résonances, mensuel de l'ecole valaisanne, septembre 1997

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La rentrée

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Page 1: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997
Page 2: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Réédition de l'ouvrage

A LA DÉCOUVERTE DE LA GRAMMAIRE NOUVELLE Se-6e

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de cet ouvrage de grammaire largement utilisé dans les classes valaisannes.

La première édition étant épuisée, une nou velle édition, revue et corrigée, sortira de presse à la fin du mois de septembre.

Vous pourrez, comme par le passé, vous procurer cet ouvrage subventionné par l'Etat du Valais.

FRANCIS KLOTZ ET M ICHEL ROTHEN

A la découverte de la Grammaire nouvelle

5e etse

PROPOSITIONS D 'ATELIERS

La réédition est confiée à la maison CALLIGRAPHY. Pour des raisons techniques, il lui faut connaître par avance le nombre d'exemplaires à tirer.

Les enseignants intéressés voudront bien envoyer leur bulletin de commande avant le vendredi 12 septembre 1997.

Je commande _ _ exemplaires de l'ouvrage A la découverte de la grammaire nouvelle 5<-6'

Nom: ____________ _ __ Prénom: _____________ _

Ecole: ______ _ _ _______ Commune: _ _________ __ _

Adresse pour la livraison: _ _____________________ _ _ _

Date: ______ _______ Signature: _ _ _____ ___ _ _

A envoyer à CALLIGRAPHY - rue de la Dixence 20 - 1950 Sion

L'~, source de progrès

Une nouvelle année scolaire, c'est aussi le début d ' une aventure. L' incertitude liée à

notre métier justifie le choix de ce terme. C'est d 'ailleurs ce qui auto­rise certains auteurs à ranger l'éducation dans la catégorie des arts plutôt que d ans celle des sciences exactes.

Enseigner, c'est pour une bonne part procéder par essais. Les er­reurs qui en découlent nécessitent ensuite d es «remédiations» (dan s le sens d 'apporter un remède) . Lorsque ces erreurs sont trop nom~ breuses, ou lorsque les remèdes sont inefficaces, notre travail génè­re des échecs qui sont, certes, ceux de nos élèves, mais aussi les nôtres.

En tant qu'enseignant. nous avons - c/est aussi mon cas - trop ten­dance à jeter la pierre dans le jar­din d'autrui. Lorsqu'un enfant échoue, nous en attribuons la cause pêle-mêle à la paresse, au manqu e d' intelligence, au milieu familial, à une absence de moti­vation, à la télévision ... Bref, nous sommes C01nme l' irréduc­tible Gaulois qui a mangé un sanglier qui a mangé des cochon­neries. Il est assez rare d 'en­tendre un enseignant expliquer que tel élève a échoué parce que sa pédagogie a échoué, parce qu' il n 'a pas su l' intéresser, le motiver, lui apprendre à ap­prendre, lui apprendre à com­prendre .. . Et pourtant, n 'est-ce pas cela, notre rôle?

Si nous sommes - en tout cas partiellement - responsables des éch ecs d e nos élèves, nous ne d evons pas pour autant nous

R~- Septembre 1997

&

flageUer. La pédagogie n'étant pas une science exacte, nos tentatives débouch ent inévitablement sur quelques ratés. Mais cela n'excuse pas les professe urs qui ont des taux d 'échec dépassant les cin­quan te pour-cent. (Si! Si ! Cela existe!) . L' enseignement des au­tres, ceux qui forment heureuse­ment l'immense majorité, doit se nourrir de ceS échecs. S' ils débou­chent sur une remise en question et des ajustements, nos échecs peu­ven t nous être profitables; comme l'erreur pour l'élève!

"Si [ ... ] on affirme que l'intelligen­ce n'est pas un e donnée finie, un don en somme, mais qu'elle se construit, alors l'école aura comme tâche de développer les situations permettant à cette intelligence de se construire et d e s'exercer dans

les m eilleures conditions» , écrit René La Borderie dans un livre in­titulé Le métier d'élève. Pour éviter les échecs, nous devons leur ap­prendre leur métier. Cette tâche est évidemment bien plus ardue et dé­passe largement une simple trans­mission des connaissances. Nous devons leur proposer des activités leur permettant de construire leur savoir; une construction qui im­plique de donner un nOuveau sta­tut à l'erreur. Car l' erreur seule est intéressante; elle seule justifie notre présen ce. Que ferions-nous si nos élèves ne se trompaient jamais?

Cette vision différente de l'erreur implique que nous cessions de la sanctionner à tout bout de champ. L'erreur d' Wl élève, du moins celle qui est décelée en cours d 'appren-

tissa ge, est un précieux indica­teur. Lorsqu'on a peur d'en faire, on utilise toutes les stratégies possibles pour ne pas avoir à subir les sanctions qui en décou­lent. L'évitement en fait partie et nous mène trop souvent à décré­ter qu' un élève ne s'implique pas, qu' il est paresseux et man­que de motivation . Systémati­quement sanctionner l' erreur mène à l'échec. L'utiliser comme indicateur d ' une difficulté per­met de remettre l' enfant sur le chernin du succès.

P. Vet/er

Nos élèves ne doivent plus craindre de se tromper.

Page 3: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

É

1

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DIT 0 R

L'erreur, source de progrès P. Velter

o S S

Un PEC pour la rentrée P. Velter

A L

E R

Orientation: trois nouveaux documents M.Dirren

lf ENVR-HEP: la transition s'amorce P. Velter

6 Objectif grandir: EGPS -Bilan encourageant N. Revaz

tg Maturité professionnelle commerciale P. Velter

1 Placement des apprentis: le canton actif P. Velter

10 Assistant à l'accueil HGA: premiére volée en entreprise P. Velter

11 Maths 1 P: redéfinition des rôles P. Velter

12 Office de l'enseignement spécialisé: du nouveau

E 2000 13 Consultation sur l'avant-projet de loi sur

l'enseignement

1tg Consultation sur l'avant-projet de loi sur le statut du personnel enseignont La Direction E 2000

ACTUALITÉS 22 LANGUE SECONDE

Chant prosodique et longues secondes M. Pillet

2S SCRABBLE J'M le grand M J. Berlie

26 ACM Eclats de papier C.Dervey

2tt ÉDUCATION RELIGIEUSE Mon église, ma mère, ma secte? M. Lampo

21 ÉDUCATION MUSICALE Moyens romonds d'enseignement de la musique bP B. Oberholzer

30 REVUE DE PRESSE D'un numéro à l'outre N. Revaz

33 INFORMATIQUE Internet: découverte et formation S. Rappaz

3lf RENCONTRE De l'outre côté du livre N. Revaz

36 IRDP: offre spéciale

j') MUSÉE ET ÉCOLE Journée de réflexion

ÉDUCATION PHYSIQUE Cours ASEP

3tg MATÉRiEl PÉDAGOGIQUE L'eIectricité à l'école

31 EN RACCOURCI Nouvelles en bref P. Velter

lfO [' espoce des lecteurs Pédophilie: raison garder P. Gerbe

INFORMATIONS OFFICIELLES

lf1 Règlement: écoles supérieures de trovail social

lf3 Animotion pédagogique à Saint-Maurice

lflf Informations et directives Année scolaire 1997-1990

lf t; Formation continuée des enseignants

lf., Socrates: écoles suisses pas exclues

lftg Un nouveau directeur pour le centre ORlPH

R~ -Septembre 1997

Tous les appentis valaisans vi­vront cette rentrée sous le signe du PEe. Derrière ce sigle

se cache le plan d'études cadre qui concerne les branches de culture générale_ Le système en vigueur jusqu'à ce jour qui comprenait trois branches (langue maternelle, connaissances commerciales, con­naissances économiques et éduca­tion civique) est abandonné. Dé­sormais, une seule note sera attribuée pour la culture générale.

pour a rentrée

Le PEC comprend deux domaines d'apprentissage: "Société» et "Lan­gue et communication». Le pre­mier touche au droit, à la politique, à l'économie et à la culture; le se­cond développe les compétences personnelles et sociales, méthodo­logiques, linguistiques ainsi que les compétences en matière de communication.

L'enseignement de la culture géné­rale représente 360 périodes pour les apprentissages en trois ans et 480 périodes pour ceux en quatre

ans. La partie obligatoire du PEC correspond à 220 leçons pour les apprentissages d.e trois et quatre ans. La partie optionnelle est consti tuée de 140 leçons pour les apprentissages en trois ans et 260 leçons pour ceux en quatre ans. Le domaine «Société» couvre 60 % de l'ensemble du temps à disposition, le domaine «Langue et communi­cation» 40 %.

Le PEC prône des méthodes d'en­seignement modernes et variées. Les directives de l'Ofiamt préci­sent que "Pour remplir leur mallda! pédagogico-didactique, les ellseignallts disposeroll! d'ull répertoire de mé­thodes d'apprentissage étendu: mé­t/lOdes d'enseignement et d'apprentis­sage centrées sur l'enseignant, sous toutes leurs formes (exposés, rapports, récits, dialogues, présentations, etc.)

Orientation des élèves du 1 er et du 2e degré

Trois nouveaux documents L'Office d'orientation scolaire et professionnelle du Valais romand a réalisé trois documents nou­veaux pour les élèves des cycles et des écoles du 2' degré.

INFOTOP 97 1er degré Ce document remplace l' ancien document d'information «Wotop» qui n' était plus à jour. Compte tenu de l'évolution constante des structures de formation il a été choisi un support léger, maniable et peu coûteux qui peut être réac­tualisé dès que des changements interviennent.

Ce document, indispensable com­plément du cours d'éducation au

R~- Septembre 1997

choix, donne toutes les informa­tions utiles sur les formations, la recherche de places d 'apprentissa­ge, les formations ultérieures, les adresses utiles ..

INFOTOP 97 2" degré

Les étudiants des collèges et des écoles de commerce disposent do­rénavant d ' un outil complet d'in­formation su r les études uni versi­taires, les écoles spécialisées, les perfectionnements.

Ce document entièrement nouveau est élaboré dans la même ligne que «infotop» 1" degré. Il est l'indis­pensable outil d ' information pour

qui se combinellt avec des formes d'en­seignement et d'apprentissage orien­tées vers les apprenants (ate/ier, pro­jet, étude de cas, simulation, travail par contmt, plan de travail, camet de bord de l'apprenti) et sont soutenues pal' l'emploi de différentes formes so­ciales d'apprentissage (travail indivi­duel, travail en partenariat, travail de groupes).»

L'introduction du PEC dans nos écoles professionnelles a nécessité de nombreuses séances de prépa­ration. Tous les maîtres des branches de culture générale y ont participé activement.

Pour en savoir plus sur le PEe, lire l'article parll dans le numéro 3 (novembre 1996) de "Résonances», pages 5 et 6.

tout étudiant des classes termi­nales du 2' degré. Chaque thème se termine par une rubrique «pour en savoir plus» qui répertorie toutes les sources d ' information disponibles.

Répertoire et dés intérêts-métiers

Diffusé à quelques exemplaires dans chaque classe, ce document donne une brève définition de plus de 600 professions et fonctions. Vingt-quatre clés de recherche per­mettent d'explorer les intérêts de chaque élève.

Les deux premiers documents (ln­fotop) sont diffusés par le Dépôt des livres scolaires, le troisième par les conseillères et conseillers en orientation.

M. Dirren

Page 4: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Ecole normale - Haute école pédagogique

La

La Haute Ecole pédago­

gique (HEP) valaisanne

se profile à l'horizon. Le

groupe de direction du

projet a été nommé. A

lui de proposer la

conception globale de

l'établissement et d ' en

définir les modalités

d ' application. En atten­

dant, l'Ecole normale du

Valais romand (ENVR)

entame ses trois derniers

tours de piste.

Cet automne, l'ENVR accueille en­core près de 180 étudiants répartis dans huit classes de 3e, 4" et Se an­née. Parmi eux, quinze nouveaux qui ont tous terminé une forma­tion: école de commerce, appren­tissage de commerce ou maturité. Douze d'entre eux souhaitent de­venir maîtres du primaire ou de classe enfantine. Les trois autres, après leur maturité, viennent suivre une année en v ue de leur inscription à la formation d'ensei­gnants spécialisés. A ces nou­veaux, on peut ajouter trois jeunes qui ont obtenu leur maturité péda­gogique d'enseignant primaire et qui vont effectuer une année sup­plémentaire pour obtenir le "pa­pier» de maîtresse d'école enfanti­ne; trois autres - une maturiste de cette année et deux maîtresses en­fantines en fonction - suivront les cours pour avoir le droit d'ensei­gner au niveau prirnaire.

Règlement transitoire Les étudiants d e l' ENVR vivent une période spéciale. C'est surtout le cas pour les plus jeunes qui n'ont aucune possibilité de redou­blement. Pour pallier cette lacune sans verser dans le laxisme, il a fal­lu établir un règlement de transi­tion. Les élèves de la dernière vo­lée qui n'ont pas la moyenne sont soumis en fin d'été à un examen portant sur toutes les branches in­suffisantes. On attribue la même valeur à la note d e l'examen et à celle du 2" semestre afin d'obtenir une nouvelle moyenne de 2e semestre. La moyenne annuelle modifiée détermine la réussite ou

l'échec. Deux étudiants ont dû pas­ser ces examens cet été alors qu' un troisième, en année probatoire, a été jugé insuffisant.

Qui dit moins de classes, dit aussi moins d e professeurs. Ceux d e l'ENVR n 'ont pas rencontré trop de difficultés à trouver du travail ce tte année, les effectifs des col­lèges étant en hausse. "Chacun a pu obtenir un horaire correspon­dant à ses souhaits. Plusieurs ont quitté définitivement notre éta­blissement. Quelques-uns parta­gent leur temps entre le collège et notre école», explique Edmond Farquet, le directeur de l'ENVR qui a dû engager plusieurs nou­vea ux enseignants pour compen­ser les départs.

Un trio à la tête du projet

La naissance de la Haute Ecole pé­dagogique a vécu son 2' acte. Le groupe de direction du projet a été nommé. II s'agit d ' un trio dirigé par Edmond Fa rquet qui peut compter sur deux adjoints, Danièle Périsset Bagnoud et Bernard Schni­drig. La p remière enseigne à l'ENVR d e Sion et le second à l'Ecole normale de Brigue.

Leur mission consiste à mettre en place les s tructures qui permet­tron t à la H EP d'exister. A eux d'en définir la conception globale et toutes les moda lités d'applica­tion .

Pour ce fa ire, le groupe de direc­tion peut s'appuyer sur deux com­missions d ont les membres ont également été désignés durant

R~- Septembre 1997

l'été. La direction effectuera un in­ventaire des problèmes à résoudre puis attribuera des mandats à cha­cun d es d eux groupes d e travail. «L'un d'entre eux pourrait par exemple être amené à proposer un règlement concernant les admis· sians, les promotions et l'acquisi­tion des unités capitalisables», ex­plique Edmond Farquet.

Dans un deuxième temps, on pourra nommer les enseignants de la HEP. Cela devrait avoir lieu dans le courant de l'année scolaire 98/99. Dans les limites du cadre fixé - le nombre d' heures d'ensei­gnement et les objectifs finals -chacun sera chargé de d éterminer les contenus d'enseignement pour sa branche.

Les enseignants actuellement en poste dans les écoles normales ne seront pas avantagés par rapport à leurs collègues. II n'y aura en effet aucun passage automatique d e l' ancienne à la nouvelle structure. Les qualifications demandées aux p rofesseurs de la HEP seront triples. Ils devront être détenteurs d ' un titre universitaire, posséd er une expélience pratique de l'ensei­gnement et avoir une formation complémentaire en sciences de l'éduca tion (3' cycle ou brevet de formation continue).

Le Groupe d e direction a un pro­blème encore plus urgent à ré­soudre: celui de la localisation . «Il semble qu'on s'achemine vers la solution d' une HEP avec deux lieux d'enseignement, un dans le Haut et l'autre dans le Bas-Valais. Peut-être qu'à plus long terme, on envisagera une HEP bilingue, mais cela nécessitera de construi· re une nouvelle école. De toute fa­çon, la décision est politique et ne relève pas de notre compétence», précise le chef du Groupe de direc­tion. Pour l'instant, l' on ne p eut même pas affirmer que la HEP oc­cupera les bâtiments de l'actuelle ENVR, les autorités sédunoises es­timant la participation financière trop élevée. Mais comme d ans le

R~· S.ptembr. 1997

canton les locaux disponibles ne sont pas légion, il fa udra bien trouver une solu­tion.

Année blanche Le calendrier des travaux menant à l' ouverture d e la Haute Ecole p é d agog iqu e présente lui aussi quelques zones d'ombre. Ce qui est sûr! c'est que la dernière volée sortira de ]' Ecole normale en juin 2000. Normale­ment, les pre­Iniers étudiants d e la H EP de­vraient commen­cer leu rs trois ans d'études en aoû t 1999 pour les achever en juin 2002. Ce qui si­gnifie qu'aucun enseignant n'arri­vera sur le marché du travail en 2001. «Vu l'état des travaux, il n'est pas impossible que l'ouver­ture de la HEP soit repoussée d'un an», confirme Edmond Far­quet. Un report qui contribuerait à résorber la pléthore d 'enseignants que l'on connaît actuellement; une pléthore qui risque de s' accentuer au début du siècle prochain si l'on en croit les statistiques démogra­phiques.

En plus de la formation des ensei­gnants des écoles enfantines et pri­maires, la H EP sera chargée d'autres missions: la formation psycho-pédagogique des profes­seurs du niveau secondaire, la for­mation continue, les formations spéciales (maîtres de stages, ensei­gnants ACM ... ) et la recherche.

La formation d 'une équipe d e maîtres de stages devrait logique­ment p récéder celle des étudiants

afin de pouvoir disposer immédia­tement d ' un groupe d e personnes aptes à les recevoir. «Nous vou­lons des personnes qui partagent la philosophie de l'enseignement d éfendue par la HEP. Devenir maître d e stage doit faire partie d ' un projet personnel de l'ensei­gnanl» , insis te Edmond Farquet. Le candidat devra s' inscrire à une formation qui lui allouera le titre de «maître de stage» . Cette forma­tion en emploi sera bâtie sur le principe de l' acquisition d' unités capitalisables, acquisition qui d é­p endra d e travaux évalués. Mais tout reste encore à définir!

Vu le nombre de questions en sus­pens, la somme de problèmes p ra­tiques à résoudre, on peut affirmer sans craindre de se tromper que tou tes les personnes impliquées dans la mise en place de la HEP ne manqueront pas de tra vail d ' ici 1999.

Paul Vetter

Page 5: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Educotion générole et promotion de 10 sonté

lIne année après le démarrage officiel dans les classes valai­sannes d' «Objectif Grandir»,

le programme d'éducation généra­le et promotion de la santé, l'heure d 'un premier bilan a sonné. L'en­thousiasme pour «Objectif Gran­dir» est-il toujours aussi impor­tant? Pour faire le point, Pierre-Marie Gabioud, adjoint au Service de renseignement, a ré­pondu à quelques-unes des ques­tions qui peuvent se poser, notam­ment suite à la polémique autour du «cercle magique» dont la presse s'est fait l'écho.

Une année après le démarrage of­ficiel, quel bilan faites-vous de l'introduction du programme «Objectif GrandiT» dans les classes valaisannes?

Pour que les choses soient claires, mettons au point tout d 'abord un problème de terminologie. Le can­ton du Valais a introduit officielle­ment le programme EGPS, dont l'une des pièces maîtresses est certes «Objectif Grandir» . Limiter le programme valaisan de préven­tion à «Objectif Grandir» serait une erreur: il manquerait toute la par­tie relative à l'implication des in­tervenants extérieurs.

Quant aux cours qui ont débuté en automne 1996, ils ont tout de suite reçu un accueil très favorable chez les enseignants. Cet engouement a eu des répercussions directes sur la suite de l'introduction du pro­gramme, puisque nous avons dû faire face à une avalanche d ' ins­criptions. Durant l'année 1997, les

• cours mis sur pied n'ont pas per­mis d 'accueillir tous les ensei­gnants intéressés.

Certains enseignants ont proba­blement déploré le fait de ne pas pouvoir ntiliser le programme avant d'avoir suivi les cours de formation ...

La forma tion est une condition sine qua non pour la mise en Œuvre d 'EGPS. Nous tenons à ce qu' «Ob­jectif grandir» ne se résume pas à des recettes toutes faites. Une soli­de base théorique est indispen­sable. De plus, les enseignants doivent vivre eux-mêmes certaines activités avant de pouvoir les inté­grer à leur pratique quotidienne.

D'autre part, la volonté d'intégrer les intervenants que sont les méde­cins et les infirmières scolaires, les spécialistes des offices médicaux pédagogiques, les représentants des ligues de prévention, etc. nous a conduits à l'organisation d'une quatrième journée de formation, journée durant laquelle les ensei­gnants ont la possibilité de tisser des liens avec ces intervenants ex­térieurs afin de déboucher sur une indispensable collaboration.

Suite à l'interpellation de parents à Yverdon, un député libéral vau­dois a récemment mis en cause le programme «Objectif Grandir», en particulier en ce qui concerne les risques de dérapages liés à la pratique du «cercie magique». Que rétorquez-vous à ceux qui craignent que les enfants soient mêlés à des pratiques occultes

avec la méthode «Objectif Gran­dir»?

Il faut d'abord avoir confiance dans le personnel enseignant, tout à fait capable de discerner ce qui relève de la sphère privée ou non. De plus, il ne faudrait pas oublier qu'avant «Objectif Grandir», les enfants parlaient déjà des pro­blèmes de la famille en classe. Bien sûr, si on utilise le cercle magique COlnme un «truc» qui ne s'intègre pas à une pratique, c'est évident que cela peut rapidement devenir dangereux. Personnellement, je di­rais qu'il en est de même poUl" tous les cours qui sont donnés, comme les cours de PNL, les cours Toma­tis, etc. On a toujours la crainte que les enseignants ne prennent qu'une facette de ce qui leur pro­posé sans le recul nécessaire. Je reste cependant persuadé que ceux qui sont au bénéfice de la forma­tion EGPS ont trouvé des dé­marches qui leur permettent de mieux gérer la classe et d'aborder les problèmes qui surgissent sous un angle différent. Le fait que l'en­seignant puisse compter sur des collaborateurs externes est égale­ment une sécurité face aux risques que vous évoquez.

Quel est l'avenir d'EGPS dans les classes valaisannes pour l'année scolaire 97-987

Les pré-inscriptions abondent et certains centres scolaires se sont déjà annoncés pour obtenir des cours durant la session pédago­gique. En offrant une formation par centre scolaire, il y a aussi le

R~ - Septembre 1997

but de mieux souder le personnel enseignant. n reste cependant un problème qui n'est pas résolu, c'est celui de la place du programme dans la grille-horaire, car les ensei­gnants réclament une plage hebdo­madaire. Si le parlement valaisan adopte la nouvelle loi Sur l'ensei­gnement, les grilles-horaires seront obligatoirement discutées et re­vues en fonction des grands prin­cipes définis dans le projet «Educa­tion 2000». Personnellement, je pense qu'une place bien définie d'EGPS dans la grille-horaire est indispensable.

Localisation

Qu'en est-il pour le Haut-Valais? cours de formation a été dispensé durant le mois d'août. Deux autres cours sont déjà prévus durant la pause automnale.

La même procédUl"e a été adoptée, mais avec une année de décalage! car il a fallu bien évidemment tra­duire le programme. Le premier Propos recueillis par Nadia Reuaz

"'.96 rem .~n197

.91

EGPS - Cours d'introduction Etat de la situation

Données statistiques

Enseianants Intervenants

Prim. ! Autres Méd. Infirm. i Plann. OMP i Uoues i Autres

Total

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Ar~Sion~ SaxonO Salins

Bagnes.

R~-Septembr.1997

• Hérémence

• Vissoie

Page 6: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Maturité professionnelle commerciale à plein temps

Une voie performante pour compléter l'offre

-----Dès cet automne, les

titulaires d'un CFC (cer­

tificat fédéral de capa­

cité) d 'employé de com­

merce peuvent suivre

les cours menant à l'ob­

tention d'une maturité

professionnelle commer­

ciale. Deux semestres à

plein temps permettront

d'obtenir ce diplôme,

tant à l'Ecole profession­

nelle commerciale de

Brigue qu'au Centre pro­

fessionnel de Sion.

la maturité professionnelle ouvre lel porles des ESCEA (id (eUe de Saint-Maurice).

Jusqu'à cette année, la maturité professionnelle commerciale pou­vait être obtenue par la voie de l'apprentissage (formation inté­grée) ou celle d'une école de com­merce. La nouvelle filière intro­duite cet automne - celle connue sous l'appellation CFC+1 - permet de compléter l'offre existante. Rap· pelons qu'une teIle possibilité est déjà offerte aux titulaires d' un CFC d'une profession technique.

La maturité professionnelle vise à donner une solide formation pro­fessionnelle et une bonne culture générale tout en favorisant la pro­motion professionneIle . Les titu­laires de ce diplôme ont accès sans examen aux écoles supérieures de cadres pour l'économie et J' admi­nistration (ESCEA). Ces études constituent également une base ap­préciable pour de futurs candidats aux brevets, diplômes et maîtrises fédérales. Elles facilitent aussi l'ac­cès à certaines écoles spécialisées (école d'informatique ou de touris­me, écoles sociales ou paramédi­cales par exemple) .

En principe, cette nouvelle filière est réservée aux jeunes ayant obte-

nu une moyenne générale éga le ou supérieure à 4.8 à l'examen de fin d'apprentissage d'employé de commerce. Celles et ceux qui ne sa­tisfont pas à cette exigence peu­ven t cependant être admis sur la base d'un dossier et d'un entretien. Les candidats doivent aussi avoir obtenu au moins la note 4 dans la branche «travaux pratiques 1 con­naissance de l'entreprise et de la branche» lors des examens de fin d'apprentissage.

Durant leurs deux semestres, les étudiants suivront des cours de français (160-200 périodes), alle­mand (120-200), anglais (120-200), histoire (120), mathématiques et sciences expérimentales (160-240), économie et droit (120-200). Quelque 240 périodes sont réser­vées à différentes options.

Rappelons que lors de la dernière année scolaire, 428 jeunes sui­vaient une filière menant à une maturité professionnelle. Ils étaient 172 dans les classes de maturité professionnelle commerciale inté­grée, 209, dans celles de maturité technique intégrée alors que 47 ex-apprentis étaient inscrits dans

les trois classes de maturité pro­fessionnelle tech­nique à plein temps.

P. Vetter

R~ -Septembre 1997

Placement des apprentis

Le canton

Face au problème que rencontrent certains jeu­nes pour trouver une place d'apprentissage, notre canton ne reste pas inactif. En plus des me­sures de relance permet­tant de soulager finan­cièrement les patrons qui acceptent de former des apprentis, d'autres voies sont suivies. Classes de préapprentissage, cours d'intégration, classes d'accueil ou cours d'in­troduction: les solutions proposées sont variées. Aucun adolescent ne doit rester sans possibilité de formation au début de cette almée scolaire. Pour respecter ce postulat, le Départe­ment de l'éducation, de la culture et du sport (DECS) n'a pas lésiné sur les moyens.

La mesure prioritaire consiste à maintenir et élargu' l'offre de places d ' apprentissage, en encou­rageant les entreprises qui forment déjà des apprentis à maintenir les places existantes, et en aidant celles qui n'arrivent pas à assurer toute la formation prévue par les règlements. Pour ce faire, sur pro­position de la Commission canto­nale de formation professionnelle, nos autorités ont décidé que, dé­sormais, le canton prendra à sa

R~ -Septembre 1997

Le Valais a introduit de nombreuses mesures pour que les jeunes ne restent pas sur le pavé à la fin de leur s(olarité obligotoire.

charge une partie des frais engen­drés par la formation des appren­tis. 11 s'agit de la différence entre le montant encaissé auprès des maîtres d 'apprentissage par les as­sociations professionnelles pour la fréquentation des cours d'intro­duction hors canton et le montant facturé par l'Etat pour les jeunes pouvant bénéficier des cours d'in­troduction en Valais. Cette diffé­rence peut parfois se monter à plus de sept cents francs par semaine de cours. Le montant supplémentaire à la charge du canton représentera une somme de quelque 350000 francs par année. Grâce à cette me­sure, toutes les entreprises formant des apprentis bénéficieront d'une égalité de traitement.

La priorité étant le placement en entreprises, les conseillers en orientation ont reçu la mission de sui vre individuelleluent tous les cas en difficulté. Pour déterminer les besoins, des enquêtes ont été ef­fec tuées tout au long de l'année scolaire, tant auprès des nlaîtres d 'apprentissage et des jeunes en passe de terminer Jeur scolarité

obligatoire que des milieux écono­miques.

Celles et ceux qui n'ont malgré tout pas trouvé une place d'ap­prentissage ont bénéficié d'autres mesures. Us ont pu s'inscrire dans une classe de préapprentissage ou dans une classe d'accueil de la sco­larité postobligatoire (CASPO). D 'autres suivent des cours d'inté­gration dans les différentes régions économiques du canton.

Il est encore prévu de développer des classes sur Je modèle HGA (voir p. 10) et de renforcer et actua­liser l'information sur les possibili­tés d'apprentissage.

Toutes ces mesures ont naturelle­ment un coût chiffré à 1150000 francs. Grâce aux mesures de re­lance votées par l'Assemblée fédé­rale ce printemps, le Valais devrait toucher 650 000 francs pendant trois ans. Le reste sera à la cha rge du Canton, le Grand Conseil ayant accepté en juin un crédit spécial de 500 000 francs par an sur trois ans.

P. Vetter

Page 7: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Assistant à l'accueil HGA

Première v~1û en entreprise

La formation d'assistants

à l'accueil BGA (hôtel,

gastronomie, animation)

a vu le jour l'an dernier à

Sion. Cet automne, une

filière semblable est or­

ganisée à Brigue alors

que les premiers élèves

du Valais romand rejoin­

dront en saison hôtels et

restaurants pour leur

formation pratique.

Ouverte en septembre 1996 au Centre professionnel de Sion, la classe d'assistant à l'accueil HGA a accueilli 15 filles et 5 garçons. Plus de la moitié d 'entre eux bénéfi­ciaient déjà d'une formation et étaient âgés de 17 à 22 ans. En fin d'année scolaire, ils étaient encore 18 et tous poursuivent la voie HGA cet automne.

Cette nouvelle formation connaît un succès grandissant. Deux nou­velles classes de 1" année viennent d' être ouvertes; l'une est à Sion et comprend 24 élèves, l'autre en ac­cueille 18 à l'Ecole professionnelle artisanale de Brigue.

Ce nouvel apprentissage tend à re­donner de l'attractivité aux métiers du toulisme, à rehausser et à dyna­miser la compétence de profession-

10

nels de la branche. Il devrait aussi permettre d'accroître la mobilité et la polyvalence à l'intérieur de ces professions.

La formation HGA s'étale sur trois ans. La première année, les candi­dats reçoivent une formation théo­rique et pratique dans le domaine de l' hôtellerie et de la restauration en milieu scolaire. L'enseignement est complété par des cours pra­tiques en laboratoires ainsi que par des stages dans des établissements partenaires. Quatre secteurs sont concernés: cuisine, service, récep­tion et économie domestique.

En deuxième et troisième année, l'apprenti suit une for­mation pratique à l'hô­tel et au restaurant du­rant les saisons d'hiver et d'été. Entre deux, durant deux périodes de six semaines, il bé­néficie de cours théo­riques concernant l'ac­cueil, l'animation et la vente.

Stages pratiques nécessaires

Les conditions d'ad­mission en formation HGA sont celles de toutes les professions, soit avoir 15 ans révo­lus et être libéré de la scolarité obligatoire. Il est cependant demandé aux candidats d 'avoir suivi, pendant leur cycle d'orientation, des stages pratiques en en-

treprise, dont un au moins dans le secteur touristique. De plus, le ni­veau scolaire de ces élèves devrait permettre de suivre avec succès les cours de maturité professionnelle.

Les apprentis ayant suivi la forma­tion complète recevront, en com­plément au CFC d'assistant en res­tauration et hôtellerie, un certificat cantonal d ' assistant à l'accueil HGA. Disposant par conséquent d'une formation complémentaire au CFC, l'accès aux voies de for­mation professionnelle supérieure leur sera facilité .

p, VeUer

R~ - Septembre 1997

Nouvelle approche des mathématiques en l P

Une ~~~ des rôles

L'introduction de nou­veaux moyens d'ensei­gnement des mathéma­tiques en 1re primaire n'est pas un changement anodin. Ces moyens in­duisent une modification profonde du rôle de l'en­seignant.

Pas facile de demander à l'acteur principal de quitter le devant de la scène pour regagner les coulisses! C'est pourtant ce qu'ont osé les concepteurs des nouveaux moyens de mathématiques de IP. En de­mandant aux enseignants d' assu­mer le rôle de metteur en scène, ils ne font pourtant qu'appliquer les nouvelles approches de la psycho­logie cognitive et de la didactique des mathématiques. Plutôt que d'enseigner - au sens de répandre le savoir - on propose aujourd'hui aux maîtres des situations mathé­matiques qui permettent à l'enfant de construire son savoir, d'ap­prendre. Une nouvelle distribution des rôles qui ne va pas de soi. «Les enseignants doivent faire confian­ce aux activités proposées. Elles ont été étudiées pour provoquer l'apprentissage», plaide Marie­Hélène Sauth;er, animatrice de mathématiques.

Perte de maîtrise Les enseignants de 1re primaire disposent d'un matériel complet et adapté. Ils n'auront donc pas à s'investir en ce dOlnaine. Par

Riu~-Septembr.1997

con tre, la gestion de la classe, la préparation des cours leur deman­dera un effort considérable. Ils de­vront se préparer à l'imprévu, ap­prendre à gérer la suite des leçons. «Les enseignants ont souvent peur de perdre la maîtrise de la si­tuation. Ils voudraient des ré­ponses toutes faites que nous ne pouvons évidemment pas leur donner», confirme Marie-Hélène Sauthier.

Le changement du rôle de l'ensei­gnant est accompagné d'un certain nombre de modifications du pro­gramme. La plupart des notions sont toujours abordées mais les ou­tils changent. «Les dérives consta­tées ont été corrigées. On a sou­vent fait des outils un but en soi. La notion de classement ou de nu­mération de position est toujours travaillée; par contre, l'étude des bases ne constitue pas un objectif du programme», précise l'anima­trice.

Pour convaincre du bien-fondé du changement, on n'a pas lésiné sur l'information. Une brochure a été

envoyée à tous les enseignants qu'on a invités à des séances de présentation obligatoires. Les titu­laires des degrés concernés au pre­mier chef (IP à 4P) ont suivi ou suivront des cours spécifiques du­rant l'année scolaire. Enfin, des cours facultatifs sont mis sur pied pour ceux qui voudraient complé­ter leur formation à la méthode.

Moindre urgence Certains se sont étonnés que cette réforme 5' arrête en 4e primaire. (~Les moyens de Se et 6e primaire ont dix ans de moins. Leurs au­teurs ont déjà fait un pas dans la direction choisie aujourd'hui. C'est surtout vrai pour la partie ateliers» explique Marie-Hélène Sauthier qui juge donc le change­ment moins w-gent. <<A ces degrés, il serait plus important d'investir dans la formation des maîtres que dans les moyens d'enseigne­ment.» Quant aux élèves du CO, ils devraient bientôt travailler dans la même direction puisque CORO­ME a récemment décidé de conce­voir de nouveaux moyens ro­mands pour les degrés 7-8-9.

Restent les classes enfantines! Ma­rie-Hélène Sauthier est consciente du manque qui prévaut dans ces degrés. «C'est une question de moyens financiers. Comme la coordination romande ni existe pas à ce niveau, 1'élaboration de moyens valaisans est une solution coûteuse. Nous avons déposé un rapport auprès du Département. Nous attendons une réponse.»

Propos recueillis par P. Vetter

Il

Page 8: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Office de l'enseignement spécialisé Nouveau service

Depuis le l e, mai, l'Office de l'en­seignement spécialisé a été transfé­ré du Service administratif au Ser­vice d e l' enseignement. Une plus grande proximité de l 'enseigne­ment ordinaire pour une étroite collaboration e t une intégra tion optimale, un défi que nous tentons de relever.

Nouveau locaux

L'Office de l'enseignement spécia­li sé se situe dorénavant au bâ ti­ment Aymon (Planta 3), deuxième étage.

Nouveau concept de l'appui pédagogique

Depuis l'année dernière, un bon nombre d'enseignants d 'appui ont pratiqué selon le nouveau concept de l'appui p édagogique. L'objectif général de meure identique . Il s'agit d' introduire dans la classe ordinaire une pédagogie permet­tant à l' en seignant titulaire de prendre en ch arge tous les élèves par le développement de la diffé­renciation. L'action de l'enseignant d 'appui s' oriente ainsi de plus en plus vers l'amélioration du fonc­tionnement global de l' enfant à l' intérieu r d e la classe ordinaire. L' Office de l' en seignement spécia­lisé se tient à disposition des écoles pour une information et un échange.

N ouvelle répartition des secteurs des conseillers pédagogiques pour le Valais romand

. N ous avons tenté, par la répar ti­tion présentée ci-après, de mieux tenir compte d es bassins versants des CO afin de gar antir une coor­dination verticale de notre action .

Même équipe

Nous nous tenon s à disp osition pour toute question relative au do­maine de l'inadaptation scolaire et de l'enseignement spécialisé.

12

Les conseillers p édagogiques Mi­cllel Délitroz et Philippe N endaz assurent en p rincipe une penna­nence, les mercredis après-midi et les vendredis après-midi.

Nos numéros de téléphone: • Administration TéL 606 40 90

Fax 606 42 04 • Philippe NENDAZ TéL 606 40 91 • Michel DÉLITROZ TéL 606 40 94

Répartition des secteurs des conseillers pédagogiques pour le Valais romand année scolaire 97/98

MICHEL DELITROZ PHILIPPE NENDAZ

CO PRIMAIRE CO PRIMAIRE

Monthey Collombey Bagnes Bagnes

Monthey Vollèges

St-Maurice St-Mamice Martigny Martüm v

Collonges-Dor.-Ev. Marti my-Combe

Massongex Bovemier

Mex Trient

Ve rnayaz Finhaut

Vérossaz Charrat

Troistorrents Champéry Fully

Troistorrents Salvan

Val d' Illiez Saxon

Vouvry Vouvry Orsières Orsières/Uddes

Port-Valais sembrancher

St-Gingolph Bourg:-St-Pierre

Viomlaz Avent Avent

Leytron Leytron Hérens Hérémence / Vex

Isérables Evolène

Riddes St-Martin

Saillon Nendaz Nendaz

Conthey Ardon Vevsonnaz

Chamoson Sion Sion

Conthey Les Agettes

Vétroz Mase

Grône Chalais Nax Chippis Vernamiège

Grône Arbaz

Montana Chermignon / Montana Grimisuat

Montana Salins

Lens / Icogne St-Léonard

Mollens / Ra ndogne Savièse Savièse

Sierre Si erre

Miège La Casta lie (classes) P. Nendaz / M. Délitroz

Venthône Don Bosco P. Nendaz / M. Délitroz

Veyras

Vissoie Vissoie

Ste-Agnès P. Nendaz / M. Délitroz N.-D. de Lourdes P. Nendaz/ M. Délitroz St-Raphaël (classes) P. Nendaz/ M. Déli troz

R4c~ -Septembre 1997

E 2000

Consultation sur l'avant-proiet de loi sur l'enseignement

1. Généralités

1.1 L'organisation de la consultation

Le Conseil d 'Eta t a d écidé, d ans sa séan ce du 21 avril 1997, d e soumettre l'avant­projet de loi sur l'enseigne­ment à consultation, selon la procédure hab ituelle en la matière.

Cet avant-projet a été remis, durant la d ernière semaine d 'avril, aux ins tances et per­sonnes suivantes: - Au torités communales et

intercommunales, asso­ciations de commWles,

- Autorités scolaires com­muna les: com mi ss io n s scolaires, direc tions d ' é­coles communales et in­tercommunales,

- Associations d'enseignants et de parents, ins titutions parascolaires,

- Services et offices d e l'Etat, directions d 'écoles cantonales, et organisa­tions étatiques proches de l'enseignement,

- Partis politi qu es, parle­ments des jeunes,

- Eglises catholi que et ré­formée,

- Milieux socio-écon omi­ques, professionnels et syndicaux.

Au to tal, 326 exemplaires ont été adressés dans la par­tie française d u canton e t 229 d ans la p artie além a­nique.

L'avant-projet d e loi était accompagn é d es proposi­tions d e la direc tion d e E200U, publiées dans le nu-

R4c~ -Septembre 1997

m éro de «Résonances» et de «Mitteilungsbla tb) a u Illois d 'avril 1997, ainsi que d'un questionnaire.

Le délai d e réponse à la consulta tion a été fixé au 15 juin 1997.

1.2 Le questionnaire Pour faciliter le recueil des avis exprimés, la direction du projet E 2000 a élaboré un ques tionnaire sub divisé en 9 chapitres corresp on­d ant aux grandes articula­tions de l' avant-p rojet de loi, à savoir:

- Dispositions génél'ales et enseignement public: ar ticles 1 à 18

- Organ es resp on sables de r enseignement public: articles 19 à 32

- Prestations sociales et en ­seignement privé: articles 33 à 41

- Enseignement préscolaire et scolarité obligatoire: articles 42 à 52

- Autorités et organisation scolaiJ:es: arti cles 53 à 63

- Ecole primaire et cycle d'orientation: articles 64 à 76

- Enseignem ent secondaire du 2e degré et autres: articles 77 à 99

- DisposHions administra­tives et financières: articles 100 à 116

- Dispositions disciplinai­res et traitement des' diffé­rends: articles 117 à 123.

Chaque instance ou person­ne consultée avait la possi-

bilité d'exprim er son avis en choisissant p armi les appré­ciations suivantes:

- entièrem ent sat isfait

- en par tie satisfait

- pas satisfait

- pas QU tout satisfait

- aucune appréciation.

Enfin, Je questionnaire solli­citait une appréciation glo­bale sur l' ava nt-projet de loi.

2. La participation à la consultation

Au 24 juin 1997, on a enre­gistré 267 prises de position provenant du Valais ro­mand et 111 d u Haut­Valais. Ceci représente un taux d e rép onses d e 49 % environ.

Les d eux parties liJlguis­tiqu es du canton ont un taux de rép on ses similaire.

Pour ce qui est de la repré­sentativité des l'éponses en­registrées, il fa ut relever que:

- les associations profes­sionnelles ont ré p ondu à 100 %

- les d irections d ' écoles à 100 %

- les associations d e parents à60 %

- les autorités communales et les commissions sco­laires à 42 %

- les partis politiq ues et les milieux écon omiques à 43% .

Les réponses parvenues, à d e très ra res exceptions, sont le huit d ' une réflexion

collective (comité, conseil commu nal, assemblée d e délégués, agréga tion d e ré­ponses individuelles ... ).

Parmi les 378 rép onses, il a été répeltorié 4152 re­ma rques (questions, crain­tes, critiques, proposi­tions, ... ) concernant les 123 articles de ravant-projet de loi sur l' enseignement.

3. Les résultats

3.1 Les résultats globaux

L' avant-projet d e loi ren­contre un avis favorable. Tous les chapitres Ont re­cueilli un écho positif à l' ex­ception du chapi tre traitant de l' école primaire et du cycle d 'orientation où les avis négatifs l' em portent en raison des oppositions cu­mulées et p arfois contradic­toires concerna nt le cycle d 'orientation.

Il faut cependant relever que les p erson nes et ins­tances qui ont particip é à la consultation n' ont p as toutes d onné une apprécia­tion globale à ch aque partie du ques tionnaire. L'absence d 'appréciation varie de 17 % (dispositions générales de la loi) à 32 % (dispositions dis­ciplinaires) . Les chapitres se rappor tan t à la scola rité obligatoire ont rencontré un intérê t plus marqué que les autres chapitres de l'avant­projet de loi.

Les résultats globaux de la consulta tion figurent d ans les deu x tableau x ci-des­sous.

13

Page 9: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Tableau 1: résultats globaux délaillés

1 2 3 4 5 6 7

A,t Art Mt Mt Art Art Mt 1/18 19132 33/41 42152 53/63 64n6 77/99

Entièrement 19% 17% 20% S% 8% 5% 19%

satisfait

En partie 46% 31% 42 % 43 % 39 % 33% 23 %

satisfait

PliS satisfait 8% S % 6% 21 % 13% 160/. 9%

Pas du tout 3% 2% 4% 9% 18% 23% 3%

satisfait

Aucune 7% 7 % 11 % 4 % 2% 4% 17% appréciation

Non réponse 17% 18% 17% 18% 20% 19% 29%

Tableau 2: résultats globaux cumulés

1 2 3 4 5 6 7

Art Al,t Art Mt A,t Mt Art lIJ8 19132 33/41 42/52 53/63 64n6 77/99

Satisfait 6.5% 68% 62% 48% 47 % 38% 42%

(entièrement y ou en pllrtie)

Nonsatlsrait 11% 7% 10% 30% 31% 39% 12%

(pas ou p" du tout) ,. Aucune 7% 7 % 11% 4% 2% 4% 17 % appréchdJon

. '. :;. . Nou réponse 17% 18% 17 % 1 18 % . 20% 19% 2~%

»

8

Art 1001116

9%

41%

12%

9%

6%

23%

8

Ai't 1001116

50":.//

il%

. ....

6%

23%

9

Art 117/123

23%

13 %

2%

2%

28 %

32%

9

Mt 117/123

36%

, .. .. iiA~> ...

28%

. 32%

U

Les taux de satisfaction par article sont similaires dans les deux parties du canton. Quelques articles enregis­trent des varjations (tableau 4):

Enfin, il faut noter que par­mi les 4152 observations re­levées dans la consultation, les articles suivants susci­tent plus de 100 remarques sous des formes cUverses, telles que: questions posées, craintef>::~r.imées, critiques fprntulées :,\~.t:::: }Jropositions de modifications (tableau 5):

Sont en relatioii' avec ces cl9~ées d'autres arti,~~~s s'y rapportant comme l' arti_cle 43 (organisation de l'école enfantfrie) récoltant 92l"e­m~rquesou comme l'article 69 (orientation progressive au CO) recueillant 77 re­marqu~s.

3.2A.nalyse détaillée

L'analyse détaillée des réac­tions, aux articles relevés ci­dessus ainsi qu'aux articles se rapprochant des chiffres cités ou présentant un inté­rêt particulier, fournit les données suivantes:

a) Articles mentionnés

Autonomie partielle: article 49

L'autonomie partielle appa­raît comme une charge supplémentaire pour les communes. Cette critique principale est essentielle­ment émise par des admi­nistrations communales et des commissions scolaires qui ne pensent pas disposer des compétences nécessaires pour appliquer ce principe nouveau.

Le monde de l'enseigne­ment et de la politique sou­haite une diminution de 20 à 10 % de la marge d 'auto­nomie d'application des programmes pour des rai­sons de coordination et d'harmonisation entre les degrés scolaires.

R40~" Seplembre 1997

Tableau 4

ObJels Adicle.'j:

Mission générale

Conseil de l'éducation 10

Enseignement de la scularité obligaloire J4

En~eîgnement de l'école enfantine et de la scolarité obligaLOire J9

Autorités communales, intercommunales 20

Assumlll.OC accident du personnel enReignant 32

Gratuité de J'enseignement 33

Mission de J'école enfantine 42

Organisation de (" -cole enfantine 43

Hygiène e t sécurité 52

Direction des écoles communales ou intercommunales 55

Unité de gestion pédagogique 56

Responsables d ' unités de gestion pédagogi ue 57

Organisation territoriHle 58

Accès il l'enseignementliecondaire ÙU 2e degré 75

Tableau S

Objets

Autonomie partielle

ge année orientation maturités

Ecole enfantine

Crédits-horaires

Attribution de la comm. scolaire

Unités de gestion pédagogique

Organisation territoriale

Organisation du CO

Le principe est en général bien reçu: en effet 74 % des instances ou personnes consultées n'émettent aucu­ne objection au principe d'autonomie pàrg~lle ou trouvent qu'il apporte une nouveauté-: bienvenue dans le système scolaire.

ECille.enfantine: articles 42 et 43

La missiÔri.de l'écolêenfan­tine telle -q!te prop?sée est très fortement. critiquée; il est demandé de,:,:,:.slÎpprimer «préparer en deu*)'Ins au maximum rentrée -à l'école primaire» et de mettr~:::':,:-~,}a place «préparer en principe en 2 ans l'entrée à l'école primaire».

L'organisation temporelle de l'école enfantine actuelle devrait être maintenue: 5 demi-journées dans le cas du mi-temps et 9 demi-jour­nées dans le cas du plein temps.

R~" Seple"""e 1997

Articles

49

70

42

105

54 ......

56 .. 58

... ; ......... .:. ....

La fréquentation de récole enfantine devrait être ren­due obligatoire duranf 2 ans pour tous les enfants selon une partie des ins~ances

consultées du Valais ro­mand et durant 1 année se­lon le souhait d' une partie des instances consultées. du Haut-Valais.

Des remarques sont égale­ment faites en ce qui concer­ne l'emploi du temps des maîtresses enfantines.

Ce' qui est proposé est inac­ceptable car sous le couvert d'une occupation artificielle à plein temps, il y a diminu­tion globale des postes de travail des enseignants.

Deux articles enregistrent la plus faible satisfaction des p ersonnes consultées: la mission de l'école enfantine (art. 42) obtient un score de 62 % et son organisation (art. 43) de 73 %.

i .

Valais Rom:md Haut-Valais

70 % 86 %

96% 79%

90% 59 %

82 % 63 %

87 % 66%

94% 73 %

84 % 66 %

76 % 53 %

86% 64 %

99% 55 %

88% 62%

74 % 53 %

74 % 92 %

74 % 53 %

91 % 77 %

Nombres de remftrqu~s

% sur 415Z

104

124

133

142

146

165.

178

293

Crédits horaires:

ar/iclelOS

2.50%

2.99%

3,20%

3.42%

3.51 %

%

4.29%

7.65%

Le crédit horaire et ses mo­dalités d ' attribution appa­raiss~,nt trop vagues et diffi­cilement gérables pour des raisons d'évolution du nombre des élèves et de dif­férences de salaire entre les enseignants de même caté­gorie. De plus, les critères d'application ne sont pas connus; il serait souhaitable qu'ils tiennent compte plus de critères p édagogiques, géographiques et sociaux que du nombre d' élèves ou de la moyenne d'écoles de même catégorie.

Le crédit horaire représente pour les petites communes un transfert de charges vers des communes qui ont be­soin d' un nombre important de crédits-horaires pour maintenir leurs classes, leur école ainsi que la qualité de leur enseignement.

Enfin, l'enseignement spé­cialisé et d'autres activités comme l'animation spiri­tuelle, l'aumônerie ou d'au­tres encore devraient faire l'objet d'attributions parti­culières, indépendantes les unes des autres.

L'article concernant les cré­dits horaires recueille 66% de degré de satisfaction.

Attributions de la commission scolaire: article 54

La. très-:grandelnajorjté des ~dtiques émis~~.~g~oPos de cet article provie_~nent de la formulation «seconder l' en­Sj~,~,~anb qu'il fa~,cl~ait remplacer par «favoriser ou aider :'Eenseignant ... ». -}?e plus, l~:isompréhension -du contenu1l.:a :pas été facilitée dans le Haut-Valais en rai­son d' une tradu.ction peu appropriée.

Quelques instances consul­tées souhaitent une for­mulatiÔn plus précise de l'article: la commission sco­laire ne devrait être chargée que de responsabilités ad­ministratives.

Au cas où le Département souhaiterait confier des tâches pédagogiques ou éducatives à la commjssion scolaire, il fa ut prévoir des cours de formation spéci­fique.

L'article concernant les at­tributions de la commission scolaire recueille 65 % de sa­tisfaction.

Ullités de gestioll pédagogique: article 56

La crainte émise par la ma­jorité des remarques est que la création d' unités de ges­tion pédagogique entraînera la fermeture massive de classes dans les régions de montagne.

De plus, l'unité de gestion pédagogique apparaît com­me une nouvelle structure s'ajoutant aux autres com­pliquant la gestion de l'éco­le et la rendant financière­ment plus lourde.

15

Page 10: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Les tâches des responsables des unités de gestion péd a­gogique devront être claire­ment définies pour éviter d es conflits avec les com­missions scolaires et les di­rections d 'écoles.

Cet article concern ant les unités de gestion péd ago­gique recueille 61 % de sa­tisfaction.

Organisation territoriale: article 58

La création d'arrondisse­m ents soulève d e nom­breuses critiques avec un accent p lus fort dans le Haut-Valais, en raison :

- de la perte d ' auton omie communale;

- de transferts d e compé­tences;

- de la fermeture de classes dans les petites com­munes entraînant des suppressio ns d e postes augm en ta nt ainsi le ch ô­mage local;

- des déplacem ents journa­liers des élèves, inaccep­tables en raison d es dan­gers engendrés par les transports.

La mise en place d es a rron­dissem ents Ile peut se faire qu'avec l'assentiment d es

16

communes, des parents et des enseignants.

L'Eta t doit garantir l'auto­nomie communale dans une org anisatio n te r r itoria l e nouv elle et au m oins le maintien des classes enfan­tines dans les villages.

Quelques instances prop o­sent de su pprimer cet ar­ticle; cependant il recueille 61 % d e satisfaction.

Organisatio" du cycle d'orÎen­tation: articles 68, 69 et 70

Les trois articles ont suscité d e nonlbreuses prises de p osition, d e critiques e t de propositions diverses: plus d e 12% (499) du tota l d es remarques sont émises dans les deux pa rties Jinguis­tiques du canton .

L'ensemble des remarques su ggèrent majoritairement que:

- l'orienta tion d es élèves s'effectue au terme d e la 61" année p rimaire et que les réorienta tions soient possibles durant les 3 an­n ées du cycle d'orienta­tion, en collaboration avec les élèves et leurs parents,

- l'instaura tion d e cours à niveaux dès le début de la 71" année du CO pou r les

branches principales. Dans le Haut-Valais, d e nom­breuses prises d e posi­tions souhaitent laisser le choix aux CO d'organiser la 71" année en sections ou en niveaux,

- le maintien d es 3 années au CO pour des raisons d'économie en faveur d e la communauté et des parents mais également pour garantir la qualité de l'enseignement et la reva­lorisation des régions, même si les petits centres scolaires rencontreront de la difficulté à réaliser ce postulat.

La liberté d ' organiser la 91" année dans les CO ou les collèges ne donne pas satis­faction : elle ne garantit pas l'égalité des chances, renfor­ce l' insécurité des élèves, complique la tâche des di­rections et dévalorise cette 91". n faut d onc supprimer cette double possibilité, de­mandent d e nombreuses co mm u nes, commissions scolaires, directions d'école e t associa ti o ns d 'ensei­gnants.

Enfin il faut encore relever d eux remarques souhaitant un s tatut identique pour les

enseignan ts travamant en ge organisée au CO ou au col­lège, ainsi qu' un calcul pré­cis d u coût pour les com­munes d u transfert des charges de la 9;> orienta tion maturi tés.

Les articles concernant le CO ont obtenu les scores de sa tisfaction suivants: 52 ro, orga nisa tion générale du CO (art 68), 77 %, orienta­tion progressive et promo­tion (a rt. 69) et 68 %, organi­sation de la neuvièm e année orientation maturités (art . 70). Les positions constatées au cours des travaux de E2000 n'ont pas évolué: les tenan ts d ' une 91" en tière­ment organisée au CO se trouvent dans les instances ou personnes proches d e la scolarité obligatoire et les tenants d'u ne 91" organisée partiellem ent au collège par mi les personnes ou ins­tan ces concern ées pa r le de­gré d 'enseign ement secon­daire du 2- degré.

b) Autres artic/es

D' une manièr e plus brève, les remarques recueillies ayant trai t à d'autres articles d e la loi sont décrites ci­après: elles présentent un intérêt particulier pour d'éventuelles modifications de l'avant-projet de loi.

Mission générale: article 3

L'article rencontre un 76 % d e sa tisfaction . Les princi­pales rem arques émises souhaitent la suppression du m ot «chrétien» qui pa­raît en contradiction avec l'article 5 (droits fondamen­taux) et la présence de mul­tiples religions dans n otre canton (7 % de musulmans).

Des demandes de modifica­tions tendent à introduire des compléments à l'ali­néa 1 comme «à développer leurs facultés intellectuelles, spirituelles, artistiqu es et physiques» et, d ans l' ali­néa 2, «les préparer à la vie personnelle, professiOimelle et sociale».

R~· Septembre 1997

Enseignement de la scolarité obligatoire: article 14

Cet ar ticle obtient 78 % de satisfaction. Les réserves portent sur: - l'école enfantine qui n'est

pas rendue obligatoire; - l'enseignem ent spécialisé

qu i n'est pas spécifiqu e­ment cité dans l'article.

Rôle du corps enseignant: article 25

Les principales réactions proviennent d e l'alinéa 2 qui devrait être supprimé en ra ison d e la notion équi­voque de l'expression «re­chercher l'avis d es élèves» et d u risque d 'abus.

Des fo rmul a tion s di ffé ­ren tes so n t égalem ent p r oposées comm e «te ni r compte» à la place de «r e­chercher~.

Cet article recueille un 72 % de satisfaction.

Qualificat ions professiollnelles: article 29

Les associations profession­nelles proposent d 'ajouter à l'alinéa 1 «sous réserve d es disposi tions transitoires pour les si tua tions ac­quises».

Gratuité de l'enseignement: article 33

La p rincipale critique relève le manque de clarté en ce qui concerne la gratuité de l'enseignement. Il faut pré­ciser ce q ui est gratuit: l'en­seignement, les livres, les repas scolaires, les autres frais ..

L'article obtient un score de 76 % de satisfaction.

Enseignement religieux: article 50

L'article susci te des remar­ques parce qu' il manque d e clarté, en particulier sur les compétences concernant cet enseignement et sur son contenu. L'organ e chargé de l'instruction religieuse de­vrait être l'Etat avec la colla­boration d es Eglises. L'en­seig nement devrait êtré d e type culturel et obligatoire

R~· Septembre 1997

pOUI tous les élèves et la partie confessionnelle êh'e donné dans le cad re de l' école d'une ma nière ap­prop riée ou ê tre assuré complètement en dehors de l'horaire scolaire.

L'ar ticle obtient un 73% de satisfaction.

Présellce à l'école, permissiol1s, cOllgés: article 59

L'a rticle rencontre un 79 % de sa tisfac tion mais suscite quelques craintes: le congé individuel risque d'entraέner des abus, un manque de suivi de l'enseignem ent et u ne accum ulation d e re­tards en cas d'abus.

Organisation de l'école: article 65

Cet article recueillant 74 % d 'avis sa tisfaits e t suscite quelques commentaires: la d éfinition des cycles d 'ap­p rentissage n'est pas assez claire ainsi que les m odali­tés d'application concrètes dans les écoles; la durée des cycles d'ap prentissage ap­parait un peu trop longue; l'organisa tion des cycles est difficile dans les écoles à 2-3 d egrés scolaires; l'école en­fantine devrait être rendue obliga toire pour tous les élèves pour être valable­ment intégrée au premier cycle d'apprentissage, ..

Moyens d'enseignement: article 111

L'article rencontre 74 % d'avis positifs, mais égale­ment un certain nombre d' interrogations: n'y a-t-il pas contradiction en tre l' ar­ticle 33 affirmant la gratu ité d e l'enseignem ent e t le fa it de fa ire participer les pa­rents à l' ach a t des fourni­tures scolaires? Qu 'entend­on par revenu mod este? Ne faudrait-il pas que la part de subventionnem ent soit la mêm e pour tout le canton?

4. Appréciation globale sur l'avant-projet

Environ 80 instances ou per­sonnes consultées ont utilisé la possibilité de donner une apprécia tion globale sur l'avant-proje t. Les re ­marques relevées souli­gnent: - le problèm e du transfert

des charges du canton vers les communes,

- la contradiction entre les ambitions du pr ojet et les moyens d e mise en œu­vre. Des d éfinitions p lus précises sont souha itées sur les aspects structurels, financiers et organisation­nels de l'enseignement,

- le nom bre impressionnan t de r èglem ents d ont le contenu n 'est pas encore connu et les renvois nom-

breux à d es législations spédales,

- l'organisation compliquée des transports et les dé­placements trop nom­breux des élèves.

En fin, la majorité d es per­sonnes ou instances qui ont donné une appréciation glo­bale sur l'avant-projet de loi relèvent avec satisfaction: - le travail immense effec­

tué pour le projet de loi et saluent l'esprit et la philo­sophie de E 2000,

- l' unicité d e l'enseigne­ment obligatoire,

- la flexibiHté du système proposé ainsi que la re­valorisation du cycle d'orientation et des fi­lières d 'étud es autres que celles menant à une matu­rité gymnasiale,

- l' instaura tion d ' un systè­me d'assurance qualité.

5. Condusion Le projet d e loi sur l' ensei­gnem ent, adopté par le Conseil d ' Etat le 11 août 1997, a intégré le maximum d e modifica tions. Les avis exprimés ont permis d 'ap­porter les précisions néces­saires da ns les commen­taires ou d ans les articles d e loi, d'éviter des confusions, d'apporter les compléments d'inform ation souhaités (en particulier d ans le message accompagnant le projet) et de formuler d e meilleures définitions des articles d e loi, notamment dans les ar­ticles cités ci-devant. Les chan gements opér és respectent les idées-forces fondant le projet d e loi ainsi que la m ajorité des avis ex­primés. Le projet apparaît comme novateur et efficace pour les élèves, la qualité des forma­tions dispensées et la ges­tion d e l'école, de l' avis d'experts renommés.

ÙI Directiol! E 2000

17

Page 11: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

E 2000

Consultation sur l'avant-proiet de loi sur le statut du personnel enseignant

1. Généralités

1.1 L'organisation de la consultation

La même procédure que pour l'avant-projet d e loi sur l'enseignement a été ap­pliquée à la consultation sur l'avant-projef de loi sur le statut du peTsonnel ensei­gnant.

1.2 Le questionnaire Un questionnaire spécifique a été élaboré p,u la direction du projet E 2000 sur le mo­dèle utilisé POUl" l' avant­projet de loi sur l'enseigne­ment. Ce questionnaire était subdivisé en 8 chapitres:

1. Dispositions générales: articles 1 à3

2. Corps enseignant: articles 4 à 10;

3. Nomination: articles 11 à 18;

4. Mandat et champs d 'acti­vité: article 19 à 20;

5. Conditions d ' emploi: article 21 à 26;

6. Droits et obligations: article 27 à 41;

2. La participation à la consultation

n a été enregistré 205 prises d e position sur cet avant­projet de loi dont 130 pro­viennent du Valais romand et 75 du Haut-Vala is, soit env iron le 38 % d es ques­tionnaires envoyés.

La participation est inférieu­r e d 'environ 10% par rap­port à celle d e l' avant-projet de loi sur l'enseignement. La diminution provient en grande partie de la non réponse d es autorités com­munales et scolaires.

La par ticipation est plus faible dans le Haut-Valais que d ans le Valais romand. Dans la partie francophone du canton, le taux d e parti­cip ation es t de 41 % contre 33 % dans la partie além a­ruque.

Pour ce qui est de la repré­senta tivité des réponses en­registrées, il faut relever que: - les associations profes­

sionnelles ont répondu à 100 %;

- les directions d 'écoles à 100 %;

- les associations de parents à57%;

- les autorités communales et les commissions sco­laires à 35 %;

- les partis politiques et les milieux économiques à 30 %.

Les réponses parvenues sont toutes issues d' une ré­flexion collective: comité, conseil communal, assem­blée de délégués.

Parmi les 205 prises de posi­tion, il a été enregistré 751 rem arques (questions, craintes, critiques, propo­sitions, .. . ) concernant les 52 articles d e l'avant-projet de loi sur le statut d u per­sonnel enseignant.

3. Les résultats

3.1 Les résultats globaux En général, l'avant-projet de loi rencontre un avis favo­rable, Plus les instan ces consultées sont éloignées de la classe ou de l'école, plus les avis deviennent positifs.

Divers articles ont suscité des réactions négatives, des craintes, des interrogations et d es incompréhensions de

7. Modifications et fin des Tableau 1: résulta ts globaux détaillés

rapports de service: ar­ticles 42 à 47;

8. Voies de d roit et d isposi­tions finales: alticles 48 à 52.

Un chapitre supplémentaire permettait aux instances et personnes consultées de faέre part d e leur appréciation globale sur l'avant-projet de loi.

18

EntlèRbleDt satisf. 1t

SatisfAit

Non u tbraU

Pas du fOllt satisfait

Aucllne appréciation

Non réJ10nse

1 2

Artl!3 Art 4/10

40 % 18 %

11 % 26%

2 % 13%

0 % 3%

25% 16 %

22 % 24%

3 4 5

Art 11 /18 Art 19/21 Art 21126

30 % 23% 12%

21 % 24 % 24 %

2 % 9% 14 %

2% 5 % 16 %

19% 13% 8 %

260/0 26 % 26 %

la par t des associations d 'enseignants et des milieux proches de l'école. En parti­culier, les associations d 'en­seignants n' ont pas accepté la comparaison temporelle avec le personnel de l'admi­nis tration cantonale ainsi que certa ins articles pou­van t laisser penser que le projet voulait fonctionnari­ser leur profession ,

Une différence a été consta­tée entre les réponses prove­nant du Haut-Vala is et celles du Valais rom and. Les milieux scolaires du Haut-Vala is sont plus habi­tués à la répa rtition des champs de travail des ensei­gnants en raison d es expé­riences déjà réalisées ou en cours dans la partie aléma­ruque de la Suisse.

Toutes les instances n' ont pas donné une appréciation globa le à chacune des par­ties du questionna ire, L'ab­sence d'appréciation est un p eu plus élevée que dans l'au tre avant-projet puis­qu'elle varie de 22 % (Dispo­sitions générales) à 36 % (Voies de droit) . Il faut éga lem ent r em arqu er le pourcentage rela tivem ent

6 7 8

Art 27141 Art4V47 Art 48152

14 % 26% 24%

30 % 16 % 12 %

12% 4 % 2%

7 % 1 % 4 %

\1 % 22% 22%

26% 31 % 36 %

R~- Septembre 1997

élevé de la notation «aucune appréciation » des différents chapitres du questionnaire.

Les résultats globaux figu­rent d ans les tableaux 1 et 2.

A partir d es remarques de détail , il a été possible d e calculer un taux d e sa tisfac­tion pour chacun des ar­ticles de ]' avant-projet d e loi. Ces taux sont les sui­vants: (tableau 3)

Il est à noter que 4 articles de l'avant-projet d e loi ne suscitent aucune rem ar que. 11 s'agit des articles 10 (en­seignants invités), 43 (dé­mission), 49 (procédure d e recours), 52 (entrée en vi­gueur).

Des différences sensibles entre les réactions venant du Haut-Valais et du Valais rom and apparaissent à pro­pos d es articles suivants: (tableau 4)

Enfin, il faut relever que parmi les 751 observations, les articles suivant suscitent au moins 30 remarques sous des formes diver ses telles qu e qu es t io n s posées, craintes exp rimées, critiques formulées ou propositions de modifica tions: (tableau 5)

3.2 Allalyse détaillée

L'analyse détaillée des réac­tions, aux articles relevés ci­dessus ainsi qu'aux articles présentan t un intérêt parti­culier, fou rnit les données suivantes:

a) Articles mentionnés

Modification de loi: article 51

Deu x critiques principales sont faites à l'encontre de cet article, à savoir: - le souhait de voir dispa­

raître l'article 12 bis car la baisse de salaire proposée risque d'entraîner une dé­grad ation du clima t d e l'école: ce sou hait éman e de divers milieux,

- le désir de conse.rver l'ho­raire actuel des d asses en­fantines en raison d es craintes de voir une sup­pression d e p ostes de

R~· Septembre 1997

Tablea u 2: résu ltats globaux détaillés

1 2 3 4 5 6 7 8

Artl/3 Art 4/10 Al't 11/18 Arf 19121 Art 21 126 Art 27/41 Art 42J47 Art 48152

Satisfait 51 % 44% 51 % 47% 36% 44 % 42% 36 %

(entièrement ou en partie)

NO II satisfait 2% 16 % 4 % 14 % 30 % 19 % 5 % 6 %

(pas ou pAl du tout)

AucuDe 25% 16 % 19 % 13% 8% 11 % 22 % 22%

appréciation

Non réponse 22% 24 % 26 % 26% 26 % 26 % 31% 36%

Tableau 3: taux de satisfaction

Taux de de 90 à 100 0/0 de 80 à 89 '-Jo de70 à 79% de60à69% satisfaction

Articles l , 2, 3, 4, 5, 6, 8, 9, 12, 21, 24, 28, 33, 7, 20,22

10, 11, 13, 14, 15, 40,51

16, 17, 18, 19, 23,

25, 26, 27, 29, 30,

31, 32, 34, 35, 36,

37, 38, 39, 41, 42,

43, 44, 45, 46, 47,

48. 49, 50, 52

Tableau 4

Objets ArllclH Valais Romabd Haut-Valais

Conditions de nomination ou d'Cflgagement 12 94 % 80 %

Champs d' activité de l'enseignant et composants 20 75% 84 %

Articulation du temps Annuel de travllil 22 72 % 84 %

Lieu de travail et tmnsfert 23 96 % 83 %

Cahier des charges 24 86% 73%

Formation continue 33 91 % 71 %

Tableau 5

Objets Articles Nombres de remarques

% sur 751

Modification de loi sur le traitement 51 30 3,99%

Sanctions disciplinaires 40 32 4.26%

Conditions de nomination 12 32 4.26 %

Temps de travail annuel 21 34 4.53 %

Cahier des charges 24 40 5.33 %

Fonnation continue 33 42 j ,59 %

Chargés de cours 7 48 6.39%

Champs d'activité 20 53 7.05 %

Attic111ntion du temps de travail 22 61 8.12%

19

Page 12: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

maîtresses enfantines: ce t­te remarque provient en grande partie des asso­cia tions professionnelles concernées.

L'article recueille un taux de satisfaction de 89 %.

Sanctions disciplinaires: article 40

L'attribution d e la compé­tence des sanctions à l'auto­rité de nomination es t la principale critique adressée à cette proposition. L'autori­té de nomination dispose de beaucoup trop de pouvoir. Le retrait du droit d'ensei­gner ne peut être que de la compétence du Conseil d'Etat.

Le terme «insubordinatioll» dép lait à divers milieux consultés: il est proposé de le remplacer par des mots plus appropriés comme «l'enseignant qui n' accom­plit pas ses obligations ou y contrevient ... »).

L'article recueille un taux de satisfaction de 87 %.

Conditiolls de l1omitla tioll ou d'engagement: article 12 Plusieurs mil ieux consultés proposent de: • suppri mer l' alinéa 3 de

l'article en ra ison du ter­me «motifs impérieux» peu approprié

• supprimer le point c de l' alinéa 2: l'é ta t d e sa nté de l'enseignant est mal défini et donc aléatoire

• modifier les points d e t e de l'alinéa 2 en ra ison d u caractère discrimina toire envers les enseig nants d'origine étrangère.

L'article recueille un avis positif de 89 %.

Temps de travail annuel: article 21

La comparaison d u temps de travail de l'enseignant à celui d' un fo nctionnaire a soulevé de nombreuses pro­testations. Cette comparai­son favorise la fonctionnari­sation et la démotivation du persOlmel enseignant.

Selon certains milieux pro­ches de l'école, les ensei­gnants fournissent beau­coup plus d ' heures d e

travail que d'au­tres professions au temps .de travail réglementé.

L'article recueille 84 % de taux de sa­tisfaction .

Cahier des charges: article 24

Les autorités sco­laires ayant analy­sé cet a rticle trou­vent inapproprié de faire rédiger ce cahier d es charges par l'autorité de nomination qui ne possède pas les compétences né­cessaires. Ce ca­hier des charges devrait être com­mun à t OllS les en-

se,ignants et être élaboré par le Département de l' Ed uca­tion, de la Culture et du Sport.

Des milieux p roches de l'en­seignement d ans le H aut­Valais proposent que ce ca­hier des charges soit rédigé «d'entente réciproque entre les pmtenaires du contrat» .

Enfin la majorité des asso­ciations professionnelles de­mande la suppression de !'aJinéa 2 d e cet article qui recueille un taux de satisfac­tion de 81 %.

Formatio/1 continue: article 33

La principale crainte expri­mée est de voir le Départe­ment ou l'Etat ne plus prendre en charge le finan­cem ent d e la formation continue.

De plus, des activités de for­mation continue devraient pouvoir se dérouler pen­dant le temps de classe ou au moment le plus oppor­tun.

Enfi n, les associa tions prow fessiOlmelles plus particuliè­rement souhaitent que les termes de «professionnelle et scientifique» soient ajou­tés à l'alinéa 1 après .évolu­tion».

L' ar ticle a recueilli un taux de satisfaction de 83 %

Chargé de cours: article 7

Les organes proches de l'école, en particulier les as­sociations professionnelles, souhaitent que l'article soit aboli. Cette nouvelle fonc­tion d'enseignant entraîne­rait, selon elles, un climat malsain à l'école et serai t contraire à la culture d'éta­blissement ainsi qu'à 1'éthique professionnelle.

D'autres demandes de mo­d ification provenant d e commissions scolaires vont dans le sens opposé et p ro-

posent de supprimer le ter­me «à titre exceptionnel» ou de réduire le salaire de 10 % au lieu de 7%.

L'articl e a recueilli un taux de sa tisfaction de 78 %.

C/lamps d'activité de l'ensei­gnant: article 20

La répartition des champs d'activité es t accueilli diffé­remment dans le H aut et le Valais romand, en particu­lier dans les milieux proches de l'école. Dans le Haut-Va­lais l'accueil est plus positif avec cependant une deman­de de définir plus claire­men t les diffé rentes tâches, alors que d ans le Valais ro­mand, il semble que cette réparti tion ne reconnaisse pas assez le temps de travail des enseignants, en dehors d es heures de classe. D' au­tres demandes émanant principalement des milieux proches de l'école souhai­tent: • une meilleure définition

des trois champs compre­nant «le titulaJ:Ïat» dans le ch amp classe, «l' activ ité pédagogique» au sein d'associations profession­nelles dans le champ éco­le ainsi que d·es «p réci­sions» concernant le champ formation person­nelle,

• une suppression pure et simple de l'obligation de participa tion à la gestion commune et au dévelop­pement organisationnel de l' établissement qui sont du domaine des di­rections d'école.

L'article recueille 79 % de satisfaction.

Articulation du temps a/muet de travail: article 22

Les milieux proches de l'en­seignement, d ' une manière plus marquée dans le Valais romand, souhaitent la dis­parition d es pourcentages

ta répartition des (hamps d'a(tivité est a((ueillie différemment dans les deux régions linguistiques du (anton.

R~ -Septembre 1997

contenus dans cet article pour diverses raisons:

- caractères fonctionnari­sant des chiffres,

- critères mal défini s pour fixer les tâches communes à accomplir par chaque enseignant,

- augmentation des charges d es enseignants entraî­nant une diminution de la qualité pédagogique,

- non prise en compte du fa it que les enseignants œ uvrent déjà actuelle­ment à 100 %,

- formation per sonnelle à gérer par les enseignants et les centres scolaires non p as en fo nct ion d ' un po urcentage préétabli mais en fonction de la va­riation des besoins d u moment,

- alourdissement des tâches des commissions scolaires et des directions d'écoles.

L' article a tteint un score de sa tisfaction de 77 %.

Emploi du temps des ensei­gnants: articles 20, 21 et 22

Les articles 20, 21 et 22 co n ce rn a nt l 'e mpl o i du temps des enseignants re­cueillant au total 124 obser­vations soit le 33 % des re­marques faites à propos d e l'avant-projet d e loi sur le sta tut du personnel ensei­gnant.

b) AlItres articles

Il est également intéressant de relever les remarques émises à propos d'articles avoisinant les 90 % du taux de satisfaction comme:

Vacances et congés: article 28

L'alinéa 2 sem ble être mal compris par les ins tances consultées. Il mérite plus de clarté et pourrait être for­mulé ainsi: les heures de travail supplémentaires d oi­vent être compensées du­rant les vacances scolaires, par exemple.

Il faut de plus éviter de faire un décompte des heures

R~ -Septembre 1997

s upplémentaires, car cela tiendrait de l'absurdité.

La diminution des vacances des enseignants peut, pour une associa tion de paren ts, entraîner une baisse d e la qualité de l'enseignement.

Semaine scolaire: article 26

Cet article n'a pas sa raison d'ê tre disent en majorité les associations d 'enseignants: il est impossible de délimi­ter la semaine d ' un ensei­gnant.

Domicile: article 38

Il est proposé de limiter l'ar­ticle à «l'enseignant peut être d omicilié dans la région ou la localité de son choix».

Autant de propositions de­mandent que les ensei­gnants aien t l'obligation d'être domicilié dans la commune où ils enseignent.

Lieu de travail et transfert: article 23

Le contra t établi d ans une commune ou une école d é­termine le lieu d e travail. S' il Y a transfert dans une autre localité, les frais de déplacement doivent êtI·e indemnisés et le temps de trajet intégré au temps d'en­seignement d isent certains milieux proclles de l'école.

Enseignants vacataires: article 8

Divers milieux dénoncent la différence de fonction entre surveillants et remplaçants qui dépend d e la durée d'absence de l'enseignant ti­tulaire d'un poste. Cette dif­férence ne devra it pas exis­ter en raison du maintien de la qualité de l'enseignement e t d e la pénalisa tion finan­cière touchant en principe des enseignants recherchant un emploi.

4. Appréciation globale

sur l'avant-projet U ne cinquantaine d' ins­tances consultées ont fait part de leur appréciation

globale sur l'avant­projet de loi. Si en général, elle est po­sitive, un celt ain nombr e d e r e ­marques e t de craintes sont expri­méescomme: - le risque de fonc­

tiOlmarisation de l'enseignant,

- le manque de re­connaissance du travail d es ensei­gnants titula ires d ' une classe ou enseignants d es branches princi­pales,

- la mise en place de mesures d'é­conomie sous le cou ve rt d' un nouveau statut,

- la mise en place d ' un sys t è m e p e rm e tt a nt d 'évaluer et de juger le travail des enseignants,

- la surcharge ad­ministrative des

tes milieux prodles de l'enseignement craignent une fonctionnarisation du métier.

c ommi ss i o n s scolaires et des directions d 'école,

- la création de catégories entre enseignants rendant malsain le climat d' une école,

- la suppression d e postes entraînant une baisse de la qualité,

- une répartition floue des charges entre enseignants, commissions scolaires et directions d'écoles.

Des regrets enfin sont expri­més quand au fait qu' il n'est pas fait mention d' un pos­sible partage du temps de travail ou d'autres possibili­tés de réaliser des écono­mies comme la réduction li­néaire d es salaires de 10 % permettant de ne pas modi­fier le système actuellement en place.

5. Conclusion Le projet de loi sur le statu t du personne1 enseignant, tel qu' adopté par le Conseil

d'Etat le 11 août 1997, a in­tégré le maximum de modi­fications. n apporte les clari­fica tions utiles et a mod ifié ou supprimé les articles pouvant susciter une com­paraison avec le personnel de l'administration. Cepen­dant, toutes les attentes n'ont pu être satisfaites, no­tamment en matière de quantification et d'articula­tion des temps de travail.

Face à certaines oppositions systématiques et générales, compte tenu des objectifs fixés au projet et des tra­vaux conduits de façon par­ticipative, la remise en cau­se d 'options fondamentales n'est guère envisageable en particulier dans les do­maines suivants: défini tion des ca tégor ies d 'en sei­gnants, des champs d'activ i­té, e t articula tion du tem ps annuel de travail.

La direction E 2000

21

Page 13: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

LANGUE SECONDE

Chanl prosodique el langues secondes •

Ce que l' on nomme «accent» en langue étrangère est le signe irréfutable d'un apprentissage langa­gier scolaire ou tardif. TI est la résultante de trois

composantes: l'intonation, l'accentuation et l'assimila­tion. Les trois composantes de ce que l'on nomme ha­bituellement un «accent étranger» jouent leur rôle d' identificateur du locuteur. Au point de vue linguis­tique, ces trois composantes prosodiques jouent un rôle communicatif bien précis. En effet, l'intonation, l'accentuation et l'assimilation ont un impact direct sur la composante sémantique de la langue.

Le but de cet essai consiste à démontrer à l'aide de quelques exemples, l' importance d 'un domaine enco­re trop négligé de l'enseignement des langues se­condes, à savoir celui de la prosodie.

Selon Mackay, l'intonation se définit en tant que suite de changements de tonalités accompagnés de modifi­cations à fonction sémantique. La structure syntac­tique d 'une phrase, ainsi que sa composante séman­tique et pragmatique, ne forment en réalité qu' une partie de la capacité communicative totale de celle-ci. L'intonation, en ajoutant le «non-dit» à une expres­sion, en complète l'apport communicatif. En fait, selon Fry une modification de tonalité peut changer entière­ment le sens d'une phrase. C'est la raison pour laquel­le - fait connu en langue seconde - un locuteur étran­ger peut ne pas être compris par une personne de langue maternelle, bien que sa phrase soit syntac­tiquement, sémantiquement et pragmatiquement cor­recte.

Exemples d'intonation

Les exemples ci-après démontrent le rôle sémantique de l'intonation

Allemand:

Anglais:

Français:

22

Intérêt réel à la réponse: --------­Wo hast du deine Schuhe gekauft? --------­Where did you buy your shoes? --------Où as-tu acheté tes souliers?

Par contre, lorsqu' une question possédant le même contenu sémantique se termine par une intonation descendante, cette même question n'en est en fait pas une. Elle peut être qualifiée de rhétorique, et dans ce cas exprime plutôt une certaine déception, accompa­gnée d ' un sentiment négatif.

Question rhétorique, doute, déception:

Allemand:

Anglais:

Français:

.. Wo hast du deine Schuhe gekauft?

.... Where did you buy your shoes?

~

Où as-tu acheté tes souliers?

En ce qui concerne les questions auxquelles il est ré­pondu par «oui» Ou «non», ce même principe s'ap­plique. L'intonation ascendante traduit un intérêt pour la réponse, alors qu' une intonation descendante est signe d'une question rhétorique.

Intérêt réel à la réponse: -----------Allemand: Bist du gestem zur Schule gegangen? -----------Anglais: Did you go to school yesterday?

------------Français: Es-tu allé à l'école hier?

Question rhétorique: doute, déception:

... Allemand: Bist du gestern zur Schule gegangen?

.... Anglais: Did you go to school yesterday?

Français: Es-tu allé à ]' école hier?

Ces exemples démontrent dans quelle mesure l'into­nation complète la sémantique de la phrase, qu' elle soit une question qui demande une réponse élaborée ou qu'elle soit une question à laquelle il peut être répondu par «ouh> ou «non».

R~ -Septembre 1997

Les exemples précédents ne doivent pas faire oublier que les deux types d' interprétations possibles - intérêt réel ou question rhétorique - formen t les deux ex­trêmes d es possibles non-dits. D 'autres possibilités d ' interprétation peuvent exister dans le cadre d'un large spectrum sémantique.

L' intonation est en principe utilisée dans le but de cla­rifier un message. TI est cependant possible d'utiliser l'intonation dans un but manipulatoire. Dans ce cas, l'intonation n'est pas le seul facteur de manipulation. D'autres éléments, tels qu'expressions faciales ou ges­tuelles, ainsi que la tonalité de la voix, sont complétés au niveau acoustique par de longues séries de phrases à tonalités longues, entrecoupées de phrases à tonali­tés beaucoup plus courtes (Allen, Corder). D' autre part, ce genre de déclaration manipulatrice est accom­pagnée au point de vue sémantique par un grand nombre de questions rhétoriques.

A la place de l'intonation, il est fait usage lors de ques­tions rhétoriques à but manipulatoire de questions à caractère d'appellation (Von Essen). Ces questions sont en fait des affirmations .

Question rhétorique manipulatoire: .. Allemand: sind wir nicht Brüder? (!)

à la place de: ~ Anglais: aren' t we brothe::? (!)

-----------à la place de: aren' t we brothers?

Français: ne sommes-nous pas frères? (!)

------------à la place de: ne sommes-nOus pas frères?

Accentuation

Les différences prosodiques existantes entre les langues française, allemande et anglaise se caractéri­sent davantage par des différences au niveau de l'ac­centuation plutôt qu'au niveau de l'intonation (Wun­derli).

Par exemple:

Allemand: Die Arbeiter gehen weg?

Anglais: The workmen'are 1eaving

Français: Lés travailleurs s'en vont

, : accentuation faible

, : accentuation renforcée

R~ -Septembre 1997

Intonation et CI((enlualion jouent un rôle important.

Si l'accentuation joue un rôle important au niveau de l'interprétation correcte d'une phrase en langue étran­gère (intersprachig), elle joue également un rôle im­portant en ce qui concerne une langue donnée (intras­prachig). En langue allemande -langue d 'intonations ­il existe, à titre d'exemple, une série de verbes avec préfixes, dont l'accentuation en change la valeur sé­mantique. Ces verbes se distinguent par le fait qu' ils possèdent soit une signification concrète soit une si­gnification abstraite, dépendant du lieu d'accentua­tion, à savoir soit sur le préfixe, soit directement sur la racine du verbe. Lorsque le préfixe est accentué, la va­leur sémantique du verbe sera concrète (wortwort­liche Bedeutung), et lorsque l'accentuation se trouve sur la racine du verbe lui-même, sa signification sera abstraite (sinnbildliche Bedeutung) .

Par exemple:

1) «durchfahren» et «durchfahren» Signification concrète: «er fahrt trotz der Kontrolle durch>}. Signification abstraite: «er durcllfahrt aile Eng­passe».

2) «übersetzen» et «übersetzen» Signification concrète: «der Fahrman setzt die Men­schen über den Fluss». Signification abstraite: «er übersetzt den Brief».

23

Page 14: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

L'assimilation

L'assimilation, troisième volet de notre chant proso­dique, sa caractéristique selon Pelz, par l'influence d'un son sur un autre. Comme nous l'avons vu au su­jet de l'accentuation, cette influence n'est pas anodine, puisqu'elle peut être accompagnée d'un changement sémantique. Par exemple, lorsque le mot «White Hou­se» est prononcé sans séparation entre «White» et «Rouse» et accompagné de l'accentuation sur le mot «White», ceci a pour conséquence la disparition du phonème / h /. Celui-ci s'est fait «assimiler» par le son « . . . 0U» de «White House»). Lorsque, au contraire, l'ac­centuation s'applique aux deux mots, à savoir dans cet exemple «White» et «House», l'assimilation n'a pas lieu et le phonème /h/ garde son rôle, à savoir ce­lui de séparation des deux mots «White» et «House». Ce phénomène est particulièrement intéressant de part la modification sémantique qu'il apporte. En ef­fet, le mot «White House» avec assimilation du pho­nème / h / signifie la résidence du Président des Etats­Unis, alors que le mot «White House» sans assimilation du phonème /h / , signifie une maison blanche quelconque.

Nous avons vu jusqu'ici à l'aide de quelques exemples de quelle manière l'intonation, l'accentua­tion, et l'assimilation peuvent jouer un rôle séman­tique déterminant. Cependant, lorsqu'il est demandé à l'apprenant d'interpréter une phrase isolée de tout contexte - une des caractéristiques d'un enseignement langagier traditionnel - celui-ci doit parfois faire ap­pel aux «structures profondes» ou «deep structures» (Chomsky) de la phrase en langue étrangère à laquelle il se trouve confronté. L'exemple suivant bien connu cherche à démontrer l'importance des «structures pro­fondes» de la phrase par rapport aux structures dites «de surface», ainsi que leur divergence d'interpréta­tion:

Exemple: «Flying airplanes can be dangerous». (Chomsky)

Sans contexte, deux interprétations sémantiques pos­sibles sont à envisager:

1) il est dangereux de conduire des avions.

2) les avions qui volent peuvent être dangereux (pour les gens sur terre).

En langue française, Pelz nous offre également un exemple intéressant:

Exemple: «Les missionnaires sont prêts à servir».

Sans contexte, deux interprétations sont également possibles:

1) les missionnaires sont prêts pour le service de la table.

2) les missionnaires sont prêts à être mangés.

24

Cependant, et contrairement à l'exemple avancé par Chomsky, les phrases suivantes démontrent qu'il n'est pas toujours nécessaire d'avoir recours aux structures dites «profondes» pour la compréhension d'une phrase ambiguë, lorsque l'orthographe vient au secours de l'interprétation à donner:

1) «on ne peut parler de l'art sans penser à la Grèce».

2) «on ne peut parler de lard sans penser à la graisse».

Conclusion pédagogiques Ainsi que nous l'avons démontré par différents exemples, la prosodie joue un rôle sémantique non né­gligeable lors de l'interprétation d'une phrase. Le re­cours parfois nécessaire aux structures d'interpréta­tion dites «profqndes» met également en évidence les difficultés d'interprétation auxquelles doit faire face un apprenant confronté à des phrases en langue se­conde détachées de tout contexte réel. La prosodie, parent pauvre de l'enseignement des langues, mérite d'être étudiée de plus prêt, afin d'éviter à l'apprenant de malheureux déboires de compréhension subjective de son propre chant prosodique, inconscient dans une large mesure.

Michel Pillet, CO de Monthey

Un calendrier Blanco 98 ou perpétuel

décoré avec quelques photos en clas­

se, des dessins et petits travaux tex­

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R~-S.pt.mbre 1997

Ah, le grand M! Oui, je vous vois venir mais sachez que vous faites

fausse route et risquez ainsi de vous embourber. Seules les folledingues des années soixante se rappellent enco­re cette danse nommée ma­dison. Pour l'exécuter, il suffisait de dessiner, sur le sol, un grand M avec les pieds. Tout cela paraît au­jourd'hui bien suranné: les ados ont remplacé les teena­gers et les «girlsband» piéti­nent les platebandes des «(morls» et des rockers d'an­tan ..

Au commencement donc était l'M. Pas lem, le module lunaire, ni lemme, la propo­sition liminaire utile à la dé­monstration d'un théorème et encore moins lehm, une variété de limon. Nenni. Foin de balivernes, regrou­pons les esprits épars pour raviver le thème mensuel: la lettreM.

Point n' est besoin d'être un mammouth sortant du ham­mam et attendant impa­tiemment sa mamma pour tirer son épingle avec ce M présent en trois exemplaires dans voh'e boîte de jeu.

Les mots initialisés par M occupent 48 pages dans l'Officiel du Scrabble, ce qui représente 6% des vocables admis par ce dictionnaire. A l'autre extrémité on ren­contre le M final dans 433 termes de 2 à 15 lettres. Son­gez notamment à la finale en UM présente dans nombre d' éléments chi­miques (HELIUM, RA­DIUM, URANIUM, par exemple).

R~- Septembre 1997

SCRABBLE

J'!TIlle grand l1il Nommément, le M rapporte deux points et non mille Messieurs les Romains vous pour qui ce symbole rime avec summum. Le M précè­de presque toujours une voyelle (le A dans un cas sur trois) . Toutefois, une consonne peut suivre le M comme dans MZABITE (d'une région saharienne) et les mots engendrés par la racine grec~ue mnêmê (mé­moire): MNEME, MNÉMO­SIQUES, MNÉMOTECH­NIE, MNÉMOTECHNIQUE et MNÉSIQUE. Cette lettre demeure intéressante par sa présence dans les finales en ISME (DÉISME) mais aussi dans les désinences ver­bales: celles du passé simple -ÂMES (AIMÂMES), -ÎMES (FîMES) ou -ÛMES (MOU­RÛMES). De plus, il squatte de nombreux préfixes: MÉGA (grand) - MICRO (peti t) - MONO (seul) - MY (0) (muscle) MYÉ (LO) (moelle) ou encore SYM (avec) et HÉMI (demi).

De vos réminiscences sco­laires, vous avez peut-être conservé cette sympathique règle qui veut que, devant M, B et P, le N se transforme en M! Mais pour réactuali­ser ce canon voici listées ex­haustivement les exceptions jusqu'à 15 lettres. Sciem­ment cependant, les conju­gaisons ont été omises (au passé simple, les formes en INMES (OBTÎNMES, VÎN­MES etc ... ). Engageons nos exclus avec MAINMISE, MAINMORTE (droit médié­val) et MAINMORTABLE, NÉANMOINS PANMIXIE (absence de sélection natu-

relie), EMBONPOINT, IN­PUT (donnée informatique), KRONPRINZ (titre prin­cier), NONPAREIL(EILLE), PANPSYCHISME (philoso­phie selon laquelle toute matière a une nature spi­ri tuelle), PERLIMPINPIN RANTANPLAN (roulement de tambour), BONBON, BONBONNE, BONBON­N1ERE, BANBA (qui boîte), DIEFFENBACfllA (plante), FUNBOARD (flotteur de planche à voile) HANBALI, HANBALITE et HANBA­LISME (école islamique), HORNBLENDE (silicate), LEONBERG (chien), MIN­BAR (chaire d'une mos­quée), MONBAZILLAC (vin), SAINBOIS (arbris­seau), STEINBOCK (antilo­pe) et VINBLASTINE (alca­loïde de la pervenche). Ouf! Vous ne vous êtes pas trop emberlificoté dans les dé­dales méandreux de cette chronique alors, sans haine, vous retrouverez mon col­lègue, le mois prochain, à moins qu'un mal à l'N ne le contraigne à jeter l'épon­ge ... !

EXERCICES

Retrouvez les 6 mots sui­vants finissant par AM

ADEM

AAAMPRST

AAACDMM

ADIMQU

ABE)MOOR

AADMMR

Mêmement les 6 mots sui­vants finissant par IM

ADIM

DEIMN

AEIMSS

EIIMNRT

IMOTIU

ADEFIMRS

Quel est le point commun reliant les mots suivants?

LEVÉE - MORTE - TENIR

De même avec:

CROSS - POMPE - RISÉE

Jacques Berlie

'OlOWled SJafUldp S!Oll saI la NIVW .Œd JaxH~Jd as luaAnad SlOW s~a'!lllaJd S!O~l scq

WlcruVd:'lS -WlVSsa - WJ.lf10l - WIN -:'la - WlU;IlNI - WIVa

YI[V ill'IVU - Yl[Vav:WW - Yl[V090U:'If - WVlUVd -sv - wvaioo - wva;r

SNOUn10S

2S

Page 15: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Découverte d'un livre plein d'originalité cEdols de Papi ... , d. Cloud. lol.illanl paru chez (arp.nlier & gochelel (en prêl à l'Odis/ II·Maurice).

Taules les décoralions présentées 50nl tirées d'images imprimées, découpées dons des magazines.

le matériau de base est peu coûteux: des magazines de récupération ..

Les ustensiles sont courants: des liseaux, d. la coll. blanch. ou une colle lalex (non permanente qui permet de décoller plusieurs fois), un cutter.

La lechnique esl à développer: maîtrise du découpage ou ciseau ou (uller suivant l'âge des élèves.

L. choix des pholos esl important. Il esl nécessaire d. procéder d'abord à une sélection el un classement des motifs ou fonds colorés désirés.

On peul ranger les images par couleurs, par thèmes (habilalio"" fleu~, manlres ... 1. par malières (coillaux, bois ... ).

Les prospeclus d. voyages, les colalogues de fleu~, les

ACM

iournoux de reealles culinaires, les magazines spécio- Pholo 1 lisés ou les déplianls publicitaires sonl oulanl de matières premières utiles suivant le troveîl à réaliser. Exercice de style:

• Choisir une illustration (am portant un espace de ciel et un animal ou un paysage.

• Découper la page .n bandes légérem.nl courbes, d. 0,5 cm à 1 cm de large ("ivonll'âg. des élèves, foire Irocer ou dos les lignes de découpe ou crayon ù papier).

• J.ler les bondes dons le désardre sur 1. suppart. • Redifier l'alignement si nécessaire. • Recouvrir la réali"lion d. plostique adhésif (ou gi·

der ou préalabl. 1. supparl over de la coll. en spray).

Ph.to 2

Pingouins: Tous les fonds "ni lravaillés dons un. gomme de couleurs froides

• Le "dre esl réalisé à l'aide d. papier déchiré collé sur un fond blanc.

• Le lobleau esl réalisé sur un carton de 3 mm d'épais· seur afin de donner un peu plus de reli.f à l'.n· sembl •.

• Entre le cadre et le tableau, jouer avec les espaces bloncs.

• Les bandes de papier découpé sonl collées d. moniè· re ô couvrir tout l'arrière du tableau.

• Mellre en place les pingouins pour terminer le lableau.

1'tI.lo 3

Le bouquet de Ifeurs:

• le vase est esquissé au croyon, puis réalisé en (0110-

ge de papier (tissu plissé).

• Les feuilles sonl dMoupées dons une gamme de verls et collées en (erde ou-dessus du vase.

• Le bouquel de fI.urs esl réalisé à l'aid. de décou· pages dons des "Ialogues d. jardinage.

PlIolo4

Enlre-chats:

• Des collages intéressants peuvent être réalisés ô par­tir d'un molif répélé en ulilis.nl un gobaril qui peul être utilisé à l'endroit ou à l'envers. Les chats sont découpés dans des ch.v.lures.

• Jouer avec les rythmes elles directions alin d. dyna· miser la composition.

R~ -S.plembre 1997

Pt..lo S Mosaïque:

Une composition abstraite peut être réalisée ô partir de piéces géométriques découpées ou moy.n d'un même gobarit.

Phal. 6

la pholo d. lomille:

• A parlir d'un. pholO d. f.mill. délourée, l'éléve va chomr un Ihèm. d. décor.

• Lo phalo sera cenlré. mois collé. en dernier, lorsqu. 1. fond sera mis .n plo"

• Ii les éléves apport.nllo pholo d. I.ur famill., leur collag. pou"oil êlre ulil. paur une meilleure connaissance mutuelle entre les élèves en début d'année scolaire.

l'animatrice MM: Corinne Oervey

r------------------------------------------------------------------------.---------------, 1

! Ingold-Visite de l'exposition à Herzogenbuchsee - pour les enseignants valaisans 1 1 ! Tous les enseignants connaissent la maison Ingold, spéCialisée en matériel sCGlaire et didaciique et san callaborateur externe pour le canton du Valois : M. Michel Canus. 1 1 1 1

: 1 1 1 . 1 1 1 1 1 1 1 1 1

Celle année, nous vous proposons d'aller à Herzogenbuchsee visiter leur expasition. Plus de 10'000 orticles sont exposés. De plus, 10 moison Ingold organise une oomonstralion de techniques ACM, à choix.

la dote de 10 visite est prévue pour le mercredi 15 oclobre 1997 de 14h30 à 17h00.

le déplacement prend environ 2h 1/4 ou déporl de Sian. Nous orgoniserons des voitures, suite oux inscriplions, ou déport de Sierre, de Sion, de Martigny el de Monlhey.

Si celle visite vous intéresse, je vous prie de me retourner le bulletin de purticipation pour le 28 septembre au plus tard, à l'adresse suivanle: Corinne Dervey, animatrice ACM, 1873 Val-d'lIIin

1 1 r - - - -- - - - - - - - - - -- -- - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --- - - - - - - - - - - - - --- - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - ,

Je suis inléressé(e) por 10 v~ile de la maison Ingold i 1

Nom _ _ _ _ ____ Prénom :

Adresse ____ _ _

N' de téléphone

D Je suis intéressé(e) pur les techniques ACM suivonles (à choisir dans leur catologue, morbrure, encauslique . .. ):

D Je suis intéressé (e) por un déplacement en groupe ou déport de Sierre·Sion·Mortigny.Monthey.

D Je suis d'accord de prendre mo voilure - Je n'ai pas de voilure - Je peux évenluellemenl prendre ma voiture.

(cocher ce qui convienl et compléler)

1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1

--------- - - - -- ----------- - ----------------------- - - ----- - - --- - --------------- -- - - - - -----~ R~ -Septembre 1997 27

Page 16: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

ÉDUCATION RELIGIEUSE

A propos de la session «Confessions chrétiennes et sectes»

Mon église, ma mère, ma secte? C

e ne fut pas le moindre mérite de

Frank Levallois, reconnu de tous, que d'avoir bous­culé les paxtici­pants d ' une posi­tion bien COll­

fOl·table de gentils membres d'Eglise venus voir traquer le méchant loup sectaire,

Par une récapitu­lation réaliste de l'histoire des con­fessions ortho­doxe, réformée et catholiquel qui partagent la commune prétention à une introuvable «pureté des ori­gines», Frank Levallois a obligé les participants à envisager les ombres et lumière de ces confessions, avec leurs tentations ... sectaires. En réa­lité, ces confessions sont issues d'un judaïsme déjà divisé et d ' une communauté apostolique diver­gente (Pierre, Paul, Jacques, Jean).

Tendance sectaire en Eglise? Elle apparaît, par exemple, lorsque cel­le-ci préfère la «fusion») Inatricielle au risque du Salut engendré par la rencontre avec r autre, lorsque le primat juridique est superposé au primat religieux, lorsque les li­mites fixent rigidelnent un «de­dans du bien» contre un «dehors du mal», alors que la Mort du Christ et sa Résurrection sont la transgression de toute limite.

Certes, toute Eglise est institution et en ce sens il est normal qu' elle résiste, qu'elle trouve le «savoir»

28

Tendan(e settaire en Eglise? Le risque existe._

plus confortable que la foi, qu'elle tienne pour risqués l'individualisa­tion, la sécularisation, la modernité et se crispe sur une autorité suprê­me, comme la révolution de 1789 s' était accrochée à la Raison.

Après deux jours d' exercices de lu­cidité et d ' humilité, de difficile ac­ceptation de la diversité, après avoir reconnu qu' «aucune Eglise n'a le droit de se référer à une Egli­se primitive qui n'existe pas», le groupe était prêt à renoncer à di­verses 'idolâtries (que ce soit le Pain ou la Parole) qui tuent l'hu­main pour entrer avec courage dans le dilemme suivant: la secte est-ce l'autre, ou moi-même ca­pable de sectarisme?

Toute secte, fut-elle Eglise, refuse ]' ALTÉRITÉ et appuie ses fan­tasmes de puissance (qui ne sont pas évangéliques) sur nos dépen-

dances, nos désirs de nous donner à une cause, notre obligation de nous en remettre à une compétence. La secte bâtit son triomphe sur la manipulation de nos sentiments profonds et de nos pensées, sur la mainmise sur nos consciences; enfin, elle nous implique jusqu'au martyre.

Ce critère de base, le refus d' altérité,

fut ensuite utilement disséqué et appliqué à la communauté des Té­moins de Jéhovah, à partir d ' une incroyable K7 vidéo de leur pro­duction, et à quelques textes de Vassula Heiden. Le point commun de ces deux spiritualités: la certitu­de d'être dans la réussite, dès la naissance, le reste du monde étant dans l'erreur.

Et l'Eglise? «L'une des plus grandes perversions de l'Eglise, c'est de nous avoir mis du côté de la réussite, nous évitant de faire le chemin: sans Judas, il n'y a pas de salut!»

Un retour de Frank Levallois a été suggéré unanimement: A la ren­contre du Judaïsme, en 1998.

Marc Lampa, participant

Adresse de l'animateur: M. Frank Levallois, le Prieuré, 1163 Etoy

R~ -Septembre 1997

-

---- --ÉDUCATION MUSICALE 6P- - ----

MOYENS ROMANDS D'ENSEIGNEMENT DE LA MUSIQUE Le cours d'éducation musicale destiné aux enseignants de 6P et auquel ont participé également des enseignants d 'autres degrés scolaires s ' est magnifiquement déroulé. Au nom des animateurs, je me dois de remercier sincèrement tous les participants pour leur enthousiasme et leur simplicité. Ci-dessous, voici les indications nécessaires pour les 4 rencontreS organisées régionalement. Elles permettront de partager les expériences faites en classe.

Celles et ceux qui le désirent peuvent, bien entendu, apporter le fruit de leurs activités musicales dans un autre groupe.

GROUPE 1 Participants: districts de Monthey et Saint-Maurice Animation: Jean-Maurice Delasoie, Monthéolo 12B, 1870 Monthey 024/471 4780

Lieu Date Heure Accueil . Monthey, Vieux Collège Jeudi 09.10.97 1645 Marie-Madeleine Bonvin Collombey, Perraircs Jeudi 27.11.97 1645 Monthey, Les Genêts Jeudi 12.02.98 1645 Bouveret Jeudi 23.04.98 1645

GROUPEZ Participants: districts de Martigny et Entremont

François Joris Jean-Luc Tordeur Jean-René Savioz

Animation: Pascal Luy, Fontenelle, 1934 Le Châble 027n76 28 68 Yvon Luisier, 1913 Saillon 027n44 27 04

Lieu Date Heure Fully, Saxé Mardi 23.09.97 1645 Le Châble, Villette Mardi 25.11.97 1645 Charrat Mardi 27.01.98 1645 Saillon Mardi 17.03.98 1645

GROUPE 3 Participants: districts de Conthey et Hérens

Accueil Michèle Pochon Jean-Pierre Bnlchez Paul-Marie Rard Yvon Luisier

Animation: Manu Charbonnet, Le Terry, 1994 Beuson-Nend<lz 027/2881718 Pascal Lamon, La Fugue, 1978 Lens 027/4831628

Lieu Date Heure Accueil Conthey/Châteauneuf Lundi 06.10.97 1700 Pascal Berthousoz Vétroz Mardi 02.12.97 1700 Philippe Roh Vex Mardi 02.02.98 1700 Edna Favre Evolène Lundi 06.04.98 1715 Antoine Métrailler

GROUPE 4 Participants: district de Sion Animation: Pierre-Louis Nanchen, Amandiers 54, 1950 Sion 027/3234556

Anne-Françoise Andenmatten, Condémines 45, 1950 Sion 027/3231928 Jean-Maurice Delasoie pour la dernière rencontre (chanson en mouvement)

Lieu Sion, Sacré-Cœur Bramois Sion, Platta Uvrier

Date Heure Accueil Mardi 07.10.97 1700 Jacques Wicky Mardi 02.12.97 1700 Elisabeth Godenzi Mardi 17.02.98 1700 Stéphane Germanier Mardi 28.04.98 1700 Marie-Hélène Bourguinct

GROUPES Participants: district de Sierre Animation: Pierre-Alain Barras, route de Muzot, 3968 Veyras 027/4553417

Pascal Tschopp, La Grange, 3965 Chippis 027/4554084 Lieu Date Heure Accueil Montana Jeudi 25.09.97 1630 Jean-Claude Savoy (PAB) Saint-Uonard Mardi 18.11.97 1630 Jean-Daniel Métraillcr (Pascal») Noës Jeudi 05.03.98 1630 Rose-Marie Papilloud (P AB) Granges Mardi 12.05.98 1630 Philippe Martin (pascal)

B.Oberholzer

R~- Septembre 1997

Une é(ole, un spectacle, un CD

L' année scolaire 1996-1997 a été faste pour les élèves de l'école de Saxé­Fully et leurs enseignants.

Ensemble, ils ont conçu et réalisé un spectacle intitu­lé «Le bal des sorcières Zinzolines».

Dans un décor naturel, ils ont offert, plusieurs soirs durant, le fruit de leurs talents poétiques et mu­sicaux, avec des ma­quillages et des costumes réalisés avec soin.

Les responsables de cette grande aventure, afin de laisser une trace indélébi­le, ont enregistré les chan­sons du spectacle avec les enfants et ont réalisé un accompagnement instru­mental.

Je recommande ce pro­duit musical à tous les en­seignants. Ils y découvri­ront des chansons ori­ginales créées par nos deux collègues Raphaël Mailler et Christophe Guex.

Contacts: Raphaël Mailler (027/7463606)

Christophe Cuex (027/7462272)

29

Page 17: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

REVUE DE PRESSE

D'un ~~ à l'autre Crise de l' Gp,prentissage Projets romands pour y remédier Chaque canton peaufine de nouvelles idées pour faire face à la crise de J' apprentissage. Si Genève sert souvent de réfé­rence, c 'est à cause de sa bour­se des apprenti ssages et de son fonds de placement en faveur de la formation et du perfec­tionnement, auquel chaque en­treprise cotise. No'uvcllc idée genevoise : certaines com­munes pourraient bien passer à la ca isse. Dans le canton de Vaud, les maîtres d'apprentis­sage pourraient être dispensés de cours de formation, car ce t­te cont rainte peut parfois pa­raître dissuasive pour les patrons de PME. Fribourg en­visage d'alléger les frai s de cours que les maîtres d'appren­tissage paient. En Valais, Fac­cent est mis sur la créat ion d ' une fùière de formation dans le secteur de l' hôtellerie, de la gastronomie ct de l'accueil. Le Jura s ' app rête à élargi r la for­mule de la classe de préappren­tissage au commerce et à la vente . A Berne, le lancement de nouvelles filières d'appren­tissage est à l' étude. Quant aux responsab les neuchâtelois, ils s'attachent à mettre en relation tes acteurs concernés. (NQ 20.05)

Jeux mathématiques Finale suisse Lors de la 11 e finale su isse des Jeux mathématiques qui s ' est déroulée à PriUy, 350 passion­nés de maths de 11 à 70 ans ont tenté de résoudre questions pièges et énigmes logiques. Des champions qui seront à

30

suivre lors de la prochaine ren­contre qui aura li eu les 29 ct 30 août prochains à Paris. Les vainqueurs helvétiques affron­teront alors les autres gagnants des finales régionales de Bel­gique, Pologne, Italie, etc. (NQ26.05)

(RED Un bilan plutôt positif A Sicrre, le Centre romand d'enseignement à distance achève sa première année d'ac­tivité. Jean-Marc Page, respon­sable du CRED, juge l 'expé­rience «positive». Pour l' heure, 92 adultes romands ont opté pour la formation à distance. Cela permet à des gens actifs, tout en travaillant chez eux, d 'obtenir un titre universitaire. Une teUe formation ne sc fait toutefois pas sans effort et le taux d ' abandon est évalué à 20, vo ire 30%. Les cursus sont planifiés par les universités de Dijon, Besançon, Paris VJJJ , Grenoble et la Télé-Université du Québec, Le CRED dispense aussi la formation continue pour les enseignants va laisans du primaire et du secondaire. Quant aux moyens financiers, il s sont encore trop faibles , mais le directeur espère obtenir une reconnaissance cantonale et fédérale. (.J. de Genève 2.06)

Code de déontologie Par et pour les enseignants Le 14 juin, l' assemblée des dé­légués de la Société pédago­gique romande adoptera très probablement un code de déontologie. Le texte se base

sur la Convention internationa­le relative aux droits de l'en­fant et sur la recommanda­tion concernant la condition du personnel enseignant (Orga­nisation internationale du tra­va il ct Unesco). Les 31 articles de cc futur code couvren t les droits et les devoirs des ensei­gnants, collection de règles évidentes qu'il semble un peu futile d 'énoncer. Pourtant, déjà au niveau du principe, l 'accep­tation d'un code de déontolo­gie n'a pas été chose aisée. Pas étonnant que dans le monde, seuls l 'Angleterre, la Nouvel­le-Zélande ou l 'Ecosse en pos­sèdent un. Les Finnois y tra­vaillent alors que pour les Français la question n' est pas à l'ordre du jour. (J. de Gellève 2.06)

Jeunes surdoués zurichois

Ouverture d'une école pilote Cet automne, une école zuri ­choise devrait accuei llir une vingtaine d'élèves surdoués. A l ' except ion de Bâle-Cam­pagne, les cantons suisses n'ont pas vraiment de pro­grammes destinés à ces en­fants. «Pour beaucoup d' ensei­gnants, ces enfants ont quelque chose de menaçant», estime la psychopédagogue Ulrike Stedtnitz. Et Jean-Jacques Bertschi, député au Grand Conseil zurichois, d ' expliquer: «Notre projet d 'école est juste­ment prévu pour des enfants qui rencontrent des difficultés d ' adaptation, qui ont cinq ou huit ans d ' avance et qui ne trouvent pas leur place dans le système scolaire officie!.». Le coût du projet s'é lève à 200000 francs, mais un fonds

de 60 000 francs a été consti­tué ct devrait permettre à des enfants de familles modestes de fréquenter J'école. Par la suite, l'école devrait aussi ou­vrir ses portes au reste de la Suisse. (J. de Gellève 7,06)

Education 2000 De l'Etat aux communes Anne-Christine Bagnoud, pré­sidcnte de la commission sco­laire de Sion, li vre son av is à propos d ' Ed ucation 2000. «M is en consultation , les avant-projet" de loi sur l' ensei­gnement et le statut des ensei­gnants laissent plutôt per­plexes. Autant les communes que les divers partenaires, aux­quels sont soumises ces lo is, ont de la peine à mesurer le prix d ' une autonomie annon­cée»: ains i débute son argu­mentat ion. Elle déplore ce qu ' elle nomme une contradic­tion regrettable entre adapter l ' école au contexte social ct maitriscr les coûts globaux de la formation. A son avis, ce tte contradiction est d 'autant plus regrettable que «la qualité du projet mériterait qu 'on lui ac­corde les moyens nécessaires à sa mise en œuvre». (NQ 7.06)

Le complexe du parler provincial Les Vaudois interrogés Pour étudier le phénomène de l' insécurité linguistique, Pascal Singy, privat docent à l'Uni­versité de Lausanne, a interro­gé quelque six cents Vaudois sur l' image qu'ils se font de

R~ -Septembre 1997

leur parler. Une image appa­remment contradictoire. Pour exemple, si l'accent parisien est jugé comme Je plus raffiné, il est aussi considéré comme le moins sympathique. Même si les Vaudois n' éprouvent pas vraiment de complexe par rap­port à leur accent, ils dép ré­cieDl largement leur parler, et 64% des enquêtés avouent avoir déjà essayé d'effacer leur accent en parlant à un Fran­çais. Interviewé sur cette étu­de, Pascal Singy trouve qu'~(on pourrait mieux expliquer qu 'il n'y a pas un français supérieur ct d ' autres inférieurs. C' est scientifiquement faux. Et l' école devrait contribuer à le faire savoir». (NQ9.06)

Apprentissage Vers une réforme Pour faire face à la pénurie des places d'apprentissage, le Par­lement ex ige une réforme rapi­de de l'apprentissage. La for­mation est inadaptée aux réalités économiques et so­ciales. Les élèves peu scolaires son t de plus en pluS défavori­sés. Trop d'entreprises ont ten­dance à engager des gymna­siens pour économiser sur les frais de formation. Il faut im­pérat ivement ada pter le systè­me au double besoin des jeunes ct des entreprises. Pour ce faire, les principales ré­formes envisagées sont les sui­van tes: regrouper le.. ... filières, adapter les processus d'appren­tissage, introduire une forma­tion à la carte et responsabili­ser les entreprises. (NQ IIJ,06)

HES romande Genève dit oui L' initiative de la gauche et de..o; professeurs de l 'Ecole d'Ingé­nieurs demandant une «univer­sité des métiers» genevoise a été rejetée, même si elle a tout de même emporté 43,25 % des voix. C'est le soulagement pour la conseillère d 'Etat Mar­tine Brunschwig Graf qui a

R~ -Septembre 1997

réuss i à convaincre le canton de l'intérê t de participer à un projet romand. Malgré le résul­tat de cette votation, la querelle autour des !-lES risque de sc poursuivre, (NQ 9.06.97)

E 2000 Aval de la SPVal Le comité de la Société péda­gogique valaisanne es t favo­rable à la réforme E 2000, mais n'en émet pas moins quelques réserves. La plus grande crain­te émise par les membres de la SPVal, c'est le risque de «(fonctionnarisation» de la profession d'enseignant. Les au tres réserves formulées concernent principalement l ' école enfantine qui, à leurs avis, doit «faire partie inté­grante de la scolarité obligatoi­re», I'(,;l1veloppe budgétaire qui «doit permettre aux unités de gestion pédagogique de rem­plir le rôle d'une école pu­blique» ou la quantification des trois champs d'activités (champ d'activité-classe, champ-école et champ d ' acti­vité personnelle). (NF 10.06)

Histoire

Nouveau manuel à Fribourg Le Service des moyens d'en­seignement du canton de Fri­bourg édite un nouveau ma­nuel pour les élèves de 5e et 6e

primaire . Ce Ji vre propose un retour vers le passé en se ba­sant essentiellement sur l'étude de· documents. Pour l ' historien Fernand Braudel, «l'histoire "e s ' apprend pas, elle se com­prend. » Et cette phrase, les concepteurs de ce nouveau ma­nuel d'histoire l ' ont érigée en véritable principe pédago­gique. (Lu Liberté J 1.06)

Pénurie des places d' apprentissage

Situation contrastée Le cons tat est alarmant : la Suisse doit faire face à une pé­nurie de trois mille cinq cents

places d'apprentissage, selon une évaluation faite par l'OFIAMT. Certes les données sont imprécises, mais une cho­se es t sûre: la si tuation varie cons idérablement selon les cantons. En Valais par excmple, sur les 3167 élèves en fin de scolarité obligatoire, 964 souhaitaient ent reprendre un apprentissage, 555 ont trou­vé une place, 171 sont toujours à la recherche d ' un emploi, 238 sont indécis (cc sonl là les chiffres d ' une étude réalisée en mai). En définitive, le chiffre de l'OFIAMT aura au moins eu le mérite de susciter des réactions politiques. (Construire 18.06)

Profs vaudois

Journée de protestation Les enseignants vaudois sont parmi les plus touchés par le chômage (5%), Afin de récla­mer J'ouverture d'une centaine de classes ct la nomination de la moitié des maîtres tempo­raires qui représenten t le 40% du corps enseignant, une cin­quantaine de manifestants sont descendus dans les rues de Lausanne. Une manifestation à petite échelle, mais qui laisse transparaître la profondeur du malaise vaudois. (J. de GeJ!ève 19.06)

Sciences de la terre

Etudes intercantonales En sciences de la Terre, Fri­bourg, Neuchâtel et Berne pro­posent une première dans le monde universitaire: un pro­gramme commun sa nction né par un diplôme unique. Lcs trois universités ont rat ifié une convention BENEFRI insti ­tuant un département Sciences de la Terre qui regroupera les instituts de géologie et de mi­néralogie des trois écoles supé­rieures. Pour Marino Maggetti, président de la comm ission BENEFRI pour la branche Sciences de la Terre, c'est une manière d' ({offrir plus avec les

mêmes moyens. ») Pas impos­sible que Je modèle fasse des émules. (La Liberté 20.06)

Réforme vaudois.

Classes pilotes Les réformes de l'Ecole vau­doise seront introduites à titre exploratoire dans les classes de 5e année de douze établisse­ments vaudois. Les ensei­gnants et élèves concernés par la nouvelle réglementation tes­teront entre autres la mise en place d'une meillcure éva­luat ion, l'introduction d ' un «contrat pédagogique de rattra­page» e t la créat ion d ' un «ré­seau» pédagogique spécialisé. Les degrés supérieurs suivront jusqu'en 2003, alors que les petites classes devront atten­dre le verdict de la planifica­tion financière. Jean-Jacques Schwaab, chef du DIPe, ex­plique qu ' «il faudra réaliser des économies importantes dans le secondaire pour pou­voir lancer EVM dans le pri­maire.» (l, de Genève 28.06)

frontières scolaires brisées

Vaud et Fribourg font œuvre de pionnier A Payerne, Vaud ct Fribourg brisent un tabou du fédéralis­me en construisant un gymnase commun. Dès 2003, cc sont 650 élèves des deux cantons qui suivront un programme commun et qui passeront leu r bac dans le même établisse­ment. La question de savoir si le programme sera vaudois, ou fribourgeois ou encore un mé­lange des deux n'est certes pas résolue. «Je ne vois pas de dif­ficulté insoluble à l ' ha rmoni­sat ion», a toutefois expliqué Augustin Macheret, chef de l ' Instruction publique fribour­geoise. Reste que les choses ne sont pas aussi simples, étant donné que les deux systèmes

31

Page 18: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

diffèrent cons idérablement, au niveau du programme, mais aussi des critè res d'ad mission des élèves ct du statut des en­seignants. Les deux cantons se donnent donc jusqu'au 31 oc­tobre pour concrétiser t' opéra­tion par une convention. (NQ 7.07)

Enseignants suisses

Ils Iravaillenl plus En comparaison avec leurs coUègues des autres pays de l'OCDE , les enseignants suisses travaillent plus mais gagnent mieux leur vic. Toute­fois , rapportées au nombre d'heures enseignées, les sa­laires sont plus élevés en Au­triche, au Portugal ou en Alle­magne qu 'en Suisse. Tels sont quelques-uns des principaux résultats d' une étude de l 'Offi­ce fédéral de la statistique sur les conditions de travail des enseignants. Au niveau du secondaire, les enseignants suisses travaillent 1056 heures par an , alors que la moyenne dc l ' OCDE cSC de 760 heures. L'OFS précise qu'il existe ce­pendant d' importantes diffé­rences à l ' intéri eur de la Suis­se. Autre constat de cette étude: les enseignants su isses sont nombreux à travailler à temps partiel. (.f. de Genève / 2.07)

Ecole britannique

Fini les mouvais profs! En Anglete rre, les premières propositions de David Blun­kett, nouveau ministre de

l'Education, ont eu l 'effet d ' une douche froide . Avec la réConne de l'école britannique, les enseignants médiocres se­ront surveillés, sanctionnés, voire même «virés». Scion une comptabil ité très critiquée, les mauvais profs seraien t au nombre de 15 000. Des cont rôles "volants" au hasard seront multipliés en vue d ' un classement en trois catégories A, B, C, la dernière étant bien sûr un siège éjectab le. Autre contrôle prévu: le ministère sera plus dirigiste et les ensei­gnants recevront les marches à suivre pour enseigner. Pour le secrétaire gén6ral de l'Associa­tion des maîtres d'école, «le nouveau système de notation des professeurs est cruel et in­juste». (NQ 18.07)

Ouverture des HES

Pas encore de slalu! A trois mois de la rentrée sco­laire, les Ecoles profession­neHes supérieures n'ont de loin pas achevé leur mue en Hautes Ecoles spécialisées (HES). Les dossiers présentés ne corres­pondent pas aux attentes de la Confédérat ion. Si la plupart des HES projetées ouvriront bien leurs portes en octobre, elles ne pourront toutefois pas encore se prévaloir de ce sta­tut. Pour les étudiants, le report de l'octroi des reconnaissances ne doit pas pénaliser ceux qui commencent cette année, puisque ce lles-ci seront attri­buées rétroactivement. Une so­lution qui, pour la conseill ère d 'Etat genevo ise Manine Brunschwig Graf, semble plus favorable qu'une ouverture des

P R C)f AIN t4tJ~

Education musicale

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HES repoussée à la rentrée 1998. (Le Quotidien jurassien 1 ats, 23.(7)

Apprentissoge

Projels alémaniques La Conférence alémanique des Offices de formation profes­s ionnelle (DBK) lance une nouvelle série de projets pour rev italiser la formation profes­sionnelle. Entre 3000 el 4000 places d'apprentissage seront créées cn 1999. Portant sur trois ans, le projet devrait avoir des conséquences immédiates, mais il ne devrait déployer l' intégralité de ses effets qu'en 1999. A court terme, le DBK propose lin programme visant à fédérer les formations afin de permettre aux apprentis d'en­treprendre une formation plus globale. La deuxième aclion 11 effets immédiats porte sur l ' amélioration des condilions­cadres des entreprises. Un autre projet partiel porte sur le développement de formations reconnues dans des nouveaux champs profes .. "iionnels. Jose tte Fallet, secrétai re de la Confé­rence des Offices profess ion­nels de Suisse romande et du Tessin, garantit le lancement d'un tel programme en Suisse romande en septembre. (J. de Genève, 22.07)

Numerus dausus en médecine

Sursis pour les éludianls Cette année encore, les univer­sités n'imposeront pas de nu­merus clausus. Les cinq déca­nats des facultés de médecine suisses préparent pourtant une prise de position commune pour limiter l'accès aux acadé­mies. Choix avant l'entrée à l ' université ou sélection en cours d'études: les académies n 'ont pas encore trouvé la so­lution idéale. Les étudiants ne se font cependant pas d 'illu­s ion: ils sont simpl ement en sursis avant l ' introduction de mesures plus draconiennes. (NQ,8.08)

RÉSONAN<lS Mensuel de l'Ecole valaisanne.

Edition, administrationl

rédaction Déportement de l',ducalion el de 10 whure el du sporIIDECS) Office de recherche el de documenlation pédagogiques IDROP) Gravelone S, 1950 Sion T'I.I017) 606 41 52.

Direction Jean·Pierre Salamin

Rédoction Poul Yeller

Conseil de rédaction Polrick Abbel, Ass. porenls Sandrine Morel, SPVol Mourice Dirren, 05P Fobio Di Giacomo, AYECO Mourice Hanchen, 5MP Jocelyne Gagliordi, AVPES Georges Sierra, AMEP

Photographe Jacques Dussex

Dessinateur François Morel

Données techniques Surface de composition: 175 x 245 mm. Formol de la revue: 210 x 280 mm. Impression en offset en noir et une teinte vive, photolithos lournies ou Irais de reproduction lacturés séparément pour documents fournis prêts à la reproduction.

Parution le 15 de choque mois soul juillel el aoûl.

Délai de reml •• d •• textes et des annonces le 20 du mois précédent.

RÉGIE DES ANNONCES Volai. YAll'RINT SA, 1951 Sion Tél. 1027) 322 23 70 Fox 1027) 322 07 47.

Hors-canton PU8l1C1TAS, 1951 Sion Tél. 1027) 329 SI 51 Fox 1027) 323 57 60.

Impression, expédition YAlPRIHT SA, 19S1 Sion Tél. 1027) 322 23 70 Fox 1027) 322 07 47.

~~ - Septembre 1997

-

INFORMATIQUE

Internet: découverte et formation (ours du mercredi de l'ORDP de 14h à 15h30 - Année scolaire 1997/98

On en parle beaucoup, on le connaît un peu : l' Internet, le réseau d es résea ux. Comment se brancher? Est-ce q ue ça coûte cher? Qu'es t-ce qu'on y tro uve? Avec quels outi ls peut-on faire une recherche? Que peut-il apporter à la classe? Est-ce dangereux? L'Internet interpelle .. .

Sans avait la prétention de répondre à toutes ces questions mais en espérant éclairer quelques lanternes, l'ORDP organise dès cet automne quelques cours sur l'utilisation de l'Internet et la création de pages web.

Sion

1 oct. 97 cours la

15 oct. 97 cours 2a

29 oct. 97 cours 3a

Sion

5 nov. 97 cours 4a

19 nov. 97 cours Sa

26 nov. 97 cours 6a

,/

Programmes des 6 cours à Sion el à SI-Maurice St-Maurice

8 oct. 97 cours lb

12 nov. 97 cours 2b

10 déc. 97 cours 3b

St.-Maurice

14 janv. 98 CClUS 4b

11 fév. 98 cours Sb

11 mars 98 cours 6b

,/

Internet/utilisation Durée

-le web: qu'est-ce que c' est, 1h30 - comment ça marche? - équipement nécessaire - où, comment se brancher? - combien ça coûte? - possibilités générales - essai

- les outils 1h30 - découverte et régl ages d ' un «browser» - utilisation

- messagerie 1h30 - transfert de fichlers (FTP) - outils de recherche

Intenlet/créatioll Durée

- fonctionnement des pages web 1h30 - principe de l'hypertexte - hypertexte avec un tra.itement de texte

- présentation d'un outil de création 1h30 - création de quelques pages web

- comment créer et gérer un site 1h30 - possibilités et coûts d'hébergement

Ces cours n'apportent pas une formation approfondie s ur des programmes relativement «lourds», mais une approche et une vue d'ensemble des possibilités que nous offre cette nouvelle technologie.

Chaque cours peut être suivi séparément bien qu'il soit préférable de participer à la série entière (utilisation et/ou création ).

Les p laces de nos salles de cours étant limitées (10 personnes), les premiers inscri ts seront les premiers servis; au besoin cependant, les cours seront reconduits au printemps 1998.

Pour s' inscrire (avant le 19 sept. 1997): par courrier ORDP-Informatique, Grave lone 5, 1950 Sion. par fax 027/ 606 41 54 par tél. 027/ 60641 80 par em ail serge.rappaz®:>rdp.vsnet.ch

~~ - Septembre 1997 33

Page 19: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

RENCONTRE

De l'autre côté du livre L'éditrice de La Joie de lire

Rencontre avec Francine Bouchet, édit rice de livres pour enfants. Sa maison d'édition, La Joie de

lire, est J' une des seules en Suisse ro~ mande à se consacrer à la littérature enfantine. Pour ne citer que quelques­unes des collections de La Joie de lire, évoquons ChaHnusée pour apprendre à regarder autrement, Ecriture pour faire les premiers pas dans la littératu­re, Petits cahiers d 'ici et d 'ailleurs pour voyager dans l' imaginaire ou Conllus mécoJlJlus pour découvrir des personnages célèbres. A noter qu'une place de choix est accordée à Corinna Bill e, auteur de superbes textes pour les enfa nts. Pour les plus grands, La Joie de lire propose la collection QlIi suis-je? Et depuis peu, Longlle~vue

offre aux adultes un autre regard sur l'enfance.

C'est avec enthousiasme et passion que Francine Bouchet parl e de son mét ier et de ses livres qui permettent aux enfants de découvrir le plaisir de la lecture.

Quels souvenirs gardez-vous de votre parcours scolaire?

J'ai bien aimé l 'école au niveau secon­daire, parce que les matières fai saient écho en moi. Par contre, au niveau pri­maire, l'école n' était vraim ent pas mon histoire. J ' éLais une enfant plutôt inquiète et je n'a imais pas l'ambiance du préau et le plein pouvoir du maître sur l'élève.

Ensuite, quelle formation avez­vous choisi?

J' ai commencé par suivre des cours à l 'Un iversi té - ent re autres des cours de linguistique et de psychologie -, mais je n'ai jamais terminé mes études. Après ce la, j'ai enseigné le français au niveau secondaire pendant

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quelques années . J ' ai éprouvé un cer­tain plaisir à le faire, mais je n' ai pas trouvé ma pl ace dans l'enseignement. Je me sentais un peu étouffée. Par exemple, j'aurais voulu changer les programmes, mais j'ai bien vite com­pris que c' était toute une aventure. Si aujourd'hui je suis à l'aise dans le mé­tier d'édit rice, c'est - je crois - parce que je suis davantage faite pour prendre la barre. l'aime en particulier le côté im médi at et inventif de mon métier.

Le goût de la lecture remonte à votre enfance ...

Enfa nt, je n'étais pas une lectrice qui dévorait, mais j'étais celle qui lisait et relisait les mêmes livres. l' aimais beaucoup les contes et je suis restée une lectrice rêveuse. Je ne m' impose jamais de finir un livre qui ne me plaît pas et je ne recherche pas du tout à avoir une culture encyclopédique. Je recherche plutôt la quali té d 'un texte et ce qu' il peut m 'apporter com me plaisir ou comme réfl exion.

Il vous arrive d'écrire ...

NOIl , pas vraiment. C'est justement parce que je n'écris pas que je fai s écrire les autres. Je suis quelqu 'un qui rassemble les énergies, les talents. TI es t évide nt que si l ' on me demandait quel mét i.er j'aurais voulu faire, je ré­pondrais écrivain, mais, comme je n' ai pas ce talent, je suis éditrice.

Comment devient-on éditrice?

Tout d' abord, j ' ai dirigé une maison d' importation dans le secteur horloger. Cela m'a permis d 'apprendre toutes sortes de choses pratiques pour la ges­tion d'une entreprise. En 1981, j 'ai dé­cidé de reprendre une librairie et à for­ce de voir les livres que les autres font,

j'ai eu envie d' en faire moi-même. J' ava is comm e projet d'éditer des li vres pour enfants qui ne soient pas scolaires, mais qui permettent d' ap­prendre sans s'en apercevoir. Pour ce qui est du contenu, j'ai cherché et je cherche encore à meUre en évidence la littérature. Je ne me pose pas la ques­tion de savoir ce qui va marcher, même si c'est parfois un peu risqué.

Depuis peu, vous élargissez le cercle de vos l ecte urs avec une collection pour adolescents. _.

Oui, même si certa in s le déplorent. Pour cette co ll ection, je cherche des auteurs qui ont quelque chose à dire ct qui ont la volonté de le dire sans avoir peur de se mettre en avant. Je ne sou­haite pas qu ' ils fassent une étude ob­jective d' un sujet, bien au contraire. En fa it , cibler le public, ce n'est pas vra iment mon problème eL de nom­breux ouvrages sont à la fro ntière du monde des enfan ts et de celui des adultes. Par ailleurs, j'ai de la peine à cerner l'enfa nce, ce qui peut paraître un comble pour une édit rice de livres pour enfants. Je trouve important de se dire que les enfa nts peuvent savoir p lein de choses qu 'on ignore.

Votre rôle est d'une certaine façon complémentaire à celui des ensei­gnants_ ..

Oui, mais je ne voudrais cependant pas être sur la même orbite. Je pense que mes questions sont différentes de celles des enseignants. A mon avis, c'est un peu la même chose que le rôle des parents et celui des grands-pa­rents. Les parents ont des obligations et ont pour rôle d'éduquer, alors que les grands-parents n'ont pas cette mis­sion-là. Je me sens du côté des grands­parents. M OIl travail d 'éditrice est

R~ -Septembre 1997

d'abord lié à la notion de plaisir même si j'ai envie de transmettre des choses.

Allez-vous parfois dans des classes pour parler d e votre mé­tier? Oui, ça m'arrive parfois et c ' est vrai­ment quelque chose d' intéressant. Souven t, les enfants n'ont pas la moindre idée du travail de l' éditeur. Ils nous prennent pour des imprimeurs ou alors ils imaginent que l 'éditeur est celui qui écrit les livres, ou alors celui qui les rclie. Avec les enfants, je n'a ime pas trop parler de mes livres, mais j'adore leur expliquer ce qu 'est le monde de l'édition.

Que pensez-vous de la place ac­cord ée à la lecture et à l' écriture dans l'école actuelle?

Par rapport à mon enfance, il y a quand même une plus grande ouvertu­re et beaucoup plus de livres circulent dans les écoles. Je trouve malgré tout que trop souvent on emploie des textes littéraires pour des exercices de gram­maire et cela me choque. Si c'est com­préhensible lorsqu'on fait une analyse

de style, au niveau primaire ça ne l'est pas. Autre chose qui me frappe, c'est le fait que l'on trava ille encore trop J'extrait. La lecture obligation et non espace de liberté me dérange éga Ie­ment. Selon moi, l'expérience du maître qui lit ct que les enfants écou­tent est in téressante. L'enseignant peut ainsi communiquer de l 'émotion et transmettre le gOÎlt de la lecture, en particulier à ceux qui n' aiment pas li re, qui ne sont toutefois pas aussi nombreux qu 'on veut bien le dire.

Face au développement de l'au­diovisuel et du multimédia,com­m ent imaginez-vous l'avenir du livre? Il est évident que certains Livres -comme les dictionnaires - vont de moins en moins s' utiliser sous la fo r­me papier, car l' arborescence du cédé~

rom a là quelque chose d ' intéressant. Par contre, il ne faut pas oubl ier que la transmission du livre est esthétique et la sensation face à un écran n'est pas la même. Les enseignants ont un rôle fondamental à jouer pour que les élèves di stinguent les fonctions du

livre de cell es du cédérom par exem­ple. Pour tout ce qui touche aux nou­velles technologies, la tendance est à l'emballement. Pour s'en convaincre, il suffi t de regarder ce qui se passe avec lntemet: on en parle déjà beau­coup et pourtant la plupart des sites sont encore d' une pauvreté désarman­te. Je crois beaucoup à l'avenir de ces nouveaux moyens de communication, mais je suis convaincue qu ' ils n'enlè­veront rien au livre, car ce sont d ' au­tres histoires, d' autres lectures. Du reste, ce n'est pas impossibl e que La Joie de Lire fasse un jour des cédéroms.

Propos reclIeillis par Nadia Revaz

Cours de formation continue et activités socioculturelles pour adultes avec un handicap mental

La seclion voloisonne de l'Association suisse d'aide aux personnes avec un handi­cap mental lASA-Volais) propose des oelivilés el loisirs deslinés à des adultes avec un handicap menlol. Ils s'odressenl aux personnes de plus de 18 ans, vivonl dans leur famille, en inslilulion ou de manière indépendonle. Le prix des cours el des séjours esl Irés abordable.

Formation (ontinue Donnés en débul de soirée Id. 19 à 21 heures) dons le codre de pelils groupes, de 6 à 12 parlicipanls, les cours permettenl d'acquérir un. formalion proliqu. néces· saire ô la vie quotidienne dons une ombiance conviviale avec des intervenants el des animaleurs professionnels de la bronche enseignée.

L'onné.1997-98 débule en oelobre et finil à la mi-juin. Les cours ont lieu dons quolre villes du Valais romand IMonthey, Martigny, Sion el SierreJ. Los 22 cours proposés permettent aux participonls de continuer à progresser et devenir plus in­dépendonls loul en élorgissanlleur horizon cuhurelel artistiqu •.

Pour cetle année, le Service d'onimolion propose des cours de: musique el chansons, percussion, théôtre, cuisine, gymnastique douce, biodanse, équilDlÎon, dessins el peintures, aelivilés manuelles, façonnage du cuir, céramiqu., sensibilisa­lion à l'ordinale ur, photographie, connaissance du monde, olelier de marion­nelles, découverle des 5 sens et un cours original inlitulé , Organisons des aelivilés pour nos amiS),

R~ -Seplembre 1997

Adivilès sodoluhuroll.s

(os oclivilés onl égalem. nt un bul de formolion continue. Elles découlenl porfois des cours el permetlent ainsi aux parlicipanls de porfoire les connaissances acquises, de passer un week·end ou une semaine enlre omis et de parlager leur passion avec d'autres adultes.

Monter aux cabanes del'llIhorn'l de la Bello Tolo, chanier avec Pascal Rinoldi el Jacky Lagger, découvrir les cinq sens, faire de la biodonse, renconlrer des amis lors d'un week-end brisalée-nalure sonlles octivilés proposées d. seplembre à décembre 1997. Du mercredi 24 décembre 97 ou vendredi 2 janvier 98 ouro lieu dons un hôlel d'Anzère le camp ,Noël el Nouvel An ensembl ...

Pension La Forêl

L'ASA-Volais organise également des séjours à la demande des participanls, de leur entourage ou des inslilulions. La Pension La forêl ô Vercorin !téléphone 027/ 455 OB 441, lieu d'accueil privilégié de l'associolion, resle dispenible pour taules sortes d'aelivilés qui ne figurenl pas encore au progromme.

Vous avez Jes souhai/s, Jes idées: contactez-nous! Nous tôcherons Je vous Jonner entiêre sarisfaction.

Pour lous renseignements sur le programme et les inscriptions, vous pouvez nous appeler à: ASA-Valais, Rue Jes Remparts 13, 19505ion - Tél. 1027) 322 17 67.

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Page 20: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Offre spéciale de l'IRDP rentrée 1997 Offre valable jusqu'au 30 septembre 19971

Référellces

PERRET, Jean-François (éd.) & PERRENOUD, Philippe (Éd.). Qui définit le curriculum, pour qui?: autour de la reformulation des programmes de l'école en Suisse romande. IRDP; Delval, 1990

DUPONT BUONOMO, Nicole & SOUSSI, Anne. Le Mississippi ou les méandres d'une certaine compréhension de l'écrit: évaluation de la lecture en 4P. IRDP; CCCR, 1991

FILLIEZ, Mireille. La structuration de la langue en quatrième primaire. IRDP; CCCR, 1991

WIRTHNER, Martine. Raconter, argumenter, informer, inciter: des élèves écrivent: une observation de l'expression écrite en 4P. IROP; CCCR, 1991

TSCHOUMY, Jacques-André (Éd.). Vers une (re)connaissance des échanges?: réflexions issues de la Journée d'information «Echanges d'enseignants -Echanges d'élèves», Genève, le 28 novembre 1991. IRDP; Delval, 1992

PERRET, Jean-François (dir.) & RUNTZ-CHRISTAN, Edmée (dir.). Les manuels font-ils école? IRDP; Delval, 1993

PERRET, Jean-François (Éd.). Musique vécue, musique apprise. IRDP; Delval, 1993

CAROINET SCHMIDT, Geneviève; FORSTER, Simone & TSCHOUMY, Jacques-André. Le passé est un prologue: 25 ans de coordination scolaire romande: maquette pour un fédéralisme coopératif suisse, et européen. IRDP; LEP, 1994

BOLSTERLI, Michèle. Rayon livres: bibliographie descriptive et commentée pour l'enseignement dans les premiers degrés. IRDP; LEP, 1995

RUNTZ-CHRISTAN, Edmée. Sentiers balisés ou chemins de traverse? les enseignants sont-ils fidèles à leur moyen d'enseignement d'allemand? IRDP; LEP, 1995

SOUSSI, Anne. Comment lisent-ils en sixième? ou une observation des compétences et des stratégies en compréhension de l'écrit chez des élèves romands de sixième / Commission de coordination des centres de recherche (CCCR). IROP; LEP, 1995

Prix de velite

Sfr.20.-

Sfr. 15.-

Sfr. 15.-

Sfr. 15.-

Sfr. 15.-

Sfr. 23.-

Sfr. 25.-

Sfr.47.-

Sfr. 29.-

Sfr. ll .-

Sfr. 20.-

Prix spécial rentrée 1997

Sfr. 10.

Sfr. 10,50

Sfr.10,50

Sfr. 10,50

Sfr. l0,50

Sfr. 11,50

Sfr. 12,50

Sfr.23,50

Sfr. 14,50

Sfr.7,70

Sfr.10.

Si vous désirez obtenir ces publications, vous pouvez vous adresser à: IRDP / Secteur de Documenta-tion - 45, Fbg de l'Hôpital, Case postale 54 - CH-2007 Neuchâtel 7 - Tél. 032 / 8898614 Fax 032 / 8896971.

36 ~~ - Septembre 1997

-

MUSÉE ET ÉCOLE

Journée de

L, Association valaisanne

d es musées locaux (A VML) met sur pied,

le samedi 27 septembre 1997, une d emi-journée d e séminaire sur le thèm e des relations entre les musées et les écoles. Le but d e cette jo urn ée de tr a va il es t l'éch an ge d ' expériences entre les collaborateurs des musées et les enseignants. A cette occasion, nos invités exposeront, à travers les exemples les plus concrets possibles, la pratique mu­séale et les moyens de l'ex­ploiter pédagogiquement. L' on pourra également, lors d ' une table ronde, confron­ter la qualité de l'offre ac­tuelle des musées avec les besoins pratiques des écoles et d ébattre d es améliora­tions à en visager à l'avenir. A cet effet, nous avons convié à la discussion des représentants d u Départe­ment d e l' instruction pu­blique, du corps enseignant et d u monde des musées.

La réunion aura lieu au Mu­sée valai san de la Vigne et

du Vin (au château d e Villa), à Sierre. Elle débute­ra à 09 h 00 e t se terminera par une visite guidée du musée et un repas de midi en commun. La participa­tion à ce tte rencon tre est gratui te. Les cours au ront lieu en français et en alle­mand et seront entièrement traduits. Le programme d é­taillé de cette demi-journée sera communiqué à l'avance aux participants.

Les inscriptions doivent être envoyées au plus vite à:

Association valaisanne des musées locaux M. Thomas Antonietti Place de la Majorie15 1950 Sioll

Le Musée de la Vigne et du Vin a«ueillera les participants à celle journée de réflexion.

ÉDUCATION PHYSIQUE

Cours ASEP - Ski et snowboard Buts + contenu: Prépa ration pour les cou rs cantonaux d e perfectionnem ent. Technique personnelle et reconnaissance J +S ski et snowboard. Transfert ski - big-foot.

Méthodologie: Travail par groupes dans le terrain.

Public cible: Personnes actives dans les cours cantonaux.

En particulier: Frais environ Fr. 250.- (d emi-pension et abonnem ent). Au maximum 35 pa rticipants. Equipement personnel pour le snow-board.

~~ - Septembre 1997

Direction du cours: Jacques Gavillet, BiOlmens, 1670 Ursy. Tél. 021/ 909 57 83. Fax 026 / 65233 30.

Lieu du cours: Saas Fee, Hôtel Allalin.

Date du cours: Du mercredi 3 au vendredi 5 décembre 1997.

Délai d'inscription: Venm'edi 7 novembre 1997.

37

Page 21: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

C'est le nom du b ulletin d' information de l' OFEL­Electrici té romande adressé à tous les e nseignants d e Suisse l'omande. C'est aussi la voca tion du groupe «Jeu­nesse et Ecoles) de cet orga­nisme: faciliter l'approche p édagogique des ensei­gnants en mettant à leur disposition d u ma tér ie l di­dactique et des supports d'informa tion adaptés a ux différents niveaux scolaires, destinés à familiariser les élèves avec la fili ère d e l'électricité en am ont d e la prise électrique. (Jeunesse et Ecoles» est formé de spé­cialis tes des d ifférents d o­m aines de l'énergie, assistés

38

MATÉRiEl DlDAGlQUE

~ à l'école d ' un con seiller pédago­gique.

Le group e vient d onc en aide aux enseignants pour l' animation d e leurs cours en leur proposant divers produits tels que b rochures, cassettes vidéo, films, dia­positives, coffrets d'exp éri­menta tion, turbinette. Dans un registre p lus ludiq ue et interactif, «Jeunesse et Ecoles» a mis au point un jeu de l'oie sur la sécurité électrique et un ordina teur m écanique, le lexida ta, com­prenant des fiches de qu es­tion s sur l'énergie élec­triq ue. Dans le cadre d u projet «Relève d e l ' ingé-

nieur électrique», Electricité rom ande vient d e prod uire un céd érom, «le futur est électrique», qui présen te l'éventail d es mé tiers d e l' élect ricité, ainsi que diffé­rents jeux-tests sur des questions r elatives à l'éner­gie. Ce support informa­tique s'ad resse principale­ment aux collèges et gymnases.

Pour les sp ortifs, «Jeunesse et Ecoles» p ropose trente tours à vélo des tinés à faire découvri r les sites él ec­triques de Suisse rom ande. Des tours pédestres sont ac­tuellem ent en préparation. Enfin, «Jeunesse et Ecoles»

organise p our les ensei­gnants et les élèves des vi­sites d 'in stallations, qu'il s'agisse de production ou de dis tribution d 'énergie électrique.

Le catalogue d es supports didactiques prép arés par «(Jeunesse et Ecol es)~, ainsi gue tout renseignement complém entaire p euvent être ob tenus auprès de l'OFEL-EJectricité rom ande, chemin d e Mornex 6, case postale 534, 1001 Lausanne; téléph on e 021/310 30 30 et télécopie 021/310 30 40.

OFEL-Electricité romande «Jeunesse et Ecoles»

Rw,~ -Septembre 1997

-

EN RACCOURCI

Nouvelles en ~ Formation et éducation des enfants de 4 il 8 ans

Rapport approuvé Le groupe d'études «Formation et éducation des enfants de 4 ù 8 ons dons l'enseignement en Suisse, a approuvé récemment la version pro­visoire de son ropport à l'intention de la COIP. L'approbation par le groupe d'étude de la version défini­tive de ce roppor' interviendro à fin août, lorsque les dernières remorques et propositions du groupe d'o«ompognement auront pu être prises en compte. Durant la seconde moitié de l'année, le groupe d'étude se préo«upero plus particulièrement des ques,ions liées ou plon d'étude, aux objectifs et à la didactique dons le domaine concerné, oinsi qu'il la mise en œuvre concrète de ses pra­positions et à leurs incidences sur le degré de tronsition. Pour autant que les instances compétentes de la COIP approuvent le ropport en question et en autorisent la publication, un dos­sier COIP sera à disposition avant la fin de l'année. Personne de contocl: Mme Ursula Seres-Hollinger, CDlP, lahringerstrosse 2S, 3001 Berne.

Revue Petite Enfance

Intégration des handicapés Le dernier numéro de la revue Pelite Enfonce traite la question de l'inté­grotion des enfants handicapés ou sein des lieux d'accueil de la peti'e enfonce en Suisse romande. , Sons barrièreS> - c'est le ti're de ce numéro - foi' ainsi le point sur une

R~ -Septembre 1997

réalité souvent méconnue du grond public. La revue Pe,ile Enfonce est une revue d'information et d'échan­ge qui aborde des thèmes liés à l'accueil et à l'éducotion des jeunes enfants, et traite de l'actualité de la Petite Enfonce en Suisse romande. Elle s'adresse aussi bien aux professionnels et aux bénévoles de la bronche qu'à toutes les outres personnes intéressées par le sujet. Pour plus de renseignements: Pro Juventute, Dépor'ement romand, Rue Caroline 1, 1003 Lausanne. Tél. 021 / 323 50 91 ; fox 021/323 51 94.

Formation contjnue au CPS

A tlentlon aux délais Le pragromme des cours et séminaires du C15 ICentre pour le perfectionnement des professeurs de l'enseignement secondaire) est paru à la fin du printemps. Le délai d'inscription pour participer aux cours du lersemestre 1998 échoit le

15 octobre 1997. Celles et ceux qui veulent obtenir le pragromme de ces cours et séminaires peuvent le

commander à l'adresse suivante: WBlI CPS, 8ruchstr. 90, 6000 Lucerne 7; fax 041/240 00 79.

La semaine d'étude de la SSPES ouro lieu du 4 ou 9 octobre 1998 à Neuchûtel. Elle sera placée sous le thème quodrilingue , furmoziun: frantiere? enseigner ,avec' vents e' marées! oufbrechen, Une quantité d'activités seront offertes: ateliers, conférences, morché aux idées, ou­verture sur l'extérieur, excursions, culture et sports. Le délai de préinscription est fixé au 20 septembre 1997. Adresse: Centre de perfectionnement, Postfoch, 6000 Lucerne 7.

Concours BD

Fran~ois Maret lauréat Français Moret, no're dessinoteur­enseignant, a obtenu le premier prix de bonde dessinée du concours P%r .....

romand. Organisé conjointement par le Oéportement vaudois de la justice, de la police et des affaires militaires et par le quotidien , Le Matin" ce concours était ouvert ù tous à condi­tion que l'histoire soit écrite en fron­çais et qu'elle se passe ou XX, siècle, en Romondie. Chérie, je ,'aime, l'histoire concoctée par fronçais Moret, a recueilli l'adhésion du comi­té, tant par la qualité du dessin que par l'originalité du scénario. Résonances s' ossO(ie il tous les fons de Moret pour le féliciter et l'encouroger ù poursuivre dons celle voie.

Intégration par la formation

Journée de réflexion à Bienne insieme, la fédération suisse des associations de parents de handicapés mentaux, organise la journée de Bienne 1997 autour du thème <Intégration par la formation: apprendre et vivre ensemble •. Celle manifestation sera marquée par des

ru ... Chérit je "..,. r_. de M ... la .... '. de _1 ,oIirltflltllJd.

39

Page 22: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

exposés, des trovaux de groupes et Rallye mathématique notamment un desuiptif du projet dépositaires? Comment les médias une table ronde qui posera une transalpin ou de l'action, les buts poursuivis, le entendent·ils se dégager de question délicate: cLa notion d'école

Finale romande public concerné, les personnes l'anecdotique et du sensationnel

pour tous est·elle réaliste ? La responsables, les moyens matériels pour répondre 0 une demande journée de Bienne se déroulero le Deux dosses volo~onnes ont et financiers prévus ou engagés ainsi croissante de sens? Chercheur;, 1 B octobre 1997 0 l'école participé 0 la finale romande du que toute documentation écrite ou muséogrophes, journalistes et professionnelle de Bienne. 5- Rallye mathématique transalpin. audiovisuelle utile 0 la compréh,n· enseignants présentent les Renseignements et insuiptions: En cotégorie 3, la dosse de Zita sion du projet. Les formulaires de expériences qu'ils développent dons insieme, secrétariat centrol, Bitschnou de Bramais s'est dossée 4' participation sont 0 demander 0 la le domaine de la vulgarisation scien· cose postale 827, 2501 Bienne. alors qu'en catégorie 6, la dosse Commission nationale suisse pour tifique tout en esquissant de nou· Tél. 032/322 17 14; d'Aline Gobioud de vol·d'lIIiel a l'Unesco, DFAE, Eigerplotz 1, velles perspectives d'oction. fox 032/323 66 32. obtenu le 3- rang. Cette 5- édition 3003 Berne. Tél. 031/324 23 36;

du Rallye réunit près de 300 classes, fox 031/324 10 70. Les dossiers de Droits de l'enlant

Colloque à Chamonix de 8resse, de Suisse romande, du candidature doivent parvenir 0 la Conférence à Genève Vol d'Aoste et des régions de Pesoro, même adresse en 3 exemplaires

Formation à la médiation Porma, Siena et Cagliari. jusqu'ou 30 septembre 1997. A l'occosian de la rotification par la Suisse de la Convention des Notions

et à ('enseignement Unies relative aux droits de l'enfant, Les XX· journées internationales sur Lutte (ontre l'illettrisme Nouvelle publication l'Université de Genève et l'Unicef la communicotion, l'éducation et la

Concours Alpha 97 Musées et Médias organisent deux journées de

culture scientifiques et conférences concernant la mise en industrielles se dérouleront du 23 ou Doté d'un prixde Fr. 14 OOO.-Ie .Musées et médias: pour une culture œuvre de la Convention. Elles auront 27 mor; 1998 0 Chamonix. Thème concour; Alpha 97 est ouvert 0 toute SCientifique des citoyens. vient de lieu les 26 et 27 septembre 0 retenu: Formation 0 la médiation et personne, association ou organisme paroÎtre aux éditions Georg. Il s'agit l'Auditoire Rouiller de l'Univer;ité de o l'enseignement: enjeux, protiques, en train de réaliser - ou se des actes des Rencontres scienti· Genève (Bâtiment Uni Dufour! acteur;. Renseignements et proposant de réaliser - des projets fiques de Genève 1996, placées sous Renseignements et inscriptions: inscriptions: D. Raichvorg, ou des actions visant la prévention la direction d'André Giordon. Philip D. Jallé, Université de G.H.D.S.O ., Bât. 407; Univer;ité de l'illettrisme. Pour participer, les Comment promouvoir auprès du Genève, FPSE, Rte de Drize 9, Paris· Sud, F· 91 405 Or;ay Cedex. per;onnes intéressées doivent public les savoir; dont les musées 1227 Carouge. Tél. 022/705 97 89. Fox + 33 1 69 85 54 93. présenter un dossier compo~ant sont les producteurs et les Fox 022/ 342 89 24.

tESPACE DES LEGEURS

Pédophilie: raison garder Monsieur Patrick Greber nous a fait parvenir cet extrait d'un texte de Claude Grossenbacher en nous priant de le publier. Ce que nous faisons bien volontiers, le sujet étant d'une douloureuse actualité.

Peut-on être aujourd' hui éducateur, travailleur social, ensei­gnant, infirmier? Peut-on s'occuper d 'adultes, de jeunes, d 'enfants sans être soupçonné d ' intérêts malsains? L'actua­lité montre m alheureusement que ce tte question est légi time. ( ... )

Les accusations fusent d e toutes parts. Vraies ou fa usses, peu importe. Le moindre geste d 'affection est interprété comme l'expression d 'un d éséquilibre affectif voire mental. ( ... ) On accuse sans preuve, on interprète abusivement des situa­tions. ( .. . )

40

Il est frappant de constater aujourd' hui que des professions que l' on a appelées souvent d es vocations d eviennent la cible d ' attaques, sur la base des mêmes critères qui les ont élevées à considération: caractère humain, dévouement, sen­sibilité, patience, douceur, etc. Ce qui était considéré aupa­ravant comme des vertus d evient des tares, ou, tout au moins, objet de suspicion.

n faut savoir raison garder! Le travailleur social, l'ensei­gnant, le soignant sont avant tou t d es hommes e t des femmes de contact. Que les Moutons noirs n e fasse nt pas oublier que la majorité, sinon tous, sont d ignes de notre confiance et surtout de celle de nos enfants.

Claude Gr05senbacher, Bussigny Remerciements chaleureux pour 5011 accord à la publication

Patrick Greber Edile. Petite Ellfallee Dipl.

R~· Septembre 1997

Règlement concernant la reconnaissance des diplômes des écoles supérieures de travail social

du 6 iuin 1997

La Conférence suisse des directeurs cantonaux de l'instruc­tion publique (COIP), a près entente a vec la Conférence des directeurs d es affaires sociales,

vu les at'ticles, 2, 4, 5 et 6 de l'accord intercantonal sur la re­conna issance des diplômes d e fin d 'études du 18 fév rier 1993 (accord sur la reconnaissance d es diplômes) et les sta­tuts de la CDIP du 2 mars 1995,

arrête:

Chapitre premier: Principe Article premier

1 Les diplômes cantonaux ou reconnus par un. canton, attes­tant une formation supérieure en travail sod al, sont recon­nus par la CDIP s' ils satisfont aux conditions minimales fixées par Je présent règlement.

2 Sont reconnus les diplômes de travail social, obtenus à l'is­sue d ' une formation générale avec d omaine d.e spécialisa­tion ou d ' une formation différenciée axée sW' l'une des trois fili ères suivantes: service social, éducation spécialisée, ani­mation socioculturelle.

Chapitre 2: Conditions de reconnaissance

Section 1: formation

ArI.2 But

1 La formation permet d 'acquérir d es compétences de base qui reposent sur une base scientifique et qui son t orientées vers la pratique et prépare à l'exécution de tâches relevant du travail social. EUe se fonde sur une vision globale et in­terdisciplinaire des processus sociaux.

2 Les diplôm és et diplômées doivent en particulier a . être à mêm e d' identifier et d ' analyser des situations so­

ciales complexes; b. être en mesure de concevoir, d 'appliquer et d'évaluer de

manière autonome les modes d 'intervention appropriés à de telles situations;

c. être capables d' inter venu dans le traitement préventif et cura tif de problèmes sociaux et de leurs effe ts;

d . posséder les compétences personnelles et sociales néces­saires à l'exercice de la profession, en particulier les capa­ci tés de communication, d e d écision et de cri tique ainsi que le sens des responsabilités;

e. justifier de connaissances et de capaci tés en ma tière d'ad-ministration et d 'organisa tion,

Art. 3 Enseignement théorique

L'enseignement théorique comprend au moins les domaines d'études suivants:

R~· Septembre 1997

a. domaine social: théories du travail social, méthodes d' in­tervention et techniques de travail, structures et organisa­tion de l'action sociale, histoire du travail social, pratique professionnelle d u trava il social,

b. sciences humaines et sociales: psych ologie, sociologie, philosophie/éthique, pédagogie, économie, po1itique so­ciale, assurances sociales, droit.

Art. 4 Formation pratique

1 La formation pratique fai t partie intégrante d e la forma­tion. Elle revêt essentiellement la forme de s tages pratiques, effectués sous la responsabilité de l'école, ou d 'activité pro­fessionnelle d ans le travail social.

2 Elle s'effectue dans des organismes de droit public ou de droit privé garantissant une activité professionnelle quali­fiée et un encadrement adéquat.

Art. 5 Intégration de la théorie et de la pratique

Les écoles assurent l'intégration de la formation théorique et pratique. Celle-ci s'effectue dans des formes pédagogiques diverses, n otamment par la supervision ou la réflexion sur la pratique.

Ari. 6 Plan d 'études

La formation est dispensée conformém ent au plan d'études éd icté ou approuvé par le canton.

Art. 7 Conditions d 'admission

1 L'admission à la formation présuppose: a. un titre d u 2e cycle de l'enseignement secondaire déli ­

vré a près une formation professionnelle reconnue d e trois ans ou une formation générale reconnue,

b. une expérience professionnelle d 'une année au moins, c. la réussite d ' un examen d'aptitude.

2 A l'intention d es personnes âgées de plus de 30 ans et qui ne remplissent pas les conditions formelles d'admission, les écoles prévoient un examen d'admission ou d' autres formes de sélection .

Art. 8 Durée

1 La durée de la form ation est de trois ans au moins et com­prend un nomb re m inimal de 3200 périodes.

2 Sont compris dans la durée de la formation l'enseignement théorique, la form a tion pratique, l'in tégra tion théorique­pratique, les exam ens et la rédaction du travail de diplôm e.

3 La formation pratique comprend au moins 1500 périod es, les autres élém ents totalisent 1600 périodes au moins.

4 Les formations dans une fili èJ"e supplémentaire ou dans un autre domaine de spécialisa tion s'étendent sur un an au moins et comprennent au minimum 400 périodes.

41

Page 23: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Art. 9 Qualification du corps enseignant et des prati­ciennes et praticiens formateurs

1 Les enseignants e t enseignants sont en possession d'un titre d'une haute école ou d'une école professionnelle supé­rieure. Ils ont des compétences méthodologiques et didac­tiques.

2 Les praticiennes et praticiens formateurs sont en posses­sion d' un diplôme de travail social et justifient d' Llne expé­rience professionnelle de plusieurs années.

:} Les écoles offrent et encouragent le perfectionnement de leu r corps enseignant et de leurs praticiennes et praticiens formateurs tant au niveau théorique qu e pratique. Elles veillent à ce qu' ils adaptent régulièrement leur enseigne­ment à l'évolution de leur discipline et à cel le des méthodes pédagogiques.

Section 2: Procédure d'obtention du diplôme

Art. 10 Règlement du diplôme

Chaque école dispose d 'un règlement édic té ou approuvé par le canton, qui spécifi e les conditions particu lières re­quises en vue de l'obtention du diplôme, le mode de nomi­nation et la tâche des experts et des expertes ainsi que les voies de droit.

Art. 11 Obtention du diplôme

1 Le diplôme est délivré sur la base de l'évaluation des élé­ments suivants: a. réslùtats obtenus durant la formation, b. travail de diplôme, c. examen de diplôme.

Z Le travail de diplôme porte sur un sujet relevant du travail social et est rédigé au COUIS d'une période définie. Chaque étudiant ou é tudiante est suivi d ans ce trava il par un ou plusieurs enseignants.

3 Au cours de l'examen de diplôme sont évaluées les connaissances théoriques ainsi que les capacités nécessaires à l'exercice de la profession.

4 En règle générale, l'examen de diplôme est conduit par les enseignants et enseignantes de l' école et des experts et ex­pertes externes.

Art. 12 Diplôme

1 Le diplôme contient: a. la désignation de l'école et du canton où elle a son siège, b. les données personnelles du diplômé ou de la diplômée, c. la mention "Diplôme de travail social", ave~ l' indication

de la filière ou du domaine de spécialisation choisis et de la dénomination professionnelle correspondante,

d. la signature de la direction de l'école et de l'autorité de surveillance compétente,

e. le lieu et la date.

Z Le diplôme reconnu comporte en outre la mention «Le di­plôme est reconn u en Suisse (décision de la Conférence suis­se des directeurs cantonaux d e l'instruction publique du .. . )>>.

42

Art. 13 Titre

Le titulaire ou la titulaire d'un diplôme reconnu est habilité à porter, selon la filière ou le domaine de spécialisation choi­sis, un des titres suivants: a. «Assistant social, diplômé ESTS», «Assistante sociale, di·

plômée ESTS., b. «Educateur spécialisé, diplômé ESTS», «Educatrice spé­

cialisée, diplômée ESTS», Maitre soclo-professionnel, di­plômé ESTS, «Maîtresse socio-professionnelle, diplômée ESTS» ou «Educateur de la petite enfance, diplômé ESTS», «Educatl"ice de la petite enfance, diplômée ESTS»,

c. «Animateur sOcioClùturel, diplômé ESTS», «Animatrice socioculturelle, diplômée ESTS» ,

Chapitre 3: Procédure de reconnaissance

Art. 14 Commission de reconnaissance

1 Une commission de reconnaissance est chargée d'examiner les demandes de reconnaissance, de contrôler périodique­ment le registre des dip lômes (art. 18) e t de traiter toute autre question en relation avec la formation en travail social en Suisse. Elle coordonne son travail avec la Commission fé­dérale pour les écoles supérieures de travail social.

2 La commission se compose de sept membres au maxi­mum. Les régions linguistiques de la Suisse doivent être dû­ment représentées.

3 Le Comité de la CDIP nomme les membres de la commis­sion ainsi que leur président(e). La Conférence des direc­teurs cantonaux des affaires sociales et la Conférence suisse des écoles supérieures de travail social ont le droit de pro­poser leurs représentants et représentantes.

4 Le Secrétariat de la CDIP assume les fonctions de secréta­riat de la commission de reconnaissance.

Art. 15 Demande de reconnaissance

1 Le canton présente sa demande de reconnaissance à la CDIP, accompagnée de toute la documentation utile à l'exa­men de la demande.

2 La commission de reconnaissance examine la demande et présente une proposition à la CDIP.

3 Les membres de la commission peuvent assister aux cours et aux examens et demander des documents complémen­taires.

Art. 16 Décision

1 La décision d'accorder, de refuser ou d'annuler la recon­naissance d ' un diplôme est du ressort du Comité de la COIP.

2 Quand il y a refus ou annu lation d'une reconnaissance, il faut en préciser les motifs dans la décision y relative et indi­quer les mesures qui doivent être prises pour que le diplô­me puisse être ultérieurement reconnu.

Art. 17 Début de validité de la reconnaissance

La commission de reconnaissance fixe la date à partir de la­quelle la décision de reconnaissance déploie ses effets.

R~ -Septembre 1997

Art. 18 Registre

1 La CDTP tient un registre des diplômes reconnus.

Z Si le diplôme ne remplit plus les exigences minimales fixées par le présent règlement, le Comité de la CDIP octroie au canton un délai convenable pour combler les lacunes constatées. L'autorité responsable de l'école concernée en est informée.

Chapitre 4: Reconnaissance de diplômes étrangers Art. 19

1 La CDIP peut reconnaître les diplôrnes étrangers confor­mément aux principes du présent règlement et compte tenu du droit international.

2 Elle peut prescrire à cet effet des stages d'adaptation, des examens d'aptitude ou une expérience professionnelle sup­plémentaire.

3 Pour ce qui concerne la procédure, le chapitre 3 du présent règlement est applicable par analogie. La CDIP consulte les associations scolaires et professionnel1es.

• Le Comité de la CDIP peut déléguer une ou plusieurs de ses compétences à ]a commission de reconnaissance ou au secrétariat de celle-ci.

Chapitre 5: Voies de droit Art. 20

Toute contestation des décisions de l' autorité de reconnais­sance peut faire l'objet d' une réclamation de droit public ou d' un recours de droit public auprès du Tribunal fédéral (art. 10 de l'accord sur la reconnaissance des diplômes).

Chapitre 6: Dispositions finales

Art. 21 Dispositions transitoires

1 Les diplômes reconnus par un canton, qui ont été délivrés avant l'attribution de la reconnaissance au sens du présent règlement, seront également reconnus, dès que les premiers diplômes de travail social aUTont été reconnus selon le pré­sent règlement.

2 Les titulaires de diplômes reconnus au sens du 1er alinéa sont habilités à porter, selon leur domaine de spécialisation ou la filièl"e choisie, le titre cOlTespondant mentjonné à }' ar­ticle 13.

3 Le secrétariat de la commission de reconnaissance remet sur demande une attestation de reconnaissance.

Art. 22 Entrée en vigueur

l Le présent règlement entre en vigueur le 1er juillet 1997.

2 Il s'applique à l'ensemble des cantons qui ont fait acte d'adhésion à l'accord sur la reconnaissance des diplômes.

Berne, le 6 juin 1997 Le président: Schmid Le secrétaire: Arnet

,. Ces deux dénominations professionnelles, q ui ne sont connues ni en Suisse alémanique ni en Suisse italienne, ap­paraissent uniquement dans la version française.

R~ -Septembre 1997

Animation à St-Maurice Pr;,en," des ,nim,teurs d. bronches à l'ODIS d. St-M,uric.e

Adivité (réatrkes Manuelles (ACM) Corinne Dervey

Dot,,: 3.9 / 1.10 / 5.11 / 3.1 2/ 14.1.98 / 4.2 /. 4.3/1.4/6.5/ 3.6 En principe le 1- mercredi du m~, hors congé, I(ol'ires de 14h00 à 17h00

Mayens Audiovisuel. (MA V) Jacques Dussez

D,tes: 3.9 / 1.10 / 5.11 / 3.12 / 14.1.98 / 4.2 /. 4.3 / 1.4 / 6.5 / 3.6 En principe 1. 1 er meru,di du moi, hors congé, I(ol'ires de 14h00 à 17h00

Français Stéphon. Germ,nier / M"cellin Fumeo",

Dot,,: 10.9/ 8.10 / 12.11 / 10.12 / 14.1.98 / 11.2 /. 11.3 / 1.4 / 13.5 / 3.6 En principe le 2- mercredi du moi, hors congé, I(ol,ir" 14h00 à 17h00

Informatique 5erg. R,ppoz

Dotes: 10.9/ 8.10 / 12.11 / 10.1 2/ 14.1.98 / 11.2 /. 11.3 / 1.4 /1 3.5 / 3.6 En principe 1. 2- mercredi du moi, hors congés I(oloires 14h00 à 17h00

Éducation religieuse Morc Lompo

D,tes: 17.9/ 15.10 / 19.11 / 17.12 / 21.1.98 / 18.2 /. 18.3 / 22.4 / 13.5 / 17.6 En principe le 3' mercredi du moi, hors congé, I(ol'ires 14h00 à 17h00

Environnement Antoin. Mudry

D,tes: 24.9/ 29.10 / 26.11 / 17.12 / 28.1.98 / 18.2 /. 25.3 / 29.4 / 27.5 / 24.6 En principe le 4' mercredi du moi, hors congés I(ol'ires 14h00 à 17h00

Éducation muskale 8ernord Oberholzer

Dotes: 24.9/29.10 / 26.11 / 17.12/28.1.98 / 18.2 /. 25.3 / 29.4 / 27.5 / 24.6 En princip. 1. 4-mercredi du moi, hors congés I(ol'ires 14h00 à 17h00

Mathématiques Sur d.m,ndetéléphonique (027/ 606.41.64)

43

Page 24: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

Informations et directives -Année scolaire 1997-1998

Communiqué à l'intention des enseignants des écoles enfantines et primaires

Les mutations au sein du DECS (Département de l'Educa­tion, de la Culture et du Sport) n'étant pas achevées, nous avons jugé prématuré de vous livrer un document amendé contenant les informations utiles pour l'année scolaire qui vient de s'ouvrir.

Nous vous proposons d'utiliser le fascicule que vous avez reçu durant l'été 1996 avec les modifications ci-dessous. «Résonances» vous communiquera tout au long de l'année scolaire les indications importantes.

Modifications/lnformations complémentaires

Page 1

Chef du Service de l'enseignement: M. Jean-François Lovey

Adjoint au Chef de Service: M. Pierre-Marie Gabioud

Responsable scientifique: Poste à repourvoir

Direction de l'école normale: M. Edmond Farquet

Inspection du 1er arrondissement: Poste à repourvoir

Page 5

Conseillers pédagogiques de l'enseignement spécialisé:

M. Philippe Nendaz: communes: les Agettes, Arbaz, Ayent, Bagnes, Bourg·St·Pierre, Bovernier, Charrat, Evolène, Fin· haut, Fully, Grimisuat, Hérémence, Liddes, Martigny, Mar· tigny-Combe, Mase, Nax, Nendaz, Orsières, Salins, Salvan, Savièse, Saxon, Sion, Sembrancher, Saint-Léonard, Saint­Martin, Trient, Vernamiège, Vex, Veysonnaz, Vollèges.

M. Michel Délitroz: communes de: Ardon, Chalais, Cha­moson, Champéry, 01ermignon, Chippis, Collombey, Collonges, Conthey, Dorénaz, Evionnaz, Grône, l séra­bIes, Lens·Icogne, Leytron, Massongex, Mex, Miège, Montana, Monthey, Port· Valais, Riddes, Saillon, Sierre, Saint·Gingolph, Saint-Maurice, Troistorrents, Val d'Illiez, Venthône, Vernayaz, Vérossaz, Veyras, Vissoie, Vouvry.

Page 10

ENVOI DE DOCUMENTS

Contrab'ement à la pratique usuelle, les listes d'élèves et les plans horaires sont expédiés, regroupés au Se.rvice de l'en­seignement, Planta 3, 1950 Sion.

44

Page 15

Examen cantonaux: les modalités et dates ne sont pas arrê­tées pour l'instant.

Mathématiques: introduction officielle des nouveaux moyens de IP à la rentrée. Veiller à ne pas omettre d'infor· mer les parents par le biais de la plaquette éditée à cet effet (disponible au dépôt des ouvrages scolaires). Les directions d'écoles et commissions scolaires tiennent à disposition des traductions de la plaquette dans les principales langues pra­tiquées par nos élèves.

Page 16

Programmes transitoires pour les classes de 4P et SP.

Pour les 6P: mixage possible de "Sing und Spiele mit" et du dossier présenté par l'animation L2.

Deux méthodes destinées aux classes primaires apparais· sent sur Je marché. Les classes de la région de Troistorrents (4P) ont pour mission de mettre à l'épreuve la méthode «Tamburin»; celles qui entourent le Cycle d' orientation d' Orsières (5P) la méthode «Auf Deutsch •. Dans l'attente des résultats de l'évaluation, le canton se refuse à investir dans la confection de moyens de transition.

Page 20

Education générale et promotion de la santé: suite de la formation, selon les indications données régulièrement par «Résonances» .

Education musicale: tous les enseignants devraient être au bénéfice de la formation nécessaire pour utiliser les moyens romands, qui sont donc introduits officiellement dans toutes les classes primaires du Valais romand.

Ceux qui n'auraient pas suivi le recyclage sont priés de s'an­noncer auprès du responsable de formation, M. Bernard Oberholzer.

Page 22

Grille horaire: une erreur à rectifier: mathématiques 2P: 255 minutes.

Le Service de l'enseignement reste à disposition poLir toute i1lfor­matiolt utile et souhaite à tous les enseignants tlne fructueuse an· née scolaire.

R~ -S'Plembre 1997

E 2000 / Département de l'éducation, de la culture et du sport

Formation u~ des enseignants (2' volée, groupes 1 el 2)

Le Groupe Formation de E2000 / DECSl, en collaboration avec le Centre Romand d'Enseignement à Distance (CRED) .. met sur pied un cursus de formation continuée2 pour les en­seignants.

de travail dont 120 en regroupement sous la direction d' un tuteur (10 demi·journées pour la première année). Il est composé de neuf modules. Chaque module correspond à un crédit. Neuf crédits donnent droit au label E2000 1 DECS.

Considérant la formation antérieure et la pratique profes­sionnelle attestée d es bénéficiaires, ce Label est reconnu équivalent à la formation exigée dans le domaine de la pé­dagogie .. de la didactique et de la pratique, selon l'article 84a de la loi du 17 novembre 1994 modifiant la loi du 4 juillet 1962 sur l'instruction publique. Le DECS se réserve le droit d'une supervision de la pratique professionnelle de ces en· seignants3.

Les supports de cours sont réalisés par la Télé·universi té du Québec (Canada) en collaboration avec E2000 1 DECS For­mation.

CADRE GÉNÉRAL

Cette formation de haut niveau donne droit à l'obtention du label E 2000 1 DECS, certificat de formation continuée des enseignants, attesté par le CRED. Elle concerne tous les ordres d' enseignement et se déroule sous la forme d'un en­seignement à distance.

Le cursus s'étend sur 36 mois et totalise environ 600 heures

Pour les deux premiers groupes de cette deuxième volée, les inscriptions sont limitées à 48 étudiants; elles sont défini­tives, dès leur acceptation par la Direction de E2000 1 DECS.

1

Psychologie d'apprentissage

cogllitivisme et constructivisme

Du behaviorisme au constructivis­me; le modèle cognitiviste; le trai­tement de l'information; les straté­gies d'apprentissage; le processus d'apprentissage: ses aspects cogni­tifs, affectifs et métacognitifs; les stratégies d'enseignement.

4

Psychologie du développement

eruant, adolescent et adulte

Evolution cognitive, affective et sociale de la personne; probléma­tiques contemporaines reliées aux grandes étapes de développement.

2

Psychologie sociale

interactions et communications

La communication interperSol1-llelle; le fonctionnement des groupes; le leadership et le pouvoir.

5 Rôle de l'enseignant comme soutien au développement

une p édagogie différenciée

Les méthodes pédagogiques; l'inté­gration des savoirs; apprendre à apprendre; la relation de média­tiOn; les compétences; l'école: lieu de culture communautaire; straté­gies d'intervention selon l'appre­nant.

1 Département de l'éducation, de la culture et du sport.

3

Sociologie de l'éducation

contexte et culture

Ecole et ettlture; la relation école et communauté; les relations entre les différents partenaires de l'école; le syslème scolaire, ses acteurs, Ses enjeux.

6 Difficultés d ' apprentissages

scolaires marginalité ou différence

Processus d'apprentissage et diffé­rences; caractéristiques des élèves différents; intégration ou margina­lisalion et exclusion; intervention d'a ide et prévention; échecs sco­laires et conflits de valel/rs ou dis­tance culturelle.

2 La formation continuée se distingue de la formation continue par le fait qu'elle est facultative, le résultat d'une démarche personnelle, à la charge financière du demandeur (en partie voire en totalité).

3 Selon la décision du Chef du département de l'éducation, de la culture et du sport du 20 juin 1997.

R~ -S.plembre 1997 45

Page 25: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

7 8 9

Didactique La communication Evaluation et qualité et intervention pédagogique; pédagogique

enseignement et techniqpes actuelles régulation des processus de for-

transfert et contre-transfert; la mati on; assurance qualité.

construction des compétences, séduction; la parole; le métier stratégies d'apprentissage; du de l'humain. curriculum et des méthodolo-gies à la pratique pédagogique.

ORGANISATION

La formation se déroille sur 3 ans, de novembre 1997 à l'automne 2000. Une année de formation (3 mo­dules) comprend 40 heures de regroupement (10 demi-journées, le samedi matin).

Chaque module de formation est organisé de la façon suivante:

- une demj-journée d'introduction avec le TUTEUR (responsable d'un groupe d'étudiants).

- des lectures et travaux personnels (essentiellement des mises en œuvre dans son environnen1ent d'en­seignant) complétés paf deux regroupements d 'une demi-journée chacun (sous la responsabilité du tu­teur).

Chaque année, r étudiant fournit un travail soumis à évaluation pour obtenir les crédits concernés.

FRAIS

La participation financière de chaque étudiant est de 250.- par année (750.- au total). Ce montant ne com­prend pas les frais inhérents aux documents distri­bués et lectures.

RENSEIGNEMENTS COMPLÉMENTAIRES

Vous pouvez obtenir tous les renseignements complé­mentaires nécessaires auprès de:

An taille Ml/dry, responsable du groupe Formatioll, ORDP, Grave/one 5, Sioll - Tél. 027/60641 68 (Ma et Me)

INSCRIPTION

Si vous désirez suivre cette formation, veuillez poser votre candidature en remplissant le coupon ci-dessous et en le faisant parvenir avant le 19 septembre 1997 à l'adresse suivante:

Formation E 2000 / DECS, ORDP, Grave/olle 5, 19505ioll.

r----------------------------------------------------------------------------------------, DEMANDE D'INSCRIPTION

À LA FORMATION CONTINUÉE DES ENSEIGNANTS (LABEL E 2000 / DECS)

NOM, PRÉNOM: _

DEGRÉ ET LIEU D'ENSEIGNEMENT: ____ _

ADRESSE: _ _

TÉLÉPHONE prof: ___ _ _ ____ _ privé: ____________________________ __

Par ma signature, je m'engage à suivre la formation dans sa totalité (9 modilles sur 3 ans).

LIEU, DATE: ___________ _ SIGNATURE: ____ ______ __ L ______ __ ____________________ _ ___ ______________________________________________________ _ _ ~

46

Formation E 2000 / DECS, Antoine Mudry

R~ -Seplembre 1997

Socrates • Ecoles suisses pas exclues Etes-vous intéressés à développer des contacts avec des enseignants et des classes à l'étranger? Si oui, le programme européen d'éduca­tion SOCRATES vous concerne.

SOCRA TES est le programme d'action de l'Union européenne (DE) pour la coopération dans le domaine de l'édu­cation. Il couvre les années 1995-1999 et est doté d'un budget de 859 Mio. ECU (1.3 Mia. Frs.). Bien que la Suisse ne soit pas membre de l'UE, les établis­sements de formation suisses peuvent, à certaines conditions, participer aux projets SOCRA TES. Le financement est assuré par l'Office fédéral de l'éduca­tion et de la science.

Les objectifs

Le but de SOCRA TES est d'encourager la coopération européenne dans le do­maine de l'éducation. On vise ainsi à en améliorer la qualité, à encourager la ctimension interculturelle et à accroître la mobilité des enseignants. Type de projets soutenus: réseaux et partenariats rassemblant plusieurs ins­titutions de formation de différents pays, échange et mobilité d'ensei­gnants, cours transnationaux de for­mation pour le personnel enseignant, etc.

Les domaines

SOCRA TES comprend 6 domaines d'action: - l'éducation scolaire (COMENIUS) - le soutien à l'apprentissage des

langues étrangères (LINGUA) - l'éducation universitaire

(ERASMUS) - l' enseignement ouvert et à distance - l'éducation des adultes - l'échange d' informations et d'expé-

riences sur les systèmes et politiques de l'éducation.

Pour les secteurs du préscolaire au se­condaire II. ce sont essentiellement les volets COMENIUS et LINGUA qui présentent de l'intérêt.

COMENIUS (éducation scolaire) COMENIUS soutient des projets dans

le cadre de différentes actions: • Partenariats scolaires et projets éduca­

tifs européens

R~ -Seplembre 1997

Cette action encourage les partena­riats scolaires visant à développer un projet européen de formation. Thèmes possibles: patrimoine cultu­rel, protection de l'environnement, technique, égalité des chances, mé­dias etc. Les projets doivent impli­quer plusieurs classes de différents pays et être intégrés au plan d'études. Une dimension interdisci­plinaire est souhaitable.

• Éducation d'enfants de groupes défavo­risés/Éducation interculturelle Les enfants de travailleurs migrants devraient bénéficier d ' un enseigne­ment aussi bien dans la langue du pays hôte, que dans la langue et sur la culture du pays d'origine. Pour les enfants de travailleurs itinérants, des mesures spé.ciales devraient être dé­veloppées, afin d'améliorer leur édu­cation scolaire et de facUiter leur passage de l'école à la vie active. Dans le domaine de l'éducation in­terculturelle, on développera des projets ayant pour objectif d'encou­rager la compréhension des diffé­rences culturelles et religieuses.

• Formation continue pour enseignants Fonds pour l'organisation de cours de formation continue européenne, ainsi que la participation à de tels cours.

LINGUA (Soutien à l'apprentissage de langues étrangères)

L'objectif de LINGUA est de soutenir l' apprentissage des langues officielles de l'Union européenne (allemand, an­glais, danois, espagnol, finnois, fran­çais, grec, italien, néerlandais, portu­gais et suédois). Accent mis sur les langues les moins parlées. LINGU A soutient des projets concer­nant la formation et la formation conti­nue des enseignants de langues étran­gères, le développement de moyens d'enseignement, ainsi qu'à des projets de formation transnationaux motivant les jeunes à apprendre les langues étrangères el à pratiquer l'acquis.

Le réseau d'information suisse

Pour faciliter la participation suisse aux programmes européens de re­cherche et de formation, l'Office fédé­ral de l'éducation et de la science a mis sur pied un réseau d'information com­posé de:

Office fédéral de l'éducation et de la scierlce Euro-Guichets dans toutes les Hautes écoles suisses: Votre point d'entrée pour tous les programmes Poi"ts de contnct nationaux/Agences: Spécialistes de certains programmes SwissCore: Bureau de liaison suisse à Bruxelles.

Le point de contact pour les cantons du Valais et de Fribourg, l'Euro-Gui­chet de l'Université de Fribourg, se tient volontiers à votre disposition.

r - - - - - - - - - - - ---------- - - - - - -,

Informations St/r le plan régional

Euro-Guichet Valais et Fribourg Université de Fribourg Pérolles - 1700 Fribourg

Tel. 026/ 300 73 30 Fax 026/ 300 97 28

e-mail [email protected]

Points de contact nationnux pour COMENIUS et LINGUA

Conférence des directeurs de l'instruction publique (COIP)

Rémy Rosset ,Tel. 031 / 309 5111- Fax 031 /309 5150, , , L ___________________________ .J

47

Page 26: Résonances, mensuel de l'Ecole valaisanne, septembre 1997

UN NOUVEAU DIRECTEUR POUR LE CENTRE ORIPH DE PONT-DE-LA-MORGE

Lors de sa séance du 12 juin, le comité de direction de l'ORIPH a choisi son futur directeur pour son institu­tion valaisanne de Pont-de­la-Morge, en la personne de M. Dominique Rast. Le fu­tur directeur de cette insti­tution sociale est citoyen de la commune de Fully, âgé de 37 ans, marié à Mm~ Sabi­ne Rast-Perret et père de deux enfants, Gautier et Virgile.

M. Dominique Rast dispose d ' une expérience d ' une quinzaine d'années dans le domaine de la prise en char­ge des personnes handica­pées et plus particulière­m e nt a uprès de la FOVAHM (Fondation Va­laisanne en faveur des per­sonnes handicapées men­tales). Au sein de cette institution sociale, le futur directeur de l'ORIPH a dé­buté comme éducateur spé­cialisé. Par la suite, la FO­V AHM lui a confié une fonction de cadre et diffé­rentes responsabilités con­cernant l'exécution de pro­je ts . fI a notamment par­ticipé à la création d'appar­tements protégés, construc­tion et ouverture de nou­veaux établissements dans le Valais romand. Depuis 8 ans, il occupe une fonction dans l'équipe de direction de la FOV AHM. Il est res­ponsable du centre socio­éducatif La Meunière à Col­lombey. Cet établissement

48

héberge des personnes han­dicapées mentales adultes.

Sur le plan de la formation, M. Dominique Rast dispose d'un bagage solide. Il a dé­buté sa carrière dans le do­maine de la pédagogie spé­cialisée par une formation d'éducateur spécialisé au­près du Centre de formation pédagogique e t sociale à Sion. Le certificat ASFORI destiné aux directeurs d' ins­titutions d ' utilité publique lui permet de disposer des compétences nécesaires à la conduite du personnel, à la gestion financière et aux méthodes d 'évaluation. Sa formation de base a été cou­ronnée par un diplôme uni-

versitaire en politique socia­le auprès de la Faculté des sciences économiques et so­ciales de l'Université de Ge­nève. Parallèlement à son activité professionnelle auprès du centre socio-éducatif La Meunière, Monsieur Domi­nique Rast a accepté diffé­rentes tâches dans le domai­ne social. Relevons plus particulièrement sa fonction de directeur de recherche en éducation spécialisée, son mandat de chargé de cours auprès du Centre de forma­tion pédagogique et sociale, la vice-présidence du Cen­tre médico-social de Marti­gny et de la Fondahon SOS­Village d'enfants.

TABLE RONDE

M. Dominique Rast entrera en automne prochain dans sa nouvelle fonction. n rem­placera l'actuel directeur, M. Georges Lamon. Ce der­nier a marqué de manière importante l'éducation spé­cialisée dans le canton du Valais. Son concept de la pé­dagogie positive axée sur les besoi ns de l'enfant et de ses potentialités a permis à l'ORIPH de Pont-de-Ia-Mor­ge d' être une institution moderne et efficace au ser­vice des jeunes. Nous souhaitons au nou­veau directeur une pleine réussite face au défi de for­mer des jeunes ayant des problèmes d'apprentissage.

LE COMITÉ DE L'ORIPH

Ecole et formation des enseignants Dons le codre de la formolion conlinuée des enseignanls dispensée par le (entre romand d'enseignemenl à dislance (CREDI, une lable ronde sera organisée

le 26 septembre 1997, à 20 h DO, à l'aula du Lycée-Collège de la Planta à Sion

les inlervenanls, MM. A. Pedroza, sociologue, W. S(hnyder, polilique, el un psy(hOlhérapeule (personne à (onfir­mer) exposeront leur vision del 'é(ole lelle qu'elle eSI, lelle qu 'elle devrail êlre. Ils apporteronl égalemenlleurs idées sur la formalion des enseignanls.

la soirée esl égalemenl ouverle aux enseignonls ne suivanl pas la formolion.

Le groupe de Martigny

Nomination au Service de l'enseignement M. Pierre-Marie Gabioud a été nommé adjoint du chef de service de l'enseignement. Il secondera M. lovey avec la responsabilité des écoles obligatoires du Valais romand. M. Gabioud, qui a assuré l'intérim au Service de l'enseignement primaire suite au départ ù la retraite de M. Pannatier, était inspecteur slOlaire_ Son poste sera prochainement repourvu.

R~ -Septembre 1997

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met ou (oncours le poste suivonl:

Directeur/Directrice Mission: Oirecliongéniroledel'é<ole.

Profil: - Autorité naturelle, sens de 10 communicotion, aptitude ou travail en équipe, (apacité il gérer des conflits; - esprit de décision; lolenl el aptitudes pour l'orgonisalioll el 10 plonifiCIIlion; - intérêt pour les relolions publiques; - prêtàunengogementtotol.

(onai/ions: - Eludes o<hevées, titulaire d'un brevet cantonol ou fédéral d'en~ejgnemenl (ev. diplôme d'en~eignemen l supérieur);

- allemand ou fran~ais comme langue moternelle, maîtrise de l'aulre langue, bonnes connaissances de l'espagnol;

- expériences professionnelles et de gestian (éventuellement dans une entreprise privée au dons l'administration publique);

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