organisation mondiale du commerce réactions après l’échec

20
Association des maires de l’Aveyron «Redessiner la ruralité» Page 2 Massif Central Manifestation des éleveurs en septembre Page 8 Attribution de réferences laitières Les propositions de la section lait FDSEA Page 12 FCO Recrudescence de la maladie ? Page 13 Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected] L’Essentiel Hebdomadaire agricole et rural de l’Aveyron N° 2561 31 JUILLET 2008 1,58 C’est parti ! Les premiers camions de foin sillonnent l’Aveyron vers les communes du Nord Aveyron, victimes des dégâts de rats taupiers. L’opération solidarité, menée par la FDSEA et les JA, a démarré cette semaine avec l’acheminement de 200 bottes de foin de Saint-Hippolyte jusqu’à La Terrisse et Cantoin. Page 3 Lait de chèvre Le dynamisme d’une production La récente valorisation du prix du lait positionne les producteurs de lait de chèvre dans une dynamique de pro- duction. Le groupe caprin de Lactalis sur le site d’Onet le Château affiche son soutien en faveur de l’installation de jeunes éleveurs. De son côté, la Chambre d’Agriculture explique les conditions de création d’un atelier en pro- duction caprine. Pages 6 et 7 Opération FDSEA - JA dans le Nord Aveyron Le foin de la solidarité Dossier Troisième volet : Géothermie Cet été, la Volonté Paysanne propose une série de reportages sur les économies d’énergie. Pages 10 et 11 Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec des négociations Page 20

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Page 1: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

Association des mairesde l’Aveyron

«Redessiner laruralité»

Page 2

Massif Central

Manifestation deséleveurs enseptembre

Page 8

Attribution deréferences laitières

Les propositionsde la section laitFDSEA

Page 12

FCO

Recrudescence dela maladie ?

Page 13

Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected]

L’Essentiel

Hebdomadaireagricole et rural

de l’AveyronN° 2561

31 JUILLET 20081,58 €

C’est parti ! Les premiers camions de foin sillonnent l’Aveyron vers les communes du Nord Aveyron, victimes des dégâts de ratstaupiers. L’opération solidarité, menée par la FDSEA et les JA, a démarré cette semaine avec l’acheminement de 200 bottes de foinde Saint-Hippolyte jusqu’à La Terrisse et Cantoin.

Page 3

Lait de chèvre

Le dynamisme d’une productionLa récente valorisation duprix du lait positionne lesproducteurs de lait de chèvredans une dynamique de pro-duction. Le groupe caprin deLactalis sur le site d’Onet leChâteau affiche son soutienen faveur de l’installation dejeunes éleveurs. De son côté,la Chambre d’Agricultureexplique les conditions decréation d’un atelier en pro-duction caprine.

Pages 6 et 7

Opération FDSEA - JA dans le Nord Aveyron

Le foin de la solidarité

Dossier Troisième volet :

Géothermie

Cet été, la VolontéPaysanne propose

une série dereportages

sur les économies d’énergie.

Pages 10 et 11

Organisation mondiale du commerce

Réactions après l’échec des négociationsPage 20

Page 2: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Actualiténationale

Auguste DELPUECH, Prési-dent du Comité Technique de laSAFALT et administrateur de laFDSEA nous a quittés le 29juillet à l’âge de 65 ans.L’ensemble des organisations

professionnelles agricoles et laVolonté Paysanne présentent

leurs sincères condoléances à safamilles et à ses proches. Sesobsèques seront célébrées levendredi 1er août à 14h30 en l’é-glise de Lacroix Barrez.Nous reviendrons sur son

engagement professionnel dansnotre prochaine édition.

Auguste DELPUECHnous a quittés«J’ai confiance

en l’avenir del’agriculture»

En juin dernier, Jean-Louis Grimal, maire deCuran, succédait à GérardDescrozailles à la tête de l’as-sociation départementale desmaires de l’Aveyron. Il livreson point de vue sur l’étudede l’INRA pour les espacesruraux en 2030 (lire le rap-pel ci-dessous).

Que vous inspire cette étudede l’INRA ?«Quand je lis ces différents

scénarii, je ressens une grandeinquiétude pour l’avenir denotre département et de notreruralité. J’ose espérer que l’onpourra trouver un scénarioplus agréable qui reflète laréalité de nos espaces ruraux etnon la vision de chercheurs quine viennent chez nous quependant leurs vacances.J’espère enfin que les poli-tiques ne se laisseront pas gui-der par ces visions.

Quel scénario vous semblele plus probable pour noscampagnes ?Le quatrième scénario me

semble le plus approprié ànotre département : le déve-loppement de villes moyennes,de bourgs ruraux, la coexis-tence de diverses agriculturestout en maintenant des espacesnaturels protégés, ... Chacunpeut s’y retrouver. Nousdevons œuvrer à construire cescénario. Bien sûr, il faudratenir compte du problème ducoût de l’énergie.

Comment voyez-vous l’ave-nir d’un département ruralcomme l’Aveyron ?«La ruralité est en pleine

recomposition. Nous devonscréer des territoires attractifscréateurs d’emplois au sein denotre département. Chaqueterritoire doit avoir sa propreidentité, mettre en valeur sespropres ressources, citonsl’exemple de l’Aubrac avec la

Point de vue

Jean-Louis GRIMALPrésident de l’associationdépartementale des mairesde l’Aveyron.

coopérative Jeune Montagne,le Lévézou avec le Régalou, lebois, ... C’est à travers ses acti-vités qu’un territoire pourra sedévelopper. Nous devons recomposer le

paysage en ressoudant diffé-rentes fractures :- Un territoire doit se déve-

lopper par son identité et sonsavoir-faire, il faut, à monavis, encourager les pôlesd’excellence rurale et déve-lopper les projets à tail lehumaine,- Ne rien avoir à envier aux

zones urbaines en terme denumérique, être à la pointe surle haut débit, la téléphoniemobile, la TNT. En tant queprésident de la section desnouvelles technologies auConseil Général, je souhaiteque toutes les mairies soientéquipées d’un site internet etdeviennent un guichet uniqueapportant du service au public,- Développer l’offre de

soins, citons l’installation deMaisons de santé regroupantdifférents services médicaux.En redessinant la ruralité,

nos territoires ruraux attire-ront et garderont les popula-tions. L’Aveyron, même s’ilest un département rural a saplace entière.

Quel avenir pour l’agricul-ture ?«L’agriculture a un avenir

en Aveyron. Elle sera présentesous deux formes à mon avis :- Une agriculture intensive,

le nombre d’agriculteurs dimi-nuant, les surfaces par exploi-tant vont poursuivre leur aug-mentation,- Une agriculture familiale

où les agriculteurs s’organi-sent en groupe pour vendreleurs produits de qualité, àvaleur ajoutée.Nous vivons et travaillons

dans une campagne agréable,habitée, vivante, active qui nese veut pas un simple lieu devacances. Je veux défendrecette idée de la ruralité».

Eva DZ

La loi de modernisationéconomique a été définitive-ment adoptée par le Parle-ment. Elle inscrit dans le mar-bre la libre négociabilité destarifs entre fournisseurs etdistributeurs.

Après l’Assemblée nationale,le Sénat a adopté, le 23 juillet,la loi de modernisation écono-mique. Au terme de plus dedeux mois de débats, le texte estpassé de 44 à 173 articles et ilreste à publier 20 ordonnanceset 123 décrets pour que lesdispositions prévues entrent envigueur. Pour la ministre de l’E-conomie, Christine Lagarde, ily a urgence. C’est pourquoi ellea demandé à ses services defaire le nécessaire pour que tousles décrets soient publiés à la finde l’année et que la loi entre envigueur dès le 1er janvier 2009.La ministre l’a rappelé, le

Gouvernement compte sur cetteloi pour apporter un peu d’oxy-gène à l’économie, d’abord unsurcroît de croissance estimée à0,3 point par an à partir de2009, 50 0000 emplois supplé-mentaires tous les ans ainsi que«1000 euros par mois et parménage à partir de 2009». Leministère de l’Economie pré-voit un recul de l’inflation de0,5 point par an pendant troisans grâce à l’application de laloi.En tout cas, la nouvelle loi

sonne le glas des margesarrière. Dès sa publication, lesdistributeurs et leurs fournis-seurs pourront négocier libre-ment leurs tarifs. En raison dudéséquilibre des forces entrePME de l’agroalimentaire etgrands distributeurs, la librenégociabilité des tarifs avaitcristallisé l’opposition des orga-nisations agricoles et de laFNSEA en particulier. La mobi-lisation qui s’en est suivie a per-mis d’encadrer cette libertéretrouvée. La convention qui liefournisseurs et distributeurspermet de préciser les engage-ments réciproques des parties etnotamment la justification desavantages tarifaires consentis àun distributeur par un fournis-seur. Le texte a également enri-

chi la liste des abus caractériséset renforcé les sanctions.

Délais de paiementLa loi maintient un statut par-

ticulier pour les produits agrico-les périssables, les fruits etlégumes en particulier. Ceux-cine sont pas soumis à la négocia-bilité des conditions généralesde vente. En outre, le contratspécifique à ces produits doitindiquer «les avantages tarifai-res consentis par le fournisseurau distributeur au regard desengagements de ce dernier».Deuxième innovation d’im-

portance qui, elle, avait suscitéla fronde de nombreux éluslocaux, les conditions d’im-plantation des grandes surfaces.Celles-ci sont assouplies avec lerelèvement du seuil de déclen-chement des procédures d’auto-risation des magasins. La limitequi était fixée à 300 m2 est rele-vée à 1000 m2. Cependant lesmaires des communes de moinsde 20 000 habitants pourrontsaisir la commission départe-mentale d’aménagement com-mercial pour les projets comprisentre 300 et 1000 m2.Enfin, les délais de paiement

sont raccourcis. A compter de ladate d’émission de la facture,les délais de paiement sontramenés à 45 jours fin de mois(ou 60 jours calendaires). Desdérogations à cette règle pour-ront être prévues jusqu’au 1ermars 2009. Mais au-delà de2012, plus aucune exception nesera admise.En revanche, en ce qui

concerne l’observatoire des prixet des marges demandé par laFNSEA, les amendementsvisant à donner une assise légis-lative à cet observatoire ont étérejetés par le Gouvernement.Mais le secrétaire d’Etat à laconsommation, Luc Chatel, apromis que l’Observatoire desprix et des marges mis en placeau sein de la DGCCRF suivra100 000 références au mois lemois, ce qui permettra de mesu-rer «l’incidence de la réforme»et de communiquer au Parle-ment les résultats des travaux.«Les parlementaires dispose-ront d’un rapport annuel sur les

marges de la grande distribu-tion», a-t-il précisé.

La FNSEA : un pasvers la loi du plus fortLa FNSEA se montre assez

réservée sur les effets béné-fiques de cette loi. «Elle repré-sente un pas de plus vers la loidu plus fort, c'est-à-dire lagrande distribution». Néan-moins, elle se félicite que lamobilisation de son réseauassocié à celle des professionsde l’agroalimentaire «ait payé».Le texte final impose à la distri-bution d’indiquer dans uneconvention écrite les obliga-tions auxquelles elle s’engageen contrepartie de la négocia-tion des tarifs. En revanche, la centrale syn-

dicale déplore que le Gouverne-ment ait refusé d’inscrire dansla loi l’observatoire des prix etdes marges, malgré «les assu-rances orales» de Luc Chatel.Alors que l’Espagne vient demettre en place un indice ditIpod qui vise à surveiller l’écartentre les prix agricoles et lesprix à la consommation.Par contre, l’Association

nationale des industrie alimen-taires (Ania) salue les perspecti-ves de rééquilibrage des rela-tions commerciales dans lamesure où le nouveau texte qui«prévoit une liberté de négocia-tion accrue prend en compte lerapport de force déséquilibrépar des mesures visant à inter-dire toute tentative d’abus desopérateurs les plus puissants».

La loi de modernisation économique adoptée

La fin des margesarrière

Dans la Volonté Paysannedu 17 juillet, l’INRA a décritquatre scénarii pour les espa-ces ruraux en 2030 dont voiciun bref résumé.

Premier scénario : triomphede la périurbanisation, la villecontinue de dévorer les espacesruraux et l’agriculture ne cessede reculer.

Deuxième scénario : campa-gne intermittente, les résidentsviennent occasionnellement à lacampagne, l’agriculture appro-visionne les marchés de proxi-

mité et entretient les paysages.

Troisième scénario : densifi-cation urbaine, les populationsse concentrent dans les villes dufait de l’augmentation du prixde l’énergie, l’agriculture n’estprésente que dans les parcs.

Quatrième scénario : déve-loppement des villes moyennes,les territoires ruraux attirent denouveaux résidents, les diversesagricultures coexistent. Ce scé-nario associe un développementharmonieux des villes et descampagnes.

Lisez

La Volonté

Paysanne

toutes

les semaines

Page 3: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3

Actualitédépartementale

L’opération foin solidaritéde la FDSEA et des JA seconcrétise. Le premiercamion de foin offert a rejointdeux exploitations de La Ter-risse, victimes des dégâts cau-sés par les rats taupiers.Reportage lors du charge-ment du convoi à Rouens,près de Saint Hippolyte.

Chaque année les agriculteursde Saint Hippolyte fauchent les14 ha de terrains sectionnaux,appartenant donc à la com-mune. Mais cette fois-ci plutôtque de compléter leur stock, ilsont décidé de faire don de leurrécolte de foin aux agriculteursvictimes des dégâts de rats tau-piers sur leur pâture.Sous la houlette de la prési-

dente du syndicat local, OdetteOustry, un groupe de 13 agri-culteurs a participé à l’opéra-tion solidarité mise en place parla FDSEA et les JA. «La déci-sion est venue tout naturelle-ment sur notre commune, defaucher ces hectares pour lesagriculteurs qui rencontrentcette année, des soucis derécolte à cause des rats tau-piers, sans oublier ceux qui ontdû redescendre leurs bêtes desestives elles aussi touchées parces dégâts», explique la respon-sable locale. Avant d’ajouter :«Tous les agriculteurs duvillage ont répondu présents etont été volontaires pour venirfaucher ces sectionnaux».

200 bottesConcrètement, 200 bottes ont

été récoltées par les agriculteursde St Hippolyte et mises àdisposition des communessinistrées. Elles sont onze entout à avoir été durement tou-chées : Lacalm, Vitrac,Alpuech, Laguiole, Curières,Montpeyroux, La Terrisse, Can-toin, Cassuéjouls, Thérondels,St Chély d’Aubrac. Les rats tau-piers ont ravagé l’herbe de leurs

prairies. Certains agriculteursse retrouvent avec la moitié dela surface de pâture en moins etont perdu pour quelques-uns, lamoitié de leur récolte habituelleen foin. D’autant que les ratstaupiers sont aujourd’huiencore virulents sur le terrain.Même si des agriculteurs ontdéjà réalisé quelques achats àl’extérieur, les dix communesrecensées ont exprimé leursbesoins en foin.Le pilote de cette opération

solidarité pour le compte de laFDSEA, Dominique Fayelestime à une centaine le nombred’exploitations touchées ayantsollicité la FDSEA et les JA. Lesecrétaire général du syndicatmajoritaire en lien avec BrunoMontourcy, président des Jeu-nes Agriculteurs, affichent unbesoin de 2 300 tonnes de foin,soit plus de 150 camions.

Deux camions sont donc déjàpartie de Saint Hippolyte, direc-tion deux exploitations de LaTerrisse. L’organisation et larépartition des dons ont étépilotées localement par lesresponsables FDSEA et JA.

Deux chargementsAinsi Marie-Pierre Lanne,

responsable régionale NordAveyron explique la techniquemise en oeuvre : «Pour ma part,j’ai recensé les besoins sur macommune, La Terrisse, afin deconnaître les volumes et les per-sonnes intéressées. J’ai reçudeux demandes dans les délaisimpartis, celle de M. Gasc et M.Puech», explique la responsablelocale de La Terrisse.Les agriculteurs de St Hippo-

lyte par la voix d’Odette Oustryont quant à eux fait part de leurdon de 200 bottes à la FDSEA.Les deux syndicats locaux ontensuite été mis en relation afind’établir un planning avec untransporteur pour acheminer lesbottes.Sur les 200 bottes offertes,

environ 160 balles ont été desti-nées aux deux agriculteurs deLa Terrisse, et une quarantaine àune exploitation de Cantoin.En contrepartie de ces dons

de foin, les agriculteurs des dixcommunes receveuses prennenten charge le transport. Ce transport qui rallie St Hip-

polyte à La Terrisse et Cantoin

est donc le premier d’une lon-gue série puisque, au dernierrecensement, 100 camions soitenviron 1 500 tonnes de foindevraient sillonner le départe-ment d’ici la fin de l’été, entre463 exploitations donneuses defoin situées dans 96 communes,vers les communes du NordAveyron.Les mises en relation se pour-

suivent pour mettre en marcheles convois de la solidarité.La FDSEA continue à recen-

ser les dons, n’hésitez pas à lacontacter.

Eva DZ

Alerté au printemps par lesélus de la majorité départemen-tale, le Conseil Général a prisla mesure des dégâts causésaux prairies par les rats taupierset les campagnols terrestresdans plusieurs secteurs duNord Aveyron, du Lévézou etdu Sud Aveyron.En attendant la réponse de

l’Etat pour faire entrer cesdégâts dans le champ des cala-mités agricoles, la concertationavec les professionnels a per-mis de dégager deux pistesd’actions dans le cadre duFonds d’intervention conjonc-turel agricole (FICA), outilfinancé à parité par le ConseilGénéral et la profession.Il s’agit :- d’un programme sur trois

ans, avec recrutement d’un spé-cialiste, financé par le FICA(20 000 € la première année)

afin d’envisager des solutionsalternatives à la lutte curative.Ce programme comporte plu-sieurs volets : mise en placed’un réseau de surveillance ;recueil, analyse et diffusion desexpériences sur ls techniquesde lutte aalternatives aux pro-duits chimiques ; conduited’expérimentations à travers unpartenariat avec un centre derecherche.- d’une participation du

FICA (estimée à 75 000 €) auxfrais engagés ces derniers moispar les agriculteurs touchéspour l’acquisition des produitsde lutte contre ces nuisibles.La commission permanente

du Conseil Général, réunie lelundi 28 juillet, a approuvé cesdispositions à l’unanimité.Nous reviendrons sur les

détails pratiques de ces aidesdans notre prochaine édition.

Rats taupiers et campagnols

Le Conseil Généralaccompagne lesagriculteurs

Opération foin FDSEA - JA

Premier transport solidaire de Saint-Hippolyte à La Terrisse

Les agriculteurs de StHippolyte ont fauché14 ha de terrainscommunaux, proposantainsi gratuitement200 bottes à desexploitations de LaTerrisse et Cantoin,victimes des dégâts desrats taupiers.

La dextérité dutransporteur pour assurerla sécurité du convoi entreSt Hippolyte et La Terrisse,plus d’une heure de route.

A l’initiative de la FDSEA et des JA, la solidarité a fonctionné entre les agriculteursaveyronnais.

RemerciementsAu nom de tous les agriculteurs

sinistrés, Marie-Pierre Lanne re-mercie l’ensemble des généreuxdonateurs.

Page 4: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Agendaà retenir

BOZOULS

Permanences ADILLes bureaux de l’ADIL

seront fermés du 4 au 15 août2008.Les permanences locales ne

seront pas assurées durant cettepériode de congés.

Laguiole

Foire du 8 aoûtLaguiole Expo organise la

foire sur l’ancien foirail deLaguiole autour du Taureauvendredi 8 août. Toute la jour-née des animaux de la filièreviande (avec l’Union Aubrac,Fleur d’Aubrac et Bœuf Fer-mier Aubrac) et de la filière laitseront exposés (avec la Coopé-rative Jeune Montagne), ren-contre avec les éleveurs.Parmi dix taureaux de race

Aubrac sera désigné le sosie duTaureau de Laguiole. Le jeuconsistera à choisir le taureauqui ressemble le plus au célèbreTaureau de bronze et d’estimerson poids. Pour clôturer la foire une pro-

jection gratuite sur grand écrande films de M. Lajoue du CNRS

image (partenariat Crédit Agri-cole Caisse Locale de Laguioleet Association Traditions enAubrac «pôle Recherche – For-mation et Territoire» avec leconcours du Crédit Agricole)sera diffusée en soirée.Une randonnée de 13 km

accompagnée et commentée surle chemin des gabatches estproposée en matinée par l’Of-fice de Tourisme du Canton.Départ en car, à 8h au pied du

taureau de Laguiole puis lors dela balade arrêt goûter au burondes Planes et apéritif à l’arrivéevers 12h. Bulletins d’inscrip-tions – réservations obligatoiresauprès de l’Office de Tourismedu Canton au 05.65.44.35.94 (8euros/personne).

Marchés à la fermeLes fermes du réseau «Bien-venue à la ferme» proposentplusieurs marchés à la fermedurant tout l’été :- Mardi 5 août à la ferme dela châtaigneraie, chez Chan-tal et Jean-François Cler-mont à Seyrolles de SaintHippolyte.Au programme : marché à laferme avec des producteurset une gamme de produits (de10h à 13h), visite de laferme, du verger et du labo-ratoire de transformation (à11h), animations, possibilitéde se restaurer sur place.Randonnée pédestre à 9h(inscription dans les OTSI duNord Aveyron - 3 euros/per-sonne).Pour plus de renseignements,contactez l’APATAR :05 65 75 55 65

Habitat et Développement 12Amélioration de l’habitatPermanences de août 2008

Vous projetez d’améliorer le confort de votre maison ou d’aménager unlogement locatif, des aides financières (Etat, ANAH, caisses de retraite...)peuvent vous être accordées !Pour tous renseignements : information sur les aides à la réhabilitation,montage et suivi administratif des dossiers..., consultez HABITAT &DEVELOPPEMENT 12.- RODEZ tous les jours du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30

Programme d’Intérêt Général du Pays du Haut Rouergue- BOZOULS : 27 août, Communauté de Cnes, 13 h 30 à 14 h 30- ESTAING : 26 août, Mairie, 9 h à 10 h- ENTRAYGUES : 28 août, Mairie, 9 h à 10 h- ESPALION : 26 août, Salle 15 Francis Poulenc, 10 h 30 à 11 h 30- LAISSAC : 27 août, Mairie, 9 h à 10 h- MUR DE BARREZ : 28 août, Mairie, 11 h à 12 h- SAINT-GENIEZ D’OLT : 27 août, Centre Social, 10 h 30 à 11 h 30- SAINTE-GENEVIEVE : 28 août, mairie, 14 h à 15 h

Programme d’Intérêt Général du Pays du Rouergue Occidental- FLAGNAC : 20 août, Salle réunion Cté de Cnes, 14 h 30 à 15 h 30- NAJAC : 4 août, Mairie, 9 h à 10 h - LA SALVETAT PEYRALES : 12 août, Mairie, 15 h 30 à 16 h 30- MONTBAZENS : 20 août, Mairie, 11 h à 12 h- RIEUPEYROUX : 12 août, Mairie, 13 h 30 à 14 h 30- RIGNAC : 12 août, Mairie, 10 h à 11 h - VILLEFRANCHE Rgue : 20 août, Maison des Sociétés, 8 h 30 à 10 h- VILLENEUVE : 4 août, Mairie, 11 h à 12 h

Diffus- BELMONT-SUR-RANCE : 5 août, Mairie, 15 h à 16 h- CAMARES : 5 août, Mairie, 13 h 30 à 14 h 30- SAINT-AFFRIQUE : 5 août, Mairie, 11 h à 12 h- SAINT JEAN DU BRUEL : annulée, Mairie, 10 h à 11 h

OPAH RU du Grand Rodez- DRUELLE : annulée, Mairie, 10 h 30 à 11 h 30- LE MONASTERE : annulée, Mairie, 10 h 30 à 11 h 30- LUC PRIMAUBE : annulée, Mairie, 13 h 30 à 14 h 30- OLEMPS : annulée, Mairie, 15 h à 16 h- ONET le CHATEAU : 3 août, Mairie, 13 h 30 à 14 h 30- RODEZ : annulée, Mairie, 15 h 30 à 17 h- SAINTE RADEGONDE : annulée, Mairie, 9 h à 10 h- SEBAZAC : annulée, Mairie, 9 h à 10 h- Permanences dans les locaux du Grand Rodez (av. de l’Europe) tousles lundis matin de 9 h à 11 h.

Habitat et Développement 12 - Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez Cedex 9. Tél. 05.65.73.65.65. - Fax 05.65.75.62.33.

Permanences ADASEAAoût 2008

Decazeville, mardi 12/08 - au Crédit Agricole de 9h à 12hEspalion, vendredi 1/08 - CDANA 43 av. de Calmont de 9 h à 12 hLaissac, annulée - Chambre d’Agriculture de 9 h à 12 hLaguiole, jeudi 21/08 - Les Haras 12 chemin de Lavergne, de 9h à 12h Millau, vendredi 1/08 - Maison de l’Agr. Cap du Grès de 9h à 12hMur-de-Barrez, jeudi 28/08 - Maison Communale de 9 h à 12 hRéquista, annulée - Château rue Ferral de 9 h à 12 hRieupeyroux, annulée - au Crédit Agricole de 9 h à 12 hRignac, lundi 11/08, au foirail espace Jarlan de 9 h à 12 h St Affrique, mardis 12 et 26/08 - Chambre d’agriculture Bd de Verdun, de9 h 30 à 12 h 30, l’après-midi sur rendez-vousVillefranche, jeudis 7, 14, 28/08 de 9h à 12h. CDAV - ZI des Gravasses.

Des informations sur : www.adasea12.org

FORMATIONS ADPSA

NORD-AVEYRON� Adapter la fertilisation au contrat PHAE2En collaboration avec l’ADPSA, le Comité de développement

agricole du Nord Aveyron organise une formation à l’attention desagriculteurs ayant souscrit un contrat PHAE 2.Plusieurs sessions, de une journée chacune, seront organisées à

partir du mois de septembre, en différents points du territoire : Car-ladez, Viadène, Aubrac, Vallée du Lot.Cette formation a pour objectif d’aider les participants à : • identifier les engagements pris en PHAE2, • établir un plan prévisionnel de fumure, • remplir le cahier d'épandage, • mener une réflexion technique et économique sur l’utilisation

des engrais.Intervenante : Marlène Chantel, conseillère agronomie à la Cham-

bre d’agriculture. Inscriptions obligatoires au Comité (Tel. 05 65 51 10 50) avant

le 22 août.Stage gratuit pour les personnes cotisant au VIVEA (le finance-

ment est assuré par VIVEA et le FEADER). Un chèque de caution - engagement de 15 € sera demandé à l’ins-

cription : il couvrira les frais de repas.

Les formations ci-dessous sont financées par VIVEA. La participation demandée est à la charge des stagiaires.Programme détaillé auprès de Marie-Claude Courtial Tél. 05 65 73 78 97

� Réunions «Fourrages et systèmes fourragers»Le Comité de développement agricole du Sud-Aveyron propose

aux agriculteurs un accompagnement sur les systèmes fourragers. Concrètement, nous organisons début août plusieurs réunions

ouvertes à l’ensemble des agriculteurs du Sud-Aveyron (voir ci-des-sous). Ces rencontres porteront sur quatre thématiques :

• la découverte des systèmes fourragers dans un pays méditerranéen,• les coûts d’implantation des prairies,• l’étude des adaptations récentes des systèmes fourragers dans lesud-Aveyron,• la mise en place sur les exploitations de tests d’espèces / variétésfourragères. Ce dernier point sera largement abordé et des proposi-tions seront faites pour les semis de fin d’été - automne.Nous présenterons également la journée fourrages que le CDASA

organise le 23 septembre prochain dans les locaux du Lycée agricolede la Cazotte à Saint Affrique.Notez bien les dates et lieux des rencontres :

- Lundi 4 août à 14 h, salle Ste famille à Belmont sur Rance- Lundi 4 août à 20 h 30, Chambre d’Agriculture (CDASA) Parcd’Activité du Bourguet 12400 Vabres l’Abbaye- Mardi 5 août à 21 h, Maison familiale à St Sernin (Valrance)- Mercredi 6 août à 10 h, Salle du Conseil, mairie de Camarès- Mercredi 6 août à 20 h 45, Salle de la piscine du Truel

SUD-AVEYRONJournées techniques

Festival des Sciencesde la Terre

• Conférences (5 euros)

- Mercredi 6 août à 20h30 àla salle des fêtes : «L’humanitéface à sa menace de dispari-tion» par Yves Paccalet, philo-sophe, écrivain, journaliste,naturaliste, scénariste,

- Jeudi 7 août à 20h30 à lasalle des fêtes : «Nourrir 9milliards d’hommes en 2050 ?»par Jean-Louis Rastoin, direc-teur de l’Unité mixte de recher-che marchés, organisations,

- Vendredi 8 août à 20h30 àla salle des fêtes : «Sols et bio-diversité» par Jean-MichelLumaret, directeur du labora-toire de zoogéographie à l’uni-versité de Montpellier,

- Samedi 9 août à 20h30 à lasalle des fêtes : «La vigne faceau changement climatique» parChristian Gary, directeur derecherche à l’Institut nationalsur la recherche agrnomique.

• Excursions (8 euros - businclus)

A la journée, départ salle desfêtes de Bozouls à 8h30, retourvers 17h

- Jeudi 7 août : Sols etarchéologie guidée par leconservateur du Musée archéo-logique de Montrozier,

- Vendredi 8 août : Dans lesterres viticoles du Marcillacguidée par les géologues del’association des Amis desSciences de la Terre,

- Samedi 9 août : L’Aubrac àfleurs de sols guidée par lesarchéologues guidée par lesgéologues de l’association desAmis des sciences de la Terre

Infos et réservations : TerraMémoria : 05.65.44.69.27

Vezins de LévézouCap Festival à La Clau

Les bénévoles de l’associa-tion «Quand on en parle» fédé-ratrice des associations deVezins sont repartis pour unenouvelle édition de Cap Festi-val. Cette manifestation de troisjours, les vendredi 8, samedi 9et dimanche 10 août, proposeune quinzaine de concerts detoutes tendances musicales(variétés françaises, étrangères,folklore, poprock, ...).

Au programme de la 14ème

édition, les amateurs demusique pourront découvrir :- Vendredi 8 août, différents

groupes comme «La Chansondu dimanche» qui se sont révé-lés sur Internet, Hocus Pocus,Dub Inc., Cellule X, Como-dor64 et DJ Pushit,- Samedi 9 août : Carmen

Maria Vega, Thomas Dutronc,Shantel et le Bucovina ClubOrkestar, doMb, La Chose etDJ Kaldosh,

- Dimanche 10 août : AnnieCordy (17h30), Dr Troll, Spi etLa Gaudriole, The Pepper Pots,Transmonde Sound System etSamba resille.Début des concerts à 19h30 Infos et réservations sur

www.capfestival.comDiverses animations gratuites

sont programmées dans levillage de La Clau :- Spectacles de nouveaux

clowns, théâtre de rue et cirqueavec Camille, Le bestiaire àpampilles et la Cie Encore etUn. Un spectacle toutes les 30minutes.- Apéros concerts avec Dirty

Jane (rock) et Lugo Eleman(chanson) et déambulation avecSamba résille- Restauration possible sur

place, petits déjeuners, repas deproducteurs de pays animé parles Mêmes pas cap (chansonspopulaires).Infos au 05.65.74.19.05

Page 5: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5

Vie localeet des régions

L’été sportifFestival de la randonnéepleine natureJusqu’au vendredi 15 août :Randonnée pédestre, équestre,VTT, canoë, géomorphologie,botanique, ... escalarbre, trotti-nette de montagne, canyoning,orientation, pêche... Infos et résa : 05.65.44.10.37 -http://festirando.netrando.fr

L’été en musiqueSylvanès : Festival internatio-nal de musique sacrée,concerts jusqu’au 31 août.

St Geniez d’Olt : Festival«Musique en Vallée d'Olt»jusqu’au 1er août , www.festiva-lolt.com. Une équipe de musi-ciens réunie autour de laMusique de Chambre interprètele grand répertoire classique etpropose aussi de nouveauxhorizons musicaux.Vendredi 1er août : Schubert à StGeniez d’Olt à 21h - Résa :05.65.70.43.42

Conques : Festival demusiqueJusqu’au mardi 12 août dans lecadre de l'année culturelle duJapon. Concerts à l’AbbatialeSte-Foy.Infos et réservation : CentreEuropéen d'Art et de Civilisa-tion Médiévale : 05.65.71.24.00- [email protected] http://www.ceacm.com

Montclar : Festival «Paraulade Pais»Contes, musique occitaneVendredi 1er août 18h à MartrinSamedi 2 août 21h à Brasc

Ste Geneviève sur Argence :Festival Anim'ArgenceConcerts gratuits tous les jeudisdu 3 juillet au 28 août à 20h30 -www.animargence.com ou05.65.66.19.75Jeudi 7 août, rue du Riols :Astral Quest rock / blues, entremélodies raffinées des 60's,expérimentations 70's et énergierock. Découvert aux Anim’Ar-gence en 2003

L’été en traditionsSévérac le Château : FêtemédiévaleSamedi 2 et dimanche 3 août :concert, marché et troupesmédiévales, animations de rueet défilé dans la vieille ville.

Sauveterre de Rouergue :Fête de la lumièreSamedi 9 août : Infos à l'officede tourisme de Sauveterre deRouergue: 05.65.72.02.52

L’été des festivalsCanton de Campagnac : Fes-tival occitano-breton Rebola-dísVendredi 1er août à partir de 19 hà St Laurent d’Olt : marché enmusiques.Samedi 2 août à 11 h à Canetd’Olt : Conférence musiques etlégendes occitanes et bretonnes.Gratuit.Samedi 2 août de 16 h à 18 h 30à St Martin de Lenne : jeuxoccitans et bretons.Samedi 2 août à 21 h à Laca-pelle Bonance : Veillée conteset chants occitans et bretons.GratuitDimanche 3 août dès 11 h :Aubades à Campagnac et de17 h à 18 h 30 à St Saturnin deLenne : stage de danses occita-nes et bretonnes, banquet avecdes spécialités bretonnes etoccitanes à 20h, animé par deschants occitans et bretons.

Montaigut : 19ème Festival dethéâtreCour du Château à 21h30Samedi 2 août : «La cuisine desanges»Lundi 4 août : La Flûte enchan-téeMercredi 6 août : Brancaleone Jeudi 7, samedi 9 et dimanche10 août : «Les Merveilles del'Inde». Conte déambulatoiredans les salles du château.Vendredi 8 août : «Les premierspas d'Huguette», tout public àpartir de 5 ans.

53ème Festival Folklorique deRouergueDimanche 3 août à Arvieu :

Arménie, TatarstanLundi 4 août à Millau (Armé-nie, Kazakhstan, Tatarstan,Zimbabwe)Mardi 5 août à Rodez tous lesgroupes à 21 h place d’Armes etsalle des fêtes Mercredi 6 août à Cransac(Arménie), Montbazens (Chili,Corée du Sud), Moyrazès(Kazakhstan), Nant (Tatars-tanà), Naucelle (Colombie,Zimbabwe), Villecomtal(Mexique), Meyrueis (Bouria-tie)Jeudi 7 août à Belmont surRance (Kazakhstan), Decaze-ville (Tatarstan), Truel (Armé-nie, Chili), Nant, St Jean duBruel (Colombie), Meyrueis(Zimbabwe), St Amans desCôts (Mexique), St Geniez(Bouriatie, Corée du Sud)Vendredi 8 août à Campagnac(Tatarstan), Luc-La Primaube(Colombie, Kazakhstan), Nant,St Jean du Bruel (Chili), Rieu-peyroux (Bouriatie, Corée duSud), St Affrique (Mexique),Rozier (Arménie)

Festival en BastidesSpectacles de rues. GratuitLundi 4 août, jeudi 7 août etsamedi 9 août à Villefranche deRouergue à 17h30Mardi 5 août à La Bastide l'E-vêque après-midi Mardi 5 août à Sauveterre deRouergue à partir de 12h Mercredi 6 août à Najac à partirde 12hVendredi 8 août à Villeneuve à15h

Ste Eulalie de Cernon : Festi-val de Musique de Chambredu LarzacJeudi 7 et vendredi 8 août à 21hà l’église de Ste Eulalie. Résa :05.65.62.79.98

Vezins - La Clau : Cap Festi-valVendredi 8 août : concerts avecHocus Pocus (hip hop), CeluleX (électro)

La Terrisse : Festival Oc androckVendredi 8 août à partir de20h : Hype, rock indépendant

La Couvertoirade : FestivalLarz'attackSamedi 9 août à 17h : Déambu-lation par la «Fanfare d'Occa-sion» et à 21h «Base Camp»concert de blues.

L’été en lumièresEstaing : Son et Lumière, 1000ans d'histoire L'histoire de la famille d'Es-taing et du Château mise enscène tous les mercredis soirs àla tombée de la nuit depuis lepont gothique du mercredi 18juin au mercredi 10 septembre.Gratuit

Flagnac : «Hier, un village» Du jeudi 24 juillet au samedi 26juillet et du vendredi 1er août aumardi 5 août : Grande fresquevivante du pays rouergat crééeet interprétée par ses habitants.Début du spectacle à 22h15.Durée : 1h45

Sévérac le Château : Son etlumières Mémoires de Sévé-rac... ou la légende de Jean leFol Du mercredi 6 au mercredi 13août à 22h : Effets pyrotech-niques, combats, banquetsmédiévaux, danses paysannes etde cour…avec la participationdes habitants pendant 1h40dans la Cour d'Honneur du Châ-teau Réservations et infos au05.65.47.71.91

RandonnéesSamedi 2 août- St Laurent du Lévézou, salledes fêtes à 21h : randonnée sousles étoiles au pied du Montsei-gne. Contes et légendes localespar un historien (2h30, 1euro/adulte)Lundi 4 août- Millau, devant le vieux Mou-lin à 9h : découverte des secretsdes plantes le long des bergesdu Tarn (3h30 - 5 euros/adulte)- Le Clapier, devant la mairie à15h : randonnée pour compren-dre la géologie et les fossilesdans les marnes des avant-caus-

ses puis rencontre chez un éle-veur du village (2h30, 5euros/adulte)Mardi 5 août- Peyre sur le parking en contre-bas du village, direction Com-prégnac à 9h30 : découverte descazelles surplombant la Valléedu Tarn (1h30, 5 euros/adulte)Mercredi 6 août- Mostuéjouls à Liaucous, par-king de l’église sur le haut duvillage à 9h30 : randonnée à lajournée accompagnée par unprofessionnel à la découvertedu patrimoine architectural desgorges et du causse (inscriptionobligatoire avant la veille 16h :05.65.59.74.28 - 6h - 5euros/adulte)- Creissels, parking de la salledes fêtes à 15h : visite des cas-cades (2h30 - 5 euros/adulte)Jeudi 7 août - Sévérac le Château, office detourisme à 9h30 : découvertedes fontaines voûtées du Sévé-ragais (3h - 5 euros/adulte)- La Cresse, Le Sonnac à 21h :astro rando, légendes, explica-tions techniques et observationspar La Compagnie des Mon-treurs d’Etoiles (Inscriptionavant 19h : 06.82.84.94.78 - 3h- 10 euros/personne - forfaitfamille)Vendredi 8 août- Veyreau, parking du prieuré de

St Jean des Balmes par RD29 à9h : découverte des caussesmajeurs, le Causse Noir et seshabitats remarquables, les gor-ges de la Jonte (3h - 5euros/adulte)- St Jean du Bruel, devant l’of-fice de tourisme à 9h30 : décou-verte de la rivière La Dourbie etde ses habitants, sur les tracesdu castor puis dégustation desterrines artisanales Saint Jean-taises (2h30 - 3 euros/adulte)- Paulhe, Maison de la Cerise à16h : randonnée accompagnéedans les cerisiers de la Vallée duTarn (réservation obligatoire :05.65.59.00.98 - 2h - gratuit)

Sorties natures àSt Léons

Départ de chaque visite : Mai-son Natale de Jean-Henri Fabre,à Saint-LéonsVendredi 8 août à 14h : Lepeuple de l’eau (spécial enfant)et à 16h : plantes carnivores à latourbière des RauzesInfos : 05.65.58.80.54 - maison-natale-jeanhenrifabre.eu

Animations estivales en Aveyron

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6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Conseils et techniquede saison

CONSEILS DE SAISONen collaboration avecla Chambre d’Agriculture

CéréalesLes conditions actuelles esti-

vales permettent d’avancer lesmoissons des céréales. Veillez àce que la température des cellu-les et greniers baisse rapidement.Il est impératif de ventiler quandelle dépasse 30°C. La tempéra-ture à l'intérieur du tas doit s'a-baisser rapidement en dessous de25°C. Quand vous pouvez, ven-tilez de nuit pour profiter de lafraîcheur, 4 à 5 jours consécutifs.Par contre, il ne faut pas venti-ler quand les nuits sont humides.Poursuivre les déchaumages,

soit au cultivateur, soit au co-vercrop (en présence de pier-res). Il faut être très réactif et setenir prêt en fonction de la mé-téo. Quand les chaumes auront

bien reverdi, vous pourrez dé-truire le chiendent ou autres vi-

CULTURES

vaces. Traiter avec du glyphosa-te, attendre une semaine avanttout travail du sol ou pâturage.

PrairiesDès le début d’août, si la mé-

téo est favorable et que les condi-tions de sol sont humides, vouspouvez commencer les semis deray-grass italien ou hybride (+ trè-fle violet), ou de ray-grass anglais(+ trèfle blanc). Mais il faut sa-voir attendre si le sol est sec etque la chaleur persiste. Pour cessemis, un tassement au cultipac-ker est obligatoire.

Les semis de colza ou navetteaprès moisson en dérobé sont en-core possibles.

Muriel SIXConseillère agronomie

Lait de chèvre

Lactalis dynamise la production

Le groupe laitier Lactalis-Valmont encourage la pro-duction régionale de lait dechèvre. Une récente valorisa-tion du prix du lait positionnele groupe dans une dyna-mique de production. Lactalisaffiche aussi son soutien àl’installation de jeunes pro-ducteurs dans une filière enpleine croissance.

Les producteurs de lait dechèvre du groupe Lactalis-Val-mont se sont récemment réunissur le site d’Onet le Château, enprésence notamment de JackySalingardes, président du grou-pement et Claude Trévillot,directeur des Approvisionne-ments Lait venu du siège deLaval (Mayenne). Le groupe-ment aveyronnais rassembleaujourd’hui 85 producteurs, etdoit rapidement franchir le capdes 100 dans les prochainsmois. Car la filière lait de chè-vre française est sur une vagueporteuse. Elle est même obligéed’importer le quart de sa pro-duction (lire la VP du 17juillet). Le groupe Lactalis a luiaussi de grandes ambitions pourla production de lait de chèvre.Le berceau traditionnel de larégion Poitou-Charentesconnaît aujourd’hui une baissede production, chez des éle-veurs traditionnels séduits parles cultures végétales...

L’Aveyron, caractérisé par laqualité de ses élevages, à uneformidable carte à jouer pour sepositionner sur ce marché.L’entreprise collectait 2millions de litres en 1991. En2007, le volume a atteint les 13millions, et devrait franchir lecap des 15 millions en 2009.«Cette région est en fort déve-loppement depuis longtemps»explique Claude Trévillot,«poussé par une vague dereconversions d’élevages ovins-viande». Contrairement à d’au-tres productions, les élevagespeuvent produire du lait commebon leur semble. La filière estdonc sur une dynamique de pro-duction remarquable. Lactalis«veut réduire sa dépendanceaux importations» en trouvantdes arguments séduisants.Exemple : le récent accord surle prix à compter du 1er juillet2008. Il «se traduit par uneaugmentation de 90 euros /1 000 litres sur le 3ème trimestre2008, et de 95 euros/1 000 litresle 4ème trimestre comparative-ment aux mêmes périodes de2007» note Lactalis.Le groupe affiche «sa volonté

forte d’encourager la produc-tion laitière caprine régionale»en soutenant l’installation dejeunes producteurs. «Unecharte signée avec l’entrepriseleur permet de bénéficier surles deux premières années,

d’une prime «jeune produc-teur» pour toute installation oucréation d’un nouvel ateliercaprin. Cette aide est de 30euros/1 000 litre la premièreannée, de 20 euros/1 000 litresla seconde année. Elle s’ap-plique sur l’intégralité du laitlivré par l’exploitation» préciseM. Trévillot.Lactalis aide aussi les pro-

ducteurs qui veulent agrandirleur cheptel, avec un prêt maxi-mum de 20 000 euros, sansintérêts, remboursable sur 24mois par exemple. «C’est unemesure qui cible les élevagesd’environ 200 chèvres, la taillemoyenne-type, qui sont capa-bles de se doter d’un cheptel de350 chèvres». Lactalis a recrutéun nouveau technicien, Sébas-tien Cousseau, bien connu deséleveurs, pour accompagnertechniquement cette dynamiquecaprine régionale.Le groupement de produc-

teurs caprins Lactalis estaujourd’hui le premier de l’A-veyron. La collecte du lait cou-vre quasiment le territoiredépartemental avec ses deuxcamions et cinq chauffeurs dansles régions du Ségala, Villefran-chois, Lévezou, Réquistanais,le tour de Rodez, et le nouveauvenu, le secteur Est de l’Avey-ron, dans le Séveraguais. Legroupe Lactalis a investi dans laproduction de lait de chèvre dèsle début des années 1980.Depuis 2000, la consommationsuit une courbe croissante, à tra-vers des produits sous marqueLactel (lait en bouteille), Prési-dent ou Rondelé (fromage) avecun développement de la gammedéclinée en Bûches, Palets ouPetits Chèvres Doux... Le sited’Onet a notamment produit 9millions de litres de lait de chè-vre en bouteille estampilléeLactel en 2007. Le dynamismede la zone aveyronnaise en faitun pôle de développementimportant pour le groupe Lacta-lis.

La récente réunion du Bureau du Groupement caprin de Lactalis, sur son site d’Onet leChâteau, près de Rodez, qui emploie, par ailleurs, 350 salariés.

«D'un côté on ferme des casernes, de l'autre on cherchedes producteurs de lait de chêvre...»

Le dessin de Z’lex...

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31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7

Technique et économie

S’installer en lait de chèvre

Un jeune éleveur témoigne…

La filière lait de chèvre avey-ronnaise est en recherche devolumes. A côté des exploita-tions existantes, il y a de la pla-ce pour de nouveaux ateliers.Mais comment s’installe t-onen caprins ? Que faut-il savoiret faire avant et pendant cettepériode cruciale ? Pour illust-rer cette question, nous avonsrencontré Vincent Caulet,installé depuis 2004 en mono-production lait de chèvre sur lacommune de Flavin…

Située à environ 650 m d’alti-tude, en terre de «Ségala», l’ex-ploitation de Vincent compte25 ha de SAU. Conduite à l’ori-gine par ses parents, elle étaitconsacrée aux bovins lait et vian-de, avec un quota laitier de 50 000litres. Au début des années 2000,la retraite des parents approche etVincent, en âge de s’installer, dé-sire à son tour être agriculteur.Mais en l’état, la ferme n’est pasviable : il faut chercher une al-ternative en terme de production.A l’époque, Vincent est loin de

penser à produire du lait de chè-vre, mais des voisins lui en par-lent. Il se renseigne et s’aperçoitque cet élevage pourrait effecti-vement s’envisager, particulière-ment par rapport aux surfaces né-cessaires. Ne connaissant rien à cette pro-

duction, le jeune homme y consa-cre son stage 6 mois, alors obli-gatoire dans le cadre de lapréparation à l’installation.Entre 2002 et 2003, il effectue ain-si deux séjours dans deux éleva-ges caprins : l’un dans les Deux-Sèvres (où la production caprineest «secondaire»), l’autre à Ville-franche de Rouergue, où les ca-prins sont la production princi-pale : là, il est présent pendant lesmises bas et découvre ainsi untemps fort de cet élevage : «Danscette exploitation, j’ai vraimenteu les bases…» résume t-il. En parallèle, dès l’automne

2002, Vincent avait effectué unedemande de production à la lai-terie Valmont, une anticipationindispensable à l’époque.

Les bâtiments, un élément crucialJuin 2004 : l’installation de

Vincent est effective. Pour les bâ-timents, il n’a guère eu le choix :il fallait tout faire à neuf. Le pro-jet a été calculé pour 200 places :«C’est un seuil minimal s’il y aun bâtiment à payer» expliqueChristine Robert, conseillère enproduction caprine à la Cham-bre d’agriculture.Après avoir pris des conseils et

vu pas loin d’une trentaine de ré-alisations, Vincent trace ses plans.Sur un terrain proche de la mai-son, il monte la chèvrerie, la lai-terie et le stockage, le tout d’unseul tenant, en faisant bon nom-bre de travaux en auto-construc-tion.Les anciens bâtiments sont uti-

lisés pour les quelques bovinsviande gardés sur la ferme afin devaloriser les prairies naturelles etles refus, pour un complémentde stockage et pour loger les che-vrettes.Dans le bâtiment des chèvres,

Vincent a choisi l’option tapiscentral plutôt que couloir. Il yvoit personnellement plus d’a-vantages, mais a tout de mêmeajouté des petits couloirs de cir-culation sur les bordures exté-rieures : «C’est bien pour faireles lots de traite et pour voir leschevreaux» explique t-il. En2007 il a ajouté un distributeur deconcentré, qui circule sur un railsuspendu.La réalisation des bâtiments a

précédé l’arrivée des chevrettes :un choix délibéré de la part de Vin-cent, même s’il reconnaît quec’est lourd en terme de trésorerie.D’autant plus qu’il faut y ajouterle coût d’une année d’élevage deschevrettes…

Créer son troupeau,choisir une conduite…Pour créer son troupeau, Vin-

cent a acheté 176 chevrettes de 1mois. Le bâtiment étant prêt, il lesa rentrées directement dedans ennovembre 2004. Et de préciser :«C’est bien de les mettre tout desuite dans leur logement défini-tif, de ne pas avoir à les démé-nager : j’ai eu très peu de pertes.»Vincent a par ailleurs décidé de

conduire son troupeau en «dé-saisonné» : cela veut dire unemise à la reproduction début juin,des mise bas début novembre

(pour la majeure partie) et une trai-te du 10 novembre au 1er septem-bre. Deux raisons principales ontconditionné ce choix : d’une partle prix du lait d’hiver était fran-chement attractif il y a quelquesannées (c’est moins vrai aujour-d’hui) ; d’autre part l’arrêt de trai-te fin août laisse septembre et oc-tobre pour faire tranquillementl’ensilage de maïs, les semis decéréales et prendre un peu detemps libre à une période où il faitencore beau. Enfin, c’est intéres-sant d’avoir des chevreaux prêtsà vendre au moment des fêtes defin d’année, car ils sont alors par-ticulièrement bien valorisés.Mais le désaisonnement en-

gendre des contraintes et un coût,il nécessite un programme lumi-neux de 4 mois pour préparer lamise à la «repro». Celle-ci est as-surée pour 1/3 en IA et pour 2/3en monte naturelle.

Un système ensilagede maïs

L’alimentation est basée surune ration humide à base d’ensi-lage de maïs (non irrigué), de foinluzerne – dactyle, de céréalesauto-produites, le tout complétépar des achats de concentrés et deluzerne brins longs.Entre 2004 et 2006, années sè-

ches, les rendements du maïs en-silage ont été assez moyens. C’é-tait presque tentant d’arrêter cetteculture «Mais ce n’est plus d’ac-tualité aujourd’hui, à cause del’augmentation du coût desconcentrés !» affirme Vincent.De son côté, C. Robert fait re-marquer que «Pour la campagne2008, plus humide, les systèmesmaïs ont été favorisés, aussi bienen terme de qualité des fourragesque de coût».

Une montée en chargesur 2 à 3 ans

En juin 2005, 170 des 176 che-vrettes achetées sont mises à lasaillie : elles seront 148 à la trai-te (voir encadré). «Depuis, lesrésultats ont suivi une progres-sion logique» commente Chris-tine Robert, «aussi bien en termede regroupement des mises bas(85 % en novembre, en comptantles premiers retours) qu’en termede productivité, les chèvres arri-vant à plus de 800 litres de lait(voir tableau).»Et Vincent ajoute «Chaque an-

née, j’augmente un peu lesconcentrés…».En 2007, les taux étaient de

43g / l de TB et de 33 g / l de TP.

Mise bas : le «boom»en main d’œuvre… En période de traite, Vincent

évalue le travail d’astreinte à 3,5heures par jour au maximum. Sesparents l’aident : il faut 30 mn en-viron pour affourager et une heu-re pour traire 200 chèvres avec unsystème à moindre coût : 12 grif-fes ligne haute sortie rapide parl’avant.Mais là où il faut le plus de

main d’œuvre, c’est à la mise bas.Les chèvres ne mettent généra-lement pas bas pendant la nuit,mais la journée, la présence au-près des animaux est quasi per-manente. Pour des questions deprévention sanitaire (CAEV), ilfaut retirer les chevreaux après lanaissance, leur donner deux tétéesde colostrum au biberon le pre-mier jour et après les habituer àla louve. Au plus fort des nais-sances, il peut y avoir jusqu’à 40chevreaux sur une journée. Sansses parents, Vincent ne pourraitpas faire face : il faut à cette pé-riode 2,5 UTH de main d’œuvresur l’élevage !

Projets et réflexions… Pour l’automne, Vincent a pré-

vu de construire une nurserie àcôté de la chèvrerie, pour ne plusavoir à «trimballer» les jeunes.Sinon globalement son objec-

tif est de se maintenir en régimede croisière… Un niveau qu’il a

pu atteindre sans surcoût finan-cier grâce à l’apport du bénévo-lat sur l’exploitation. La question de la main d’œu-

vre est importante. Vincent re-connaît qu’il se demande com-ment il ferait en cas d’accident.Il avoue penser moins facilementà ce qui apparaît pourtant com-me inéluctable ; la diminution dubénévolat sur la ferme au fil desannées. Dans cette optique, il voitdeux pistes de réflexion : la pre-mière sur l’amélioration de lafonctionnalité et les gains detemps possible ; la seconde surune organisation qui reste à défi-nir pour régler principalementle besoin de main d’œuvre à lamise bas : groupement d’em-ployeurs ou autre formule ? Chez Vincent comme chez

d’autres, plus le temps passera etmoins on pourra faire l’écono-mie de cette réflexion…

M. Lafouge, Chambre d’agriculture

Les conseils de Vincent Caulet et ChristineRobert pour bien préparer son installation• Se renseigner : même si le projet paraît lointain et incertain, se rensei-gner auprès des autres éleveurs, des techniciens, ne pas hésiter à fairedes visites…• Faire un stage en élevage : c’est essentiel pour savoir si on aura le goûtde cette production. Vincent insiste particulièrement sur le fait de voirla mise bas et de se colleter avec le quotidien de l’élevage à ce momentlà : «La chèvre, c’est très pointu, démarrer sans avoir vécu la périodedes mises bas, ça peut refroidir…». • Aimer le contact avec les animaux : la chèvre est un animal très af-fectueux, «qui communique beaucoup, qui parle à l’éleveur, mais il fautque ce soit réciproque» explique Vincent… C. Robert renchérit : «ceuxqui ne sont pas éleveurs dans l’âme, souvent ça ne marche pas…»• Démarrer avec des chevrettes et assurer la trésorerie pendant la pé-riode d’improductivité : démarrer avec des chevrettes, c’est la garantied’un meilleur support génétique, c’est aussi moins de problèmes sanitai-res, alimentaires et d’acclimatation aux bâtiments. Mais il faut prévoirsuffisamment de trésorerie dans le montage financier. C. Robert insistebien là dessus : il faut pouvoir passer le cap de la première année…

Suivis…Vincent Caulet est adhérent du Contrôle Laitier Officiel, il est suivi en«BTE», ce qui lui permet de connaître sa marge sur coût alimentaire. Il adhère en outre à l’UPRA Caprigène (schéma génétique).

Création du troupeau (Elevage de V. Caulet)

Novembre 2004 Achat de 176 chevrettes à 1 mois6 pertes

juin 2005 170 chevrettes mises à la saillie14 non pleines (-> réformées)

novembre 2005 156 chèvres à la mise-bas4 mortes à la mise-bas et 4 en cours de campagne148 chèvres de traites

Soit 84 % de traites sur le nombre d’acheté. Ce résultat est un peu faible(90 % en moyenne) en partie à cause du désaisonnement

Quelques résultats technico-économiques…

V. Caulet2006

V. Caulet2007

Aveyron2007

Chèvres EMP 153 176 253

Lait par chèvre (litres) 666 803 751

Prix du lait (€ / 1000 l) 545 559 534

Achat alimentation (€/chèvre) 120 158 142

Marge sur coût alimentaire(€ / chèvre) 243 291 260

Marge atelier (€) 37 292 51 153 66 869

Lait produit (litres) 102 005 141 281 191 403

Pour constituer son troupeau, Vincent a misé sur deuxraces : l’Alpine et la Saanen.

Page 8: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Actualitéde la semaine

� MM BlanchardGAEC des BlancsChardons43220 DUNIERES

En 2007, nous avonseu de gros problèmesd’acidose sur lesvaches laitières. Nous

avons donc utilisé du MELIFIBRE® pour appor-ter de la fibre efficace. Les résultats ont été rapi-dement améliorés. Nous avons donc essayé surles chèvres en fin de lactation et nous avons étésatisfaits. Pour cette campagne, nous avons doncdécidé de distribuer le MELIFIBRE® dès lamise-bas (15 février).Les années précédentes, notre alimentation étaitcomposée de foin, d’enrubannage, de luzernedéshydratée en botte, de maïs grain et de concen-trés de production. Le pic de lactation se situaitau maximum à 4,1 litres.Cette année, avec la même alimentation de base(mais de moindre qualité), 2 kg de MELIFI-BRE® et 170 g de Soya, le pic de lactation aatteint 4,7 lires. Au 15 juin, nous sommes encoreà 4,1 litres. Nous sommes donc très satisfaits. Deplus, nous n’avons aucun refus, alors que lesannées précédentes, nous avions du refus luzernedéshydratée en bottes.Notre bilan aujourd’hui : Le MELIFIBRE® estun aliment complet amenant de la fibre de qualitéconsommée et simple d’utilisation (ce n’est pastoujours la même personne qui distribue). Leschèvres se sont bien maintenues en état et la pro-duction a été au rendez vous. En résumé le Méli-fibre est un aliment simple et efficace.

� GAEC des pampilles12140 LE FEL

Cette année, nous avons eu les mises-bas deschèvres au 15 décembre et les primipares ont misbas au 10 janvier. Nous avons commencé la cam-pagne avec une alimentation classique à base de2 concentrés (un aliment de production et unconcentré «fibreux» en granulé 6 mm) et de foin.Le début de lactation s’est déroulé normalement,mais très rapidement, nous avons eu des animauxà la limite de l’acidose car la proportion deconcentré était trop importante par rapport à laconsommation de foin. Cette année, les fourra-ges étaient de qualité moyenne et les animauxn’en consommaient pas suffisamment. Nousavons eu alors un manque de production consé-quent (2,5 l par chèvre et 2,3 l pour les primipa-res).Au 22 mars, nous avons essayé sur les chevrettesdu MELIFIBRE®, et en 15 jours, elles sont pas-sées de 2,3l à 3,1 litres (au 1er juin 2,9 litres).Nous avons donc décidé d’alimenter les chèvresavec du MELIFIBRE® tout en terminant le stock

de concentré «fibreux». Elles ont gagné enquelques jours 1/2 litre. Dans le même temps, lestaux ont évolué de 3 points pour le TB et 2 pointspour le TP. Le bilan aujourd’hui est très positif,car nous n’avons plus d’acidose, les chèvresruminent et elles reprennent de l’état.Si nous avions commencé le MELIFIBRE® endébut de lactation, nous sommes persuadés quenous aurions eu un pic bien supérieur, mais c’é-tait trop tard.L’emploi du MELIFIBRE® nous permet desécuriser notre alimentation et de produire sansproblème.L’efficacité du produit est directement liée à laqualité de la fibre utilisée, et même si la distribu-tion au tapis reste une contrainte (auparavant leconcentré était distribué au DAC), nous sommestrès satisfaits de notre ration et de la santé de nosanimaux.

� M. et Mme LAGARDE12850 INIERES

J’ai employé le MELIFIBRE® au printemps der-nier alors que mes chèvres étaient déjà en milieude lactation. J’ai pu voir une nette améliorationde la production laitière et de l’état de mes ani-maux.J’ai donc décidé cette année d’utiliser le MELI-FIBRE® dès la mise-bas (début novembre) touten gardant 400 g de concentré au feed-car. Alorsque les autres années, j’avais du mal à faire 3 lit-res au pic, cette année (avec un fourrage de moin-dre qualité) j’ai sans problème atteint les 4 litresen moyenne avec un tiers de primipares dans letroupeau. Je pensais, que les chèvres allaientrapidement baisser après le pic, mais aucontraire, j’ai eu une très bonne persistance. Deplus, sans modifier la ration, mes animaux sonten état. Je suis très satisfait du MELIFIBRE® etje vais continuer à l’utiliser pour les prochainescampagnes.

� M. Raynal SergeGaec du Claux12170 La Selve.

Cette année, nous avonsdécidé d’alimenter leschèvres et les primiparesde façon différente. Pourles chèvres, nous avons

continué comme l’an passé avec un alimentcomplémentaire classique. Les chevrettes ont étéalimentées avec du MELIFIBRE ®. L’écart deproduction est parlant : 2,5 litres pour les chèvreset 3,5 litres pour les primipares. De plus, les pri-mipares ont continué à bien se développer et ontun très bon état corporel. Pas de problème méta-boliques. L’essai que nous avons mené estconcluant. L’an prochain, nous utiliserons leMELIFIBRE® sur l’ensemble du cheptel.

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Détérioration des revenus,hausse des charges, pressionsanitaire… trop c’est trop !Les responsables profession-nels du grand Massif centralappellent à une mobilisationd’envergure le mardi 16 sep-tembre à Clermont-Ferrand.

Réunis le 24 juillet dernier,les représentants de la FrseaMassif central, des JeunesAgriculteurs, de la FRO(1) et deséleveurs de races à viande duGrand Massif central ontdécidé de frapper un grandcoup le 16 septembre en orga-nisant «une mobilisation mas-sive» associant tous les éle-veurs, les acteurs économiqueset les élus. «Nous attendons despouvoirs publics un véritableplan de sauvetage des rumi-nants de la grande région dès2008 et une réforme de la Pacen 2009 capable d’assurer demanière durable la pérennitédes élevages herbagers ; sinonc’est la disparition des éleveurset des acteurs économiquesd’amont et d’aval» s’estexprimé Pierre Chevalier. Pasquestion selon le président dela FNB de faire de cet évène-ment «une action corpora-tiste», mais une action d’inté-rêt général à destination dupublic, des consommateurs etde la société qui «sont deman-deurs de produits tracés dequalité, prenant en compte l’a-ménagement du territoire etl’environnement.» Pour PatrickBenezit, président des éleveursde races à viande du Massifcentral, il s’agit de «donner dela lisibilité aux producteurs ;mais pour cela il faut des choixclairs sur la Pac, des choix quitiennent compte du contextedifférent de celui de 92, deschoix qui reconnaissent le droitaux productions animales derépercuter la hausse de leurscharges sur les prix».

Une déterminationcommune

Par leur mobilisation le 16septembre, les professionnelsentendent ainsi faire reconnaî-tre l’extrême difficulté danslaquelle se trouvent les éleva-

ges. «En ovins, c’est la surviede la production et de la filièrequi est menacée» a claméMichèle Delesvaux. La pertede 8 % du cheptel ovin natio-nal, la chute de 30 % de laconsommation française d’a-gneaux (60 % au niveau euro-péen) font qu’aujourd’hui lesproducteurs sont en deça duseuil de pauvreté… L’urgenceest donc de mise, la présidentede la FRO demande le déblo-cage immédiat de 180 millionsd’euros pour la sauvegarde del’élevage ovin. En lait, le prési-dent de la section laitière dumassif central dénonce «unrevenu encore très faible dansle Massif central» par rapport àd’autres régions de production.«Un litre de lait produit avecdes céréales est mieux com-pensé aujourd’hui qu’un litrede lait produit avec de l’herbe.Une situation inacceptable quiinduit l’urgence d’un rééquili-brage des soutiens vers les éle-vages herbagers» a préciséYannick Fialip. Pour Jacques Chazalet, la

reconnaissance de la spécificitédes zones herbagères est deve-nue incontournable. «Il fautagir vite ! La situation que l’onvit aujourd’hui donne du créditaux propositions du livre blancque nous avons initié dans leMassif central. Elle montrecombien le principe de la primeunique prôné par la commis-sion européenne, ne répond pasaux spécificités de nos produc-tions du Massif central et à ladéfense de nos revenus. L’en-semble des productions estconcerné par cette nécessité derefondre la Pac, y compris lesproductions végétales de noszones intermédiaires qui nesont pas du tout dans la mêmeconfiguration que les produc-tions végétales françaises et dubassin Parisien». Le président de la Frsea Mas-

sif central engage donc tous lesagriculteurs à se mobilisermassivement de 16 septembrepour leur revenu et en faveur dusoutien de l’élevage herbager.

C. RolleAuvergne Agricole

(1) Fédération régionale ovinePubli-rédactionnel

Les représentants des éleveurs réclament des mesuresimmédiates pour le revenu et une politique de soutiendes secteurs de production à base d’herbe.

Massif Central

Grande manifestationen septembre

Page 9: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9

Actualitéde la semaine

Syndicat Simmental de l’Aveyron

Organisation du travail : des solutionsLe Syndicat Simmental de

l’Aveyron a récemment pro-posé une journée sur l’organi-sation du travail en produc-tion laitière. De nombreuxadhérents venant de toutesles régions du département sesont donnés rendez-vous auGAEC des Cîmes, près duNayrac, qui a servi de supportà la réflexion.

Le début de la matinée a toutd’abord été consacré à la pré-sentation de l’exploitation.Serge Bertuol et de Jean-LouisRaynaldy se sont installés en«individuel» dans les années82/83. Ils travaillaient ensemblecomme leurs parents, en parti-culier pour la récolte des fourra-ges. Puis, ils ont ressenti lebesoin de dégager du tempslibre (pour les week-ends et lescongés), de sécuriser leurs sys-

tèmes sans perdre de l’argentmais sans forcément en gagnerdavantage. Ils ont donc créé leGAEC des Cîmes en 1998 touten embauchant un salarié à mi-temps.

Aujourd’hui ils produisentenviron 400 000 litres livrés à lacoopérative Jeune Montagne etexploitent 142 hectares dont80% en prairies et emploientmaintenant un salarié à plein

temps. Ensuite, Bernard Arretteet William Fishler de la Cham-bre d’Agriculture, ont présentéle «bilan travail». On considèreque les besoins en travail dansune exploitation d’élevage peu-vent être découpés en troispériodes :- le travail d’astreinte c’est-à-dire le travail quotidien auprèsdes animaux en particulier ;- le travail saisonnier ;- le temps disponible qui n’estpas libre mais celui consacré àl’administratif, etc…

Quant aux ressources en travailelles ont également trois origi-nes :- la cellule de base représentéeici par Serge, Jean-Louis etJérôme leur employé ;- les bénévoles ;- l’entreprise de travaux agrico-les.

L’élevage de Serge Bertuol et Jean-Louis Raynaldy estun modèle d’organisation du travail.

Historique del’exploitation

1982 : Installation de SergeBertuol sur 55 ha avec un quotade 180 000 litres en race Prim’-Holstein. Achat des premièresvelles Simmental en 1990.Construction d’un bâtiment auPhalip en 1993.

1983 : Installation de Jean-Louis Raynaldy sur 55 ha avecun quota de 207 000 litres enrace Prim’Holstein. Achat despremières velles Simmental en1990.Les parents de Serge et Jean-Louis avaient dans les années60 un atelier de porc et defabrique d’aliments en com-mun. De plus, ils possédaientavec 5 ou 6 voisins du matérielen co-propriété et travaillaienten banque de travail. Quand ilsse sont installés Serge et Jean-Louis ont donc continué à fonc-tionner ainsi pour les travaux derécolte en particulier (ensilaged’herbe, de maïs, foin…).Après avoir engagé uneréflexion sur leur organisationdu travail et surtout sur la pos-sibilité de dégager du tempslibre pour le week-end, congésmais aussi pour sécuriser lefonctionnement de leur sys-tème, ils ont créé un GAEC en1998.

1998 : création du GAEC desCîmes. Allongement de la sta-bulation du Phalip de 15 mè-tres. Installation d’un DAC.Mise en place de la salle detraite. Création d’un parc pourles vêlages, d’un parc pour lesveaux. Comptabilité réaliséepar Mme Bertuol (qui travailleà l’extérieur).

2000 : troupeau en race Sim-mental en totalité.

2002 : installation du séchageen grange et d’une fabrique d’a-liments. De 1998 à 2002, lescéréales étaient échangéescontre de l’aliment par un fabri-cant local pour un coût de 8 500euros environ : c’est aujour-d’hui la valeur de l’annuité duséchage en grange.

2006 : embauche d’un salarié àplein temps.

Travail d’astreinte, GAEC desCîmes :741 h/pers. et 19 h/UGBRéférences Aveyron :1300 h/pers. (mini : 700, maxi :1700) et 44 h/UGB(mini : 24, maxi : 71)Répartition du travail d’as-treinte :GAEC = traite 63% + alimen-tation (vaches et génisses) 10%+ autres soins 27%. Références France = traite 47%+ alimentation 26% + soins27%.

On constate donc que le travaild’astreinte/personne mais aussi/UGB est très inférieur à ce quel’on observe en moyenne et seretrouve plutôt dans les donnéesles plus basses. Cette efficacité est due au tra-

vail individuel de chacun, auxéquipements mais surtout à unetrès bonne organisation entre lesdeux associés et leur salarié. Acela vient se rajouter le fait que pra-tiquement aucun travail n’est ef-fectué par des bénévoles (4%) etdonc que la situation présente uncaractère durable. En fait, l’orga-nisation du travail a été réfléchieentre les trois membres de la cel-lule de base : «Jérôme est presqueun troisième associé»affirme Ser-ge. Il effectue 35 heures par se-maine. Il n’est présent que 3 ou 4

jours mais pour 10 heures et par-ticipe régulièrement à la traite.

Parfois Jérôme travaille le sa-medi ou le dimanche mais cesjours là il n’y a en principe que latraite. Certaines semaines, un destrois ne trait pas du tout. Celui quitrait le matin commence la jour-née à 7 h, les autres à 9 h 30. Tousfinissent à 19 h. Jean-Louis, Jérô-me et Serge effectuent sans dis-tinction les mêmes tâches : aucuntravail n’est spécialement réservéau salarié. Leur coordination se faitpar des «réunions» en début de se-maine et chacun s’y exprime li-brement. L’ordinateur et un ta-bleau servent aussi de liaison entreeux (enregistrement de traitement,etc…).

Travail de saisonGAEC des Cîmes : 1,6 jour/ha deSAU.Références Aubrac : 1 jour/ha SAU(avec 90% de bovin viande).Références Lévezou : 1,7 jour/haSAURéférences Ségala : 2,2 jour/ haSAU.

Ce chiffre peut être haut pour lazone «Aubrac» mais il est plutôtà comparer à la zone herbagère«Lévezou». On s’aperçoit qu’ilreste dans les normes.

Travail disponiblecalculé

GAEC des Cîmes : 1 470h/pers./an.Références Aveyron Bovins-lait :1 060 heures/personne/an.Là encore, les résultats du

GAEC sont meilleurs que ceuxdes références. Mais on peut no-ter que ce temps disponible calculéest irrégulièrement réparti dansl’année avec une très bonne dispo-nibilité d’août à décembre. Elle estplus réduite ensuite l’hiver par letravail d’astreinte et au printempspar de travail de saison. Bernard Arrette a ensuite ana-

lysé avec les associés l’aspect plusqualitatif de leur travail à traversun questionnaire portant sur leursimpressions à propos du temps detravail, des conditions de travail,des équipements, de l’organisationet de la qualité de vie. Il en ressortque le degré de satisfaction de Ser-ge et de Jean-Louis se rapprochedes 100%…C’est-à-dire que tous les deux

pensent avoir pratiquement atteintleur objectif initial : vivre d’unmétier qui leur plaît tout en ayantun bon équilibre entre cette vie pro-fessionnelle et leurs vies familia-les et sociales. Cependant, tout enétant conscients de leurs atouts,dans un moyen ou long terme, ilssouhaiteraient se dégager encore

davantage des contraintes desweek-ends.En conclusion, les techniciens

de la Chambre d’Agriculture ontajouté que grâce à la création d’u-ne bonne valeur ajoutée et d’uneorganisation rigoureuse sur l’ex-ploitation, la main d’œuvre sala-riale était bien valorisée.Après le repas pris en commun

sur place, les participants ont puvisiter les installations et consta-ter que les bâtiments étaient trèsfonctionnels. Les tâches concer-nant l’alimentation sont entière-ment mécanisées. Il suffit de 15 mi-nutes le matin pour distribuer lefoin séché en grange : 5 minutespour remplir le chariot distributeurpour la journée et 10 minutes pourqu’il dépose le foin sur la table d’a-limentation. Dix minutes suffisentle soir. La fabrication du concen-tré est entièrement automatisée etprogrammée à l’avance : gestiondu remplissage des cellules, ap-provisionnement du DAC, etc. Lesgénisses sont alimentées au DAL.La journée s’est terminée par

une visite au milieu du troupeauqui a aussi impressionné par saqualité (puissance, mamelles,aplombs…). Chacun s’est quittéenrichi par cet exemple d’organi-sation et d’équilibre dans le travail,mais aussi dans la qualité de vie.

Dominique MAYANOBEAnimatrice Syndicat Simmental

Des résultats au GAEC des Cîmes

Le mot du président«Aujourd’hui, la surproduction en élevage laitier n’est plus d’actualité : la population mondiale aug-mente et les besoins alimentaires aussi, le climat se réchauffe et les surfaces en terres arables diminuentrendant les productions agricoles plus difficiles, le prix des matières premières atteint des records…Il faut donc se préparer à produire du lait dans nos zones de montagne même lorsque les quotas aurontdisparu mais il faudra qu’il soit bien payé/temps de travail. Le GAEC des Cîmes nous a prouvé qu’il exis-te des solutions pour simplifier l’organisation de l’activité tout en préservant le revenu. C’est une ex-ploitation qui a pris de l’avance par rapport aux contraintes du métier et qui peut paraître très attracti-ve vis-à-vis des jeunes en raison des horaires journaliers comparables à ceux d’autres professions.Je tiens à remercier les familles Bertuol et Raynaldy de nous avoir accueillis pour cette agréable et convi-viale journée, les participants d’être venus si nombreux et Bernard Arrette et William Fishler pour leurétude, point de départ de la réflexion.A bientôt pour une prochaine rencontre».

François FLEYS

Page 10: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Géothermie :

Comment ça marche ?

Témoignages Témoignage

En chiffres

Aide Quelles aides ?

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Les + les -

Puiser la chaleur dans son jardinSelon l’étymologie, géothermie

vient du grec «géo» signifiant terreet «thermos» signifiant chaleur. Unsysthème de chauffage géother-mique est composé de capteursenterrés à l’extérieur de l’habitation,un circuit chauffant à l’intérieur etune pompe à chaleur reliant les deuxréseaux.

Réfrigérateur à l’enversUne pompe à chaleur fonctionne à

l’inverse d’un réfrigérateur. La cha-leur est puisée à l’extérieur et réjetéeà l’intérieur du logement. Un réfri-gérateur puise la chaleur à l’inté-rieur et abaisse la température avantde rejeter l’air à l’extérieur. L’éva-porateur, (intérieur du réfrigérateur)qui récupère les calories à travers unfluide frigorigène correspond auxcapteurs enterrés à l’extérieur de lamaison. Le générateur comprenant

le compresseur qui déplace les calo-ries selon un principe physique debase vers un ondenseur (grillearrière du réfrigérateur, plancherchauffant ou radiateurs).Une pompe à chaleur géother-

mique puise donc la chaleur dans lesol ou dans l’eau d’une nappephréatique par l’intermédiaire d’unréseau de capteurs, de forages ou desondes, installés à une profondeurrequise pour que la température soitconstante et suffisante toute l’année.La chaleur peut aussi être captéedans l’air, c’est l’aérothermie quinécessite néanmoins un chauffaged’appoint lorsque la température estinférieure à -15°.

Différents procédésIl existe ensuite différents procé-

dés de fonctionnement car il existedifférents fluides circulant dans les

capteurs et les émetteurs de chauf-fage. Les capteurs peuvent être hori-

zontaux ou verticaux. Leur taillevarie de 1,5 à 2 fois la surface habi-table à chauffer :- Les capteurs horizontaux sont

des tubes enterrés à faible profon-deur (entre 0,60 m et 1,20 m). Ceprocédé est moins coûteux maisnécessite plus de place que les cap-teurs verticaux.- Les capteurs verticaux sont sous

forme de deux tubes formant un U.Ils sont installés dans un forage jus-qu’à 80 m de profondeur et scellésdans celui-ci par un agrégat du styleciment. Plusieurs forages peuventmême être installés, distants d’aumoins 10 m. Les émetteurs de chauffage dans

le logement peuvent être de plu-sieurs types :- un plancher chauffant basse tem-

pérature, la température ne devantpas dépasser les 28°,- des radiateurs basse température

avec une eau circulant entre 45° et50°,- les radiateurs existants (chauf-

fage central) peuvent convenir àcondition d’opter pour une pompe àchaleur nouvelle génération capabled’élever la température de l’eau àplus de 60°.

Conseils d’utilisationL’installation de capteurs néces-

site des précautions. Des principesde pose doivent être respectés. Ainsiles capteurs horizontaux doiventêtre installés à plus de 2 m desarbres, au moins à 1,5 m des réseauxenterrés non hydraulique, au moinsà 3 m des fondations, des puits, desfosses septiques ou des réseauxd’évacuation.Pour les sondes dans les nappes

phréatiques, là encore, il est pri-mordial de prendre certaines pré-cautions. Il est d’ailleurs vivementconseillé de faire appel à une entre-prise professionnelle de forage. Carla réglementation est particulière-ment précise en terme de pompagedans les nappes (1 à 2 forages de 30m à 100 m de profondeur, débit suf-fisant et stable égal ou supérieur à1m3 par heure).

PerformancesLa performance énergétique

d’une installation se mesure par uncoefficient COP c’est-à-dire le rap-port entre la quantité de chaleurfournie et l’énergie consommée parle compresseur. Le meilleur coeffi-cient est le plus élevé, à partir de+3,3.

Comment ça marche ?

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1/3Consommation d’énergienécessaire au chauffage diviséepar trois.

x2 ou 4 Pour 1 Kwhd’électricité consommée, les pom-pes à chaleur restituent pour la plu-part 2 à 4 Kwh de chaleur.

15 ans : durée de vie d’u-ne pompe à chaleur

40 ans : durée de viedes capteurs enterrés

+48%: évolution desventes de pompes à chaleurentre 2006 et 2007 en France

53500: nombre de pom-pes à chaleur vendues en 2006 etune prévision de 500000 en 2010

Surface du terrain : 1,5 à2 fois supérieure à celle de la sur-face à chauffer

Page 11: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11

& les précautions

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l’énergie au cœur de la terre Comment ça marche ?

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Contacts utiles

Retrouvez plus d’infos sur la géothermie

• www.ademe.fr rubrique pompes à chaleur• La liste des installateurs sur www.afpac.org.L’AFPAC est l’association française pour les pom-pes à chaleur, sa mission est double : promouvoir ledéveloppement des pompes à chaleur et coordon-ner et animer des échanges scientifiques, tech-niques sur cette énergie.• www.france-geothermie.com• Sur les aides : www.industrie.gouv.fr • Sur les certifications :www.eurovent-certification.comwww.promotelec.comwww.cstb.fr ; www.afnor.org

Depuis 8 - 10 ans, MarcSearle travaille en exclusivitéavec France Géothermie.Aujourd’hui installé àBozouls, il assiste à l’embelliede la géothermie auprès desparticuliers de l’Aveyron et dela Lozère.

Marc Searle s’est lancé dansl’installation de pompes à cha-leur il y a 15 ans parce que «çame plaît», d’abord à Espalion etaujourd’hui à Bozouls. Pourtantà cette époque, la géothermien’était pas en vogue car mécon-nue du grand public. MarcSearle se souvient des premièresréactions : «Les avis étaientmitigés, les motivations timides.Peu de gens en fait, croyait aubon fonctionnement du système.Mais la pompe à chaleur géo-thermique est la solution la pluséconomique pour se chauffer».D’autant plus actuellement àl’heure où les envolées du prixdu fioul et du gaz affolent lesménages. Le chauffage élec-trique est également pluscoûteux que la géothermie enterme de consommation.

Tendance inversée«En Aveyron comme en

Lozère, les gens étaient habituésà se chauffer au fioul, au gazpropane, aujourd’hui la ten-dance s’est inversée», ajoute lechef d’entreprise. D’ailleurs, sil’essentiel de l’activité étaitl’installation de pompes à cha-leur dans des habitations neuvesjusqu’à présent, actuellement, lemarché de la rénovation estattiré par la géothermie grâce àde nouvelles technologies. Deplus en plus de ménages tro-

quent leur chaudière à fioulpour installer une pompe à cha-leur. «Aujourd’hui tout lemonde sait ce qu’est une pompeà chaleur même si les gens sontun peu perdus entre toutes lesinformations. Ils se mélangentun peu les pinceaux entre lesdifférents systèmes, géothermie,aérothermie, pompes à chaleurconvertibles, ... Ce systèmeentre dans les mœurs». «Si les gens doivent tout

refaire dans leur logement,l’installation d’un tel système

de chauffage peut être intéres-sante», avance Marc Searle quiprécise que la première précau-tion à prendre avant de se lancer,est de «bien isoler» sa maison.Le concessionnaire s’appuie

sur quelques tendances : «Unemême maison de 120 m2 bienisolée, se chauffe pour 1500 à2000 euros de fioul contre 500 à600 euros dans un système géo-thermique. On divise par trois lafacture». Certains critères peu-vent entrer en jeu : l’altitude, l’i-solement du logement, le choix

des émetteurs entre le plancherchauffant basse température etles converteurs qui consommentun peu plus.Ces chiffres font leur chemin

petit à petit dans les têtes desménages. Marc Searle a cons-taté l’embellie de son secteurd’activité : «Nous avonsdémarré l’entreprise à 2, nousserons 14 salariés d’ici la find’année». De même dans lenombre de machines installées :de 80 à 100 machines par an audébut ; aujourd’hui, Marc

Searle va en installer plus de200 cette année. «Le marchéexplose. En six mois, nous avonsdéjà doublé nos installations del’année dernière à la mêmepériode», poursuit-il.Pour l’instant, l’entreprise

aveyronnaise ne travaille qu’a-vec des particuliers «mais onsent bien que le marché publicva se développer. Quelques-unsde mes collègues ont déjàinstallé des pompes à chaleurdans des écoles. Là encore, l’i-dée doit faire son chemin».

«La solution la plus économique»Marc Searle

Coûts

• Investissement de 70 euros à100 euros TTC par m2 chaufféhors eau chaude sanitaire etrafraîchissement.

• Fonctionnement de 2,3 eurosà 3,5 euros TTC par m2 et paran.

• Les entreprises spécialiséesd’installation proposent desétudes personnalisées enfonction de la consommationdu ménage.

Comment ça marche ?

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Les avantages de la géothermie- Système simple qui prend peu deplace et dont le coût est limité- Pas de réglage particulier pourl’utilisateur- Adaptée aux climats rigoureux - Sous certification : «Eurovent» ga-rantit que la puissance et le coef-ficient de performance (COP)sont conformes aux valeurs desconstructeurs, «NF» certifie quele COP, la puissance thermique etle niveau de puissance acoustiquedes pompes à chaleur ne dépas-sent 50 Kwh et «Promotelec»fournit des produits respectant uncahier des charges- Ressource dont le réservoir ne sevide pas. La chaleur dans la ro-che comme le ruissellement deseaux de surfaces dans les sourcessont des ressources inépuisables.Le sol reçoit en permanence descalories qui régénèrent la terre. Lazone de captage ne peut donc s’é-puiser.- La chaleur est présente partout etsur tous les continents.- Permet de chauffer les habita-tions, les piscines, et produit mêmede l’eau sanitaire.- Sert aussi à rafraîchir et climati-ser la maison par simple inversion

du système avec le même appa-reil.- Après recouvrement d'une épais-seur de 60 cm de terre, le capteursupporte sans difficulté la circu-lation d'une voiture ou d'un ca-mion.

Les inconvénients des pompes àchaleur- Nécessite l’expérience de l’ins-tallateur- Si vous choisissez le plancherchauffant pour émettre la chaleurdans votre logement, sachez quece procédé est difficile à mettre enoeuvre en rénovation et coûteux- Veillez à tenir compte desconsommations annexes car enplus du compresseur, d’autres élé-ments peuvent consommer de l’é-lectricité (circulateur, ventilateur,dégivrage, ...)- Il ne faut pas bétonner la zone decaptage car le béton ne tolère au-cune déformation due aux ter-rains remblayés.- Prévoir un lit de sable de protec-tion pour les terrains rocailleux ouargileux. - Ne pas négliger la maintenanceet le service après-vente des pom-pes à chaleur.

Crédit d’impôtC’est la principale aide pourl’installation d’une pompe àchaleur géothermique ayant uncoefficient de performancesupérieur ou égal à 3,3, dansune résidence principale neuve,ancienne ou encore en cons-truction. Concrètement, 40%des dépenses TTC (subventionsdéduites et hors main d’oeuvre)payées entre le 1er janvier 2005et le 31 décembre 2005 pour-ront être prises en compte ainsique 50% des dépenses TTCpayées entre le 1er janvier 2006et le 31 décembre 2009. Desplafonds sont fixés en fonctionde la situation familiale. Pouraccéder au crédit d’impôt, ilfaut fournir une attestation ouune facture de l’entreprise qui aréalisé les travaux. Une photo-copie doit être jointe à la décla-ration d’impôt.

Taux de TVA réduitLe taux de TVA est fixé à 5,5 %concernant les prestations de

main d’œuvre, les matières pre-mières et les équipements four-nis et facturés dans une rési-dence construite depuis plus dedeux ans.Ce taux est applicable jusqu’au31 décembre 2010 pour unerésidence principale ou secon-daire.

Aides d’EDFCertains matériels sous le label«Promotelec» sont éligibles àune aide d’EDF. Se renseignerauprès de son agence EDFlocale ou sur www.edf.fr.

Aides de l’ANAHSont éligibles à une aide de l’A-NAH (Agence nationale d’amé-lioration de l’habitat) les loge-ments de plus de 15 ans et lefait d’installer une pompe àchaleur dans sa résidence prin-cipale ou dans celle de ses loca-taires.(www.anah.fr)

Page 12: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Actualitéde la semaine

En dehors des prêts de quo-tas, les producteurs bovinslait qui feront la demande deréférences laitières supplé-mentaires avant le 20 aoûtdevraient pouvoir obtenir 3 à4 % issus des augmentationsde quota de l’Europe de 2 et0,5%, un forfait de minimum20.000 litres pour les jeuneagriculteurs installés entre 1eravril 2006 et le 31 décembre2008, 12.000 litres pour lesjeunes agriculteurs installésentre le 1er avril 2004 et 31mars 2006 et 5.000 litres pourles autres producteurs éligi-bles au projet agricole dépar-temental. Pour finir, si laréserve le permet, les exploi-tations éligibles seront attri-butaires d’un volume parUTH.

Les attributions 2008/2009 seferont selon cinq critères princi-paux : - les producteurs ayant pro-

duit plus de 100% de leurs quo-tas, - les Jeunes Agriculteurs

installés dans les cinq dernièrescampagnes, - les producteurs ayant pro-

duit une référence inférieure à100% selon une analyse au caspar cas, - les producteurs ayant une

référence inférieure à lamoyenne départementale - et pour tous les producteurs,

un critère selon les UTH.

Mutualisationrégionale

Dans la perspective de la sor-tie du régime actuel des quotaset pour permettre aux régionscomme le Sud Ouest fortementsous-réalisatrices, de conforterles producteurs ayant la capa-cité de produire, la FédérationNationale des Producteurs deLait a proposé au niveau régio-nal de cibler les attributions surles seuls producteurs ayant untaux de réalisation du quotasupérieur ou égal à 100 %. Cesproducteurs pourront déposerune demande d’attribution etdevront avoir un taux de réalisa-tion de 100 % constaté sur l’uneou l’autre des campagnes2005/2006 ou 2006/2007, et de95 % en moyenne sur les deuxcampagnes et respecter les nor-mes environnementales.

Pour les jeunes installés en2005/2006, 2006/2007 ou2007/2008, le Préfet pourra, surproposition de la CDOA, déro-ger à cette règle en fonction dela solidité et la viabilité du pro-jet du producteur en question,pour que ce nouvel installépuisse bénéficier du pourcen-tage de quota supplémentaire.L’attribution sera de + 3 ou+ 4 % de son quota, ce volumesera issu d’une réserve régio-

nale et sera complété par laréserve départementale pouratteindre minimum 5.000 litrespar point de collecte.Suite au conseil d’administra-

tion de la FRPL, il est proposéque les attributions aux jeunesagriculteurs installés entre le 1eravril 2006 et le 31 décembre2008 soient d’un minimum de20.000 litres par JA sur l’en-semble des 13 départements duSud-Ouest, afin d’uniformiserl’attribution dans la région surles campagnes à venir. Lesvolumes qui vont contribuer àcette réserve régionale serontissus de chaque département etfonction du poids laitier dépar-temental et de l’utilisation desréférences de la réserve régio-nale provenant des 20% desACAL financés par le niveaunational de manière à réduireles contributions des départe-ments, soit 953 822 pour Midi-Pyrénées. L’attribution nedevrait pas tenir compte de lamoyenne régionale pour l'éligi-bilité des JA, ni des équivalen-ces, afin d’avoir un traitementhomogène sur l’ensemble de larégion.Les Jeunes agriculteurs

installés entre le 1er avril 2004 etle 31 mars 2006 ayant déjàbénéficié d’une attribution for-faitaire de 12.000 litres seronttraités au niveau départementalselon les mêmes critères régio-naux. Ils obtiendront un nou-veau forfait de 12.000 litres.Pour les points de collectes

n’ayant pas obtenu de forfait de20.000 ou 12.000 litres pour-ront obtenir un forfait de 5.000litres en étant éligibles et si laréserve le permet.

Critères d’éligibilitéSeuls les dossiers déposés

complets avant le 20 août 2008à la DDAF et correspondant auxcritères d’éligibilité seront trai-tés. Qui peut être éligible :l’exploitant(e) âgé(e) de moins

de 60 ans au 31 décembre 2008,ayant produit 95% de la réfé-rence en moyenne sur les cam-pagnes 2005/2006 et2006/2007. Pour les produc-teurs installés en zone vulnéra-ble avant le 31 décembre 2002,ils devront être engagés dans lesPMPOA 1 ou 2, ou fournir tou-tes les pièces exigées dans l’im-primé de demande. Pour lesproducteurs installés hors zonevulnérable, ils devront respecterles capacités de stockage deseffluents prévues par le règle-ment sanitaire départemental(RSD) ou les installations clas-sées pour l’environnement(ICPE). En ce qui concerne lesconditions fixées en Aveyron en2008 pour la catégorie «autresproducteurs», le point de col-lecte devra être en dessous de lamoyenne départementale parUTH. Cette moyenne se situe à180 000 litres avec équivalen-ces entre productions fixées parle schéma départemental desstructures en tenant compte dunombre d’UTH sur l’exploita-tion, à savoir : un chef d’ex-ploitation = 1 UTH ; un chefd’exploitation JA installé avecDJA sur les 5 dernières campa-gnes = 1,3 UTH ; le ou laconjoint(e) qui travaille surl’exploitation avec un revenuextérieur inférieur à 1/2 SMIC= 0,5 UTH ; le ou la conjoint(e)qui travaille sur l’exploitationsans aucun revenu extérieur = 1UTH (la valeur du 1/2 SMIC àprendre en compte est égale à8142,42 euros). Les UTH prisesen compte sont plafonnées à 6par point de collecte.Une fois la liste des éleveurs

éligibles déterminée, ils serontservis par ordre croissant de laréférence / UTH toutes produc-tions confondues avec un mini-mum de 5 000 litres, jusqu’àépuisement de la réserve dépar-tementale.Si toutefois la réserve n’était

pas épuisée, le solde sera divisé

par les UTH retenues et éligi-bles au projet agricole départe-ment (voir ci-dessus).

NouveautésLes nouveautés départemen-

tales décidées suite au conseilFDSEA du 11 juillet 2008 sontla régionalisation des 2,5%d’augmentation de quotasdécidé par l’Union Européenneet le fait d’accorder une analyseplus détaillée aux demandeursqui ne seront pas éligibles à cesvolumes. Les points de collec-tes ayant produit plus de 95 %de leur référence en moyennesur les campagnes 2005/2006 et2006/2007, mais n’ayant jamaisréalisé plus de 100 % serontretenus. Ils obtiendront 2,5% deleur quota ou un minimum de5.000 litres. Pour ceux n’ayantpas atteint les 95 % enmoyenne, une étude de leurdossier sera réalisée par laDDAF et la CDOA pourconnaître les raisons de la sous-réalisation. Les exploitationsayant une production d’avril àaoût 2008/2009 supérieur ouégale à la même période en2007/2008 et ayant eu des pro-blèmes de production suite auxsécheresses 2005 ou 2006 oulors de la réalisation d’un bâti-ment depuis 2005 ou les exploi-tants ayant eu de graves problè-mes de santé devraient êtreattributaires de 2,5 % de leurquota ou de 5.000 litres mini-mum par point de collecte.Si toutefois un producteur se

situait en dehors de ces critères,il est toujours possible de dépo-ser un dossier accompagné dejustificatifs. La DDAF et la pro-fession l’examineront.L’imprimé sera adressé aux

producteurs dans les prochainsjours, il devra être retourné pourle 20 août en DDAF.Pour plus de précisions,

vous pouvez contacter laFDSEA au 05 65 73 77 82.

M.B.

Section Lait FDSEA

Attribution références laitières2008/2009

En bref

Le programme alimentairemondial renforce sa présenceen Afrique de l'OuestDans un communiqué publié le

29 juillet, le programme alimen-taire mondial des Nations unies(Pam) a annoncé qu'il élargissait sesopérations en Afrique de l'Ouest,«pour nourrir 1,4 million de per-sonnes supplémentaires frappéespar la hausse des prix en Guinée,en Mauritanie, au Sierra Leone, auLiberia, au Burkina Faso et au Sé-négal». En 2008, le Pam ne comp-tait initialement soutenir que 3,6millions de personnes dans cettezone très dépendante des impor-tations alimentaires. «Le prix desdenrées alimentaires que le Pamutilise pour ses opérations enAfrique de l'Ouest a augmenté deprès de 60 %».

Grenelle : les chambresd'agriculture contestentcertaines propositionslégislativesDans une lettre adressée au Pre-

mier ministre François Fillon da-tée du 25 juillet, Luc Guyau, leprésident de l'APCA souligne que«les chambres d'agriculture nepeuvent pas partager les proposi-tions législatives (du Grenelle del'environnement) visant à instau-rer des servitudes de bandes en-herbées le long des cours d'eau, àrendre opposable la trame verte etbleue, à imposer l'agriculture bio-logique dans les aires de captaged'eau potable, à conférer aux agen-ces de l'eau un droit d'expropria-tion ou encore à permettre à cesdernières de résilier les baux ru-raux dans les zones humides». Leschambres d'agriculture s'opposentaussi «aux modifications concer-nant les redevances des Agences del'eau, et ce d'autant plus que laforte augmentation du coût de l'é-nergie conduit déjà à une haussesignificative du coût des intrants».Luc Guyau explique dans sa lett-re que, «moins de deux ans aprèsl'adoption de la loi sur l'eau, il estnécessaire de préserver les équi-libres issus d'une longue concer-tation». Les Chambres d'agricul-ture demandent «en outre lemaintien des objectifs d'incorpo-ration de biocarburants et des mé-canismes de soutien afférents».

Prix agricoles : hausse de0,3 % en juin selon l'InseeLes prix agricoles ont progres-

sé de 0,3 % en juin et 15,1 % surl'année avec parallèlement unehausse des coûts de production de1 % sur le mois et de 16,2 % en glis-sement annuel. Ce sont les fruitsqui enregistrent la plus forte haus-se avec +17 % rien qu'au mois dejuin, et +17,9 % sur l'année. À cau-se des intempéries du printemps,les pêches ont pris 23,8 % par rap-port à 2007 et les abricots 53,6 %.Le maïs continue son augmentation(+3,2% sur le mois) de même quele colza (+5%). Par contre, le blétendre est en recul de 1,6 %. Dansle secteur de la viande, la chute ducours du veau ralentit (-0,6 % enjuin contre -6,7 % sur l'année), tan-dis que le porc et la viande ovinese redressent (respectivement 3,3%et 5,5 % sur le mois). La hausse duprix de l'énergie, quant à elle, sepoursuit (+47,9% sur l'année) pe-sant sur le coût des engrais(+49,6%) et de l'alimentation ani-male (+24,5%).

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31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13

Actualitéde la semaine

FCO, une recrudescence de cas

Redémarrage de la maladie ?Un comité de suivi de la

FCO s'est tenu le 17 juilletsous la présidence de mon-sieur Michel CADOT, direc-teur de cabinet du Ministrede l'Agriculture.

Selon les dernières observa-tions, les 260 nouveaux casBTV8 déclarés ces derniersjours semblent marquer unredémarrage de la circulationdu virus avec un mois d'avancepar rapport aux périodes précé-dentes.

Les départements touchésqui sont à la périphérie deszones précédemment atteintesconfirment une extension pro-gressive de la maladie sur leterritoire. Il apparaît que cenouvel épisode entraîne un forttaux de mortalité notammentchez les ovins.

A ce jour, 6 280 cas de FCOsont répertoriés en France pourl’année 2008 (dont 6 cas deFCO sérotype 1). 260 cas deFCO BTV8 de l'année 2008sont issus de la circulationvirale 2008. Et s’ajoutent aux21 585 cas déclarés sur lespériodes précédentes de 2006,2007 et début 2008.

Poursuite de lalivraison des doses

vaccinales

Le ministère de l'Agriculturea confirmé le 26 juillet lalivraison dans les temps de2,42 millions de doses pour lavaccination des ovins contre lafièvre catarrhale.

«La livraison du solde devaccins prévus dans le plan devaccination initial pour lespetits ruminants interviendradès le milieu de la semaineprochaine dans l'ensemble desdépartements concernés, àl'exception des départementsdes Landes, de la Gironde, desPyrénées-Atlantiques et desHautes-Pyrénées», a confirméle ministère dans un communi-qué. Par ailleurs, 720 000doses complémentaires desti-nées à la vaccination desagneaux, «jusqu'alors non pré-vue, seront livrées en milieu desemaine prochaine», annon-cent les services de MichelBarnier. Quant aux bovins, «leprogramme de répartition desdoses […] sera communiquéen milieu de semaine pro-chaine», précise le ministère.

Une prise en chargepartielle du coût de la

vaccination

Rappelons que le coût duvaccin est pris en charge à100 % par l’Union Euro-péenne. Concernant les tarifsapplicables en Aveyron, pourla vaccination FCO des rumi-nants, ils ont été fixés par lePréfet à : - 22 € HT pour la vacation (frais de déplacement com-pris)- 1,40 € HT par injectionbovine (2 injections = 2,8 €)

- 0,45 € HT par injectionovine ou caprine Pour les bovins, la vaccina-

tion est prise en charge à hau-teur de 50 % du hors taxe etdans la limite d’un plafond de1 € par injection. Pour lespetits ruminants, la vaccina-tion est prise en charge à hau-teur de 50 % du hors taxe, dansla limite de 0,75 € par injec-tion. .Attention, la TVA à payer

par les éleveurs aux vétérinai-res portera sur l'ensemble duprix de la prestation, subven-tion comprise. Concrètement,sur les factures, les vétérinai-

res doivent détailler le montantHT de la prestation ainsi que laTVA, et la subvention de l’E-tat.

L’éleveur n’a à payer quela part demeurant à sacharge, la subvention étantdirectement versée au vétéri-naire par l’Etat.

Prenons l’exemple d’une vac-cination de 100 bovins.Le coût de la vaccination estde : 1,4 € x 2 injections x 100bovins = 280 € HTLa vacation du vétérinaires’élève à (2x22) = 44 € HT

Soit 324 € HT+

TVA = 63,50 €

Total TTC = 387,50 €

La subvention de l’Etat secalcule sur le hors taxe soitpour 100 bovins : 324 € x50 % = 151 € soit 1,51 € parbovin (ce qui est inférieur auplafond de 1 € x 2 injections)

Il reste à la charge de l’éle-veur la TVA et le coût de lavaccination déduit de la sub-vention : 387,50 € TTC–151 € = 236,50 € TTC

Versement anticipédes aides animales

Comme l’avait demandé laFNSEA, JA, FNO et FNB, àleur ministre de tutelle, lacommission européenne aautorisé la France à anticiperle versement des aides aux éle-veurs bovins et ovins suite àl'épidémie de fièvre catarrhaleovine (FCO).

La France pourra donc ver-ser des avances dès le 16 octo-bre de 50 % sur les primes à labrebis et la prime supplémen-taire au lieu du 1er décembre.Pour les primes au maintien dutroupeau à la vache allaitante(PMTVA), à l'abattage «grosbovins» et à l 'abattage«veaux», les éleveurs rece-vront à cette même date 80 %des aides au lieu de 60 % nor-malement.

Cette dérogation demandéepar la France, le 23 juillet,auprès du comité de gestiondes paiements directs a reçu«un avis favorable de l'ensem-ble des États membres» pré-cise un communiqué du minis-tère de l'agriculture.

Changement de préfet

Ayant sollicité sa mise à laretraite au 30 octobre 2008, M.Georges Geoffret, préfet del'Aveyron depuis le 26 février2007, a été nommé préfet horscadre par décision du Conseildes ministres de ce jour, 28juillet.M. Vincent Bouvier, préfet

de Mayotte depuis la mêmedate, a été nommé préfet del'Aveyron. Il prendra ses fonc-tions le 1er septembre pro-chain.

A l'issue d'un vaste bilandes sites classés ou inscrits dudépartement de l’Aveyron, laDirection régionale de l'envi-ronnement vient de publier,en lien avec la préfecture del'Aveyron, un document d’in-formation destiné, à partir dequelques exemples choisis, àmieux faire connaître le patri-moine paysager remarquablede l’Aveyron, ses enjeux et lespistes d’actions possiblespour le préserver durable-ment.

«En Aveyron, les sites proté-gés sont à la fois une richessepatrimoniale et une richesseéconomique qui relèvent de laresponsabilité et de l’intérêt detous. Ils contribuent égalementà une qualité de vie appréciableau quotidien», a indiqué Geor-ges Geoffret, préfet de l’Avey-ron.Les sites classés ou inscrits

de l’Aveyron sont autant d’élé-ments remarquables du paysagede ce département qui ont faitl’objet de protections.Depuis, les sites ont subi de

nombreuses évolutions du faitdes dynamiques naturelles, del’urbanisation, de la mutationdes pratiques agricoles ou de lafréquentation touristique.

Ainsi, dans le cadre d'uneaction nationale engagée par leministère de l’écologie, dudéveloppement et de l’aména-gement durables, chaque site dudépartement de l’Aveyron a faitl’objet d’une description etd’une analyse de sa situationactuelle, définissant, en fonc-tion de son évolution, l’intérêtet les enjeux qu’il présentemaintenant. A l’occasion de cebilan, les sites ont été évaluésen élargissant le regard auxpaysages qui les entourent.Il en ressort plusieurs

réflexions relatives, d’une part àla valorisation des sites et à leurgestion et, d’autre part, au déca-lage qui existe entre les objec-tifs qui ont motivé l’inscriptionou le classement et les valeursdes sites aujourd’hui.Il conviendra dès lors de s’as-

surer de la pertinence et de l’ef-ficacité des protections existan-tes, de formuler despropositions de gestion et demise en valeur, en particulierpour les sites les plus soumis àdes évolutions, et de proposerdes protections complémentai-res.

Le bilan des sites de l’Aveyronest accessible sur : www.midi-pyrenees.ecologie.gouv.fr

Sites classés et inscrits

«Un patrimoineà valoriser»

En bref

Gel des arboriculteurs de lavallée du Tarn

Suite à la reconnaissance en ca-lamités agricoles du gel sur les ce-risiers et les mirabeliers, les agri-culteurs concernés pourrontdéposer leur dossier de demanded’indemnisation à l’automne unefois la récolte des mirabellesconnue.

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14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Actualité

Comment faire face à l’œil blancd’un bovin ?

La kératite infectieuse pluscommunément appelée «œilblanc» est une maladie fré-quente en été. Elle peut avoirdes répercussions écono-miques importantes, l’affai-blissement des taux de crois-sance ou la diminution de laproduction laitière.

Les mouches,principaux vecteursde la maladie

La kératite d’été est provo-quée par une bactérie appeléeMoraxella bovis. Elle se carac-térise par des yeux larmoyants,des paupières fermées, uneconjonctivite aigüe (muqueusede l’œil rouge) et une ulcéra-tion de la cornée. L’œil prendalors une coloration blanche.La douleur occasionnée engen-dre perte d’appétit et diminu-tion de production. Les jeunessont plus sensibles à la maladieque les adultes. L’expositionau soleil, la sècheresse et lachaleur aggravent les problè-mes. Les insectes, le sable oula terre provoquent des micro-lésions favorisant l’infection.

Les bovins peuvent se conta-miner directement entre euxpar les sécrétions nasales etoculaires. Mais les mouchesrestent les principaux vecteurs.

C’est pourquoi la principalemesure consistera à maintenirl’invasion de mouches à unseuil tolérable.

Un traitementantibiotique doit être

mis en place

Si aucun traitement n’est misen place, la guérison survienten général au bout de 3 à 4semaines et laisse une cicatriceblanche ou grisâtre sur l’œil.Néanmoins des complicationspeuvent apparaître entraînantune cécité irréversible. Parconséquent, on recommanderavivement de traiter tout œilatteint car tout traitement rapi-dement appliqué sera plus effi-cace. La contagiosité et les per-tes économiques seront aussilimitées. On conseillera l’utili-sation en priorité d’un antibio-tique sous forme de pommade,plus facile à appliquer. Iln’existe pas d’antibiotiqueophtalmique pour les bovins.

On utilisera donc, sousresponsabilité du vétérinaireprescripteur, un antibiotiquecontenu dans une seringueintramammaire. La cloxa-cilline, molécule contenue parexemple dans l’Orbenin HL®,montre une bonne efficacité.L’application dans l’œil se feraune à deux fois toutes les 48-72heures. Des traitements parvoie générale ou des injectionssous-conjonctivales sont aussipossibles et doivent être envi-sagés au cas par cas. Dans tousles cas, le malade doit être tenuà l’obscurité dans des lieuxexempts de poussières et demouches.

La lutte contre lesmouches estdéterminante

Les principales mouchesresponsables sont les mouchesdes cornes, Haematobia irri-tans, et les mouches de la face,Musca domestica et Muscaautumnalis. C’est pourquoi, enprévention, il est essentiel decontrôler les mouches facialeset des cornes. Plusieurs solu-tions sont envisageables. Lapremière est la pulvérisation depyréthrinoïdes (Butox 50®,Acadrex®) dès le début duprintemps puis tous les moispendant la période à risque. Lapulvérisation précoce permetd’éliminer les mouches qui onthiberné dans l’étable et quisont à l’origine des populationsestivales. Les aérosols insecti-cides (Arkofly®) peuvent êtrepréférés par certains car d’ap-plication plus rapide, 5 secon-des par bovin sans contention. Dans les deux cas, le traite-

ment sera appliqué sur la tête,la ligne du dos et les flancs.Pour les bovins au pré et diffi-cilement manipulables, lesboucles auriculaires antiparasi-taires (Flectron®) peuvent êtreutilisées. Elles sont efficaces 3à 4 mois mais nécessitent d’ê-tre retirées en fin de saison.Enfin dernière solution, lesantiparasitaires externes enpour-on (Butox 7.5®, Versa-trine®, Ectotrine®, Bayofly®,Bayticol®). Largement utilisésaujourd‘hui, ils doivent êtredéposés sur la ligne du dos àraison de 10 à 30 ml selon leproduit. L’efficacité est bonneet durable pendant 6 à 8 semai-nes.

Céline POUGET,Vétérinaire conseil - FODSA

RubriqueSanitaireRubriqueSanitaire

Le troisième Conseil de laModernisation des PolitiquesPubliques (CMPP) s’est tenule 11 juin 2008. Parmi lesdispositions impactant leMinistère de l’Agriculture etde la Pêche, il est prévu que :«les aides à la cessation d’acti-vité seront rationalisées, ensupprimant le dispositif de pré-retraite des agriculteurs, encohérence avec la politique dugouvernement en matière d’em-ploi des seniors».

La suppression du dispositifde préretraite agricole ayant étéannoncée avant la finalisationdes décisions budgétaires 2009,cette décision sera prise pleine-ment en compte dans l’élabora-tion du budget 2009. Aussi, les demandes d’attri-

bution de préretraite pourrontêtre déposées en DDAF jus-qu’au 30 septembre 2008.A la date du dépôt, le deman-

deur doit être âgé d’au mini-mum 56 ans et 9 mois. En outre,il doit être contraint de cesserson activité agricole suite à desproblèmes de santé (invaliditéau 2/3 ou maladie mentionnée àl’article L324-1 du code de lasécurité sociale) ou suite à desdifficultés économiques recon-nues dans le cadre de la procé-dure «agriculteur en difficulté».Les dossiers de demande de

préretraite peuvent être retirésauprés de :- la Direction Départementalede l’Agriculture et de la Forêt(DDAF) – 9 rue de Bruxelles12 000 RODEZ - l’Association Départementale

pour l’Aménagement desStructures d’ExploitationAgricole (ADASEA) – Carre-four de l’Agriculture – 12 026RODEZ CEDEX 9

A compter du 1er octobre2008, aucun dépôt de nouvelledemande ne pourra êtreaccepté, quel que soit le motifinvoqué ni l’âge du demandeur.

Pour tout renseignementcomplémentaire, vous pouvezcontacter la D.D.A.Fau 05 65 73 50 00 (mardi etjeudi de 9 h à 12 h).

Le directeur départementalde l’agriculture et de la forêt,

François PROJETTI

Mise en œuvre de la Révision Généraledes Politiques Publiques

Suppressionde la préretraite

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31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15

� Tout au long de cette semaine vous jardinerezsous une lune descendante.� Du 31 en fin d’après midi au 1erAoût, alors quela période est favorable aux feuilles, restez au re-pos pour cause d’éclipse solaire mais aussi denœud lunaire.� Du 2 au 4 par contre, le travail ne manquerapas autour des fruits ou des légumes fruits : met-tez de l’ordre dans votre fraiseraie en coupant lesstolons qui ne manquent pas de se développer àcette période. Sélectionnez auparavant les plus bel-les pousses et faites les raciner dans des godets avantde vous en servir pour agrandir ou renouveler vo-tre plantation au mois de Septembre. Taillez au rasdu sol les tiges des framboisiers non remontantsqui ont fructifié. Continuez aussi la taille des to-mates. Dans le verger c’est aussi le bon momentpour effectuer la taille en vert des pommiers et poi-riers : de nombreux rameaux à bois se sont déve-loppés et leur vigueur risque de détourner la sèvedes fruits en formation. Taillez-les de manière àrefouler la sève qui sera ainsi redistribuée de ma-nière équitable à l’ensemble de l’arbre. Ciselez leraisin, c'est-à-dire supprimez les petites baies si-tuées au centre et au dessous des ramifications se-condaires de la grappe. Ce travail a pour but demodeler les grappes et de supprimer les grains com-

primés au coeur de la grappe, refuge privilégié desmaladies.� Du 5 au 7, en période racines, c’est assurémentle meilleur moment, si les conditions météo sontréunies pour la récolte de l’ail, de l’oignon, deséchalotes mais également des pommes de terre deconservationqui ont cer-tainement at-teint leur ma-turité(lorsque leurfeuillages’est dessé-ché ou amême dispa-ru). Danstous les cas,laissez res-suyer au so-leil une journée (photo) avant de rentrer dans unlocal sec et aéré. Si vos oignons ne sont pas en-core mûrs, hâtez le processus en couchant lesfeuilles au sol à l’aide du râteau, sans les casser.Surtout n’arrosez plus car les bulbes ont terminéleur grossissement et ont besoin de sécheresse.

Patrick Péres

Jardin familial

Vie pratique Cotations

Baraqueville : marché aux petits veaux du 28/07/2008Amenés : 42 Extras Bons Moyens

Frisons mâles 110 à 130 80 à 110 BaisseCroisés 330 à 440 200 à 320 100 à 180 Tendance à la baisse

Commission de cotation des carcasses de gros bovins de Midi-PyrénéesSemaine 30 du 21/07 au 25/07/2008 (en €) (Entrée abattoir)

Offre et demande équilibrées, reconduction des cours.

E 4,90U 4,23 R + de 360 kg 3,87

GÉNISSES R de 330 à 360 kg 3,81 Moyenne R :R de 300 à 330 kg 3,58 3,76 (0,00)R - de 300 kg 3,48

U 4,09 R + de 360 kg 3,53R de 330 à 360 kg 3,50 Moyenne R :R de 300 à 330 kg 3,32 3,48 (0,00)R - de 300 kg 3,17

VACHES O + de 330 kg 2,90O de 300 à 330 kg 2,80 Moyenne O :O de 270 à 300 kg 2,69 2,75 (0,00)O de 240 à 270 kg 2,53O - de 240 kg 2,37 P + de 280 kg 2,58 Moyenne P :P - de 280 kg 2,45 2,53 (0,00)FABRICATION 1,91

TAUREAU U : 2,45 R : 2,31 O : 2,25

JEUNE BOVIN E : 4,50 U : 3,56 R : 3,03 O : 2,75

Marché calme. Tendance à la baisse accentuée.

U

R

Race GasconSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 6 à 12 moisPoids 150 à 200 200 à 250 250 à 300 Sup à 300 150 à 200 200 à 250 250 à 300 Sup à 300

Prix

Prix

Race Blond d’AquitaineSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6 à 12 moisPoids 150 à 200 200 à 250 250 à 300 Sup à 300 150 à 200 200 à 250 250 à 300 Sup à 300

Prix 3,82 3,76 3,60 3,35 inc 3,55 3,20 inc

Prix 3,34 3,50 2,95 3,30 inc 3,25 2,95 inc

Prix 2,55 2,45 inc inc inc 2,35 2,35 inc

Race CroisésSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 12-24 mois 6 à 12 moisPoids Inf à 300 300 à 350 350 à 400 Sup à 400 Inf à 300 300 à 350 Sup à 350

Prix inc inc inc inc inc inc inc

Prix 2,16 2,30 2,29 2,29 2,18 2,35 inc

Prix 2,09 2,12 2,12 2,12 2,18 2,18 inc

Race LimousinSexe Mâles FemellesAge 6 à 12 mois 6 à 12 moisPoids Inf à 250 250 à 300 300 à 350 350 à 400 Sup à 400 Inf à 270 270 à 320

Prix inc inc 2,67 2,59 inc inc inc

Prix 2,93 2,58 2,55 2,50 inc 2,50 2,43

Prix inc inc inc inc inc inc 2,00

Cotations Sud-Ouest des bovins maigresdestinés à l’engraissement

Semaine 30 du 21/07 au 25/07/2008 (€/kg vif prix départ ferme)

INCOTES

Commentaires : marché lourdsur un petit volume.

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U

R

E

U

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RU

Race AubracSexe MâlesAge 6 à 12 mois 12-24 moisPoids Inf à 300 300 à 350 350 à 400 Sup à 400

Prix 2,14 2,17 2,17 2,17

Prix inc 2,07 2,07 2,07

FOIRE DE VALENCE DU 28/07/2008Prochaine foire : lundi 11 août

Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.€/kg €/kg €/kg kg €

Veaux légers de moinsde 320 kgs 4 / / 2,33 300 699Veaux moyens de 320à 389 kgs 35 1,88 3,35 2,62 364 955Veaux lourds de plusde 390 kg 82 2,05 3,15 2,60 441 1146Total 121 1,99 3,22 2,60 414 1076

FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 30/07/2008Veaux : présents 122 - vendus 100 - cotés 100 - prochaine foire : mercredi 13 aoûtCatégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.

€/kg €/kg €/kg kg €

Veaux légers de moinsde 320 kgs 4 1,83 2,82 2,10 302,25 634,73Veaux moyens de 320à 389 kgs 30 1,83 3,89 2,62 366,30 959,71Veaux lourds de plusde 390 kg 66 1,68 3,13 2,52 434,59 1095,17Total 100 1,68 3,89 2,53 408,81 1034,29

Quiche potagèrePour 6 pers : 1 pâte feuilletée,

200 g de haricots verts frais, 1poivron rouge, 3 courgettes, 1gousse d'ail, 2 oeufs, 20 cl decrème liquide, 100 g de gruyèrerâpé, chapelure, huile d'olive,sel et poivre

Plonger les haricots vertsdans l'eau bouillante salée etlaissez cuire 20 min. environ.Couper le poivron et les cour-gettes en dés et les faire revenirdans une cuillère à souped'huile d'olive. Ajouter un peu d'eau au fond

de la casserole, saler, couvrir etlaisser cuire 20 min. environ enremuant de temps en temps.Préchauffer le four à 180°C (th.6). Egoutter les haricots et le

mélange poivron courgettes.Les légumes doivent être cuitsmais restés légèrement cro-quants. Etaler la pâte feuilletéedans un moule à manquer,piquer le fond et saupoudrer dechapelure. Verser les légumessur la pâte. Battre les oeufs en omelette

et mélanger avec la crème et lamoitié du gruyère. Saler, poiv-rer et verser sur les légumes.Saupoudrer du reste du fromageet enfourner pendant 30 min.environ. Déguster aussitôt.

Tarte chèvre - piperade Pour 6 pers : 500 g de pâte

brisée maison, 300 g de poi-vrons rouges, verts et jaunes enpetits dés (un mélange surgeléfait parfaitement l'affaire), 200g de chair de tomates pelées, 2

oeufs entiers, 1 belle goussed'ail, 1 petit oignon doux, 50 gde pancetta, 10 cl de crèmefleurette entière, 1/2 bûche dechèvre, 1 cuil. à café de pimentd'Espelette, quelques feuilles debasilic frais, 2 cuil. à souped'huile d'olive

Préchauffer le four à 200°C(thermostat 6-7). Faire revenirl'oignon et l'ail dans 2 cuillèresà soupe d'huile d'olive. Ajouterles dés de poivron, la tomate etle piment d'Espelette, et laissermijoter 15 min. environ jusqu'àce que les poivrons deviennenttendres. Réserver. Dans une autre poêle, faire

revenir, à sec et à feu très vif, lapancetta coupée en petis mor-ceaux, jusqu'à ce qu'elle soitbien dorée. Egoutter pour ôterl'excès de gras et réserver.

Etaler la pâte brisée et en gar-nir un moule à tarte. Piquer lapâte, la garnir d'une feuille depapier cuisson ou d'aluminium,de quelques haricots ou debilles de céramique, et fairecuire à blanc 10 min. Mélanger les légumes et la

pancetta, puis ajouter les oeufsbattus et la crème liquide. Ver-ser l'appareil sur la pâte pré-cuite. Garnir de rondelles dechèvre et de feuilles de basilic. Baisser la température du

four à 180°C (th. 6) et enfournerpour 40 à 45 min. environ. Ser-vir tiède ou froid.

Petites amandinesaux poireaux

Pour 6 pers : Pour la pâte : 250 g de farine,

1 pincée de sel fin, 1 pincée de

noix de muscade, 125 g debeurre, 10 cl d'eau ou de lait Pour la garniture : 400 g de

blanc de poireau, 1 échalote, 30g d'amandes effilées, 50 g d'a-mandes en poudre, 20 cl decrème liquide, 2 oeufs, sel etpoivre, noix de muscade râpée,1 cuil. à soupe d'huile d'olive Préparer la pâte. Dans une

terrine, mettre la farine, le selfin, la pincée de noix de mus-cade et le beurre coupé en petitsmorceaux. Amalgamer du boutdes doigts. Ajouter le liquide,travailler la pâte, former uneboule et la placer au réfrigéra-teur pour 30 min. au moins. Nettoyer les blancs de poi-

reau et les émincer. Peler etémincer l'échalote. Faire chauf-fer l'huile dans une sauteuse, ydorer l'échalote, ajouter lesblancs de poireau et les fairefondre 10 à 15 min. sur feumoyen. Saler et poivrer. Laisserrefroidir. Préchauffer le four à tempéra-

ture moyenne (180°C - th. 6).Etaler la pâte et en garnir 6moules à tartelettes farinés ourecouverts de papier cuisson.Piquer les fonds à la fourchette. Dans une terrine, fouetter les

oeufs, ajouter les amandes enpoudre, la crème liquide et lanoix de muscade râpée. Mélan-ger la préparation.

Garnir les tartelettes avec lespoireaux, verser l'appareil auxamandes, puis parsemer d'a-mandes effilées. Enfourner pour 25 à 30 min.

environ à four moyen. Dégusterces tartelettes chaudes ou tiè-des. Accompagner d'une saladeverte.

Tartes en été

Page 16: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

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31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17

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230-V. 2e coupe trèfle 4 ha régionSégur Tél 06 77 75 89 38236-82 V. foin 1e coupe luzerne bot-tes cubiques 120 x 70 régions Mois-sac 85 E T Tél 06 14 80 62 24

255-V. foin 260 balles rondes 120 x120 Tél 06 10 56 89 38 Aveyron253-V. près de Rodez 25 ha paille tri-ticale dans le champ BR 120 X 120Tél 05 65 67 39 61251-V. foin 60 boules rondes 120 x120 Tél 05 65 72 41 04 HR ou 06 3422 17 92

160-V paille de blé bottes 120 x 120+ RGI 2ème coupe Naucelle (possliv) Tél 06 08 26 10 37

138-V foin 90 boules rondes 120 x120 Tél 05 65 66 00 81 HR ou 06 8568 37 52

151-V foin PN BR non mouillé faitsemaine 29/2008 enlevé champ etenrubannage 07 bas prix Nord Avey-ron Tél 06 80 56 82 05153-V paille andains secteur Cornus+ couteau à foin électrique Tél 05 6599 35 46

190-V 2e cpe luzerne chargée champ+ foin 2008, appenti charp métal 20x10, auvent 5x20 Tél 06 33 13 47 35193-V 5 ha paille triticale andains oupressée BR Tél 05 65 65 61 57 HRRieupeyroux

145-V foin PN 77 BR 220 kg Nau-celle Tél 06 75 12 17 53

176-V 250 BR 2008 et 150 BR 2007pré dact RG trèf luzerne Rég TanusTarn Nord Tél 05 63 76 38 27 HR 161-V foin balle ronde 2007 120 x120 Tél 05 65 69 88 22 HR

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175-V Paille BR 120x120 blé et orgerécolte 2008 – Tél 05 63 34 30 64 129- V. paille sur champs Tél. 05 6356 43 51 HR ou 06 35 21 39 90 177-V foin BR Mirandol + épandeurfumier de Guillaume - Tél 06 20 4402 53

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164-V foin PT 2008 bottes 120 x 120non mouillé TB qualité Tél 06 70 1799 98 HR

194-V région Nord Aveyron foin de07 et 08 en BR et BC livrais possi-ble Tél 06 73 26 19 14

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18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

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Carrefour de l’Agriculture12026 RODEZ Cedex 9Tél. 05 65 73 77 98 - Fax : 05 65 73 78 99e.mail : [email protected]

Société éditrice : Société Aveyronnaise de Diffusiondes Informations Agricoles et RuralesSociété anonyme au capital de 40 000 €

Durée : 50 ans à compter du 11 décembre 1998.

Siège : Carrefour de l’Agriculture 12026 Rodez cedex 9.

Président du Conseil d’Administration :Dominique Barrau

Directeur de la publication :Dominique Barrau

Principaux actionnaires : FDSEA de l’A-veyron - Fédération de la Mutualité Agrico-le de l’Aveyron - Caisse Régionale de Cré-dit Agricole Nord Midi-Pyrénées - Fédéra-tion des Coopératives agricoles de l’Avey-ron - JA de l’Aveyron.

Commission paritaire : 1008 I 84048N° ISSN : 0750 1 469

Directeur adjoint : Pierre Maurel -Responsable de la rédaction : IsabelleSicard - Journalistes : Eva Di Zappalorto- Didier Bouville - Alexandre Cayrac -Secrétaire de Rédaction : Paulette Gil -Abonnements, petites annonces et légales :Valérie Abadie Roques - Françoise Bros.Composition : Olivier Ferrand.

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229-V. génisse Montbéliarde terme23-08 BO Tél 06 21 76 97 88 ou 0563 65 70 37 HR227-V. cse cess 1 vache BA 3emevélée à terme CL ind ibr pos liv Tél05 65 70 60 93246-V. génisses Limousines à termede mi-août à fin sept BO B. conf. trèscalmes Tél 06 08 94 59 41

248-V. 4 doublonnes Simmental BOtermes fin septembre Tél 05 65 79 6426 HR 234-V. 7 génisses PH vêlage 09 BOel CL upra Tél 06 32 81 78 64235-V. vaches Aubracs inscrites 2avec veau de 3 mois et 1 prête à vélerTél 05 65 64 70 71

220-V. génisses Montbéliardes ori-gine Doubs TBO - CL vélage aoûtseptembre Tél 05 63 56 51 51 - 06 8232 76 90206-Eleveur Limousin V. reproduc-teurs mâles 10-11 mois et 18-24 moisTél 05 65 70 70 96202-V. taureau Aubrac ind ibr + vaccFCO 16 mois + génisse Limous 27mois avec veau 8 j Tél 05 65 48 14 34259-Elev Blond V. génisses 10 moistaureau 5 ans le tout inscrit Tél 05 6569 13 31 ap 20 H 06 84 69 08 31

211-V. vaches Montbéliardes en lac-tation + 1 taureau Montbéliard 30mois TBO Tél 05 65 46 38 25 HR137-V doublonnes Prim Holsteinvélage début 09 ind IBR Tél 05 65 6182 08 Vezins 05 65 61 82 08154-V 2 génisses Montb TBO provelevage CL 34 mois pleines Montben IA velage aout + 1 vache 2èmevélee vélage sept ind IBR Tél 05 6547 06 76 134-V. cause IA taureau mixte croiselimousin blond fils de Landais 4 anstrès docile ind IBR non intéressés’abstenir 1800 E HT - Tel 05 63 3717 30 ap 20H 139-V vaches Prim Holstein en lacta-tion ind IBR CL Tél 05 65 71 45 44

147-V 8 génisses Lim vélage sept-oct BO ind IBR + 4 veaux 2M+2FLim 1 mois Tél 06 84 31 22 96156-V génisses Aubrac pleines Tél05 65 63 43 36 ou 06 08 25 78 71183-V génisses Holstein TBO termeseptembre Tél 06 86 32 87 61189-Eleveur Lim v taureaux 15-20mois garanti sanitaire TBO Tél 05 6566 26 14200-V. reproducteurs charolais mâlesde 10 à 30 mois + reproductrices de10 mois à 8 ans. M. Gras Gaec de laVédrine Blanche - 48200 St Chély -Tél. 04 66 31 10 08 - 06 74 93 51 66 196-V 1 vache + 1 génisse Montbél-liarde à terme aout et sept BO indIBR Tél 05 65 74 14 51 aprés 20 h178-V taureau Limousin vêlagefacile + vaches avec veau - Tél 06 8110 48 25

187-V 2 velles Simmental 4 mois Tél05 65 64 09 94 HR ou 06 88 97 84 52199-V 8 génisses Prim’Holstein de10 à 11 mois - Tél. 06 71 43 55 37

Canins 204-V. chiots Beauceron 3 moisgarde troupeau mère pucée 250269602077848 Tél 06 87 93 36 40 HR

Ovins 201-V brebis Lacaune lait CLOéchographie mise bas début sept vac-cin FCO Tél 06 07 84 54 57 249-V. 40 brebis RCLO mise bas25/08 stalles 2 x 24 type Roux BETél 05 65 71 96 10192-V 60 agnelles Lacaune viandesélection Tél 05 65 48 85 20150-V 70 brebis Lacaune pleines IAagnelage 08.08 conviendraient pourtraite automne état sanitaire garantivaccin FCO Tél 06 42 39 89 18 ou 0965 16 19 20

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Page 19: Organisation mondiale du commerce Réactions après l’échec

31 JUILLET 2008 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19

Les annonces légalesde La Volonté Paysanne

SAFALTAPPEL DE CANDIDATURES (Article L143-3, R142-4 et 143-11 du Code Rural)

La SAFALT projette de rétrocéder ou d’échanger divers biens qu’elle a acquis ou qu’elle envisage d’acquérir dansle département de l’AVEYRON et désigné ci-après. Les candidats à l’acquisition de tout ou partie de ces biensdevront s’adresser à : - SAFALT Service Départemental de l’AVEYRON, Carrefour de l’Agriculture 12026 RodezCedex 9.N° Opération Commune Lieu-dit Surface Origine12.11655.01.0 LESTRADE ET THOUELS Taysses 42ha 89a 03ca GORSE Maria12.11572.03.0 MANHAC Naucoule 78a 40ca CADARS René12.11500.08.0 QUINS Les Igues-La Bessarède 79a 48ca Consorts CHAUCHARD

NB : La liste exhaustive des parcelles concernées par cet appel à candidatures est affichée à la Mairie.Candidatures à déposer dans le délai de 15 jours à compter de la date du présent avis.

Deuxparutions !

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LA VOLONTÉ PAYSANNERéception jusqu’au

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LE PAYSAN TARNAISRéception jusqu’au

LUNDI 17 H avec le réglementpour le Paysan Tarnais

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LE REVEIL LOZÈRERéception jusqu’au

LUNDI 17 H avec le réglementpour le Réveil Lozère

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� Encadrement . . . . . . . . . .6,10 €� Domiciliation (écrire au journal) .2,29 €� Passage sur le site V.P . . .2,00 €

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2 passagesdans LE REVEIL LOZÈREet le LE PAYSAN TARNAIS

Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglementpour le Tarn et la Lozèe

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PETITES ANNONCES

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EARL DE LA CANCELADEExploitation Agricole à Responsabilité Limitée

au capital social de 82 474,92 €Siège social : La Cancelade

12510 DRUELLE R.C.S. RODEZ 348 582 099

AVIS DE DISSOLUTION ET DE NOMINATION DU LIQUIDATEUR

Suivant délibération en date du 16juillet 2008, la collectivité des associés adécidé la dissolution anticipée de lasociété à compter du 30 juin 2008 et samise en liquidation amiable.

Elle a nommé en qualité de liquidateurMonsieur René GARRIGUES demeu-rant à La Cancelade 12510 DRUELLEet lui a conféré les pouvoirs les plusétendus pour achever les opérationssociales en cours, réaliser l’actif etacquitter le passif.

Le siège de liquidation est fixé à LaCancelade 12510 DRUELLE.

Tous documents et correspondancesseront à adresser au siège de liquidation.

Le dépôt des actes et pièces relatifs à laliquidation sera effectué au Greffe duTribunal de Commerce de RODEZ.

Pour avis,Le Liquidateur

GAEC DU RENOUVEAU Société Civile en liquidation au capital social variable

de 60 705,00 €Siège de liquidation : Milhac Haut

12160 MOYRAZES R.C.S. RODEZ N° 402 014 609

CLOTURE DE LIQUIDATION

Aux termes d’une délibération en datedu 30 juin 2008, la collectivité des asso-ciés, après avoir entendu la lecture durapport de Monsieur Yannick DELMASdemeurant à Milhac Haut 12160 MOY-RAZES, liquidateur, a approuvé lescomptes de liquidation, donné quitus auliquidateur et l‘a déchargé de son man-dat et a prononcé la clôture des opéra-tions de liquidation.

Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ.

Pour avis,Le Liquidateur

GAEC DES IGALOUS Société Civile en liquidation au capital social variable

de 120 810,00 €Siège de liquidation : Les Igalous

12800 SAUVETERRE DE ROUERGUE

R.C.S. RODEZ N° 339 779 019

CLOTURE DE LIQUIDATION

Aux termes d’une délibération en datedu 30 juin 2008, la collectivité des asso-ciés, après avoir entendu la lecture durapport de Monsieur Bernard GINES-TET demeurant à Les Escudies 12240CASTANET, et de Monsieur RenéMOUYSSET demeurant à Les Igalous12800 SAUVETERRE DE ROUER-GUE, liquidateurs, a approuvé lescomptes de liquidation, donné quitusaux liquidateurs et les a déchargé de leurmandat et a prononcé la clôture des opé-rations de liquidation.

Les comptes de liquidation serontdéposés au Greffe du Tribunal de Com-merce de RODEZ.

Pour avis,Le Liquidateur

V. TANKS À LAIT2000l, 2400l, 1600l, 1400l

06 83 14 37 50

FORCES MOTRICESDE FAREBOUT

FMFSociété à Responsabilité Limitéeau capital de 91 200 euros

Siège social : 75 rue Parmentier38140 IZEAUX (Isère)

413 510 009 RCS GRENOBLE

AVIS DE PUBLICITE LEGALE

D’un procès verbal d’assemblée géné-rale extraordinaire du 18 juin 2008, ilrésulte que :- Le siège social a été transféré, à comp-ter du 01/01/2008, de 75 RUE PAR-MENTIER IZEAU (Isère), à MILLAU(AVEYRON), 20 rue Alfred GUIBERT.En conséquence, l’article 4 des statuts aété modifié comme suit :Ancienne mention :Le siège social est fixé : 75 RUE PAR-MENTIER IZEAU (Isère)Nouvelle mention :Le siège social est fixé à MILLAU(AVEYRON), 20 rue Alfred GUIBERT.Jacques FONKENELL, demeurant 20

rue Alfred GUIBERT à MILLAU (12)est gérant de la société.Dépôt légal au greffe du tribunal de

commerce de MILLAU où la sociétésera désormais immatriculée.

Pour avis,Le Représentant légal

Avis de transformationde GAEC en EARL

Suivant acte sous seing privé en date du1er juillet 2008, les associés du GAECde PEYRELADE ont décidé de transfor-mer la société en Exploitation Agricole àResponsabilité Limitée.Forme : Société Civile à objet agricoleDénomination : E.A.R.L. de PEYRE-LADESiège social : Boyne, commune deRIVIERE SUR TARNObjet : toutes opérations relevant del'activité agricoleDurée : 50 ans Capital variable de : 98 000 €, ne pou-vant être réduit à un montant inférieur à7 500 €Gérance : Monsieur Eric PORTALIERImmatriculation : au registre du Com-merce et des Sociétés de : MILLAU

Pour avis : le gérant

RECTIFICATIF

Rectificatif à l’A.L parue le 20/12/2007concernant l’avis de liquidation de laCUMA de Recoules Prévinquières : ilconvient d’apporter la modification sui-vante : «le dépôt des actes et piècesrelatifs à la liquidation sera effectué augreffe du Tribunal de Commerce deMillau.»

Transmettez vos annonces légales par Internet

adresse e.mail : [email protected]

198-V désileuse distributrice Silo-griff marque Lucas 1901 TBE 06 7093 14 00 ou 04 66 46 33 38 HR197-V semoir blé Amazone D8 30super 19 socs TBE Tél 05 65 74 1451 167-V évacuateur Andrieu à chainesrampe neuve, groupe d'entrainementBE cse cession Tél 05 65 47 01 69 170-V remorque distrib Jeantil DM10 jamais fait ensilage TBE Tél 0676 76 65 83

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20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 31 JUILLET 2008

Pascal Lamy veut «remet-tre sur les rails » les acquis dumarchandage.

C'est «un sérieux revers», areconnu Pascal Lamy, assurantqu'il essaierait de «remettre surles rails» les acquis de ceslongs marchandages. Il y a,selon lui, convergence sur 18des 20 dossiers sur la table.

«Les membres de l 'OMCauront besoin de jeter unregard plus sobre pour savoirsi, et comment, ils peuvent ras-sembler les pièces», a ajouté ledirecteur général de l'organisa-tion, estimant qu'il faut main-tenant «laisser un peu la pous-sière retomber». Il a rappeléque les sujets déjà agréés,comme le démantèlement dessubventions à l'exportation, neseront pas adoptés tant quel'ensemble des sujets du cyclede Doha n'aura pas été bou-clés.

Espoir«Tout le travail qui a été fait

restera intact, et nous lereprendrons et le ferons pro-gresser», a assuré de son côtéle très coriace ministre indiendu commerce, Kamal Nath,alors que la représentante amé-ricaine, Susan Schwab, émet-tait l'espoir «que nous pourronsnous retrouver dans un cadrede négociation plus ambitieuxet que nous pourrons parvenirà une conclusion».

Préparerle réengagement

Quant au président de laCommission de Bruxelles, José

Manuel Barroso, il compte«recommander aux États mem-bres de l 'UE d'analyser cerésultat et de nous préparerpour le réengagement avec nospartenaires majeurs aumoment approprié».

CalendrierLe calendrier s'annonce tou-

tefois peu propice, avec, l'an-née prochaine, l'arrivée d'unenouvelle administration améri-caine, après l'élection présiden-tielle de novembre, et le renou-vellement de l 'exécutifeuropéen, mais aussi avec,dans quelques mois, de proba-bles élections en Inde.

Echec à Genève

L’OMC bute sur l’agriculture

Pascal Lamy :«un sérieux revers»

Après neuf jours de négocia-tions, les négociateurs se sont sé-parés le 29 juillet sur un cons-tat d’échec. Les discussions ontbuté sur la clause de sauvegar-de applicable aux produits agri-coles en cas d’importations in-considérées. La FNSEA et lesJA ont accueilli favorablementcette issue.

Les négociations sur la libéra-lisation du commerce engagées àGenève depuis le 21 juillet n’ontpas permis de parvenir à un ac-cord sur de nouvelles règles ducommerce international. Le di-recteur général de l’OMC, Pas-cal Lamy, a annoncé la fin des dis-cussions, mardi 29 juillet dans lasoirée. «Après plus de soixanteheures d’efforts pour rapprocherles points de vue, il est devenu évi-dent que ces divergences n’é-taient pas conciliables», a re-gretté le directeur général.Depuis quelques jours, les né-

gociations s’étaient cristalliséesentre l’Inde et les Etats-Unis surles mécanismes de sauvegardeen cas d’importations intempes-tives. Le projet de Pascal Lamyprévoyait le déclenchement decette clause dès qu’une augmen-tation de plus de 40 % des im-portations était constatée sur unmarché agricole. A ce moment-là, le pays concerné était autori-sé à imposer une surtaxe de 15 %pour se protéger. L’Inde deman-dait à ce que le dispositif puissese déclencher beaucoup plus ra-pidement à partir d’une augmen-tation de 10 % du flux normald’importations. Les Etats-Unisn’entendaient faire aucuneconcession là-dessus. Nid’ailleurs un certain nombre depays fortement exportateurs deproduits agricoles comme le Pa-raguay, l’Uruguay, le Costa Ricaestimant qu’un abaissement duseuil était la porte ouverte au pro-tectionnisme. «Je ne veux pasmettre en danger la sécurité ali-mentaire de millions de paysans»

s’est défendu Kamal Nath, le mi-nistre indien du commerce. «Jene veux pas que le système desauvegarde mettent en dangernos exportations», a rétorqué leministre uruguayen GuillermoValles.

DivergencesSi le dossier de la protection des

filières a été le catalyseur de l’é-chec, toutes les divergences n’a-vaient pas été surmontées. Ainsile compromis sur la bananeentre l’Europe et les pays latino-américains a été très mal accueillipar les pays ACP (Afrique, Ca-raïbes, Pacifique) qui entendaientpréserver un accès privilégié aumarché européen. Les pays ACPmenaçaient toujours de faire ca-poter l’accord si le compromisprévoyant de baisser de 176 à114 dollars par tonne le droit dedouane sur la banane dollar n’é-tait pas remis en cause. Autre sujet de discorde : le co-

ton. Les pays africains produc-teurs de coton (Mali, Tchad, Bur-kina…) n’ont pu obtenir desEtats-Unis qu’ils réduisent si-gnificativement (ils demandaient82 %) les aides à leurs produc-teurs. Leur revendication étaitsoutenue par la Chine premierproducteurs de coton au monde,ainsi que l’a rappelé le ministrechinois du commerce, Chen De-

ming. Ni sur le coton, si les Etats-Unis ne faisaient pas d’efforts, nisur le riz, ni sur le sucre, Pékinn’entendait réduire sa protectiontarifaire. Dans ce grand marchandage,

l’Union européenne est apparuedésunie. Anne-Marie Idrac, laministre française du commerceextérieur, l’a d’ailleurs reconnuen soulignant «l’absence deconsensus» au sein de l’Unioneuropéenne. Il y avait les paysqui soutenaient le commissaireeuropéen au commerce PeterMandelson, le Royaume-Uni etl’Allemagne en tête, jugeant lespropositions acceptables et quimilitaient pour un accord. Et neufautres emmenés par la France quiavaient constitué un «club de vo-lontaires» avec l’Italie, l’Irlan-de, la Pologne, la Hongrie, la Grè-ve, le Portugal, la Lituanie etChypre très hostiles au projet decompromis.Lors du dernier Conseil des

ministres à Paris, le 28 juillet, laFrance avait réaffirmé sa ferme-té en rappelant que le projet surla table «n’était pas acceptableen l’état» dans la mesure où il necomportait aucune avancée surdes éléments essentiels : la pro-tection des indications géogra-phiques et la défense des intérêtsindustriels face aux grands paysémergents.

La FNSEA et Jeunes Agri-culteurs prennent acte de larupture des négociations deDoha en cours à Genève.

C’est le marchandage de l’a-griculture qui a été évité ! Lesconcessions inacceptablesmises sur la table n’auront passuffi à faire aboutir la négocia-tion : la réciprocité n’était pasau rendez-vous, ni sur l’agri-culture, ni sur l’industrie et lesservices.

Il est hautement symboliqueque l’Inde ait cherché à préser-ver son modèle agricole et ali-mentaire en refusant le libéra-lisme à tous crins prôné parl’OMC. C’est la souverainetéalimentaire et la place des agri-cultures dans nos économies etnos sociétés qui sont en jeu.

L’agriculture ne peut êtretraitée comme les autres sec-teurs marchands. N’oublionspas que le cycle de Doha estcelui du développement. Etpour de nombreux pays, lacrise alimentaire actuellemérite d’autres réponses que laseule libéralisation des échan-ges.

Les gouvernements doiventen tirer les conséquences : ilsdevront traiter autrement l’a-griculture dans les enceintesinternationales. C’est pourquoila FNSEA et Jeunes Agricul-teurs seront particulièrementattentifs aux conditions d’unereprise du dialogue multilaté-ral. Nous invitons chacun àretrouver les chemins de la rai-son.

Professionmonde

Samedi Dimanche Lundi Mardi

12°/24°Fiabilité : 82%

12°/25°Fiabilité : 86%

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Bulletin pour l’Aveyron élaboré le mercredi 30/07/2008

La météo à 4 jours

Au delà de la météo départementale, la météo localeHaute Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron,prévisions à 10 jours, images radar, outils d’aide à la déci-sion. Sur Internet, tapez http://www.pleinchamp.com

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FNSEA - JA :«les chemins de la raison»