rêve-elle-action de l'hiver 2013

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Hiver 2013 Bulletin de liaison du Centre des femmes de Rivière-des-Prairies Nouvelles du Centre Invitation à la Journée Internationale des femmes Bonne nouvelle Nouvelle stratégie du SPVM pour contrer la violence conjugale Femmes remarquables Frida Khalo : grande peintre et femme vaillante Dossier chaud Financement des organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux (OCASSS)

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Bulletin de liaison du Centre des femmes de Rivière-des-Prairies : http://www.cdfrdp.qc.ca

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Page 1: Rêve-Elle-Action de l'hiver 2013

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Nouvelles du Centre Invitation à la Journée Internationale des femmes

Bonne nouvelle Nouvelle stratégie du SPVM pour contrer la violence conjugale

Femmes remarquables Frida Khalo : grande peintre et femme vaillante

Dossier chaud Financement des organismes communautaires autonomes

en santé et services sociaux (OCASSS)

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Pour la fin d'année et des activités, les participantes du Centre des femmes étaient invitées à se revoir pour fêter autour d'un bon souper suivi d'une soirée dansante.

Le plaisir et les sourires étaient au rendez-vous. Il y eu des tirages et nous avons été invitées à prendre place sur le plancher de danse. Les femmes étaient habillées de leurs plus beaux atours et affichaient leurs plus beaux sourires.

Malgré la faiblesse de mes jambes, je me suis lancée sur le plancher afin de pratiquer mon activité préférée.

La veillée a fini vers minuit, tout le monde est reparti avec des visages remplis de sourires.

DANIELLE CYPIHOT

Journée internationale des femmes

DES NOUVELLES DU CENTRE

Fête de Noël 2012 au Centre des femmes

Le Centre des femmes de Rivière-des-Prairies vous invite à la Journée internationale des femmes Mercredi 6 mars 2013.

Déroulement de la journée 14h30 : Accueil au Centre 15h : Jeux de Connaissance 15h30 : Atelier sur le thème « Le féminisme, plus actuel que jamais... pour des lendemains égalitaires »

17h : Improvisation de Femmes en action 18h : Souper 19h : Activités artistiques 20h : Musique et danse 21h30 : Fin de la soirée

P.S. : Nous vous invitons à apporter un objet, une chanson, un poème, une image, un symbole ou autres qui signifient pour vous : Le féminisme ou l’égalité. Pour information ou confirmation de votre présence : 514-648-030.

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Depuis l’automne dernier, les organismes communautaires autonomes en santé et services sociaux (OCASSS) mènent une campagne nationale de mobilisation initiée conjointement par la CTROC et la Table pour l’amélioration de leur financement.

Chaque jour, nombre de travailleuses, travailleurs, bénévoles, citoyennes et citoyens constatent que les OCASSS accomplissent des exploits avec des moyens insuffisants pour répondre adéquatement à l’ensemble des besoins exprimés par la population.

Cependant, ce sous-financement a des impacts sur le fonctionnement des organismes. Certains font face à une réduction des heures d’ouverture, une diminution ou la dispari-tion d’activités, l’apparition de listes d’attente, un roulement de personnel, un épuisement professionnel, une augmentation des heures consacrés à la recherche de financement...

D’ailleurs, des organismes dont moins de 50 % de la mission est financée par l’Agence de la santé et des services sociaux doivent parfois jongler avec six ou sept bailleurs de fonds pour réaliser pleinement leur mission. Après quatre ans de gel des budgets communautaires et malgré l’engagement de l’Agence pour un meilleur financement, la situation reste peu reluisante.

« La plupart des groupes n’ont pas reçu d’augmentation de leur financement depuis plusieurs années. Il est plus que temps que le financement des organismes corresponde à la reconnaissance de leur contribution au développement social et économique du Québec » explique Marie Leclerc, porte-parole de la Table des regroupements provinciaux d’organismes communautaires et bénévoles (Table).

Dans le cadre de cette vaste campagne nationale, l’ensemble des organismes commu-nautaires en santé et services sociaux du Québec veut :

1. Obtenir du gouvernement québécois un plan national de rehaussement du soutien à la mission des OCASSS pour combler leur manque à gagner annuel de 225 millions, dont 60 millions pour la région de Montréal au PSOC;

2. Obtenir du gouvernement québécois l’instauration d’un véritable programme national dédié au financement à la mission des OCASSS, qui inclut les sommes versées au plan national de rehaussement.

À travers cette campagne, les organismes interpellent le gouvernement pour mettre fin au problème de sous-financement avec lequel ils doivent composer annuellement. Ils enten-dent faire déposer par les députés de chaque circonscription à l’Assemblée nationale les nombreuses signatures recueillies auprès de la population en soutien aux organismes communautaires. Au cours de cette campagne, d’autres actions auront lieu à travers la province. La population est invitée à suivre la progression de ce dossier et continuer à démontrer son soutien à leurs organismes.

Source : http://jesoutienslecommunautaire.org

Pour le rehaussement du financement des OCASSS

DOSSIER CHAUD

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PAROLE DE FEMMES Les matins de Ghislaine

Matin noir et froid d’hiver. C’est la pleine lune on dirait. Elle est là qui me guette du haut de son perchoir sombre.

Je termine mes mots croisés. Définition : papillon de grande taille. Réponse : uranie.

Si on intervertit deux voyelles, le mot peut devenir « urina ». C’est ainsi que maman nous nommait autrefois pour s’amuser.

Elle nous appelait Urina Belleenvie. Maman pouvait avoir beaucoup de finesse et d’humour.

De petits souvenirs, comme celui-là, me reviennent quelquefois dans les matins doux et tranquilles.

Un peu comme si maman venait me signifier sa présence, malgré sa longue absence.

Un sourire, un clin d’œil, une main sur l’épaule. Il y a encore au fond de moi une petite fille affectueuse,

malgré que je sois devenue plus âgée que maman n’a jamais été. Mystère de la vie et de la mort.

Félix Lelerc disait : « C’est beau la mort, c’est plein de vie dedans. » Heureusement!

GHISLAINE SÉGUIN

Une chère amie est partie définitivement avec sa famille, ses bagages et l’espoir de se retrouver,

de retour dans son pays d’origine.

En songeant à elle, je lui dédie ce texte : Quand un ami est parti pour toujours

un deuil s’installe pour longtemps. Il laisse peu de mots et beaucoup de silences.

Un vide immense qui ne se comble pas facilement. Et dans le temps et dans la distance,

un sentiment comparable à l’abandon s’installe. Se promener dans les lieux où l'on a partagé des moments...

Ce n’est pas possible pendant quelque temps, il ne reste que des souvenirs

et le sentiment d’impuissance pour les reprendre. Exister… c’est juste triste.

Les semaines et les mois vont passer et je me surprendrai en pensant à toi, mon amie.

Mon sourire va se confondre avec le tien

et le soleil va finir par faire fondre ma peine.

INÉS ESPASANDIN

Au revoir...

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Faire du bénévolat offre de nombreux avantages. Le bénévolat est la meilleure façon de développer une nouvelle compétence ou de se découvrir un nouveau talent.

C’est un excellent moyen d’expérimenter, de s’entraîner et la possibilité de renforcer votre confiance en vous, même avoir plus d’estime pour soi.

Le bénévolat, c’est donner votre temps, votre énergie et vos compétences généreusement et gratuitement.

Le bénévolat répond à votre quête d’accomplissement de soi et e très gratifiant. Il vous aide à vous sentir mieux dans votre peau.

Le bénévolat est une manière parfaite pour apprendre à connaître des personnes de diverses conditions sociales et de milieux différents.

Le bénévolat vous aide à participer au bien-être et au bonheur des gens. Donc si ça vous tente, venez au Centre des femmes et venez rencontrer les travailleuses qui vous recevront avec plaisir.

CLAUDETTE LAJEUNESSE

De nombreux avantages à faire du bénévolat...

C’est l‘image d’une mère à l’enfance Qui prend soin des siens sans relâche

Qui protège à chaque instant Sans rien demander en échange

Une femme C’est une jeune fille, qui s’élance

dans la vie, à fleur de l’âge pour rechercher sa place

et s’y épanouir

Une femme C’est l’héroïne de tous les jours

qui cherche à joindre les deux bouts Prête à tous les sacrifices

Pour vivre librement ses rêves

Une femme C’est se réaliser pleinement

Être forte et sensible parce qu’on est un tout parce qu’on est la vie

ROSE PESTELLE VAILLANT-JACQUES

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FEMME REMARQUABLE Frida : grande peintre et femme vaillante

Frida Kahlo Calderón est née le 6 juillet 1907 à Coyoacán, Mexique. À l’âge de six ans, la polio affecte sa jambe droite, laquelle devient plus mince que l’autre. Une maladie qu’elle essaie de cacher en mettant des pantalons et des jupes longues.

En 1922, elle s’inscrit à l’École nationale préparatoire. Elle était intéressée par les sciences naturelles, la biologie et l’anatomie et voulait être médecin. Trois ans plus tard, lorsque le bus dans lequel Frida voyage heurte un tramway, elle se brise la colonne vertébrale.

Depuis, elle passe des jours au lit avec des mouvements réduits et commence à peindre à l’aide d’un chevalet que son père installe devant elle. Son premier portrait est celui d’un ami. Elle continue à peindre avec un miroir pour créer ses fameux autoportraits.

Elle débute avec des peintures réalistes avec des portraits d’amis et de la famille, des fleurs, des animaux domestiques. Puis, l’intensité de ses émotions et la réalité de son corps brisé l’amè-nent à peindre de plus en plus ses propres portraits combinés à l’expression onirique et à des images parfois brutales. Comme peintre, elle est associée à des tendances surréalistes.

En 1929, elle épouse Diego Rivera, dont elle divorce en 1940 puis se remarie avec lui un an plus tard. Elle enseigne la peinture à l’École des arts visuels et devient membre du Séminaire de la culture mexicaine. En 1938, Frida monte sa première exposition solo à la Galerie Julien Levy de New York.

En 1950, elle est opérée sept fois à la colonne vertébrale, de sorte qu’elle doit passer neuf mois à l’hôpital. Trois ans plus tard, à son 46e anniversaire, est organisée sa première exposition solo au Mexique. La joie de cette année se termine quand elle se voit amputée de sa jambe droite. La frustration de ne pouvoir enfanter, la jalousie en raison des infidélités de son mari et sa dégradation physique progressive ont été les thèmes centraux de son œuvre.

Frida explique : « Je me peins moi-même parce que je passe beaucoup de temps seule et parce que je suis le sujet que je connais le mieux. Je suppose que c’est pour cela que j’en arrive à briser les tabous liés au corps et à la sexualité des femmes »

Cette grande artiste se distingue parce qu’elle est une femme qui, malgré ses difficultés physiques et émotionnelles, a su s’exprimer par la peinture et en faire un exutoire. À travers sa souffrance, son courage et son grand talent, Frida nous a légué ses œuvres magnifiques qui témoignent de son histoire avec sensibilité, courage et détermination.

BRAULINA PESANO

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Améliorer l’avenir

FEMMES REMARQUABLES

Connaissez-vous les souliers SoleRebels? C’est une compagnie qui utilise 50 % de ma-tériaux recyclés : le tissu provient de morceaux de couvertures jetées ou de vieux uni-formes d’armée et les employés ramassent les pneus sur la route de camionneurs pour créer les semelles. La meilleure partie de l’histoire, c’est que c’est une femme qui est à la tête de tout ça : Bethlehem Tilahun Alemu, une éthiopienne autodidacte.

En Afrique, il paraît qu’il est difficile pour une compagnie de percer parce que c’est dur de trouver un marché, c’est-à-dire des consommateurs. Pourtant, c’est une terre qui est rem-plie d’opportunités pour les entreprises qui prennent le virage vert. C’est ce qu’a fait Mme Alemu et d’autres de ses compatriotes. En plus de surmonter le problème du marché en ayant une visée mondiale, elle a créé des emplois dans son bout de pays.

Selon une enquête sur les entreprises menée à Cap-Vert et au Bostwana, les femmes possèdent maintenant plus de la moitié des PME (mais moins de 10 % au Nigéria et en Afrique du Sud). Les entrepreneures ont en moyenne 4 ans de moins que les hommes. La liste des femmes africaines entrepreneures est longue, mais citons-en quelques-unes en exemple :

— Eleni Gabre-Madhin, fondatrice et présidente de l’Ethiopian Commodity Exchange, une compagnie visant à améliorer les politiques et les marchés agricoles d’Éthiopie.

— Patricia Gieskes fondatrice de l’Usine à emploi, une agence de placement qui veut former de jeunes Congolais au travail de bureau en plus de les mettre en liaison avec des employeurs. Son entreprise est située dans la capitale Kinshasa, au Congo.

— Nadia Zeine qui gère Effet de marque, une compagnie du Ghana qui opère dans les secteurs des communications et la conception graphique.

Pour moi, ce sont toutes des femmes qui font preuve d’audace, de persévérance et de courage. Malgré un contexte où il est difficile de percer, elles ont changé de stratégie pour réussir à avoir leur mot à dire quant à l’avenir de leur pays. En effet, ces femmes entretien-nent l’espoir de voir un jour leurs enfants ou leurs petits-enfants grandir dans un pays où il y a des opportunités d’emploi et où il leur sera plus facile d’avoir accès à une éducation, une formation. Nous avons besoin de femmes comme elles partout dans le monde.

Dans un contexte où l’environnement est un sujet important et où l’économie repose sur le développement local, il est temps de prendre action : de poser des gestes qui auront un impact pour la société si on veut espérer la voir un jour évoluer. Il faut se prendre en main, cesser d’avoir peur et essayer au moins toutes et chacune. Je vous souhaite d’aller de l’avant pour l’année 2013!

Source : http://journalmetro.com/monde/200942/les-entrepreneures-africaines-un-succes-mondial/

CORINNE COLON

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Chronique santé

LES GRAS

On a survécu à la période des fêtes et ses excès alimentaires. Partout, on nous parle des gras qu’on aurait dû éviter. Mais il n’est pas facile de s’y retrouver... Apprenons ensemble à les identifier :

1— Les polyinsaturés (bon gras) : Ils proviennent normalement des plantes (Carthame, tournesol, sésame, maïs). On les trouve dans les poissons gras aussi (thon blanc, saumon, maquereau) et dans des fruits à coque (noix) Les polyinsaturés baissent le taux de cholestérol dans le sang.

2— Les mono-insaturés (bon gras) : Ils proviennent normalement des plantes (olives, arachides, amandes, avocats, humus) Les mono-insaturés baissent le niveau du cholesté-rol dans le sang.

3— Les gras saturés (moins bon) : Ils proviennent surtout de source animale et de pro-duits laitiers (porc, peau de volaille, lait entier, fromage). On les trouve aussi dans la noix de coco, l’huile de palme et le beurre de cacao. Les gras saturés augmentent le cholestérol dans le sang.

4— Les gras hydrogénés (moins bon) : Ils proviennent de la transformation alimentaire. On les trouve dans les biscuits, craquelins croustilles (hélas!), la margarine et la nourriture frite comme les beignes (re-hélas!) Les gras hydrogénés augmentent le cholestérol dans le sang. Lorsque les substances graineuses se déposent sur la paroi de nos artères, le risque de maladie et de crise cardiaque augmente. Est-ce que ça faisait partie de nos résolutions, d’améliorer nos habitudes de consommation pour augmenter notre espérance de vie?

LE MYTHE DES CAROTTES

Depuis notre tendre enfance, on nous répète que les carottes sont le meilleur aliment pour préserver notre vue... C’est faux!

Les champions à ce titre sont les légumes feuillus comme les épinards et les choux verts.

Source : Andrea Thau, professeure d’optométrie)

LILI RINGUET

BRIC À BRAC EN VRAC

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C’est quoi une épicerie solidaire?

Me voilà de retour dans l’hémisphère nord et j’aimerais via les prochains articles vous parler de différents petits tuyaux ramenés de l’hémisphère sud. Mon premier article porte-ra donc sur la nécessité d’ouvrir des épiceries solidaires sur le territoire montréalais.

Ces espaces ressemblent à toutes les autres épiceries du monde, on y trouve des rayons, des clients en train de faire leurs achats et une caisse. Cependant, si vous jetez un coup d’œil sur les étiquettes, vous vous rendez assez vite compte que les produits sont vendus bien moins cher qu’ailleurs, entre 10 et 30% du prix de base. Par exemple, un paquet de pâtes qui coûte 1$ dans un supermarché va être revendu trente cents dans une épicerie solidaire. Leur objectif est donc de permettre aux consommateurs de payer moins cher des produits de base et de se nourrir convenablement tout en conservant leur dignité.

Dans les épiceries solidaires, vous rencontrerez des personnes âgées, des salariés, des étudiants, des personnes seules, des familles ou des chômeurs. Dans les rayons, vous trouvez tout ce dont vous avez besoin. Il y a des pâtes, les boîtes de conserve, les fruits, les légumes, les surgelés, les produits laitiers, les produits ménagers et même des comé-tiques de marque. Bref, il y a tout ce que vous trouvez dans un supermarché.

Il est aussi possible de trouver dans ces projets des volets animation et éducation, un autre attrait. On veut que l’épicerie soit un lieu convivial, un lieu d’échange permettant le réseautage et la circulation d’information, un endroit où divers groupes partenaires tiennent des kiosques à chaque activité. C’est pourquoi on y trouve aussi un coin café-rencontre ouvert à tous. Les enfants ne sont pas en reste : on s’occupe des tout petits pendant que leurs parents font leur épicerie ou profitent des activités proposées.

L’Épicerie solidaire est souvent gérée par une association qui a pour but l’accès de tous à une alimentation de qualité. Le projet est participatif et fondé sur la mixité sociale : c’est un lieu d’achat ouvert à tous 6 jours sur 7 où il est possible d’utiliser des aides finan-cières accordées par différents services sociaux, des ateliers cuisine pour le plaisir d’échanger et de manger ensemble, des ateliers beauté (coiffure et maquillage), des ateliers recyclage et compost, etc. des coins info santé pour des conseils au sujet des démarches de soin, un lieu d’implication porté par des équipes bénévoles qui assurent le bon fonctionnement quotidien.

Voilà, en espérant que cela vous donnera encore plus le goût de vous mettre en action et de bâtir ce genre de projet.

BÉATRICE BERLAND

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À Montréal et dans les environs, on dénote chaque année environ 5800 victimes de violence conjugale, en majorité des femmes.

En novembre dernier, le SPVM a présenté une nouvelle approche qui tient compte des réalités socioculturelles. Les policiers et enquêteurs bénéficient d’une nouvelle formation, de nouveaux outils (comme la grille d’évaluation du risque d’homicide) leur permettant une approche plus efficace.

Le milieu communautaire ainsi que la Fédération des ressources d’hébergement pour femmes violentées du Québec ont donné leur appui à ces mesures. Espérons qu’elles contribueront à augmenter le sentiment de sécurité des femmes.

Source : La Presse, 21-11-2012, Hugo Pilon-Larose LILI RINGUET

Unité 9 : une remarquable étude sociale

Nouvelle stratégie du SPV contre la violence conjugale

BONNES NOUVELLES

Je ne regarde pas souvent la télé. Ce que je préfère, c’est les docu-mentaires ou émissions de services. J’aime « La semaine verte », « Enquête », « Les Grands Reportages » « Découvertes ».

Pourtant, j’ai craqué pour une minisérie cette année. Je parle de « Unité 9 ». Écrite par Danielle Trottier, l’émission décrit le quotidien de femmes détenues. Traditionnellement tabou, le sujet en a d’abord fait sourciller plus d’un ou d’une. Mais l’auteur a su nous rendre attachantes ces femmes au passé compliqué.

On a été tentées de les juger, au départ, mais à mesure qu’on les découvre, on comprend mieux ce qui les a menées à poser des actes répréhensibles. Et que dire de Marie Lamontagne, le personnage principal, dont on apprit qu’elle a pris sur elle le geste de désespoir de sa jeune fille, victime d’inceste de la part de son grand-père? Au-delà de la dramatique, « Unité 9 » est surtout une remarquable étude sociale, écrite par une femme qui a su décrire avec justesse la révolte, les doutes, l’exclusion, l’injustice et les espoirs...

Rares sont les miniséries concoctées par les femmes, qui parlent de la réalité des femmes. Profitons-en! On est loin des « soaps » d’après-midi insignifiants produits aux États-Unis...

LILI RINGUET

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Lili « pète sa coche » - Construction et harcèlement envers les femmes

Ayant travaillé longtemps en tant que technicienne en ar-chitecture, jadis, vous vous doutez bien que j’ai eu à faire face à un accueil parfois hostile, sur quelques chantiers. Des farces plates et remarques désobligeantes, je connais. À force de détermination et d’humour, j’ai réussi à faire ma place et être « one of the boys ». Et pourtant... Je croyais que de telles situations étaient chose du passé en 2013. Eh bien, il semble que non!

Une étude du Conseil d’intervention pour l’accès des femmes au travail (C.I.A.F.T.) révèle que les rares femmes qui œuvrent dans le domaine de la construction sont harcelées, discriminées, parfois même violentées. Le CIAFT a recueilli le témoignage de 35 travailleuses de la construction qui ont accepté de dénoncer cette industrie sexiste. Et celles qui ont trouvé du travail peuvent déjà s’estimer chanceuses. Au Québec, elles représentent à peine 1,3 % de la main-d’œuvre, comparativement à 3,6 % en Colombie-Britannique et 6 % en Alberta. Et leurs conditions de travail difficiles les font abandonner après seulement 5 ans, pour certaines.

Les employeurs se défendent : « Une femme sur un chantier de construction, c’est difficile à gérer ». Ce que je crois, moi, c’est qu’ils ont juste peur de « mettre leurs culottes » et forcer les travailleurs à reconnaître la compétence de celles qui ont acquis leur diplôme au même titre que leurs confrères.

Je salue les femmes courageuses qui tiennent le coup! Comme dans plusieurs domaines, rien n’est gagné. On est habituées à se battre pour se faire accepter et respecter. Mais, pas avec nos poings : nous, on est plus intelligentes que ça!

Source : Journal de Montréal, Denise Proulx

LILI RINGUET

Joyeux anniversaire

aux Poissons, Béliers, Taureaux et aux Gémeaux.

Donc, à toutes celles qui fêtent leur anniversaire

au mois de février, mars, avril ou mai.

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Invitation aux membres

Vous avez des textes, des commentaires, des poe mes ou des blagues a publier? Le comite vous invite a nous les faire parvenir en tout temps.

Les textes se lectionne s apparaî tront dans l’une de nos publications.

Envoyez vos textes a [email protected]

ou par la poste au 12017, Alexis-Carrel, Montre al (Que bec) H1E 4B8

Téléphone : 514.648.1030

Centre des femmes

de Rivière-des-Prairies

Qui nous sommes?

Le Centre des femmes de Rivie re-des-Prairies est un organisme chaleureux, d’aide et d’entraide, d’information, d’e ducation et d’action sociale,

ouvert aux femmes de 18 ans et + sans exception. Membre actif du Regroupement des Centres de femmes du Que bec (l’R),

le Centre travaille a l’ame lioration des conditions de vie des femmes, individuellement et collectivement, tant sur les plans local, re gional, national que mondial,

qu’aux niveaux social, e conomique et politique.

Les membres du Comité journal Be ne voles : Be atrice Berland, Braulina Pesano, Claudette Lajeunesse, Corinne Colon, Danielle Cypihot, Ghislaine Se guin, Ine s Espasandin, Lili Ringuet et Rose Pestelle

Travailleuse : Myrle ne Dessalines