sequence inflation et chômage (réparé)

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S EQUENCE 1 : LA REGULATION PAR LE MARCHE Situation : Où va le secteur des télécoms Le Maroc est à la veille d’une concurrence encore plus acharnée dans le secteur avec l’entrée en lice de Wana qui marque la fin du duopole Maroc Telecom- Meditelecom, en particulier dans le mobile. Dans ce contexte, chacun essayera de tirer le tapis sous les pieds du concurrent avec des offres estampillées plus concurrentielles. Les opérateurs peuvent tout aussi bien signer un pacte tacite de non- agression , comme il y a quelques années en France entre Orange, Bouygues Telecom et SFR, pour proposer des services dont le système de facturation est assez similaire. Dans les deux cas, le consommateur peut être le dindon de la farce, comme il l’est d’ailleurs dans plusieurs autres domaines. Par son initiative, l’ANRT (Agence national de réglementation des télécommunications) veut montrer qu’elle est bien présente et tient à bien jouer sa mission, qui couvre aussi la protection du consommateur. Cependant, les pouvoirs publics semblent ne pas donner beaucoup d’importance à leurs prérogatives d’arbitre - ce qui n’est pas de l’interventionnisme comme le pensent les chantres du libéralisme pur et dur - entre acteurs économiques et entre ces derniers et le citoyen consommateur. Les organes de surveillance, s’ils existent, se limitent très souvent à leur mission technique et usent très rarement de leur pouvoir de sanction. […]. Source : La Vie Economique du 27/04/2007 Travail à faire : 1- Caractériser la concurrence du secteur des télécoms au Maroc (justifier votre argumentaire) 2- Préciser les risques d’un tel régime du marché sur le consommateur. 3- Expliquer l’expression soulignée pour qualifier l’une des caractéristiques du marché dont traite le texte. 4- Quelles conditions doit-on mettre en place pour permettre à ce marché d’être concurrentiel. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………………………………………………………………. …………………………………………………………………………………………………………………………….

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cours sur l'inflation et chômage

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SEQUENCE 1: LA REGULATION PAR LE MARCHESituation: O va le secteur des tlcoms

Le Maroc est la veille dune concurrence encore plus acharne dans le secteur avec lentre en lice de Wana qui marque la fin du duopole Maroc Telecom- Meditelecom, en particulier dans le mobile. Dans ce contexte, chacun essayera de tirer le tapis sous les pieds du concurrent avec des offres estampilles plus concurrentielles. Les oprateurs peuvent tout aussi bien signer un pacte tacite de non-agression, comme il y a quelques annes en France entre Orange, Bouygues Telecom et SFR, pour proposer des services dont le systme de facturation est assez similaire. Dans les deux cas, le consommateur peut tre le dindon de la farce, comme il lest dailleurs dans plusieurs autres domaines.

Par son initiative, lANRT (Agence national de rglementation des tlcommunications) veut montrer quelle est bien prsente et tient bien jouer sa mission, qui couvre aussi la protection du consommateur. Cependant, les pouvoirs publics semblent ne pas donner beaucoup dimportance leurs prrogatives darbitre - ce qui nest pas de linterventionnisme comme le pensent les chantres du libralisme pur et dur - entre acteurs conomiques et entre ces derniers et le citoyen consommateur. Les organes de surveillance, sils existent, se limitent trs souvent leur mission technique et usent trs rarement de leur pouvoir de sanction. [].

Source: La Vie Economique du 27/04/2007

Travail faire:

1- Caractriser la concurrence du secteur des tlcoms au Maroc (justifier votre argumentaire)

2- Prciser les risques dun tel rgime du march sur le consommateur.

3- Expliquer lexpression souligne pour qualifier lune des caractristiques du march dont traite le texte.4- Quelles conditions doit-on mettre en place pour permettre ce march dtre concurrentiel..

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SECTION 1: LE MARCHE DE CONCURRENCE PURE ET PARFAITE (CPP)A- Les conditions de la CPP: Cinq conditions doivent tre respectes pour que le march soit de CPP:

Latomicit: Se caractrise par la prsence d'un grand nombre d'offreurs et de demandeurs. Ces offreurs et ces demandeurs doivent tre de taille rduite atomes . Ainsi, aucun agent (acheteur ou vendeur) ne peut, par sa seule action, faire baisser le prix du march ou laugmenter.

Homognit des produits: Tous les produits offerts sur le march doivent tre comparables ou homognes. En d'autres termes chacune des units proposes par les offreurs doit tre totalement interchangeable. Il nexiste ni publicit ni diffrenciation des produits.

Transparence des marchs: Se caractrise par une parfaite circulation de l'information sur les conditions du march: les acheteurs doivent pouvoir connatre l'ensemble des prix pratiqus par les entreprises. De mme, les producteurs doivent connatre tout moment les conditions de prix et de production de leurs concurrents.

Fluidit: L'accs des offreurs ou des demandeurs sur un march doit tre totalement libre. Toute rglementation imposant des conditions pralables l'exercice d'une activit est donc exclue: On devrait pouvoir librement crer une pharmacie, par exemple ! !

Mobilit: Le processus concurrentiel suppose que les entreprises puissent continuellement dplacer les facteurs de production (travail et capital) d'un produit pour pouvoir s'adapter aux variations de la demande. Le march assure lallocation optimale des ressources en fonction de lutilit et de la rentabilit.

SECTION 2: LES MARCHES IMPARFAITS

Ds lors quune de ces conditions de la concurrence pure et parfaite nest pas remplie, nous dirons que le march est imparfait.

La plupart des marchs que nous rencontrons sont imparfaits dans la mesure o les agents conomiques cherchent saffranchir des contraintes quimposent les rgles de CPP. Guids par la recherche de leur intrt personnel, ils agissent sur le march afin de lorienter dans un sens qui leur soit le plus favorable.

A- LE MONOPOLE1- DEFINITION Le monopole correspond la situation o sur un march nest prsent quun seul offreur pour une multitude dacheteurs. Loffreur peut donc, dans certaines limites, imposer ses conditions, notamment en termes de prix.

Le monopole sera dit absolu sil nexiste pas de produits de substitution, et relatif si le consommateur pourra satisfaire ses besoins avec un produit de substitution (ex: le transport ferroviaire est un monopole relatif au Maroc, car le consommateur peut opter pour le transport routier ou arien, ).

Remarque: Le monopole peut tre le fait de la ncessit de raliser des . vu limportance des investissements (ex: le rseau lectrique), ncessit de rcuprer les capitaux investis en recherche & dveloppement,1_ les effets ngatifs du monopole:

Une tendance . du fait de labsence de concurrence;

Une mauvaise .. dont le cot sera rpercut sur le client; (service public monopolis).

Une tendance moins investir en .. car les produits ne sont pas concurrencs.

2- LES TYPES DE MONOPOLE:

On distingue diffrents types de monopoles:

Monopole .: Lorsque le monopole est d lexistence dun brevet ou dune innovation technologique qui protge larrive de concurrents (exemple: Philips avec le lecteur CD ses dbuts)

Monopole .: Lorsque le cot de production est plus faible quand la production est ralise par une seule firme plutt que par plusieurs. Pour viter que le monopole . conduise une rarfaction du produit et des surprofits, lEtat peut intervenir en nationalisant cette entreprise. On lappelle le monopole Le monopole : Il rsulte doprations de fusions et de concentration dentreprises. B- LOLIGOPOLE Mise en situation: La situation sur le march marocain des tlcoms est quasi concurrentielle. La prsence de 3 oprateurs sur le GSM a redynamis le march dans lintrt du consommateur qui a profit dune baisse des prix. Lacharnement des oprateurs se manifeste par la multiplication des actions afin de gagner la confiance des consommateurs.

TAF: Caractriser le march des tlcoms au Maroc

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1 DEFINITION Il correspond la situation o sur un nombre rduit doffreurs doivent satisfaire les besoins dune multitude de demandeurs (ex: le march de lautomobile, le march de la tlphonie mobile, ).

Dans ces conditions, chaque offreur a le pouvoir dinfluencer le march. Chaque offreur doit donc tenir compte des dcisions de ses concurrents. Le niveau de prix est alors fonction de lattitude des offreurs:

Sils souhaitent prendre des parts de march leurs concurrents, ils auront tendance se concurrencer sur les prix. Ces derniers auront donc tendance baisser.

Sils souhaitent se partager le march, ils privilgieront alors la concurrence sur dautres lments que le prix (les services, linnovation, ).

En matire des prix, on distingue alors:

Oligopole de .: dans lequel les entreprises sentendent sur le partage du march sur la politique des prix et parfois sur la quantit vendre par chacune delles. Dans ce cas, le prix serait comme celui dtermin pour le monopole.

Oligopole de : dans lequel les entreprises saffrontent jusqu llimination de la concurrence et lmergence dune seule entreprise qui serait en situation de monopole.

Remarques:

En conomie de march, la concurrence est encadre par des lois qui empchent toute entente entre entreprises pouvant nuire aux consommateurs travers les ententes.

Le Maroc, linstar dautres pays, dispose dune loi sur la concurrence et dun conseil consultatif de la concurrence.

Pour le secteur des tlcoms au Maroc, lANRT (agence national de rglementation des tlcommunications) veille au respect des conditions dune concurrence parfaite.

C LA CONCURRENCE MONOPOLISTIQUE

La concurrence monopolistique correspond la situation o sur un march existe plusieurs offreurs, mais avec des offres diffrentes, pour un grand nombre de demandeurs. Les offreurs cherchent diffrencier leurs produits de ceux des concurrents, pour se retrouver en situation de monopole. La diffrenciation peut porter sur les caractristiques du produit ou les services associs (ex: laccs Internet, ).

B- LORGANISATION DUN MARCHE CONCRET Activit 1:

1 - Identifiez les offreurs et les demandeurs sur ce march. Est-ce un march de dtail ?2 - Toutes les ventes aux enchres se pratiquent-elles "selon le principe des enchres dgressives" ?3 - Le marche de la "fraise bouche" rpond-t-il aux conditions de la CPP?5 - Pourquoi peut-on dire que le march pur et parfait est plus efficace que les relations commerciales traditionnelles qui lient socialement acheteur et vendeur ?6 - Connaissez-vous d'autres marchs qui peuvent tre qualifis de "parfaits" ?

DOCUMENT

En 1981 s'est constitu, Fontaines-en-Sologne, un march qui draine une grande partie de la production de "fraises bouche" provenant de communes de Sologne. Outre les producteurs, ce march accueille des grossistes ou "expditeurs" de la rgion ou d'autres rgions qui acheminent cette production vers le march de Rungis, vers des centrales d'achat ou bien encore vers des marchs trangers.[...]

Le march au cadran a lieu dans un hangar comprenant deux parties : un hall o les producteurs-vendeurs exposent leurs fraises emballes et tiquetes l'apprciation des acheteurs et une salle des ventes o l'on procde aux enchres.

Cette salle des ventes est divise en trois parties : une cabine munie d'un ordinateur, d'un tlex et d'un microphone avec lesquels le "vendeur" procde aux enchres. Sur la paroi externe de la cabine est fix un panneau lectronique qui affiche les lots vendre, dcline les enchres, le prix auquel les lots ont t vendus et l'identification de l'acqureur. Deux salles sont rserves, respectivement aux vendeurs et aux acheteurs face la cabine situe au rez-de-chausse. Celle des producteurs-vendeurs est munie de bancs et de tables rectangulaires, d'une balance et d'un tableau noir o sont inscrits la craie divers communiqus leur usage, et des revues spcialises donnant le cours des fraises sur les diffrents marchs nationaux et internationaux sont accroches. La salle des acheteurs est situe au-dessus de celle des producteurs, amnage de gradins qui permettent d'avoir une bonne vision du panneau lectronique. Chaque acheteur dispose d'un pupitre muni d'un dispositif lectronique avec lequel il peut stopper les enchres, donc se porter acqureur des diffrents lots offerts sur le march, et d'un tlphone. Depuis la salle des acheteurs comme de celle des vendeurs, on a une vision parfaite de la cabine du "vendeur" d'o partent les enchres, par contre vendeurs et acheteurs ne peuvent s'apercevoir.

A la saison des fraises, vers midi et demi, les producteurs ou leur famille apportent au march la production du jour, range uniformment dans des barquettes de 500 grammes places dans des plateaux, et ils disposent ces derniers en piles plus ou moins importantes selon la quantit apporte et le nombre de lots qu'ils veulent constituer. Chaque cageot comporte une tiquette prcisant la varit botanique du fruit, sa qualit selon les critres du Comit conomique du Val-de-Loire et, ventuellement, l'existence du label d'origine. Puis ils se rendent dans la cabine du "vendeur" pour lui remettre leur "fiche", c'est dire la description exacte des produits exposs dans le hall (le nombre de lots, leur identification et leur poids).

Le "vendeur" introduit ces donnes dans l'ordinateur et tablit en quelques minutes un catalogue pour le distribuer aux acheteurs qui arrivent sur les lieux vers 13 heures et parcourent le hall d'exposition pour prparer leurs achats. Au bout d'une demi-heure, le "vendeur" annonce le dbut des transactions au moyen d'une sonnerie et chacun s'installe pour la vente. Le "vendeur" annonce les catgories de fraises qui vont faire l'objet des transactions et instruit l'ordinateur des prix maximum et minimum de chaque catgorie. Les oprations sont ralises selon le principe d'enchres dgressives, l'ordinateur tant programm pour dcliner les valeurs du prix au kilo dans le sens dcroissant jusqu' ce qu'un acheteur se dclare. Le producteur, vendeur du lot, doit signifier par un geste de la main son assentiment ou son refus. S'il n'est pas d'accord sur le prix affich sur le panneau lumineux, son lot sera offert une deuxime fois en fin de march. On procde ainsi la vente successive de tous les lots. Les transactions se font sans paroles, en dehors des seules annonces du "vendeur".[...]

REPONSES:

1- Le march des fraises est un march de gros.

Les offreurs: producteurs- agriculteurs de fraises,

Les demandeurs (acheteurs): grossistes; centrales dachat et clients de ltranger.

2- Gnralement, la majorit des ventes aux enchres se pratiquent selon le principe des enchres progressive et non dgressives.

3- Le march des fraises rpond quasi parfaitement aux conditions de la CPP:

Ce march met prsence plusieurs vendeurs et plusieurs acheteurs; (atomicit)

La pratique de la vente par lots fragmente l'offre et la demande, les producteurs vitant de cette manire qu'un mauvais prix ne frappe toute leur production d'un jour, tandis que, de leur ct, les expditeurs sont mis en concurrence mutuelle autant de fois qu'il y a de lots vendre.

Tous les acteurs (offreurs et demandeurs sont informs des conditions du march (prix affich, information sur la qualit et la quantit des produits)

Les fraises sont dun usage social identique (homognit) : les "fraises de bouche" doivent rpondre un souci de fracheur, de prsentation et de qualit beaucoup plus grand que celui qu'exige l'industrie.

Libre entre et sortie(fluidit): les producteurs peuvent refuser le prix de lenchre ou retirer leur production du march;

Mobilitdes facteurs: les producteurs peuvent changer de culture sils jugent que lactivit nest plus rentable. Le facteur travail ne ncessite pas une grande qualification, on peut laffecter dautres cultures sans aucune formation.

4- Sur le march traditionnel, lacheteur peut tre induit en erreur par le vendeur en matire des prix, de la qualit, ou tre influenc par la publicit. Dun autre ct, le vendeur peut tre amen sacrifier ses produits si une entreprise de grande taille fait baisser les prix (existence dune conomie dchelle).

5- Les marchs parfaits sont rares. On peut citer le march boursier, de change et montaire.

D- Les diffrentes situations des marchspeuvent tre rsumes dans le tableau suivant:

Offre

DemandeUn (mono)Quelques (oligo)Grand nombre (poly)

Un (mono)

Monopole bilatralMonopsone contrariMonopsone

Quelques (oligo)

Monopole contrariOligopole bilatralOligopsone

Grand nombre (poly)MonopoleOligopoleConcurrence pure et parfaite

Document: Concurrence : propos de quelques ides reues

Concurrence. Ce mot effraie, surtout par incomprhension. Lobjet de cet article est de revenir sur deux ides trop bien reues dans le paysage politique marocain.

La rglementation des prix est-elle bonne pour lconomie?

Moscou dans les annes 1980. Les prix sont rguls, non par le jeu du march, mais par lEtat. Rsultat : des files dattente interminables, une pnurie de produits et un march noir florissant. Pourquoi? Lexplication est simple. Si les prix sont faussement bas, la demande exprime par les consommateurs est forte. Malheureusement, loffre correspondant ce prix est, elle, trs faible. Qui souhaite produire pour un tel niveau de prix aujourdhui ? Pire encore, qui souhaite investir dans la fabrication de ce bien, demain ? Ceci se traduit par une pnurie de produits, aujourdhui, mais aussi demain. La concurrence est cependant plus fortement ancre dans les comportements humains que lon peut le croire. Cette concurrence se dplace sur un march informel, celui du march noir, o les prix senvolent, et o les plus riches et les plus malins peuvent sapprovisionner. Nulle notion dquit et de justice sociale.

Il y a aussi une face invisible de la rglementation des prix, certainement aussi prjudiciable une conomie. A quoi servent les prix dans une conomie de march ? La fonction essentielle du prix est de guider le choix des individus, entreprises et consommateurs. Ce rle de signal permet une allocation efficace des biens produits dans une conomie o les ressources en capital et en travail sont rares. Un exemple simple. Supposons que les consommateurs dcident de moins consommer de lait, et plus de bl. Ainsi, la demande de lait baisse, celle de bl augmente. Pour que cette demande soit satisfaite, loffre de bl doit augmenter, et celle de lait diminuer. Il faut quil y ait rallocation du travail et du capital du secteur laitier vers celui du bl. Comment y parvenir ? Grce la hausse du prix du lait, et la baisse de celui du bl. Si les prix sont faussement rigides, lconomie est incapable de sajuster. Et les consommateurs ne sont pas satisfaits, incapables de consommer le bl quils souhaiteraient.Autre exemple, celui de la filire laitire, fortement encadre par lEtat dans les annes 1980. Sa libralisation progressive a-t-elle amlior ou dgrad les conditions dapprovisionnement du march ? La libralisation de cette filire a, en ralit, favoris lmergence dun vritable march du lait et des drivs laitiers avec lintroduction dune gamme de produits plus diversifie et des prix modrs. Elle sest traduite par plus de concurrence et la remise en cause de la position de quasi-monopole du principal oprateur. Au plus grand profit des consommateurs.

Doit-on en conclure quil faut laisser les entreprises libres dagir selon leur bon vouloir ? Certainement non. Lintrt de toutes les entreprises est de vendre plus cher un produit de moindre qualit. Seule la concurrence peut les en empcher. Lorsque la concurrence disparat, il apparat ncessaire de la rtablir. Cest ici quintervient le droit de la concurrence.

Travail faire:

1- Prciser les mfaits dune rglementation des prix

2- En quoi la concurrence est elle bnfique tant pour les entreprises que pour les consommateurs

3- Dans quelles conditions peut on affirmer quun march est parfaitement concurrentiel?SEQUENCE 2: LES DYSFONCTIONNEMENTS DES MARCHESSECTION 1: lINFLATIONUn dsquilibre est un cart entre l'offre et la demande:

Sur le march des biens et services, un dsquilibre entre l'offre la demande entrane des variations de prix. L'augmentation durable des prix est qualifie d'inflation.

Sur le march du travail est un cart entre l'offre et la demande de travail conduit au chmage, lui-mme source d'ingalits sociales.

Sur les marchs internationaux, Un cart important et prolong entre les flux entrants et sortants entrane, pour un pays, un dsquilibre extrieur.

A- NOTION DINFLATION

1- DEFINITION : L'inflation est une hausse durable et auto-entretenue du niveau gnral des prix. C'est un phnomne macro-conomique qui met en jeu un ensemble d'interdpendances (revenus, prix, production,) et qui ne se produit pas une fois pour toute (chaque augmentation entrane une nouvelle augmentation et l'inflation s'auto entretient)

2- Remarques:

Linflation est une : Les hausses saisonnires (prix augmentent de la tomate et lait au Ramadan) ne sont pas considres comme inflationnistes car cette hausse est Linflation est une ..: la hausse du prix du ptrole entrane successivement la hausse des prix des autres produits.

Linflation est ..: L'augmentation du prix d'un ou deux produits peut ne pas tre inflationniste. Il ne le sera qu'en cas o ce produit une influence prpondrante sur la production des autres produits (le ptrole par exemple)

B- LES INDICES SYNTHETIQUES & MESURE DE LINFLATION

I- Mise en situation

Supposons quun mnage ne consomme quun nombre rduit de biens auquel il consacre un budget dtermin et constant. Lvolution des prix de ces biens entre 2006 et 2010 est le suivant:

Catgorie des produitsPrix unitaire en 2006Prix unitaire en 2010Indices 10/06

Pain (en baguette)1,11,4

Beurre (en kg)3555

Huile (en litre)813

Caf (kg)4048

Totaux--

ACTIVITE 1 Calculer dans le tableau les indices des prix en 20010 (base 100 en 2006)

Peut-on affirmer avec prcision le cot supplmentaire que ce mnage a dbours en 2010?

Question 1: .Question 2: ....

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II- LES INDICES SYNTHETIQUES PONDERES

PRINCIPE: Un indice synthtique est pondr, lorsque les valeurs ou les indices le composant nont pas le mme poids dimportance dans lensemble.

Mise en situation: Un mnage compos dune seule personne, a fait lobjet dune enqute pour effectuer un suivi de ses achats et tenter dapprcier lvolution des prix des produits achets et des quantits. Le tableau ci-aprs nous donne les rsultats de cette tude. Catgorie des produitsAnne 2006Anne 2010 Pi06 x Qi06Pi10 x Qi10Pi10x Qi06Pi06 x Qi10

PU QtPU Qt

Pain (en baguette)1,13651,4365

Beurre (en kg)3510559

Huile (en litre)82512,522

Caf (kg)40244826

Totaux

ACTIVITE 2: Complter le tableau pour calculer:

Le total des dpenses pour chaque produit et le total des dpenses de tous les produits au Prix Courant.

Lindice des dpenses en 2010 base 100 en 2006.

Donner une signification de cet indice et pensez-vous quil traduit lvolution relle des dpenses?

Faites le mme travail, mais en fixant les prix de lanne de base (au Prix constant) pour calculer lindice des dpenses en 2010, dune part, et en fixant les quantits et faire varier les prix pour calculer lindice des dpenses en 2010, dautre part.

C- LINFLATION ET SA MESURE

I- DEFINITION ; INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION (IPC)L'indice des prix la consommation (base 100 : 2006) mesure la variation relative des prix la consommation dun panier fixe de produits consomms par les mnages marocains. Source:www.hcp.ma

II- CARACTERISTIQUES DE LIPC: Caractristiques IPC

Anne de base 2006

Champ gographique17 villes

Mthode de calcul Laspeyres en chane avec pondration par ville

Nombre de produits 478

Nombre de varits1067

AnnesAlimentationProduits Non AlimentairesIndice Gnral

2007104,5101,1102,5

2008111,9102,4?

2009113103,3107,4

2010114,4?108,4

2011?104,8109,4

2012118,5105,4110,8

Source :Enqute des prix la consommation, Haut Commissariat au Plan (Direction de la Statistique).

Pondrations: Les produits alimentaires entrent pour 41,5% alors que Les produits non alimentaires reprsentent 58,5%III- MESURE DE LINFLATION Linflation est mesure par la variation en % de lIPC entre 2 priodes. Ainsi le taux dinflation est donn par:

SYNTHESE

Plusieurs thories s'affrontent quant l'explication des causes de l'inflation. On distingue deux catgories d'analyse: les analyses traditionnelles et les analyses modernes.

A- LES CAUSES DE LINFLATION

1- Les analyses traditionnelles:

2- LES CONSEQUENCES DE L'INFLATION

Situation 1: Soit un mnage disposant d'un revenu mensuel de 10.000 DH et contractant un emprunt ( taux fixe) sur 10 ans pour 120 mensualits de 1000DH, soit de son salaire.

Cinq ans aprs, l'inflation cumule est de 10% (soit un taux annuel de 1,6% approximativement) et par hypothse le revenu du mnage a augment dans les mmes proportions . DH.

La traite paye est reste fixe donc un rapport de ..Linflation est.. aux personnes

Situation 2: Soit la situation suivante de 2 mnages:

MnageAhmedFarid

Revenu en 2003

Taux dintrt = 5%Revenu du travail = 2000 DH

Revenu du capital = 0Revenu du travail = 7000 DH

Revenu du capital = 3000 DH (capital 600 000 DH)

Rapport

Revenu en 2008

Inflation cumule: 10%

Taux dintrt = 7 %Revenu de travail augmente de 10%, soit

Revenu du travail = .... DH

Revenu du capital = ... DH

Rapport

L'cart s'est donc .. en raison de la rmunration, ., de l'pargne due linflation.

Situation 3: le revenu dun mnage augmente de 8 % en moyenne sur 10 ans alors que linflation tait sur la mme priode de 12%. Dans ce cas le revenu rel de ce mnage a ..

(..)

Remarque: Spirale inflationniste ou la boucle prix-salaire:

3) LES TYPES DINFLATION

Une inflation rampante est de nature ce quelle soit accepte par tous les agents conomiques dont la mesure o son impact peut tre sans influence sur leurs activits ou leur pouvoir dachat.

Une inflation ouverte peut donner lieu un phnomne cumulatif et successif qui peut engendrer son tour une . Quand linflation est galopante (> 6%), on assiste un mouvement dinstabilit continue des prix. Cela peut inciter les agents fuir les pour se rfugier dans des actifs rels (immobilier). Ce mouvement est lui-mme source dinflation.

REMARQUE:- La dsinflation: Cest la . du taux d'inflation. C'est un . de la hausse gnralise des prix.

- La dflation: Cest la baisse continue des prix (phnomne qui est observ en cas de rcession dune conomie) Les facteurs de la dsinflation sont:

Le dveloppement lpargne par peur de l'avenir, Concurrence vive entre les entreprises

Baisse des cours des matires premires.

-Stagflation : coexistence entre une inflation forte et une croissance faible entrainant un un taux de chmage lev.

Cette thorie est labore par PHILLIPS qui tablissait une relation entre le taux de chmage et le taux d'inflation. Le chmage baisse lorsque linflation monte et vice versa.

La courbe de Philips est remise en cause depuis les annes 70 au cours desquelles il a t observ que lorsque linflation est forte, le chmage est faible et inversement. Illustration:

Document 1 &2: Evolution de linflation au Maroc

Commenter lvolution du taux dinflation au Maroc.

1. linflation et croissance: linflation (lorsquelle est modre) peut favoriser la croissance conomique en stimulant la consommation et linvestissement:

Prix Profits Investissement . Cration demploi et distribution des ..revenus. Demande . Investissement ..Croissance

De mme en raison de la dprciation de la valeur de la monnaie, linflation encourage les agents conomiques sendetter pour acqurir des biens durables ce qui entrane une augmentation des investissements.

2. Inflation et revenu: Linflation engendre dimportantes disparits (ingalits) des revenus. En effet, la formation de la plupart des revenus tient compte de linflation selon le type de revenus:

En priode dinflation, le pouvoir dachat diminue pour les titulaires des revenus fixes (loyer), ceux dont les rmunrations augmentent moins que les prix ou avec du retard (les retraits, les pargnants, salaris)

Par contre les titulaires des revenus variables (profits, dividendes) bnficient dune augmentation du pouvoir dachat dans la mesure o ces revenus suivent les prix.

Elle accentue les ingalits des revenus : les salaris travaillant dans les secteurs faible productivit ne peuvent obtenir une indexation leve des salaires et donc subiront une dtrioration de leur pouvoir d'achat.

Elle altre les transferts entre dbiteurs et cranciers : les agents endetts sont avantags par rapport aux cranciers. (allgement de la charge de la dette);

Elle modifie la hirarchie des prix relatifs : les prix des biens et services n'voluent pas au mme rythme;

3. Linflation et lEtat:

En priode dinflation ltat se trouve en face dune situation paradoxale : Il doit soit protger les plus faibles en luttant contre linflation, mais risque de stopper la croissance, la production et les revenus, soit laisser linflation, ce qui entrane la dynamisation de la croissance, laugmentation de la production et des revenus.

Linflation est une source de revenus pour ltat dans la mesure o elle permet une augmentation des recettes fiscales4. Linflation et changes extrieurs:

Linflation a des effets ngatifs sur le commerce extrieur, en rduisant la comptitivit de lconomie travers le renchrissement des produits nationaux exports.

Les prix des biens imports subissent une baisse relative car ils sont devenus moins chers que les produits nationaux; donc, le pays exporte moins et importe plus, do lpuisement des rserves nationales en devises ce qui poussent les pouvoirs publics effectuer des rajustements montaires sous formes de dvaluation de la monnaie nationale.

5. Inflation et monnaie:

Linflation donne lieu la dprciation de la valeur de la monnaie. Il faut augmenter la quantit de monnaie ncessaire lachat dune mme quantit de biens et par consquent, la monnaie perd sa valeur par rapport aux autres monnaies.

6. Linflation et lpargne:

Linflation rduit la propension pargner parce quil y a perte du pouvoir dachat de la monnaie pargne.

Linflation oriente lpargne vers des placements spculatifs (immobilier, terrains, bijoux.) et non vers le financement dinvestissement productif.

I- CONSEQUENCES MICRO-ECONOMIQUES : Elle modifie la structure des actifs des agents conomiques : en priode de forte inflation, les agents conomiques substituent leurs portefeuilles d'actifs montaires et financiers en actifs rels, ce qui engendre la spculation.

La variabilit de l'inflation fausse les calculs des agents conomiques, notamment les entreprises qui ne peuvent apprcier avec exactitude la rentabilit future des projets, (taux d'actualisation incertain).

Le principe d'enregistrement comptable au cot historique provoque des carts importants entre la valeur relle et la valeur bilancielle.

L'amortissement est sous value (dpend de la valeur historique);

Les stocks peuvent tre survalus et les plus values sont imposes alors que ces gains latents ne correspondent pas un gain rel.

Elle provoque une augmentation des taux d'intrt qui incorporent une anticipation inflationniste.

B)- LES TYPES DINFLATION

Une inflation rampante est de nature ce quelle soit accepte par tous les agents conomiques dont la mesure o son impact peut tre sans influence sur leurs activits ou leurs pouvoir dachat.

Une inflation ouverte peut donner lieu un phnomne cumulatif et successif qui peut engendrer son tour une spirale inflationniste.

Quand linflation est galopante (> 6%), on assiste un mouvement dinstabilit continue des prix. Cela peut inciter les agents fuir les actifs montaires pour se rfugier dans des actifs rels (immobilier). Ce mouvement est lui-mme source dinflation.

Remarques: - La dsinflation: Cest la baisse du rythme du taux d'inflation. C'est un ralentissement de la hausse gnralise des prix.

- La dflation: Cest la baisse continue des prix

Les facteurs de la dsinflation sont le dveloppement lpargne par peur de l'avenir, la limitation de la hausse des prix par une forte concurrence mondiale et une baisse du cours des matires premires.

-Stagflation : Situation o malgr une trs forte inflation constante, la croissance conomique stagne et donc un fort taux de chmage. Cette thorie est labore par PHILLIPS qui tablissait une relation entre le taux de chmage et le taux d'inflation. Le chmage baisse lorsque linflation monte et vice versa.

Remarque: La courbe de Philips est remise en cause depuis les annes 70 au cours desquelles il a t observ qu'un niveau lev d'inflation n'tait pas incompatible avec une augmentation du taux de chmage.

Document 1 &2: Evolution de linflation au Maroc

Commenter lvolution du taux dinflation au Maroc.

Rponse

Document 1: De janvier 1991 janvier 2002, on constate une priode de dsinflation alors qu partir de cette date jusquau janvier 2007, on constate une inflation, mais rampante car < 3%

Document 2: lconomie marocaine a enregistr dAot 2005 avril 2006, une inflation modre avec des pics de 4% en avril 2006 et aot 2006, pour enfin connatre une dsinflation. Prix courant: les dpenses sont values au prix de lanne considre. Dpenses (06) = Pi06 x Qi06Constations: - les dpenses de ce mnage ont augment de (5694/4371,5) x100 -100 = 30,25% en 2006 par rapport 2005.

Cependant, cette augmentation est le rsultat de deux types de variations (prix et quantits) Do la limite de ce type dindice et le recourt dautres types dindices qui ne tiennent compte que dune seule variation.

2) - 126,27 et 3)-

Ces deux types dindices sont appels, lindice laspeyres-quantitset Laspeyres-prix: Le premier indice est appel indice gnral. Il est calcul selon la formule suivante:

Le deuxime est le troisime, est un indice de laspeyres: on distingue deux types:

Lindice laspeyres-quantits: il permet de suivre lvolution des quantits en fixant les prix de lanne de base.

Lindice Laspeyres-prix: il permet de suivre lvolution des prix en maintenant les quantits fixes de lanne de base.

Question: Enoncer la formule dun autre type dindice appel Indice de Paasche (quantits et prix)

.

.

.

.

.

.

.

Travail faire: Des donnes du tableau ci-dessus, calculer lindice-Paasche quantit et Paasche-prix.

C- LINFLATION ET SA MESURE DOCUMENT1

Lindice du Cot de la Vie mesure lvolution relative des prix de dtail dans le temps et dans lespace. Le panier de lindice contient 385 articles et 768 varits de produits reprsentant lessentiel des produits, destins la consommation finale par la population de rfrence revenus modestes.

La population de rfrence est constitue par les catgories socioconomiques suivantes: cadres moyens, commerants, indpendants non agricoles, employs dans les bureaux et les services et ouvriers non agricoles.

Ces articles sont classs en 8 groupes et 53 sous-groupes. Les prix sont relevs laide dune enqute permanente dans 11 des principales villes du Royaume, savoir: Agadir, Casablanca, Fs, Knitra, Marrakech, Oujda, Rabat, Ttouan, Mkns,

3. La formule de calcul de lindice est celle de Laspeyres en chanes. Cette nouvelle formule offre la possibilit dactualiser en continue le panier et les coefficients de pondration, elle permet, en outre, de rsoudre les problmes induits par les produits saisonniers. Les pondrations de lanne de base ont t calcules partir des donnes provenant de lenqute de consommation de 1984-1985 et actualises successivement en 1993 et 2002 sur la base des rsultats des enqutes sur le niveau de vie ralises respectivement en 1990-1991 et 1998-1999. Les indices publis sont des indices bruts, cest--dire non corrigs des variations saisonnires.

Source: www.hcp.maDOCUMENT 2

Selon sa note de conjoncture, le HCP annonce que le taux dinflation en 2006 est de 3,2%. On se propose de retrouver le taux dinflation annonc travers les donnes du tableau ci-aprs.

Source: ibid.

Lvolution de lindice du cot de la vie (base 100 en 1989, sur un panier de 385 articles) est la suivante:

Catgorie des produits CB ou pondrations en %ICV 2006ICV

2005Variation pondre en %

Alimentation 41.3176,1169,51,61

Habitation et nergie 22.1175,71720,48

Habillement 4.8172,3170,40,05

Equipements mnagers3.8144,91420,08

Hygine et soins mdicaux7.6152,21510,06

Transport et communication7.5187,9172,60,66

Enseignement, culture et loisirs3.6176,11740,04

Autres biens et services 9.3180,41760,23

Totaux 100174,11168,643,2%

Travail faire: complter le tableau:

1- Calculer lIndice des prix, en pondrant chaque valeur par les coefficients budgtaires, en 2005 et 2006

2- Lindice obtenu est-il un indice de Paasche ou de Laspeyres? justifier

3- Calculer lindice de l ICV et en donner le % de variation.

1- Ig: voir tableau

2- Indice calcul est un indice de Laspeyres- prix car il est calcul 3- Variation de lICV (2006 / 2005) =

La variation en % de lICV est appele le taux dinflation observ entre 2005 et 2006. Ce taux dinflation est une moyenne pondre des variations des prix de tous les biens et services susceptibles de faire lobjet de consommation par les mnages modestes.

Le taux dinflation de 3,2 % ne permet de donner quune ide gnrale des prix de manire exhaustive.

Il est fortement influenc par lvolution des prix des produits alimentaires dont loffre est alatoire (obissent souvent aux conditions climatiques).Remarque:

Pour faire face au problme de variation trop leve de certains produits, on calcul linflation sous-jacente.

Linflation sous-jacente mesure la variation moyenne des prix en excluant du panier les produits dont la variation reste trop volatile (les viandes, les lgumes, )

SECTION II: ANALYSE DE LINFLATION

A) LES CAUSES DE LINFLATION

DOCUMENT 1

Le renchrissement des produits alimentaires est un choc qui mane essentiellement des pays riches et revenu intermdiaire. Depuis un certain temps, les prix des matires premires sont en hausse, surtout ceux des carburants et des mtaux. Cette hausse est attribuable la vigueur de la croissance dans le monde au cours des cinq dernires annes, la croissance a atteint des niveaux ingals depuis les annes 60.

la flambe des prix constate durant les huit premiers mois de 2008 est une consquence des tensions de la demande mondiale refltant les besoins accrus en matire premire des conomies mergentes, en particulier la Chine et lInde.

Ainsi, lexplosion de la demande mondiale de ptrole depuis 2006 est presque exclusivement imputable aux nouveaux pays industrialiss et pays en dveloppement en pleine expansion.

Source: lopinion du 12/12/2007

Question: Retrouver la cause principale de laugmentation des prix et qui a un effet inflationniste.

Laugmentation des prix est due principalement laugmentation de la demande Document 2: La dernire dcision du gouvernement (2006) daugmenter le niveau du salaire minimum des travailleurs (SMIG et SMAG) est de nature engendrer des consquences nfastes pour la comptitivit de lconomie et probablement on doit sattendre une dtrioration du solde de la balance commerciale. Source: Lconomiste

DOCUMENT 3

Avant dtaler ses prvisions de linflation, BAM sest longuement attard sur les conditions dvolution de la politique montaire. Ainsi, la masse montaire crot toujours des rythmes trs levs. Fin avril, elle a progress de 18,9% par rapport la mme priode de lanne dernire. Des rythmes largement au-dessus de celui de la croissance conomique, est-il not.

Source: LEconomiste de 06/07/2007

Question: A partir des documents 2 et 3 reprer et expliquer les causes pouvant induire un effet inflationniste.

Document 2: laugmentation du SMIG et SMAG est de nature faire augmenter le cot de production des entreprises qui rpercuteront cette augmentation sur leurs prix de vente. Do linflation.

Pour les entreprises exportatrices, laugmentation des prix de vente aura pour consquence une baisse de leurs comptitivit sur les march trangers et donc baisse des exportations.

Cette situation va engendrer une dtrioration du solde de la balance commerciale. Document 3: laugmentation de la masse montaire (exprime la capacit de paiement des agents conpmiques et donc la capacit de demande de biens et services) plus que celle de la croissance conomique (offre de biens et services) est de nature engendrer de linflation. Cette inflation est dorigine montaireSynthse

Plusieurs thories s'affrontent quant l'explication des causes de l'inflation. On distinguent deux catgories d'analyse: les analyses traditionnelles et les analyses modernes.

3- Les analyses traditionnelles:

a) Les cots: L'inflation est la consquence de l'augmentation des cots de production. Cette hausse est explique par un ou plusieurs facteurs suivants:

Hausse des cots du travail (salaires et charges sociale) : toute hausse du cot du travail suprieure aux gains de productivit sera rpercute sur les prix de vente. Cette situation rodera le pouvoir d'achat des travailleurs qui servira de support aux revendications salariales. Une spirale inflationniste ou boucle prix- salaires se met en place.

Interdpendance entre les diffrents secteurs de l'conomie: la hausse des prix dans un secteur ou branche d'activit peut se propager dans d'autres secteurs ou branches cause des liens qui peuvent exister (approvisionnement en consommations intermdiaires, pouvoir d'achat des travailleurs, nergie, eau,)

Hausse du cot du capital: un taux d'intrt lev pratiqu par le systme bancaire peut rendre le financement des activits conomiques coteux.

La hausse des impts: Cette hausse incitera les entreprises reporter ces charges dans leur cot de production.

Cots imports: la hausse des prix des biens imports (ptrole) ainsi que la dprciation de la monnaie nationale par rapport la devise avec laquelle on achte de l'extrieur, sont des sources d'inflation.

b) la demande: lorsque la demande excde l'offre, les entreprises tant incapables de satisfaire dans l'immdiat cette demande, ils augmentent alors les prix. Mais ce qui est vrai pour un produit ne l'est pas forcment pour l'ensemble des produits. Ainsi, pour qu'il y ait inflation par la demande, il faut que soit vrifi deux conditions

L'excs de la demande est constat sur tous les marchs;

Les capacits de production ont atteint leur maximum.

L'excs de la demande globale sur l'offre globale peut avoir plusieurs origines

Une croissance des dpenses publiques;

Hausse rapide des revenus; augmentation des salaires et des pensions de retraite;

Hausse brutale des dpenses de consommation: facilits de crdits, stabilit sociale, etc.

Changements d'attitudes: phnomne de mode, publicit, ouverture des frontires,

c) l'inflation par la monnaie : Selon les montaristes dont le chef de file est Milton Friedman, l'inflation est un phnomne montaire et uniquement montaire. L'ide des montaristes est simple: lorsque la masse montaire augmente, les agents conomiques se trouvent en possession d'une quantit de monnaie supplmentaire dont-ils ne savent pas quoi faire. Donc ils vont la dpenser. Et comme la production ne peut augmenter court terme, ce sont les prix qui augmenteront (l'offre est infrieure la demande) (voir la thorie quantitative de la monnaie, Fisher et Tobin).

4- Les analyses modernes :

a) Les structures conomiques : plusieurs distorsions peuvent tre l'origine de l'inflation :

Structures oligopolistiques et monopolistiques des marchs: les entreprises augmentent les prix en fonction de leurs intrts.

Rle de l'investissement : des investissements leves gnrent court terme des revenus supplmentaires et donc une augmentation de la demande.

Pouvoir de cration montaire des banques par les mcanismes des crdits.

Structures du systme productif : carts de productivits entre les diffrents secteurs;

Environnement international: demande externe, augmentation des prix internationaux, taux de change.

Existence d'intermdiaires.

b) Les structures socioculturelles : La structure sociale et culturelle de la socit peut tre un terrain favorable l'inflation. On en trouve par exemple :

Pouvoir des syndicats sur les entrepreneurs (les syndicats peuvent facilement obtenir une augmentation des salaires)

Existence des garanties sociales : SMIC en France est index automatiquement sur l'inflation, ce qui entretient cette dernire.

Consommation dans un but de dmonstration sociale (effet Veblen)

Anticipations inflationnistes: les agents conomiques anticipent l'inflation et consomment au lieu d'pargner.B)- LES CONSEQUENCES DE L'INFLATION

Mises en situation: Situation 1: Soit un mnage disposant d'un revenu mensuel de 10.000 DH et contractant un emprunt ( taux fixe) sur 10 ans pour 120 mensualits de 1000DH, soit de son salaire.

Cinq ans aprs, l'inflation cumule est de 10% (soit un taux annuel de 1,6% approximativement) et par hypothse le revenu du mnage a augment dans les mmes proportions . DH.

La traite paye est reste fixe donc un rapport de ..

Linflation est.. aux personnes

Situation 2: Soit la situation suivante de 2 mnages:

MnageAhmedFarid

Revenu en 2003

Taux dintrt = 5%Revenu du travail = 2000 DH

Revenu du capital = 0Revenu du travail = 7000 DH

Revenu du capital = 2000 DH (capital 480000 DH)

Rapport 4,5 fois

Revenu en 2008

Inflation cumule: 10%

Taux dintrt = 7 %Revenu de travail augmente de 10%, soit 2200 DH

Revenu du travail = 7700 DH

Revenu du capital = 2 800 DH

(48000 x 7%x1/12)

Rapport 4,77 fois

L'cart s'est donc accentu en raison de la rmunration, qui augmente, de l'pargne due linflation.

Situation 3: le revenu dun mnage augmente de 8 % en moyenne sur 10 ans alors que linflation tait sur la mme priode de 12%. Dans ce cas le revenu rel de ce mnage a baiss (son salaire nominal ne lui permet plus davoir la mme quantit de biens et services)Les consquences de linflation peuvent tre analyses sur le plan micro-conomique et macro- conomiques.

II- CONSEQUENCES MACRO-ECONOMIQUES :

2. linflation et croissance: linflation (lorsquelle est modre) peut favoriser la croissance conomique en stimulant la consommation et linvestissement:

Prix Profits Investissement Cration demploi et distribution des revenus Demande Investissement Croissance

De mme en raison de la dprciation de la valeur de la monnaie, linflation encourage les agents conomiques sendetter pour acqurir des biens durables ce qui entrane une augmentation des investissements.

2. Inflation et revenu: Linflation engendre dimportantes disparits (ingalits) des revenus. En effet, la formation de la plupart des revenus tient compte de linflation selon le type de revenus:

En priode dinflation, le pouvoir dachat diminue pour les titulaires des revenus fixes (loyer), ceux dont les rmunrations augmentent moins que les prix ou avec du retard (les retraits, les pargnants, salaris)

Par contre les titulaires des revenus variables (profits, dividendes) bnficient dune augmentation du pouvoir dachat dans la mesure o ces revenus suivent les prix.

Elle accentue les ingalits des revenus : les salaris travaillant dans les secteurs faible productivit ne peuvent obtenir une indexation leve des salaires et donc subiront une dtrioration de leur pouvoir d'achat.

Elle altre les transferts entre dbiteurs et cranciers : les agents endetts sont avantags par rapport aux cranciers. (allgement de la charge de la dette);

Elle modifie la hirarchie des prix relatifs : les prix des biens et services n'voluent pas au mme rythme;

3. Linflation et lEtat:

En priode dinflation ltat se trouve en face dune situations paradoxale : Il doit soit protger les plus faibles en luttant contre linflation, mais risque de stopper la croissance, la production et les revenus, soit laisser linflation, ce qui entrane la dynamisation de la croissance, laugmentation de la production et des revenus.

Linflation est une source de revenus pour ltat dans la mesure o elle permet une augmentation des recettes fiscales4. Linflation et changes extrieurs:

Linflation a des effets ngatifs sur le commerce extrieur, en rduisant la comptitivit de lconomie travers le renchrissement des produits nationaux exports.

Les prix des biens imports subissent une baisse relative car ils sont devenus moins chers que les produits nationaux; donc, le pays exporte moins et importe plus, do lpuisement des rserves nationales en devises ce qui poussent les pouvoirs publics effectuer des rajustements montaires sous formes de dvaluation de la monnaie nationale.

5. Inflation et monnaie:

Linflation donne lieu la dprciation de la valeur de la monnaie. Il faut augmenter la quantit de monnaie ncessaire lachat dune mme quantit de biens et par consquent, la monnaie perd sa valeur par rapport aux autres monnaies.

6. Linflation et lpargne:

Linflation rduit la propension pargner parce quil y a perte du pouvoir dachat de la monnaie pargne.

Linflation oriente lpargne vers des placements spculatifs (immobilier, terrains, bijoux.) et non vers le financement dinvestissement productif.

III- CONSEQUENCES MICRO-ECONOMIQUES : Elle modifie la structure des actifs des agents conomiques : en priode de forte inflation, les agents conomiques substituent leurs portefeuilles d'actifs montaires et financiers en actifs rels, ce qui engendre la spculation.

La variabilit de l'inflation fausse les calculs des agents conomiques, notamment les entreprises qui ne peuvent apprcier avec exactitude la rentabilit future des projets, (taux d'actualisation incertain).

Le principe d'enregistrement comptable au cot historique provoque des carts importants entre la valeur relle et la valeur bilancielle.

L'amortissement est sous value (dpend de la valeur historique);

Les stocks peuvent tre survalus et les plus values sont imposes alors que ces gains latents ne correspondent pas un gain rel.

Elle provoque une augmentation des taux d'intrt qui incorporent une anticipation inflationniste.

B)- LES TYPES DINFLATION

Une inflation rampante est de nature ce quelle soit accepte par tous les agents conomiques dont la mesure o son impact peut tre sans influence sur leurs activits ou leurs pouvoir dachat.

Une inflation ouverte peut donner lieu un phnomne cumulatif et successif qui peut engendrer son tour une spirale inflationniste.

Quand linflation est galopante (> 6%), on assiste un mouvement dinstabilit continue des prix. Cela peut inciter les agents fuir les actifs montaires pour se rfugier dans des actifs rels (immobilier). Ce mouvement est lui-mme source dinflation.

Remarques: - La dsinflation: Cest la baisse du rythme du taux d'inflation. C'est un ralentissement de la hausse gnralise des prix. - La dflation: Cest la baisse continue des prixLes facteurs de la dsinflation sont le dveloppement lpargne par peur de l'avenir, la limitation de la hausse des prix par une forte concurrence mondiale et une baisse du cours des matires premires.

-Stagflation : Situation o malgr une trs forte inflation constante, la croissance conomique stagne et donc un fort taux de chmage. Cette thorie est labore par PHILLIPS qui tablissait une relation entre le taux de chmage et le taux d'inflation. Le chmage baisse lorsque linflation monte et vice versa. Remarque: La courbe de Philips est remise en cause depuis les annes 70 au cours desquelles il a t observ qu'un niveau lev d'inflation n'tait pas incompatible avec une augmentation du taux de chmage.

Document 1 &2: Evolution de linflation au Maroc

Commenter lvolution du taux dinflation au Maroc.Rponse

Document 1: De janvier 1991 janvier 2002, on constate une priode de dsinflation alors qu partir de cette date jusquau janvier 2007, on constate une inflation, mais rampante car < 3%Document 2: lconomie marocaine a enregistr dAot 2005 avril 2006, une inflation modre avec des pics de 4% en avril 2006 et aot 2006, pour enfin connatre une dsinflation.- Dysfonctionnement sur le march du travail:

cas du chmage 1-2-2-1- Mesure du chmage:

- Calcul du taux de chmage

- Approche statistique: par ge, par sexe, milieu de rsidence,

1-2-2-2- Dfinition:

- Au sens du Haut Commissariat au Plan

(Direction de la Statistique Maroc)

- Au sens du BIT (Bureau International du Travail)

1-2-2-3- Causes du chmage:

* Approche thorique

- Les no-classiques

- Les keynsiens

* Le chmage, phnomne complexe:

- Etat de la conjoncture (nationale et

internationale)

- Substitution du capital au travail

- Pression dmographique

- Dlocalisations, restructurations industrielles

- Inadquation formation- emploi

1-2-2-4- Les consquences du chmage

- Sur le plan individuel (chmeur)

- Sur le plan socio- conomique global

SECTION 2: LE CHOMAGE

Phnomne conomique et social grave, le chmage fait lobjet de diverses valuations. En plus de sa progression en volume, on assiste la diversification des types de chmage. En effet, plusieurs situations intermdiaires existent entre travail et chmage.

A-DEFINITIONS

Dfinition du chmage au sens du BIT (Bureau international du travail)Dfinition du chmage selon le HCP

Avoir un ge spcifi de travail

Ntait pourvu ni dun emploi salari, ni dun emploi non salari.

Etre disponible pour travailler dans un dlai de deux semaines

Entreprendre des dmarches spcifiques pour trouver un emploi Avoir un ge de 15 ans et plus

Etre sans travail

Etre la recherche dun travail: avoir pris des dispositions appropries pour rechercher un emploi

Etre disponible pour travailler: La notion de recherche demploi est utilise au sens large.

N.B: Dans les Pays sous dvelopps PSD, le chmage est un phnomne structurel, en plus du chmage apparent. Ces pays connaissent le sous-emploi et le chmage dguis.

C- LA MESURE DU CHOMAGE

Le taux de chmage: il renseigne sur le dsquilibre entre loffre et la demande demploi il exprime la part de la population sans emploi, mais qui en cherche un, dans la population active.Taux de chmage =

D - CARACTERISTIQUES DU CHOMAGE AU MAROC

Situation: Evolution du chmage au Maroc entre 2012 /2013Indicateurs(Effectifs en milliers et taux en %)3me trimestre 20123me trimestre 2013

UrbainRuralEnsembleUrbainRuralEnsemble

Activit et emploi (15 ans et plus)

Population active 6 202.11 6476 2055 558..

Population active occupe 5 3325 21710 5485 3355 35210 687

Population active en chmage 8702281 0988702061 076

- Taux de chmage14,04,2.14,03,79,1

. Selon le sexe

Hommes12,35,29,212,24,79,0

Femmes20,32,110,020,41,89,6

. Selon l'ge

15-24 ans 35,29,620,237,87,319,1

25-34 ans 20,44,513,719,33,912,8

35-44 ans 7,12,35,18,13,26,1

45 ans et plus2,41,11,83,11,22,2

. Selon le diplme

Sans diplme7,12,44,17,62,34,2

Ayant un diplme18,811,517,218,49,816,5

Source : Enqute nationale sur l'emploi, Haut Commissariat au Plan (Direction de la Statistique).

Travail faire: 1- Calculer les chiffres manquants

2- Lire les chiffres souligns

3- Dgager partir du tableau statistique ci-dessus les caractristiques du chmage au Maroc

1- Chiffres manquants:

Population active (T3 2012) = .. Population active T3 2013 = Taux de chmage T3 2012 = ..2- Lecture des chiffres souligns:

12,3: .. 20,2: .. 9,1: .. 16,5: ..3- Caractristiques du chmage marocain: ... .... .. ....SEQUENCE 3: INSTRUMENT DE LINTERVENTION DE LETAT

SECTION 1: LA POLITIQUE MONETAIREPARAGRAPHE 1: LA MONNAIE

I- NOTION DE MONNAIE:

1- Exemple: Mr Ahmed est un employ qui, ayant reu son salaire du mois, est all effectuer des courses au Souk. Il passe chez lpicier pour acheter des biens de consommation pour une valeur de 87 DH. Il prend un taxi et paye 7 DH, achte des bonbons pour son enfant pour 2 DH.

Il compte passer chez le concessionnaire des voitures pour acheter une voiture au prix de 150000 DH, car son pargne en banque est de 50000 DH et sa banque vient de lui accorder un crdit de 100000 DH

Question: Prciser le type de monnaie quutilisera Ahmed pour raliser de telles transactions.

Achat de biens de consommation: Billets de banque de 50, 100 ou 200 DH

Achat des bonbons: pices mtallique de 1, 2, 5 ou 10 DH

Achat dune voiture: utiliser son compte bancaire en donnant un chque au vendeur

La valeur de la monnaie un pouvoir libratoire.: permet dteindre nimporte quelle dette de mme valeur.

Donc la valeur de nimporte quelle bien peut tre dtermine dans un systme de rfrence montaire.

Dfinition: La monnaie peut tre dfinie comme un instrument de paiement accepte par tous, directement utilisable pour effectuer les rglements de biens et services sur le march ou pour rgler dfinitivement des dettes au sein dun espace montaire donn. (Espace marocain pour le dirham, espace montaire europen pour lEuro). Cest donc un actif qui peut tre dtermin, chang, prt ou emprunt et qui est accept pat tous car on a confiance dans sa valeur faciale.

II- Les fonctions de la monnaie:

1) Fonction dchange: Dans une conomie de troc, les biens schangent entre eux. Lorsque les changes se sont dvelopps, la monnaie est devenue le seul lment qui facilite les changes des biens et services.

2) Fonction mesure de la valeur: elle est un talon de la valeur qui permet de mesurer et de comparer les diffrents biens et services entre eux et dtablir le prix de chacun dans un langage chiffr.

3) Fonction de rserve de la valeur: Elle peut tre conserve afin de reporter dans le temps des achats. cest un instrument dpargne. La fonction de rserve du pouvoir dachat est lie la priorit pour la liquidit.

Remarque: la dernire fonction est remise en cause, car elle peut ne pas remplir cette fonction en priode dune inflation forte.

III- Les formes de la monnaie:1)- La monnaiefiduciaire: elle est compose des billets de banque et des pices mtalliques en circulation.

a)- Billets de banque: Elles sont mises par la banque centrale (Bank Al Maghrib ou institue dmission) sous diffrentes valeurs pour permettre aux agents conomiques deffectuer leurs transactions selon leurs besoins.

On trouve les billets de 200, 100, 50, 20 et 10. Cette dernire a tendance disparatre.

b)- la monnaie mtallique ou divisionnaire: Elle est mise par le Trsor en pices de 1, 5, 10, 20, et 50 centimes, ainsi que de 1, 2, 5 et 10 Dirhams. Elles sont utiles pour les achats de faible valeur.

Remarque: la monnaie fiduciaire est appele ainsi car elle repose sur la confiance quont les agents conomiques dans lorganisme metteur (la banque centrale ou Bank Al Maghrib)

2)- la monnaie scripturale: Elle est constitue de lensemble des soldes crditeurs des agents conomiques non bancaires auprs des banques, banque centrale, Trsor public et centre des chques postaux. Elle correspond aux sommes inscrites au crdit des comptes vue montaires (dpts sur comptes) dont le transfert est effectu dun compte un autre par simple jeu dcriture comptable. La monnaie scripturale correspond la provision bancaireRemarque: la valeur intrinsque (cot de production dun billet) est trs faible par rapport sa valeur faciale (valeur libratoire).

Section 2: La masse montaire et ses contrepartiesI La monnaie et ses substituts:II- les composantes de la masse montaire: Les agrgats de la monnaie:

CDN: certificat de dpt ngociable et bon de caisse sont des titres mis par la banque sur le march montaire.

La masse montaire (M3) reprsente le total.

Dfinition: La masse montaire (M3) correspond la quantit de monnaie sous toutes ses formes dont dispose une conomie donne un moment donn.

Selon sa nature, les agents conomiques utilisent la MM immdiatement ou aprs mobilisation (auprs des banques) pour raliser les oprations conomiques (consommation, investissement, )

Section 3: Les contreparties de la masse montaire (Mcanismes de la cration de la monnaie

Les contreparties de la MM reprsentent les sources de la cration montaire. Elles sont dfinies par rapport lagrgat M3 et sont rparties en 2 grandes catgories: les avoirs extrieurs nets et les crdits intrieurs caractre montaire.

A- Les avoirs extrieurs nets: (AEN)

AEN = entrs des devises (rapatriements) sorties des devises (transfert) = solde positif

Exemple 1: Opration dexportation entre de devises vente sur march de change

Encaissement des devises (en dernier ressort) par BAM mission nouvelle des DH cration de monnaie.

Exemple 2: Dans le cas dimportation ou de change de devises contre dirhams pour touristes marocains, il y a sortie de devises. La BC va retirer de la circulation lquivalent en dirhams, des devises transfres ltranger.

Conclusion: la BC cre uniquement lquivalent des devises restants en rserves en calculant le solde des entres et sorties. C'est--dire les avoirs extrieurs nets.

Dfinition: les avoirs extrieurs nets (AEN) sont composs de tous les avoirs extrieurs de linstitut dmission et des banques, dduction faite de leurs engagements.

AEN = entrs des devises (rapatriements) sorties des devises (transfert) = solde positif

Les entrs sont constitues principalement des recettes dexportations, des activits de tourisme, voyages, Investissements trangers, emprunts externes, dons et aides (MEDA), etc. les sorties sont composes des oprations inverses.

En cas de solde ngatif, le gouvernement enregistre un dficit au niveau de sa balance de paiement qui financ par le recours des crdits externes.

B- Crdit intrieur global

I- Les concours lconomie: Mise en situation: Soit un dpt de 1000 DH auprs dune banque. A partir de ce dpt, la Banque prte une partie et garde le reste pour faire face aux retraits des agents conomique.

La partie non prte est dpose auprs de BAM, appele rserve montaire, son taux est fix par BAM.

Si le taux de la RM est de 20% alors la banque prte 80%. Cette somme est utilise par le dbiteur dans ses transactions et revient comme un nouveau dpt la banque. Lopration se poursuit indfiniment.Si on suppose quune seule banque existe sur le circuit.

Priodes Dpts Encaisse (RM)Crdits La monnaie cre = 800+640+512+409,5+.

= 1000x4/5 + (1000x4/5) x 4/5 + .

A la 4me priode, on a le total de la monnaie scripturalede 1000 x (4/5 +4/52 + 4/53+4/54) = 2361.6

Conclusion: Crer la monnaie cest transformer une crance en moyen de paiement.

Lors des remboursements, la monnaie cre est ainsi dtruite.

1

2

3

4

.

.1000

800

640

512

.

.200

160

128

102,5

.

.800

640

512

409,6

.

.

II- Crances sur le trsor: lEtat est un agent qui peut avoir besoin de fonds pour financer ses besoins (payer les fonctionnaires, excuter les dpenses budgtaires. Ainsi, le Trsor, qui est le caissier de lEtat peut:

Sadresser BAM qui cre de la monnaie pour subvenir aux besoins du Trsor. Ce sont les avances titre de facilit de caisse (en attendant quil encaisse les recettes fiscales.

Emettre des Bons de Trsor (BDT) dans le public ou sur le march montaire;

Utiliser les dpts, constitus aprs de lui par les banques, les entreprises et les mnages.

SYNTHESE

Les agrgats mesurent la masse montaire en fonction d'un critre de liquidit et/ou de montarit, mais ils ne permettent pas de rendre compte de l'origine de la cration de monnaie. Or la cration de monnaie, c'est la transformation de crances en moyen de paiement. On appelle donc contrepartie de la masse montaire les crances correspondant aux agrgats. Il existe trois grands types de crances qui donnent lieu la cration de monnaie:

1. les avoirs extrieurs nets: crances sur lextrieur;

2. les crdits l'conomie,

3. Les crdits l'Etat (crances sur le Trsor).

ROLE DE LA BANQUE CENTRALE1) Refinancement des banques; La banque centrale accorde un crdit la BMCI un certain taux. En effet, chaque banque dispose dun compte courant auprs de la banque centrale.

Ce compte permet aux banques de se procurer les billets demands par les agents conomiques; lautre utilit de ce compte est que les banques peuvent demander un crdit la Banque centrale que lon appelle un refinancement sur le march montaire.

Elles peuvent ainsi quilibrer leur trsorerie quotidienne, car toute banque doit veiller son bon quilibre financier (quilibre entre les flux de monnaie entrants et les flux sortants).

2) La banque centrale a offert des liquidits la BMCI, par loctroi dun crdit. Elle a donc agit indirectement sur la masse montaire, en augmentant la quantit de monnaie en circulation

A retenir

La banque centrale intervient sur le march montaire en fournissant des liquidits aux banques ou en en prlevant. Elle rgule et surveille ainsi la masse montaire.

2). Les taux dintrt

Le taux dintrt appliqu par la Banque centrale au prt accord la BMCI est diffrent, infrieur, de celui propos par cette dernire ses clients, et notamment lentreprise COLIS.

Les banques se refinancent auprs de la banque centrale nationale un taux dintrt appel le taux directeur. Ce taux conditionne galement les taux dintrts des crdits offerts par les banques leurs clients, mnages et entreprises.

En effet, chaque banque fixe elle-mme librement le taux dintrt annuel de base, appel taux de base bancaire et suprieur au taux directeur, quelle entend retenir pour ses oprations de crdits consentis ses clients. La banque rpercute ainsi le cot de ses sources de financement, de faon sassurer une certaine rentabilit.

Paragraphe 2: LE SYSTEME FINANCIERMise en situation

Faire du Maroc un hub financier rgional

Il faut que le Maroc monte dans le train de la mondialisation, et il faut quil soit bien en premire classe Cest en ces termes qua dcrit Abdelatif Jouahri, gouverneur de la banque centrale, les orientations futures du Royaume pour rattraper les retards.

Nous devons capitaliser sur les ralisations, et remdier aux fragilits de notre conomie dune manire globale pour tre au diapason des standards internationaux, poursuit-il.Nous pouvons faire du Maroc un hub financier rgional. Tout ce qui a t fait au niveau de loffshoring, on peut le faire en finances.

Par ailleurs, Jouahri na pas cach sa satisfaction en mettant la lumire sur les actions entreprises par la banque centrale, notamment dans le cadre du nouveau texte qui lui confre une indpendance quasi totale pour mener bien ses nouvelles missions, telle la stabilit des prix loin de toute considration politique ou autre qui puisse gner le bon fonctionnement de la politique montaire, prcise-t-il. quilibre des finances publiques pour la premire fois depuis plusieurs annes, une inflation matrise (2% environ en 2007), les rserves de change couvrent 11 mois dimportations des biens et services

Paralllement cet objectif cardinal de la stabilit des prix, la banque centrale veille la solidit et la stabilit du systme bancaire. Le processus dassainissement et de restructuration du ple bancaire public a connu des progrs importants.

Source lconomiste du 29/02/2008

TAF: Identifier les missions de la banque centrale Le systme financier est compos de lensemble des agents agissant directement ou indirectement dans le circuit financier dune conomie. On distingue dune part, les autorits montaires et dautre part les acteurs finanant lactivit conomique

I- les autorits montaires: sont constitues de la banque centrale (Bank Al Maghrib) et le ministre des finances

1.1- BAM: cest la banque des banques charge dasseoir les mcanismes permettant une meilleure comptitivit de lconomie marocaine sur le plan financier. Elle a plusieurs missions:

Exercer le privilge dmission de la monnaie- Veiller la stabilit des prix et de la monnaie nationale Grer les rserves publiques de change;

- Assurer le rle de banquier et dagent financier du Trsor;

Sassurer du bon fonctionnement du systme bancaire (mission du contrle des banques)1.2- Le ministre des finances: organe du gouvernement, charg de:

Elaborer la politique financire, montaire et du crdit ainsi que celle des finances extrieures(gestion de la dette);

Elaborer la loi des finances, conformment aux orientations de la politique conomique et financire du gouvernement;

Assure lexcution de la loi des finances et procde son suivi en matire de collecte et dpenses du budget.

Propose des mesures de nature promouvoir le dveloppement conomique et social du pays.

II- la finance indirecte: Le systme bancaire marocain est compos dun ensemble dacteurs:

1- Les tablissements de crdit: Selon la loi bancaire du 6 fvrier 2006: cest toute personne morale ayant pour mission: - la rception de fonds du public, les oprations de crdit; et la mise la disposition de la clientle de tous moyens de paiement ou leurs gestion, savoir: les oprations de change; placement, souscription, achat, gestion, garde et vente de valeurs mobilires (actions, obligations ou de tout produit financier);

le conseil et lassistance en matire de gestion de patrimoine et gestion financire,

les oprations de location simple de biens mobiliers ou immobiliers, pour les tablissements qui effectuent, titre habituel, des oprations de crdit-bail.

On distingue deux types dtablissements de crdit:

2.1- Les banques: Les banques peuvent exercer toutes les activits sus-cites et sont seules habilites recevoir du public des fonds vue ou dun terme gal ou infrieur deux ans. (BMCE, AWB, )

2.2- Les socits de financement: Ces tablissements sont habilits distribuer certains types de crdit et ne peuvent, en aucun cas recevoir du public des fonds dont le terme est infrieurs ou gal 2 ans. (EQDOM, CREDOR,). Leurs ressources ncessaires leurs activits sont constitues des emprunts mises sous forme de bons des socits de financement (BSF) sur le march montaire qui sont des titres de crance ngociables et dont la dure est comprise entre 2 et 7 ans .

2- Les organes de consultation et de coordination: il sagit:

a)- Conseil national du crdit et de lpargneSon rle est daider les autorits montaires prendre des dcisions en matire de la politique des crdits et de lpargne.

b)- Comit des tablissements de crdit: il a un caractre consultatif. Son avis est requis par le gouverneur de Bank Al-Maghrib sur toute question, caractre gnral ou individuel, ayant trait lactivit des tablissements de crdit et des autres organismes assimils. c)- Commission de discipline des tablissements de crdit: charge de proposer, au gouverneur de Bank Al-Maghrib, des sanctions disciplinaires pour tout manquement la loi organisant le mtier de financement. III- La finance directe: March des capitaux DOCUMENT 1:

Le poids croissant des marchs financiers dans le financement de lconomie permet aux entreprises performantes de trouver plus facilement et de faon plus durable et moins coteuse- les ressources dont elles ont besoin. Surtout lorsque leur dveloppement est rapide et leurs perspectives prometteuses. Cest pourquoi les start-up (les entreprises innovantes dans le secteur de la haute technologie) poussent si rapidement aux Etats-Unis. [] Mais le revers de la mdaille ne doit pas tre oubli : il ny a pas de march financier en expansion sans profits attractifs, ce qui explique largement la politique daustrit salariale mene depuis 15 ans par les grandes socits. Le poids croissant des fonds de pension (socits qui grent les sommes pargnes en vue de la retraite par capitalisation) et leurs exigences de rendement contraignent les directions dentreprise sacrifier leurs autres objectifs celui de la rentabilit maximale. Ainsi lorsquAlcatel a dvoil des bnfices moindres que ceux annoncs initialement, le cours de ses actions a immdiatement chut de 38%.

Alternatives Economiques, hors srie n 40, 2 trimestre 1999

DOCUMENT 2:

La fonction premire de la Bourse consiste dabord et avant tout assurer la liquidit des placements financiers. Grce la Bourse, lacqureur dactions ou dobligations sait quil peut, tout moment, les revendre : ses fonds ne sont pas immobiliss vie. Lpargne peut ainsi sorienter plus facilement vers des placements longs , ceux dont les entreprises ou lEtat- ont besoin pour financer des investissements dure de vie longue. [] Sans ce march de loccasion, un peu analogue un march automobile, il est vraisemblable que les missions neuves auraient eu beaucoup de difficults tre places. La Bourse joue aussi un autre rle : car, contrairement ce qui se passe pour lautomobile, le march boursier de loccasion permet de dgager, ventuellement, des plus-values. Ce sont elles, bien plus que les espoirs de dividendes qui dpassent rarement 5% du cours de laction- qui ont attir vers la Bourse un nombre croissant dpargnants []

Pourtant, il est peu vraisemblable que lmission dactions nouvelles en Bourse devienne le mode essentiel de financement des investissements des entreprises. [] La Bourse consacre une situation acquise, elle nadmet pas les socits qui nont pas fait leurs preuves. Aussi la pliade de petites entreprises qui se crent chaque anne, le trs grand nombre de celles qui nont pas la taille ou la notorit requise, doivent se financer autrement [].D.Clerc, Les dsordres financiers, 1988

TAF:

1- Prciser le rle des marchs financiers (doc 1 et 2)

2- Identifier, en expliquant, une consquence ngative du march financier.

3- Quelle est linfluence du march secondaire sur le march primaire

Rponse

1- Le rle des marchs financiers consiste :

Financer le dveloppement des entreprises travers la leve des capitaux long terme. Le financement peut tre sous forme de participations dans le capital (mission dactions la bourse des valeurs) ou dun emprunt obligataire (mission dobligations sur le march montaire ou boursier selon le terme).

Rationaliser lpargne des agents conomique en leur offrant lopportunit de mieux rentabiliser leur pargne au lieu de les placer en banque

Un arbitre pouvant sanctionner la performance des entreprises: une contre performance est de nature inciter les dtenteurs dactions de les cder sur le march et participer ainsi dans la chute d son cours.

Assurer la liquidit des titres en permettant aux investisseurs de disposer de leurs capitaux tout moment en les cdant sur le march.

2- Lexigence par les actionnaires de fortes rentabilit se fait gnralement au dtriment des salaris. Cette situation peut entraner lmergence de lemploi prcaire et des tensions sociales.

- Ce mode de financement nest pas accessible aux PME qui constituent la part la plus importante du tissu conomique et sont de vritables cratrices demplois.

3- Lexistence du march secondaire est une condition sine qua non de la russite des introductions et daugmentation de capital car linvestisseur potentiel ne pourra acqurir ces titres que sil est assur de les cder tout instant

Les causes selon les analyses traditionnelles

La demande

La monnaie

Les Cots

Inflation rampante 3% Inflation ouverte (dclare) 6% Inflation galopante 10% Hyperinflation

Dflation

Dsinflation

Stagflation

Niveau gnral

des prix

Inflation

Dflation

Niveau gnral

des prix

Inflation rampante 3% Inflation ouverte (dclare) 6% Inflation galopante 10% Hyperinflation

Consquence dune augmentation des cots dus :

Hausse des salaires et charges sociales > productivit;

Hausse du cot de financement (taux dintrts levs;

Hausse des imptset taxes;

Les montaristes avancent que la monnaie est neutre, laugmentation de la masse montaire entraine une augmentation des dpenses pouvant dpasser loffre des biens et services et donc la hausse des prix.

Assouplissement des conditions doctroi de crdits;

Politique de baisse des taux dintrts

Excs de la demande sur loffre au niveau de plusieurs produits dont lorigine peut tre:

Hausse des dpenses publiques;

Hausse des salaires et pensions de retraite;

Facilit des crdits,

Plein emploi des capacits de production

La monnaie

La demande

Les Cots de production

Les causes de linflation selon les analyses traditionnelles

Agrgat M1

= Monnaie fiduciaire + Monnaie scripturale

Agrgat M 2

= M1 + placements vue (comptes sur carnets et livrets dpargne)

Agrgat M 3 (Masse montaire)

= M2 + Placements terme (comptes terme, CDN et Bons de caisse)

Dsinflation

Stagflation

Inflation

Les causes de linflation selon une analyse moderne

Structures conomiques:

Structures oligopolistiques et monopolistiques des marchs;

Pouvoir de cration montaire du systme bancaire par les mcanismes des crdits;

Structure du systme productif: carts de productivit entre les diffrents secteurs;

Existence dintermdiaires;

Entre massive de capitaux, politique de change, conjoncture internationale,

Structures socioculturelles:

Pouvoir des syndicats sur les entreprises pouvant exiger des augmentations de salaires suprieurs la productivit;

Politique dindexation des salaires sur linflation (SMIC en France);

Changement de modes de vie et effet de la publicit;

Anticipations inflationnistes

Hausse des prix

Hausse des salaires

Hausse des cots

Effets de linflation

Effet revenu

Pouvoir dachat .. si revenu reste

Dtenteurs de revenus variables sont avantags (profits, dividendes)

Accentue les ingalits sociales;

Effet montaire

Effet sur production et la croissance

Inflation rampante 3% Inflation ouverte (dclare) 6% Inflation galopante 10% Hyperinflation

Linflation entrane la dprciation de la monnaie et laugmentation des taux dintrt :

Emprunteurs sont avantagset Prteurs dsavantags;

Renchrissement des importations,

Exportations moins comptitives;

Baisse de lpargne des mnages: dspargnent pour maintenir leur consommation constante;

Attire les IDE car le change est favorable aux monnaies trangres.

Structure de la production change. Au lieu dinvestir dans la production certains agents conomiques sadonnent la spculation (achat des terrains et biens immobiliers);

Recettes fiscales de lEtat augmentent: rduction du dficit budgtaire;

Fait stimuler la croissance conomique lorsque linflation est modre

Effet social

Effet social

Niveau gnral

des prix

Dflation

Dsinflation

Stagflation

Inflation

FORMES

DE CHOMAGE

Chmage conjoncturel: perte demploi en raison dune conjoncture conomique dfavorable

Chmage structurel: chmage de longue dure d lvolution des structures de lappareil de production et de la struct.ure ducative peu adapte aux changements du march de lemploi

Chmage frictionnel: perte demploi momentane avant dtre embauch

Chmage technologique: perte demploi due au progrs technique

Chmage cyclique: il est le rsultat des grandes crises que traverse une conomie

Chmage dguis: correspond un travail productivit faible ou salaire prcaire (sureffectif dans les administrations publiques, cireurs, marchands ambulants,)

B

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