revue de presse - difekako · 2014. 11. 4. · «c’est à la fois drôle et tragique,...
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REVUE DE PRESSE
ON T’APPELLE VENUS
Direction artistique et conception Chantal Loïal
Production : Cie Difé Kako
Co-production Festival de Marseille (F/D/Am/M), Festival Bolzano Danza / Tanz Bozen, Centre National de la Danse
Interprète et chorégraphe Chantal Loïal Chorégraphie Philippe Lafeuille Textes Marc Verhaverbeke
Avec le soutien de DRAC Ile-de France-Ministère de la Culture et de la Communication
Collaboration Artistique Paco Dècina, Costumes : Agnès D'At, Nicole Crampon Création Lumière et Technique: Stéphane Bottard
Association SACD-Beaumarchais (production et écriture chorégraphique) Conseil Général de Martinique
Co-réalisation Théâtre Municipal de Fort-France, DRAC Martinique (résidence performance), DJS Paris et Mairie du XIIIième, MJC Club – Créteil
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http://genevieve-charras.blogspot.fr/2012/07/avignon-off-entre-en-danse_22.html • Accueil • Pédagogie • Journalisme • Performances • Musée • Danse thérapie
Geneviève Charras L ' a m u s e - d a n s e !
dimanche 22 juillet 2012
Avignon "off" entre en danse! Le "off" affichait en Avignon bon nombre de spectacles de danse. En voici un petit aperçu parmi la vingtaine vus durant 5 journées très "denses"!
[...]
"On t'appelle Vénus" une œuvre signée Chantal Loïal de la compagnis Difé Kako, représentée à la Chapelle du Verbe Incarné se donne comme un hommage à la Vénus Hottentote qui fit la célébrité du corps médical à l'époque de colonialisme.Montrée pour sa différence et sa "monstruosité", cette femme noire incarne pour la danseuse chorégraphe originaire de Guadeloupe se donne dans l'interprétation intimiste, évocation discrète du destin de cette"vénus" meurtrie par les regards et les explorations, violations faites à l'adresse de son corps, "différent". Du bel ouvrage où la sensibilité de Chantal Loïal est révélée par Paco Décina qui lui offre ainsi une chorégraphie, une danse sur mesure. Les "fesses" y sont évoquées comme un hommage à la vie, au jeu de mots, à l'humour mais aussi aux formes callipyges de la belle danseuse qu'elle sait toujours être. Beaucoup de tendresse aussi dans ce solo, de révolte, d'aveux sur la valeur et l'estime que chacun a de soi-même. On a envie d'y rire et d'y pleurer tant la pièce est franche, brute, vraie. www.difekako.fr [...]
http://genevieve-charras.blogspot.fr/2012/07/avignon-off-entre-en-danse_22.htmlhttp://genevieve-charras.blogspot.com/http://genevieve-charras.blogspot.com/search/label/P%C3%A9dagogiehttp://genevieve-charras.blogspot.com/search/label/Journalismehttp://genevieve-charras.blogspot.com/search/label/Performancehttp://genevieve-charras.blogspot.com/search/label/Mus%C3%A9ehttp://genevieve-charras.blogspot.com/search/label/Danse%20Th%C3%A9rapiehttp://genevieve-charras.blogspot.fr/http://genevieve-charras.blogspot.fr/2012/07/avignon-off-entre-en-danse_22.htmldifé kakoTexte tapé à la machine"On t'appelle Vénus" au JT de France 3 - 20 juillet 2012 http://youtu.be/zqWxSpmiuhY
difé kakoTexte tapé à la machine
difé kakoTexte tapé à la machine
difé kakoTexte tapé à la machine
http://www.difekako.frhttp://youtu.be/zqWxSpmiuhY
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2 Q DU 7 AU 13 JUILLET 2012 Q la deux P
5, 53 M€
d’Eurimages Q Lors de sa 127e réunion, du 19 au 22 juin à Copenhague, le Comité de direction du Fonds Eurimages du Conseil de l’Europe a accordé une aide à la coproduction à 17 longs métrages, pour un montant global de 5,53 M€. Depuis sa création en 1988, Eurimages a soutenu 1 453 coproductions européennes, représentant un engagement d’un montant total d’environ 440 M€.
115 245 € pour un Lalique Q Une nymphe tente désespérément de repousser un faune particulièrement entreprenant : une statuette de René Lalique (1860-1945), intitulée Le Baiser du Faune a atteint la somme de 115 245 € lors d’une vente, effectuée à Paris (Drouot), consacrée à l’Art nouveau et à l’Art déco. Il s’agit d’une épreuve d’essai en verre blanc moulé en ronde-bosse à cire perdue et patinée.
FOCUS
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BANDE DESSINEE Audrey Spiry en silence… Q Une partie de canyoning un peu flippante, un jeune couple en crise, et une manière incroyable de mettre en scène une histoire, dans des couleurs appuyées, fauves, et un graphisme à la fois libre et d’une incroyable justesse – quelque chose d’une narration cinématographique qui emporte le lecteur, image après image, dans une fluidité bourrée d’énergie. Audrey Spiry signe avec en Silence, un premier album étrange et beau, dans lequel l’auteure impose d’emblée un style, une manière, un expressionnisme du trait et de la couleur qui lui appartiennent en propre. Un corps plongeant dans l’eau, une plage irradiée de lumière, le courant d’une rivière, la sensation d’enfermement dans une grotte… Audrey Spiry a trouvé ses marques, pour un récit qui sait créer une tension, restituer l’intensité psychologique de certains instants où tout peut basculer, avec une étonnante économie de moyens, sans en rajouter dans le texte. Un vrai talent de dessinatrice et d’auteur, en silence.
S.H. En Silence, d’Audrey Spiry, chez Casterman, 168 pages, 16€.
Invisible, anonyme. Sans-papiers, migrants, les refoulés afghans de l’histoire, Paris 2009. (PHOTOS MATHIEU PERNOT/ÉRIC DUPONT, PARIS)
MARSEILLE à l’Atelier De Visu
En présence de leur absence Au tapage médiatique, Mathieu Pernot oppose une vision abstraite, silencieuse des clandestins afghans qu’il a photographiés, en 2009, à Paris, 10e. Après leur expulsion du square Villemin.
« NON tu n’as rien vu à Hiroshima » faisait dire Marguerite
Duras à sa « petite tondue de Nevers » dans le film d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour. Le photographe Mathieu Pernot, lui aussi, reconnaît n’avoir rien vu. Et c’est tout le paradoxe et la beauté des images qu’il a enregistrées au petit matin, durant l’été 2009, des migrants afghans, clandestins et refoulés
les gens
Olivier Metzger, en Arles Les Rencontres d’Arles, dirigées par François Hébel, consacrent leur édition 2012 à une certaine « école française » de la photographie, et invitent l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, qui a 30 ans De cette école est issu le Mulhousien Olivier Meztger, 39 ans, venu à la photographie après avoir été infirmier dans les hôpitaux publics. Diplômé en 2004, il avait été cette année-là lauréat du festival Off des Rencontres, pour sa série Data, puis nominé en 2009 au prix Découverte des Rencontres, et au prix Lacoste en 2012. En 2005 et 2008, il avait exposé à la mulhousienne Filature. En Arles, il présente sa
(DR)
ÉPINAL L’horizon retrouvé
Q La Lune en Parachute, galerie spinalienne, accueille les œuvres de cinq artistes, issues de la collection du Frac Lorraine : Iñaki Bonillas, Luis Camnitzer, Yona Friedman, Edith Dekyndt et Laurent Pariente. Sous le titre L’Horizon retrouvé, il y est question d’espace évanescent, de territoire ouvert sans limites, de ciel et d’au-delà. Y a-t-il quelque chose au-delà des nuages ?
Olivier Metzger.
nouvelle série, Smile Forever, portraits d’une femme aux cheveux gris, qui s’expose dans la lumière. « De sourires évocateurs volontairement prononcés aux moues glaciales ambiguës, elle veut vivre, ditil, comme si elle avait vingt ans de moins. En quête d’une seconde jeunesse, elle a l’âge du regard de l’autre. » R Q Jusqu’au 23 septembre. www.rencontres-arles.com
«John Cassavetes touchait à des choses auxquelles les femmespensent, mais qu’on n’attend pasd’un homme.» GENA ROWLANDS, ACTRICE.
Yona Friedman, prototypeimprovisé, 2009. (COLLECTION FRAC LORRAINE)
Telle serait la question, approchée, par tous les moyens de l’art. Jusqu’au 17 août. laluneenparachute.com
témoignages. Consignés en farsi, ces fragments de vie restituent l’arrachement douloureux, la violence subie sur les routes de l’exil. R
VENERANDA PALADINO
Q Jusqu’au 13 juillet à l’Atelier de Visu. 04 91 47 60 [email protected]
AVIGNON Vénus incarnée La simple puissance de son physique lui coûta la vie. Exhibée comme un monstre de foire, Saartje Baartman, cette Sudafricaine née à la fin du 18e fut maltraitée bien au-delà de sa mort en 1815. Presque deux siècles plus tard, la danseuse Chantal Loïal a fait de ses formes rubicondes ourlées de grâce, l’empreinte de son combat chorégraphique et politique. La Guadeloupéenne tissa sa geste à celle de la Vénus Hottentote et le solo qu’elle lui dédie incarne le saccage de l’impitoyable beauté. On t’appelle Vénus prolonge les engagements de sa compagnie Dife Kako («quelque chose qui chauffe » en créole) autour des questions mémorielles, de l’esclavage. Interprète pour les chorégraphes les plus réputés –Montalvo-Hervieu, Raphaëlle Delaunay, les Ballets C de la B–, elle porte ici à sa plus haute incandescence l’affirmation de la différence, interrogeant dans la violence du texte de Marc Verhaverbeke le regard de l’Occident sur l’autre, choisifié, relégué à l’indigénat. Tout en fluidité, ralenti, légèreté, On t’appelle Vénus défie la barbarie.
VEP.
Q Les 13, 14, 15 et 16 juillet à 12h15 à la Chapelle du verbe incarné[email protected]
Chantal Loïal ranime la Vénus Hottentote. (PHOTOPATRICK BERGER)
de l’histoire. De leur sommeil, Mathieu Pernot n’a pas voulu perturber la quiétude. Ensevelis sous des plis drappés, linceuls métaphoriques aux troublantes rémanences maniéristes d’un Bernin, les corps révèlent leur présence absente. Bel oxymoron qui interroge dans la forêt de signes médiatiques, la pertinen
ce du regard. Et notre responsabilité. Avant l’expulsion de la jungle de Calais, les Afghans échoués à Paris en quête de l’eldorado britannique, furent évacués du square Villemin dans le 10e arrondissement, à Paris. Mathieu Pernot prolongea ce travail photographique en recueillant, cette fois, leurs
la photo
Le Jardin des Papillons de Huhnawihr expose, du 12 juillet au15 août, les patchworks de Nadia Stumpf et Béatrice Bueche.
SENONES Fragments de voyage immobile Q Certains voyagent dans leur voisinage, à l’autre bout de leur rue, tel Nicolas Pinier, explorateur de proximité, qui parcourt les mondes d’à côté. A Senones, l’artiste messin pose des fragments de voyage immobile, avec d’autres artistes invités, qui sortent des sentiers battus et bornés : Isabelle Krieg, Mira Sanders, Gaëlle Dodain, Sophie Usunier et le Latourex
Morpho Cypris, explorateur enbotanique culturelle. (NICOLAS PINIER)
que créa un jour Joël Henry, dans le grand vent du dépaysement et de la liberté. Jusqu’au 30 septembre. A la Bibliothèque Dom Calmet.
Supplément hebdomadaireculture-loisirs-découvertes desDernières Nouvelle d’Alsace
Directeur de la publication :Francis HirnChef de service : Serge Hartmann
N° Commission Paritaire 0310 C 86450 - ISSN 0150-397X - Imprimerie DNAEdition, Coordination, Scènes : Veneranda Paladino - [email protected]ènes et cinéma : Nathalie Chifflet - [email protected] actuelles : Joël Isselé - [email protected]
Arts plastiques Serge Hartmann - [email protected] de vivre, gastronomie, tourisme : Sophie Dungler - [email protected] à Mulhouse : Jean-Michel Lahire - [email protected] à Sélestat : Vivien Montag - [email protected]
Coordination à Saint-Louis :Matthieu Hoffstetter - [email protected] publicitaire : Fabienne Tafani - [email protected] contact Reflet DNA - 17-21 rue de la Nuée Bleue - 67000 StrasbourgSecrétariat : Virginie Rivet - Téléphone : 03 88 21 57 50 [email protected]
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Télérama
Rien ne pouvait mieux convenir à la danseuse et chorégraphe antillaise Chantal Loïal que d’endosser le rôle de la Vénus Hottentote, cette femme africaine devenue une créature de ménagerie humaine dans la France du XIXe siècle. Sous le titre “On t’appelle Vénus”, Chantal Loïal met ses formes, sa gouaille et sa détermina tion rageuse à la disposition d’un morceau de l’histoire pour rendre hommage à une femme mais surtout lui rendre justice. Un pari qu’elle assume seule en scène.
Rosita Boisseau
http://www.slateafrique.com/2491/chantal-loial-danse-venus
Chantal Loïal danse pour Vénus
La danseuse et chorégraphe consacre un solo de danse à l'histoire de la Vénus hottentote. Un spectacle émouvant pour devoir de mémoire.
On t’appelle Vénus est le titre du solo que Chantal Loïal consacre à la Vénus hottentote. Depuis quelques années, cette danseuse et chorégraphe guadeloupéenne bouscule les critères de la critique bien pensante par son physique rare et son style atypique. Dotée de ce qu’on appelle «des formes» qui n’ont rien de longiligne, elle détonne dans le milieu de la danse contemporaine.
«On parle de moi comme de “la danseuse aux grosses fesses”, dit-elle avec sérénité. J’ai eu du mal avec ça au début. Mais désormais tout dépend de qui le dit et de la façon dont on me le dit. J’assume et, à ma façon, en participant aux créations de grands chorégraphes actuels, j’ai contribué à faire changer les critères et les codes concernant le physique. Tout le monde peut danser, la preuve!»
Car si Chantal Loïal se fait d’abord remarquer par ses rondeurs, elle retient l’attention par son talent. A preuve son carnet de bal chorégraphique, rempli de noms aussi prestigieux que les Montalvo-Hervieu, Raphaëlle Delaunay, C de la B (Ballets contemporains de Belgique), qui l’intègrent dans leurs créations. Parallèlement, Chantal Loïal dirige sa propre compagnie, Difékako («quelque chose qui chauffe» en créole) depuis 1994. Elle y relie magnifiquement les continents, les générations (avec des spectacles «grand» comme «jeune» public) et les styles. Car Chantal a aussi été formée dans les rangs des ballets africains Lokolé (Congo) et Lemba (danses d’Afrique centrale) et s’efforce de faire de chaque nouveau pas le résultat de l’ensemble de son itinéraire.
Un solo en forme d'hommage
Personnalité hors du commun, Chantal Loïal s’est naturellement emparée du personnage de la Vénus hottentote.
«Je ne savais rien au départ de l’histoire de cette femme, dit-elle. C’est Jacques Martial, le président du parc de la Villette à Paris, qui m’en a parlé. Mais cela a fait écho en moi: mon travail porte beaucoup sur les femmes et également sur le devoir de mémoire. L’histoire de cette femme m’a frappée, profondément touchée et j’ai senti que je devais en faire quelque chose.»
Le résultat sera un solo, né après deux ans de réflexion, de documentation et de préoccupation.
Saartje Baartman, cette Sud-africaine née à la fin du XVIIIe siècle, fut arrachée à sa terre natale pour être exhibée comme un animal de foire en Europe en raison de son physique hors du commun. Elle fut maltraitée jusqu’à sa mort en 1815 mais ne connut toujours pas le repos. Elle fut encore étudiée comme un phénomène scientifique, son corps moulé puis démembré afin d’étayer des théories fumeuses sur l’infériorité de certaines races. Ses organes sont placés dans des bocaux de formol au Musée de l’homme de Paris. En 1974 seulement, Saartje Baartman quitte la galerie d’anthropologie physique du musée. Enfin, en 2002, la France restitue la dépouille de «Vénus» à l’Afrique du Sud, qui lui offre finalement une sépulture selon les rites de son peuple. On l’appelait Vénus, du nom de la déesse de l’amour et de la beauté, un surnom terriblement ironique pour un destin profondément tragique.
Chantal Loïal veut rendre de la dignité à un être éprouvé par les plus grandes indignités. Afin de ne pas «tomber dans le pathos» et d’échapper au folklore –car «en tant que danseuse antillaise,dit-elle, on me soupçonne toujours de
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http://www.slateafrique.com/pays/7/Afrique%20du%20Sudhttp://www.rfi.fr/actufr/articles/026/article_14091.asphttp://www.difekako.fr/index.phphttp://www.slateafrique.com/2491/chantal-loial-danse-venus
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doudouisme»–, elle s’entoure de chorégraphes dont elle admire depuis longtemps le travail. Paco Decina l’aidera à trouver une qualité de mouvements tout en fluidité, légèreté et ralenti. Philippe Lafeuille insistera sur la mise en scène. Marc Verhaverbeke lui offrira les textes forts qu’elle déclame sur scène.
«On t’appelle Vénus! Je présume que tu t’en fous quand tu découvres la brume de Londres ou du Paris des grammairiens qui te veulent nue dans un mauvais poème. Ils t’exposent avec des nains, des géants, des bossus… Appellent le passant… Ils sont patrons de cirque, de théâtre, proxénètes, scientifiques… On te mesure. On moulera chaque partie de ton corps, mort!»
«Drôle et tragique»
Au final, l’émotion est au rendez-vous, mais la dignité bien présente aussi. De l’évocation des exhibitions foraines au retour de l’âme de Vénus, enfin libre et joyeuse sur sa terre natale, Chantal Loïal parvient à rendre un hommage plein de sensibilité à ce personnage.
Poussant la comparaison corporelle à son extrême, la danseuse clôt son spectacle par un clin d’œil et propose au public de savourer une suite d’expressions: coûter la peau des fesses, tire-fesse, coco fesse, avoir les yeux plus gros que les fesses, tomber les quatre fesses en l’air, aller à un pince-fesses…
«C’est à la fois drôle et tragique, explique-t-elle. Un rappel de ce qui a coûté la vie à cette femme: la simple puissance de son physique.»
On n’a jamais autant évoqué «la Vénus hottentote» que ces dernières années. Le réalisateurAbdellatif Kechiche lui a consacré un film (Vénus Noire). La chorégraphe sud–africaine Robyn Orly prépare à son tour sa vision de Saartje Baartman. Car seul l’art, sans doute, peut nous permettre de dépasser le goût de bile qui nous vient à la gorge à l’évocation du martyr subi par cette femme. Et seul l’art, sans doute, peut permettre à sa mémoire de désormais «danser en paix».
Kidi Bebey
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http://www.robynorlin.com/http://www.lexpress.fr/culture/cinema/abdellatif-kechiche-venus-noire-ne-devait-pas-etre-un-film-agreable_931119.htmlhttp://www.lexpress.fr/culture/cinema/abdellatif-kechiche-venus-noire-ne-devait-pas-etre-un-film-agreable_931119.html
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Saartje Baartman erfreut sich plötzlich größter Beliebtheit. Zwei
Jahrhunderte nachdem sie in ihrer Heimat versklavt, nach Europa ver-
schleppt, dort als Monstrum ausgestellt, zur Prostitution gezwungen,
mit nur 26 Jahren in den Tod getrieben und schließlich aus «wissen-
schaftlichem» Interesse seziert wurde, findet die Südafrikanerin heute
vor allem bei Choreografinnen leidenschaftliche Fürsprecher – bei
Künstlerinnen, die sich aus persönlichen Gründen mit Kolonial- und
Genderfragen beschäftigen. Vier Choreografinnen, ein Filmregisseur
und eine Theaterautorin haben der «Hottentot-Venus» jeweils neu-
ere Werke gewidmet. Robyn Orlin, die selbst aus Südafrika stammt,
meint zwar, sie sei als Spross einer weißen und daher kolonialherrli-
chen Familie nicht unbedingt legitimiert, sich Baartmans Schicksal in
deren Heimat anzunehmen. Doch in Europa kann sie guten Gewissens
die Frage stellen: «... have you hugged, kissed and respected your
brown Venus today?» Das klingt, als sei diese Verehrung selbstver-
ständlich, doch wer Orlin kennt, weiß um ihre nuancenreiche Ironie.
Nelisiwe Xaba, ebenfalls aus Südafrika, aber auf der Seite der
durch die Apartheid Diskriminierten geboren, bezieht sich expli-
zit auf Frankreich, wo die sterblichen Überreste Baartmans einst in
Formaldehyd konserviert und ausgestellt wurden: «Sakhozy says NON
to the Venus», heißt ihr Werk. Von den französischen Antillen stammen
Chantal Loïal und Annabel Guérédrat. Beide hinterfragen in ihren Soli
den Blick auf den exotischen Körper. Hat er sich in Europa wirklich
geändert? Steckt im Kulturbetrieb von heute, ja selbst im zeitgenös-
sischen Tanz, nicht noch immer das Erbe einer kolonialen männlichen
Lust auf Rundungen, braune Haut und einen Frauenkörper ohne ge-
sellschaftlichen Status? «Ihr seid doch immer noch Hottentottinnen»,
rufen die vier Choreografinnen den farbigen Frauen zu. Vielleicht sogar
den Frauen insgesamt.
Bestattet … Zur Welt kam Baartman 1789, im Jahr der Französischen Revolution.
1848 schaffte Paris die Sklaverei ab, Pretoria 1991 die Apartheid.
2002 wurden die sterblichen Überreste der «Venus» aus dem Pariser
Völkerkundemuseum nach Südafrika überführt, wo man sie mit staat-
lichen Ehren der Erde übergab. Der französische Staatspräsident
François Mitterrand hatte seinem südafrikanischen Kollegen Nelson
Mandela diesen hochsymbolischen Akt bereits 1994 versprochen. Doch
musste die französische Nationalversammlung zunächst eigens eine
«Lex Baartman» beschließen, um eine ihrer früheren Entscheidungen
aufzuheben: nämlich die, allen überseeischen Ausstellungsstücken den
Status unveräußerlichen französischen Kulturguts zu verleihen.
… und wiederentdeckt Warum aber das Beispiel Baartman? Warum gerade jetzt, und warum
so ein- bzw. vielstimmig? Mehrere Ursachen schieben sich ins Blickfeld:
Da war zunächst die Fußball-WM in Südafrika, die das Augenmerk auf
die «Rainbow Nation» lenkte, auf ihren Umbruch, ihre Schieflagen,
ihre Hoffnungen. Und auf die Situation der Frauen in diesem Land,
das Vergewaltigung noch immer wie ein Kavaliersdelikt ahndet. Dazu
kommt, dass Frauenrechte und andere kulturelle Errungenschaften in
Europa erneut unter Druck geraten. Die Sarkozy-Regierung in Paris
bekundete zuletzt immer öfter und offener, es gäbe durchaus höher-
und minderwertige Zivilisationen. Im Licht des Konflikts zwischen der
westlichen und der islamischen Hemisphäre werden die Beziehungen
zwischen den Zivilisationen überdacht und neu justiert. Das befördert
vor allem Vorurteile.
«... have you hugged, kissed and respected your brown
Venus today?» von Robyn Orlin Foto: Philippe Lainé
Den jüngsten Baartman-Skandal verursachte der schwedische
Künstler Makode Aj Linde. Er ließ seine Kulturministerin
eine «Baartman-Torte» anschneiden.
Mehr dazu auf kultiversum.de/tanz
Sie kam 1810 aus Südafrika und wurde in London und Paris ausgestellt – als Tänzerin, Prostituierte, vor allem als «Negerin». Heute steht sie erneut auf der Tanzbühne. Ein Versuch, mit ihr noch einmal Genderfragen und verdrängten Kolonialismus zum Thema zu machen
________Von Thomas Hahn
die hottentot-venus____________
ideen
64 tanz___juni 2012 juni 2012___tanz 65
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__________Saartje Baartman wurde aufgrund ihrer Körperfülle und der Klicklaute ihrer Sprache als Bindeglied zwischen Affe und Mensch angesehen. Und dennoch oder eben deshalb: als Tänzerin zur Schau gestellt_________
Symbol … Nicht nur per se ressentimentgela-
dene Kreise, auch die Wissenschaften
sahen in der «Hottentot-Venus» eine
universelle Vertreterin der afrikani-
schen Bevölkerung. Dass die medizi-
nischen Studien an Saartje Baartmans
Physiognomie sich auf Gesäß und
Genitalien konzentriert hatten, tat
der «Wissenschaftlichkeit» scheinbar
keinen Abbruch. Im Gegenteil. Die
Tragödie der ihrer Menschenwürde
mindestens fünffach beraubten Sklavin gehört zu den symbolträchtigs-
ten Traumata der Kolonialgeschichte. Baartman ist für Südafrika, was
die Nofretete für Ägypten darstellt: eine Erinnerung an Kolonialismus,
Entmenschlichung, Erniedrigung und Entrechtung – und an die
Schönheit und Würde der eigenen Kultur. Wie aber können Frauen
– ob afrikanischer oder anderer ethnischer Herkunft – sich heute mit
dem Objekt Baartman identifizieren? Indem sie es als Symbol neu de-
finieren und darüber nicht nur ihre eigene Stellung, sondern auch die
Kolonialgeschichte verarbeiten.
Genauso hält es Nelisiwe Xaba, einst Interpretin von Robyn Orlin. Das
Pariser Musée du Quai Branly (so lautet der verschämte Name für das
Hauptstadt-Museum der «primitiven» Kunst) beauftragte sie mit ei-
ner Choreografie. Xaba stellte sich vor, eine auferstandene Baartman
kehre in ihr Land zurück, finde sich dort nicht zurecht, gehe daraufhin
wieder zurück nach Paris – wo Sarkozy ihr nichts anderes erlaube als:
sich drei Monate lang in einem Museum zur Schau zu stellen. Fiktion
und Xabas eigene Geschichte vermengen sich hier mit historischen
Fakten. Denn die Händler, die Baartman 1810 nach London verschiff-
ten, wollten sie ursprünglich zusammen mit einem Giraffenfell an ein
britisches Museum verkaufen.
… und Schnittstelle Baartman gehörte zur
Sprachgemeinschaft der
Khoi-san, die heute prak-
tisch ausgestorben ist.
Insofern verweist ihr Beispiel
auch auf Völkermord. So
steht in Annabel Guérédrats
Choreografie «A freak show
for S.» das «S» für Saartje (die
in London auf den Namen
Sarah getauft wurde), aber
auch für Guérédrats ei-
gene jüdische Großmutter Sarah. Den ersten Völkermord beging be-
kanntlich das Deutsche Reich gleich zu Beginn des 20. Jahrhunderts
an den Herero im heutigen Namibia. Die Kolonisatoren betrachte-
ten die Einwohner eroberter Gebiete als Untermenschen, als Wesen
fernab der eigenen Spezies. Saartje Baartman wurde aufgrund ihrer
Körperfülle und der Klicklaute ihrer Sprache als Bindeglied zwischen
Affe und Mensch angesehen. Und dennoch oder eben deshalb: als
Tänzerin zur Schau gestellt. Noch heute dient ihr Beispiel dazu, den
Blick auf die tanzende Frau zu entlarven: «Sind wir noch immer Teil eines
Menschenzoos?» Beide, Nelisiwe Xaba und Annabel Guérédrat, wol-
len provozieren. Letztere hat sogar eine Machtprobe mit männlichen
Zuschauern gewagt, mitten auf dem Platz Jemaa El Fna in Marrakesch:
«Ich berührte ihre Hände, die sich auf die Absperrgitter stützten. Es
ist ein schmaler Grat zwischen Verführung und Provokation. Tanz darf
eben nicht wie ein Ritual aussehen. Meine Stärke ist, dass ich ihre
Blicke zurückweisen kann. Baartman konnte das nicht. Sie wurde wie
ein Tier im Zoo präsentiert.» Die Sklavin war damals nur eine von hun-
derten Verschleppten, die im Auftrag von Schaustellern nach Europa
verschifft und nach ihrem Tod von faszinierten Anthropologen unter
libidinösen Schaudern untersucht wurden. Das Show-Business bahnte
also damals den Blick der Wissenschaft vor. Als der Anatom Georges
Cuvier, der Baartman schon zu Lebzeiten von oben bis unten vermes-
sen hatte, post mortem ihr Gesäß zerschnitt, stellte er erstaunt fest:
«Das ist ja nur Fettgewebe!»
Karikiert … Cuvier beschrieb Baartman als ansonsten eher grazile Erscheinung mit
attraktiven Armen, Händen und Füßen. Nur ihr Gesicht fand er hässlich.
Die Zeichnungen, die sie als wandelnden, monströsen Wackelpudding
darstellen, können jedenfalls getrost ins Reich rassistischer Zerrbilder
verwiesen werden. Was wir über Baartman wissen, haben ausnahms-
los Europäer geschrieben und dokumentiert. Es sagt mehr über die
Autoren aus als über das Objekt ihrer Beobachtung. Das brachte die
afro-amerikanische Theaterautorin Suzan-Lori Parks dazu, in ihrem
Stück «Venus» (1996 in New York in der Regie von Richard Foreman
uraufgeführt) die Geschichte erstmals ins Positive zu ziehen. Dafür er-
hielt sie sogar den renommierten «Obie Award». Parks stellt sich vor,
dass Baartman als Gogo-Tänzerin berühmt werden, Geld verdienen
und sich so eine Existenz aufbauen wollte. Dadurch wurde sie zum
Ebenbild aller unter falschen Versprechungen in die Prostitution ver-
schleppter Frauen.
… da füllig Die Karikatur aus dem frühen 19. Jahrhundert konnte die schwarze
Venus bis heute nicht abschütteln. Rundungen sind in der gesam-
ten Ikonografie ein Fixpunkt ihrer Identifikation geblieben. Chantal
Loïal, einst in der Kompanie Montalvo-Hervieu als «die Tänzerin mit
dem dicken Hinterteil» stilisiert, spielt in ihrer eigenen Produktion
«On t’appelle Vénus» mit einem Totenschädel und kokettiert mit ih-
rer Körperfülle, die sie zum ersten Mal nicht nur humoristisch, son-
dern auch tragisch einsetzt. Dazu ließ sie sich von Paco Dècina eine
Choreografie erarbeiten, um dem karibisch-feurigen Stereotyp zu
entkommen. Auch bei Robyn Orlin geht es um Körperfülle. Die aus-
ufernde Gestalt von drei der fünf aufgebotenen Damen hakt ironisch
sowohl hinter den afrikanischen als auch hinter den europäischen Blick.
Verurteilt ... Wie ernst der Hintergrund ist, bricht in Orlins «... have you hugged,
kissed and respected your brown Venus today?» nur manchmal
durch. Zum Beispiel, wenn sie an Baartmans Prozess erinnert. 1810
verklagte die African Institution, eine Vereinigung zur Abschaffung
des Sklavenhandels, in London die beiden Schausteller, die nach
Augenzeugenberichten die «unglückliche Kreatur notfalls mit dem
Stock» zwangen «zu gehen, zu tanzen, sich selbst zu zeigen, nicht
um ihres Vorteils willlen, sondern für den Profit ihres Masters». Doch
Baartman entlastete ihre Peiniger. Ein paradoxer Versuch, sich als
selbstbestimmt zu empfinden? Die Wissenschaft debattiert bis heute
darüber. «Ich bin nicht schwarz, ich bin braun!», heißt es bei Orlin. Das
erinnert auch an die unselige Hautfarben-Debatte vor und nach der
Wahl Barack Obamas. Die Hautfarbe der «Venus» wird in der Tat mit
gelb-braun beschrieben. Nichtsdestotrotz nennt der tunesisch-fran-
zösische Filmregisseur Abdellatif Khechiche sein cineastisches Werk
«Vénus noire». Das Fürchterlichste ist der Blick des Publikums, der zum
eigenen wird: «Es ist unmöglich, sich von dem Bild zu befreien, das
die Anderen sich von einem machen», sagt der Regisseur, weil er aus
eigener Erfahrung weiß, was es heißt, aufgrund seiner Herkunft oder
Hautfarbe vorverurteilt zu werden. Die Bezeichnung «Hottentot» war
denn auch weniger wissenschaftlich begründet als vielmehr ein simp-
ler Sammelbegriff für die verwandtschaftliche Nähe zu den Primaten.
Insofern ist die «Hottentot-Venus» als Oxymoron und Ausdruck extre-
men Spotts zu verstehen.
… und befreit Orlin wagt deshalb, was bisher niemand wagte. Sie geht das Thema
mit Humor an. Der Blick richtet sich nach vorn, statt die üblichen
Klageklischees abzutasten. Wenn die Tänzerinnen «I’m a prostitute»
oder «Motherless Child» singen, dann mit unbändiger Energie. In einer
Bilderfolge, die Orlin wie Kabarettnummern montiert, kombiniert sie
Gesang, Sprechtheater, Videokunst und Tanz nach Belieben, ob auf der
Bühne oder im Saal. Ihr künstlerisches Attentat nimmt alle Abziehbilder
auf die Schippe, samt Schälen und Verteilen von Bananen, und verkün-
det implizit: Zu unserer neuen Freiheit gehören eben auch Dinge, die
nach euren Maßstäben unter «schlechten Geschmack» fallen. Etwa die
plumpe Anmache des Publikums. Die Tänzerin Dudu Yende beschwert
sich direkt bei ihrer Chefin: «Sarah Baartman ist eine zu schwere Rolle.
Robyn, ich mache Schluss!» Wie zum Beweis dafür, dass der Job zu
hart ist, verletzte sich Yende tatsächlich und trug zur Aufführung wäh-
rend des Monaco Dance Forum einen Fuß in Gips. «Da haben wir sie
einfach ins Publikum platziert», erzählt Orlin gelassen. Yende wandte
sich dort per Mikro und Kamera an eine europäische Zuschauerin und
forderte sie auf: «Repeat after me …». Soll heißen: Ab jetzt geben wir
den Ton an.
Saartje Baartman, genannt die
«Hottentot»-Venus, starb am
29. Dezember 1815. Der Leichnam
wurde konserviert und noch bis
1974 im Musée de l’Homme in Paris
ausgestellt. Erst 2002 wurden die
sterblichen Überreste nach Südafrika
gebracht, damit ihr Volk sie bestatten
konnte. Ein Gipsabdruck ihres
Körpers steht nach wie vor im
Musée de l’Homme.
Foto: Antoine Devouard/Rea/laif
ideen
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DANSE - Samedi soir à Bayeux
Mélanie Lomoff et Chantal Loïal sur la scène de la Halle aux Grains Samedi soi" la Ville de Bayeux donne «Carte blan-che à Mélanie Lomoff », danseuse caennaise qui occupera la scène en première partie avant de lais-ser la place à sa complice Chantal Loïal.
Organisé par la ville de Bayeux et rassociation Danse Perspective ce spectacle sera divisé en deux parties. Dans la première, intitulée« Musique intérieure >>, Mélanie Lomoff évoquera son parcours de danseuse interprète. Un défi-lement de petits bouts de son
histoire, des traces à la fois fragiles , drôles et touchantes, et d'une virtuosité époustou-flante. Ce sera aussi pour Mé-lanie Lomoff comme un re-tour aux sources, elle qui dé-buta dans les studios de danse du Gay-Sçavoir et sur le plateau de la Halle aux grains avant d'entamer une carrière professionnelle. Elle a en-suite fréquenté les scènes in-ternationales avant d'obtenir en décembre 2000 le grand prix de danse contemporaine au 9• concours international de danse de Paris.
Rencontre avec les artistes
En seconde partie de soi-rée, Chantal Loïal proposera un solo chorégraphique ins-piré de l'aventure de la Vénus
hottentote, jeune esclave africaine qui devint une bête de foire à Londres en 1810 à cause de sa morphologie peu commune. La danseuse pro-pose un travail autour du corps et du regard de rautre.
Avant le spectacle, ceux qui le dés irent pourront rencon-trer et discuter avec Chantal Loïal et Mélanie Lomoff ainsi que des danseurs de la ré-
gion. Des duos et des perfor-mances seront proposés au-tour d'un apéritif antillais [sur réservation). Pratique:samedi31 mars, ren-
contre à 19 h au centre de danse de Bayeux. Entrée li-bre mais sur réservation au 02 31 92 36 68. Spectacle à 20h30 à la Halle aux Grains. Tarifs: 11 € 16 €. Rensei-gnements au 02 3192 03 30.
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Francophonies du Sud/mars 2010
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Le 18ème du mois/ mars 2011
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Point d’Afrique/mai-juin 2011
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Le Mag/ janvier 2011
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Le Mag/ janvier 2011
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El impulso-C8 Cultura/ 21 mars 2011
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Chantal Loïal danse pour VénusLa danseuse et chorégraphe consacre un solo de danse à l'histoire de la Vénus hottentote. Un spectacle émouvant pour devoir de mémoire.Un solo en forme d'hommage«Drôle et tragique»
Page vierge2012-07-22-VENUS-AMUSE-DANSE2.pdfGeneviève Charrasdimanche 22 juillet 2012Avignon "off" entre en danse!