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Année—№ 95 ABONNEMENTS Maina-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En deiiors des limitropiies: 22h60 INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames, Faits locaux, 2.75 2 fr. 2.50 Journal Politiqm et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers - F O N D É E ^ 1 S 4 1 PARAISSANT LE MERC:îp(EDI ET LE SAMEDI RÉDACTION & ÂDÎ^ÎN iSTRATlOi^ } 4. PLACE DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95 C/C/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 . DIRECTION; GIROUARI u RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adreâser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) TéL Richelieu 51-76 51-77 zlignesgroup. Samedi 26 Novembre 1938 LE NUMÉRO 2 0 C mes Les abonnements sont payables d'a- vance et racceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui On dira non! Dans le discours qu'il a pro- noncé ces temps derniers , le chancelier allemand a évoqué avec complaisance la série des succès obtenus par son gouver- nement dans l'ordre internatio- nal ; il a notamment rappelé l'an- nexion au Reich de l'Autriche tout entière et d'une portion du territoire tchécoslovaque. 11 a tenté, dit-il, d'obtenir ces résultats par voie de négocia- tions; mais comme ni l'Autriche, ni la Tchécoslovaquie ne consen- taient à jouer le rôle de décapi- tées par persuasion, le Führer a a iait intervenir la force du peu- ple allemand ». En d'autres termes , pour im- poser ses volontés dictatoriales, il n'a pas hésité à brandir sur le monde la menace effarante des luttes sanglantes. Bien entendu, dans ses homé- lies, le chancelier affirme la pu- reté de ses intentions pacifiques; il le fait avec la véhémence et l'insistance de ceux qui fardent habituellement la vérité. a Entre l'Angleterre, la France et nous, déclare-t-il avec bonho- mie, il ne reste plus qu'à nous mettre d'accord sur le retour de nos colonies ». Mais, si les négociations ne suffisent pas, « il ne faut pas s'é- tonner, dit en même temps le Führer,que nous assurions notre droit par une autre voie ». C'est une fois de plus le procé- dé d'intimidation traditionnelle- ment pratiqué par la vertueuse et pacifique Allemagne « i\lade in Germania » ! Voilà donc nettement et même brutalement posée la brûlante question du retour au Reich des colonies allemandes. Le problème est formulé dans la forme usitée par les bandits de grand chemin : la bourse ou la vie !... Mais, allons-nous abandonner les croix du Christ qui jalonnent là-bas les tombes de nos enfants tombés au Champ d'honneur pour l'indépendance, la prospé- rité et aussi la grandeur de la Patrie ? Consentirons-nous à livrer aux doctrines •d^"Fhîtléns"'me e f du racisme les âmes de ceux que nos missionnaires s'efforcent de ga- gner à la foi el à la morale civili- satrice de l'Evangile?... Et après l'abandon des colonies quoi encore ?... et encore ?... les tours de Notre-Dame?... Dans un de ses discours , le chancelier allemand , le grand pontife du racisme matérialiste, s'est écrié sans rire : « Nous remercions le Tout- Puissant d'avoir béni notre che- min dans le passé, et le prions qu'il le bénisse encore dans l'a- venir I » Sur ce chemin criminellement tracé par Thorn etWotan, ces faux dieux de la barbare et en- vahissante Germanie, l'Allema- gne trouvera demain la France chevaleresque et chrétienne, ar- demmentfattachée à l'intégrité de son empire, un et indivisible. Elle dira fièrement, une fois de plus, comme à Verdun : « On ne passe pas » !!! GÉNÉRAL DE CASTELNÂU. LA SITUATION Un grand effort a élé fait par les services d'} la rue de Rivoli pour que la Commission des finances de la Cliambre soit mise en mesure d'entreprendre l'examen du budget dans le plus bref délai. En six .iours, i5 fascicules sur 28 que comprendra au total le ¡irojet de budget, ont élé distribués; les aulros fascicules se- ront prêts d'ici peu de jours. Si une partie de l'opinion a eu tendance à ne considérer, dans les décrets-lois, que la parlie fiscale, il ne faut pas perdre de vue, souligne Le Capital, pourtant, que le plan de redressement économique et fi- nancier constitue un ensemble équilibré et qu'il devra être jugé, finalement, sur ses résultats. On peut déjà noter, dans cet ordre d'i- dées, que les rentrées de capitaux, qui avaient marqué, à la fin de la semaine dernière, un temps d'arrêt, pour des rai- sons sans doute étrangères à l'économie, ont repris lundi dernier à un rythme très satisfaisant. Plusieurs centaines de mil- liers de livres sterling avaient été rapatriées dans la matinée. * * La décision prise par M. Paul Reynaud, de faciliter le paiement rapide des dettes dq l'Etat et des collectivités, à l'égard de leurs fournisseurs, sera accueillie avec une grande satisfaction par les ayants droits. En effet, ceux-ci, pour les besoins- de leur trésorerie, rendue exsangue en raison du retard apporté au règlement de leurs fournitures, sont obligés d'emprunter, et le coût de l'argent, particulièrement élevé du fait des ponctions incessantes auxquel- les le Trésor procédait sur le marché des capitaux, amenuisait d'une façon constan- t'? les profits industriels, quand il ne les supprimait pas complètement. NOUVELLE^ EXÑRESS L'état de santé de sa Sainte^ Pie XI a donné quelques inquiétudes à \son entou- rage. Néaimioins, une légère atfiélioration s'est produite dans la journée d'évier. M. Albert Lebrun a inauguré hier le IC® Salon de l'Aviation, au Grand Palais. La C. G., T. a lancé l'ordre d'une grève générale de 2/1 heures pour mercredi pro- chain en signe de protestation ccmlre les décrets-lois. L'évacuation des usines occupées se pouf, suit à Paris au prix de violents incidents. De nombreux agents et gardes 'mobiles sont blessés ; 288 arrestations sont opérées au cours de l'évacuation des usines Re- nault. Dans le Nord, la grève se généralise dans ie? mines et la métallurgie. Par contre, à Rouen, on signale une nette reprise du travail. Dans lé nord-est des Elals-Unis, une tem- pête de neige et de grêle cause ta mort de 85 personnes et arrête tout trafic. unir Mniiüiimiiiinmin L'Alleiîiasid Colonisateur Les Allemands réclament, avec une insis- tance de jour en jour plus Apre, la. rétro- cession de leurs andiennes colonies. S'il faut en croire leur célèbre polémiste Gus- tave Freytag, ils étaient destinés à devenir (( le grand peuple colonisateur de la terre». Or, si l'on considère la façon dont ils ad- ministraient les colonies que leur enleva la victoire des Alliés, il faut bien avouer qu'ils n'en prenaient guère le chemin. .l'ai connu pendant la guerre un officier qui avait fait de longues explorations en Afrique et avait visité notamment la plus importante colonie de peuplement de l'Al- lemagne, celle du Sud-Ouest africain. (( Pour qui a vu les Allemands à l'œu- vre, me disait ce voyageur, ils sont le peu- ple le moins colonisateur qui soit au mon- de. Trafiquants, oui; colons, non. Ils n'ont cessé de réclamer des colonies dans lesquel- les ils pussent déverser le trop-plein de leur métropole. Or, ils avaient pour cela la colonie idéale, ce Sud-Ouest africain, pays sain, tempéré et fertile, propre à l'é- levage et à la culture. » Quand ils y arrivèrent, en i885, ce pays était à peine peuplé : cent-cinquante mille habitants tout au plus : Herreos, Bushmen, Holtentots. La situation était donc excel- lente pour les nouveaux venus, qui allaient pouvoir montrer leurs qualités colonisatri- ces, peupler un pays à peu près vide et développer leur activité h côté de cello des indigènes. )> Eh hein, non!... Les Allemands, loin de se conduire comme des colons qui ex- ploitent le sol, ainsi que faisaient les Boers dans le pays voisin, se présentèrent en maîtres et en trafiqxiants. Ils vendirent aux indigènes, à des prix exorbitants, leur camelote, les amenèrent à s'endetter el à leur céder ainsi leurs troupeaux presque pour rien. Quand ils les eurent ruiner, ils prétendirent les traiter en esclaves et les faire travailler pour eux. » Vous savez ce qui s'ensuivil. Les Iler- reros se révoltèrent. Pendant trois ans (igoS il 190G) ce fui une lutte effroyable. Les Allemands durent envoyer i^.ooo hojn- mes. Les deux tiers, de la population fu- rent massacrés; le dernier tiers, réduit à peu près en esclavage, fut mis sous la sur- veillance de fonctionnaires militaires. 11 fut interdit aux vaincus d'être propriétai- res; un séjour fut assigné à chacun d'eux; ils devaient même, le soir, rentrer chez eux à une heure fixe. » Voilà, conclut le voyageur, common I les Allemands colonisent... » Et, de fait, n'est-ce pas ainsi qu'ils ont (( colonisé » iiendant quatre ans le Nord de la France et de la Belgique, où les ha- bitants ont été traités par. eux comme de vulgaires Herreros ? ,Iean LECOQ. §§§ Le parler de France M. E'mile Lauyrière, professeur à l'Uni- versité de Paris, nous a donné, au retour d'un voyage d'études d'intéressants rensei- gnements sur l'usage de notre langue en Acadie ét en Louisiane, terres jadis fran- çaises. 11 s'agit non seulement de la survivance mais d'une véritable renaissance du lan- gage et de la pensée de l'ancienne patrie. P lest intéressant d'apprendre que les gouverr'cmenls canadien et américain fa- vorisent cet effort. Le gouv^erneur de la Louisiane , M. Lèche, a demandé au déparlement de l'ins- truction publique des Etats-Unis, d'ordon- ner l'enseignement du français dans toutes les écoles primaires de l'Etat qu'il admi- nistre. La mesure est appliquée depuis septem- bre dernier. Voilà qui nous change des ridicules exa- gérations du racisme. Les responsables de cet intelligent libé- ralisme savent fort bien que la France ((n'exigera» pas la restitution de ces con- trées habitées encore par les Fils de ses Fils. DERNIER MOT sur les accords de Munich Certains confrères qui prétendaient que l'intransigeance absolue eût été la meil- leure tactique en face de Hitler, pour ré- gler les problèmes des Sudètes, ont fait appel à l'opinion de chefs militaires favo- rables à leur thèse. A notre sens, les généraux du cadre de réserve, qui sont seuls dispensés du silen- ce, ne possédaient pas tous les éléments de ce dossier compliqué. Ils ne bénéficiaient donc pas d'une compétence absolue en la matière. D'ailleurs, si quelques-uns, pressés de livrer leur opinion, ont pu trancher en faveur de la résistance à tout prix, d'autres ont exprimé un avis diamétralement oppo- sé. Le général Duchêne, qui compte parmi les chefs les plus avisés du cadre de ré- serve, écrivait le i5 novembre dernier, dans Le Jour ces lignes qui résument le problè- me : (( L'Angleterre en pleine crise de ré- armement aérien, la France, avec une avia- tion nettement insuffisante et une année numériquement inférieure, n'ont pu parler aussi haut que certains, ignorants des réa- lités, le réclamaient. » De môme que, sur le champ de ba- taille, il faut savoir refuser le combat quand les circonstances ne sont pas favo- • rables, de même dans le domaine politi- que, — la déclaration de guerre étant un acte du Gouvernement approuvé par le Parlement, il faul se résigner à faire les concessions compatibles avec la dignilô nationale cl l'intérêt supérieur du pays, quand le moment n'est pas propice i)oiu- recourir à l'ultima ratio (pie constitue la force des armées.» Le général Weygand exprimait un -vis sinùlaire dans Le Journal du 11 Novembre: (( Qu'aucun autre parti ne fut possible, soit; le malheur esl que l'on ail été ré- duit à le prendre. Notre faiblesse a dû bais- ser pavillon devanl la force allemande. » 11 a])paraîl donc que si les accords do Municli ont élé une humiliation, la poli- tique du Front populaire nous avait mis dans l'impossibilité de l'éviter. Nous avons céder aussi paroe qu'à la faveur de l'agression allemande, Moscou préparait son attaque contre nos institu- tions. §§§ Noyaatâge Gommuniste Le Congrès de la Q. G. T. à Nantes a élé houleux. Le heurt s'est produit, vio- lent entre la tendance communiste cl lu tendance ex-confédérée. Les moscoutaires, gr.lce à un long et pa- lient travail, avaient réussi à noyaider le CcDgres el à confisquer la majorité à leur profit. Les grosses fédérations colonisées par eux avaient donné à ])lein : Chenn'nots, Métaux, Batimenl, 'Textiles, Produits (hi- miques. Cuirs et Peaux, Eclairage, .\gri- culture, Papiers, etc... Le mode de répré- sentation adopté avait d'ailleurs large- ment favorisé les communistes. Ceux-ci, au surplus, n'avaient pas hésité à écarter S. ITJS vergogne, là où ils avaient la majorité, 1(J système de la proportionnelle el à s'attri- buer tous les délégués. Aussi bien, de nombreux orateurs dé- noncèrent à Nantes les manœuvres Com- munistes et affirmèrent que la majorité avait été truquée. (( Le Congrès, — s'écria Froideval — n'a pas à nos yeux de valeur effective. » De son côté, Dumoulin affirma (pie le Congrès n'était (jue la représeidalion cari- caturale (sic) du mouvement syndical. Personne n'ose contester ces faits, pas même les communistes cl le bureau pro- posa im mode d'élection (( moins scanda- leux » (sic) pour lo prochain congrès. LE TIMBRE ANTITUBERCULEUX ((NET & PROPRE» N'ayez pas de regrets tardifs. N'attendez pas que la Campagne Nationale du Timbre Antituberculeux se termine pour l'acheter. Il n'est pas de dépense plus productive (jne celle consentie à la défense de In Snn- I Or, la vente du Timbre Antitubercu- leux proauil des millions qui seront em- ployés sur place, dans l'année même, moins pour la création ou l'aménagement de cure ou de ¡iréservation antitubercu- leuse, que pour aider au placement de ma- lades cl d'enfants, c'est-à-dire pour guérir el préserver. Les recettes du Timbre Anti- tvdjerculeux permettront d'envoyer l'en- fant menacé au bon air des champs. La c.nnpagne du Timbre Antituberculeux pro- pagera les salutaires notions de l'hygiène dans toute la France, la Métropole, ses Co- lonies el ses Pays de Protectorat. lin choisissant vos cadeaux de Noi'I et de Nouvel An, n'oubliez pas le plus im- portant car il servira aux malades, aux en- fants, au pays tout entier. Achetez et faites acheter autour de vous; le Timbre Antituberculeux) : (( NET ET PROPRE » Comité National de Défense contre la Tuberculose, 6C, Iwulevard Saint-Michel, Paris (C).

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Année—№ 95 ABONNEMENTS

Maina-et-Loire & Limitrophes

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

En deiiors des limitropiies: 22h60

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames, — Faits locaux, —

2.75 2 fr. 2.50

Journal Politiqm et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

- F O N D É E ^ 1 S 4 1 —

P A R A I S S A N T L E MERC:îp(EDI E T L E S A M E D I

RÉDACTION & ÂDÎ^ÎN iSTRATlOi^ } 4 . PLACE DU MARCHÉ-NOIR T é l é p h o n e : 1 - 9 5

C/C/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 . D I R E C T I O N ; G I R O U A R I u R I C H O U — P o u r l a P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e â s e r à l a Publicité A. C H I MOT,3 , r . d ' A m b o i s e (coin r.Richelieu) P A R I S ( 2 e ) TéL R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 zlignesgroup.

Samedi 26 Novembre 1938

LE NUMÉRO

2 0 C m e s

Les abonnements sont payables d'a-vance et racceptation de trois nu-méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui

On dira non! Dans le discours qu'il a pro-

noncé ces temps derniers , le chancelier allemand a évoqué avec complaisance la série des succès obtenus par son gouver-nement dans l'ordre internatio-nal ; il a notamment rappelé l'an-nexion au Reich de l'Autriche tout entière et d'une portion du territoire tchécoslovaque.

11 a tenté, dit-il, d'obtenir ces résultats par voie de négocia-tions; mais comme ni l'Autriche, ni la Tchécoslovaquie ne consen-taient à jouer le rôle de décapi-tées par persuasion, le Führer a a iait intervenir la force du peu-ple allemand ».

En d'autres termes , pour im-poser ses volontés dictatoriales, il n'a pas hésité à brandir sur le monde la menace effarante des luttes sanglantes.

Bien entendu, dans ses homé-lies, le chancelier affirme la pu-reté de ses intentions pacifiques; il le fait avec la véhémence et l'insistance de ceux qui fardent habituellement la vérité.

a Entre l'Angleterre, la France et nous, déclare-t-il avec bonho-mie, il ne reste plus qu'à nous mettre d'accord sur le retour de nos colonies ».

Mais, si les négociations ne suffisent pas, « il ne faut pas s'é-tonner, dit en même temps le Führer,que nous assurions notre droit par une autre voie ».

C'est une fois de plus le procé-dé d'intimidation traditionnelle-ment pratiqué par la vertueuse et pacifique Allemagne « i\lade in Germania » !

Voilà donc nettement et même brutalement posée la brûlante question du retour au Reich des colonies allemandes.

Le problème est formulé dans la forme usitée par les bandits de grand chemin : la bourse ou la vie !...

Mais, allons-nous abandonner les croix du Christ qui jalonnent là-bas les tombes de nos enfants tombés au Champ d'honneur pour l'indépendance, la prospé-rité et aussi la grandeur de la Patrie ?

Consentirons-nous à livrer aux

doctrines •d^"Fhîtléns"'me e f du racisme les âmes de ceux que nos missionnaires s'efforcent de ga-gner à la foi el à la morale civili-satrice de l'Evangile?...

Et après l'abandon des colonies quoi encore ?... et encore ?... les tours de Notre-Dame?...

Dans un de ses discours , le chancelier allemand , le grand pontife du racisme matérialiste, s'est écrié sans rire :

« Nous remercions le Tout-Puissant d'avoir béni notre che-min dans le passé, et le prions qu'il le bénisse encore dans l'a-venir I »

Sur ce chemin criminellement tracé par Thorn e t W o t a n , ces faux dieux de la barbare et en-vahissante Germanie, l'Allema-gne trouvera demain la France chevaleresque et chrétienne, ar-demmentfattachée à l'intégrité de son empire, un et indivisible.

Elle dira fièrement, une fois de plus, comme à Verdun : « On ne passe pas » !!!

G É N É R A L D E C A S T E L N Â U .

LA SITUATION Un grand effort a élé fait par les services

d'} la rue de Rivoli pour que la Commission des finances de la Cliambre soit mise en mesure d'entreprendre l 'examen du budget dans le plus bref délai.

En six .iours, i5 fascicules sur 28 que comprendra au total le ¡irojet de budget, ont élé distribués; les aulros fascicules se-ront prêts d'ici peu de jours.

Si une partie de l 'opinion a eu tendance à ne considérer, dans les décrets-lois, que la parlie fiscale, il ne faut pas perdre de vue, souligne Le Capital, pourtant, que le plan de redressement économique et fi-nancier constitue un ensemble équilibré et qu'i l devra être jugé, finalement, sur ses résultats.

On peut déjà noter, dans cet ordre d'i-dées, que les rentrées de capitaux, qui avaient marqué, à la fin de la semaine dernière, un temps d'arrêt, pour des rai-sons sans doute étrangères à l'économie, ont repris lundi dernier à un rythme très satisfaisant. Plusieurs centaines de mil-liers de livres sterling avaient été rapatriées dans la matinée.

* *

La décision prise par M. Paul Reynaud, de faciliter le paiement rapide des dettes dq l 'Etat et des collectivités, à l'égard de leurs fournisseurs, sera accueillie avec une grande satisfaction par les ayants droits.

En effet, ceux-ci, pour les besoins- de leur trésorerie, rendue exsangue en raison du retard apporté au règlement de leurs fournitures, sont obligés d'emprunter, et le coût de l 'argent, particulièrement élevé du fait des ponctions incessantes auxquel-les le Trésor procédait sur le marché des capitaux, amenuisait d'une façon constan-t'? les profits industriels, quand il ne les supprimait pas complètement.

NOUVELLE^ EXÑRESS

L'état de santé de sa Sainte^ Pie XI a donné quelques inquiétudes à \son entou-rage. Néaimioins, une légère atfiélioration s'est produite dans la journée d'évier.

M. Albert Lebrun a inauguré hier le IC® Salon de l'Aviation, au Grand Palais.

La C. G., T. a lancé l'ordre d'une grève générale de 2/1 heures pour mercredi pro-chain en signe de protestation ccmlre les décrets-lois.

L'évacuation des usines occupées se pouf, suit à Paris au prix de violents incidents. De nombreux agents et gardes 'mobiles sont blessés ; 288 arrestations sont opérées au cours de l'évacuation des usines Re-nault.

Dans le Nord, la grève se généralise dans ie? mines et la métallurgie. Par contre, à Rouen, on signale une nette reprise du travail.

Dans lé nord-est des Elals-Unis, une tem-pête de neige et de grêle cause ta mort de 85 personnes et arrête tout trafic.

u n i r M n i i ü i i m i i i i n m i n

L'Al le i î ias id C o l o n i s a t e u r

Les Allemands réclament, avec une insis-tance de jour en jour plus Apre, la. rétro-cession de leurs andiennes colonies. S'il faut en croire leur célèbre polémiste Gus-tave Freytag, ils étaient destinés à devenir (( le grand peuple colonisateur de la terre». Or, si l 'on considère la façon dont ils ad-ministraient les colonies que leur enleva la victoire des Alliés, il faut bien avouer qu'ils n 'en prenaient guère le chemin.

.l 'ai connu pendant la guerre un officier qui avait fait de longues explorations en Afrique et avait visité notamment la plus importante colonie de peuplement de l'Al-lemagne, celle du Sud-Ouest africain.

(( Pour qui a vu les Allemands à l 'œu-vre, me disait ce voyageur, ils sont le peu-ple le moins colonisateur qui soit au mon-de. Trafiquants, oui; colons, non. Ils n 'ont cessé de réclamer des colonies dans lesquel-les ils pussent déverser le trop-plein de leur métropole. Or, ils avaient pour cela la colonie idéale, ce Sud-Ouest africain, pays sain, tempéré et fertile, propre à l 'é-levage et à la culture.

» Quand ils y arrivèrent, en i885, ce pays était à peine peuplé : cent-cinquante mille habitants tout au plus : Herreos, Bushmen, Holtentots. La situation était donc excel-lente pour les nouveaux venus, qui allaient pouvoir montrer leurs qualités colonisatri-ces, peupler un pays à peu près vide et développer leur activité h côté de cello des indigènes.

)> Eh hein, non! . . . Les Allemands, loin de se conduire comme des colons qui ex-ploitent le sol, ainsi que faisaient les Boers dans le pays voisin, se présentèrent en maîtres et en trafiqxiants. Ils vendirent aux indigènes, à des prix exorbitants, leur camelote, les amenèrent à s'endetter e l à leur céder ainsi leurs troupeaux presque pour rien. Quand ils les eurent ruiner, ils prétendirent les traiter en esclaves et les faire travailler pour eux.

» Vous savez ce qui s'ensuivil. Les Iler-reros se révoltèrent. Pendant trois ans

(igoS il 190G) ce fui une lutte effroyable. Les Allemands durent envoyer i^.ooo hojn-mes. Les deux tiers, de la population fu-rent massacrés; le dernier tiers, réduit à peu près en esclavage, fut mis sous la sur-veillance de fonctionnaires militaires. 11 fut interdit aux vaincus d'être propriétai-res; un séjour fut assigné à chacun d'eux; ils devaient même, le soir, rentrer chez eux à une heure fixe.

» Voilà, conclut le voyageur, common I les Allemands colonisent... »

Et, de fait, n'est-ce pas ainsi qu'ils ont (( colonisé » iiendant quatre ans le Nord de la France et de la Belgique, où les ha-bitants ont été traités par. eux comme de vulgaires Herreros ?

,Iean LECOQ. §§§

Le par le r de France

M. E'mile Lauyrière, professeur à l'Uni-versité de Paris, nous a donné, au retour d'un voyage d'études d'intéressants rensei-gnements sur l'usage de notre langue en Acadie ét en Louisiane, terres jadis fran-çaises.

11 s'agit non seulement de la survivance mais d'une véritable renaissance du lan-gage et de la pensée de l 'ancienne patrie.

P lest intéressant d'apprendre que les gouverr'cmenls canadien et américain fa-vorisent cet effort.

Le gouv^erneur de la Louisiane , M . Lèche, a demandé au déparlement de l'ins-truction publique des Etats-Unis, d'ordon-ner l 'enseignement du français dans toutes les écoles primaires de l 'Etat qu' i l admi-nistre.

La mesure est appliquée depuis septem-bre dernier.

Voilà qui nous change des ridicules exa-gérations du racisme.

Les responsables de cet intelligent libé-ralisme savent fort bien que la France ( (n 'exigera» pas la restitution de ces con-trées habitées encore par les Fils de ses Fils.

DERNIER MOT sur les accords de Munich

Certains confrères qui prétendaient que l ' intransigeance absolue eût été la meil-leure tactique en face de Hitler, pour ré-gler les problèmes des Sudètes, ont fait appel à l 'opinion de chefs militaires favo-rables à leur thèse.

A notre sens, les généraux du cadre de réserve, qui sont seuls dispensés du silen-ce, ne possédaient pas tous les éléments de ce dossier compliqué. Ils ne bénéficiaient donc pas d'une compétence absolue en la matière.

D'ailleurs, si quelques-uns, pressés de livrer leur opinion, ont pu trancher en faveur de la résistance à tout prix, d'autres ont exprimé un avis diamétralement oppo-sé.

Le général Duchêne, qui compte parmi les chefs les plus avisés du cadre de ré-serve, écrivait le i5 novembre dernier, dans Le Jour ces lignes qui résument le problè-me : (( L'Angleterre en pleine crise de ré-armement aérien, la France, avec une avia-tion nettement insuffisante et une année numériquement inférieure, n 'ont pu parler aussi haut que certains, ignorants des réa-lités, le réclamaient.

» De môme que, sur le champ de ba-taille, il faut savoir refuser le combat quand les circonstances ne sont pas favo-

• rables, de même dans le domaine politi-que, — la déclaration de guerre étant un acte du Gouvernement approuvé par le Parlement, — il faul se résigner à faire

les concessions compatibles avec la dignilô nationale cl l ' intérêt supérieur du pays, quand le moment n'est pas propice i)oiu-recourir à l 'ultima ratio (pie constitue la force des armées.»

Le général Weygand exprimait un -vis sinùlaire dans Le Journal du 11 Novembre: (( Qu'aucun autre parti ne fut possible, soit; le malheur esl que l'on ail été ré-duit à le prendre. Notre faiblesse a dû bais-ser pavillon devanl la force allemande. »

11 a])paraîl donc que si les accords do Municli ont élé une humiliation, la poli-tique du Front populaire nous avait mis dans l'impossibilité de l'éviter.

Nous avons dû céder aussi paroe qu'à la faveur de l'agression allemande, Moscou préparait son attaque contre nos institu-tions.

§§§

Noyaatâge Gommuniste Le Congrès de la Q. G. T. à Nantes a

élé houleux. Le heurt s 'est produit, vio-lent entre la tendance communiste cl lu tendance ex-confédérée.

Les moscoutaires, gr.lce à u n long et pa-lient travail, avaient réussi à noyaider le CcDgres el à confisquer la majorité à leur profit. Les grosses fédérations colonisées par eux avaient donné à ])lein : Chenn'nots, Métaux, Batimenl, 'Textiles, Produits (hi-miques. Cuirs et Peaux, Eclairage, .\gri-culture, Papiers, etc.. . Le mode de répré-sentation adopté avait d'ailleurs large-ment favorisé les communistes. Ceux-ci, au surplus, n'avaient pas hésité à écarter S.ITJS vergogne, là où ils avaient la majorité, 1(J système de la proportionnelle el à s 'attri-buer tous les délégués.

Aussi bien, de nombreux orateurs dé-noncèrent à Nantes les manœuvres Com-munistes et affirmèrent que la majorité avait été truquée.

(( Le Congrès, — s'écria Froideval — n'a pas à nos yeux de valeur effective. »

De son côté, Dumoulin affirma (pie le Congrès n'était (jue la représeidalion cari-caturale (sic) du mouvement syndical. Personne n'ose contester ces faits, pas même les communistes c l le bureau pro-posa im mode d'élection (( moins scanda-leux » (sic) pour lo prochain congrès.

LE TIMBRE ANTITUBERCULEUX ((NET & PROPRE»

N'ayez pas de regrets tardifs. N'attendez pas que la Campagne Nationale du Timbre Antituberculeux se termine pour l'acheter.

Il n'est pas de dépense plus productive (jne celle consentie à la défense de In Snn-lé I Or, la vente du Timbre Antitubercu-leux proauil des millions qui seront em-ployés sur place, dans l 'année même, moins pour la création ou l 'aménagement de cure ou de ¡iréservation antitubercu-leuse, que pour aider au placement de ma-lades cl d'enfants, c'est-à-dire pour guérir el préserver. Les recettes du Timbre Anti-tvdjerculeux permettront d'envoyer l 'en-fant menacé au bon air des champs. La c.nnpagne du Timbre Antituberculeux pro-pagera les salutaires notions de l 'hygiène dans toute la France, la Métropole, ses Co-lonies el ses Pays de Protectorat.

lin choisissant vos cadeaux de Noi'I et de Nouvel An, n'oubliez pas le plus im-portant car il servira aux malades, aux en-fants, au pays tout entier.

Achetez et faites acheter autour de vous; le Timbre Antituberculeux) :

(( NET ET PROPRE » Comité National de Défense contre la

Tuberculose, 6C, Iwulevard Saint-Michel, Paris (C) .

ГЛСТЩЬЕ ABSURDE

Pour manifester contre les décrets-lois, les syndicats communistes ordonnent de nouvelles occupations d'usines, et la C. G. T. tnenasce d'une grève générale.

On peut ne ¡¡as ùtre partisan des décrets-lois, mais quelbe absurde politique que celle qui consiste à arrêter le trcwail et à fomenter l'émeule.

On voudrait rendre les mesures prises par le gouvernement Daladier-Reynaud sympathiques à bien des gens qui ne les digèrent, pas, mais qui sont cependant iies amis de l'ordre, qu'on ne ferait pas mieux que ces éternels agents provocateurs du bolchcniisme. interinatioiial.

§s§ CO.KSEIL DES MINISTRES

Les ministres se sont réunis en. conseil, à l'Elysée, sous ((a présidence de M. Albert Lebrun.

M. Georges Bonnet, miinstre des Affaires étrangères, a fait un exposé sur ¡(a situation extérieure, noldmment à propos du voyage des hommes d'état britanniques à Paris.

A l'issue du Conseil, M. Daladier, Prési-dent du Conseil, s'est entretenu QRiec M. Georges Bonniit^ ministre des Affaires é-trangères et M. Alexis Léger, secrétaire gé-néral du. Quai d'Orsay.

§§§ NOS HOTES BRITANNIQUES

Communiqué officiel

La visite à Paris du. premier ministre britannique et du secrétaire d'Etat a.ux Affaires étrangères a fourni aux ministres français l'occasion d'un échange de vues avec leurs collègues brita.nniciues sur les princi[mles questions présentant un intérêt commun, pour les d'eux pays, y compris celle qui concernent la défense nationale, aussi bien que l'action diplomatique.

Les discussions qui ont eu lieu ont fa.il res.torlJr, une fois de plus, l'identité com-plète de conception dans l'orientation gé-nérale de la politique dcs deux pays, ins-pirée par le même souci du maintien et de la consolklation de la paix.

§§§ LE TAUX DE L'ESCOMPTE

A 2 J/2 % La Banque de Erance a abaissé te faux

de son escompte de 3 à 2 J %.

Le taux de 3 % était pratiqu'è depuis le 27 septembre, c'est donc dans une atm.a'^-phère de tension internationale çxu'avail eu lieu la précédente modification du taux, qui était passé, dlprs de 2 J à 3 %.

L'AMBASSADEUR DU REICH A WASHINGTON

RENTRÉ EN ALLEMAGNE

M. Dieekhoff, ambassadeur du Reich à Washington, s'est embarqué jeudi pour l'Allemagne à bord du paquebot Hansa.

L'ambassadeur, qui ne devait partir que vendi-edi à bord de i 'Bnropa, a donc avancé son départ, peut-être pour éviter des matnfeslations hostiles.

DECRETS-LOIS

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N« 15 — 26 Novamlire

1

JJU ï PASSE... de M. RAFAÜL S A L L I N

La Conmiission des Finances a rejeté par 20 voix contre 9 une motion condamnant les décrets-lois et proposée par les soçialo-communistes.

§§§-LA VIE ECONOMIQUE

Pour la semaine du 6 au 12 novembre, l'indice des prix de gros passe de G19 à G23, celui des denrées alimentaires est en baisse légère, à 631 contre C35.

En claie du 12 novembre, par rap-port à la semaine correspondante de l'an dernier, le nombre des chômeurs a aug-menté de 38.713.

M. VON RIBBENTROP A PARIS

On apprend de bonne source que M. von Ribbentrop, iMrtirait de Berlin le 28 no-vembre courant pour Paris. Son séjour sera de courte durée.

Le ministre des Affaires étrangères ren-trerait immédiatement ensuite à Munich pour faire son rapport au chancelier Hitler. §§§

REQUISITION DU CHEMIN DE FER MINIER D'ANZIN

Par suite du mouvement de grève qui s'est ébauché dans la région d'Anzin cl qui n'a, d'aiÜeurs, aucun caractère corpo-ratif, he chemin de fer minier d'Anzin, de Semain à la frontière belge, s'est trouvé arrêté en co qui concerne les tra.nsports de marchandises.

Cet arrêt étant de jia.ture à pa.ralyser l'ex-ploitation minière en empêcha.nt l'évacuat-tion du charbon- accumulé sur le carreau, le minisire des Travaux publics a provoqué la signature d'un décret de réquisition dans le contre-scing du ministre de la Défense Nationale et de la Guerre.

(SUITB)

— E l brusquement, deux grosses larmes de joie lîtrillent îi ses yeux c l coulent; d' im geste brusque de sa main valide, il les écra-se contre sa joue, tandis que le J?èxe Le Guen, tout heureux et légèrement ému, accroche à sa poitrine la médaille militaire et hù donne l'accolade traditionnelle.

Lo clairon sonne la Marseillaise que les deux lambours accompagnent do Icms ra-ta-plan saccadés. Pauvre nuisiciue, mais cond)ien prenante dans ce coin du désert, si loin de la Erance.

Tk'rnard se revoit à Saint-Cyr, lors des revues par l 'Elal-Major ! Quel contraste et cependant jamais jusqu'à ce jour il n 'a senti el compris la véritable beauté de cet hymne e l de sa puissance évocatrice, ja-mais jusqu'à ce moment il n 'a réalisé la grandeur de son devoir et la sublimité de sa mission.

Le Père lo Guen avait prévu le couronne-ment de celle petite fCle el maintenant, assis tous deux en face d'un excellent re-pas, Bernard, plus calme, s'empresse de remercier son ami.

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CINÉMA-FAMILIAL Salle des Fêtes de l'Institution St-Louis

Demain dimanche, à 16 heures avec Freddie Bartholomew

Une œuvre de l ' importance de Little Women

Le Petit LORD FAUNTLEROY * » «

En première partie : Deux grands documentaires inédits :

Vin du Bonheur Vie privée des Hirondelles demer

— J e suis sûr que vous y êtes pour quel-que chose, là-dedans, mon Père !

— O h ! vous le méritez bien, l ieutenantI répond le missionnaire, éludant la ques-tion de Bernard.

— C'esl papa qui va être heureux! dit Bernard.

— Et Mademoiselle Geneviève aussi l ajoute d'un air mal in le Plère le Guen.

Bernard rougit à cette allusion directe. — Rassurez-vous, mon cher ami pour-

suit le Père Le Guen, j ' a i surpris sans le vouloir votre secret durant les heures pas-sées à voire chevet : dans votre délire il vous arrivait, fréquemment do murmurer ce nom. Mais peut-être avez-vous une pré-dilection particulière pour la patronne de Paris, continue-t-il, moqueur.

— E h bien, voilà mon secret, répond Bernard : l 'absence autour de mon enfan-ce de celte présence tendre el affectueuse que doit être celle d 'une mère, .laniais, jus-qu'à présent, je n 'en avais saisi l ' impor-tance capitale; j ' a i toujours vécu avec des garçons d'abord, puis à Saint-Qyr et enfin ici dans ce bled. Cette privation de ten-

i dresse féminine, c'est-à-dire maternelle, ne me pesait pas : ne l 'ayant jamais goûtée —• je n 'a i jamais connu ma mère —• je ne pouvais en apprécier le charme indéfinis-sable. El combien de foi n 'a i - je pas plaisan, té les canuirades qui tenaient à cœur de faire telle ou telle chose parce que cela ferait plaisir à leur mère.

« E t cependant, en me remémorant mes souvenirs d'enfance — cette existence so-

СнношрЕ LOCALE ET RÉGIONALE

F Ê T E S R E L I G I E U S E S LA SAIKTE-CEQLE

N.-D. DE .LA VISITATION

La chorale paroisfiale célébrera solennel-lement sa patronne sainte Cécile, diman-che prochain, à la jrand'niesse, à lo heu-res.

Elle exécutera le p-ogramme suivant : Kyrie grégorien ¿e la messe II. Sanetus el Benedictus de Gretchaninoff,

célèbre compositeur AjU'ès l 'élévation Agnus Dei grégoi

moderne. Ave verum (Mozart),

en de la messe II . Cantate en l 'honheur de tous les saints,

de Schultz.

— : § § § :

U n e p a s s i o n n a n t e é n i g m e 0

Nous rappe/ons que c 'est lundi prochain, à la salle dés fêtes de l ' Inst i tul ion Saint-Louis, que M. Gérard Cordonnier, ingé-nieur, fera une conférence avec projections sur l 'étude scientifique du Linceul de Tu-r in . S'agit-il d'une véritable photographie dv Christ ? Son exposé clair et précis, doit permettre à chaque auditeur de se faire une opinion sur cette passionnante énigme.

^ §§§-

CROIX-ROUGE FRANÇAISE S. S. B. M.j — A. D. F. — U. F. F.

Cours d'Infirmières Nous rappelons que la séance d'ouverture

des cours d'iniirmières déjà annoncés, au-ra lieu le Mardi 29 Novembre courant, à iG h. 3o, siège de la Société de Secours aux Blessés Militaires^ G, rue Lecoy^ sous la présidence de M. le colonel de Chaise-marl in , médecin-chef de la Place de Sau-m u r .

Les adhésions seront reçues jusqu 'à cet-te date, par l 'une ou l 'autre dres trois So-ciétés de la Croix-Rouge, savoir : 1° pour la Société de Secours aux Blessés militaires: chez Mme Guignard, présidente, 2G, rue Gambelta ou au siège' social, rue Lecoy ; 2° pour l'Association des Dames fran,çaises, chez Mme Fricotolle, présidente, château de Marson ou au siège de la Société, 33, rue Dacier ; 3° pour l 'Union des Femmes de France, chez Mme Lamy-Outhier, prési-dente, 20, rue Ciiîndrière.

§§§

A L'ECOLE DE CAVALERIE MUTATIONS

MEDECiiNS MILITAI^ŒS Médecine Militaire

Le médecin-capitaine Retat LVP, chirur-gien des hôpitaux militaires de l 'Ecole de Saumur est affecté à l 'hôpital mil i taire Laveran Cbnstantine (SCE).

Le médecin-capitaine Turin NMD, chi-rurgien e t spécialiste des hôpitaux militai-res de l 'hôpital militaire d ' instruct ion du Val-de-Grâce, Paris, est affecté à l 'Ecole de Saumur.

l i laire du bled favorise ces reloure en ar-rière —• il émerge de mes souvenirs deux visages féminins c l j 'en apprécie vingt ans après la douceur : celui d 'une jeune fem-me, Mme Fauriel, qui durant la guerre, s'occupa de moi — mon père, blessé gra-vement à Morhange, m'avait confié à son ami Fauriel — et l 'autre, c 'est u n petit minois frais et rose de fillette, aux bbu-cles blondes, avec qui je jouait aux Tuile-ries et qui sa-Vait m e dérider quand je boudais ou m e faire r ire quand un bobo ou une chute m e faisaient verser de gros-ses larmes. Celle petite fille, vous le de-vinez, c 'est Geneviève Fauriel.

« A sixi ans, mon père de retour et ne pouvant s'occuper de moi, ce fut le collè-ge et j e l'avoue, l 'oubli de ma petite amie à qui j 'avais pourtant juré de ne jamais l 'oublier : serment d'enfant. . . serment d ' u n jour 1

(( Or, cette année, par hasard, mon père a rencontré Fauriel à une soirée chez des amis communs. Lui aussi, j ' imagine, s'est plu à revivre les souvenirs de sa jeunes-se — Fauriel et lui étaient inséparables à cette époque — car depuis ils se sont vus très souvent et actuellement ils passent en-semble leurs vacances en Bretagne.

« Dans ses lettres, mon père m e parle souvent de Geneviève et du fond de ma mémoire, peu à peu s'est ravivée l ' ima-ge de ce petit minois gracieux qui en-chanta mon enfance et que le temps avait peu à peu estompé.

« Ce souvenir, voyez-vous, mon Père,

FOURNEAU ÉCONOMIQUE de la Miséricorde

Le fourneau économique fonctionnera comme tous les ans, les trois mois d'hiver, à partir du jeudi i"'' décembre, tous les jours, sauf le dimanche, de 11 heures à midi et de 17 h. 3o à 18 h. 3o ; portion : o fr. 75.

AU PALAIS INSTALLATION DE M. LAMBERT,

Juge suppléant Le tribunal siégea jeudi en audience so-

lennelle pour l ' inslal lal ion de M. Joseph Lambert , avocat stagiaire à Lyon, n o m m é par décret du 3o octobre dernier en qua-lité de juge sup])léanl ijrès le tr ibunal de première instance de Saumur .

M. Ancelin, Procureur de la République donne acte de la nominat ion e l M. Baudry, greffier en chef, l i t les divers décrets.

M. le Président Callay déclare recevoir et prendre acte et installe M. Lambert dans ses fonctions.

Le nouveau juge prend alors possession de son siège. Et l 'audience solennelle est levée.

E l e c t i o n s P r u d ' h o m m a l e s

Une élection complémentaire pour la deu-xième catégorie des patrons de l ' Industrie , aura lieu demain dimanche 27 courant.

Le scrutin sera ouvert, salle de la Jus-tice de Paix, de 10 à 16 heures.

Candidat : M. Fernand Ménard, cons-tructeur en cycles.

La majorité relative suffira, quel que soit le norn'l>re des suffrages.

-§§§-

AVIS DE LA MAIRIE

La sous-commission de l 'électricité se réunira le lundi 28 courant, à iG heures, pour l 'audition de M. Lazard, sur la ré-vision du traité avec la Compagnie élec-irique.

•-•-• AVIS D'ADJUDICATION

CHAMBRE DE COMMERCE OUVERTURE DES BANQUES

La Cliambre de Commerce informe ses ressortissants que depuis lundi dernier 21

novembre courant, toutes les Banques do la Place de Saumur sont ouvertes l 'après-midi du lundi, la semaine anglaise étant désormais applicable aux établissements bancaires.

^ §§§-MUSIQUE MUNICIPALE

DE SAUMUH

Emprunt municipal de un million

Il sera procédé au tirage d'amortisse-m e n t de cent obligations de cet emprunt le jeudi i®'' décembre prochain, à 11 heures à la Mairie et au tirage d'amortissement du vingt-sept obligations de l ' e m p r u n t de 800.000 francs.

COMMISSIONS MUNICIPALES

Entretien des bâtiments communaux en ig3g

L'adjudication des travaux d'entretien aura lieu le samedi 3 décembre ,à i4 h. 3o, dans la salle des adjudications, à l'Hôtel de Ville.

LeB entrepreneurs iïitéressés pouront consulter cahier des charges et bordereaux des prix, au bureau de l 'architecte-voyer, tous les jours ouvrables, de 9 heures à 11 heures et de i4 heures à 17 heures.

m'es t très doux e t il m'est d 'un grand se-cours; car, seul dans ce coin perdu, res-sentant terriblement ce m a n q u e do ten-dresse, je m e suis laissé aller à endormir mon cœur en le berçant d 'un espoir fou : celui de revoir Geneviève et de l 'épou-ser ».

•—• E t ce seraH très bien, et o'ést chose fort réalisable, répond le missionnaire. J ' a i l ' impression que votne blessure est provi-dentielle puisqu'elle vous permet de ren-trer en France, d'y passer quelques mois et alors jouer votre chance. Vous connais-sez l 'adage : la chance sourit aux auda-cieux. D'ailleurs, d'après la confession que vous venez de m e faire, je juge q u ' i l est bon pour vous de vous marier, car votre cœur trop sevré de tendresse, réclame. Croyez-moi : il faut dans la vie porter e n soi un grand amour, ce n 'es t que comme cela qu'on fait œuvre utile. J e prierai pour vous durant votre absence et je se-rai heiireux si vous voulez bien, me re-gardant comme votre ami, m e faire part de la réussite de vos projets.

— Et maintenant , vive la joie ! Il faut être joyeux toujours I J e bois à votre prompt rétablissement et à la santé de Ma-demoiselle Geneviève 1 »

Bernard tout réconforté par les paroles du Père Le Guen, sourit et lève son verre.

Le lendemain matin, l 'automobile qui fait le service entre In-Salah et Alger em-portait Bernard. Il partait cette fois, non pas à la poursuite des pillards ou à la con-quête d 'une médaille militaire, mais à la

Nous rappelons que c 'est ce soir samedi que la Musique Municipale olfrira à ses membres honoraires son bal annuel de la Sainte-Cécile, dans la salle du foyer du théâtre qui recevra une décoration de cir-constance.

Un orchestre de choix, composé de hui t musiciens, entraînera les couples Jusqu 'à une heure avancée de la nui t .

Les Jardiniers du Chardonnet Les membres sont priés d'assister à la

réunion générale qui aura lieu le dimanche 27, au café Girard, rue des Ecuries , ' à 9

heures précises. Présence de tous les m e m b r e s indispen-

sable. §§§

CONFÉRENCE On nous signale pour demain dimanche

une conférence, à i5 heures, dans les sa-lons de l 'Hôtel de Londres, par M. Michel Christian, sur : Philosophie politifiue des événements actuels.

AUX HOSPICES Tirage du i5 novembre igSS de 42 obli-

gations remboursables de l ' e m p r u n t de 200.000 francs.

0 9 27 29 85 9G 107 124 i32 i38 1^2 i55 iGi 173 182 200 2 1 1 2 I 6 222 227

282 233 249 264 269 279 3oo 3x4 324 359 364 388 39G 4 i 4 4 i 8 407 468 477 479 483 485 488

§§§

SYNDICATS CHRETIENS DE L'OUEST SECTION DE SAU.MUR

Le nouveau bureau et le Conseil d 'admi-nistration de l 'Union se sont réunis le 18 novembre courant.

La création de nouveaux syndicats a été envisagée, ainsi que là question « forma-tion ».

La liste des commerçants accordant une ristourne aux syndiqués chrét iens sera prochainement distribuée aux membres des divers syndicats.

§§§

AMICALE DES VOYAGEURS &

REPRÉSENTANTS DE COMMERCE

Tous les voyageurs, syndiqués ou non, sont priés d'assister à la réunion profes-sionnelle pour les voyageurs et représen-tants de commerce qui aura lieu le 4 dé-cembre prochain, à 10 heures, au Café des Arts, sous la présidence de M. Vineaut, se-crétaire généi'al de la Fédération Nationale

poursuite de son bonheur et à la comiuête d 'un cœur.

Assis sur la terrasse qui domine la mer, Hubert Fauconnier attend ses amis encore dans leur chambre : il revit cette journée qu ' i l vient de passer avec Geneviève et son père; pour la centième fois, il suppute ses chances; le doute s ' insinue dans son es-prit .

(( Si, après tout, Geneviève ne m'ai^nait pas i Si la gentillesse affectueuse n'était que le fait d ' u n e franche amitié et rien autre .i> Si ses prévenances, ses attentions à mon égard n'étaient que les marques d 'une politesse respectueuse que seule la différence d'âge existant entre elle et moi motive ? »

Tous les amoureux ont connu ces heu-res douloureuses, cette série sans fin de si, qui déconcertent et souvent paralysent au point de rendre celui qui traverse cette crise nerveux et faci lement irritable. Cet état explique la joie profonde que ressent l 'amoureux homme ou femme, lorsque l 'être aimé lui sourit , lui parle, car ce sourire, celte parole, manifestations en soi banales et qui échappent le plus souvent aux personnes présentes, sont pour lui in-f iniment précieuses, car l 'amoureux les in-terprète comme u n démenti opposé au doute qui le lorlure, il tes considère com-me un gage, une promesse : ce sourire, cette parole, sont pour lui des parcelles de ce bonheur qui passe et son âme assoiffée s'y étanche. (à suivre).

et de M® Prée, avocat-conseil du Syndicat des voyageurs et représentants de cominer- ! ce.

Il y sera traité de toutes les questions intéressantes pour l'avenir des voyageurs et représentants de commerce.

Un méconnu: Le cinéma

P A T l l U N A G E S A I N T - F K A N Ç O I S - D E - S A L E S

DE LA VISITATION TOUT LE MONDE' EN PARLE

DiVNS LE QUAIITI.ER Au Patronage Saint-Fran|Gois de Sales,

25, rue Paul-Bert, les 27 Novembre et 4 Décembie, en matinée, à i5 heures, et le 3o Novembre, en soirée, à 20 heures.

Une lùèce, un sujet passionnant, qui doit intéresser tout le monde, u Les Pau-

Le cinéma en Irrs peu de lemj)s a con-quis une ])lace préjwndérante dans la vie moderne. 11 le lit avec tant d'aisance ou ljlut6t de iatililé que seul le monde scintil-lant qui gravite autour de lui attire les regards et provoque des conversations d ailleurs nombreuses.

Mais bien rares sont les vues profondes à son .égard.

Le fumeur qui régulièrement lire de sa poche une cigarette ne se demande bien-tôt plus quel plaisir exact il éprouve et, à plus forte raison, il ne cherche pas à savoir comment pousse le tabac.

Pour l'habitué du cinéma il en est pres-que do même; il entre machinalement dans une salle et, si le film est mauvais, com-vres de Paris », pièce à grand spectacle,

suivie d 'un quart d'heure de délente avec I me d'une cigarette mal roulée ou piquée. la comédie a A louer meublé », jouée 100 fois.

Retenez vos places dès maintenant chez M. Decker, jjlictograjjhe, rue Nationale.

Les Blessés du Poumon L'assemblée générale des Blessés du

Poumon et des Chirurgicaux de la région a eu lieu dimanche dernier, à 10 heures, salie de la Justice de Paix, Hôtel de Ville de Saumur.

l ne cej'taine de membres étaient pré-sents. Le président, M. Louis Preslat, ou-vrit la séance en excusant les présidents d'honneur de la section, M. et Mme H. Fricotelle et en donnant connaissance de la carte qui venait de lui être remise. Le nom des présidents d'honneur furent l'ob-jet d une véritable ovation.

Les rapports du secrétaire et du trésorier sont adoptés à l 'unanimité.

M. Louis Prestat dit son regret de ne. pas demander le renouvellement de .son mandat. Il doit quitter la région et de-ipande qu'on le remplace.

M. R.'iié Poirier exprime les rpgreis de l'assuniblée et lui demande de conserver jusqi.'ù son départ le titre de présideut honoraire. M. Prestat demande que ras-semblée fasse l'élection de son successeur. Ce fut alors une réritable manifestation d'afiection à l'égard du. dévoué secrétaire général de la section, René Poirier, de Ba-gneux. II fut élu par acclamation de toute 1 assemblée.

Le bureau fut aussi élu à l'unanimité. MM. R. Poirier, président ; Louis Fre-

laut et Paul Rio, secrétaires; Donatien Ri-vière, trésorier général; Georges Motard, trésorier adjoint; R. TrioIIet, archiviste ; membres : MM. Pierre Touché, Coulon Er-nest, Gachimard Eugène, Pasquier Louis.

Etat-Civil de Saumur du 22 au 26 novembre 1988

N A I S S A N C E S

Michel Sempé, 26, rue de Lorraine. Colette Martin, 54 quai Mayaud. Claudie Manoré, 20, rue Beaurepaire. Gilberte Tosna, 8, rue Basse-Censier.

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Jeannine Chassé, quatre jours, hôiiital.

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Saumur, Hôtel de Londres.

Grand Théâtre d'Angers Demain dimanche en matinée. Quatre vedettes à l'affiche, dans :

M I R E I L L E I..C spectacle sera terminé par Badinage,

ballet de Messager. « «

En soirée, l'opérelle aimée du public : R E V E DE A' A L S E *

* «

Jeudi i " Décembre, soirée de gala : MADAME BUTTERFLY

avec le précieux concours de Mlle Yvette Thomas, de l'Opéra-Comique.

Il se plaint mais rarement davantage ; le film de la semaine suivante sera sans doute meilleur.

Pour certains, le cinéma est devenu un tel besoin qu'en voyage, traversant une ville inconnue, ils ne s'attardent pas le soir pour la contempler mais ils s'engouf-frent dans une de ces nombreuses salles où ils retrouvent leur atmosphère préférée.

Plus nombreuses sont encore les per-sonnes qui, écœurées des premiers films qu'elles ont vu, renoncent au cinéma com-me à la fumée. Et en France c'est lo. gros-se majorité.

Le cinéma semble fait à la mesure d'une époque où nous devons saisir paysages el choses à la vitesse d'un train ou d'une au-tomobile.

Mais, peu h peu, ce moyen si puissant d'expression et de suggestion glisse sur la pente de la facilité el entraîne à sa suite un public qui, bien que lassé des Vauûe-villes ineptes, ne résiste pas à l'appel d'une vedette el se laisse prendre régulièrement.

Il existe bien entendu chaque année des films d'une valeur artistique incontestable mais ils ne sont pour la plupart que des œuvres désespérées, volontairement som-bres, des vies qui se défont sans but, sans idéal, tel qui s'en vont finir au bord du suicide ou du crime.

Du Vaudeville aux films de valeur, les sujets qui nous sont offerts sont faux, les personnages qui se déplacent sur l'écran sont des pantins sans consistance et fort éloignés de la vie, et comme ils nous sont présentés à l'aide d'images qui ont l'ap-parence du réel nous sommes tentés de prendre leurs sentiments pour vrais.

A vivre régulièrement en contact avec des milieux louches ou veules notre con-ception de la vie change, nos conceptions s'effritent, noire idéal s'affadit. Puisque les hommes sur l'écran vivent ainsi n'est-il pas aussi simple de les imiter, et nous avons chaque jour sur l'écran un compa gnon qui comprend nos faiblesses ou les représente.

S ile cinéma est puissant le séra-t-il sim-plement pour aider les hommes à descen-dre .9

La force qu'il cofitient ne permettra-t-elle pas ii de vrais artistes de réaliser des œuvres humaines et vigoureuses, des œu-vres où les vrais valeurs retrouveront leur I)lace, des oeuvres à la vue desquelles le public se sentira élevé.

Ce ne sont pas des films de bibliothèque rose que nous préconisons par là. Le grand thème de la famille, de l'amour, du re-noncement, ne sont pas des Ihèmes fades et le mal peut y être représenté mais à sa place et considéré comme mal. Los exem-])les de fils comme L'Appel du Silence, comme Les trois lanciers du Bengdle, com-me Cavalcade, nous prouvent assez que le cinéma s'il entrait dans cette voie, bien loin de s'affadir, s'éléverait singulière-ment dii point de vue strictement artisti-que.

C'est à nous d'aider et de vouloir un ci-néma plus sain et plus vraiment humain.

DAME ou ME^AGE se ferait SITU;A-TION ind. p. COMMERCE LOCAL i " ordre. Fac. Agréab. Gros bénéf. Pas de déplacements. Solvb. env. i5.ooo fr. ifaut disposer partie comptant 1>. garantis (Art. Dame et Enf.). Ec. Elab. UNIVERSA, 2, r. Brongniart, Paris 2».

Le tr iomphe de la cigarette toute faite

((- Je suis un grand fumeur, disait le poi'le Franoois Coppée. Depuis l'îlge de 18 à 19 ans, je grille Ion le la journée des ci-garettes » Et il ajoutait qu'il considérait le tabac comme un excitant au travail et au rêve ».

Nous aussi, nous avons besoin de tra-vail et de rêve pour nous bien porter. C'est peut-être pour cela que même sans y ¡jeiiser, nous fumons des cigarettes. Il est vrai que la Régie Française nous y aide par tous les perfectionnennents qu'el-le a apportés dans la fabrication du tabac el des cigarettes.

Quand, ])ar ordonnance royale du 17 novembre 162G, Richelieu frappait d'un

impôt de 3o sols par livre de tabac en provenance de l'étranger, il y voyait une source de revenus pour l'Etat el, certes, il ne se trompait pas. Dès le début, cel-le taxe atteignit iSo.ooo livres. Elle pro-duisit 600.000 livres en 167.'! et Louis XIV établissait le monopole du conunerce des tabacs. (( Seuls, était-il dit dans la décla-ration royale, les fermiers des droits du Roy, leurs procureurs ou connu).«, peu-vent faire commerce, vente ou déibit de ta-bacs ».

Le Monojxile a duré, ü dure encore pour le plus grand bien des fumeurs et leur plaisir... Si l'on en juge par la consom-mation de tabac qui ne fait que croître, si l'on en juge, ne serait-ce que par les recettes du Trésor : de 12 à i3 millions sous Napoléon I®'', le produit de la vente passe à Soo millions avant igi4 pour at-teindre aujourd'hui 5 milliards.

Ce chiffre de cinq milliards prouve le succès de la cigarette et est tout à l'hon-neur du Monopole qui, peu à peu, a ame-fié les fumeurs à ne fuujer que des ciga^ rettes toutes failes mais parfaites dans leur fabrication.

On ne roule plus sa cigarette. Est-ce une question de m o d e N o n I mais de facilité, d'économie et de boa sens. Rouler sa ci-garette .».A quoi cela servirait-il puisque la Régie vous offre des cigarettes qui, en raison même de la (jualité des tabacs et de leur fabrication soignée et même du choix du papier sont vraiment des ciga-rettes qui plaisent, des cigarettes mécani-quement failes, bien moulées, d'égale et belle grosseur.

Dos cigarettes toutes faites... oui vrai-ment. Vous avez les BALTO, vous avez les CONGO, vous avez les V\ŒEK ENI>, vous avez les NAJA, vous avez les M,YRTIL, vous avez les CELTIQUES. Que sais-je encore? Toutes les variétés de cigarettes de la Ré-gie I^ançaise.

L'ne chose- est cerlaine. D'où vient le succès des GI2LTIQUES, dos CELITQU'KS en Caporal ordinaire ii francs 4 los vingt, si populaires, et des CELTIiQUES en caporal doux dénicolinisé à quinze sous de plus les vingt en paquets veris?... Tout simplement de ce que leiu' tabac plait, mais aussi qu'elles sont de bonnes et grosses cigarelles toutes faites, des ciga-rettes bien faites, des cigarettes parfaites.

l ï i I ííI11 M î m I i l 11 î î m II i l i m ï i i i i r i T í n

LA JEANNE-D ARC DE SALMUK Section de Football

Convocation de. demain dimanche Sont convoqués à i3 heures, au théâtre,

pour se rendre à Sainl-Cyr-en-iîourg, les joueurs suivants :

Brégeon, Thivet, Celle II, Langlois, La-parlière, Carcaillon, Couaspel, Godfrin U, Rouiller, Baranger, Galiana, Dumonlet, Morard, Demion, Bérard.

Celle équipe sera acconqiagnée par M. Marembjert.

Sont convoqués, à 12 h. 3o, au Stade Millocheau, pour ¡jouer à i3 heures, en Championnat d'Ulnion d'Anjou conlre une équipe correspondante de « La Vaillante » d'Angers, les joueurs suivants :

Gouraud, Celle I,, Riller, Cousseau, Ge-niller, Guilîois, Martin, Godfrin I„ Bre-tault, Laneau, Simonnet, Bertrand II.

Sont convoqués à i3 li. 3o, au Stade Millocheau, pour jouer à i4 h. 3o, en Championnat d'Union d'Anjou, conlre une équipe correspondante de (( La Vaillante » d'Angers, Is joueurs suivants :

Seyriés, Gautier,! do Bodman, Rémy, Husson, Marchand, Cassel, Leroy, Garbès, Beauzémonl, Bertrand I.

Le malch des équipes I sera arbitré par M. Michelet, de Saint-Hilaire-Sainl-FIorent.

Le malch des équipes II sera arbitré par M. Delalande, de Longué.

Prix habituel des places, soil : tribune : 4 francs; pelouse : 3 francs.

Automobile-Club de TOuest LES NOUlVELLKS OBLIGATIQNS WSCAJJ'S

DES AUTOMOBILES Les décrets-lois promulgués au Journal

Officiel du i3 novembre contiennent une série de dispositions intéressant les auto-mobilistes.

C'est ainsi que les taux dos laxes au poids, à l'encombrement et sur les remor-ques ont été sensiblement majorés.

D'autre part, la règlomenlation dos sur-taxes de coordination frappant les véhicu-les de transports ])ublics de voyageurs, 1ns véhicules de transports publics de marchan. dises, cl un grand nombre de véhicules de transports privés de marchandises a été

profondément mo<lifiée tant m ce qui concerne son assiette qu'en ce qui concerne ses taux.

Afin lie permettio aux transporteurs p\i-l)lirs et privés intéressés de connaître tours nouvelles obligations, \utomohile-Club de l'Ouest a jiris l'initiallxe d'éditer mio no-tice reproduisant inlégralemonl les nou-veaux textes officiels se rapiiorlant aux im-pôts institués par les derniers décrois et intéressant les automobilistes.

Ceux-ci peuvent se procurer celte notice en s'adressant aux divers bureaux régio-naux de l'A. C. O. qui la leur remettront gratuitement. Pour son envoi par jjostc, adresser la demande ii l'Administration Centrale de l'A. C. O., 38, place de la Ré-publique, au Mans, en y joignant nn tim-bre pour frais d'envoi.

O i v e K JUGEMENT RI NDU

A BAUGE Conslantin Eirnest, 02 ans, domicilié aux

Malicolières, conunune de Noyant, a com-paru devant le Tribunal Correctionnel de Baugé, le lü novembre, ¡xtur homicide par imprudence. Nous avons relaté les faits ici, et le compte-rendu de la première audien-ce correctionnelle du 28 courant.

Après délibéré, le Tribunal le condamne, ainsi que la compagnie S. N. G. F., recon-nue civilement responsable envers la veuve Soulard Guérin, à la somme de 198.880 fr., à titre de dounnages et intérêts et à une rente de 3.ooo francs envers sa fillette jus-qu'à sa majorité. Il condamne Constantin à G jours de prison avec sursis et retient les demandes de la partie civile pour ex-perlises des victimes de cet accident.

Sans le guet-apens et aussi la faveur de la nuit, il aurait bien pu se faire que M. Ur.hin aurait U>nu en respect son antago-niste.

L 'élat du brave septuagénaire n ' a pas en\piré : les blessures de la tête sont su-perficielles et les lutnéfaclions particulièrc-n R « t des lèvres demande ion t quelques jours pour Se résorber. ;

Marcel Bruneau a donc été conduit à la maison d'arrêt pour y être écroué.

Le Fisc et l'Auto

A VAR)EiSNES-SUR-LO'lRE l N JEUNE VAL ilMM i ASSOMME UN SEPTTJAGENAIJIE

La coquette cité de Varennes-sur-Loire, était mise en émoi mercredi, à la première heure, i)ar la nouvelle d'une tentative d'as-sassinat perpétrée, au lieu dit les Barau-dières, et dont failli être victime un sep-tuagénaire très connu et estimé de toute la région.

Distant d'environ 5oo mètres du contre, le lieu dit les Baraudières est composé de quelques demeures de cultivateurs : c'est là qu'habite le père Robin Hippolyte, 78 ans, qui va el vient, s'occui>e el s'affaire, attaché à sa glèbe el ne voidant môme pas se déraciner de ce coin. Car ses enfants habitent Gaure et de temps à autre vien-nent voir le grand'père, comme l'on dit.

Donc, mercredi, vers 19 heures, le père Robin, comme à l'ordinaire, gagna l'écu-rie toute proche de sa maison d'habitation pour faire boire son cheval.

C'est au moment même où il sortait de faire qelte besogne coulumière que sou-dain il ressentit un grand coiq) de bâton sur la nuque, puis plusieurs, l'agresseui lapait à tort et à travers, disons-le, puis-qu'il fut môme atteint à la cuisse.

Sa honteuse action accomplie, l'individu s'enfuit, mais cependant le père Robin avait pu remarquer sa silhouette c l recon-naître son habillement dont il donnera le détail aux enquêteurs.

Aussi le coupable ne larda-t-il pas à être reconnu et appréhendé. C'est-^un nommé Marcel Bruneau, 18 ans, sans profession trop définie, qui depuis deux ans se livre à la plus honteuse oisiveté. Les renseigne-ments sur son compte ne militent pas en sa faveur.

Interrogé sur son emploi du temps, puis sur ses agissements, il s'embrouilla el fi-nalement avoua en effet avoir assommé coups de b(âton le malheureux septuagénai-re dans l'intention de le voler; la pièc e à conviction fut retrouvé : c'est un bAton long de о m. 70 et de plus de о m. 08 de diamètre.

L'argent élail donc bien le point de mire de cette offensive dont on n'avait pas réglé le mode d'exécution. Le gars était talonné par la mère on difficulté avec la justice pour rembourser d'ailleurs une somme de 4 ooo francs dérobée.

L'instigatrice, elle-même, n'aurait pous-sé son fils dans ses derniers retranche-ments que sous la pression de son amant Simon, lequel ayant travaillé chez le ((papa Robin » connaissait l'aisance et la situation de fortune.

M. Livinec, juge d'instruction, aura donc à rechercher la génèse do celle tentative d'assassinat conçue, préméditée el exécu-tée avec une audace qui déconcerte, quand on voit un fort gaillard de 18 ans, s'a-

Notre confrère Lu République a j)ublié récemment un article sur l'état actuel de l'industrie automobile frauiiviise dont nous reproduisons quelques passages avec sou autorisation.

Le nombre des ^X)iturcs fabficiuées en France est toudjé de 257,000 en 19З0 à 180 mille eu 19З7.

Quant aux véhicules industriels, la si-lualion est encore plus lamentable : de 4i.ooo en 19З0, la production est tombée en 19З7 à 20.000; on même tenq)S, elle est passée de 22.000 à ОЗ.ооо on .Mlomagme, triplant donc pendant que nous baissions de moitié, ol de СО.000 à 118.000 en Grande-Bretagne.

Il ne faut donc pas s'étonner de voir les usines se mettre en chômage partiel, ¡niis-que la production se raient it sans cesse davantage deiiuis quelques années.

L'explication, ou la connaît; elle est cer-tes due à la crise économiipio mais aussi à la surcharge fiscale qui frappe les trans-ports automobiles.

Iln camion de 8 tonnes ])aie 4o.ooo fr. à rFitat quand il roule Go.000 kilonu'-tres, un car de 3i places paie 4:!.000 francs d'impôts divers, etc. I La fiscalité ruine une industrie qui était

'ij prospère el (jui faisait vivre dos ciuitainos de milliers d'ouvriers.

Cotte fiscalité contribue à la vie chère flans dos proportions indiscutables.

Enfin, on paralysant une induslrie-clef, elle risque de nous réserver de terribles déceptions pour li» défense nationa'ii:, si un jour On (levait demander à l'industrie automobile de se transformer afin 10 tr.'i-vailler pour la défense du pays. Il est évi-dent, en effet, qu'on ne trouvera ])as des usines ayant conservé leur pleine capacité de j)roduclion et leur ]iotentiel intégral si on les accule, pendant un temps assez long, à une demi-aclivité.

Voici des réflexions qu'il nous iiaraîl utile de faire connaître au public ol aux pouvoirs publics.

Nous connaissons trop les méfaits de la politique de facilité ([u'on a poursuivie de-puis vingt ans en l'Yance. 11 serait temps qu en matière économique on revienne à des notions ])lus saines, el qu'au lieu de s'acharner à écraser une industrie d'ave-nir, qui conslilue une dos bases de l'acli-vilé industrielle de ce pays, on lui per-mette au coidrairc de respirer et de travail-ler normalemiont.

Dans tous les pays d'Europe, comme aux Etats-Unis et au Canada, la production d'automobiles, ([ui s'est intensifiée sans cesse, a été un des éléments de la reprise.

Eu Angleterre comme en Allemagne les chiffres sont indiscutables.

C'est en laissant une industrie aulomo-bile prospère que les pays que nous venons de citer ont un jour pu déclencher la re-prise générale.

On devrait s'inspirer de cet exemple en France.

Si on laisse l'industrie automobile re-partir et travailler normalement, on peut en déduire presque automatiquement (]uo c'est l'ensemble de l'économie française qui connaîtra une amélioration sensible.

Paul BOUILLON,

Il 11 i j i i i i i i i i i i i i i i i i l i i i i i i i i i i i i i i i i m i i i

"BIBLIOGRAPHIE LIGUE D'UNION LATI.NE

A la suite de la consécralion de l'église d'El Goléa près de la tombe du Père de Foucauld, la Ligue d'Union Latine à qui revient le mérite de l'avoir achevée, vient d'éditer une image souvenir de cotte belle cérémonie.

Elle représente la ft^çade de l'église d'El Goléa; au verso figure une prière « pour obtenir la béatification du Père Charles de Jésus ». Cette image est mise en vente au profit des œuvres qui gardent le souvenir ou continuent l'action du (( Clievallier des Sables » et notamment de l'édification à El Goléa d'une école destinée aux enfants du premier village chrétien du désert.

Elle est envoyée conlre toute obole adres-dresser à un homme de 60 années plus ' sée à la Ligue d'Union Latine, 9C, rue Er-vieux que lui. ' langer, Pari j (16').

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— dép. Nantilly ar.

— dép. Chacé-Var. Brézé-St-C. Montreuii. Thouars a,

— dép. Airvault... Parthenay. Niort Saintes Bordeaux . Les Sables. La Rocheli" Royan

993 785 . 787 74V 733 527 993 785 AUT. 737 AUT. 713

7 л . , . . 8 50 8 22 6 18 10 12 9 7 7 56 . . . n 18

6 32 10 13 10 27 13 38 ti 55 10 50 .. 14 1 7 15 11 10 . . . . 14 21 7 21 11 16 . . 14 27 7 28 11 2i . . 14 34 7 35 . . 11 31 . . . . 14 41 7 40 11 36 . . . . 14 47 7 48 11 11 44 • . . . 14 55

4 15 8 02 11 13 11 50 15 57 16 32 .. •. 8 08 11 19 11 57 16 38 . . . • 8 08 11 19 11 59 • « • . 16 08 • . 8 12 11 23 12 C4 • • • • 16 42

8 17 11 27 12 10 16 47 '4 33 8 29 11 37 12 25 i é 13 16 69 4 46 8 49 11 56 12 48 16 26 17 20 5 18 9 13 11 58 15 » 16 28

17 20

5 47 9 41 12 23 15 35 16 44 6 20 10 4 12 45 16 11 i r 2 7 50 H 10 13 30 17 45 17 45

10 50 12 12 14 54 19 45 19 45 13 49 14 6 16 31 21 45 21 45

9 » 13 11 18 » 7 55 18 11 22 18

11 13 15 5Í 21 27 21 27

789 757

13 10 14 39 15 45 19 02 19 21 19 38 19 44 19 5,2 19 58 20 03 20 10 20 40 20 46 20 47 20 50 20 55 21 04 21 22 21 24 21 49 22 12 22 55

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Royan. . . . La Rochel' Les Sables.

Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault . . . ihoHars a.

— dép. Montreuii. Brézé-S'-C. Chacé-Var. Nantilly a . Nantilly d. SAUMUR ( O )

— dép. Vivy Blou Vernantes. Linières-B. Noyant- M. Chât.-la-V Chât.-du-L Courtalain Chartres... Paris arr.

P A R I S - T O U R S

784 702 728 732 722 788 768 AUT. AUT. 536 AOT. AUT. AUT. 992

9 51 13 15 16 55 9 51 . • . . 10 25 19 07

5 15 ió il . . . . 14 65

8 37 12 32 15 30 10 42 12 io 14 14 17 40

. . 6 18 12 1 13 .32 16 57 21 2

. . . . 7 07 12 43 14 17 17 51 22 9

. • . . 7 26 13 2 14 36 18 11 22 32

. . . . 7 55 "8 54 13 19 15 1 18 42 23 3 5 35 8 02 10 44 13 21 15 4 18 58 23 10 5 55 8 22 11 11 13 35 15 21 19 23 23 24 6 05 8 30 11 21 > • • • 15 29 19 33 .. ., 6 10 8 35 11 27 15 34 19 38 . • . . 6 13 8 38 11 31 • « • • 15 36 19 41 . . . . 6 14 8 38 11 35 15 37 19 42

23 42 6 20 8 45 11 41 13 53 15 44 19 50 23 42 7 07

8 45 11 48 15 6 16 33 19 52

7 16 .. H 56 16 40 20 1 7 21 12 03 • • • • 16 45 20 6 7 28 .. !! 12 12 • • « 16 51 20 13 7 36 !. 12 20 16 58 20 21 7 43 12 28 17 4 20 28 8 04 . . 12 50 15 4è 17 21 20 48 9 20 14 24 16 5 18 20 21 10

10 55 16 26 17 15 19 54 12 05 . . 18 11 18 il 21 4 . • . • 13 19 . . . . 19 29 19 29 22 10 . . .

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— dép. St-Martin . . . . St-Clément . . Les Rosiers.. La Ménitré.. . «ngers . . . arr . Nantes., .arr, St-Nazàire. . . Le Croisic . . ,

641 DIR.

0 22 5 23 5 46 6 06

'б 21 6 26

7 02 8 46

10 07 11 1

661 AUT.

6 27 00 27 36 45 53 02

8 08 8 14 8 22 8 53

643 •EXP.

8 01 8 22 8 38

8 5Ó 8 51

9 22 10 28 12 I. 12 36

647 679 663 653 EXP. EXPR. OMN. EXP.

7 18 8 45 12 15 9 42 11 17 13 05 14 56

10 9 11 57 13 38 10 25 12 14 14 07

14 16 ió 38 Í2 29 14 25 Í5 5Í 10 39 12 31 14 35 15 52 . . . . 14 45 .. .. . . . . 14 51

12 48 14 59

lÔ 55 12 48 15 07 11 12 13 08 15 41 Í6 23 12 18 14 28 17 48 13 30 15 53 18 59 14 6 16 27 . . . . 19 53

665 645 657 651 L. 0. AUT. EXPK. AUT. 3AF. EXP.

14 32 17 25 21 39 22 45 17 25 18 42 19 39 0 07 3 18 17 51 19 05 20 7 . . . . 3 40 18 13 19 26 • • • • . . . . . . . . 18 20 . . . . 18 28 19 4Í 20 34 1 01 •4 Ó8 18 30 19 46 21 46 1 06 4 12 18 37 . . . . • « • . .. .. 18 42 19 58 18 46 20 4 21 29 . . . . • • • •

18 52 20.11 21 47 19 16 20 34 21 07 "i 35 •4 45

22 » 22 56 2 35 6 04 * • . • .. 23 59 • • . . 7 56 .. .. .. . . 8 52

N A N T E S - A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R i S

STATIONS 660 OMN.

678 EXPR.

662 AUT.

648 EXPR.

664 OMN.

Le Croisic . . . 5 38 1 . . 9 36 St-Nazaire. . . . . . . 6 32 . • • • 10 41 Nantes., dép. 7 37 ^ , 12 10 • • • • Angers, .dép. La Ménitré.. .

'5 3è 8 33 10 48 13 29 13 45 Angers, .dép. La Ménitré.. . 6 05 • . • • 11 17 14 22 Les Rosiers. . 6 12 • • • • 11 24 • • < • 14 32 St-Clément. . 6 17 11 29 Ф • • • ' 14 39 St-Martin 6 23 11 3E . . • . 14 47 Saumur. arr. 6 31 9 01 11 43 13 57 14 57

— dép. 6 35 9 02 11 49 13 58 15 2 Varennes 6 45 .. .. 11 59 . • • . 15 15 Port-Boulet . 6 55 . . . . 12 P8 15 29 Langeais 7 21 . . . . 12 34 16 H T o u r s . . . arr . 7 56 9 59 13 07 14 41 16 fO

12 37 12 37 17 47 17 47 20 301 12 37 12 37 17 47 17 47 20 301

653 AUT.

12 4S 13 33 14 40 15 55 16 9

16 25 16 26

16 54 17 21 20 30

654 AUT.

16 40 17 21 18 32 19 35 19 49

20 5 20 15

20 41 21 9 23 45

666 O M N .

O . L . 646 EXPR.

19 27 '. '. !. 20 32 22 44

22 10 0 13 19 4Ó 23 18 1 35 20 16 . . . . 1 55 20 24 . . . • . • • • 20 36 . . « • . • • • 20 42 « . • 20 51 23 48 '2 15 21 6 23 51 2 21 21 17 • • • • • • • 21 33 . . . • "2 37 22 02 • . • 2 57 22 35 0 39 3 21

5 » . . . . 7 18

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - C H I N O N

STATIONS

SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon

1803

6 35 7 31 7 39 7 50

18C9(; 1809(6

9 Î8i 9 37 9 50

11 28 11 37 11 50

1837 S T A T I O N S

15 21 Chinon 16 35 Avoine

Port-Boulet SaumurOrl.

16 58 17 14

1802 4^6 (5 ¡4836(4

6.57 13 » 15 20 7 09 13 33 15 45 7 27 14 07 18 13 7 45 14 25 18 28

1810

20 35 20 48 20 56

La Direction du Journai décline toutes resDonsaciuiiés pour Les erreurs maiérieilts qui pourraient s'être glissées dans ut horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont toujours les heures de départ.

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L - P O I T I E R S

STATIONS ,185b 1857 1863 STATIONS 1852 1856 1868

Angers St-L. Martigné.. . Doué-la-F". lesVerchers. leVaudelnay Montreuii a.

Montreuii d. Loudun Moncontour Poitiers . . . .

8 26 7 3E 7 54 8 . 8 6 8 16

8 40 9 42

10 05 H 18

11 45 12 41 13 3 13 8 13 14 13 22

13 42 14 23 14 45 16 3

16 54 18 03 18 25 18 31 18 37 18 49

19 07 19 52 20 17 21 35

Poitiers . . . . Moncontour Loudun Montreuii a.

Montreuii d. leVaudelnay lesVerchers. Doué-la-Fn«. Martigné. . . Angers St-L.

6 39 8 01 8 39 9 15

EXPR. 9 30 9 41 9 48 9 52

10 08 H 04

11 50 12 58 13 31 13 59

14 2 14 13 14 20 14 25 14 39 15 36

16 34 18 » 18 34 19 05

19 22 19 31 19 38 19 46 20 ni 20 58

S A U M U R A U M A N S

Longué.

Вагше La Ftèfhe d La Suzé arr

— dép. Le Mans

(?) Sauf le jeudi.

(4) Jeudi seulement. (î) Saut te mardi et te jeudi. ¡6) Le mardi et le jeudi.

. 6 5 10 10 15 E7

. 6 13 10 20 16 6 6 23 10 29 16 15

> 6 34 10 40 16 26 6 45 1Ü 51 16 37 7 10 11 16 17 2 7 50 11 58 17 44 7 5S 11 59 17 45 8 17 12 15 18 1

L E M A N S A S A U M U R

Le Mans . . . . La Suze arr.

— dép. La Flèche d. Baugé Br ion-Jum'" Longué V i ï a u ar : .

7 40 12 40 18 20 7 57 12 57 18 35 8 3 12 58 18 36 8 44 13 39 19 17 9 9 14 4 19 42 9 20 14 15 19 63 9 31 14 26 20 4 9 41 14 35 20 14 9 50 14 45 20 23

.Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant,

Hôtel-lie-Ville de Saumur^ J® IJ MAIBB^

Certijié par l'imprimeur sonstigné^

Le M A I B I ,