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SoixancL et-onzième année iN' 1 7 5 CINQ centimes le Numéro Lundi 29 et iMardi 30 Juillel. lui2 JD an ... 1 8 f r . Siï mois 9 fr irois m o i s . . 4.50 ii^SK.PTIOi^? Annoncts, la Riclaires., faits divera. - i к * O.S 3C r- Journal Politique 9 LittérsLire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers PARAISSANT TOUS LE^ v'^^URS, LE DÎMANCHE EXCEPTt cot'nwnent eiî renouteie d'otfice fi, I l'BipiratlOn, 10« 1 a«» ae sont psi uAi - u quituace est práseiiláp i l'abonné «»nertérsingementp'inf. Let «bonnement et lei Insertion« doiTâst itr« payé« d'avance. La Défense de ¡a " Laïque " Une lettre «le l'évèque de I Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié, à l'occasion du Congrès de Qérardmer, écrit au curé-doyen de cette ville une lettre dont nous détachons ce pas- sage : j «Quand l'école laïque, renonçant à des errements déjcà trop anciens, com- prendra sou l'ùle et remplira son devoir vis-à-vis des petites âmes qui lui sont confiées, elle n'aura plus besoin d'être défendue c o n t r e de p r é t e n d u s e n n e m i s : elle ne r e n c o n t r e r a a u c u n adversaire sorti de n o s r a n g s . j , » Mais, tant qu'elle attaquera nos- croyances, ou qu'elle travestira l'his- toire et l'action de l'Eglise, nous ne ces serons de la d é n o n c e r c o m m e u n e i n s - titution m a l f a i s a n t e , c o m m e u n v é r i t a - ble danger national. Il ^ »Cependant,respectueux des person- nes, nous accorderons toujours les égards qui l e u r s o n t d u s a u x m a î t r e s e t maîtresses de l'ensoîignement officiel. Nous appelons m ê m e de t o u s n o s v œ u x le jour où nous ¡lOiuTons les aider dans l'accomplissement de leur grande et no- ble mission. V i! UPHOCSESSION DBS BUDGETS : La discussion du J )udget suhit pen- dant les vacances un temps d'arrêt. On ;nous laisse ainsi le loisir do méditer sur le elulTre formidahlo do dépenses auquel nous atteindrons l'an prochain, j Profitons-en. •! j Un de nos confrères vient justement de faire un relevé saisissant de leur progression vertigineuse. Il mérite de passer sous les yeux de nos lecteurs, qui poui'ront constater que c'est sur- tout en ces dernières années que le îlot des dépenses s'est le plus considérable- ment accru. / • En voici le r é s u m é : So/is le premier Empire 1807 - 804.2i0.000 fr. (1" budget). i 18l3-lmiHiardl!30millions(d"bud.) yiovH la JiesLmtratlon 181-4 - 572.000.000 fr. (i"' budget). 18-29-1 milliard 1-5 millions (cl" bud.).' Sovs la monarcMe de Juillet 1830 — 1 milliard 95 millions. 18-47 - 1 milliard 030 millions. Sous la seconde Répuhlique 1848 — 1 milliard 771 millions. 1851 — 1 milliard -ifil millions. Sons le second Empire 1852 — 1 milliard 51.3 millions. 1870 — 2 m i 11 i ard s 223 m i 11 i o n s . Soits la troisième lîé%nil)lique 1872 — 2 milliards -587 millions. 1885 — 3 milliards 257 raillions. 1900 — 3 milliards 477 millions. IflOo — 3 milliards 707 millions. 1909 — milliards 5 millions. 1910 — 4 milliards 185 millions. 1911 — 'i milliards 38G millions. 1912 — 4 milliards 497 millions. 1913 — 4 milliards 748 millions. I La progression moyenne des cinq; dernières années amène fatalement le cinquième milliard en 1914. Quant au sixième milliard, dont personne ne parle encore, la progression moyenne des dix dernières années le fait arriver' vers 1920. I Le Parlement trou vera là amplement matière à réflexion.Ces chiffres ont cer- tes leur éloquence et se passent de ¡commentaires. VENGEANCE I On devait inaugurer, le 18 août, a Selfort le m o n u m e n t d e s T r o i s Sièges.) I Le conseil municipal de Belfort son- gea à M. Poincaré. j I Oui,mais on comptait sans M.Schnei- der. I i M. Schneider n'aime pas M. Poinca- ré; M. Schneider, arrondissementier farouche, r e p r o c h e à M. Poincaré de iBûutenir une politique qui n'est pas la sienne; M. Sclrneider ne pardonne pas à M. Poincaré d'être jadis venu à Bel- fort et de n'en avoir pas suffisamment nrofité Dour féliciter les habitants de Belfort d'avoir comme maire et comme député M. Schneider. | Et alors ÎNI. S c h n e i d e r s ' e s t énergi- c^uement refusé à inviter M. Poincaré.' Et, comme le président du conseil ne saurait venir dans une petite ville dont le maire n'a pas pris la peine de lui adresser une invitation, sans prési- dent delà République, sans ministre, les fêtes du 18 aoû t n'auront pas lieu ; purement et simplement, on les a remises cà l'année prochaine. I Tant pis pour Denfert-llochereau : il attendrai... | La saîift au Drapeau Un incident vient, à propos du salut au drapeau, de se produire à Yalen- ciennes. ! i Au moment le drapeiui du 127° passait dans la rue, des ouvriers se découvrirent, sauf un. L'escorte du drapeau était suivie d'un escadron de cuirassiers à pied. Le lieutenant de cui- rassiers, abordant l'ouvrier qui n'avait pas salué le drapeau, lit sauter sa cas- quette. ' Un journal local ayant publié le fait, en faisant remarquer que l'ouvrier en cause était étranger, une enquête fut ordonnée par l'autorité militaire. Bien que le colonel du 127° eiit con- clu à ce qu'aucune suite no fût donnée ti l'affaire, le lieutenant a été puni de huit jours d'arrêts par le général Gré- mer, commandant le i" corps, avec ce motif : a Etant sous les armes, avoir quitté son poste pour aller frapper un passant dont l'attitude lui déplaisait,et sans au- cune provocation de la part de ce der- nier. j j » Rien n'ol)lige un passant, fût-il ci- toyen français, à saluer le drapeau na- tional, a forliori, si ce passant est un étranger. Ceci est une affaire de mœurs et d'éducation, comme le fait de se dé- j couvrir devant un enterrement ou de- vant certains emblèmes religieux. En agissant comme i! l'a fait, le lieulenant a risqué de jtrovoquer une bagarre, où le beau rôle n'eût certainement pas été de son côté... » j Les ÊU ami sis soolalres Dans un village! de la Lozère, à La Page, comnuino d'Arzenc,aucun enfant ne va plus à l'école laïque, ])arce que l'institutrice s'obstine à vouloir faire apprendre l'histoii-e dans un manuel condamné jiai' les évèques. Cette situa- tion dure depuis près de six mois. La population catholique de La Page pro- teste contre l'attitude de l'institutrice, et elle est bien décidée à observer la défense de l'épiscopat. i C'est la grève générale des écoliers dans la commune. | Les scènes cinéiiiatographiques immorales^ M. de Massence, maire de Pau, con^ sidérant cpi'il importe dans l'intérêt de la morale et de l'ordre public d'inter- dire les spectacles représentant des agissements criminels, a pris un arrêté interdisant de donner, sur le territoire de la ville de l'an, des représentations cinématographiques comportant des scènes de cambriolage, d'assassijiat et de banditisme, ou qui seraient contrai- res aux bonnes mœurs. Mort de M. Ramondou / Paris. — M. Ramondou, secrétaire géné- ral de la présidence de la République, est mort subilemeiU samedi matin, à onze heu- res,en son château du Fau, prôsMarmanliac (Cantal) où il ctuil en villégiature. C'est vers deux heures et demie que la triste nouvelle qst parvenue, par dépêche, à l'Elysée. j Le secrétaire général de l'Elysée était, parait-il. souffrant deouis auelQue temps., et il avait dù, il y a uli mois, se rendre a Yichy pour y suivre le ti-aitement que sou état ¿le saule réclauuiit. Le Président de la République a chargé le colonel Guise de se rendre au Fau, pour aller saluer la dépouille mortelle de M. Ra- mondou. Le colonel Guise, ((ueM. André Fallières accompagnera, a quillé Paris, samedi, dans la soirée. i La santé du Mikado ' Tokio. — RuUetin de santé du mikado : température, 99,7 (Fah.), pouls, 100 ; respi- ration, 30. I.e malade, ([ui avait été agité au début de la nuit, a euiiu pu dormir un peu. L'état général s'est très légèrement amé- lioré. La Qmm Ikîê-Turque Rome. — l)imaiu:he, le bruit a couru à Rome que Zouara aurait été prise par les troupes ilaiiennei. Toutefois au ministère de l'inLérieur, de la guerre, do la marine, on n'a pas contirmalion de cette nouvelle. Dans les cercles compétents, on déclare que de nouvelles actions militaires, actuel- lement en jréi)aratiO!i, auront lieu avant la iin des cha eurs. 1 M. Lackroy reçoit !a médailie tie 1370 Paris. — Ainsi (¡u'il l'avait fait il y a quel- ques semaines pour M. de Freycinet, M. Miilerand, ministre de la guerre^^ a fait re- mettre à M. Edouard Lockroy, ancien dé- puté, ancien ministre de la niarine, la mé- daille de 1870. Le général Rourderiat, chef du cabinet du ministre de la guerre, s'est rendu dans raprès-micii de saaiedi au do- micile de M. Lockroy et lui a remis le di- plôme. Epernay. — Samedi malin, après quel- ques hésitations, la recherche des cadavres a été entreprise et poursuivie avec un dé- vouement admirable par des équipes d'ou- vriers, dans les celliers effondrés. Dans l'après-midi, à la sinto de longs efforts, on a réussiàmeltre à jeu.' (pickpies ossements, des lambeauK d'uiuformes et des vête- ments qui ont permis d'identilier les restes du brancardier iMoncuit, du brigadier do police Despas et de l'ouvrier Ronchon. La médaille d'or a été décernée à l'agent Rémond, blessé an cours de l'incendie, ainsi qu'an brigadier Despas, qui y a trou- vé la mort. Un train culbute dans МП pemblal Le Mans. — Par suite des pluies torren- tielles tombées depuis quelques jours, une partie du train du Graud-Lucé à Saint Ca- lais, a culbuté au foiul d'un remblai, la voie s'étant effondrée. Le serre frein Al lard a eu la tète écrasée et est mort instantanément. AU MAROC ! moula y-IIafi cl au cirque ! Casablanca. — Le sultan ftlouley-ITafid a retardé son départ d'une journée pour as- sister, vendredi soir, à une représentation du cirque qu'il avait retenu ex Drès. Après avoir passé l'après-midi à se repo- ser à sa maison de campagne de Tazi, il est venu au cirque où il avait invité les auto- rités militaires et civiles. Samedi malin, Mouley-Hafid a fait une distribution d'aumônes aux pauvres de la ville devant la mos([née. Il a visité une usine, une soierie et une meunerie mécaniques. Tous ces établisse- ments sont munis d'un outillage très per- fectionné. Le sultan a montré un vif inté- rêt, surtout pendant la visite de la meune- rie. ' Départ d e M o u l e y Ilaflcl Mouley-Hafid est parti par le chemin de fer à 9 h. 1|2. Il a été accompagné jusqu'au train nar le général Aloinier, le consul de Franco, El Omrani et El Guebbez. Il est parti enchanté de son voyage. Au moment de la sortie de la gare du train, un incident s'est produit. Le wagon de queue (¡ui'contenait la suite indigène du sultan a dci'iulié et a failli se renverser. Il y a eu une unnnte d'émotion ; le train s'est arrêté, le .siiU.Tii fist flfisn.endii nmir ratrar. der remettre le wagon sur les rails. 11 a fait observer que la voie de soixante centimè- tres était bien étroi.e. Le train est ensuite reparti. L i e g é n é r a l îiyaiitey à Bléquîiiez Méquinez. — A son arrivée, le général Lyauteya été salué par le général Dalbiez, par le pacha de la ville et les notables. Il y eut déjeuner chez le général Dalbiez et retraite aux tlaml)eaux dans la soirée, i Le général ne compte repartir que sa- medi ou dimanche. ' I L e c o m m a ï K l a i û t «1« M a r l î a v e ma- lade Gibraltar. — Le commandant de Marliave, chet des forces navales françaises du Ma- roc, a passé à Gibraltar à bord du « Du- Chayla », il est sérieusement malade et va se rétablir en France. Les Ministres Canadiens à Paris Paris. — MM. Rorden, i)remier ministre du Canada, llasen, ministre de la Marine,et Doherty, ministre de la.histice, sont arrivés à Paris, à la gare du Nord, par le rapide de Calais, samedi après-midi à i) li. 1|2. Le train avait trois (juarts d'heure de retard environ. Sur le quai de la gare, les ministres ca- nadiens ont été reçus par MM. Philippe Roy, haut commissaire du gouvernement canadien à Paris; Pelletier, ministre des Postes du Canada, arrivé à Paris depuis deux jours. I L'affaire Vermeesch \ Bruxelles. — Les débats de l'afl'aire Ver- meesch se sont termines samedi. | A la que.Hlioii du président lui deman- dant s'il n'a rien à ajouter pour sa défense, Jooris se lève, et, la main sur le cœur, dé- clare d'une voix forte : —- .le n'ai ciue ceci à ajouter, c'est (pie je suis innocent. Le jury se retire. Au bout d'une demi- heure de délibéralion, il rentre avec un verdict négatif. Quekpies applaudissements éclatent dans l'auditoire. Le président donne lecture de l'arrêt d'acquittement etordonne la uuse en liberté immédiate de Jooris. i Le capitaine MSKKelsen Copenhague. Ou mande d'AaIèsund que l'explorateur danois Mikkelsen, dont on était sans nouvelles depuis 1910, étant arrivé en ceito sille en excellente santé, ainsi que son conip;ignon, le mécanicien Iversen. Municli. — Dans le voisinage de la ville, l 'aviateur Fischeret le monteur Kugler on t fait une chute d'une hauteur assez consi- dérable. Ils ont été tués siu' le coup. î Fin de ¡a grève des docl(ers Londres. — Les patrons ont consenti à donner quelques assui-ances aux dockers de la Tamise. ; En conséquence on déclare la grève ter , minée. i Les diverses autorités du port de Londres ont tenu tète et finalement ont en prati- quement gain de cause. j Un condamné syndicaliste gracié Paris. — M. Jullian, qui n'avait pu être compris dans les grâces récenunent accor- dées aux condamnés politiques ou assimi- lés parce que la ])eine prononcée contre lui n'était pas encore delinitive, vient, le délai de pourvoi en cassation étant expiré, de bénélicier par décret rendu aujourd'hui sur la proposition du garde des sceaux, de la remise du reste de sa peine ainsi que de l'interdiction de séjour à laquelle il était loumis. prages financiers Knipruiif de 1»12 Le numéro KiD/o gagne 200.000 francss. Le numéro 639904 gagne 10.000 francs. Les numéros I^U.TO — C03461 — 169641 — 499720 — 133331 gagnent chacun 1.000 francs. 33 autres numéros gagnent 5Ç0 fra^ÇS. | L'avancement sur place des Juges de paix I Paris. — La conuuission instiluéc par dé- cret du 16, de ce mois, pour pré|)arcr le ta- bleau des juges de i)aix de 3» et A" classe susceptibles de recevoir un avaucemenl sur place en 1912, s'est réunie pour la ])r(M\nèro l'ois, samedi nuUin, an unnistère de la .lus- lice, sous la présidence de M. Lécharboii- nier,conseil 1er à la Cour de cassation. Tous ses membres,y compris trois juges de paix désignés connue conHuissaires.élaienL [U'o- sents. I ]ja commission a arrêté l'ortlre do ses travaux et réparti les dossiers entre qualre sous-commissions sur les conclusions des- quelles elle statuera v\llévicureuienl. iConseil des Minisîres Paris. —Les ministres et sons-secrétaires d'Etat se sont réunis, samedi matin, en Conseil à l'Elysée, sous la présidence do M. Fallières. | MM. Léon bourgeois, Jean Dupuy, Pams, Miilerand, Guist'hau, Steeg elResnard u'as- 'sistaient pas à la délibéralion. M. Poincaré a fait counailre au Conseil ciu'il comptait s'embarquer loi) aoùtàDnu- kerque pour arriver le 9 à Cronstadt. M. Delcassé, ministre de la Marine, a ren- du compte do la première partie des ma- 'nœuvres navales auxquelles il a assisté. Ces manœuvres ont notamment démontré l'efficacité du groupement des lloltilles et ^ de leur rattachenaentaux escadres. I Les opérations de la llottille des sous-uui- rins ont bien réussi et fait ressortir l'endu- rance et le sérieux entrainement do ces bâ- timents. j Le ministre de la Slarino, ministre do la Guerre par intérim, a fait signer un décret ( ui mamtient dans son conunandement à dater du 7 août prochain, le généi'al Ou- dart, commandant le 18» corps d'armée à Bordeaux. L'affaire Rochette Rouen. —• La cour d'appel de Rouen a rendu son arrêt dans l'affau-e Röchelte. La lecture de cet arrêt n'a pas pris moins do 'deux heures. I Les exceptions soulevées par Rochette et par ses coinculpés sont rejetées. I L'arrêt confirme les principaux motifs du tribunal de la Seine, mais il spécifie que ce tribunal, lorsqu'il a fixé la peine, a teiui au prévenu un trop large compte de su moralité privée. , La peine de deux ans de prison pronon- cée contre Rochette par le tribunal de la Seine est élevée â trois ans de prison ; la peine de Lecacheux est portée de qualre mois à six mois de prison, mais ce dernier obtient le sursis. I Les amendes prononcées par le tribunal de la Seine contre Rochette, Lccaclieux, Crèvecœur et de Mayer sont maintenues, i L'action do la partie civile est rejetéo. ' LES MANŒUVRES D'AUTOMNE ( Paris. — Les grandes manœuvres d'au- tomne auront lieu du mercredi M septem I bre au mercredi 18. (-es troupes et services seront concentrés le 9, le 10 sera le joui' do repos. Les opérations commenceront le 11, seront coupées par un jour de repos, le 14, et se termineront le 17. Le 18 sera un jour de repos pour tontes les troupes, sauf|)our les réservistes et certaines unités trop éloi- gnées qui feront retour dans leurs garni- sons par voie fei'rée. La zone des manœuvres sera comprise dans le quadrilatère Saunmr, Rressuirc, Cliauvigny, Tours. ! Composilion du parti Ouest. — Au début dos opérations, le H« corps constitue, avec la l''8 division do cavalerie, le 10« cor|)i d'armée et une artillerie lourde, uuo ar- mée placée sous les ordres du général Gal- liéni, membre du conseil supérieur de la guerre. ( I La constitution détaillée des corps et ser- vices sera indicpice ultérieuremeut. I i L'artillerie lourde est rattachée, pour, l'organisation, au 11« corps d'armée. I I Le parti Est. — Le parli commandé par le général Marion comprendra la 7» division de cavalerie, le ilfcorps d'armée et nu corps d'armée provisoire formé par la 9^ division' d'infanlerie (o» cor|)s) et une division d'in-, fanterie coloniale. Cette division comporte- ra deux brigades de marche, la première (2 bataillons de Clieri)ourg,3de Ri'est) avant à sa tôle le général commandant la Ire'bri- \ gado d'infanterie coloniale, la seconde (2 ba-l

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Page 1: r-archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot..., » Mais tan, qu'ellt attaquere nosa - croyances, ou qu'ell travestire l'hisa - toire et l'action de l'Eglise nou, s ne ces serons

S o i x a n c L e t - o n z i è m e a n n é e — iN' 1 7 5 CINQ centimes le Numéro L u n d i 2 9 e t i M a r d i 3 0 J u i l l e l . l u i 2

JD an . . . 1 8 fr .

Siï mois 9 fr

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Journal Politique 9 LittérsLire, d'Intérêt local, d'Annonces Judiciaires et d'Avis Divers P A R A I S S A N T T O U S L E ^ v ' ^ ^ U R S , L E D Î M A N C H E E X C E P T t

cot'nwnent eiî renouteie d'otfice fi, I l'BipiratlOn, 10« 1 a«» ae sont psi uAi - u quituace est práseiiláp i l'abonné «»ne rtérsingement p'inf.

Let «bonnement et lei Insertion« doiTâst itr« payé« d'avance.

La Défense de ¡a " Laïque " Une l e t t r e «le l ' é v è q u e d e

I Mgr Foucault, évêque de Saint-Dié, à l'occasion du Congrès de Q é r a r d m e r , écrit au curé-doyen de cette ville u n e lettre dont nous d é t a c h o n s ce p a s -sage : j

«Quand l'école laïque, r e n o n ç a n t à des errements déjcà trop a n c i e n s , c o m -prendra sou l'ùle et r e m p l i r a s o n d e v o i r vis-à-vis des petites â m e s qui lui s o n t confiées, elle n ' a u r a plus besoin d 'ê t re défendue contre de p r é t e n d u s e n n e m i s : elle ne rencontrera a u c u n a d v e r s a i r e sorti de nos r a n g s . j , » Mais, tant qu'elle a t t a q u e r a nos-croyances, ou qu'elle t r a v e s t i r a l 'his-toire et l'action de l 'Eglise, n o u s n e c e s serons de la dénoncer c o m m e u n e i n s -titution malfaisante, c o m m e u n v é r i t a -ble danger national. Il ^ »Cependant,respectueux des person-nes, nous accorderons t o u j o u r s les égards qui l e u r s o n t d u s a u x m a î t r e s et maîtresses de l 'ensoîignement officiel. Nous appelons m ê m e de tous n o s v œ u x le jour où nous ¡lOiuTons les a ider d a n s l'accomplissement de leur g r a n d e et no-ble mission. V i!

U P H O C S E S S I O N D B S B U D G E T S

: La discussion du J)udget suhit pen-dant les vacances un t e m p s d 'ar rê t . On

;nous laisse ainsi le loisir do m é d i t e r sur le elulTre formidahlo do d é p e n s e s auquel nous at teindrons l 'an p r o c h a i n , j Profitons-en. •! j Un de nos confrères vient j u s t e m e n t de faire un relevé s a i s i s s a n t de leur progression vert igineuse . Il m é r i t e de passer sous les y e u x de n o s lec teurs , qui poui'ront consta ter que c 'est s u r -tout en ces dernières a n n é e s que le îlot des dépenses s'est le plus c o n s i d é r a b l e -ment accru. /

• En voici le r é s u m é :

So/is le premier Empire 1807 - 804.2i0.000 fr. ( 1 " b u d g e t ) . i 1 8 l 3 - l m i H i a r d l ! 3 0 m i l l i o n s ( d " b u d . )

yiovH la JiesLmtratlon 181-4 - 572.000.000 fr. (i" ' budget ) . 18-29-1 milliard 1-5 mill ions (cl" b u d . ) . '

Sovs la monarcMe de Juillet 1830 — 1 milliard 95 mil l ions . 18-47 - 1 milliard 030 mil l ions .

Sous la seconde Répuhlique 1848 — 1 milliard 771 mil l ions . 1851 — 1 milliard -ifil mil l ions .

Sons le second Empire 1852 — 1 milliard 51.3 mil l ions . 1870 — 2 m i 11 i ard s 223 m i 11 i ons .

Soits la troisième lîé%nil)lique 1872 — 2 milliards -587 mill ions. 1885 — 3 milliards 257 raillions. 1900 — 3 milliards 477 mil l ions . IflOo — 3 milliards 707 mil l ions . 1909 — milliards 5 mil l ions . 1910 — 4 milliards 185 mil l ions . 1911 — 'i milliards 38G mil l ions . 1912 — 4 milliards 497 mil l ions . 1913 — 4 milliards 748 mil l ions .

I La progression m o y e n n e des cinq; dernières années a m è n e f a t a l e m e n t le cinquième milliard en 1914. Quant a u sixième milliard, dont p e r s o n n e ne parle encore, la progress ion m o y e n n e des dix dernières années le fait a r r i v e r ' vers 1920. I

Le Parlement trou vera là a m p l e m e n t matière à réflexion.Ces chiffres ont cer-tes leur éloquence et se p a s s e n t de ¡commentaires.

V E N G E A N C E I On devait inaugurer , le 18 a o û t , a Selfort le monument des T r o i s Sièges.) I Le conseil municipal de Belfort s o n -gea à M. Poincaré. j I Oui,mais on comptait s a n s M . S c h n e i -der. I i M. Schneider n'aime p a s M. P o i n c a -ré; M. Schneider, a r r o n d i s s e m e n t i e r farouche, reproche à M. P o i n c a r é de iBûutenir une politique qui n ' e s t p a s la

s i e n n e ; M. Sclrneider ne p a r d o n n e p a s à M. P o i n c a r é d'être jadis v e n u à Bel-fort et de n ' e n a v o i r p a s s u f f i s a m m e n t nrofité Dour féliciter les habi tants de Belfor t d ' a v o i r c o m m e m a i r e et c o m m e député M. Schneider . |

E t a l o r s ÎNI. S c h n e i d e r s 'est énergi-c^uement refusé à invi ter M. P o i n c a r é . '

E t , c o m m e le président du consei l ne s a u r a i t v e n i r d a n s une petite ville d o n t le m a i r e n ' a p a s pris la peine de lui a d r e s s e r u n e invitat ion, s a n s prési-dent d e l à Républ ique , s a n s m i n i s t r e , les fêtes d u 18 aoû t n ' a u r o n t p a s lieu ; — p u r e m e n t et s i m p l e m e n t , on les a r e m i s e s cà l ' année p r o c h a i n e . I

T a n t pis p o u r Denfer t - l lochereau : il a t t e n d r a i . . . |

L a s a î i f t a u D r a p e a u U n incident vient , à p r o p o s du sa lut

a u d r a p e a u , de se p r o d u i r e à Y a l e n -c iennes . !

i A u m o m e n t où le drapeiui du 127° p a s s a i t d a n s la rue, des o u v r i e r s se d é c o u v r i r e n t , sauf un . L ' e s c o r t e du d r a p e a u était suivie d 'un e s c a d r o n de c u i r a s s i e r s à pied. L e l ieutenant de cui-r a s s i e r s , a b o r d a n t l 'ouvrier qui n ' a v a i t p a s sa lué le d r a p e a u , lit s a u t e r sa cas -quet te . ' Un j o u r n a l local a y a n t publié le fait, en faisant r e m a r q u e r que l ' ou vr ie r en c a u s e était é t r a n g e r , u n e enquête fut o r d o n n é e p a r l 'autori té mil i ta i re .

Bien que le colonel du 127° eiit con-clu à ce q u ' a u c u n e suite no fût donnée ti l 'affaire, le l ieutenant a été puni de hui t j o u r s d ' a r r ê t s par le g é n é r a l Gré-m e r , c o m m a n d a n t le i " corps , a v e c ce mot i f :

a E t a n t s o u s les a r m e s , a v o i r quit té s o n poste p o u r aller frapper u n p a s s a n t dont l 'at t i tude lui dépla isa i t ,e t s a n s au-c u n e p r o v o c a t i o n de la p a r t de ce der-nier . j j

» R i e n n'ol)lige u n p a s s a n t , fût-il ci-t o y e n français , à s a l u e r le d r a p e a u n a -tional, a forliori, si ce p a s s a n t est u n é t r a n g e r . Ceci est u n e affaire de m œ u r s et d 'éducat ion , c o m m e le fait de se dé- j c o u v r i r d e v a n t un e n t e r r e m e n t ou de-v a n t c e r t a i n s e m b l è m e s re l igieux . E n a g i s s a n t c o m m e i! l 'a fait , le l ieulenant a r i squé de j t r o v o q u e r u n e b a g a r r e , où le b e a u rôle n'eût c e r t a i n e m e n t p a s été de son côté . . . » j

Les ÊU ami sis soolalres

D a n s u n village! de la L o z è r e , à L a P a g e , c o m n u i n o d ' A r z e n c , a u c u n enfant n e v a plus à l 'école laïque, ] )arce que l ' inst i tutr ice s 'obst ine à vouloi r faire a p p r e n d r e l'histoii-e d a n s u n m a n u e l c o n d a m n é jiai' les évèques . Cette situa-tion dure depuis près de s ix m o i s . L a populat ion ca thol ique de L a P a g e pro-teste contre l 'atti tude de l ' institutrice, et elle est bien décidée à o b s e r v e r la défense de l 'épiscopat . i

C'est la g r è v e g é n é r a l e des écoliers d a n s la c o m m u n e . |

Les scènes cinéii iatographiques immorales^

M. de M a s s e n c e , m a i r e de P a u , con^ s i d é r a n t cpi'il i m p o r t e d a n s l ' intérêt de la m o r a l e et de l 'ordre public d ' inter-dire les s p e c t a c l e s r e p r é s e n t a n t des a g i s s e m e n t s cr iminels , a pr is u n a r r ê t é in terdisant de d o n n e r , s u r le ter r i to i re de la ville de l ' an , des r e p r é s e n t a t i o n s c i n é m a t o g r a p h i q u e s c o m p o r t a n t des s c è n e s de c a m b r i o l a g e , d 'assass i j ia t et de bandi t i sme , ou qui s e r a i e n t c o n t r a i -r e s a u x b o n n e s m œ u r s .

Mort de M. Ramondou / Paris. — M. Ramondou, secrétaire géné-ral de la présidence de la République, est mort subilemeiU samedi matin, à onze heu-res,en son château du Fau, prôsMarmanliac (Cantal) où il ctuil en villégiature.

C'est vers deux heures et demie que la triste nouvelle qst parvenue, par dépêche, à l 'Elysée. j Le secrétaire général de l'Elysée était, parait-il. souffrant deouis auelQue temps.,

et il avait dù, il y a uli mois, se rendre a Yichy pour y suivre le ti-aitement que sou état ¿le saule réclauuiit.

Le Président de la République a chargé le colonel Guise de se rendre au Fau, pour aller saluer la dépouille mortelle de M. Ra-mondou.

Le colonel Guise, ((ueM. André Fallières accompagnera, a quillé Paris, samedi, dans la soirée. i

La santé du Mikado ' Tokio. — RuUetin de santé du mikado : température, 99,7 (Fah.), pouls, 100 ; respi-ration, 30. I.e malade, ([ui avait été agité au début de la nuit, a euiiu pu dormir un peu. L'état général s'est très légèrement amé-lioré.

La Qmm Ikîê-Turque Rome. — l)imaiu:he, le bruit a couru à

Rome que Zouara aurait été prise par les troupes i lai iennei . Toutefois au ministère de l'inLérieur, de la guerre, do la marine, on n'a pas contirmalion de cette nouvelle.

Dans les cercles compétents, on déclare que de nouvelles actions militaires, actuel-lement en jréi)aratiO!i, auront lieu avant la iin des cha eurs.

1 M. Lackroy reçoit !a médailie tie 1370

Paris. — Ainsi (¡u'il l'avait fait il y a quel-ques semaines pour M. de Freycinet, M. Miilerand, ministre de la guerre^^ a fait re-mettre à M. Edouard Lockroy, ancien dé-puté, ancien ministre de la niarine, la mé-daille de 1870. Le général Rourderiat, chef du cabinet du ministre de la guerre, s'est rendu dans raprès-micii de saaiedi au do-micile de M. Lockroy et lui a remis le di-plôme.

Epernay. — Samedi malin, après quel-ques hésitations, la recherche des cadavres a été entreprise et poursuivie avec un dé-vouement admirable par des équipes d'ou-vriers, dans les celliers effondrés. Dans l'après-midi, à la sinto de longs efforts, on a réuss iàmel t re à jeu. ' (pickpies ossements, des lambeauK d'uiuformes et des vête-ments qui ont permis d'identilier les restes du brancardier iMoncuit, du brigadier do police Despas et de l'ouvrier Ronchon.

La médaille d'or a été décernée à l'agent Rémond, blessé an cours de l'incendie, ainsi qu'an brigadier Despas, qui y a trou-vé la mort .

Un train culbute dans МП pemblal Le Mans. — Par suite des pluies torren-

tielles tombées depuis quelques jours, une partie du train du Graud-Lucé à Saint Ca-lais, a culbuté au foiul d'un remblai, la voie s'étant effondrée.

Le serre frein Al lard a eu la tète écrasée et est mort instantanément.

A U MAROC !

moula y - I I a f i c l a u c i r q u e ! Casablanca. — Le sultan ftlouley-ITafid a retardé son départ d'une journée pour as-sister, vendredi soir, à une représentation du cirque qu'il avait retenu ex Drès.

Après avoir passé l'après-midi à se repo-ser à sa maison de campagne de Tazi, il est venu au cirque où il avait invité les auto-rités militaires et civiles.

Samedi malin, Mouley-Hafid a fait une distribution d'aumônes aux pauvres de la ville devant la mos([née.

Il a visité une usine, une soierie et une meunerie mécaniques. Tous ces établisse-ments sont munis d'un outillage très per-fectionné. Le sultan a montré un vif inté-rêt, surtout pendant la visite de la meune-rie. '

D é p a r t d e M o u l e y I l a f l c l

Mouley-Hafid est parti par le chemin de fer à 9 h. 1|2. Il a été accompagné jusqu'au train nar le général Aloinier, le consul de

Franco, El Omrani et El Guebbez. Il est parti enchanté de son voyage.

Au moment de la sortie de la gare du train, un incident s'est produit. Le wagon de queue (¡ui'contenait la suite indigène du sultan a dci'iulié et a failli se renverser. Il y a eu une unnnte d'émotion ; le train s'est arrêté, le .siiU.Tii fist flfisn.endii n m i r r a t r a r .

der remettre le wagon sur les rails. 11 a fait observer que la voie de soixante cent imè-tres était bien étroi.e. Le train est ensuite reparti. Lie g é n é r a l î i y a i i t e y à B l é q u î i i e z

Méquinez. — A son arrivée, le général Lyauteya été salué par le général Dalbiez, par le pacha de la ville et les notables.

Il y eut déjeuner chez le général Dalbiez et retraite aux tlaml)eaux dans la soirée, i

Le général ne compte repartir que sa-medi ou dimanche. ' ILe c o m m a ï K l a i û t «1« M a r l î a v e m a -

l a d e Gibraltar. — Le commandant de Marliave,

chet des forces navales françaises du Ma-roc, a passé à Gibraltar à bord du « Du-Chayla », il est sérieusement malade et va se rétablir en France.

Les Ministres Canadiens à Paris Paris. — MM. Rorden, i)remier ministre

du Canada, llasen, ministre de la Marine,et Doherty, ministre de la.histice, sont arrivés à Paris, à la gare du Nord, par le rapide de Calais, samedi après-midi à i) li. 1|2. Le train avait trois (juarts d'heure de retard environ.

Sur le quai de la gare, les ministres ca-nadiens ont été reçus par MM. Philippe Roy, haut commissaire du gouvernement canadien à Paris ; Pelletier, ministre des Postes du Canada, arrivé à Paris depuis deux jours. I

L'affaire Vermeesch \ Bruxelles. — Les débats de l'afl'aire Ver-meesch se sont termines samedi. |

A la que.Hlioii du président lui deman-dant s'il n'a rien à ajouter pour sa défense, Jooris se lève, et, la main sur le cœur, dé-clare d'une voix forte :

—- .le n'ai ciue ceci à ajouter, c'est (pie je suis innocent.

Le jury se retire. Au bout d'une demi-heure de délibéralion, il rentre avec un verdict négatif. Quekpies applaudissements éclatent dans l'auditoire.

Le président donne lecture de l'arrêt d'acquittement etordonne la uuse en liberté immédiate de Jooris. i

L e c a p i t a i n e M S K K e l s e n

Copenhague. — Ou mande d'AaIèsund que l'explorateur danois Mikkelsen, dont on était sans nouvelles depuis 1910, étant arrivé en ceito sille en excellente santé, ainsi que son conip;ignon, le mécanicien Iversen.

Municli. — Dans le voisinage de la ville, l 'aviateur Fischeret le monteur Kugler on t fait une chute d'une hauteur assez consi-dérable. Ils ont été tués siu' le coup. î

Fin de ¡a grève des docl(ers Londres. — Les patrons ont consenti à

donner quelques assui-ances aux dockers de la Tamise. ;

En conséquence on déclare la grève ter , minée. i

Les diverses autorités du port de Londres ont tenu tète et finalement ont en prati-quement gain de cause. j

Un condamné syndicaliste gracié

Paris. — M. Jullian, qui n'avait pu être compris dans les grâces récenunent accor-dées aux condamnés politiques ou assimi-lés parce que la ])eine prononcée contre lui n'était pas encore delinitive, vient, le délai de pourvoi en cassation étant expiré, de bénélicier par décret rendu aujourd'hui sur la proposition du garde des sceaux, de la remise du reste de sa peine ainsi que de l'interdiction de séjour à laquelle il était loumis.

prages financiers K n i p r u i i f d e 1 » 1 2

Le numéro KiD/o gagne 200.000 francss. Le numéro 639904 gagne 10.000 francs. Les numéros I^U.TO — C03461 — 169641

— 499720 — 133331 gagnent chacun 1.000 francs.

33 autres numéros gagnent 5Ç0 fra^ÇS. |

L'avancement sur place des Juges de paix

I Paris. — La conuuission instiluéc par dé-cret du 16, de ce mois, pour pré|)arcr le ta-bleau des juges de i)aix de 3» et A" classe susceptibles de recevoir un avaucemenl sur place en 1912, s'est réunie pour la ])r(M\nèro l'ois, samedi nuUin, an unnistère de la .lus-lice, sous la présidence de M. Lécharboii-nier ,conseil 1er à la Cour de cassation. Tous ses membres ,y compris trois juges de paix désignés connue conHuissaires.élaienL [U'o-sents.

I ]ja commission a arrêté l'ortlre do ses travaux et réparti les dossiers entre qualre sous-commissions sur les conclusions des-quelles elle statuera v\llévicureuienl.

iConseil des Minisîres Paris. — L e s ministres et sons-secrétaires

d'Etat se sont réunis, samedi matin, en Conseil à l'Elysée, sous la présidence do M. Fallières. |

MM. Léon bourgeois, Jean Dupuy, Pams, Miilerand, Guist'hau, Steeg elResnard u'as-'sistaient pas à la délibéralion.

M. Poincaré a fait counailre au Conseil ciu'il comptait s 'embarquer loi) a o ù t à D n u -kerque pour arriver le 9 à Cronstadt.

M. Delcassé, ministre de la Marine, a ren-du compte do la première partie des ma-'nœuvres navales auxquelles il a assisté. Ces manœuvres ont notamment démontré l'efficacité du groupement des lloltilles et ^ de leur rattachenaentaux escadres. I Les opérations de la llottille des sous-uui-rins ont bien réussi et fait ressortir l 'endu-rance et le sérieux entrainement do ces bâ-timents. j Le ministre de la Slarino, ministre do la Guerre par intérim, a fait signer un décret ( ui mamtient dans son conunandement à dater du 7 août prochain, le généi'al Ou-dart, commandant le 18» corps d'armée à Bordeaux.

L'affaire Rochette Rouen. —• La cour d'appel de Rouen a

rendu son arrêt dans l'affau-e Röchelte. La lecture de cet arrêt n'a pas pris moins do 'deux heures. I Les exceptions soulevées par Rochette et par ses coinculpés sont rejetées. I L'arrêt confirme les principaux motifs du tribunal de la Seine, mais il spécifie que ce tribunal, lorsqu'il a fixé la peine, a teiui au prévenu un trop large compte de su moralité privée. , La peine de deux ans de prison pronon-cée contre Rochette par le tribunal de la Seine est élevée â trois ans de prison ; la peine de Lecacheux est portée de qualre mois à six mois de prison, mais ce dernier obtient le sursis. I Les amendes prononcées par le tribunal de la Seine contre Rochette, Lccaclieux, Crèvecœur et de Mayer sont maintenues, i L'action do la partie civile est rejetéo. '

LES MANŒUVRES D'AUTOMNE ( Paris. — Les grandes manœuvres d'au-tomne auront lieu du mercredi M septem I bre au mercredi 18. (-es troupes et services seront concentrés le 9, le 10 sera le joui' do repos. Les opérations commenceront le 11, seront coupées par un jour de repos, le 14, et se termineront le 17. Le 18 sera un j o u r de repos pour tontes les troupes, sauf|)our les réservistes et certaines unités trop éloi-gnées qui feront retour dans leurs garni-sons par voie fei'rée.

La zone des manœuvres sera comprise dans le quadrilatère Saunmr, Rressuirc, Cliauvigny, Tours. ! Composilion du parti Ouest. — Au début dos opérations, le H« corps constitue, avec la l''8 division do cavalerie, le 10« cor|)i d'armée et une artillerie lourde, uuo ar-mée placée sous les ordres du général Gal-liéni, membre du conseil supérieur de la guerre. ( I La constitution détaillée des corps et ser-vices sera indicpice ultérieuremeut. I i L'artillerie lourde est rattachée, pour , l'organisation, au 11« corps d'armée. I I Le parti Est. — Le parli commandé par le général Marion comprendra la 7» division de cavalerie, le ilfcorps d'armée et nu corps d'armée provisoire formé par la 9̂ division' d'infanlerie (o» cor|)s) et une division d'in-, fanterie coloniale. Cette division comporte-ra deux brigades de marche, la première (2 bataillons de Clieri)ourg,3de Ri'est) avant à sa tôle le général commandant la Ire'bri- \ gado d'infanterie coloniale, la seconde (2 ba-l

Page 2: r-archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot..., » Mais tan, qu'ellt attaquere nosa - croyances, ou qu'ell travestire l'hisa - toire et l'action de l'Eglise nou, s ne ces serons

Ifilillons (lo Rocliofoi't.a (le Paris) ayant fi sa' lète le jiénéral coinmandant la brigade d'iul'aiilori.i coloniale. | 1 L'ai tillorie coloniulc fournira deux grou-pes, l'u I do i.oi'iont, l'autre de Clierl)6urg.!

- l/'.s rf'sf'rvisles du premier ajjp.';! siM'onlcouvoipiés leJeutliâO août ; ils seront 0ud)ar<|u(!s en (;liennn de 1er le mer-credi i8 pour rcjoiudi'o leurs gariusons et seront icuvoycs de façon à ai'river dans leurs foyers ¿ivant lo septembre minuit

joui' de la période). La préparation do ces réservistes dans les garnisons avant l'exécution des uiand'uvrcs sera d'une se-, niaine. V conu)ris lo jour do l'arrivée. |

v i s a l i o i i a u M a v o o VEcAoír,M.h\ÚGÍ-.

I 1,'aviation, ipii ost loiu d'etre an poiui., oHVe d(( morveilleuses ])orspectives d'ave-uir et los armóos qui dédaigneraient son enq)lo¡ seraií'iit cou|)ables; ello no rem-l)laco pas les antros armes qid ont fait leurs prouves. II sorait d'autant jilus dangereux do les négliger au prolit d'im matériel et d';¡ii poi'.sonñnl (pii ont la faveur du jour maisdont le fonclionnomciit dansla «vraie guiM'i'o " est prosfpie inconnu. i I L'aíhoplane iiennet de i'onseigner lecl ief snr los luUliM'ioi cnncmios :il facilitorexplo-ration síra¡é:.;iqui!. iMais en Afrique, son eliic icil(í spécialo c.st cu dél'anl. Les Maro-(•;:in:; m.uiipii.'nt díícauons : ])Our déjouor l('i//'s Ibi-inalions olicnsives, i'ien niégalo'' les indiralioDS dn síu'vicn dos i'onspigno-, miMils rcci'ulé;; parmi'Ics intiigónos. Quant' uiiy. Kurpi'i.scs dü nuil et aux i'évoltes subi-tes, raviatíuii' qui planu liuut ot qui a be-Küin de voii'(!lair, n'en a i )(''mo )as lo soup-

0 connaître (;(m ; no cnidomlons i)as l'art lo ('(riir des iiuligónes avec les prouesses du j)lein air. j '

l ia g'vfív« des î i i . s c u ' î i . s ' L a Répuhliqiíe française, ^I. M a u r i c e S p r o u i d c : I Dès maintenant, M. lUvolli ost coupable d'excitation à des faits qualifiés ci'imes. Dès

¡maiiitonaut, dans un pays et à une époque |où la déliqucsceiuMule l'autorité gouverne-anontalo no sei'ait'pas parvenue au point tpie l'on sail, il tombei'ait sons le coup de

jla Loi et |»ourrait parfaitement otro appré-;liondé par les gondarnuis. Et, vraiment, ' . \lans respèce, l'autorité aui'a't du bon ; et j nous no \ (!i'rions aucun inconvénient à ce (pie dos précautions ûissont prises contre

\;et induslriel ossouliolloment dangereux, pour la sécurilé publi(pio. >

ÎjII l i ' i p l e : « l l h i i i e e De M. Paul do Ca.s.sagnac, d a n s VJtC'

inri lé : i; l,a pronuÎM'o puissance maritinio du mon-de souffre ü'i\vov\(n' (\v\'elU>, a besoin de plus polit (pi'olle, ot surtout hésite à contracter corlainos obligations (pli l 'ontraineraient évontuollomenl à une intervention cohti-nent;do. 1 I 11 uo sond)lo lias néanmoins ([u'elle y ]Hnsse échapper, et à brève échéance, elle aura hi choix eniro transformer l'entente on allianco, on domonrer dans un isole-monl dangereux. C'est la conclusion des débats (pii se sont poursuivis devant lo Parlement anglais, au milieu do l'attention du monde entier. (

B.a ¡><»lili(|ue a n g l a i s e

\ÀÉrcneiiient, éditorial : l.a discussion du vole dos crédits navals

a donné l'occasion à M. Asquitli do préciser uuo fois do |>lus les grandes lignes de la polilicpio générale anglaise. | I Dans un discours romanpiable il a mon-tré ce qu'elle avait été do|)uis une dizaine d'années,ce (lu'elle était et ce ([u'elle serait inévilablomont. i I l«;nergi(pioment pacifuiue, l'Angleterre TOitdans les nouveaux ariuements qu'elle prépare la meilleure garantie de cette paix aui lui est chère. i

' C'est tout. Inutile donc d'essayer de faire croire

que tonte son attention est portée sur une guerre inévitable avec l'Allemagne.

M. Asquith n'a pas manqué de dire non plus ([uellos espérances il fondait sur la so-lide amitié qui unit l'Angleterre, la Franc(3 et la Russie. (

L ia r é f o r m e é l e c t o r a l e

De la Petite Répuhlique, éditorial : Le fongueux polémiste (M, Clemenceau)

ne s'en prend pas seulement à M. Poinca-ré. 11 réclame également l'avis de ses col-lègues. Il voudrait connaître l'opinion de M. Hriand.

Le garde des sceaux ne s'est pas borné, !ui, à de3 négations stériles cpiand il a as-sumé la charge du pouvoir.Sos idées, il les a fait connaître à ce moment. Il a établi un projet de réforme électorale. Ce projet,tout en assurant la représentation nécessaire des minorités, donnait de larges satisfac-tions aux uuijoriluires. C'est môme sur ce projet que la commission du sulfrage uni-versel a commencé son œuvre. Elle aurait peut-être abouti plus tôt si M. Clemenceau et ses amis n'avaient combattu les disposi-tions présentées par M. Rriand.

Aujourd'hui, la tactique dos majoritai-res s'est modifiée. Ils acceptent le projet Rriand. Que ne l'ont-ils fint plus tôt ! Et ne faut-il pas voir, dans leur adhésion tar-dive, une simple manœuvre qui consiste à refuser successivement toutes les solutions proposées par ceux qui veulent la réfor-me, non pas contre, mais avec le parti ré-Dublicain. No'.is espérons que non. i

Ef RÉ'^ÎONÂLE l . c I t r e r c t m i l i t a i r e « l ' e s t a r e f l e

r y c l i s i e N o u s s o m m e s h e u r e u x d ' a p p r e n d r e

q u e M. le M i n i s t r e de la G u e r r e , r e c o o -n a i s s a n t l ' i n t é r ê t q u ' o f f r e p o u r RID.«truc-lioD d e s c y c l i s t e s en v u e du S(-rfice m i l i i a i r e , le b r e v e t d 'e>lafe l te r y c l i s t e , c r é é p a r r U - V . F . et i r g a o i s é r é g u l i è r e -m e n t c h a q u e a n n é e p a r e l le , vient d ' in-f o r m e r c e l l e f é d é r a t i o n q u e , p o u r c h a c u n e d e s é p r e u v e s qui d o i v e n t ê t r e c o u r u e s e n 1 9 1 2 : à Lil le , Dijon, N a n t e s , M a r s e i l l e , T o u l o u s e et P a i i s ( M a i s o n - L a f i l l e ) , il avai t d é c i d é d ' a c c o r d e r l ' a l l o c a t i o n g r a -tui te de 5 0 0 c a r t o u c h e s l e b e l .

Canal Latéral Loi re Navigable

M o n s i e u r le R é d a c t e u r , DCDS UD d e vos d e r n i e r s n u m é r o s v o u s

a v e z p u b l i é u n e d é l i b é r a t i o n d e l à C h a m -b r e de C o m m e r c e de S a u m u r , q u i m ' i S i j g g é r é q u e l q u e s r é l l e x i o n s q u e voici :

J e lis d a n s la d é l i b é r a t i o n de la C h a m -b r e : • Mais confiant dans lœuvre de » la Société d initiative de la Loire Nu-B vigable et ayant d autre part la » conviction que la Loire peut être » rendue navigable entre la Maine et » Saumur de la même façon qu'en aval » de la Maine ...»

H é l a s I L a L o i r e û ' e s l pas p lus n a v i g a -ble e u a m o , l q u ' e n aval de la M a i n e . N ' a o -t i c i p o n s p a s .

D ' a b o r d , c o n s t a t o n s : r f } u e M. le M i n i s l r e , a p r è s a v o i r

c o n s u l t é le c o r p s d e s i n g é n i e u r s d e s

Poni.=!, a n s l t e m e n î d é c l a r é q a ' a u d e s s u s de la Maine , on ne p o u v a i t pas d o n n e r d a n s la L o i r e un t i r a n t d ' e a u de I ' " o 0 ;

2° Qae c e t^ant d ' e a u de l ^ o O est, p o u r la voie n a v i g i b J e p r o j e t é e , a b s o l u -m e n t in.^u(ïisaQ( ; q u e du r e s t e il a fallu p i u H s u r s a n n é e s p o u r l ' o b t e n i r sur un parcours de i6 kilomètres seulement, de L a P o i n t e à C h a l o n o e s ;

3 ° Qu'il es t c e r t a i n — M le Minis t re voL's a p r é v e n u s — q u e l 'on ne l ' o b t i e c -d r a i t p a s de L a P o i n t e à S a u m u r ;

4 ° Q u e t o u s les c a n a u x d ' E u r o p e qui v i e n n e L t a b o u t i r k B r i a r r e p e r l e n t des b a t e a u x qui t i rent d e u x m é i r e s ;

0° Qu'i l s ' a g i t — les c o m i t é s de la « L o i r e Naviga b l e •>, r é u n i s en C o n g r è s à B l o i s , s 'y sont f o r m e l l e m e n t e n g a g é s — qu'il s'agit de la création d une voie nu vigable ayant au moins 2'" 10 de creux pour porter sans rompre charge de Briarre à Nantes des bateaux dmrgés à deux mètres :

6 ° Q i ' i l faudrai t d o o c , là ( ù le c a n a l v i e n d r a i t s ' a m o r c e r à la L o i r e , u n e L o i r e offrant au m o i n s un t i rant d ' e a u de S™ 10 p o u r r e c e v o i r c e s b a i e a u x .

O r , on ne peut donner qu'un mètre cinquante ;

7 ° Q u ' a u c u n c a n a l ne p o u r r a ê t r e c r e u s é d a n s c e s c o n d i t i o n s , p o u r a b o u t i r à un c u l de s a 3 — A n g e r s o u S a u m u r . Q u ' i m p o f t e I — o ù il f a u d r a t r a n s b o r d e r les u i a r c h a n d i s e s s u r nu m a t é r i e l .«pé c i a l e m e n t aiTeCla à c e l l e n a v i g a l i o n .

C o n c l u s i o n : Il ne iaut pas de c e s y s t è m e b â t a r d qui

n e d u n o e r a i t q u e d c c e p t i u n 5. Il i a u t un canal latéral, de N a o t e s à B r i a r r e , n a v i -g a b l e en tout t e m p s , d o n t ni les g r a n d e s e a u x , ni les b a s s e s e a u x , ni les b r o u i l -l a r d s n ' a n è t e r o n t le i r o f i c , n a v i g a b l e le

j o u r , la n u i t , a y a n t à s a d i s p o s i t i o n t o u s les p e r f e c t i o n n e m e n t s m o d e r n e s , a p p l i -cai ioD d e l ' é l e c t r i c i t é à la l u m i è r e , à l a t r a c i i o n , p o r t a n t , s a n s rompre charge. des b b t e a u x p l e i n s d e s p r o d u i t s f r a i ç i l s et é t r a n g i r s , d a n s t o u t e l ' E u r o p e c e n t r a l e .

V o i ' à c e q u e s o u h a i t e v o t r e s e r v i t e u r . M A U R I C E A O D E L A U N A Y .

A u * A r è n e t i d e n o u é - I a - F o n t a l n e

Le p u b l i c a d é c i d é m e n t fait u n effort en f â v e n r d e s s o i r é e s d r a m a t i q u e s d e D o u é - l a - F o Q t a i n e .

Il est v e n u p l u s n o m b r e u x , h i e r s o i r , à l ' a p p e l des o r g a n i s a t e u r s et il n ' a pas e u à h r e g r . t t e r . C'est d e v a n t un a u d i t o i r e de â , 0 0 0 p e r s o n n e s q u e le Dépit Amou-reux et les Romanesques o n t é té i n t e r -p r é t é s .

Dans la p r e m i è r e pièiîo, M. A n d r é B r u n o t a é t é r e m p l a c é p a r M. D j c o ' . l e t , un j e u o e l a u r é a t d u C o n s e r v a t e i r r t , l e ' a c c e s s i t d e c e t t e a n n é e , qui a j o u é G r o s -R e n é 2vec u n e v e r v e , un e s p r i t , u n e j u > i e s - c d ' a c c e n t et d ' a t t i t u d e s qui o n t d e s u i t e c o n q u i s les a s s i s t a n t s . Cet a r t i s t e a fait p r e u v e d ' u n e p e r s o n n a l i t é fort m a r -q u é e et o c c u p e r a c t r i a i n e m e n t u n e p l a c e enviée a u t h é â t r e .

Mlle B e r i h e Bovy c o m p l é t a d ' u n e f b ç i n i r r é p r o c h a b l e , a v e c s e s c a m a r a d e s MM, B e a u l i e u , P e y r i é r e et R ï b a u x , l ' i u i e r p r é -tat ion du Dépit Amoureux, ( .ù s a m e n u e et f r i leuse p e r s o n n e — la sa l le ne fut g u è r e c h a u l ï é e p a r les é l é m e n t s — r a y o n n a d é j à de g r â c e s p i r i i u e l l e . M a i s c ' e s t p r i n c i p a l e m e n t d a n ? l ' e x q u i s e p i è c e de R o ; t a n d — u n e s o r t e de Dépit Amou-reux d a n s son g e n r e — q u e la b r i l l a n t e ariiî-ti ' , t o u t à fait à son a ise d a n s un r ô l e q u ' o n dirai t p r é d e s t i n é à la n a l i i r e de s o n t a i e n l , t r i i^oiphi .

On ne p e u t r ien i m a g i n e r de plus l i a , d j plus g r a c i e u x q u e la c o q u e l t ) i m a g e d e précieuse- en ; iction q u ' e l l e n o u s offr i t . S a b o u c h e m u t i n e , ses y e u x m a l i n s , s e s f a ç jUS a d r o d e s , s e i é l o q u e n t s j e u x de p h y s i o n o m i e f u r e n t un r a v i s s e m e n t c o n -t iûi iel .

M. P e y r i è r e lui d o n n a la r é p l i q u e a v e c g o û ' , me.î.nre et é l é g a n c e , d a n s l e r ô l j d e P e r c i n e t .

M. A n d r é B r u n o t fut u n S t r a f o r e l i n é -n a r r a b l e , d e g a î t é t r u c u l e n t e . U n « v o i x s u p e r b e , un j e u s o b r e et i n t e l l i g e n t , un s e n t i m e n t m e r v e i l l e u x d e la s c è n e , tel les s o n t les pri '^icipales q m l i t é i q u e l 'on a g o û t é e s en lui .

M.VI. S i b l o t ( B e r g a m i û ) et F i n a f y ( P a s -q u i n o t ) , c o m p l é t è r e n t e x c e l l e m m e n t c e l l e s u p e r b e i n t e r p r é t a t i o n .

Au p r e m i e r a c t e , Mlla H e a r i e l t e P i n -g u e t , qui vient , o n le s a i t , d ' o b t e n i i u n r e m a r q u a b l e p r e m i e r prix, a a C o n s e r v a -t o i r e d e P a r i s , é g r e n a , d e s c o u l i s s e s d e v e r d u r e où s a h a r p e é ta i t d i s s i m u l é e , les s u a v e s a c c e n t s d e la s é r é n a d e d e S c h u -b e r t . E l l e s ' a c q u i t t a d e c y t t e t â c h e p l u t ô t i n g r a t e a v e c u n e d i s c r é t i o n , u n e d é l i c a -t e s s e de t o u c h e f e t un s t y l e qui en d i s e n t l o n g s u r l ' a v e n i r r é s e r v é à c e l t e j e u n e et d i s t i n g u é e a r t i s t e .

M. R a b a u x s u r v e i l l a la r é g i e d e la s c è n e a v e c c o m p é t e n c e E n s o m m e , n o u s r e v e n o n s c o m m e le p u b l i c e n t h o u s i a s m é de la t r è s belle s o i r é e d ' a r t q u e n o u s d e î o a s à M. B o q u e l e t a u x o r g a n i s a t e u r s . E l l e a p r o d u i t u n e i m p r e s s i o n p r o f o n d e et v r a i m e n t s u s c e p t i b b de p r o v o q u e r un e n g o u e m e n t et u n e v o g u e , en f . i v e u r de n o t r e m a g n i f i q u e t h é â t r e d e plein a i r de O o u é . H J . - D .

X l e n d i c i t é e t O a t r a g c B La p o l i c e d e S s a m u r a arrê té no in-

d i v i d u d ' o r i g i n e b e l g e , E d m o n d Egg'T-m o n d , q u i s e livrait à la mendici té .

Ce m e n d i a n t , en éiat d'ivresse, s'est e a o u t r e r e n d u c o u p a b l e de menac-js el 01 t r a g e s a u x a g e n t s . Il a été c o n d m l à l j d i s p o s i t i o n d u P a r q u e t et é c r o u e .

B r i N <Ie c l ô t u r e C n e d a m e B i d o n , d e m e u r a u t à Brézé,

a r e m i s u n e p l a i n t e a u x gendarmes de F o n t e v r a u l t , c o n t r e s a voisine Archelais qui .s'est i n t r o d u i t e c h e z elle par escalaJe et b r i s d e c l ô l u r e , et l'a grosiiéremeot i n s n l i é e .

E n q u ê t e et p r o c è s - v e r b a l dressé.

V o l f l ' o u t l l Ces j o u r s d e r n i e r s , au chaotier de M.

D u p a r c , à C h e n e h u t t e les-Tuffeaux, 00 m a l f a i t e u r s ' e s t e m p a r é d 'une fourche. M a l g r é les r e c h e r c h e s et l'enquête des g e n i i a r m e s d e G e n n e s , l'outil de M, D a p a r c n ' a pu ê t r e r e t r o u v é .

Oa s u p p o s e q u o c e vol serait plutôt ÜD a c t e de v e n g e a n c e .

P e r l e s e t ' T r o n r a i l l e a i U n e j a q u e t t e n o i r e g a r n i e de crêpe aa

col et a u x m a n c h e s a été laissée sur nn b a o c d u s q u a r e d u T h é â t r e La rappor-te r a u b u r e a u de p o l i c e co.itre récom-p e n s e o u à Mlle Dufresne , a a bourg de S a i o t - L a m b s r t - d e s - L e v é e s ,

— R é c l a m e r à la l ibrair ie Dézé, l,rüe S a i n t - J e a n , u n e p i è c e de moQûâie trou-vée di te r u e .

— R e m e t t r e c h e z M. Léonce , coiiïaar, r u e S a i n t - J e a n , un médai l lon or el tubis f o r m a n t cœur, p e r d u dans les rues de la ville. R é c o m p e n s e .

— U n e b r o c h e o r a été perdue dans les r u e s d e la ville. L a r a p p o r t e r , cooire ré-c o m p e n s e . c h e z M. Parenteau , Ü , rue j S a i n t - L a z a r e .

Etat Civil de Saumur fvbhtaims de Ënh^t

M. ¡Eugène-Marie Ligneau, employé de I chemin de fer, et Mme Hortense-Marie Gaultier, lingère, tous deux à Saumur, rue ) de la Croix-Verte, 76 .

D É C È S Le 27 juillet. — Alida-Marie-Augiistinej

Perrochon, épouse Auguste Perche; coutu-rière, 23 ans,au Clos-Bonnet.

Perrine Sourdeau, veuve Percevault, sans | profession, 81 ans, à l'Hôpital.

Vacances^ Villégiâtures Avant de partir, déposez vos tilm,

valeurs, bijoux, argenterie, dans iin| des compartiments de coffres-forts Fl-CHET que la S o c i é t é Générale I met en location auniois,autrimestr(,\ ou à l'année.

C l i n i q u e o p h t a l m o l o g i q n e d'Aageri

U n e i n t é r e s s a n t e b r o c h u r e éditée parj G. G r a s s i n , à A n g e r s , réunit le coinple-r e n d u et les d i s c o u r s d'inaagaraiioDde la n o u v e l l e i n s t r u m e n t a t i o n opliqae e;| c h i r u r g i c a l e d ' A n g e r s , qui eut lieo, SODSI la p r é s i d e n c e d u p r o f e s s e u r Lagrange,!« 2 4 a v r i l 1 9 1 2 .

tio l'^euilleton de l Echo Saumurais

LA mm A MS i l lES p a r M . A I G U E P E R S E

X Y Maîi re F a b r e , le n o t a i r e de M a d a m e

d ' E r n s t e i p , a r r i v a à G r a n g e b e l l e p a r nu s o m b r e a p r è s - m di d ' o c t c b r e . P a a l e r e s -l a u r a i l . d a n s r é g l i s o du vi l lage , p l u -s i e u r s si d u e s détér iorée . ' ' . M a d a m e d ' E r n s -tein el s e s e n f a n t s , m i i m e l l u g u e t t e , cliMrgéo d ' a m u s e r d e u x peti tes A n g l a i s e s , fai' .-iienl u n e d e r n i è r e p a r t i e de c a m p a -g n e a v e c les c h â t e l a i n s de V i r e - a u - V e n t , d o n t le d é p a r i a v a i t l ieu le s u r l e n d e m a i n . Vivian î e t r o u v a i t s e u l . S o n f r o n t se r e m b r u n i t en v o y a n t le n o t a i r e , — p r e s q u e t o u j o u r s p o r t e u r de m a u v a i s e s n o u v e l l e s , — m a i s il ^ e r r a á m i c a l e m e n l la m a i n q u e m a î t r e F a b r e la i t e n d a i t , p a i s , i n d i q u a n t UQ s i è g e :

— V o u s d é s i r e z p a r l e r à m a m è r e : — N o n , à v o u s . M a d a i i e d ' E r n s t e i n a

dvi v o u s d i r e q u ' a y a n t c o m p t é s u r s e s

f e r m a g e s p o u r s o l d e r c e r t a i n e s t o t e ? , t l p a s . ' e r . . . — il h é s i t a , — c o n v e n a b l e m e n t l ' h i v e r , les p e i t e s c a u s é e s p a r l ' o r a g e la m e t t e n t d a n s u n e g ê n e s é r i e u s e . D e p u i s u n c e r t a i n l\^mps i léjà , e l le c a r e s s e l ' idée d e v e n d r e la f e r m e des J o n c s ; c ' e s t d e -v e n u , m a i n t e n a n t , u n e idée fixe. J e l 'en ai d i s s u a l é e , j a l 'en d i s s u a d e e n c o r e , el le s ' o b s t i n e , n ' a y a n t , a v o u e - t - e l l e , q u e c e s e u l d ' é b a u c h é p o u r fa i re face à u n e s i t u a t i o n . . . di l l ici le . J e n'ai s.oulïlà m o t h p e r s o n n e de c e l t e q u e s t i o n é p i n e u s e , m a i s M a d a m e d ' E r n s t e i n a dû p a r l e r , c a r il se p r é i e n l e un a c q u é r e u r . . sol -v a b ' e .

L e s y e u x d i s t r a i t e m e n t fixés d e v a n t lui . Vivian é c o u t a i t , s a n s q ie le n o t a i r e pût l i re s u r s o n v i s a g e i m p a s s i b l e l'effet p r o d u i t p a r la n o u v e l l e qu' i l venai t a n -n o n c e r .

— L ' a c q u é r e u r ? i n t e r r o g e a - t - i l . A v e c u n e r é p u g o a t t c e vis ible , M;-iire

F a b r e d o n n a le n o m : — H a n s W e b e r . — H^ns Weber ?î Le drôle a une fa -

m e u - e i m p u d e n c e d e v o a l u i r m e t t r e d a n s n o t r e f e r m e le p r o d u i t de s e s v o l s . N o u s p o u r r i o n s faire m e t t r e en p r i s o n ce t in -d i v i d u - l à .

— V o u s a c q a é r i z ce l le c o n v i c l i o n bien l a r d .

L e s j o u e s p â l e s de Vivian se c o u v r i r e n t d e r o u g e u r .

— H a n s W b b e r n ' a u r a p a s « les J o n c s » , dit il s a n s r é p o n d r e à la r e m a r -q u e d u n o t a i r e . J e p r é f é r e r a i s le.s d o n -n e r à un a u t r e à m o i ù é p r i x , C 'est v o t r e a v i s , j e p e n s e ?

— Mon avis es t d e no pas v e n d r e . M a d a m e d ' E r n s t e i n ne peut r i e n s a n s v o t r e a u t o r i s a t i o p , n e la d o n n t z p a s .

D j s r i d e s se c r e u s è r e n t s n r le front dn j e u n e h o m m e .

— Si m a m è r e a d e s d e t t e s . . . — L a i s s e z p r e n . 're n n e h y p o t h è q u e ,

et r e s t r e i g n e z v j s d é p e n s e s p e n d a n t d e u x o a t ro is a n s . V o n s m e savez d é v o u é à TOUS t o u s , m o n s i e u r Vivian ? E h b ' e o , v o u s , le c h e f de la f a m i l l e , r é f l é c h i s s e z a v a n t qu' i l soi t t r o p l a r d . Vos v o y a g e s

c o i i t e n t h o r n b l e m e u t c h e r ; le s é j o u r â P a n s d e Ma^iame d E i n s t e i n , les f u g u e s a u x e a n x , en S u i s s e , les s é r i e s d ' i n v i t é s

a b s o r b e n t p l u s q u e vos revenu.» , s u r t o u t d a n s les a n n é e s m a l h e u r e u s e s c o m m e c e l l e c i . Ce ne s e r a i t p a s d é r o g e r q u e d e v o u s o c c u p e r d ' a g r i c u l t u r e , et v o u s r é -t a b l i r i e z p e u à p e u l ' é q u i l i b r e d e v o t r e b u d g e t , a u l ieu de l a i s s e r a l l e r à d e s m e r c e n a i r e s le bien do v o t r e f a m i l l e . L a t e r r e r a p p o r t e p e u ; m a l g r é t o u t , c ' e s t m e i l l e u r , p l u s s o l i d e q u e la r e n t e . Le bon Dieu n ' e n v o i e p a s , c h a q u e a n n é e , la g r ê l e et a u t r e s fléaux. De p l u s , c e u x qui c o n n a i s s e n t l e u r m é t i e r o n t p l u s i e u r s c o r -d e s à l e u r a r c . L e s b o i s s o n t d ' u n bon r a p p o r t . J e p a r s . S o n g e z à t o u t c e l a . Mais , d o r e s - e l d é j à , a c h e v a - t - i l t r è s s a -tisfai t , j e puis d o n n e r n n e r é p o n s e n é g a -tive à W e b e r ?

— O u i , m a i t r e F a b r e , c e c i n ' e s t p a s d o u t e u x . Q u a n t à n n e h y p o t h è q u e , n o u s a v i s e r o n s ; j e p a r l e r a i à m a m è r e . M e r c i d e v o t r e s y m p a t h i e , de v o t r e a t t a c h e m e n t à n o u s t o n s .

A p e i n e r e m o n t é d a n s le cabriolet (¡oi l ' e m p o r t a i t loin de Grangebelle , le ootaire s e frot ta j o y e u s e m e n t les maios. Jamaii il n 'ava i t t r o u v é Vivian aussi affable,aussi I a t t e n t i f , a u s s i d i s p o s é , semblait-il, à s'oC' c u p e r d e q u e s t i o n s financières. Compre-nai t il enfin q u e , p a r son insoDcianceet j c e l l e d e M a d a m e d ' E r n s t e i n , ГаЫше s ' o u v r a i t s o u s l e u r s pas ? S'il le compre-n a i t , r i e n u 'é ta i t p e r d u : sans avarice c o m m e s a n s p r o d i g a l i t é , les d'Erosteiii p o u r r a i e n t c o n s e r v e r i e rang auquelili a v a i e n t d r j i t .

. . . V i v i a n réi lkhissai iaussi .LeDOlaire , le d o c l e u r L a m b e r t , P a u l e snrtoQtayaieDt r a i s o n : ê t r e d i s g r a c i é de la nalareo'eo' lève р а з les r e s p o n s a b i l i t é s ; s'il n'accep-tait p a s c e r t a i n e s responsabil i tés morale? q u e la j e u n e fille plaçait a a premier r a n g , il r e c o n n a i s s a i t qu'il avait failli i c e q u ' i l devai t à s o n nom en laissml v e n d r e les t e r r e s qu'il tenait de sei a ï e u x , e n les n é g l i g e a n t , en vivant u j o u r le j o u r s a n s s ' i o q n i é t e r du lende-m a i c . L a p r o p o s i t i o n impudenie et ta-

Page 3: r-archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot..., » Mais tan, qu'ellt attaquere nosa - croyances, ou qu'ell travestire l'hisa - toire et l'action de l'Eglise nou, s ne ces serons

Vue bonne dëcoawerte Une des b r i g a d e s d u SaiDt H ' b e r l C l u b ,

prccédaot ac tuel leineDt e o T o u r a i o e à des opérations d e s t i n é e s à c o m b a t t r e et à réprimer le b r a c o n n a g e , a u r a i t , si n o s renseignements s o n t e x a c t s , d é c o u v e r t dans une forêt v o i s i n e d e T o u r s , u o filet servant au p a n n e a u t a g e et q u i ne m e s u r a i t pas moins de 7 0 0 m é t r é s de l o n g .

ExcosfZ du peu 1

HIPPODROME DE VARBAINS CHACE

4 el 6 août i9i2

COURSES DE SAUMUR Ргешшг Jour de Courses. — Diinanche 4 août

A 1 HEtJRE 3 / i Prix du Gouvernement de la Républi-

que. — 1 , 0 0 0 f r . , Olïertâ p a r le G o u v e r -nement de la R é p u b l i q u e p o u r c h e v a u x entiers et j u m e n t s d e t r o i s a n s e t a u -dessus. — Dis tance , 2 , 4 0 0 m é t r é s e c -viron.

j" Prix de la Société de Sport de France (precûier prix de l ' a v e n i r ) . — Objets d'art valeur de 5 0 0 fr. a u p r e m i e r ; valeur de 2 5 0 fr a u d e u x i è m e ; v a l e u r do 150 fr. au t r o i s i è m e ; v a l e u r d e 1 0 0 fr. au quatrième, offerts p a r la S o c i é t é d e Sport de F r a n c e . — D i s t a n c e , 2 , 4 0 0 m è -tres environ.

Prix spécial de la Société Sportive dEncouragöment ( I " c a i é g o n e ) . — 2,000 fr . , offerts p a r la S o c i é t é S p o r t i v e d'Encourageoient , d o n t 1 , 5 0 0 fr . a u premier, 3 0 0 ir a u s e c o n d et 2 0 0 fr a u troisième, p o u r c h e v a u x e n t i e r s , h o n g r e s et juments de t r o i s a n s e t a u - d e s s u s . — Distance, 2 , 2 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

Р г а Л / о и б г м п ( S t e e p l e C h a s e M i l i t a i r e 3« série), — P r i x v a l e u r d e 1 5 0 f r . a u premier ; v a l e u r d e 1 0 0 f r . a u d e u x i è m e ; valeur de 7 3 fr, a u t r o i s i è m e , o f f e r t s par la Société d e s C o u r s e s d e S a u m u r , pour les s o u s - o f f i c i e r s d e l ' E c o l e d ' a p p l i -cation de c a v a l e r i e . — D i s t a n c e , 2 , 5 0 0 mètres environ .

Prix régional de la Société des Steeple' Chasesde Franceiß" c a t é g o r i e . — S t e e p l e -Chase). — 1 , 5 0 0 f r . , o f f e r t s p a r la S o -ciété des S t e e p l e - C h a s e s j e F r a n c e , p o u r chevaux de 4 a n s e t a u - d e s s u s , n é s e t élevés en F r a n c e . — D i s t a n c e , 3 , 6 0 0 mètres e n v i r o n .

Prix des Chemins de Fer ( S t e e p l e Chase à r é c l a m e r . — 1 , 0 0 0 f r . , d o o t 500 fr. offerts p a r la C o m p a g n i e d a Chemin de fer d e l ' E t a t e t 5 0 0 f r . o f f e r t s par la C o m p a g n i e d a C h e m i n s de fer dOriéaDs, p o u r t o u s c h e v a u x d e 4 a n s et au-dessus à r é c l a m e r p o u r 5 , 0 0 0 f r . — Distance, 4 , 0 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

2 ' Prix de la Société des Steeple Cha-ses de France , P r i x R a p p ( S t e e p l e c h a s e militaire 1 '•e s é r i e ) - P r i x v a l e u r de 6 5 0 fr . au p r e m i e r ; v a l e u r d e 2 5 0 fr . a u d e u -xième; v a l e u r d e 1 0 0 f r . a u t r o i s i è m e oflferts par la S o c i é t é d e s S t e e p l e C h a s e s de France p o u r ' f ß c i e r s e n a c t i v i t é d e service. — D i s t a n c e , 3 , 5 0 0 m é i r e s e n -Tiron.

3' Prix de la Société de Steeple-Chasés de France ( S i e e p i e - c h a s e 6® s é r i e ) . — 2,600 fr. offerts p a r la S o c i é t é d e s S t e e p l e -Chases de F r a n c e , p o u r c h e v a u x d e 4 a n s

naille de W e b e r é ta i t la p u n i t i o n d e s o n indolence c o u p a b l e : p u n i t i o n d o n t il sentait vivement la h o n t e à c e t t e h e u r e , parce que, d e p u i s l o n g t e m p s , P a u l e , avec une d o u c e u r i n l a s s a b l e , s ' é t a i t a t i a -chée, plus q u e le n o t a i r e , p l u s q u e le dociear, à le r e l e v e r à s e s p r o p r e s y e u x . Sans cette c o n s c i e n c e d o n n é e p a r la j e u n e fille, de sa v a l e u r d ' h o m t a e , q u i s a i t s i , énervé des d o l é a n c e s d e m a î t r e F a b r e , ignorant les c o q n i n e r i e s d e W e b e r , a c c u l é par le besoin d ' a r g e n t , il n ' e û t p a s s i g n é l'acte de vente des J o n c s s u r l e s q u e l s s e trouvait an pavi l lon d e c h a s s e t r è s a i m é de son père I . . .

Le souvenir de s o n p è r e a m e n a u n flot dépensées dans l ' e s p r i t d e V i v i a n , M . d'Ernsteio, — p a s i n f i r m e , c e r t e s , — beiu, élégant, avai t é t é u n d ' E r n s t e i n dégénéré. Il avait b r i s é s a c a r r i è r e , m e n é nne vie de c l u b m a n ; r i e n n e r e s t a i t d e lQi:pas(DènQe ce t te t e n d r e s s e m ê l é e d e respect profond q u e b e a u c o u p d e c e u x qai restent g a r d e n t à c e u x q u i s o n t p a r -tis. Son e x i s t e n c e p o u v a i t s e r é s u m e r par le mot « faiblesse » . M a d a m e d E r n i -tein avait a m o i n d r i s o n c a r a c t è r e , P a u l e , au contraire, lui e û t d o n n é d e la g r a n -deur. {A suivre)

et a u - d e s s u s . — D i s t a n c e , 3 , 4 0 0 m é t r é s e n v i r o n .

Lundi 5 août i9i2

GRANB CARROUSEL D o n n é p a r l ' E c o l e d e c a v a l e r i e

D e o î i è m e J o u r de Courses . — Mardi С août A 1 H E U R E 3 / 4

Prix de la Société d Encouragement ( 3 « s é r i e ) — 3 , 0 0 0 f r . o f f e r t s p a r l a S o c i é t é d ' E n c o u r a g e m e n t p o u r l ' a m é l i o r a t i o n d e s r a c e s de c h e v a u x e n F r a n c e , p o u r c h e -v a u x d e 3 a n s e t a u - d e s s u s . — D i s t a n c e , 2 , 0 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

3® Prix de la Société de Sport de France ( 2 ° p r i x d e l ' a v e o i i ) . — O b j e t s d ' a r t v a l e u r d e 5 0 0 f r . a u p r e m i e r ; va -l e u r d e 2 5 0 fr. a u d e u x i è m e ; v a l e u r d e 1 3 0 fr . a n t r o i s i è m e ; v a l e u r d e 1 0 0 f r . a u q u a t r i è m e , of fer t s p a r la S o c i é t é d e S p o r t d e F i a n c e . — D i s t a n c e , 2 , 4 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

P m < / e S a M m w r ( H i n d i c a p ) . — - 2 , 0 0 0 f r . o f fer t s 1 , 5 0 0 I r . p a r la Vi l le d e S a u m u r et 5 0 0 f r . p a r la S c i e t é d e s C o u r s e s , p o u r c h e v a u x d e 3 a n s et a u - d e s s u s . — b i r t a n c o , 2 , 0 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

Poule de Hacks et Hunters ( h a c k s e t h u i i t e r s g e n t l b m e n - r i d e r . v ) — 1 , 0 0 0 fr. efforts p a r la S ¡ c i é i é d e S p o r t d e F r a n c e p o u r H i c k s et H u n i e r s d e 3 a n s et a u -d e s s u s . — D i s t a n c e , 2 , 0 0 0 m è t r e s a u m i n i m u m .

Prix Kellermann ( S t e e p l c - C h a s e m i l i -t a i r e 2 ' s é r i e ) , — P r i x v a l e u r d e 4 5 5 f r . a u p r e m i e r ; v a l e u r d e 1 7 5 fr . a u d e u -x i è m e ; v a l e u r d e 7 0 fr . a u t r o i i ' i è m e , o f f e r t s p a r la S o c i é t é d e s C o u r s e s d e S a u m u r , p o u r o f f i c i e r s en a c t i v i t é d e s e r v i c e . — D i s t a n c e , 3 , 0 0 0 m é t r é s e n -v i r o n .

Prix du Conseil général el de la Ville i / й 5 о м т м г ( S t e e p l e - c h a s e h a n d i c a p ) , — 2 , 5 0 0 f r . d o n t 1 , 2 0 0 f r . of fer t s p a r le C o n s e i l g é n é r a l d e M a i n e e t - L f d r e , 5 0 0 f r . p a r la Ville d e S a u m u r et 8 0 0 f r . o f f e r t s p a r la S o c i é t é d e s C o u r s e s d e S a u m u r , p o u r t o u s c h e v a u x d e 4 a n s et a u - d e s s u s . — D i s t a n c e , 4 , 0 0 0 < ê t r e s e n v i r o n .

4e Prix de la Société des Steeple-Chases de France, Prix Colbert ( S t e e p l e c h a s e m i l i t a i r e 1'® s é r i e ) . — P / i x v a l e u r d e 6 5 0 fr . a u p r e m i e r ; v a l e u r d e 2 3 0 f r . s u d e u x i è m e ; v a l e u r d e 1 0 0 fr a u t r o i s i è m e , o f f e r t s p a r la S i c i e i é d e s S t e e p l e - C h a s e s d e F r a n c e , p o u r o f f i c i e r s e n a c t i v i t é d e s e r v i c e . — D i s t a n c e , 3 , 5 0 0 m è t r e s e n -v i r o n .

Prix de Consolation ( S t e e p l e - C h a s e à r é c l a m e r ) . — 1 , 0 0 0 Ir d o n t 7 0 0 fr . p r é -l e v é s s u r les r e s s o u r c e s d u p a r i - m u t u e l e l 3 0 0 f r . o f f e r t s p a r la S r c i f t é d e s C o u r s e s d e S a u m u r , p o u r t o u s c h e v a u x d e 4 a n s e l a u - d e s s u s , à r é c l a m e r p o u r 5 , 0 0 0 f . — D i s t a n c e , 3 , 5 0 0 m è t r e s e n v i r o n .

N . B . — L e s C o u r s e s s o n t r é g i e s p a r le c o d e d e s c o u r s e s e t les r è g l e m e n t s d e la S o c i é t é d ' E n c o u r a g e m e n t , le c o d e e l le r è g l e m e n t d e l a S o c i é t é d e s S t e e p l e - C h a s e s d e F r a n c e e t le r è g l e m e n t d e la S o c i é t é d e S p o r t d e F r a n c e .

COMMISSION : Président, Trésorier faisant fonction

B°N L E PELLETIER, de vice-président, M, Cti. LEROUX.

Les Commissaires, MM. P . BRÉCHIGNAC, C. GENDRON, D>- PERREAU.

R . GIRARD, D. PROUST. Commissaire militaire :

Lieutenant-colonel Boom DE GALEMBERT, du 25e régiment de dragons.

Secrétaire : M. F . MATHELIE. Approuvé :

Le ministre de Vagriculture, PAMS,

Le Ministre de la guerre, MILLERAND.

A la Petite Jeannette 3 1 , rue d'Orléans

SAUMUR

C t a i s e r i e - B o n n e t e r i e - P a r f o i i i f i r i e TroDsaeaax p o u r n o m m e s

Cbemises et Caleçons snr Mesure Chemises Lyonnaises (sans boatons)

Caleçons et F»yJ amas Bonneterie de Luxe

C I I A P E I i L E R I E Ganterie Fine et Tannée

Parfumerie de Marques

La Fourniture de la Nicotine

Les conditions auxquelles les intéressés peuvent obtenir une livraison. Voici les c o n d i t i o n s d a n s l e s q u e l l e s

les l i v r a i s o n s d e n i c u l i n e s ^ n t m a i n t e n a n t fai tes a u x i n t é r e s s é s .

1 ° L e s j u s o r d i n a i r e s q u i é t a i e n t a u -t r e f o i s d e s e p t t y p e s d i f f é r e n t s ( à 8 , 1 0 , 1 2 , 1 4 , 1 6 , 1 8 et S O g r a m m e s d ' a l c a l o ï d e p a r l i t r e ) s o n t a m e n é s , d é s o r m a i s , à d e u x t y p e s c o r r e s p o n d a n t à 1 0 g r . et à 2 0 g r . de n i c o t i n e p a r l i t re . L a n i c o t i n e ne s e r a d c D ï l i v r é e q u e s o u s les q u a t r e s f o r m e s s u i v a n t e s :

1 ° E x t r a i t s t i t rés à 1 0 0 g r . p a r l i t re . 2 ° J u s t i t r é s r e n f o r c é s a 4 0 g r . p a r l i t r e . 3 ' ' J u s t i t r é s o r d i n a i r e s à 2 0 g r . p a r

l i t r e . 4 ° J u s t i t rés o r d i n a i r e s à 1 0 g r . p a r

l i t r e . 2 ° L e s p r i x re.«tent les m ê m e s , soi t p a r

k i l o g r . dfi n i c o t i n e : Sous formes de Syndicats Particuliers

E x t r a i t s t i t r é s 2 7 3 2 J u s t i t r é s r e n f o r c é . - ! . . . 2 3 2 8 J u s t i t r é s o r d . à 2 0 g r . . 2 0 2 3 J u s t i t r é s o r d . à 1 0 g r . . 2 0 2 o

3 ° L"-s e x t r a i i s t i t rés s o n t s e u l s l i v r é s l o g é i eu b i d o n s m é t a l l i q u e s . L e s j u s t i -t r é s r e n f o r c é s et les j u s o r d i n a i r e s s o n t l ivrés n o n logé.--, l ' a c h e t e u r é i a n t t e n u d e f o u r n i r les r e c i p i e n t s d e s t i n é s a u l o g e -m e n t , o u ' le p a y e r c e u x q u e l ' a d m i n i s -t r a t i o n c o n s e n t à lui p r o c u r e r ;

4 ° L e s d e m a n d e s c o l l e c i i v e s d e s syii-d i c a t s d o i v e n t ê t r e a d r e s s é e s a u x e n t r e -p ô t s d ' a r r o n d i s s e m e n t . E l l e s s o n t c o n f o r -m e s a u m o d è l e q u e n o u s a v o n s déjà i n -d i q u é

Cel le d e s a c h e t e u r s n o n s y n d i q u é s d o i -vent ê t r e v i s é e s p a r les m a i r e s ( q u i c e r -tifient l e u r q u a l i t é d ' a g r i c u l t e u r s e x p l o i -t a n t s ) E l l e s p e u v e n t ê i r e a d r e s s é e s soi t d i r e c t e m e n t à l ' e n t r e p ô t , so i t à u n d é b i -t a n t de, t a b a c ( p o u r les e x t r a i t s t i t r é s et les j u s r e n f o r c é s s e u l e m e n t ) . L e s d é b i -t a n t s s o n t t e n u s d ' a c c e p t e r l o u t e d e m a n d e d ' e x t r a i t t i t r é r é g u l i è r e m e n t v i s é e p a r le m a i r e . I l s p e u v e n t a u s s i , à l e u r g r é , s e r -v i r d ' i n t e r m é d i a i r e s p o u r l ' a c h a t d e j n s t i t r é s r e n f o r c é s ;

5 ° L e s c o n t i n g e n t s c o m m u n a u x s o n t s u p p r i m é s . L e s e n t r e p ô t s d ' a r r o n d i s s e -m e n t d e v r o n t d o n c l i v r e r , t a n t a u x s y n -d i c a t s q u ' a u x p a r t i c u l i e r s , s a n s d i s t i n c -l ion d e s d e m a n d e s . C e l l e s - c i p e u v e n t ê t r e r é d u i t e s si le c o n t i n g e n t a t t r i b u é à l ' a r -r o n d i s t e m e n l es t i n s u f f i s a n t .

Le labourage A la dynamite

L a d y n a m i t e a , e n A m é r i q u e , un e m -ploi q u e l ' o n p e u t q u a l i f i e r d e p a c i f i -q u e : e l le s e r t à l a b o u r e r la t e r r e . V o i c i d a n s q u e l l e s c i r c o n s t a n c e s u n f e r m i e r e u t l ' i d é e d ' e n u s e r a i n s i . Il a v a i t é p u i s é t o u s les m o y e n s d e l u t t e c o n t r e la s é -c h e r e s s e : il v o u l u t e s s a y e r de la d y n a -m i t e .

Il c r e u s a d a n s le sol u n c e r t a i n n o m -b r e d ' e x c a v a t i o n s , et y d é p o s a d e s c a r -t o u c h e s d e d y n a m i t e . L ' e x p l o s i o n r é d u i -sit e n p o u s s i è r e la c o u c h e d e t e r r e d u r -c i e p a r l e sole i l et b o u l e v e r s a le s o u s - s o l j u s q u ' à la c o u c h e h u m i d e . D é s o r m a i s , los r a c i n e s d e s p l a n t e s p u r e n t s ' e n f o n -c e r à u n e p r o f o n d e u r s u f f i s a n t e p o u r t r o u v e r l ' h u m i d i t é q u i l e u r é t a i t n é c e s -s a i r e p o u r s e d é v e l o p p e r . U n e r é g i o n q u i é t a i t à p e u p r é s s t é r i l e fut c o m p l è t e m e n t t r a n s f o r m é e et r é m u n é r a l a r g e m e n t les t r a v a u x d e a g r i c u l t e u r s .

L ' i n i t i a t i v e e u t d e s i m i t a t e u r s : il s e c r é a n n e p r o f e s s i o n , c e l l e d e d y n a m i -t e u r a g r i c o l e . Qu ' i l s ' a g i s s e d ' u n so l q u e la s é c h e r e s s e r e n d s t é r i l e , o u q u i s o u f f r e d e l ' e x c è s d ' h u m i d i t é , on fait a p p e l à l u i . S e s o f f i c e s s o n t é g a l e m e n t u t i l e s , q u a n d il s ' a g i t d e p l a n t e r d e s a r b r e s . T a n d i s q u e les e x c a v a t i o n s p r a t i q u é e s a u m o y e n d ' i n s t r u m e n t s p g r i c o l e s o n t d e s d i m e n s i o n s n é c e s s a i r e m e n t r e s t r e i n t e s e t d e s c ô t é s t a i l l é s à p i c q u i a r r ê t e n t le dé-v e l o p p e m e n t d e s r a c i n e s , u n e c a r t o u c h e d e d y n a m i t e r é d u i t le sol e n p o u s s i è r e à u n e p r o f o n d e u r d e d e n x m è t r e s , e t l ' a r b r e p l a n t é d a n s u n e t e r r e f r i a b l e , g r a n d i t d e u x fois p l u s v i t e q u e si le p r o -c é i é h a b i t u e l a v a i t é t é e m p l o y é .

La Revue Française Politique et Littéraire

LES SOURDS-MUETS E n 1 7 7 7 , l ' e m p e r e u r d ' A u t r i c h e J o s e p h

I I , a u c o u r s d u v o y a g e q u ' i l fit e u F r a n c e , v o u l u t v o i r l ' A b b à d e l ' E p é e , f o n d a t e u r d u p r e m i e r é t a b l i s s e m e n t d ' e n s e i g n e m e n t p o u r l e s s o u r d s - m u e t s . J o s e p h I I a s s i s t a à q u e l q u e s - u n e s d e s e s l e ç m s e t s o n a d m i r a t i o n fut te l le q u ' i l lui offrit u n e

i m p o r t a n t e a b b a y e d a n s s e s é t a t s . « S i r e , r é p o n d i t l ' A b b é d e l ' E p é e , j e s u i s d é j à v i e u x ; si v o t r e M a j e s t é veut d u b i e n a u x s l u r d s - m u e t s , c e n ' e s t p a s s u r m a t ê t e q u ' i l faut le p l a c e r : c ' e s t s u r l ' œ u v r e m ê m e . »

L e c o n g r è s d e s s o u r d s - m u e t s va s ' o u -v r i r p r o c h a i n e m e n t , à l ' o c c a s i o n d u b i -c e n t e n a i r e de l 'Abbé de l ' E p é e . Lz. Revue Française, t o u j o u r s s o u c i e u s e d e t e n i r s e s l e c t e u r s a u c o u r a n t de l ' a c t u a l i t é , c o n s a c r e p l u s i e u r s p a g e s à c e t t e i n s t i t u -t ion é m i n e n t e . D e t r è s n o m b r e u s e s i l l u s -t r a t i o n s — t o u t e s œ u v r e s d e s o u r d s -m u e t s , déta i l à n o t e r — a c c o m p a g n e n t le t e x t e t r è s d o c u m e n t é .

U n b e a u p o è m e : « N o t r e F r a n c e » , d ' A c h i l l e P a y s a n t , u n e i n s t r u c t i v e c o n f é -r e n c e de D j m . B e s s e s u r la t r è s a n c i e n n e A b b a y e d e C l u n y , s o n t é g a l e m e n t d e s p a g e s bien f r a n ç a i s e s .

Mais la s a i n e g a i e t é es t é g a l e m e n t f r a n -ç a i s e : le b o n p o è t e G a u t h i e r - F e r r i è r e s dit s p i r i t u e l l e m e n t la « P a r e s s e E s t i v a l e » . T o u r n e z la p a g e et v o u s p o u r r e z p a s s e r e o r e v u e « L e s R o c h e r s b i z a r r e s ( t r è s c u r i e u s e s g r a v u r e s ) . T r o i s p a g e s d e m u -¡•ique s u r u n e p o é s i e d u v i e u x p o è t e R o n s a r d , u n e c h r o n i q u e m u s i c a l e , les a c t u a l i t é s de la s e m a i n e , la « Vie l i t té -r a i r e « de F . R o z a c h è v e n t u n e n s e m b l e en v é r i t é t r è s c a p t i v a n t .

La Revue Française paraît chaque se-maine sur 32 pages. Un an : 10 fr. Le numéro : 25 centimes. — Etranger : un an, 13 fr. 50. Le numéro: 30 centimes. Rédac, lion et adminiistration : 17, rue Cassette-Paris. — Belgique : un an, 10 fr. Bureaux à Bruxelles, 6, rue d'Assaut (Bibliothèque choisie.)

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Paris Orsay Tours(dép) Langeais Port Boulet Varennea Saumur (a)

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Deux trains desservant toutes les et arrivent

PARIS ~ TOURS — SAUMUR — ANGERS -- NAWTKS

Rap. Expr. Expr. 1

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stations, partent de Touri à 1 h. à Saumur à 14 li. - 3 et 22 h. 40 .

1, et â 9 h. 1 du soir

-ÎANTKS — /INGKRS — SAUMUR — TOURS — PARIS

STITIONS Omn. Rap. Omn. Sxpr. Oma. Omn. Rap. Expr. Omn. Omn. Expr Expr. 1 Rap. 1 2 3 1 2 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 1 2 3 1 2 3 1 Í 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3

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V o p » r n o u ^ . M a i r e d e S a u m u r , p o u r l é g a l i i a t i o n d e la i i g o a t u r e d u G é n m B6UI 4t VÜU isSmu^ur. Í9i3.

Cirtijlé par i'imprtmeu^