résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, septembre 2008

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Infos 2008-2009 No 1 - Septembre 2008

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Infos 2008 - 2009

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Infos 2008-2009

No 1 - Septembre 2008

UNE IDÉE DE SORTIE DIDACTIQUE ORIGINALE…

Au cœur de la montagne, il est loisible de remon-ter le temps pour découvrir les secrets de la fortifi-cation, de la préhistoire à nos jours, grâce à unequarantaine de panneaux didactiques présentantl’évolution des divers systèmes de défense (campretranché, oppidum, château fort, forteresse,...), lelong des couloirs du fort d’Evionnaz (300 m). Unecollection de casques romains et antiques, desmodèles réduits de machines de guerre médiévaleset des maquettes complètent la découverte.

La visite de l’étrange labyrinthe souterrain de cetouvrage antichar permet de percer les mystères desfortifications suisses et de comprendre le dispositiffortifié construit pour défendre l’axe routier duGrand-Saint-Bernard. Découvrez encore les plansétablis par Hitler pour envahir la Suisse ainsi quel’évolution des blindés et les principes du combatantichar.L’ouvrage d’Evionnaz est associé à une puissanteligne de barrages antichars entre Collonges etEvionnaz, intitulé «toblerone» en raison de saforme rappelant une marque de chocolat.

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA ZLA DÉCOUVERTE D’UN PAN

DU PATRIMOINE HISTORIQUE

DE LA SUISSE ET DE L’ÉVOLUTIONDE LA FORTIFICATION

DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS...

FORT D ÉCOUV ERT ESÀ E V IONNA Z

Pour visiter l’ouvrage, son responsable,Patrice Galletti, se tient volontiers à votre disposition pour tous renseignements (déplacement, prix école, place de parc,…) ou visite préparatoire d’une sortie de classe (matériel didactique à disposition):

natel 079 633 52 08 ou courriel: [email protected]

En cas de non réponse,appeler le 079 503 52 56.

Les médias se font régulièrement l’écho complaisantde méfaits dont les jeunes sont les agents ou lesvictimes. Rixes, agressions physiques et verbales,déprédations de biens publics ou privés, atteintes àl’intégrité des personnes, tout cela sous l’étiquetteréductrice d’une jeunesse que l’on aurait connuesage, hier, et qui serait devenue – simple malice destemps! – perverse aujourd’hui. On diffuse ainsi de lasociété actuelle une image tellement déformée quel’harmonie peut sembler la fade exception et laviolence, la moderne règle.

Cette image est fausse parce qu’elle confond surfaceet profondeur. Elle fait vendre, pas réfléchir. Discrètetransposition géographique, elle donne à croire quechaque village compte ses gangs rivaux et non plusses sociétés sportives. En physique, cela s’appelle uneillusion d’optique. En langage courant, unemalhonnêteté intellectuelle.

Cela dit, l’ingénuité n’est une vertu que chez lesjeunes filles chlorotiques et les séminaristesdébutants. Le monde de l’éducation n’est guèreseyant lorsqu’on le revêt de rose. Les temps et lestons se sont durcis depuis quelques années, en Valaisaussi, et pas seulement dans les arènes politiques.

Il me plaît de penser, en ces lignes de rentrée,qu’autour du pacte formateur à renouvelerrégulièrement entre autorités, parents etenseignants, peut se fonder une société du vivre-ensemble. Quelques valeurs fondamentales devraientà ce titre être entendues de tous. Par exemple:

La fréquentation de l’école est obligatoire. Face à cette insidieuse carie qui se développe un peu partout et qui voudrait que l’instruction soit unvaste supermarché où l’on vient se servir selon sesenvies et disponibilités, il convient de souligner lecaractère quasi-sacré de l’institution scolaire. Etre privé d’y accéder, un drame pour une part de la planète. Aussi est-ilindispensable de rappelerqu’en Valais l’année compte167 jours effectifs et qu’iln’est loisible à personne depicorer dans cet ensemblepour en modifier la durée enprolongeant ou anticipantles vacances sous prétexte detarifs avantageux.

Le respect mutuel est un socle non-négociable.On ne construit pas de société durable et épanouiesur le mépris, l’exclusion et la violence. L’école est lelieu où cela doit être rappelé et vécuquotidiennement. Il existe une juste hiérarchie quiconfère une autorité à l’enseignant, desresponsabilités aux parents, des devoirs aux élèves.On ne mélange pas impunément ces rôles et il y apéril à lézarder l’édifice en mélangeant les fonctions.On n’apprend pas, on enseigne mal dans un milieu oùrègnent la suspicion et la haine.

On n’a rien sans exigences. Le savoir ne se cueille pas comme la manne dans ledésert. Sa conquête exige de l’obstination, des effortsrépétés, de la patience, un aiguisage de la volontéqui donne même un profil formateur à l’échec, s’il estpassager. La connaissance est ce qui rend la personneprogressivement libre. On doit cette vérité à lajeunesse d’aujourd’hui: le plaisir n’est pas une vertupremière, mais la récompense obtenue au terme d’unparcours d’où il est souvent absent. Si l’écoleressemble peu ou prou à la vie, c’est par le mariagede l’épine et de la rose.

L’enseignant est un professionnel.A force de prétendre que l’instruction est l’affaire detous, elle n’est plus la spécialité de personne. Le maîtreou la maîtresse d’autrefois, hissés sur un piédestal derespectabilité pour une certaine exclusivité du savoir-transmettre, concurrencés aujourd’hui par les médias etles familles, exercent le métier de tous. Donc le métierde personne. Ce déclin du magistère, dangereux, est enpartie dû à une fébrilité démagogique qui fait de laclasse un lieu totalement indistinct, sans délimitation,de l’école un espace polymorphe, sans âme nioriginalité, et de l’enseignant un simple intermédiaire,interchangeable, de la transmission des savoirs. Deshussards noirs de la République à l’anonymat del’enseignant contemporain, il y a régression sociale etformidable érosion des contours.

Puissent ces humbles lignes, de gratitude et decorrosion, d’amitié aussi, rendre aux enseignants un

peu de leur juste grandeur!Jean-François Lovey,

chef du Service de l’enseignement

( Résonances - Septembre 2008 1

Humeur d’automneHumeur d’automne

2 Résonances - Septembre 2008 )

Sommaire

4-15

Sommaire Humeur d’automneJ.-F. Lovey 1

Collonges, Dorénaz, Evionnaz: projet autour du climat scolaire 40Bilan de l’éducation physique à l’école primaire (1/2) 42Nominations à l’ECCG de Sion, au SCJ et à la HEP 44Consultation sociale: Danielle Pahud à disposition 46Bourses et prêts d’honneur: délais et conditions 47Les dossiers de Résonances 48

Ecole et Musée 16 Valère: réouverture du Musée d’histoire - E. Berthod

Projets pédagogiques 18 Etudiantes en passerelle HEP et «auteures» pour enfants - N. Revaz

Projets pédagogiques 19 Carte touristique régionale réalisée au CO de Leytron - N. Revaz

Environnement 22 Un camp vert - S. Fierz

ICT 24 Compétences et formation des enseignant-e-s dans le domainedes ICT - S. Rappaz

ICT 25 Informatica 08: concours pour le secondaire II général - M.-T. Rey

ACM-ACT-AV 26 Calendrier des projets, nouvelle version - S. Coppey Grange

Education musicale 28 Education musicale au CO: état des lieux - C.-E. Clavien

Education physique 30 Et si c’était vrai… - N. Nanchen

Mémento pédagogique 31 A vos agendas - Résonances

Images et sons du Valais 32 Léonard Gianadda, d’une image à l’autre - A. Michellod

CRPE 34 Veiller très tôt à être bien assuré - P. Vernier

Pour vos classes 36 Sensibiliser les jeunes aux droits d’auteur - N. Revaz

Agenda Ecole-Culture 37 Des idées de sorties ou de rencontres - Service de la culture

Colloque 38 Nouvelle publication IRDP sur l’évaluation - IRDP

Livres 39 La sélection du mois - Résonances

Quels sont les changements et les

enjeux de l’année scolaire 2008-2009?

Ce dossier permet de faire un tour

d’horizon, d’entrouvrir les tiroirs de

l’Ecole valaisanne (Valais romand et

Haut-Valais). En lien aussi diverses

infos en fin de numéro.

Les infos 2008-2009 de l’Ecole valaisanneLes infos 2008-2009 de l’Ecole valaisanne

4 Les infos 2008-2009

du DECS

4 Décisions

importantes prises

récemment

7 Axes principaux

de l’année

2008-2009 -

chantiers ouverts

11 Calendrier parlementaire

2008-2009

11 Effectifs et postes

d’enseignement

11 Autres informations

diverses

15 Etincelles de culture

à l’école

Décision du Conseil d’Etat du 27 juin 2007relative à l’avenir des Ecoles de commerce (ESC)et de culture générale (ECG)

La décision du Conseil d’Etat du 27 juin 2007 entérinel’existence des écoles présentes en Valais (qui devien-nent désormais des ECCG) et pose une base solide auxévolutions qui attendent ces filières.

Pour les écoles de commerce, l’OFFT prévoit de mettreen place les conditions-cadres pour la nouvelle forma-tion commerciale en milieu scolaire, vraisemblablementselon le modèle 3+1 (CFC + stage MPC) que l’on connaîtdans les écoles valaisannes et qui satisfait les écoles etles entreprises.

Depuis cette décision du 27 juin 2007, les écoles de cul-ture générale ont, quant à elles, adapté le règlementcantonal et leurs grilles horaires (DCE du 3 juin 2008) afin

de répondre aux exigences de reconnaissance de la CDIP.Dès la rentrée 2009 en principe, les élèves ayant obtenule certificat de culture générale dans les options santé etsocial se verront proposer la maturité spécialisée.

4 Résonances - Septembre 2008 )

Les infos 2008-2009 du DECSLes infos 2008-2009 du DECS

Le chef du Département de l’éducation, de la culture et dusport a, en compagnie de ses chefs de service, convié le 13août dernier les cadres du DECS, les inspecteurs, les direc-teurs d’écoles du primaire et du secondaire ainsi que lesassociations à une séance d’information de pré-rentréescolaire organisée par Jean-Marie Cleusix, délégué à l’édu-cation et à la formation.

Claude Roch a fait un survol des décisions importantes pri-ses récemment, a mentionné les axes principaux et les di-vers chantiers ouverts, a évoqué le calendrier parlementairepour la fin 2008 (calendrier en partie provisoire parce quedépendant du résultat des consultations) et a donné quel-ques chiffres sur les effectifs et les postes d’enseignement(cf. pp. 4-14). Il a également indiqué que le DECS souhaitaitmettre un accent sur l’intégration de la culture dans letemps scolaire. Dans cette perspective, Jacques Cordonier,chef du Service de la culture, a fourni quelques indicationssur le lancement du dispositif intitulé Etincelles de culture àl’école, projet mené conjointement avec Jean-François Lo-vey, chef du Service de l’enseignement, et Claude Pottier,chef du Service de la formation professionnelle (cf. p. 15).Insistant sur le fait que la qualité de l’Ecole valaisanne n’estpossible que grâce au travail des enseignants sur le terrain,

le chef du DECS a profité de cette occasion pour remercierles personnes présentes, représentants de l’Ecole et du Dé-partement. «J’aimerais vous remercier pour le travail qui aété fait et vous souhaiter pour cette rentrée d’avoir la moti-vation pour continuer à servir notre belle jeunesse», a-t-ilconclu. La séance s’est terminée avec les questions de lasalle, en lien notamment avec la 10e année, l’enseignementspécialisé et l’introduction de l’anglais, auxquelles les chefsde service ont pu apporter des précisions. NR

Claude Roch a fait un point le 13 août sur l’année

scolaire 2008-2009 et les enjeux de l’Ecole valaisanne

pour l’avenir.

DÉCISIONS IMPORTANTES PRISESRÉCEMMENT� (

Pour les écoles de commerce, l’OFFT prévoit de

mettre en place les conditions-cadres pour la

nouvelle formation commerciale en milieu scolaire,

vraisemblablement selon le modèle 3+1.

Révision partielle du 27 juin 2007 del’Ordonnance fédérale sur la reconnaissance descertificats de maturité gymnasiale

Les nouvelles exigences fédérales se caractérisent parune augmentation de la part d’enseignement desbranches scientifiques qui a nécessité l’élaborationd’une nouvelle grille horaire des lycées-collèges vali-dée par décision du Conseil d’Etat le 5 mars 2008.Cette nouvelle grille horaire, qui entre en vigueur dèsl’année scolaire 2008-2009, va également dans le sensd’un rapprochement entre les cursus de chacun desétablissements permettant, notamment, des échangesfacilités.

La nouvelle formation gymnasiale se caractériserad’abord par:

une valorisation du statut des sciences expérimen-tales qui n’affecte pas les exigences pour les autresbranchesun statut de discipline à part entière pour la biolo-gie, la physique, la chimie, l’histoire et la géogra-phie, chacune se voyant attribuer une note proprel’inscription de l’informatique dans la liste des op-tions complémentairesla possibilité officialisée de faire de la philosophieune discipline fondamentale cantonaleet pour finir l’intégration de la note du travail de ma-turité dans le calcul pour l’obtention de la maturité.

Décisions du Conseil d’Etat des 23 et 30 avril2008 relatives aux mesures d’accompagnement

Le Conseil d’Etat a décidé d’octroyer un allégement ho-raire aux enseignants en fin de carrière, sans préjudicepour leur traitement, pour autant qu’ils aient exercéleur profession pendant 20 ans au minimum dans lesécoles publiques du canton ou dans les écoles privées re-connues et subventionnées par l’Etat et qu’ils aient as-suré un horaire moyen de plus de 75 pour cent durantles cinq dernières années. Cet allégement représente 3heures pour les enseignants de la scolarité obligatoire et

2 périodes pour les enseignants secondaires du 2e degré.Il est octroyé aux enseignants âgés de 58 ans révoluspour la scolarité obligatoire – et de 60 ans pour ceux dusecondaire du 2e degré – qui n’ont pas atteint l’âge de laretraite LPP avant le début de l’année scolaire.

Accord intercantonal sur la scolarité obligatoire (concordat HarmoS) et Conventionscolaire romande

Le concordat HarmoS a été très largement ratifié par laLandsgemeinde (GL) et les neuf parlements cantonauxauxquels il a été soumis jusqu’à ce jour (GR, JU, LU,NW, SG, SH, TG, VD, VS). Des procédures référendairessont en cours dans quatre cantons (GR, LU, SG et TG).Avant la fin 2008, l’Accord intercantonal devrait entreren vigueur (après la ratification de 10 cantons).

Le Parlement valaisan a adopté la loi d’adhésion à cesaccords le 7 mai 2008. Mais ce n’est que le 4 septembreque le délai référendaire sera échu.

Les structures de l’école valaisanne sont déjà adaptéesau concordat HarmoS. Il faudra donc se concentrer surles quelques mesures d’harmonisation non encore ef-fectives dans l’école obligatoire:

mesures liées à l’âge d’entrée à l’école obligatoirepour tous à 4 ansadaptation du nouveau plan d’étude cantonal auxstandards de formation suissesmise en place des mesures liées au monitorage suissemise en œuvre du portfolio pour les langues étran-gèresmise sur pied facultative des horaires blocs et desstructures de jour.

La Convention scolaire romande (CSR) n’a pas rencon-tré d’opposition auprès des parlements cantonaux deSuisse romande. On s’achemine donc vers une entréeen vigueur pour la fin de l’année 2008. Le cœur de laconvention scolaire romande, le Plan d’études romand(PER) est mis en consultation du 15 août au 31 décem-bre 2008.

Durant cette année scolaire, le Département va plani-fier dans le détail, en collaboration avec ses divers par-tenaires, la stratégie, les modalités et le calendrier dela mise en application de ces accords intercantonaux.

Décision du Conseil d’Etat du 18 juin 2008 fixant les indications selon lesquelles serontétablis dès l’année scolaire 2010-2011 les plansde scolarité des écoles primaires, du cycled’orientation et du secondaire II général

La décision du Conseil d’Etat du 18 juin 2008 prévoitque le plan de scolarité 2010-2011 permettra de mieuxharmoniser les vacances scolaires sur le plan cantonal.

( Résonances - Septembre 2008 5

Informatique au collège

RenforcementLes élèves des écoles de maturité pourront choisirl’informatique comme option complémentaire à partirde l’année scolaire 2008-2009. Lors de sa séance du12 juin 2008, la Conférence des directeurs cantonauxde l’instruction publique (CDIP) a adopté un pland’études cadre suisse pour l’option complémentaireinformatique au niveau gymnasial. www.cdip.ch >Documentation > Communiqués de presse

E n r a c c o u r c i

Il s’agit de mieux tenir compte du mécontentementcroissant des parents et des autorités. Les principes ca-dres proposés par le Département de l’éducation, dela culture et du sport pour l’établissement des plans descolarité et de vacances à partir de l’année scolaire2010-2011 sont les suivants:

Quelques jours à la fin juin, le mois de juillet et lapremière quinzaine d’août, jusqu’au 15, sont réser-vés aux vacances. L’année scolaire débute de façon uniforme dans lasemaine qui suit le 15 août (mais pas un vendredi). Dans la mesure du possible, il est accordé deux se-maines pleines de congés en automne (environ àmi-chemin entre la rentrée scolaire et les vacancesde Noël), mais au minimum une semaine et demie. Dans la mesure du possible, deux semaines pleinesde congé, mais au minimum une semaine et demie,sont planifiées à Noël. Pour les vacances de carnaval et de Pâques, en rai-son des différences culturelles entre les deux partiesdu canton, une planification distincte peut éven-tuellement être prévue. a) Pour la partie francophone du canton:

- A carnaval, la semaine pleine suivant le Jeudigras est accordée en congé.

- La semaine après Pâques est dévolue aux va-cances scolaires, ainsi qu’un ou plusieurs joursde la semaine sainte.

b) Pour la partie germanophone du canton:- Il n’est pas obligatoire de prévoir deux coupu-

res correspondant à carnaval et/ou à Pâques.Cependant, une de ces deux périodes de congédoit être d’une semaine complète au moins.

Un «pont» est accordé à l’Ascension par un congé levendredi qui suit immédiatement la fête. Les lundis de Pâques et de Pentecôte sont des joursde congés scolaires obligatoires. L’année scolaire s’achève obligatoirement par unesemaine pleine.

A l’avenir, en raison des différences culturelles, lesdeux régions linguistiques ne se distingueront plusque par les vacances de carnaval et de Pâques.

Ordonnance concernant les titres et diplômespour l’enseignement dans les écoles del’enseignement secondaire du degré I et dudegré II général (OTES) du 25 juin 2008

Entrée en vigueur avec effet rétroactif au 1er mars2008, l’OTES définit, en complément des articles 83 et84 de la loi sur l’instruction publique du 4 juillet 1962,les titres et diplômes requis pour l’enseignement desdisciplines aux programmes des écoles secondaires dudegré I (CO) et du degré II général (Collège, ESC, ECGet EPP). Elle détermine également les titres / diplômesrequis pour l’enseignement des disciplines spéciales ausens des articles 89a à 89e LIP.

L’ordonnance s’appuie sur deux principes:a) Les candidats à l’enseignement dans les écoles secon-

daires des degrés I et II général doivent justifier d’untitre de formation professionnelle à l’enseignementcertifié par une école reconnue du degré tertiaire.

b) Quant aux candidats à l’enseignement des discipli-nes spéciales, ils doivent en outre justifier d’uneformation spéciale mentionnée dans l’ordonnance.

Ordonnance concernant la formationprofessionnelle des enseignants del’enseignement secondaire du degré I et dudegré II général (OFPES) du 25 juin 2008

Dans le domaine de la formation professionnelle spé-cifique aux degrés secondaires I et II, les modificationslégales ont été apportées à la LIP. Complétant ceschangements, des ordonnances permettent de péren-niser cette formation et ouvrent la possibilité à descandidats au bénéfice d’une formation académiqued’entrer en formation quel que soit leur taux d’acti-vité.

Entrée en vigueur avec effet rétroactif au 1er mars2008, l’OFPES régit la formation professionnelle à laHEP-VS des candidats à l’enseignement au secondairedu degré I et/ou du degré II général.

L’ordonnance prévoit trois filières de formation pro-fessionnelle à temps partiel, chacune offrant une oudeux disciplines de spécialisation prévues dans le rè-glement des études: a) la formation à l’enseignement secondaire du degré

I pour les titulaires d’un bachelor;b) la formation à l’enseignement secondaire du degré

I et II général pour les titulaires d’un master/licence;c) la formation à l’enseignement secondaire du degré

II général pour les titulaires d’un master/licence.

6 Résonances - Septembre 2008 )

Fondamentaux de l’école valaisanne

Le Conseil d’Etat va prochainement adopter les fonda-mentaux et les axes de l’école valaisanne (qui s’appli-quent en particulier à la scolarité obligatoire et au se-condaire II général) pour:

préciser les grandes options stratégiques de la poli-tique scolaire valaisanne en définissant les missions,les valeurs fondamentales, les objectifs et les finali-tés de l’école publique assurer l’unité, la cohérence et la pertinence des dé-cisions futures en matière de politique scolaire enordonnant de manière précise les tâches d’éduca-tion et d’instruction disposer d’un répondant cantonal à la «Déclarationde la Conférence intercantonale de l’instruction pu-blique de la Suisse romande et du Tessin relativeaux finalités et objectifs de l’Ecole publique» du 30janvier 2003 doter le canton d’un texte de référence respectantles spécificités cantonales tout en rendant possiblesles indispensables coordinations intercantonales etconformer à la spécificité valaisanne les adapta-tions requises par les lois d’adhésion du canton duValais à l’accord intercantonal sur l’harmonisationde la scolarité obligatoire et à la Convention sco-laire romandefavoriser le désenchevêtrement des tâches entre lecanton et les communes, l’actualisation des texteslégaux, la simplification des procédures et la coordi-nationveiller à disposer d’enseignants bien formés, d’ins-pecteurs de qualité et de directions professionnel-les, bénéficiant d’un statut cantonal, de conditions-cadres harmonisées et d’un cahier des charges cor-respondant à leur fonctionfaciliter la mise en œuvre de mesures d’harmonisa-tion suisses et régionales, dans le respect du prin-cipe de subsidiarité.

Durant la période 2008 – 2012, l’école valaisanne verral’introduction progressive et concertée de nombreusesnouveautés. Cette période sera donc sous le signe duchangement. Voici les principales nouveautés planifiées:

les fondamentaux de l’école valaisannele nouveau cycle d’orientationle statut du personnel enseignantl’ensemble des mesures liées à la mise en œuvre duconcordat suisse HarmoS, de la Convention scolaireromande et du nouveau Plan d’études pour le Hautet le Bas-Valaisles premières retombées de l’évaluation de la matu-rité gymnasiale «EVAMAR»la réflexion de base sur la mise en chantier d’unenouvelle loi sur l’école primaire.

Pour ce qui est de l’année scolaire 2008-2009, elle estplacée sous le signe des mesures individuelles d’inté-gration pour les enfants en difficulté, à savoir:

la prévention de la violenceles mesures d’intégrationla lutte contre les difficultés scolairesla mise en place de mesures pour assurer une meil-leure transition entre les degrés.

Cet accent particulier sera entre autres réalisé à tra-vers les nouvelles classes relais, l’accord sur la pédago-gie spécialisée et l’attention prêtée aux problèmes detransition.

Nouvelle loi sur le cycle d’orientationAprès plusieurs mois d’élaboration par un large groupede travail réunissant des représentants des différentspartenaires de l’école, le Département a mis en con-sultation un nouveau projet de loi sur le Cycle d’orien-tation dont les 9 principales innovations sont les sui-vantes:

1. Système cantonal unique, à niveaux

2. Introduction progressive des branches enseignées àniveaux et participant à l’orientation

2(7e) puis 4 disciplines enseignées en niveaux (8e-9e) puis choix d’une discipline accentuée (langue1 ou maths), d’un projet personnel d’élève etd’un «domaine spécifique» (9e)

3. Orientation renforcéeespace «orientation» dans la grille horairestage obligatoire pour tous avant la fin de la 8e

annéebilan d’orientation à mi-parcours de la 8e annéerôle important du titulaire (avec décharge y rela-tive)portfolio d’orientation qui suit l’élève

( Résonances - Septembre 2008 7

AXES PRINCIPAUX DE L’ANNÉE2008-2009 - CHANTIERS OUVERTS�

Natation

Prise de position CDIP suiteà une pétitionLa Société suisse de sauvetage (SSS) a lancé unepétition demandant que l’enseignement de lanatation devienne obligatoire. La CDIP estime quel’école et les pouvoirs publics ne peuvent assumerseuls la responsabilité et le financement del’apprentissage de la natation. C’est une tâche quedoivent se partager les parents, les établissementsscolaires, ainsi que les fédérations et clubs sportifs.www.cdip.ch > Documentation > Communiqués depresse

E n r a c c o u r c i

4. Appui institutionnalisé pour les élèves plus faiblessoutien pédagogique hors du temps de classe(disciplines à niveaux) et études dirigées (compri-ses dans l’horaire des enseignants)

5. Enseignement spécialiséun système unique: enseignement spécialisé in-tégré, sans classes d’observation

6. Amélioration de la répartition des élèvesaugmentation des exigences d’accès au niveau I,au collège après la 8e, au secondaire II généraldepuis la 9e (sauf EPP)suppression des examens complémentaires derattrapage durant l’été permettant d’intégrer les«filières d’études» du secondaire II généralimportance de toutes les disciplines: certains mau-vais résultats annuels impliqueront l’échec de l’an-née scolaire (1 note 1, 2 notes 2, plus de 3 notes 3)

7. Durée de la scolarité obligatoirepas de prolongement de la scolarité obligatoire sice n’est pour acquérir un nouveau programme oupour suivre le programme de la classe de préap-prentissagepassage privilégié au secondaire II professionnelou général (EPP - …) plutôt qu’un prolongementartificiel de la scolarité au CO

8. Scolarisation hors commune (exceptionnelle)possible participation financière (Etat/Commune)pour les élèves en échange linguistique (une an-née dans le canton) voire pour une filière supra-régionale (ex. Sport-Arts-Formation)

9. Autorité de nominationnomination des directions (qui sont généralisées)et des enseignants par le Département, sur pro-position des autorités scolaires communales ouintercommunales

Loi sur le statut du personnel enseignantA la suite du dépôt du 2e rapport du Groupe de travail,le DECS a validé les articles contenus dans l’avant-projetde Loi sur le statut en vue d’une prochaine consultation. Dans le même temps, une réflexion à l’interne duDECS, et en partenariat avec les services étatiquesconcernés, sera conduite afin de définir le cadre desdiscussions futures relatives aux conditions matériel-les. Cette démarche sera effectuée en parallèle avec larévision de l’actuelle Loi sur le traitement et l’Ordon-nance qui s’y réfère.

Les 13 principales innovations

répartition des tâches Etat-communesclarification des tâches entre Etat (pédagogie) etcommunes (infrastructure)révision du Règlement concernant les commissionsscolaires

directions d’écolerévision du Règlement concernant les directionsd’écolenomination des directeurs d’école par le DECS, surproposition des communesnomination des enseignants par le DECS, sur propo-sition des communesrenforcement du rôle des directions d’écoleconstitution d’équipes de directions pour la scola-rité obligatoiredéfinition du cahier des charges cantonal des direc-tions d’école

personnel enseignantproposition d’engagement par le DECS, sur proposi-tion des communes validation du cahier des charges cantonal du PEdéfinition des missions et des champs d’activitésvalorisation de la fonction de remplaçantmesures d’accompagnement (allégement horaire,décharge horaire, congé de formation, réductiond’activités, prime de fidélité, moyenne pluriannuelle)

Accord intercantonal sur la pédagogiespécialiséeEn octobre 2008, le Parlement cantonal décidera del’adhésion du canton du Valais à l’accord intercanto-nal sur la pédagogie spécialisée. Ce texte établit labase commune d’harmonisation entre tous les cantonsen matière d’aide à la formation pour les enfants de 0à 20 ans, ayant des besoins particuliers. Les instru-ments «terminologie commune» et «standards dequalité» accompagnent ce concordat novateur.

En cas d’acceptation, le DECS devra développer unconcept stratégique cantonal de la pédagogie spéciali-sée, au plus tard pour le 1er janvier 2011. Il s’agit de re-définir l’organisation des mesures particulières dans ledomaine de l’enseignement spécialisé, de l’éducationprécoce, de la logopédie et de la psychomotricité etdu soutien psychologique.

Les partenaires éducatifs seront associés à la démarche.Afin d’assurer une harmonisation de l’ensemble de lapédagogie spécialisée (enseignement spécialisé, édu-cation précoce, logopédie, psychomotricité, suivi psy-chologique), le DECS a développé 10 principes géné-raux guidant l’organisation de ces mesures pour le Va-lais. Ils seront prochainement portés à la connaissancede tous les partenaires.

8 Résonances - Septembre 2008 )

Prochain dossierLes changements et les incidences

sur la verticalité.

Plan d’études romand (PER) et plan d’études de Suisse alémanique

Les accords intercantonaux HarmoS (harmonisation dela scolarité obligatoire, de la Conférence suisse des di-recteurs cantonaux de l’instruction publique - CDIP) etCSR (Convention scolaire romande, de la Conférenceintercantonale de l’instruction publique de la Suisseromande et du Tessin - CIIP), actuellement en phase deratification parlementaire auprès des parlements can-tonaux, prévoient notamment l’introduction de plansd’études régionaux. Les cantons romands, membresde la CIIP, ont élaboré un projet de plan d’études, res-pectant les éléments décrits dans les accords intercan-tonaux. Une expertise a été demandée auprès de cinqpersonnalités, suisses et étrangères, afin de vérifier laqualité du projet en termes de structure, d’organisa-tion et de cohérence notamment. Globalement positi-ves par rapport au projet de PER, ces expertises four-nissent des propositions de précisions ou de complé-ments dont les principales ont déjà pu être intégréesdans la version de consultation (notamment la simpli-fication de certaines formulations complexes).

Plusieurs pistes intéressantes de développement expri-mées dans les rapports d’expertise seront prises enconsidération lors de l’analyse des résultats de la consul-tation. La consultation comprend deux parties: la partieI s’adressant à tout public, la partie II à un public de spé-cialistes. Dès que les résultats de la consultation serontconnus (fin de l’année 2008) et que la synthèse de l’éva-luation de ces résultats sera faite, la CIIP se prononcerasur une version améliorée du PER, au printemps 2009. En principe, le PER sera introduit dans les cantons ro-mands en 2010.

Principales innovations:écriture d’un plan d’études romand pour toute lascolarité obligatoire (de1EE à 3CO) au respect d’Har-moS et de la Convention scolaire romande intégration de toutes les disciplines dans 6 domai-nes distinctsprise en compte des notions de Compétences trans-versales et de Formation généralemaintien des spécificités cantonales (enseignementreligieux,…)volonté d’entendre tous les partenaires (consultation)introduction de nouveaux moyens didactiques ro-mands et valaisans.

A l’instar du Plan d’études romand (PER), mais avec undécalage dans le temps, un plan d’études commun esten cours de développement dans les cantons alémani-ques. A l’heure actuelle, les cantons peuvent prendreposition quant aux principes conceptuels au moyend’un questionnaire. Au terme de la consultation, quicourt encore jusqu’au 31 août 2008, une procédure offi-cielle de consultation sera lancée dans une deuxième

étape du 1er décembre 2008 au 15 mars 2009. Les can-tons germanophones et multilingues qui participent auprojet entendent à l’avenir gérer l’école publique sur labase d’un plan d’études commun. Le plan d’études alé-manique vise à harmoniser les buts et les contenus del’école obligatoire, afin de lever les obstacles à la mobi-lité en cas de changement d’école, obtenir un cadrecommun pour l’élaboration de moyens d’enseignementet pour la formation du personnel enseignant, et assu-rer un monitoring de la formation à l’échelle nationale.

Classes relaisEn 2008-2009, une classe relais (expérience pilote) estouverte dans chaque partie linguistique du canton,pour le Valais romand à Sion et pour le Haut-Valais àViège. Sur décision finale de l’inspecteur scolaire et de-mande de l’autorité scolaire locale, elle est une mesured’aide réservée à des élèves au comportement particu-lière difficile pour lesquels toutes les solutions entrepri-ses au sein des CO, voire des derniers degrés de la scola-rité primaire, n’ont pas permis d’améliorer suffisam-ment les situations rencontrées. Les élèves pourront yêtre placés pour une durée de 4 à 8 semaines aveccomme objectif de pouvoir retourner dans leur écoled’origine après un travail de réflexion sur soi et en ayantacquis une meilleure maîtrise de leur comportement.

Directives concernant les compétences et la formation des enseignant-e-s dans ledomaine des ICT De 2001 à 2007, l’utilisation des technologies de l’in-formation et de la communication (ICT) dans l’ensei-gnement était facultative et a permis, en outre, d’équi-per une bonne partie des communes en matériel infor-matique et de préparer des formateurs ICT. Si le projetinitial laissait l’enseignant libre d’intégrer ou non lesICT dans sa classe, ce deuxième élan marque clairement

( Résonances - Septembre 2008 9

la volonté de former tous les enseignants afin de don-ner la possibilité à tous les élèves du canton de déve-lopper et acquérir des compétences concernant les mé-dias et les technologies de l’information et de la com-munication. Les futurs plans d’études prévoient desattentes spécifiques pour ces apprentissages.

L’enjeu prioritaire sera d’amener tous les enseignants(scolarité obligatoire et post-obligatoire) à intégrerd’une manière transversale les ICT dans leur enseigne-ment d’ici la rentrée 2012.

Pour ce faire, un questionnaire d’autoévaluation seramis à disposition des enseignants durant l’automne2008 et leur permettra d’évaluer leurs besoins de for-mation. Les enseignants qui disposent de tout ou partiedes compétences attendues ne suivent pas l’ensembledes formations proposées. Cependant, chaque ensei-gnant réalise au moins une séquence d’enseignementintégrant les ICT. La HEP (formation continue) délivreune attestation en fin de cursus de formation.

Les directions d’écoles et les commissions scolaires re-cevront, en septembre 2008, une information détail-lée sur le concept de formation des enseignants pourl’intégration des ICT (cf. p. 24).

Formation professionnelleInformation généraleAvec les 9649 jeunes en formation professionnelle (ycompris les élèves des ESC et des écoles de métiers) re-censés par l’Office fédéral de la statistique, le canton duValais, en nombre d’apprentis, se situe en deuxième po-sition des cantons latins (après le canton de Vaud) et enseptième position des cantons suisses.

Entrée en vigueur de la nouvelle LALFPr et étatdes lieux de l’ordonnance (OLALFPr)Le 13 juin 2008, le Grand Conseil a accepté à l’unanimitéla Loi d’application de la loi fédérale sur la formationprofessionnelle (LALFPr) passé le délai référendaire,cette dernière devrait entrer en vigueur au 1er septem-bre 2008. Au mois de novembre prochain l’ordonnancede la loi d’application de la loi fédérale sur la formationprofessionnelle (OLALFPr), qui est en grande partie rédi-gée, sera présentée au Conseil d’Etat pour acceptation.

Rapatriement des formations ES du SFT au SFOPen accord avec la LFPrEn conformité avec la loi fédérale sur la formation pro-fessionnelle et la loi d’application cantonale, les forma-tions de niveau tertiaire ES dispensées en Valais: maî-tre-esse socio-professionnel-lle (MSP) et Educateur-tricede l’enfance (EDE) sont désormais sous la responsabilitédu Service de la formation professionnelle. Les travauxet démarches pour consolider ce transfert sont en courset devraient être achevés pour la fin de l’année 2008.

Réorganisation de l’EMVsDans l’esprit de la décision du Grand Conseil du 18 mai1999 autorisant le DECS «à ouvrir une filière “école desmétiers” bilingue intégrée aux écoles professionnellesvalaisannes pour les professions d’automaticien, d’élec-tronicien et d’informaticien», dès la rentrée d’août2008, l’EMVs sera administrativement rattachée au Cen-tre de formation professionnelle de Sion et en consti-tuera une Section, regroupant entre autres ces troisprofessions, en système dual et école de métiers.Monsieur Joseph Métrailler, anciennement responsa-ble de l’EMVs, devient chef de Section du CFPS dès le1er septembre 2008.

Pour ce qui est du Haut-Valais, l’EMVs reste rattachéeà la Berufsfachschule, site de Viège, sous la responsa-bilité de l’un des deux nouveaux chefs de Section.Les modèles de formations dual et plein temps ont étéuniformisés pour permettre le passage d’un apprentide l’un à l’autre et l’EMVs maintient son offre de ma-turité professionnelle technique intégrée.

Nominations dans les Ecoles professionnelles

Centre de formation professionnelle de Sion:A la suite du départ à la retraite de MM. Gérard Duayet Jean-Charles Clavien, respectivement chef de la Sec-tion «Industrie et technique» et chef de la Section«Formation continue», deux nouveaux chefs de sectionont été nommés par le Conseil d’Etat; Monsieur OlivierWalther, jusqu’à ce jour adjoint du chef du Service dela formation professionnelle et M. Patrice Barras, an-cien responsable de la formation continue au Bureaudes Métiers, remplaceront dès le 1er septembre 2008,Messieurs Duay et Clavien.

Berufsfachschule Oberwallis, site de Viège:A la suite du départ de Monsieur Stefan Furrer, chef deSection Viège, et tenant compte des nouvelles forma-tions et différents projets de l’Ecole, le Conseil d’Etat a

10 Résonances - Septembre 2008 )

(

L’enjeu prioritaire sera d’amener tous les enseignants

à intégrer d’une manière transversale les ICT dans leur

enseignement d’ici la rentrée 2012.

nommé deux nouveaux chefs de Section à Viège; en ef-fet Messieurs Pierre-Yves Zanella et Arnold Berchtoldentreront en fonction dès le premier septembre 2008.

Formation tertiaireLa rentrée académique HES et ES 2008-2009 verra:

1200 nouvelles inscriptions provisoires sur un totald’environ 2700 étudiantsdes augmentations prévisibles dans plusieurs filiè-res, en particulier dans les systèmes industriels, letravail social, le tourisme et les études à distancel’introduction d’un nouveau master universitaire endroits de l’enfant alors que le master en tourismesuivra en 200945 nouveaux étudiants pour la nouvelle formationà temps partiel à la HEP, pour les futurs enseignantsdu secondaire I et II.

Septembre 2008Message et projet de décision concernant l’octroid’un crédit d’objet pour la construction des ate-liers (Neubau II) à l’Ecole professionnelle de Viège.Dans le cadre de l’agrandissement et de la constructionde l’Ecole professionnelle de Viège (Neubau I), la 2e

étape concerne les ateliers et salles de démonstrationpour les ateliers de l’électricité et pour les classes AFP, encomplément à la construction en cours.

Octobre 2008Message et projet de loi d’adhésion du canton duValais à l’accord intercantonal du 25 octobre 2007sur la collaboration dans le domaine de la forma-tion scolaire spécialeLe Parlement est appelé à se prononcer sur l’adhésiondu canton du Valais à l’accord intercantonal développéet adopté par la Conférence des directeurs cantonauxde l’instruction publique (CDIP) le 25 octobre 2007. Cetexte prévoit une harmonisation intercantonale du do-maine de la formation scolaire spéciale, après le retraitde l’Assurance invalidité au 1er janvier 2008 (consécuti-vement à la nouvelle répartition des tâches confédéra-tion – cantons / RPT).

Novembre 2008Message et projet de décision concernant l’octroid’un crédit d’objet pour la construction de sallesde sport à l’Ecole professionnelle de MartignyDans le cadre de la mise en conformité du canton du Va-lais par rapport à la législation fédérale, relative à lapratique du sport par les apprentis, l’ensemble des éco-les professionnelles du canton doit être équipé d’infra-structures sportives.

Décembre 2008(sous réserve du résultat de la consultation)Message et projet de loi sur le statut du personnelenseignant Avec la loi sur le statut du personnel enseignant, il estenvisagé de régler les conditions d’engagement, la no-mination et l’emploi des enseignants ainsi que leursdroits et devoirs. Elle sert à définir la répartition des tâ-ches entre le canton et les communes et les autoritésscolaires.

Décembre 2008(sous réserve du résultat de la consultation)Message et projet de loi sur le nouveau Cycled’orientation Afin de redéfinir dans le détail les trois dernières annéesde la scolarité obligatoire, un projet de nouvelle Loi surle cycle d’orientation sera proposé après consultation.Fondé sur une structure cantonale unique, le projet estbasé sur le renforcement des connaissances à travers unenseignement exigeant et de qualité ainsi que surl’orientation progressive des jeunes vers la voie qui cor-respond le mieux à leurs aptitudes et à leurs goûts.

Cette année une notable baisse du nombre de postesd’enseignants est enregistrée: minus 39 postes sur l’en-semble du canton (voir tableau page suivante).

Quant aux effectifs d’élèves, ils sont en baisse dans lascolarité obligatoire, excepté pour le CO du Valais ro-mand. Cette tendance devrait encore s’accroître cesprochaines années.

Les effectifs du secondaire II sont toujours en augmen-tation, ce qui confirme l’attractivité des écoles secon-daire du degré II général.

Adhésion du canton du Valais àl’«Interkantonale Lehrmittelzentrale (ilz)»[Dépôt intercantonal des livres scolaires] Depuis que la «Goldauer Konferenz» a été supprimée,les écoles germanophones du canton n’avaient plusd’antenne s’occupant du développement et de la pro-motion de moyens d’enseignement et de supports di-dactiques modernes en collaboration intercantonale.C’est pour cette raison que le canton du Valais a adhéréle 1er janvier 2008 à l’«Interkantonale Lehrmittelzen-trale (ilz)». Il est le 19e canton membre.

( Résonances - Septembre 2008 11

CALENDRIER PARLEMENTAIRE2008-2009 �

EFFECTIFS ETPOSTES D’ENSEIGNEMENT�

AUTRES INFORMATIONS DIVERSES�

Conditions cadres pour l’introduction deplages horaires fixesDans sa décision du 4 avril 2008, le chef du Départementa approuvé les conditions cadres relatives à l’introduc-tion d’horaires blocs pour l’école enfantine et les classesde 1re et 2e primaire. Après les premières expériences po-sitives réalisées durant l’année scolaire 2007-2008 par lescommunes de Ausserberg et Saas-Grund, les communesde Brig-Glis, Viège, Stalden, Staldenried et St-Nicolas ontégalement opté pour l’introduction d’horaires blocspour la nouvelle année scolaire 2008-2009. Les horaires blocs constituent une forme d’organisationscolaire qui permet aux élèves de la même école de bé-néficier, durant les demi-journées de cours, d’horairesde début et de fin identiques dans la mesure du possi-ble. L’harmonisation des horaires scolaires et les nouvel-les exigences sociales imposent des mesures pédagogi-ques spécifiques. L’école peut ainsi apporter sa contri-

bution en faveur de l’éducation familiale et de la priseen charge extrascolaire. L’enseignement en horairesblocs ne doit pas générer des coûts supplémentairespour les parents ou pour l’Etat.

EvaluationL’introduction de l’évaluation chiffrée en 6P sera sou-mise aux bases légales en vigueur (Loi sur le CO du 13mai 1987 – art. 5). Aussi, l’inscription en 1re CO s’effec-tuera au regard des résultats des évaluations annuelleset de l’appréciation globale du titulaire. La L2, en tantque branche du 2e groupe, entre dans le calcul de lamoyenne générale. Elle peut donc s’avérer décisivepour le choix dans les CO à sections (cf. p. 46).

Formation des enseignantsRépondant à la situation de pénurie qui prévaut au cy-cle d’orientation, le DECS a donné mandat à la HEP demettre en œuvre des formations spécifiques dans lesdomaines tels que l’Economie familiale, les Travaux ma-nuels, les Activités créatrices manuelles, les Arts visuelset la Musique. En outre, les compétences académiquescantonales doivent être valorisées (HEM – ECAV, …). Ace jour, un accord de partenariat lie différentes HEP afinde répondre à ces besoins récurrents en Suisse romande.

Cours sanctionné par un certificat «Schuleleiten und führen» [Diriger et gérer une école]

Le Service de l’enseignement a mandaté la HEP-Valais,par le biais de la commission cantonale «Formationscomplémentaires», pour offrir aux directions d’écolesnouvellement nommées et futures une formation conti-nue répondant à leurs besoins dans les domaines de la

12 Résonances - Septembre 2008 )

Selon dotations d’avril 2008 Variations de postesVariations d'élèves Elèves

(selon effectifs prévisibles) 2008/09

VS romand Haut VS Total VS romand Haut VS Total(prévisibles)

Enfantine - 2.7 - 4.4 - 7.1 - 43 - 89 - 132 5'583

Primaire (y c Spéc.) - 10.2 - 7.6 - 17.8 - 91 - 159 - 250 19'584

CO (y c Spéc.) - 3.9 - 6.9 - 10.8 + 69 - 67 + 2 10'123

Formation profess. 1) 1) 1) - 120 + 93 - 27 8'217

- collèges - 4.8 + 0.4 - 4.4 + 135 + 3 + 138

Sec 2 - esc/ecg/epp + 1.5 - 0.5 + 1.1 + 162 + 53 + 215 7'197

Total sec 2 géné. - 3.3 - 0.0 - 3.3 + 297 + 56 + 353

Total - 20.1 - 19.0 - 39.0 + 232 - 259 - 27 50'704

Remarque: y compris les heures d'appui pédagogique, d'AI déc., de soutien pédagogique, d'ACM, de GNT, …

1) Pour la Formation professionnelle la détermination des postes est fonction des effectifs par classe et par profession; ces derniers ne sontconnus qu'à fin septembre, date limite pour la conclusion d'un contrat d'apprentissage (selon les projections actuelles, le nombre de pos-tes devrait rester stable).

Effectifs scolaires et postes d’enseignement

(

Répondant à la situation de pénurie qui prévaut au

cycle d’orientation, le DECS a donné mandat à la HEP

de mettre en œuvre des formations spécifiques.

gestion du personnel, de la direction pédagogique, dudéveloppement de la qualité et de l’évaluation. Il s’agitd’un cours sanctionné par un certificat, «Schule leitenund führen», qui est organisé en collaboration avec laPHBern. Quelque 17 participants ont entamé cette for-mation continue le 23 juin 2008. Le cours, cofinancé à50% par le canton, s’achèvera en automne 2008.

Netzwerk sims – Un projet de promotion deslangues dans des écoles plurilinguesLe groupe de travail «Migration-Schule-Integration» dela NW EDK, auquel la partie alémanique du canton duValais collabore, va poursuivre le projet de promotiondes langues dans des écoles plurilingues (netzwerk sims)pour les années scolaires 2008-2009 et 2009-2010. Ceprojet s’adresse principalement à des écoles présentantune proportion élevée d’enfants d’immigrants. C’est lapremière fois qu’une école du canton du Valais, à savoirl’école primaire de Zermatt, y participe. Du point de vuedu contenu, l’accent est mis sur l’amélioration de la pro-motion de la lecture et de l’écriture chez les élèves delangue étrangère dans les écoles impliquées.

Générations en salle de classeA la demande de la Jeune Chambre économique de Bri-gue et de Pro Senectute Valais, des écoles de la 1re à la6e primaire peuvent, avec l’accord des autorités scolai-res et d’engagement concernées, autoriser la présencede seniors en salle de classe si les conditions adoptéespar le chef du Département le 10 avril 2008 sont respec-tées. Le projet «Générations en salle de classe» entend apriori promouvoir et améliorer les relations entre lesdifférentes classes d’âge. Le personnel enseignant estdans tous les cas libre de participer ou non à ce projet etsa participation n’entraîne aucune obligation supplé-mentaire.

Moyens d’enseignementGéographie - 1COUne séquence didactique de géographie intitulée «Ris-que sismique» sera à disposition des professeurs de géo-graphie au printemps 2009. Elle se déclinera sous laforme d’un dossier pour les élèves et d’un fascicule di-dactique. La séquence est planifiée sur 5 périodes d’en-seignement.En collaboration avec des géologues, l’animation orga-nisera des séances d’information, de présentation etd’évaluation (bilan) de ce nouveau moyen. D’autre part,un cours de formation continue sur cette thématiquesera proposé en juin 2009.

Développement durable - 2CO – 3COUne exposition sur le thème du développement durable(21 posters) accompagnée d’un texte introductif etd’outils pédagogiques sera à disposition des CO dès le

printemps 2009. Cette exposition circulera dans les éta-blissements selon un calendrier publié dans Résonancesen automne. Durant une année, l’animation assumerala présentation de cette exposition dans les différentsétablissements.

Français 1-2PAu terme d’une expérimentation conduite avec la colla-boration de 17 enseignantes des degrés 1-2P, le groupede travail formé de collaborateurs du SE et de la HEPproposera l’introduction de la Collection «Que d’histoi-res» pour la rentrée 2009-2010. Plusieurs enseignantsseront invités à participer à la création de moyens ac-compagnant cette collection. Des informations plus pré-cises seront transmises aux titulaires de toutes les classesde 1-2P dès le début de l’année civile 2009.

Français 3-6P et 1-3COLes groupes de travail constitués sur le plan romand ar-rivent au terme de leurs travaux. Leurs propositions se-ront analysées afin de valider les ressources utiles,voire créer des outils complémentaires, pour les degrésprécités.

Mathématiques 1-6PLes cahiers de calcul mental seront disponibles dès larentrée 2009-2010. Les travaux de graphisme et l’écri-ture d’une brochure didactique à l’intention des ensei-gnants sont à réaliser durant l’année scolaire à venir.

Mathématiques 1-3COL’IRDP a été mandaté afin de conduire une enquêteapprofondie sur les actuels moyens de maths 7-9 (CO).Les premières conclusions sont attendues pour la finde l’année 2009. Pour l’heure, les collaborateurs res-ponsables s’activent afin de répondre aux remarquesentendues.

Ressources enallemand 6P – 1-3COPour rappel, la Collec-tion Geni@l sera intro-duite dans les degrés 6 à9 dès la rentrée scolaire2009-2010. Des informa-tions relatives aux mo-dalités de cette intro-duction seront commu-niquées dès le début del’année civile 2009.

Ressources en enseignement religieux 5PIls sont en cours de rédaction et se présenteront sous laforme:

d’un dossier sur des éléments d’histoire du christia-nisme en Valais (compléments valaisans)de modules (entre 4 et 6) édités par les éditions En-biro.

( Résonances - Septembre 2008 13

(

Pour chaque module édité par Enbiro, le matériel seracomposé:

d’une brochure destinée aux élèvesde posters contenant des informations (textes, car-tes, histogrammes, œuvres d’art,…)d’une méthodologie à l’usage de l’enseignant.

Actuellement, les titres des deux premiers modules quiseront édités par Enbiro figurent dans la liste du maté-riel scolaire. Il s’agit des ouvrages «Les religions enSuisse» et «Abraham: histoire d’un ancêtre». Les édi-tions Enbiro annoncent que le premier sera disponible àla fin de l’été 2008 et le second à la fin décembre. Ledossier valaisan sera disponible durant l’automne.Au vu de l’avancement des travaux, il n’y a pas d’intro-duction officielle du nouveau programme de 5P pourl’année scolaire 2008-2009. Les programmes en vigueurjusqu’à maintenant le restent donc pour la prochaineannée scolaire. Cependant, lorsque les premiers ouvra-ges seront disponibles, les enseignants pourront se lesprocurer auprès du Dépôt du matériel scolaire, et les ex-périmenter déjà durant l’année qui vient.

«Kolibri 1/2»: un nouveau moyen d’enseignementde la musique pour les classes de 1re et 2e primaireUn nouveau moyen d’enseignement de la musique inti-tulé «Kolibri 1/2» va être introduit dans les classes de 1re

et 2e primaire des écoles germanophones pour l’annéescolaire 2008-2009. Une journée d’introduction obliga-toire animée par l’auteure sera organisée à ce propos.

Schweizer Berufswahl-Portfolio – nouveau dès la1re année de cycle d’orientationIl y aura également un nouveau moyen d’enseignementau cycle d’orientation. Compte tenu de l’importancecroissante du choix d’une profession et de la recherched’une place d’apprentissage, le Service de l’enseigne-ment a opté pour un nouveau moyen d’enseignement.Il s’agit du «Schweizer Berufswahl-Portfolio», qui inclutun cahier séparé pour les parents.

Appui pédagogique intégré: un conceptrenouveléRépondant à la demande de diverses communes, l’an-née scolaire 2008-2009 connaîtra l’extension du conceptrenouvelé d’appui pédagogique intégré. Plusieurs nou-veaux instruments seront proposés aux enseignantsd’appui pédagogique, allant dans le sens d’une formali-sation de leur pratique et d’une collaboration accrueavec les titulaires et les responsables d’établissement.

Plate-forme de communication, de collabo-ration et d’apprentissage - Educanet2Les informations, documents et formulaires internes duService de l’enseignement sont désormais accessibles,pour les enseignants et les autorités scolaires, sur la

plate-forme nationale Educanet 2 (www.educanet2.ch).L’information au public reste bien sûr pleinement acces-sible sur www.vs.ch.

Inscription pour des remplacements à tous les degrésJusqu’à présent, les candidat-e-s à un remplacementdans la partie germanophone du canton du Valais de-vaient s’inscrire auprès du Service de l’enseignement àSion. Les listes de remplaçants étaient ensuite publiéessur Internet à l’attention des autorités scolaires.A partir de l’année scolaire 2008-2009, ce mode d’ins-cription et de publication va changer. Suite à uneconvention contractuelle entre le canton du Valais et laZentralschweizer Bildungsdirektorenkonferenz (BKZ),les offres de remplacement seront à l’avenir publiéessur le serveur de la formation de Suisse centrale www.zebis.ch (ci-après zebis). Le personnel enseignant ou lesétudiant-e-s doivent dès à présent procéder eux-mêmesà l’activation et à la gestion des offres de remplacementsur le site zebis. Les intéressé-e-s ont ainsi désormais lapossibilité de proposer leurs services dans d’autres can-tons également. La plate-forme de postes et remplace-ments de ce serveur de la formation permet en outre deconsulter les remplacements ouverts.Le personnel enseignant et les étudiant-e-s qui souhai-tent s’inscrire pour des remplacements peuvent aller surle site www.vs.ch > Site web des Services > Service del’enseignement > Organisation scolaire > Formulairespour enseignants.

Sport-Arts-FormationPour la nouvelle année scolaire, environ 450 élèves sontinscrits dans la structure Sports-Arts-Formation (SAF), unestructure de formation pour jeunes sportifs/artistes parti-culièrement talentueux. Pour des informations sur leconcept SAF (instructions, critères de sélection, formulai-res, etc.) voir le site: www.vs.ch/saf. La section formationartistique est représentée dans une proportion de 10%.Dans sa séance du 12 mars 2008, le Conseil d’Etat s’est pro-noncé en faveur de la reconduite du projet «Schule undSchneesport (SUS)» pour une nouvelle période de 5 ans.La collaboration à long terme concernant le NLZ OuestBrigue sera assurée par une nouvelle convention entreSwiss-Ski, la Fondation Centre national de performancede Brigue et le canton du Valais.

Réforme de l’Ecole préprofessionnelle (EPP)Le nouveau règlement de l’EPP a été adopté par leConseil d’Etat le 19 décembre 2007 et mis en pratiquedès la rentrée d’août 2007. Il formule 3 axes de forma-tion orientés vers la formulation d’un choix profession-nel de chaque élève: renforcements des connaissancesscolaires, développement de projets pratiques et cons-truction du projet professionnel individuel.

14 Résonances - Septembre 2008 )

Le Département de l’éducation, de la culture et dusport (DECS), via les services de la culture, de l’ensei-gnement et de la formation professionnelle, souhaiteque la culture illumine un peu plus les classes valaisan-nes, de l’école enfantine au secondaire II (général etprofessionnel). Un nouveau dispositif, dénommé «Etin-celles de culture à l’école», démarre à la rentrée 2008-2009, mais ses actions se déploieront progressivementsur plusieurs années.

En automne 2007, le DECS avait publié un carnet Ecole-Culture présentant les activités pouvant être menéesavec des classes aux Archives del’Etat, dans l’une des Médiathè-ques Valais ou l’un des Musées can-tonaux (carnet à télécharger surwww.vs.ch/ecole-culture). Avec cedispositif, il veut aller encore plusloin dans cet esprit de collabora-tion entre les univers scolaires etculturels du canton.

Dans un premier temps, ce sont lesformulaires de demandes de crédit d’impulsion qui ontété modifiés, de façon à mieux cibler l’aide sur les pro-jets et activités permettant à vos élèves/étudiants/ap-prentis de vivre des expériences de création et/ou desrencontres culturelles. Afin de favoriser ces momentsprivilégiés, une liste de créateurs professionnels et au-tres acteurs de la culture ainsi qu’un agenda sont pro-posés dès cette rentrée, même s’il ne fait aucun douteque ces premiers outils devront être améliorés àl’usage. En parallèle, d’autres outils s’ajouteront petità petit au dispositif. Parmi ceux-ci, il y a notammentl’idée d’un concours, avec des prix motivants à la clé,dont le double but sera de valoriser les réalisations cul-turelles en contexte scolaire et de constituer une ban-que de projets pour enrichir vos sources d’inspiration.

En espérant que ce dispositif vous aidera à éveiller lacuriosité de vos élèves/étudiants/apprentis et à créerdes étincelles de culture dans les classes valaisannes… Merci pour l’aide de chacun dans cette co-constructionde ce dispositif qui se veut résolument évolutif.

Jacques Cordonier, chef du Service de la culture

Jean-François Lovey, chef du Service de l’enseignement

Claude Pottier, chef du Service de la formation professionnelle

Les trois objectifs prioritaires des «Etincelles de culture à l’école»

Objectif 1: Des expériences de création active Inciter et aider les établissements scolaires à menerdes projets culturels, avec la collaboration de créa-teurs ou d’autres acteurs professionnels de la vie artis-tique, scientifique et culturelle valaisanne, afin dedonner aux élèves/étudiants/apprentis l’occasion dedécouvrir et d’expérimenter – avec leurs mains, leursyeux et leurs oreilles – la pratique créatrice.

Objectif 2: Des rencontres culturelles (diffusion culturelle)Favoriser les occasions de rencon-tres avec des créations et des créa-teurs professionnels pour rendrela culture vivante.Favoriser les occasions de décou-vertes de lieux de diffusion et decréation culturelles (salle de spec-

tacles, atelier d’artiste, musée, médiathèque…) pouréveiller la curiosité et former les publics de demain.Privilégier les rencontres avec la culture valaisannepour créer des liens avec le patrimoine et la produc-tion régionale.

Objectif 3: Un partenariat impliquant acteurs de l’écoleet acteurs de la cultureFavoriser le développement de collaborations entreles acteurs de l’école et ceux de la vie culturelle valai-sanne (médiateurs culturels, créateurs, professeurs desécoles d’art/de musique/de théâtre, musées, média-thèques, archives…):

pour faire connaître la création culturelle contem-poraine,pour que les élèves puissent s’initier à la créationculturelle en partenariat avec des professionnels dela création.

( Résonances - Septembre 2008 15

Etincelles de culture à l’écoleEtincelles de culture à l’école

Plus d’infos: www.vs.ch/ecole-cultureRéférent pour le Valais romand: Nadia Revaz(027 606 41 59 - [email protected]).Référent pour le Haut-Valais: Karl Salzgeber(027 606 40 70 - [email protected]).

Enfin! Exceptionnel! Disponible!

Trois mots pour résumer la toutenouvelle présentation historiqueau Château de Valère.

Enfin!On s’en souvient, le Musée d’his-toire voit le jour en 1883 dans unetentative passionnée de sauvegardedes biens du patrimoine local, enréponse à la fuite, voire au «pil-lage» orchestré par d’avisés anti-quaires. L’histoire du musée se dé-veloppa depuis en nombreux épiso-des, comme celle du site de Valère,toutes deux intimement et logique-ment associées.

En automne 2000, après une provi-dentielle et méticuleuse restaura-tion des premiers bâtiments, le mu-sée se concentre dans les espacesoccupés autrefois comme résidencepar les chanoines. L’histoire canto-nale s’y présente, de l’émergencedu christianisme vers le IVe sièclejusqu’aux événements significatifsdu XXe agonisant.

Aujourd’hui c’est la totalité du sitequi se dévoile au public. L’ensem-ble du château s’offre désormais àla délectation et à la découverte.L’attente pesante pour chacun, visi-teur occasionnel, touriste de pas-sage ou amateur déclaré prend fin.Les portes s’ouvrent à nouveau, en-fin!

Exceptionnel! Quel site remarquable. Les connais-seurs sont unanimes: aucun autremusée d’histoire en Suisse ne dis-pose d’un aussi majestueux cadreque le Château de Valère. Il mérite

à lui seul qu’on s’y attarde. La Basi-lique et son orgue – le plus vieil ins-trument jouable au monde on s’ensouvient – le jubé, rareté exception-nelle, la délicate restauration desfresques du Chœur ou la réinstalla-tion de la rosace ouvragée en sontquelques exemples parmi d’autres.

Dans les édifices laïcs, images pein-tes de preux chevaliers ou d’épiso-des bibliques, cheminées monumen-tales et boiseries soignées attestentdu raffinement et des manièresd’antan. A l’extérieur, l’appareil dé-fensif perfectionné au fil des sièclesdémontre l’ingéniosité développéeen réponse aux intérêts cupides por-tés sans relâche par d’indélicats en-vahisseurs.

Exceptionnelle enfin, la collectionexposée. Aujourd’hui c’est tout lepassé de la vallée qui y est présenté.L’essentiel du musée d’archéologie– stèles néolithiques mises à part –

16 Résonances - Septembre 2008 )

s’inscrit dorénavant dans le par-cours proposé à Valère: la vocationdu nouveau musée d’histoire estd’illustrer «notre histoire», dès sesbalbutiements. Le voyage com-mence vers 30’000 avant J.-C. et sepoursuit, après les glaciations, jus-qu’à nos jours. L’ensemble de l’ac-crochage, à aborder idéalement enplusieurs visites, offre un pano-rama complet de cette évolution,privilégiant les chapitres significa-tifs et les événements saillantsd’une histoire chahutée, constituéede soubresauts, d’intrigues croustil-lantes et de banals soupirs. Une his-toire universelle certes, mais néan-moins unique et nôtre...

DisponibleLa médiation culturelle s’est toutspécialement attardée sur les be-soins des enseignants. Les offresdéjà proposées aux classes de qua-trième primaire sont reprises dans

Valère: réouverturedu Musée d’histoire

Valère: réouverturedu Musée d’histoire

Eric Berthod

( E c o l e

e t m u s é e

La salle dite des Neuf Preux pendant le montage de l’exposition; aperçudes fastes du pouvoir médiéval (Musées cantonaux, Sion; F. Lambiel).

leur intégralité, y compris le cais-son de fouilles et l’étude des stèlesdu Petit-Chasseur qui demeurent àl’espace d’archéologie à la Grange-à-l’Evêque. Par contre, et c’est nou-veau, pour les élèves de cinquièmeet sixième primaires, cinq dossiersabordant des thèmes des program-mes d’environnement ont été pré-parés:

1. Vie quotidienne: Pourquoi leshabitants du Valais sont-ils histo-riquement chrétiens?

2. Mythe et réalité: Pourquoi lepape a-t-il une garde composéeuniquement de Suisses?

3. Mythe et réalité: A qui appar-tient le canton du Valais? Quepenser de son Patron?

4. Organisation sociale: Commentles centres culturels influencent-ils les habitants du Valais?

5. Organisation sociale: Supermanou… Supersaxo, quel rapport?

Disponibles dès le vernissage, lesdossiers seront accessibles sur le sitewww.vs.ch/ecole-culture, sous la ru-brique «Activité des institutions»dès la mi-septembre. La démarchecomplète en trois temps (avant,pendant et après la visite) permetde bénéficier pleinement de la vi-site au musée. L’accueil et l’accom-pagnement des classes se poursui-vent comme d’ordinaire: le servicede médiation culturelle reçoit etaccompagne les classes. Pour plusd'informations ou une réservation,contacter Mme Louise Liboutet,027 606 46 80 ou [email protected]. La GRATUITÉ est aussiaccordée à tout ENSEIGNANT quivient au musée pour la préparationd’une éventuelle visite.

Bonnes visites et fructueuse annéescolaire.

( Résonances - Septembre 2008 17( Résonances - Septembre 2008 17

Musée d’Histoire, Château de Va-lère, Sion. 027 606 47 15. Dès le13 septembre 2008. Du mardi audimanche, de 11 à 17 heures. www.musees-valais.ch

Education.ch

N° 2, juin 2008L’éditorial d’Education.ch fait le point sur l’état d’avancement d’HarmoS. Lesdécisions prises le 12 juin 2008 ainsi que le programme de travail 2008-2014sont également présentées.www.cdip.ch > Documentation > Newsletter

Projets d’école

Site romandUn site tout nouveaumet en valeur lesprojets des écolesromandes. Vous pouvezprésenter une activitéréalisée par vos élèvesen créant gratuitementvotre propre site web.www.projets-ecoles.ch

Gen Suisse

PublicationsLa Fondation Gen Suisse propose toute une série de publications gratuitesou téléchargeables sur www.gensuisse.ch. L’objectif de la Fondation est depermettre à un large public de mieux comprendre ce qu’est le géniegénétique.

HEP-Forum en juin dernier

Autour du développement durablePour la 6e édition de son Forum organisé en juin 2008 à Brig, la Haute Ecolepédagogique valaisanne s’est penchée sur le thème du «Développementdurable», ceci en relation avec la désignation de Brigue comme Alpenstadt2008 et avec l’appui très apprécié de la ville haut-valaisanne pour cetteorganisation. Devant plus de 200 personnes, les différents intervenants ont traité de problèmes préoccupants comme le surpoids desenfants, le réchauffement climatique ou lacompréhension interculturelle.www.hepvs.ch

Jeunesse et économie

Le foot, un secteuréconomique commeles autres?Pour aborder en classe les liens entrefootball et économie, Jeunesse et économiepropose une fiche de quatre pages. Ledocument permet d’en savoir plus sur lesrecettes (droits TV, publicité et produitsdérivés, entrée en bourse) et sur les dépenses des clubs (salaires, transferts,installations). Cette fiche est téléchargeable gratuitement, tandis qued’autres documents sont accessibles sur abonnement. www.jeco.ch

E n r a c c o u r c i

Huit étudiantes de la passe-relle HEP, formation offerte àl’Ecole de commerce et de cul-ture générale (ECCG) de Mon-they, ont œuvré pendant l’an-née scolaire 2007-2008 pourréaliser un petit livre d’histoiresdestiné à des enfants du pri-maire.

Tout ce travail rédactionnel etéditorial a été effectué dans lecadre du temps dévolu aux pro-jets. Patrice Birbaum, directeur del’ECCG de Monthey et co-respon-sable du cours d’enseignementpar projets avec Alain Dorsaz, sou-ligne que les étudiants ont unegrande latitude dans leur choix:«Après quelques exercices imposésd’organisation et de planificationd’activités, les étudiants peuvent in-tégrer le projet qui les intéresse leplus, le but étant qu’ils s’investissentdans la démarche.» Cette année il yavait trois équipes dans la classe: lepremier groupe a choisi d’organiserune journée «découverte environ-nement» pour une classe de 4P àMonthey, le deuxième a réalisé unspectacle de fin d’année pour desclasses de 2P et de 4P de la ville(«Les Cinq Continents») – joué sur lascène du Petit Théâtre de la Vièze àMonthey – et le troisième a optépour la rédaction de ce petit recueil

de contes. Dans la gestion de cesprojets, le travail des enseignants aessentiellement consisté, comme lerelève Patrice Birbaum, à recadrerles propositions souvent trop ambi-tieuses au démarrage pour quel’idée puisse devenir réalité avant lafin de l’année scolaire.

Les aventures de Sunny,Dusac et Gaume la gommeUne fois le projet choisi, Alizée Bu-they, Charlène Chablais, Cindy De-lavy, Hélène Derivaz, Claire Dorsaz,Vérène Gex-Collet, Mélanie Veutheyet Pascale Vruggink ont commencépar écrire trois petites histoires in-titulées «Ras-le-bol les ordures»,«Sunny le petit soleil abandonné»

18 Résonances - Septembre 2008 )

et «Gaume la gomme». Au-delàdu récit, les étudiantes, qui es-pèrent devenir plus tard ensei-gnantes, voulaient sensibiliserles enfants au tri des déchets,au réchauffement climatiqueet à l’importance du respect del’environnement. «C’était pourchacune une évidence qu’ilfallait que ces petites histoiresvéhiculent un message», ex-plique Alizée Buthey, qui, lorsd’un brainstorming, a lancél’idée initiale qui a conduit àce recueil. Pour illustrer leurs

textes, les étudiantes ont fait appelà des classes. Elles ont profité dustage probatoire en vue d’entrer àla HEP pour proposer aux élèves de3 classes de 3e primaire de participerà un concours d’illustrations (Bra-mois, Collombey et Vionnaz). Ellessont allées ensemble pour lire leurshistoires aux élèves qui ont ensuitepris leurs crayons pour mettre lesmots en images. Au final, elles ontchoisi cinq dessins pour illustrer cha-cune des histoires. Charlène Cha-blais souligne que le groupe a vrai-ment fonctionné en complémenta-rité, chacune ayant amené unetouche personnelle au projet. Deson point de vue, «c’était une trèsbonne expérience à tous les ni-veaux, avec aussi des difficultés qu’ila fallu gérer, notamment au niveaude la recherche de financement».

Leur projet a été financé par lavente de gâteaux. Une imprimeriede Monthey a confectionné les li-vres distribués à chaque élève destrois classes qui ont illustré les tex-tes et à quelques enseignants, l’ob-jectif n’étant pas de faire une dis-tribution à grande échelle, même siles étudiantes auraient bien aiméle diffuser un peu plus.

Les trois histoires sont le fruit de la

collaboration entre les étudiantes de la

passerelle HEP et trois classes de 3P.

La passerelle HEPL’Ecole de commerce et de culture générale (ECCG) de Monthey propose uneannée de passerelle HEP pour les élèves ayant obtenu un diplôme de com-merce ou de culture générale. Cette formation permet l’accès à la procédured’admission dans la Haute Ecole pédagogique. Avec le nouveau règlement del’Ecole de culture générale (maturité spécialisée, option social et pédagogieou option santé et pédagogie), seule cette dernière préparera aux filièresd’études des hautes écoles pédagogiques.

Etudiantes en passerelle HEPet «auteures» pour enfants

Etudiantes en passerelle HEPet «auteures» pour enfants

Nadia Revaz

( P r oje t s

pédagogiques

«La route valaisanne des Com-tes de Savoie» est une carterépertoriant les atouts touristi-ques d’une région sise entreSaint-Maurice et Saint-Pierre-de-Clages, deux centres spiri-tuels importants du MoyenAge. Le domaine d’investiga-tion correspond au territoiredes châtellenies savoyardes, àl’époque de Pierre II de Savoie(1203-1268). Cette délimitationétait volontaire afin d’éviter lalassitude des acteurs du projet,même si la recherche d’informa-tions aurait pu s’étendre jusqu’àla Morge de Conthey pour uneplus fidèle adéquation historique.De nombreuses fiches, 105 pourêtre précis, permettent de décou-vrir les curiosités – d’ordre naturel,culturel, sportif, gastronomique ettechnologique – de toute une ré-gion, et pas seulement d’une com-mune, et c’est là l’une des principa-les originalités de cette compilation.Au final, le visiteur peut consulteren ligne cet outil très complet: www.co-leytron.ch/savoie/comtes.html.

Ce travail interdisciplinaire de bienbelle facture n’a pas été réalisé pardes historiens ou des professionnelsdu tourisme, mais par des élèves de

( Résonances - Septembre 2008 19

3e année du CO de Leytron dansle cadre des cours à option, surdeux ans, d’août 2006 à juin2008, et donc avec deux voléessuccessives. Certes, dans uneversion largement diffusée, ily aurait assurément quelquesadaptations ou ajouts à faire,mais la trame est solide.

Claude-Alain Granges, l’ensei-gnant qui a mené ce projet, adu reste déjà tenu compte deremarques de spécialistes etcorrigé quelques petites co-quilles sur le site internet.

Sur une idée du directeur du COL’idée générale de ce projetrevient à Philippe Terrettaz,directeur du CO de Leytron.Claude-Alain Granges, qui

enseigne principalement le françaiset l’allemand, en a ensuite été leresponsable. Un tel projet présen-tait de multiples intérêts pour lesélèves et regroupait de nombreuxobjectifs pédagogiques, cependantil fallait encore que les jeunessoient suffisamment motivés pours’investir dans la découverte des ri-chesses environnantes ainsi quedans la collecte d’informations etla rédaction des synthèses afin d’enfaire des fiches complètes tout enétant succinctes. Et cela fut le cas,même au-delà des espérances. Il estvrai que la variété des tâches a per-mis d’éviter l’ennui et que les élè-ves ont pu bénéficier de conditionsoptimales pour s’investir dans ceprojet un après-midi par semaine,dans une ambiance conviviale.Claude-Alain Granges, détenteurd’un permis de conduire l’auto-risant à circuler avec un minibus,

Le point de vue de Philippe Terrettaz, directeur du CO«Le projet réalisé par Claude-Alain Granges et ses élèves est assez différent dece que j’avais imaginé au départ, mais cela montre la richesse des perceptionsautour d’une idée. J’ai toujours été sensible au tourisme de plaine, et cettecompilation des offres me semble un excellent point de départ pour la reprisedu flambeau par des professionnels, car, si le projet est terminé avec les élè-ves, il y a assurément des suites à donner, par exemple en proposant des itiné-raires thématiques. Je suis du reste ravi de voir que les milieux économiquess’intéressent à ce projet. Et pour les élèves, en particulier ceux qui sont moinsscolaires ou carrément ascolaires, il me semble important de redonner du sensà l’école, en particulier dans le cadre des cours à option. Ce type d’activité dif-férente me paraît être une piste que l’école devrait davantage explorer. Ladifficulté est de trouver des enseignants qui osent se lancer dans de tels pro-jets, en raison de la grande part d’inconnu, toutefois ils sont ensuite générale-ment convaincus par la démarche.»

Une quinzaine d’élèves ayant pris part au

projet, encadrés par les enseignants

David Evéquoz et Claude-Alain Granges et

le directeur du CO, Philippe Terrettaz.

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Carte touristique régionaleréalisée au CO de Leytron

Carte touristique régionaleréalisée au CO de Leytron

Nadia Revaz

( P r oje t s

pédagogiques

a pu en louer un àun tarif préférentielet emmener sa quin-zaine d’élèves fairel’école «au vert». «Surdeux ans, nous avonsfait une trentaine desorties en visitantplusieurs lieux en unaprès-midi. Et parfoisnous avons aussi mar-ché pour atteindreles lieux à visiter, parexemple de Van d’En-Haut jusqu’au lac deSalanfe», expliquel’enseignant qui es-time essentiel d’avoirpu aller sur le terrain.Ainsi les élèves ontfait de la géographie,de l’histoire, du fran-çais, de l’économie,de la photographieet même un peu degraphisme, presquesans s’en apercevoir.Une interdisciplina-rité et une organisa-tion scolaire différen-te que Claude-AlainGranges apprécie tout particulière-ment: «J’aime cette idée de l’écoleautrement. Cela m’a permis deconnaître certains jeunes sous unautre jour et j’ai été surpris de voirque certains élèves, moins doués àl’école, étaient très performantsdans un travail de ce type. Quel-ques-uns se sont aussi révélés fédé-rateurs, lorsqu’il s’agissait de moti-ver l’équipe.»

20 Résonances - Septembre 2008 )

sieurs des richesses ré-pertoriées. Les élèvesont de plus eu l’occa-sion de rencontrer etd’interroger des gui-des pouvant leur par-ler de ces lieux.

Un travail avecdeux classesdifférentesLes élèves des deuxclasses successives ontmis la main à la pâte,avec enthousiasme.Ils ont presque toutfait: textes et photos.Bien évidemment, ilsont aussi repris deséléments sur internetou dans des brochu-res. Au départ, cha-que élève avait undossier avec une sériede fiches et ensuitepar groupe ils ont sé-lectionné les meilleurséléments de chacunepour concevoir cellesqui seraient présen-

tées par commune. «Idéalement ilaurait fallu que les élèves puissenttout réaliser de A à Z, toutefois jecrois qu’il faut aussi être réalisteface à l’ampleur d’un tel projet»,précise Claude-Alain Granges. Ainsi,faute de temps, ils n’ont pas pu col-laborer pour la réalisation informa-tique du site internet et du cédé-rom. C’est donc David Evéquoz, en-seignant d’informatique, qui s’est

En route par différents cheminsUne fois la carte affichée sur votre écran d’ordinateur,vous pouvez entrer par un domaine d’intérêt (là auxcouleurs sont associés des pictogrammes qui permettentun coup d’œil rapide) ou par un lieu et un domaine d’in-térêt (sport/wellness, histoire et culture, gastronomie/terroir, nature/environnement, technologie et Valais àvélo), chacun se distingue par des couleurs différentes(le vert pour la nature et l’environnement, le brun pourl’histoire et la culture, etc.). Si vous cliquez sur histoireet culture, vous aurez le choix entre de nombreusesdestinations classées par commune, par exemple la Mé-

diathèque à St-Maurice, la Maison du Conte à Dorénaz,la chapelle St-Laurent à Saillon (cf. illustration), la Fon-dation Tissières à Martigny, la Belle Usine à Fully, etc.Vous trouverez assurément des idées pour mener unprojet similaire avec votre classe ou simplement faire laprochaine promenade d’automne avec vos élèves et lesemmener à la découverte d’une richesse valaisanne. Siles fiches ne se téléchargent pas sur votre ordinateur,pensez à mettre à jour votre version d’Adobe Reader(version 8). www.co-leytron.ch/savoie/comtes.html

Via ce projet qui a pris de l’ampleurprogressivement, les élèves ont puse familiariser avec des richessestouristiques si proches et pourtantsi souvent méconnues. «Nous avonspu constater que les élèves d’au-jourd’hui connaissent peu les ri-chesses de proximité par rapportaux générations précédentes», ob-serve Claude-Alain Granges, quiavoue lui aussi avoir découvert plu-

chargé de cette partie plus techni-que. Bernard Moix, graphiste pro-fessionnel, a ajouté une patte pro-fessionnelle, là aussi pour des rai-sons de calendrier, mais égalementparce que le coup d’œil est impor-tant et que le travail des élèves mé-ritait cette valorisation. Un soutienfinancier de la part des communespartenaires de l’Association du COde Martigny ainsi que du Départe-ment de l’éducation, de la cultureet du sport et du Département del’économie et du territoire, viaEcole-Economie, a permis de finan-cer le graphisme.

Une satisfaction de tousles acteurs du projetTous les acteurs du projet ont étéheureux de cette aventure de lon-gue haleine. En effet, il n’est pascommun de travailler sur unemême thématique sur deux an-nées, avec deux classes différentes.Pour Claude-Alain Granges, force

est cependant de constater que lapremière volée avait une motiva-tion supplémentaire, ayant colla-boré à la définition du projet. Parcontre, la deuxième volée a eu l’oc-casion de voir la finalité du pro-duit, ce qui était aussi intéressant.

Un kit, comprenant trois supportsde communication complémentai-res, à savoir une carte-inventaire,les 105 fiches descriptives au for-mat A5 et un cd-rom (carte + fi-ches) est prévu pour une diffusionvia les offices du tourisme. S’il y aune demande, Claude-Alain Gran-ges envisage de prolonger ceprojet pour réaliser les fiches quimanquent, notamment jusqu’à laMorge de Conthey, lors de l’annéescolaire 2009-2010. Pour cette an-née, il a choisi de mener un projetun peu moins ambitieux, sachantqu’il lui a fallu une bonne dosed’énergie pour mener à bien cettecarte de «La route des Comtes deSavoie».

( Résonances - Septembre 2008 21

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E n r a c c o u r c iLe Petit Ami des Animaux

Tout sur la baleine

Pour traiter de la baleine,mammifère de poids, le PetitAmi des Animaux a augmenté lenombre de ses pages.Occasion pour les enfantsd’apprendre et de se divertiravec ce magazine spécial.www.paa.ch

Se mettre au vert du-rant toute une semai-ne. C’est ce qu’a réaliséla classe 3-4P de l’écoleprotestante de Sion du12 au 16 mai 2008. En cedébut d’année où l’oncherche souvent une idéepour dynamiser la vie declasse, ce projet mérite unreportage!

Une semaine, mille découvertesDepuis 1992, une année surdeux, les classes de l’écoleprotestante font un campvert. Cette année, ChristianeRaboud et Stéphanie Ducont choisi de construire lasemaine autour des 4 élé-ments. Grâce au renfort deBrigitte Stierlin (enseignanteACM), de quelques parents,de cuisinières, d’étudiantes HEP etd’intervenants extérieurs, elles ontpu offrir aux enfants une semainede découverte autour du «camp debase» situé à Sapinhaut.

Lundi: les entrailles de la TERREsont explorées dans les mines duMont Chemin! Sous la conduited’un minéralogiste, les élèves visi-tent une ancienne mine, récoltent

22 Résonances - Septembre 2008 )

quelques pierres, les com-parent, les observent à laloupe, découvrent les sco-ries de fer qui attestentd’une exploitation minièreil y a déjà 1300 ans, etc.

Mardi: au FEU!... les pom-piers présentent des films,mènent des expérienceset expliquent les mesuresà prendre. Les enfantsparcourent le logement,dessinent le plan d’inter-vention en cas de feu,identifient les sorties desecours, etc.

Mercredi: qui vit dansl’EAU?... Les élèves ledécouvrent au bord dela mare en compagnied’un biologiste: plan-

tes et algues, têtards, tri-tons, larves de moustique… et denombreux microorganismes obser-vés sous le microscope.

Jeudi: monter dans l’AIR commeune fusée… Les enfants bricolent

Le test d’une fusée.

Utilisation de Cadre de Référence 1-3PLes enseignantes ont profité du nouveau Cadre de Réfé-rence en Connaissance de l’Environnement 1-3P pourconstruire le programme de la semaine. Le camp a permisde travailler plusieurs aspects essentiels:

Grâce aux intervenants et aux lieux visités, les élèves sesont questionnés autour des concepts intégrateursMATIÈRE (diversité des roches et de leurs propriétés),ÉNERGIE (construction des fusées, feu), ÉQUILIBRE (in-ventaire des habitants de la mare et des relations qu’ilsont entre eux), ESPACE-PRODUIT (élaboration d’unplan d’intervention pompier dans le bâtiment), LOCA-LISATION (prise de note des cheminements réalisés),CHANGEMENT/PERMANENCE (comparaison entre in-cendie de la ville de Sion en 1788 et incendies actuels). Plusieurs capacités transversales ont fait l’objet d’untravail soutenu de la part des élèves: se questionner

(avant les rencontres avec les spécialistes), observer(autour de la mare par exemple), expérimenter (lorsde la construction des fusées), rapporter (chaque ma-tin, prise de note personnelle sur les activités de laveille). Divers outils ont été mis en œuvre par les élèves: leterrain exploité quotidiennement, le plan élaborépour les pompiers, les documents écrits rédigés par lesélèves, etc.Des connaissances ont été fixées dans les bilans, parexemple: le principe d’action-réaction (fusée); ce qui aprovoqué l’incendie de Sion en 1788 et ce qui provo-que les incendies actuels; la différence entre mine etgrotte; les être vivants du marais, leur dépendance aumilieu humide et le lien qui les unit tous: l’alimenta-tion.

Un camp vertUn camp vertSamuel Fierz

(Environnement

des fusées à air et à eauet les testent. Sous la con-duite d’un ingénieur1, ilsessayent avec plus oumoins d’eau pour trouverle mélange optimal etmonter le plus haut possi-ble. On remet ça l’après-midi, mais avec un systèmeà hélice.

Vendredi: Clôture du campavec repas de midi pris encompagnie des parents, puiséchos de la semaine par uneprésentation des réalisationset des chants.

Des instants magiquesLe feu de camp, les pique-ni-ques, les cabanes et les jeuximprovisés dans la forêt, la soi-rée conte, la cheville foulée,les tartines du petit-déjeuner,la fusée perdue dans un arbre,les retrouvailles avec les parents,etc. Tous ces moments donnent à lasemaine un goût unique et en fontle point d’orgue de l’année sco-laire.

Des objectifs clairsToutes ces activités poursuivent desobjectifs précis. En environnement:travailler sur le terrain, se question-ner, observer, comparer, expéri-menter, etc. En environnement eten français: rapporter chaque ma-tin dans son journal de bord cequ’on retient de la veille. Le même

objectif se prolonge sur les semai-nes qui suivent le camp car ces no-tes sont réutilisées pour dresser lebilan à publier dans le journal del’école: «le lundi 12 mai, nous avonsappris…». L’expression orale et mu-sicale est travaillée lors des soiréesconte, activités théâtrales et autrefeu de camp, ainsi que lors de laprésentation aux parents. Scier,poncer, assembler les éléments dela fusée poursuivent des objectifsd’ACM. Et plus globalement, cettesemaine vise aussi à apprendre auxélèves à vivre en groupe hors dumilieu familial.

( Résonances - Septembre 2008 23

L’avis des enseignantesQuand on leur demande defaire un bilan, Christiane Ra-boud et Stéphanie Duc par-lent évidemment de l’inves-tissement conséquent quela préparation leur a de-mandé. Comme dans tousles projets, elles ne savaientpas toujours très bien où çaallait les mener, puis celas’est précisé. Et au boutdu compte, en voyant cequ’en retirent les enfants,elles en sont très satisfai-tes et ne regrettent enrien le temps investi.

Les élèves étaient heu-reux d’être là et ont énor-mément appris, sans s’enrendre compte: des con-naissances sur leur en-

vironnement, des capacités tellesqu’observer ou expérimenter, desattitudes comme la curiosité ou lacollaboration.

Elles trouvent que c’est aussi pas-sionnant pour elles-mêmes car,grâce à l’intervention des spécialis-tes, elles apprennent en mêmetemps que les enfants!

Note

1 Il s’agit de Romain Roduit, émissairede l’Ecole d’ingénieur Valais auprèsdes écoles. Peut se mettre à disposi-tion pour des activités de ce genre.

La collection de cailloux.

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Les médias et les technolo-gies de l’information et dela communication (MITIC ouICT en Valais) touchent toutun chacun. Agir dans notresociété implique des compé-tences, une responsabilité etdu sens critique. L’Ecole sedoit de les développer, dansune perspective d’égalité deschances.

Une formation critique auxmédias et aux technologies del’information et de la commu-nication s’inscrit dans les finali-tés et les objectifs de l’Ecole pu-blique. Il est nécessaire que soit pla-nifié un apprentissage progressif etrégulier dans l’ensemble des degrésscolaires.

Dès 2001, le Département de l’édu-cation lançait un projet ICT basé sur3 piliers: la formation, le support etles subventions d’achat de matériel.Cette initiative a permis de formerles enseignant-e-s intéressés-e-s,d’équiper une grande partie desécoles en matériel informatique etde préparer des formateurs ICT. Si ceprojet initial laissait l’enseignant li-bre d’intégrer ou non les ICT dans saclasse, le concept qui démarre cetautomne marque clairement la vo-lonté de former tous les enseignantsafin de donner la possibilité à tousles élèves du canton de développeret d’acquérir des compétences con-cernant les médias et les technolo-gies de l’information et de la com-munication. L’accès à ces outils pourtous les élèves a été un facteur dé-terminant de la mise en route de cenouveau concept ICT d’autant plusque les futurs plans d’études pré-voient des attentes ICT spécifiquesdans les objectifs d’apprentissages.

24 Résonances - Septembre 2008 )

point sur leurs connaissanceset d’évaluer leurs besoins deformation. Les enseignantsqui disposent de tout ou par-tie des compétences atten-dues ne suivent pas l’ensem-ble des formations propo-sées. Cependant, chaqueenseignant réalise au moinsune séquence d’enseigne-ment intégrant les ICT. Dif-férents modules et ateliersseront proposés afin d’at-teindre cet objectif. La HEP(formation continue) est

mandatée par la Commission decoordination ICT pour organiser etdispenser cette formation; une at-testation est délivrée en fin de cur-sus de formation.

Les directions d’écoles et les com-missions scolaires recevront, en sep-tembre 2008, une information dé-taillée sur le concept de formationdes enseignants pour l’intégrationdes ICT.

Un questionnaire d'autoévaluation

sera mis à disposition des enseignants

durant l'automne 2008.

Un concours de robots en Valais!La FIRST LEGO League est un concours où lacréativité et l’esprit d’équipe comptent plus queles prouesses techniques. Ce concours est ouvertaux jeunes de 10 à 16 ans réunis par équipes de5 à 10 membres plus un coach adulte. Cette année, les participants devront imaginerdes solutions pour s’adapter aux changementsclimatiques. Ils disposent pour cela de 8 semai-nes pour peaufiner leur création et, le 8 novembre à Sion, jury et arbitres dé-cideront de l’équipe qui se rendra à la finale internationale à Zurich.L’année passée, 12 équipes valaisannes ont joué le jeu dans une ambianceélectrique. Plus d’information: www.firstlegoleague.ch ou [email protected] HES SO Valais et l’EMVs peuvent vous prêter le matériel nécessaire pour ladurée du concours.ATTENTION: délai d’inscription: fin septembre.

Domaine des ICT: compétenceset formation des enseignant-e-s

Domaine des ICT: compétenceset formation des enseignant-e-s

( I C T

L’enjeu prioritaire sera d’amener lesenseignants-e-s (scolarité obliga-toire et post-obligatoire) à intégrerd’une manière transversale les ICTdans leur enseignement d’ici la ren-trée 2012.

Pour ce faire, un questionnaire d’au-toévaluation sera mis à dispositiondes enseignants durant l’automne2008: il leur permettra de faire le

( Résonances - Septembre 2008 25

Informatica 08: concourspour le secondaire II général

Informatica 08: concourspour le secondaire II général

( I C T

Switch Junior Web Award

Classe du CO de Leytron primée

Lors de la deuxième remise des prix du Switch JuniorAward, 15 classes de toute la Suisse ont été récompensées.Le site http://retro2007.juniorwebaward.ch du Co deLeytron a été classé en 2e position de sa catégorie, exaequo avec un projet bernois. Les jeunes ont créé un sitequi permet de revenir sur les événements marquants de2007 et de tester ses connaissances. www.switch.ch

Lettre du Léman

L’eau vulgarisée

Le Bulletin d’information de la Commission internationalepour la protection des eaux du Léman propose danschacune de ses éditions un dossier qui fait le point surl’état des eaux du Léman tout en permettant d’en savoirplus sur son système naturel lié aux saisons. Ces Lettresvisent la prévention, mais assurent dans le même tempsune mission de vulgarisation. www.cipel.org

E n r a c c o u r c i

Lancement d’un concoursdans le cadre de l’année del’informatique «Informatica08».

Sur le site www.informatica08.ch/fr/index.html qui présente l’annéede l’informatique en Suisse, onpeut lire la déclaration suivante: «L’informatique est aujourd’hui, etdans l’avenir proche, la techno-logie-clé de l’économie et de lascience en Suisse. L’innovation dumarché économique et des proces-sus techniques nécessite l’informa-tique: la science, la formation et laculture s’appuient sur ses formesmultiples. Tous les domaines prati-ques de la société utilisent de plusen plus l’information numérique etils sont dépendants de moyensd’information et de communica-tion qui fonctionnent. L’informati-que, comme science et commetechnique, est à la fois l’infrastruc-ture et le moteur de la société del’information.»

De nombreux projets ont été lan-cés au niveau suisse pour la promo-tion de l’informatique dans les éco-

les. A leur tour, les membres du GTICTS2, avec l’appui du DECS, sou-haitent, à travers un concours, mo-tiver enseignants et étudiants àconcevoir des projets intégrant lesICT.

Ce concours s’intitule MISSION II.

Ce titre a été choisi pour être com-pris aussi bien en français qu’en al-lemand. Le «II» recouvre plusieursnotions: on peut y comprendre: In-novation et Informatique ou encoreInnovation et Intégration ou, plussimplement, le II du Secondaire 2.

Une affiche a été apposée, au moisde juin 2008, dans les dix établisse-ments du Secondaire 2 valaisan.

Ne l’auriez-vous pas vue? Il est en-core temps. Le professeur F3MITICde votre établissement vous don-nera toutes les informations néces-

saires et, tout particulièrement, ilvous remettra les modalités duconcours.

Pour le GT ICTS2-ValaisMarie-Thérèse Rey

Brochure sur les métiersde l’informatiqueLes informaticiens travaillentdans de nombreux domainesprofessionnels. Le grand publicet les élèves, au moment de choi-sir un métier, n’en connaissentque quelques-uns. La FondationHasler publie pour cette raisondans le cadre de son programmed’action FIT une brochure intitu-lée «Les métiers de l’informati-que» qui offre un panoramacomplet des univers profession-nels de l’informatique.Des exemplaires peuvent êtrecommandés, gratuitement, au-près de la société Senarclens, Leu+ Partener AG, Freigutstrasse 8,8027 Zurich ou à l’adresse [email protected] voir la brochure: www.haslerstiftung.ch/pdf/bro-chure_metiers_informatique.pdf

Le calendrier des projetsest un outil pratique deplanification des 160 mi-nutes hebdomadairesconsacrées aux activitésartistiques. Il permet unevision globale de l’an-née scolaire, en particu-lier sous l’aspect de lagestion du temps. En yinscrivant les change-ments de groupe éven-tuels, le tiers consacréaux Arts visuels, les cours suppri-més (jours fériés, ski, rattrapage deminutes, etc.), cela permet de vi-sualiser le nombre de cours consa-crés aux ACM/ACT et donc de pré-voir des activités en conséquence. Ilpermet aussi d’anticiper une acti-vité comme le travail de la terre entenant compte du temps de cuissonet de séchage des pièces. On peutainsi être prêt pour une date pré-cise sans mauvaise surprise!

Cette année je vous propose unegrille de planification un peu modi-fiée. Vous pouvez la remplir, la mo-difier et la tenir à jour sur votre or-dinateur. Mais vous pouvez aussil’imprimer et la remplir à la main.Le crayon papier et la gomme per-mettent aussi des mises à jour ré-gulières. Sur le site de l’Etat du Va-lais, Service de l’enseignement ousur www.animart.ch vous trouve-rez deux versions téléchargeables

26 Résonances - Septembre 2008 )

et imprimables, unegrille vierge et une ver-sion datée pour l’annéescolaire 2008-2009. Lagrille compte 7 colonnes:

Dates: permet de nu-méroter les semainesou les séries de courset d’inscrire les dates.

Les pastilles octo-gonales indiquent se-

lon leur couleur le domaine vi-sité: ACM, ACT ou AV.

Proposition/sujet: le thème del’activité ou son titre, ainsi quele moment de l’activité (projet,présentation, verbalisation, affi-chage, etc.).

Dispositif: technique utilisée,matériel et outils de base, orga-nisation de l’espace, etc.

Calendrier des projets,nouvelle version

Calendrier des projets,nouvelle version

Sandra Coppey Grange

(A C M - A C TA V

www.animart.ch

Calendrier des projets (exemple d’utilisation)

Références: lien culturelou interdisciplinaire offrantune ouverture, un éclairage.

Notions: permet de met-tre en évidence ce qui esttravaillé à travers l’activitéchoisie.

Remarques/suivi: remar-quable par son fond coloré,peut être en partie remplieà l’avance: ce qu’il faut anti-ciper pour le prochain cours,mais peut aussi être rempliecomme un minijournal debord (cf. exemple ci-contre).

A l’aide de symboles on peutindiquer les travaux de groupeet les enchaînements de leçons(séquence). Les espaces ontété élargis pour permettre d’yinscrire plus d’informations,mais restent modestes toute-fois pour que la taille finale dudocument ne soit pas trop gi-gantesque. Je vous encourageà vous approprier cette propo-sition de grille et de la modi-fier, la personnaliser selon vosbesoins.

Le calendrier des projets neremplace pas les fiches de pré-paration des activités. Plus dé-taillées elles font apparaîtreentre autres, les objectifs gé-néraux et spécifiques, les prérequis éventuels, les étapes deréalisation, les méthodes d’ap-prentissage, les critères d’éva-luation. Quant à la questionde savoir s’il faut absolumentprévoir toute son année sco-laire avant le jour de la ren-trée, la réponse dépend biensûr de la personnalité de l’en-seignant. Cette façon de faire

( Résonances - Septembre 2008 27

laisserait peu de place aux in-trusions de la vie de tous lesjours, aux propositions ou de-mandes des élèves, aux aléasdu calendrier. Cependantavancer de semaine en se-maine en ACM n’est pas àconseiller non plus, sauf sivous possédez une excellentegestion du stress! Un justeéquilibre est donc à trouveren fonction des contraintes,des besoins et des envies dechacun. Je vous souhaite unecréative année scolaire!

32 nouvelles brochures dans le catalogue 2008Catalogue et informations : www.osl.ch | [email protected] | tél. : 044 462 49 40

Egla l Errera, Mar jane SatrapiOSL N° 2283 « Les premiers jours », 64 pages, Fr. 5.-

OSL Œuvre Suisse des Lectures pour la Jeunesse

PUB

En 2008/2009 je serai dis-ponible pour l’animationpédagogique ACM/ACT etAV les mardis, mercredis,jeudis matin (éventuelle-ment les lundis).

Prix Sommet Junior

Fixbag récompensé

Le premier Prix Sommet Junior a été décerné fin mai à «Fixbag», un sac de sporten forme de L qui s’adapte à tous les sacs desport. Ce projet a été mené par la classe de2e année de section maturité commerciale àl’Ecole de commerce de Martigny, dans lecadre du programme Apprendre àentreprendre (cf. Résonances, juin, p. 33).www.fixbag.power-heberg.com

E n r a c c o u r c i

Voici quelques informations surl’évolution de la situation del’éducation musicale au niveaudu cycle d’orientation.

Bilan 2007-2008Le cours de formation continue9.03 «Education musicale au CO»concernait cinq rencontres qui sesont déroulées sur l’année scolaire2007-2008.

Selon le sondage réalisé le samedi31 mai 2008 auprès des collègues, lebilan de ce cours est globalementpositif. De plus, environ 75% desenseignant-e-s en musique ont par-ticipé à une ou plusieurs de ces cinqrencontres.

Voici un aperçu du contenu échangéet des projets réalisés lors de cecours:

Une dizaine de CO ont réaliséet/ou participé à divers projetsmusicaux (concerts, spectacles,comédie musicale, opéra....). LeChœur du CO de Monthey a fêtéses 10 ans d’activité: nous au-rons l’occasion d’y revenir dansun prochain article.

Les CO de Martigny, Grône,Ayent, Monthey et Sion (St-Gué-rin) ont participé en mars auxspectacles Starmaniadonnés par le Chœurdes CO de Martigny.Une demi-journée aégalement été consa-crée à ce projet et ani-mée par nos collèguesdes CO de Martigny: ex-ploitation du répertoireconcerné (problèmes techni-ques vocaux rencontrés, choix

28 Résonances - Septembre 2008 )

des tonalités, soliste/chœur, ac-compagnement du chœur, tra-vail en répétition...), constitutionde supports d’enseignement (pa-roles, documents comédie musi-cale, versions instrumentales...),organisation et gestion de con-certs (organisation, orchestre,préparation en classe, sensibilisa-tion des élèves au fair-play du-rant le spectacle, bilan après lespectacle...).

Les élèves des CO de Martigny etd’Orsières ont assisté à des con-certs didactiques donnés par l’Or-

Education musicale au CO:état des lieux

Education musicale au CO:état des lieux

Claude-Eric Clavien

(E d u c a t i o n

m u s i c a l e

chestre du Conservatoire (Sym-phonie du nouveau monde). N.B.Ce même concert sera donnépour les élèves des écoles de Vis-soie le lundi 15 septembre pro-chain.

Norbert Carlen a animé unedemi-journée concernant l’ex-ploitation du répertoire de chantpar des éléments de pratique vo-cale. Ce cours a permis de déga-ger quelques pistes pédagogi-ques: stratégies d’apprentissagepour la pose de voix et la techni-que vocale en rapport avec lesreprésentations et le ressenti desadolescents (images, percussionscorporelles....), sens de la prati-que des exercices de pose de voix(en rapport avec le chant tra-vaillé en classe), chanter en rap-port avec son contexte (Starma-nia,...), chanter avec le corps,chanter avec interprétation, avecdu cœur, utiliser le langage desimages (chanter à la manière de)afin d’éveiller tous les résona-teurs du corps...

La brochure de prévention «Mesoreilles, c’est du sérieux» a étédistribuée à toutes les écoles pri-maires et secondaires de Suisseromande, par la Fondation Ro-mande des Malentendants (FO-ROM), dans le cadre de la Jour-

née nationale de l’audi-tion du jeudi 13 mars

dernier.Un document «Pré-vention auditive etmatériel didactique»

a été réalisé sur l’étatdes lieux du matériel

et des moyens qui exis-tent actuellement au niveau

de la prévention auditive.

Perspectives

La première réunion 2008-2009se déroulera au CO de Bagnes, lesamedi 13 septembre (répétitionet concert), suivie d’un week-end en montagne à la Cabanede Mille.

Projet Marc AymonProjet commun des enseignantsde musique durant l’année sco-laire 2008-2009, en collaborationavec Buro2Prod (agence de pro-duction de Marc Aymon), le Ser-vice de l’enseignement et la CO-DICOVAR. Ce projet consiste enun concert-débat, avec commefil conducteur la musique et lesthèmes actuels qui en découlent.Les chœurs de CO auront la pos-sibilité de prendre une participa-tion active à ce projet. Nous re-

( Résonances - Septembre 2008 29

2008, volonté de définir et derépartir la matière sur les

trois années du CO. - la réalisation de sé-

quences didactiques:elles découleront desobjectifs d’appren-tissage et des at-tentes fondamen-tales du futur pland’études. Com-ment relier la sé-

quence aux objec-tifs du plan d’études?

- l’évaluation de la matière.- les besoins en formation conti-

nue, suivant l’introduction dufutur plan d’étude.

Merci à tous les collègues de musi-que pour l’année écoulée et excel-lent début d’année scolaire à tou-tes et à tous.

viendrons, dans unprochain article, surle sens et sur les ob-jectifs spécifiques dece projet.

Plan d’Etudes Romand(PER) Pour l’éducation musicale,comme pour les autres bran-ches, la consultation du futurnouveau plan d’étude se dérou-lera cet automne. En ce sens,quelques pistes de réflexion ontdéjà été posées lors de nos diffé-rentes rencontres selon:- le choix de moyens d’ensei-

gnement: les moyens d’ensei-gnement restent des outils:comment les transformer endocuments didactiques?

- la répartition de la matière:suite à la rencontre du 31 mai

Cahiers pédagogiques

Les arts à l’école

Le numéro de juin desCahiers pédagogiquess’intéresse aux arts àl’école. La thématique estabordée via quatre axes:1. les arts dans l’école (les

enjeux des artsplastiques et de lamusique en tant quedisciplines scolaires),

2. les arts à l’école (lesprojets pluridisciplinaires et la place des œuvres et desartistes dans ces projets),

3. quelles compétences? (le rôle de l’art dansl’acquisition de compétences dans d’autres domaines),

4. les enseignements artistiques, et après? (les effetsattendus des pratiques culturelles au-delà de lascolarité obligatoire).

www.cahiers-pedagogiques.com

Centre pour l’action non-violente

Programme 2008-2009Le centre pour l’action non-violente (CENAC) à Lausannepropose un nouveau programme de formation pour 2008-2009. Divers modules de résolution non-violentedes conflits sont proposés. www.non-violence.ch/form

Sur la piste des piles disparues

Concours pour les écoliers

Chaque année, 130 millions de piles et accumulateurs sontachetés en Suisse. Cependant, après usage, seuls 66%prennent le chemin de l’usine de recyclage. INOBAT, projetde l’Organisation d’intérêt pour l’élimination des piles, encollaboration avec la Fondation suisse pour la pratiqueenvironnementale, lance dans ce contexte un concoursjusqu’en décembre 2008 pour sensibiliser les élèves de la3P à la 6P, dans le cadre de l’enseignement surl’environnement, aux problèmes liés à l’utilisation et aurecyclage des piles. Un dossier contenant 15 modulespédagogiques peut êtrecommandé gratuitementou téléchargé surwww.inobat.ch > Ecole.

Parole

Littérature etcensureLa Revue de l’Institutsuisse Jeunesse et Médiasse penche sur la questionde la censure et del’autocensure en littérature.Et pour des idées de lecture à conseiller à des jeunes,l’équipe propose ses coups de cœur dans un cahierdétachable («As-tu lu?»). www.jm-arole.ch - www.isjm.ch

E n r a c c o u r c i

L’année scolaire débute… avec sesprojets, ses intentions, ses doutes etses questions. Comment s’adapter àde nouveaux moyens d’enseigne-ment? Comment se tenir «à jour» etintégrer les dernières nouveautés,comment planifier son enseigne-ment en tenant compte des incon-tournables contraintes de la grille-horaire, de l’organisation de la classeou de la gestion du matériel…

Après de nombreuses réflexions,nous faisons souvent le même cons-tat: où puis-je trouver les ressourcespour mettre en place tous ces con-cepts et comment les articuler d’unemanière efficace pour qu’ils appor-tent les effets escomptés.

En éducation physique, une palettede ressources sont mises à disposi-tion des enseignants. Elles peuventêtre humaines grâce à des aidesponctuelles sur le terrain ou structu-relles par la mise à disposition d’ou-tils de planification, de fiches EPS,d’exemples concrets de leçons, dematériel. Cette offre, quoique déve-loppée, souffre d’un défaut inhé-rent: le manque de proximité.

Et comme souvent, nous commen-çons l’année avec énormémentd’entrain. Puis, la fatigue ou la lassi-tude apparaît… Les ressources oules moyens diminuent lentement. Iln’est alors plus tout aussi aisé de pla-nifier, d’organiser, de gérer ces le-çons, ces après-midi de sport ou cesactivités annexes… Nous nous recen-trons alors sur l’essentiel et laissonsun peu de côté toutes ces branchesdites secondaires. Ainsi va la vie.

L’animation dans les villes

Dans plusieurs villes telles que Sierre,Sion, Martigny ou Monthey, desmaîtres d’EP œuvrent sur le terrainen lien direct avec les établisse-ments scolaires. Engagés par leurcommune, certains depuis de nom-breuses années, ces enseignants«spécialisés» peuvent être présentsde manière rapprochée avec lesclasses de ces dites villes. Pour l’ins-tant, ces offres sont peu présentesdans les autres endroits du cantonet sont surtout réservées à des com-munes «riches» puisque la grandepartie des frais inhérents sont à leurcharge.

A ce propos, cette idée d’animationen réseau, pilotée par le maître d’EPdu CO de la région, COdrainant les classes pri-maires du bassin s’y dé-versant, n’est pas l’apa-nage unique du cantondu Valais. De nombreuxautres cantons, dont ce-lui de Vaud, possèdent

30 Résonances - Septembre 2008 )

les mêmes structures à dispositiondes enseignants.

Et si…… dans une commune, nous imagi-nions les ingrédients suivants: desenseignants primaires motivés, unmaître d’EP dynamique, une direc-tion d’école attentive et des autori-tés communales ouvertes sur lesouci de la qualité de l’enseigne-ment de l’EP.

Et si… nous imaginions une séancesur les nouveaux moyens liés à l’EP,une envie de parfaire ensemble unebranche dite secondaire et surtoutdes enseignants qui matérialisentun projet sous forme d’une de-mande précise à leurs autorités.

Et si… ce projet se con-crétisait par une accep-tation.

Et si… l’année scolairesuivante, un maître d’EPenseignant au CO de

Et si c’était vrai…Et si c’était vrai…(E d u c a t i o n

p h y s i q u e

Utiliser les ressources dechacun: une plus-valuepour l’école en général.

Et si…, la réalité rattrape parfois la fiction.

cette même commune pouvait en-visager une collaboration régulièreavec les enseignants primaires dumême endroit. Collaboration qui seconcrétiserait par des séances de ré-flexion et de planification en éta-blissement; ces rencontres débou-chant sur des organisations com-munes (après-midi de sport de ski,d’endurance) des leçons basées surun programme commun et adaptéaux besoins de chacun.

Et si c’était vrai?

Le projet MontanaDans le cas de Montana, la réalité arattrapé la fiction. En effet, dès larentrée scolaire de cette année, unprojet d’animation en réseau vaêtre mis en place, grâce aux ensei-gnants, aux maîtres d’EP et aux au-torités scolaires et communales deMontana. Ensemble, ils ont décidéde mettre leurs ressources à disposi-tion des enseignants et de promou-voir ainsi une certaine qualité en EP.Félicitations à eux!

Utiliser les ressources de chacun, lesmettre en discussion pour faire pro-gresser un projet a toujours été posi-tif non seulement pour la brancheelle-même mais surtout pour toutesles compétences qu’elle va mettre envaleur chez les individus: collabora-tion, échange, tolérance, recherchedu consensus…; tout cela sera uneplus-value pour l’école en général.

A méditerCe petit exemple pour nous mon-trer que les «si»… qui hantent par-fois les esprits peuvent se transfor-mer en «projets», que les ambitionsles plus raisonnables peuvent dé-boucher sur des actions concrètes,constructives et prometteuses.

Nous vous souhaitons un bon débutd’année scolaire. Et noublions pasl’adage: «Impossible n’est pas… va-laisan»!

Nathalie Nanchen,animatrice d’EP,

arrondissements 4, 5 et 6

( Résonances - Septembre 2008 31

A vos agendasA vos agendas(M é m e n t o

p é d a g o g i q u e

Ma 9 septembreColloque sur lastratégie TIC etmédiasQuels sont les objectifsà atteindre et comment les réaliser?Quelle collaboration,au-delà des institutions, estnécessaire pouratteindre les buts fixés?C’est sur ces questionsque portera le colloquedu Centre suisse destechnologies del’information dansl’enseignementorganisé à Berne.www.colloque.ctie.ch

Lu 15 - Ma 16septembreCongrès Ecole enmouvementL’objectif du congrèsqui se déroulera àBerne est de contribuerà mettre en évidence lechamp d’action desécoles dans le manquede mouvement denombreux enfants. www.ecoleenmouve-ment.ch

Me 24 septembreJournée sur lesnouvelles formes deviolencesLa prochaine journéedu Réseau suissed’écoles en santé (RSES)aura lieu à Vevey sur lethème «L’école face auxnouvelles formes deviolences: quel rôle,quelle place et quelleslimites?»www.ecoles-en-sante.ch

Me 24 septembreColloque EDD etdimensionéconomiqueLe deuxième colloqueromand EDD, organiséconjointement par laFEE, la FED et la HEP-BEJUNE sous

mandat de la CIIP, sedéroulera à Bienneautour du thème «Etl’économie dans toutça? Intégrer ladimension économiquedans l’EDD?»www.educ.envir.ch

Sa 27 septembreAssises du SER surl’autoritéLes 4es Assisesromandes del’éducation auront lieuà Lausanne sur lethème «Cadrer pouréduquer. L’autorité deet dans l’école.»www.le-ser.ch

Lu 29 septembreCongrès sur lafamilleLe Groupement desAEMO de Suisse latineet pratiques éducativesspécialisées en milieuouvert organise uncongrès à Neuchâtel sur le thème «Lafamille à tout prix:

dogme sociétal ounécessitéindépassable?».www.fifnet.ch/familleatoutprix

Jusqu’au 26 octobreExpo surl’adolescenceLe Musée de l’Elyséeprésente uneexposition dephotographies intituléeTeen City: l’aventureadolescente. Un dossierpédagogique est àdisposition sur le sitewww.elysee.ch. Enparallèle, diversesanimations sur laquestion des images del’adolescence sontprévues, dont une table ronde avec unpédopsychiatre, unsociologue et unechercheuse le samedi13 septembre.

Je 11 - Ve 12septembreCongrès national surl’échangewww.echanges.ch

Du 4 au 14 septembreFestival de laformation continuedes adulteswww.lernfestival.ch

Du 29 au 31 octobreWorlddidac Baselwww.worlddidacbasel.com

Au fil des mois

POUR RAPPEL

Les expositions de la Médiathè-que Valais - Martigny se suiventmais ne se ressemblent pas. Desimages d’archives, des photo-graphies contemporaines, ouencore des reportages sur lesgrands chantiers et des témoi-gnages de la vie quotidienne sesuccèdent au gré des mois, sédui-sent les visiteurs et dévoilent dif-férents aspects des collections.

L’exposition actuelle, Léonard Gia-nadda, d’une image à l’autre, ou-verte jusqu’au 7 novembre, est ex-ceptionnelle à plus d’un titre. Elleest tout d’abord l’aboutissementd’une collaboration qui dure de-puis près de dix ans entre la Média-thèque Valais et la Fondation PierreGianadda, elle est aussi, et surtout,la révélation d’un photographe detalent, jusqu’ici inconnu de tous:Léonard Gianadda.

La Fondation Pierre Gianadda fêteses trente ans cette année, la Mé-diathèque Valais - Martigny est dedix ans sa cadette. Implantées dansla même ville, il est naturel qu’ellesaient peu à peu tissé des liens. Lerapprochement s’est fait par éta-

pes, à mesure que la confiance aug-mentait. Les premiers contacts re-montent à 1997, lors de l’ouverturedu Vieil Arsenal et de l’expositionconsacrée à Charlie Chaplin. Lesprojets communs s’enchaînent avecdes expositions de photographiesdont L’épopée des barrages en 1999et Luigi le Berger de Marcel Imsanden 2004. Ces contacts ponctuels dé-bouchent sur le dépôt à la Média-thèque Valais - Martigny de la bi-

32 Résonances - Septembre 2008 )

bliothèque de la Fondation et deLéonard Gianadda. Plus de douzemille livres et brochures, dont denombreux ouvrages rares, sont ainsimis à la disposition du public. L’ap-port de la Fondation aux collectionsde la Médiathèque Valais - Marti-gny se poursuit par le dépôt de cen-taines de bandes et cassettes audio-visuelles. Ainsi germe l’idée d’uneexposition pour relater, en images,les trente ans de la Fondation.

Léonard Gianadda, la naissance d’un photographeLa découverte progressive des pho-tographies réalisées par LéonardGianadda va totalement modifierla perspective de l’exposition. Celle-ci intègre le regard que le jeune re-porter pose sur le monde entre dix-huit et vingt-cinq ans et qu’il tra-duit en images. On y trouve desparentés évidentes avec les appro-ches des grands photographes del’époque. Les photographies expo-sées révèlent que son sens artisti-

Une exposition à voir avec ses élèvesLa première partie met en scène le rayonnement de la Fondation. Les élèvespeuvent feuilleter les catalogues, consulter les revues de presse, découvrircomment des enfants ont utilisé et réinterprété certains chefs-d’œuvre expo-sés à la Fondation…La partie principale de l’exposition est une découverte surprenante. Elle ré-vèle un photographe de talent qui pose un regard sensible et décalé sur lesannées 1950. Le parcours proposé aux classes met l’accent sur le monde del’enfance. Grâce à des jeux et des observations, les élèves sont invités à décou-vrir la vie des enfants de chez nous il y a cinquante ans, les mille et un petitsmétiers des enfants du monde et aussi ce qui fait qu’une photographie estparticulièrement réussie.

Léonard Gianadda,d’une image à l’autre

Léonard Gianadda,d’une image à l’autre

Anne Michellod

(Images et sons

du Valais

Collaboration fructueuseLe Valais du XXIe siècle, à l’imagedu reste du monde, est un mondeen réseau. La Médiathèque Valais- Martigny a développé depuislongtemps des liens privilégiésavec des institutions avec qui ellecollabore régulièrement, notam-ment par le biais de Memoriav,l’association suisse pour la sauve-garde du patrimoine audiovisuel.En Valais, elle compte de nom-breux partenaires parmi les mu-sées valaisans, ainsi que le Kunst-verein Oberwallis, les Caves deCourten à Sierre ou encore laFondation Pierre Gianadda.

que n’est pas apparu comme parenchantement en 1978, à la créa-tion de la Fondation.

Pour comprendre ce qui s’est passé,il faut revenir en 1950 – Léonard aquinze ans –, Liline Gianadda em-mène ses trois fils à Rome pour lepèlerinage de l’Année sainte. Lesvoyageurs s’arrêtent à Florence, visi-tent Rome, poussent jusqu’à Naples.Les richesses monumentales et artis-tiques du pays de ses ancêtres tou-

chent Léonard au plus profond deson être. «Je ne pensais pas que detelles choses puissent exister», ra-conte-t-il plus tard.

Lors d’un deuxième voyage en 1952,il éprouve des émotions intenses àl’écoute de son premier opéra à Na-ples, dans les vestiges de Pompéi,devant les trésors de la Ville éter-nelle. Les voyages s’enchaînent, deprivés ils deviennent professionnels:Léonard Gianadda est photojourna-liste et il a tout juste vingt ans! Dansles années 1960, il renonce à cettepremière carrière pour en débuterune autre, celle de bâtisseur.

Créateur hors pair, Léonard Gia-nadda a relevé le défi lancé par son

( Résonances - Septembre 2008 33

maître principal au Collège de l’Ab-baye, le chanoine Amédée Alli-mann: «Il peut et doit faire de savie quelque chose de grand et debeau». L’exposition de la Médiathè-que en est une preuve éclatante!

Infos pratiquesExposition ouverte jusqu’au 7 no-vembre 2009, tous les jours, de10 h à 18 h.Visites commentées à 18 heures,les lundis 1er septembre, 6 octo-bre 3 novembre. Sur demandepour les classes pour lesquellesdes activités sont prévues, à lafois sur le rayonnement d’uneinstitution culturelle et sur la lec-ture d’images.Catalogue de l’exposition: 336pages en bichromie, au format22x24 cm. Accompagné d’un DVDavec un portrait filmé de la sériePlans-Fixes et un montage d’An-toine Cretton sur les 30 ans dela Fondation. En vente au prix deFr. 48.- à la Médiathèque Valais -Martigny, à la Fondation PierreGianadda et dans les librairies.

Egypte, sur le Nil à hauteur de Karnak, 1957.

@ Léonard Gianadda, Médiathèque Valais - Martigny

Jordanie, 1957. @ Léonard Gianadda, Médiathèque Valais - Martigny

Des archives de Valaisanset sur le Valais Le fonds qui rassemble les photo-graphies de Léonard Gianadda,mais aussi la documentation surles reportages concernant la viede la Fondation trouve parfaite-ment sa place dans les collectionsde la Médiathèque Valais - Marti-gny dont la mission est de ras-sembler, conserver et mettre envaleur le patrimoine audiovisuelvalaisan.Le public commence à bien con-naître un premier aspect de cepatrimoine: les photographies,les films et les enregistrementssonores sur le Valais, de 1890 ànos jours. L’autre volet, celui quiregroupe les œuvres de Valaisansdans le domaine de l’audiovisuel,est moins connu. C’est à cet aspect que la Média-thèque Valais - Martigny s’attelleen recevant, outre les archivesde Léonard Gianadda, celles dePierre Mariétan, de Carole Rous-sopoulos, de Pierre-André Thié-baud et de Denis Rabaglia, entreautres.

Disposer enfin de son propre ar-gent! Les jeunes profitent à pleindes années qui suivent leur forma-tion: voiture personnelle, sorties,shopping, etc. La plupart d’entreeux ne commencent à économiserun peu ou à songer à s’assurer defaçon optimale que des annéesplus tard.

Pourtant, mieux vaudrait com-mencer tôt à épargner ou àbien s’assurer, car la jeune gé-nération ne peut plus espérerrecevoir des rentes de l’AVSconfortables au moment de laretraite. Lorsque cette loi futinstaurée, il y a près de 60 ans,on comptait plus de six person-nes actives pour chaque retraité.En 2050, elles ne seront plus quedeux. Les prestations du 1er pi-lier (AVS) et du deuxième (pré-voyance professionnelle) risque-ront d’être réduites, ce d’autantplus si leurs plans d’investissementsont lacunaires (années d’assurancemanquantes, par exemple). C’est laraison pour laquelle les jeunesd’aujourd’hui doivent impérative-ment penser à leur prévoyance(caisse de pensions et 3e pilier).

Il faut donc sensibiliser les jeunesà se constituer un patrimoine àmoyen et long terme. Cela peut sefaire par le biais d’une simple épar-gne ou par l’intermédiaire de lacaisse de pensions ou encore de laprévoyance liée.

Bonne nouvelle: cela paie de com-mencer à s’y prendre tôt. Si l’onsouhaite disposer de CHF 250’000.-à 65 ans, mieux vaut économiserdès 25 ans. En supposant un rende-ment annuel de 2,5%, il faut met-tre CHF 309.- de côté par mois, soitun investissement total de CHF148’300.-. Ceux qui ne prennent

34 Résonances - Septembre 2008 )

conscience qu’à 45 ans de l’inté-rêt de disposer d’un peu plus d’ar-gent pour la retraite, seront déjàpénalisés. Car c’est CHF 816.- qu’ilsdevront alors trouver à économi-ser chaque mois. Du fait des inté-

rêts composés, le retardatairedevra en outre investir beau-coup plus pour atteindre lemême objectif d’épargne: CHF196’000.-, soit CHF 48’000.- deplus que celui qui aura étéprévoyant.

Les jeunes ont leur avenir de-vant eux et se sentent in-vincibles. C’est précisémentparce qu’ils ont encore long-temps à vivre qu’ils doiventpenser à se protéger. Lors-que survient une maladie,mieux vaut ne pas avoir en

plus à réduire son niveau de vie. Lerisque d’incapacité de gain devraitimpérativement être couvert. A cetitre, une simple épargne sur uncompte bancaire ne donne pas degarantie en cas d’incapacité degain éventuelle. En s’assurant defaçon optimale auprès de sa caissede pensions par exemple, la protec-tion serait déjà bien meilleure.Complétée avec une assurance pri-vée, la protection serait dès lorsmaximale.

Que veut dire Assuranceoptimale auprès de sa caisse de pensions?Chaque assuré reçoit une fois parannée un certificat d’assurance dela part de sa caisse de pensions. Cecertificat reflète la situation per-sonnalisée pour chacun d’un pointde vue prévoyance professionnelle.C’est ce document qui informe sil’assurance est optimale ou pas. Et

Veiller très tôtà être bien assuré

Veiller très tôtà être bien assuré

Patrice Vernier

( C R P E

Evaluation de la nouvelle maturité

Résultats de la phase II en octobre

En été 2005, la Confédération et la Conférence suisse des directeurscantonaux de l’instruction publique (CDIP) ont lancé la deuxième phase del’évaluation de la maturité gymnasiale à la suite de la réforme ORM 95. Unerévision partielle du règlement de la maturité avait permis, dès juillet 2007,de remédier à quelques problèmes (revalorisation des mathématiques et dessciences expérimentales notamment). Il a été décidé que d’autres questionsfondamentales seraient reportées jusqu’au moment où les résultatsd’EVAMAR II seraient connus, à fin octobre 2008. www.sbf.admin.ch

E n r a c c o u r c i

la situation est optimale, lorsqu’à62 ans, l’assuré comptabilisera 40années de sociétariat ou plus. Eneffet, cela signifie non seulementque ses prestations futures lors desa retraite à 62 ans seront maxima-les, mais également qu’en cas d’in-validité ou de décès, l’assuré ou sesdescendants recevront des presta-tions complètes.

Que faire en cas de lacunesde prévoyance?Si tel ne devait pas être le cas, alorsla situation de l’assuré est lacunaired’un point de vue prévoyance pro-fessionnelle. Cela revient à direque des années de sociétariat luifont défaut. Fort heureusement, ledeuxième pilier permet le rachatde ces années manquantes. Il estmême encouragé fiscalement puis-que les montants destinés à com-bler ces lacunes sont entièrementdéductibles des impôts sur le re-venu. L’impact est non négligeable.

( Résonances - Septembre 2008 35

Reste la question du coût. Ce quej’expliquais plus haut pour l’épar-gne est également applicable icià la seule différence près qu’à ladynamique des intérêts composésil faut encore ajouter une compo-sante liée à la probabilité de vie.En résumé, plus tôt aura lieu lerachat et meilleur marché sera sonprix. Plus on attend et plus onpaiera. Un enseignant primairequi entre dans la Caisse à 25 ansne pourra comptabiliser à 62 ansque 37 années de sociétariat. Pourêtre assuré de façon optimale etégalement améliorer sa rente encas d’invalidité, il peut racheter 3ans, puisque le règlement de laCaisse prévoit 40 années de socié-tariat à 62 ans pour une rentemaximale. Le rachat se fera sur labase du traitement au moment del’achat et le coût d’une année re-présentera environ CHF 5’600.-.Ainsi, pour régulariser sa situation,le jeune paiera CHF 16’800.-. Ilpourra ainsi améliorer sa future

rente de retraite d’environ CHF3’700.- par année à vie.

Si le rachat ne s’effectue qu’à 45ans, c’est un montant total de CHF29’000.- qu’il faudra dépenser pourla même amélioration de rente à laretraite, soit environ 70% de plusqu’à 25 ans. Mes calculs ne tiennentpas compte de l’inflation, ni del’évolution des salaires puisqu’enprincipe ces deux données se neu-tralisent.

ConclusionVeiller très tôt à être bien assurén’est pas un mythe, mais c’est bienla réalité, une réalité toute mathé-matique, somme toute assez sim-ple et qui ne vaut pas uniquementdans le domaine de la prévoyanceprofessionnelle. A vous de juger sivous préférez le court terme ou lelong terme. Si vous deviez encorehésiter, relisez la fable de La Fon-taine «La cigale et la fourmi».

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36 Résonances - Septembre 2008 )

Sensibiliser les jeunesaux droits d’auteur

Sensibiliser les jeunesaux droits d’auteur

Nadia Revaz

( P o u r

v o s c l a s s e s

La question des droitsd’auteur est importante,mais trop souvent igno-rée. C’est avec la volontéd’informer mieux sur lerespect du travail artisti-que, sachant que le télé-chargement sur le web aencore fragilisé la pro-tection des droits d’au-teurs, qu’est né le projetnational respect ©opy-right! qui arrive mainte-nant en Suisse romande.Il s’agit de proposer auxélèves entre 12 et 16 ans une mani-festation attrayante, afin de les sen-sibiliser positivement et de répondreà un certain nombre de questionstrès concrètes. En mai dernier, uneopération pilote a eu lieu à Che-seaux, dans le canton de Vaud, faceà près de 200 élèves et ce fut vrai-semblablement un pari réussi, le butétant juste de faire comprendre auxjeunes que les droits d’auteur sont lesalaire de l’artiste, comme l’avait ex-pliqué Christine Schoder, coordona-trice du projet, dans une interview.

L’idée est d’offrir aux élèves et aucorps enseignant une leçon intéres-sante, créative et préparée de façonprofessionnelle, en faisant intervenirdes créateurs – en priorité des musi-ciens – et en faisant participer active-ment les élèves. La manifestation estgratuite pour les écoles. Respect©opyright! tient volontiers comptedes suggestions pour l’organisationet le contenu de la manifestation.

La campagne respect ©opyright!est financée et organisée par les

cinq sociétés suisses dedroit d’auteur: SSA (So-ciété suisse des auteurs– théâtre, opéra, danse,film), SUISSIMAGE (film),SWISSPERFORM (inter-prétations, enregistre-ments, émissions), Pro-Litteris (œuvres de la lit-térature, des beaux-artset de la photographie)et Suisa (musique).

Si plusieurs classes d’unétablissement scolaire

sont intéressées, elles peuvent con-tacter Christine Schoder ([email protected], 031 313 3630) ou via le formulaire d’inscriptionen ligne sur www.respectcopyright.ch. Les représentations qui durentidéalement entre 50 et 60 minutessont organisées pour des groupesentre 100 et 200 élèves. Des informa-tions complémentaires, ainsi qu’unflyer, contenant une BD et un quiz,sont à disposition sur le site.

Questions FAQ pour lesquelles vous trouverez des réponses sur le site internet1. Peut-on copier un DVD acheté, loué ou emprunté?2. Peut-on supprimer ou contourner le dispositif anticopie

si le DVD est verrouillé?3. Peut-on faire des copies d’un DVD pour les vendre ou

les offrir?4. Puis-je donner un DVD à un collègue afin qu’il en fasse

une copie pour moi?5. Peut-on télécharger un film depuis Internet?6. Peut-on aussi télécharger un film qui se trouve illégale-

ment sur Internet?7. Puis-je, en tant que personne privée, mettre moi-même

à disposition sur Internet des œuvres protégées par ledroit d’auteur («upload»)?

8. Qu’en est-illorsque, entant que per-sonne privée,je fais partie d’un réseau peer-to-peer (partage de fi-chiers)?

9. Peut-on copier la musique d’un CD sur un fichier MP3pour l’écouter sur un lecteur MP3?

10. Est-on punissable si l’on supprime le code de zone surun enregistreur vidéo ou DVD?

11. Peut-on passer un DVD dans un club privé ou dans lecadre d'une association?

12. Peut-on prêter ou louer un DVD que l’on a acheté?

www.respectcopyright.ch

( Résonances - Septembre 2008 37

ARTS VISUELS

Jusqu’au 30 octobre 2008 -Musée Olsommer, Veyras

Mon voyage dansl’univers d’Olsommer Le Musée Charles-ClosOlsommer a conçu et réaliséune exposition didactiquedestinée au jeune public, avecdeux parcours différenciés,l’un pour les 4-7 ans et l’autrepour les 8-11 ans. Pour lesréservations, contacter KatiaBoz Balmer, conservatrice dumusée au 027 456 56 68 ou077 404 72 78([email protected]).Prix: Fr. 3.- par élève.www.musee-olsommer.ch

LECTURE-LITTÉRATURE

Vendredi 19 septembre2008, 12 h 30-13 h 30 -Médiathèque Valais, Saint-Maurice

Café littéraire:Anne-Lise GrobétyLes objectifs des Caféslittéraires à la MédiathèqueValais Saint-Maurice sontd’approcher le monde del’écrit par l’écrivain lui-mêmeet de découvrir par le biais de lectures les textes eux-mêmes. www.vs.ch/ecole-culture, fiche Café littéraire Anne-LiseGrobétywww.mediatheque.ch(secondaire II, tertiaire)

Jusqu’au 26 septembre2008, selon horaired’ouverture de laMédiathèque Valais - Sion(site de Pratifori)

«Suisse romande,terre du livre»Exposition en 24 panneauxconçue par Denis Bertholet

pour le compte de l’Association suisse des diffuseurs, éditeurs etlibraires. Catalogue d’exposition richement illustré. www.mediatheque.ch(secondaire II)

Ve 24 novembre 2008 - dans les classes/écoles intéressées

Nuit du conte 2008La prochaine Nuit du conte, organisée par l’Institut suisse deJeunesse et Médias, s’articule autour du thème Au fil de l’eau.Des formulaires d’inscriptions et des propositions d’animationsfigurent sur le site.www.jm-arole.ch - www.isjm.ch

Du 24 au 28 novembre 2008 - dans les classes/écolesintéressées

Semaine romande de la lectureLa prochaine Semaine romande de la lecture aura lieu autour duthème Guérir, la lecture pouvant être considérée comme unremède universel pour embellir la vie. Des propositions d’activitésseront mises en ligne.www.le-ser.ch

ENVIRONNEMENT - SCIENCES

Jusqu’au 2 novembre 2008 - Maison de la Nature,Montorge à Sion

méli-mélo, les natures en villeCette exposition présente, dans des ambiances différentes,quatre types de natures: artificielles, spontanées, apprivoisées etsauvages. Entrée libre, ouverture sur demande pour les groupes(Geneviève Pralong, 078 848 15 32), dossier pédagogiquedistribué lors de la visite (dès la 3P). Contact: Nadège Uldry, animatrice de la Maison de la nature,[email protected]

Jusqu’au 11 janvier 2009 - Ancien Pénitencier, rue desChâteaux 24, Sion

Toile de vieUne exposition qui traitede la diversitébiologique enSuisse. Les activitésproposées visentà sensibiliser lesélèves et à lesinciter à œuvrerpour sauvegardersa richesse.Ma-di: 13 h-17 h. Accueil des classes par unemédiatrice, sur réservation

[email protected]/ecole-culture, fiche Toile de vie.www.musees-valais.ch (4, 5, 6P et secondaire I et II)

POUR LES ENSEIGNANTS – ÉTUDIANTS HEP

Jusqu’au 31 octobre 2008,selon les heuresd’ouverture de laMédiathèque Valais - Saint-Maurice

«Au-delà du mythe et des clichés» une bande dessinéepour informer le public du thème de la surdouanceCette exposition est le fruitd’une collaboration entrel’EPAC et le programme Héliosspécialisé dans le domaine dela surdouance, fondé par leDr Marc Bersier.www.mediatheque.ch

AU FIL DES PAGES

12-14 septembre 2008 -Musée d’histoire, Valère

Inauguration de la nouvelleprésentation www.musees-valais.chcf. article pp. 16-17.

Jusqu’au 7 novembre 2008- Médiathèque Valais -Martigny

«Léonard Gianadda,d’une image à l’autre» www.mediatheque.chcf. article pp. 32-33.

Des idées de sortiesou de rencontres

Des idées de sortiesou de rencontres

Service de la culture

( A gen da

Ecol e-Culture

www.vs.ch/ecole-culture

Le site Ecole-Culture

38 Résonances - Septembre 2008 )

respond-elle aux attentes d’ensei-gnants, aujourd’hui de formationtertiaire? Quelles sont les réformesen cours, en Suisse et par le monde?Peut-on s’en inspirer?

Telles sont les interrogations aux-quelles conférenciers, responsa-bles d’ateliers et participants onttenté de répondre. Ces Actes enrendent compte et devraient per-mettre la poursuite des réflexionset des échanges sur la diversité despratiques d’évaluation des ensei-gnants.

Jacques Weiss (éd.). (2008). Quelleévaluation des enseignants auservice de l’école?: actes du sémi-naire 2007, Leysin, 6 et 7 décem-bre / organisés par Michel Guyaz.Neuchâtel: IRDP (08.1).

Quelle évaluation des enseignantsau service de l’école? Tel a été lethème du séminaire 2007 de l’As-sociation des inspecteurs et direc-teurs de la Suisse romande et duTessin (AIDEP).

La rencontre a cherché à éclairercet aspect particulier de la tâchecomplexe de l’inspecteur et du di-recteur. La contribution de l’inspec-tion à la qualité de l’école passe eneffet par cette évaluation. Maisquelle est donc cette tâche? Com-ment s’insère-t-elle dans le quoti-dien de l’inspecteur et du direc-teur? Quelle forme peut-elle, doit-elle prendre? Quelles procédures etquels outils peuvent être mis à dis-position des enseignants? En quoicontribue-t-elle véritablement àl’amélioration des compétencesdes enseignants et de la qualité del’école et des établissements? Cor-

Nouvelle publication IRDP sur l’évaluation

Nouvelle publication IRDP sur l’évaluation

(C o l l o q u e

Education au développement durable

Financement de projets

La Fondation Suisse d’Education pour l’Environnement(FEE) propose une aide financière pour appuyer lesprojets scolaires en éducation à l’environnement. Poursavoir si votre projet entre dans les démarches soutenues,vous trouverez une check-list des critères.www.educ-envir.ch/projetscolaire

Exposition didactique sur le temps

A Lausanne et GenèveL’exposition De temps en temps met en lumière laquestion du temps qui passe selon plusieurs angles et seprésente de façon simultanée et interactive dans deuxunivers différents: l’Espace des Inventions à Lausannejusqu’au 31 juillet 2009 et le Musée d’histoire des sciencesde la Ville de Genève jusqu’au 20 avril 2009. Outre la

découverte de sabliers, astrolabes…, les jeunes visiteurspourront vivre des manipulations ludiques et parfoisinsolites, comme le pilotage depuis Lausanne – ou Genève– d’un robot qui se déplace dans l’autre lieu d’exposition.www.espace-des-inventions.ch - www.ville-ge.ch/mhs

Pro Patria

Itinéraires culturels et pédagogiquesen SuisseLa Fondation Pro Patria soutient pour la deuxième foisconsécutive les projets Itinéraires culturels en Suisse deVia Storia - Centre pour l’histoire du trafic. Encollaboration avec Via Storia et les hautes écolespédagogiques, Pro Patria prévoit de lancer un projetdidactique détaillé pour les trois ans à venir, de façon àsensibiliser la jeunesse aux itinéraires culturels, d’autantplus que les écoliers sont actifs depuis des années dans lavente de leurs timbres. www.itineraires-culturels.ch

E n r a c c o u r c i

Document pdf: http://publications.irdp.relation.ch/ftp/1213272596081.pdfPour commander: [email protected] Fr. 14.- (+ frais de port).

( Résonances - Septembre 2008 39

Education et projet de société

«La priorité à l’Ecole est loinde se limiter à quelquesréformes techniques del’institution scolaire. Elleinterroge tout notrefonctionnement social ettoutes nos options politiques.Il s’agit de savoir si l’on va serésigner à laisser ledarwinisme social – relooké enidéologie du maillon faible –nous submerger, ou si l’on vas’engager dans une sociétéouverte, où l’on ne désespèrejamais de quiconque, où l’onpermet à chacun de trouverune place et de continuer àapprendre tout au long de savie, où l’on suscitel’intelligence individuelle etcollective pour en faire lemoteur de notre progrès. Plusque jamais, et selon la belleformule de Gaston Bachelard,l’enjeu est là: La société doitêtre faite pour l’Ecole et nonl’Ecole pour la société.» Dèsl’introduction, PhilippeMeirieu plante le décor de cetessai qui ne se limite pas auxfrontières hexagonales pourcertaines considérations.

Philippe Meirieu et PierreFrackowiak. L’éducation peut-elle être encore au cœurd’un projet de société? Paris: Aube, 2008.

A petits pas de grands projets

Ce gros ouvrage collectif four-mille de pistes concrètes pourdynamiser la classe avec unepédagogie interactive et laconduite de projets. Les diffé-rents domaines du savoir del’enseignement pour les premiè-res années d’école sont explorés.

A petits pas de grands projets. Outil pédagogique pourl’enseignement aux enfants de 4 à 7 ans. Lausanne: LEP, 2008.

Psychologie cognitive

Alain Lieury, déjà auteur de nombreux ouvrages vulgarisant lesavoir en lien notamment avec la mémoire ou la motivation,propose un passionnant livre sur la psychologie cognitive, dans lanouvelle collection des manuels visuels de licence des éditionsDunod, une collection parfaitement adaptée à la génération web.La forme, avec ses nombreux schémas et illustrations en couleur,attire l’œil et retient l’attention, mais le contenu textuel n’est pasen reste. A la lecture de l’ouvrage, le lecteur – et pas seulementl’étudiant en psychologie cognitive auquel il est prioritairementdestiné – peut acquérir les bases ou actualiser ses connaissancespour comprendre la variété des sens, la perception visuelle,l’apprentissage, la mémoire, la chronopsychologie, l’attention etla conscience, le langage et l’image, l’intelligence, la motivation,les émotions ou encore la personnalité. Ce manuel répond à denombreuses questions que peut se poser un enseignant soucieux

d’aider ses élèves à apprendre.Des exercices corrigés, desdéfinitions, des sites web etdes bibliographies permettentde tester ses connaissances etd’aller plus loin dans ladécouverte de la psychologiecognitive.

Alain Lieury. Psychologiecognitive. Paris: Dunod, 2008.

Organiser un parcours des 5 sens

Dans la collection Un projetpour apprendre, les éditionsRetz invitent à la découvertedes fruits et des légumes dansune perspective sensorielle. Le fascicule décrit toutes lesétapes du projet, de saconception à son évaluation.

Anne Burgy et CorinneGentilhomme. Organiser unparcours des 5 sens. Paris: Retz, 2008.

La sélection du moisLa sélection du mois( L i v r e s

Les livres présentés danscette rubrique sont disponi-bles à la Médiathèque Valais.www.mediatheque.ch

Histoires qui s’accrochentSuzanne Hefti, une de nos collè-gues, a écrit un magnifique livre.Elle nous offre quatre histoirespleines de charme, toutes enrimes, des illustrations choucomme tout. Clown tendresse,dragon bouillonnant, souris rê-veuse et limace malicieuse sont des héros nés de la rencon-tre d’une maîtresse enfantine et d’une bibliothécaire.Comme une cerise sur le gâteau, une conteuse a mis en motsces vers colorés. N’hésitez pas, vous pouvez encourager cesartistes valaisannes en commandant, pour Fr. 30.-, leur tré-sor au 027 322 34 67 ou par mail: [email protected].

Suzanne Hefti et Marianne Grand. Histoires qui s’accro-chent. Sierre: Arts graphiques Schoechli, 2006.

Daphnée Constantin Raposo, enseignante

Le coup de cœur du mois

40 Résonances - Septembre 2008 )

Début 2006, les en-seignants du groupe-ment des communesde Collonges, Doré-naz et Evionnaz fontappel au DECS pourdévelopper un projetd’établissement afinde prévenir des situa-tions de violence sco-laire. Pour répondre àcette demande, le Dé-partement mandate legroupe ACE qui contacteles enseignants par l’in-termédiaire de leur res-ponsable.

1° Bilan du climat scolaireAprès une première évaluation dela situation, la décision est prise deprofiter de la fin de l’année scolairepour établir un bilan du climat sco-laire des trois écoles concernées parce projet. De cette photographiedécoulera la suite des interven-

tions. Chaque enseignant et élèvede l’école a complété un question-naire. Cet outil a été créé par uneéquipe d’enseignants et d’interve-nants provenant des cantons duJura, de Fribourg et du Valais. Ils’inspire des travaux du professeurMichel Janosz (voir encadrés du cli-mat scolaire). Une version pour les

petits degrés (-2; +2) aété spécialement adap-tée. Le dépouillement estfait par deux membresdu groupe ACE pourles questionnaires desenseignants et directe-ment par les ensei-gnants pour ceux desélèves. Chaque ensei-gnant ou duo péda-gogique a eu ensuiteun entretien avec lesaccompagnateurs duprojet pour tirer un

bilan comparatif. Ces entre-vues se sont déroulées rapidementaprès le passage des questionnairesen mai 2006. Une présentation desrésultats globaux a ensuite étéfaite à l’ensemble de l’équipe à larentrée scolaire 2007.

2° Le projet d’établissementA partir de cette photographie, unprojet d’établissement est mis surpied. Un groupe de pilotage, com-prenant des représentants des di-vers établissements et une membrede l’association des parents s’estmis au travail. Ce groupe a été ac-compagné par deux intervenantsdu groupe ACE, en l’occurrence, lamême équipe qui a supervisé l’ana-lyse du climat. La réalisation d’unecharte, puis d’un règlement d’écolea été l’objectif de ce projet d’éta-blissement.Dès le départ, la volonté d’intégrertous les partenaires de l’école aguidé l’élaboration, puis le déroule-ment du projet. Celui-ci s’est dé-roulé en 3 phases: une large consul-tation sur les valeurs, l’élaborationde la Charte et enfin la créationd’un règlement d’école.

Climat scolaireLe climat scolaire renvoie principale-ment aux valeurs, aux attitudes etaux sentiments dominant dans le mi-lieu. Il donne une indication généraledu ton et de l’atmosphère qui rè-gnent dans les rapports sociaux, de lavaleur accordée aux individus, à lamission éducative de l’école et à l’ins-titution comme milieu de vie. End’autres mots, un bon climat crée unedisposition favorable aux apprentis-sages scolaires et sociaux. L’analyseproposée aborde le climat scolairesous cinq angles interreliés: le climat relationnel, le climat éducatif, le climatde sécurité, le climat de justice et le climat d’appartenance.

Selon Michel Janosz

Les membres du Conseil d’école avec la représentante

des enseignants Audrey Sermier.

Collonges, Dorénaz, Evionnaz: projet autour du climat scolaire

Collonges, Dorénaz, Evionnaz: projet autour du climat scolaire

Le climat scolaire

et ses différents facettes.

( Résonances - Septembre 2008 41

Les valeursEn novembre / décembre 2007, unquestionnaire sur les valeurs à dé-fendre par l’école, à l’intention desparents et des enseignants a été pro-posé. La compilation des résultatsobtenus a servi de base à la suite dutravail. Durant une semaine de jan-vier 2008, les élèves ont eu des acti-vités en classe sur le thème des va-leurs. Le mardi 29 janvier 2008 uneséance de synthèse s’est déroulée enprésence du directeur des écoles etd’une représentante du groupe depilotage. Deux élèves représentantchaque classe ont présenté les résul-tats de leurs réflexions. Ils ont en-suite restitué les réflexions des au-tres dans leur classe respective. Ce«Conseil d’école» a certainementété un des moments forts du projet.Il fallait voir la petite Solène dedeuxième enfantine expliquer auxgrands de sixième qu’elle avait peuren les croisant dans les escaliers…

La charteLe groupe de pilotage a ensuiteplanché sur la synthèse de ces con-sultations et a écrit un projet decharte reprenant les principales va-leurs qui faisaient consensus entreles divers partenaires. Ce texte a étédiscuté et adopté lors d’une séancede tous les enseignants le 17 mars2008.

Le règlement d’écoleDernière étape du projet, la réalisa-tion du règlement d’école. Commen-cée par un travail de groupe lors dela séance du 17 mars, la réflexion surle contenu du règlement s’est pour-suivie au sein du groupe de pilo-tage. Le 5 mai 2008, l’équipe ensei-gnante et le directeur avalisaient letexte du règlement qui fut intégrédans le futur agenda de l’élève.

3° Et après…Reste maintenant à faire vivre cestextes, charte et règlement, qui doi-vent permettre à l’ensemble de lacommunauté scolaire de mieux vi-vre ensemble…

Patrick AmmannPierrot Métrailler

L’analyse du climat d’écoleL’évaluation de l’environnement so-cio-éducatif porte sur trois dimen-sions complémentaires: le climat sco-laire, les problèmes qui peuventexister dans l’école et les pratiqueséducatives (au sens large). La notion d’analyse du climat d’écoletelle qu’elle est utilisée ici renvoie enfait à ces trois dimensions. Le climat d’école correspond grossomodo à la culture de l’établissementet peut être analysé sur la base del’ensemble des perceptions de tousles acteurs de l’école.

Un outil d’analyse sous forme dequestionnaire permet:

à chacun-e, de dire comment ilou elle ressent l’ambiance de tra-vail dans son école, de faire une photographie du cli-mat scolaire qui objective l’en-semble des perceptions des ac-teurs de l’établissement et permetde prendre un peu de distance,

d’identifier et nommer des carac-téristiques de son école (que l’onconnaît plus ou moins),de favoriser une reconnaissancede ce qui se passe (les forces et lespoints de vulnérabilité) dansl’école et d’en parler,de choisir la zone sur laquellel’école veut cibler des actions fu-tures,de mobiliser de nouvelles éner-gies pour des actions dans l’école.

L’analyse du climat scolaire peuts’inscrire à divers moments, no-tamment:

comme élément de démarrage,pour donner des axes de travail-réflexion, en cours de démarche, pour éta-blir un bilan,après quelques années, de fairele point sur des évolutions possi-bles.

www.qes.espacedoc.net

- Monsieur Vuignier, votre école,le cycle d’orientation Ste-JeanneAntide à Martigny, a fait la dé-marche du questionnaire d’envi-ronnement socio-éducatif (QES),Pourquoi?C’est par l’intermédiaire d’une con-versation et d’une réflexion avec uncollègue directeur de Cycle d’orien-tation qui avait fait passer l’enquêteau sein de son établissement quel’idée a fait son chemin.Après un certain nombre d’annéesde direction, je trouvais opportun demener une enquête avec l’ensembledes enseignants et des collabora-teurs de l’école sur le fonctionne-ment du Collège.

- Quels enseignements avez-voustirés de cette enquête?Cette enquête a permis aux profes-seurs et à la direction de conforterun certain nombre de certitudesdans la manière de fonctionner auquotidien. Elle a donné l’occasion àtous de se poser des questions, de seremettre en question et de débou-cher sur le développement de nou-velles stratégies en matière de pilo-tage de l’école. Depuis cette enquête, lors de la ren-trée scolaire, il est fait référence auxrésultats de l’analyse pour élaborerdes consignes générales pour l’en-semble des activités de l’école.

PM/JV

Vous êtes intéressés par une démarche autour du climat scolaire, vous pouvezvous annoncer auprès du Service de la formation tertiaire (SFT) du DECS. Ces pro-jets s’adressent et s’adaptent à tous les niveaux d’enseignement (enfantine, pri-maire, CO, secondaire II, professionnel). Renseignements: SFT/Formation conti-nue, case postale 478, 1951 Sion - 027 606 41 68 - [email protected]: www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Formation en établissement.

42 Résonances - Septembre 2008 )

Rapport de la Commissiondes inspecteurs du Valais ro-mand (CPI).

PréambuleL’enseignement de l’éducation phy-sique et du sport est régi par l’or-donnance fédérale du 21 octobre1987; il est utile ici d’en rappeler ci-dessous les principes, partiellementrevus le 25 septembre 2000.

A l’école primaire, l’éducation phy-sique est confiée à l’enseignant1

généraliste dans la grande majo-rité des situations. Rappelons quecontrairement aux écoles secondai-res, la planification hebdomadairedes différentes matières scolairesn’est pas rythmée en périodes ré-gulières de 45 ou 50 minutes. Cettesouplesse, considérée par d’aucuns

Ordonnance fédérale concernant l’encouragement de la gymnastique et des sportsPrincipes1. Les cantons veillent à ce que, dans le cadre de l’enseignement ordinaire,

trois leçons d’éducation physique hebdomadaires en moyenne soient dis-pensées dans les écoles primaires, dans les écoles du degré secondaire I etdans les écoles de formation générale du degré secondaire II.

2. Ils veillent à ce que l’enseignement dispensé soit de qualité et permette, enfonction du niveau de développement des élèves, de promouvoir à la foisleurs qualités de coordination, leur condition physique et leurs compéten-ces sociales.

3. Les cantons veillent à ce que l’enseignement de l’éducation physique s’ac-compagne d’activités sportives complémentaires sous forme de journéessportives, de camps de sport ou de semaines hors cadre consacrées authème du sport.

4. L’enseignement de l’éducation physique est fondé sur un plan d’études ca-dre édicté par le Département fédéral de la défense, de la protection de lapopulation et des sports (département). Les cantons seront consultés avantla publication de ce plan d’études cadre. Il sera tenu compte de leur avis.

Années d’expériencedes enseignants

comme une richesse, a-t-elle uneincidence sur la qualité de l’ensei-gnement de cette discipline trèsspécifique qu’est l’éducation physi-que? Les généralistes, formés dansles écoles normales ou dans leshautes écoles pédagogiques, ont-ils les compétences, la motivation,les conditions de travail... nécessai-res pour prodiguer un enseigne-ment de qualité qui réponde auxattentes de la société?

La réponse à ces questions fait par-tie du mandat que le Départementa confié aux inspecteurs durantl’année scolaire 2007-2008. Le pré-sent rapport tente d’en apporterun éclairage.

Méthode de travailDurant l’année scolaire 2006-2007,les inspecteurs, en étroite collabo-ration avec l’animation, ont affiné

leur connaissance des objectifs offi-ciels et des moyens mis à disposi-tion du personnel enseignant. Unegrille d’observation a été mise aupoint et testée en situation dansdifférentes classes.

Durant le printemps 2008, unesoixantaine de classes ont été visi-tées par les six inspecteurs du Va-lais romand. Les classes ont étéchoisies de manière aléatoire, entenant cependant compte de di-vers paramètres (lieux, degrés, ex-périence de l’enseignant... Les visi-tes, non annoncées, ont été chaquefois suivies d’un entretien (feed-back et saisie de données complé-mentaires).

Organisation hebdomadairede l’éducation physiqueLe principe qui consiste à planifiertrois périodes distinctes par semainen’est pas applicable dans de nom-breuses situations, en raison notam-ment de la disponibilité des sallesde gymnastique (env. 40%).

Des solutions palliatives sont géné-ralement trouvées (natation, gym-nastique à l’extérieur...).

Bilan de l’éducationphysique à l’école primaire (1/2)

Bilan de l’éducationphysique à l’école primaire (1/2)

( Résonances - Septembre 2008 43

La durée du déplacement entre lasalle de classe et la salle de sport in-cite parfois l’enseignant à regrou-per deux périodes.

Dans certaines communes, l’un descours d’EP est remplacé par une le-çon de rythmique.

Demi-journées de sportEn général, les demi-journées desport sont planifiées par l’école.Les enseignants consultés font ré-férence prioritairement aux sportsd’hiver (ski, patin, randonnée à ra-quettes ou à skis) où il y a concen-tration d’activités sportives. Lesdemi-journées de sport sont moinsfréquemment organisées en au-tomne ou au printemps et restentgénéralement peu variées dans letype d’activités proposées aux élè-ves.

Qualité de l’équipementA part l’une ou l’autre exception,l’équipement mis à disposition desclasses est d’excellente qualité (sal-les + matériel). Des contrôles pério-diques sont effectués par des ex-perts reconnus. Les efforts consen-tis par les communes avec l’aide del’Etat méritent d’être mentionnéstout particulièrement. Les visitesayant été effectuées en hiver, l’équi-pement pour les activités sportives àl’extérieur (course, saut...) n’a pasété évalué.

Observation des élèves durant le coursL’observation d’une leçon d’éduca-tion physique est un excellent ba-romètre du climat de la classe. Lesrelations entre pairs ainsi que cellesentre maître et élèves y sont beau-coup plus visibles que dans d’autresdisciplines. Dans la grande majoritédes classes visitées, les élèves onteu une attitude positive (50%) àacceptable (42%). Dans 8% des si-tuations toutefois, les élèves ont eugrande peine à suivre les consignesédictées par leur titulaire.

Le fair-play entre élèves a été ob-servé de façon optimale dans 50%des classes; ailleurs, ce sont dessituations – souvent anecdotiques –de rivalité, de favoritisme, de com-pétition voire d’irrespect qui ont étéobservées. Dans une seule classe, lasituation a été jugée inadmissible.

Les élèves s’impliquent-ils d’eux-mêmes, ou sont-ils attentistes? Lesconstats sont très variables selon lesclasses. L’implication des élèves serévèle bonne dans les phases de jeu(optimale dans 80% des classes)mais nettement moins favorablelorsqu’il s’agit d’effectuer des exer-cices de musculation ou d’équilibrepar exemple (optimale dans 50%des classes).

L’intensité (sur le plan du travailcorporel des élèves) est le paramè-

tre pour lequel les constats sont lesmoins favorables. Dans plusieurs si-tuations, les élèves sont insuffisam-ment sollicités. Il n’est pas rare devoir sortir des enfants de la salle degymnastique avec un rythme cardia-que guère supérieur à celui qu’ilsavaient durant le cours précédent.Les enfants qui auraient le plus be-soin de bouger (lutte contre l’obé-sité et l’ostéoporose) sont parfoisoubliés...

Autre observation, l’habillementdes élèves: optimal dans 75% desclasses. Dans les autres cas, il a étévu quelques enfants courir en chaus-settes ou pieds nus, effectuer desexercices aux agrès en jean et pull(généralement suite à un oubli)... Ils’agit évidemment de cas isolés, etles maîtres de ces classes en sontconscients et disent lutter pour ob-tenir de tous leurs élèves un équipe-ment adéquat.

L’utilisation du matériel par lesenfants a été jugée très satisfai-sante dans 70% des classes, et plusou moins bonne dans 28%.

Pour la CPI, Pierre-Marie Gabioud

Note

1 Par souci de lisibilité, le genre mascu-lin a été retenu, bien que le tauxd’enseignantes visitées dépasse allè-grement les 60%.

La 2e partie du rapport paraîtradans le numéro d’octobre.

Organisation hebdomadaire

44 Résonances - Septembre 2008 )

Nominations à l’ECCGde Sion, au SCJ et à la HEP

Nominations à l’ECCGde Sion, au SCJ et à la HEP

Nouvelle directrice à l’ECCG-EPP de Sion

Dans sa séance du 11 juillet 2008, leConseil d’Etat a nommé Mme Anne-Lucie Vergères en tant que di-rectrice de l’Ecole decommerce et de cul-ture générale (ECCG)et préprofessionnelle(EPP) de Sion.

Elle succède à M. An-dré Seppey qui a di-rigé cet établissementdepuis 1999 et qui adécidé de donner unenouvelle direction à savie professionnelle.

Née en 1959 et domiciliée à Con-they, Mme A.-L. Vergères est licen-ciée en sciences économiques. Elleenseigne depuis de nombreusesannées à l’ECCG-EPP de Sion où elleexerce aussi la fonction de provi-seure. C’est en tant que membre dela direction qu’elle a dû reprendre,au début avril 2005, la direction adinterim de l’école, suite à la gravemaladie qui a affecté soudaine-ment la santé de M. A. Seppey.

Nous aimerions ici remercier M. A.Seppey pour son engagement entant que directeur de l’ECCG-EPPde Sion et nous lui souhaitons lemeilleur dans sa nouvelle fonctionde professeur de français et d’ita-lien au Lycée-Collège cantonal desCreusets, à Sion.

Très dynamique et enthousiaste, M.A. Seppey a dû relever de nom-breux défis dont les principaux ontété la cantonalisation de son éta-blissement qui relevait de l’auto-rité de la Ville de Sion, la dispari-

tion de la section maturité gymna-siale et la mise sur pied de la nou-velle Ecole de culture générale. Sonactivité a toujours été mise au ser-vice d’une école de qualité.

Nous sommes aussi trèsheureux d’accueillir MmeA.-L. Vergères en tant quedirectrice officielle, aprèsun «apprentissage intéri-maire» de plus de troisans. Reprendre un éta-blissement de cette tailleau pied levé a été unecharge très lourde queMme A.-L. Vergères aassumée avec compé-tence et dévouement.

C’est pourquoi nous nous réjouis-sons de cette nouvelle collaborationet souhaitons à Mme A.-L. Vergèresbeaucoup de satisfactions dans sanouvelle fonction où de nouveauxdéfis l’attendent, tels que la misesur pied des maturités spécialiséeset la réorganisation complète de lafilière Ecole de commerce.

Jean-François Lovey, chef du Service de l’enseignement

Nouveau présidentde la Conférence suissedes responsables cantonauxde la protection de l’enfance et de l’aide à la jeunesse

Lors de la dernière Conférence suissedes responsables cantonaux de laprotection de l’enfance et de l’aideà la jeunesse, les 29 et 30 mai 2008à Berne, M. Christian Nanchen aété nommé pour3 ans président.

Les buts de cetteConférence sontnotamment la pro-motion de l’aide àla jeunesse aux ni-veaux cantonal etfédéral, la collabo-ration intercanto-nale ainsi que la col-laboration avec laConfédération et les institutionspoursuivant des buts semblables.

M. Nanchen est né en 1965 et estdomicilié à Sierre. Il est licencié endroit de l’Université de Neuchâtelet au bénéfice d’un mastère en ad-ministration publique de l’IDHEAPde Lausanne (Institut de hautes étu-des en administration publique).

Depuis 1997, il est chef de l’Officepour la protection de l’enfant (Ser-vice cantonal de la jeunesse) et, de-puis 2001, également directeur-ad-joint de ce Service.

Sur le plan linguistique, M. Nan-chen, de langue maternelle fran-çaise, maîtrise le dialecte haut-va-laisan (appris au cours de séjoursdans cette région d’où sa mère estoriginaire), ainsi que l’anglais grâce

E n r a c c o u r c iEnseignement secondaire

Offre de formationcontinueLe Centre suisse de formationcontinue des professeurs del’enseignement secondaire II (wbzcps) a mis à jour son offre pourl’année scolaire 2008-2009.www. wbz-cps.ch /www.webpalette.ch

( Résonances - Septembre 2008 45

à l’expérience d’une année auxEtats-Unis.

Il a acquis une solide expérienceauprès des jeunes et des adoles-cents durant son cursus profession-nel. Durant 12 ans, de 1984 à 1996,il fut responsable de l’accueil dusecteur jeunesse à l’ASLEC (Associa-tion sierroise de loisirs et culture).

Nous lui souhaitons plein succèsdans sa nouvelle fonction.

Walter Schnyder,chef du Service cantonal

de la jeunesse

Nouvel adjointad interimpour la HEPValais Depuis une année,Toni Ritz, directeuradjoint de la HEP-VStravaille à mi-tempscomme chef du pro-jet national «Passpar-

tout» qui prépare l’introduction del’enseignement du français et del’anglais dans les classes primairesde l’espace des cantons de Bâle, So-leure, Berne, Fribourg et Valais, par-tie germanique. Cette fonction estparticulièrement importante pour lepositionnement de la HEP-VS et ducanton du Valais dans le domainedes langues. Comme cette activitéprend toujours plus de temps, la Di-rection de la HEP a été contrainte detrouver une solution intérimairepour les 3 prochaines années.

Le Conseil d’Etat a donc nomméPeter Summermatter de Naters,licencié en sciences de l’éducation,

à ce poste intérimaire. Pe-ter Summermatter est en-seignant expérimenté de-puis les premières heuresde la HEP tant en forma-tion de base qu’en forma-tion continue. Spécialistedu domaine informatiqueet responsable du multi-média, du managementdes données et des ICT, ilaura, dans sa nouvelle

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Suisse des Lectures pour

la Jeunesse auprès desécoles valaisannes.

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Les abonnements àRésonances (pour lestarifs, cf. impressum)peuvent se faire:

par courriel:[email protected] courrier: DECS-SFT, Résonancesrue de Conthey 19, cp 478, 1951 Sion

Pour des raisons administratives(centralisation des fichiers), ilest impératif que tous les abon-nements et les changementsd’adresse se fassent par courrielou par courrier et non par télé-phone, avec indication du degréd’enseignement (enfantin, pri-maire, CO, secondaire II). Mercià toutes et à tous pour votrecompréhension.

Pour consulter les archives de Résonanceswww.vs.ch/sft > Les domaines duSFT > Les publications pédagogi-ques > Résonances > Numéros ar-chivés.

S’abonnerS’abonner

Education et télévision

Dossier pour un tour d’horizonLe Service de veille technologique de l’INRP présente un dossier sur larelation qui lie le jeune spectateur au petit écran et sur les effets descontenus télévisés sur le développement psychologique et cognitif del’enfant. www.inrp.fr/vst

Alcool, tabac et cannabis

Les jeunes Suisses consomment moinsSuite à la deuxième enquête européenne sur la consommation d’alcool et dedrogue chez les jeunes de 13 à 16 ans, l’Institut suisse de prévention del’alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) donne un résultat encourageantpour la Suisse. Grâce entre autres à la prévention et à l’augmentation du prixdes cigarettes, un recul général de cette consommation est observé.Toutefois, la situation pour une minorité des jeunes reste préoccupante.Pratiquant la «biture express», 60% des garçons et 40% des filles ont subides conséquences malheureuses avec l’alcool qu’ils s’étaient procuré parleurs propres moyens dans des magasins bon marché. A l’avenir, l’ISPAvoudrait sensibiliser les familles, les écoles et aussi la société au travers dela prévention pour encore diminuer les risques parfois mortels.www.sfa-ispa.ch

E n r a c c o u r c i

fonction, surtout pour mission des’occuper du domaine en pleineévolution de la formation continue,la formation complémentaire et due-learning. Il complétera le teamexpérimenté formé de Fabio di Gia-como et Patrice Clivaz.

46 Résonances - Septembre 2008 )

Consultation sociale:Danielle Pahud à disposition

Consultation sociale:Danielle Pahud à disposition

Danielle Pahud, con-sultante, formatrice,coach et médiatriceindépendante, as-sure la consultationsociale pour le per-sonnel enseignant.

A qui s’adressela consultationsociale? Au per-

sonnel enseignant de la scolaritéobligatoire.

Quand consulter? En cas de situa-tion personnelle, professionnelleet/ou sociale difficile ayant une in-cidence sur l’activité ou le milieuprofessionnel.

Où? Le bureau de consultation so-ciale se trouve dans un endroit neu-tre, à Sion, à Martigny ou à Mon-they selon les demandes.

Quels sont les objectifs de la con-sultation sociale?

Ecouter et aider à identifier oùest le problème et, ensemble, dé-terminer les options possibles;Soutenir la personne en exami-nant les différentes solutions etles ressources personnelles dispo-nibles;Explorer les possibilités pour faireémerger une solution;Soutenir la personne pour pré-venir le burn out;Soutenir la personne dans la ges-tion des problèmes liés aux dé-pendances ayant une incidencedans le cadre de son travail;Aider à la reprise du travail aprèsune absence;Conseiller et soutenir le person-nel aux prises avec des difficultésqui entravent un bon déroule-ment du métier;Pratiquer des entretiens de typemédiation lors de difficultés dansle travail (conflits, violence, har-cèlement psychologique et/ousexuel, mobbing, etc.);Servir d’intermédiaire en interve-

nant de manière neutre et impar-tiale avec une tierce personne;Pratiquer des techniques de dé-briefing ou de groupe à la suitede situations traumatisantes;Accompagner le changementavec un coaching de courte du-rée, puis prescription privée versdes services adéquats.

La consultation sociale travaille demanière neutre et confidentielle.

Quelle est la participation finan-cière du DECS?L’Etat soutient financièrement lapremière prise en charge (3 séan-ces), et les bénéficiaires en assume-ront les frais relatifs au suivi indivi-dualisé.

ContactDanielle Pahud - 078 606 53 [email protected]

Le Concept cantonal de l’enseignement des langues adoptéen juin 2006 a prévu pour la langue 2 une évaluation glo-bale non chiffrée dès la 3e primaire et chiffrée dès la 5e,cette discipline étant intégrée au groupe des branches du2e groupe. Comme annoncé par le Service de l’enseignement, la ren-trée scolaire 2007-2008 a vu l’introduction de l’évaluationnon chiffrée en 3-4P et chiffrée en 5P et dès août 2008verra l’introduction de l’évaluation chiffrée en 6P. Desséances obligatoires pour tous les enseignants des degrésconcernés ont eu lieu entre mai 2007 et avril 2008. En ce début d’année scolaire, les animateurs du Primaireet du CO se mettent à votre disposition si vous souhaitez:

une formation car vous avez changé de degrés ou que

vous êtes un-e nouvel-le enseignant-e et vous souhaite-riez en savoir plus,une information car vous avez suivi celle de 3P et vousenseignez maintenant en 5P ou 6P,un prolongement car vous avez suivi la formation obli-gatoire et vous aimeriez un complément d’informa-tions, partager sur votre pratique, échanger…

Pour de plus amples informations ou pour annoncer votreintérêt, veuillez s’il vous plaît prendre contact avec SandraRichner ([email protected]).Nous profitons de l’occasion pour vous souhaiter unetoute belle année scolaire.

Christophe Pfammatter etSandra Richner, animateurs langue 2

Evaluation de l’allemandEvaluation de l’allemand

( Résonances - Septembre 2008 47

Dans le but d’informer les élèves,étudiants et apprentis des délaisfixés et des conditions requisespour l’obtention d’une aide finan-cière de l’Etat pour leur formation,la Commission cantonale des bour-ses et prêts d’honneur porte à laconnaissance des intéressés les in-formations suivantes:

1. ConditionsLe financement d’une formationincombe en premier lieu aux pa-rents, subsidiairement aux autresresponsables légaux et au requé-rant. Dans la mesure où les possibi-lités financières des personnes pré-citées sont insuffisantes, des subsi-des sont alloués par l’Etat.

Pour la détermination du droit auxsubsides et du montant de ces der-niers, les éléments suivants sontpris en considération:

les ressources personnelles durequérant et de son conjoint;le revenu et la fortune des pa-rents;le nombre d’enfants encore enformation;les frais d’études oud’apprentissage.

2. Types de subsidesLes bourses sont des allo-cations accordées à fondsperdu. Le bénéficiairen’est pas tenu légalementde les rembourser.

Les prêts d’honneur sontaccordés sans aucune garantie per-sonnelle ou réelle de la part du re-quérant ou de son représentant lé-gal. Ils sont remboursables.

Les subsides sont alloués:sous forme de bourses aux ap-prentis, aux élèves des écoles se-condaires du deuxième degré etécoles assimilées;sous forme de bourses et de prêtsaux autres catégories.

3. Ayants droitDes subsides de formation sont ac-cordés:

aux apprentis;aux élèves des écoles secondairesdu 2e degré et écoles assimilées;aux élèves des écoles préparantà l’enseignement;aux étudiants des écoles de ser-vice social, des écoles administra-tives, des écoles préparant auxprofessions paramédicales, artis-tiques, ecclésiastiques et touristi-ques;aux étudiants des écoles techni-ques et des hautes écoles spécia-lisées;aux étudiants des hautes écoles,y compris le doctorat;pour les deuxièmes formations,

les recyclages, le per-fectionnement pro-fessionnel.

4. Présentation des demandes

Les demandes desubsides doiventêtre adressées surformulaire ad hocau Départementde l’éducation, de

la culture et du sport, section desbourses, dans les délais suivants:

jusqu’au 25 juillet pour les per-sonnes commençant leur forma-tion en automne;

jusqu’au 20 février pour les per-sonnes commençant leur forma-tion au printemps.

Les formulaires peuvent être obte-nus auprès:

des administrations communaleset des directions des écoles;de notre site www.vs.ch > édu-cation, culture et sport > serviceadministratif et juridique;du Département de l’éducation,de la culture et du sport, Sectiondes bourses et prêts d’honneur,avenue de France 8, 1950 Sion.

Le questionnaire dûment remplidoit être signé par le requérant etpar le détenteur de l’autorité pa-rentale et accompagné, selon lescas, des pièces ci-après:

d’une attestation de l’inscriptionà l’école ou à l’établissement fré-quenté;du contrat d’apprentissage;d’un plan financier.

Les demandes de renouvellementde l’aide se font au moyen d’unquestionnaire spécial. Celui-ci estenvoyé automatiquement à tousles étudiants, élèves et apprentisqui ont bénéficié d’une aide pourl’année 2007-2008.

5. RenseignementsTous renseignements concernantles bourses et les prêts d’honneurpeuvent être obtenus auprès duDépartement de l’éducation, de laculture et du sport, Section desbourses, avenue de France 8, 1950Sion (tél. 027 606 40 85).

Commission cantonale des bourses

et prêts d’honneur

Bourses et prêts d’honneur:délais et conditions

Bourses et prêts d’honneur:délais et conditions

48 Résonances - Septembre 2008 )

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2007

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2005

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E n r a c c o u r c iConsommerresponsable

DossierpédagogiqueLe dossierpédagogique «Lecaddie malin»présente denombreuses activitésludiques et pratiquesaux élèves etenseignants de 4e à 7e

pour aborder en classela question de la consommation responsable.Il comprend une brochure, des fiches d’activités et unjeu. Après une introduction à l’utilisation du dossier,l’enseignant peut choisir parmi la série d’activitésréparties en 4 chapitres (histoire d’un produit / choixd’un produit et écobilan / emballage et empreinteécologique / besoins humains). Chaque activité estexpliquée en détail, avec variantes possibles, mise encondition des élèves, base théorique, fiches àphotocopier et fiches de correction. Des liens internetsont également proposés.www.educ.envir.ch/fr/documentation/doc2.asp

Prismes

Numéro surles languesLa revuepédagogique de laHEP vaudoiseaborde, dans sadernière édition, lathématique deslangues, sous l’angle de l’immersion,de l’apprentissage, de la culture et de la littérature.A lire pour en savoir plus sur l’enseignement deslangues de demain, sur la démarche Eole pourl’Education et l’Ouverture aux Langues à l’Ecole(www.irdp.ch/eoleenligne), sur l’enseignementbilingue, sur le portfolio des langues, etc.www.hepl.ch > Publications

N° 1 septembre Le rapport au savoirN° 2 octobre Le niveau baisse: mythe ou réalité?N° 3 novembre Les tendances pédagogiquesN° 4 décembre Le climat de l’écoleN° 5 janvier Les frontières de l’écoleN° 6 février La coopérationN° 7 mars Le secondaire IIN° 8 avril Revues en revueN° 9 mai Enseignement du françaisN° 10 juin La récré en action

N° 1 septembre L’organisation de la classeN° 2 octobre 60 ans d’orientationN° 3 novembre Le vocabulaireN° 4 décembre Enseignant-e secondaireN° 5 février ICT: vers l’intégrationN° 6 mars Les coordinationsN° 7 avril Dialogue chercheurs-enseignantsN° 8 mai Sciences par l’expérienceN° 9 juin L’égalité des chances

N° 1 septembre Piloter, motiverN° 2 octobre ArgumenterN° 3 novembre Les enjeux de l’évaluationN° 4 déc.-janvier Transition école-apprentissageN° 5 février Effort/plaisir d’apprendreN° 6 mars L’ennui à l’écoleN° 7 avril D’une transition à l’autreN° 8 mai Le mouvement à l’écoleN° 9 juin L’économie à l’école

N° 1 septembre Infos 2006-2007N° 2 octobre Promouvoir la lectureN° 3 novembre Maturités et passerellesN° 4 déc.-janvier Génération zappingN° 5 février Les langues étrangèresN° 6 mars Enseignants technophobes/philesN° 7 avril Projets pédagogiques 1/2N° 8 mai Projets pédagogiques 2/2N° 9 juin Harmonisations: état des lieux

N° 1 septembre Infos 2007-2008N° 2 octobre Ecole-CultureN° 3 novembre Regards croisés sur la différenciationN° 4 décembre Raisonner les peursN° 5 février Les dessous des grilles horairesN° 6 mars Partenariat Ecole-FamilleN° 7 avril Créativité & Logique (1/2)N° 8 mai Créativité & Logique (2/2)N° 9 juin L’école en route vers l’EDD

Les dossiersLes dossiers ««Apprendre sans réfléchir est vain.Réfléchir sans apprendre est dan-gereux.»

ConfuciusLa ci

tatio

ndu

moi

s

Le droit d’auteur se met en scène à l’école!

Copier de la musique, est-ce légal ou illégal? Comment un artiste est-il rémunérépour sa création? respect ©opyright! propose aux enseignants et aux élèves uneleçon passionnante, haute en couleurs et préparée de façon professionnelle afin detransmettre sur un mode ludique des informations sur le droit d’auteur. A cetteoccasion, un jeune artiste de renom (par exemple le rappeur DJ Le Lord) montrecomment on peut aborder les questions de droit d’auteur dans un esprit positif etconstructif. respect ©opyright! est une campagne de sensibilisation conçue et financée par les cinq sociétés suisses de gestion de droits d’auteur et de droitsvoisins.Participation: 100 à 200 élèves, de 12 à 16 ans. Durée: 60 minutes. Frais: aucun. Contact et réservation: SUISSIMAGE, [email protected], 031 313 36 30www.respectcopyright.ch

RésonancesLa revue Résonances, qui fait suite à L’Ecolevalaisanne parue de 1956 à 1988 et à L’Ecoleprimaire publiée de 1881 à 1956, est éditée parle Département de l’éducation, de la culture etdu sport (DECS).

Edition, administration,rédactionDECS/SFT - RésonancesRue de Conthey 19 - Case postale 4781951 SionTél. 027 606 41 59 - www.vs.ch/sft > Les domaines du SFT > Publications pédagogiques

RédactionNadia Revaz - [email protected]

Conseil de rédactionClaude Barras-Paris, Ass. parentsFabio Di Giacomo, HEP-VsStéphane Vaucher, AVPESDaphnée Constantin Raposo, SPValJean-François Dorsaz, CDTEAJean-Michel Giroud, AVEPBéatrice Rogéré Pignolet, AVECO

Parution: Le 1er de chaque mois,sauf janvier, juillet et août.

Photographe: Jacques Dussez

Données techniquesSurface de composition: 170 x 245 mmFormat de la revue: 210 x 280 mmImpression offset en noir et une teinte vive,photolithos fournies ou frais de reproductionfacturés séparément pour les documents fournis prêts à la reproduction.

Délai de remise des textes et des annoncesDélai pour les textes:5 du mois précédant la parution.

Délai pour les annonces:15 du mois précédant la parution.

AbonnementsTarif annuel: Fr. 40.– / Prix au numéro: Fr. 6.–Tarif contractuel: Fr. 30.–Tél. 027 606 41 59 - [email protected]

Régie des annonces,impression et expéditionSchoechli impression & communication SATechnopôle - 3960 SierreTél. 027 452 25 25 - [email protected]

I m p r e s s u m