Assembléeannuelle24janvier2015

UDAF9316RueHectorBerlioz–Bobigny

Rapportmoral

Rapportd’activitésRapportfinancierExercice2014

Orientations2015

EPSdeVille‐Evrard 202avenueJeanJaurès 93330Neuilly‐sur‐Marne Tél.:01.43.09.30.98/0687559963 Mail:93@unafam.org/v.hiller@epsve.fr Site:www.unafam93.org

Seine-Saint-Denis

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INTRODUCTION

L'UnionNationale de Familles et Amis de personnesmalades et / ou handicapées psychiques est reconnued'utilité publiquedepuis 1968. La légitimité de l’Unafam se fonde sur un travail de soutien auxproches demalades psychiques en direction de tous publics, qu'ils s'agissent ou non d'adhérents de l'Unafam. Lesbénévolesdel’Unafam,aprèsavoirreçuuneformationencesens,accueillenttouteslesfamillesconfrontéesaux troubles psychiques d’un proche. Les bénévoles de l’Unafam témoignent qu’il est possible de s'engagerdansunparcoursd'accompagnementd'unprochemaladepsychique.L'écouteproposée,lesconseilsapportés,permettentainsid'ouvrirdesperspectivesàdesprochesquisesententsouventimpuissantsetdémunisdevantcequ'ilsviventcommeuntraumatismeaumomentdelarévélationdestroubles.Notre activité s’exerce également dans la défense des droits des personnesmalades psychiques qui, de parleurssymptômes,restentunepopulationvulnérable,souventdansl’incapacitéd’exprimersesbesoins. Ilfautsoulignercependantque,désormais, lesmalades,pourcertainsd'entreeux,prennent laparolepourdécrireleursdifficultésettrouventlesmotspourcommuniquersurlaréalitédecequ'ilsvivent.Cestémoignagessontpour nous essentiels, mais il est encore difficile pour beaucoup de personnes, malades psychiques, de seconfronteraustressquepeuventimposerdesmandatsdereprésentationauprèsdesinstances.A ce titre, l'Unafam représente les usagers de la psychiatrie auprès d’un certain nombre d’institutions, sansprétendre se substituer aux personnes malades, mais forte de l'implication de ses bénévoles, qui sontquotidiennement dans leur accompagnement à titre personnel, et portée par les témoignages des famillesconcernées(recueillisdanslesaccueilsoulesgroupesdeparole).C'estdoncaprèsavoirretracélesactionsdesbénévoles de la délégationde l’UnafamSeine‐Saint‐Denis pour l’année 2014quenous allons ensuite tenterd'ouvrirdesperspectivessurnosactionsen2015.

Sommaire

A. Rapportmoral2014

B. Rapportd’activités2014

AccueiletdéveloppementGroupesdeparoleetgroupesconviviauxGroupederencontresdesfamillesaveclapsychiatrieGroupepédopsychiatrieGroupePsychiatrieetJusticeGroupelogementGroupe«communication»BulletindeliaisonS’ouvriràtouslespublicsL’UnafamIle‐de‐FranceLescafé‐rencontresLesmanifestations(SISM,événementsseulsouenpartenariat,forums)

LesactionsetreprésentationsdanslesinstitutionsetlesinstancesdecoordinationMaisonDépartementaledesPersonnesHandicapées(COMEX,CDA)LaCommissionDépartementaledesHospitalisationsPsychiatriques(CDSP)LesReprésentationsdesUsagers(RU)dansleshôpitauxDanslesCAdesESATAl’UDAFDanslesRESAD(Réseauxd’évaluationd’adultesendifficulté)DanslescommunesLespartenairesdel’Unafam93Lesreprésentantsdel’Unafam93

Groupesdetravail«Représentation»

LadélégationUnafamdeSeine‐Saint‐DenisLesadhérentsLesbénévoles

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Rapportmoral

L’équiped’animationdeladélégationLebureauLachargéedemissions

C. Rapportfinancierexercice2014/Budgetprévisionnel–année2015

D. Projetd’orientations2015

E. RenouvellementdubureaudeladélégationUnafamdeSeine‐Saint‐DenisDèslesannées2001/2003,ladélégationacommencéàréfléchirsurlesactionsàmenerpoursedévelopperetse faire reconnaître dans le même temps par les structures institutionnelles et le personnel médical dessecteurspsychiatriques.Cetteépoqueillustreégalementlavolontéd’articuleractionnationaleetlocale.Quelques étapes ont marqué ces années de travail intense avec une date fondatrice, c’estle vote par lelégislateur de la loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances: loi reconnaissant le handicappsychique,cequiaétédéterminantpourlesactionsfutures.Celaaconduit,danslesannées2006et2007,àlamiseenapplicationdecettenouvelleloisurlehandicapetnotammentlehandicappsychiqueetenconséquenceadonnélieuàdenombreusesréunionseninterneetenpartenariat.Nous avons assisté à la création de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), avecl'électiondesreprésentantsdesassociationsàlaCommissionExécutive(Comex)etàlaCommissiondesDroitsetdel’Autonomie(CDA).Enparallèle,nousnoussommesinvestisdanslesinstances,danslareprésentationdesusagersdesdifférentsétablissementsdesoinsdudépartement(EPSdeVille‐Evrard,hôpitalRobertBallanger,cliniqued'Epinay‐sur‐Seine,puisàlacliniquedel’AllianceàVillepinte).Ceciagénérédetrèsnombreusesréunionsetcommissionsdetravailauxquellesnousparticipons(ConseildeSurveillance,CRUQPC,CLIN,etc).A la même époque, des familles adhérentes de l’Unafam 93 ont pris des initiatives pour faire vivre cesnouveauxtextes.Laparutiondelacirculairedu29août2005,prévoyantlesmodalitésdecréationdesGEMetdeleurfinancement,apermisàcesfamillesdecréerl’association«APLAINEVIE»,premierGEMdel’UnafamsurleDépartement.Delamêmemanièrel’association«BOLD’AIR»estportéesurlavilledeMontreuilpardesadhérents de l’Unafam. La municipalité a mis à leur disposition un pavillon avec jardin, ce qui a facilité lacréationd’unautreGEM.Aprèscettepérioded'implantationdanslesinstitutionsetdecréationdestructures,lesannées2008‐2010secaractérisentparunephasedeconsolidationdenotreprésencedanscesinstitutionsetlaconstructiond'uneéquiped'animationauseindeladélégationUnafam93.L’année2011aétécaractérisée:‐ParlamiseenapplicationdelaloiHPSTaveclacréationdel’ARSIle‐de‐France,ladélégationterritorialedel’ARS93,l’instaurationdelaConférencedeterritoireàlaquellenousparticipons.‐Parlaloidu6juillet2011sur«lessoinssansconsentements»applicablele1eraoût.Cetteloidonnelaprédominanceàlajusticeencequiconcernelaprivationdelibertéetamoindritlespouvoirsdupréfetdanscedomaine.Elledoitpermettredeprogresserdansdesdomaineschersàl’Unafam,ainsiildoitêtrepossibled’ennégocier lamiseenapplicationavec ledéplacementdes jugesde la libertéetdétentionàl’hôpitalcommenouslerevendiquons,maiségalementlapriseencompteparl’ARSdessituationsdecrise.

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‐Parledécretdu16aoûtdelaministredesSolidaritésetdelacohésionsociale.Cedécret,réduisantlesdroitsdespersonneshandicapées,estpassétotalementinaperçudesprofessionnelsetdesélus.Cetextenousapoussésànousorganiserpourfaireconnaîtretoutcequiremetenquestionlesacquisdelaloide février 2005 sur «l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personneshandicapées».‐ Par le Schéma Départemental à 4 ans en faveur des personnes handicapées. Nous avons participé auxgroupes de travail afin de sensibiliser aux énormes besoins dans le domaine social et médico‐social despersonneshandicapéespsychiquesainsiquelanécessitéd’unsoutienauxfamillesouàl’entourage.Tout ceci a entraîné un surcroit de travail considérable pour les bénévoles déjà accaparés par l’activitéessentielledenotredélégation:aideauxaidantfamiliaux,représentations.Lesannées2012à2014prolongententoutelogiquecetravailengagédelonguedate,carils’agitd’amplifiernotrenotoriétéetnotreactionauprèsdetouteslesstructuresdenotreDépartement.LesContratsLocauxdeSanté (CLS) constituent un véritable levier pour notre implantation dans de nouvelles communes et nousoffrentunrôleplusimportantdanscellesoùnousétionsdéjàprésents.CesContratspassésentre21communessur les40de laSSDet l’AgenceRégionaledeSanté (ARS)nousontamenésà rechercher localementdespartenariats très largespour faire reconnaîtreunvolet SantéMentale.Cela a permis de mettre en valeur les RESAD (Réseau d’Evaluation de Situations d’Adultes en Difficulté)spécifiques à la Seine‐Saint‐Denis. Ces structures sont essentielles à la constitution de Réseaux (Elus,professionnelsdumédicaletdusocial,associations,intervenantsponctuels:bailleurs,police…),ainsiquepouraméliorerlacompréhensionparlesélusetlesprofessionnelsdesconséquencesdesmaladiespsychiquesetduhandicapendécoulant.LasuitelogiquedeceprocessusenestévidemmentlacréationdeConseilsLocauxdeSantéMentale(CLSM).Pourl’UNAFAMc’estunenjeuprimordial,d’abordparcequ’elleestunacteurpermanentdecesstructures,làoùellesexistent,dufaitdesalégitimitédereprésentantdesusagers/familles,maiségalementpacequec’estlàques’opèrentleschoixdelapolitiquelocaleensantémentale.Toutes les communes bénéficiant d’un RESAD peuventmettre en place un CLSM. Il s’agit là de passer dessituations psychosociales complexes mais individuelles, riches en enseignements, à la mise en place d’unepolitiquelocalesuruneouplusieurscommunesdansledomainedelasantémentale.

1‐Unephasedeconsolidationdenotreprésencedanslesinstitutions

L’UNAFAM 93 s’engage résolument dans un partenariat constructif avec tous les acteurs concernés par lechampdelasantémentale:‐ Dans lesconseilsdesurveillance,CRUCQPC,groupesdetravail,desdifférentsétablissementsdesantédu

département(Ville‐Evrard,RobertBallanger,lacliniqued'Epinay,laCliniquedel’AllianceàVillepinte,CMPPJeanMacéàMontreuil).

‐ Parunpartenariatdéclinantceluiétablientre l’UNAFAMnationaleet laFHF(FédérationdesHôpitauxde

France) pour accroître les actions en commun avec les structures hospitalières: notre participation auxdifférentsgroupesde travail«sécuritédumédicament»,«certificationde l’EPS (EtablissementPublicdeSanté)deVille‐Evrard»,notrecontributionauprojetd’Etablissementdel’EPS,laparticipationàlaSemaineSécuritéPatients,etc.

‐ Danslapréparationetl’organisationdelaSemained’InformationsurlaSantéMentale(SISM),auniveaudu

département et de plus en plus dans les communes ainsi qu’avec la pédopsychiatrie ; le colloque del’associationRIVE, lesdifférentsévénementstelsdes journéesRESADorganiséespar laDTARS, leconseilgénéral,l’EPSVille‐Evrard,leCHIBallanger,laprojectiondufilm«Lesvoixdemasœur»danslecadredesactionsduSchémadépartemental,maiségalementdansdetrèsnombreusescommunes.

‐ La loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement et le Plan psychiatrie et santé mentale amène

l’Unafamàmieuxfairecomprendreauxdifférentsacteursl’intérêt:1‐decentresd’aidepourlespersonnesconcernéesaumomentdel’arrivéedestroubles2‐ de compétences psychiatriques au sein des SAMU (Organisation en projet en Ile‐de‐France) ou dudispositifERIC

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3‐desaidespourpermettreauxaidantsdepouvoirtenirdansladurée4‐desactionsprécisespourluttercontrel’abandondespersonnesmaladesetdeleursproches ‐ De nombreuses réunions avec la MDPH ont permis de relancer l’action partenariale qui avait été

interrompuedufaitdudéménagementdecelle‐ci,etd’unturn‐overimportantdupersonnel.En2014,unenouvelle organisation du travail va nous l’espérons permettre progressivement de résorber un retardimportant, conséquence en grande partie de défaillances informatiques, mais découlant également del’applicationdudécretd’août2011quia réduit lesduréesd’attributiond’AAHà1ou2ansauxmaladesdont le taux d’incapacité est compris entre 50 et 79%, ce qui a eu pour effet immédiat d’augmenter lenombrededossiersàétudier.

On peut noter également que les permanences associatives assurées par l’UNAFAM 93 à l’accueil de laMDPHsesontintensifiées.Avancée décisive en 2014, après un gros travail de l’UNAFAM, c’est l’acceptation de l'utilisation par laMDPHdes3questionnairesspécifiquesauhandicappsychique.L’utilisationdecesquestionnairesvapermettreunemeilleureévaluation.L’actiondel’UNAFAMvamaintenantconsisteràcequelesacteursconcernés:lespersonnesmaladesquienont les capacités, lesmandataires judiciaires, les professionnels de la psychiatrie et du social, et bienentendulesfamilles,s'emparentdecesquestionnairesetlesutilisentàbonescient.Eneffet,dubonusagedecesquestionnairesdépendleprojetdeviedelapersonnemaladequ'ilconvientdoncd'élaborerdanslecadred'undialogueconstructifentretouslespartenaires.

AuniveauduConseilGénéral:NousparticiponsàlamiseenœuvreduSchémaDépartementalenfaveurdesPersonnesHandicapées.

NousparticiponsàlaConférencedeterritoire.NousentretenonsunpartenariatconstructifaveclaDPASetlaDPAPH.

Auniveaudescommunes:Des partenariats s’intensifient avec les communes et les CLS sont autant d’occasions pour développer desprojets de RESAD et les CLSMen construction ou existants, dans d’autres communes non concernées,maisaussi des projets de résidences accueil à Bobigny,Drancy,Neuilly‐sur‐Marneet de nouveaux àMontreuil etAubervilliers.LesvillesdePantin,Pierrefitte,Villetaneuse,Sevran,Tremblay,Epinay,Villepinte,Montreuil,ontorganisédesévénementssurlasantémentale.L’UNAFAM93estégalementprésentelorsdesforumsassociatifsouforumssantéorganisésparlescommunes. 2‐Renforcementd'uneéquiped'animationdeladélégationUnafam93Ilnousafallustructurernotreméthodedetravailafind’améliorernotreaideendirectiondesfamilles: LegroupePsyetJustice,aréaliséundépliantendirectiondesfamillesconcernéesparl’interpellationd’unproche malade psychique et a constitué un dossier à la disposition des accueillants spécialisés dans cedomaine, afin d’améliorer le soutien et l’accompagnement de nombreuses familles concernées. Despartenariatsavecdespsychologuesetdestravailleurssociauxontétéréalisésauseindescommissariatspoursoutenirfamillesetmalades,etapporteruneaideauxfamillesconcernées. Notrepriseencomptedesmaladiesprécoces,maisaussidecellesdespersonnesvieillissantes. Uneattentionàl’investissementdebénévolesdanslesRESADdescommunesetCLSM. Unvéritablesuividesfamilles,aprèsunpremieraccueil,danslarecherched’unemeilleureconnaissanceetréponsesauxdemandesdecelles‐ci.Travailquis’estdéjàtraduitparl'arrivéedenouveauxmembresdontcertainsontrejointl’équipedebénévolesdeladélégation. Untravailimportantducomitéderédactiondanslaparutiondubulletindeliaisonpourlerendreàlafoispluslisibleetplusprèsdel’actualité. Lebureauassurelacoordination,l'impulsionetlacontinuitédel'ensembledestravauxdeladélégation,la réunionmensuelle des bénévoles permet lamise en commun sur des sujets importants d’actualité et lepartagedesexpériencesdesbénévoletantauniveaulocalquedanslesreprésentations. Lasituationdesfamilles,c’estsouvent laconfrontationavec l’insupportable, leconflit, lesrisques.C’estpourquoi les bénévoles insistent sur l’existence d’équipes mobiles pour intervenir à domicile dans des

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Accueil et soutien

situationsd’avantcrisesoudecrises.Pourlessortiesdel’hôpitallesbénévolesfavorisentleséchangesenvued’unprojetdeviecomprenantunréelaccompagnement. Une nécessité d'agrandir le cercle des bénévoles. Adapter notre fonctionnement aux contraintes despersonnesenactivitésprofessionnelles. L’absoluenécessitédedéstigmatiserlestroublespsychiques,l’importancedecommuniquerafindefaireconnaître la réalité des maladies psychiques et le handicap qu’elles génèrent, non seulement auprès de lapopulationmaiségalementauprèsdesélus,desprofessionnelsdusocialmaisaussidumédical(Prospectproestundecesmoyens).

3–Implicationdel’Unafam93auprèsdelastructurerégionaleUnafamIle‐de‐FranceL’Unafam93occupesaplaceauniveaudelastructurerégionaledel’UNAFAMIle‐de‐France.Ellecontribueetparticipeaufonctionnementrégulierd’animations,maisaussiauxdifférentsgroupesdetravailsurdessujets

transversauxtelsquelelogement,lacommunication,lapédopsychiatrie.Elleparticipeauxréunionsd’autresdélégationspourpartagerdesexpériencesdans ledomainedesCLSMou

encoresurlapriseenchargedescrises.

Rapportd’activités2014

Ce groupe réunit les bénévoles formés à l’accueil et recevant des familles de la Seine‐Saint‐Denis ayant unprocheensouffrancepsychique.Lorsdecepremieraccueil,quiestassurésurdifférentssitesdudépartement,souvent des situations difficiles et douloureuses sont évoquées, des questions d'orientation,d'accompagnement,dedémarchesadministratives,émergent.Autantd'interpellationsauxquellesnousessayonsderépondreaumieux,sanscertitudesdesuccèsetsanssesubstituerauxchoixetdémarchesdesfamilles.Ilnousfautcependantgarderàl’espritdeuxprincipes:

• unefamillerencontréeestunefamillequiaunehistoireetdesobjectifsvis‐à‐visdesonprocheetdel'accueillant,

• accompagnerunefamillecen'estpas«faireàsaplace».Letraumatismedel’entréedanslamaladie,l’accompagnementduprochemalade(souventdansledénidelamaladieetlerefusdecollaborer),etl’épuisementdesaidantsisolentetenfermentlesfamilles.Ilestimportantdetrouverautourdesoidesrelaispourenparler,évoquersesdoutesetsesinterrogationsmaisaussiexprimersasouffrancesouvent.Lesbénévolesdel’UNAFAM93,formésàl’accueil,connaissentetpartagentlessituationsdifficilesrencontréesparlesprochesd’unmaladepsychiqueet,dansunéchangedepairsàpairs,peuventaiderlesprochesàfairelepointsurleursituationetcelledeleurprochemalade,envisagerlesperspectivespossiblesettravailleràélaborerdesattentesréalistespourleurproche.C'estsouventaucoursdecesaccueilsquesontproposés,auxprochesquilesouhaitent,des'engagerdansuneréflexioncollective,auseindesgroupesdeparoledel'Unafam,ouenparticipantàdesrencontresavecdespsychiatrespouravancerdansleurconnaissancedesmaladiesetdesthérapies.Lesdemandesd’accueilsindividuelssefontsurRVauprèsdelaChargéedemissionquisollicite,enfonctiondelazonegéographique,lesaccueillantsconcernésquiprendrontcontactdirectementaveclapersonne,qu’elle

soitadhérenteounonàl’UNAFAM.

Parlasuite,ilapparaîtimportantd'avoirdesnouvellesdesfamillesaccueilliescommenousleferionsavecun

ami.L'expériencedecetteprisedecontactqui seveutdiscrètemontre l'intérêtdes famillespourcetteaide

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Groupes de parole et groupes conviviaux

supplémentaire.C'estaussiunbonmoyendeconnaîtrelaréalitédessituations,celamontrequelquefoisnos

limites.• Lesuiviaprèsunaccueilestsouventacceptémaispeutprendredutemps.

• Au‐delàd'unaccueiletd'uneprisedecontactdepremiersuivi,c'estensuiteàlapersonnedefairelechemin et d'adhérer si elle le souhaite. Le bénévole ne peut pas se transformer en conseiller

particulierdelafamille.• Il est intéressant de différencier le cas individuel d’une famille et le cas qui peut être utile à une

réflexioncommunedesbénévolesUnafametjustifierd'undébatauseindubureau.

Par la suite et collectivement, dans le cadre d'une réunion intitulée "Comment ça va?", coordonnée par laChargéedemissions, lesbénévoleschargésde l'accueil seretrouventpour faire lepointsur lessituationset

réfléchir aux suites possibles à donner et aux propositions d'aide (informations, autre accueil, groupes deparole,etc.).

Nombreannueldesappelsetaccueilsdesfamillesde2007à2014

Lesgroupesdeparoleexistentdepuisdenombreusesannées,répartisendifférentsendroitsdudépartement.Ilsontétécréésetsontcoordonnéschacunparunbénévoledel’UNAFAM93,etaniméspardespsychologuesrétribuéspar l’association. Il estdemandéune légèreparticipation financièreauxpersonnesqui s'engagentdanscetravail.

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C’est une démarche dans laquelle il n’est pas toujours évident de s’engager, et qui exige de personnes ensouffrance de prendre le risque de la rencontre avec d'autres. Mais ce partage d'expériences, souventcommunes,loind'aggraverlasouffranceindividuelle,permetaucontrairedel'alléger.La plupart des participants déclarent que c’est une étape ou un moment décisifs pour eux dansl’accompagnementdeleurprochemalade,quileurpermetdeseremettreenmouvementaufildutempsetdesortirdeleursentimentd'impuissance.Pourintégrerungroupedeparole,ilfautcontacterlaChargéedemissionsquiorientesoninterlocuteurverslecoordinateurdugroupeleplusprochedesondomicile.Cedernierrappellealorslapersonnepourluiexpliquerles modalités de fonctionnement du groupe de paroles, et lui communique les dates des rencontres. Lapremièreséanceestgratuite,etc’estàl’issuedecetteséancequelespersonnesdécidentounondes’engagerdanscettedémarche.Enpratique,c'estaussilorsd'unaccueilindividuelquecetteinformationsefait.

Villes Lieux Montreuil 35 - 37, Avenue de la Résistance Neuilly-sur-Marne EPS Ville-Evrard

202, Avenue Jean Jaurès RDC Chapelle

Aulnay-sous-Bois Ferme du Vieux Pays (Salle 4) 30, rue Jacques Duclos

Ces groupes reposent sur l'échange de savoirs basés sur l'expérience. Un des objectifs est d'aider lesparticipantsàseprotégerdelasouffrancedelapersonnemaladeafindel’accompagneraumieux."Ce lieu d'échanges permet de s'exprimer, d'être entendu et compris hors d'un contexte de jugement etd'évaluation.Grâceàlarencontred'autrespersonnesvivantdesexpériencessimilaires,legroupedeparoleestun moyen de sortir de l'isolement dans lequel est entraînée toute personne confrontée aux troublespsychiques.Cetempsdeparoleestuntempsdepose. Ilpermetauxfamillesd'exprimer leursémotions, leursouffrance,maisaussideréfléchiràdenouvellesattitudesetdenouveauxcomportements,d'ajusterdeslimitesadéquatesetdedévelopperdesattentesréalistes.Ilpermetdepasserd'uneattitudeessentiellementréactiveàunétatoùlaréflexionredevientpossible.Ils'agitdeseremettreenmouvementaprèslapériodeparfoistrèslonguedechocetd'errancedudébutdelamaladie.Grâceàcet"entrenous"dynamisantetréconfortant, lesparticipantsarriventprogressivementàmieuxvivreauquotidien."(sourceH.Davtian)Unefoisparan, lespsychologueset lesbénévolescoordinateursseretrouventpourunbilan(surlabasedesréponsesauxquestionnairesenvoyésauxparticipants)etpourunéchangesurlespratiquesquipeuventêtredifférentesd'ungroupeàl'autremaissurlabasederèglescommunesdefonctionnement.LegroupedeSaint‐Denis,dontlesparticipantsviennentdescommunesautourdelavilledeSaint‐Denis(Stains,LaCourneuve, Saint‐Ouen, etc.), s'est transformédepuisdeuxansengroupe convivial qui se réunit tous lesdeux mois autour d'un repas le samedi. Il est animé par des bénévoles qui organisent les échanges etl'expressiondechacunsurlespréoccupationsdumoment.UnautregroupeconvivialsedérouleàMontreuil.IlestaniméégalementpardesbénévolesquiaccueillentdeshabitantsdeMontreuiletdescommunesauxalentoursconcernésparlamaladiepsychiqued’unproche.Ilalaparticularité de se réunir avec des membres de l’association «Les gens du 110» qui fréquentent le GEM(Grouped’entraidemutuelle).Celacréedesrelationsdifférentesentrefamillesetpersonnesmalades,horsdel’affectetdel’histoiredelarelationfamiliale.

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Groupes de rencontres des familles avec la psychiatrie Dr PECOT (secteur 17), Dr LALLART (secteur 10),

Dr CHALTIEL (secteur 14), Dr VASSAL (secteur 9)

Groupe pédopsychiatrie

Cesgroupessontco‐animésparcesmédecinsetl’Unafam93pourleplusgrandintérêtdesfamilles.

Ils répondent à une profonde demande des familles et réunissent de plus en plus de proches désireuxd’échangerentoutelibertésurtouslessujetsconcernantlestroublespsychiques.Cedialoguenécessaireest

souvent impossible avec le psychiatre en charge de la personnemalade ce qui laisse l'entourage dans unegrandeincompréhensiondeceàquoiilestconfrontéavectouslesrisquesdemalentendusinduits.

Del’opiniondetous,psychiatrescommefamilles,ceslieuxd’échangessontenrichissantspourlesunscommepourlesautres.

Des réunions avec des familles ont eu lieu au CMPP JeanMACE àMontreuil et doivent déboucher sur ungroupedeparolespécifiqueauxproblématiquesenpédopsychiatrie.

Lesmaladiespsychiquesontcecideparticulierqu’ellesimposentauxprochesdesmalades,maiségalementàleurentourage,qu’ilsoitfamilial,socialouprofessionnel,des’informersurcesmaladiesetsurl’avancéedes

prises en chargemédicales et thérapeutiques. Il s’agit d’améliorer la compréhension des comportementsdes malades psychiques, conditions nécessaires pour user de bonnes pratiques afin ne pas aggraver par

certainesattitudesleurssouffrancesetleurisolementetlesaideraucontraireàlessurmonter.

Nousavonscontinuéen2014notreactiondanscedomaine.Cen’estpasdans la«tradition»de l’UNAFAM.Nosbénévolessontsouventsurprisdeconstaterquedesmaladiespsychiatriquessemanifestentsitôt.

Les familles concernées par des troubles envahissant dudéveloppement, que l’on appelle aussi autisme, nesontpasprisesenchargeparnotreassociation.

Cetteactiondel’UNAFAM93estrécente,maisilestvraiqu'ilestdifficiledecontacterlesfamillesconcernées.Un des obstacles que nous rencontrons est également la difficulté pour les professionnels à réellement

partagersurlesujetavecnous.Maisdans lecadredesConseilsLocauxdeSantéMentale, ilestpossibled'envisagercetteproblématique,en

particulier dans le cadre du fonctionnement de commissions travaillant sur le public des enfants et desadolescents.Nousn'ensommesencorequ'audébutdecetravail,avecunenécessaireréflexioncollectivedes

acteursavantd'envisagerdesactionscommunes.

Ilestbonderappelerlesobjectifsquenousnoussommesdonnésdès2012.«CegroupedetravailUNAFAMaveccinqfamillesconcernéesparlesmaladiesprécocesdeleursenfantsdans

le but d’étudier le parcours de chacune. Partant de ces situations, nous examinons avec elles, les difficultésrencontréesouàcontrariolespointsd’appuidefaçonàentirerlesenseignementsnécessairesàunemeilleure

priseenchargedeleursenfants.Ilaaboutiàlaréalisationde4parcoursquiontfaitl’objetd’uneanalyseetd’unretourauprèsdesfamilles.

Cetravailaétéprésentéaugrouperégionalavecd’autrestravauxréalisésparlesautresdélégationsdel’Ile‐de‐France.

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Groupe psychiatrie et Justice

Lesaccueilsquiontsuivirenforcentleconstatréalisé.

Dans lecadreduCLSavec lavilledeMontreuil sur la«santédesados» l’UNAFAMparticipeàungroupedetravail et insiste sur la réalisation d’un réel travail en réseau pour que tous les professionnels concernés

puissentagirenayantpleineconnaissancedesraisonsquiamènentdesenfantsouadolescentsàseretrouver«sanssolution».

L’objectifestdemieuxfaireconnaîtrelestroublespsychiquesauxprofessionnelsafinqu’ilssoientmieuxrepérésetainsifavoriserunepriseenchargeadaptée.Aucoursdecetravailnousavonsencoretropsouventconstaté

uneculpabilisationdelamère(lesfamillessouventmonoparentalessonttrèsmajoritairementdesfemmes)uneabsenced’écouteavecmiseendoutedelaparoledelafamilleoumêmedecertainsprofessionnelsentreeux.»

En2014,nousavonsété interpelléspardes famillesduCMPP,hôpitalde jour JeanMacéàMontreuil, pour

constituerungroupedeparolepourdesfamillesconcernéesparl’autisme,etnousavonsdécidédel’organiseràtitreexpérimental,danslecadredecetétablissement.

Legroupedetravailquenousavonsappelé«PsyetJustice»sefondesurl’aideauxfamillesdontunproche,maladepsychique,setrouveconfrontépourdesraisonsdiversesàlajustice.Cegroupeseréunitrégulièrementdepuislemilieudel’année2008.Iladécritplusieursparcoursdefamillesconcernées,cequinousapermisdecernerlesprocessusquifontquenosprochespeuventêtreconfondusavecdesdélinquantsetdirigésverslaprisonaulieud’unlieudesoin.Il a donc été décidé de faire mieux connaître les maladies psychiques trop souvent méconnues desprofessionnelsdelajusticeetdelapolice.Sesmembresrencontrentdesinterlocuteursdivers(policiers,avocats,juges,psychologues,psychiatres…)pourlessensibiliseràlaréalitédestroublespsychiques.LegroupearencontréMadameEvaLima,Jugedeslibertésetdeladétentionpourunéchangefructueux. En 2009, nous avons réalisé un dépliant à destination des familles et des bénévoles, que nous pouvonsdistribuerégalementautourdenousàdespersonnesconcernéesouquipeuventéventuellementnousaider.Ils’agitdeconseilsetd’informationspratiquespourintervenirleplustôtpossibleencasdedifficultés. En2010,nousavonsfinalisélaconstitutiond’undossieràl’attentiondesmembresdugroupeafindepouvoirrépondreà certainesquestionsdes familles sur la justiceengénéralet les centresdeprivationde liberté. Ilcontientégalementdesadressesutiles,desmodèlesdelettres…Nousvoulionségalementaborderunthèmelonguementdébattu:lemaladepsychiquevictimedesamaladie.Cetteconstatationnousavaitconduitsàréaliserunefichedanscesens.Cesinformationsontétéportéesàlaconnaissancedesdiversresponsables(danslapolice,lajustice,lesmédias…) pourfairesavoirquesilemaladepsychiquepeutêtreà l’originedecrimesoudélits, ilest leplussouventvictimedetroublesquiaggraventsavulnérabilitéetl’exposentàtoutessortesdemaltraitance. Nousavonsaidédesfamillesdontleprocheétaitconfrontéàlapoliceetlajusticeen2013.C'est un groupe où le travail est particulièrement sensible et en 2014 les bénévoles ont été confrontés àl'accompagnementdouloureuxd'unemèrequi s'est terminépar ledécèsde son fils lorsd'unepoursuitedepolice.Cetévènementnousaconfrontéauxlimitesdenotreactionmaissouligneégalementlesconséquencesterriblesquepeuventavoirpourlesmaladesetleurentouragelesrupturesdesoinoulesdéfautsdepriseencharge.L’Unafamesttoujoursdésireused’obtenirunpartenariatsurcesujetavecl’hôpital,defaçonàpouvoiragirenamontetenpréventionpouréviterlesconséquencesdecescrisesquidébouchentsurdesdécisionsdejustice.

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Groupe "logement/accompagnement"

Pour le groupe de travail, la réflexion en 2014 est allée dans le sens de la nécessité pour aborder cetteproblématique, et la faire évoluer, d'un fonctionnement en réseau de tous les partenaires (police, justice,servicessociaux,secteurspsychiatriques,associationsd'usagers)surlemodèledecequisefaitdanslesCLSMetlesRESAD.Il apparaît également qu'il serait très utile, pour éviter les jugements trop expéditifs des comparutionsimmédiates, qui ne tiennent pas comptedes pathologies psychiques, de réfléchir sur la notiondepersonnerelais,oupersonnedeconfiance,quipermettraitauxacteursdelapoliceetdelajustice,quandiln'yapasdetutelle mise en place, de contacter une personne de l'entourage de la personne interpellée afin qu'ellecommuniqueàtempslesélémentsvoulussurl'étatdesantédelapersonnemaladepsychique. L'accès au logement, et la nécessité d'une insertion sociale et/ou professionnelle accompagnée est unepréocupationconstantedel’UNAFAMcarcesontleplussouventlesconditionsdel'accèsàl'autonomiedenosproches.Apartird’untravailrégional,aétémesurépourunepopulationdonnée, lesbesoinsenmatièredelogementaccompagnéenfonctiondesincidencesdesmaladiessurlaviedesmalades.Il apparaît clairement que dans notre département il n’existe pas suffisamment de solutions adaptées pourl’hébergementdespersonnesmaladespsychiques.En sortie d’hospitalisation se pose systématiquement la question de l’hébergement dumalade et avec quelaccompagnement?Laréponseestassezsimple,laplupartdutemps,lemaladeestrenvoyédanssafamillelorsqu’elleexiste,ouàsondomicile (s’il enaun)où il se retrouve isolé,oubien le secteurpsyessayede trouverunhôtel (cheretsouvent insalubre)éloignédeson lieudesoinhabituel, cequientraîneunedésectorisationou le retourà laprécarité.Cessituationssontgénératricesdestress,derupturesdesoins,etsouventdeviolencesquiamènentcertainsmaladesinterpellésparlesforcesdepoliceversdesmaisonsd’arrêt.Pourunemajoritéd’entreeuxunepriseenchargeadaptéeéviteraitcesséjoursdansceslieuxquinesontpasdeslieuxdesoins.Une meilleure connaissance des troubles et maladies psychiques par les services de police, de justice etpénitentiairesestplusquenécessaire.Il n’existequasiment rienenmatièrede logementadaptéaux spécificitésdesmaladespsychiquesenSeine‐Saint‐Denis, alors que toutes les études démontrent que si l’on veut éviter les ruptures de soin, lesdécompensations et les hospitalisations qui mettent en danger le malade, quelquefois l’entourage ou lacommunauté, et au final coûtent très cher à la société, il faut avant tout sécuriser le parcours desmaladespsychiquesenleurgarantissantunhébergementpérenne.En2013iln’yavaitpasderésidenceaccueil,pasdeFoyerd’accueilmédicalisé,uneseuleMASpourseulement30places.En2014aétéouvertelapremièrerésidenceaccueil,àVillepinte.L'Unafamparticipeaucomitédepilotageetauxcommissionsd'admission.Quant à l’accompagnement, qui est essentiel pour ce typedehandicap, il n’existe que 3 SAMSAHavec 110placespour 40 communes et pasun seul SAVSendépit d’unprojet déposédepuis plusieurs annéespar lesassociations"APlaineVie"et"Vivreautrement".En2014l'Unafamarencontrél'équipeduSAMSAHIrisMessidordanslecadred'unerencontreafindemieuxseconnaître,puisdanslecadred'unejournéeporteouverteavecd'autresprofessionnelsdusecteur.Iln’existeque3GEM(StDenis,Montreuil,Aulnay)dansnotredépartementavecdesmoyensrestreintspourceuxexistantsetheureusementuninvestissementbénévolecarleurfréquentationaugmente.Cependantlesheures d’ouverture plus larges nécessitent la présence d’un travailleur permanent rémunéré pour lesremplacements et la nécessité d’assurer et de susciter des activités. Par ailleurs ce permanent est

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Groupe communication

indispensablepourassurerlespartenariatsmaisaussi lerespectetlasécuritédespersonnesquifréquententceslieux.L’UNAFAM93arecherchédespartenairesdumédico‐socialpourdévelopperquelquesrésidencesaccueil.DesdémarchesontétéfaitesaveclesvillesdeBobignyetdeMontreuil.MalheureusementàDrancylePréfetainterdittoutenouvelleconstructiondansunezonede600mètresautourdelagaredetriagecequiaempêchél’AssociationdesEtablissementsDomaineEmmanueldedéposerunpermisdeconstruirede31appartementsainsiquel’aménagementde6autresappartements.L’EPS Ville‐Evrard a, dans son «projet d’établissement», proposé du foncier pour des structures médico‐socialesdetyperésidencesaccueildonnantaccèssurlavilledeNeuilly‐sur‐Marne,Foyerd’accueilmédicalisé,doublementdesplacesdu«MASdel’Isle».L’UNAFAMrecherchedespartenariatsavec lessecteursdepsychiatrie,desassociationsporteusesdeprojetspoursensibiliserlescommunesàlanécessitédeconstruiredesrésidencesaccueil.Ellesoutienttoutesles«associations»issuesdesecteursavecappartementsassociatifs,ettouteautreformedelogementdetypefoyeroccupationnel,Foyersdevie.Maistouscestypesdelogementnesuffisentpass’iln’existepasunaccompagnementsocialoumédico‐socialpourpermettreunsoutienetunestimulationconstantepourlesactesessentielsdelaviecourante.Laloidefévrier2005ainstituélacompensationduhandicap.Pourlehandicappsychique,lesservicesd’accompagnementconstituentl’équivalentdelanécessitédufauteuilroulantpourlespersonnesparalysées.L’UNAFAM93 a réalisé un film pour informer les élus et les acteurs institutionnels des réalisations quifonctionnent pour les personnes malades psychiques, ce film devant encourager des prises de décisionss’appuyant sur l’existant pour augmenter significativement les ressources du département en matièred’hébergementetd’accompagnementdesmaladespsychiquespourlesconduireversdavantaged’autonomie.En 2014, à la suite de notre rencontre avec le Dr LEPLEGE à l'EPSVE, dans le cadre d’une étude dans ledomaine de la santémentale, nous avons souligné l’inexistence de statistiques dans notre département.Cetteétudepourrait nousapporterdesréponsesàuncertainnombredequestions :Quelest ledomainequerecouvrent lesmaladiespsychiquessévères?Apartirde làquelest lenombredepersonnesmaladesconcernées? Il serait égalementutile d’évaluer les besoins dans le domainedu social commedumédico‐social.Toutceciapourbutdesensibiliserlesdécideurssurlesbesoinsénormesenlamatière,maisàpartirdedonnéesfiablesetincontestablesquileséclaireraientsurleschoixàfaire.Aégalementétéexposéaucoursdecetteréunion,toutel'importancedelacréationdestructurestellesqueles SAMSAH accueillant un public de personnes malades psychiques, ainsi que la nécessité de ne pasconfondrelespublicsdansledomainedel'accompagnementdepersonneshandicapées.Enparticulierparceque lapriseenchargeet lesmoyensàmettreenoeuvrene sontpas lesmêmesdans lehandicapmental(avecretardintellectuel)etdanslehandicappsychique(mêmes'ilpeutexisterchezcertainespersonnesundouble handicap, les personnes malades psychiques n'ont aucune déficience intellectuelle malgré desdifficultés cognitives.) C'est là une constatationquenous avonspartagée avec les personnels de SAMSAHquenousavonsrencontrésàleurdemandeaucoursdel'année2014.

Legroupedetravail«Communication»réfléchitetmetenœuvrelesmoyenspourcommuniqueraumieuxsurles maladies psychiques, et s'attache à faire connaître les actions de l’UNAFAM 93 auprès des publicsconcernés:famillestouchéesparlamaladiepsychiqued’unproche,maisaussilesélus,etlesprofessionnelsdusocialetdumédical.Unenouvelleplaquettedel’UNAFAMaétéréalisée,plusspécifiqueàl’UNAFAM93.

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De nouveaux outils de communication ont été mis enplace,enparticulier,encetteannée2014,laréalisationde 4 «Kakémonos», affiches de 2mètres de haut sursupportenrouleur(voirphotoci‐contre)permettantuneutilisation facile sur nos lieux d’interventions (forumsdes associations, forums santé, conférences et autresmanifestationspubliques,parexemplelaSISM).Ici,lekakemonoaétémisenplacepourlapremièrefoisàlaportedelasalledeconférencedel'EPSVE,lejourdu"café‐rencontre"surlapriseenchargedesaddictionsenpsychiatrieenjanvier2015.

Unepartieimportantedel’activitédugroupeconsisteenlamiseàjourrégulièredusiteinternetetdelapagefacebook.LesiteinternetdeladélégationUnafam93(www.unafam93.org)aétémisenligneenjanvier2011avecpourobjectifs:1) d’améliorer notre visibilité auprès du public et en direction des familles potentiellement concernées,intéresséesparnosactivitésetdeleurdonnerenviedenousrencontrer,2) de faciliter les échanges d’informations pour les adhérents et sympathisants, de fournir des informationsspécifiques au département 93 en complément du site national (adresses utiles, renseignements pratiques,agendadesactivités…)Débutjanvier2015lafréquentationdusiteestlasuivante:Nombredevisiteurs(cumuldepuislamiseenligne):61750Nombredepagesconsultées(cumul):168000Pourl’année2014:19700visiteurs.Chiffrestableparrapportàl’annéeprécédente,cequireprésente1640visiteursparmoisenmoyenneou54parjour.(Picà149visiteurssuruneseulejournée)49000pagesontété consultéesenunan (55900en2013,41000en2012), cequi représente4085pagesconsultéesenmoyenneparmoisou135parjour.(Picà342pagesvuessuruneseulejournée)Lesprincipauxmotsclésutilisésdanslesmoteursderecherchesont«unafam93»,«urgencespsychiatriques93»,«MDPH93»,«carteaméthyste93»,«lesvoixdemasœur».Lespagesourubriqueslesplusconsultéessont(parordredécroissant):

‐ 1.Fichespratiques(carteAméthyste,AAH,PCH)‐ 2.OrganisationdelapsychiatrieenSeine‐Saint‐Denis‐ 3.Adressesutiles‐ 4.LesGEM‐ 5.L’agenda‐ 6.Café‐rencontre‐ 7.Groupesdeparole‐ 8.Quisommes‐nous?‐ 9.Accueilfamilles‐ 10.Relationsinstitutions‐ 11.Bulletindeliaison

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Bulletin de liaison

S’ouvrir à tous les publics

L’équipechargéederéalisercettepublicationafaitparaître3bulletins.Les bulletins ont relaté les différents événements de l’année spécifiques à l'activité de notre délégation, ouspécifiques aux problématiques de santé mentale dans le département: cafés‐rencontres, semained’information sur la santé mentale, rapport d’activité et d’orientation, les rencontres de l'Unafam avec leséquipesdesecteurspsychiatriques,travaillantenparticulierdansledomainedel'éducationthérapeutiquedespatients,letravaildanslesCLSM,l'adoptionparlaMDPHdestroisquestionnairespourl'évaluationplusjusteduhandicappsychique,l'agendadeladélégation,etc.Lesbulletinssontimprimésparleservicedereprographiedel'EPSVEetsontenvoyésàchaqueadhérentàjourdesacotisation,maissontaussiconsultablessur lesitede l’UNAFAM93etdesexemplairessontofferts lorsdesaccueilsindividuels.Lesliensverslesbulletins,accessiblessurlesiteinternetdel'Unafam93,sontenvoyésparmail aumoment de leur publication aux professionnels partenaires de l'Unafam 93 afin de fairemieuxconnaîtrelesactivitésdel'association.Malgré les possibilités de communication par le biais de l'internet, le choix a été fait par la délégation decontinuer l'édition papier de ce bulletin afin de parvenir à toucher des adhérents âgés qui ne seraient pasconnectés.

Les"sommaires"destroisbulletinsdel'année2014

NousrecevonsenaccueilunpublicvariéetconformeauvisagedelapopulationdelaSeine‐Saint‐Denis.Maispourautantilyaencorebeaucouptropdefamillesconcernéesparlestroublespsychiquesd'unprocheetqui ignorent notre existence. Nous avons pris contact avec des associations de «Femmes relais» dansdifférentes communesmais pour l’instant aucun partenariat ne s’est engagé. Les accueils nous confrontentégalementdeplusenplusàdessituationsdetrèsgrandedétressesociale.L’Unafam93veutapprofondir letravailendirectiondepopulationsquenousnetouchonspassuffisammentpour l’instant,où lastigmatisation, les représentationset les tabousperdurentencoreplusprofondément. Ilimporte pour cela de fairemieux connaître nos actions auprès des ASV des communes, des personnels desCCAS,desmaisonsdel'insertion,carilsn'ontsouventqu'unevision"sociale"delasantémentale.Ilimporteeneffet de faire la différence entre des difficultés de santé mentale ayant pour source des difficultéséconomiques, et un trouble psychique dont la prise en charge exige un accompagnement spécifique.Heureusementlesreprésentationsévoluent,etnotreprésenceauseindesCLSMetdesRESADnouspermetdefairemieux connaître les actions de notre délégation et de contribuer à une déstigmatisation desmaladiespsychiques.

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L’Unafam Ile-de-France

Les cafés-rencontres

Desmembres du bureau de l’Unafam de Seine‐Saint‐Denis se sont relayés en 2014 pour représenter notredélégationauniveaurégional.Depuis2010,avec lacréationde l’AgenceRégionaledeSanté,unniveau intermédiaireaétécrééauseindel’Unafam, regroupant bimestriellement les présidents délégués et vice‐présidents. Ceci afin de mieux nousstructurerpouranalyserlesbesoinsensantémentaleàl’échelledelarégion.Cette structure de l’Unafam était attendue depuis longtemps par les délégations départementales afind’améliorer leséchangesentreelles,departager lespratiquesdechacune,pourenfinadopterdespositionscommunesvis‐à‐visdesautresassociations,desgestionnaires,desélus,desinstitutions.L’Unafam93aconnudesdifficultésen2014danssaparticipationauxréunionsrégionales,essentiellementenfin d'année, compte tenu de l'indisponibilité de son président pour des raisons de santé et du fait que lesmembresdubureaun'ontpulerelayercarretenusparleursengagementssurledépartement.

L'organisationdes"cafés‐rencontres"sefaitàl'initiativedubureauencoordinationaveclachargéedemissionsqui en assure entièrement l'aspect logistique. En général nous organisons 3 à 4 cafés‐rencontres par an, unsamedi après‐midi le plus souvent. Ces « mini conférences » sont des lieux d’échanges avec un invité,spécialistedusujetabordé(psychiatre,travailleursocial,responsabled’uneinstitution…)Lesthèmessontchoisisparl’équipedebénévolesenfonctiondespréoccupationsdesfamilles.Unmomentconvivialestproposéenfind’aprèsmidi.

Lesthèmestraitéslorsdesdernierscafés‐rencontresétaientlessuivants:

• "L'éducationthérapeutique"• "MDPH,difficultésrencontréespourl'évaluationetlacompensationduhandicap"• "Vieaffectiveetsexuelle:quoideneufpourlacontraception?"• "Larechercheclinique"• "Lelogementaccompagné"(Résidence‐accueil,Foyerd'accueilmédicalisé...)• "L'accompagnementdespersonneshandicapéespsychiques"(SAMSAH)• "L'insertionprofessionnelledepersonneshandicapéespsychiques"(ESAT)• "Tutelle‐curatelle:quelschangementsdepuisl'applicationdelanouvelleloi?"

Lesthèmesprincipauxayantététraités,voirci‐dessus,nousavonssouhaité,encetteannée2014,connaîtrelessujetsquiintéressentlesfamillespourrépondreaumieuxàleurspréoccupationsdumoment.Nousavonsdonclancé une enquête auprès de nos adhérents et sympathisants en leur posant la question «Quels thèmessouhaiteriez‐vousvoirourevoirtraiter?»Lesréponsesauxquestionnaires(21réponses)sont:Thèmes«dominants»,citésplusieursfois:‐Addictions,drogues,influenceducannabiset/oudel’alcoolsurlamaladieetsurlestraitements‐Questionsautourde«l’aprèssoi»,quellesinstitutionspourlesmaladespsychiquesâgés,revenus,priseenchargedessoins…‐Demandesd’informationssurlaMDPH,l’AAH‐Tutelle,curatelle‐Lesmédicaments,leurnécessité,leurinfluence(effetssecondaires),leursrésultats(ounon),autressolutions?

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Les actions et représentations dans les

institutions et les instances de coordination

L’activité bénévole concernant les cafés‐rencontres a surtout été mobilisée cette année sur la gestion del’enquête(élaborationduquestionnaire,envoipostaletélectronique,relances,traitementdesréponses).Mais,enfind'année,suiteàl'invitationdel'équipeELSA(duPôleCRISTALLESdel'EPSVE)deveniréchangersurleurs actions de prise en charge des addictions enmilieu psychiatrique, il a été décidé d'organiser un café‐rencontre sur ce thème en 2015 pour répondre à la demande des familles exprimée dans l’enquête. Deuxréunions en 2014 avec l'équipe ELSA nous ont permis de concrétiser ce projet et les invitations ont étéenvoyéesfin2014.

Parailleursdesbénévolesdel'Unafam93ontparticipéàdenombreusesmanifestationsdanslescommunes:‐ForumssantédeVillepinte,Noisy‐le‐Grand,Epinay,Blanc‐Mesnil,‐ForumsdesassociationsdePavillons‐sous‐Bois,Saint‐Denis,‐JournéeinsertionprofessionnelledeshandicapésàAulnay‐sous‐Bois,‐RéunionpubliqueàlamairiedePavillons‐sous‐Bois‐SISMdeSevranMaisaussienparticipantàdesévènementsenlienaveclessecteursdepsychiatrie:‐Participationàlasemainesécuritépatientssurplusieurssitesdel'EPSVE‐LaMaisonDépartementaledesPersonnesHandicapées(MDPH)L’Unafam Seine‐Saint‐Denis est présente à la Maison Départementale des Personnes Handicapées, depuisdébut2006,àdifférentsniveaux.

• LaMDPHestunGroupementd’IntérêtPublic(GIP)administréparuneCommissionExécutiveoùsiègeJean‐PaulLeBronnec,présidentdeladélégationdel'Unafam93.

• La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH) sur la base del’évaluation réaliséepar l’équipepluridisciplinaire, duplande compensation, des souhaits exprimésparlapersonnedanssonprojetdevie,seprononcesurlademandedeprestationdecompensation.Deuxbénévolesdel’Unafam93(GeorgesOger,FrancineLeBronnec)sontprésentsrégulièrementauxCDAPH.

Apartirdejanvier2013,touteslesdemandesadultessontgroupées.Lacommissiondélibère4foisparmois.L’Unafam 93 participe à l’accueil associatif en assurant une permanence tous les troisièmes vendredis dumoisde9h30à12hdansleslocauxdelaMDPHàBobigny.Cetteannéelenombred’accueilsassociatifssestabiliseàunbonniveau.

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‐LaCommissionDépartementaledesSoinsPsychiatriques(CDSP)Danschaquedépartement,unecommissiondépartementaledessoinspsychiatriquesestchargéed’examinerla situation des personnes hospitalisées ou non en raison de troubles mentaux au regard du respect deslibertésindividuellesetdeladignitédespersonnes.LaCDSPdeSeine‐Saint‐Deniscomprend:

• unmédecingénéraliste,• unjugeduTribunaldeGrandeInstancedeBobigny,• unreprésentantd’associations(GeorgesOgerreprésentel’Unafam).

LacommissionseréunittouslesdeuxmoisàBobigny,ellerépondàtouslescourriersquiluisontadressés.LaCommissionDépartementaledesSoinsPsychiatriques (CDSP)voit sesmissionsétendues.Soncontrôleestrecentréautourdesdossiersprésentantleplusderisquesd’atteinteauxlibertés.LecontrôleobligatoiredelaCDSPportesurlessituationssuivantes:

‐ personnesadmisesensoinssansconsentementsurdécisiondudirecteurdel’établissementdesantéencasdepérilimminentetenl’absencedetiers,

‐ patientsdontlessoinsseprolongentau‐delàd’uneduréed’unan.Deuxmembres de la commission visitent aumoins deux fois par an tous les établissements de Seine‐Saint‐Denis,ilsvérifientlesregistresetreçoiventindividuellementtoutpatientquiledésire(lavisitedelaCDSPestaffichéedanschaqueétablissementunedizainede joursavantsonpassage).Lesmembresde lacommissionontaccèsàtouslesdossiersetvisitenttousleslocauxqu’ilsdésirentvoir.Nousfaisonspartoralementetparécritdenosobservationséventuelles.‐Lesreprésentationsdesusagersdansleshôpitaux:Al'hôpitalRobertBallangerd'Aulnay‐sous‐Bois/Villepinte:L’Unafam 93 est représenté par une bénévole (Brigitte Delphis) mandatée par la délégation en tant queReprésentantdesUsagers(RU).CeRUparticipeauConseildesurveillancedel'établissementainsiqu'àlaCRUQPC.Comptetenudesdifficultésrécurrentesdessecteurspsychiatriquesdel'hôpitalBallanger,etenparticulierdesdifficultés d'accueil aux Urgences de l'établissement de malades psychiques, Mr Jean PINSON, le nouveaudirecteur, a accepté, à la demande de notre bénévole, de la recevoir pour faire le point sur la situation enprésence de l'actuel chef de Pôle de la psychiatrie. Cette rencontre doit se renouveler dans l'avenir, et uncalendrierêtrefixédèslanominationdunouveauchefdePôle.Malgrédeseffortsrécents,etl'implicationforteduDirecteurdel'établissementsurlesquestionsdelaqualitédelapriseenchargedespatientsdanslessecteurspsychiatriques,laquestiondelasous‐dotationfinancièredelapsychiatriedel'hôpitalBallangerrested'actualitéetposelaquestionfondamentaled'uneinégalitéd'accèsauxsoinsqueriennepeutjustifieretquisetraduitpardeslistesd'attentedanslesCMP,desprisesenchargequiserésumentaurenouvellementdeprescriptionsauxpatients,uneincapacitéàsuivrelepatientencasderupturedesoins,peudepropositionsd'alternatives thérapeutiques,etc.Auniveaudesurgences, fauted'unaccueiladaptéparmanquedepersonneletdepersonnelformé,lespatientsmaladespsychiquesensituationdecriseviventuncontextedemaltraitancejustifiépardescritèresdesécurité:sédationexcessive,contention,séjour enUHCDexcédant largement les deux ou trois jours prévus faute de place d'hospitalisation dans lessecteurs. Cette situation, dénoncée par le Président de la CME lui‐même, ne peut perdurer car ellemet encause la sécurité de nos proches hospitalisés ainsi que la qualité de leur prise en charge dont dépend trèslargementleuradhésionauxsoinsetleurschancesd'évolutionfavorable.Al’EtablissementPublicdeSantédeVille‐EvrardàNeuilly‐sur‐Marne:ParticipationdeJean‐PaulLeBronnecauConseildeSurveillance.ParticipationdePaulLambertàlaCRUCQPC.Lesbénévolesdel'Unafam93ontétéparticulièrementsollicitésen2014pardeséquipesdel'EPSVEtravaillantautourdesproblématiquesd'éducationthérapeutiquedespatients.Cesinitiatives,encoretroppeunombreusesetquidemandentàsegénéraliser,recoiventtoutlesoutiendenotredélégation.Desactionscommunesd'informationontétéorganiséesetnousrelayonsfavorablementl'actiondeceséquipesauprèsdenosadhérentsparl''intermédiairedenotrebulletin.AlaMaisondeSantéd’Epinay‐sur‐SeineParticipationdeFrançoiseGourdon(égalementprésidenteduGEM"APlaineVie")àlaCRUQPCdel'établissement.AlaCliniquepsychiatriquedel’AllianceàVillepinteParticipationdeBrigitteDelphisetSafiaOuadahàlaCRUQPCetauCLIN.

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‐Laparticipationdel’Unafamauconseild’administrationd’IRISMessidorNotreparticipationauconseild'administrationde l'ESAT IrisMessidor s'est interrompueaucoursde l'année2014. Nous n'avons pas, pour l'instant, redonné mandat à un bénévole pour participer à ce conseild'administration.‐Lareprésentationdel’Unafamàl’UDAF(UnionDépartementaledesAssociationsfamilialesdeSeine‐Saint‐Denis)Notrereprésentantauconseild’administrationestMarcelDessaix.L’UDAFemploieunecentainedesalariésjuristes,travailleurssociaux,administratifs.Prèsde3000personnes,majeursprotégés,sontprisesencharge.‐LesRESAD(Réseauxd’évaluationdessituationsd’adultesendifficulté)14RESAD fonctionnentenSeine‐Saint‐Denis:Aubervilliers,Noisy‐le‐Grand,Montreuil, celui regroupant les3communes d’Epinay/Villetaneuse/Pierrefitte, Stains, Saint‐Ouen, La Courneuve, Aulnay‐sous‐Bois, Sevran. EtaussiInterfacesecteur14deBondyetl’Incertdusecteur5deDrancy/leBourgetou"Concerto"danslesecteur18(Noisy‐le‐GrandetGournay‐sur‐Marne)etpuislaréunionsantémentaleàBobigny(enattendantleCLSencours), lePré‐Saint‐Gervais (surpause)et LesLilas,etenfinviennent s’ajouterceuxdeVillepinteetLeBlancMesnil.En2013desréunionsdetravailpourconstituerdesRESADonteulieuàRomainvilleetRosny‐sous‐Boisainsiqu’àTremblay‐en‐FranceetSaint‐Denis.En 2014 des bénévoles de l'Unafam 93 participent désormais régulièrement aux réunions organisées dansplusieurscommunesdudépartementet font leconstatde lanécessaire implicationdusecteurpsychiatriquepourassurerlebonfonctionnementdecesRESAD.L’Unafam93participeentantquemembrespermanentsdans12decesRESAD.L’Unafam93ademandéàparticiperauRESADd’Aubervilliers.Pourl’INCERT,l’UNAFAMaorganiséetanimé2réunionsaveclesvillesdeDrancy,duBourgetettouslesacteursprofessionnelspourpérenniserlastructureenluidonnantlestatutdeRESAD.L’Unafam93aanimé2réunionssurlesecteur12avectouslesacteursdes3villespourtenterd’organiserdesRESADsur les3villes.Malheureusement lavilledeBagnoleta faitdéfaut. Ilaétésouhaitédereprendrecesréunionsaprèslesélectionsmunicipales.LesCLSsurlesvillesdeClichy‐sousBoisetdeMontfermeiln’ontpaspermisd’allertrèsloindanslaconstitutiondeRESAD.SurlavilledeClichyl’année2012aétéunéchecpourinstallercetypedefonctionnement.Créationde6Conseilslocauxdesantémentaleavecfinancementdel’ARSd’undemi‐coordinateur.L’UNAFAM93estreprésentéecommel’indiquelecahierdeschargesdel’ARSIle‐de‐France(Montreuil,Bondy,Tremblay‐en‐France,Saint‐Denis,Aulnay‐sous‐BoisetAubervilliers).Mis à part Aubervilliers qui préexistait,Montreuil qui fonctionnait déjà un peu comme un CLSM, les autresCLSMensontàleurtoutdébutdefonctionnement.Notreassociationtravailleàlacréationd’autresCLSM,notammentsurlescommunesoùexisteunRESAD.IlestànoterquedanscertainescommunesleschartesdesCLSMindiquentuneparticipationdel'UnafamauCOPILalorsquenotredélégationn'apasétésollicitée.Ilpeutarriveraussiqu'ellelesoitmaisnepuisseenvoyerdereprésentantfautedebénévoledisponiblesurlacommune.‐LesrelationsaveclescommunesdenotredépartementLaloidefévrier2005quianotammentreconnulehandicappsychiqueademandéauxcommunesdeplusde5000 habitants de créer une Commission Communale pour l’Accessibilité aux Personnes Handicapéescomposées des représentants de la commune, d’associations d’usagers et d’associations représentant lespersonneshandicapées.L’Unafamestprésentedansquelques‐unesdecescommunes,maisplusencorec’estlacréationdesCLSquiapermisd’augmenternotrereprésentationdansplusde30d’entreelles.Lesparticipationsdenosbénévolesàdifférentsforums(forumsdesassociations,forumssanté…)ontétéaussil’occasionde faireconnaîtrenotreassociation tantauprèsdesélusqued’autresassociationsavec lesquellesdesliensdepartenariatontpus’effectuer.

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Lespartenairesdel’Unafam93

Lesreprésentantsdel’Unafam93

Commission Départementale des Soins Psychiatriques

Programme Départemental d’Insertion des

Travailleurs Handicapés

MDPH Commission Exécutive Commission des Droits et de l’Autonomie

des Personnes Handicapées

Hôpital Robert Ballanger à Aulnay

Conseil de Surveillance

CRUQPC

EPS Ville-Evrard à Neuilly

Conseil de Surveillance

CRUQPC

Clinique de l’Alliance à Villepinte CLINEA

GEMS Les Gens du 110

à Montreuil et L’Entre Temps à

St-Denis

Conseil Départemental Consultatif des

Personnes Handicapées

Conférence de Territoire

UNAFAM 93

Maison de Santé d’Epinay CRUQPC

Comité d’éthique

UDAF Conseil

d’Administration Commissions de

travail

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Groupe de travail « Représentation »

Lamiseenplacedugroupedetravail"Représentation"estuneréponseàdesinterrogationssurnotrelégitimité,individuelleoucollective,commeadhérentreprésentantl'Unafam93dansdesinstitutionssocialesoumédicales.Ilnousasemblépourcetteraisonimportantd'échangersurnospratiquesdepersonnesmandatées.Expériencesquis'exercentàlafoisdansdeslieuxtrèsdifférentscommeleshôpitauxRobertBallanger,l’EPSdeVille‐Evrard,la clinique d'Epinay‐sur‐Seine, ou des institutions sociales comme la MDPH, les CDAPH, les RESAD, etc).Responsabilités qui s'exercent avec, pour chacun de nous, à la fois des expériences et des anciennetésdifférentes.Cesmandats représentatifs recouvrenteux‐mêmesdesapprochesetdes résolutionsdedifficultésfortsdifférentes.Celanécessitede ce faitdeséchangesquipeuvent s'organiserdans cegroupe.Ce travail debasepeutensuite,pourlespersonnesquilesouhaitent,êtrecomplétéparuneformationassuréeparl’UNAFAMnationalesurlaconnaissancedesinstitutionsetdespositionnementsdel'Unafam.Dansl'immédiat,nospremierséchangesontfaitémergerdeuxquestions:

Latoutepremièreestcelledu"commentpeut‐onpratiquer?".Cequinousaamenérapidementàéliminerl'espoird'unefaçonstandardd'interveniraubénéficed'uneconstructionfaiteànotremain.Celle‐ciélaboréeautourd'unmixagedetroislogiquesprincipales:‐letypedestructuredanslaquellenoussommes(laCRUCQ,laCDA,lesCLS,lesRESAD,lesConseilsdeSurveillance…)etleursobjectifsspécifiques.Laprésencedanscesstructuresd'acteurssouventàstatutfortquipeutdansunpremiertempsnousimpressionner,‐notrepersonnalité(notresensibilité,notreémotivité...),‐letypedesujettraitéetlesrésonnancespossiblesaveclessituationsdenotreproprehistoireaveclamaladie.

La deuxième question se situe autour de "ce qu'il est possible de demander, d'exiger ? " au sein de cesinstances.L'interrogationpeutparaîtresimple,maisellenel'estpaspouraumoinsdeuxraisons:ladifficultéàse situer dans la réunion et les conditions dans lesquelles nous agissons. La plupart du temps, notreconnaissances'appuiesurdesdossiers.Ilestquasimentimpossibledevéritablementconnaîtrel'ensembledesdossierstraités(maisest‐cevraimentnotrerôle?).

Ce constat nous amène à réfléchir aux pistes d'amélioration de nos interventions. De fait, dans notredélégationUnafam93,nousfonctionnonssouventàlatransmissionoraleetsansvraimentdelieuoùréfléchirànosdifficultés.Certes«ilfautsejeteràl'eau!».Ouibiensûr,maisonpeutaussiavoirquelquesbouéesdesecoursetmiracle ilenexiste!Celles‐cipeuvent faciliternotreviede représentantdes familles, commeparexemple:‐avoirconnaissancedelaloiquirégitlastructuredanslaquellenoussommes,‐avoirquelquescertitudesargumentéesdesalégitimité:noussommesdesreprésentantsdel'Unafamdontl'objet est de témoigner comme aidants des difficultés quotidiennes de nos proches malades. Nousreprésentonségalementles"usagers"eux‐mêmespouruneraisonsimple;c'estaumomentoùilsvontleplusmalqu'ilsnedemandentrien.‐nepasoublierlesavoiraccumuléparnotreexpérienceetnotreexpertisedufaitdessituationsvécuesetdeséchangesavecd'autresfamillesdel'Unafam(danslesaccueilsetdanslesgroupesdeparoleenparticulier).Comme l'équilibre fragiled'une famillesoumiseàce typed'épreuve,nouspensonsà l'Unafamqu'ilestdoncindispensabledemanièrepréventivedeprendresoindenous.Ilimporteaussideveilleràrendreclaircequesontlesmaladiespsychiquesauxyeuxdenosinterlocuteurspouréviterdenombreusesconfusions.Nousnesommespasdesprofessionnels,maisnouspouvonssouventrecentrer les débats. Par exemple, la souffrance sociale, l'exclusion peuvent provoquer des souffrancespsychiques, mais l'absence de logement n'amène pas à la maladie psychique. De même l'absence delogementnevapasaiderlemaladepsychique.Demême,lavieillessepeutameneràlasénilitémaiscen'estpasforcémentlamaladiepsychique.Cegroupes'estconfonduen2014avec le fonctionnementdubureaude ladélégationdans lamesureoù lesbénévolesayantreçudesmandatsdereprésentationssontaussimembresdubureau.

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La délégation Unafam de Seine-Saint-Denis

Lesadhérents

Lesbénévoles

‐Présenceauxréunionsmensuelles

12à16bénévolesseréunissentausiègeunaprès‐midiparmoisdansleslocauxdel’UDAF93àBobignyafind’échangersurlesactionsencoursetàveniretsurl’actualité.Cesréunionssontdemieuxenmieuxsuivies,etc’estlàquelepartagedesresponsabilitéss’effectue,mêmesid’autresbénévolestrèsactifsassurentdesresponsabilitéslocalesimportantes.Parailleurs,nousn’avonstoujourspastrouvélemomentidéalpourtravaillerenréunionmensuelle,avecdesbénévolestoujoursenactivitéprofessionnelle.Nousdevonségalement faire faceau renouvellementdeséquipes:desbénévolesdéménagentenprovince,d’autreslaissentlebénévolataprèsdetrèsnombreusesannéesauservicedesautres.Cerenouvellementnousobligeàconserverl’acquisdesanciensetàlepartager.Cecinousamèneàorganiserdes formationsprévuesauniveaunationalmaisaussiparunaccompagnementsurnotredélégation.

L'implicationd’unbénévoledépendaussidesonhistoirepersonnelleenrelationaveclestroublespsychiquesde son proche. Un travail de prise de recul est nécessaire pour oeuvrer au sein de la délégation dans unedimension collective. Compte tenu de l'imprévisibilité des troubles de nos proches, l'une des valeursimportantes est de tenir compte des situations personnelles pour ne pas mettre les bénévoles plus ensouffrancefaceàdesinstitutionsoùl'affectnepeuts'exprimeroufaceàdessituationsd'accueilsquipeuventréactiverdessouffrancespersonnelles.CinqadhérentsontparticipéàlaformationinitialeUnafametsesontengagéscommebénévoles.D’autresontparticipéàdesformationsspécifiquesnationales(Accueil,MDPH).

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Ces représentationsgraphiques fontapparaître l'évolutionde laparticipationdesbénévolesaux réunionsdecoordination.Sicechiffrediminue,iln'estpaspourautantlesigned'unemoindreactivitédeladélégationcarles bénévoles sont amenés à se déployer de plus en plus, en particulier au niveau des communes dans lesRESADetCLSM. Iln'endemeurepasmoinsqueresteposée laquestiond'attireretd'impliquerdenouveauxbénévolesafindesouteniretd'assurerlapérennitédenosactions.

‐Répartitiondesheuresdebénévolaten2014

Répartitiondesheuresbénévoles2014en%

Accueil+suividesfamilles 14

Coordinationdesmembresdubureauetdesbénévoles 32

Délégations/Représentations. 35

Groupesdeparole+Groupesconviviaux 6

Groupedetravail&d’échangepsy 4

Conférences(Caférencontre+SISM) 5

Formation/informationdesbénévolesetaccueillants 4

Bulletindeliaison 1

81%denosactivitésconcernentlareprésentation+lesréunionsdecoordinationdebureauetbénévolespluslesgroupesdetravail+l'accueildesfamilles.19%concernentlesautresactivités,c'est‐à‐direlesgroupesdeparole,groupesconviviaux,groupesd'échangesaveclespsy,lesconférencesetlebulletin.

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L’équipe d’animation de la délégation

Ils'agitlàd'unetentativedeprésentationdelarépartitiondenosactionssurl'annéequisebasesurleschiffresfournisparlesbénévoles.

Ilapparaîtquecetempsdetravailestgénéralementsous‐estiméparlesbénévoleseux‐mêmes.Enparticulier,cela concerne souvent le travail que les bénévoles effectuent à leur domicile, dont le volume peut êtreconséquent, dans le cadre d'un travail de recherche, ou lorsqu'il s'agit de travailler sur les dossiers dedemandes de subvention, la rédaction du bulletin, ou le travail demise à jour de ce rapport d'activités etd'orientation.

Noustenteronsd'affinerparlasuite,étantentenduparexemplequeletermedeReprésentation/DélégationsrecouvredessituationsaussivariéesquenosactivitésauseindesCRUQPCoudesConseilsdesurveillancesdesétablissementshospitaliers, notreprésencedans les instancesde laMDPH,de l'ARS, duConseilGénéral, ausein de la CDSP, dans les CLSM et les RESAD des communes, notre présence sur les forums associatifs ouforumssantéounosrencontresavecleséquipesdesecteurspsychiatriques(quinesontpasdumêmeordrequelesrencontresentrepsychiatresetfamilles).Enfin, ilnousfaudrarevenirsurletempsaccordéàl'accueilouauxgroupesdeparolequelesbénévolesonttendanceàsous‐estimer,enparticulier lesprisesderendez‐vousetlesaccueilstéléphoniquesnesontpascomptabilisés.

LebureauCette équipe de neuf personnes se réunit également deux demi‐journées parmois en vue de préparer lesréunionsdesbénévoles,d’organiserlesévénementsdel’annéeetdefairelelienaveclerégionaletlenational.Leprésidentdéléguéet lesmembresdubureausontparticulièrementattachésàcetravailenéquipeafinderépartirlachargedetravailetd'enpartagerlaresponsabilité.Cetteorganisationnousaainsipermisdefairefaceànosnombreuxengagementsenfind'année2014,alorsqueJean‐PaulLeBronnecétaitimmobilisésuiteàunaccident.

Présidentdélégué:Jean‐PaulLEBRONNECVice‐président:GeorgesOGERVice‐président:LucienPETOTTrésorier:Pierre‐MarieMEYERMembres:ElizabethTUTTLE,SylvieTALLOT,BrigitteDELPHIS,PaulLAMBERT,SafiaOUADHA

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Rapportfinancierexercice2014Budgetprévisionnel–Exercice2015

Lachargéedemissions

Virginie HILLER, la chargée de missions de la délégation, dont la présence est un atout essentiel pour ladynamiquedeladélégationdépartementale,aétéengagéeenmai2005danslecadred'uneconventionavecl’EPSdeVille‐Evrardetestfinancéeparl'ARHIF.Samissionestessentiellementdetravailleràlaréalisationdel'objectif principal de l'Unafam, à savoir l’accueil initial, l'aide et la formation des familles. Du fait de sesformationsetdesesconnaissancessur lesmaladiespsychiques,ellereçoitentoutediscrétion lesfamillesetpatientsquiseprésententàladélégation.Ellerépondauxappelsdesfamillesqu’elleoriente,ainsiquetouslesprofessionnels,lesélusetinstitutions.Elleassurelesuividesaccueilsetparticipeaugroupedesupervisiondesaccueillants.Unedesesfonctionsimportantesestd'assurerlalogistiquedutravaildesbénévoles.La Chargée de missions participe à la réalisation du bulletin de liaison. Elle gère en collaboration avec lePrésidentdéléguéleplanningdesactivités.Elleassurelesrelationsdel’Unafamavecl’hôpitaldeVille‐Evrard:leservicedelacommunication, leserviceéconomique, l’actionsociale, leservicedelaqualité, leservicedesrelationsaveclesusagers.Elleparticipeauxréunionsdesbénévoles,àl’organisationdescafés‐rencontresetàdenombreuxgroupesdetravail.ElleparticipeaugroupedepilotagedelaSemained’InformationsurlaSantéMentale.Ellerédigelescomptes‐rendusdesréunions.Elleestmissionnéeparl’Unafam93pourreprésenterlesusagersauCLAN.Elle prépare avec les autres chargées de missions de l’Unafam Ile‐de‐France les journées régionales desaccueillants auxquelles elle participe. Elle fait le lien entre les bénévoles et l’UnafamNational, par exemplelorsqu'ils'agitdelesinscrireauxformationsproposéesparl'Unafamnational.

RAPPORTFINANCIER2014L’année 2014 s’est déroulée dans l’ensemble conformément aux prévisions. Les ressources financières ontpermisderéaliserl’ensembledesprojetsetderépondreauxfraisdefonctionnementdeladélégation.A ce jour, nous n’avons pas encore reçu le résultat des traitements comptables effectués par le siège del’Unafam, en conséquence nous n'évoquerons ici que les postes ayant donné lieu à des mouvements detrésorerie.MOUVEMENTSDETRESORERIELebudget2014avaitétéestiméà17.050€endiminutionde9.350€parrapportàl’annéeprécédente.Pour mémoire, le budget de l’année 2013 tenait compte de la réalisation du film ‘’les Oubliés’’ avec sasubventionspécifiquedelaréserveparlementaire.DEPENSESLesdépensesontreprésenté12.561€doncinférieuresaubudget.Lesprincipauxpostessontlessuivants:Leshonorairesdespsychologuesdesgroupesdeparoles:4480€pour4700€budgétés.Lesfraisdedéplacementsdesbénévolesetfraisderéception:3284€pour5000€budgétés.Lesfraisadministratifs(affranchissements,téléphone,fournitures…):1961€pour2250€budgétés.

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Les frais de publicité et communication (dépliants, cartes de visite, totem, jaquette de DVD): 1770 € pour2700€budgétés.Lesfraisdeformationàl’Unafamde10bénévolespour360€.RECETTESLesrecettesontétéde15.381€,inférieuresde1669€aubudget.Lesprincipauxpostessontlessuivants:Participationpourlesgroupesdeparole:940€contre852€en2013.Lessubventionscommunales:1205€sanschangementparrapportàl’annéedernière.Lessubventionsdel’ARSetduConseilGénéralsontsanschangementsoient5700€et3000€.Lasubventiondel’UDAFestde709€pour788€l’annéedernière.A noter que les subventions de l’ARS, CG, UDAF confirmées par des lettres de notifications n’ont pas étéencaisséessur2014maisserontportéesaucompte‘’engagementàréaliser/subventionattribuée’’.Lemontantdelaquote‐partdescotisationsautitredel’année2013s’élèveà2383€pour2453€en2012.Lesdonssontde1352€.Lesoldedenotretrésorerie(comptebancaire+caisse)au31/12/2014estde2.720,80€En conclusion, nous pouvons dire que la situation financière est saine, mais que le niveau actuel ne nouspermetpasdefairefaceàdesengagementsimportants.Il est indispensable pour cela que nous puissions avoir le soutien d’un plus grand nombre de communes.(Actuellement4communessurles40quecomptelaSeine‐Saint‐Denis)oud’autrespartenairesinstitutionnels.BUDGETLebudget2015aétéévaluéenlégèrebaisseparrapportauprécédentsoit14850€.Il tient comptede la réalitédes recettesde2014ainsiquede la conventionpluriannuellede l’ARSquinousgarantitunmontantde5700€jusqu’en2016.Voustrouverezledétaildansledocumentrapportd’activité.

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Budgetprévisionnel–Année2015

CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT

60‐ACHATS 600 70‐VENTES 1100

Fournitures 500 Livres 100

Livresautres 100 Groupesdeparole 1000

61‐SERVICESEXTERIEURS 1300 74‐SUBVENTIONS 10450

Assurance 100 ARS 5700

organisationSISM,colloques 1200 ConseilGénéral 3000

62‐AUTRESSERVICES 12950 Communes:

EXTERIEURS HonorairespsyGpdeParole 4700 Vaujours 150

Téléphone 600 Bobigny 600

Affranchissement 1000 Aulnay‐sous‐Bois 250

Noisy‐le‐Grand 200

DéplacementsMission 4000

Formation 150 UDAF 550

75‐AUTRESPRODUITS 3300

Publicité,communication 2500 DEGESTIONCOURANTE Cotisations 2300

Dons 1000

TOTALDESCHARGES 14850 TOTALDESPRODUITS 1485086-Emplois des contributions volontaires en nature

87-Contributions volontaires en nature

Secours en nature Bénévolat 175000 Mise à disposition gratuite de biens et prestations

2000

Prestations en nature

2000

Personnel bénévole

175000 (5850 heures)

Dons en nature

TOTAL 191850 TOTAL 191850

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Projetd’orientation2015

Préambule:L'actionde ladélégationde l'Unafam93 s'inscritdansune continuitéau fil du tempsquinouspermetd'approfondiroud'améliorercequirelèvedesfondamentauxdurôlede l'Unafam(accueil,soutien,orientationdesfamilles)maisaussicequi en découle, défense des droits de nos prochesmalades psychiques dans toutes les institutions concernées, tout enœuvrant sans relâche à une nécessaire déstigmatisation des malades psychiques dans la société. De fait, la tâche estimmense car cette stigmatisation est à l'oeuvre dans tous les esprits, que ce soit dans le public, mais aussi parmi lespersonnelsdusocialmaisaussidumédical,dans l'entourageetchez lesprochesdesmaladespsychiques,mais imprègneégalementlesreprésentationsquelesmaladespsychiquessefontdeleurmaladieetd'eux‐mêmes.

I.Accueil,soutienauxfamilles1–Renforcementdel’AideauxaidantsfamiliauxIl s'agit làducœurde l'actiondesbénévolesde l'Unafam.LadélégationdeSeine‐Saint‐Denisestparticulièrementactivedanscedomaine,etattentiveàlapérennitédesactionsengagées.

‐L’accueilindividueldesfamillesestassuréenplusieurslieuxdudépartement(EPSVilleEvrard,HôpitalBallanger,UDAFàBobigny,..)auplusprochegéographiquementdesfamillesendemande.Maissi lesbénévolesenchargede l'accueilsontparticulièrement réactifs sur l'organisation d'une première rencontre, il nous importe en 2015 de relancer le suivi del’accueil,unedémarchedestinéeà s'informer,auprèsdespersonnesaccueilliesunepremière fois,de l'évolutionde leursituationsurladurée.Aveclesoucid'amélioreraufildutempsla"compétence"desaccueillantsdéjàformésàl'accueil,l'Unafam93lesinviteàparticiperrégulièrementauxjournéestrimestriellesdesaccueillantsd'Ile‐de‐Francepourunpartagedespratiquesdanslecadredethématiquesdestinéesàrépondreauxdifficultésqu'ilspeuventrencontrersurleterrain.Enfinuneffortparticulierdevraitêtreréaliséen2015,carcinqbénévolesenvisagentdesuivre la formation"Accueil"del'Unafamnational.Cecinouspermettrad'organiserlapriseenchargeparroulementdesaccueilsassociatifsauseindelaMDPHafind'allégerl'investissementindividueldechaquebénévole.La délégation réfléchit également à s'attacher la collaboration d'un(e) psychologue pour accompagner les réunionsd'échangesdespratiquesdesaccueillants.Eneffet,ilimportedeprotégeraussilesbénévolesenlesaidantàgarderlereculnécessairepouraffrontercertainessituationsd'accueilquipeuventvenirenrésonanceparticulièreavecleurproprevécu.

Danslacontinuitédecesaccueils,etdanslebutd'apporterdespropositionspourrépondreàlasouffrancedesfamilles,àleur incompréhension souvent de la situation qu'ils affrontent, et à leur isolement, souvent exprimés lors d'un premieraccueilindividuel,lesbénévolesdel'Unafam93coordonnentdesrencontresàleurintention:

‐ lesgroupesdeparoleet conviviaux travaillentà laprisedeconsciencedu"prendre soin"de soi,d'êtreattentifà sonpropreétatpsychiqueetsontdeslieuxdepartaged'expériencesetdevécuentrepairsaidants.Il en découle des solidarités entre participants qui permettent aussi à certains de prendre le recul nécessaire sur leursituation et de s'ouvrir à une implication dans la délégation au service des autres adhérents. Il importe donc d'êtreaccueillantàcesdémarchesetdelesaccompagner.

Mais les familles, souvent dans l'incompréhension des comportements de leur proche malade psychique, sont aussifortement en demande d'informations, d'explications, et de conseils sur lamanière de se comporter au quotidien dansl'accompagnementd'unmaladepsychique,dansunedemandedecequ'onpeutappeleruneéducationthérapeutiquedel'entourage.

‐Acetitre,l'Unafam93estattentiveàdévelopperavectouslessecteurspsychiatriquesquilesouhaitentdesrencontresd'échanges sur lesmaladies et les thérapies, l'état de la recherche, un dialogue informel que les familles, souvent, nepeuvent avoir avec le médecin en charge du suivi du patient. Ces rencontres connaissent un vif succès, mais il seraitsouhaitablequ'ellessedéveloppentauplusprèsdesfamillesconcernées.Ilimportedoncdecommuniquerdavantagesurcesopportunitésquiontlemérited'apaiserlarelationentrelesprochesetlemalade,maisaussiaveclepsychiatredesonprochemalade.

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Onestlàdansunedémarchedepréventionqu'ilfaudraitanalyser,carilestarrivéquelesinformationsreçuesenaccueil,et/oulorsderéunionsaveclapsychiatrie,permettentàlafamilled'accompagnersonprocheencriseverslesoindansuncontexteplusrassurantpour luietpour lesproches,et favorisentainsiuneentréedans lesoinaupronosticbienplusencourageantqueletraumatismeinitialvéculorsd'unedemandedeSDToud'unedemandedeSDREaccompagnéedelaforcepublique.Toujoursdanscebutd'améliorerlacompréhensiondesfamilles,maisaussicelledupublicetdesprofessionnelsdumédicaletdusocial,l'Unafam93collaboreactivementchaqueannéeàlaSISM(Semained'InformationsurlaSantéMentale)nonseulementdanslecadredelajournéedépartementale,maisestégalementappeléeàcontribuerdanslescommunesauxinitiativesprisesparlesAteliersSantéVilleoupard'autrespartenaires.C'estlàunetendancesensibleen2014quidevraitsedévelopperen2015.Defait,lathématiqueretenueen2015pourlaSISM(lesadolescents)confronteladélégationavecladifficultéd'orienterunpartenariat avec la pédopsychiatrie en direction des familles dans la mesure où souvent les familles ne viennent versl'associationqu'alorsque leurprocheestdéjà jeuneadulte. Cependant,c'estunchampd'actionoù il faut réfléchiràcequ'il fautmettreenoeuvrepourfavoriserdesprisesenchargeprécocesdèsquenécessaire.Davantagequ'à l'échelledudépartement,c'estpeut‐êtreàl'échelledescommunes,danslecadredesCLSM,quecetravailpeuts'engager.Danslecadredurenforcementdel'aideauxaidantsfamiliaux,etparcequecesontdespratiquesquiontfaitleurspreuvespour améliorer les prises en charge des patients, l'Unafam 93 soutient plus généralement tous les projets d’Educationthérapeutique des patients initiés par les secteurs de psychiatrie qui se sont portés volontaires dans ce domaine. Lescontactsaveclesecteur3del'EPSVEainsiqu'avecl'équipeELSAdevraientsepoursuivreen2015.2 – Le soutien aux aidants familiaux par les pairs que sont les bénévoles de l'Unafam nous impose d'être attentifs aurecrutementdescandidatsainsiqu'àleurformation.Afind'êtreauplusprèsdesadhérentsquisouhaitents'investirdansladélégation,ilnousasembléplusjudicieuxpourfavoriserlesrelationsentrebénévolesd'organiserladélégationen4pôlesrépartissurledépartemententenantcomptedesaconfigurationgéographiquemaisaussidel'organisationdessecteursdepsychiatrie.Mais laquestiond'attirerdenouveauxbénévolesresteposée,enparticulierdel'organisationàmettreenplacepourceuxquisontencoredanslavieactive.

II.DéstigmatisationetdéfensedesdroitsDanscedomaine,ilnousfautdialogueravectousceuxquilesouhaitent,professionnelsdumédicaletdusocial,maisaussiavec les élus et enfin, chaque fois que c'est possible, soit que nous l'organisons ou bien qu'on nous le propose, êtredisponiblesàtouteactionendirectiondupublic.1–Ladéstigmatisationpasseparl'informationetlacommunication‐Danslecadredepartenariatsavectouteslesstructuresquilesouhaitent,partenariatssouventfacilitésparlacréationderéseaudans lecadredesCLSM,nousvoulons intensifier l'organisationdedébats,à l'issuede laprojectiondesdifférentsfilms réalisésdans lebutd'améliorer la connaissancesur«l’accueilet l’accompagnementdespersonnesen situationdehandicappsychique»ainsiquel’accompagnementdesfamilles.Lefilm«lesoubliés»estl'outil quenousvoulonsvaloriserpourouvrir laquestiondelanécessaireaugmentationdeslieuxd'accueilsetd'accompagnementpourfavoriserl'accèsàuneautonomieadapatéeàlasituationdechaquemaladepsychiqueetàsoninsertionsocialeet/ouprofessionnellequandcelaestpossible.‐Danscebut, ilnousfautpoursuivre laréactivitédusitede l’Unafam93pour informersur lesévénementsàvenirmaisaussiillustrerl’activitédel’Associationpourinciterlesfamillesendifficultéàvenirnousrencontrer.Cetteinformationpeutaussipasserparlaprésenced'unlienversnotresitesurlessitesinternetdescommunesdudépartement.2–Représenterlesusagersafindefairevaloirleursdroits.a) Ilnous faut renforcernotreprésencedans lescommunesenprofitantducontexte favorabledesContratsLocauxdeSanté(CLS)etlàoùdescommunesnonconcernéesparunCLSsontprêtesàbâtirdesprojetsensantémentale.Dans ce contexte nous serons particulièrement attentifs à ce que chaque CLS (Contrats Locaux de Santé entre les 21communesconcernéesdu93etl’AgenceRégionaleSanté)contienneunvoletsantémentale.

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Nous comptons nous appuyer sur l’Appel à projet de l’ARS pour les Conseils Locaux de Santé Mentale (CLSM) pourdéveloppersimultanémentdesRESAD(Réseaud’EvaluationdesSituationsd’AdultesenDifficultés).Cetinvestissement,quiestuneorientationfortepourl'Unafam93,nousimposedeformerdenouveauxbénévolespourparticiperdemanièreconstructiveàcesstructures.Il importequenosbénévolescomprennentlecadreetlachartedefonctionnementdesRESADenparticipantau"grouped’échangesdespratiques»,créépourrenforcernotreexpertise.b)Continuitéd’unpartenariatsoutenuaveclaMDPH93(MaisondépartementaledesPersonneshandicapées).Cepartenariatestessentieletsedoitd'êtreamélioréafindefairevivrelaloide2005reconnaissantlehandicappsychique.Il s'agit d'échanger sur la durée avec l’équipe pluridisciplinaire afin de mieux faire comprendre aux personnels lesdéficiences,incapacités,limitationsd’activitésetlesrestrictionsdeparticipationàlaviesociale.NotreparticipationaugroupedetravailsurlessituationscomplexesaveclaMDPHvapermettred’allerdanscesens.Il nous faut impliquer les différents acteurs concernés, les familles bien sûr,mais aussi les professionnels du social, lesmandatairesjudiciaires,leséquipessoignantesavecquiilnousfautéchanger,enparticuliersurlanécessaireutilisationdes3 questionnaires spécifiques au handicap psychique de la CNSA (téléchargeables sur notre site et sur celui de laMDPH(PlaceHandicap).Au‐delà de permettre une estimation plus juste du « Taux d’Incapacité», afin adapter lesmoyens nécessaires pourfavoriserl'autonomiedespersonneshandicapéespsychiques,ledialogueentrelapersonnemalade,lessoignantsetlesproches,quis'élaboreautourdecesquestionnaires,pourconstruireunprojetdevie quelapersonnes'approprie,estdéjàensoiunedémarcheutileetpositivedans leparcoursdumalade, maisquidemandedésormaisàsegénéraliserrapidement.Cela dit, il reste des points sur l'évaluation et la reconnaissance du handicap et l'attribution de l'AAH sur lesquels nousdevonssensibiliserlesresponsableslocauxetlesélus,enparticulierl'utilisationdudécret2011‐974du11août2011pourles personnes handicapées avec une interprétation restrictive de l'arbre de décision, en particulier une lecture de larestrictionsubstantielleetdurabled'accèsàl'emploiquipénaliseinjustementleshandicapéspsychiques.L'Unafam 93 est toujours très attachée au fait de poursuivre sa participation à l’accueil associatif dans les locaux de laMDPH,enparticulierparcequecetteprésenceoffreaupublicconcernéuneinformationnécessaireetadaptéequinepeutque favoriser l'efficacitédutravaildespersonnelsde laMDPH.Cetaccueilquiétaitassuréparunseulbénévole,avec laforte implicationpersonnellequecettemission impose,devraits'organiserdifféremmenten2015, dèsqu'unplusgrandnombredebénévolesaurontétéformésàl'accueil,cequipermettrad'assurernotreprésenceparroulement.Enfin,nouscontinueronsàdemanderunetransparenceaccruedesdossiersfournisenCDA(commissiondesdroitsetdel’autonomie)etnotammentdesstatistiquesconcernantlesdossierstraitésparlesévaluateursdelaMDPH,notammentsurlesmotifsderefus.Danscecadre,ilnoussembleimportantderechercherdespartenariatsavecd’autresassociationsprésentesàlaCDAetdeparticiperaugroupedetravailnationaldel’UNAFAMafind’agirencohérence.c) Renforcer le partenariat avec les hôpitaux, le département, l’ARS (Agence Régionale de Santé), la Région, ens’appuyantsurlepartenariatUNAFAM/FHF(fédérationhospitalièredeFrance)enledéclinantdansnotredépartement,ens’appuyantégalementsurleprojetd’établissementdeVille‐Evrard2013/2017,afinquedesactionssoientengagéespour:

� Renforcerlanotiondesecteursdeproximitéavecl’extensiondeleurcapacitéd’accueiletdesuivienambulatoireavecdesCAC(Centresd’AccueiletdeCriseaveclits)etdesVAD(visiteàdomicile),essentielsàtoutepolitiquedeprévention pour éviter les ruptures, besoins mis en évidence par le «Plan Psychiatrie et Santé Mentale2011/2015»

� RestervigilantssurlesmoyensdefonctionnementaccordésauxCMPdontlesdélaisd'accueildoiventêtreréduitsauminimumettravailleràunemeilleurepriseencomptede l'entouragedans lapriseenchargedespersonnesmaladespsychiques.

� CollaborerauCOPILmisenplacepar l'ARSsur laréalisationd'unedémarcheexpérimentalevisant l'améliorationdu dispositif de réponse aux urgences psychiatriques adultes. L'Unafam 93 attend la diffusion à tous lesparticipantsengagésdanscettedémarcheducourrieradresséparnotredélégationaudéléguéterritorialdel'ARSdèslamiseenplacedeceCOPIL.

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� Favoriserlaconcertationaveclesfamilleslorsdelasortiedel’hôpitalpourassurerlesuivideleursproches. � Encouragerlamiseenplacedepartenariatsentrelapsychiatriedesecteuretlesgénéralistespourunemeilleure

priseenchargesomatiquedespatientsmaladespsychiques. � Favoriserlagénéralisationdesactionsdecertainssecteursdansledomainedelagérontopsychiatrie. � Favoriser la création de structures médico‐sociales en pédopsychiatrie dont notamment deux ITEP (Institut

Thérapeutiqueéducatif et pédagogiquepour les enfants et ados sans solution) et IME (Institutmédico‐éducatifpsychique), mais aussi soutenir le maintien voire le développement de CMPP Centre médicaux‐psycho‐pédagogique(centresmédico‐sociauxpourenfantsetados),quicomplètentlesCMPenpédopsychiatrie.

� Participerauxgroupespluridisciplinaireslocauxenvued’améliorerlapréventionenpédopsychiatrie. � Travailler enpartenariat avec l’hôpital dans ledomainedumédico‐social et participernotamment au travail de

recherche dans ce domaine pour la Seine‐Saint‐Denis (Recherche conduite par le Dr Leplège). Ceci pourrait setraduireparunétatdeslieux,inexistantàcejour,dansledomaineduhandicappsychique.

� S'engager dans une collaboration avec le service d'Addictologie de Ville‐Evrard sur un travail de préventionconcernant l'usage du tabac et la consommation de cannabis, les protocoles de sevrage et la nécessaireinformation à l'entourage pour éviter les rechutes. Cette orientation ne peut qu'améliorer l'état de santésomatique de nos prochesmalades psychiques, ainsi que restaurer l'image dégradée qu'ils ont souvent d'eux‐mêmes car il s'accompagne d'un suivi diététique et d'une éducation thérapeutique dans le domaine des réglesd'hygiènedevieenproposantdesalternativespropresànourrirleprincipederécompenseautrementqueparletabac ou le cannabis. Nous, (familles et soignants) ne pouvons nous contenter d'accepter que parfois le seulvecteurdeliensocialquenosprochesconnaissentpasseparletabagisme.

d)Favoriserl'accèsàl'autonomiedespersonnesmaladespsychiquesparlelogementNotredélégations'engagerésolumentdansunsoutienetunpartenariatpourlacréationdelogementsdetyperésidence‐accueil avec les secteurs depsychiatrie, les associations dumédico‐social, les élus locaux en s'appuyant sur les ConseilsLocauxdeSantéMentale.Danscedomaine,etensefondantsur l'expériencedenotreparticipationauCOPILd'unerésidenceaccueilen2014, ilfautquenosexigencessurlescritèresd'admissionsoientdéfenduesen2015avecunecertainevigilance,enparticulierparce qu'il ne faudrait pas que soient pénalisés dans l'accès au logement les personnesmalades psychiques dont lesfamilles sont restées dans l'accompagnement et le soutien au quotidien, en offrant un hébergement familial qui trèsclairementrelèvedelaprécarité.Eneffet,forceestdeconstaterquelesfamilles,aussigrandequesoitleurimplication,n'offrent pas, par définition, les meilleures conditions d'un chemin vers une autonomie adaptée pour les personnesmaladespsychiques,et,en tout cas,negarantissentpas forcément la sécuritéd'unaccueilpérenne,encelaquebiensouvent, en casdedécèsdesparents, sepose laquestionenurgenced'unaccueil qui vaperturber les repèresd'unepersonnequin'yapasétépréparée. e) Susciter la création de services d'accompagnement tels que les SAMSAH (Service médico‐social pour Adulteshandicapés) pour l’ouest et le sud de la Seine‐Saint‐Denis ainsi que le projet bien avancé de SAVS (Serviced’Accompagnement à la Vie Sociale) dans le nord avec l’association «A Plaine vie». C'est un domaine où nous necomprenonspasles"réticences"etles"réserves"decertainssecteurspsychiatriquesquirefusentdecollaborareraveclesSAMSAHalorsque l'expériencemontretoute l'importanced'unpartenariat (finaliséparfoispar lasignatured'unecharteentreleSAMSAHetlesecteurpsychiatrique)afindesécuriserleparcoursversuneinsertionsocialeet/ouprofessionnelleadaptéedupatient.f) Soutien au développement de FAM (Foyers d’Accueil Médicalisés) psychiques, en s’appuyant sur des partenariatsAGAPSY (Fédération nationale des Associations Gestionnaires pour l’Accompagnement des Personnes handicapéesPSYchiques)mais aussi d’autres associations telles l’Associationdes EtablissementsdomaineEmmanuel, l’AssociationdeVillepinte,Auroredéjàprésentessurledépartement.‐ExtensionparledoublementdunombredeplacesMASaVille‐Evrard.‐ Partenariats à développer avec l’UDAF93 (Union Départementale des Associations Familiales à laquelle l’Unafam estadhérente) et les associations de secteurs psy, dans le domaine des logements associatifs à but thérapeutique, dans ledomainedelasanté,danslaformationousensibilisationauxmaladiespsychiques.g)RéunionsrégulièresaveclesresponsablesdesmandatairesjudiciairesUDAF93etprisedecontactavecATRetEvolèneTutelle.

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RenouvellementdubureaudeladélégationUnafamdeSeine‐Saint‐Denis

h)Aboutissementdutravaildugroupedebénévolespsy‐justicesurlaconfrontationdemaladespsychiquesaveclapolice,lesmagistratsetl'universpénitentaire.Unesynthèsedestémoignagesdefamillesadhérentesdel'Unafam93dont un proche a connu ce parcours est en cours de rédaction. Il nous appartiendra d'en assurer la diffusion auxautoritésconcernéesafindenourrirundialogueconstructifpouraméliorerl'équitédecetteconfrontationetobtenirunepriseencomptedelavulnérabilitédenosprochesmalades.Danscecadreilestégalementenvisagéunevisitedupôlesantédelamaisond'arrêtdeVillepintequidépenddelapsychiatriedel'hôpitalRobertBallanger.Cettevisiteestprogramméedèslafindestravauxencours.Il importe que ce travail de rédaction qui se termine soit communiqué, relayé et diffusé auprès de structures,d'associations,d'élus,demagistratsconcernésparcetteréflexionafindecontribueraudébatsurlanécessitéd'établirdespartenariatspouravancersurcettequestiondunon‐respectdesdroitsdenosprochesconfrontésàlajustice.ConclusionMalgré lesdifficultéssocialesrécurrentesdenotredépartement,etàreboursde l'imagequecertainsenont,notredélégationconnaîtunedynamiqueenviablenourriedel'implicationdesbénévoles.Cettevolontéd'agiraumieuxdel'intérêt de nos proches, soutenue par l'affection que nous leur portons, et l'admiration que nous avons pour lecombatqu'ilsmènentcontrecesmaladiesdifficilesetchroniques,serenforceaufildutempsdesrencontresetdeséchangesquenousavonsaveccertainsprofessionnelsdumédicaletdusocialavecquinousnousengageonsdansunpartenariat sur la durée. Ce dialogue est pour nous déterminant pour renforcer notre action au service de nosprochesmaladespsychiquesetdefamillesencoretropsouventisolésetconfrontésàdeprofondessouffrances.Nous espérons que cette confiance qui s'installe au fil du temps avec ces professionnels, ou dans le cadre desinstances,maiségalementauprèsdesélus,nousaideraàconstruire,avecceuxquinousrestentencoreàconvaincre,desprojetsetdesinitiativesvisantàl'améliorationdelapriseenchargemédico‐socialedenosprochesetàfavoriserleurinsertiondanslacitédanslerespectdesdroitsquelaloide2005leuraccorde.

Présidentedéléguée : BrigitteDELPHIS (sousréservededésignationparlePrésidentdel'Unafam)Vice‐président : Jean‐PaulLEBRONNECVice‐président : LucienPETOTTrésorier : Pierre‐MarieMEYERMembresdubureau : SylvieTALLOT,PaulLAMBERT,SafiaOUADAH