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, Vin ADMINISTRATION e & REDACTION lila EB, Rue Roquelene 1111 IL .., mn, IL 'r -.1 PM TOIlleOUSE OU es- Ill RO/TIEXE ANNZE. t. 2à20. 11111 waseararnaamere ana ee fil1 je, 5 101r. 20O. brasier 9 Ir. /8 fr. Mt Colonies 11.1111,i .neynodsca.nnin 48 !ii ofct au Pariant - Le Parlement S'est réuni en S.M.', .C&OOado pour cinq mois. fl ndest pRs treP Let. 0, pertUtreiriemb e, plus, Plue da presse est bâillonnétle Ofeeteale de fa no,tiorn &impose. Et le contrôle de la nation, c'est le centrfile parlenientaire. Quels que soit le crédit quo nous Ms- siens eux ministres et aux bureaux qudils dirigent ou qu'ils sunt censés di- riger, nous entemdensque nos élue s'a- ceurreL qua toute la machine adminis- trative, civile et militaire, fonctionne à peu près corivenahlement. Car il est impossible qu'une Mis ren- ai, le Parlomoni accepte le soufflet que Vient de lui addiguliStrer le Ministre de la guerre, Sn: les joues des members du 100eindké d'hygiène. On sait la MOADventuro qui vieet d'advenir à cette pauvre Commission *hygiène de la Chambre. Elle avait exprimé, la molanté d'elltde moir SM place comment est organisé mois-je poli tout de naines ! mitre Service de santé. SIL y a un senior qui a consterné pendant des mois et des mois la nation entière, c'est hier; ce serviee-la . La reponse in ministre de la guerre est stupéfiants Le généralissime ne, veut pas de da Graninission dlenquêsto au front. Tout es ,queil accepte, c'est une visite des ambulances du (rant par le présiderai dl' ta Cummission et un seul de .ses »88 un point, &est tout. Il a bon dos, In généralissime. On sait ce que signifie la fin de non- recevoir qu on lui met Sun le dos. Elle signifie que le directeur du ses- Sine do santé, sur le front, ne veut pas Aire inspecté pas Ms représentsnis de, la nation. Car à, qui fors-t-ou noire que le pré- sident de la Commission d'hygiène et le, député qui raccompagne auront le temps d'inspecter sérieusement les am- bulances et l'état sanitaire, dam front die 400 à 500 kilomètres ? Si le service do santé et IR ministère de la gnome n'avaient pas craint l'ins- pection des eo,ramiseaires aux armées, "SS auraient laissé la 'quarantaine do membres de la Commission &hygiène So diviser en une dizaine der groupes; chaque groupe aurait ii-site son secteur, et, dans quinze jours, l'inspection eût été complète, ares inSpeotion qui eût offert des garantes. Elle en aurait vu de belles, la Com- mission d'hygiène, si frita.dt allée vi- siter certaines ambulantes ois des con- tagieux suret soignés dans de telles con- ditions que de sfemedes charitables sont °Magne de mendier un peu partout du linge, dues médicaments elle matériel le plus élémentaire, pour que nos ty- phiques rie crèvent pas comme des chiens ! Et puis, est-ne qu'il n'y squs le front à Inspecter ? Et nos casernes, où la classe de 1915 dans certaines dia moins est array...c.-une Si on ne l'y attendait pas, car rien n'était pré- pué pour /a recevoir. Et moi qui, pour donner du cur au entre aux rr poilus- qui sont dans la tranchée et leur montrer que nos gos- ses étaies& prêts à eller les rejoindre, publiais des lettres do jeunes gens de a classe 17. Merci .Nous voulons bien, à la ri- t/Cuir, oonseritir à ce que des gamins ris dix-tut ans courent le risque, can- tue des hommes, de .inouris d'une halle prussicxne r mais si c'est pour les ris- sacrer orever de pneumonie dans des ce- Merles, je ne marche plus ! Le soufflet: inflige à la Commission 'hygiène, et en sa persomm au Parle- ment tout entier, edt tel que, pour atté- mr le déplorable effet prodelit, le nn- tristre de la guerre a constitué à la ante une cemmission nommée par lui, t qui n'a aucun pouvoir de faire l'en- Indic refuSée à la Commission d'h.ygird- no de. la Chambre. Si la Chambra encaisse le camouflet Peut qu'elle est de bonne ocumposition. Je l'avertis que les électeurs sent le Peins bonne +composition. Nous avoids nommé des députés qui tont nos hommes de Confiance. Ils sont es représentants de tourtes les familles fair pays et de tous les soldats qui se bai- ent. S'ils n'obligent pas le ministre, par Vois les moyens, à les laisser l'anse lem mettez qui est die contrôler tee sered,e,s Mblice,'Ia nation saura les retrouver 'près la guerre. Gustave RERVE. En Allemagne DES CINEMA FRANÇAIS GONFISQUES Copenhague, 92 jeamer. autorités allemandes, ayant confimui soneuoval8s de musions eangenategraphi., es frange:ses établies ed Allemagne et 051 Surs' h les noploiter soue leur 500505- des tentatives ont été furies ces derniers Olu pou' mettre en circulation dans les «Pa nutree des filouc de guerre auhrusses ..rizzz..1,1 portant la rnaliquedesmai- GUEM Réflexions Le préfet du Cantal vient riadivisser aux maires du département la dépêche suivante f ê Certains individus parcourent Ns de- parlements, s'adressant-de préférence aux femmes, pour dire ê Paix némoessaire s su moment oit nous sommes sur le point d'étame définitivement victorieux. e _Arrêter ou Mus ,arrêter sans hésita- tion ces individus. 5, Qu'est-ce que c'est que cette histoire de brigands ? Des individus s qui parcourent les départements, s'adressant de ,préfenence aux femmes pour dire ê Sait néces- saire ! » ? ? ? ? ? (la a l'air de sortir du même cerveau malade do policier qui imagina, au début de la guerre. que les numéros de l'enre- gistrement inscrits mir les affiches Maggi étaient des indieations pour l'état-major allemand. Si ce n'est pas un nouvel accès u d'use pionnite rr suraigu qui s'est emparé de quelque inspecteur de la Sûreté générale, atteint du délire de la persécution, ce doit etre bonnement dm citoyens français, nullement u des indien!uu s, monsieur le Préfef qui est:priment leur désir d'une paix prochain, Ces citoyens sont peut-être ries malee droits de parler de ê paix nécessaire s en te [marnent, alors que tous les per-lis sont a peu pros unanimes a rentamer la guerre à outrance jusqu'à flemasement du inili- tariame prussien. Mais en exprimant leur a,is dans des conversations particulières, ees citoyens, n'en déplaise â M. 18 prél et, exercent un roit qu il n'appartient à pets.ses de vio- ler en la personne du plus humble ni du plus 'stupide des mimer. français. M. le préfet du Cantal fera bien de se pénétrer de fagne vérité qui est élémen- taire .en régime arépublicain. LEgÉnbuzsillmagss'illquittout Pas d'amitié sept les soldats français L'Allemagne neleielle commence o s'inquiéter des J. mometnents d'annid » qui se 1:Induisent difedrents endroits eajre les soldats aUeraands suie; soldats français de tranchées b traimbees. La presse allemande, on le sait, a puni de nymbromes mues Jtc Si&..1te ramutant les de- lads 1. Mus touerait. sur /u facon nont on rem:cotait outre tem netailms. nt ilotes ettres semblait émaner comme des prome.es On fraternité future. Ou en parlait partout, es avec Tout d'abord le gouvernement n'osa rien faire. Unis il semble que le désir des sol- dats allemands .de se rapprocher sans akmes, arulealemeut des -Fivangais, ait prie pesa Peu doh proportions inattendu.. et I. commandant: d'année se unit 000,0551 employer des moi.es sévéres. pour J'étouffer. C'est par le jeurnal réac- hommire 10 Tweehe Boadechau de Berlin qu'on appr.d que, le se décembre, [mienrr formelle a P faite aux soldats /Pommas de fratemper av50 l'ennemi nussuinussert de se rapprosier P.- S.C.:tuent de lui dans les tranchées. * .pour .inontrer il 'ou prend en haut lieu refaire au sérieux, Fondre stouts que emie agiout en Y:oie. de cafta défense seront poursuivis pour « Muge trahison ! liai doute que roséee ne sait suivi, mais niiez bon nombre Si soldats allemands /a passion glierriEre Men sera pas exaltée. Graiut Conslantilople nome, 12 Janvier Suivant des renseignements que /e Gtor,,ale Orfusie regoit de aorgstananopie, une grande ef- fervescence regne en Turquie. Depuis que des .0.7181>ing suies ont réussi à pénétrer dans le, Dardanelles et à torpdier In croiseur liessoudich, on ennsidère nomme psi- Ne us rata de, entes nuis jusemn. Constenti- nepie. Les archives de rEtat. /e Trésor, ainsi qua les équipages et carrosses de gala du sultan out eté transportés eeiaaerar5s os, t.suive ax1a- tique, qui est ta the de ligne du den,» de fer l'Anatolie. On dit, de Meer/ PU., que la -aapitalo de d'empire otternen sernt transféree o Brousse nu Konien au cas nù r, Cettes alliées viendraient grouiller devant Constantinople. 11111s les Airs Couic mortelle d'un aviateur Anxerre 12 j.vier. In biplan nuite...pilote par Pay,teur Lu- Men Couffin âgé de 27 ans, sumolait vernira, O midi, la cou:mime de :venins, pros de Mus. Une ',intente raflais do vent pouska l'appareil sur un nen, nevd et le biplan heurtne les brausem, mteinha lourdement ,ne le mal eh JI se brisa; l'aviateur fut tué sur so sana, tt assit le bassin écrasé et use jambe Omit séparée du tione. La station de Ghisteiles Dunkerque, 12 janvier, Des nouvehes arrivent 5e' hot.- daim annonnant que les avions siiegmod, qui om survole la mégi. de D'unkery,,e verai.t de Obietelles, Tillage situé au sua-est d Omer de. Les Allemands om ciné UMM.ea une impur- laine station ad.sautique, m point me trouvant hon de la portée 550000r, de la none onde. Qui ii nommé, rmits de sa.de sabh et cou- verts de 0050 0e ter, ont déjà été ronstrints et mn grima nombre de canons protectears spg.- eau, mal Cf installés. Deus avions sur Paris Pgris, ja11,0r. Deux avions ailemems ont Lena de venir Osier sur Paris, l'an en suivant la d:neigea Mooldi- -hen-Pontoise, l'autre eu arnivant par marnas- Lem v.o.aissences ries agions parisiens les det a/Régnées L'ans la mêlée Li POLITIQUE Ce que dit le communiqué de l'après-midi . Parts, 12 Janeler, 15 heures. De la mer à l'Oise, canonnade intermittente, assez violente en quelques points. Sur l'Aâme, au nord de Soissons, des eues bais très mouvementés ont été livrés autour des tranchées conquises par nous le 8 el le 10 janvier L'ennemi a prononcé, au cours de la journée d'hier, plusieurs retours offensifs que nous avons repoussés et nous avons gagné de nouveaux éléments de tranchées. De Soissons à Reims, duels d'artillerie. Nos pièces lourdes ont contrebaltu effica- cernent les batteries el les minenwerfer (Lance-bombes) des Allemands. En Champagne, dans la région de Semais, tir très précis de noire artillerie sur les positions adverses. Près de Perthes, le fortin situe ou nord de la ferme Deauséjour a été le théâtre d'une lutte acharnée. 'L'ennemi est parvenu à établir une tranchée à l'intérieur de l'ou- vrage dont nous eon.servons le saillant. Lu lutte conlinne. Eu Argonne et jusqu'à la Meuse, rien à signaler. Sur les Ranis-de-Meuse, deux attaques, l'une au bois de Consenvoye, l'antre au bois le Bouchot, Ont blé repoussées. As sud-est de Cirey-sur-Vezolize, un dense déta- chements a surpris el mis en fuite une campagnie allemande qui pillait .le village de Suint-Sauveur. Dans les Vosges el en Alsace, journée calme. Le mauvais letnpse4 la.lempête de neige continuent: Sur le Front Occidental L'Activite belge Dunkerque, 32 janv., ;4 le faveur de eu la min, de. régiments d'infanterie belge ont fait une avance entre Lon-Maestro-de et la nier. Gela a renforce les p.ifiona dee aillés 411116 le triangle nordA par la mer. La boue rond enpo.nole le de- p lace ment des canons et des convoie de mu- itions à moins de grandes difficult., nt u' m'y aurait aucune utilité s envoyer des ren- forts dem un pays où, avani de pouvoir faire un pas. Me Dormes doivent s'arracher r..e. de la visa sis ils s'enlisent. La garde des Ponts Ainsierdard, 12 janvier. Ou talirgrephie de lEeluse osa ec Nieuwe Reiterdpusche Gourant JJ, que des uhlans sont arrIvtb, a Middelbung ; d'autres sont logés à Houris et tidLapseheme. I:arrivée dus c soldats, qui out Pour mission de garder las ponts, cause beau- eoup d'émotion, De nelubm.tus habitants s'enfuient ; la région uiloèe entre Stroo- Mirage ri Daideghem est sillemée de tran- c,hées défendues par des mitrailienées. Leurs obus sont empoisonnés M. Destro a apporté aujourd'hui 'a 144.- demie des mie.. le mmitst de hes gra- yu, constatations, qui out été faites par MM. Urbain et Victor Henry, de la Faculté des cimees de Parie. Les elem explosifs cl Ion shrapnells alle- mands contiennent de Petits tubes métalii- qu., ois- enfermée une .peuelre mu- 00 e-5 cfn à l'analyse a été reconnue Pour oie uMlange de diversoa espèces d. 'phospho- ré range el D'aprèm les spnoir.écia.listee, cotte poudre se- rait placé là, dans la but de produire une fumée indiquan le point de chute, de ma- nière à permettre aux artilleurs de rectifier leur en. Mais, de. tous ce cas, le résultat immédiat est d'aggraver tes conséquences des blessures faites par les balles des shrap- nells ou les éclate d'obus. Tomes I. blessures faites par ces pro- jectiles présentera don condpkicatiOne diffiCiles â enrayer. Sur Muant Il y a, doux ans environ, une société alle- mande acteta de nombreux terrains et ins- talla des bu.rea. â Weteren, petit village situé à quelques Iiilmentr. de Gand, sur hord du .fl,mve, Des ouvriers eimentiers arrivèrent en grand nombre cibles 0,01 dis rondelle. scotisme- de ferre. lin bâtiment de borines bizarres s'éleva et Un tait lamas- prêteaSible. aux courbes mrprenautes, aux armatures imposantes d'acier, couronna re- difice. Dans M jardin et 1nm terraiaa depen- dant Sala prOpriétê. doo piliers trapue, sans elestinatien preciee, gisaient au hasard, . Jamais un oustier ne pénétra daos l'ustne mystérieuse, qui ne remit .aucune niachine, tc .pmeonnel directeur di-eparut, semblant avoir renonce b ses projets, 0010e laissant 91,e piaes de nombreux gardians. Or, c'est le toit de la construction abandonnée 5121, roulé sur des galets dissivinsfiss dans la ma- çonnerie et reposant ensuite sur les pilieru recueillis denu les terrains t Places dans le lit du fleuve par les pontonniers allemands arrives au premier Mur. constitua 50 nntat unissait, Pm legmel :es troupes impéria.les pesa:ment l'Escaut et pénétrèrent dams Sand a ta sutpefaction des habitants. Depuis plus de deux ses, os Mit truqué, machiné comme un décor de féerie, avait sa da,tinalion bien indiquée dans le plan d'en, veld issement de la noble Pet:gigue. Les gardiens prriposés b ln surveillance de rduMne abandonnée, semblait-il, n'étaient autres que den soldais réservistes du génie, dont la fonction spéciale était d'entretenir la machinerie perfectionnée du toit rou- lant et dont la consigne eu cas de guerre. inait d:Immerger dans ramait/ Ira piliers. dont ritasge n'apparaissait pas aux yeux des non défense do Paris Le ministre de la guerre, accompagné du enéral uSalbéluf. de son oses d'êtat-major, général Clergerie, 'et da geeérat Hirs- chenet, dir coeur de l'aéronautique, s'est remiu su' matin dam la.ban I ions deParis Le capitaine de seissenu!Morachechef du ser- s ire de la déPese du camp refinnugsn coutre les zeppelins. a fait visiter à 31. Millerand un poste de la. dee.. fixe. Lee projecteurs e les piesm ont été mis eu t.ctiornement. Le commandant Gir01. chef du servicade l'aviation ,du camp roua. ciné, a rsréeen nu ministre mn /Jersey./ et lés diff,ireifis types d'appui eils Le ministre s'est déclare très satisfait dos efforts id- ployée et des résultats mg. Chei peu la population sera avisée, par la voie de la presse, des mesures prises pour la réduction evantuelle de léoldirage de ma- hiére, qu'en ras; d'alerte, il ne Or pro,durne aa surprise ni boxai, Sur, le Front Oriental Le Communiqué rose Pésticead, 12 janvier. L'action eagagee dans /a région de Ra- ramegan poursuit mn évolution. Le 10 janvier, nrris troupes out enlevé deux eue nous de mentagne avec leurs accessoires. Elles ont fait prisonnières demun etaXtpa- gnies turques avec leurs effiCiers. Ruszes et Turcs La part que prend dans les opérations contre les Turcs la botte russe de la mer Noire est longuement commentée et hem- coup l'estiment très capable d'influencer le carartere et la durée rrame de la guerre. Cils flotte réussit Jà bloquer Trébizonde et à empêcher N débarquement des renforts d'Asie, celui les vivres et des munitions de Constantinople, la tâche de remuée russe se- ragrandement facilitée. Il ne saurait etre question cl envoyer des troupes marcher contre Constantinople. Cela .prendrait des mois, car les routes O' tour 'Mi- neure et 'd'Arménie sont impraticables aux tourdi charrois; niais il est de toute évi- dence que legsort d'Ernereum est lié h la liberté du passage par mer des renforts et rIes ViVreS qui lui sent nécessaires ,e Pour sauver les restes Les Turcs .essaient toutou. de résister et de Matraquer l'armée du Caucase, prés de Emmurass, C5ais cette résistance meme n'a pour but que de sauver les restes du the corps tura qui lot e.stiit à Sarylcausysch. Du Le oorris, il no reste quelques débris Toute son artillerie a Cal prise, ainsi Ils la phi- part de ses généraux, de leurs états-majors st des hommes qui n'ont pas été tués. Ces débris, ainsi que les restes du ter uorps ont CM, dit-un, reniés par les TUrcs, qui ont réussi à 'renforcer uo peu la garnison dEr- zerourn, où ils mroblent occuper une posi- tion favorable. Lés la bataille dure, en effet, depuis trois jours, et d'après Ira dernières nonvell., elle continue avec acharne-Ment des deux côtés. Il semble maintenant quo en .outro, ter corps d'armée turc était,.. moins par- tiellement, engagé à Andel-mn, Il est formé de troupes specialement choisim et instrui- tes pour la défense de 'Constantinople C'est un fait significatif qu'il ad êtd ,envoIS as Cauome pour obliger les Russes, devant la vigueur de l'effort ennemi, à retirer des troupes de Polome. D'autre part. on a en- quis la certitude que des troupes taisant Partie Soi', ter corps d'armée se treuvaient à bord du amquebot qui fut coula is se- main° damnera, près de hinope, par un criai- seur Eche de l'entreprise . contre PEgypte -Selon do savis dignes de foi reuus en A. leterre, en recounairrad rnaintenast li Gons- tarninople Décima de lexpédition entrePrise .ntre !Egypte, en .donnant, comme cause principale h ont échec, la crainte d'un dé- barquement sur la côte de Syrie de troupes anglaises qui eussent pu meter en danger les cOMMunications des corps turcs et me- nacer leurs derrières. D'après tes rflé.25 avis, la situation des troupes turpss d Bagdad serait. très mauvaise mn raison du mauvais esprit et de 'l'insuffisante discip/i- no de Ces troupes. Persécutions contre les Grecs On télégraphie d. Mytil8ne que ics perse- entions et I. violences de toutes sortes dont les Grecs sont l'objet dans toute. l'Asie 31ineure mem la complicité et Passisernee offeetiVe des autorités local., leur rendent la vie intolérable. Arrestations, perquisi- tions, confiscations se multiplient. Lou ma- gasins hellènes sont pillas, Inc tenues M- mitées, les hommes enrôlés de force. A Smyrne tin pirm événements sont à redou- Pr. A Sticlonis, à 'Nagnésio, des Grecs ont ete asassinis en pleine rue et plusieurs ter, mes eallintel. dans I. villag. voisins. Ibus les habitants d'Aivali et de Missi> nissie, en Asie Mineure, ont été contraints de porter le fez. Tout autre couvre-chef est considéré Somme us enibleme séditieux et entraîne' pour les contrevenants l'arresta- tion st la bastonnade. . D'autre parh en confirme de source /Mie que Taimplelday pendard b . .députe grec à Constantinople. dit que /es privilèges" du Patriarche 'cuménique seront maintenus, rosmurinésusotb la décision Prisé au con- grès des Jeun.-Turcs oh la question a été Os cutée. alais Talaat aurait Meute que Ire intérêts de la Turquie exigeaient que tous les Gnons mn Ase Mneuee fussent graduelle- ment contraints de quitter le territoire otto- man Gomme, d'aunes les lois en vigne:, les Greoo ne peuvent vendre leurs biens I. dl5 TuPuu Si à dientr. étrangers, sels pesnot- Lam à lEtet de 1m croutisquer. Cbambre des députés Séance du mardi 92 janvier 1915 M. de 4/adieu, doyen d'ode, qui eSk assisté des Luit plus founmmenembrescde 144ssernblee comme secrétaire, OUVre is séance et la ses sion h 2 -heures un quart prononce l'alto- uni. suivante MSCOURS DE M. LE PRESIDENT D'An Mes chers collègu., Le monde est debout, de l'Extr4me-Ocient à l'Occident, pour répondre à l'injure laite à la civilisatiun étroit 05h ta liberté par l'ennemi vingt lois séculaire de notre race. (Applaudi.emente). Les peuples se retrempent dam l'épreuve providentielle 'qui grandit 1m caractères or et enuencipe les Pneu; une seule pensée, une seule ardeur nous anime I repou.er, écra- ser ragression longuentept pre.parees, Us seill cri répond à notre pensée sono mune 1 o ISelut à la Fronce éternellement jeune. h la France de Caste, de Jeanne d'Are et de Napoléon I Salut à l'armée, gé- néraux 01 soldats superbes de bravoure et do ténacité. (Appauchisements). Salut 'a hos stlies, la loyale Apgieterre, la Grande Ru.ia Ilméroique Belgique, à tous les peuples qui luttent avec nous et peur la même cause. (Mirs applaudis.ements). Salut à Pus ceux qui ont ver. Mur sang ,et donné leur vie peur la défense de la patrie, de Ln soivilisi ion et du droit ; tous ces héros anqnymes dent Ilistoiro n'enregistrera pas Ire nons oh dent les ex- ploits agnuson de tous, sant le phi:, de la victoire. (Apollei.einents répét.). Salm. enfin, avan émotion et avec rep peet ces familles désolées, Ne plus élevé. comme les plus humbles, clont les foyers sont détruits dont lesespérances tegitmes sant anéanti00 par d'irréparables pertes. (soplaudisements) Quant à nous, tues obers collègues, conti- nuo. ès donner à ceux qui luttent à la frontière le réconfortant spectacle de notre m:11.'7`ià'àletnekrieenei 195e la pays tout entier est avec eux; restons M- vineiblement groupés, sans distinction de pesée et. de parti, autour dephenumes qui eut, à tbeure actuelle, le redoutable bon- net. de MM le drapeau de !a France. (Vifs appleudi.ernente) Aecreplons réaniment tous les sacrifi.s nines.irea et quels que soient le temps, la urée de l'épreuve allons sans faiblir Drs- qu'a la vicdome définitive qui amurera au monde une osix durable dommilhonneur et lu liberté'. (Longs applaudissements unani- mes). Adarès cette sobre allo.tion, Cl. le prési- dest d'Aga qu'orlonm l'éloge funèbre de M. Mile, député d. Elautes-PyrMe.. LES SCRUTINS - n est.ensuite procédé au Mage au sort dus bureaux et à la désignation dos ,scruta- Leurs pour les sort/tins qui vont suivre. Le scrutin peur enlection dos poéaident de la hanihre est ouvert ah h hit Ce scrutin est oles à trois heures et demie M. Deschanel est. élu président de la Cham- bre sans concurrent. Il a obtenu Pl voix On procéde aussitôt au scrutin pour les quatre vice-présidents, qui durera une denn Scion. La sdan. continue. 10,1k MERCREDI 13 JANVIER 1915. (j. - Irlee tifs. e ÉDITIotts RÉGIOrIRWE OARD, anna.vogr. LOEbte, ABTRON,COBRGLE,CANTAIL, 1.09,81,0/.120N.12, emegykoragaavievatedene, 170.89.-PyRÉNÉ». UR le I vaarrall'o:rnaanonnit, ir«11..S ire 7neenD, I La Guerre et la Paix Le préfet du Cantal vient d'adresser aux mai- res du dépai'tereent itt dépêche suivmte m Certains individus parcourent lee ddparte- mye., s'adressant de préférenee aux tommes, pour dire m Paix nécessaire au moment 011 nous sommes sur 15 point d'Us deftbsitivernynt victorieux. Sarney eu taire métier sons hésitation ces individus. m .parler de paix en ce moment peut paralt. ridicule, pape qu'inopportun Il prématuM, hop- timisme du préfet du Caotal ne vaut Eue. raieUx. Dire que sommes toc le point d'être définitivement victorieux L c'est, propre- ment, vendre la .prou us hours. Lette guerre peut etre 15ngve, a dit at. 515 Oui, Toui indique queue le sera. Nous uumptuns anr la victoire, mais ruasse s tenons pas encore, est' l'Alle- mand y compte aussi. Tout compte fait, la dé- prne0 du préfet du Cantal, par les illuons qu'elle peut donner, est aussi Leemo ire s.ux in- teréts de la défera, qua les pré.. mr psin alors que la Belgique et le nord de la France min piétines. //Un Commuulur;s allirichious BOUE, NEIGE ET BROUILLARD Venise, 12 jmvier. LM dégel continuel. accompagné de pluies Lorme/ha., a transforme en une nier do Sous le théâtre d. °perse.. en Ponte et em Galicie. Le calme .oiligne sur tact le front, depuis la bases Vistule jusqu'au, défilé dtriols. Les Carpathes euxuttémes 0.01 0m nege, :es eaux détestent des sommets en gras tor- rents, inondant Inc. vallées. Cet Mat do choses, que emutpliquent dé- pais brouillards, a arrête complètement les opérations milite/nen ILS ONT DU /T(CENDIER DES EGLISES Amsterdam, 1.2 janvier. A l'ouest d, la Gadgie, i,o nne tige courte istame sépare les deux fronts, nom avons repousse lier une attaque de nuit sur les hauteurs situé. au norclidrist do Zahlimdyn. Au nord de la Vistule, tc duel d'artillerie continue. Hier, nous avons de incendier inc Églises dans une ville de la'Pelageaé rame, car les Russes avaient installé des mitrail- leuses dans. le. clochers En Bkovine et clans les Crugtatthes, en ne sismale que des engageinents son, grande importnlee. - La Turquie vote des fonds tMepartme de Constantinople annonce que la Porte a dép.6 sur le bureau de ia Chambre un prodet tendant à l'ouverture d'un crédit de guerre do dix millions S li- vres turques. Le rapport financier qui vient d'être déposé annonce que M déficit do pro- chain budget mea dra vingt millions de li- se-00 turques, y compris le crédit de g.r. rie Ms millions, Ion dépenses extraordinai- res déjh faites et le déficit ordinaire du bederet. Fropagade Royali:te Ils hurlèrent à la ruant:lie. Es perte : 13erlin ! Aujourd'hui, dans leurs Lourt nate, Ils S'élèvent Lee véhémence cou- ire l'Empire alternant et PEinpirs aube. dure, Ils -condamnent l'ennemi en bloc, peuples et souverains, eh oc runtplaisent O la plue basse démagogie. Mais. au fond de leur coeur, ses peuh:ans acharnés de l'obscurantisme et de l'absolutisme, ces courtisans d'un falOt monseigneur, « luné. Pepe allié du vieux .singe de Vienne, ne peuvent élire, comme leurs pareils d'Es pagne et aUtr. Peux, que les admirateurs duo kaissr â poigne 'de ,fer. Ils ne se pri- vent point de le dire torg bas à nui veut ou ne veut pas les entendre et his se lis vrent a une propagande que nous pose& rens ne pas 'qualifier. Nous 050110 sous les yeux une brochure qui est distribuée actuellement dans les francities el qui. FOUS son maigre format, est un Duenumeni de mensonge, eigego- rance, de cynisme el dlitsibeiloihté. C'esiM nos soldats .paetis pour défendre le pria- èipe de liberté que l'on distribue a pro- fusion ce catéchisme. Certes, ide ne se laissent pas prendre à piège aussi gros- siert mais ,quand done finimet-on de les inonder de médailles, scapulaires et ,ma- nues royalistes ? Ls broehure en question s'ose:tuée es. dantesquenent r I Sépunse aux 'obses- lions contre la MonarchM J. Elle émose d'un °entant Raoul Vallérary, qui ne Man- que pas crantons, mais qui aurait vrai- ment besoin d'user enture pas mal de cu- lottes sur leu bancs de recéda Avant que de parier au nom de l'Histoire, il faudrait la connaitre, et le, pauvre auteur en est encore à épeler. Il est vrai que tee g,ens de traite espèce ne sont ramais embarrassés. Ils nu:11--1- mentent aveC elfroMerie pour aboutir à des fins sur lesquelles il ri est pas besoin d'insister. Feuilletons- la brochure sur jaunette MM. !es Royedistas fendent sans dorùe de bril I an tes es péran ce s. La Monarchie est seule 'capable de ga- rantir la lIberté ! u, Vous t'oses bien, par l'exemple méme de l'Europe. ,que la Me- narchie ne f,',..pposr pas à, 'la liberté. s (p. 4.) Nous voyens que la monarchie prus- sienne lance ees sujets à la gorge du vel- nerusr voyons l'empereur d'Autriche faire fusiller les Tchèques qui refusant sis Suer leurs frères Eu effet, d'est très probant. I instruction y Seule la monarchie peut la donner à tous. Elle.Pa déjà fait, Qui ignore que la soi-dissnt instruttion dan. Sain oh ! .mbien pareimonieusement -- au tempe exécré des rois n'était qu'un ramassis d'emmure, uto système pour as- sibiler ? La mienee, le libre juge. ment ont toujours été les plus inapte., ies adversaires du despotisme. Cintelli- gen., c'est. Satan qui fit trembler te rois du temps jadis *et le ignorantins Men- lierset réguliers., Elle at à la lueur des bûchers, aux cris des 'prisonniers de la Bastille, la douce instruction des bene vieux rois. D'après /e manuel qui nous occupe, la France et le peuple, pur conséquent, ne fusent libre, heureux, qu'au tempe des rois. Dem il faut un Mid Hadmitez-rvous ? « Jetez un regard suiLles trônes d'Europe et eur les Princes qui actuellement les occupent. Il n'en est pas am qui ne suif digne de sa fonction, qui, par son intelli- gence. son 'énergie, sa vo/mité, sen noble caractère et ses utiles qualités, ne rende des se:vices de premier ordre au paye xliont il gère les iritéréte. (p. 1.3.) Voyez /e$ précieux services que ren- dent à leur Malheureux pays Guillaume II et son crAtin dhéritier... Voyez le noble caractère de ce mente Guillaume 11, rose //aimable. puisque maitre suprême, dee .- eassinats. des incendies, dec vols eommis par ordre en Flandre et en Fran., Le ealéohisme royatisie se prononce par ailleurs en las me de l'impérialisme alle- mand et nous souhaite régime sernMeble. Voyez l'état 'feue/ des autres, pays d'Eu- rope; examinez notamment la situation de L'Allemagne et de l'Angleterre... Oes. parons-les avec !a France et dendandone- nous si nous no strieun pas heureux de nous accommoder pour nous-nreines l'état dans /equel elles ne trouvent e-dd le. Aveu qui doit gairo grincer les dents dos Soldats qui sacrifient leur vie pour que meure à Jamais l'ignoble. dealmdisene prussien. C'est un régime semblable que nous destinent Inc larbins de Monsei- gneur, Gnand merci, nous ne travaillons pas pour le roi de Pruste. Eux, malgré leurs simagrées hainonses ont l'âme retnplie d'indulgence pour ce bon roi do Prusse, et ils ceressent l'es- poir de nous en donner un semblable, ear, pauvres esprits « La France same la poigne s. Pour idéaliser ce rêve, que fuel-il 15 « Il faudrait, saus doute, en efleit, employer la force. Une transformation' gouvemm- mentale 20 feit rarement sans sot agent-. L'Histoire eut là pour nous démontrer que rien n'est E Suffit de ce rap- peler qu'à un moment donné, le Néertiriit Boulanger 5 éle malt. de Paris, et O dépendu de lui de se saisir dis pouvoir, 11 ne l'a pas fait D'autres, moine timorés, le feront peut-être dans des citconstances analogues_ N'ayez crainte s les cecasions ne é...guipent pas. s (p. 20-21.1 Er la velouté du peuple, de ce peuple pour le bonheur duquel les neMplaYtes rcJyalistes disent travailler ? La guestion est brutalement tranchée. La tee qui fai- sait parte de velours montre ses griffes. « Le peuple a toujours accepté les sem Cons qui lui out 650 imposé., sait par un homme, soit par 11118 minorité dnerniqUe.., il n'esit pus douteux que ce nMet pas le peuple ,rjui fait l'Histoire. 11 se conteute d'approuver. Si on le remet en Mésonoe du fait accompli, d ne bouge pan, la plupart Ou temps , (p.10.1 cime ,gUi11 mépris 086 Courtisans tiftl,egé- Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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,

Vin ADMINISTRATIONe & REDACTION

lila EB, Rue Roquelene 1111 IL.., mn, IL'r-.1 PM TOIlleOUSE

OUes- Ill

RO/TIEXE ANNZE. t. 2à20.

11111waseararnaamere

ana ee fil1je, 5 101r. 20O.

brasier 9 Ir. /8 fr. MtColonies

11.1111,i

.neynodsca.nnin 48

!ii ofct au Pariant- Le Parlement S'est réuni en S.M.',.C&OOado pour cinq mois.

fl ndest pRs treP Let.0, pertUtreiriemb

e, plus,Plue da presse est bâillonnétleOfeeteale de fa no,tiorn &impose.

Et le contrôle de la nation, c'est lecentrfile parlenientaire.

Quels que soit le crédit quo nous Ms-siens eux ministres et aux bureauxqudils dirigent ou qu'ils sunt censés di-riger, nous entemdensque nos élue s'a-ceurreL qua toute la machine adminis-trative, civile et militaire, fonctionne àpeu près corivenahlement.

Car il est impossible qu'une Mis ren-ai, le Parlomoni accepte le soufflet queVient de lui addiguliStrer le Ministre dela guerre, Sn: les joues des members du100eindké d'hygiène.

On sait la MOADventuro qui vieetd'advenir à cette pauvre Commission*hygiène de la Chambre.

Elle avait exprimé, la molanté d'elltdemoir SM place comment est organisémois-je poli tout de naines ! mitreService de santé.

SIL y a un senior qui a consternépendant des mois et des mois la nationentière, c'est hier; ce serviee-la .

La reponse in ministre de la guerreest stupéfiants

Le généralissime ne, veut pas de daGraninission dlenquêsto au front. Toutes ,queil accepte, c'est une visite desambulances du (rant par le présiderai dl'ta Cummission et un seul de .ses»88 un point, &est tout.

Il a bon dos, In généralissime.On sait ce que signifie la fin de non-

recevoir qu on lui met Sun le dos.Elle signifie que le directeur du ses-

Sine do santé, sur le front, ne veut pasAire inspecté pas Ms représentsnis de,la nation.

Car à, qui fors-t-ou noire que le pré-sident de la Commission d'hygiène etle, député qui raccompagne auront letemps d'inspecter sérieusement les am-bulances et l'état sanitaire, dam frontdie 400 à 500 kilomètres ?

Si le service do santé et IR ministèrede la gnome n'avaient pas craint l'ins-pection des eo,ramiseaires aux armées,"SS auraient laissé la 'quarantaine domembres de la Commission &hygièneSo diviser en une dizaine der groupes;chaque groupe aurait ii-site son secteur,et, dans quinze jours, l'inspection eûtété complète, ares inSpeotion qui eûtoffert des garantes.

Elle en aurait vu de belles, la Com-mission d'hygiène, si frita.dt allée vi-siter certaines ambulantes ois des con-tagieux suret soignés dans de telles con-ditions que de sfemedes charitables sont°Magne de mendier un peu partout dulinge, dues médicaments elle matérielle plus élémentaire, pour que nos ty-phiques rie crèvent pas comme deschiens !

Et puis, est-ne qu'il n'y squs le frontà Inspecter ? Et nos casernes, où laclasse de 1915 dans certaines diamoins est array...c.-une Si on nel'y attendait pas, car rien n'était pré-pué pour /a recevoir.

Et moi qui, pour donner du cur auentre aux rr poilus- qui sont dans latranchée et leur montrer que nos gos-ses étaies& prêts à eller les rejoindre,publiais des lettres do jeunes gens dea classe 17.

Merci .Nous voulons bien, à la ri-t/Cuir, oonseritir à ce que des gamins

ris dix-tut ans courent le risque, can-tue des hommes, de .inouris d'une halleprussicxne r mais si c'est pour les ris-sacrer orever de pneumonie dans des ce-Merles, je ne marche plus !

Le soufflet: inflige à la Commission'hygiène, et en sa persomm au Parle-

ment tout entier, edt tel que, pour atté-mr le déplorable effet prodelit, le nn-

tristre de la guerre a constitué à laante une cemmission nommée par lui,t qui n'a aucun pouvoir de faire l'en-

Indic refuSée à la Commission d'h.ygird-no de. la Chambre.

Si la Chambra encaisse le camoufletPeut qu'elle est de bonne ocumposition.

Je l'avertis que les électeurs sent lePeins bonne +composition.

Nous avoids nommé des députés quitont nos hommes de Confiance. Ils sontes représentants de tourtes les famillesfair pays et de tous les soldats qui se bai-ent.

S'ils n'obligent pas le ministre, parVois les moyens, à les laisser l'anse lemmettez qui est die contrôler tee sered,e,sMblice,'Ia nation saura les retrouver'près la guerre.

Gustave RERVE.

En AllemagneDES CINEMA FRANÇAIS GONFISQUES

Copenhague, 92 jeamer.autorités allemandes, ayant confimuisoneuoval8s de musions eangenategraphi.,es frange:ses établies ed Allemagne et051 Surs' h les noploiter soue leur 500505-des tentatives ont été furies ces derniersOlu pou' mettre en circulation dans les«Pa nutree des filouc de guerre auhrusses

..rizzz..1,1 portant la rnaliquedesmai-

GUEMRéflexions

Le préfet du Cantal vient riadivisseraux maires du département la dépêchesuivante f

ê Certains individus parcourent Ns de-parlements, s'adressant-de préférence auxfemmes, pour dire ê Paix némoessaire s sumoment oit nous sommes sur le pointd'étame définitivement victorieux.

e _Arrêter ou Mus ,arrêter sans hésita-tion ces individus. 5,

Qu'est-ce que c'est que cette histoire debrigands ?

Des individus s qui parcourent lesdépartements, s'adressant de ,préfenenceaux femmes pour dire ê Sait néces-saire ! »

? ? ? ? ?(la a l'air de sortir du même cerveau

malade do policier qui imagina, au débutde la guerre. que les numéros de l'enre-gistrement inscrits mir les affiches Maggiétaient des indieations pour l'état-majorallemand.

Si ce n'est pas un nouvel accès u d'usepionnite rr suraigu qui s'est emparé dequelque inspecteur de la Sûreté générale,atteint du délire de la persécution, ce doitetre bonnement dm citoyens français,nullement u des indien!uu s, monsieur lePréfef qui est:priment leur désir d'unepaix prochain,

Ces citoyens sont peut-être ries maleedroits de parler de ê paix nécessaire s ente [marnent, alors que tous les per-lis sonta peu pros unanimes a rentamer la guerreà outrance jusqu'à flemasement du inili-tariame prussien.

Mais en exprimant leur a,is dans desconversations particulières, ees citoyens,n'en déplaise â M. 18 prél et, exercent un

roit qu il n'appartient à pets.ses de vio-ler en la personne du plus humble ni duplus 'stupide des mimer. français.

M. le préfet du Cantal fera bien de sepénétrer de fagne vérité qui est élémen-taire .en régime arépublicain.

LEgÉnbuzsillmagss'illquittout

Pas d'amitié sept les soldats françaisL'Allemagne neleielle commence o s'inquiéter

des J. mometnents d'annid » qui se 1:Induisentdifedrents endroits eajre les soldats aUeraands

suie; soldats français de tranchées b traimbees.La presse allemande, on le sait, a puni de

nymbromes mues Jtc Si&..1te ramutant les de-lads 1. Mus touerait. sur /u facon nont on

rem:cotait outre tem netailms. nt ilotesettres semblait émaner comme des prome.esOn fraternité future. Ou en parlait partout, esavec Tout d'abord le gouvernement n'osarien faire. Unis il semble que le désir des sol-dats allemands .de se rapprocher sans akmes,arulealemeut des -Fivangais, ait prie pesa Peu dohproportions inattendu.. et I. commandant:d'année se unit 000,0551 employer des moi.essévéres. pour J'étouffer. C'est par le jeurnal réac-hommire 10 Tweehe Boadechau de Berlin qu'onappr.d que, le se décembre, [mienrr formelle aP faite aux soldats /Pommas de fratemperav50 l'ennemi nussuinussert de se rapprosier P.-S.C.:tuent de lui dans les tranchées. * .pour.inontrer il 'ou prend en haut lieu refaire ausérieux, Fondre stouts que emie agiout enY:oie. de cafta défense seront poursuivis pour« Muge trahison !

liai doute que roséee ne sait suivi, mais niiezbon nombre Si soldats allemands /a passionglierriEre Men sera pas exaltée.

Graiut Conslantilople

nome, 12 JanvierSuivant des renseignements que /e Gtor,,ale

Orfusie regoit de aorgstananopie, une grande ef-fervescence regne en Turquie.Depuis que des .0.7181>ing suies ont réussi

à pénétrer dans le, Dardanelles et à torpdier Incroiseur liessoudich, on ennsidère nomme psi-Ne us rata de, entes nuis jusemn. Constenti-nepie. Les archives de rEtat. /e Trésor, ainsi quales équipages et carrosses de gala du sultan outeté transportés eeiaaerar5s os, t.suive ax1a-tique, qui est ta the de ligne du den,» de fer

l'Anatolie.On dit, de Meer/ PU., que la -aapitalo de

d'empire otternen sernt transféree o Brousse nuKonien au cas nù r, Cettes alliées viendraient

grouiller devant Constantinople.

11111s les AirsCouic mortelle d'un aviateur

Anxerre 12 j.vier.In biplan nuite...pilote par Pay,teur Lu-

Men Couffin âgé de 27 ans, sumolait vernira,O midi, la cou:mime de :venins, pros de Mus.Une ',intente raflais do vent pouska l'appareilsur un nen, nevd et le biplan heurtne lesbrausem, mteinha lourdement ,ne le mal eh JIse brisa; l'aviateur fut tué sur so sana, tt assitle bassin écrasé et use jambe Omit séparée dutione.

La station de GhisteilesDunkerque, 12 janvier,

Des nouvehes arrivent 5e' hot.-daim annonnant que les avions siiegmod, quiom survole la mégi. de D'unkery,,e verai.t deObietelles, Tillage situé au sua-est d Omer de.Les Allemands om ciné UMM.ea une impur-laine station ad.sautique, m point me trouvanthon de la portée 550000r, de la none onde.Qui ii nommé, rmits de sa.de sabh et cou-verts de 0050 0e ter, ont déjà été ronstrints etmn grima nombre de canons protectears spg.-eau, mal Cf installés.

Deus avions sur ParisPgris, ja11,0r.

Deux avions ailemems ont Lena de venir Osiersur Paris, l'an en suivant la d:neigea Mooldi--hen-Pontoise, l'autre eu arnivant par marnas-

Lem v.o.aissences ries agions parisiens lesdet a/Régnées

L'ans la mêlée Li POLITIQUECe que dit le communiqué de l'après-midi

.

Parts, 12 Janeler, 15 heures.De la mer à l'Oise, canonnade intermittente, assez violente en quelques points.Sur l'Aâme, au nord de Soissons, des eues bais très mouvementés ont été livrés

autour des tranchées conquises par nous le 8 el le 10 janvier L'ennemi a prononcé,au cours de la journée d'hier, plusieurs retours offensifs que nous avons repoussés etnous avons gagné de nouveaux éléments de tranchées.

De Soissons à Reims, duels d'artillerie. Nos pièces lourdes ont contrebaltu effica-cernent les batteries el les minenwerfer (Lance-bombes) des Allemands.

En Champagne, dans la région de Semais, tir très précis de noire artillerie surles positions adverses.

Près de Perthes, le fortin situe ou nord de la ferme Deauséjour a été le théâtred'une lutte acharnée. 'L'ennemi est parvenu à établir une tranchée à l'intérieur de l'ou-vrage dont nous eon.servons le saillant. Lu lutte conlinne.

Eu Argonne et jusqu'à la Meuse, rien à signaler.Sur les Ranis-de-Meuse, deux attaques, l'une au bois de Consenvoye, l'antre au

bois le Bouchot, Ont blé repoussées. As sud-est de Cirey-sur-Vezolize, un dense déta-chements a surpris el mis en fuite une campagnie allemande qui pillait .le village deSuint-Sauveur.

Dans les Vosges el en Alsace, journée calme. Le mauvais letnpse4 la.lempête deneige continuent:

Sur le Front Occidental

L'Activite belgeDunkerque, 32 janv.,

;4 le faveur de eu la min, de. régimentsd'infanterie belge ont fait une avance entreLon-Maestro-de et la nier. Gela a renforce lesp.ifiona dee aillés 411116 le triangle nordApar la mer. La boue rond enpo.nole le de-p lace ment des canons et des convoie de mu-

itions à moins de grandes difficult., nt u'm'y aurait aucune utilité s envoyer des ren-forts dem un pays où, avani de pouvoirfaire un pas. Me Dormes doivent s'arracher

r..e. de la visa sis ils s'enlisent.

La garde des PontsAinsierdard, 12 janvier.

Ou talirgrephie de lEeluse osa ec NieuweReiterdpusche Gourant JJ, que des uhlanssont arrIvtb, a Middelbung ; d'autres sontlogés à Houris et tidLapseheme.

I:arrivée dus c soldats, qui out Pourmission de garder las ponts, cause beau-eoup d'émotion, De nelubm.tus habitantss'enfuient ; la région uiloèe entre Stroo-Mirage ri Daideghem est sillemée de tran-c,hées défendues par des mitrailienées.

Leurs obus sont empoisonnésM. Destro a apporté aujourd'hui 'a 144.-

demie des mie.. le mmitst de hes gra-yu, constatations, qui out été faites par MM.Urbain et Victor Henry, de la Faculté descimees de Parie.Les elem explosifs cl Ion shrapnells alle-

mands contiennent de Petits tubes métalii-qu., ois- enfermée une .peuelre mu-00 e-5 cfn à l'analyse a été reconnue Pour

oie uMlange de diversoa espèces d. 'phospho-ré range el

D'aprèm les spnoir.écia.listee, cotte poudre se-rait placé là, dans la but de produire unefumée indiquan le point de chute, de ma-nière à permettre aux artilleurs de rectifierleur en. Mais, de. tous ce cas, le résultatimmédiat est d'aggraver tes conséquencesdes blessures faites par les balles des shrap-nells ou les éclate d'obus.

Tomes I. blessures faites par ces pro-jectiles présentera don condpkicatiOnediffiCiles â enrayer.

Sur MuantIl y a, doux ans environ, une société alle-

mande acteta de nombreux terrains et ins-talla des bu.rea. â Weteren, petit villagesitué à quelques Iiilmentr. de Gand, sur

hord du .fl,mve, Des ouvriers eimentiersarrivèrent en grand nombre cibles 0,01 disrondelle. scotisme- de ferre. lin bâtimentde borines bizarres s'éleva et Un tait lamas-prêteaSible. aux courbes mrprenautes, auxarmatures imposantes d'acier, couronna re-difice. Dans M jardin et 1nm terraiaa depen-dant Sala prOpriétê. doo piliers trapue, sanselestinatien preciee, gisaient au hasard, .

Jamais un oustier ne pénétra daos l'ustnemystérieuse, qui ne remit .aucune niachine,

tc .pmeonnel directeur di-eparut, semblantavoir renonce b ses projets, 0010e laissant91,e piaes de nombreux gardians. Or, c'estle toit de la construction abandonnée 5121,roulé sur des galets dissivinsfiss dans la ma-çonnerie et reposant ensuite sur les pilierurecueillis denu les terrains t Places dans lelit du fleuve par les pontonniers allemandsarrives au premier Mur. constitua 50 nntatunissait, Pm legmel :es troupes impéria.lespesa:ment l'Escaut et pénétrèrent dams Sanda ta sutpefaction des habitants.

Depuis plus de deux ses, os Mit truqué,machiné comme un décor de féerie, avait sada,tinalion bien indiquée dans le plan d'en,veld issement de la noble Pet:gigue.

Les gardiens prriposés b ln surveillance derduMne abandonnée, semblait-il, n'étaient

autres que den soldais réservistes du génie,dont la fonction spéciale était d'entretenirla machinerie perfectionnée du toit rou-lant et dont la consigne eu cas de guerre.inait d:Immerger dans ramait/ Ira piliers.dont ritasge n'apparaissait pas aux yeux desnon

Là défense do ParisLe ministre de la guerre, accompagné du

enéral uSalbéluf. de son oses d'êtat-major,général Clergerie, 'et da geeérat Hirs-

chenet, dir coeur de l'aéronautique, s'estremiu su' matin dam la.ban I ions deParis Lecapitaine de seissenu!Morachechef du ser-s ire de la déPese du camp refinnugsn coutreles zeppelins. a fait visiter à 31. Millerandun poste de la. dee.. fixe.

Lee projecteurs e les piesm ont été miseu t.ctiornement. Le commandant Gir01.chef du servicade l'aviation ,du camp roua.ciné, a rsréeen nu ministre mn /Jersey./ etlés diff,ireifis types d'appui eils Le ministres'est déclare très satisfait dos efforts id-ployée et des résultats mg.

Chei peu la population sera avisée, par lavoie de la presse, des mesures prises pourla réduction evantuelle de léoldirage de ma-hiére, qu'en ras; d'alerte, il ne Or pro,durneaa surprise ni boxai,

Sur, le Front OrientalLe Communiqué rose

Pésticead, 12 janvier.L'action eagagee dans /a région de Ra-

ramegan poursuit mn évolution. Le 10janvier, nrris troupes out enlevé deux euenous de mentagne avec leurs accessoires.Elles ont fait prisonnières demun etaXtpa-gnies turques avec leurs effiCiers.

Ruszes et TurcsLa part que prend dans les opérations

contre les Turcs la botte russe de la merNoire est longuement commentée et hem-coup l'estiment très capable d'influencer lecarartere et la durée rrame de la guerre.Cils flotte réussit Jà bloquer Trébizonde età empêcher N débarquement des renfortsd'Asie, celui les vivres et des munitions deConstantinople, la tâche de remuée russe se-ragrandement facilitée.

Il ne saurait etre question cl envoyer destroupes marcher contre Constantinople. Cela.prendrait des mois, car les routes O' tour 'Mi-neure et 'd'Arménie sont impraticables auxtourdi charrois; niais il est de toute évi-dence que legsort d'Ernereum est lié h laliberté du passage par mer des renforts etrIes ViVreS qui lui sent nécessaires ,e

Pour sauver les restesLes Turcs .essaient toutou. de résister et

de Matraquer l'armée du Caucase, prés deEmmurass, C5ais cette résistance meme n'apour but que de sauver les restes du thecorps tura qui lot e.stiit à Sarylcausysch. DuLe oorris, il no reste quelques débris Touteson artillerie a Cal prise, ainsi Ils la phi-part de ses généraux, de leurs états-majorsst des hommes qui n'ont pas été tués. Cesdébris, ainsi que les restes du ter uorps ontCM, dit-un, reniés par les TUrcs, qui ontréussi à 'renforcer uo peu la garnison dEr-zerourn, où ils mroblent occuper une posi-tion favorable. Lés la bataille dure, en effet,depuis trois jours, et d'après Ira dernièresnonvell., elle continue avec acharne-Mentdes deux côtés.

Il semble maintenant quo en .outro,ter corps d'armée turc était,.. moins par-tiellement, engagé à Andel-mn, Il est forméde troupes specialement choisim et instrui-tes pour la défense de 'Constantinople C'estun fait significatif qu'il ad êtd ,envoIS asCauome pour obliger les Russes, devant lavigueur de l'effort ennemi, à retirer destroupes de Polome. D'autre part. on a en-quis la certitude que des troupes taisantPartie Soi', ter corps d'armée se treuvaientà bord du amquebot qui fut coula is se-main° damnera, près de hinope, par un criai-seur

Eche de l'entreprise. contre PEgypte

-Selon do savis dignes de foi reuus en A.leterre, en recounairrad rnaintenast li Gons-

tarninople Décima de lexpédition entrePrise.ntre !Egypte, en .donnant, comme causeprincipale h ont échec, la crainte d'un dé-barquement sur la côte de Syrie de troupesanglaises qui eussent pu meter en dangerles cOMMunications des corps turcs et me-nacer leurs derrières. D'après tes rflé.25avis, la situation des troupes turpss dBagdad serait. très mauvaise mn raison dumauvais esprit et de 'l'insuffisante discip/i-no de Ces troupes.

Persécutions contre les GrecsOn télégraphie d. Mytil8ne que ics perse-

entions et I. violences de toutes sortesdont les Grecs sont l'objet dans toute. l'Asie31ineure mem la complicité et PassiserneeoffeetiVe des autorités local., leur rendentla vie intolérable. Arrestations, perquisi-tions, confiscations se multiplient. Lou ma-gasins hellènes sont pillas, Inc tenues M-mitées, les hommes enrôlés de force. ASmyrne tin pirm événements sont à redou-Pr. A Sticlonis, à 'Nagnésio, des Grecs ontete asassinis en pleine rue et plusieurs ter,mes eallintel. dans I. villag. voisins.

Ibus les habitants d'Aivali et de Missi>nissie, en Asie Mineure, ont été contraintsde porter le fez. Tout autre couvre-chef estconsidéré Somme us enibleme séditieux etentraîne' pour les contrevenants l'arresta-tion st la bastonnade. .

D'autre parh en confirme de source /Mieque Taimplelday pendard b . .députe grecà Constantinople. dit que /es privilèges" duPatriarche 'cuménique seront maintenus,rosmurinésusotb la décision Prisé au con-grès des Jeun.-Turcs oh la question a étéOs cutée. alais Talaat aurait Meute que Ireintérêts de la Turquie exigeaient que tousles Gnons mn Ase Mneuee fussent graduelle-ment contraints de quitter le territoire otto-man Gomme, d'aunes les lois en vigne:, lesGreoo ne peuvent vendre leurs biens I. dl5TuPuu Si à dientr. étrangers, sels pesnot-Lam à lEtet de 1m croutisquer.

Cbambre des députésSéance du mardi 92 janvier 1915

M. de 4/adieu, doyen d'ode, qui eSk assistédes Luit plus founmmenembrescde 144ssernbleecomme secrétaire, OUVre is séance et la session h 2 -heures un quart prononce l'alto-uni. suivanteMSCOURS DE M. LE PRESIDENT D'An

Mes chers collègu.,Le monde est debout, de l'Extr4me-Ocient

à l'Occident, pour répondre à l'injure laiteà la civilisatiun étroit 05h ta liberté parl'ennemi vingt lois séculaire de notre race.(Applaudi.emente).

Les peuples se retrempent dam l'épreuveprovidentielle 'qui grandit 1m caractères oret enuencipe les Pneu; une seule pensée, uneseule ardeur nous anime I repou.er, écra-ser ragression longuentept pre.parees,

Us seill cri répond à notre pensée sonomune 1 o ISelut à la Fronce éternellementjeune. h la France de Caste, de Jeanned'Are et de Napoléon I Salut à l'armée, gé-néraux 01 soldats superbes de bravoure etdo ténacité. (Appauchisements).

Salut 'a hos stlies, la loyale Apgieterre, laGrande Ru.ia Ilméroique Belgique, à tousles peuples qui luttent avec nous et peur lamême cause. (Mirs applaudis.ements).

Salut à Pus ceux qui ont ver. Mur sang,et donné leur vie peur la défense de lapatrie, de Ln soivilisi ion et du droit ;

tous ces héros anqnymes dent Ilistoiron'enregistrera pas Ire nons oh dent les ex-ploits agnuson de tous, sant le phi:, de lavictoire. (Apollei.einents répét.).

Salm. enfin, avan émotion et avec reppeet ces familles désolées, Ne plus élevé.comme les plus humbles, clont les foyerssont détruits dont lesespérances tegitmessant anéanti00 par d'irréparables pertes.(soplaudisements)

Quant à nous, tues obers collègues, conti-nuo. ès donner à ceux qui luttent à lafrontière le réconfortant spectacle de notre

m:11.'7`ià'àletnekrieenei 195e lapays tout entier est avec eux; restons M-vineiblement groupés, sans distinction depesée et. de parti, autour dephenumes quieut, à tbeure actuelle, le redoutable bon-net. de MM le drapeau de !a France. (Vifsappleudi.ernente)

Aecreplons réaniment tous les sacrifi.snines.irea et quels que soient le temps, la

urée de l'épreuve allons sans faiblir Drs-qu'a la vicdome définitive qui amurera aumonde une osix durable dommilhonneur etlu liberté'. (Longs applaudissements unani-mes).

Adarès cette sobre allo.tion, Cl. le prési-dest d'Aga qu'orlonm l'éloge funèbre de M.Mile, député d. Elautes-PyrMe..

LES SCRUTINS -n est.ensuite procédé au Mage au sort

dus bureaux et à la désignation dos ,scruta-Leurs pour les sort/tins qui vont suivre. Lescrutin peur enlection dos poéaident de la

hanihre est ouvert ah h hitCe scrutin est oles à trois heures et demie

M. Deschanel est. élu président de la Cham-bre sans concurrent.

Il a obtenu Pl voixOn procéde aussitôt au scrutin pour les

quatre vice-présidents, qui durera une dennScion.

La sdan. continue.

10,1k

MERCREDI 13 JANVIER 1915.

(j.- Irlee

tifs.e ÉDITIotts RÉGIOrIRWE

OARD, anna.vogr. LOEbte,

ABTRON,COBRGLE,CANTAIL,1.09,81,0/.120N.12,

emegykoragaavievatedene,170.89.-PyRÉNÉ».

UR leI

vaarrall'o:rnaanonnit,ir«11..S ire7neenD, I

La Guerre et la PaixLe préfet du Cantal vient d'adresser aux mai-

res du dépai'tereent itt dépêche suivmtem Certains individus parcourent lee ddparte-

mye., s'adressant de préférenee aux tommes,pour dire m Paix nécessaire au moment 011nous sommes sur 15 point d'Us deftbsitivernyntvictorieux.

Sarney eu taire métier sons hésitation cesindividus. m

.parler de paix en ce moment peut paralt.ridicule, pape qu'inopportun Il prématuM, hop-timisme du préfet du Caotal ne vaut Eue.raieUx. Dire que sommes toc le pointd'être définitivement victorieux L c'est, propre-ment, vendre la .prou us hours. Lette guerrepeut etre 15ngve, a dit at. 515 Oui, Toui indiquequeue le sera. Nous uumptuns anr la victoire,mais ruasse s tenons pas encore, est' l'Alle-mand y compte aussi. Tout compte fait, la dé-prne0 du préfet du Cantal, par les illuonsqu'elle peut donner, est aussi Leemo ire s.ux in-teréts de la défera, qua les pré.. mrpsin alors que la Belgique et le nord de laFrance min piétines.

//Un Commuulur;s allirichiousBOUE, NEIGE ET BROUILLARD

Venise, 12 jmvier.LM dégel continuel. accompagné de pluies

Lorme/ha., a transforme en une nier doSous le théâtre d. °perse.. en Ponte etem Galicie. Le calme .oiligne sur tact le front,depuis la bases Vistule jusqu'au, défilédtriols.

Les Carpathes euxuttémes 0.01 0m nege,:es eaux détestent des sommets en gras tor-rents, inondant Inc. vallées.

Cet Mat do choses, que emutpliquent dé-pais brouillards, a arrête complètement lesopérations milite/nen

ILS ONT DU /T(CENDIER DES EGLISESAmsterdam, 1.2 janvier.

A l'ouest d, la Gadgie, i,o nne tige courteistame sépare les deux fronts, nom avons

repousse lier une attaque de nuit sur leshauteurs situé. au norclidrist do Zahlimdyn.

Au nord de la Vistule, tc duel d'artilleriecontinue. Hier, nous avons de incendier incÉglises dans une ville de la'Pelageaé rame,car les Russes avaient installé des mitrail-leuses dans. le. clochers

En Bkovine et clans les Crugtatthes, en nesismale que des engageinents son, grandeimportnlee.

-La Turquie vote des fonds

tMepartme de Constantinople annonceque la Porte a dép.6 sur le bureau de iaChambre un prodet tendant à l'ouvertured'un crédit de guerre do dix millions S li-vres turques. Le rapport financier qui vientd'être déposé annonce que M déficit do pro-chain budget mea dra vingt millions de li-se-00 turques, y compris le crédit de g.r.rie Ms millions, Ion dépenses extraordinai-res déjh faites et le déficit ordinaire dubederet.

Fropagade Royali:teIls hurlèrent à la ruant:lie. Es perte :13erlin ! Aujourd'hui, dans leurs Lourtnate, Ils S'élèvent Lee véhémence cou-

ire l'Empire alternant et PEinpirs aube.dure, Ils -condamnent l'ennemi en bloc,peuples et souverains, eh oc runtplaisentO la plue basse démagogie. Mais. au fondde leur coeur, ses peuh:ans acharnés del'obscurantisme et de l'absolutisme, cescourtisans d'un falOt monseigneur, « luné.Pepe allié du vieux .singe de Vienne,ne peuvent élire, comme leurspareils d'Espagne et aUtr. Peux, que les admirateursduo kaissr â poigne 'de ,fer. Ils ne se pri-vent point de le dire torg bas à nui veutou ne veut pas les entendre et his se lisvrent a une propagande que nous pose&rens ne pas 'qualifier.

Nous 050110 sous les yeux une brochurequi est distribuée actuellement dans lesfrancities el qui. FOUS son maigre format,est un Duenumeni de mensonge, eigego-rance, de cynisme el dlitsibeiloihté. C'esiMnos soldats .paetis pour défendre le pria-èipe de liberté que l'on distribue a pro-fusion ce catéchisme. Certes, ide ne selaissent pas prendre à piège aussi gros-siert mais ,quand done finimet-on de lesinonder de médailles, scapulaires et ,ma-nues royalistes ?

Ls broehure en question s'ose:tuée es.dantesquenent r I Sépunse aux 'obses-lions contre la MonarchM J. Elle émosed'un °entant Raoul Vallérary, qui ne Man-que pas crantons, mais qui aurait vrai-ment besoin d'user enture pas mal de cu-lottes sur leu bancs de recéda Avant quede parier au nom de l'Histoire, il faudraitla connaitre, et le, pauvre auteur en estencore à épeler.

Il est vrai que tee g,ens de traite espècene sont ramais embarrassés. Ils nu:11--1-mentent aveC elfroMerie pour aboutir àdes fins sur lesquelles il ri est pas besoind'insister.

Feuilletons- la brochure sur jaunetteMM. !es Royedistas fendent sans dorùe debril I an tes es péran ce s.

La Monarchie est seule 'capable de ga-rantir la lIberté ! u, Vous t'oses bien, parl'exemple méme de l'Europe. ,que la Me-narchie ne f,',..pposr pas à, 'la liberté. s(p. 4.)

Nous voyens que la monarchie prus-sienne lance ees sujets à la gorge du vel-

nerusr voyons l'empereur d'Autrichefaire fusiller les Tchèques qui refusant sisSuer leurs frères

Eu effet, d'est très probant.I instruction y Seule la monarchie peutla donner à tous. Elle.Pa déjà fait, Qui

ignore que la soi-dissnt instruttion dan.Sain oh ! .mbien pareimonieusement-- au tempe exécré des rois n'était qu'unramassis d'emmure, uto système pour as-sibiler ? La mienee, le libre juge.ment ont toujours été les plus inapte.,ies adversaires du despotisme. Cintelli-

gen., c'est. Satan qui fit trembler te roisdu temps jadis *et le ignorantins Men-lierset réguliers., Elle at à la lueur desbûchers, aux cris des 'prisonniers de laBastille, la douce instruction des benevieux rois.

D'après /e manuel qui nous occupe, laFrance et le peuple, pur conséquent, nefusent libre, heureux, qu'au tempe desrois. Dem il faut un Mid Hadmitez-rvous ?« Jetez un regard suiLles trônes d'Europeet eur les Princes qui actuellement lesoccupent. Il n'en est pas am qui ne suifdigne de sa fonction, qui, par son intelli-gence. son 'énergie, sa vo/mité, sen noblecaractère et ses utiles qualités, ne rendedes se:vices de premier ordre au payexliont il gère les iritéréte. (p. 1.3.)

Voyez /e$ précieux services que ren-dent à leur Malheureux pays Guillaume IIet son crAtin dhéritier... Voyez le noblecaractère de ce mente Guillaume 11, rose//aimable. puisque maitre suprême, dee .-eassinats. des incendies, dec vols eommispar ordre en Flandre et en Fran.,

Le ealéohisme royatisie se prononce parailleurs en las me de l'impérialisme alle-mand et nous souhaite régime sernMeble.

Voyez l'état 'feue/ des autres, pays d'Eu-rope; examinez notamment la situationde L'Allemagne et de l'Angleterre... Oes.parons-les avec !a France et dendandone-nous si nous no strieun pas heureux denous accommoder pour nous-nreinesl'état dans /equel elles ne trouvent e-dd

le.Aveu qui doit gairo grincer les dents

dos Soldats qui sacrifient leur vie pourque meure à Jamais l'ignoble. dealmdiseneprussien. C'est un régime semblable quenous destinent Inc larbins de Monsei-gneur, Gnand merci, nous ne travaillonspas pour le roi de Pruste.

Eux, malgré leurs simagrées hainonsesont l'âme retnplie d'indulgence pour cebon roi do Prusse, et ils ceressent l'es-poir de nous en donner un semblable, ear,

pauvres esprits « LaFrance same la poigne s.

Pour idéaliser ce rêve, que fuel-il 15 « Ilfaudrait, saus doute, en efleit, employerla force. Une transformation' gouvemm-mentale 20 feit rarement sans sot agent-.L'Histoire eut là pour nous démontrer querien n'est E Suffit de ce rap-peler qu'à un moment donné, le NéertiriitBoulanger 5 éle malt. de Paris, etO dépendu de lui de se saisir dis pouvoir,11 ne l'a pas fait D'autres, moine timorés,le feront peut-être dans des citconstancesanalogues_ N'ayez crainte s les cecasionsne é...guipent pas. s (p. 20-21.1

Er la velouté du peuple, de ce peuplepour le bonheur duquel les neMplaYtesrcJyalistes disent travailler ? La guestionest brutalement tranchée. La tee qui fai-sait parte de velours montre ses griffes.« Le peuple a toujours accepté les semCons qui lui out 650 imposé., sait par unhomme, soit par 11118 minorité dnerniqUe..,il n'esit pus douteux que ce nMet pas lepeuple ,rjui fait l'Histoire. 11 se conteuted'approuver. Si on le remet en Mésonoe dufait accompli, d ne bouge pan, la plupartOu temps , (p.10.1

cime ,gUi11 mépris 086 Courtisans tiftl,egé-

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nénés partent du peuple .

oidie espèces te saigne, on-e UNEatteoêle." et on ter puent. aont thé,- ATTAQUE EN ARGOhNEsopuuuu pnesentement pan.l.reete

assegualter, de Pattue,Xoseu trhypoor ! Peurquok Notes d'un de nos Collaborateursler :on jeu ? Que les adeptes de pareilles

1/1,1Xellex disent ouvertement leur opinionet tendent la main devant bous aux abso-lutistes d'outre-Rhin. leurs frère« de pen-sée et de rieur, Qu'ilS osent aller jusqu'aubout et aient le courage de rendre publi-que cette sympathie qu ils manifestent en.urdioe. Mais qu'ils s'abstiennent de se.mer leurs opitscales sur la ligne de feu.C'eut du papier perdu. Nos soldats se ma-quent du roi de Prusse et do ce candidoi

.perfotuite on appelle MtimeignenNou,o luttons contre rata.M, que les aildu roitelet nous fichent la paix. sSotaviennent que cumx qui ennbaltent sort1.es petits-fils ides Jacques qui ineendin-cent les châteaux et des sa.-.lottes gel&ont passer densii lunette de la gui.,tans la Llte d'un '.

âlarcel. CA PA'.

A. l'E tranger

LES VICTOiRES RUSSES

A mesure que les détails arrivent. leuvintolres essieu d'Ardatipu et de Sarytia-miella se revélent ;dus décisives. Ce .r01.pionne,. batailles Moins le début de laguet., airiutissent à la destructiond'une armée. !met gaine, ancien ministre,ancien comodnitaid en ober, est prisonaiehDe même le curamendat du 9e corps et troisgénéraaax de division.

Ruser' pacha nI son conseillec.le généralLiman de Sandems, ont, parait-Il. 4:011appê.Pua *but des opérations, Ive Busses avaient

occupé la iii.e talque 51, Bajazet veaufron, Mn- persane; non mot. Oniais été!Ming.. Maintenant la route «monm etde ranénie turour leur est, ouverte. MaisIl s' nestpie certair.qu'oi es saoulent ils Pro-fitent de leur vidoirs peur s'avanomAsie-Mineure. C'e4 ailleurs que tes eonpskiecisifs orant nen 'lion Turcs. si le rés.-décisifs serer! . aux Tures, aile nes.-quand il lem. Important est, pourl'heure, d'av.! ntrepyise ottomanecontre la a ; c est pour lesRusses

Les ailles mil On', livréesles 3 regieti,l,ree mus-

ornel ' d d de neige. Ce,-ce impoitan.ts

rie titi aucune tra-ce dan- -LB et- autri-chiens.

La question aloi. e rouvrir. Or(doit craindre mic -

1tur façonQue deviend-relient de le.ménie auto,.besoins de l'Ada:1110. d'Un

me cid.nacesé robigio t

,

clii

me b vostestera

de

:acte111/111/1.2,

a loin-;aine .. covri.

escarmou-

Etamesloto-

' cadre

est entrain do transpertei.!. m01.10 sOldat, allemands,

isendental. Ils Se00114or des régiments su-

ivit man Restenttif isen te.. son de

lidarite

rdite lies Robs-boing . rédu inite à. voquer le as-coure allemand ?

Les cool .oatc roumi., que no. Ive.. saujourdlitti sairai.ent se olus mettre enSaule l'inter:coite prochaine de leur ixiys

dams' la' lutte. Lu esliférell.e dv. 11. Goose,à Blicarest. sur l'invasion de la Bel-

gique, remplit des colon. entiiiies dansles Maille'a. roto les partis. Elle a l'oe-estoc de manifestations plus logent issontes.W.1,, ntre celles qui ont partout anon/pangué relequeni messager diens toutes tes

«Italie Er quittant la Roumanie, ilse n.ddra. cher. ses amis bulgares e1 il copiecc contribuer à la reeonstitatien de 4, ligueberianique. On In arait aujourd'hui. Pariset L Roiors presque faite. ?l'est néanmoinstoujours.. inconnue de la sarglanle égala_bon. Alla B.

A nos AbonnésPlusieurs de nos abonnés se plai-

gnent que le « Midi Socialiste n mueparvient avec du retard.

Nous tenons à les informer que nosdépôts sont faits à la pdste aux heuresprescrites; la cause est due à la marchedes trains aloi n'ont pu encore reprenstire mer sereine régulier.

' van compatriotes, rnshiFieé, qui.sotammesetacifenon; sue le dent, en Angenae, nous don-ne Sur Llie attaque fa.rbe nus jours derniers par

..., &vision, en avant du. Four-de-Pars, lesdétale qu'on va lire

Janvier.La canonnade, épi a .commenee . hier

,air, anal poniongét toute la sud. Au petitelle eue/mette encore et ln hommes

i. les m'Utes, en bas dans la plaine, en' dans la forêt échangent, en se c-roi-

des exclamations joyeuses sur laviolence de l'iliaque de notre adideric.

A. deux ou trois kilométres en arrièrebatterie.s un ne perçoit qu'un voeu-

ine nuls, Les dr, I. 75 it les gros 155tapant lens ensemble, leur son formida-ble, jeu' d'une pente à rentre, font unbruit de tonnerre continu.

7 heures du matin je mente à hi-fi IeI,fe Je suis d'abord le vallon en cals-

. dans l'axe sud-nord duquel l'attaqueinriptife est tantale, puis je tourne à

J. ode pour osealader une cèle à pic quiumt me Mener La un polie de com.mandosMent., SUP des crêtes avancées, en pleineforet

Je m'aorte ..1 instant sur la pente peurregarder les '75 tirant à toute volée, jitsleau-dessous de moi, dans La vallée. L.obus, vrombissant, font dans l'air le bruitde sagous invisibles roulant .r trinvisisbics thes.'Les pièces sont alignées per-.pondiculairerrictit ci la route suc laquelleenculent par groupes les voitures de ra-vitaillemenl, des cavaliers, les fourgonshippotnehiles d'ambulance, les mites du...mandement Entre les Mères. les pe-tits grimpes des tireurs, des servante, seforment, puie se dispersent, puis se le-tonnent lentement.

An fur et a mesure que je pénètre plusayant dans la fore, le bruit de la canon-nade s'assourdit; niais les diffieultés duchemin augmentent.

Dee la route Rentière, le dos seul résisteontorel. les bas-côtés sont transformés entin marécage de bone qui a 40, ro centi-mètres, et set/vent plus, de profondeur.Le do, lui-même du chemin eut recouvertd'une ttemlio épaisse de boue, tantôtgluante comme glaise, tantôt liquide. Ilpleut, il .pleut ince.amonent en Argonne,cornase si la casmnnade perpétuelle dis-solvait indiefinimen.t les nuées ()W./ Olt.soi de ravitaillement °campe la route, voi_lia le cycliste obligé sle plonger dosos letrianerage, à -mons que le chef do .tivoin'ait FOIlligeance d'y engager lui-même.Rert ses chevaux et ses voitutes.

Niais ces dirficules n'apparais.nt plusque connue des inconernients. Roulerdaaco arr m.ais cela n'e,t, rien pour peuqu'on songe asx camaradeso obligés de de-moirer debout, de s'immobiliser pendantdes jours et des nuits dans . ces profon-deurs de boue.

L'heure du ravitaillementEn appeochard du front en est télilOirl

d'une °salive pl. grande. C'est l'heureri ra.vitaillement,L'artillerie pourvoit ...sien dans natt

campement improvisé bous bois, Hangarsfaits d'un luit de branches bées, 1,0011-verts vaille que l'aille, .rvard d'abrispour. les chevaux et les mule. Huttes enterre en forme dire-ténias mi en ternie detoits très inclinés, Surrnonties d'un tuyaudoB s'échappe la interne. Hauts fourgonséttoito, uverts de bâches, alignés cideSi Me; -nardes sectiatel -,Ur le, limons ;

figuras hirsutes apparaissant à travers loiinterstices des toiles. Ait aaillteru du cam-pement, dont les partie, sont très eepa-ales, les roue, des lourds e.8.1S011sa qu'en-lèvent six ou huit paires de diètes, en-

Ce que dit la PresseLa Presse franesise

-1.ti MYOME; PÀ2.1..1.1ENTMREI

f.alonmee L'nelLainé (m. Clomoreau)Toute licence 'est, donuêe à qui yeat attaquer

l'institution parlement:MY, fondement de noireRépublique; Mule une fureur de sauvage ma-sure se déploie contre des journaux t'Onu...en.

qUi (ému., es dçpia ale la loi, le, droit d ex-poser des faits dommageables pour no. mitldts,surtout l'slerivaiu se permet d'en °enclore qu'ils'est glime dans notre Répubilque un désordremusé 'ne certains syndicats diesuffisances,peut dile inipunérneut que les Chambres sontreconnues Incapables et densureuseS, qu'un donflanquer le Parlement in la porte, qu'il ne fautplue de Chambiv et plus de Senst, que la vie-luire n'est inertie possible yu% le eondition dedissoudre le Parlement, etc., de, :Mais voau serespasse au sabre de la masure si vo. vous avi-ses de signaler /e désordre dans la correspon-dance militaire, dans le service des blessés oudans In distribution des tdanges par ramille, st

'd'en emehme qu'il y a que/que désarroi dansl'administration.

GOLIVEBXEMMT fer PARLE:MONT

Le Fiero (Alfred Canas) t

si Fun voulait imaginer O eutte heure l'événe-meat Intérieur qui serait le plus factieux pournotre pays, on ne serait pas long O le démascle.G, Serait un malin entre le goavernement et le,Parlemeal. ct pas nntne nn conflit de simplesmalentendus, des diseimélois aise., un mi/traieparlementaire trop pressant et Inc étroit sur lesactes du pouvoir exclusif. un .eonenle s fond deeu,pielon, il n'en faudrait pas davantage rouerdeer dans toule la nation en Malaise lourd el.danereux. tsr ennait 'sur n'importe quel pointentre lm deux 11(111,0i1, (1111 1/111 111 1d11.d1/ de laildChse nationale ne. done Pas aoseibie: eeluid, ,tit qui Indmall de I, provaduer III na,Med 11111111/11(.,111111, 1./11,011 dcire devoul

Les MEULES tes

foncent parfois jusqu'au moyeu dans labouo

Le ravitaillement de l'infanterie se faitbien plus en avani. Les Veda., ,'are'è-tent en bordure dols toute ou sous bois.On dépèce des bufs entiers StIr place.Les frog.lodyies boueux, qui arrivent destranchées, taillent de tondit'5 gaules solsrées comme des lances st maillent là-des-sus les m.orceaux de morue un les quar-tiers de viande. D'autres passent u.ne cor_de au .milieu des .boules de pain et fontdes chapelets de 10, 12. 15 houles, qu'ilsemportent en 'sautoir. Lee seaux de 5oderemplissent de vin.

La Ligne de FeuAprês mie tonslie vourse; j'a:Feins 1510

tureslitec Où je nuis sedia l',11.11reDuit, cuuinie an apportait le carpe deBruno tiorihnidi. Juste en lacé de 'fa

ti.11'em.erm de trois cédés /e bois, unpro fait clairière et dans l'axe du pel desfunabos. des Rimai., errées, surmontéesUs croix quit se ptessent Justin d meteiIonie brus, ferment toutes ensemble nuInuit tumulus funbraire,

Plus loi/Lemire, c'est te monde souter-rain qui cernmenee. Sur les sommets,danu les ravins, sont creusés leu.' gour'bis à deug, train, parfois quatre au cinqmètres au-dessous de la surface du o.,qui a éte lui-même smilleené au-dessusd'eux. Daus le .gourbi du soldat, on ydtscond par une &Melte, à travers uneouverture. étroite. Un escalier nemosi àmême le sol remplace si c'est tanposte de commandement.

J'entends siffler --en dirait qu'ils pas-sent à ln cime des arbres tes 77 alle-mands, dont le usai pnolongé imite lebord d'une suie qu'on déchire.

Ceux qui reviennent du combatA Moite nie ies hauteurs se trouve le

bois Hulante; à gauclut, en conf./senties,Four-de-Paris, lieux quo les .rinnuni-que. ont souvent citées ces temps.. Jereviens paria ga.he uu.cillunte de la Ch.,qui est un peu en arrière du Fourrie-Pa-ris, en avant duquel se peursuit_la vio-lente attaque la laquelle artillerie, génie,infanterie -.11.1.1.114. depuis CO 138,411.

L'artillerie allemande arrose le ;

mais leurs a 210 et leurs 77 a tombenttoujours là où il n y a point d'effet utileà produire. Bioneoup nia portgaitides écla-tent encore bop haut; et d'autres fférla-tent pas. Itref, te va et vient incessan.t quise fait dans le village It'est guère (iroublé,

blesoés urinent du de rom-but, qui a pied, qui roules sur de petitselmriuts Dégels, à deux noues. Ils passentà rambulaure, recteivent..un premier pan-sement, sarl placés dans les fourgonschevaux, conduito à trois kilumétres enarrière, go village du C..., où les prenne-ntles aubtmbiles.

C'est de la louche du moins grièvementatteint que nous .recueillons les premiersdétails c naoiieoilieusra capbunées, tran-chées prises et 200 prisonniers. Na.voyeas arriver ceux-ci par petits groupes.Leurs tuniques toutes couvertes de boue;ont perdu leur touleur griue pour prendrela couleur jauni de dus tranchet,.

Un seionoffkaer de eiribaldiens, la teleensanglantée, la joue 'toute, memletée de-petites brûlures, nous livre des détails par'bribes, les yeux tourné, vers Conduitd'où il vient; et tentât il rit, d'un rire ner_ve.ux, saccade, ri tentât il s'errât, et selait hébété, comme stupide de se trouverIII. debout, vivant, ayant °m'ore dams lesoreilles, dit-il, le bruissement des ballesqui ...paient autour da lui, et le chor-(Marot sans le fee...

LNISMIDATIONS

Le Galdpie '51.51, Gals/hier, doillatay)liAlkulagne orn intimider l'Angleterre en

bombardent ses nains, en la menacana d'Uneagresron aérienne,' en °bernant à meure lamin sur nus rivages et mm Sillon gai toua faneaux cales britanniques. Son erreur a été pro-fonde c on ulatianide pas l'Angleterre. Montronsaux barbares que nus fermes cours n1 minais-ses p. la organe, plénums a Gelais et o Dou-ve., au brun de leurs 50001,5 et dos nôtres, lespremierOl jalena de is grmde voie Cl commuai-catioa sous-marite qui amurera notre puissanceéconomique et nalitaire. lems affirmerons, parcette Apleadide manifestation notre foi dans l'a-venir el nota Inaltérable fraternité. De tetteluite titanique jaillira l'ouvre de paix définitive,issue du déll mer. de /a barbarie a la civilisa-tion. Elle demeurera l'éternel tétnOigange de l'in-lelligenee. du sang-froid et la vaillance de modeux races..

La Pressa étrangèreL.1 SITUATION MILITAIRE

rielICS

L'un des évener.nts los plus intpnrmnts de lasemaine dernier° a été laisse sa. conimentaire,

peul-être parce que les Français se sent calami-nés de l'annoncer en une simple phrase:. ils onttfit, qu'ils avaient pris uno earrPre et quelquestranehêes près de Pendent où se moisent laroute de Rouvrois u Saint-Mihiel et celle du Mal-my la Saint,Milliel. La remitci est indiquée surles metes d grande échelle, elle ne se trouve qu'àita mille et ddal du centre d la ville de Salol-Mihie/.

Vers la fin de septembre. losdAllemands ontfoIS lue Atm dans la ligne de' damée de laMeuse. entre Verdun cl Tou!: ils se sons empa-rés de Saint-519nel et du fort du Ceutp-des-llo-

sur ima bouteur voisine Ils se sont, de-puis, efforcés de Farder le trou ouvert, malsse rettlelt sans eesse.

.F1dK PM. toua les yours.

30111,1"10,9t1_,Ildrnidran. tonnasa rimeeutuneure a ses leste.. opmom ds vatMis el ne nes adverse..

Ment damnes. 25er an loqn.114 .rïe-: LOCAL . taise de ned sentiment, patriotes,

est sur tentes les lèvres. Os fahh,,-Nous ne le désignons pas, ror ,....,

__ d'antan, toujours pr1t, à reventinuimpolie du patriottsom, préfèreaux émotions fortes de la tranché-

du 0 dot. farntonti a- de rembe,,,,. .Comité d'Action

(farli hâle d Mess da Travail)

Souscription PopulaireLe COmité d'Action a décidé d'orga-

niser une souscription populaire en vuede subvenir à Ses frais de fonctionne-nient et, si possible, pour venir en aideaux nombreuses demandes de secomsqui lui viennent des victimes de laguerre non encore senurues par lesadministrations publiques.

Nos amis qui voudront bien prendrepart à cette .uscription peuvent en-voyer d'ores et déjà leur obole au ca-marade Bonech, trefforier, 71, nie duTas r.

Les listes seront pnbliées par le « Mi-di SoCialiste

PREMIERE LISTEuns 's cc.colc'r 1M fr. S.D ; te collecte

5 fi. be. 1uSd c fin fr. 30.

Bureau de BienfaisanceCIN.QUIEXE LISTE 1914

MOI le ,PrOu:Uon! du syndicat des Dadspromuns lin ItliiineaL 000 Ird lasseuble,111 boulevard Sens:ope (Paris; 500 rri,11.11e Itétmle20 Il .d 11. laxxx. 100-frt Smeur-sale Crédit Ly01111ait. do Toulouse, 100 fr.Total t 020 fr. Total geneml 11.710 fr. M

PREMIERE LISTE 191S,11111. le Direeleur desMagasins .5u Ca-

pitale m Ree Isidore Manuel, adminis-trateur-400; s ...gaie da domuil de ferd'Orleans, 1,000 fr.; La a Displashed n, 509 le,;de Penelarentibevidier, industriel, 25 fr.Total t 1525 fo.

Les souscriptions sont...reçues au Siège del'Administration, ras 80kst-Je;r6me, 01, U

ehea 111t, les Administrateurs ; sensu, ri.rue Latina; Marin Isidore, rue de la Pian-me-re; J3imre00, rue Saint-Antoine-dneT.Besol, rue Caraman 2 Blanc. 1 LalandeDr Alaureli 'boulevard Cannot, 10. -

Mités qes Sciences et ds Legrosinc session exeeptiennelle de Mamaia,-

dut. Oit et 2e parties) sera ouverte avanadApart de la 5Iasse 191a pour les jeunes

gons de cette elase reconnus aptes au se-vice militaire et ceux de,a cluses plus jeu-nes qui amont contracté, avant leur ins-cription 5 l'examen, un engagement liégulier.

Le porminel des professeurs de l'Univer-sité de Toulouse et, celui do seereariatSl'Académie et des Facultés de 'reulo.e ontdécidai <repérer un prélèvement sur leurstraitements pendant la durée de la guerre.

Ce prêMvement a produit pour les deuxmois de novembre et. de décembre 1014,somme de 1.700 fesses,

cannes' de 1,100 francs a été adressée..Comité de eentirS natiOnI.I.151 Paris, une som-me de 50 francs a Mb donnée à l'hôpitalcomplément., numéro 17 à Toulouse, lereste (soit 1.050 fr.; a. été versé entre lesMins de .Mtne llyérard.au prollt dee Ouvrelocales dt bienfaisance.

Société dePrea"atien MilitaireDE LA HAliTE-GARONNE

Cuurs de la semanjeJeudi .14 janvier. dl .50 dl. 15, Halles sun

grains. n'ore Dupny, eddluestionphysiqUe.

Dinnurche 17 janvier : séanne de tir auKami Niel; rassemblement IL 45 devant.le Stand.

eallgranagrouramiermiaarazieresiminaoREMERCIEMENTS

-Mun.Sieur el Madame Viril-tin HEIL5-

GNON rernereihnl basais bumbreux amisde la marque de syMptilbje dont ils ontblé l'objet dans le malheur qui les afrappés.mgr SEIGEGREESSEI

E',11711TePTIC1Commanaivioès.

CAPITOLE. Jeudi 14, à 001 30, représenta."lion à prix ieduits, lasdynead some si J'e«,d'A. Adam. avec le coneours de Mme Conforte,no. G/a:Ide-man, basale, 01,01001, ro

Location ouverte de 10 heures 5 5 heures.THEATILS 11,010 VVRIETES. -Demain jeudi,

premi,m Lit Isle Fonrli,ereie,,, do dê1loieuSecomeeio de Capes avec MM. Saint-Léon Aséme,Lavis., 45.011 51fles Ilinlau, Nine Titane, Beau-fort, Ileserl.,

W./À. (1.,erte pour cette sonde dès ce hem'à 10 heurm du matin.

otNE51A LAFAYETTE. Matilde perm-utai. de 2 h. 30 à O heures soirée x 8 Si. 45.En vedette. Le Pain d'Autrui, drame ru,,e endeux prune, La Clef, drame en deux parties deyAméricamstandard; Mun-Journal. Les Espi,gleries de Isiselle, comédie Sella: La sensitive,

Polycarpe s.Merve Amman...semde Willy, deux belles sui, Comique,. Demi-ta-rit:8 valables..

03110ee1.5 parue. Trési beau et itésmss./ programme. Le }toi du Bagne, dren,e en3 aunes, interprétê par Shied. RobinnA et Napier.-kOwska sI 5551..Alexundre,Seoret et Jean Dax,mi vrai régal des yeux.

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L. actualité. u Ypres, Blasohaate, les bordsde l'Yser, ete.

AMEIRECAN-GOSMOGRAPH. Aujousitiu.d,8 O. 45, grande soirde de bienfaisance.

Idylle interrompue, drame, Le locond,Oeslofec Gadanoirt-Act.litils, ete., ose,

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TtESES115 15 Janvier

EP:etre. victor, 74 sas, rue de /a Rime, In.Maria. eanaboullve, iv 0., rue Pasteur, 17.Jean Marsejlie, 79 ans, à Croix-Daurade.1a. Caere, 510m, alkle SsInt-Agno,Paul cuerun, 38 ane, rue BnyardJ Of.alexie Dudnu, al. rue Jouta-Aigu., G.

Literde, 8 [uni, port St-Étienne, 15.111 d ri Lae.amel, I ru, Ger)",Ou, vtuee ven.. 151m, CôtesPavento.sdre Cid, 50 an,, eue Ste-Fhidonscim, 24.Lobs Pages, 82 ans, Faeurtc des Scirmees.lio.pices 51511e, /.

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AUDE3ARLASSONNE

RAPPOL, A L'ARRPIIE MUNICIPAL.n ignore 40 10 est défendu de vendre 011

gros, avant il leure,. Néanmoins, pur certainsdétours. très habiles, et mi mépris de l'uratemueicipat Certains propriétaires, vendant dafruit, font leur patte gummerce é. avantMieure réglementaire. Ainsi, samedi deraim, il yen eut un qui se laissa prendre la main dans lesac. Mais nagent do service Mit là qu'il veil-lait et mil fia 1m trafic en bd rappciant Fer-MM municipal.

9ioue prêvenons les contrevenants qu'a l'ove-'air Ion ne se contentera pal dune biniplenioutranee. On lui appliquera Je ragé:rami qui,après pannes-verbal, emporte dés sanctions sé-vères.

TRIBUNAL CORRECTIONNEL. FrançoisRoyen 51 ans, promet:me à nonmac-d'Aude,rosse avee engins prohibes c ta Oc, lues de.

Justo, 23 ms, 1 Carea.sonne, pêche de nuitGO traites d'amende

Jose Arno, an rie, arrête dextoision ; huitjourt de pubs,e

itudell, 28 an,iourealier â, Conques,usage aux passeport derivré mus un autre nomque le sien : virtgt Jours rie prison.

Vaciller, ail MaaJobi, pertefsix n Our...,ne, coups et blessures, brie de datura deuxmois de prison.

Mplamse utsle, ais5,, 'domestique vol etabus de eanlisnee t Mois mois el un 'jour deprima par défaut.

Aagustine Viguier. 39 sin, rMille, tromperie sur la qualité de la Marchais-dise vendue 25 Imam d'amide, -

Jérôme Maury, 53 ans, limonadier à AM.,tammerie sur la quanti.: dé /a emrelmillse ven-due c 25 francs d'amende.

Urbsin-Miehe rulter, 95 ans, limonadierlr.emperie ia quantité de la marchan-

dise vendue c 25 francs d'amende -

marcel-Dêsir, Lerov, colporteur,.20 ans, coupset blessures volontaires six jours de prison.

TARNCARMAUX

Le demie, lot de vilement, de laine ne-fectionn. par lés femmes de Carmaux etdestinds aux soldais sur le front, vient d'é-tre expédié par les soins du maire dc Car-maux.

11 teste eneore uno certaine quantité deluise, produit de l'excédent des ouvnagesIco confectionnés. Cette laine peuvent etreemployée mitent.., il es1 fait de nouveauappel au d...louent de nos nié-nager. OnId' pouvoir envoyer quekples cha.setl..plus à nr, braves Ir.piers.

Se rendre utile, tel est dans les oircom-tamen présente, lo devoir qui s'inipose àtoua Peu importe la maniere quand il s'a-git de l'intérêt génemal.N.1 veillantes Car-messinee auront pleuré une foin de plusquo s'il est d'obs.rs. dévouements, Il l'y ona fos

HAUTE-GARONNkCAZERE s.

hErAnT DE ISRAVF.S ET EntIMASQUESJTrois convois du recrutement' do Saint-G.-1.s, es dirigeant sur le front, sont passés

notro gat. Lit région de CaOtres qui, dé'La, a fourni tant de braves, était bornantreprésentée dans ers détachements.

' Une paitie de le annulation, mentie dupassage, a tenu à ierydre les honneurs à touSoes vaillants dont l'entrain et risithousias-me nous ont remplis

Co fut peur non« une minute de joie et dopatriotique émotion de constater combler>,tous, jeunes et vieux, avaient le sentironldu devoir 'qui s'impose â tout citoyen, atette heure tragique.

-Mais une surprise nous était réservée, rac&est en villa .11.10 nous avons rherchil hd1-rnuvrir la silhouette d'un de nos compatrieea qui, dons le passé, ne faisait forte-

&when«, Gepeedta",t, qUe, le +.3peçj,gique et grandiose à In fois des sa",humains cansentis per la nation la da-tion d'amis miels en hecoe, l'atti00,'-et ...cagouss de cette légion.de vok,étrangers sCom01.t sous lo dra,, 'aaadroit, la mort glorieuse des Aèreshaldi, réveilleront on blessent.iidert6 et 11e sacrifice.

Que tous ceux quia guidés parment étroit dégoiseos et par de hMots do conservation, considèrentméconnaissantes du devoir, au menetdroit la liberté des nations subis,nive le plus formidable eue I,connu, l'es .place au ban des homme'

Qu'importe la vie Physique Munlorsqu'il est mort ne.oral ruent,

Allons I un peu' do sali.l'o'éf 51servent( In droit de crut, conr50passé t a Vive la France !Vive la /th

Un Socialiste patrioto et interna/Ica

LISEZ ET FAITES LIREI0/11/ VDMALD1

DEINUL ILIP"

La SituationParis, 13 Build

An nord-est de Soissons, réa.eejla mât bombardésur le plateau de Peri-rit. nt Ode ré132 il a prononcé aujourtrbad,dusse &enter puma, une etfaq* jacjerdent le ruftat n'est pas encore co$1,),,

Anus antre fait notable Mest sena.,

(COMmunlquel OfileteI eln. 12 la.10 henres du soir.)

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