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Rapport final d’enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques Enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques de la population cible du projet mis en œuvre par Welthungerhilfe quant à la gestion des risques de catastrophes naturelles
Phase 1 - Novembre 2011 – Janvier 2012
Marion Ventalon
Marco Di Cecco
2 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Préface
Welthungerhilfe est engagée en Haïti depuis 1975, grâce à des activités de développement rural et le renforcement des capacités nationales dans le cadre de son parcours historique, il a voulu investir des ressources dans la gestion des facteurs de risque de catastrophes naturelles. Grâce à la collaboration avec les institutions nationales et internationales, de recherche, avec le soutien financier de nombreuses institutions, ce processus a commencé à travers surtout des œuvres de mitigation des risques, avec la participation directe et constante des autorités locales. Dans le cadre de la gestion des risques, auxquels Haïti est malheureusement l'un des pays les plus vulnérables, Welthungerhilfe a décidé d'investir dans autre phase du processus de gestion des risques, en particulier sur la prévention et la préparation. Welthungerhilfe grâce à un cofinancement ECHO (notamment le programme DIPECHO) a décidé d'investir dans le renforcement des institutions nationales chargées de la gestion directe des risques, la DPC, comme institution mandataire, qui représente le partenaire et le bénéficiaire direct de cette action. Les lignes directrices internes de Welthungerhilfe, suivre les directives des institutions internationales et nationales, et adopter leur stratégies opérationnelles. Dans ces directives sont prises en considération les actions proposées par le GoH présenté à la conférence à New York le 10 Mars 2010 et se conformer à la Convention et du Cadre de Hyogo à travers le Hyogo Framework for Action. Les points clés des ces lignes directrices que Welthungerhilfe met en place sont :
• le renforcement de la capacité d'intervention d'urgence ; • le renforcement des structures en charge de la gestion de crise ; • une prise de conscience continue, et l'amélioration de la connaissance des
vulnérabilités et des menaces liées à des événements naturels. Le but de cette analyse est donc d'apporter une contribution en termes de compensions des connaissances, des aptitudes et des pratiques des communautés haïtienne (en particulier les trois villes de Petit-Goâve, Grand-Goâve et Jacmel) dans la gestion des catastrophes naturelles et leur gestion.
Marco Di Cecco Tech Adv DRR
Welthungerhilfe
3 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques de la population cible du projet mis en œuvre par Welthungerhilfe quant à la gestion des risques de catastrophes naturelles
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Marion Ventalon
Marco Di Cecco
4 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
SOMMAIRE
Liste des sigles et abréviations………………………………………………… ……………….4 Introduction ……………………………………………………………..………………… ………. 5 1. Objectifs et cadre de l’enquête…………………………………………… …………………. 5
1.1 Le contexte haïtien …………..………………….………………………………. ............. 5 1.1.1 Données générales ……..……………………………………………………………..5 1.1.2 Cadre légal et institutionnel………………………………………..…....................... 6 1.1.3 Le projet de la Welthungerhilfe …………….…………………….……...………….. 8
1.2 Méthodologie de l’enquête …..………………….………………………… ……............ 8 1.2.1 Contexte et objectifs de l’enquête ………………………………………..…............ 8 1.2.2 Concepts clés …………….…………………….…….............................................. 9 1.2.3 Echantillonnage………………………………………………………………………..10 1.2.4 Questionnaire ………………………………………………………………..………..11 1.2.5 Déroulement de la première phase de l’enquête………………………………......11
2. Résultats et analyse ……………………………………………… ………………………….. 12 2.1 Données générales…………………………………………………………….………….1 2 2.2 Connaissances…………….………… ……………………………………………………14
2.2.1 Connaissances des risques de catastrophes naturelles…………………………..14 2.2.2 Connaissances sur l’origine des catastrophes naturelles…………………………25 2.2.3 Connaissances sur l’impact des catastrophes naturelles…………………………29 2.2.4 Connaissances des acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes naturelles………………………………………………………..31 2.2.5 Connaissances des systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles…………………………………………………………………………………….39
2.3 Attitudes ………… ………………………………..…………………………………….... 43 2.3.1 Attitudes vis-à-vis des risques de catastrophes naturelles………………………..43 2.3.2 Attitudes liées aux acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes naturelles………………………………………………………………….53 2.3.3 Attitudes vis-à-vis des systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles…………………………………………………………………………………….56 2.3.4 Attitudes quant aux media de communication pour la gestion des risques de catastrophes naturelles……………………………………………………………………..63
2.4 Pratiques ……… ….……………………………………………………………………….65 2.5 Analyse ……………… ……..…………………………………………………………….. 74
Conclusion ……………………………………………………………..………………… ………. 77 Liste des figures………… …………………………...……………………………………………79 Références bibliographiques………………………………..…………………..… ……………82 Annexe I – Questionnaire de l’enquête (version fran çaise)…………..……………………83
5 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Liste des sigles et abréviations
CAP : Connaissances, Attitudes et Pratiques
CASEC/ASEC : Conseil Administratif des Sections Communales/Assemblées des Sections Communales
CLPC : Comité Local de Protection Civile
DIPECHO : Disaster Preparedness ECHO
DPC : Direction de la Protection civile
GG : Grand Goâve
PG : Petit Goâve
PNGRD : Plan national de gestion des risques et des désastres
SNGRD : Système national de gestion des risques et des désastres
UNU-EHS : the United Nations University Institute for Environment and Human Security
WRI : World Risk Index
6 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
INTRODUCTION
Le nombre de décès et de pertes économiques liés à des catastrophes naturelles, qui avait fortement baissé en 2008 (10 445 décès comparés à une moyenne de 66 000 décès par an au cours des huit dernières années), a fortement progressé en 2010 en raison du séisme catastrophique du 12 janvier 2010 en Haïti qui a causé la mort, selon les estimations, de 233 000 personnes1. De même, la baisse des pertes économiques (27,9 milliards de dollars comparés à une moyenne annuelle de 93,1 milliards de dollars au cours des huit dernières années) aura été de courte durée puisque ces pertes représentent uniquement pour Haïti, selon les estimations, environ 8 milliards de dollars2. C’est dire combien la gestion des risques de catastrophes naturelles représente un enjeu majeur pour Haïti.
Selon une étude menée par la Banque Mondiale (World Bank’s Natural Disaster Hotspot Study), Haïti est l’un des pays le plus exposé à de multiples catastrophes naturelles. Le pays est d’une part exposé à des risques hydrométéorologiques (avec 96% de la population vivant à risque de cyclones, tempêtes tropicales, etc.) mais se situe également dans une zone sismiquement active, recoupée par plusieurs grandes failles tectoniques. A ces caractéristiques géographiques s’ajoutent les facteurs sociaux, politiques, économiques propres au pays, qui contribuent à accentuer sa vulnérabilité.
L’Organisation Non Gouvernementale internationale Welthungerhilfe est présente en Haïti depuis 1974. Depuis cette date, 135 projets ont été mis en œuvre par l’organisation principalement dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’irrigation, de l’amélioration des infrastructures rurales et de la gestion des ressources. Suite au séisme du 12 janvier 2010, l’organisation est intervenue dès la phase d’urgence (nettoyage des gravats à Jacmel) et à compter de juin 2010 dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes naturelles. C’est dans le cadre de cette intervention qu’a été menée l’enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques (CAP) quant à la gestion des risques de catastrophes naturelles, dont le présent rapport fait état des principaux résultats.
1. Objectifs et cadre de l’enquête 1.1 Le contexte haïtien
1.1.1 Données générales
Comme évoqué précédemment, la situation géographique d’Haïti en fait un pays exposé aux aléas naturels. Surtout, outre son exposition géographique, le pays présente une vulnérabilité sociale et institutionnelle qui intensifie l’impact des catastrophes naturelles, réduisant parfois à néant les efforts faits pendant des années en termes de développement du pays.
L’indice mondial de risque (World Risk Index, WRI), élaboré par l’Institut universitaire des Nations unies pour l’Environnement et la Sécurité humaine (UNU-EHS), défini le risque
1 Données Banque Mondiale 2 Ibid.
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comme l'interaction entre un risque naturel et la vulnérabilité humaine d'une communauté donnée, et prend en compte les facteurs sociaux, politiques, économiques et environnementaux afin de déterminer la capacité d’une communauté touchée par une catastrophe à y faire face. Selon les critères établis pour cet indice, Haïti présenterait en 2011 :
- L’un des indices de prédisposition (la probabilité qu'une société ou qu'un écosystème donné soit endommagé en cas de catastrophe naturelle) les plus élevés au monde (parmi les 15 premiers) ;
- L’un des indices de capacités à faire face aux catastrophes naturelles (en fonction du type de gouvernance, du niveau de préparation, du degré d'anticipation des systèmes d'alerte, des services médicaux et du niveau de sécurité sociale et matérielle) les plus bas au monde (parmi les 15 premiers)3 ;
Avec un indice d’exposition à un risque naturel élevé, Haïti présente un indice de vulnérabilité générale très élevé.
La densité élevée de la population (pouvant atteindre jusqu’à 40 000 habitants/km2 dans la capitale), le niveau élevé de pauvreté, la faiblesse des infrastructures, la dégradation environnementale sévère (2% seulement de couverture forestière), constituent autant de pressions qui accentuent la vulnérabilité du pays et contribuent à intensifier l’impact des aléas naturels qui frappent le pays.
77% de la population haïtienne vit avec moins de 2 dollars américains par jour, et 52% vit avec moins d’un dollar par jour. Haïti se classe en 2011 158ème pays (sur 187) en termes d’indice de développement humain.4 Ces conditions de vie précaires diminuent drastiquement les capacités et la résilience de la population haïtienne à faire face à l’impact de potentielles catastrophes naturelles. En outre, l’instabilité politique qu’a connue le pays au cours des dernières décennies a freiné l’efficacité d’une éventuelle politique environnementale intégrant les risques et la vulnérabilité. Haïti se classe d’ailleurs comme le 5ème Etat au monde dans la liste des Etats défaillants.5 Si des structures institutionnelles ont été mises en place avant le séisme du 12 janvier 2010, la faiblesse de la structure et l’échec du gouvernement à adresser sa vulnérabilité étaient évidents au moment de l’urgence.
1.1.2 Cadre légal et institutionnel
En Haïti, la gestion des risques et des désastres est l’attribution depuis 2001 du Système national de gestion des risques et des désastres (SNGRD). Le mandat global de ce « système », constitué de diverses institutions, est de mettre en œuvre les opérations d’urgence et de gérer le risque de catastrophe. Pour ce faire, chaque institution composant le « système » dispose ensuite de son propre mandat et niveau d’action (national, régional, local).
3 World Risk Report, 2011
4 Rapport sur le développement humain, PNUD, 2011. 5 The Fund for Peace, 2011
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Le système global est représenté dans l’organigramme suivant
Figure 1 - Logigramme du
La Direction de la Protection civileCréée en 1997 et rattachée au Ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales, la DPC coordonne le Secrétariat permanent de gestion des risques et des désastres (SPGRD), ainsi que les entités relevant de cette structure, dont locaux de protection civile. Son mformation, de la sensibilisation, des actions préventives, et de la gestion des désastres. La DPC, via le SPGRD, est également en charge de la mise en œuvre du Plan national de gestion des risques et des désastres (PNGRD) adopté en 2001.
Si le système existe depuis une dizaine d’années, sa capacité reste cependant faible, comme l’a mis en exergue le séisme du 12 janvier 2010. Parmi les principales faiblesses que comporte le système, on pourra citer lemanque de ressources (matérielles, humaines, financières), une décentralisation inachevée (les comités communaux n’existent que dans 110 des 165 communes, et très peu de comités locaux existent), la faiblesse du continuité en terme de politique, lié à l’instabilité politique qu’a connu le pays au cours des dernières décennies. Ainsi, si le PNGRD prévoyait de prioriser la gestion du risque (gestion
Welthungerhilfe janvier 2012
Le système global est représenté dans l’organigramme suivant :
Logigramme du Système national de gestion des risques et des désastres
Direction de la Protection civile (DPC) constitue le « bras » exécutif de ce système. Créée en 1997 et rattachée au Ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales, la DPC
rétariat permanent de gestion des risques et des désastres (SPGRD), ainsi que les entités relevant de cette structure, dont les comités départementaux, communaux et
de protection civile. Son mandat consiste essentiellement en la coordination de la formation, de la sensibilisation, des actions préventives, et de la gestion des désastres. La DPC, via le SPGRD, est également en charge de la mise en œuvre du Plan national de
des désastres (PNGRD) adopté en 2001.
Si le système existe depuis une dizaine d’années, sa capacité reste cependant faible, comme l’a mis en exergue le séisme du 12 janvier 2010. Parmi les principales faiblesses que comporte le système, on pourra citer les faibles capacités d’intervention liées au manque de ressources (matérielles, humaines, financières), une décentralisation inachevée (les comités communaux n’existent que dans 110 des 165 communes, et très peu de comités locaux existent), la faiblesse du cadre légal qui englobe le système, le manque de continuité en terme de politique, lié à l’instabilité politique qu’a connu le pays au cours des dernières décennies. Ainsi, si le PNGRD prévoyait de prioriser la gestion du risque (gestion
8
Système national de gestion des risques et des désastres
» exécutif de ce système. Créée en 1997 et rattachée au Ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales, la DPC
rétariat permanent de gestion des risques et des désastres (SPGRD), ainsi les comités départementaux, communaux et
andat consiste essentiellement en la coordination de la formation, de la sensibilisation, des actions préventives, et de la gestion des désastres. La DPC, via le SPGRD, est également en charge de la mise en œuvre du Plan national de
Si le système existe depuis une dizaine d’années, sa capacité reste cependant faible, comme l’a mis en exergue le séisme du 12 janvier 2010. Parmi les principales faiblesses
s faibles capacités d’intervention liées au manque de ressources (matérielles, humaines, financières), une décentralisation inachevée (les comités communaux n’existent que dans 110 des 165 communes, et très peu de
cadre légal qui englobe le système, le manque de continuité en terme de politique, lié à l’instabilité politique qu’a connu le pays au cours des dernières décennies. Ainsi, si le PNGRD prévoyait de prioriser la gestion du risque (gestion
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des causes) sur la gestion des désastres (gestion des effets) et la transversalité entre les différents axes de travail, en pratique, le SNGRD a souvent du priorisé la gestion des catastrophes naturelles, devant faire face aux nombreuses catastrophes naturelles ayant affecté le pays depuis sa création. Cette approche ad hoc est coûteuse, et n’a pas permis d’investir durablement (et rentablement), et de profiter des bénéfices économiques d’une stratégie d’investissement dans le domaine de la gestion des risques et de la vulnérabilité.
1.1.3 Le projet de la Welthungerhilfe
Comme évoqué précédemment, la Welthungerhilfe est intervenue en Haïti bien avant le séisme du 12 janvier 2010. Depuis la catastrophe, l’organisation a orienté ses interventions sur la base d’un programme de cinq années (2010-2014), élaboré à partir du plan d’action du gouvernement haïtien.
La prévention des catastrophes naturelles constitue l’un des domaines d’intervention prioritaires de ce programme, dont le projet financé par DIPECHO est l’un des projets phares.
Le projet Disaster Risk Reduction in Haiti: Enhancing disaster preparedness and awareness capacities in three multi-risks exposed communities, débuté au 1er juillet 2011 pour une durée de quinze mois, vise ainsi à accroitre la résilience et à réduire la vulnérabilité de la population de trois communes cibles, via un renforcement des capacités institutionnelles (DPC) et une gestion communautaire des risques de catastrophes naturelles. C’est dans le cadre la mise en place de cette dernière que la réalisation d’une enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques a été prévue au sein du projet.
L’enquête CAP devrait permettre d’atteindre deux objectifs : d’une part, constituer une valeur de référence (baseline) afin de mesurer les réalisations et l’impact final, une fois les activités réalisées (enquête CAP comparative), d’autre part, les résultats de l’enquête serviront de base pour élaborer une stratégie adaptée aux savoirs, savoir-être et savoir-faire de la population.
1.2 Méthodologie de l’enquête 1.2.1 Contexte et objectifs de l’enquête
L’objectif global de l’enquête consiste à « Identifier les Connaissances, Attitudes et Pratiques de la population cible du projet mis en œuvre par la Welthungerhilfe quant à la gestion des risques de catastrophes naturelles ».
Les objectifs opérationnels, définis avec l’équipe du projet, se déclinent principalement ainsi :
- « Estimer le niveau de connaissances sur les origines et causes des catastrophes naturelles » ; - « Estimer la perception des risques de catastrophes naturelles » ; - « Estimer la perception de la participation individuelle dans les systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles » ;
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- « Identifier les comportements en cas de catastrophes naturelles » ; - « Identifier les éventuelles résistances (sociales, économiques, culturelles, religieuses, etc.) à l’adoption de « bonnes pratiques » et plus généralement au développement des activités prévues par la Welthungerhilfe » ; - « Identifier les profil de répondants ayant une méconnaissance des bonnes pratiques à adopter en cas de catastrophes naturelles ». L’enquête se déroule dans les trois communes ciblées par le projet, et dans chacune des sections communales qui la composent : Petit Goâve (12 sections), Grand Goâve (7) et Jacmel (11). L’enquête se déroule en deux phases: une phase initiale (novembre - janvier 2012) pour constituer la baseline (valeur de référence) et une finale (juin - juillet 2012) pour mesurer l’évolution de la situation, une fois les activités de l’organisation engagées.
1.2.2 Concepts clés
Dans le cadre de cette enquête, les définitions suivantes ont été retenues par l’équipe pour l’interprétation des concepts clés :
- Connaissances : ensemble de choses connues, sues, acquises, sur un sujet donné. La connaissance d’un comportement considéré comme adapté/bénéfique n’implique néanmoins pas automatiquement l’application de ce comportement (exemple : à une question du type « savez-vous ce qu’il faut faire en cas de… », les personnes peuvent répondre oui, sans toutefois appliquer ces connaissances).
- Attitudes : une manière d’être. Ce sont des tendances, des «dispositions à». Il s’agit d’une variable intermédiaire entre la situation et la réponse à cette situation. Elle permet d’expliquer que, parmi les pratiques possibles d’un sujet soumis à un stimulus, celui-ci adopte telle pratique et non pas telle autre. Les attitudes ne sont pas directement observables comme le sont les pratiques, il convient dès lors d’être prudent pour les mesurer. Il est intéressant de souligner que de nombreuses études montrent un lien souvent faible et parfois nul dans la relation attitude et pratiques.
- Pratiques : les pratiques ou comportements sont des actions observables d’un individu en réponse à un stimulus. C’est ce qui concerne le concret, c’est le faire. Ce sont les actes réels accomplis par une personne dans une certaine situation/contexte.
- Ménage (au sens des enquêtes auprès des ménages) : l'ensemble des personnes (apparentées ou non) qui partagent de manière habituelle un même logement (que celui-ci soit ou non leur résidence principale) et qui ont un budget en commun. La résidence habituelle est le logement dans lequel on a l'habitude de vivre.
- Personne de référence du ménage : à chaque ménage correspond une personne de référence et une seule. Elle est déterminée de la manière suivante : la personne de référence du ménage est déterminée à partir des seules trois personnes les plus âgées du ménage. S'il y a un couple parmi elles, la personne de référence est systématiquement l'homme du couple. Si le ménage ne comporte aucun couple, la personne de référence est l'actif le plus âgé (homme ou femme), et à défaut d'actif, la personne la plus âgée6.
- Catastrophe : « Rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que la communauté ou la société affectée ne
6 Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques français.
11 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
peut surmonter avec ses seules ressources. »7
On distingue les catastrophes d’origine naturelle, liées à des évènements climatiques, sismiques ou astronomiques majeurs (ouragans, tremblements de terre, etc.) des catastrophes liées aux activités humaines (industrielles, technologique, militaires, etc.).
- Risque : probabilité selon laquelle un phénomène indésirable peut causer des dommages aux êtres humains, aux biens matériels et à la nature.8
Le mot «risque» a deux connotations distinctes: dans l’usage courant, l’accent est généralement mis sur la notion de chance ou la possibilité, comme dans « le risque d’un accident », alors que dans son usage technique, l’accent est généralement mis sur les conséquences, en termes de « pertes potentielles ».
- Gestion des risques : activités de gestion qui visent à maitriser ou à réduire les risques de catastrophes prévisibles, limiter les dommages et les pertes potentielles.9
1.2.3 Echantillonnage
La méthode d’échantillonnage proposée dans le cadre de l’enquête était celle de l’échantillonnage probabiliste en grappes à deux degrés :
Les grappes de population correspondaient aux sections communales, dans lesquelles un nombre de localités et/ou habitations a été identifié, et considéré comme représentatif de la section communale dans son intégralité (1er degré).
Dans chacune de ces localités/habitations, le questionnaire a été administré à un échantillon de ménages (ou unités secondaires), identifiés de façon aléatoire in situ (2ème degré), jusqu’à atteindre le nombre d’enquêtés escomptés par section communale (nombre défini par la Welthungerhilfe).
A leur arrivée sur le site, les enquêteurs ont déterminé une direction en utilisant la méthode dite « du crayon » : en se plaçant au centre de la localité/habitation, et en lançant un crayon en l’air. Ils partaient ensuite dans la direction indiquée par la pointe du crayon, jusqu’à la première maison. Le ménage suivant était celui vivant dans la première maison sur la droite de la première, et ainsi de suite, jusqu’à compléter le nombre de questionnaire attendu par jour/zone.
La population totale pour la zone identifiée (communes de Jacmel, Petit Goâve et Grand Goâve) est estimée à 451 720 individus, soit 108 252 ménages10.
La taille de l’échantillon proposée pour la première phase de l’enquête CAP était de 659 ménages, sur la base des 108 252 ménages au total, d’un seuil de confiance de 99% et d’une marge d’erreur de 5%.
7 Glossaire de la Stratégie Internationale de Prévention des Catastrophes des Nations Unies. 8 Ibid. 9 Ibid. 10 Population totale, population de 18 ans et plus, ménages et densités estimés en 2009, Institut Haïtien de statistique et d’informatique.
12 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
1.2.4 Questionnaire
Dans le cas de l’enquête CAP qui s’est déroulée en novembre et décembre 2011, la structure du questionnaire était la suivante :
0000. Informations générales
0100. Saisie des données
0200. Recueil de consentement (incluant une présentation de l’enquêteur et de l’enquête)
0300. Caractéristiques sociodémographiques
0400. Connaissances des risques de catastrophes naturelles et des systèmes de gestion des risques
0500. Attitudes vis à vis des risques de catastrophes naturelles et des systèmes de gestion des risques
0600. Pratiques vis à vis des risques de catastrophes naturelles et des systèmes de gestion des risques
0700. Connaissances, Attitudes et Pratiques vis à vis des risques et des systèmes de gestion des risques de tsunami
Fin de l’entrevue - signature(s)
La section 0700 était réservée uniquement aux ménages vivant en zones côtières (le risque de tsunami étant inexistant en dehors de ces zones). Le questionnaire est annexé au présent rapport pour plus d’informations (cf. annexe I).
Ce questionnaire préalablement établi par la Welthungerhilfe, a été retravaillé conjointement avec l’équipe projet et la consultante, puis traduit en créole (la version originale fournie à la consultante était en français).
1.2.5 Déroulement de la première phase de l’enquête
Pour la réalisation de la première phase de l’enquête, une équipe de six enquêteurs a été constituée. Le recrutement s’est effectué sur la base des critères suivants :
- Expérience dans la réalisation d’enquête/évaluation, de préférence pour une organisation internationale ;
- Niveau d’instruction suffisant (niveau de lecture et d’écriture permettant de comprendre et de remplir correctement le questionnaire) ;
- Respect de l’équilibre hommes - femmes (trois femmes et trois hommes) ; - Maîtrise du créole et du français ; - Disposition de qualités interpersonnelles adaptées à cette enquête (diplomatie,
respect, discrétion, patience, etc.) ;
13 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
- Bonne forme physique.
Les enquêteurs ont suivi une formation de deux jours, afin d’avoir une présentation générale de l’enquête, du questionnaire, des techniques d’entretien, et de procéder à des simulations sous diverses formes (jeux de rôles, à la maison sous forme de « devoirs du soir » et à l’extérieur, dans les conditions prévues par l’enquête). Lors de la formation, l’équipe a également procédé à une contre traduction du questionnaire du français au créole, afin de s’assurer de la fidélité de la traduction et pour permettre à l’équipe de se familiariser avec la forme et le contenu du questionnaire, et de s’assurer que tous les membres en ont la même compréhension/interprétation.
L’administration du questionnaire s’est effectuée du 15 novembre au 14 décembre 2011.
Une base de données a été créée sous Excel et Access. Avant l’analyse des données, un nettoyage et une vérification des données saisies ont été effectués. Une fois ces étapes réalisées, un total de 690 questionnaires validés ont été considérés, au lieu des 659 ménages fixés initialement comme objectif à atteindre (pour un seuil de confiance de 99% et une marge d’erreur de 5%).
2. Résultats et analyse 2.1 Données générales
Les 690 questionnaires sont répartis dans les trois communes cibles de la façon suivante : 42% dans la commune de Petit Goâve (293), 30% dans celle de Grand Goâve (209) et 28% dans celle de Jacmel (188).
Figure 3 - Répartition des questionnaires par zone
541 questionnaires ont été réalisés en zone rurale (soit environ 78%) et 149 en zone urbaine (soit environ 22%). 179 questionnaires administrés incluaient la section sur le tsunami.
Petit Goave,
293
Grand Goave,
209
Jacmel, 188
Figure 2 - Répartition des questionnaires par commune
Zone rurale78%
Zone urbaine
22%
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Parmi les 690 répondants, 391 (environ 57%) sont de sexe féminin et 299 (environ 43%) de sexe masculin.
Les répondants sont majoritairement des personnes de 50 ans et plus (32%)autres groupes d’âge sont représentés de façon sensiblement équivalentemajorité d’entre eux a un niveau d’étude de niveau primaire (37%), ou secondaire (27%) voire aucun (33%). Très peu ont poursuivi des études auenviron, cf. figure 6). Leur occupation principale réside dans l’agricultl’élevage (près de 36%) ; 22% déclarent ne pas avoir de figure 7).
Figure
Figure
65
0
50
100
150
200
250
18 - 24 ans
25
225
0
50
100
150
200
250
300
Aucun
Welthungerhilfe janvier 2012
, 391 (environ 57%) sont de sexe féminin et 299 (environ 43%) de sexe
Les répondants sont majoritairement des personnes de 50 ans et plus (32%)autres groupes d’âge sont représentés de façon sensiblement équivalente
un niveau d’étude de niveau primaire (37%), ou secondaire (27%) voire aucun (33%). Très peu ont poursuivi des études au-delà du niveau secondaire (2%
Leur occupation principale réside dans l’agricult; 22% déclarent ne pas avoir de travail au moment de l’enquête (cf.
Figure 5 - Répartition des répondants par groupe d'âge
Figure 6 - Répartition des répondants par niveau d'étude
80 90
6378 86
223
5
25 - 29 ans
30 - 34 ans
35 - 39 ans
40 - 44 ans
45 - 49 ans
50 ans et plus
Ne sait pas
256
189
4 16
Aucun Etudes primaires
Etudes secondaires
Etudes techniques
Université / Diplôme d’État / Études
supérieures
Femme57%
Figure 4 -Répartition des répondants par sexe
14
Les répondants sont majoritairement des personnes de 50 ans et plus (32%) ; tous les autres groupes d’âge sont représentés de façon sensiblement équivalente (cf. figure 5). La
un niveau d’étude de niveau primaire (37%), ou secondaire (27%) delà du niveau secondaire (2%
Leur occupation principale réside dans l’agriculture, la pêche et travail au moment de l’enquête (cf.
Ne sait
Université /
supérieures
Homme43%
Répartition des répondants par sexe
15 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 7 - Répartition des répondants selon l'occupation
2.2 Connaissances
2.2.1 Connaissances des risques de catastrophes nat urelles
Le tremblement de terre est cité, dans les communes de Petit Goâve et de Jacmel, et aussi bien en zone rurale qu’urbaine, comme le principal danger ou risque pouvant causer des dommages ou des souffrances à la vie de la personne , à sa famille ou à ses biens (cf. figures 8, 10, 11 et 12). Les répondants de la commune de Grand Goâve ont identifié les inondations comme risque majeur (cf. figure 9). Si l’on considère les trois premières réponses données (question à choix multiple dans le questionnaire), on obtient : 1er risque identifié 2ème risque identifié 3ème risque iden tifié Petit Goâve Cf. figure 12
Tremblement de terre
Evénements météorologiques
Sécheresse
Grand Goâve Cf. figure 13
Tremblement de terre
Inondations Incendies
Jacmel Cf. figure 14
Evénements météorologiques
Tremblement de terre
Inondations
Zone rurale Cf. figure 15
Tremblement de terre
Evénements météorologiques
Inondations
Zone urbaine Cf. figure 16
Tremblement de terre
Evénements météorologiques
Inondations
Dans tous les cas, on constate que les catastrophes naturelles sont citées avant les risques « quotidiens » tels que l’insécurité, la perte de travail, etc. proposés. En revanche, parmi les réponses « Autres », la plupart des réponses données concernent la maladie, les épidémies, et le cholera en particulier.
32
245
87
22 9
79
153
63
0
50
100
150
200
250
300
16 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 8 - PG: principal danger ou risque pouvant causer des dommages
Figure 9 - GG: principal danger ou risque pouvant causer des dommages
Figure 10 - Jacmel: principal danger ou risque pouvant causer des dommages
1524
9
1033
87
32
30
665
0
0 20 40 60 80 100 120
Inondations
SécheresseGlissement de terrain
Tremblement de terre
TsunamiLes événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécuritéAutre
Accidents
Perte de travailNe sait pas
Pas de réponse
58
28
12
41
2
5
16
2
3
12
4
26
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Inondations
Sécheresse
Glissement de terrain
Tremblement de terre
Tsunami
Les événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécurité
Autre
Accidents
Perte de travail
Ne sait pas
Pas de réponse
49
1
16
38
0
65
3
2
9
3
0
2
0
0 10 20 30 40 50 60 70
Inondations
Sécheresse
Glissement de terrain
Tremblement de terre
Tsunami
Les événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécurité
Autre
Accidents
Perte de travail
Ne sait pas
Pas de réponse
17 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 11 - Zone rurale: principal danger ou risque pouvant causer des dommages
Figure 12 - Zone urbaine: principal danger ou risque pouvant causer des dommages
Figure 13 - PG: principaux risques pouvant causer des dommages, toutes réponses données
9151
35125
4122
214
2918
1031
0
0 20 40 60 80 100 120 140
InondationsSécheresse
Glissement de terrainTremblement de terre
TsunamiLes événements météorologiques: …
IncendiesDélinquance/insécurité
AutreAccidents
Perte de travailNe sait pas
Pas de réponse
31
2
2
57
1
35
1
2
13
3
0
2
0
0 10 20 30 40 50 60
Inondations
Sécheresse
Glissement de terrain
Tremblement de terre
Tsunami
Les événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécurité
Autre
Accidents
Perte de travail
Ne sait pas
Pas de réponse
73
10972
234
17179
17
456
31
156
0
0 50 100 150 200 250
InondationsSécheresse
Glissement de terrainTremblement de terre
Tsunami
Les événements météorologiques: …Incendies
Délinquance/insécurité
AutreAccidents
Perte de travail
Ne sait pasPas de réponse
18 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 14 - GG: principaux risques pouvant causer des dommages, toutes réponses données
Figure 15 - Jacmel: principaux risques pouvant causer des dommages, toutes réponses données
6941
1981
26
637
2226
1526
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
InondationsSécheresse
Glissement de terrainTremblement de terre
TsunamiLes événements météorologiques: …
IncendiesDélinquance/insécurité
AutreAccidents
Perte de travailNe sait pas
Pas de réponse
838
43
141
3
146
88
32
15
4
20
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Inondations
Sécheresse
Glissement de terrain
Tremblement de terreTsunami
Les événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécurité
Autre
AccidentsPerte de travail
Ne sait pas
Pas de réponse
19 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 16 - Zone rurale: principaux risques pouvant causer des dommages, toutes réponses données
Figure 17 - Zone urbaine: principaux risques pouvant causer des dommages, toutes réponses données
164145
127349
17250
7814
7457
2832
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400
InondationsSécheresse
Glissement de terrainTremblement de terre
TsunamiLes événements météorologiques: …
IncendiesDélinquance/insécurité
AutreAccidents
Perte de travailNe sait pas
Pas de réponse
61
13
7
107
5
81
10
5
37
15
6
2
0
0 20 40 60 80 100 120
Inondations
Sécheresse
Glissement de terrain
Tremblement de terre
Tsunami
Les événements météorologiques: …
Incendies
Délinquance/insécurité
Autre
Accidents
Perte de travail
Ne sait pas
Pas de réponse
20 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Si le tsunami a été cité par quelques répondants (22 au total) comme risque majeur, il reste un risque largement méconnu par la population, dans les communes de Petit et Grand Goâve, et sans distinction de milieu, à l’exception de la commune de Jacmel, où 73% des répondants affirment savoir ce qu’est un tsunami (cf. figures 18 à 22).
Figure 18 - PG: connaissance du tsunami Figure 19 - GG: connaissance du tsunami
Figure 20 - Jacmel : connaissance du tsunami
Figure 21 - Zone rurale: connaissance du tsunami Figure 22 - Zone urbaine: connaissance du tsunami
Oui35%
Non65%
Oui29%
Non71%
Oui73%
Non27%
Oui41%
Non59%
Oui40%
Non60%
21 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Si une grande majorité des répondants dit ne pas savoir ce qu’est un tsunami (à l’exception des répondants de la commune de Jacmel), les réponses sont disparates concernant le risque effectif de tsunami dans la zone du répondan t : une majorité de répondants des communes de Petit Goâve et de Jacmel (cf. figures 23 et 25), ainsi qu’en zone rurale (cf. figure 26), estime que sa commune (ou localité/habitation) est effectivement à risque de tsunami. Une majorité de répondants de la commune de Grand Goâve et de la zone urbaine (cf. figures 24 et 27) déclare ne pas savoir si leur zone est une zone à risque de tsunami. Il est intéressant de constater que les habitants des zones rurales s’estiment plus à risque que ceux de la zone urbaine en termes de risques de tsunami.
Figure 23 - PG: risque de tsunami
Figure 24 - GG: risque de tsunami
39
29 30
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Oui Non Ne sait pas
9
4
35
0
5
10
15
20
25
30
35
40
Oui Non Ne sait pas
22 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 25 - Jacmel: risque de tsunami
Figure 26 - Zone rurale: risque de tsunami
Figure 27 - Zone urbaine: risque de tsunami
16
2
15
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
Oui Non Ne sait pas
33
16
27
0
5
10
15
20
25
30
35
Oui Non Ne sait pas
31
19
53
0
10
20
30
40
50
60
Oui Non Ne sait pas
23 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 28 - Hauteur des vagues présentant un risque de tsunami
Indépendamment de la commune ou du milieu, une très grande majorité des répondants déclare ne pas connaitre quelle pourrait être la hauteur d’une potentielle vague de tsunami dans leur commune/localité/habitation .
37% d’entre eux estiment que cette vague pourrait atteindre plus de 10 mètres.
15% des répondants déclarent ne pas connaitre les signes annonciateurs d’une catastrophe , et 58% d’entre eux considère que les changements dans la nature sont le principal signe annonciateur (cf. figure 29).
Figure 29 - Signes annonciateurs d'une catastrophe, toutes zones confondues
Si une grande majorité des répondants (dans les trois communes et aussi bien en zone urbaine que rurale) déclare ne pas savoir quels sont les signes avant-coureurs d’un tsunami , certains d’entre eux ont identifié la mer qui se retire comme un signe majeur (indépendamment de la commune et du milieu, cf. figures 30 à 34). Le tremblement de terre n’a été identifié que dans la commune de Petit Goâve et en zone rurale.
401
62
38
58
3
3
24
101
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
Des changements dans la nature
Des changements dans le comportement animal
Les systèmes d’alerte précoce dans la communauté
Annonces faites par les autorités
Prédictions dans la communauté
Des rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
1
1
1
8
45
123
0 20 40 60 80 100 120 140
0-1 m
1-3 m
3-5 m
5-10 m
Plus de 10 m
Ne sait pas
24 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 30 - PG: signes annonciateurs d'un tsunami
Figure 31 - GG: signes annonciateurs d'un tsunami
Figure 32 - Jacmel: signes annonciateurs d'un tsunami
3
18
6
2
6
0
0
0
4
59
0 10 20 30 40 50 60 70
Le vent qui souffle
La mer qui se retire
Un bruit particulier de la mer
Un tremblement de terre
Des changements du comportement animal
Annonces par une autorité
Prédictions de quelqu’un dans la communauté
Les rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
4
8
0
0
0
0
0
0
0
36
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Le vent qui souffle
La mer qui se retire
Un bruit particulier de la mer
Un tremblement de terre
Des changements du comportement animal
Annonces par une autorité
Prédictions de quelqu’un dans la communauté
Les rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
0
9
1
1
0
0
0
0
0
22
0 5 10 15 20 25
Le vent qui souffle
La mer qui se retire
Un bruit particulier de la mer
Un tremblement de terre
Des changements du comportement animal
Annonces par une autorité
Prédictions de quelqu’un dans la communauté
Les rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
25 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 33 - Zone rurale: signes annonciateurs d'un tsunami
Figure 34 - Zone urbaine: signes annonciateurs d'un tsunami
Une très grande majorité de répondants (73%) estime qu’il est possible de prévenir les catastrophes (toutes zones et milieux confondus).
4
17
7
0
6
0
0
0
2
40
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Le vent qui souffle
La mer qui se retire
Un bruit particulier de la mer
Un tremblement de terre
Des changements du comportement animal
Annonces par une autorité
Prédictions de quelqu’un dans la communauté
Les rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
3
18
0
3
0
0
0
0
2
77
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Le vent qui souffle
La mer qui se retire
Un bruit particulier de la mer
Un tremblement de terre
Des changements du comportement animal
Annonces par une autorité
Prédictions de quelqu’un dans la communauté
Les rumeurs dans la communauté
Autre
Ne sait pas
Oui73%
Non13%
Ne sait pas14%
Figure 35 - Possibilité de prévenir une catastrophe
26 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
2.2.2 Connaissances sur l’origine des catastrophes naturelles Concernant l’origine des catastrophes naturelles , 35% des répondants l’attribuent à une origine divine, majoritairement en zone rurale. 21 % déclarent qu’il s’agit d’un phénomène naturel, et 24% déclarent ne pas en connaitre l’origine (cf. figures 36 à 40).
Indépendamment de la commune ou du milieu, une très grande majorité de répondants déclare ne pas connaitre quelle est l’origine des tsunamis (cf. figures 41 à 45).
Figure 36 - PG: origine des catastrophes
Figure 37 - GG: origine des catastrophes
72
17
14
115
13
62
0 20 40 60 80 100 120 140
C’est un phénomène naturel
En raison de l'action de l'homme
A cause du changement climatique
Origine Divine
Autre
Ne sait pas
59
38
3
70
2
37
0 10 20 30 40 50 60 70 80
C’est un phénomène naturel
En raison de l'action de l'homme
A cause du changement climatique
Origine Divine
Autre
Ne sait pas
27 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 38 - Jacmel: origine des catastrophes
Figure 39 - Zone rurale: origine des catastrophes
37
23
12
59
9
48
0 10 20 30 40 50 60 70
C’est un phénomène naturel
En raison de l'action de l'homme
A cause du changement climatique
Origine Divine
Autre
Ne sait pas
131
72
26
203
15
94
0 50 100 150 200 250
C’est un phénomène naturel
En raison de l'action de l'homme
A cause du changement climatique
Origine Divine
Autre
Ne sait pas
28 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 40 - Zone urbaine: origine des catastrophes
Figure 41 - PG: origine des tsunamis
37
6
3
41
9
53
0 10 20 30 40 50 60
C’est un phénomène naturel
En raison de l'action de l'homme
A cause du changement climatique
Origine Divine
Autre
Ne sait pas
6
23
5
1
0
0
2
0
0
61
0 10 20 30 40 50 60 70
Origine divine
Tremblements de terre (sous-…
Tremblements de terre (en surface)
Glissements de terrain (sous-marins)
Glissements de terrain (en surface)
De l’action de l’homme
A cause du changement climatique
Mauvaise gérance du gouvernement
Autre
Ne sait pas
29 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 42 - GG: origine des tsunamis
Figure 43 - Jacmel: origine des tsunamis
3
5
1
2
0
1
1
0
0
35
0 5 10 15 20 25 30 35 40
Origine divine
Tremblements de terre (sous-marins)
Tremblements de terre (en surface)
Glissements de terrain (sous-marins)
Glissements de terrain (en surface)
De l’action de l’homme
A cause du changement climatique
Mauvaise gérance du gouvernement
Autre
Ne sait pas
2
12
0
0
0
0
0
0
1
18
0 5 10 15 20
Origine divine
Tremblements de terre (sous-marins)
Tremblements de terre (en surface)
Glissements de terrain (sous-marins)
Glissements de terrain (en surface)
De l’action de l’homme
A cause du changement climatique
Mauvaise gérance du gouvernement
Autre
Ne sait pas
30 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 44 - Zone rurale: origine des tsunamis
Figure 45 - Zone urbaine: origine des tsunamis
2.2.3 Connaissances sur l’impact des catastrophes n aturelles
Près de 88% des répondants s’accordent à dire qu’en cas de catastrophe naturelle, leur vie est très en danger , indépendamment des communes et du milieu (cf. figure 46). De la même manière, 58% d’entre eux estiment que le danger que représente une catastrophe naturelle sur la vie de leur famille est élevé, voire très élevé (25%, cf. figure 47). Les pourcentages de répondants estimant que ce danger est élevé, voire très élevé vis-à-vis de leurs biens sont sensiblement les mêmes (respectivement 58% et 26%, cf. figure 47).
4
20
5
1
0
1
3
0
0
42
0 10 20 30 40 50
Origine divine
Tremblements de terre (sous-marins)
Tremblements de terre (en surface)
Glissements de terrain (sous-marins)
Glissements de terrain (en surface)
De l’action de l’homme
A cause du changement climatique
Mauvaise gérance du gouvernement
Autre
Ne sait pas
7
20
1
2
0
0
0
0
1
72
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Origine divine
Tremblements de terre (sous-marins)
Tremblements de terre (en surface)
Glissements de terrain (sous-marins)
Glissements de terrain (en surface)
De l’action de l’homme
A cause du changement climatique
Mauvaise gérance du gouvernement
Autre
Ne sait pas
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 46 - Danger que représente une catastrophe sur la vie de la personne
Figure 47 - Danger que représente une catastrophe sur la vie de la famille et sur les biens (toutes zones confondues)
Une majorité de répondants (près de 47%) estime que tout le monde dans la communauté est égal face aux catastrophes. Les personnes handicapées et les enfants ont été cités comme groupes les plus vulnérables , après l’ensemble de la communauté.
16
605
0
100
200
300
400
500
600
700
Pas du tout Beaucoup
0
50
100
150
200
250
300
350
400
9
83
399
4
86
397
Welthungerhilfe janvier 2012
Danger que représente une catastrophe sur la vie de la personne (toutes zones confondues)
Danger que représente une catastrophe sur la vie de la famille et sur les biens (toutes zones confondues)
Une majorité de répondants que tout
le monde dans la communauté est égal face aux catastrophes. Les
es handicapées et les enfants ont été cités comme groupes les plus
, après ensemble de la
605
4623
Beaucoup Un peu Ne sait pas
173
26
397
182
21
Famille
Bien
24
71
48
107
8
76
35
0 50 100 150
Tout le monde
Les femmes
Les enfants
Les personnes âgées
Les personnes handicapées
Personne
Autre
Ne sait pas
Figure 48 - Groupes les plus vulnérables dans la communauté, toutes zones
confondues
31
(toutes zones confondues)
Danger que représente une catastrophe sur la vie de la famille et sur les biens (toutes zones confondues)
321
150 200 250 300 350
Groupes les plus vulnérables dans la communauté, toutes zones
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
2.2.4 Connaissances des acteurs intervenant dans le domai ne de la gestion des risques de catastrophes naturelles
Alors que 73% des répondants estfigure 35), seuls 46% d’entre eux estiment que la communauté a capacités de les prévenir . De n’a pas les capacit és de répondre
Figure 49 - PG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Figure 50 - GG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrop
0
50
100
150
200
250
Oui
169
0
20
40
60
80
100
120
140
Oui
76
Welthungerhilfe janvier 2012
Connaissances des acteurs intervenant dans le domai ne de la gestion des risques de catastrophes naturelles
73% des répondants estiment qu’il est possible de prévenir les catastrophes (cf. seuls 46% d’entre eux estiment que la communauté a
. De même, 70% des répondants estiment que la communauté és de répondre à des catastrophes (cf. figures 49 à 53
PG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
GG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrop
Oui Non Ne sait pas
169
110
1441
231
21
Prévention
Réponse
Oui Non Ne sait pas
76
128
5
68
135
6
Prévention
Réponse
32
Connaissances des acteurs intervenant dans le domai ne de la gestion des
les catastrophes (cf. seuls 46% d’entre eux estiment que la communauté a effectivement les
, 70% des répondants estiment que la communauté 49 à 53).
PG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
GG: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 51 - Jacmel: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Figure 52 - Zone rurale: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Figure 53 - Zone urbaine: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
0
20
40
60
80
100
120
Oui
71
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Oui
245
0
20
40
60
80
100
120
Welthungerhilfe janvier 2012
Jacmel: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Zone rurale: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Zone urbaine: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Oui Non Ne sait pas
7165
52
24
116
48 Prévention
Réponse
Oui Non Ne sait pas
245 247
49
121
373
47
Prévention
Réponse
Oui Non Ne sait pas
71
56
2212
109
28
Prévention
Réponse
33
Jacmel: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Zone rurale: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
Zone urbaine: Capacité de la communauté à prévenir et répondre aux catastrophes
34 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Concernant les acteurs intervenant dans le domaine de la gestion d es risques de catastrophes naturelles dans leur zone, 29% des répondants ont cité la Croix Rouge haïtienne (en particulier à Petit Goâve et en zone urbaine), 21% ont cité les associations locales (notamment à Grand Goâve et en zone rurale) et seulement 19% la DPC, qui a été plus citée en zone rurale qu’urbaine. Enfin, 27% des répondants déclarent ne pas savoir qui intervient dans ce domaine dans leur zone (cf. figures 54 à 58).
Figure 54 – PG: Acteurs intervenant dans la gestion des risques
Figure 55 - GG: Acteurs intervenant dans la gestion des risques
55
111
53
18
56
0
20
40
60
80
100
120
46 42
81
5
35
0102030405060708090
35 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 56 - Jacmel: Acteurs intervenant dans la gestion des risques
Figure 57 - Zone rurale: Acteurs intervenant dans la gestion des risques
Figure 58 - Zone urbaine: Acteurs intervenant dans la gestion des risques
32
46
135
92
0102030405060708090
100
110
136 138
23
134
0
20
40
60
80
100
120
140
160
23
63
95
49
0
10
20
30
40
50
60
70
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
54% des répondants déclarent en revanche ne pas connaitre le locaux/brigades d’interventionconstate certaines disparités selon les communesgroupes semblent relativement bien connus (cf. figure 60manière générale en zone rurale et urbaine (cf. figures 61, 63 et 64CLPC semble connu. A Jacmel, aucun des deux groupes ne semble avoir un rôleles répondants (cf. figure 62).
Figure 60 - PG: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Figure 61 - GG: con
0
20
40
60
80
100
120
140138
0
20
40
60
80
100
120
140
Figure 59 - Connaissance mandats DPC et CRH, toutes zones confondues
Non45%
Approximativement
3%
Welthungerhilfe janvier 2012
Pourtant, indépendamment de la commune ou du milieu, une de répondants affirmeest le mandat de la DPC/Croix Rouge haïtiennecontre 45% de non)
ndants déclarent en revanche ne pas connaitre le mandat des secours locaux/brigades d’intervention , et 45% les comités locaux de protection civileconstate certaines disparités selon les communes : à Petit Goâve, les rôles des deux
ement bien connus (cf. figure 60), tandis qu’à Grand Goâve, rurale et urbaine (cf. figures 61, 63 et 64), seul le mandat des
CLPC semble connu. A Jacmel, aucun des deux groupes ne semble avoir un rôle).
PG: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
GG: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Oui Non Ne sait pas
138
116
39
135
112
46
Secours local/Brigades d'intervention
CLPC
Oui Non Ne sait pas
62
135
12
115
81
13
Secours local/Brigades d'intervention
CLPC
Connaissance mandats DPC et CRH, toutes zones confondues
Oui52%
36
ndépendamment de la commune ou du milieu, une majorité de répondants affirme savoir quel
mandat de la DPC/Croix haïtienne (52% de oui % de non).
mandat des secours comités locaux de protection civile . On
: à Petit Goâve, les rôles des deux ), tandis qu’à Grand Goâve, et de
seul le mandat des CLPC semble connu. A Jacmel, aucun des deux groupes ne semble avoir un rôle clair pour
PG: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
aissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 62 - Jacmel: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Figure 63 - Zone rurale: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Figure 64 - Zone urbaine: connaissance du mandat Brigades
0
20
40
60
80
100
120
140
0
50
100
150
200
250
300
210
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Oui
37
Welthungerhilfe janvier 2012
Jacmel: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Zone rurale: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Zone urbaine: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Oui Non Ne sait pas
47
122
19
47
118
23
Secours local/Brigades d'intervention
CLPC
Oui Non Ne sait pas
210
283
48
244 242
55
Secours local/Brigades d'intervention
CLPC
Oui Non Ne sait pas
37
90
22
53
69
27
Secours local/Brigades d'intervention
CLPC
37
Jacmel: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
Zone rurale: connaissance du mandat Brigades d'intervention et CLPC
d'intervention et CLPC
38 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
33% des répondants déclarent ne pas savoir quels sont les domaines d’intervention des brigades d’intervention et des CLPC . Parmi les domaines les plus cités (question à réponses multiples), on trouve : les premiers soins, l’évacuation, et la gestion des abris. On note qu’à Petit Goâve, le système d’alerte précoce a été largement cité, tout comme la recherche au niveau de Grand Goâve.
Figure 65 – PG : Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
Figure 66 - GG : Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
28
58
38
16
9
58
56
25
2
9
81
0 20 40 60 80 100
Simulation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Recherche
Sauvetage
Premiers soins
Evacuation
Gestion des Abris
Communication
Autre
Ne sait pas
18
4
8
28
9
70
26
30
0
4
46
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Simulation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Recherche
Sauvetage
Premiers soins
Evacuation
Gestion des Abris
Communication
Autre
Ne sait pas
39 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 67 - Jacmel: Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
Figure 68 - Zone rurale: Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
3
4
15
14
6
39
27
28
12
5
104
0 20 40 60 80 100 120
Simulation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Recherche
Sauvetage
Premiers soins
Evacuation
Gestion des Abris
Communication
Autre
Ne sait pas
46
51
43
48
24
137
79
66
6
20
175
0 50 100 150 200
Simulation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Recherche
Sauvetage
Premiers soins
Evacuation
Gestion des Abris
Communication
Autre
Ne sait pas
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 69 - Zone urbaine: Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
2.2.5 Connaissances des systèmes de gestion des risqu
naturelles
De façon générale, concernant la une majorité de répondants déclareconnaitre leur plan d’évacuation (cf. figures de Petit Goâve et Jacmel les répondants déclarent avoir une méconnaissance des deux plans, tandis qu’à Grand Goâve, et plus généralement en zone urbaine et rurale, cette méconnaissance ne concerne que le plan d’évac
Figure 70 - PG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Premiers soins
Gestion des Abris
Communication
0
20
40
60
80
100
120
140
160
Oui
111
Welthungerhilfe janvier 2012
Zone urbaine: Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
Connaissances des systèmes de gestion des risqu es de catastrophes
De façon générale, concernant la connaissance du plan de contingence et d’évacuation
de répondants déclare connaitre son plan de contingence, mais peu déclarent connaitre leur plan d’évacuation (cf. figures 70 à 74). On constate que dans les communes de Petit Goâve et Jacmel les répondants déclarent avoir une méconnaissance des deux plans, tandis qu’à Grand Goâve, et plus généralement en zone urbaine et rurale, cette méconnaissance ne concerne que le plan d’évacuation.
PG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
3
15
18
10
0
30
30
17
8
6
0 10 20 30 40 50
Simulation
Système d'Alerte Précoce
Utilisation d'équipement de secours
Recherche
Sauvetage
Premiers soins
Evacuation
Gestion des Abris
Communication
Autre
Ne sait pas
Oui Non Ne sait pas
111
128
54
88
155
50
Contingence
Evacuation
40
Zone urbaine: Domaines d'intervention des brigades d'intervention et des CLPC
es de catastrophes
connaissance du plan de contingence et d’évacuation , plan de contingence, mais peu déclarent ). On constate que dans les communes
de Petit Goâve et Jacmel les répondants déclarent avoir une méconnaissance des deux plans, tandis qu’à Grand Goâve, et plus généralement en zone urbaine et rurale, cette
56
50 60
Contingence
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 71 - GG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Figure 72 - Jacmel: connaissan
0
20
40
60
80
100
120
Oui
114
0
20
40
60
80
100
120
140
Oui
27
Welthungerhilfe janvier 2012
GG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Jacmel: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Oui Non Ne sait pas
114
83
12
94104
11
Contingence
Evacuation
Oui Non Ne sait pas
27
119
42
20
135
33
Contingence
Evacuation
41
ce du plan de contingence et d'évacuation
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 73 - Zone rurale
Figure 74 - Zone urbaine: connaissance du plan de contingence et d'évacuatio
La composition du plan d’évacuationzones et du milieu : 62% des répondants déclarent ne pas savoir quels éléments le composent. Parmi les éléments les plus cités (question à réponses multiples), on trouvecomité d’évacuation, l’organisation et la préparation des brigades d’intervention rapide et les ressources et capacités disponibles (cf. figure
0
50
100
150
200
250
300
350
Oui
218
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
Oui
34
Welthungerhilfe janvier 2012
Zone rurale - PG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Zone urbaine: connaissance du plan de contingence et d'évacuatio
composition du plan d’évacuation reste largement méconnue, indépendamment des : 62% des répondants déclarent ne pas savoir quels éléments le
composent. Parmi les éléments les plus cités (question à réponses multiples), on trouvecomité d’évacuation, l’organisation et la préparation des brigades d’intervention rapide et les ressources et capacités disponibles (cf. figure 75).
Oui Non Ne sait pas
218
255
68
173
307
61
Contingence
Evacuation
Oui Non Ne sait pas
75
40
29
87
33
Contingence
Evacuation
42
PG: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
Zone urbaine: connaissance du plan de contingence et d'évacuation
reste largement méconnue, indépendamment des : 62% des répondants déclarent ne pas savoir quels éléments le
composent. Parmi les éléments les plus cités (question à réponses multiples), on trouve : le comité d’évacuation, l’organisation et la préparation des brigades d’intervention rapide et les
Rapport final enquête CAP – WelthungerhilfePremière phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 75 - Eléments qui composent le plan d'évacuation, toutes zones confon
Figure 76 - Souvenir d'une politique publique liée à la gestion des risques, toutes zones confondues
Seuls 29% des répondants déclarent se souvenir d’une politique publique mise en œuvre dans le cadre de la gestion des ri sques de catastrophes naturelles et ayant eu un impact dans leur commune , et 3% d’entre eux s’en souviennent de façon approximative.
Figure 77 - Connaissance du système d'alerte précoce, toutes zones confondues
Comité d’évacuation
Diagnostique des menaces
Identification et évaluation des risques
Ressources et capacités disponibles
Système d'alerte précoce
Organisation et préparation
Les itinéraires d'évacuation
Localisation de la zone
Autre
Ne sait pas
0
50
100
150
200
250
300
350
400
Nul Faible Moyen
165
381
113155
386
122
Welthungerhilfe janvier 2012
Eléments qui composent le plan d'évacuation, toutes zones confondues
Souvenir d'une politique publique liée à la gestion des risques, toutes zones confondues
Seuls 29% des répondants déclarent se souvenir d’une politique publique mise en
dans le cadre de la sques de
catastrophes naturelles et ayant eu un impact dans
, et 3% d’entre eux s’en souviennent de façon
Connaissance du système d'alerte précoce, toutes zones confondues
55% des répondaque leur niveau personnel de connaissance du système d’alerte précocecomme celui de la communauté, est faible.
144
25
34
82
21
91
10
25
19
427
0 100 200 300 400 500
Comité d’évacuation
Diagnostique des menaces
Identification et évaluation des risques
Ressources et capacités disponibles
Système d'alerte précoce
Organisation et préparation de la …
Les itinéraires d'évacuation
Localisation de la zone sûre
Autre
Ne sait pas
Oui29%
Non54%
Approximativement
3%Ne sait
pas14%
Moyen Elevé
31
122
27
Répondant
Communauté
43
Souvenir d'une politique publique liée à la gestion des risques, toutes zones confondues
55% des répondants estiment que leur niveau personnel de connaissance du système d’alerte précoce , tout comme celui de la communauté, est faible.
44 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 78 - Connaissance des codes d'alerte, toutes zones confondues
Près de 70% des répondants (69%) déclarent ne pas connaitre les codes d’alerte en cas de catastrophe , indépendamment des zones et du milieu.
2.3 Attitudes 2.3.1 Attitudes vis-à-vis des risques de catastroph es naturelles
Une majorité de répondants déclare être en total désaccord avec la proposition suivante : « En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas, c'es t toujours la même chose, rien ne se passe.» dans les communes de Petit Goâve et de Jacmel, et généralement en zones rurales et urbaines. Dans la commune de Grand Goâve en revanche, près de 45% des répondants s’affirment en accord total avec ladite proposition, bien qu’ils estiment que le danger que représente une catastrophe naturelle sur leur propre vie, sur celles de leur famille et sur leurs bien est élevé (cf. figures 46 et 47). Figure 79
PG GG
4723 12 19
192
0
50
100
150
200
250 93
26 2836
26
0
20
40
60
80
100
Oui31%
Non69%
45 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
Figure 80
Une grande majorité de répondants, indépendamment de la commune ou du milieu, s’accorde à dire que dans sa famille, ils ont peur parce qu’ils ne savent pas quoi faire au moment d’une catastrophe .
Il est intéressant de constater que dans la commune de Grand Goâve, 43% des répondants partagent cette opinion, alors qu’ils étaient 45% à affirmer ne pas s’inquiéter en cas de catastrophe naturelle (cf. figure 79).
44
8 4 6
126
020406080
100120140
156
42 33 49
261
0
50
100
150
200
250
300
2815 11 12
83
0102030405060708090
462
49 50 4287
050
100150200250300350400450500
46 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Un nombre élevé de répondants estiment qu’ils sont responsables des dégâts causés par certaines catastrophes naturelles dans toutes les communes, à l’exception de la zone urbaine où 44% des répondants ne se sentent pas responsables de ces dégâts.
Figure 81
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
153
3120
9
80
020406080
100120140160180 88
36
2032 33
0
20
40
60
80
100
157
5 5 417
020406080
100120140160180
343
58 41 3465
050
100150200250300350400
55
144
11
65
010203040506070
47 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Une grande majorité de répondants estime que les dégâts subis en cas de catastrophes naturelles dépendent de ses erreurs dans toutes les communes et aussi bien en milieu rural qu’urbain. On note qu’en zone urbaine seuls 26% des répondants ne partagent pas cette opinion, alors qu’ils étaient 44% à estimer ne pas être responsable des dégâts causés par certaines catastrophes naturelles (cf. figure 81).
Figure 82
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
220
10 256
32
0
50
100
150
200
250 84
42
2127
35
0102030405060708090
154
5 4 322
0
50
100
150
200
373
49 43 26 50
050
100150200250300350400 85
8 7 10
39
0102030405060708090
48 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Indépendamment de la commune ou du milieu, une grande majorité des répondants estime avoir compris lors des dernières catastrophes pouvoir faire beaucoup pour réduire ses pertes. Il est intéressant de noter qu’à Petit Goâve et en zone urbaine, respectivement 37% et 42% des répondants sont en total désaccord avec cette proposition (« Au cours des dernières catastrophes j’ai compris que je peux fai re beaucoup pour réduire mes pertes » ).
Figure 83
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
126
27 239
108
020406080
100120140 134
44
13 9 9
020406080
100120140160
146
237 2 10
020406080
100120140160
359
6336 18
65
050
100150200250300350400
47
31
72
62
010203040506070
49 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Les résultats sont plus disparates concernant la possibilité d’évacuer avant l’arrivée d’un tsunami : si une majorité de répondants estime que c’est effectivement possible en zone rurale, et dans les communes de Grand Goâve et de Jacmel, les résultats s’inversent en zone urbaine et dans la commune de Petit Goâve où une majorité de répondants déclare être en total désaccord avec la proposition qui leur a été faite («Je pense qu’il est possible d’évacuer avant l’arrivée d’un tsunami. » ).
Figure 84
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
25
148
0
51
0
10
20
30
40
50
6015
19
63
5
0
5
10
15
20
78
10
2
6
02468
1012
30
21
9
2
14
05
101520253035
17 2015
3
48
0
10
20
30
40
50
60
50 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Si une majorité de répondants est en total désaccord avec la proposition « Un tsunami c’est trop destructeur. Il n’y a rien que je puisse faire pour me préparer. » , notamment à Petit Goâve, il ne s’agit que de 41% d’entre eux. 21% déclarent être indifférents à cette proposition et 12% totalement d’accords.
Les résultats sont totalement disparates concernant la possibilité de s’éloigner de la côte et d’atteindre un endroit sûr lors de l’arrivée d’ un tsunami : si à Petit Goâve et en zone urbaine de façon générale, et relativement à Grand Goâve (majorité de désaccords partiels) une majorité de répondants estime ne pas être en mesure de s’éloigner de la côte et d’atteindre un endroit sûr lors de l’arrivée d’un tsunami, une majorité de répondants dans la commune de Jacmel et en zone rurale de façon générale, estime au contraire que cette possibilité existe.
Une proportion assez élevée de répondants se déclare indifférent à la proposition faite, dans toutes les communes et dans tous les milieux.
Figure 86
PG GG
21
7
20
4
46
0
10
20
30
40
50
3 3
16 17
9
02468
1012141618
21 25
38
21
74
01020304050607080
Figure 85
51 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
Une majorité de répondants dans les trois communes, et aussi bien en zone rurale qu’urbaine, est en désaccord (total ou partiel) avec la proposition suivante : « Une vague de tsunami de trois mètres n’est pas dangereuse. » . On peut constater qu’une proportion plus grande de répondants est au contraire en accord (total ou partiel) avec ladite proposition dans la commune de Jacmel et en zone rurale.
Figure 87
PG GG
6
109
1
7
0
2
4
6
8
10
12
20
8
18
12
18
0
5
10
15
20
25
10 12
27
10
44
0
10
20
30
40
50
7 11 11 7
62
010203040506070
69 8
24
105
1015202530
52 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
Considérant la possibilité de sauver sa vie en courant lorsqu’une vague de tsunami arrive , une majorité des répondants des communes de Petit Goâve et Jacmel, et de façon plus générale en zone urbaine, estime que ce n’est pas possible (ou sont indifférents à la proposition faite, en particulier en zone urbaine). En revanche, dans la commune de Grand Goâve et de façon plus générale en zone rurale, une majorité de répondants estime que c’est tout à fait possible.
Figure 88
PG GG
7
4
10 10
2
02468
1012
9
1612
1821
0
5
10
15
20
25
11 8
1723
44
0
10
20
30
40
50
31
4
26
3
34
05
10152025303540 31
84 2 3
05
101520253035
53 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
Conformément aux résultats de la question précédente (cf. figure 88), une majorité des répondants des communes de Petit Goâve et Jacmel, et de façon plus générale en zone urbaine et rurale, estime qu’il n’est pas possible d’échapper à un tsunami en nageant . En revanche, dans la commune de Grand Goâve, une majorité de répondants estime que c’est tout à fait possible.
Figure 89
PG GG
46
9
2
12
02468
101214
43
7 5 4
17
0
10
20
30
40
50
23
11
34
3
32
05
10152025303540
12 1318
4
51
0
10
20
30
40
50
60
7
17
7
13
4
02468
1012141618
54 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
2.3.2 Attitudes liées aux acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes naturelles
Figure 90
Indépendamment de la commune ou du milieu, une très grande majorité de répondants s’accorde à dire qu’il est nécessaire que les femmes participent à l’élaboration, et à la mise en œuvre du plan d’évacuation .
3 35
1
21
0
5
10
15
20
25
12
18
912
25
0
5
10
15
20
25
30
1015
21
6
51
0
10
20
30
40
50
60
539
45 22 44 40
0100200300400500600
55 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
De la même manière, une très grande majorité de répondants, toutes communes et zones confondues, s’accorde à dire que la participation des femmes dans des brigades d’intervention leur donne/donnerait confiance.
Figure 92
En revanche, une très grande majorité de répondants, indépendamment de la commune ou du milieu, s’accorde à dire qu’il n’est pas nécessaire que les enfants participent à l’élaboration, la mise en œuvre du plan d’évacuation .
Une très grande majorité de répondants (toutes communes et milieux confondus) dit/dirait se sentir plus sûr si la DPC/CRH ou tout autre groupe formé les dirigeait au moment de l’évacuation .
496
64 39 36 55
0
100
200
300
400
500
600
Figure 91
431
69 63 4483
0
100
200
300
400
500
575
5417 8 36
0
100
200
300
400
500
600
700
Figure 93
56 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
De la même manière, une très grande majorité de répondants (indépendamment de la commune ou du milieu) déclare qu’elle se sent/sentirait plus sûr si le CASEC/ASEC ou d’autres représentants de la communauté nous dirigeait au moment de l’évacuation .
Cependant, il est intéressant de constater qu’une proportion plus importante de répondants est en désaccord total avec cette proposition qu’avec la précédente.
Une très grande majorité de répondants, toutes communes et milieux confondus, déclare que le système d’alerte précoce mis en place par l’Etat leur donne confiance.
De la même manière, une grande majorité de répondants, indépendamment de la commune ou de la zone, déclare que le système d’alerte précoce mis en place par la communauté leur donne confiance.
Il est toutefois intéressant de constater qu’une proportion plus importante de répondants est en désaccord total avec cette proposition qu’avec la précédente.
408
8144 42
115
050
100150200250300350400450
Figure 94
050
100150200250300350400450
Figure 95
294
92 8449
171
0
50
100
150
200
250
300
350
Figure 96
412
8760 50
81
050
100150200250300350400450
57 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
2.3.3 Attitudes vis-à-vis des systèmes de gestion d es risques de catastrophes
naturelles Une très grande majorité de répondants, dans toutes les trois communes et en zone rurale, déclare qu’avoir un plan d'évacuation leur donne/donnerait con fiance en cas de catastrophe naturelle . On constate toutefois une majorité de répondants en zone urbaine, et une proportion assez élevée dans la commune de Petit Goâve, en total désaccord avec la proposition faite.
Figure 97
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
127
3715 6
108
020406080
100120140 125
46
13 10 15
020406080
100120140
125
13 185
27
020406080
100120140
333
7531 15
87
050
100150200250300350
44
2115
6
63
010203040506070
58 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Une majorité de répondants, dans toutes les trois communes et en zone rurale, estime que les opérations d’évacuation gérées par la Protectio n Civile leur donnent confiance . On constate toutefois une majorité de répondants en zone urbaine, et une proportion assez élevée dans la commune de Petit Goâve, en total désaccord avec la proposition faite.
Figure 98
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
123
4330
7
90
020406080
100120140 64
59
26
43
17
010203040506070
119
287 8
26
020406080
100120140
264
98
47 4686
0
50
100
150
200
250
300 42
32
1612
47
0
10
20
30
40
50
59 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Si l’on peut constater qu’une majorité de répondants est en désaccord total avec la proposition suivante : « Je n’aime pas évacuer lorsqu’il y a des avertisse ments dans ma commune/localité/habitation » , aussi bien à Petit Goâve qu’à Jacmel et en zone rurale et urbaine, une proportion élevée de répondants sont en accord total avec ladite proposition, indépendamment de la commune ou du milieu, et en particulier à Grand Goâve.
Figure 99
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
117
24 209
123
020406080
100120140 88
2820 23
50
0
20
40
60
80
100
60
8 2 1
117
020406080
100120140
215
47 36 23
220
0
50
100
150
200
250
50
136 10
70
01020304050607080
60 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Une grande majorité des répondants s’accorde à dire qu’avoir un système d’alerte précoce les tranquillise face aux menaces dans toutes les communes, à l’exception de Petit Goâve où une majorité de répondants estime le contraire. Il est intéressant de comparer ces résultats avec ceux de la figure 76, où 55% des répondants déclaraient avoir un faible niveau de connaissance du système d’alerte précoce.
Figure 100
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
104
3624
5
124
020406080
100120140 113
51
9 15 21
0
20
40
60
80
100
120
125
14 175
27
020406080
100120140
286
7737 19
122
050
100150200250300350 56
24
136
50
0
10
20
30
40
50
60
61 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Une grande majorité de répondants des communes de Petit Goâve et Jacmel, ainsi qu’en zone rurale et urbaine, désapprouve la proposition suivante : « Les simulacres et simulations d’évacuation en cas de catastrophes nat urelles sont une perte de temps. » . Seuls les répondants de la commune de Grand Goâve font exception : en effet, une majorité de répondants approuve ladite proposition.
Figure 101
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
57
22 18 17
179
0
50
100
150
200 73
3646
29 25
01020304050607080
2915 10 3
131
020406080
100120140
133
55 6037
256
0
50
100
150
200
250
300
2618 14 12
79
0102030405060708090
62 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
De même, si une grande majorité de répondants des communes de Petit Goâve et Jacmel, ainsi qu’en zone rurale et urbaine, désapprouve la proposition suivante : «Je ne tiens pas à faire ou à participer à des plans d'urgence, car rien ne se passe.» , les répondant de Grand Goâve font encore exception car une majorité d’entre eux approuve ladite proposition. Il est intéressant de comparer ces résultats avec ceux des figures 79 et 80, pour lesquelles 45% des répondants de Grand Goâve affirmaient ne pas s’inquiéter en cas de catastrophe naturelle (cf. figure 79), alors que 43% d’entre eux déclaraient avoir peur en cas de catastrophe naturelle parce qu’ils ne savent pas quoi faire (cf. figure 80).
Figure 102
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
68
17 18 18
172
0
50
100
150
200 92
2512
29
51
0
20
40
60
80
100
2310 2 2
151
020406080
100120140160
149
41 27 36
288
050
100150200250300350
34
11 513
86
0
20
40
60
80
100
63 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Une majorité de répondants estime qu’il n’est pas possible de prévenir les communautés qu’un tsunami peut atteindre les côtes d´Haïti , à travers un système d´alerte dans toutes les communes et dans tous les milieux, à l’exception des répondants de la commune de Jacmel (et de façon légèrement moindre en zone rurale) qui estiment le contraire.
Figure 103
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
17
614
8
53
0
10
20
30
40
50
60
2
5
10
1417
02468
1012141618
22
3
7
0 1
0
5
10
15
20
25
20
7
16
12
21
0
5
10
15
20
25
21
715
10
50
0
10
20
30
40
50
60
64 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
2.3.4 Attitudes quant aux media de communication po ur la gestion des risques de catastrophes naturelles
Figure 104
48% des répondants, indépendamment de la commune ou du milieu, se déclarent en total désaccord avec la proposition suivante : « Les informations par Radio/TV sont moins fiables que celles de ma communauté. » , et estiment donc que les informations données à la radio ou à la télévision sont tout aussi ou plus fiables que celles de leur communauté. 24% des répondants estiment quant à eux que les informations transmises via la radio ou la télévision sont effectivement moins fiables que celles de leur communauté, en particulier à Grand Goâve et à Jacmel.
Figure 105
Une très grande majorité de répondants, toutes communes et zones confondues, déclare faire confiance aux messages diffusés à la radio sur les menaces de catastrophes naturelles .
167
7745
71
330
050
100150200250300350
516
72 788 16
0
100
200
300
400
500
600
65 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Si une majorité de répondants estime qu’un message d’alerte provenant d’une autorité religieuse n’est pas plus sérieux qu’un message pro venant de la radio/DPC/CASEC/ASEC dans la commune de Petit Goâve, et d’une façon générale en zone urbaine et rurale, dans les communes de Jacmel et de Grand Goâve, la majorité des répondants estime au contraire qu’un message provenant d’une autorité religieuse est plus sérieux qu’un message provenant de la radio/DPC/CASEC/ASEC.
Figure 106
PG GG
Jacmel
Zone rurale Zone urbaine
75
19
47
20
132
020406080
100120140 50
3236
4942
0
10
20
30
40
50
60
92
9 6 4
77
0
20
40
60
80
100
168
4672 62
193
0
50
100
150
200
250
49
14 1711
58
010203040506070
66 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
2.4 Pratiques
En réponse à la question « Qui dirige l’évacuation dans la communauté » , les quatre principaux acteurs cités, toutes communes et zones confondues, sont : la DPC/CRH, les CASECS/ASECS/la mairie, les chefs de ménage et les comités d’évacuation. Il est intéressant de constater que les chefs de ménage sont cités comme acteur majeur de l’évacuation dans la commune de Grand Goâve et plus généralement en zone rurale, alors que c’est un acteur moindre en zone urbaine et dans les autres deux communes. Aussi, la DPC et la CRH sont cités comme acteurs majeurs par rapport aux CASECS/ASECS et à la mairie partout, sauf à Grand Goâve et en zone rurale de façon plus générale.
Figure 107 - PG: qui dirige l'évacuation
Figure 108 - GG: qui dirige l'évacuation
62
59
7
80
34
1
2
28
20
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Comité d'évacuation
Les CASEC/ASEC/Mairie
Les représentants religieux
La DPC/CRH
Le chef de ménage/personne de référence …
Les organisations/associations locales
Les organisations internationales
Autre
Ne sait pas
34
58
13
20
82
0
0
0
2
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Comité d'évacuation
Les CASEC/ASEC/Mairie
Les représentants religieux
La DPC/CRH
Le chef de ménage/personne de référence …
Les organisations/associations locales
Les organisations internationales
Autre
Ne sait pas
67 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 109 - Jacmel: qui dirige l'évacuation
Figure 110 - Zone rurale: qui dirige l'évacuation
Figure 111 - Zone urbaine: qui dirige l'évacuation
16
47
3
53
48
0
0
5
16
0 10 20 30 40 50 60
Comité d'évacuation
Les CASEC/ASEC/Mairie
Les représentants religieux
La DPC/CRH
Le chef de ménage/personne de référence …
Les organisations/associations locales
Les organisations internationales
Autre
Ne sait pas
83
143
23
88
149
1
2
29
23
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Comité d'évacuation
Les CASEC/ASEC/Mairie
Les représentants religieux
La DPC/CRH
Le chef de ménage/personne de référence …
Les organisations/associations locales
Les organisations internationales
Autre
Ne sait pas
29
21
0
65
15
0
0
4
15
0 10 20 30 40 50 60 70
Comité d'évacuation
Les CASEC/ASEC/Mairie
Les représentants religieux
La DPC/CRH
Le chef de ménage/personne de référence …
Les organisations/associations locales
Les organisations internationales
Autre
Ne sait pas
68 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
49% du total de répondants déclarent n’avoir rien fait tout de suite après l’impact de la dernière catastrophe naturelle . Ces résultats confirment ceux de la figure 80, pour laquelle une très grande majorité de répondants déclarait avoir peur en cas de catastrophe naturelle car ils ne savent pas quoi faire. Figure 112 - Action suite à la dernière catastrophe, toutes zones confondues
A la question « Qui dirige l’évacuation dans la famille ? » , la première réponse donnée par une très grande majorité de répondants indépendamment de la commune ou de la zone est le père, vient ensuite la réponse « tout le monde ». Le troisième acteur cité varie selon la commune/la zone : à Petit Goâve et en zone urbaine de façon plus générale (cf. figures 113 et 117) il s’agit de la mère, en revanche à Grand Goâve, Jacmel, et en zone rurale plus généralement (cf. figures 114 à 116), il s’agit des personnes âgées.
Figure 113 - PG: qui dirige l'évacuation dans la famille
89
84
33
50
340
53
41
0 50 100 150 200 250 300 350 400
Est allé appeler les autorités
S'est rendu dans des zones de sécurité préétablies
A aidé les familles les plus vulnérables de la communauté
A surveillé ses biens les plus importants
N'a rien fait
Autre
Ne sait pas
132
50
121 1
76
136 2
0
20
40
60
80
100
120
140
69 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 114 - GG: qui dirige l'évacuation dans la famille
Figure 115 - Jacmel: qui dirige l'évacuation dans la famille
102
15
37
4 1
41
60 3
0
20
40
60
80
100
120
97
13
32
0 1
32
6 5 20
20
40
60
80
100
120
70 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 116 - Zone rurale: qui dirige l'évacuation dans la famille
Figure 117 - Zone urbaine: qui dirige l'évacuation dans la famille
Figure 118 - Respect des droits des
femmes lors de la préparation aux
urgences, toutes zones confondues
60% des répondants estiment que les droits des femmes sont faiblement ou moyennement respectés lors de la préparation aux urgences (respectivement 36% et 24% des répondants).
256
5166
5 2
125
21 10 50
50
100
150
200
250
300
75
27
15
0 1
24
4 1 2
0
10
20
30
40
50
60
70
80
110
249
168
100
63
0
50
100
150
200
250
300
Nulle Faible Moyenne Haute Ne sait pas
71 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 119 - Participation des femmes à la préparation aux
urgences, toutes zones confondues
Indépendamment de la commune ou de la zone, une très grande majorité de répondants s’accordent à dire que la participation des femmes à la préparation aux urgences est importante (35%), voire très importante (22%).
Figure 120 - Qui prend les devants en cas d'évacuation, toutes zones confondues
60% des répondants déclarent que ce sont les hommes qui prennent les devants en cas d’évacuation , conformément aux résultats des figures 113 à 117.
Figure 121 - Prise en compte des besoins des femmes et des enfants par l’aide humanitaire lors de l'urgence
40% des répondants estiment que les besoins des femmes et des enfants sont peu pris en considération par l’aide humanitaire en cas d’urgence. 24% d’entre eux estiment que ces besoins ne sont pas du tout pris en compte, et 22% qu’ils sont « beaucoup » considérés.
76
98
89
240
153
34
0 100 200 300
Nulle
Faible
Moyenne
Importante
Très importante
Ne sait pas
46
413
223
4 40
50
100
150
200
250
300
350
400
450
Les femmes
Les hommes
Les deux sexes
Pas de réponse
Ne sait pas
166
276
155
30
63
0 50 100 150 200 250 300
Pas du tout
Un peu
Beaucoup
Pas de réponse
Ne sait pas
72 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 122 - Participation des femmes à l'élaboration des plans d'urgence/d'évacuation, toutes zones confondues
Une majorité de répondants (environ 57%) déclare que les femmes participent à la formulation des plans d’urgence/d’évacuation , contre 32% qui déclarent le contraire. Il est intéressant de constater qu’une plus grande proportion estimait précédemment qu’il est nécessaire que les femmes participent à l’élaboration, et à la mise en œuvre du plan d’évacuation. Il semblerait donc que bien que nécessaire selon eux, cette participation n’est pas encore
effective partout.
Une très grande majorité de répondants (81%) estime que toute la communauté reçoit les messages d’alerte .
Figure 124 - Eviter des pratiques qui augmentent les effets des catastrophes naturelles, toutes zones confondues
94% des répondants déclarent éviter des pratiques qui augmentent les effets des catastrophes naturelles . Il est intéressant de comparer ces résultats avec ceux de la figure 80 où si un nombre élevé de répondants estimaient qu’ils sont responsables des dégâts causés par certaines catastrophes naturelles 44% des répondants de la zone urbaine disaient ne pas se sentir responsables de ces dégâts.
OuiNon
Pas de réponse
Ne sait pas
559
87
5
39
0 100 200 300 400 500 600
Oui
Non
Pas de réponse
Ne sait pas
Figure 123 - Réception des messages d'alerte dans la communauté, toutes zones
confondues
Oui
NonPas de
réponseNe sait
pas
73 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Les résultats sont plus disparates selon la commune/le milieu, concernant les actions qu’entreprennent les répondants afin de limiter les dommages des catastrophes naturelles dans le futur . Aussi bien à Petit Goâve, qu’à Grand Goâve, et en milieu urbain et rural, une majorité de répondants déclare avoir changé ou vouloir changer ses habitudes, à Jacmel, et de façon relative à Grand Goâve, la majorité affirme s’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation de la Protection civile. Enfin, on peut noter une proportion relativement importante de répondants qui déclarent avoir confiance en dieu pour leur protection (en particulier à Grand Goâve, à Jacmel et plus généralement en zone urbaine).
Figure 125 - PG: actions individuelles pour limiter les dommages des catastrophes naturelles
Figure 126 - GG: actions individuelles pour limiter les dommages des catastrophes naturelles
154
15
42
43
15
13
11
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180
J’ai changé/je vais changer mes habitudes
Je ne peux rien faire
J’ai confiance en dieu qui me protège
Je vais m’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation menées par la DPC
Autre
Pas de réponse
Ne sait pas
63
30
60
55
0
0
1
0 10 20 30 40 50 60 70
J’ai changé/je vais changer mes habitudes
Je ne peux rien faire
J’ai confiance en dieu qui me protège
Je vais m’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation menées par la DPC
Autre
Pas de réponse
Ne sait pas
74 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Figure 127 - Jacmel: actions individuelles pour limiter les dommages des catastrophes naturelles
Figure 128 - Zone rurale: actions individuelles pour limiter les dommages des catastrophes naturelles
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5
0
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0 10 20 30 40 50 60 70 80
J’ai changé/je vais changer mes habitudes
Je ne peux rien faire
J’ai confiance en dieu qui me protège
Je vais m’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation menées par la DPC
Autre
Pas de réponse
Ne sait pas
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52
109
140
18
3
12
0 50 100 150 200 250
J’ai changé/je vais changer mes habitudes
Je ne peux rien faire
J’ai confiance en dieu qui me protège
Je vais m’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation menées par la DPC
Autre
Pas de réponse
Ne sait pas
75 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
2.5 Analyse
Les résultats de la phase initiale de l’enquête CAP constituent la valeur de référence qui servira de base à la comparaison lors de la seconde phase de l’enquête (CAP comparative). Cette comparaison permettra de mesurer les réalisations et l’impact final, une fois les activités réalisées. Toutefois, l’analyse des présents résultats devrait d’ores et déjà permettre à l’équipe du projet de Welthungerhilfe d’adapter sa stratégie d’intervention pour lesdites activités aux savoirs, savoir-être et savoir-faire de la population.
Si l’on considère les résultats liés à la connaissance des risques tout d’abord, on constate que l’expérience du séisme du 12 janvier est encore très présente dans la majorité des esprits, ce qui implique une surestimation de ce risque, cité par une majorité de répondants comme risque majeur pouvant avoir un impact sur leur vie, ou celle de leur famille, ou sur leurs biens, bien avant certains dangers présentant un risque plus fréquent ou à plus grand impact (événements météorologiques, maladie, etc.). Une très grande majorité de répondants estime que leur vie est en danger en cas de catastrophe naturelle, tout comme celle de leur famille et leurs biens, et ce sans distinction dans la communauté : une majorité de la population estime en effet que toute la population est égale en termes de risques de dommages liés à une catastrophe naturelle. Une majeure partie de la population a conscience de cet impact et se dit préoccupée en cas de catastrophes, notamment parce qu’elle avoue ne pas savoir quoi faire et n’avoir d’ailleurs rien fait lors de l’impact de la dernière catastrophe.
L’origine des catastrophes naturelles est attribuée par une majorité de la population à une origine divine. C’est peut-être ce qui explique qu’une majorité de répondants déclare se fier à des changements dans la nature comme signes annonciateurs d’une potentielle catastrophe plutôt qu’à des systèmes de prévention et d’alerte (messages des autorités, système d’alerte précoce, etc.), en s’accordant toutefois sur le fait qu’il est possible de
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7
44
26
2
10
8
0 10 20 30 40 50 60
J’ai changé/je vais changer mes habitudes
Je ne peux rien faire
J’ai confiance en dieu qui me protège
Je vais m’impliquer plus dans les activités de prévention, sensibilisation menées par la DPC
Autre
Pas de réponse
Ne sait pas
Figure 129 - Zone urbaine: actions individuelles pour limiter les dommages des catastrophes naturelles
76 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
prévenir les catastrophes. Il semblerait donc que lesdits systèmes de prévention et d’alerte ne représentent pas, à l’heure actuelle, un système fiable sur lequel les populations se reposent, soit parce qu’elles ne le connaissent pas, soit en raison de faiblesses dudit système, soit en raison de paramètres culturels (religieux).
La méconnaissance à l’échelle locale des systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles est mise en exergue par les réponses données concernant la connaissance des plans de contingence et d’évacuation, la connaissance d’éventuelles politiques publiques mise en œuvre dans le cadre de la gestion des risques de catastrophes naturelles et ayant eu un impact au niveau de leur zone, le niveau de connaissance du système d’alerte précoce ou encore des codes d’alerte.
Si le niveau de connaissance de la population interrogée vis-à-vis de ces systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles est à ce jour relativement faible, la population leur attache un intérêt important. Une très grande majorité de répondants déclare effectivement qu’avoir un plan d'évacuation et un système d’alerte précoce lui donnent/donneraient confiance en cas de catastrophe naturelle, qu’elle est prête à évacuer si nécessaire, que les simulacres et simulations d’évacuation sont importants, et souhaite, d’une manière plus générale, participer à des plans d’urgence.
En ce qui concerne les acteurs en charge de ce système, on constate que les acteurs associatifs intervenant dans le domaine de la gestion des risques de catastrophes sont relativement bien connus (Croix Rouge haïtienne, organisations et associations locales), en revanche le principal acteur étatique, la DPC, semble encore méconnu, notamment en zone urbaine. Une proportion non négligeable des répondants (27%) déclare ne pas savoir qui intervient dans ce domaine au niveau de leur zone ; on pourrait donc en conclure que les acteurs sont inégalement répartis sur le territoire considéré, ou bien que peu d’informations sur ces acteurs parviennent jusqu’aux populations. Pourtant, indépendamment de la commune ou du milieu, une majorité de répondants affirment savoir quel est le mandat de la DPC/Croix Rouge haïtienne (52% de oui contre 44% de non) et avoir confiance dans les opérations d’évacuation gérées par la Protection Civile (légèrement plus qu’en celles gérées par les CASECS/ASECS). Cela semble indiquer que plus qu’un manque d’informations parvenant aux populations sur l’existence et le rôle des acteurs intervenant dans le domaine de la gestion des catastrophes, la population estime surtout qu’il sont peu ou pas présents dans leur zone à ce jour.
Si le mandat et le rôle de la DPC semblent connus par un peu plus de la moitié de la population, les branches locales de celle-ci (secours locaux/brigades d’intervention et comités locaux de protection civile) restent largement inconnues/méconnues. De même, 33% des répondants déclarent ne pas savoir quels sont leurs domaines d’intervention. Il convient de considérer que peu d’équipe d’intervention ou de CLPC sont à l’heure actuelle constitués et fonctionnels parmi les trois communes ciblées par l’enquête puisqu’il s’agit d’une activité phare du projet de Wetlhungerhilfe dans le cadre du présent projet mis en œuvre, financé par DIPECHO. Outre les acteurs associatifs et institutionnels, une très grande proportion de la population estime que sa communauté n’a pas les capacités pour répondre à une catastrophe, mais environ la moitié estime qu’elle a en revanche les capacités de les prévenir.
77 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
A l’échelle de la famille, on constate que le père/chef de ménage joue un rôle prépondérant dans la gestion des risques de catastrophes naturelles (direction et organisation de l’évacuation). Par ailleurs, si la participation des femmes aux systèmes de gestion des risques semble être évidente pour une très grande majorité de la population (formulation et mise en œuvre des plans d’urgence/d’évacuation, participation aux brigades d’intervention, etc.), elle ne semble pas encore effective dans le sens où beaucoup de répondants estiment que les droits des femmes sont faiblement ou moyennement respectés lors de la préparation aux urgences.
Une très grande majorité de répondants estime en revanche que les enfants n’ont pas à participer à l’élaboration et à la mise en œuvre du plan d’évacuation.
On constate qu’une grande majorité de répondants est consciente de sa responsabilité individuelle en termes de risques de dommages liés aux catastrophes naturelles et de gestion de ces risques. Une grande majorité d’entre eux déclare ainsi avoir compris lors des dernières catastrophes pouvoir faire beaucoup pour réduire leurs pertes, éviter des pratiques qui augmentent les effets des catastrophes naturelles, avoir changé ou vouloir changer ses habitudes, voire de s’impliquer plus dans les activités de prévention et de sensibilisation de la Protection civile.
Concernant les media de communication à privilégier en termes de gestion des risques des catastrophes naturelles, on peut constater qu’une très grande majorité de répondants déclare faire confiance aux messages diffusés à la radio ou via les autorités (DPC/CASEC/ASEC) en matière de menaces de catastrophes naturelles. Le poids des leaders religieux est à considérer dans les flux de communication auxquels la population fait confiance, notamment dans certaines communes (Jacmel, Grand Goâve).
Concernant le tsunami, ses formes et caractéristiques, tout comme son origine et le risque qu’il présente, restent très largement méconnus des populations interrogées. Les systèmes de gestion des risques liés au tsunami sont tout aussi obscurs, et les répondants restent partagés quant à la possibilité de gérer effectivement ces risques (prévention, évacuation, alerte, possibilités d’échapper et de survivre à un tsunami, etc.)
78 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
CONCLUSION
Le projet Disaster Risk Reduction in Haiti: Enhancing disaster preparedness and awareness capacities in three multi-risks exposed communities mis en œuvre par Welthungerhilfe prévoit d’atteindre les objectifs fixés à travers trois axes d’intervention principaux: la mise en place d’un système communautaire de gestion des risques de catastrophes naturelles, le renforcement des capacités, et l’augmentation des connaissances sur les risques. Les résultats de la phase initiale de l’enquête CAP font partie intégrante de l’intervention visant à accroitre les connaissances sur les risques, mais devraient également permettre de renseigner Welthungerhilfe sur comment envisager les deux autres axes.
La gestion communautaire des risques de catastrophes naturelles et la mise en place d’un système d’alerte précoce impliquent que la communauté comprenne à quels risques elle est exposée, en fonction de sa situation géographique (type de risques, origines) et ce qui peut être fait pour réduire et prévenir ces risques. L’identification du niveau de connaissance des populations cibles en la matière, et la prise en compte des perceptions de la communauté constituent une étape majeure de la mise en place de ces deux systèmes.
De même, le renforcement des capacités au niveau communautaire a pour objectif principal de changer les attitudes et pratiques et de développer les capacités individuelles au niveau de la communauté. Afin d’aborder au mieux cette question, il est essentiel d’identifier quels sont ces attitudes et pratiques, quels sont les lacunes en termes de connaissances, afin d’adapter au mieux la stratégie et les supports utilisés.
Si l’on reprend les objectifs opérationnels de l’enquête fixés initialement, on constate :
1. « Estimer le niveau de connaissances sur les origines et causes des catastrophes naturelles » : un niveau de connaissances général assez faible, en particulier concernant le tsunami.
2. « Estimer la perception des risques de catastrophes naturelles » : la perception des risques semble influencée par l’intensité/proximité des expériences des répondants (notamment celle du séisme du 12 janvier 2010) plutôt que par la réalité (en termes d’impact et de fréquence).
3. « Estimer la perception de la participation individuelle dans les systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles » : la population semble majoritairement disposée à participer aux systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles, sans distinction de sexe.
4. « Identifier les comportements en cas de catastrophes naturelles » : on constate un niveau de connaissances relativement faible en matière de prévention/préparation et réponse aux risques de catastrophes naturelles au niveau individuel.
5. « Identifier les éventuelles résistances (sociales, économiques, culturelles,
religieuses, etc.) à l’adoption de « bonnes pratiques » et plus généralement au développement des activités prévues par la Welthungerhilfe » : le facteur religieux semble prépondérant au vu de certaines réponses, et doit donc être considéré dans les activités de sensibilisations. Aussi, la participation des enfants aux systèmes de
79 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
gestion des risques dans la communauté ne semble pas évidente aux populations interrogées.
80 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Liste des figures
FIGURE 1 - LOGIGRAMME DU SYSTEME NATIONAL DE GESTION DES RISQUES ET DES DESASTRES ................................................... 8
FIGURE 3 - REPARTITION DES QUESTIONNAIRES PAR ZONE .................................................................................................. 13
FIGURE 2 - REPARTITION DES QUESTIONNAIRES PAR COMMUNE .......................................................................................... 13
FIGURE 5 - REPARTITION DES REPONDANTS PAR GROUPE D'AGE ......................................................................................... 14
FIGURE 4 -REPARTITION DES REPONDANTS PAR SEXE ........................................................................................................ 14
FIGURE 6 - REPARTITION DES REPONDANTS PAR NIVEAU D'ETUDE ........................................................................................ 14
FIGURE 7 - REPARTITION DES REPONDANTS SELON L'OCCUPATION ....................................................................................... 15
FIGURE 8 - PG: PRINCIPAL DANGER OU RISQUE POUVANT CAUSER DES DOMMAGES ................................................................ 16
FIGURE 9 - GG: PRINCIPAL DANGER OU RISQUE POUVANT CAUSER DES DOMMAGES ................................................................ 16
FIGURE 10 - JACMEL: PRINCIPAL DANGER OU RISQUE POUVANT CAUSER DES DOMMAGES ........................................................ 16
FIGURE 11 - ZONE RURALE: PRINCIPAL DANGER OU RISQUE POUVANT CAUSER DES DOMMAGES ................................................ 17
FIGURE 12 - ZONE URBAINE: PRINCIPAL DANGER OU RISQUE POUVANT CAUSER DES DOMMAGES ............................................... 17
FIGURE 13 - PG: PRINCIPAUX RISQUES POUVANT CAUSER DES DOMMAGES, TOUTES REPONSES DONNEES ................................... 17
FIGURE 14 - GG: PRINCIPAUX RISQUES POUVANT CAUSER DES DOMMAGES, TOUTES REPONSES DONNEES ................................... 18
FIGURE 15 - JACMEL: PRINCIPAUX RISQUES POUVANT CAUSER DES DOMMAGES, TOUTES REPONSES DONNEES .............................. 18
FIGURE 16 - ZONE RURALE: PRINCIPAUX RISQUES POUVANT CAUSER DES DOMMAGES, TOUTES REPONSES DONNEES ..................... 19
FIGURE 17 - ZONE URBAINE: PRINCIPAUX RISQUES POUVANT CAUSER DES DOMMAGES, TOUTES REPONSES DONNEES .................... 19
FIGURE 18 - PG: CONNAISSANCE DU TSUNAMI FIGURE 19 - GG: CONNAISSANCE DU TSUNAMI ....... 20
FIGURE 20 - JACMEL : CONNAISSANCE DU TSUNAMI ......................................................................................................... 20
FIGURE 21 - ZONE RURALE: CONNAISSANCE DU TSUNAMI FIGURE 22 - ZONE URBAINE: CONNAISSANCE DU
TSUNAMI ......................................................................................................................................................... 20
FIGURE 23 - PG: RISQUE DE TSUNAMI ........................................................................................................................... 21
FIGURE 24 - GG: RISQUE DE TSUNAMI ........................................................................................................................... 21
FIGURE 25 - JACMEL: RISQUE DE TSUNAMI ..................................................................................................................... 22
FIGURE 26 - ZONE RURALE: RISQUE DE TSUNAMI ............................................................................................................. 22
FIGURE 27 - ZONE URBAINE: RISQUE DE TSUNAMI ............................................................................................................ 22
FIGURE 28 - HAUTEUR DES VAGUES PRESENTANT UN RISQUE DE TSUNAMI ............................................................................ 23
FIGURE 29 - SIGNES ANNONCIATEURS D'UNE CATASTROPHE, TOUTES ZONES CONFONDUES ...................................................... 23
FIGURE 30 - PG: SIGNES ANNONCIATEURS D'UN TSUNAMI ................................................................................................. 24
FIGURE 31 - GG: SIGNES ANNONCIATEURS D'UN TSUNAMI ................................................................................................ 24
FIGURE 32 - JACMEL: SIGNES ANNONCIATEURS D'UN TSUNAMI ........................................................................................... 24
FIGURE 33 - ZONE RURALE: SIGNES ANNONCIATEURS D'UN TSUNAMI ................................................................................... 25
FIGURE 34 - ZONE URBAINE: SIGNES ANNONCIATEURS D'UN TSUNAMI ................................................................................. 25
FIGURE 35 - POSSIBILITE DE PREVENIR UNE CATASTROPHE ................................................................................................. 25
FIGURE 36 - PG: ORIGINE DES CATASTROPHES ................................................................................................................ 26
FIGURE 37 - GG: ORIGINE DES CATASTROPHES ................................................................................................................ 26
FIGURE 38 - JACMEL: ORIGINE DES CATASTROPHES ........................................................................................................... 27
FIGURE 39 - ZONE RURALE: ORIGINE DES CATASTROPHES ................................................................................................... 27
FIGURE 40 - ZONE URBAINE: ORIGINE DES CATASTROPHES ................................................................................................. 28
FIGURE 41 - PG: ORIGINE DES TSUNAMIS ....................................................................................................................... 28
FIGURE 42 - GG: ORIGINE DES TSUNAMIS....................................................................................................................... 29
FIGURE 43 - JACMEL: ORIGINE DES TSUNAMIS ................................................................................................................. 29
FIGURE 44 - ZONE RURALE: ORIGINE DES TSUNAMIS ......................................................................................................... 30
FIGURE 45 - ZONE URBAINE: ORIGINE DES TSUNAMIS........................................................................................................ 30
FIGURE 46 - DANGER QUE REPRESENTE UNE CATASTROPHE SUR LA VIE DE LA PERSONNE (TOUTES ZONES CONFONDUES) ................ 31
FIGURE 47 - DANGER QUE REPRESENTE UNE CATASTROPHE SUR LA VIE DE LA FAMILLE ET SUR LES BIENS (TOUTES ZONES CONFONDUES)
..................................................................................................................................................................... 31
FIGURE 48 - GROUPES LES PLUS VULNERABLES DANS LA COMMUNAUTE, TOUTES ZONES CONFONDUES ....................................... 31
81 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
FIGURE 49 - PG: CAPACITE DE LA COMMUNAUTE A PREVENIR ET REPONDRE AUX CATASTROPHES .............................................. 32
FIGURE 50 - GG: CAPACITE DE LA COMMUNAUTE A PREVENIR ET REPONDRE AUX CATASTROPHES ............................................. 32
FIGURE 51 - JACMEL: CAPACITE DE LA COMMUNAUTE A PREVENIR ET REPONDRE AUX CATASTROPHES ........................................ 33
FIGURE 52 - ZONE RURALE: CAPACITE DE LA COMMUNAUTE A PREVENIR ET REPONDRE AUX CATASTROPHES ................................ 33
FIGURE 53 - ZONE URBAINE: CAPACITE DE LA COMMUNAUTE A PREVENIR ET REPONDRE AUX CATASTROPHES .............................. 33
FIGURE 54 – PG: ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DES RISQUES ............................................................................ 34
FIGURE 55 - GG: ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DES RISQUES ............................................................................. 34
FIGURE 56 - JACMEL: ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DES RISQUES ....................................................................... 35
FIGURE 57 - ZONE RURALE: ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DES RISQUES ............................................................... 35
FIGURE 58 - ZONE URBAINE: ACTEURS INTERVENANT DANS LA GESTION DES RISQUES .............................................................. 35
FIGURE 60 - PG: CONNAISSANCE DU MANDAT BRIGADES D'INTERVENTION ET CLPC ............................................................... 36
FIGURE 61 - GG: CONNAISSANCE DU MANDAT BRIGADES D'INTERVENTION ET CLPC .............................................................. 36
FIGURE 59 - CONNAISSANCE MANDATS DPC ET CRH, TOUTES ZONES CONFONDUES .............................................................. 36
FIGURE 62 - JACMEL: CONNAISSANCE DU MANDAT BRIGADES D'INTERVENTION ET CLPC ......................................................... 37
FIGURE 63 - ZONE RURALE: CONNAISSANCE DU MANDAT BRIGADES D'INTERVENTION ET CLPC ................................................. 37
FIGURE 64 - ZONE URBAINE: CONNAISSANCE DU MANDAT BRIGADES D'INTERVENTION ET CLPC ............................................... 37
FIGURE 65 – PG : DOMAINES D'INTERVENTION DES BRIGADES D'INTERVENTION ET DES CLPC .................................................. 38
FIGURE 66 - GG : DOMAINES D'INTERVENTION DES BRIGADES D'INTERVENTION ET DES CLPC ................................................. 38
FIGURE 67 - JACMEL: DOMAINES D'INTERVENTION DES BRIGADES D'INTERVENTION ET DES CLPC .............................................. 39
FIGURE 68 - ZONE RURALE: DOMAINES D'INTERVENTION DES BRIGADES D'INTERVENTION ET DES CLPC ...................................... 39
FIGURE 69 - ZONE URBAINE: DOMAINES D'INTERVENTION DES BRIGADES D'INTERVENTION ET DES CLPC .................................... 40
FIGURE 70 - PG: CONNAISSANCE DU PLAN DE CONTINGENCE ET D'EVACUATION ..................................................................... 40
FIGURE 71 - GG: CONNAISSANCE DU PLAN DE CONTINGENCE ET D'EVACUATION .................................................................... 41
FIGURE 72 - JACMEL: CONNAISSANCE DU PLAN DE CONTINGENCE ET D'EVACUATION ............................................................... 41
FIGURE 73 - ZONE RURALE - PG: CONNAISSANCE DU PLAN DE CONTINGENCE ET D'EVACUATION ................................................ 42
FIGURE 74 - ZONE URBAINE: CONNAISSANCE DU PLAN DE CONTINGENCE ET D'EVACUATION ..................................................... 42
FIGURE 75 - ELEMENTS QUI COMPOSENT LE PLAN D'EVACUATION, TOUTES ZONES CONFONDUES ............................................... 43
FIGURE 76 - SOUVENIR D'UNE POLITIQUE PUBLIQUE LIEE A LA GESTION DES RISQUES, TOUTES ZONES CONFONDUES ...................... 43
FIGURE 77 - CONNAISSANCE DU SYSTEME D'ALERTE PRECOCE, TOUTES ZONES CONFONDUES .................................................... 43
FIGURE 78 - CONNAISSANCE DES CODES D'ALERTE, TOUTES ZONES CONFONDUES ................................................................... 44
FIGURE 79 ............................................................................................................................................................... 44
FIGURE 80 ............................................................................................................................................................... 45
FIGURE 81 ............................................................................................................................................................... 46
FIGURE 82 ............................................................................................................................................................... 47
FIGURE 83 ............................................................................................................................................................... 48
FIGURE 84 ............................................................................................................................................................... 49
FIGURE 86 ............................................................................................................................................................... 50
FIGURE 85 ............................................................................................................................................................... 50
FIGURE 87 ............................................................................................................................................................... 51
FIGURE 88 ............................................................................................................................................................... 52
FIGURE 89 ............................................................................................................................................................... 53
FIGURE 90 ............................................................................................................................................................... 54
FIGURE 92 ............................................................................................................................................................... 55
FIGURE 91 ............................................................................................................................................................... 55
FIGURE 93 ............................................................................................................................................................... 55
FIGURE 94 ............................................................................................................................................................... 56
FIGURE 95 ............................................................................................................................................................... 56
FIGURE 96 ............................................................................................................................................................... 56
FIGURE 97 ............................................................................................................................................................... 57
82 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
FIGURE 98 ............................................................................................................................................................... 58
FIGURE 99 ............................................................................................................................................................... 59
FIGURE 100 ............................................................................................................................................................. 60
FIGURE 101 ............................................................................................................................................................. 61
FIGURE 102 ............................................................................................................................................................. 62
FIGURE 103 ............................................................................................................................................................. 63
FIGURE 104 ............................................................................................................................................................. 64
FIGURE 105 ............................................................................................................................................................. 64
FIGURE 106 ............................................................................................................................................................. 65
FIGURE 107 - PG: QUI DIRIGE L'EVACUATION .................................................................................................................. 66
FIGURE 108 - GG: QUI DIRIGE L'EVACUATION ................................................................................................................. 66
FIGURE 109 - JACMEL: QUI DIRIGE L'EVACUATION ............................................................................................................ 67
FIGURE 110 - ZONE RURALE: QUI DIRIGE L'EVACUATION .................................................................................................... 67
FIGURE 111 - ZONE URBAINE: QUI DIRIGE L'EVACUATION .................................................................................................. 67
FIGURE 112 - ACTION SUITE A LA DERNIERE CATASTROPHE, TOUTES ZONES CONFONDUES ........................................................ 68
FIGURE 113 - PG: QUI DIRIGE L'EVACUATION DANS LA FAMILLE .......................................................................................... 68
FIGURE 114 - GG: QUI DIRIGE L'EVACUATION DANS LA FAMILLE ......................................................................................... 69
FIGURE 115 - JACMEL: QUI DIRIGE L'EVACUATION DANS LA FAMILLE .................................................................................... 69
FIGURE 116 - ZONE RURALE: QUI DIRIGE L'EVACUATION DANS LA FAMILLE ............................................................................ 70
FIGURE 117 - ZONE URBAINE: QUI DIRIGE L'EVACUATION DANS LA FAMILLE .......................................................................... 70
FIGURE 118 - RESPECT DES DROITS DES FEMMES LORS DE LA PREPARATION AUX URGENCES, TOUTES ZONES CONFONDUES ............. 70
FIGURE 119 - PARTICIPATION DES FEMMES A LA PREPARATION AUX URGENCES, TOUTES ZONES CONFONDUES ............................. 71
FIGURE 120 - QUI PREND LES DEVANTS EN CAS D'EVACUATION, TOUTES ZONES CONFONDUES .................................................. 71
FIGURE 121 - PRISE EN COMPTE DES BESOINS DES FEMMES ET DES ENFANTS PAR L’AIDE HUMANITAIRE LORS DE L'URGENCE ........... 71
FIGURE 122 - PARTICIPATION DES FEMMES A L'ELABORATION DES PLANS D'URGENCE/D'EVACUATION, TOUTES ZONES CONFONDUES 72
FIGURE 124 - EVITER DES PRATIQUES QUI AUGMENTENT LES EFFETS DES CATASTROPHES NATURELLES, TOUTES ZONES CONFONDUES 72
FIGURE 123 - RECEPTION DES MESSAGES D'ALERTE DANS LA COMMUNAUTE, TOUTES ZONES CONFONDUES ................................. 72
FIGURE 125 - PG: ACTIONS INDIVIDUELLES POUR LIMITER LES DOMMAGES DES CATASTROPHES NATURELLES ............................... 73
FIGURE 126 - GG: ACTIONS INDIVIDUELLES POUR LIMITER LES DOMMAGES DES CATASTROPHES NATURELLES ............................... 73
FIGURE 127 - JACMEL: ACTIONS INDIVIDUELLES POUR LIMITER LES DOMMAGES DES CATASTROPHES NATURELLES ......................... 74
FIGURE 128 - ZONE RURALE: ACTIONS INDIVIDUELLES POUR LIMITER LES DOMMAGES DES CATASTROPHES NATURELLES ................. 74
FIGURE 129 - ZONE URBAINE: ACTIONS INDIVIDUELLES POUR LIMITER LES DOMMAGES DES CATASTROPHES NATURELLES ................ 75
83 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Références bibliographiques
Documents internes Welthungerhilfe
- Document stratégique Welthungerhilfe 2010-2014.
- Document du projet Disaster Risk Reduction in Haiti: Enhancing disaster preparedness and awareness capacities in three multi-risks exposed communities
Documents externes
- Rapport mondial « Réduction des Risques de Désastres, Un défi pour le développement », Programme des Nations Unies pour le Développement, 2004.
- World Risk Report, 2011.
- Disaster Risk Management in Latin America and the Caribbean Region: GFDRR Country Notes, Global Facility for Disaster Reduction and Recovery/World Bank. - Rapport final enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques en gestion des risques et des catastrophes, OXFAM, Haïti, avril 2007. Sites Internet :
- Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques français (INSEE) http://www.insee.fr/fr/ - UNISDR (United Nations International Strategy for Disaster Reduction) Terminologie pour la prévention des risques de catastrophe
http://www.unisdr.org/files/7817_UNISDRTerminologyFrench.pdf
- Site officiel du SNGRD http://protectioncivilehaiti.net/DPC.htm
- The Fund for Peace http://www.fundforpeace.org/global/
84 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Annexe I - Questionnaire d’enquête (version françai se)
Questionnaire d’enquête sur les Connaissances, Atti tudes et Pratiques des populations quant aux systèmes de ges tion des
risques de catastrophes naturelles 0000. INFORMATIONS GÉNÉRALES
Q0001 Nom de l’enquêteur :
Q0002 Commune :
Q0003 Section communale :
Q0004 Localité/habitation (rayer la mention inutile) :
Q0005 Numéro du ménage : [__ | __] (Choix de 1 à XX)
Date de la visite Jour Mois
Début de l’entrevue HH : MM
Fin de l’entrevue HH :MM Résultat
Q0006 1ière visite [__ | __] [__ | __] [__ | __|:|__ | __] [__ | __|:|__ | __]
Q0007 2ième visite [__ | __] [__ | __] [__ | __|:|__ | __] [__ | __|:|__ | __]
Code résultat : Questionnaire complété = 1 Questionnaire incomplet = 2
0100. SAISIE DES DONNÉES
Q0008 Code du questionnaire : [__ | __ | __ | __ | __ | __ | __ | __ | __ | __]
Q0009 Nom de l’opérateur de saisie :
Q0010 Date de saisie de données : _____ / _____ / 2011
85 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
0200. RECUEIL DE CONSENTEMENT « Bonjour ! Je m’appelle ______________________________, Je travaille comme enquêteur. Puis-je parler à la personne de référence du ménage?
SI PERSONNE N’A 18 ANS OU PLUS, IL N’Y A PERSONNE D ’ÉLIGIBLE POUR L’ENTREVUE.
Je mène une enquête auprès des ménages de la commune de _______________. D’autres équipes font le même travail ailleurs avec d’autres ménages dans d’autres communes. L’enquête dure environ 60 minutes. Je souhaiterais vous poser des questions sur :
o Divers sujets liés aux risques de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, etc.) o La composition de votre ménage pour obtenir un portrait général des répondants.
Votre participation est importante pour nous. Les informations seront utilisées pour voir comment nous pouvons améliorer les systèmes de gestion des risques de catastrophes naturelles. Les informations que vous donnez sont confidentielles et ne seront utilisées que dans le cadre de cette enquête. Votre participation est volontaire et vous pouvez changer d’idée même après le début de l’enquête. Vous êtes libre de refuser de répondre à des questions. Avez-vous des questions à me poser avant de commencer? C’est une entrevue auprès du ménage donc j’aimerais poser les questions en privé. » Note à l’enquêteur: Pour toutes les sections suivan tes, poser la question selon les indications fournies et laissez répondre l’enquêté. Remplir le questionnaire en encerclant les réponses données, et en précisant les réponses fournies sous « Autre » s’il y a lieu. Répéter plusieurs fois la question si besoin. 0300. CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES « Je vais commencer par vous poser certaines questi ons sur votre ménage. Je vous rappelle que ces info rmations sont confidentielles et ne seront utilisées que pour les besoins de l’enquête.» Q0301 Au total, combien de personnes vivent dans ce ménage? Nombre : Q0302 Combien y a-t-il d’hommes de plus de 15 ans? Nombre : Q0303 Combien y a-t-il de femmes de plus de 15 ans? Nombre : Q0304 Combien y a-t-il de personnes de moins de 15 ans dans le Nombre :
86 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
ménage? Q0305 Parmi ces enfants, combien y en a-t-il de moins de 5 ans? Nombre : Q0306 Combien de personnes dans le ménage savent lire et écrire? Nombre : Vérifier si le calcul est bon en résumant le nombre et le type de personnes vivant dans le ménage. Q0307 Sexe du répondant
(NE PAS POSER LA QUESTION) 1. Homme 2. Femme
Q0308 Pouvez-vous me dire quel âge vous avez?
1. 18-24 ans 5. 40-44 ans 2. 25-29 ans 6. 45-49 ans 3. 30-34 ans 7. 50 ans et + 4. 35-39 ans 88. Ne sait pas
Pouvez-vous me dire l’âge de la personne de référence du ménage? (Si ce n’est pas la personne enquêtée)
1. 18-24 ans 5. 40-44 ans 2. 25-29 ans 6. 45-49 ans 3. 30-34 ans 7. 50 ans et + 4. 35-39 ans 88. Ne sait pas
Q0309 Quel est votre statut marital?
1. Célibataire
2. Marié
3. Séparé ou Divorcé
4. Veuf/ veuve
5. Cohabitation (union de fait)
Q0310 Quel est votre niveau scolaire?
1. Aucun 2. Études primaires 3. Études secondaires 4. Université / Diplôme d’État / Études supérieures 5. Études techniques
9. Autre, préciser : ________________________ Q0311 Quelle est votre occupation actuelle?
1. Travail salarié 2. Agriculture/élevage/pêche 3. Commerçant 4. Journalier, petits métiers 5. Artisanat
87 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
6. Petit commerce (vendeur sur la rue, au marché, etc.) 7. Pas de travail
9. Autre, préciser : 0400. CONNAISSANCES DES RISQUES DE CATASTROPHES NAT URELLES ET DES SYSTEMES DE GESTION DES RISQUES « Je vais maintenant vous poser certaines questions sur les catastrophes naturelles ». Q0401 Quels sont les principaux dangers ou
risques pouvant causer des dommages ou des souffrances à votre vie, à votre famille ou à vos biens? NE PAS LIRE LES REPONSES POSSIBLES, ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Inondations 2. Sécheresse 3. Glissement de terrain 4. Tremblement de terre 5. Tsunami 6. Les événements météorologiques: tempêtes
tropicales, ouragans.
7. Incendies 8. Délinquance/insécurité 9. Autre, préciser
10. Accidents 11. Perte de travail 88. Ne sait pas 99. Pas de réponse
Q0402 Pourquoi les catastrophes naturelles se produisent-elles? NE PAS LIRE LES REPONSES POSSIBLES
1. C’est un phénomène naturel 2. En raison de l'action de l'homme 3. A cause du changement climatique 4. Origine Divine 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas
Q0403 En cas de catastrophe naturelle (quelle qu'elle soit) estimez vous que votre vie est en danger? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE
1. Pas du tout 2. Beaucoup 3. Un peu
88 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
REPONSE 88. Ne sait pas Q404 Comment estimez-vous le niveau
de dangerosité pour votre famille? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Inexistant 2. Faible 3. Élevé 4. Très élevé 88. Ne sait pas
Q405 Comment estimez-vous le niveau de dangerosité pour vos biens (propriété, maison, bétail, etc.)? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
5. Inexistant 6. Faible 7. Élevé 8. Très élevé 88. Ne sait pas
Q406
Qui, dans la communauté, est le plus susceptible de souffrir d'une catastrophe? (plusieurs réponses possibles) NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Tout le monde dans la communauté 2. Les femmes 3. Les enfants 4. Les personnes âgées 5. Les personnes handicapées 6. Personne dans la communauté 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q407 Pensez-vous qu'il est possible de prévenir les
catastrophes? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q408 Pensez-vous que la communauté a la capacité
de prévenir les catastrophes qui affectent la communauté? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q409 Pensez-vous que la communauté a les
capacités de répondre à des catastrophes locales? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas
89 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Q410 Quels sont les signes qui pourraient annoncer l'arrivée d'une catastrophe ou mettre en alerte la communauté? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Des changements dans la nature 2. Des changements dans le comportement
animal
3. Les systèmes d’alerte précoce dans la communauté
4. Annonces faites par les autorités 5. Prédictions de quelqu’un dans la communauté 6. Des rumeurs dans la communauté 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q411 Connaissez-vous le plan de contingence de
votre commune/habitation/localité? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q412 Connaissez-vous le plan d'évacuation de votre
commune/habitation/localité? LIRE LES DIFFERENTES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q413 Quels sont les éléments qui constituent un plan
d'évacuation? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Comité d’évacuation 2. Diagnostique des menaces 3. Identification et évaluation des risques 4. Ressources et capacités disponibles 5. Système d'alerte précoce 6. Organisation et préparation de la brigade
d'intervention rapide
7. Les itinéraires d'évacuation 8. Localisation de la zone sûre 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q414 Connaissez-vous qui intervient dans le domaine
de la gestion des risques de catastrophes 1. La DPC 2. La CR haïtienne
90 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
naturelles (prévention, secours, etc.) dans votre commune/habitation/localité ? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
3. Associations locales 9. Autres, préciser
88. Ne sait pas Q415 Connaissez-vous le rôle/mandat de la DPC et
de la croix rouge haïtienne ? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non 3. Approximativement 88. Ne sait pas
Q416 Est-ce que vous vous souvenez d’une politique publique mise en œuvre dans le cadre de la gestion des risques de catastrophe naturelle ayant eu un impact dans votre commune? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non 3. Approximativement
88. Ne sait pas Q417 Quel est votre niveau de connaissance
du système d'alerte précoce? LIRE LES PROPOSITIONS
1. Nul 2. Faible 3. Moyen 4. Élevé
Q418 D'après vous, quel est le niveau de connaissance de la communauté du système d'alerte précoce? LIRE LES PROPOSITIONS
1. Nul 2. Faible 3. Moyen 4. Élevé
Q419 Connaissez-vous le rôle et les fonctions des équipes de secours locales/brigades d’intervention rapide? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q420 Connaissez-vous le rôle et les fonctions des
équipes de Comité Local de Protection Civile (CLPC)? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non
88. Ne sait pas Q421 Mentionnez dans quels domaines interviennent
les équipes de secours locales et les Comités Locaux de Protection Civile ? LIRE LES PROPOSITIONS (plusieurs réponses possibles)
1. Simulation 2. Système d'Alerte Précoce 3. Utilisation d'équipement de secours 4. Recherche 5. Sauvetage
91 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
0500. ATTITUDES VIS À VIS DES RISQUES DE CATASTROPH ES NATURELLES ET DES SYSTEMES DE GESTION DES RISQUES « Je vais maintenant faire certaines propositions. Pour chacune d’entre elles, vous devrez me dire si vous êtes totalement d’accord, partiellement d’accord, indifférent, si v ous êtes en désaccord partiel ou en total désaccord ». Q501 Avoir un plan d'évacuation me donne
confiance en cas de catastrophe naturelle. 1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q502 Les opérations d'évacuation gérées par la Protection Civile me donnent confiance.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q503 En cas de catastrophe, je ne m'inquiète pas, c'est toujours la même chose, rien ne se passe.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel
6. Premiers soins 7. Évacuation 8. Gestion des Abris 9. Autre, préciser
10. Communication 88. Ne sait pas
Q422 Connaissez-vous les codes d’alerte en cas de catastrophe ? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non 88. Ne sait pas
92 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
5. Total désaccord Q504 Je n'aime pas à évacuer lorsqu'il y a des
avertissements dans ma commune/localité/habitation.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q505 Avoir un système d'alerte précoce me tranquillise/tranquilliserait face aux menaces.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q506 Les informations par Radio/TV sont moins fiables que celles de ma communauté.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q507 Dans ma famille, nous avons peur parce que nous ne savons pas quoi faire au moment d'une catastrophe.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q508 Les simulacres et simulations d’évacuation en cas de catastrophes naturelles sont une perte de temps.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q509 Il est nécessaire que les femmes participent à l’élaboration, la mise en œuvre du plan d’évacuation.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q510 Il n’est pas nécessaire que les enfants participent à l’élaboration, la mise en œuvre du plan d’évacuation.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel
93 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
5. Total désaccord Q511 Je fais confiance aux messages diffusés à la
radio sur les menaces de catastrophes naturelles. 1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q512 Je me sens/sentirais plus sûr si la DPC/CRH ou tout autre groupe formé nous dirigeait au moment de l'évacuation.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q513 Je me sens/sentirais plus sûr si le CASEC/ASEC ou d'autres représentant de la communauté nous dirigeait au moment de l'évacuation.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q514 Le système d'alerte précoce mis en place par l'État me donne confiance.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q515 Le système d'alerte précoce traditionnel mis en place par la communauté me donne confiance.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q516 Je pense que je suis responsable des dégâts causés par certaines catastrophes naturelles.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q517 Souvent les dégâts personnels subis en cas de catastrophes naturelles dépendent des mes erreurs.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel
94 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
5. Total désaccord Q518 Au cours des dernières catastrophes j’ai compris
que je peux faire beaucoup pour réduire mes pertes.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q519 La participation des femmes dans des brigades d’intervention me donne confiance.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q520 Un message d’alerte provenant d’une autorité religieuse est plus sérieux qu’un message provenant de la radio/DPC/CASEC/ASEC.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q521 Je ne tiens pas à faire ou à participer à des plans d'urgence, car rien ne se passe.
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
0600. PRATIQUES VIS À VIS DES RISQUES DE CATASTROPH ES NATURELLES ET DES SYSTEMES DE GESTION DES RISQUES « Je vais maintenant revenir à des questions à choi x multiples.» Q601 Mentionnez qui dirige l'évacuation (plusieurs
réponses possible) LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Comité d'évacuation 2. Les CASEC/ASEC/Mairie 3. Les représentants religieux 4. La DPC/CRH 5. Le chef de ménage/personne de référence du
ménage
6. Les organisations/associations locales 7. Les organisations internationales
95 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q602
Qu'est-ce que vous avez fait immédiatement après l’impact de la dernière catastrophe naturelle? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Est allé appeler les autorités 2. S'est rendu dans des zones de
sécurité préétablies
3. A aidé les familles les plus vulnérables de la communauté
4. A surveillé ses biens les plus importants (contre le vol)
5. N'a rien fait 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q603 Qui, dans la famille, dirige l'évacuation?
NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Père 2. Mère 3. Les personnes les plus âgées 4. Grand-père 5. Grand-mère 6. Tout le monde 7. Personne 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q604 Au moment de l'urgence, les droits des
femmes sont respectés de manière : LIRE LES PROPOSITIONS
1. Nulle 2. Faible 3. Moyenne 4. Haute 88. Ne sait pas
Q605 Au moment de la préparation aux urgences, la participation des femmes est : LIRE LES PROPOSITIONS
1. Nulle 2. Faible 3. Moyenne
96 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
4. Importante 5. Très importante 88. Ne sait pas
Q606 Qui prend les devants en cas d'évacuation, les hommes ou les femmes? LIRE LES PROPOSITIONS
1. Les femmes 2. Les hommes 3. Les deux sexes 99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
Q607 Au moment de l'urgence, l'aide humanitaire prend en compte les besoins des femmes et des enfants: LIRE LES PROPOSITIONS
1. Pas du tout 2. Un peu 3. Beaucoup 99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
Q608 Les femmes participent-elles à la formulation de plans d'urgence/ d'évacuation? LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non 99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
Q609 Est-ce que toute la communauté reçoit des messages d’alerte? LIRE LES PROPOSITIONS
1. Oui 2. Non 99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
Q610 J’évite des pratiques qui augmentent les effets des catastrophes naturelles. LIRE LES PROPOSITIONS
3. Oui 4. Non 99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
Q611 Qu’est ce que vous faîtes pour limiter les dommages des catastrophes naturelles dans le futur ? LIRE LES PROPOSITIONS
1. J’ai changé/je vais changer mes habitudes 2. Je ne peux rien faire 3. J’ai confiance en dieu qui me protège 4. Je vais m’impliquer plus dans les activités de
prévention, sensibilisation menées par la DPC 9. Autre, préciser
99. Pas de réponse 88. Ne sait pas
97 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
Note à l’enquêteur: si le questionnaire est adminis tré dans une partie non côtière, passer directement à la section suivante (fin de l’entrevue). 0700. CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES VIS À V IS DES RISQUES ET DES SYSTEMES DE GESTION DES RISQUES DE TSUNAMI « Je vais maintenant vous poser des questions sur l e risque de tsunami.» Q701 Savez-vous ce qu’est un tsunami?
LIRE LES PROPOSITIONS DE REPONSE 1. Oui 2. Non 88. Ne sait pas
Q702
Qu’est-ce qui est à l’origine d’un tsunami? LIRE LES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Origine divine 2. Tremblements de terre (sous-marins) 3. Tremblements de terre (en surface) 4. Glissements de terrain (sous-marins) 5. Glissements de terrain (en surface) 6. De l’action de l’homme 7. A cause du changement climatique 8. Ils sont liés à la mauvaise gérance du
gouvernement 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q703 Considérez vous que votre
commune/localité/habitation est exposée au risque de tsunami ? LIRE LES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. Oui 2. Non 3. Je ne sais pas ce qu’est un tsunami 88. Ne sait pas
Q704 Si oui , quelle pourrait selon vous être la hauteur des vagues ? LIRE LES PROPOSITIONS DE REPONSE
1. 0-1 m 2. 1-3 m 3. 3-5 m 4. 5-10 m 5. Plus de 10 m
98 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
88. Ne sait pas Q705 D’après vous, quels sont les signes avant-
coureurs d´un tsunami ? NE PAS LIRE LES PROPOSITIONS ET NOTER DANS QUEL ORDRE LE REPONDANT A DONNE LES DIFFERENTS ITEMS (a, b, c, etc.)
1. Le vent qui souffle 2. La mer qui se retire 3. Un bruit particulier de la mer 4. Un tremblement de terre 5. Des changements du comportement animal 6. Annonces par une autorité 7. Prédictions de quelqu’un dans la communauté 8. Les rumeurs dans la communauté 9. Autre, préciser
88. Ne sait pas Q706 Je pense qu’il est possible d’évacuer avant
l’arrivée d’un tsunami. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q707 Un tsunami c’est trop destructeur. Il n’y a rien que je puisse faire pour me préparer. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q708 Je pense que je serais capable de m´éloigner de la côte et d’atteindre un endroit sûr si un tsunami vient. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q709 Une vague de tsunami de trois mètres n’est pas dangereuse. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q710 S´il y a un tsunami, je peux m´en sortir en courant une fois que je vois la vague venir.
1. Accord total 2. Accord partiel
99 Rapport final enquête CAP – Welthungerhilfe Première phase novembre 2011 - janvier 2012
LIRE LES PROPOSITIONS 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q711 S´il y a un tsunami, je peux m´en sortir en nageant. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
Q712 Il est possible de prévenir les communautés qu’un tsunami peut atteindre les côtes d´Haïti, à travers un système d´alerte. LIRE LES PROPOSITIONS
1. Accord total 2. Accord partiel 3. Indifférent 4. Désaccord partiel 5. Total désaccord
« L’entrevue est terminée. Je vous remercie de votr e participation! Avez-vous des questions ou des com mentaires? » Questions/Commentaires : Signature du répondant ou X : _____________________ Refus de signature : ���� Signature de l’enquêteur : _______________________