvres de M. do Balme et de ses amis sur la hase des condi- tions u.ltirniselmes de l'Autriche net produit une profonde scission dans le parti constitu- tionnel eo affaibli le ministère. CMst peur me ramons guenons avons démissionné. Bain- tenant, dans quelle position se trouve ritas ? La Triple Alliance est dénoncée ; le mi- nistère est démissionnaire ; le pays en agi- tation. Cette situation n'a pas été créée par nous. Elle noue a été imposée. Que relui qui l'a crée vienne la résoudre I Que st. Giolitti prenne le .pimvoir I Ce que l'Allemagne offrirait à l'Italie Bâle 15 niai. On apprend de très bonne smtrie ;que PAL lernagne, en plus des concessions territoria- les proposées par PAuriche et dont nous axons parIA, corisentirait â l'Italie un em- prunt de un milliard «de lires qui Serait garanti .par la réserve d'or de la Banque d'Emploi do Berlin, sans intérêt Enfin, fil- talie se verrait accorder des concessimm douanières et commerciales. C'est la suite de la dénonciation de la Triple Alliance que FAMimagne serait disposée â faire mi las. M. de Bulow n'est pas content nome, 15 mai. Le priai. de Bute« se p/aint vivement dans tous les min.. diplomatiqu. do Mo- ine, d. Sautes grossi/Ir. °Cannaises par M. Maconio, son collègue autrichien. Il rejette ente ce dernier Fumerea de sa ,pre,pre Réunion des Ambassadeurs de la Triple.Entente Rome, le mai. Dans la journée, on a appria à MontmCi- tom° que les trois ambassadeurs de .1. Tri- ple-Entente se sont réunis a u, paleia de l'am- bassade d'Angleterre, M. Saillera adresse une circulaire aux préfets Rome, 15 mai. A la suite de la dentieretm du conemi des minintreo tenu aujourd'hui, M. Ealandra a adresse uns cipeulaire télégraphique aux préfets les autorisant, au cas où ils en re- connattraient la nécessité, à transmettre à l'autorité, militaire la direction dcl services Or sereté publique et de protection de Pm- aire publie. La circulaire relève que, par cette mesure, le gouvernement manifeste sa décision d'employer avec une femnetê in- flexible tous les moyens dégauà pour le maintien de l'ordre et le salut do I.1Etat. a Le peuple italien, qui a senti ment son devoir envers la patrie dans les tours les pâli difficiles de sen histoire, ne voudra pas y manquer maintenant et sau- ra imposer un frein de dignité et de disci- pline civile aux violences, toutes également blâmables, de quelque rété qu'elles viennent et h quelque Sut qu'elles visent. Le gouver- nement, u cependant eonflance que minou vaut pour 10 peuple italien le sens d'une responsaibUite vigumte Pour èeafter le dom mage inestimable que, à Hamme actuelle, ;pourrait déterminer 'le Spectacle de -discor- de civiles et un viotent déchaînement des passions politiques. de respect envers les étran- gers est une tache pour 1a mvilisation pays et le seul soupçon de vouloir faire pression sur les pouvoirs publies, trouble leur responsabilité, et affmblit Mus auto- rité ce qui est déplorable .toulours, main pourrait aujourdthol !a ompromettre. « Les Manifestations Borne, 15 Les étudiants ont tenu .un ;meeting b PU- niversite et un autre ms 00 500.0» Borg.... De. nombreux orateurs mit parlé en faveur de l'intervention. Un cortège s'est forma en- suite et s'est rendu au Gee.o. Des balcons, et °Irait deufleizetitu julesgiorzfetantsdsa manifestants a réussi pénétrer sur la place Colonna, malgré une churge de cavalerie. La ;force armée a fait les sommations et a dispersé tes manifestants. A Milan Les ,mancestations ont -continue hier. dont toit1e la soirée, des groupes ont par- eourtt les diverses voies, chantant des hym- nes interventionnistes et applaudissant cha- que fois qu'ils passaient devant un drapeau arboré. Oh ne rencontrait que des gens pou tentgii 10 ItautOrinie.re O15 50 ehopeau, de pe- tits drapeaux aux .uleurs nationales. De temps O autre, des orateurs haranguaient la foule devant les monuments moi rappellent Ors souvenirs patriotiques. De chaleureuses manifestations de sympathie ont eu lieu de. s'ont Ion bal/tent. du « Heroloo dos« Corrie- re della Serra h et du Populo d'Italia o. Les Bagarres Rome, 15 mai. Les manifestations interventionniestes ont continué pendant toute da soirée d'hier. La cava/Aie a dû Charger des groupes d.c ma- nifestants gui voulaient se rendre. Jale Ca- vour. Plusieurs d'entre eus ont repu des contusions. ;Bue Vianinale, un manifestant a été atteint au; front par une baionnelle. Plu- sieurs carabiniers ont été aussi blessés, voiles f5 mai. A la suite de la mort de l'om'rier même- Meien tué d'un coup de revolver dans la démonstration Tavant-hiee soir, une grande manifestation de protestation a eu li..hier soir. La foule « tan:Mana], la ville en mani- festant. Partout les drapeaux ont été mis en berne. Les Allemands en Italie. Rome, 15 dim. C'est avec violence gus la colore populaire e'est affirmée à Rome à la nouvelle de retraite Ou .binet. Le députe allemand Erzberger gel, en auto, venait triomphalement à la poste Wh- graphiar /a -grande nouvelle du situés obtenu par M. de IMM., a été reconnu par la foule qui conspué et injurié. 11 se réfugia dans sa 11- 01000e. on en /arisa les vitres, .11 ne dut son salut qu'à la vitesse de l'automobile qui fui poursuivie aux ces de r » Mort aux Alle-mands A /a frontière les -Barber. I » cia mcident idem tique se produisit presque en même temps. L'a journalisle allemand qui venait télégnePhier son »urnet et dont l'attitude Satisfaite et arro. gante souleva l'indignkion du public fut enve- loppé, hue et rudement malmend, puis cupules Oslo poste aux cals Mort h t'espion, I Guerre aux Barbares 1 Dans les Provinces Bologne, th mal. Hier a êtê tenru b l'Université un meeting in- terventionniste. Plusieurs milliers de mannes- taras y assistaient, de chaleureux discours poils été -prononcés. Lin grand mieége s'est formé Al't suite et a pareouru les rues centra/es.ff.'adminis- testions escielete n'ayant pas voulu arborer M drapeau, s foule a tente de pénétrer dans la merle. La troupe 1/en a empale/14e, quelques garres ont eu lieu dans la soirée entre interren- honni.. et neutralistes. 'Florence, 05 Mai. / La manifestation de sympathie pour M. Sa- rancira a continué toute la journée, On/a acclamé Salandra et °hanté des hymnes nation... Les neutralistes se .nt /grésa une -cantre-mant festatlién et des bagarr. ont Mâté. Il y a en plusieurs personnes contusimmées; plusleues ar- resta.as ont êta opérées. Venise, 55 mat. Un nom/entra groupe denterventi.nistes pré- cédé den drapeau, a fait .e Meaffestation sue In place Saint.Marc. La foute a apptatati les tournes nationaux. Des nentralistes ont Mg one contre.mandentation el a avorté, 050m, /é mot ttatt nientfestgions interventfonnistes ont eu ou tonte la journée et dane ta soirée au entre OS M ville. Les officiers et les soldats orn sts acclamés. Des colonnes de man/regelés se obus rendues devant les consulats de France et de Belgique; ils ont poussé 4. ylvats M. d'Annunzio acclamé Rome, 15 Mai. Hier soir, au thétltre -Cos0,nai, un spectacle de gala a été donne en l'honneur de M. Cabri. d'Annunzio. L'Orchestre a Joué Myron° roym l'assistance a écouté debout, applaudissant eateureusement et criant n o vira le roi I Vile salandra I Après le premier acte de la Fuie du Tambour. Major, dee papillons portant sur papier aux cou, leurs riallonales des Inscriptions patriotiques, ont III lancés et 'orchestre a joué les hymn. na- tionaux et l'hymne royal au mfileu a'nn graad enthousiasme. plesque M. d/Annunsio est arrivé au theatre Gee/m.,/ amémlugue de quelques arnts, il 001e nalse par dee aeolamatiOns. Après quelques pa- roles de M. Pedreces ancien député, en faveur de PhiteryentIon, M. ,d'Annunxio e prononcé un discours gui a soulevé une longhe ovalloff bossa lege. en remercMment, si a jeté des fleurs dus spectateurs. Des vers du poète ont été -dits, au milieu des apphouti.emente, par M. -Rainuakli, avocat, et par divers arUstes éminents. M. d'An- Minglo hidenthne a récité qeeRlat. êtraâiles 'de sa Chanson des Dardanelles et a ,provoquê tin vif enthoesiaame. Enen, un doc artistes, ss. a lu un hommage au poête et hs public "est re. tiré lentement, profondément imPreasimme Les Préparatifs militaires continuent Berne, fe mat hlatatra la cause, les ru/épuratifs militaires can- /Muent; ayant de se seligrer, 0 minixtêm 9Gtl1e sionnafre a vote encore un crédit de 100 milllons peur pourvoir aux ne/cessible immédiates de l'in, doge et de le martio, DIMANCHE 16 MAI 1915. Sur le Front Occidental La Bataille d'Ypres .Ainstel»100, 15 tuai. A Bruges, aprés quelques code, gris'. tranquillité, on a entendu de nouveau .; canonnade dans la direction d'Ypres tit Il front de l'Yser, notamment vms l'Ip;. lée, d'où une importante quantité de lu],', solacivent à, Ostende et à Dixmude. Lm tiornbals l'os plue sévères ont lies autour d'Ypres pobs de la ville, entre les chemins allant . Ménin et atilour de la bourgade de Trezimberg. La situation a 50 être critiquo car, diaprés les dires des Allemands ils r- rivêrent à une dentrheere de morelle P1 pres, mais les Anglais les refoulèrent, im manque de nouyelles ultérieures. Les blessés affluent continuellement Go l'arrière. La tuerie auto. d'Ypres a do el effroyable. L. infirmiers de Houle. et m Courtrai sont demi.. La population o.-1 d'eSpoir. PorsOnne n'aie.° foi li ha firmation allemande que Ra 011ifs emploie: 1 aussi des gaz asphyxiants, rar jusqu'A lei/- sent. n'a pas constaté qu'un seul soldat allemand en ait ressenti les effets. Lee Al- lemands ont ..bi de grosses pertes prês -I< Saint-Loris, où los Belges len ont tgliii. sés. La abattes do l'arasée allemaade abord de la France, 15 no i. L'offensive allemande contre Ypres est triée dass une iihase gui peut, sans exai I- rait., être qualifiée de désespérée. (glué nouvelle attaque ennemie semble -moins / g/miteuse que les précédentes, La cote ni s est révélée u. position redoutable lu. lm Ors Allemandu. Il y a des indic. qu'il sq./ moins difficile désarmais de briecs lof nt, Ourla répétés de l'ennemi ignare les ligne/ anglaises. Cost de Betilers qu'il reçoit I en rarta pour le bataille <l'Ypres; ses ellori. tendent à percer jtisqll'a Ypres «Mme ann de couper la ligne anglaise ride «nottre l'a,' note â cheval sur le canal de l'Yperlée. La défense glorieuse <les Anglais a fait échos. une Sois encore les desseins allemands. On apprend de BrUgeS que l'ennetni s'a/- faiblit devant Ypres grave aux attaques enprgiqUeO que les MIglaiy. effectuent °I,, au sud. Les Anglais, ayant reçu des ren- forts, ont vigoureusement attaque.. Ils mit avancé contre les Allemands, a Pest de la ville, nt. repris un» partie dm terrain Perilii Les Allemande sent terriblement épuisés. La plaine devant Ypres cst un immense Char- nier .d'Allemands et le front anglais, redres- se et renforcé, est plus fort que lainais. Les gas asphysints Rotterdam, 111001, On mande de Poperinghe eue les gaz as- Moulants employés par les Allemands 001 pénétré jusque dans les villages An Elvei - dinge, kkesinge. Vlaimertinge et Didelot éloignés de cinq h six kilométras de /a ligné de feu De nombreux limitants de ces 1,1_ °alités souffrent d'hérorragies putminaire. A Vital Nos troupes se sont emparées de Vimy. les Allemands unt repenties assez loin de la ville. Vimy est une importante Posi- tion situss à eing milles an nord d'Arras et a une égal» djstance de Lens, Vimy est la seule éminence tournée vers la vaste plaine dont Lens est le centre. étut Mante que eette prise, préparée pneus enserre- ment au nord, au sud et b l'ouest, ne soit un eOup cruel ,portd aux Boches, e.ar e/le none donne le commandement d'une grande etendbe de terrain au nord et â l'est. Daas l'Artois Lee nouvelles de la .fr011tiOne apprennent que la victoire des grampiie à Carence- 'surfirie les Allemands qui envoient les lies engagées jusqu'ici cAntre les Anglais à Ypres. pour _renforcer Sors p.itiOns Mena- cées autour de Le.. On mande de Liège que de jeunes recrues allemandes passent tom les jours, as dise gels? vere l'Guest, pour renforcer Rs gar- nisons de la Belgique du gud, affaiblies lm, les enettia de troupes eu front. Do Liégé on envoie une délai bus les ihmarnes ait trent. Dos trains utilitaires viennent d/Aix- /a.-Chapelle ai de Cologne, où sont, concen- trées de jeunes troupes frelates. Tous les ...mes disponibles dans la /Belgique do Nord, à Ostende, à. Zeebrugge, b Itcyst et à linocke, sent compte sur la ligne de feu Brugm, et Gand molli complètement dégam oies de troupe& Sur le ri7onITOriental Le Goma:que rune Daiva la région de Glovii, le eunsbat oc dé- veloppe dans des conditions favorables peur aima. t1ous avens fait, dans le ..urand, de la jounnée 'plot de smille prisonniers allemand., et Mena avons enlevé. neuf mitrailleuse, En Galicie oceidentale, l'intensité- des cons .bats faiblit depuis le 10.S. troupes se ms- semblent successivemnt sur la ligne de- /a rivière du San dans le nul. d'établir une ré- _partition plus concentrée. L'armée autrichienne ayant évacué le ft mai dos p.itions puissamment organisées, s'étendant de la Bystritza jusqu'à la .frentie. re roumieoo et longue de I iu verstes, s'est repliée en t.to hâte au del& du fleuve de Pruth. La cavalerie ennemie, qui s'était sa- crifiée pour protéger par ses charges la re- traite générale, a Mt dispersée par .notre feu., Bos divisions de cavalerie ont rompu en ,maints emiroite le front ennemi, et par des chargn,0 rett.inu ont mis le ...imite dans la mathlic d. colonnes ,enneuxies. Gs Galicie Oc sucrés de l'offensive austre-allemarele en Galicie doit être surtout attribué au. se- cret aveu lequel ont élé..préparées les o.- ratioem pour surprendre hg Busses. Chaque jour apporte maintenant la preuve eue la poussée allemaude a perdu toute na Les opération. grint momentanément. ealen. Pe.e. a Imeoin de combler ses vides et de rétablir l'ordre dans .ses serviees d'un, rière. Le cemmandernont en chef des armées russes °keittao son entiere confiance dams tigeue homme des opérations eu Galicie orientale. n La Russie, a-t-il di., a déjà ré- Mâté vistorieueennent, it de pareilles tem .pâtes.. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Upload: trinhanh

Post on 28-Sep-2018

215 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: ST - images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1915/B315556101_MIDSOC_191…ées d après notre confrère) e un, es-t pondéré, réfléchi, soucieux

ulTIEME ANNEE. N. 2311.

ADMINISTRATIONRÉDACTION

38, Rue Roquelaine

VOLlholiSE43

Ill1031.(1.191,11le sa. .

r"'""t. 5 0. leCalantes

Erase 9 fr. 189. tr.

LES SPCIALISTES ALLEMANDS

Bernstein fidèle à l'Internationaleraison que,nd haus re-

OUI,s de nous livrer 'à des généralisa-oe hAtives au sujet ,des socialistesosinfunds Peu à peu, par IfifillheallX,le verde apparaît, la lumière se fait.Il OS/ vrai que les socialistes fille-

ouds Ont, des le dé,hnt de l'incidents,swisserbe, vu le danger de la guerrenui venait Il est vrai qu'ils oral rom-olln it 'pied, avec ténacité et jus-

dernier jour, le parti tipi voulaitàte, guerre, qui, la préparait, qui y,,,,,ggatt. Il set malheureusement vrai

que, la gouine &grenant un faitfa volonté, 'pacifiste de la so-

cal -dêntoaralie, o, tout-,knoup,Devant le vent de folie, générale, qui

Osoulevé un peuple perverti par L'en-

seignement odifickel, dupé par les lim-asse pangermaniste ut par la craintehabilement exploitée de l'invasion rue-se, le majorité du, parti s,ocialiste,tend a cumbé tu tête, Cela a aboutian fameux vote des .orédits ,dantsi,

séisme tristement mémorable, des 4août Les nolitioiens Payant, ét ce me-rent-là, emportés la mnajorité des se-sial-clém,ocrates du Reichstag, apeure,e,à idée de paraître trahir la patrie anlu r livrant à la Russie cosaque», aroté les °redits.

Mais, depuis, la réflexion a opéré sonlotit travail, l'esprit critique a reprisle dessus. C'est Liebkneriht qua, réso-lument, a fart le premier geste daine,-pendante aises ce. courage tranquillequi est, chez les Liebkneoht, une, ira-Mien du famille Cet exempte, sutripar une ente de militants, u contribué

sciastituer, au sein de la social-&-macrate, une minorité, protestatairegai kammance, à durent, relativementtoile st qui a mêsne, accès, Ô. l'organecentral du Parti, le tt Vorwaerts r. C'estgansé que nous avouas pu noter, au jourlapa les affirmations, de plus enplue catîtes, de cette minorité d'opposi-

Berneiain qui, depuis quelquetemps, Inclinait rimnilesuent vers, elle,nuit aujourd'hui lui apparier t'appuiissa k eut autorisée,. On sait ,qu,e, Berns-tein est place à l'aide, droite de, là se-enègesnacratie, tandis que Liebknechtie trouve à l'extrème-gamoheD'après le e Journal'clos Débats o.

«testant, d'autre part il est vrai,l'influence ii que peut exercer Pers-

bu sur son ,parti, cet écrilvain o joulitOEue ,considemation méritée parmi les

stellectucts du socialisme s. C'est (tou-ées d après notre confrère) e un, es-

t pondéré, réfléchi, soucieux d'auiouler le langage, et la pratique ». On

Peat ,donc taxer Bernstein ,die four-s. Toute évolution est chez Irai ré,

kilim, Macère. Se, préoccupant e d'ac-e, le, langage cita, pratique u dès

e la (vérité, lui est ,apparue ait quest devenu, pour, lui un devoir die

ence de la dire, il ne se, contentede, manifestations vagues, .ou, pla-

ttquesc Il va jusqu'au bond del sa pesos.Itiridiqu,e, avec précision, l'attitudedeocule logiquement de son affir-

ton C'est ainsi ,qu'il degn,ande, aneogrands netteté, h la saciat-démo-

de faire la prentSe die sa fidélitérincipes de, L'Internationale. Cet-euve, elle ne la, fera évide,nun,entSi s'employant à ene, transforma-démocratique de la politique inta-

cte l'Allemagne rendant ,possiblef démocratisation de, la politique ex-ige. Voici d'ailleurs la tra,duction,

e que noue la donna Homo dansDemandé (i remarquable asti-

"'s'Il( à l'occasion ndu fier Mal, dacron" l'erwaerts s, par Edouard Borns,

..°us seri...liges, dit-il, nous n'a-lainais accepté certainles concep-ts, la force. Par exemple, nouskens jams,j,, ern, qu'il fût indignagrande puissance D'accepter,

,001 conflit avec un petit 'tétai, laon l'avis d'une, cour d'able

Four 'nous, la force ne doit ser-. réaliser et garantir les ,droitso

lelique,s dies peuples et de l'initianal. jamais elle ne Salarait cons-

titra pour fonder, en droit,riralègen de cisse au poufs alssu-'1 domination d'un Etqt suis d'al.,ktats du monde civilisé. Devons-ab'lIgionner l'idée maltresse de

tique extérieure, qui estPPlilique démocratique entre

pour la politique impéria-4, 'latence des classes ardidémo-

,r 'de notre, sudète ? ,Car c'estf,a, qu'on en soit coniscierd en

trouve au fond du nouveaukn,'re qu'on 'essaie, de &amer aue qu'il faut changer d'a-

aPrès avoir souligné°- oublie' lesP rinelpe,s jus u'à:Sanche, dit que Peupla-

manière, de pensée est4 la plus dangereuse desTI donne, anIX socialistes le

LES IDÉES_.SOCIALA\S"T"

eunseil de rester fidèles, aux anciensprincipes, et il arrive enfin, en ce quiconcerne 'imam& de l'Internationaleouvrière, à ces conclusions irmipoirtan-tes à bien, des ega,rds

e Nous pouvons avoir la certitudeque, l'Internationale die la classe ou-vrière est vivante, et retrouVera sa for-ce entière. Mais itn faut que nousavouions ourverteme,nt que nous n'ensommes pas encore là; que ce résultaton ne pourra, l'atteindre que si namb,

- démocrates ,allemetanis, netsdannOns la preuve que nOu nattonspan Changé d'avis, ni nous ne sommesrésolus à le faire, en ee. qat ,conicerneles principes essentiels, qui déridentdu caractère de l'Internationale et sansle maintien inébranlable desquels elleserait un mensonge. Ces principescom,prennent le drolit de Vie cils droitde libre ,disposition d'elle-an,éme de tou-te nationalité qui a lei sentiraient d'enêtre une, et qua u développé, sa vis pro-pre. Certes, le droit des nationalitelsn'est pas le seul droit, ,et il, a, ses limi-tes. Mais ces limites, ne sont pas domun droit qui serait Créé par la force dela conquête, BUGS par le droit interna-tional des peuples, ayant pour bases/es libres traités d,es nations citeilis,ées,arrivées à la conscience de leur solida-rité. Défendra de toutes ses forsce,s, cetteIdee de justace, le, droit die libre dispo-sition peur tous les peuples dans l'u-nion. des ,nations, c'est aujourd'hui iedevoir particulier de la social-démocra-tie; c'est aujourd'hui pour elle, laquestion de toutes los questions.

Honno, ajoute, cal guise d,e, commen-taire

ce Cet article va probablement provo-quer des hurlements, dans une certainepresse alles-made, de même, rine le dis-cours die Hee., à Francfort, vient delui attirer, ainsi qu'a toute la minorité,les menaces dies eauservateu,es. Aprèsce discours, écrit la e Preus,sischeKreuzZeittung c,, tuou,s avons lel droit derésereer notre attitude envers la social-démocratie, jusqu'après la guerre ». Etl'ombra dies lois d'exception monte

»

Que vont dira, à leur tour, nos na-tionalistes et nos raduleaux nationalissauts ? Veantsits se livrer, datfiC les ,pansgermanistes, à une manuvre, conver-gente e,n daubant sur Bernstein ? Alorsqua l'intérêt français, s'alliant à I.vie.terêt ré.publicain, commande d'encou-rager, en mennagne, toute velléité, dé.mocratique, oseront-ils enco,re, impri-mer que MUS faisons au peuple allesmand une guerre ,dlextenminatiort »et non une guerre de libération ? Lesarticles de, notre Barrès (national, mit

vendl la peau da, l'ours e dians l'Euh°de Paris s,

sont l'exploités, par les, pangermanisteset le gouvernement allemand. Ce der-nier prend soin de les répandre, à pro-fusion, dans la classe, ouvrière, pourcontrebalancer toute propagande dansle sens rie la démocratie. Cessans doncda s,ervir les d,es,seên,s de l'autocratie'prussienne par des imprudences trua-ndant à accréditer l'idée que c'est h l'AI-lemagne populaire que nous en, afilll-Iféln

DiSons aussi qu'a l'he.ure, même( onSe déshonore par des excès sots nem,

nous poursuitans seulement, diane hai-ne mortelle, la militarisme allemand.Prenant cette attitude la France, repu-blicain,e, et pacifiquie aura le droit dedire aux socialislies ,diAllieinagne quiaffirment, comme .Bornstoin, leur fidé-lité aux prineipe,s démocratiques et en-clefs/es r Bien parlé, camarades, Agis-ses sans tarder. Profitez des événementset, dés qu'ils anus, en fourniront l'occa-sion, débarrassez-vous de votre gou-vernement de calim,e, s. Noue pourronsalors fonder, sur les ruines de l'auto-cratie et ,dtr, anilitarism,e, las (régime deconcorde, internationale.

C. MARCEL-LIBERT.

Noms panerons, cette gegriaine, deuxarticles de (

BEDOUGE

sur « Les Pyrénées o, suite de /a eérigsur « La Mobilisation EconotrniqufilMidi ri.

Notre collaberalteue et ami, VincentAuriol, député de Muret, empêché parson travail sur les alloua:nesus et surd'autres propositions, de nome donnes'ses articles reprendrai sa collaboratignrégulière à partir de clinlencità pro-chan.

4ÉDITIONS NÉCIOrIALES

tuer, eta.,, toetalt,roraiatiss-otototrauto,

Arryft0tLcotierr attIteroltr-G,

Onlas,40r,luor4

tau», Saar noient,Line, astrtét,

rake, naura-ownoterta,tonton.

E C 1-10 SREGRESSION HUMAINE.

allons-nous 5 se demande la Guerre So-ciale, gui rapporte le fait suivant

Conseillé par le professeur 010 Sorbonne And-ter, un étudiant consultait, u /a .131bIlothèque na-tionale, des autenrs allemands pour préparer saIls èse universitaire.

Le voyant lire des livr. boche« p asvieilIr/Mei. doublé d'une viellle brute, insulta etmaltraite l'étudiant. Toutefois, le public protestaet l'Administration luMryint.

Cet Incident est une conséquence des cas/é/-guet xénophobes menées chaque matin par desacadémiciens chauvins. sous prétexte de pan..Lame, ces vieillards réveille-nt les pl. bas Instincts de Lares humaine. Le nationalisme nepeut d'ailleurs aboutle qu'à cela r /0 sottlas ln--coercible 05 15 brutalité sauvage.

TES AFFAIRES SONT LES AFFAIRES.C'est une -profmile erreur de croire que /a

guerre a totalement paralysé Ors affaires. Toutan contraire, ban nombre de gens se sont réveil-lés fournisseurs de l'Etat, après /a nuit du 4au« dernier. Ils avalent mfin trouve leur voca-tion.

Tel gentleman gui partageait ses nuits entrela dame de pIque et la dame de oser, vend duris ou des caleçons au gouvernement français.

Les femmes s'en -mêlent..Elles ne se contentent p/us de -garnir de crin

/a don/dure ,de leur corsage ou -de leur pme;elles en offrent à Pèle.

Noua pourrions citer la femme d'un officierSupérieur qui. a obtenu, de l'intendance de l'unde nos corps &arillée un marche de crin végétal,50 150 dames qui ont bien vou/u se charger d'unelivraison d'enveloppes de bidon en drap de ca-pote franc/dee.

Mais une -désagréable surprise est venue osierla joie do ces fournisseurs improvisés / en leurImpose une patente.

-Ceux gui Ont Cté avises de lette mesure errenth l'injustice et prétendent qu'on auralt du lesprévenir au moment dors signature des marchés.

lia o,ub/lent qu'f/s font concurrence h d'ho.-rables Industriels gui, depuis longtemps, ,palentpatente, et qui n'ont pas trouvé un client' aussiaccommodant que l'Etat

AGENDAToulouse, le 05 mal.

On se rappelle du mot du générai von Falk...hayn, ex-ministre de la guerre d'Allemagne» Nous faisons le singe de la France, do la for-teresse France e.

pen allies opposèrent u eut. parole Mur con/viction que c'étaient eux qui assiégeaient l'Aile.magne. A la vérité, les deux points de vue sontégalement faux. Le rédacteur -rnifitaire In Al.Cure cf, France constate en ces termes Fineffica/ohre du blocus économique de l'Allemagne

» Il Oslo remarquer, dit-il, qu'à l'Intérieur aece vaste encerclement, l'Allemagne 5500151e. pourle moment aver ses richesses matertellea intac-t. sucs mes moyens de production en pleine ac-tivité, enfin avec tout00 les ressources do sa vieInduifirielle et agricole, sans compter cellesqu'elle /Ire, avec une absence de ecrupules corn.prête, des territoirvn occupés. Il s'agit, pour elle,de subsister jusqu'à /a moisson prochaine. A cemoment, si la situation est inchangée, la Prusseorientale et la Hongrie cette deêniere n'estqu'une Immense plaine de matures -céréales loiserrnettront de mettre plus de froment dans sonpain On fait grand fond sur le DIScus econorrutque qui doit, avant cette époque, affamer l'Alle-magne. JI m'est impossible, raisonnaniement, d'ê.tre convaincu de son efficacité- l/ n'eaSte aucunmoyen qui soft dune efficacité &huante clans Leeconditions actu,elles, de l'empêcher d'être vas:-taille, par les neutres. »

Ce rédacteur écrit dentre part, au sujet de la» thérapeutique d'empiristes, qui entretient cha-que jour le -moral non pro du peuple, dent lobon sens viril a révélé a.ea belles qualités sansalliage, mais des petites gens, ferrnessetttena esla rente, dont la moindre secousse peut d/ore/derla saule,

C'est peur rot Donnes gens que 'no journauxsont remplis d'annonces sensationnel/ce s'adr.-sant 0 /eue créduhte valve, que vrannenI ouéprouvera peu de fierté à. relire Mue tarir/ sanscompter la 500,5,055 Intluence qu'elles esse centelles les neutres, mieux placés que nous poursavoir ce qui se pasas au piste elles nos susse.corso. Presque tout ce qui as publie tenus fairecroire que nous touchons au terme de nos ef-forts. Tendance gui oomporte un grave danger;nous ne nous expliquons pas que lion puissel'entretenir cals favori... Il nous faut au comtraire, noce persuader que /e chemin qui resteparcourir sera long et passablement rude. »

11 ne faut pas pratiquer la politique del'autruche. La clairvoyance vaut mieux que lamymple.

La ehansondtt ttnanthe

A ma Mie de Crolx-Daurade(Lettre du Front)

Air r Fous êtes si jolie !

C'en t On front que j'écris, mon trésor adore,Ça barde fort et rai le tympan dectilre

Par mainte fusillade.t'est moins gai qu'a Toulouse et paimals Meus

110 tempsnuls voyais, heureux, sourire tes ,.gt

Enfant de ffroix-Daurade I

Oui, o'.t toujours avec la même voluptéQUe je songe souvent O ce beau jour d'été

Oh j'eus ta douce illade.Tout mon être fut prls d'un émeuvent frise.,our toi, Indy soeur chanta ramoureg.se coalisa,

Enfant de Crolx-Daurade I

Pule on c'en fut rêver â. Portibro des grands boraPleine d'oiselets ayant de .ressantes vonx,

L'exquise promenadeAlors, j'osai te prendre un baiser éperducolon crus défaillir miend In me lieue rendu,

Enfant de Ceoix-Daurade

maintimant ce n'est puais leurs dsn dons ébatsPeur pares notre sol, fièrement je me bats,

Malgré la canonnade.P005 15 France, Il noua faut être victorieux.Voyons, ne tremble pas, sèche tes jolie yeux.

Enfant de CrOlx-Daurade I

Bevlendralede plsa tard pour m'enivrer d'amour,lassos le croire, mals, st je guis quelque jous,

fille en eapilOtade,Je quitterai ce mOnde en songeant au passé

t s'est tou nom chéri épi sera Pron0h.,Enfuit dm Grotx-Daurade

4...10,.1117c01, (Bramera).

LA GUERREDoux cent guatrenvingt-septilsone jour.

Ce que dit le communiqué de l'après-midiParis, ln =1,15 /lettres.

Pas de changements depuis hier soir dans le secteur aunord d'Arras où la lutte continue dans les conditions indi-quées par le dernier communiqué.

Nous avons progressé de 500 mètres dans la directionsucrerie de Souciez.

Violent bombardement réciproque dans tout ce secteur.

La Démission du CabinetTurin,16

La s Gazette del Populo s érable l'inter-view suivante, qu'un de ses rédacteurs deNome a obtenue ministre démission-naire

Nous avons dénAssionné car nous ne noussommes .pas trouves d'accord pour prendresur nous la responsanclité de nous Ptésen-ter devant ha Parlement avec le fait accom-pli, après prof/ulula/tiento a ;parlemen-taire dirigé par ;M. tiiulilbi. PAant donnée lasituation parleinentatre affine tellementcréée, le ministère ne s'est pas senti suffi-samment fort pour se présenter devant MsChambres.

En ce qui concerne les offres de l'Autri-che le ministre a dit

Les offres qom l'Autriehe nous a hilesont tethjeurs été au-dessous, non seulementde nus demandes, mais aussi de celles qu'unministère, quel qu'il soit, aurait pu exiger.hua limp.sibilità d'un accord, nous n'avonsfait qu'envisager l'éventualité de la guerreet nous atons pris des mesures d'un carac-tère militaire que vous tous connaisses.L'Autriche nest pas venue fi recipiscence,même après quo nous eumeo fait tous lespréparatifs pour la guerre et que le Babade la Triple Alliance mât Me dénoncé parl'Italie. Ce tut la raison pour laquelle nousn'avons pas pu nous rendre â Quarto, mal-gré notre intention bien arrêtée do partici-per à cette solennité.

Une déclaration de guerre fiduvait 9i/AktAtte adressée d'un imoment â Faut, et nousno veillions pas no-us laisser .irprendre

éventuallte pendant notre déplacementLa denonciatIon de la Tuple _Alliance nous

portait â la guerre. Les manuvres de M. doBalme et de ses amis sur la hase des condi-tions u.ltirniselmes de l'Autriche net produitune profonde scission dans le parti constitu-tionnel eo affaibli le ministère. CMst peur meramons guenons avons démissionné. Bain-tenant, dans quelle position se trouve ritas

? La Triple Alliance est dénoncée ; le mi-nistère est démissionnaire ; le pays en agi-tation. Cette situation n'a pas été créée parnous. Elle noue a été imposée. Que relui quil'a crée vienne la résoudre I Que st. Giolittiprenne le .pimvoir I

Ce que l'Allemagne offrirait à l'ItalieBâle 15 niai.

On apprend de très bonne smtrie ;que PALlernagne, en plus des concessions territoria-les proposées par PAuriche et dont nousaxons parIA, corisentirait â l'Italie un em-prunt de un milliard «de lires qui Seraitgaranti .par la réserve d'or de la Banqued'Emploi do Berlin, sans intérêt Enfin, fil-talie se verrait accorder des concessimmdouanières et commerciales. C'est la suitede la dénonciation de la Triple Alliance queFAMimagne serait disposée â faire mi las.

M. de Bulow n'est pas contentnome, 15 mai.

Le priai. de Bute« se p/aint vivementdans tous les min.. diplomatiqu. do Mo-ine, d. Sautes grossi/Ir. °Cannaises par M.Maconio, son collègue autrichien. Il rejetteente ce dernier Fumerea de sa ,pre,pre

Réunion des Ambassadeursde la Triple.Entente

Rome, le mai.Dans la journée, on a appria à MontmCi-

tom° que les trois ambassadeurs de .1. Tri-ple-Entente se sont réunis a u, paleia de l'am-bassade d'Angleterre,

M. Saillera adresse une circulaireaux préfets

Rome, 15 mai.A la suite de la dentieretm du conemi

des minintreo tenu aujourd'hui, M. Ealandraa adresse uns cipeulaire télégraphique auxpréfets les autorisant, au cas où ils en re-connattraient la nécessité, à transmettre àl'autorité, militaire la direction dcl servicesOr sereté publique et de protection de Pm-aire publie. La circulaire relève que, parcette mesure, le gouvernement manifeste sadécision d'employer avec une femnetê in-flexible tous les moyens dégauà pour lemaintien de l'ordre et le salut do I.1Etat.

a Le peuple italien, qui a sentiment son devoir envers la patrie dans lestours les pâli difficiles de sen histoire, nevoudra pas y manquer maintenant et sau-ra imposer un frein de dignité et de disci-pline civile aux violences, toutes égalementblâmables, de quelque rété qu'elles viennentet h quelque Sut qu'elles visent. Le gouver-nement, u cependant eonflance que minouvaut pour 10 peuple italien le sens d'uneresponsaibUite vigumte Pour èeafter le dommage inestimable que, à Hamme actuelle,;pourrait déterminer 'le Spectacle de -discor-de civiles et un viotent déchaînement despassions politiques.

de respect envers les étran-gers est une tache pour 1a mvilisationpays et le seul soupçon de vouloir fairepression sur les pouvoirs publies, troubleleur responsabilité, et affmblit Mus auto-rité ce qui est déplorable .toulours, mainpourrait aujourdthol !a ompromettre. «

Les ManifestationsBorne, 15

Les étudiants ont tenu .un ;meeting b PU-niversite et un autre ms 00 500.0» Borg....De. nombreux orateurs mit parlé en faveurde l'intervention. Un cortège s'est forma en-suite et s'est rendu au Gee.o. Des balcons,et °Irait deufleizetitu julesgiorzfetantsdsa

manifestants a réussi pénétrer sur la placeColonna, malgré une churge de cavalerie.La ;force armée a fait les sommations et adispersé tes manifestants.

A MilanLes ,mancestations ont -continue hier.

dont toit1e la soirée, des groupes ont par-eourtt les diverses voies, chantant des hym-nes interventionnistes et applaudissant cha-que fois qu'ils passaient devant un drapeauarboré. Oh ne rencontrait que des gens poutentgii 10 ItautOrinie.re O15 50 ehopeau, de pe-tits drapeaux aux .uleurs nationales. Detemps O autre, des orateurs haranguaient lafoule devant les monuments moi rappellentOrs souvenirs patriotiques. De chaleureusesmanifestations de sympathie ont eu lieu de.s'ont Ion bal/tent. du « Heroloo dos« Corrie-re della Serra h et du Populo d'Italia o.

Les BagarresRome, 15 mai.

Les manifestations interventionniestes ontcontinué pendant toute da soirée d'hier. Lacava/Aie a dû Charger des groupes d.c ma-nifestants gui voulaient se rendre. Jale Ca-vour. Plusieurs d'entre eus ont repu descontusions. ;Bue Vianinale, un manifestant aété atteint au; front par une baionnelle. Plu-sieurs carabiniers ont été aussi blessés,

voiles f5 mai.A la suite de la mort de l'om'rier même-

Meien tué d'un coup de revolver dans ladémonstration Tavant-hiee soir, une grandemanifestation de protestation a eu li..hiersoir. La foule « tan:Mana], la ville en mani-festant. Partout les drapeaux ont été misen berne.

Les Allemands en Italie.Rome, 15 dim.

C'est avec violence gus la colore populairee'est affirmée à Rome à la nouvelle de retraiteOu .binet. Le députe allemand Erzberger gel,en auto, venait triomphalement à la poste Wh-graphiar /a -grande nouvelle du situés obtenupar M. de IMM., a été reconnu par la foule qui

conspué et injurié. 11 se réfugia dans sa 11-01000e. on en /arisa les vitres, .11 ne dut sonsalut qu'à la vitesse de l'automobile qui fuipoursuivie aux ces de r » Mort aux Alle-mandsA /a frontière les -Barber. I » cia mcident idemtique se produisit presque en même temps. L'ajournalisle allemand qui venait télégnePhierson »urnet et dont l'attitude Satisfaite et arro.gante souleva l'indignkion du public fut enve-loppé, hue et rudement malmend, puis cupulesOslo poste aux cals Mort h t'espion, I Guerreaux Barbares 1

Dans les ProvincesBologne, th mal.

Hier a êtê tenru b l'Université un meeting in-terventionniste. Plusieurs milliers de mannes-taras y assistaient, de chaleureux discours poilsété -prononcés. Lin grand mieége s'est formé Al'tsuite et a pareouru les rues centra/es.ff.'adminis-testions escielete n'ayant pas voulu arborer Mdrapeau, s foule a tente de pénétrer dans lamerle. La troupe 1/en a empale/14e, quelquesgarres ont eu lieu dans la soirée entre interren-honni.. et neutralistes.

'Florence, 05 Mai. /

La manifestation de sympathie pour M. Sa-rancira a continué toute la journée, On/a acclamé

Salandra et °hanté des hymnes nation...Les neutralistes se .nt /grésa une -cantre-mantfestatlién et des bagarr. ont Mâté. Il y a enplusieurs personnes contusimmées; plusleues ar-resta.as ont êta opérées.

Venise, 55 mat.Un nom/entra groupe denterventi.nistes pré-cédé den drapeau, a fait .e Meaffestation sueIn place Saint.Marc. La foute a apptatati lestournes nationaux. Des nentralistes ont Mgone contre.mandentation el a avorté,

050m, /é motttatt nientfestgions interventfonnistes ont eu

ou tonte la journée et dane ta soirée au entreOS M ville. Les officiers et les soldats orn stsacclamés. Des colonnes de man/regelés se

obus rendues devant les consulats de France etde Belgique; ils ont poussé 4. ylvats

M. d'Annunzio acclaméRome, 15 Mai.

Hier soir, au thétltre -Cos0,nai, un spectacle degala a été donne en l'honneur de M. Cabri.d'Annunzio. L'Orchestre a Joué Myron° roym

l'assistance a écouté debout, applaudissanteateureusement et criant n o vira le roi I Vilesalandra I

Après le premier acte de la Fuie du Tambour.Major, dee papillons portant sur papier aux cou,leurs riallonales des Inscriptions patriotiques, ontIII lancés et 'orchestre a joué les hymn. na-tionaux et l'hymne royal au mfileu a'nn graadenthousiasme.

plesque M. d/Annunsio est arrivé au theatreGee/m.,/ amémlugue de quelques arnts, il 001enalse par dee aeolamatiOns. Après quelques pa-roles de M. Pedreces ancien député, en faveurde PhiteryentIon, M. ,d'Annunxio e prononcé undiscours gui a soulevé une longhe ovalloff bossalege. en remercMment, si a jeté des fleurs dusspectateurs. Des vers du poète ont été -dits, aumilieu des apphouti.emente, par M. -Rainuakli,avocat, et par divers arUstes éminents. M. d'An-Minglo hidenthne a récité qeeRlat. êtraâiles 'desa Chanson des Dardanelles et a ,provoquê tinvif enthoesiaame. Enen, un doc artistes, ss.a lu un hommage au poête et hs public "est re.tiré lentement, profondément imPreasimme

Les Préparatifs militaires continuentBerne, fe mat

hlatatra la cause, les ru/épuratifs militaires can-/Muent; ayant de se seligrer, 0 minixtêm 9Gtl1esionnafre a vote encore un crédit de 100 milllonspeur pourvoir aux ne/cessible immédiates de l'in,doge et de le martio,

DIMANCHE 16 MAI 1915.

Sur le Front Occidental

La Bataille d'Ypres.Ainstel»100, 15 tuai.A Bruges, aprés quelques code, gris'.tranquillité, on a entendu de nouveau .;

canonnade dans la direction d'Ypres titIl front de l'Yser, notamment vms l'Ip;.lée, d'où une importante quantité de lu],',solacivent à, Ostende et à Dixmude. Lmtiornbals l'os plue sévères ont lies autourd'Ypres pobs de la ville, entre les cheminsallant . Ménin et atilour de la bourgade deTrezimberg. La situation a 50 être critiquocar, diaprés les dires des Allemands ils r-rivêrent à une dentrheere de morelle P1pres, mais les Anglais les refoulèrent, immanque de nouyelles ultérieures.

Les blessés affluent continuellement Gol'arrière. La tuerie auto. d'Ypres a do eleffroyable. L. infirmiers de Houle. et mCourtrai sont demi.. La population o.-1

d'eSpoir. PorsOnne n'aie.° foi li hafirmation allemande que Ra 011ifs emploie: 1aussi des gaz asphyxiants, rar jusqu'A lei/-sent. n'a pas constaté qu'un seul soldatallemand en ait ressenti les effets. Lee Al-lemands ont ..bi de grosses pertes prês -I<Saint-Loris, où los Belges len ont tgliii.sés.

La abattes do l'arasée allemaadeabord de la France, 15 no i.

L'offensive allemande contre Ypres esttriée dass une iihase gui peut, sans exai I-rait., être qualifiée de désespérée. (gluénouvelle attaque ennemie semble -moins /

g/miteuse que les précédentes, La cote nis est révélée u. position redoutable lu. lmOrs Allemandu. Il y a des indic. qu'il sq./moins difficile désarmais de briecs lof nt,Ourla répétés de l'ennemi ignare les ligne/anglaises. Cost de Betilers qu'il reçoitI en rarta pour le bataille <l'Ypres; ses ellori.tendent à percer jtisqll'a Ypres «Mme annde couper la ligne anglaise ride «nottre l'a,'note â cheval sur le canal de l'Yperlée. Ladéfense glorieuse <les Anglais a fait échos.une Sois encore les desseins allemands.

On apprend de BrUgeS que l'ennetni s'a/-faiblit devant Ypres grave aux attaquesenprgiqUeO que les MIglaiy. effectuent °I,,au sud. Les Anglais, ayant reçu des ren-forts, ont vigoureusement attaque.. Ils mitavancé contre les Allemands, a Pest de laville, nt. repris un» partie dm terrain PeriliiLes Allemande sent terriblement épuisés. Laplaine devant Ypres cst un immense Char-nier .d'Allemands et le front anglais, redres-se et renforcé, est plus fort que lainais.

Les gas asphysintsRotterdam, 111001,

On mande de Poperinghe eue les gaz as-Moulants employés par les Allemands 001pénétré jusque dans les villages An Elvei -dinge, kkesinge. Vlaimertinge et Didelotéloignés de cinq h six kilométras de /a lignéde feu De nombreux limitants de ces 1,1_°alités souffrent d'hérorragies putminaire.

A VitalNos troupes se sont emparées de Vimy.

les Allemands unt repenties assez loinde la ville. Vimy est une importante Posi-tion situss à eing milles an nord d'Arraset a une égal» djstance de Lens, Vimy estla seule éminence tournée vers la vasteplaine dont Lens est le centre. étut Manteque eette prise, préparée pneus enserre-ment au nord, au sud et b l'ouest, ne soitun eOup cruel ,portd aux Boches, e.ar e/lenone donne le commandement d'une grandeetendbe de terrain au nord et â l'est.

Daas l'ArtoisLee nouvelles de la .fr011tiOne apprennent

que la victoire des grampiie à Carence-'surfirie les Allemands qui envoient leslies engagées jusqu'ici cAntre les Anglais àYpres. pour _renforcer Sors p.itiOns Mena-cées autour de Le..

On mande de Liège que de jeunes recruesallemandes passent tom les jours, as disegels? vere l'Guest, pour renforcer Rs gar-nisons de la Belgique du gud, affaiblies lm,les enettia de troupes eu front. Do Liégéon envoie une délai bus les ihmarnes aittrent. Dos trains utilitaires viennent d/Aix-/a.-Chapelle ai de Cologne, où sont, concen-trées de jeunes troupes frelates. Tous les...mes disponibles dans la /Belgique doNord, à Ostende, à. Zeebrugge, b Itcyst et àlinocke, sent compte sur la ligne de feuBrugm, et Gand molli complètement dégamoies de troupe&

Sur le ri7onITOriental

Le Goma:que runeDaiva la région de Glovii, le eunsbat oc dé-

veloppe dans des conditions favorables peuraima. t1ous avens fait, dans le ..urand, de lajounnée 'plot de smille prisonniers allemand.,et Mena avons enlevé. neuf mitrailleuse,

En Galicie oceidentale, l'intensité- des cons.bats faiblit depuis le 10.S. troupes se ms-semblent successivemnt sur la ligne de- /arivière du San dans le nul. d'établir une ré-_partition plus concentrée.

L'armée autrichienne ayant évacué le ftmai dos p.itions puissamment organisées,s'étendant de la Bystritza jusqu'à la .frentie.re roumieoo et longue de I iu verstes, s'estrepliée en t.to hâte au del& du fleuve dePruth. La cavalerie ennemie, qui s'était sa-crifiée pour protéger par ses charges la re-traite générale, a Mt dispersée par .notrefeu.,

Bos divisions de cavalerie ont rompu en,maints emiroite le front ennemi, et par deschargn,0 rett.inu ont mis le ...imite dans lamathlic d. colonnes ,enneuxies.

Gs GalicieOc sucrés de l'offensive austre-allemareleen Galicie doit être surtout attribué au. se-cret aveu lequel ont élé..préparées les o.-ratioem pour surprendre hg Busses. Chaquejour apporte maintenant la preuve eue lapoussée allemaude a perdu toute naLes opération. grint momentanément. ealen.Pe.e. a Imeoin de combler ses vides etde rétablir l'ordre dans .ses serviees d'un,rière.

Le cemmandernont en chef des arméesrusses °keittao son entiere confiance damstigeue homme des opérations eu Galicieorientale. n La Russie, a-t-il di., a déjà ré-Mâté vistorieueennent, it de pareilles tem.pâtes..

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 2: ST - images.midi.bibliotheque.toulouse.frimages.midi.bibliotheque.toulouse.fr/1915/B315556101_MIDSOC_191…ées d après notre confrère) e un, es-t pondéré, réfléchi, soucieux

IP^

Vers Constantinople

SuccésAthènnes 15 oui /

dul-Bahr, Ms tranclehos-7natéges par de,ninspection des poSitiims 11.(.1ities

Ils de he therfelle que le commandant st-erne. Pu ?meremearroorwelaraineleambles, donne l'impreSion que le débar-quement semblait. irréalisable II s'amont-tilt pourtant, les piees de marins ayantpris l'asrendant sur E feu turce.alleinand.

Los Portes turque:Athènes, /à mai.

on annonee que ;es pertes subies par IncTores dans les codabats des Dardanelies s'é-lident b 55.000 hommesi, dent 40.000 ,blessés,qui ont été transportes h thestantinople.

CoustautinoploLondres, 15 mai.

Une dépêche tran-smise d'Athènes par lecorrespondant de la ti Presse Associée àtenstanlinople dorme tin vivant tableau del'état de terreur qui règne dans celle villeà la suite de fa rude, en une sente journéede treize mille blessés turcs. c qui porte letotal des blessés à plus de 40.000.

Des groupes, faune surtout de femmeu.ont délité dans lerrera b midi, eonspuantla mteme et eux qui sont responsables drla participation Je la Turquie.

L'Héritier d'Autrichesérieusement blessé

Varsovie 15 mai.Le ° Knejor Warstawki apprond de

source nul irisée que l'a reltidue Ch a ries--François-Josepb, hésiter de la couenne an.trichienne, vient, au. cours d'un des récentsembat, dans les Carpettes détre grève'ment blessé b la jarret: droite par un éclat

deel'tritrniètre muait été lancée par unti des oflleiers allemands al t.hés b sa per-

sonne,.) L'archiduc aurait été transporté b Kono-

picht en Bohème. Son état provoque de se-, rhumes inquiétudes. Le gouvernement au-, trichien s'efforce de rocher b la population

j eet incident.Clerc pas 1k5 détails sur l'attentat.

Etals-his oi ManuLa note américaine

t [annelle gouvegnentont de Washington à: l'Allemagne a été télégraphiée hier, à t mire de

l'après-midi, vil GibraltaihRome-Vienne.1 Bien que ce document ne axe aucun 4101

pour la réponse, on est d'avis que le governmnentallemand répondre rapidement, en raison de l'é-tat d'esprit qt règne aux Etats-Unis.

Il est Inexaet pie le gouvernement américainait consulté les gouvernements des autres pays

1-neutres au sujet de l'attitude y adopter dans leri il ,l3rrioaBerlue de faire droit aux demandes

,

Pour les Alliés' Plusieurs maisons iiiiporMrdes qui, buses

pré.nt, avaient refuse d'exécuter des ordrevpour /es bellIgérands, sous des petexles hurnandMires, eonsentent, mainieri.t, à leur fabolquerdcls armes et des munitions.

LE PARLEMENT

Au SénatParis, 14 niai.

La séance est ouverte à qualreeus la mesidence de 51. Antonin Dubost.On adopte le projet établissant des teglestemporaires on matière de propriété indtleBielle et celui tenchant à faciliter l'exécu-tion des travaux publics durant leslités.

'Mt Aimond. lit son rapport sue le projetaugmentant la limite e6mis,ion des Bonsdu Trésor et des Bons do la Défense natte

le.Si. -Ribot intervient dans la discussion gé,-

eéwc.II faut, dit le ministre des finances, en-

tre le gouvernement et le Parlement, un es-prit de confiance absolue; nous ne sommesrien sans votre collaboration.

51. Ribot rappelle le succès des Bons duTre.r et fait remarquer que les épargnessent considérables en temps de guerre. grâ-ce aux vents induhtriels venus de a guer-re elle-même.

- Certes, nous vaincrons les diffEull(s,mais a Condition que les ministres earripren-nent qu'on ne peut augmenter les ddpensessens nécessité absolue. C'est en épargnantle pliin possible que cens pourrons soute-nir la ,guenre pequ'an bout, (Ttiès hien.)

el. Ribot rappelle dons quelles conditionsnone dûmes, nous adresser à l'Angleterre,qui maintient mn change aven les Etats-Unis, plus facilement que note.

M. Ribot 'manifeste en.ite l'espoir queIre banquiers des Stats-Unis comprendrontqu'il y à intérêt à empêcher la banese duchange entre les deux pay. Avec, la pro-longation de M guerre, les diftleultéeRems s'accroissent. triais noue ne 11.6 lais-SerOnS jamais décourager, II noce suffiraitde tourner les yeux vers notre armée. (An-plaudissements prolongés.) L'upinion una-nime du monde est contre les auteurs deces crimes abominables que l'on commet aunom de la raison dlEtat. L'impunité, dontils, jouissent en sera pas éternelle. Roustriompherons de toutes les difecultés. Ain-si, nous serons dignes de ce paya qui veutque noue ne 110ns laissions ariteo par rien.Nous irons jusqu'au bout de la lutte formi-dable qui nous a été imposée. (Vifs EPPlau-dissements.)

lit, Milliés-L.acroix regrette, à propos dela réquisition des bleu, que E gouvernementn'ait pas consulté la commission des lInon-

'Le Sênta adopte le projet augnentant lalimite,d'émission des Bons Mu Tré.r.

Là prochaine séance et fixée A jeudi. La-.arme est lev. b O hourest

Les AllocationsNaney, 15 mai,

Mirman, préfet de Meurtheet.Mmette, DentOn publier une circulaire aux termes de laquelln.les allocations seront supprimées aux mores quien font un déplorable tisane

Parmi les femmes,.diti dans cedi circulaire,dont les maris combattent beroiq.ment sur le:front, Il en est quelques-unes - ea nombre in-fime, vertes - qui, inconscientes ils..Jaurgâche .de gardiennes du foyer tiennent uneconduite seandaleuse et s'enivrent. La nation nepeut, de toute évidence, continuer u payer b cesfemmes indignes une allocation dont elles fontun tel usage,

Déjà, phieleurs radiations ont été opéréesPour ce inobt.

Conte du Dimanhce Les Sui:Hetes milanaisLsette-sois --11, un Mt :lasse, un

à, ev sué à rien, -- mune Bat,,. oie pas pourquoi, taudis que Borin-

r rat un eau:mile et entre h u eau,tuais prufonernent dans la philos°,

Je ne ,plains pas Bon:Denture.Bonaventure rot très laid très bec, très

meohant. Il Ont les petits domine son pèrele bau, il les fait lileurer et il rit. Ida ooupéune fois la queue d'un cheval eyee onrasoieet on la voyait dégoutter tomme un bâtonde cire- à la bougie ; il faisait mine de ca-cheter les lettres mec les gouttes de sang.Une mitre foie, il a plumé tm oismin vivant.

sog use b.nn content.- Bonaventure aime à se rendre eomplo.

Donaventure aime la scienceDepuis qu'il a ,coupe la queue du chat,

depuis qu'il a plumé l'oisenu, Je le déteste.Je le laisserais écraser a rems de 'pierrescomme amI eraphon. Est-ce ,qué je mois cruelaussi ?

L'autre i/ tordait lo tan /guet d'unmimée ; je l'ai bourrà do enajps do pied êtlapé rentre le mue.

Mais sa -petite beur I - Ô mon Dieu-(Elle était restée chez une tante au paye.

La tante est morte, on a renvoye l'enfant.Pauvre Innocenie dere mntloseretts, !

Men Clle a repu bien des blessures,versé 01011 des larmes; j'ai mm que j'allaismmtrir de tristesse plus d'une fois maisjamais je n'ai eu vdeant l'amour, la défaite,la mort, (Mn affres de douleur comme autemps011Pon tua Lou:jette dt5vant moin.

blette entent, qu'avait-elle dune tait? Onavait mieon de me halite, moi, parer .que,quand on nie battait, je ar pleuraisje riais quelquefois même parce que je trou-vais ma mère si drOle qu,and elle était biencli colère. - j'avais des os durs, I moi-gnon- 0, j'étais ,un lernme.

Je ne criais pas, po,uran qu'on ne nie eue-nit' pns les membres, - parce -que j'auraisbe.in de gagner ma vie.

- Papa, Et suis un pauvre, ne niestro,Iie pas.Mais la mignon. .mion battait, et qui

demandait pardon à geneux, 1.011.1.t deterreur devant son père qui la frappait en-encore... loirjeurs 5

gt; :Nlifil.P.'dit?iniiiO7a'vitis, entendu unefolle de quatre-Aingts ans crier en s arra-ehanailrs cheveux, un jour qu'elle croyaitvoir quelqu'un dans le ciel qui,voulail later.

Le cri de celle folle m'était resté .dansl'oreille : la voix de louisette, fole .de peuraussi, ressemblait, it tels.

Pardon, pardon IJ'entendais encore un coup I à, la fin je

n'entendais Incp rien qu'un bruit itoulT.5un râle.

Une 'DM je crus que sa gorge s'était cas-se, que sa pauvre petite !sentine s'étaitcrevée, et ('entrai dans la maison.

.Elle était â terre, son visage Mut blanc,le sanglot ne pilligant plus sortir, dans uneconvulsion de terreur, devant son pèle,froid, blem.e, et qui ne s'était arrêté quoparce qu'il avait peur, cette fois, de l'ache-

00 le Tua tout .de même. Elle mourut dedouleur h dix ans...

De douleur I comme .une .personne que /e.chagrin tue. Et aussi du mal que font loscoups I

On lui Faisait si inal, I et elle demandaitgrâce en vain, les opie son père s'appro-chait d'elle, son brin vle. raison tremblaitdans sa tête Cl on ne l'a pas guil-lotiné, ce père-lb! on ne l,u o pas septiquela peine du talion b cet, assassin de son en-Uni, on n'a pas supplicié le Melle, on nel'a pas enterre vivant b cOl, de la morte 1

- Veux-tit ;bien ne pas .pleurer ! luiparce qu'il avait peur que les voisins

entendissent, et il la cognait pour qu'elle setri ; ce qui doublait sa terreur et la faisaitpleurer davantage.

Elle était toute gaie, toute contente, sirose quand elle arriva.

Au bout de quelque temps, elle cavaitplus de couleurs déjà, et elle avait des fris-sons comme un chien qu'on bat, quand elleentendait rentrer son père.

Je l'avais embrassée ea caressant ses jouesrondes et tièdes, aux 'Messageries, oh nousavions accompagné M. Bergauguard, pour larecevoir comme mou beuquet.

Da. les derniers temps (ah I ce ne Sautpas long, 'heureusement pour elle), elle étaitManette COMM. la Men; je vie bien qu'ellesavait que, toute petite oncore, clIn allait.mourir, - son sourire avait l'air Aune gri-mace - alle dbraissail, Si vieille, Louisette,quand elle Mourut à dix are, - de douleur,eus dissje

Ma mère vit meree,hagrin le jour de l'en,Lerrenerd.

11e ne Pleurerai., pas tant, si c'étaitnei ,qpi étais inerte

lis m' ml d,éj-ii dit ça, quand .le &nen estcrevé. .

Tu ne ,pleurerais ,pas tard IJe ne dis rien..- Jacques, quand ta mère te ,parle,

entends que te lui répondes... Veux-tu ré-pondire

Je n'érige seulement pouce - qu'ils di-sent, je songe à l'enfant morte, qu'ils mit vumarlyiiser connue non et qu'ils, ont laissé,Imttre, au lieu &empêcher M. Bergougnardde lui faire du mal ; ils lui disaient h eliequ'elle ne devait ,pas etre méchante, fairede la peine h son papa.

Lonisette méchante t Celle miette d'enfantav. eette sein tendre et ce regard- mouillé I

Voilà queues yeux sheriplismnt d'eau, etj'en/Vesse jr ne sais quoi, un Use de Il '(tu,jearois que j'ai pris au cou de la ,pauvreassassin..

Iules TULLES,

Dan, notre numéro- de lundi nous publie-rons a Sine Enquête 0 de notre collabora-leur Gaston MARRES sur les it Prisonniersallemands ; leur Vie ; ce qu'ils ,pensent.

La Santé du roi ConstantinAthènes, 14 on,ai.

Le bulletin publie ar soir de la santé duroi, dit que l'état da souverain s'est amé-lioré.

Athènes, 15 mai, 2 h. matin.'Devant la persistance de l'indisposition

du roi, le ronseil des ministres a décidé(pur mesure de prudence, de faire appel auxsoins den spécialiste d'Europe. La reinecl.airière Olga est rentrée b Athènes ve-nant de Pétrée/a

erceeiaïvZnést'Zia 1mei ei7SEDC-3,. 1_,IS-reer:n2:1;e,f: persounierre sen leeteur oe-holeris no cle-,trahi ai de nos advereaVnu.

°es, n' mi pas venue, Chacun a Acbanné d'inutilespropos, les lournatistes, comme il congient,brandi des plumes acérées, el puis d s'est trouvéque tont le monde avait hIcline .son avis, sauf te,persommge préelsement fpn avait le droit et ledevoir de parler. Gele,ed ne manquera.bon pasde dire, devait se .garder, plum que tent autre,d'une parole precipltée. d'en MILS d'accord. Aussin'aures.je domande, de M. Valson qu'une de cesbrèves mur elles que, sans engager revente, met-tent en pleine lurniere renl d'aine où un noblepeuple, eu une crise périlleuse, a besoin de sereconnaltre.

Les abus patronauxLa Bataille. sundlcai,le I,,Jeuelallx,

De quoi donc t De n'avoir pas été la perfideAlbMn d'avoir loyalement Eau mes engage.mmts.

Ce sem l'ennemi de notre camarade EdouardBernstein - et toute la presse anglaise bd a,huutement rendu justice - d'avoir le premier,dans la .presse soriallete allemande prelamehautement ses sympathies pour /*Anginterre, d'avoir répondu courageusement à ses ealomnla.Murs. C'est qu'il a, liti anosi, vécu Pn proscritsur la terre britannique - comme Karl Marx,Liebknecht, Engels; came. Wilhelm, VictorHugo. ,Edgar Quinet, Laids Diane; nomme part-baldi, Mazzini. Kossuth - tous les grands ber,,nphilosopes et eombattants de la délhoorlierapéenne. /I sait que la aine que /es Hransdepuis Napoléon Ire jusqu'à -Guillaume 15 - ans

nloireeCelle 'parole, qui rot soulagé tant de conscien- mes libres,

contra la grava générale

cl. Comité central de la Féderatten anelatlerede la province de Milan a adopte, api, une vivediscussion, un ordre du jour exprimant la eoldvielion que, dane l'éventualité de l'intervention

le Part/ socialiste se mruera' b dell.°M responsabilité de la guerre.,

Le ',pato d'Italia, commentant emte dé liera,en prend acte' avec sallefectlen, surtout au mo-ment olA le neutralisme se montre ffiollitien et va.ticanesque.

Insultes gratuitesOn IiI, dans te u (lu lot à cette stupé-

fiante remarque de hl, Albert -Quinoa.Lonsqu'eelste une guerre, la /chaleu-

reuse, :platiitulo de certains antimitilaristesprofessionnels, vis-h-vis flee chefs militairesqui doiveint les saliver, rappelle la vénéra-tion soudaine, pour la religion, qui saisiteertains antielericaux claquant des dentsdevant la mort. e

M. &linon s'entend sans doute aux cho-ses de bhabre. 1.1 est mal informJ des clic-ses ta théâtre dé la guerre. On a-t-il vii. lamm ehaleurelise platitudevis-A-vis des chefs ? Ftette platitude theChalniiin, se Brisant tuer heroiquianonl.C'est éticiel Della Torre, tué dans une1 raneMe. /C'est Aubin dela « Verne e, 111.011111 sur le front sergent, elRenault, révoqué des ohernins de fer, tuéavec le grade de sous-lieutenant. C'est Rous-srt. le liées de intraire Aernoult, se bat-tant au Manie, c'est Jaequemin, gérant dua Libertaire à e'est la foule des innombra-ble dis antimilitaristes qui ne -comptent quesur ex-mémos pour etre selves.

Ce pie dit la Presse

natice I universel sentiment des cite.... tn'o'bre'jt.il norefee S m

» M. le Président Wilson »E.,rhainé ,(0. Clerneneeaei)

05. Wileen ne parait pas l'homme oses .grantE4crises. Il ne sait probablmnent pas mieux quenous co qu'il dira, en qu'il fera demain, Vonprinel.pal tinl, jusqu'ici, est no le mentr, unpeu trop limidmnmit. On découvre très vile eneffet, qu'en ce chef d'un grand end n'y a rienà découvrir. Aux fleures dramatique, on aérer.une grande vague d'émotion sur un peuple tees.saillant jusqu'en ses profondeurs, la nerlênonalo attend, d'ordinaire, que celui que est enpossession d'exprimer le pays trouve. avant d'envenir a raelion, une parole où se puisse recoin

A lbenre où tant de travaillmus, qul ne pos-sedent rien, risquent leur pem, dans les tom-°bées. Il seraill désastreux que des patrons purs.sent impunément entiner il...A./einem Eurefemmes OU /mirs enfants b mourir' de faim enIran aillant,

Il ne serait pie temps que Fon pensèt h prcn-dre, sur ce terrain,' les memes garanties qu'aprises, contre la cupidité patronale, le .gouvlme.ment anglais.

/Séduire le taux des In/Daces et imposer, parun cahier des charges exécutoire, un minimumde salaire, -telles sont, àeolrr avis, les mesuresqui s'imposent dès à présent, avant pin ne soin.trop tard.

1;n proJet de PM dans ce sen, eau actuellementdépose mie le burenul de la Chambre: «CM lecomplète nt qu'on le vote immédiatement, l'osmira, de celle tacon, servi la cause de la dlfussenanonale.

Dans une guerre, qu'on prétend etre .0 gterrede libération mondiale, il ne dell pas y avoirpossIbinté. pour lin petit mombre de priViléglés,de s'enrichir de la misère nationale. o

La libérale AngleterreL'Ilronentlê !Jean ihongimt)L'amour quo les démurrates rlmr. esprits

avancés de partout mit toujours voué a l'Angle-terre libérale lia d'anal que la haine pie Px atoujours vouée la réaction internationale. Nousen voyons une manifestation particulièrement ré.hhotente dr rentre °et du Rhin. Bleu pu-nihse l'Angleterre ! s'écrient les pangermanis-

CHRONIQUE LOCALE

4 travers ToulouseConcurrence aux produits allemands

Le moment est favorable gour une actioncommerciale sur les marchés étrangersDepuis le mois de septembre dernier, l'Of,

lice national do Commerce extérieur s'estattaché b publier, iliune façon entinue, sousferme de', Dossiers enunereiaux ut, lesnombreux &moments qu'il a pu recueillir,par l'intermédiaire de ses divers correspon-anis, sur les méthodos à employer pour

faire victorieusement concurrence, vur lesmarches du monde, a-ux praduils allemandset austro-hongrois.

Cette intéressante documentation, déjàtrès selumineuse lujousl'hui, a obtenufaveur des milieux ibleressés. La lutte éco.nornique doit, en effet, e.uptéter l'effort mi-lliaire, el, pour tirer tout le profit désira-ble des événements actuels, il est bon que,sans plus larder, nos fabrioants et /lege-eiants se préoccupent de substituer E pro,duetion française à l'article a made in GoVe

Le blocus réel dont l'Allemagne est me--nuée nous rendra ha tâche :plus aisée. Lemoment est dono favora.ble plus que jsmaispour poser les bases de la prochaine mie-pagne économique.

'Nous recommande., dans cet ordni ei-d.i,es, à tous nos exportateurs, la lecture ,de

Dossiers comenereittare a do P01I1ee noLionel du Commerce extérieur, qu'on .peutse Specurer en s'adressant directement hcotte institution, 3, rue Feydeau, Paris.

Ces doenments peuvent Aire égal.. con-sultes au siège de la if/ambre da eernmenceele

Obsèques Militairesgénéral Joubert, président du. Hot/ve-

nir français, iremmaie bic. vivement au,nom do Comité, de Toulouse, Les dames quimit bien veuln se faim in.rire pour assis-ter eux obsèques de nos biaves et vaillantsdéfenseurs à Toulouse.

Cos da-mes, un nombre de trente recevrontincessamment insinge voudront.bien revêtir pendant les Mer/tonte aux-quelles elles seront convoquées.

Société centrale d'agricultureRéunii»mu demain lundi à O heures, siège

2, rue d'Aussargues. -

Ordre du joue : LI .maiterlheuvre agricoleennemie; Questions .diverses.

Pour les Belgesle Comité belge a -l'honneur de rappeler

qu'il organise pour mardi priehain 18 mai,au thétitre des Variétés, sous le patronagede M. le Préfet, de Mine Saint, de M. le Alai-re de Toulouse Cl de Mt le Consul de Belgi-que, 'une représentation de gala au profitdes seldats biessés, prisonniers et réfugiés

Presque tous les fauteuils sent déjà enle-vés. Le ;bureau de local ion Sera ouvert di-manche â 10 heures.

Prix Ozenne et Municipauxbic. rappelons que le samedi 20

.couraut qu'expire le delai pour l'inerip-tEn des candidats b l'un de ces prix au Se-crétariat du, ,Consel, de prud'hommes deTouleirse (Palais de la Bourse ouvert tousIra jome ut5p ferre de midi hObruressoir.

Les employés, ,ouvriers et ouvrières duremmerec el de l'industrie ounl désireraienty participer sont te. d'appert., le ou lescerlidents des paons qui 1,5 0111 ecupéset le bulletin de naissance, le tout sur pa-pier libre. Caux qui sont déjà inseit0 n'ontpas besoin de déposer do neioueb,um piees.

Petits Faits

ProgeS-veritml a.LéSt: cl°rLesSsé au ler ,arron-,

Mss./lent contre la nomme G... Catherine,-veuve Laporte, 62 .aus, ,menagère, demeurantFei, ouvrière, mets. Bose, pour el d'unsae. de FR .grammes de café, oommis au pré-judice de 'M. Du-nte, Bell Morris Toulou-sain, rue dé. la Pomme.

LES ACCIDENTS DE LA CIRCULATION-Hier,suir, vers G bourre 30, une eollision

se produisit avenue de Lyon entre deux voi-iteres attelées d'un cheval enniluitee la .pre-altère par Mlle Pliai/p., âge de II anà de-meurant faubourg Bonnefoy, la deuxièmepar le sieur Espagne. Jean, au, service deM. Bayle', faubourg Bonnefoy, 21.

I, vsalievile Seer lequel Se troilvilit la de-moiselle Phalippou 1811 renversé et mettedernière projetée sur le sol, Elle ne recoinque de très légères contusions.

TROUVAILLE8.libéclatiter r à M. Barbes, rue Saint-Roum

10, un paquet de poehettes de papier ; b M.'Bourret, agent tentpOraire au 31ee arrondis-sement, sure chaîne avee médaillon Oui bu-reau des Epaves, ipertemonnair. conte-nant Inc petite somme ; à M. Maoières, rueKléber, 4, .u.ne :broche; h 51. Calmette, ruedu Languedoc, t bis, ...billet de banque ;

l'administration des on/RI/us et tramways,parapluies 2 ombrelles, un paquet de clés

et un porlei.nnae; à M. Laeliambre, rueSaint-Henri, 3, une paire de bas de Emme.------- ---

HOROSCOPE GRATUIT à toue pend, unmois avenir: détaillé binai que les secrets

tt Pour se faire aimer 0, it Pourréussir 0. Ecrire acre 0 fr. 10 .p. sep. àM. Faye, 250, avenue Daumesnil. Paris

AU CAPITOLETOULOUSE, Mancies Worms, TOULOUSE

Réclame du Lundi 17 Mus

ee-"=Pneeeie esee et .sans plestrons..gultpper inne

Blouses 7,95

Corset inellAege e:reer", In "-Illet de ...pelle learlre roue/one. 1s;.iiae1

PO11-99181elle=leeeneeleA 1,45

EMilleffl1111.111111111IP

Théâtres et cinémasAujemrdluiCAPITOLE. - Deux grandm représentations à

prix reduds.En matinée, ta 2 heures, spectacle demande

le Sauge d'une Nuit eEté, opéra comique en 3actes, musique d'Ambroise Thomas.

Eu soirée, b 8 h. 00, Lucie de Lamrnerni0er,opéra en I soles, musique de Denizeta.

le speotaele sera terminé par GEOteeTrOtter,ballet de V. Natta, musique de ,Gerin Ms,

Lomti. ouverte de 10 heures b 5.VARIETES. - La Préaidenee, fou rire en 3 ac.

us, grau h Saba Léon l'unique, grâce b la fav.tabbie hine MOT. Mn-te nadenee, y MALPiiiii.Marcid, Dot, Pbart, etc., sera Ioclou ire la saison de coined,e.

Lever du rideau a 2 heures.En Aoirée, à 8 II, la troupe d'opérette, avec"

Aimes ila Porte, loirelly, mm. de Layarepae, aapsud et le inemeilleux gran.d prehnicr comiqueSabt-Lean feront du Crawl 3,9,1 un ravisse-ment na/Lod:eux en 4 an bd.

Lmatiou ouverte sans augmentation.THEATRE DES NOUVEAUTES.-Matineie 555e,

réo miu liénérice des uvres do charité avec leshonnir,/ suit C., l'amusant Anileda les Alber-t., le .comique Grincla, la Petite luly. Forte', tePMI% Lefort.

On terminera par le sketch patriotique de M.Alexandre cleutsl. Mite Belga, jeux per gr, gm...dia et Mlle Deiny.

BTAGASITaTS

PRÎNTEMPSTOULOUSE

1-1T_TIOTIDI 17 TUAI

Nouveautés d' EtéCrepons, Tussores

Manteaux, CostumesJupons, Corsages, Peignoirs

Colliers et Boss de plumeFormes de Chapeaux

Ombrelles, etc.

Oimm.4-11,FAXISTTel. - lieux enatinees4 el de au 6, soirée à 8 II, 45.

La Fine du Bourgmestre, épisode des événe-ments de Belgique 1914; Le Pont de Juliennes-litien: A mil la Femme f hilarant vaudeville enmols parties de Roger pion.

Orel.MA PATUE. - Matinées h 2 h, 00 eu4 h. 30. Soliste à 8 h. 30.

Grand 1011 sensationnel anglais, vision deguerre, Le Sang guerrier de la Vieille Angle-terre, épisode ele la guerre 101 4.1111 ; NiekWin!, et la Grotte Mystérieuse, de ne policieren deux pailles.

Pat/Lê-Journal, Aetuali4és 1915 murlone desPrisonniers civils; Le Pain KK; Lord Kitchenerpasse en revue la noUvelle armée anglaise.

Et nombreuses autres vues inédites..AMERICAN-GOSMOGRAPH.- à 2 0.00

dol, 00, soirée â 011,00,les Roses de la Vie. eornOlie; Le Coup

miel.; Voix des Cloches, draine; Heure del'Explosif, drame.

DENTISTE..-- Tous les titravanx elenlairesseront à himitu/ prix, pendant la due', de lagu,l'te seulement, 7, rue Lafayette. 7,

l'arums dl Mariées, Lalubie, ena Il nà1111S8t, 25

RAVITAILLEXillT CIVIL

L'ÉPARGNESaniOld d'Alimentation el d'Approvislannoment

TOULOUSE

Dans toutes ses Succursales

SUCRE ca,sé, scie, rate. 1.0 te 1.20

VINe, '"a"L'erl u 025

HARICOTS tee ("M'Ire' 0.40

PAIES rrZe.',eeee,I n 0.30

Dans ses Succursales deloulonseseulement

PAIN 0,io'l Q.85PAIN "r"', 0.40

Tout le Pain est garanti deMINOT EXTRA

L'EPARCNE vend le PAINau même prix qu'avant les

hostilités.

EUT Efiïl DE TOULOUSE

DécèsDu 15 mai 1,105

Pierre Vinnolles, 17 ans, rue eln EanonnfAreole.Raymande coopta°, veuve te m, Da ans, à More

imbun.1 énenille Bastié, veuve Alinquet, 07 ans, rue S5

Nicolas, 10,Paule Avisoid épouse Astid, 56 ans, avenue de ta

l'une 001e, 64.Hospices ,eivils, 2; aliénés, 1,

bamums mortuaires, Laluble, roc b Remosal, 25

CHRONIQUE REGIONALE

Petite Correspondance0..., Castres. - Votre convocation ne nous e

parvenue ciu samedi matin.

AUBEL'Action de nos Elus

I,e eitovenMd5. °'l 01, a reçu la lettresuivante

Illousieur le Députéet cher Colliepe,

Vous avez appelê mon attention sur

111's e fait( b,,ubtenir l'adhèvennutt, avecrn 1 par le Comiee agricole de Bar-

/a rinditednetivredes prisonniers de guerre,d'es travaux prOjetés b la Banquette par ESyndicat inter...al de Nanbonne, Cour-san, Armisean et Virmssan, pour la défen-se de la plaine contre lev inottilatio. de

0 J'ai l'honneur de vous faire eonnalfreque je fais instruire dergente Cette dernan-de par le Service hydraulique.

Je ne perdrai pas de vue, voux pouveten étre /Ker, la regOintnandalien.dOntfaire a Me l'objet de votre ,part.

Veuilles agréer, etc., etc. - Le MinistreOr PAgliieldhle r Fernand David.

Station d'AvertissementsPression barométrique réduite an niveaude la mer 763.i.Dijiwa,, av., la veille r 1.7 en plus.:Maxim d'hier m b 2 nt, du sof 24 denuAls;

b 0 ,ra. 411 db sol, lb degr, o,-;Minima d'hier t bI m, du sol, 1,2 degréeu g;àO ny. 40 du sot, 13 dee.Moyennes d'hier', h 2 nis du sol, 18 de-grés 4; 0 m. 40 du: se, 14 dem°. 2.IMinima du jour ho ni, du sol, ii Ingres

4; 1001, 10111e sol, 8 doge. 0.Etat.hygromeltrique : te (hier ; 53).Pluie de la veille: 0.Situation régionale prmsion en relve avec vent Md nord-ou,est.Temps probable : beau,

NARBONNEPOUR Icl/' ORIPIIELINS Dit LA OhElltad.

- L'Orphelinat de la guerre, qui recueilleimmédiatement sans formlailé, et sur tauspoints clu territoire, les pau,vres .orphe-lins de la guerre que/ que soit leur nambreet ,oui les élève b ses frais jusqu'à. leur

euTito/

the p.,t esters, petit,

ÉTA I *i Phitivateiseidi1/6mel, 1,5 Oillestiu h id

S.SLI,E. 1416,0 FDTBS. - Audourdmanche, en matinée, et le soir àtrès précise, À111 pregrennueannalités; Petit blessé, sSon écran, grande comédie enL'Intaegue, grand, drame-en 2autres vues nouvelles. ProchAmour el trahison, grand drame.

TARNALni

ionunsE ritANAIL. - Leo, rnenbu,du Gauen et des bureaux de :Syndicat, so,/-invités à assister à 10 reuniuà du Ded'Aministration de la Nanan du trend%aura lien, samedi, b 8 /mures et demie 2,soir,

Ordre du jour : I, lecture des corresposdames en ee qui eoneerne' la eV/remise:mrste temporaire lionte à la durée de

Ifla'guerre; 2, decision à prendre peur la JeuMe Fresno ise du -Seeeurs National; Senu,Il rendu de la commission de

%tant donna l'ireportanee de colis 'deniono les eantarades voudront Bien faireMus /eue possible pour dIe exact. à l'heurs

60/115VODSOURD MI/ OESEL COMF211

AIX 11.E: neir;PEAUaexamaE/000TN4S.144caRas,

oEmariGbaiSONS,BUTONS,Plans- ET QuE IMËNI,CA.A eitussii

PRENEZ if DÉPURATIF IMPIEn VOUS GUÉRIRA INFAILLIBLEMENT

dualePlIARBRAYNAlmosmcran

Er .1,3 1,114RMACIES.rommenfranceSi

,-%,-Aïi

'16Pas,;nt cati

' faveueTins de la gum-rs.iNDAGE. - }Los ace,

'opetter, figé de il ans, no,s de/nielle Me, a eté; vagabondage. li d

s aNDSNS. - QuaL,0; selierer ont été et.

Mme (Mies

La SituationParla, 15 mal, 1111.

Ail pord d'Ypres, 0.0- loua irdliga unétête b Pennmni; nos troupes oni talaiplusieurs trandlees en avant dHetsas;oleelle temps, elles se sont emparees d'ovepartie de Steenstreete, b l'ouest da canal edu du pont sur le canal; elles Ont pris bmitrailleuses d fait une cinquanEineprisonniers, dont on, °Bleier,

Alu nond d'Arabe, le embat oOntillianom a permis de nouveaux progle*Js leest de Notre-Dame-de-Lorette; notreqt./e a dnhorde Per In nu./ ole 501u'en est rapproche à l'ouest.

Nous avons, d'autre part, repusentre attaque sur les Pontes 0104dette.

A NetivillesSaint-Wast, nous avonsnué la conquête de la partie nord,lage et enlevé plusieurs groupes *

AIl nord-otiust de Pont-à-Metbonplaine voisine du bois T. Pliétre. 11fait une cinquantaine de prisZliun officier.

,Suà le reste du front, rien n'a MA olool&

MALADES ABANDONNES ! Drame*guérison l'Abbé m..1, a rueToulouse.

NINE A DAX IM TailLoilsiEclairag,e Chauffage Cuisine Foree meg

CYDROTHERAPIE PAR LE GAIVente do oolve goudron sulfate d'amenai*.

On porte h menitate d metir d'un kte.toter,

2, Rne Périgord; 75, lice Alitaca-liere"Ou Si l'Usine Atlan

DEMANDEZ PARTOUTLA IMITE DARRIBAII. - TO111052.

Bock Bruno et Blonde, /lors Concoure

^y--

Les atrocitésallemandes

Rapdpeosrcts oomn,ffii:i.eiolsnetd,.in.:

EN BELGIQUE-7. - TeeEN FRANGE 1 /plue

2.1.,Lut de, ela col,,,.........,... .1.,.......Clingim volume, franco ; 50 er.nter

',)'7.,.:itie21 tSC;CiAlèlet-)744:74.-1

(...., e.1.nees .s,,,,, N.!,

- " *.j..--7aî '',7f,feeend'qegie

>,:_ite

,e ,

,ompos à sur machines linotypes -

Mo. do resec.....bd rue o

------rd"11;13A0,L'AdnitniSteatear-Gêrant

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés