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QUE S A I S - J E ?

JEAN-PIERRE POUSSOU

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ISBN 2 13 045075 x

Dépôt légal — 1 édition : 1993, janvier © Presses Universitaires de France, 1993 108, boulevard Saint-Germain, 75006 Paris.

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INTRODUCTION

Jusqu'à une date récente, il était somme toute facile d'introduire une synthèse sur Cromwell. Malgré les dé- bats suscités par le rôle du contexte économique sur les origines de la Révolution de 1640, personne ne mettait en doute la montée du Puritanisme, déjà soulignée il y a un siècle et demi par François Guizot, et reprise plus récemment par Christopher Hill. Celui-ci avait par ail- leurs montré que le but d'une partie des puritains n'avait pas été seulement de défendre le protestantisme — mieux vaudrait dire le calvinisme — : en effet, les membres les plus radicaux des sectes dissidentes s'étaient notamment donné comme objectif d'être ces gens qui « mettent le monde à l'envers », Christopher Hill reprenant ainsi un passage des Actes des Apôtres (XVII, 1-6) qu'ils citaient volontiers. Patrick Collinson et Nicholas Tyacke nous ont appris que les réalités avaient été beaucoup plus complexes, comme nous le verrons plus loin.

Malgré leur nombre important, la vigueur de leur convictions, ils n'auraient eu aucune chance de l'em- porter si les maladresses de Charles I et de son conseiller, l'archevêque Laud, n'avaient dressé contre le pouvoir royal l'ensemble des Ecossais et la plupart des Anglais. En 1640, à quelques mois d'intervalle, le roi fut obligé de réunir deux parlements ; or, les élec- tions de députés aux Communes furent à chaque fois désastreuses pour ses partisans ou fidèles.

Les conseillers du souverain, la politique royale fu-

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rent mis en cause de telle façon que se produisit, dès la réunion le 3 novembre 1640 de celui qui allait de- venir le « Long Parlement », un recul du pouvoir royal, entraînant la Révolution. Aux Communes, une partie des députés qui prirent la tête du mouvement, tels Pym ou Hampden, étaient célèbres depuis long- temps. Ce n'étaient des hommes nouveaux ni en eux- mêmes ni par leur opposition aux ministres de Charles I D'autres, comme Lord Manchester ou le duc de Bedford, comme Edward Hyde — le futur Lord Clarendon, principal ministre au début de la Restauration —, étaient également des hommes en vue, appartenant à des familles fort connues. Et effec- tivement, pendant plusieurs années, ils jouèrent un rôle de premier plan.

A l'origine, ils voulaient seulement obtenir des ré- formes, et empêcher que le nouveau souverain ne puisse continuer ou reprendre une politique qu'ils ré- prouvaient. Mais, très vite, leur action les amena beau- coup plus loin qu'ils ne l'avaient sans doute envisagé et, l'événement créant l'événement — comme plus tard lors de la Révolution française —, un puissant méca- nisme révolutionnaire s'enclencha.

Surtout, à partir de 1642 la Révolution déboucha sur une guerre civile de quatre années qui donna l'oc- casion à Olivier Cromwell, l'un des députés aux Communes de 1640, à peu près inconnu en dehors de la partie de l'East Anglia où il habitait, bien que le nom de sa famille ait été fort célèbre sous Henry VIII, de s'affirmer comme le meilleur homme de guerre du camp parlementaire : les combats en firent l'officier gé- néral le plus populaire, le chef réel de l'armée et, après bien des péripéties, marquées notamment par le procès et l'exécution de Charles I au début de 1649, son as- cendant sur l'armée lui permit de devenir en 1653 Lord Protecteur et de gouverner l'Angleterre jusqu'à sa

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mort en 1658. Cette ascension fut tout à fait extraordi- naire car, né en 1599, Olivier Cromwell resta dans l'ombre jusqu'en 1641 et devint un très grand soldat sans avoir jamais reçu d'éducation militaire. Rien non plus ne l'avait préparé à diriger son pays.

Ce caractère si exceptionnel de sa réussite explique sans doute pourquoi il n'arriva pas à fonder un régime durable : Charles II retrouva son trône en 1660 et les Anglais gardèrent pour la plupart un très mauvais sou- venir des événements des années 1640-1660. Cela nous permet de comprendre le déroulement très particulier de la « Glorieuse Révolution » de 1688 qui eut certes d'importantes conséquences, bien supérieures à celles de la Révolution de 1640, mais qui ne fut à vrai dire qu'un coup d'Etat.

L'apport positif des années 1640-1660 apparaît de ce fait fort limité, ce qui ne met que davantage en évi- dence le caractère fulgurant de la destinée d'Olivier Cromwell ; elle parut si prodigieuse aux hommes qui vivaient en ce milieu du XVII siècle, qu'ils y virent tout naturellement la main de la volonté divine. Par-delà le caractère tout à fait logiquement partisan de son point de vue — mais le présent ouvrage va justement nous permettre de le nuancer ou de le modifier —, nul ne l'exprima mieux que Bossuet, lorsqu'il prononça le 16 novembre 1669, en l'église des religieuses de Sainte-Marie de Chaillot, l'oraison funèbre de Hen- riette-Marie de France, « reine de la Grande-Bre- tagne » :

« Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'es- prit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile poli- tique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable, dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pou- vait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout qu'il n'a jamais man-

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qué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux qui semblent être nés pour changer le monde. Que le sort de tels esprits est hasardeux, et qu'il en paraît dans l'histoire à qui leur audace a été funeste ! Mais aussi, que ne font-ils pas quand il plaît à Dieu de s'en servir ?... »

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Chapitre 1

LE PREMIER OLIVIER CROMWELL : UN SQUIRE PURITAIN DE L'EAST ANGLIA

De l'enfance et de la jeunesse d'Olivier Cromwell, il y a peu à dire en soi, ne serait-ce que parce qu'elles ne furent pas marquantes ni ne se déroulèrent dans une grande famille. Elles nous échappent donc en grande partie, tout comme celles de Robespierre ou de Dan- ton. Tout ce que nous pouvons affirmer, c'est qu'elles furent à coup sûr semblables à celles que vécurent les jeunes squires, puritains ou non, à la même époque, et il paraît par ailleurs évident que l'esprit d'Olivier Cromwell en porta toujours la marque, comme pour la plupart des êtres humains, et qu'une bonne partie de son comportement et de ses attitudes s'expliquent par là. Mais on ne peut en dire davantage.

Il était apparenté à un des hommes les plus illustres de l'histoire de l'Angleterre au XVI siècle : Thomas Cromwell (1485-1540). De naissance obscure, celui-ci fut remarqué par le cardinal Wolsey, puis par Henri VIII, dont il devint le conseiller privé, le chance- lier de l'Echiquier et le principal ministre. Le très grand historien de l'époque Tudor, Geoffrey Elton, a vu en lui un homme politique de premier plan, qui sut inspirer à Henry VIII les actes et décisions politiques et religieux liés au divorce royal et à la constitution

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d'une Eglise d'Angleterre séparée de Rome. Il n'en fut pas moins disgracié en 1540, accusé de trahison et dé- capité. Son neveu, Richard, bénéficia de l'ascension de son oncle, dont il prit le nom. L'aîné de ses petits-fils, Olivier, qui avait reçu l'essentiel de la fortune pater- nelle, se ruina par son faste. Le second, Robert, comme tout cadet, ne reçut qu'un modeste héritage et dut se contenter des terres et du manoir de Huntingdon, sur le territoire d'une petite ville située à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Cambridge. Il n'en fut pas moins un homme fort honorable qui devint bailli de sa ville, puis juge de paix du comté et enfin député au Parlement en 1593. En 1591, il avait épousé Elisabeth Lynn, une jeune veuve qui était la fille d'un négociant londonien. Ces unions étaient très fréquentes parmi les squires de l'East Anglia ou des Midlands, et le fait que l'un et l'autre soient puritains l'était également.

Olivier Cromwell était leur premier né ; ce fut aussi le seul garçon survivant parmi leurs dix enfants. En de- hors de séjours familiaux à Londres que l'on peut sup- poser sans crainte de se tromper, toute son enfance se déroule à Huntingdon. Plusieurs conjectures ont été faites à ce sujet et, un peu à l'image de Du Guesclin, de nombreux auteurs le voient volontiers batailler avec les jeunes paysans de son âge. Pourquoi pas ? Mais rien ne l'indique et tout ce que l'on peut avancer c'est, d'un côté, que la maisonnée familiale fut son cadre d'éducation, que les domestiques y jouèrent leur part, comme pour tous les enfants de son milieu, et, d'un au- tre côté, que sa formation religieuse fut contrôlée de très près, les puritains y attachant une grande im- portance. Il resta très longtemps dans ce cadre de vie puisque, à partir de dix ans son éducation fut confiée, à Huntingdon même, au docteur Beard, auteur de plusieurs ouvrages savants qui lui apprit les bons

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principes religieux, le latin, et sans aucun doute lui donna sa première formation historique. C'est à tort, pense-t-on aujourd'hui, que l'on a dépeint Beard comme un fervent puritain et voulu faire de lui, à cet égard, l'inspirateur de Cromwell : les écrits du D Beard montrent que ce n'était nullement un extré- miste mais, au contraire, un calviniste conformiste, ce qui explique la rupture qui survint entre Cromwell et lui après 1630. Il n'est pas sûr non plus que la famille de Cromwell et Olivier lui-même aient été au départ des puritains. On est sûr cependant qu'adolescent il participait couramment, comme tous les autres fils de gentilshommes, à la chasse et savait parfaitement mon- ter à cheval : il fut toujours un très bon cavalier. Tout cela ne put que renforcer une grande robustesse qui semble naturelle chez lui.

Le 23 avril 1616, il entra au Sidney Sussex College de Cambridge que Laud devait qualifier plus tard de « pépinière de puritanisme ». On ne sait ce qu'il y ap- prit exactement. Il y resta fort peu : la mort prématu- rée de son père en 1617, la succession financière em- barrassée qu'il laissait, l'obligèrent à s'occuper des affaires familiales puis à partir pour Londres où, à l'exemple des jeunes gens de son milieu il fréquenta certainement une des « Inns of Court », ou écoles de droit, mais on ne sait laquelle. Il y reçut la teinture ju- ridique dont il avait besoin mais on ignore tout de son séjour. En août 1620, il se maria en l'église Saint-Giles de Crippplegate (Londres), épousant Elisabeth Bour- chier, fille d'un riche marchand puritain qui avait fait fortune dans le commerce des peaux.

La dot de sa femme lui permit de rétablir sa situa- tion financière ou de l'asseoir, mais sans plus car, reve- nus à Huntingdon, ils ne menèrent qu'un train de vie modeste. Il est vrai qu'il devait entretenir sa mère et ses six sœurs et qu'après Robert, né en 1621, sa femme

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et lui-même eurent six enfants, dont le quatrième, Ri- chard, né le 4 octobre 1626, lui succédera en 1658 à la tête du Commonwealth. Il est donc certain qu'il devait mener un train de vie modeste, ce qui ne le gênait pas car il affectionna toujours les habits confortables et simples et la chaleur du foyer familial. Son élection pour la ville de Huntingdon lorsque Charles I convo- qua en 1628 son troisième Parlement ne changea pas ses habitudes : de toute façon, il connaissait bien Lon- dres, s'y était certainement rendu à plusieurs reprises depuis 1620 et il y avait de la famille. Les gentils- hommes campagnards étaient d'ailleurs en majorité aux Communes. On sait qu'il fut un commoner très as- sidu, mais il n'intervint qu'une fois, le 11 février 1629, afin de défendre son maître, le D Beard, auquel l'évê- que de Winchester avait interdit de répondre à un pré- dicateur « papiste » — en fait certainement armi- nien — invité par le prélat à prendre la parole ; Beard lui ayant cependant porté la contradiction avait été ré- primandé. Cromwell protesta contre l'attitude de l'évê- que dans un discours embrouillé qui fut, semble-t-il, écouté avec sympathie. A l'évidence, il ne passe pas pour un orateur et ne prend la parole que lorsqu'il s'enflamme pour une cause. Des témoignages ulté- rieurs nous montrent que, dans ce cas, il maîtrise très mal sa fougue et que, par ailleurs, il a toujours ten- dance à abuser des citations bibliques.

Le renvoi en 1629 de ce troisième Parlement du règne refit de Cromwell un gentilhomme campagnard. Mais, en 1631, il vendit son domaine pour s'installer à quelques miles en aval, à Saint-Ives, toujours au bord de la rivière Ouse. Sa mère et ses sœurs restèrent à Huntingdon, lui-même n'ayant fait que prendre en lo- cation une propriété consacrée à l'élevage. A partir de ces données, John Morrill estime qu'il faut réviser ce qui a été écrit jusqu'ici sur Cromwell : avant 1636, sa

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situation fut encore plus médiocre qu'on ne le pensait. Pour Morrill, de 1631 à 1636 il déchoit même, tom- bant de la gentry au niveau des classes moyennes, car à Saint-Ives sa situation est devenue celle d'un yeoman. D'où l'importance du décès en 1636 d'un oncle mater- nel, ce qui lui permet de reprendre pleinement sa place dans l'échelle sociale. Morrill se demande en outre si des circonstances de ce type n'ont pas amené beaucoup de membres de la petite gentry à une vive hostilité envers la politique religieuse et ecclésiastique de Charles I car leurs biens venaient de terres qui avaient appartenu autrefois à l'Eglise. Or l'un des as- pects les plus agressifs de la politique de Laud visait les laïcs propriétaires de dîmes. Olivier Cromwell a été obligé de diriger une exploitation, donc de travailler pour vivre (J. Morrill, Oliver Cromwell and the English Revolution, p. 20-22). Aussi, lorsqu'en 1636 il peut re- cueillir la charge de fermier de la cathédrale d'Ely, oc- cupée jusque-là par un frère de sa mère, c'est pour lui un très bénéfique changement de situation.

Ely était à quelques miles en aval de Saint-Ives. La maison étant grande, sa mère et ses sœurs purent donc le rejoindre. Surtout, le revenu de cette ferme était très élevé : 500 livres sterling par an alors qu'il avait vendu Huntingdon pour 1 000 livres. Il jouissait ainsi d'une réelle aisance, d'autant que, du point de vue économi- que, cette partie du comté de Cambridge était plutôt une région reculée, à l'écart, même si les liaisons avec Londres étaient faciles. Ses activités n'en font pas pour autant un rural au sens strict car il a toujours vécu dans une ville ou dans un bourg.

Depuis 1628, Olivier Cromwell était une personna- lité connue du comté de Cambridge tout entier : élu au Parlement appelé cette année-là, il était devenu en 1630 juge de paix de Huntingdon et s'était fait connaître en défendant les droits des fermiers de Hun-

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tingdon à faire paître leurs bêtes sur les terrains communaux, ce que le nouveau maire voulait leur in- terdire. Il le fit avec brutalité, ce qui lui valut d'être cité à Londres et même emprisonné. L'arbitrage de l'affaire fut remis au comte de Manchester. Cromwell s'excusa mais obtint satisfaction. La tradition veut que, quelque temps plus tard, à partir de 1634-1635, il aurait dé- fendu les habitants des Fens contre les projets d'assè- chement de la Compagnie créée par le duc de Bedford, qui était propriétaire de cette région, et réussi à obtenir l'arrêt des travaux pour cinq ans. Mais le plus récent historien de ces questions, Keith Lindley (Fenland Riots and the English Revolution, Londres, 1982) a montré qu'il n'avait nullement été un adversaire résolu du drainage du pays des Fens et qu'au contraire, par tradition familiale, il l'avait activement encouragé. D'ailleurs, sous la République, la première grande étape de l'assèchement fut achevée avec l'aide de Cromwell, qui avait appuyé en 1649 une loi en faveur de sa réalisation. Dès ce que l'on peut considérer comme sa première véritable intervention apparaît ainsi une ambiguïté de Cromwell qui le fera taxer d'hy- pocrite par ses ennemis. Pour en revenir aux événe- ments qui nous occupent, tout ce que l'on sait, c'est qu'en 1638 il défendit effectivement des habitants des Fens contre l'entreprise de drainage sans que l'on en voit très clairement les raisons si ce n'est, semble-t-il, qu'il estimait insuffisantes les indemnités proposées. De même, et toujours pour une affaire de communaux, il défendit en 1641 les habitants de Hinchinbrook et de Saint-Ives contre les projets d'enclosure de Lord Man- chester et surtout contre les condamnations qu'au- raient pu leur valoir leurs soulèvements contre ces projets. Tout ceci se situe certes dans un cadre extrê- mement local mais l'importance de ces affaires ne doit pas nous échapper. Elles ont sans aucun doute fait

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Imprimé en France Imprimerie des Presses Universitaires de France

73, avenue Ronsard, 41100 Vendôme Janvier 1993 — N° 38 669

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