seine-saint-denis magazine n°19
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19ème numéro du SSD Magazine.TRANSCRIPT
FÉVRIER 2011NOUVELLE SÉRIE / N° 19
LE MAGAZINE
VIVRE ENSEMBLE
Grand Paris Express, véritable moteur de développement
SPORT
Deux clubs de judo de haut niveau
AVOIR 100 ANS, ET ALORS ?
Département durable
N°19 // Février 2011 // CONSEIL GÉNÉRAL DE LA SEINE-SAINT-DENIS 93006 BOBIGNY CEDEX // Tél. : 01 43 93 94 67 - Fax : 01 43 93 94 50 // [email protected] // Directeur de la rédaction : Benoît Pichard // Directeur adjoint de la rédaction :
Jean-Stéphane Migot // Rédactrice en chef : Sabine Cassou - 01 43 93 94 60 - [email protected] // Rédaction : Isabelle Lopez - 01 43 93 94 19 - [email protected] // Georges Makowski - 01 43 93 94 69 - [email protected] // Ont collaboré à ce numéro : Claude Bardavid, Vincent Boivin, Nadège Dubessay, Camille Renard, Annabelle Rolnin // Photothèque : Nicole Halley - 01 43 93 94 54 // Thomas Zarka- 01 43 93 77 43// Secrétariat : Sylvie Dorr - 01 43 93 94 67 // Photo de couverture : F. Bajande // Gilles ROLLE/REA // J. Guillaume // Direction artistique : JBA d’après maquette originale Euro RSCG C&O // Secrétariat de rédaction : Marie-Laure Treussart // Maquette : Aurélie Houeix // Chef de production : Alain Faulcon // Impression et distribution : Imprimerie Grenier // Tirage : 600 000 exemplaires // N° ISSN : 1969-9727 // Directeur de la publication : Claude Bartolone, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis // www.seine-saint-denis.fr // Imprimé sur du papier sans chlore.
3 // Édito4 // Instantanés
6 // AVOIR 100 ANS, ET ALORS ? Le Département a mis en place l’APA, une aide personnalisée à l’autonomie. Une offre de qualité adaptée à chacun.
13 // LA RECHERCHE EN POINTE Biocitech est un parc technologique dédié aux sciences de la vie.
24 // VACCINATIONS, ÉVITONS LES OCCASIONS MANQUÉES
26 // FAMILLE D’ACCUEIL, MODE D’EMPLOI Zoom sur un métier difficile mais passionnant.
31 // THÉÂTRE, MUSIQUE, DANSE, FESTIVAL, JEUNE PUBLIC Les coups de cœur de la rédaction.
36 // SPORT Cyclo-cross, karaté et jeunes espoirs du judo.
38 // 8 IDÉES D’EXPOSITION Danse, botanique, aéronautique et art contemporain… De quoi satisfaire toutes vos envies.
30 // SIMULATION EN LIGNE DU MONTANT DE L’ASH L’aide sociale à l’hébergement.
LE DÉPARTEMENT RECRUTE pour sa direction de l’Enfance et de la Famille.
Réussir
16 // PORTRAIT DE BÉATRICE, bénévole à l’hôpital Delafontaine, où elle accompagne des personnes en soins palliatifs.
Solidaire
22 // EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES
Tribune
Fiche pratique
Nom :………………………………………………………… Prénom :……………………………………………………………………Adresse :………………………………………………………………………………………………………………………………………Code postal :……………… Ville : ………………………………… Courriel :……………………………………………………………
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imprimé sur papier recyclé
28 // UNE RÉACTIVITÉ IMMÉDIATE Retour sur l’épisode neigeux de début décembre et de la mobilisation des agents du Département.
Vivre ensemble
Le guide
Grand format
17 // OUVREZ VOS CAHIERS PAGE DÉCOUVERTE ! Retour sur le plan départemental « La culture et l’art au collège ».
18 // LA SEINE-SAINT-DENIS GAGNE SA DOUBLE BOUCLE ! Naissance du Grand Paris Express. Une vraie victoire pour la Seine-Saint-Denis !
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Sommaire du N° 19 // Février 2011
GRAND PARIS EXPRESS
Madame, Monsieur, À l’issue de quatre mois de débats publics sur les transports, le métro automatique en rocade autour de Paris se dédoublera en Seine-Saint-Denis !
À l’est, la double boucle reliera Noisy-le-Grand à Saint-Denis et Roissy Charles-de-Gaulle, en passant par les grands quartiers populaires du plateau de Clichy-Montfermeil, de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois. Plus à l’ouest, c’est tout le centre du département qui sera irrigué, de Neuilly-sur-Marne à Aubervilliers.
Ce double tracé présente de nombreux atouts au premier rang desquels le fait de désenclaver de nombreux quartiers d’habitation et de desservir des secteurs en plein développement économique et urbain.
Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance… Lorsque le débat public sur Arc Express démarre au début du mois d’octobre, la rocade n’est pas bouclée. On voit bien un arc au nord, un arc au sud, mais rien à l’est. En partenariat avec le Val-de-Marne et avec tous nos partenaires, un tracé est élaboré puis voté le 18 novembre par l’assemblée départementale. À l’unanimité. Le tracé proposé par le Département figure dès lors dans tous les débats publics. Le ministre Maurice Leroy et le président du Conseil régional, Jean-Paul Huchon, l’adoptent mi janvier.
En attendant le nouveau métro automatique, le Département ne restera pas les bras croisés. Parce que la mobilité est un droit pour chacun des habitants de ce département.
CLAUDE BARTOLONE,PRÉSIDENT DU CONSEIL GÉNÉRAL, DÉPUTÉ DE LA SEINE-SAINT-DENIS.
POSEZ VOTRE QUESTION À CLAUDE BARTOLONE // [email protected]
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Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 3
Édito >>
Instantanés » LA SEINE-SAINT-DENIS AU QUOTIDIEN
Bobigny // Ambiance joyeuse mais studieuse, lors de la dernière séance du Conseil général des collégiens de la Seine-Saint-Denis. Des jeunes qui ne manquent pas d’idées pour améliorer leur vie au quotidien...
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// 27 janvier 2011
// 17 janvier 2011
Bobigny // Réception en l’honneur des lauréats du 15e concours de la meilleure baguette de tradition et de la meilleure brioche de la Seine-Saint-Denis.
Bobigny // La coopération décentralisée entre le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et l’association des maires de Ngazidja aux Comores est sur la bonne voie. Une délégation, parmi laquelle l’Ambassadeur de France aux Comores, est venue travailler les grands axes de ce projet en présence d’élus du Département.
// 31 janvier 2011
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Bobigny // Salle comble à la Bourse du travail avec les 800 bénévoles des 20 délégations de la Croix Rouge 93. Claude Bartolone, président du Conseil général et député de la Seine-Saint-Denis est venu saluer leur travail de terrain dans tout le département.
Aubervilliers // Les équipes phare du cyclisme de la Seine-Saint-Denis présentent leur nouvel effectif et leurs ambitions pour la saison 2011. Les hommes de BigMat Auber 93 visent la Coupe de France, et les femmes de l’ES Gervais Lilas 93 feront tout pour que leur championne de France, Mélodie Lesueur conserve son maillot tricolore !
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// 18 janvier 2011
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Bobigny // Tous les acteurs concernés par le prolongement de la ligne de tramway T8 (TramY) viennent de se constituer en association. Pour Claude Bartolone, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis, Patrick Braouezec, président de Plaine Commune et Pierre Mansat, adjoint au maire de Paris, il est en effet urgent de s’organiser afin d’obtenir le financement de cette opération.
Paris // La cérémonie en l’honneur des bénéficiaires du programme « Permis Sport Emploi » s’est déroulée au Conseil régional en présence notamment de Claude Bartolone, président du Conseil général et député de la Seine-Saint-Denis et de Jean-Paul Huchon, président de la Région Île-de-France. Ce dispositif donne une deuxième chance à des jeunes sortis du système scolaire sans qualification. Parmi les 100 diplômés de l’année 2010, 76 sont issus de la Seine-Saint-Denis.
// 24 janvier 2011
// 15 janvier 2011
// 13 janvier 2011
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« Cette année à Montreuil, on a eu trois
centenaires. Atteindre 100 ans, ce n’est rien
maintenant, » explique l’infirmière
cadre. Ici à Villepinte, dans la résidence
Pétronille, Simone a 101 ans et demi et
Fernande, 99 ans. La Seine-Saint-Denis est
un département jeune, le plus jeune de
l’Hexagone. Mais 10 % de la population
totale, soit 159 000 personnes, a plus de
65 ans. Les projections de l’Insee tendent
à montrer que d’ici 2 020 la Seine-Saint-
Denis devrait faire face à un vieillissement
de sa population tout en poursuivant sa
croissance démographique. D’ici 2040,
6 904 Séquano-dionysiens dépasseront
les 95 ans (ils sont 1 732 aujourd’hui).
ENCOURAGER LE MAINTIEN À DOMICILE« J’ai souhaité contribuer au développement
massif d’une offre en établissement afin que
nos aînés ne soient plus obligés de s’éloigner de
leur département, de leur famille et de leurs
amis pour être pris en charge », explique
Claude Bartolone, président du Conseil
général et député de la Seine-Saint-Denis.
Depuis 2008, 11 établissements médico-
sociaux ont ouvert leurs portes dans le
département. Neuf autres devraient sortir
de terre d’ici 2 012.
Il existe aujourd’hui 42 établissements
d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes (Ehpad) en Seine-Saint-
Denis. Ces établissements destinés à
des personnes nécessitant des aides
importantes et des soins médicaux sont
publics, privés ou associatifs et la plupart
d’entre eux sont accessibles sur critères
sociaux.
Pour celles et ceux qui sont encore en
possession de leurs moyens, la formule
des foyers logements est une solution.
Formule intermédiaire entre le domicile
et la maison de retraite, le foyer
logement offre aux retraités un logement
indépendant (studio ou deux pièces) avec
possibilité d’utiliser des services collectifs
tels que la restauration, le blanchissage,
l’infirmerie, etc. En Seine-Saint-Denis 1 656
personnes en bénéficient.
Mais l’axe prioritaire du Conseil général
est de permettre aux personnes âgées
de rester le plus longtemps possible à
leur domicile. Même quand elles n’ont
plus la force de se faire la cuisine ou de
s’habiller seules. Pour cela, le Conseil
général évalue leur degré d’autonomie
et verse en fonction de celui-ci,
l’allocation personnalisée à l’autonomie
(Apa) : 65 millions d’euros. Déjà 14 000
bénéficiaires de cette aide en Seine-Saint-
Denis.
La séniorisation de la société française sera
le changement social le plus important
de ce siècle. La Seine-Saint-Denis a fait
le choix de préparer cette révolution.
Pierre Laporte, Vice-président du Conseil général chargé de l’autonomie des personnes.
Le gouvernement sous le qualificatif provocateur de 5e risque, prépare un projet de financement de l’Aide personnalisée aux personnes âgées (Apa). La perte d’autonomie peut être un marché juteux pour les banques et compagnies d’assurances. Déjà, la non-compensation par l’État des charges liées à l’Apa constitue une rupture de la solidarité nationale qui pèse sur le budget du département et rendra difficile toute participation à la construction de nouveaux équipements. La spéculation immobilière augmente le coût de construction des
établissements. La facture va s’alourdir pour les familles et pour le Département. Le coût moyen actuel s’élève déjà à 3 000 € par mois pour les personnes les plus dépendantes qui sont majoritairement des femmes avec de petites retraites. Enfin, d’autres systèmes de solidarité et d’hébergements existent et doivent se développer : colocation avec échange de service ou des coopératives gérées par des personnes âgées pour concevoir et construire collectivement leurs logements et des services.
LA PERTE D’AUTONOMIE
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Avec 175 millions d’euros investis chaque année pour les personnes âgées, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis pense à ses aînés. Ouverture de maisons de retraite, rénovation de foyers logements, et pour ceux, nombreux à préférer leur domicile, l’Apa. Une offre de qualité adaptée à chacun, selon ses besoins. Dossier : Isabelle Lopez
Avoir 100 ans, et alors ?
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24 HEURES DANS LA VIE D’UN EHPAD
Service 3 étoilesIls viennent de Villepinte, Aulnay, Tremblay, Sevran, ont entre 63 et 101 ans et vivent à la résidence Pétronille. Cette maison de retraite ouverte depuis un an à Villepinte est gérée par l’association Arepa. Le 31 décembre, juste avant d’enfiler leur robe ou habit de soirée, ils nous ont ouvert leur nouveau chez eux… Texte : Isabelle Lopez
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9 h 00 : « Petit-déjeuner servi dans les chambres, distribution des médicaments. Les rites donnent un rythme à leur journée et donc un sens à celle-ci. Cela les stimule » explique Sylvie Delicourt, l’infirmière cadre qui passe dans certaines chambres pour rappeler les rendez-vous du jour ou de la semaine pour le médecin de famille, le coiffeur, le pédicure.
8 h 00 : La journée commence en douceur pour Micheline, 82 ans : « Ça va faire un an que je suis là, c’est très bien. Je suis rentrée à l’essai trois semaines et puis je m’y suis plu. Aux beaux jours, je fais du jardinage, ça entretient. J’habitais Villepinte en pavillon et j’ai toujours eu un jardin. »
10 h 00 : « Talon pointe. Posez le talon d’abord, doucement ralentissez un peu. Attention regardez où vous mettez les pieds. C’est bien vous faites des progrès », encourage la kiné qui dérouille les articulations.
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17 h 00 : « Bienvenue au loto du 31 décembre » lance au micro l’animateur maison. « Le 9, le 62, le 25. » 46 hommes et femmes participent au goûter. En ce 31 décembre, le cidre a un goût de champagne pour les pensionnaires de Pétronille.
12 h 00 : Magazine télé, journaux et courrier sont distribués au moment du repas. Le menu du réveillon est affiché à l’entrée : Velouté d’asperge ou bouchées d’escargot, Saint-Jacques sur lit de tagliatelles, plateau de fromages et profiteroles avec coupe de champagne.
16 h 15 : « Je viens voir mes parents deux fois par semaine. J’ai la chance de ne plus travailler. Et j’habite à côté, à Aulnay. » La famille est au complet : fils, belle-fille, petit-fils et parents de la belle-fille rendent visite au seul couple de la résidence. Désiré 87 ans ancien métallo à Pantin et Eliane 84 ans sont ravis !
15 h 30 : « Toutes les semaines, c’est plein ! » lance, satisfait, Laurent le kiné. La gym douce est une nouvelle fois victime de son succès. « Bonjour à tous ceux et toutes celles que je n’ai pas vus. On va commencer par lever les jambes. La droite… la gauche… on essaie tous d’avoir les genoux bien tendus. » Il appelle chacun par son prénom, connaît leur limite et les mouvements contre-indiqués pour certains d’entre eux.
Tous les résidents ont une montre à leur poignet. Un système rassurant qui permet d’appeler en cas de besoin. Les soignants reçoivent cet appel sur leur téléphone mobile. Le nom du résident et le numéro de sa chambre s’affichent. Tout est enregistré et géré par informatique. Si jamais la personne a un malaise, la montre enregistre un changement de rythme cardiaque, une baisse de température du corps et appelle d’elle-même.
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Quand on cherche des informations sur
la carte améthyste, la téléassistance, l’Apa,
un des premiers réflexes, est d’aller taper à la
porte du CCAS de sa commune. Romainville
et Clichy-sous-Bois ont même créé des maisons
de service pour les retraités. Pour obtenir
des informations sur l’ensemble des aides
et des dispositifs, il existe 7 Centres locaux
d’information et de coordination (Clic) dans
le département (voir encadré page 12). Leur
mission : informer et accueillir le public
âgé, évaluer ses besoins et coordonner les
interventions des professionnels à domicile en
lien avec les hôpitaux, les maisons de retraite,
les réseaux de santé qui interviennent au
domicile des personnes âgées. « Le Département
souhaite développer ce type de coordination sur 13
communes*. Il n’est pas pertinent de créer un Clic par
commune alors nous allons tester une autre échelle,
à mi-chemin entre la commune et le département
qu’on appellera « le bassin gérontologique ». Le
but : assurer une information complète et précise sur
les aides et les services existants pour les personnes
âgées. Et surtout mieux préparer les sorties d’hôpital
et les retours à domicile, » explique Sébastien
Richard de la direction de la Population âgée
et des Personnes handicapées du Conseil
général. Les personnes âgées et leurs familles
y gagneront en qualité et en efficacité.
L’idée est de ne pas lâcher la main de la
personne entre son domicile, l’hôpital et les
établissements d’hébergement. La prendre
en charge d’un bout à l’autre de la chaîne
pour assurer son bien-être. Cette concertation
sera développée au niveau départemental
entre le Département, l’Agence régionale de
santé, les hôpitaux, les Caisses de retraite et
les principaux organismes intervenants dans
le domaine gérontologique. Pour Séverine
Pierre du Clic de Clichy-la-Garenne/Saint-Ouen
« c’est un très bon projet ». Ça permet de donner des
axes de réflexion et de travail à un niveau un peu
plus stratégique. Chacun fait un petit peu dans son
coin, sans avoir forcément une vision globale. C’est
intéressant pour voir ce qui peut coincer sur
le territoire et harmoniser tout ça. »
* Vaujours, Coubron, Livry-Gargan, Montfermeil, Clichy-sous-Bois, Gagny, Le Raincy, Les Pavillons-sous-Bois, Villemomble, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Gournay-sur-Marne, Noisy-Le-Grand.
NE PAS LEUR LÂCHER LA MAINTreize communes expérimenteront une nouvelle façon d’accompagner les seniors entre février et juillet 2011.
Le docteur Fariba Kabirian (à droite) à l’hôpital du Raincy-Montfermeil.
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« Les personnes âgées polypathologiques sont inéluctablement amenées à franchir la porte de l’hôpital. Elles présentent un risque de dépendance. En sortant de l’hôpital, ce dernier et ses partenaires doivent être en mesure d’assurer une palette de prise en charge spécifique : hôpital de jour, consultation mémoire, évaluation gériatrique, service de soins et de réadaptation, soin de longue durée… mais la dépendance s’inscrit dans le temps et l’accompagnement de la personne doit se faire au long cours, dans sa vie quotidienne. Il faut leur proposer « la bonne structure, au bon moment ». La qualité du parcours de soins dépend de la bonne articulation entre les interventions du secteur sanitaire et médico-social. Avec le Conseil général, nous avons pris conscience de notre interdépendance. Nous souhaitons organiser une complémentarité de nos interventions. Même si nous n’avons pas les mêmes formations ni les mêmes cultures, il n’existe pas de frontière absolue entre nous. L’objectif est d’aboutir à la mise en place d’un plan de prise en charge individuelle. Il sera élaboré avec les professionnels de proximité et ceux de l’organisation des soins hospitaliers. Ce plan doit tenir compte des attentes, des possibilités des personnes et de leurs aidants naturels. Rapprocher des cultures de mondes professionnels différents, c’est notre défi… »
DOCTEUR FARIBA KABIRIAN, CHEF DU SERVICE GÉRIATRIE AU GROUPE HOSPITALIER INTERCOMMUNAL LE RAINCY-MONTFERMEIL, MÉDECIN COORDONNATEUR DE LA FILIÈRE GÉRIATRIQUE 93.3 SUD
« Proposer la bonne structure au bon moment »
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« Créer un Clic à cheval sur deux
départements était un pari un peu fou »
explique Séverine Pierre, sa responsable.
Deux structures d’accueil mais une seule
et même équipe : un cas unique en France
que ce SIVU (syndicat intercommunal
à vocation unique) qui accueille les
habitants de Clichy-la-Garenne et de Saint-
Ouen. « Les populations ont la même structure
sociologique et fréquentent les mêmes hôpitaux,
Bichat, Beaujon… Entre Saint-Ouen où il y a
6 000 personnes âgées et Clichy 7000, nous avons
chaque mois une trentaine de signalements. »
Des personnes âgées qui ont fait une chute
à leur domicile, ou qui ne peuvent plus
effectuer ces gestes de la vie quotidienne.
Qui les alerte ? Un voisin, un membre
de la famille, une personne du CCAS, de
l’OPH, le médecin traitant ou un gardien
d’immeuble. Le Clic intervient à ces
moments de crise en fonction de là où la
personne en est, de son environnement, de
ses possibilités financières. Il doit prendre
souvent des décisions dans l’urgence : la
personne est tombée, elle se déshydrate (et
Les habitants de Clichy-la-Garenne et de Saint-Ouen partagent le même Clic. Un lieu d’information et d’accompagnement pour les plus de 60 ans.
Clic : à cheval sur deux départements
Séverine Pierre, du Clic Saint-Ouen/Clichy chez Denise à Saint-Ouen.
pas seulement en été), elle est à l’hôpital,
en soin de suite, elle n’a pas de famille.
« Avec l’assistance sociale on essaie de travailler
une entrée en maison de retraite. On négocie avec
les hôpitaux des délais, on travaille très serré avec
eux. Nous faisons ensuite un suivi régulier, qui
permet le plus souvent d’organiser le maintien
à domicile des seniors. » Ils sont parfois très
âgés, certains ont plus de 90 ans. L’année
dernière, le Clic de Clichy-Saint-Ouen a
recueilli leur témoignage. C’était très
touchant. Des élèves des Beaux-Arts ont
illustré « ces petites mémoires » qui ont
ensuite été mises en scène par une troupe
de comédiens. La pièce fut jouée à l’Espace
1 789 et remporta un grand succès. « Une
matière première incroyable. L’une d’elles avait
connu Landru. Il connaissait bien Clichy. »©
F. B
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EN SAVOIR +
Clic de Bondy, 15 place Albert-Thomas - 01 71 86 64 05
Clic d’Aubervilliers, 5 rue du Docteur-Pesqué 01 48 11 21 92
Clic de Saint-Denis et de l’Ile-Saint-Denis, 9 rue des Chaumettes - 01 55 87 09 19
Clic de Saint-Ouen/Clichy-la-Garenne, à Saint-Ouen, à l’Espace Simone-de-Beauvoir, 41 rue Albert-Dhalenne 01 71 86 62 90
Clic de Montreuil 23 rue Gaston-Lauriau 01 48 70 65 01
Clic de Gagny, 6 place du Général-de-Gaulle 01 43 01 37 78
Clic d’Aulnay-sous-Bois, 19-21 rue Jacques-Duclos 01 48 79 40 60
OBTENIR UNE AIDE MÉNAGÈRE SANS AVOIR L’APA, C’EST POSSIBLELes Clic de Bondy, Saint-Ouen, Aubervilliers et Gagny sont agréés pour réaliser des évaluations CNAV. Pour les autres villes, l’UMEG s’en charge. En visite avec Séverine Pierre.
Ils ont plus de 60 ans, de l’arthrose, du mal à faire leurs carreaux ou à passer l’aspirateur. Mais ils sont
suffisamment bien-portant pour ne pas bénéficier de l’Apa (GIR 5 ou 6). Séverine Pierre qui travaille au Clic de Saint-Ouen réalise pour la CNAV des évaluations à leur domicile « pour ne pas passer à côté de quelque chose ». La visite dure en moyenne 1 h 30. « À 60 ans, ils ne connaissent pas les repas à domicile, la téléassistance. Nous faisons la visite conjointement
avec les partenaires. Quand un collègue de l’OPHLM nous introduit ça crée un lien de confiance, ça permet de développer la culture géronto. On échange sur les limites, les contraintes, la notion de projet. Même si on a nos compétences, notre expérience, c’est dans la confrontation de points de vue qu’on accompagne bien. »
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 11
DU NEUF POUR NOS ANCIENSLe Conseil général continue à investir pour accueillir au mieux nos aînés dans le département. À Rosny-sous-Bois, Montreuil et au Bourget, trois Ehpad vont sortir de terre. Tandis qu’à Stains et Epinay, deux établissements avec de l’accueil de jour ont déjà été ouverts. Le mobilier de l’Ehpad Isatis à Aubervilliers a été financé tandis que la rénovation et la remise aux normes des foyers logements Moutier et Soubise à Saint-Ouen vont démarrer.
Plus on avance en âge, plus apparaissent
des incapacités physiques, sensorielles ou
intellectuelles. Selon une estimation de la
Drees1 le nombre de personne de 60 ans ou
plus dépendantes en France (GIR 1 à 4) était de
800 000 en 2000 et devrait atteindre 980 000
en 2020.
En Seine-Saint-Denis, à l’horizon 2015, la
population des plus de 60 ans augmentera
de 22 % pour atteindre selon les estimations
Omphale/Insee2 245 000 personnes. Même si
le nombre de personnes âgées en Seine-Saint-
Denis évolue à un rythme un peu supérieur à
celui des Hauts-de-Seine ou du Val-de-Marne, le
département resterait bien le plus « jeune »
d’Île-de-France. On estime que 6,4 % d’entre
elles seront dépendantes dans notre
département (GIR 1 à 4). Parmi elles, 12 000
seront, soit confinées au lit, soit auront besoin
d’aide pour faire leur toilette et s’habiller.
Heureusement, la très grande majorité des 60
ans et plus en Seine-Saint-Denis sera capable
de sortir sans aide de son domicile et ne
présentera aucune détérioration intellectuelle,
soit 215 000 habitants. Les 75 ans et plus
seront encore 60 000 à ne présenter aucune
dépendance en 2015.
30 000 PAPIS ET MAMIES À CHOUCHOUTERÀ l’horizon 2030, l’augmentation
démographique est plus impressionnante.
L’Insee prévoit +38 % d’augmentation par
rapport à 2004 chez les 60 ans et plus. Et
+84 % chez les 85 ans, soit 30 000 papis et
mamies à chouchouter. Le point le plus
important reste la faiblesse de leurs revenus.
Inférieur d’un quart à celui des autres
départements et en progression inférieure à
l’inflation. Les écarts s’accroissent pour les
personnes de 75 ans et plus. Le Conseil général
de la Seine-Saint-Denis devra aménager son
budget en fonction des besoins croissants
de ses aînés.
1- Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques. 2- Outil méthodologique de projection d’habitants, d’actifs, de logements et d’élèves : application de l’Insee comprenant un modèle théorique de projection de la population.
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Combien de mamies à l’horizon 2015 ?La démographie des populations âgées augmente modérément mais régulièrement dans notre département.
UNE NOUVELLE VICTOIRE POUR QUE L’ÉTAT PAIE SA DETTE À LA SEINE-SAINT-DENISFin janvier, le Conseil général de la Seine-Saint-Denis a remporté une importante victoire devant la justice pour que l’État assume ses obligations et compense à leur juste coût les dépenses sociales qu’il a transférées. Après avoir adopté un budget de révolte incluant la dette de 75 millions de l’État, le président du Conseil général a saisi le tribunal administratif de Montreuil pour faire reconnaître que les dispositifs de compensation du RSA et de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) sont largement insuffisants et bafoue le principe constitutionnel de libre administration et d’autonomie financière des collectivités territoriales. Pour la première fois, le tribunal administratif vient de reconnaître que cette question prioritaire de constitutionnalité était fondée et l’a transmise au Conseil d’État qui a désormais trois mois pour se prononcer.
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BIOCITECH
LA RECHERCHE EN POINTE Créé en 2003 à Romainville, Biocitech est un parc technologique dédié aux sciences de la vie. Il accueille une trentaine d’entreprises de biotechnologie, biopharmacie et chimie. D’ici à dix ans, 40 000 m2 de locaux supplémentaires devraient être construits.
Pénétrer sur le campus de Biocitech à Romainville, c’est l’assurance de se
retrouver en plein cœur d’un parc
technologique d’excellence où de
nombreux chercheurs consacrent
l’essentiel de leur temps à la science et
à la médecine. Là, on invente des modes
d’exploration du vivant et des modes de
conception du médicament en s’appuyant
sur la recherche fondamentale. Des
chercheurs au travail depuis des années
dans leur labo, mettront peut-être à
jour les traitements pour combattre
certaines infections bactériennes
sévères, les infections nosocomiales
et les virus, notamment celui du sida.
Plusieurs dizaines de dépôts de brevets,
des avancées scientifiques majeures, de
nombreuses publications scientifiques, des
partenariats, attestent du dynamisme et de
la bonne santé de Biocitech.
Avec ses 8,5 hectares et une occupation
à 90 % de ses locaux, Biocitech pense
sérieusement à s’agrandir. L’objectif,
en occupant le reste des parcelles
vacantes d’Aventis, est de doubler sa
capacité d’accueil et d’arriver à 40 000 m2
supplémentaires. En mettant à disposition
des locaux sécurisés de haut niveau
technologique et parfaitement adaptés
à la recherche et au développement, il
offre aux équipes en place la possibilité
de consacrer l’essentiel de leurs activités
à leur cœur de métier. Avec d’autres
structures franciliennes, Biocitech est
devenu un élément important du réseau
Medicen Paris Région, le pôle compétitivité
mondial de l’Île-de-France pour la santé et
les nouvelles thérapies. Claude Bardavid
© D
. RU
HL
Biocitech accueille des entreprises et met à leur disposition des locaux sécurisés de haut niveau technologique, parfaitement adaptés à la recherche et au développement.
EN CHIFFRES2003
création du parc Biocitech sur le site d’Aventis à Romainville
30entreprises installées
600salariés sur le site
8,5 ha surface actuelle de Biocitech
40 000 m2
sont attendus d’ici 10 ans
Le 24 novembre dernier, le Conseil général et Cellectis, spécialiste français de l’ingénierie des génomes, ont procédé à une signature de conventionnement du programme Shipin. Il s’agit d’un programme de recherche dont le but est d’obtenir des cellules pouvant être utilisées à des fins thérapeutiques. Le Département a décidé de subventionner à hauteur de 200 000 € la partie du programme prise en charge par Cellectis. À ce jour, elle a signé plus de 20 partenariats en recherche académique et conclu plus de 50 contrats avec des laboratoires pharmaceutiques, des semenciers et des entreprises de biotechnologie du monde entier. De plus, elle détient les droits exclusifs sur plus de 260 brevets.
Le programme Shipin
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 13
Réussir 2
Envoyez-nous vos photosChaque mois dans le magazine, une sélection de vos meilleurs clichés sera publiée. Drôles, insolites ou émouvantes, ces images témoignent de votre vie en Seine-Saint-Denis.
Alain // Gagny //
Lac de Maison-Blanche.
http://www.seine-saint-denis.fr/ Envoyez-nous-vos-photos.html
Pascale // Pantin //
Lever de lune près du canal de l’Ourcq.
Olivier // Montreuil //Un après-midi d’été au Parc des Beaumonts
Kenza // Saint-Ouen //
Vive les vacances.
Fabrice // Montreuil //
Maxine, Nina, Anouk, Sydney
et M. bonhomme de neige.
14
Vivre ensemble 3
Marie // Montreuil //
Vue de mon balcon. L’aube se lève sur Montreuil.
Anne-Laure // Le Blanc-Mesnil //
Moi au Puy de Sancy (Auvergne)
Shéva // Gagny //Les quatre cousines… un air de famille
Roger // Sevran //
Canal de l’Ourcq sous la neige.
Michelle // Montfermeil //
Maëlle fait le pitre.
Françoise // Aubervilliers //
Vivre ensemble sous la neige de décembre.
//
es.
15
PORTRAIT // BÉATRICE, BÉNÉVOLE À L’ASP
« Vous partez déjà ? »L’association ASP fondatrice cherche des bénévoles pour l’unité en soins palliatifs qui ouvre à l’hôpital Casanova de Saint-Denis. Témoignage de Béatrice.
Béatrice est musicienne. Soprane,
elle s’intéresse à la musique ancienne,
au baroque. Aujourd’hui, dans son
appartement de Saint-Denis, elle travaille
les Vêpres à la vierge de Monteverdi.
Chaque semaine elle passe quatre
heures, à l’hôpital Delafontaine, dans
l’unité mobile en soins palliatifs.
Elle est bénévole pour l’ASP fondatrice
(accompagnement bénévole en soins
palliatifs). « J’y vais soit le mercredi, soit
le vendredi, l’après-midi ou en soirée. Cela
fait six ans. Pour l’instant je n’ai pas envie
d’arrêter. »Pour expliquer son bénévolat,
elle cherche ses mots, se cache derrière
un sourire. « Ce n’est pas toujours simple
d’en parler. C’est un tabou dans nos sociétés.
Le deuil, la fin de vie, la mort, on a plutôt
tendance à mettre tout ça à part. Certains
bénévoles n’en parlent pas du tout même pas
à leur famille. C’est quelque chose qui rend les
gens très pudiques. »
En France, 5 000 personnes ont choisi
l’accompagnement de fin de vie.
« Ce n’est pas banal comme bénévolat.
On s’imagine que c’est un bénévolat très
très dur. Mais non, ce n’est pas triste. On ne
pourrait pas tenir si ça nous déprimait.
Moi j’y suis arrivée en regardant un reportage
à la télé. Et j’ai appelé l’association. »
L’ASP fondatrice vérifie si on ne vient pas
régler des problèmes personnels.
Lorsque le premier contact est positif,
une formation de trois jours est
proposée. Puis on est affecté à un hôpital.
CHAQUE RENCONTRE EST DIFFÉRENTE« On n’est pas là pour recueillir le dernier
souffle. On est là pour être avec eux.
On me dit souvent : « Vous au moins vous
êtes souriante. » Ils sont entourés de gens
qui veulent les préserver et qu’ils préservent
à leur tour. Pour nous il n’y a ni enjeu, ni
résultat. C’est ici et maintenant. Et chaque
rencontre est différente. Il n’y a rien de
morbide là-dedans. Au contraire certains
ont l’appétit de vivre jusqu’au bout. »
Bien souvent les gens sont épuisés et
restent silencieux. Elle reste un quart
d’heure. « Et quand je m’en vais c’est là
qu’ils me disent : « Vous partez déjà ? ».
Isabelle Lopez
© A
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EN SAVOIR +
Vous disposez de 4 heures par semaine pour accompagner les malades et leurs proches.Contactez Asp fondatrice au 01 53 42 31 33 ou Aspfondatrice.org
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Vivre ensemble3
Depuis 2009, le Conseil
général a lancé
le plan départemental
« La Culture et l’Art
au Collège », destiné
à élargir l’horizon
artistique et scientifique
de l’ensemble
des collégiens
du département.
Une réussite.
L’opération « La Culture et l’Art au Col-lège », menée par le Conseil général, per-
met aux jeunes d’effectuer un véritable par-
cours de découverte et de création, suivant
un projet étalé sur plusieurs mois. En 2010
déjà, les élèves de 115 collèges ont pu tra-
vailler avec des artistes ou des scientifiques
pendant une quarantaine d’heures. L’occa-
sion d’observer, d’apprendre et de créer.
L’opération a été reconduite et cette fois la
quasi-totalité des établissements a donné
son accord. Le budget (1M€), témoigne de
la volonté du Conseil général de poursuivre
cette initiative. Ces parcours sont retenus
par un comité de pilotage comprenant l’ins-
pection académique, le rectorat, la direction
régionale des affaires culturelles d’Île-de-
France ainsi que les directions de l’Éduca-
tion, des Archives et de la Culture du Conseil
général. Au cours du mois de mars un nou-
vel appel à projets sera lancé pour déjà pré-
parer l’édition 2011-2012.
LA QUÊTE DE SOIConcrètement, chaque parcours se découpe
entre un temps d’atelier, de sorties cultu-
relles et un temps de restitution. Dans un
sitif d’éducation artistique et culturelle du
Conseil général) au collège Pablo-Picasso de
Montfermeil, a souhaité renouveler l’aven-
ture cette année en proposant un parcours
« La Culture et l’Art au Collège ». Il propose-
ra aux élèves d’aborder les thématiques de
la quête de soi, du déplacement corporel et
géographique ainsi que de la cartographie
réelle et imaginaire.
Avec ce dispositif, le Département ouvre des
perspectives aux collégiens de la Seine-Saint-
Denis. L’objectif n’est pas qu’ils deviennent
tous artistes ou scientifiques. Mais la ren-
contre avec le théâtre, la danse, la musique,
les arts plastiques, l’architecture..., peut élar-
gir leur horizon et tenter de les convaincre
qu’eux aussi ont le droit d’accéder à la beau-
té et à l’intelligence. Annabelle Rolnin
premier temps, l’artiste ou le scientifique
va partager son travail avec les élèves. Les
sorties culturelles sont destinées à complé-
ter et élargir le sujet abordé durant l’ate-
lier. Enfin, la restitution permet aux élèves
de prendre de la distance par rapport au pro-
jet et de montrer à un public ce qu’ils ont
fait tout au long du parcours. Au collège
Fabien de Saint-Denis, l’artiste Anne Mul-
pas, de la Maison des écrivains et de la lit-
térature, anime un parcours intitulé Corps
poétique, Corps numérique. Les élèves de
cette classe de 4e auront ainsi l’occasion de
« se découvrir autre, en explorant le quotidien du
collège, de la vie dans la cité, en les transcendant
par des "réponses" poétiques dans un blog collec-
tif ». L’illustrateur Alexios Tjoyas qui était,
l’an passé, en résidence In Situ (autre dispo-
CULTURE ET ART AU COLLÈGE
OUVREZ VOS CAHIERS PAGE DÉCOUVERTE !
Observer, apprendre à créer des oeuvres originales.
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HO
TOS
: B
. GÉM
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L
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 17
Ce n’était pas gagné d’avance !
Lorsqu’en septembre 2010 la Région a
présenté son projet Grand Paris Express
de métro en rocade, un grand vide figurait
à l’emplacement de la Seine-Saint-Denis :
« Tracé à définir ». Le Conseil général a pris
cette indication au pied de la lettre. Les
services départementaux se sont mis à la
tâche, ont consulté, étudié pour produire
un tracé correspondant aux attentes de
la Seine-Saint-Denis. Pouvoir circuler
aisément d’une ville à l’autre, sans être
obligé de passer par Paris. Car mis à part le
tramway T1, notre département manque
cruellement de liaison en rocade.
PAS DE DÉVELOPPEMENT POSSIBLE SANS TRANSPORTAujourd’hui un habitant de Neuilly-sur-
Marne met une heure et demie pour
rejoindre le pôle d’emplois de La Plaine
Saint-Denis ! La Seine-Saint-Denis a besoin
de rattraper le retard accumulé par
manque d’investissement durant les trente
dernières années. Elle doit aussi préparer
l’avenir en donnant à de nombreux
territoires les moyens de se développer.
Sans transport, pas de développement
possible ! Les habitants de Clichy-sous-Bois
ne le savent que trop. Dans les années
GRAND PARIS EXPRESS
LA SEINE-SAINT-DENIS GAGNE SA DOUBLE BOUCLE !Le 26 janvier, l’État et la Région ont annoncé leur accord pour la naissance de Grand Paris Express. Une double rocade ferrée qui reprend la proposition de tracé de l’Arc Express voté par le Conseil général. Une nouvelle qui offre de belles perspectives de développement pour la Seine-Saint-Denis.
Majoritairement souterrain, Grand Paris Express comportera environ 40 stations, en correspondance avec un grand nombre de lignes de transport
en commun existantes ou en projet : métros, RER, Transiliens, tramways ou bus.
© G
. RO
LLE
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18
Vivre ensemble3
soixante, on y vendait des appartements
« à proximité du métro ». Celui-ci n’est
jamais venu, et Clichy est désormais une
ville enclavée, sans accès aux emplois
de Roissy pourtant tout proches. À
contrario, les territoires où la puissance
publique a investi ont vu leur dynamisme
économique exploser. Depuis la vague
d’investissements liée à la construction du
Stade de France, (RER B et D, couverture
de l’autoroute A1…) La Plaine Saint-Denis
est devenue la capitale de l’audiovisuel et
accueille de nombreux sièges de sociétés.
DEUX TRACÉS INDISPENSABLESLa Seine-Saint-Denis dispose de réserves
foncières importantes, particulièrement au
cœur du département, le long de l’ex-RN3.
Sa population, la plus jeune d’Île-de-France,
est en constante augmentation. Elle est
le premier département universitaire de
la région après Paris. Un tel terreau ne
demande qu’à être irrigué pour produire
une ville où vivre, étudier et travailler sans
perdre son temps dans des déplacements
interminables. Les Conseils généraux du
Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis
ont dessiné un tracé commun desservant
au mieux leurs territoires et reliant de
façon cohérente les deux départements.
En Seine-Saint-Denis, le tracé du Grand
Paris Express favorise le centre de son
territoire, plaçant le chef-lieu, Bobigny au
coeur des logiques de déplacement. Cette
ligne de métro souterrain de 19 km, reliera
Saint-Denis-Pleyel à Noisy-le-Grand, via
Bobigny. Associés au projet de métro du
Grand Paris, passant plus à l’est, via Clichy
vers Roissy, ces deux tracés formeraient
avec les lignes de métro, de tramway, de
bus, un réseau adapté aux besoins et à
l’ambition de la Seine-Saint-Denis. Le jeudi
18 novembre, l’Assemblée départementale
a voté à l’unanimité des suffrages
exprimés en faveur de ce double tracé. Le
6 janvier, l’approbation du projet dessiné
par le Département par le ministre de la
Ville, Maurice Leroy, offre de nouvelles
perspectives de développement pour
l’ensemble du territoire de la Seine-Saint-
Denis et de ses habitants.
Georges Makowski
Claude Bartolone, président du Conseil général et député de la Seine-Saint-Denis et le ministre de la Ville Maurice Leroy, d’accord sur le tracé du Grand Paris Express.
« UN PROJET DE TRANSPORT INTELLIGENT »MAURICE LEROY, MINISTRE DE LA VILLE, EN CHARGE DU GRAND PARIS
« Je me réjouis qu’à l’initiative de Claude Bartolone il y ait un projet de transport intelligent pour désenclaver les quartiers sensibles de la Seine-Saint-Denis, pour assurer le développement économique, améliorer le réseau de transports. C’est
formidable ! Car en partant de la vision de Nicolas Sarkozy pour faire de Paris et de l’Île-de-France une ville-monde et un vrai projet civilisationnel nous allons apporter aussi un mieux-être aux habitants de la Seine-Saint-Denis. »
© F
. BA
JAN
DE
Un véritable moteur du développement
Le 26 janvier, Claude Bartolone déclarait : « Le président de la Région Île-de-
France, Jean-Paul Huchon, et le ministre de la
Ville, Maurice Leroy, en présence de tous les
présidents de Conseils généraux d’Île-de-France,
ont annoncé ce matin un accord sur l’avenir
des transports franciliens. (…) L’accord qui a
été trouvé ce matin inscrit dans le marbre la
nécessité d’une double boucle pour le métro
automatique de grande capacité en rocade à
l’est de la Région. Grâce au tracé élaboré en
commun avec le Val-de-Marne, la Seine-Saint-
Denis n’est plus désormais considérée comme un
simple dortoir pour des centaines de milliers de
salariés, mais est reconnue comme un véritable
moteur du développement métropolitain. (…)
Avec ce projet, c’est tout à la fois nos
concitoyens qui verront leur quotidien changer
et la région capitale qui tiendra sa place dans
le concert des métropoles mondiales.
À très court terme, avec le plan de mobilisation
pour les transports, élaboré par Jean-
Paul Huchon et voté à l’unanimité par les
départements, chaque année sera une année
utile pour rénover les RER, prolonger et créer
de nouvelles lignes de métros et de tramways.
Je resterai vigilant à ce que les promesses
financières qui nous ont été faites se
concrétisent, car rien ne serait plus
inacceptable pour les habitants de nos
quartiers que de voir leurs espoirs une nouvelle
fois déçus. »
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 19
TLN
T8
Bécon-les-BruyèresBécon-les-Bruyères
Saint-LazareSaint-Lazare
Port de GennevilliersPort de Gennevilliers
HAUTS-DE-SEINE
Les AgnettesLes Agnettes
Saint-OuenRER C
Saint-OuenRER C
Les GrésillonsLes Grésillons
NanterreNanterre
La Défense Grande ArcheLa Défense Grande ArchePorte de ClichyPorte de Clichy
MadeleineMadeleine
GennevilliersRER C
GennevilliersRER C
Les Conseils généraux du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis ont dessiné ensemble le tracé du Grand Paris express. Pour une meilleure desserte de leur territoire et une liaison cohérente des deux départements.
Les transports de demain
> PHASE TRAVAUX
Tangentielle Nord
Métro L12 : Saint-Denis/Aubervilliers
(Proudhon Gardinoux)
Tramway T1 : les Courtilles
Tramway T5 : Saint-Denis
Tramway T8 : Saint-Denis/Épinay/
Villetaneuse
> PHASE ÉTUDE
Bus à haut niveau de service
(BHNS)
Tramway T4 : Clichy/Montfermeil
Tramway T1 : Val-de-Fontenay
Métro L11 : Rosny-sous-Bois/
Bois Perrier
Métro L 14 : Saint-Ouen
> PHASE PROJET
Métro L13 : Stains
Métro L9 : Montreuil Murs à pêches
Tramway T8 Sud vers gare RER
Évangiles
Métro L7 : Le Bourget Aéroport
Le Grand Paris Express sera l’artère principale qui irriguera le cœur du département. Cette ligne de vie replacera Bobigny, la ville préfecture, au centre du réseau de transports. Elle sera reliée avec la Plaine Saint-Denis d’un côté, Noisy-le-Grand de l’autre côté. Les réserves foncières qui
bordent le canal de l’Ourcq seront très bien desservies, tout comme celles des hôpitaux de Neuilly-sur-Marne.
Les étudiants passeront moins de temps dans les transports. Les liaisons entre les universités Paris 8, Paris 13 et la Cité Descartes seront facilitées.
Oxygéner
Projet à l’initiative de la Région Ile-de-France de liaison ferrée souterraine en rocade desservant la proche couronne.
Réseau de Transport Public du Grand Paris,
Projet à l’initiative de l’État de réseau ferré souterrain composé de deux rocades s’enroulant autour d’un axe central.
Une rocade reliera Le Bourget à La Défense via l’est et le sud de l’agglomération, en assurant notamment la desserte directe de territoires limitrophes de la grande couronne (Clichy/Montfermeil, la Cité Descartes). Une autre reliera Roissy-Charles de Gaulle à Orly via l’Est : La Défense, Rueil, Versailles, avant de rejoindre au sud Saclay et Massy. L’axe central du réseau reliera Roissy à Orly en passant par Paris. Elle prolongera la ligne 14 actuelle au nord et au sud.
LEXIQUE
Le Grand Paris Express sera un élément clef d’un maillage de transport dense et efficace, attendu depuis si longtemps par la Seine-Saint-Denis. Aux heures de pointe du matin, on estime qu’entre 20 000 et 22 000 voyageurs l’emprunteront. Cette nouvelle
ligne souterraine formera une trame avec cinq lignes de métro (5, 7, 11 prolongée, 12, 13), quatre RER (A, B, D, E), la tangentielle Sartrouville-Noisy-le-Sec, deux tramways (T1 et T4), le futur bus à haut niveau de service (BHNS) sur l’ex-RN3, et le futur réseau de bus.
20
Vivre ensemble3
RER E
RER B
RER B
RER D
RER A
RER E
RER A
T1
T1
T4
T1
T3
T3
TLN
T5
T5
T88
T8
Bobigny La Folie
Bobigny La Folie
La Courneuve 8 mai 1945La Courneuve 8 mai 1945
Mairie des LilasMairie des Lilas
GallieniGallieni
Château de VincennesChâteau de Vincennes
Sevran-LivrySevran-Livry
areare
OlympiadesOlympiades
Kremlin-Bicêtre HôpitalKremlin-Bicêtre Hôpital
BercyBercy
Cour Saint-ÉmilionCour Saint-Émilion
Bibliothèque François-MitterrandBibliothèque François-Mitterrand
BondyBondy
Noisy-le-GrandMont d'EstNoisy-le-GrandMont d'Est
PARIS
VAL-D’OISE
SEINE-ET-
MARNE
VAL-DE-MARNE
Aulnay Aulnay
Sevran BeaudottesSevran Beaudottes
Clichy - Montfermeil Clichy - Montfermeil
Cité Descartes -NoisyChamps
Cité Descartes -NoisyChamps
ChellesGournayChellesGournay
Neuilly-HôpitauxNeuilly-Hôpitaux
VillemombleVillemomble
Neuilly-FauvettesNeuilly-Fauvettes
Rosny-Bois-PerrierRosny-Bois-Perrier
Bobigny - DrancyBobigny - Drancy
Champigny Le PlantChampigny Le Plant
Villiers-sur-MarneLe Plessis-TréviseVilliers-sur-MarneLe Plessis-Trévise
Gare de LyonGare de Lyon
ChâteletChâtelet
Saint-Denis UniversitéSaint-Denis Université
Mairie de MontreuilMairie de Montreuil
Mairie d’Aubervilliers
Mairie d’Aubervilliers
Le Bourget RER BLe Bourget RER B
Triangle deGonesse
Triangle deGonesse
Aéroport Charles de Gaulle 2Aéroport Charles de Gaulle 2
Villepinte - TremblayPEX
Villepinte - TremblayPEX
PEX - RER BPEX - RER B
Bobigny Pablo-PicassoBobigny Pablo-Picasso
Fort d'AubervilliersFort d'Aubervilliers
Mairie de Saint-OuenMairie de Saint-Ouen
T8
T8
ss
ineine PyramidesPyramides
ersers
Saint-DenisPleyel
Saint-DenisPleyel
Le BourgetAéroportLe BourgetAéroport
Pont de BondyPont de Bondy
La PlaineStade de France
La PlaineStade de France
BHNS
13
5
7
12
11
3
9
1
M
M
M
M
M
M
M
M
Val-de-FontenayVal-de-Fontenay
RomainvilleRomainville
PLAN
SAT
13
2010
P 4
89
RER / MétroExistant
Projet
Bus / TramwayExistant
Projet
RTGP (source : Dossier du MO, juillet 2010)
Tracé de référence
Tracé variante
Gare
Gare optionnelle
ARC EXPRESSPropositions de tracé de référence
Gare
LÉGENDE
Zones de développement
économique et urbain
Territoires de l’Ourcq
en mouvement
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 21
Groupe Union pour la Seine-Saint-DenisConseil général, 3 esplanade Jean-Moulin 93 000 Bobigny Tél. : 01 43 93 93 42 Fax : 01 43 93 92 53 [email protected]
© D
R
LUDOVIC TOROPrésident du groupe UMP-NCConseiller général du Raincy et de Clichy-sous-Bois www.ludovictoro.fr
E n novembre 2010, C. Bartolone
a annoncé le maintien des
subventions 2011 versées aux
associations culturelles et sportives (après
leur recul de l’an passé). C’est la seule
annonce que fera le président sur le
budget 2011 du Conseil général. Toutes
les discussions sur le contexte et les
orientations budgétaires sont renvoyées
à avril, passé le second tour des élections
cantonales. Il est bien évident que cela
masque de nouvelles coupes notamment
dans le financement des équipements
sportifs et culturels.
Souvenons-nous que C. Bartolone déclarait
que le budget 2011 serait encore plus
contraint que celui de 2010. Alors, cette
GROUPE UNION POUR LA SEINE-SAINT-DENISPour nous et pour nos enfants !
Les élu-e-s du groupe : Jean-Michel Bluteau, Claude Capillon, Vincent Capo-Canellas, Jacques Chaussat, Raymond Coënne, Katia Coppi, Pierre Facon, Stéphane Salini, Michel Teulet, Ludovic Toro
Groupe Socialiste et Gauche CitoyenneConseil général, 3 esplanade Jean-Moulin 93 000 BobignyPour nous contacter : 01 43 93 93 57 [email protected] : 01 43 93 77 50
GROUPE SOCIALISTE ET GAUCHE CITOYENNEBien vieillir en Seine-Saint-Denis
STÉPHANE TROUSSELVice-président du Conseil généralConseiller général de La Courneuve
© D
R
L es lois de décentralisation ont mis
les Départements au centre de la
prise en charge des personnes âgées.
Ils ont aujourd’hui un rôle majeur dans
l’accompagnement du vieillissement de la
population et l’allongement de la durée de vie.
Pour notre Département, c’est un
effort considérable. Il consacre chaque
année près de 200 millions d’euros à
l’autonomie des personnes âgées. C’est
un défi car malheureusement l’État se
désengage aussi dans ce domaine. Ainsi en
2010, sur 88 millions d’ADPA (Allocation
départementale personnalisée d’autonomie)
versée par le Département, seuls 19 millions
ont été compensés par l’État. Ces 69 millions
Tribune
22
GILLES GARNIERPrésident du groupeConseiller général de Noisy-le-Sec
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R
Groupe communiste et citoyen pour une alternative à gaucheConseil général, 3 esplanade Jean-Moulin 93000 Bobigny Tél. : 01 43 93 93 68 Fax : 01 43 93 92 50 Courriel : [email protected]://communistescitoyenscg93.net
GROUPE COMMUNISTE ET CITOYEN POUR UNE ALTERNATIVE À GAUCHE2011 : nous voulons un budget de révolte
Séquano-dionysiennes, Séquano-
dionysiens,
Dans quelques jours vous allez
élire votre conseiller général, qui vous
représentera au sein de notre Assemblée
départementale. C’est un moment
important qui influencera votre vie au
quotidien.
De ce fait, cette période électorale empêche
tout propos lié directement à ce mandat,
mais n’interdit pas des remarques d’ordre
général. Nous le savons toutes et tous,
notre pays est aujourd’hui confronté à
des problèmes majeurs qu’il nous faut
absolument résoudre, pour dessiner un
avenir plus sûr, pour nous et pour nos
enfants. Nous nous devons donc d’apporter
année, combien manque-t-il pour boucler
le budget (100 millions étaient annoncés en
2010) ?
À combien s’élève le désengagement de
l’État (640 millions € en 2010) ? Y aura-t-il
une nouvelle vague de coupes sombres
(après la fin du remboursement à 50 %
du coût de la carte Imagine R pour tous,
l’abandon du chèque ordinateur pour les
élèves de 6e, le passage de 15 à 40 € du coût
de la carte Améthyste) ?
Ces reculs sont-ils définitifs ?
À son arrivée, C. Bartolone ambitionnait
de faire entrer la Seine-Saint-Denis dans le
XXIe siècle. Allons-nous aujourd’hui vers
un Conseil général au rabais, incapable de
permettre à la population de résister aux
conséquences terribles de la politique de
N. Sarkozy ? Le gouvernement étrangle les
collectivités depuis qu’il s’est débarrassé de
la quasi-intégralité des politiques sociales
sur le dos des départements sans les moyens
nécessaires. Cela ne peut plus durer.
Ensemble, ripostons ! Au titre du Revenu
de solidarité active (RSA), de l’Allocation
personnalisée d’autonomie (APA) et de la
Prestation de compensation du handicap
(PCH), l’État nous doit 160 millions € sur la
seule année 2010 (640 millions € cumulés
depuis 2004). Rassemblons-nous et lançons
une grande campagne publique pour
exiger leur versement.
En 2010, avec cette somme, nous aurions
assuré la survie des mesures utiles, lancer
la construction de plusieurs collèges (sans
recourir à un partenariat avec le privé) et
éviter une nouvelle augmentation de la
fiscalité locale accompagnée d’un recul des
services publics départementaux, comme ce
fut le cas en 2009 et en 2010.
Cette lutte serait le premier acte d’un
budget ni soumis, ni complice, en rupture
avec les coupes sombres. Un budget de
justice où le soutien aux entreprises - déjà
bien aidées par la suppression de la taxe
professionnelle - serait réévalué et soumis
à contrepartie d’embauches de Séquano-
dionysien(nes). Dans les prochaines
semaines, rassemblons-nous pour donner
à un tel budget de révolte, d’exigences et
d’ambitions la force d’exister !
laissés à la charge de la Seine-Saint-Denis
représentent chaque année l’équivalent
de la construction de plus de 4 maisons
de retraite !! Nous avons pourtant choisi
d’agir pour nos aînés car ils sont aussi
une chance pour la Seine-Saint-Denis.
Parmi nos priorités : le maintien à domicile,
le soutien aux personnes atteintes par
la maladie d’Alzheimer, la construction
d’établissements pour personnes âgées.
L’accompagnement à domicile est une
priorité car très majoritairement les
personnes âgées souhaitent rester chez
elles le plus longtemps possible. Nous
savons aussi qu’aider une personne âgée au
quotidien est une responsabilité difficile,
que l’on soit membre de la famille ou
professionnel. C’est pourquoi nous mettons
en place une politique départementale
de « bientraitance » avec un soutien aux
« aidants » (formation, mise en place de
groupes de parole, temps de répit pour les
familles…). Dans le cas toujours très difficile
des personnes atteintes d’Alzheimer, nous
développons un soutien aux familles, des
accueils temporaires de jour comme de
nuit. Toutes nos actions veulent concourir à
un maintien à domicile de qualité, dans le
respect de la personne.
En matière d’établissement pour personnes
âgées, la Seine-Saint-Denis avait un retard
considérable. Le Conseil général fait donc
dans ce domaine un effort sans précédent.
En quelques années, ce sont près de
2 000 places en maisons de retraite qui
auront été autorisées et donc financées
dans les années à venir. Nous restons très
attentifs à leur qualité, à leur démarche
sociale, pour garantir qu’un maximum de
places permette aux familles d’accéder aux
prestations sociales pour l’hébergement.
Même dans un territoire « jeune » comme le
nôtre, le nombre de personnes âgées de plus
de 85 ans augmente fortement.
Vous pouvez compter sur la détermination
des élus socialistes et gauche citoyenne
pour poursuivre et développer les actions
du Conseil général en faveur de nos aînés.
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 23
impérativement des réponses rapides et
efficaces à ces nombreux défis quotidiens
que sont le logement, l’emploi, l’éducation,
la sécurité, les transports, la santé, et bien
d’autres.
Alors certains voudraient nous faire croire
que ne rien changer serait la meilleure
réponse pour tout solutionner ! Que
constater suffirait pour progresser !
Et que le meilleur moyen d’avancer serait de
reculer ! Ils nous mentent et ils le savent !
Ces donneurs de leçons sont toujours prêts à
diviser, mais jamais prêts à unir.
Ils sont toujours prêts à critiquer mais
jamais prêts à proposer. Ils sont coupables
et complices de ces mensonges qui nuisent
à notre pays.
Leur stérilité intellectuelle voulue, vide de
propositions, est le terreau et le soutien de
l’immobilisme, bloquant notre pays dans ses
problèmes. Notre vie a évolué plus vite que
les réformes et les lois.
Il nous faut donc impérativement rattraper
ce retard. C’est indispensable pour garantir
un avenir meilleur à nos enfants. Nous ne
pouvons rester les spectateurs d’une Europe
et d’un monde en pleine évolution, qui
changent, sans réaction de notre part.
Il nous faut continuer ce travail, grâce à
vous et pour vous, qui permettra à la France
de réaffirmer ses valeurs fondamentales
de liberté, d’égalité et de fraternité, et de
retrouver son rang et sa place au sein de ce
monde. Il nous faut continuer à privilégier
la solidarité, marque de notre histoire,
en veillant aux droits de chacun, mais
sans jamais oublier que les droits sont
intimement liés aux devoirs.
Plus ces devoirs seront effectifs et respectés,
et plus ces droits seront appliqués avec
efficacité. Ceux qui veulent volontairement
séparer les deux font preuve d’inconscience,
de malhonnêteté et nous conduiront
à l’échec. Alors oui, les réformes sont
nécessaires et nous devons tous œuvrer
dans le seul but de trouver et de proposer
des solutions qui s’appuient non sur des
doctrines, mais tout simplement sur une
logique de faits et de constats. Pour vous et
avec vous, nous continuerons à avancer vers
un futur meilleur.
24
Solidaire 4©
F. B
AJA
ND
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VACCINATIONS, ÉVITONS LES OCCASIONS MANQUÉESLa vaccination permet de réduire les inégalités face à la maladie. En Seine-Saint-Denis, les vaccins sont disponibles dans près de 300 lieux.
On les croit vaincues pour toujours. Coqueluche,
rougeole, tuberculose… évoquent de lointains souvenirs
de maladies graves. De celles dont nous parlaient nos
grands-parents. Et pourtant. « Elles n’ont jamais disparu,
elles sont bien là et ne demandent qu’à se développer », insiste
la docteure Marianne Angeli, responsable du bureau
protection infantile au Conseil général. La vaccination
permet de réduire les inégalités face aux maladies.
Le Conseil général se donne ainsi comme objectif l’accès
pour tous à l’ensemble des vaccins inscrits au calendrier
vaccinal.
SENSIBILISER LES PARENTSUne action qui commence dans les 118 centres de PMI
du département. Les centres de protection maternelle
et infantile effectuent les vaccinations de 70 % des en-
fants de moins de 2 ans et de 50 % des moins de 6 ans.
Dès l’âge d’un mois, on administre le BCG, premier vac-
cin qui protège de la tuberculose, une maladie qui se ré-
vèle dangereuse pour le jeune enfant et qui sévit encore
en Île-de-France. Viennent ensuite les vaccins contre la
diphtérie, le tétanos, la poliomyélite - seuls vaccins obli-
gatoires en France – en général associés à celui contre
la coqueluche, le ROR (rougeole, oreillons, rubéole)…
« La coqueluche n’a jamais disparu. Cette maladie peut avoir
des incidences graves chez le tout jeune enfant. Pour cette raison,
nous préconisons le vaccin dès l’âge de 2 mois », poursuit Ma-
rianne Angeli. De même, depuis 2008, des cas de rou-
geole ont été recensés en France parmi de jeunes adultes
et des enfants de moins de 1 an. « En PMI, nous passons
beaucoup de temps à sensibiliser les parents sur l’importance de
la vaccination. Nous expliquons ce que nous allons faire, pour-
quoi, comment. » Une sensibilisation qui se révèle efficace :
pour la coqueluche, par exemple, le taux de couverture
vaccinale représente 98,5 % des enfants de 2 ans de la
Seine-Saint-Denis, il est de 93 % pour le ROR.
GRATUITÉ POUR TOUSAprès l’âge de 6 ans, le Département met à la disposi-
tion de l’enfant, tout comme de l’adulte, des séances
publiques de vaccination. 30 villes sur 40 ont pas-
sé une convention avec le Conseil général.* Les com-
munes mettent à disposition les lieux et les médecins
des centres de santé alors que le Département fournit
les vaccins et prend en charge une partie des frais ad-
ministratifs et médicaux. Car si ces vaccinations sont
gratuites pour la population, elles ont un coût pour
la collectivité. Le Conseil général dépense chaque an-
née 2 millions d’euros pour l’achat des vaccins, l’assu-
rance-maladie lui rembourse environ la moitié de cette
somme sur la base d’une convention. Par ailleurs, le Dé-
partement organise des séances dans les foyers de tra-
vailleurs migrants et les lycées professionnels.
DES RAPPELS OUBLIÉS« Si l’on constate une bonne couverture vaccinale pour les tout-
petits, - les rappels sont à peu près effectués jusque l’âge de 10-
11 ans - elle baisse par la suite notamment pour certains vac-
cins qui nécessitent des rappels et des rattrapages », note la
docteure Michèle Vincenti, responsable du bureau san-
té publique au service de la prévention et des actions
sanitaires. Ainsi, on estime que moins de la moitié de la po-
pulation adulte est à jour pour l’ensemble de ses vaccinations.
Nous savons désormais que deux doses de vaccins sont néces-
saires pour lutter efficacement contre la rougeole. Or aujourd’hui,
cette couverture pour la deuxième dose est encore trop insuffi-
sante, d’où la réapparition aujourd’hui de micro-épidémies de
rougeole. » Les vaccins protègent de maladies infectieuses
parfois mortelles. Alors évitons les occasions manquées…
Parlez-en à votre médecin.
Nadège Dubessay
* dates et lieux des séances de vaccination consultables sur www.seine-saint-denis.fr
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 25
FAMILLE D’ACCUEIL, MODE D’EMPLOI588 assistants familiaux travaillent en Seine-Saint-Denis. Zoom sur un métier difficile mais passionnant. Texte : Nadège Dubessay
L’assistant familial accueille chez lui des
jeunes de moins de 21 ans. « C’est un métier
dans l’humain, où l’on est utile, très gratifiant
lorsque l’on voit les progrès de l’enfant », estime
Frédérique Willette, chef de bureau de
l’accueil familial au Conseil général.
Un métier difficile aussi, pourtant
longtemps dévalorisé, qui engage toute
la famille. « L’objectif, étant que ces enfants
retournent dans leur famille, poursuit
Frédérique Willette. » Et le jeune sera
confié à l’assistant familial tout le temps
nécessaire à son évolution et à celle de ses
parents. Autrefois assistants maternels,
ils sont désormais assistants familiaux.
Une reconnaissance de la spécificité de
la profession qui s’accompagne par une
formation obligatoire de 300 heures,
sésame indispensable à l’obtention de
l’agrément. Un diplôme d’État existe
également. Aujourd’hui, en Seine-
Saint-Denis, 588 assistants familiaux
accueillent près de 1 370 enfants.
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C’est la loi. Le Conseil général doit
protéger tous les enfants présents sur
son territoire. Pour venir en aide à
l’enfant en danger, le Département
exerce cette compétence, via l’Aide
sociale à l’enfance (ASE). Un enfant qui
se trouve en réel danger ou qui court un
danger susceptible de compromettre son
développement peut être accueilli hors de
sa famille d’origine. Sur décision du juge
des enfants ou sur décision du Conseil
général, à la demande des parents,
l’enfant peut aller vivre chez un membre
de son entourage, dans une structure
collective ou dans une famille d’accueil.
La mission des assistants familiaux : accueillir à leur domicile des enfants protégés par l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
« C’est un métier dans l’humain, où l’on est utile, très gratifiant lorsque l’on voit les progrès de l’enfant. »
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Pascal Popelin, Vice-président du Conseil général chargé de l’enfance
« En Seine-Saint-Denis, nous avons souhaité donner aux assistants familiaux les moyens d’exercer dans de bonnes conditions les missions essentielles qui leur incombent, en poursuivant un double objectif : garantir à chaque enfant un accueil de qualité, tout en valorisant une profession qui a longtemps souffert d’un déficit de reconnaissance. Le renforcement de nos dispositifs de formation donnant accès au tout récent diplôme d’État d’assistant familial et la
revalorisation de leur statut, y ont directement concouru. Pour répondre au défi posé par l’explosion des besoins d’accueil des enfants en difficulté, nous entendons continuer de nous appuyer pleinement sur le savoir-faire et les compétences des assistants familiaux. C’est le sens notamment de la vaste campagne de recrutement que nous engageons et qui devrait nous permettre d’accueillir une centaine de professionnels supplémentaires. »
UN VÉRITABLE PILIER DE NOTRE DISPOSITIF DE PROTECTION DE L’ENFANCE
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L’assistant familial est un salarié de droit public en CDI, recruté par la collectivité territoriale. Son salaire dépend du nombre d’enfants accueillis. Il peut s’élever de 1 365 euros brut pour un enfant à 3 160 euros brut pour 3 enfants. Pour le devenir, il faut être agréé par la PMI. Le postulant devra retirer un dossier à la PMI de sa commune qui sera instruit en quatre mois.Si l’agrément est accordé, il faut ensuite postuler auprès du Conseil général avec une lettre de candidature motivée. S’ensuivront plusieurs entretiens et visites à domicile menés par des psychologues et des éducateurs. Si la personne est recrutée, elle suivra une formation de 300 heures obligatoires étalées sur deux ans. (60 heures immédiatement et 240 heures par la suite). Le Conseil général possède un centre de formation dédié aux assistants familiaux. La formation donnera accès au diplôme d’État qui atteste des compétences professionnelles.Des formations continues avec au moins un stage tous les deux ans et des groupes d’analyse des pratiques professionnelles avec un éducateur sont également proposés tout au long de leur carrière. Pour plus d’informations : 01 48 96 27 90
Depuis 27 ans, Zaïneb Bouallak, assistante familiale, accueille les enfants dans sa maison de Montreuil. « Je travaillais à la PMI et on m’a parlé de la possibilité de devenir ce qu’on appelait alors assistante maternelle. J’avais deux enfants en bas âge. Je savais qu’il s’agissait d’un métier difficile, j’ai voulu relever le défi. » C’était il y a 27 ans. Zaïneb Bouallak n’a jamais regretté son choix. Dans un album, figurent les photos de tous les enfants qui ont séjourné chez elle, parfois quelques mois, souvent plusieurs années. Il y a Delphine, Claire, Frédéric, Nella… Certains sont mariés, ont des enfants. Aucun n’a coupé le contact. « Bien sûr, au début, on se pose beaucoup de questions. Surtout qu’à l’époque, il n’existait pas de formation. Heureusement, l’éducateur était là pour nous aider. » Dans sa maison montreuilloise, Zaïneb s’efforce d’ apporter un cadre affectif, une stabilité à ces enfants déjà fragilisés par la vie. Tout respire en elle douceur et générosité. L’accueil, elle sait y faire, les mômes elle connaît. « Je suis l’aînée de dix enfants, alors… », dit-elle en riant.Zaïneb a trois enfants. Ils ont toujours grandi avec d’autres, sans souci. « Au contraire,
cela leur a beaucoup apporté. Mon fils a été éducateur sportif, ma fille voudrait faire le même métier que moi. » Car assistante familiale, c’est avant tout une histoire de famille. « Mon mari est à mes côtés. Il aime bricoler, jardiner avec les ados. » Ensemble, ils se partagent les tâches : s’occuper des devoirs, les conduire au sport, participer aux réunions de l’école… Trois enfants vivent aujourd’hui ici. L’aîné, de 18 ans, est arrivé à l’âge de 3 ans. Il vient de signer un contrat de jeune majeur pour rester. « On les aime comme nos enfants. Mais ma plus grande fierté, c’est quand ils retournent chez leurs parents, bien dans leur peau. »De mauvais souvenirs ? Zaïneb a beau chercher, mais non. Même avec autant d’années d’expérience, elle est la première inscrite aux formations proposées par le Conseil général. « On croit tout savoir, mais il y a toujours quelque chose à apprendre. Et puis, les groupes d’analyse des pratiques professionnelles où chacun témoigne font que l’on se sent mieux armé dans son travail. » Aujourd’hui, Zaïneb se dit davantage dans le dialogue. « En famille, nous discutons de tout, sans tabou. La cuisine, c’est un vrai confessionnal ! »
« La cuisine, c’est notre confessionnal ! »
UN CENTRE DE FORMATION
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 27
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ÉPISODE NEIGEUX
UNE RÉACTIVITÉ IMMÉDIATE
Lors de l’épisode neigeux, 3 saleuses ont été mobilisées par le Département.
L’épisode hivernal du début décembre, outre la masse neigeuse qu’il a occasionnée, a fait couler beaucoup d’encre. Retour avec les acteurs du Département placésen première ligne.
Le 7 décembre 2010 à 16 h, le flash
de Météo France tombe sur les fax des
services départementaux à la direction
de la Voirie et des Déplacements. « Un
épisode neigeux est attendu pour demain. Les
premiers flocons tomberont en deuxième partie
de nuit. Ces chutes de neige s’intensifieront
ensuite (…) pour atteindre l’ensemble de
l’Île-de-France en début d’après-midi. (…)
Les cumuls attendus sont de l’ordre de 3 à
7 cm, localement 10. » Dans les services,
comme chaque hiver, on est en alerte
du 15 novembre au 15 mars, c’est la
période de viabilité hivernale. « Durant
cette période, nous sommes opérationnels
24 heures sur 24 », souligne Laurent
Zampiccoli, chef du service territorial
sud à la direction de la Voirie et des
Déplacements. En journée, les équipes
d’exploitation interviennent, et la
nuit, deux responsables d’astreinte et 4
agents d’exploitation sont susceptibles
d’être appelés à tout moment sur
le département. Les deux services
territoriaux, sud et nord, ont la charge
d’assurer la viabilité hivernale. Sur
l’ensemble du département, le circuit
représente près de 27 km. Le personnel
d’exploitation, reconnaissable à ses
vestes orange, intervient sur l’espace
public, sale les routes situées hors
agglomération *, organise des patrouilles
de surveillance, de repérage, etc. Pour le
secteur sud, par exemple, cela représente
16 kilomètres à assurer sur les 27 gérés
sur l’ensemble du département, avec les
rotations cela représente environ près de
90 km à parcourir.
150 TONNES DE SEL« Sur l’ensemble des routes départementales,
le Conseil général n’est compétent que pour
les voies hors agglomération, avec une priorité
accordée à l’ex-RN3 et à l’ex-RN 370 à Aulnay-
sous-Bois, classées niveau 1.
Les services départementaux doivent s’employer
à les mettre « au noir » afin de permettre aux
véhicules de pouvoir rouler. L’État, quant
à lui, assure le réseau autoroutier; les villes
les voies communales et les départementales
en agglomération. » Alain Boyer, chef du
bureau maintenance et exploitation au
service territorial sud, raconte : « Dès le
mardi 7 décembre, nous étions informés de
cet épisode neigeux. Les équipes ont préparé
la veille deux engins de déneigement. Notre
intervention a débuté vers midi, le mercredi 8,
dès qu’il a commencé à neiger. La priorité a été
donnée à la RN3. Sur place le responsable de
secteur a piloté les interventions des agents au
téléphone pour lever les difficultés (accidents,
Département Dur 5
28
Trois entreprises ont été distinguées pour leur implication dans le développement durable.
Le Conseil général de la Seine-
Saint-Denis et la Chambre de
commerce et d’industrie de Paris-Seine-
Saint-Denis, en partenariat avec la
Chambre de Métiers et de l’Artisanat,
l’Ademe et l’Agence de l’Eau ont
distingué trois entreprises
du département, lors de la 4e édition
des Éco Trophées 93.
Le trophée « Développement durable »,
remis par Gilbert Roger, premier vice-
président du Conseil général, a été
remporté par l’entreprise Carmine S.A.
Cette entreprise de restauration et de
valorisation du patrimoine, installée
à Bobigny, a été récompensée pour son
implication dans le développement
durable et tout particulièrement
pour ses initiatives dans le lancement
de la dynamique Recherche Qualité
Environnement (RQE).
Premier déménageur à être
certifié ISO 14 001, l’entreprise
Grospiron, basée au Blanc-Mesnil,
a su intégrer la gestion des impacts
environnementaux sur l’ensemble de
ses activités. Pour cela, elle remporte
le Trophée « Environnement PME ».
Enfin, Alliance & Co, une entreprise
de moins de 10 salariés, implantée
à Aulnay-sous-Bois, a reçu le Trophée
« Environnement TPE », pour la mise
en place d’une filière de traitement
des déchets d’équipements électriques
et électroniques. C.B.
TITRE
Cycle viticulture (Session 2)
PARC DÉPARTEMENTAL DU SAUSSET
À VILLEPINTE
Dimanche 20 mars de 14 h 00 à 15 h 30 ou de 16 h 00 à 17 h 30Participez à une activité de « taille » de la vigne et découvrez les soins à apporter à la plante pour qu’elle produise du raisin. Rendez-vous directement à la vigne (parking des érables, avenue du Sausset à Villepinte).Adultes, enfants à partir de 15 ans.Inscription obligatoire pour l’ensemble du cycle.
QUOI DE NEUF DANS LES PARCS ?
La Nuit de la chouette
PARC FORESTIER DE LA POUDRERIE
À SEVRAN-LIVRY
Samedi 19 mars de 19 h 30 à 21 h 00À l’occasion de l’inauguration de l’exposition « La nuit est leur domaine, les rapaces nocturnes d’Île-de-France », partez à la recherche des chouettes hulottes du parc forestier. Adultes, enfants à partir de 12 ans.Inscription obligatoire au 01 48 60 13 00.
Marche nordique
PARC DÉPARTEMENTAL GEORGES-
VALBON À LA COURNEUVE
Dimanche 6 mars de 9 h 15 à 10 h 45Venez pratiquer cette marche dynamique à l’aide de bâtons. Prévoyez de bonnes chaussures basses, les bâtons sont fournis. Adultes, enfants à partir de 15 ans.Inscription obligatoire.
© C
G93
RETROUVEZ LE PROGRAMME COMPLET SUR www.seine-saint-denis.fr / rubrique cadre de vie, parcs93.info
PODIUM VERT
Éco trophées 93 - Édition 2010
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indisponibilité de la police nationale, sorties de
bureaux, etc.). Il a fallu fermer la circulation
avec l’aide de la police municipale de Vaujours
pour faciliter le passage des saleuses. Nous
avions 4 heures pour traiter la chaussée, ce qui
a été fait entre Villeparisis et Livry-Gargan. »
Depuis le début de la période de viabilité
hivernale, environ 150 tonnes de sel ont
été utilisées par le Département pour
permettre aux véhicules de pouvoir
mieux circuler. Claude Bardavid
* Section de route non urbanisée, délimitée par les panneaux de sortie de ville.
EN SAVOIR +
Depuis le 1er janvier 2007, toutes les routes nationales (RN 1, RN2/RN 17 et RN 3) ont été transférées au Département.Le patrimoine départemental représente aujourd’hui :
km de routes (dont 125 km de routes nationales transférées)
ponts et murs de soutènement arbres lampadaires.
able
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011/ n° 19 29
Simulation en ligne du montant de l’ASH1Qu’est-ce que c’est ? L’ ASH (Aide sociale à l’hébergement)
peut participer à la prise en charge des frais d’accueil en maison
de retraite ou en foyer logement. L’ ASH s’applique aux établisse-
ments habilités à accueillir des bénéficiaires de l’aide sociale.
2Qui peut en bénéficier ? Toute personne âgée de 65 ans
et plus ou de plus de 60 ans reconnue inapte au travail dont
les ressources et le soutien financier de ses obligés alimentaires
ne suffisent pas à couvrir les frais d’hébergement . La personne
doit résider en Seine-Saint-Denis depuis plus de 3 mois avant
son entrée en établissement.
ASTUCE // Pour remplir l’estimation, vous devez vous munir de votre dernier avis d’imposition sur le revenu et de vos justificatifs de ressources.
Vous pouvez effectuer la simulation en ligne du montant de l’ASH sur www.seine-saint-denis.fr rubrique solidarités, seniors.
POUR EN SAVOIR +
Le Département recrutePAR VOIE STATUTAIRE (OU À DÉFAUT CONTRACTUELLE )
Merci d’adresser vos candidatures en indiquant les références du poste, accompagnées d’un CV à [email protected] ou par courrier à :Monsieur le président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis. Direction du personnel - Bureau du recrutement. 93 006 Bobigny Cedex.Retrouvez les profils de poste détaillés et l’ensemble des postes vacants sur www.seine-saint-denis.fr
DIRECTION ENFANCE ET FAMILLE - SERVICE DE LA PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE
DES DIRECTEURS (TRICES) DE CENTRE DE PMI (H/F) (RÉF : MAG/DIR PMI)
Vous participez aux missions départementales de prévention
et de promotion de la santé de la famille et de l’enfant et avez
pour mission de :
Diplôme d’État de puéricultrice ou diplôme conforme aux directives européennes
DES RESPONSABLES DE CIRCONSCRIPTION (H/F) MÉDECIN TERRITORIAL, SAGE-FEMME OU PUÉRICULTRICE CADRE SUPÉRIEUR DE SANTÉ (RÉF : MAG/DEF/RC)
Représentant du service de PMI au niveau de la circonscription,
vous êtes garant des activités de PMI et des orientations
du Département. Vos missions sont :
d’animer des réseaux
coordonner des projets de santé publique
gérer les équipes de PMI. Il vous sera possible de conserver
une partie de temps clinique et/ou de participer aux activités de
contrôle et de suivi des établissements accueillant des enfants
de moins de six ans.
DES MÉDECINS DE PMI (H/F) - (RÉF MAG/DEF/MÉDECIN)
Vos missions se répartissent entre des activités cliniques et des
activités spécifiques dans le cadre de la protection de l’enfance
ou des actions programmées de santé publique.
Doctorat en médecine et être : soit spécialistes ou compétents
qualifiés en pédiatrie ou en psychiatrie, soit spécialistes qualifiés
en santé publique. En cas d’impossibilité de recruter des médecins
titulaires remplissant l’une des conditions définies ci-dessus, à titre
dérogatoire le recrutement de médecins généralistes peut se faire
selon les modalités du décret n° 92-785 du 6 août 1992.
Posséder une expérience clinique auprès des enfants.
Les personnes âgées dépendantes hébergées en établissement
doivent, au préalable, déposer une demande d’Allocation
personnalisée d’ autonomie (APA).
3Démarches Retrait et dépôt du dossier, avec toutes
les pièces nécessaires, auprès du CCAS de votre commune.
Le guide 7
30
Fiche pratique6
FESTIVAL BANLIEUES BLEUES
JACQUES SCHWARZ-BART
Du 11 mars au 8 avril.
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Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 31
Le guide 7©
DR
MUSIQUEDANSEFESTIVALCINÉMATHÉÂTREJEUNE PUBLIC
BANLIEUES BLEUES (ULTRAMARINES) Textes : Camille Renard
Vous pensiez que Banlieues
Bleues était un festival
de jazz en Seine-Saint-
Denis ? Pas du tout : c’est
un voyage au-delà les mers
et des genres musicaux. Avec 40 groupes
dont 14 inédits en France, c’est le point
de ralliement des défricheurs de sons en
mouvement. Une belle occasion de voir du
pays, à commencer par les derniers échos
de l’Outremer. Avec cette thématique,
ce festival soutenu par le Département
fête cette année les trésors de la musique
ultramarine, loin des clichés entre paradis
de cocotiers et enfer de cyclones. 2011 a
été déclarée « année des Outre-mer ». Aussi
dynamique en coulisses avec ses masters
classes et ses résidences que sur le devant
des scènes de 14 villes du département, le
festival phénoménal ouvre les portes de ses
laboratoires à tous les horizons.
Les quatre semaines de festival
commencent tambour battant le
11 mars à l’Espace-1789 de Saint-Ouen.
Le maître d’œuvre en est le saxophoniste
guadeloupéen de New York Jacques
Schwarz-Bart. Dans cette création Jazz-
Racines-Haïti, il s’associe avec les meilleurs
dépositaires haïtiens de la musique
racines (Jean-Baptiste Bonga, Ewol Josué…)
pour convoquer les racines vaudou du
jazz. Seulement quelques jours plus
tard, vendredi 18 mars, vol sans escale
de Villepinte aux Antilles ! À l’Espace-V,
le guitariste guadeloupéen Christian
Laviso laboure les sillons profonds de la
musique locale, le Ka, pour fertiliser un
jazz 100 % original. Suit sans transition la
renaissance en direct du groupe culte de
Dédé Saint-Prix, l’incontournable chanteur-
Manu entreprend un voyage de 20 000 km. C’est le point de départ du
court-métrage Paris-Shanghai de Thomas Cailley. Ce pourrait être aussi la
merveilleuse histoire des films soutenus à la création par le Conseil général :
un périple de milliers de kilomètres sur les routes des festivals de cinéma les
plus prestigieux. Après Cannes, Pantin et Cork, La Dame au chien de Damien
Manivel a été sélectionné en janvier au Festival Premiers Plans d’Angers et
en février au Festival international du film de Rotterdam ainsi qu’à celui de
Clermont-Ferrand. Une édition 2011 du festival auvergnat qui compte avec
trois autres films bénéficiaires de l’Aide au film court en Seine-Saint-Denis :
Un juego de Niños de Jacques Toulemonde Vidal, Paris-Shanghai de Thomas
Cailley, et Correspondances de Laurence Petit-Jouvet. Mais comme tous les
chemins mènent en Seine-Saint-Denis, des projections de ces films sont
prévues dans les cinémas du département ces prochaines semaines !
Toutes les informations sur www.cinemas93.org
flûtiste-percussionniste de la musique
martiniquaise. Mais vous profiterez bien
d’un p’tit bal créole dès le 17 ? Quand
Négoce, grand personnage du quadrille
guadeloupéen, vous invite à la danse à la
salle Jacques-Brel de Pantin, il n’y a plus
rien à négocier… Sauf peut être avec Ti-
Coca, les plus flamboyants ambassadeurs
de la musique troubadour d’Haïti,
emmenés par un envoûtant sorcier du
chant. Quant à la soirée du jeudi 31 mars à
Pierrefitte-sur-Seine, elle célèbre en grand
orchestre les liaisons heureuses de la
biguine martiniquaise et du jazz…
C’est bien simple, en mars, le plus court
chemin pour l’Outremer passe par la Seine-
Saint-Denis, et il s’appelle Banlieues Bleues.
FESTIVAL BANLIEUES BLEUES Dans 14 villes de Seine-Saint-Denis et à Gonesse www.banlieuesbleues.org ou 01 49 22 10 10
Films aidés, films à succès !
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2011Année des outre mer
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Costa le rouge à Noisy-le-Sec Après Une chenille dans le cœur en 2008, Costa le rouge est la nouvelle commande du Département et de cinq structures culturelles. Pour écrire ce texte ancré dans la banlieue d’aujourd’hui, Sylvain Levey a arpenté les rues de Noisy-le-Sec. Julien Bouffier, le metteur en scéne propose un théâtre sensible Tout public dès 9 ans. Vendredi 11 mars, 20 h 30Théâtre des Bergeries5 rue Jean-Jaurès01 41 83 15 20www.letheatredesbergeries.fr
Olivia Rosenthal à Saint-Ouen L’auteure Olivia Rosenthal a publié huit récits aux éditions Verticales. Pour la scène, elle a notamment écrit Les Lois de l’hospitalité, une pièce en 10 chapitres sur la différence, le langage et la migration. L’Espace 1789 en accueille la création par la metteure en scène Marie Vialle les 17 et 18 mars. Performances, court-métrage et projection du film le 5 mars dès 19h30. Espace-17892/4 rue Alexandre-Bachelet01 40 11 50 23www.espace-1789.com
Attention chantier !
Le collectif DRAO au Blanc-Mesnil Petites histoires de la folie ordinaire de Petr Zelenka - Le Collectif DRAOPierre se réveille un matin, avec des cheveux coupés dans la poche de son pantalon. La veille, comme souvent, il était saoul, il ne se souvient plus… Commence alors l’épopée (presque) ordinaire de cet antihéros de 35 ans, aux prises avec les phobies de ses contemporains. Du 10 mars au 19 marsLe Forum1/5 place de la Libération 01 48 14 22 00www.leforumbm.fr
Chaque année au centre d’art de la Maison populaire, de jeunes commissaires proposent des expositions artistiques de nature à interpeller le public dans sa diversité. Conçu comme un laboratoire, cet espace est un lieu de recherche, d’expérimentations. L’hypothèse de cette année est qu’il y a toujours quelque chose plutôt que rien… Jusqu’en décembre 2011, la commissaire Raphaële Jeune et le philosophe Frédéric Neyrat explorent en une série de trois expositions l’idée de transformation. Dans ce 1er volet, sur 45 jours, 45 artistes interviennent chacun le temps d’une journée avec une œuvre, une installation. Où l’on comprend comment une exposition peut s’inscrire dans le temps, tout en se transformant…Plutôt que rien. De janvier à décembre 2011. Volet 1/3 : Plutôt que rien : démontages du 19 janvier au 26 mars aux heures d’ouverture de la Maison populaire. Vernissage/démontage, RDV public, tous les jours de l’exposition, du lundi au vendredi à 19 h 30, le samedi à 15 h 30, autour d’un pot participatif et en présence de l’artiste du jour.
Maison populaire // Montreuil - 9 bis rue Dombasle01 42 87 08 68 - www.maisonpop.net
IDÉES DE CRÉATIONS
EN RÉSIDENCE SOUTENUES PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL
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BOBIGNY CANAL 9363 avenue Jean-Jaurès 01 49 91 10 50www.canal93.netSamedi 5 mars à 19 hYas and the Lightmotiv café-concert - Chanson française, slamPour inaugurer ce nouveau format de café-concert gratuit au Bar de Canal 93, une slameuse quasi animale, électrique et son équipe de bricolo électro-rock’n roll… Les deux doigts dans la prise.
Vendredi 25 mars à 20 hDes éthiopiques à la JamaïqueReggae, musique du mondeZiggi Recado et Akale Wubé Passer du groove hypnotique du jeune chanteur hollandais Akalé Wubé au dancehall du Kid Recado n’est pas sans risque… Crampes voire claquages musculaires pour tous ceux dont la condition physique laisserait à désirer… Vous ne pourrez pas vous retenir de danser !
CLICHY-SOUS-BOIS ESPACE 93-VICTOR-HUGOPlace de l’Orangerie01 43 88 58 65Samedi 12 mars
MUSIQUE THÉÂTREDesjardins, symphoniquejeune philharmonie de Seine-Saint-DenisCe concert est le fruit d’une rencontre entre Richard Desjardins, interprète et compositeur québécois, et son compatriote Gilles Bellemare, compositeur et chef d’orchestre. Jean-Philippe Dejussieu, directeur de la jeune Philharmonie de la Seine-Saint-Denis, a ensuite travaillé les œuvres réorchestrées pour l’occasion.
MONTREUIL CAFÉ LA PÊCHE16 rue Pépin 01 48 70 69 65/ 66 www.myspace.com/lapechecafeSamedi 5 mars à 20 h Watcha Clan + Dubphonic feat. Black SifichiElectro world dub C’est avec un nouvel album que Watcha Clan est de passage à la Pêche ! Ils arpentent toute l’année aux quatre coins du monde leur mix électro oriental world…Un groupe à voir sur scène !
Vendredi 18 mars à 20 h 30 Snafu + Dissonant NationRock musclé Au fil du temps et des concerts, les 5 trublions de Snafu sont devenus un groupe connu et reconnu pour la qualité de leurs disques et de leurs prestations live. Mix de Punk, de rock’n Roll et de Métal, Snafu développe une identité visuelle et sonore à découvrir sans tarder !
BAGNOLETL’ÉCHANGEUR 59 avenue du Général-de-Gaulle01 43 62 71 20www.lechangeur.orgJusqu’au 8 marsWoyzeck, mise en scène Marie Lamachère, d’après les fragments de Georg Büchner Woyzeck, un soldat, pauvre, obligé de cumuler les emplois pour « finir son mois » aime Marie. Marie aime aussi d’autres hommes et notamment un beau Tambour-Major. Rendu fou, par la jalousie autant que par la charge de travail et les expériences médicales, Woyzeck tue Marie à coups de couteau…
BLANC-MESNIL LE FORUM1/5 place de la Libération01 48 14 22 00www.leforumbm.frDu 10 au 20 mars, jeudis 10 et 17 mars à 19 h, vendredis 11 et 18, samedis 12 et 19 à 20 h 30, dimanche 20 mars intégrale à 16 hLe Rolandlibrement inspiré de La Chanson de Roland, texte et mise en scène Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre.
En transposant des personnages de La Chanson de Roland au XXIe siècle, ce spectacle propulse dans le monde impitoyable de l’entreprise. Cette parodie des chansons de geste trouve des échos à la Monty Python. Et sous les habits du grotesque, c’est une image des délires et dérives des sphères dirigeantes dans les entreprises qui gouvernent le monde. Le Théâtre Irruptionnel est en résidence au Forum avec le soutien du Département de la Seine-Saint-Denis.
NOISY-LE-SECTHÉÂTRE DES BERGERIES5 rue Jean-Jaurès01 41 83 15 20www.letheatredesbergeries.frMercredi 2 mars à 20 h 30La dernière leçon texte Noëlle Châtelet, mise en scène Gérald Chatelain – création coproduite par le Théâtre des BergeriesLa mère de l’écrivaine, une vieille dame de 92 ans, ancienne sage-femme, annonce à ses enfants qu’elle va mettre fin à ses jours tel jour, telle heure. La Dernière leçon raconte le cataclysme que cela provoque chez l’auteure sous la forme d’une longue lettre écrite à sa mère quelques mois après sa disparition. Gérald Chatelain traite ce sujet grave avec distance et humour, car cette mort désirée n’est que l’accomplissement d’une vie riche de beautés.
THÉÂTREBobigny // MC931 boulevard Lénine 01 41 60 72 60 - www.mc93.comDu 4 mars au 3 avrilLA NUIT DES ROIS, DE SHAKESPEARE mise en scène Jean-Michel Rabeux. Tout est possible pendant cette Nuit des rois, la douzième nuit après Noël, nuit de carnaval que Shakespeare imagine entre farce grotesque, drame romanesque, pure comédie et féerie musicale.
RENCONTRESaint-Ouen // Mains d’Oeuvres1 rue Charles-Garnier [email protected] 01 40 11 52 36 - www.mainsdoeuvres.org // jeudi 10 mars, 19 h NOURRITURES SENSIBLES : RÉPÉTITION OUVERTE DE LA CIE LE DAHUPour fêter ses 10 ans, rendez-vous tous les 10 du mois pour faire une rencontre insolite avec Mains d’œuvres, ses espaces et ses artistes. En mars, découvrez l’univers de la compagnie Le Dahu.
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RETROUVEZ LE PROGRAMME DE TOUS LES ÉVÉNEMENTS ET LES ADRESSES DU MOIS SUR : WWW.SEINE-SAINT-DENIS.FR
CINÉMA DANSE
SAINT-OUEN ESPACE 178901 40 11 50 232/4 rue Alexandre-Bacheletwww.espace-1789.comDimanche 13 mars à 16hRencontre et projection La réalisatrice Dominique Cabrera finit le montage de son prochain film autobiographique O heureux jours. Sa résidence à l’Espace 1789 et son compagnonnage avec l’association Périphérie est l’occasion de rencontres qui interrogent le travail de montage dans le documentaire. En présence de ses collaborateurs Hélène Louvart, directrice de la photographie et Xavier Griette, ingénieur du son. Projection des films Une poste à La Courneuve (1994) et L’autre côté de la mer (1997) de Dominique Cabrera.Ces rencontres avec le public vont se dérouler tout au long de l’année.
ÉPINAY-SUR-SEINE ESPACE MICHEL-SIMON 36 rue de la République01 49 31 02 02www.espace-michel-simon.frMercredi 9 mars à 20 h 30La Constellation consternée Cie Illico - Chorégraphie Thomas LebrunRecueil subtil et intimiste de cinq pièces courtes, cette constellation brille par sa beauté et sa profondeur. L’esthétique, dépouillée et ciselée est renforcée par l’équilibre maîtrisé de la composition et la force de l’illustration. Un voyage sidérant à la rencontre de corps célestes - mais terriblement humains - condamnés à briller ou à s’éteindre à jamais.
Samedi 19 à 19 h et dimanche 20 mars à 16hLes insolites du Week-end théâtre, performance, danseL’amour conjugal d’Alberto Moravia, Cie du VeilleurMarlon, d’Aude LachaiseManteau long, Delgado FuchsCette saison, les Insolites du Week-end sont sexy. L’Amour conjugal ouvre le programme : le dispositif scénique place le spectateur au cœur de l’intrigue, dans l’espace intime du couple. Marlon c’est Brando, absent et prétexte à un questionnement sur le désir, la sexualité, le féminisme et le patriarcat sous le regard dansé naïf, touchant, drôle et parfois absurde d’Aude Lachaise. Enfin Manteau long, d’un duo belgo-suisse, explore la sexualisation du corps et des mouvements.
TREMBLAY-EN-FRANCETHÉÂTRE LOUIS-ARAGON 24 boulevard de l’Hôtel-de-Ville01 49 63 70 58www.theatrelouisaragon.frSamedi 19 mars à 20 h 30Eppur - Cie Morosof, cirque Eppur si muove ! Et pourtant elle tourne ! c’est avec ces mots que Galilée conclut le procès qui l’obligea à renier ses découvertes : la Terre est ronde et elle tourne. Tel Galilée en son temps, la compagnie Morosof défie à
nouveau les lois de la gravité et bouscule l’ordre établi. Tournant dans les airs, ils dessinent les frontières mouvantes d’un monde en perpétuelle évolution, se déployant au rythme des acrobaties.
Samedi 26 marsà 20 h 30Ennemi public, d’après Henrik Ibsen, mise en scène Thierry RoisinDans une ville d’eau nordique, on se réjouit de l’ouverture d’une station thermale qui doit offrir la prospérité. Mais le Docteur Stockmann découvre que les canalisations puisent dans un infect cloaque… Derrière une lutte fratricide implacable, c’est la question de l’idéal de justice et de vérité que soulève Ibsen. À ces interrogations profondes, Thierry Roisin donne sur scène des inflexions comiques. Un thriller écolo-politique, une comédie à suspense aux échos troublants d’actualité.
DANSE // Tremblay-en-France // Théâtre Louis-Aragon 24 boulevard de l’Hôtel-de-Ville - 01 49 63 70 58www.theatrelouisaragon.fr // samedi 12 mars, 20 h 30RAIO X, Cie Membros, en résidence « Tremblay, territoire(s) de la danse » en 2011. Partie d’une série de textes écrits par des prisonniers, la chorégraphe Tais Vieira brosse le portrait de cette microsociété tenue à l’écart du monde. Les courses sont effrénées, les corps comme des boulets de canons.
JEUNE PUBLIC Aulnay-sous-Bois //
Espace Jacques-Prévert134 rue Anatole-France
01 48 68 00 22Du 14 au 25 mars
ÉCLATS D’AUTEURS !
9e édition, festival théâtre pour tous les âges
Costa le rouge, 15 mars, 20 h 30, à voir dès 4 ans; Motus et bouche
cousue, 16 mars, 15h; Erwan et les oiseaux, 22 mars, 20 h 30; À petites
pierres, 19 mars, 20 h 30; La Pantoufle, 25 mars, 20 h 30…
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Le guide7
Garder les espoirs
Former des judokas de haut niveau,
les clubs de la Seine-Saint-Denis savent le
faire. Gevrise Emane de Neuilly-Plaisance,
Larbi Benboudaoud de Dugny, Annabelle
Euranie de Tremblay-en-France sont tous
montés sur le podium du championnat
du monde. Mais ils avaient déjà quitté leur
club formateur, qui n’était plus alors en
mesure de les accompagner. Car le haut
niveau coûte cher, de plus en plus cher.
Désormais, le judo s’est inspiré du tennis
avec un système de points obtenus lors
de tournois. Un classement est établi et
seuls les meilleurs sont qualifiés pour les
masters ou les championnats. Le niveau
général s’élève, mais au prix de lourdes
dépenses. « Si les grands rendez-vous sont pris
en charge par la fédération, les déplacements
pour les tournois de classement sont à la
charge des clubs, explique Jean-Jacques
Pietraszewski, président de Villemomble
Sport. En un an les filles de Villemomble et leur
entraîneur sont partis à Moscou, au Caire, à Abu
Dhabi, Tokyo, en Roumanie, à Rotterdam, en
Bulgarie, à Tunis ! »
UNE BONNE PROGRESSIONDeux clubs de la Seine-Saint-Denis
connaissent ces dernières années une
progression importante : Villemomble
Sport chez les filles et le Red Star Club
Montreuil chez les garçons. Ces clubs
évoluent en équipe en première division
et sont revenus des championnats de
France individuels avec une médaille d’or,
une d’argent et une de bronze.
Cette fois, les présidents des deux clubs
ne sont pas résignés à voir partir leurs
meilleurs éléments. Pour cela il fallait
trouver des moyens. Avec la ligue de
judo, ils ont imaginé un projet de
développement territorial du judo.
« Chaque judoka de la Seine-Saint-Denis doit
pouvoir rester et progresser dans son club
d’origine grâce à une mutualisation des
moyens, déclare Rachid Berki du RSC
Montreuillois. Lors de nos déplacements,
nous pouvons emmener un jeune d’un autre club,
nous organisons des stages, des entraînements
où les jeunes peuvent se frotter aux meilleurs
et continuer d’apprendre. »
Ce dispositif unique en France a reçu
le soutien du Département, car il vise
au développement du judo sur tout
le territoire, dans chaque club.
Les résultats suivent et désormais, non
seulement les judokas restent en Seine-
Saint-Denis, mais certains arrivent
d’autres clubs prestigieux. Laëtitia
Payet par exemple, une des meilleures
françaises, a rejoint Villemomble, attirée
par l’ambiance familiale et la très bonne
entente entre les filles et l’entraîneur,
Omar Gheram. « Je me rends disponible,
je fais en sorte qu’elles prennent confiance.
Et ensuite sur le tatami, elles donnent tout ! »
À la différence d’autres structures,
à Villemomble comme à Montreuil,
la compétition ne prend pas le pas sur
le reste de l’activité du club.
« La compétition est un moteur extraordinaire,
déclare Rachid Berki, pas une fin en soi. Notre
objectif est de donner à chaque jeune des outils
pour construire sa vie. » Georges Makowski
Cette année, entre les filles de Villemomble Sports et les garçons du RSC Montreuil, 7 judokas de la Seine-Saint-Denis ont participé au prestigieux tournoi de Paris. Un record !
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Pour garder les meilleurs jeunes sur les tatamis de la Seine-Saint-Denis, deux clubs organisent avec la ligue départementale un dispositif qui reçoit le soutien du Conseil général.
LES RENDEZ-VOUS SPORT
Seine-Saint-Denis.fr / février 2011 / n° 19 37
ROULER DANS LA BOUE
Coup double du karatéka Kenji Grillon ! Le 15 janvier, devant 4 000 personnes rassemblées au stade Pierre de Coubertin pour le 23e Open de Paris, il a remporté la catégorie des moins de 75 kg. Le lendemain, deuxième victoire en Open (toutes catégories) face au surpuissant Ibrahim Gary (+84 kg) sur décision arbitrale. Ce jeune français (1m81, 75 kg) formé à Bobigny incarne l’avenir du karaté français. « L’Open c’était du bonus », dira-t-il sur un ton amusé. « À 21 ans, je ne cherche qu’à emmagasiner de l’expérience. J’ai essayé d’être malin. » Vincent Boivin
L’espoir du karaté français
Ce dimanche matin, le thermomètre
atteint péniblement zéro. Apporté par
un vent sournois, le grésil souligne
de blanc les ornières de boue. Il faut
vraiment aimer le vélo pour s’aligner à
un départ de cyclo-cross ! Pourtant, le CM
Aubervilliers 93 a décidé d’être présent
sur toutes les courses, depuis les épreuves
régionales jusqu’aux championnats
du monde. À Saverne (67), lors de la
première manche du Challenge National
pas moins de 19 coureurs portaient les
couleurs de BigMat Auber 93, des cadets
à l’élite en passant par les féminines.
Aubervilliers était la seule équipe de
France à s’impliquer autant. Pour
Stéphane Javalet, directeur sportif, « Le
cyclo-cross fait partie des bases du vélo, au même
titre que la route ou la piste. Nous l’enseignons
dès l’école de cyclisme. On y acquiert une
dextérité, un sens des trajectoires et des prises
de risques qui sont particulièrement utiles lors
des descentes de col ou des sprints d’arrivée. »
Sans compter l’entraînement de fond que
cela représente. Car si les épreuves sont
courtes comparées à la route, pendant
une heure l’effort est intense. « Capable
d’endurer des fréquences cardiaques élevées
durant toute la course, un bon crossman est
toujours un bon routier. » Engager autant
de coureurs en cyclo-cross, cela demande
un effort particulier pour le club. Les vélos
sont spéciaux, les roues particulières,
à chaque type de terrain correspond un
type de pneus particuliers… Sans compter
les frais de déplacements ! « Mais le fait
de nous rendre en équipe sur des courses crée
un véritable esprit de famille. Pour un jeune
cadet, partir avec les pros, être logé dans
le même hôtel, les côtoyer tout un week-end,
parcourir le même terrain, ce sont des souvenirs
formidables ! » Georges Makowski
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Depuis les épreuves de jeunes régionales jusqu’au championnats du monde, Auber est présent sur tous les terrains du cyclo-cross.
Art contemporain, danse, botanique ou aéronautique, 8 idées pour découvrir, apprendre et rêver ! Textes : Georges Makowski
CENTRE NATIONAL DE LA DANSE Pantin
3 Scènes de bal, bals en scène. Jusqu’au 30 avril. Le bal : temps de la fête, de la mise en scène des corps, de la rencontre… Cette exposition évoque l’évolution du bal et ses multiples mises en scène, dans des œuvres chorégraphiques mais aussi cinématographiques, avec de nombreux extraits de films du monde entier, du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur.
MAINS D’ŒUVRES Saint-Ouen
4 Fruiter, Marie Preston. Jusqu’au 27 mars. Issue d’un travail de recherche de deux ans sur la question de l’abondance, Fruiter est une réflexion sur l’accumulation générée par nos sociétés « d’abondance » dont le modèle est la production de la nature.
LA GALERIENoisy-le-Sec
5 Le Monde physique. Avec Julie Béna, Rodolphe
Delaunay, Estefanía Peñafiel Loaiza (artiste en résidence
jusqu’en avril), Anne Tallentire. Aux observations concrétes
du monde se mêlent des représentations plus abstraites,
issues de l’imaginaire.
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8 IDÉESD’EXPOSITION
PARC DÉPARTEMENTAL DE LA BERGÈREHistoires d’arbres. 1 Du 2 au 27 mars. Découvrez quelles sont les légendes, les histoires, les mythes qui se cachent derrière chaque écorce. Une exposition de Mémoire et Patrimoine. Adulte et enfant, à partir de 10 ans.
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MUSÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE Le Bourget 6 Le mois de l’hélico. Après travaux, le hall des hélicoptères présente 25 appareils. Mini-visites spéciales du hall de la voilure tournante, baptêmes d’hélicoptères, démonstration de drones...
MAISON POPULAIRE7 Urban Proof par Dardex M2F & Playmobits d’Axel Debeuldu 14 mars au 9 avril 2011. Dans Urban proof les spectateurs sont immergés dans un univers urbain en 3D.Lorsque les Playmobiles deviennent des instruments de musique cela donne Playmobits : à la fois séquenceur, boomer, jusqu’à la platine disque en forme de dragon !
ESPACE KHIASMA Les Lilas
7 Image trouvée, Sabine Massenet
Installation vidéo, lumière et son jusqu’au 24 mars 2010
Après avoir déposé des images dans des livres de bibliothèques de la Seine-Saint-Denis, Sabine
Massenet a fait d’étonnantes rencontres de lecteurs.
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FORUM // Le Blanc-Mesnil L’autoportrait. 2 L’autoportrait, un thème rebattu, demeure toujours un « sujet d’inquiétude ». Comment faire pour donner de nous un autoportrait qui ne soit ni gênant ni indécent au regard des autres ? Une exposition réalisée avec les œuvres de la Collection du Frac Île-de-France.
1 Parc départemental de la BergèreTél. : 01 43 93 78 95Accès chemin latéral à l’avenue Paul-Vaillant-CouturierBobigny
2 Le Forum de Blanc MesnilPlace Libération93150 Le Blanc Mesnil01 48 14 22 00
3 Centre National de la Danse1, rue Victor-Hugo93507 Pantin 01 41 83 98 [email protected]
4 Mains d’Œuvres 1, rue Charles-Garnier93400 Saint-Ouen01 40 11 25 25
5 la GalerieCentre d’art contemporain1, rue Jean-Jaurès93130 Noisy-le-Sec01 49 42 67 17
6 Musée de l’Air et de l’EspaceAéroport de Paris - Le Bourget 93352 Le Bourget
7 Maison populaire9 Rue Dombasle93100 Montreuil01 42 87 08 65www.maisonpop.net
8 Khiasma 15, rue Chassagnolle 93260 Les Lilas info/résa www.khiasma.net 01 43 60 69 72
LES ADRESSES
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