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SAMEDI f S j JUILLET 19 4 3 j S3« ANNEE, 57 - 111 1 j <t|| ,,^^,* JaMgttaMBBMM) , MMaM ) M ^^ Journal du Lo 80 c - ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis & les Samedis Blr. : A. COUESLANT -f A l'occasion d'une imposante réu- nion qui vient de se dérouler à Paris, les prisonniers libérés ont pu expri- mer leur reconnaissance au président Laval. M. André Masson. commissaire gé- néral du « Mouvement prisonniers », a dénombré cette assistance, qui se faisait remarquer par son attitude disciplinée. Ils étaient trois mille environ, venus de tous les points de France qui écoutaient attentivement les paroles que leur adressaient les orateurs. Au nom des prisonniers libérés, M. André Masson avait proclamé que les efforts du président Laval méritaient la gratitude toute la nation. A son tour, le Chef du gouvernement se fit entendre avec cette simplicité, cette clarté, cette franchise qui sont les ca- ractéristiques de son talent oratoire. « Je n'ai qu'un seul projet, dit-il notamment, c'est qu'un jour l'histoi- re enregistre que j'aurai été parmi les Français, et dans une période diffi- cile, un ouvrier de lionne volonté qui voulait défendre et servir son pays. » Il est certain que même ses adver- saires, quand il en a, reconnaissent que Pierre Laval sent, pense et agit comme ces Français attachés au sol de France par leurs origines, leurs goûts, leurs préférences et leur édu- cation, et qu'il agit en conséquence. Combien de fois n'a-t-on pas re- marqué qu'il portait sa sollicitude vers les humbles. Aussi, est-ce bien dans l'intérêt des moins favorisés qu'il entreprit et qu'il continue sa politique de concorde européenne. Politique ins- pirée par l'horreur qu'il a, qu'il a toujours eue, de la guerre et dont il a si bien exprimé la raison profonde, la raison française, en ces termes : « Qu'avons-nous à faire de la guer- re, noiis, Français, qui vivons dans un pays qui est le paradis sur la terre d'Europe ? » N'est-ce pas justice que les Fran- çais, à tout le moins, rendent homma- ge au courage et à la persévérance de ce grand pacificateur ? CONSEIL DES 'MINISTRES Le Conseil des ministres s'est réuni le 13 juillet 1943, à 11 heures, au pa- villon Sévigné, sous la présidence du Maréchal de France, chef de l'Etat. Le chef du gouvernement a informé le conseil des ministres des entretiens qu'il a eus à Paris avec les autorités d'occupation. Le président Laval a ensuite fait part au Conseil des instructions qu'il a données aux préfets en ce qui con- cerne le maintien de l'ordre public, le ravitaillement du pays et les opéra- tions de relève en cours d'exécution. Il a fait approuver les mesures qu'il compte prendre pour assurer le res- pect de la loi et des règlements relati- vement au départ des travailleurs pour l'Allemagne. Sur la proposition de M. Gabolde, garde des sceaux, ministre secrétaire d'Etat à la justice, le conseil a décidé de déférer au tribunal d'Etat un cer- tain nnmhm d'affaires particulière- ment importantes. Condamnation pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat Pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, la section spéciale près la Cour d'appel de Montpellier a pro- noncé les condamnations suivantes : Charles Valin, ancien député, Denis Cochin, Louis Vallon et Bouscory ont été condamnés par contumace à 5 ans de travaux forcés et à 5 ans d'inter- diction de séjour. Elysée Cavaillier, Christian Tingau, François Châtelain ont été condamnés par contumace à 5 ans de prison, 6.000 francs d'amende et 5 ans de priva- tion de leurs droits civils et politi- ques. Des motions de confiance au Maréchal Pétain et au Président Laval Des adresses de fidélité émanant de milieux très divers continuent à par- venir à l'Hôtel du Parc, assurant le Maréchal de France, Chef de l'Etat, et le président' Laval d'une confiance totale et d'un entier dévouement. Ces motions faisant appel au bon sens des Français en les adjurant de s'unir dans le travail et la discipline viennent de la Chambre des métiers de Vaucluse, de la Commission admi- nistrative du Tar, du nouveau Conseil municipal de Martigues, des prison- niers girondins récemment libérés, de la délégation spéciale de Courant (Charente-Maritime), dijs femmes et mères de prisonniers de Mont-de- Marsan, de la Chambre d'agriculture du Gers et des conseils départemen- taux du Calvados et de l'Orne. Loterie Nationale Le tirage de la 18° tranche de la Lo- terie nationale aura lieu le 23 juillet. En peu de mots... 9 Un avoué d'Issoudun a reçu le 9 juillet 1943 une lettre émise à la poste à La Réole (Gironde) le 20 juillet 1940. Et c'était une lettre re- commandée ! ! !... « A Bayonne, un chef de service du ravitaillement, nommé Peyrelongue, qui trafiquait des bons pour les col- lectivités et menait joyeuse vie, a été arrêté. Le tribunal spécial de la tour d'ap- pel de Toulouse a condamné à sept ans de travaux forcés un employé de la S.N.C.F., Jean C..., 43 ans, qui chargé de convoyer des colis destinés aux prisonniers y a prélevé en cours de route, à plusieurs reprises, des denrées alimentaires qu'il a consom- mées. iiyilllHiyillllllllllillllillliliyilllillllllllllllllllllllllllllIlllllllM SUR LE FRONT DE L'EST Sur le front de l'est, d'Orel à Biel- gorod, la bataille se poursuit avec acharnement, les Soviets s'efforçant de préserver l'avancement de la Wèhr- macht. Des réserves allemandes impor- tantes sont intervenues à l'est et au nord d'Orel, se livrent actuellement de violents combats. L'intervention de ces réserves dans le saillant nord de Koursk est un nouveau danger pour les Bolcheviks. On annonce la destruc- tion de plus de 200 blindés soviétiques dans ce seul secteur. La R.Â.F. attaque Aix-la-Chapelle Des formations de bombardiers bri- tanniques ont exécuté, dans la nuit de mercredi, un violent raid terro- riste sur la ville d'Aix-la-Chapelle. De gros dégâts ont été provoqués dans les quartiers d'habitation de la vieille vil- le. De nombreux édifices publics et des monuments culturels ont été détruits. La cathédrale a été atteinte. La popu- lation a subi de lourdes pertes. A l'aller et au retour, aussi bien que pendant le survol de la ville, 21 bom- bardiers ont été abattus. La Luftwaffe attaque le port de. Hull Dans la nuit de mercredi à jeudi des avions de combat allemands ont attaqué avec des bombes de tous ca- libres le port et la ville de Hull, ainsi que des objectifs militaires sur la côte méridionale de l'Angleterre. EN SICILE la situation s'est tendue De Berlin. La flotte anglo-amé- ricaine a su tirer parti de sa position. Quoiqu'elle ait subi de lourdes pertes, les troupes de débarquement ont pu être renforcées de telle sorte que la bande côtière qui va de Licata à Au- gusta est devenue un point d'appui pour l'adversaire, d'où il lance ses at- taques dans deux directions contre la région montagneuse sud-est et contre la plaine de Catane, devant la- quelle il se trouve déjà. Cela signifie que la lutte est entrée dans une phase extrêmement difficile. L'aviation anglo-américaine bombarde la région parisienne Des avions anglais et américains ont survolé mercredi la région parisienne. Des bombes- ont été jetées sur plu- sieurs communes. De nombreuses mai- sons de la banlieue ont été détruites. Un orphelinat a été atteint. Une dizai- ne' d'enfants ont été plus ou moins grièvement blessés. Dans l'ensemble des communes si- nistrées, on comptait à la fin de la ma- tinée une quarantaine de morts et une centaine de blessés. a Le bilan du bombardement se solde par 63 morts. D'autre part, 42 ouvriers blessés ont été transportés à l'hôpital; i d'entre eux ont succombé, 3 autres sont dans un état désespéré. 123 blessés légers ont pu, après pan- sement, regagner leur domicile. Wi^'IBillllBlliilEilllliailllIBllIllIfflillUBIllllïllllllHlIIIIHIliliaiiB Déclaration d'association De 1' « Officiel » : « Association Les Gazelles s>. But : Organiser et contrôler la pratique de l'éducation physique et des sports. Siège social : institution Notre-Dame, 15, rue des Soubirous, à Cahors. TRANSPORTS TOUTES DISTANCES TOUS TONNAGES P. LAMBERT, à CAHORS, Tél. 90 ji Les cornettes en danger. Sait-on que les filles de la Charité ont failli, ces derniers temps, renon- cer à leur légendaire cornette blan- che qui les rend si populaires ? Et cela faute d'amidon, lequel pro- vient d'une farine extraite d'un pal- mier exotique. „Mais une religieuse de l'Hay-les- Roses, près de Paris, a découvert que la craie avait à peu 'près les mêmes propriétés que l'amidon, à la condi- tion d'être mélangée à la saponaire, la fleur qui mousse. Les sœurs de la Charité continue- ront donc à porter la cornette blan- che, symbole de leur pur dévouement. Pluie de billets banque. Quelqu'un qui fut sans doute quel- que peu éberlué, ce (fut l'autre jour ce jeune homme d'Autun qui, passant dans une rue, subit une averse... de billets de banque de 1.000 et de 100 francs. Il y en avait pour 27.000 fr. qu'il se hâta de ramasser et de porter honnêtement au commissariat ue po- lice. Ce mystère intriga, comme bien l'on pense, les fonctionnaires. S'agissait- il par hasard d'une nouvelle forme de bombardement ? Mais une brave mé- nagère accourut tout eplorée, récla- mant son magot. C'est en secouant sa literie elle l'avait caché qu'elle l'avait éparpillé dans les airs. Voilà qui s'appelle « jeter l'argent par la fenêtre ». Le berceau du doryphore. D'où vient le doryphore qui cause aujourd'hui tant de ravages dans nos plantations ûe pommes de terre et qui était pour ainsi dire inconnu en France avant l'autre guerre V Comme bien d'aunes fléaux de l'agriculture le phylloxéra et le pou de San-José le doryphore est originaire des Etats-Unis, plus préci- sément du Texas, région quasi déser- tique l'insecte végétait aux dépens de quelques plantes sauvages de la famille ûes solanécs dont la pom- me de terre fait partie -" Vers 1850, des émigrants rapportè- rent le doryphore du Texas. L'insecte « découvrit » la pomme de terre, y prit goût et se multiplia en peu de temps dans toute l'Amérique avec une rapidité foudroyante. Et d'Amérique il franchit l'Atlan- tique pour infester peu à peu nos champs et mettre en péril nos plan- tations du précieux tubercule. L'Académie de médecine se pro- nonce contre la vente de cer- taines glaces ou crèmes gla- cées. Sur la proposition de M. Martel, appuyé par M. Tanon, l'Académie s'est prononcée contre la mise en vente avec ou sans étiquette « fantaisie » de glaces ou crèmes glacées ne renfermant que de l'eau, de la saccharine, un colorant arti- ficiel et un parfum synthétique. Si la vente en est tolérée, le consom- mateur devra au moins être informé de la composition. Pareillement, l'Académie condamne la limonade sans sucr£, sac- charinée et les sorbets aux fruits ou jus de fruits conservés avec des colorants, des arômes artificiels et de la saccha- rine. j,j ; 00<KKK>0<XXX><X><><X><> ABONNEMENTS Le prix des abonnements est fixé comme suit : 6 mois 1 an Département et limitrophes . 40 fr. 78 fr. Autres dépar- tements 45 fr. 84 fr. LE MARQUAGE ET L'AFFICHAGE DES PRIX L'arrêté sur le marquage et l'affi- chage des prix publié au « Bulletin officiel des services des prix » du 9 juillet porte que le marquage doit être accompagné de la référence per- mettant d'identifier la facture d'achat sauf lorsque le fabricant a fait im- primer le prix de vente au détail sur l'emballage. Doit être marqué tout produit dé- tenu en vue de la vente au détail, qu'il soit ou non exposé à la vue du public ou placé dans le magasin de vente ou un autre local. L'emploi de signes conventionnels est interdit et le marquage des pro- duits vendus à l'unité de poids ou de mesure indique le prix de cette unité ou de chaque pièce. Tout produit exposé à la vue du public pour la vente' au détail doit être accompagné d'un écritcau placé sur le produit lui-même ou à proxi- mité de façon qu'il ne subsiste aucun doute quant au produit auquel il se rapporte. Lorsque l'exposition porte sur des produits non destinés à être vendus eu l'état, l'ëcriteàu doit se rapporter au prix des articles à fabriquer à partir de ces produits. Les écriteaux concernant les den- rées périssables et les produits vendus dans les halles, sur les foires et mar- chés ou par les marchands ambulants peuvent être constitués par des ar- doises. L'affichage (liste des produits offerts à la vente et du prix de chacun d'eux) s'applique aux produits ali- mentaires et boissons à emporter ou à consommer sur place, aux servie définis par l'application de la loi ern 21 octobre 1900, aux produits dis- pensés des mesures de la section i du titre i. Les produits et services sont classés par ordre alphabétique et à raison d'un article par ligne, les di- verses qualités d'un même produit donnant lieu à des indications porli'es sur des lignes distinctes. Le présent arrêté ne modifie pas les dispositions en vigueur relatives à l'affichage' des prix dans les hôtels, pensions de famille, masson-s meu- blées, restaurants et établissements servant des repas et des boissons à consommer sur place. Demeurent applicables les prescrip- tions aj'ant fait l'objet de disposi- tions particulières contenues dans un certain nombre d'arrêtés énumérés. AUX DETENTEURS DE CARTES GRISES La Préfecture communique : Les propriétaires de' voitures trans- formées en véhicules utilitaires (four- gon, camionnette, etc.), dont les car- tes grises ont été rectifiées, sont in- formés qu'ils doivent avant le 15 août dernier délai adresser à la Préfecture du Lot, une demande de réception de véhicule sur feuille timbrée à 8 fr. et un récépissé attestant le versement à la perception d'une somme de 100 fr. pour frais de réception. Les propriétaires qui ne se confor- meraient pas aux instructions ci-des- sus se verront retirer immédiatement le permis de circuler. Pour la présentation, la transfor- mation des voitures de tourisme de- vra être faite de la façon suivante : siège arrière enlevé et remplacé par un plancher inamovible, glaces des portières latérales arrière remplacées par une fermeture en planche ou en tôle également inamovible, cloison en planche avec lucarne derrière le siège avant. ^l&BÎIàUEiŒ^ Il Cmim OUI APPORTE L'ESPOIR Visé sous le ni P 502 Camion de la Croix-Rouge Française livrant du ravitaillement dans un camp de prisonniers. CIRCULATION DES PRODUITS DE BASSE-COUR Un arrêté de M. le Préfet régional en date du 28 juin 1943 modifie les articles 7, 8 et 9 de l'arrêté régional du 21 avril 1943 en ce qui concerne la circulation des produits de basse-cour. Les nouvelles dispositions sont les suivantes : La circulation des produits de bas- se-cour d'élevage et de reproduction (œufs à couver, poussins, oisons, cane- tons, dindonneaux et pintadeaux de moins de 2' mois, poids maxima res- pectifs : 900 et 500 gr., oies maigres grises destinées à l'engraissement, dindes couveuses, lapereaux, poids inaximum : 750 gr.) est entièrement libre à l'intérieur de la zone compre- nant la commune de départ et les communes limitrophes. La circulation des mêmes produits hors de la zone définie ci-dessus est soumise à une autorisation de trans- port délivrée par le Directeur départe- mental du ravitaillement général du lieu de départ ou son représentant qualifié, chef de district. L'autorisation de transport ne peut être délivrée à tout acheteur intéressé que contre remise d'une attestation de besoins établie par le Directeur des Services agricoles de son départe- ment, sur avis du délégué régional du groupe spécialisé des produits de basse-cour de l'organisation corpora- tive de l'agriculture, et indiquant : -,les noms, qualité et adresse, du bénéficiaire ; les quantités maxima de produits de basse-cour d'élevage ou de repro- duction qu'il est autorisé à acheter, détaillées par espèce et par destina- tion (incubation, élevage ou repro- duction) ; les noms et adresses du ou des vendeurs, s'ils sont connus ; dans le cas contraire, cette indication est por^ tée par l'acheteur lui-même, une fois l'achat effectué et avant la 'remise de l'attestation au Directeur départe mental du ravitaillement général ou à son représentant ; l'avis motivé du délégué régio- nal du groupe spécialisé de l'organi- sation corporative de ljta'grfculture ; l'autorisation de transport ac- compagne obligatoirement les pro- duits qu'elle concerné. 11 est précisé que les produits de basse-cour d'élevage et de reproduc- tion achetés dans les élevages spécia- lises sont soumis, comme dans le cas d'achats effectués sur les marchés, aux . dispositions ci-dessus. DES SANCTIONS POUR FAUSSES DECLARATIONS Le Préfet du Lot communique : En application des dispositions de la loi du 18 février 1943, k viens de prononcer les peines suivantes à l'égard de divers agriculteurs du dé- partement pour avoir effectué de fausses déclarations de battages ou avoir conservé indûment des blés à la ferme : I. Sourzac Pierre, agriculteur à Souillac, confiscation de 3 qx 57 de blé. IL Bonhoùre Georges, agriculteur à Gras, 2.600 fr. d'amende. III. Gazeau Paul, agriculteur à Figeac, 1.280 fr. d'amende. IV. Max-Maury Alfred, agricul- teur à Goujounac, 4.000 fr. d'amende. V. Viguié Paul, agriculteur à r»eauregard, 2.012 fr. d'amende et confiscation de 106 kg. de blé. VI Delteil Henri, agriculteur à Ste-Alauzie, 1.830 fr. , d'amende et confiscation de 108 kg. de blé et 95 kg. de farine. VII. Lagard Elie, agriculteur, maire de Belmontet, 6.900 fr. d'amen- de et confiscation de 230 kg. de blé. V.UI. Pezet Emile, agriculteur à Larnagol, 14.040 fr. d'amende et con- fiscation de 3 qx 76 de blé. IX. Fournie Charles agriculteur à tfagat, 10.590 fr. d'« mende et con- fiscation de 5 qx de blé. X. Teil Alban, agriculteur à Bel- mont-Ste-Foy, 1.790 fr. d'amende et confiscation de 53 kg. de blé. XI. Lamothe Louis, agriculteur à Baladou, 5.780 fr. d'amende et confis- cation de 2 qx 52 de blé. XII. Vve Delfour Philippine, pro- priétaire à St-Géry, 500 fr. d'amende et confiscation ^dc 52 kg. de blé. XIII. Dayma Berthe, cultivatrice à Saint-Cyprien, 1.200 fr. d'amende et confiscation de 12A kg, de blé. XIV. Bergougnoux Rosa, cultiva- trice à Montfaucon, 5.860 fr. d'amen- de et confiscation de 350 kg. de blé. XV. Loupias Clément, agriculteur à Leyme, 7.400 fr. d'amende et confis- cation de 160 kg. de blé et 150 kg. de farine. XVI. Aussel Rémy, agriculteur à Payrignac, 15.000 fr. d'amende et confiscation de 40 kg. de farine et 280^ kg., de blé. XVII. Soupa Hippolyte, agricul- teur à Lhospitalet, 1.950 fr. d'amende et confiscation de 180 kg. de blé. XVIII. Pomies .Térémie, agricul- teur à Laramière, 810 fr. d'amende et confiscation de SI kg. de blé. Ali total : 3.205 ks. de blé saisis ; 285 kg. de farine ; 83.542 fr. d'amen- de. Je rappelle une fois de plus aux producteurs de blé et de seigle que la rétention en cultifre de la plus petite quantité de ces céréales est interdite et qu'ils s'exposent à des amendes pouvant atteindre 10.000 fr. par quin- tal.

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SAMEDI

f S j JUILLET

19 4 3 j S3« ANNEE,

N° 57

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Journal du Lo 80 c- ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis & les Samedis Blr. : A. COUESLANT -f

A l'occasion d'une imposante réu-nion qui vient de se dérouler à Paris, les prisonniers libérés ont pu expri-mer leur reconnaissance au président Laval.

M. André Masson. commissaire gé-néral du « Mouvement prisonniers », a dénombré cette assistance, qui se faisait remarquer par son attitude disciplinée. Ils étaient là trois mille environ, venus de tous les points de France qui écoutaient attentivement les paroles que leur adressaient les orateurs.

Au nom des prisonniers libérés, M. André Masson avait proclamé que les efforts du président Laval méritaient la gratitude dè toute la nation. A son tour, le Chef du gouvernement se fit entendre avec cette simplicité, cette clarté, cette franchise qui sont les ca-ractéristiques de son talent oratoire.

« Je n'ai qu'un seul projet, dit-il notamment, c'est qu'un jour l'histoi-re enregistre que j'aurai été parmi les Français, et dans une période diffi-

cile, un ouvrier de lionne volonté qui voulait défendre et servir son pays. »

Il est certain que même ses adver-saires, quand il en a, reconnaissent que Pierre Laval sent, pense et agit comme ces Français attachés au sol de France par leurs origines, leurs goûts, leurs préférences et leur édu-cation, et qu'il agit en conséquence.

Combien de fois n'a-t-on pas re-marqué qu'il portait sa sollicitude vers les humbles. Aussi, est-ce bien dans l'intérêt des moins favorisés qu'il entreprit et qu'il continue sa politique de concorde européenne. Politique ins-pirée par l'horreur qu'il a, qu'il a toujours eue, de la guerre et dont il a si bien exprimé la raison profonde, la raison française, en ces termes :

« Qu'avons-nous à faire de la guer-re, noiis, Français, qui vivons dans un pays qui est le paradis sur la terre d'Europe ? »

N'est-ce pas justice que les Fran-çais, à tout le moins, rendent homma-ge au courage et à la persévérance de ce grand pacificateur ?

CONSEIL DES 'MINISTRES Le Conseil des ministres s'est réuni

le 13 juillet 1943, à 11 heures, au pa-villon Sévigné, sous la présidence du Maréchal de France, chef de l'Etat.

Le chef du gouvernement a informé le conseil des ministres des entretiens qu'il a eus à Paris avec les autorités d'occupation.

Le président Laval a ensuite fait part au Conseil des instructions qu'il a données aux préfets en ce qui con-cerne le maintien de l'ordre public, le ravitaillement du pays et les opéra-tions de relève en cours d'exécution. Il a fait approuver les mesures qu'il compte prendre pour assurer le res-pect de la loi et des règlements relati-vement au départ des travailleurs pour l'Allemagne.

Sur la proposition de M. Gabolde, garde des sceaux, ministre secrétaire d'Etat à la justice, le conseil a décidé de déférer au tribunal d'Etat un cer-tain nnmhm d'affaires particulière-ment importantes.

Condamnation pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat

Pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, la section spéciale près la Cour d'appel de Montpellier a pro-noncé les condamnations suivantes :

Charles Valin, ancien député, Denis Cochin, Louis Vallon et Bouscory ont été condamnés par contumace à 5 ans de travaux forcés et à 5 ans d'inter-diction de séjour.

Elysée Cavaillier, Christian Tingau, François Châtelain ont été condamnés par contumace à 5 ans de prison, 6.000 francs d'amende et 5 ans de priva-tion de leurs droits civils et politi-ques.

Des motions de confiance au Maréchal Pétain

et au Président Laval Des adresses de fidélité émanant de

milieux très divers continuent à par-venir à l'Hôtel du Parc, assurant le Maréchal de France, Chef de l'Etat, et le président' Laval d'une confiance totale et d'un entier dévouement.

Ces motions faisant appel au bon sens des Français en les adjurant de s'unir dans le travail et la discipline viennent de la Chambre des métiers de Vaucluse, de la Commission admi-nistrative du Tar, du nouveau Conseil municipal de Martigues, des prison-niers girondins récemment libérés, de la délégation spéciale de Courant (Charente-Maritime), dijs femmes et mères de prisonniers de Mont-de-Marsan, de la Chambre d'agriculture du Gers et des conseils départemen-taux du Calvados et de l'Orne.

Loterie Nationale Le tirage de la 18° tranche de la Lo-

terie nationale aura lieu le 23 juillet.

En peu de mots... 9 Un avoué d'Issoudun a reçu le 9 juillet 1943 une lettre émise à la poste à La Réole (Gironde) le 20 juillet 1940. Et c'était une lettre re-commandée ! ! !...

« A Bayonne, un chef de service du ravitaillement, nommé Peyrelongue, qui trafiquait des bons pour les col-lectivités et menait joyeuse vie, a été arrêté.

• Le tribunal spécial de la tour d'ap-pel de Toulouse a condamné à sept ans de travaux forcés un employé de la S.N.C.F., Jean C..., 43 ans, qui chargé de convoyer des colis destinés aux prisonniers y a prélevé en cours de route, à plusieurs reprises, des denrées alimentaires qu'il a consom-mées.

iiyilllHiyillllllllllillllillliliyilllillllllllllllllllllllllllllIlllllllM

SUR LE FRONT DE L'EST Sur le front de l'est, d'Orel à Biel-

gorod, la bataille se poursuit avec acharnement, les Soviets s'efforçant de préserver l'avancement de la Wèhr-macht. Des réserves allemandes impor-tantes sont intervenues à l'est et au nord d'Orel, où se livrent actuellement de violents combats. L'intervention de ces réserves dans le saillant nord de Koursk est un nouveau danger pour les Bolcheviks. On annonce la destruc-tion de plus de 200 blindés soviétiques dans ce seul secteur.

La R.Â.F. attaque Aix-la-Chapelle

Des formations de bombardiers bri-tanniques ont exécuté, dans la nuit de mercredi, un violent raid terro-riste sur la ville d'Aix-la-Chapelle. De gros dégâts ont été provoqués dans les quartiers d'habitation de la vieille vil-le. De nombreux édifices publics et des monuments culturels ont été détruits. La cathédrale a été atteinte. La popu-lation a subi de lourdes pertes.

A l'aller et au retour, aussi bien que pendant le survol de la ville, 21 bom-bardiers ont été abattus.

La Luftwaffe attaque le port de. Hull

Dans la nuit de mercredi à jeudi des avions de combat allemands ont attaqué avec des bombes de tous ca-libres le port et la ville de Hull, ainsi que des objectifs militaires sur la côte méridionale de l'Angleterre.

EN SICILE la situation s'est tendue

De Berlin. — La flotte anglo-amé-ricaine a su tirer parti de sa position. Quoiqu'elle ait subi de lourdes pertes, les troupes de débarquement ont pu être renforcées de telle sorte que la bande côtière qui va de Licata à Au-gusta est devenue un point d'appui pour l'adversaire, d'où il lance ses at-taques dans deux directions contre la région montagneuse dù sud-est et contre la plaine de Catane, devant la-quelle il se trouve déjà.

Cela signifie que la lutte est entrée dans une phase extrêmement difficile.

L'aviation anglo-américaine bombarde la région parisienne

Des avions anglais et américains ont survolé mercredi la région parisienne. Des bombes- ont été jetées sur plu-sieurs communes. De nombreuses mai-sons de la banlieue ont été détruites. Un orphelinat a été atteint. Une dizai-ne' d'enfants ont été plus ou moins grièvement blessés.

Dans l'ensemble des communes si-nistrées, on comptait à la fin de la ma-tinée une quarantaine de morts et une centaine de blessés. a

Le bilan du bombardement se solde par 63 morts. D'autre part, 42 ouvriers blessés ont été transportés à l'hôpital; i d'entre eux ont succombé, 3 autres sont dans un état désespéré.

123 blessés légers ont pu, après pan-sement, regagner leur domicile. Wi^'IBillllBlliilEilllliailllIBllIllIfflillUBIllllïllllllHlIIIIHIliliaiiB

Déclaration d'association De 1' « Officiel » : « Association

Les Gazelles s>. But : Organiser et contrôler la pratique de l'éducation physique et des sports. Siège social : institution Notre-Dame, 15, rue des Soubirous, à Cahors.

TRANSPORTS TOUTES DISTANCES

TOUS TONNAGES P. LAMBERT, à CAHORS, Tél. 90 ji

Les cornettes en danger. Sait-on que les filles de la Charité

ont failli, ces derniers temps, renon-cer à leur légendaire cornette blan-che qui les rend si populaires ?

Et cela faute d'amidon, lequel pro-vient d'une farine extraite d'un pal-mier exotique.

„Mais une religieuse de l'Hay-les-Roses, près de Paris, a découvert que la craie avait à peu 'près les mêmes propriétés que l'amidon, à la condi-tion d'être mélangée à la saponaire, la fleur qui mousse.

Les sœurs de la Charité continue-ront donc à porter la cornette blan-che, symbole de leur pur dévouement.

Pluie de billets dé banque. Quelqu'un qui fut sans doute quel-

que peu éberlué, ce (fut l'autre jour ce jeune homme d'Autun qui, passant dans une rue, subit une averse... de billets de banque de 1.000 et de 100 francs. Il y en avait pour 27.000 fr. qu'il se hâta de ramasser et de porter honnêtement au commissariat ue po-lice.

Ce mystère intriga, comme bien l'on pense, les fonctionnaires. S'agissait-il par hasard d'une nouvelle forme de bombardement ? Mais une brave mé-nagère accourut tout eplorée, récla-mant son magot. C'est en secouant sa literie où elle l'avait caché qu'elle l'avait éparpillé dans les airs. Voilà qui s'appelle « jeter l'argent par la fenêtre ».

Le berceau du doryphore. D'où vient le doryphore qui cause

aujourd'hui tant de ravages dans nos plantations ûe pommes de terre et qui était pour ainsi dire inconnu en France avant l'autre guerre V

Comme bien d'aunes fléaux de l'agriculture — le phylloxéra et le pou de San-José — le doryphore est originaire des Etats-Unis, plus préci-sément du Texas, région quasi déser-tique où l'insecte végétait aux dépens de quelques plantes sauvages de la famille ûes solanécs — dont la pom-me de terre fait partie -"

Vers 1850, des émigrants rapportè-rent le doryphore du Texas. L'insecte « découvrit » la pomme de terre, y prit goût et se multiplia en peu de temps dans toute l'Amérique avec une rapidité foudroyante. ■

Et d'Amérique il franchit l'Atlan-tique pour infester peu à peu nos champs et mettre en péril nos plan-tations du précieux tubercule.

L'Académie de médecine se pro-nonce contre la vente de cer-taines glaces ou crèmes gla-cées. Sur la proposition de M. Martel,

appuyé par M. Tanon, l'Académie s'est prononcée contre la mise en vente avec ou sans étiquette « fantaisie » de glaces ou crèmes glacées ne renfermant que de l'eau, de la saccharine, un colorant arti-ficiel et un parfum synthétique.

Si la vente en est tolérée, le consom-mateur devra au moins être informé de la composition. Pareillement, l'Académie condamne la limonade sans sucr£, sac-charinée et les sorbets aux fruits ou jus de fruits conservés avec des colorants, des arômes artificiels et de la saccha-rine. j,j ; 00<KKK>0<XXX><X><><X><>

ABONNEMENTS Le prix des abonnements est

fixé comme suit : 6 mois 1 an

Département et limitrophes . 40 fr. 78 fr.

Autres dépar-tements 45 fr. 84 fr.

LE MARQUAGE ET L'AFFICHAGE DES PRIX

L'arrêté sur le marquage et l'affi-chage des prix publié au « Bulletin officiel des services des prix » du 9 juillet porte que le marquage doit être accompagné de la référence per-mettant d'identifier la facture d'achat sauf lorsque le fabricant a fait im-primer le prix de vente au détail sur l'emballage.

Doit être marqué tout produit dé-tenu en vue de la vente au détail, qu'il soit ou non exposé à la vue du public ou placé dans le magasin de vente ou un autre local.

L'emploi de signes conventionnels est interdit et le marquage des pro-duits vendus à l'unité de poids ou de mesure indique le prix de cette unité ou de chaque pièce.

Tout produit exposé à la vue du public pour la vente' au détail doit être accompagné d'un écritcau placé sur le produit lui-même ou à proxi-mité de façon qu'il ne subsiste aucun doute quant au produit auquel il se rapporte.

Lorsque l'exposition porte sur des produits non destinés à être vendus eu l'état, l'ëcriteàu doit se rapporter au prix des articles à fabriquer à partir de ces produits.

Les écriteaux concernant les den-rées périssables et les produits vendus dans les halles, sur les foires et mar-chés ou par les marchands ambulants peuvent être constitués par des ar-doises.

L'affichage (liste des produits offerts à la vente et du prix de chacun d'eux) s'applique aux produits ali-mentaires et boissons à emporter ou à consommer sur place, aux servie définis par l'application de la loi ern 21 octobre 1900, aux produits dis-pensés des mesures de la section i du titre i. Les produits et services sont classés par ordre alphabétique et à raison d'un article par ligne, les di-verses qualités d'un même produit donnant lieu à des indications porli'es sur des lignes distinctes.

Le présent arrêté ne modifie pas les dispositions en vigueur relatives à l'affichage' des prix dans les hôtels, pensions de famille, masson-s meu-blées, restaurants et établissements servant des repas et des boissons à consommer sur place.

Demeurent applicables les prescrip-tions aj'ant fait l'objet de disposi-tions particulières contenues dans un certain nombre d'arrêtés énumérés.

AUX DETENTEURS DE CARTES GRISES

La Préfecture communique : Les propriétaires de' voitures trans-

formées en véhicules utilitaires (four-gon, camionnette, etc.), dont les car-tes grises ont été rectifiées, sont in-formés qu'ils doivent avant le 15 août dernier délai adresser à la Préfecture du Lot, une demande de réception de véhicule sur feuille timbrée à 8 fr. et un récépissé attestant le versement à la perception d'une somme de 100 fr. pour frais de réception.

Les propriétaires qui ne se confor-meraient pas aux instructions ci-des-sus se verront retirer immédiatement le permis de circuler.

Pour la présentation, la transfor-mation des voitures de tourisme de-vra être faite de la façon suivante : siège arrière enlevé et remplacé par un plancher inamovible, glaces des portières latérales arrière remplacées par une fermeture en planche ou en tôle également inamovible, cloison en planche avec lucarne derrière le siège avant.

^l&BÎIàUEiŒ^

Il Cmim OUI APPORTE L'ESPOIR

Visé sous le ni P 502 Camion de la Croix-Rouge Française livrant du ravitaillement

dans un camp de prisonniers.

CIRCULATION DES PRODUITS DE BASSE-COUR

Un arrêté de M. le Préfet régional en date du 28 juin 1943 modifie les articles 7, 8 et 9 de l'arrêté régional du 21 avril 1943 en ce qui concerne la circulation des produits de basse-cour. Les nouvelles dispositions sont les suivantes :

La circulation des produits de bas-se-cour d'élevage et de reproduction (œufs à couver, poussins, oisons, cane-tons, dindonneaux et pintadeaux de moins de 2' mois, poids maxima res-pectifs : 900 et 500 gr., oies maigres grises destinées à l'engraissement, dindes couveuses, lapereaux, poids inaximum : 750 gr.) est entièrement libre à l'intérieur de la zone compre-nant la commune de départ et les communes limitrophes.

La circulation des mêmes produits hors de la zone définie ci-dessus est soumise à une autorisation de trans-port délivrée par le Directeur départe-mental du ravitaillement général du lieu de départ ou son représentant qualifié, chef de district.

L'autorisation de transport ne peut être délivrée à tout acheteur intéressé que contre remise d'une attestation de besoins établie par le Directeur des Services agricoles de son départe-ment, sur avis du délégué régional du groupe spécialisé des produits de basse-cour de l'organisation corpora-tive de l'agriculture, et indiquant :

-,— les noms, qualité et adresse, du bénéficiaire ;

— les quantités maxima de produits de basse-cour d'élevage ou de repro-duction qu'il est autorisé à acheter, détaillées par espèce et par destina-tion (incubation, élevage ou repro-duction) ;

— les noms et adresses du ou des vendeurs, s'ils sont connus ; dans le cas contraire, cette indication est por^ tée par l'acheteur lui-même, une fois l'achat effectué et avant la 'remise de l'attestation au Directeur départe ■ mental du ravitaillement général ou à son représentant ;

— l'avis motivé du délégué régio-nal du groupe spécialisé de l'organi-sation corporative de ljta'grfculture ;

— l'autorisation de transport ac-compagne obligatoirement les pro-duits qu'elle concerné.

11 est précisé que les produits de basse-cour d'élevage et de reproduc-tion achetés dans les élevages spécia-lises sont soumis, comme dans le cas d'achats effectués sur les marchés, aux . dispositions ci-dessus.

DES SANCTIONS POUR FAUSSES DECLARATIONS

Le Préfet du Lot communique : En application des dispositions de

la loi du 18 février 1943,kjé viens de prononcer les peines suivantes à l'égard de divers agriculteurs du dé-partement pour avoir effectué de fausses déclarations de battages ou avoir conservé indûment des blés à la ferme :

I. — Sourzac Pierre, agriculteur à Souillac, confiscation de 3 qx 57 de blé.

IL — Bonhoùre Georges, agriculteur à Gras, 2.600 fr. d'amende.

III. — Gazeau Paul, agriculteur à Figeac, 1.280 fr. d'amende.

IV. — Max-Maury Alfred, agricul-teur à Goujounac, 4.000 fr. d'amende.

V. — Viguié Paul, agriculteur à r»eauregard, 2.012 fr. d'amende et confiscation de 106 kg. de blé.

VI — Delteil Henri, agriculteur à Ste-Alauzie, 1.830 fr. , d'amende et confiscation de 108 kg. de blé et 95 kg. de farine.

VII. — Lagard Elie, agriculteur, maire de Belmontet, 6.900 fr. d'amen-de et confiscation de 230 kg. de blé.

V.UI. — Pezet Emile, agriculteur à Larnagol, 14.040 fr. d'amende et con-fiscation de 3 qx 76 de blé.

IX. — Fournie Charles agriculteur à tfagat, 10.590 fr. d'« mende et con-fiscation de 5 qx de blé.

X. — Teil Alban, agriculteur à Bel-mont-Ste-Foy, 1.790 fr. d'amende et confiscation de 53 kg. de blé.

XI. — Lamothe Louis, agriculteur à Baladou, 5.780 fr. d'amende et confis-cation de 2 qx 52 de blé.

XII. — Vve Delfour Philippine, pro-priétaire à St-Géry, 500 fr. d'amende et confiscation ^dc 52 kg. de blé.

XIII. — Dayma Berthe, cultivatrice à Saint-Cyprien, 1.200 fr. d'amende et confiscation de 12A kg, de blé.

XIV. — Bergougnoux Rosa, cultiva-trice à Montfaucon, 5.860 fr. d'amen-de et confiscation de 350 kg. de blé.

XV. — Loupias Clément, agriculteur à Leyme, 7.400 fr. d'amende et confis-cation de 160 kg. de blé et 150 kg. de farine.

XVI. — Aussel Rémy, agriculteur à Payrignac, 15.000 fr. d'amende et confiscation de 40 kg. de farine et 280^ kg., de blé.

XVII. — Soupa Hippolyte, agricul-teur à Lhospitalet, 1.950 fr. d'amende et confiscation de 180 kg. de blé.

XVIII. — Pomies .Térémie, agricul-teur à Laramière, 810 fr. d'amende et confiscation de SI kg. de blé.

Ali total : 3.205 ks. de blé saisis ; 285 kg. de farine ; 83.542 fr. d'amen-de.

Je rappelle une fois de plus aux producteurs de blé et de seigle que la rétention en cultifre de la plus petite quantité de ces céréales est interdite et qu'ils s'exposent à des amendes pouvant atteindre 10.000 fr. par quin-tal.

Page 2: f S - ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis ... · SAMEDI f S j JUILLET 19 4 3 j S3« ANNEE, N° 57 111 1 — — j

ELEVEURS DE MOUTONS voici les avantages que vous offre

la collecte des laines

Ces avantages sont de deux sortes: en espèce», en nature.

Avantages en espèces Lei laines en suint de la tonte 1943

vous seront achefées à un prix calculé sur la base de 70 francs le kilo suint pour une bonne laine courante. Ce prix particulièrement rémunérateur et qui pourra varier de 55 à 78 francs — même é>entuellement un peu plus, selon les régions et la qualité de la laine que veus apporterez à la collecte — a été établi par le Comité interprofessionnel de la laine, lequel comprend, rappelons-le, autant de représentauts des éleveurs qne des utilisateurs de laine.

Avantages en nature Vous avez le droit, comme éleveur, de

conserver pour votre utilisation fami-liale une toison pour vous-même et pour chacun des membres de votre fa-mille—ascendants, descendants et leurs conjoints — vivant sur votre exploita-tion. De plus, les prisonniers, les en-fants en pension, membres de votre fa-mille qui vivaient h bituellement sur votre exploitation, bénéficieront des mêmes avantages. Toutefois, l'ensemble de ces prélèvements ne pourra pas dé-passer, la moitié de la production lai-nière du troupeau.

Si votre troupeau compte plus de 50 brebis et est gardé par un berger profes-sionnel, vous pouvez conserver une toi-son par personne pour votre berger et les membres de sa famille vivant sous son toit : femme et enfants mineurs, ainsi que pour ses enfants majeurs em-ployés sur votre exploitation. '

Si vôtts étés propriétaire éit métayage, ■tfôUs pouvez, eu plus des toisons attri-buées à votre métayer et à sa famille, bénéficier des mêmes avantages, à la con-dition que vous soyez domicilié dans l'a commune de l'exploitation ou dans une commune limitrophe de celle-ci.

Si vous livrez à la collecte plus de 300 kilos de laine brute, vous avez droit, en plus de vos toisons familiales, à une part supplémentaire égale à 5"/. du poids brut de la laine en suint livrée en excédent. Cette part supplémentaire est destinée à encourager l'élevage des grands troupeaux.

En ce qui concerne les toisons réser-vées à 1'utiiisation familiale, vous avez la faculté :

1° soit de les vendre immédiatement au collecteur et d'acheter à celui-ci, en contre partie, du fil à tricoter de pure toison de laine de France, à raison de 300 gr. de fil par kilo de laine en suint;

2° soit de remettre ces toisons à la coopérative lainière dont vous faites partie ou à un ramasseur agréé par la collecte, pour ti ansformation chez les artisans filateurs ou tisserands, à l'ex-clusion des filateurs et tisserands in-dustriels;

3° soit de remporter ces toisons chez vous pour les conserver pour votre usa-ge domestique; mais, dans ce cas, vous n'aurez pas le droit de les porter ou de les expédier plus tard à un filateur arti-san .

D'autre part, les collectivités ou so-ciétés d'exploitations qui possèdent un troupeau, recevront 3«/o du poids des laines brutes livrées par elles à la col-lecte et en assumeront la répartition entre leurs membres. Les bergers de ces collectivités bénéficieront des mêmes avantages que ceux des particuliers. Cette laine pourra être également échan-gée contre du fil à raison de 300 gr. par kilo.

Eleveurs de moutons, votre intérêt s'accorde avec celui de la Nation, qui vous fait d'ailleurs un devoir civique de livrer intégralement vos laines à la collecte, l'économie française en ayant, vous le savez, un impéi ieux be-soin.

LES FOIRES DE LA SEMAINE Lundi 19 juillet'. — Bach, Gorses,

Souillac. Mardi 20 juillet. — Mauroux, Sal-

viac. Mercredi 21 juillet. — Cabrerets,

Duravel. Jeudi 2'2 juillet. — Gourdon, Sar-

razac, Saint-Céré. Vendredi 23 juillet. — Lacapelle-

Marival, Martel. Samedi 2'4 juillet. — Cardaillac,

Catus, Gignac, LaTal-de-Cère.

i Le marché de la farine ' Dans les départements où le prix limite de vente de la. farine destinée à la fabrication du pain se trouve fixé à un chiffre différent du prix théorique, le montant de cette diffé-rence sera déterminé pour chaque ca-tégorie de farines et, éventuellement, lors de chaque changement de prix, par arrêté ministériel.

Dans le cas où le prix effectif est supérieur au prix théorique, les meu-niers sont tenus de reverser cette dif-férence dans des conditions détermi-nées par le décret. Si, au contraire, le prix effectif est inférieur au prix théo-rique, les meuniers reçoivent une in-demnité égale à la différence du prix.

Le ravitaillement général achète les farines sur la base du prix limite en vigueur dans le département produc-teur et les rétrocède aux- utilisateurs sur la base du prix limite en vigueur dans le département consommateur.

Les dispositions du décret sont ap-plicables à compter du 1" janvier

1943. (./. O. du 10 juillet).

RAD!OB>aFTUSSOM NATIONALE La Radiodiffusion nationale procè-

de actuellement au recrutement de : 1) 40 vérificateurs des travaux pour les services techniques ; 2) 10 pre-neurs de son féminins pour le service d'exploitation.

Pour tous renseignements sur les conditions exigées et sur les avanta-ges offerts, s'adresser : à la Radiodif-fusion nationale. Service du person-nel contractuel, 107, rue de Grenelle, Paris. La liste des inscriptions sera close le 15 août 1943.

Décisions sur Se nouveau régime d'acquisition de vêtements

de travail Ainsi qu'il a été précisé dans le

dernier communiqué paru à ce sujet seuls les porteurs de bons du modèle nouveau snécialement émis pour cer-tains vêtements de travail postérieu-rement à la décision du répartiteur, bénéficieront du régime d'inscription institué pour ces articles.

Les titulaires de bons anciens qui nlauraient pu les utiliser pourront en solliciter l'éehange aux bureaux de rationnement contre des bons du nouveau modèle permettant l'ins-cription. Il ne sera fait droit à leur demande que dans la mesure où les contingents le permettront.

Les bons de l'ancien modèle peu-vent être déposés aux compter de points.

S»A5-&?« ©ES F&TES Samedi 17 juillet, soirée 21 h. Dimanche

18, matinée 15 h., soirée 21 h. : GRANDI-SON LE FELON, avec un bon complément. France-Actualités.

NOS PRISONNIERS LES RAPATRIES

ONT DES DROITS Il nous revient que des prisonniers

rapatriés s'adressent en vain à' la mairie du lieu de leur domicile pour obtenir soit des bons de chaussures, soit des bons de vêtements, sous le prétexte que « les droits sont les mê-mes pour tous » et que ceux qui sont revenus des stalags et des komman-dos peuvent attendre comme les au-tres.

A l'encontre, nous savons que cer-taines municipalités ont donné des ordres précis et que des intendants ont bien voulu indiquer à leurs sous-ordres que le Chef du gouvernement attache une énorme importance ce que les rapatriés soient servis en priorité.

II faut à nouveau revenir sur ce su-jet et rappeler à tous que les rapa-triés ont des drojls.

Alors que la population française, en 1910 et 1941, pouvait encore se procurer de quoi se vêtir, ils subis-saient, eux, la dure loi de l'exil. Une à une, les chemises sont parties vers les stalags. Trois hivers, et les chan-dails ont pris la même destination. Le complet civil est aujourd'hui tron grand ou trop petit. 11 faut que les rapatriés puissent renouveler leur te-nue vestimentaire.

Là, encore, l'action des Maisons du Prisonnier — qui ont l'appui du Commissariat général aux Prison-niers rapatriés — est indispensable pour faire entendre raison aux mai-res ou employés de mairie qui s'obs-tineraient à ne pas admettre cette si-tuation et pour faire cessier toute in-justice à ce sujet.

PLAQUES COMMEMORAT!VES EN L'HONNEUR DES MORTS

1939-3.940 La Légion française des combattants

du Lot inaugurera le 2'9 août pro-chain, date de son troisième anniver-saire, un certain nombre de plaques, commémorant les morts de la guerre 1939-1940. Ces plaques en marbre blanc, seront placées devant les monu-ments aux morts de 1914-1918.

L'idée maîtresse de cette manifes-tation est d'unir dans un même hom-mage les morts des deux guerres. Il appartenait à la Légion française des combattants, groupement -d'Anciens combattants des deux guerres, d'ac-complir ce geste de piété.

Pour des raisons indépendantes de sa volonté, toutes les plaques com-mandées par les sections à I'U.U. ne seront pas terminées le 29 août. Le Chef départemental Vjrebent procé-dera à l'inauguration des plaques terminées postérieurement a:i 29 août, au fur et à mesure de leur li-vraison. ? Quelques présidents de sections n'ont pas encore répondu aux circu-laires de l'G.D. relatives à cette ques-tion. Ils sont priés de vouloir bien le faire aussitôt que possible et d'avan-ce remerciés. — L'U.D. du Loi.

La redevance sur certains alcools

Le taux de la redevance sur les alcools employés à tous usages impliquant une opération industrielle ou des manipula-tions faisant peidre au produit le "droit à la dénomination génériqne 'd'eau-de-vie, est fixé à 3.C5G francs l'hectolitre, sauf certaines catégories.

Chiite de moto Un motocycliste, M. Landry, se di-

rigeant vers Arcambal, a heurté un obstacle dans le Bois-Noir, près du village des Mazuts et « été projeté contre le talus de la route.

M. Landry a été contusionné a la tête et aux mains. La mote a été for-tement endommagée.

' ED1N Samedi et dimanche en seiréa à 19 k. 4i.

Dimanche matinée à M h. 4» : LOUISlt, avec Georges Thill et Crae* UMII.

Complément et Actualités.

EXPLOITATIONS AGRICOLES } ABANDONNEES

La réimpression du Bulletin de ren- , geignements sur les exploitations agricoles abandonnés est actuellement j en préparation à la Direction de6 Services professionnels et sociaux (Ministère ' d'Etat à l'agriculture et au ravitaillement).

Tout propriétaire dont l'exploita-tion est disponible, comme aussi tout notaire à qui des propriétés ont été signalées à vendre ou à louer, peut obtenir' l'insertion gratuite dans le recueil à paraître.

Afin que ce bulletin puisse conte-nir le plus grand nombre possible de renseignements . <ffiles, les. intéressés sont priés de faire parvenir leur de-mande ou plus tôt à la Direction des Services agricoles du Lot, « Maison de l'Agriculture » à Cahors, chargée de les centraliser.

Chaque demande doit être accom-pagnée d'indications sommaires rela-tant les caractéristiques de l'exploi-tation, telles que :

Situation, superficie totale, superfi-cie en terres labourables, prés, vignes, vergers, bois, état des bâtiments, proposition faite (vente, fermage ou métayage), date d'entrée en jouis-sance, nom et adresse des personnes autorisées à traiter.

Il ne sera tenu aucun compte des propositions qui parviendront à la Direction des Services agricoles après le 25 juillet. — (Communiqué de la Direction des Services agricoles du Lot).

Recensement des négociants en bouteilles Les négociants-ramasseurs-biflins et

tous les collecteurs de bouteilles ou flaconnages d'occasion sont priés de se faire connaître d'urgence à M. le Délégué régional de la section de ré-cupération, 38 bis, rue Roquelaine à Toulouse, en indiquant le numéro de leur carte d'enregistrement ou en fournissant une copie du certificat de leur employeur (sur papier libre).

Libération de points iextiÊes A dater du 15 juillet 1943, chacun

HAV5TA.LLEWÏENT

Rations des produits détersifs de juillet

La valeur des tickets donnant droit à la perception des produits déter-sifs a été fixée comme suit :

a) Tickets de juillet de la feuille de tickets « produits détersifs » ra-tionnés :

N° 1 .: catégories E, Jl et autres: 100 gr. de savon de toilette ou 100 gr. de savon pour soins corporels.

N* 2 : catégorie E : 187 gr. 5 de sa-von de ménage ou 62t) gr. de détersif ;

Catégorie Jl : 75 gr. de savon de ménage ou 250 gr. de détersif ;

Autres catégories : 75. gr. de savo» de ménage ou 250 gr. de détersif.

b) Tickets spéciaux pour profession-nels : -une ration, (soins corporels) 100 gr. de savon de toilette ou 100 gr. de savon pour soins corporels.

Demi-ration (lavage du linge) : 3f grammes 5 de savon de ménage ou 120 gr. de détersif (deu* tickets 1/3 ration lavage du linge remis ensemble donnent droit à 250 gr. de détersif).

Les droits des consommateurs peu-vent en outre être satisfaits par l'échange des tickets contre un poids, précisé dans chaque cas particulier, d'un produit de remplacement homo-logué.

Le ticket n' S « produits à raser > de la période de juillet à décembre 1943 donne droit au choix du consom-mateur à : un savon à barbe de 50 gr. ou 80 gr. de crème à'raser mousseuse ou 200 gr. de crème.à raser sans blai-reau ou 100 gr. de savon de toilette ou 100 gr. de savon pour soins cor-porels ou à un poids précisé dans chaque cas particulier d'un produit de remplacement homologué.

Du savon "isr pour les bébés Il est prévu dans chaque départe-

ment une répartition de savon pur pour les bébés contre remise du tic-ket de savon n° 2'.

Ces livraisons sont faites selon le eontingent disponible et il n'a pas-

des tickets-lettres G et H de toutes i encore été possible jusqu'ici d'appro-cartes de textiles pourra être utili- j visionner tous les détaillants. On es-sé pour l'achat soit de six grammes i père cependant que les quantités se-

Le Docteur Jean Aillet prévient son aimable clientèle que le cabinet dentaire sera fermé du 2.2 juillet au 2 août.

Éiniimiiiilimi u u iiiiniimii immii i iimmimum m mmn IIIIIIIIIIMIIIIHIIIII min imiiiii iiiiiim iiiiiiiiiimiiiimti isiimiiimiitiimif un

ront prochainement augmentées et permettront une plus large distribu-tion.

L'organisation du marché des céréales

Une loi sur l'organisation du mar-ché des céréales pour la campagne 1943-1944 vient de paraître à V « Of-ficiel ».

Dans chaque département une Com-mission, avant le 10 septembre, éva-luera la récolte. Une commission na-tionale en déterminera l'importance. Les prix des blés et des céréales se-condaires seront fixés par décret.

L'huile de pépins de raisin Les raisins français donnent envi-

ron 10 p. 100 de leur poids en pépins. L'huile qui en est extraite a un moel-leux convenant parfaitement aux

de lil à coudre ou à repriser en co-ton, lin, chanvre, rayonne, etc.. soit de six grammes de laine à repriser, soit de deux grammes de soie à cou-dre ou à repriser.

A partir de cette même date, les tickets-lettres C, D, E, F des cartes de textiles cesseront de pouvoir être utilisés par les consommateurs.

Les commerçants, détaillants ou grossistes ne pourront plus, à partir du 15 septembre prochain, utiliser ces mêmes tickets pour leur réappro-visionnement.

Extension de l'allocation de salaire unique

Les allocations familiales sont dues à partir du deuxième enfant à charge résidant en France.

Une allocation dite « de salaire unique », est attribuée aux familles de salariés, de fonctionnaires et agents j cuirs de, tannin végétal et aux cuir* des services publics, qui ne bénéficient • au cbrome. La production, toutefois, que d'un seul revenu professionnel ; ne ])eu{ en être aussi abondante qu'on provenant, soit de l'activité du père j ie souhaiterait, ou de la mère, soit de l'activité de l'un des descendants lorsque l'enfant est à la-charge de ce dernier.

Ouvrent droit désormais au bénéfi-ce de cette allocation (.1.0. du 11 juil- \ let) : 1* les enfants issus du mariage des époux et ceux que les époux ou l'un d'eux pourraient avoir d'une pré- ! cédente union, ainsi que les enfants légitimes ; 2'' les petits-enfants à la change effective des grands parents ; S* les enfants adoptifs ; 4* l'enfant naturel reconnu par sa mère, lorsque eelle-ci en assume seule par son tra-vail la charge effective.

L'allocation est réservée aux famil-les dont les enfant» ont la nationa-lité française. Elle est décomptée «n pourcentage du salaire moyen dépar-temental.

CARNET MONDAIN MARIAGE

Mme Vve J. Zaslawsky et M. et Mme F. Roy ont le plaisir de faire part du mariage de leurs enfants Bernard et Lucienne.

La bénédiction nuptiale leur sera donnée en l'Eglise Cathédrale le mardi 20 juillet à 11 heures.

LA HUTTE D'ACAJOU

PAR

GERMAINE ACREMANT

10

Ce matin-là, pourtant, Delphine comptait bien entendre la messe dans l'église du Haut-Pont. Elle avait sorti son tablier de satinette, sa colinette de laine et ses petits souliers :

— Où vas-tu ? lui avait dit sa mère. —■ A la Saint-Fiacre, au Faubourg !

Larius doit s'inquiéter de ne plus me voir.

— Bah ! tu le rencontreras demain. Il n'est pas à un jour près. M. Chassa-gnes ^annoncé sa visite à la hutte Cet après-midi. Tu devrais bien aller là-has donner un coup de balai.

— Ah !... Tu crois ? — Oui. Et même cueille les derniers

chrysanthèmes de notre jardin. Tu les arrangeras dans un de ses vases. Ça lui fera plaisir à ce jeune homme... Il n'y a que les gens de la ville pour aimer les leurs !...

—■ Pourtant, Larius... Delphine avait longtemps discuté

avec sa mère. Elle voulait acquérir la .•envictioe que son devoir était de se rendre à la hutte. Mais elle redoutait d'attrister son fiancé. Elle avait fini

par être lâche en acceptant les sugges-tions de Fidéline. Elle enlevait ses vê-tements du dimanche :

— Reste donc comme tu es. — Je vais tout de même enlever mes

petits souliers. — Garde-les. Il fait beau. Tu ne les

abîmeras pas. Ça me réjouit de te voir une fois par hasard, ben attifée...

La jeune fille était partie pour l'île aux Peupliers. Pour qu'elle n'insistât pas davantage en faveur de Larius, il fallait que cette décision correspondît à son secret désir. Sa mère, en le cons-tatant, exultait. Mais elle était assez adroite pour ne rien montrer de sa joie.

Dans la hutte, Delphine accomplit sa besogne coutumière. Elle doit notam-ment frotter avec une peau de chamois les objets de métal, qui se ternissent vite dans l'air humide du Marais.

Les fenêtres ont ouvert leurs yeux ronds sur l'étang, dont les eaux sont glauques. A l'horizon, au-dessus de l'ombre bleue que forme la forêt, une ombre grise dessine dans le ciel le mont Cassel, hérissé de petits moulins.

En regardant à travers ces hublots, la jeune fille a l'impression de voir le paysage dans une lorgnette. Elle s'en amuse quand, soudain, elle ne distin-gue plus rien. Une masse sombre en s'avançant, bouche son objectif. C'est une barque qui accoste ! C'est Daniel Chassagnes qui arrive à l'improviste :

— Quelle surprise ! vous et des fleurs !

— Oui... Elles et moi, c'est la mère qui nous a envoyées... Je ne me doutais pas que vous viendriez ce matin...

— Et moi, je me doutais qu'en ve-nant ce. matin, je vous rencontrerais !

— Je devais, pourtant, partieiper * la fête aux oignons... .

— Je bénis le Destin «ni Ve«s a ame-née de préférence ici...

— Pourquoi désiriez-vouï me voir ? — Parce que je n'ai pas encore inau-

guré cette Initie: J'ai Tinleatien it pen-dre ma crémaillère....

— Quand ? — Le jour qui vous plaira... As-

seyez-vous. Je vais vous expliquer.... — Non, non, je n'ai pas le temps de

m'asseoir. Je range le buffet et je m'en vais...

Pour chercher les objets restés dans la cuisine et les ranger à leur place sur le rayon de cristal, Delphine opère un véritable va-et-vient à travers les deux pièces. Daniel la suit, en regardant son tablier de satinette et ses petits sou-liers. Serait-ce pour lui qu'elle est si élégante ?

Oh ! la crémaillère que j'organise sera très simple. J'inviterai seulement deux de mes amis, qui sont mariés de-puis peu et que leurs femmes accom-pagneront.

Delphine, qui semble ne pas écouter, continue son travail. Soudain, le jeune homme l'arrête :

— Voulez-vous ne pas mettre dans le fond cette jatte à crème ?

— Cette... quoi ?... jatte à crème ? — Oui... Ce plat creux et rond, c'est

une jatte à crème. — Tiens ! Comme c'est drôle ! — Comment appeliez-vous ça ? — J'appelais ça de l'argenterie... Daniel ne peut s'empêcher de souri-

re. Delphine, sentant sa propre naïveté, rit. franchement... Après quoi, pour changer de sujet :

— Et alor», qu'est-ce qui se passera dans votre crémaillère ?

— Vous le verrez. — Comment "? Je le verrai ? — J'espère que vous me ferez le

plaisir d'y assister. C'est pour vous in-viter que je suis ici ce matin.

— Vous voulez que je serre à table ? — Servir à table ? En voilà une idée !

Je veux que vous soyez des nôtres com-me convive.

— Vous n'y pensez pas, monsieur Daniel ? Je serai trop gênée à côté des belles dames de vos amis. Songez qu'elles sont capables de se moquer de moi. Je n'ai pas de toilette, je suis ignorante, je parle mal...

— Mais non, vous êtes charmante. Je vous invite pour vous remercier des bons soins dont vous entourez mon pe-tit domaine du Marais. Je tiens à vo-tre présence...

— C'est impossible ! . -— Dans quelques jours les efrands

froids arriveront, les canards passe-ront. Je ne chasserai pas de bon eœui si la hutte n'a pas été inaugurée par vous, ma petite Delphine...

— Si je venais, que dirait Larius ? — Rien f Je vous prie de croire que

mes amis sont de bonne compagnie. On soupera. On tâchera de s'amuser. Et on vous reconduira 1 Consultez d'ailleurs vos parents. Je ne poursuis aucun but inavoué. Vous me donnerez réponse demain...

— Jamais la mère n'acceptera. — Qu'en savez-vous '? — Je ferai ce que la mère dira. — Soit. — Tout le buffet est rangé... Au re-

voir, monsieur Daniel.

— Au revoir, Delphine... Merci en-eere pour les chrysanthèmes !

— Je transmettrai vos remercie-ments à la mère. Moi, je n'y suis pour-rien...'

Elle est sortie. Le jeune homme s'étend sur un diva»

et allume une cigarette. Il est intrigué. Il aimerait que quel-

qu'un puisse le renseigner. Est-ce un jeu qu'il joue avec Delphine, ou est-ce Delphine qui joue un jeu avec lui ? Il se le demande anxieusement. Jamais encore il n'a éprouvé une telle incerti-tude. A Lille, comme tous les jeunes gens qui ont trente ans, un peu d'élé-gance et beaucoup d'argent, il est en-touré dans les salons. Les jeunes filles, sous des prétextes de badinage, le flat-tent. Il en est de délicieuses parmi elles. Mais aucune n'a jamais retenu sa pensée autant quô cette maraîchère aux yeux de violette.

— Et pourtant, ce n'est qu'une sau-vageonne. Il ne peut pas l'aimer. Elle esl, comme son pays, fruste et brutale. Mais elle est aussi, comme son ciel, timide et franche. Elle a la sensibilité des roseailx que le frôlement d'une fauvette suffit à faire trembler. Mais elle a aussi la gaieté des champi d'œillcttçs qui saluent le soleil en agitant des millions de grelots.

La fumée blonde de la cigarette mon-te lentement au plafond et se disperse. La cendre s'effondre dans la soucoupe d'argent.

En essayant de voir clair eu lui-mê-me, Daniel Chassagnes n'a réussi qu'à obscurcir davantage ses pensées...

A — Je l'ai toujours dit, je le redis et

Page 3: f S - ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis ... · SAMEDI f S j JUILLET 19 4 3 j S3« ANNEE, N° 57 111 1 — — j

PRIX DES CEREALES Campagne 1943-^.944

■ Le-,-prix et les modalités de paie-ment de stockage et de rétrocession «es céréales pour la campagne 1943-1944 font l'objet d'un décret qui a paru au « Journal officiel »,

Le prix à la production du quintal «le blé tendre métropolitain loyal et marchand de la récolte 1943 est fixé à 410 francs pour un blé d'un poids spé-cifique compris entre 73 kg. 500 et 74 kg. 499 l'hectolitre..Le- prix du quin-tal de seigle à 340 francs pour un seigle d'un poids spécifique compris entre 68 kg. 500 et «9 kg. 499 l'hec-tolitre.

En ce qui concerne" les avoines, les prix sont les suivants :

A) Avoines grises ou noires d'un poids spécifique compris entre 47 kg. 500 et 48 kg. 499 qui seront payées à raison de 269 francs le quintal ;

B) Avoines blanches, jaunes, bigar-rées ou toutes nuances, d'un poids spécifique compris entre 44 kg. 500 et 45 kg. 499 à raison de 263 francs le j quintal.

Pour les autres céréales, le prix du «juintal à payer au producteur a été arrêté comme suit ;• Orge, 290 francs ; escourgeon, 2'85 francs ; sarrasin gris argenté, 338 francs ; sarrasin de Tar-tane, 318 francs ; maïs blanc et do-ré, 400 francs ; maïs roux, 408 francs ; riz Poddy, 600 francs.

Les céréales livrées effectivement par les producteurs aux organismes stockeurs seront réglées intégrale-ment à la livraison par les coopéra-tives ou par les caisses régionales

■ de crédit agricole mutuel en ce qui concerne les livraisons faites aux né-gociants.

En ce qui concerne le régime de ré-trocession des blés et seigles à la meunerie et en vue de limiter au çours de la campagne 1943-1944 le prix des farines panifiables, des arrêtés pour-ront fixer un prix de rétrocession ré-

i dùit des blés et des seigles vendus par les organismes stockeurs à la meune-rie et à la semoulerie.

Le prix des farines panifiables sera déterminé dans chaque département en fonction du prix de rétrocession réduit, majoré de la taxe sur les transactions.

Le prix du blé, fixé par le présent décret, est applicable aux blés de la récolte 1943 exclusivement. Les blés de la récolte de 1942 qui, pour une

. raison quelconque, n'auraient pas été livrés aux organismes stockeurs avant le 21 juillet 1943, continueront à être payés aux producteurs, conformément, à la réglementation prévue par le dé-cret du 30 juin 1942',

Les blés de'la récolte de 1942, livrés aux organismes stockeurs postérieu-

rement au 20 juillet 1943 seront -pas-: sibles d'une redevance compensatrice.

— *«*S*S«>5

g^HORS UNE EXCELLENTE

INTERPRETATION D'AMATEURS Nous avons rendu rapidement comp-

te de la représentation donnée di-manche soir au théâtre par des ama-teurs au profit de l'œuvre du colis du prisonnier et du légitime, succès qu'elle a remporté auprès du nombreux pu-blic qui ne leur a pas ménagé ses bravos.

Le temps et la place nous ont man-qué pour rendre suffisamment justice à la troupe charmante de jeunes filles el de jeunes gens qui a joué la pièce Les jours heureux.

Cette interprétation sortait vraiment de l'ordinaire el de ce que donnent généralement les amateurs les mieux intentionnés. Toute œuvre théâtrale est difficile à bien « mettre en scè-ne », particulièrement une pièce j comme" Les jours heureux, avec son mouvement perpétuel, son dialogue I enchevêtré, coupé, hàché menu de ré-! pliques courtes et rapides qui sautent de l'un à l'autre personnages, s'entre-mêlant dans un rythme vif où la moindre erreur, le moindre « trou » romprait le développement scénique.

Il faut non seulement que tout soit bien su, mais même bien « mis en place ». Il .faut aussi que tous les, mouvements des acteurs, ieurs gestes,,) l'expression leurs passades, leurs jeux soie'ut ré-glés de manière que ce qu'ils disent concorde avec ce qu'ils font...

Les acteurs de "métier savent com-bien cela est difficile pour que cela paraisse spontané et naturel et que cela exige la présence d'un régisseur qui dirige minutieusement les répéti-tions. Il arrive souvent que les meil-leures interprétations des amateurs les mieux doués soient gâtées par une méconnaissance bien naturelle de cotte science de la « mise en scène ».

Eh ! bien, à part quelques légers flottements par ci, par là, l'interpré-tation des Jours heureux a été sans reproche. Et noter que la pièce a trois actes ce qui n'est pas rien pour des amateurs ! Nous ne savons pas si un professionnel a dirigé leurs répétitions en tout cas ils sont arrivés à un ré-sultat qui leur a très justement valu le grand succès qu'ils ont obtenu.

Comme il a dû leur coûter beau-coup d'efforts on peut souhaiter que l'occasion se présente où ils pourront en faire encore profiter le public.

BACCALAUREAT Série C

Centre de Cahors. — Mlles Jeanne Bazillou, Emilienne Bazillou ; MM. Castéra, Kontanié (.b.), Mlle Guérin, MM. Laviaie, Marty, Panouze, Mlle Parazines, M. Sanchez, Mlle Sans.

Centre de Figeac. — Mlle Clavié, MM. Geslin, Mai-trenchard.

Série philosophie-lettres Centre de Cahors. — M. Armaudit,

Mlle Barrât (a. b.), Mlle Belvèze, Mlle Berthier, Mlle Bosse (a. b.), Blanc. Mlle Boudct, Mlle Boudy (a. b.), Calvet, Cazes, Coulon, Mlle Durand, Grenier, | Lagaixle Pierre. Gabrili Lanxat, Mlle j

ETAT-CIVIL du 9 au 16 juillet 1943

Naissances ■--Cubaynes Geneviève, rue Wilson. Libert Edouard, rue Wilson. Romand André, rue Wilson. Laviaie Yves, 2', rue du Moulin-Saint-

James. Bornes Suzanne, 2, rue de. la Merci. Salamagne Viviane, 8, rue Clemenceau. Bédué René, 6, rue Saint-André. Rulié Françoise, rue Wilson. Vert Marie, 3, rue Maréchal-Joffre. Galetti Gérard 16, rue du Château du

Roi. Blain Georges, 5 bis, avenue J.-Jaurès.

Ricros. Mlle Roques, Roux ! Marty Henriette, rue Wilson. Marne. (a. b./. Mile Tavet, Mlle Valat Gene-viève Viffuier. .

Centre de Figeac. — M. Cibal, Mlle Delsol, Mlle Harcot, Lajeunesse, Mlle Merle, Raffali, Mlle Robin. Vigne.

l'hilosophie-sciences Centre de Cahors. — Mlle Bouysseu,

Mlle Counon, Marniiesse, Masson. Centre de FTgeac. — Faugère.

Obsèques Mardi ont été célébrées au milieu

d'une grande alïluence les obsèques de Mme Vve Castex, née Chapou, dé-cédée à Cahors à l'âge de 79 ans.

Nous adressons à ses enfants, Mme Loulmet, à son fils, M. Louis Castex, sous-chef de bureau au ministère des P.T.T, à Paris, à toute la famille.

nos sincères condo Iéunces.

Aujourd'hui SAMEDI à 20 h. 30

Demain DIIVtAFUCHE j Matinée 1 5 h. Soirée 20 h. 30

BUREA

Roumégoux Jean, rue Wilson. Salives Guy, rue Wilson.

Publications de mariage Duffau Jean, moniteur à Auch (Gers)

et Lampla Ginette Cahors.

Cléman Robert, chef compagnon et Bergougnoux Simone, s.p. à Cahors,

Mariages Gabarrot André, employé d'usine, et

Lades Adrienne, repasseuse. Xaumier Noël, cultivateur, et Conté

Jacqueline, s.p. Kartagener Roman, employé de bu-

reau et Mislangle Andrée, chef de bureau.

, • . Décès | Mu.izianowski Albert, 6 mois, rue

Wilson. I Chapou Louise, Vve Castex, s.p., 79

ans, 14, rue des Capucins. ! LUTTE CONTRE LE DORYPHORE

La température élevée des mois de mai et juin a favorisé la multiplica-

I tion des doryphores et rendu plus dif-I ficile la lutte indispensable pour sau-

vegarder une des denrées les plus né

'Fournitures de pardessus pour les prisonniers

Le Commissariat Général de la Main-ijï'Œiivre française en Allemagne l'in-tention de fournir au plus grand nom-

!»re possible des 250.000 prisonniers français transformés en travailleurs 'libres des articles vestimentaires indis-pensables.

• Le Comité Général d'Organisation du Commerce (Groupe C.O.C.H.E.T.) a été ■chargé plus particulièrement de pro-curer à ce Commissariat un nombre Jissez important de pardessus.

Il adresse donc un pressant appel aux .commerçants détaillants pour les prier d'apporter chacun leur contribu-tion. Ils accompliront ainsi un geste de solidarité nationale et leur contri-bution volontaire évitera des mesures de réquisition.

Les lots offerts devront comporter au snoins 10 pièces ; les prix devront être le moins élevés possible et en tout cas ne pas dépasser 2.500 tt. le pardessus ; les tailles seront des tailles courantes «Tadultes.1

S'adresser au Bureau départemental «lu G.G.O.C., Chambre de Commerce, Cahors. • i

A A propos de la soirée

de la Journée du Prisonnier Nous avons omis de signaler — et

nous nous en excusons — dans notre compte-rendu de la soirée donnée au théâtre pour .la « Journée du Prison-nier », le très jeune accordéoniste Jackie Rougier, qui interpréta avec une assurance remarquable des exer-cices savants et une valse « Nuit na-politaine » que le public salua par de chaleureux bravos à l'adresse du jeune virtuose. Hlllli)liiiiHHn»imuniliii||||||||nnnmi

Oê &L (raMet cwail youOfnÂ

A LA LOTERIE NATIONALE i£ cuwaït acJWc ,..

wrx, eA-oabexxAx. !

AU PROGRAMME I, 2, 3, 4. ORCHESTRE, 5. TRIPLE TAN . KM, conduit par

M. Octave. 6. TARZAN ET SA COMPAGNE 7. M"e MALTA et ses chiens mi-

niatures. 8. ROBERTSON, ijl usionniste

ultra-rapide. 9. HAUTE ÉCOLE MONTÉE par

,M. DEPESS --MIER. 10. Les ROCKLEYS, célèbres per-

chistes. II. Les FERNANDO, acrobates

comiques. 12. M. GLASNER et sa eavalerie. 13. RE.TTALP, célèbre clown et

ses partenaires musicaux paro-distes.

14. Les CAPELLENY'S, merveil-leux patineurs.

15. TROUPE MAROCOS. acroba-tes sauteurs.

16. ORCHESTRE. 17 LesALGEVOL trapèzes vol i nts

H 18. M"" LUCILE, l'incomparable visionnaire télépbatie.

19. M»« GLASNER, présente ses J- chevaux et ponevs.

20. LesKEOPS.athfètes modernes. 21. Les RAYMOND RAMO.N,

entrée comique. 22. Les MARINOS, sensationnels

cyclistes. 23. "CHEVAL SAUTEUR. „i— ■„

Service des Pharmacies Le service des pharmacies sera as-

suré le dimanche 25 juillet et le lun-di S'6 jusqu'à midi, par la pharmacie Gayet.

Foie, sang et peau ...vont de pair. Aussi, aux maladies de

peeu, opposez les Sels Largen, à base de Chlorure de Magnésium, qui exercent simultanément une aetion éliminatriee sur 1» foie, et dépurstive sur lt seng : II fr. Il peur un litre de solution. Ttes Phioe. Lab. Hélin, Châteauieux. Visa 846 P. 455».

STADE CADURCIEN RUGBY

Tous les joueurs de l'équipe pre-mière et de l'équipe junior sont priée d'assister à la réunion qui aura lie» le jeudi 22 juillet 1943 à 2'0 h. 3» précises à la Bourse du Travail.

Les jeunes gens (seniors, juniors et cadets) désirant pratiquer le rugby, sous les couleurs du Stade cadurciem sont priés de venir à cette réunion.

Les jeunes gens conviés à cette réu-nion sont priés d'apporter trois pho-tographies d'identité. — Le Comité.

CHRONIQUE AERONAUTIQUE Par un temps magnifique s'est dé-

roulé à l'aérodrome 'de Labéraudie le sténo-dactylo à ] concours local annuel qui met em

compétition les jeunes modélistes de nos sections locales scolaires et ex-tra-scolaires.

Les appareils plus nombreux et mieux construits que l'an dernier marquent un réel progrès. Des per-formances intéressantes ont été ob-tenues malgré la faible longueur de câble de lancement fixée à 50 mètrei par le règlement. <lu concours. Un ap-pareil de début construit par M. An-dré, élève du Collège Moderne de Cahors a volé une minute 25 secondes. Ces beaux résultats sont l'effet d'une mise au point presque parfaite de la m ét ho cl e d'e n s e i g ne m e nt.

De nombreux prix ont récompensé les meilleurs élèves ainsi que les plu» longs temps de vol. Des primes im-portantes ont été offertes par de gé-néreux mécènes et une médaille de bronze par le Direateur Départemen-

cessaires au ravitaillement de la Na-tion,

Il est rappelé aux agriculteurs que cettè lutte est obligatoire et qu'ils doivent détruire les œufs, larves et adultes dès leur apparition dans leurs ; Prlmer cultures par des ramassages soignés

let par des traitements arsenicaux. Tous les champs de pommes' de

terre devraient être visités au moins une fois par semaine pour les ramas-sages.

Trois pulvérisations au moins de bouillie arsenicale devraient être ef-fectuées durant la végétation.

Ces mesures ont été prescrites par arrêté ministériel du 6 avril 1943 qui prévoit également des sanctions con-tre les agriculteurs qui ne s'y confor-meraient pas, telles que emprisonne-ment d'un mois à un an et amende de 50 à 500 francs.

Nous invitons instamment les agri-culteurs à faire leur devoir en se con-formant à ces prescriptions afin que la récolte soit aussi belle que possi-ble. — (Communiqué de la Direction des Services agricoles du Lot).

Mariage Nous apprenons avec plaisir le pro-

chain mariage, de Mlle Lucienne Roy, la graeieuse fille de M. Roy, le bijou-tier bien connu du Boulevard Gam-belta, avec M. Zaslawsky, chirurgien-dentiste.

Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.

Agriculteurs retirez vos engrais !

Le G.I.R.P.I^A, du Lot communique : Les livraisons des engrais de la

eampagne 1942-1943 étant à peu près terminées, le G.I.R.P.I.A, informe les agriculteurs qui ont déposé leurs tic-kets chez les négociants et qui n'ont pas encore retiré leurs engrais d'avoir à le faire avant le 31 juillet 1943.

Après cette date, les tickets ne se-ront plus valables et les engrais non retirés et restant en stock chez les négociants seront remis à la disposi-tion du G.I.R.P.I.A, mmmmtmmmmmÊUtmÊÊÊÊÊmmmm INDEFRISABLE sans APPAREIL sans Electricité, sans Chauffeur sur la tMe. Plus de Fatigue pour la Cliente et ses Cheveux.

A la Maison POPOVITCH 20 années de rechercher

tal des sports. Le jury tenant compte de nombreux, éléments d'apprécia-tion y compris la tenue et la présen-tation des candidats.

A ce sujet le président tient à ex-sa satisfaction au> jeune»

pour donner le maximum de satisfaction. ' ture.

gens qui ont donné un çpœmple dus plus bel esprit sportif et d'une tenue parfaite.

Un déjeuner popote^ a réuni avant les épreuves sportives le Comité di-recteur du Club, les Directeurs de» Etablissements scolaires ainsi que certaines personnalités, sous la pré-sidence de M. le Préfet du Lot. Au moment rituel des toasts M. Anglaret, Inspecteur d'académie et M. Rampé-de Fériet, Directeur de l'Institut na,-tional de mécanique des fluides ont pris la parole et expliqué aux convi-ves l'importance de l'enseignement du modèle réduit, dans le cadre de-l'éducation générale au triple point de vue moral, manuel et national.

Cette belle manifestation a laissé-dhez les spectateurs qui l'ont honoré-de leur intérêt une impression de ré-confort particulièrement agréable.

L'enseignement qu'en ont tiré no» meilleurs concurrents leur permettra de se mesurer avec quelques chance» aux éliminatoires régionales du l*r

août qui réunira les meilleurs modé-listes des Clubs voisins en vue d« Concours national. — Dr BARHET DE NAZAIUS.

Constitution des équipes fédérales de foot-ball

Le Commissaire général ayant fait connaître à la Fédération, en présen-ce des représentants des 12' Comités régionaux intéressés à la constitu-tion d'une équipe fédérale, que 1» constitution de ces équipes devait devenir une réalité dans le plus bref délai.

La commission d'organisation invi-te les ex-joueurs professionnels, le* amateurs fédéraux et les amateurs, soucieux de poser leur candidature, à le faire au plus tard avant le 15 juil-let, en indiquant la région à laquelle ils désireraient être affectés étant précisé qu'à défaut de candidature les joueurs qualifiés seront désigné» d'office.

Les conditions du contrat à inter-venir seront applicables à dater d« jour de la réception de la candida-

iiumiiiniituiH iimiiiiHiiiiuiiimiiiiiiuii iimiiiiiunmni iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiii niiimiiiiimiiiiimmiiiimiiiiumiiiiiu iiiim iiiniiiiii imiimiimimmimiiiiii pour fumer sa pipe sous le petit volant face, elle le regarde. Petit, maigre,

je ne m'en dédis point. Les écus du vieux Marvinck n'iront jamais dans la poche d'un galeux comme. Larius...

Les points sur les hanches, le ventre en avant et la tête renversée, Fidéline rit aux éclats, sans se soucier de ca-eher sa gencive supérieure, où seules restent les deux canines, qui lui font «ne bouche |de boule-dogue.: ,

— Je ne comprends gramint pas ton eententement, ma .cousine. A te voir :sî joyeuse, il y aurait peut-ctro ben du ■ouveau ?...

Chaque fois que sa femme manifeste une satisfaction excessive, Désiré Toba se méfie. C'est en la -regardant de coin qu'il attend son explication :

— Oui du nouveau et du fameux !... M, Daniel a invité Delphine...

— A quoi, Seigneur Jésus ? — A dîner dans sa hutte avec des

gins de Lille qu'il amènera exprès pour pindre es'rémalière...

— J'aime pas beaucoup des mani-gances comme Ça. Quoi qu'elle a répon-

_ du not'fille ? — Elle m'a consultée. J'y z'y ai dit:

Accepte... lîlle a fait toudis comme j'y avais dit. II faut croire que ça ne lui sera point trop désagréable de minger avec de biaux messieurs et des belles madames !...

— M'est avis qu'elle n'aurait point elû accepter. U n'en peut rien résulter de bon !...

— Oh ! toi si on l'écoutait, on au-rait toujours peur ed' son ombre !...

— Parlons sérieusement, ma cousi-ne. Tu ne t'imagines tout de même pas que M, Chassagnes va épouser not'fille?

— Et pourquoi pas ?... Désiré, qui s'est assis, hoche le tête

■mélancoliquement. Fidéline au contrai-re, en triomphatrice, fait claquer ses sabots contre lés carreaux rouges :

— Eh ben ! non, murmure le pauvre homme. Il ne faut point souhaiter e».

—-, Laisse-moi faire... — Ce serait du malheur pour la mai-

son ! — Au contraire ! Je serais bien fière

de voir not'fille habillée comme une dame avec de biaux afïutiaux et un chapeau à plumes.

— Je ne veux pas que Delphine fasse comme la fille à Gigiers...

— Qu'est-ce qu'elle a donc fait de si extraordinaire, la fille à Gigiers ?

— Elle en a épousé un, qui n'était pas du Marais. Il était ben mignon, ben propre, ben riche. Il était apprenti no-taire à Paris. Elle l'a suivi là-bas où elle a pu s'en payer, des biaux afïu-tiaux et des chapeaux à plumes. Oui, mais il faut croire que les biaux afïu-tiaux et les chapeaux à plumes, ça ne fait pas tout le bonheur. Elle voulut continuer à Paris ses habitudes du Ma-rais. Elle avait quasimint besoin de ça nom- ne point s'étioler. A la première lessive qu'elle a essayé dans sa cham-bre l'eau a troué le plancher. Elle a mis des fleurs sur sa fenêtre. C'était joli ! Mais un de ses pots a dégringolé sur un sergent de ville.

— Pourquoi que l'sergcnt de ville, il s'èst trouvé en dessous ? Ceux d'St-Omcr, ils ne seraient nas si bêtes !

— Tais ta langue. Je n'tai pas dit l'plus biau. Un jour qu'elle était reve-nue au Marais, la fille à Gigiers pleu-rait tellement, pour ne plus repartir,

qu'elle embrassait un des canards de son père : « Emporte-le, lui dit eh'ti-ci, ce sera un peu de ton pays avec toi.. Elle l'a emporté. Elle Ifa installé chez elle dans un grand baquet. Mais quelle histoire 1 On permet tout à Paris, à ee que dit Flibuste, les trompes d'auto mobile, les pianos, les cris des femmes qui ont mauvais caractère. Mais on ne permet pas les coin-coin. On aurait chassé le pauvre canard si, de lui-mê-me, il n'était mort, consumé d'ennuis, rongé de... comment qu'on dit ?... nos-talgie, je crois ben ! Quelques semai-nes après, la fille à Gigiers est morte aussi... On ne m'ôtera pas de l'idée qu'en rendant son dernier' soupir, elle a revu le Marais et non point ses biaux afïutiaux et ses chapeaux à plumes... Les filles, comme les bêtes de chez nous ne peuvent pas vivre hors d'ici. U leur faut le mouvement des canaux et la plaine à perte ed'vue... —

Fidéline, qu'un aussi long discours a énervée réplique sèchement :

— Je dis toujours comme toi, mon cousin, quand il s'agit de décider la meilleure nourriture à donner aux co-chons, — sauf ton respect pour le bap-tême ! Je ne discute jamais quand tu veux remettre un rondin au puisard. Mais not'fille, c'est autre chose qu'un rondin et même qu'un cochon. Il faut la laisser libre d'aller où veut son eeeur...

Son cœur es.t à Larius. Pour ça, je suis ben tranquille...

— Et moi aussi ! Je te répète que je te l'ai toujours dit. Je te le redis et je ne m'en dédis point...

Ayant épuisé, pour linstant, leur habituelle discussion, Désiré s'installe,

en toile de Jouy, qui garnit le bord de la eheminée, cependant que Fidéline^ dans la lueur que répand jalousement la lampe à pétrole sous son abat-jour de papier, renouvelle, sans s'en douter, le geste des Japonaises, qui s'enfoncent des épingles dans le chignon. Tout en tricotant un bas, elle hérisse ses che-veux des aiguilles d'acier qui ne lui servent pas.

Malgré le brouilard et la pluie, Del-phine est allée aux champs.

Sur les conseils de sa mère, elle a donc accepté l'invitation de Daniel Chassagnes. Elle pense si peu commet-tre une mauvaise action en assistant à ce dîner que, si elle rencontrait Larius, elle ne lui cacherait rien. Fidéline ne lui a-t-elle pas représenté qu'un refus pourrait mécontenter le locataire géné-reux qu'était le jeune Lillois !

Que se passera-t-il d'ailleur» au cours de la soirée ?

Delphine se le demande avec une curiosité qui, pour elle, ne manque pas d'agrément. Ce qui lui arrive est si neuf !

Soudain, elle se retourne. Un hom-me est là, dont elle ne soupçonnait pas la présence. Il a dû débarquer avec précaution, marcher sur la poin-te des pieds.

Pourquoi tant de mystère 1 Elle connaît peu cet homme. Elle

sait seulement qu'on l'appelle Flo-quet. Il est né dans un village d'Artois et n'habite le Marais que depuis quel-ques années.

Que lui veut-il ? H est à deux mètres d'elle. Bien en

noir, il semble sournois et tout en r.erfs.

— Vous avez à me parler ? inter-roge, très calme,*la jeune fille.

— Oui, répond l'autre. Est-il exact que tu sois la bonne amie à Larius ?

— C'est exact ! Tout le monde le sait dans le Marais.

— Dommage ! Mais tant pis ! — Pourquoi « dommage » ? — Parce que j'aurais dû me pres-

ser davantage ! — Et pourquoi « tant pis » ? — Parce qu'il n'est jamais trop

tard pour changer d'opinion... — C'est-à-dire ?

. — C'est-â-dire qu'on peut très bien reprendre aujourd'hui la parole qu'ors a donnée hier. Les sots sont ceux qui ne changent jamais. Voilà longtemps que je te vois passer dans ton escute. Tu es belle. Tu me plais. Demain, j'irai voir ton père pour lui demander ta main... i

— Inutile ! —■ Ne répète jamais ce mot-là,

hein ? L'homme a parlé sur un tel ton qua

Delphine regarde autour d'elle. Avec ce temps les champs sont déserts :

—■ Tu as peur de moi ? — Non, mais... — Ça ne me déplaît pas ! Je sais

ce qûe je vaux. Ton Larius ne pèse pas lourd à côté de moi. Je t'ai dit mon désir. Tu réfléchiras. De gré oui de force, j'ai toujours obtenu ce que je désirais. A quelle heure, demain, pourrai-je voir ton père ?

(a suivit.) i

Page 4: f S - ORGANE DEPARTEMENTAL - Paraissant les Mercredis ... · SAMEDI f S j JUILLET 19 4 3 j S3« ANNEE, N° 57 111 1 — — j

Incendie de bois Mardi soir, vers 16 h. 30, la sirène

municipale a annoncé qu'un incendie avait éclaté dans la commune de Cahors.

Effectivement, une fois de plus, le feu s'était déclaré dans les bois de Bégoux et d'Arcambal, provoqué, comme la première fois, par des es-carbilles des machines du train de Capdenac.

Les sapeurs-pompiers de Cahors se sont rendus sur les lieux. En raison de la direction du vent assez violent qui soufflait on pouvait craindre que l'incendie atteignît les maisons du hameau de Galessis.

La promptitude des secours et les efforts des sapeurs-pompiers réussi-rent à maîtriser le feu à 200 m. de, premières maisons.

Tout danger paraissait écarté vers 18 neurcs.

Un autobus incendié Samedi vers 18 heures le feu s'est

déclaré dans l'autobus Labastide-Murat-Cahors par Pélacoy.

Grâce au sang-froid et à l'empres-sement des conducteurs de l'autobu», MM. Mongin et Laval, l'autobus fut débarrassé des colis transportés.

Toutefois, les dégâts matériels sont assez importants.

Les Camarades de la Route Samedi 17 et dimanche 18 juillet 43,

rassemblement à Pradines.

Toujours congestionné Les personnes dont la circulation est

défectueuse ont souvent des poussées de janR au visage, soit après les repas, soit à l'occasion d'une contrariété. Cet acci-dent, fréquent aux environs de la cin-quantaine, est combattu par les Gouttes Florides, composé végétal pour la circu-lation. Les Gouttes Florides conviennent aux hommes comme aux femmes. Très utiles à ceux qui souffrent de troubles circulatoires et congestifs. Le flacon, 16 fr. 90. Si vous ne pouvez vous pro-curer les Gouttes Florides, faites usage des Comprimés Florides, même formule, même efficacité, 16 fr. 30. Ttes Phies. Lab. Kélin, Chàteauroux. Visa 846 P. 3321.

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FIGEAC

Calvignac Les planteurs de tabac sont avertis

que M. le contrôleur se rendra le 19 juillet à 5 heures à Calvignac et com-mencera l'ouverture d'inventaire de leurs plantations.

Lalbenque Réquisition de bovins. — Une im-

position de 30 quintaux métriques de bovins est prévue pour le lundi 26 juillcit prochain.

Llmogne Naissances. — Nous apprenons la

naissance à Paris d'une fillette pré-nommée Annie, chez les époux Michel-Roger-Simone Massip, leur premier enfant ; à Rodez, d'une fillette pré-nommée Geneviève, chez les énoux Salvan-Ouvrieu, leur troisième en-fant. Nos meilleurs vœux à nos jeu-nes compatriotes.

Décès de Mme Vve Crayssac Léa, a l'âge de 63 ans. Nos condoléances à la famille.

Luzech Concours de la Légion. — Le con-

cours organisé par la Légion a été gagné pour la commune de Luzech par Mlle Dufour, de Camy, école laïque ; Mlle.Tillet, de Luzech, école libre.

Toutes deux ont reçu des mains du Chef communal un joli volume offert par la section de Luzech. Nos félici-tations aux deux jeunes lauréates.

Puy-l'Evêqii* Carnet rose. — Nous enregistrons

avec plaisir la naissance de Josiane, cinquième enfant des époux Bettio-Chambot. Félicitations aux parents et bonne prospérité à la nouvelle ve-nue.

Nécrologie. — Nous avons à enre-gistrer deux décès survenus lundi der-nier. Le premier, M. Agasse Gaston, ancien huissier, décédé après une lon-gue et douloureuse maladie. L'inhu-mation a eu lieu dans le petit cime-tière d'Issudel. A sa veuve nous adressons nos sinéères condoléances.

Le deuxième, celui de Mme Cami-nade, née Gimbergues, cultivatrice au Pommier. Malgré une énergique inter-vention chirurgicale, le mal trop en-raciné eut raison de la science et l'emporta. Cette pauvre femme dispa-raît à l'âge de 31 ans laissant quatre fillettes en bas âge. A son mari incon-solable, à ses pauvres enfants et à toute la famille nous adressons nos condoléances attristées. inaiiiiiiaiffliBiiiiiHiiiraïuiiniiiiwiiiiBiiiliBiiiiiBiiBiiiiiHiiiia Tirer l'aiguille, geste douloureux

La femme qui souffre de rhumatismes dans les mains, les bras, les épaules, est gênée dans ses moindres gestes. Conseil-lons-lui les cachets Gandol qui calment la douleur et agissent en même temps sur sa cause. Dans les cas de rhumatismes, douleurs articulaires, maux de reins, scia-tique, névralgies, le Gandol procure un soulagement rapide et durable, 19 fr. 50, Ttes Phies. Lab. Hélin, Chàteauroux. Visa 84B P. 2658.

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Prestations en bovins nouvelle formule. — L'ancienne formule tendant à créer des inégalités sinon des privilèges vient d'être remplacée par un nouveau mode de répartition beaucoup plus juste. Tous les propriétaires de bétail devront de la « viande » proportionnellement au nom-bre et au poids de leurs bovins. La pres-tation qui doit fonctionner dès ce mois de juillet a été calculée sur le taux de 15 0/0 pour le bétail ordinaire et de 10 0/0 pour les vaches laitières. Ce pour-centage s'entend en kilogrammes et pal-an, ce qui signifie que les livraisons en unités pourront se faire par entente et groupage.

Les propriétaires ont tout intérêt, non seulement à faire des déclarations exactes, mais à proposer eux-mêmes des fourni-tures en temps utile. Il va de soi que cette nouvelle formule suppose la tenue d'un fichier à jour permettant des poin-tages, des vérifications et des contrôles.

Vignes et sulfate de cuivre. — Tant pour assurer un contingent exact de sulfate de cuivre que pour permettre une répartition plus exacte, tous ceux qui possèdent une vigile et qui désirent émarger à la répar-tition de sulfate doivent faire une décla-ration à la mairie de cette vigne, même si, n'étant pas proprement des propriétaires soumis à la statistique générale agricole, ils veulent profiter de la répartition du sulfate de cuivre, etc. Les répartiteurs seront obligés de refuser toute -attribu-tion à ceux qui n'auront pas' fait cette déclaration de vigne.

Service d'entr'aide des jeunes. — Un service d'entr'aide pour les jeunes partis en Allemagne au titre du service du tra-vail obligatoire vient d'être créé à Cahors. Sa direction en a été confiée par M. le Préfet au délégué départemental de 1« Jeunesse.

En vue de recueillir la documentation nécessaire au fonctionnement de ce ser-vice, une permanence sera établie tous les jours de 18 heures à 19 heures au bureau du lor étage de la Maison des Jeunes de Figeac, rue Gambetta. Les familles des jeunes partis en Allemagne sont invités à venir à cette permanence pour y donner les renseignements concernant leurs en-fants : adresse en Allemagne, profession exercée, conditions de vie, fréquence des lettres.

Par la suite, les familles pourront s'adresser à cette même permanence afin d'obtenir tous les renseignements et l'aide dont ils pourraient avoir besoin et que ? le service d'entr'aide sera en mesure de leur apporter.

Enquêlçs agricoles. — Tout chef d'exploitation agricole ou forestière, tout négociant, en bestiaux et d'une manière générale tout détenteur d'animaux des espèces bovine, ovine, porcine, caprine, chevaline, mulassiè-re et asine ainsi que des animaux de basse-cour est tenu de faire deux dé-clarations, l'une entre le l"r et le 20 mai, l'autre entre le 1™ et le 15 octo-bre 1943 à la mairie de la commune où se trouve le siège de son exploita-tion.

Les personnes ayant fait de fausses déclarations et celles qui n'en auront pas fait pourront être exclues des- ré-partitions de produits indispensables à l'agriculture et seront passibles de sanctions.

Toutes ventes ou achats doivent être déclarés dans les- 48 heures à la mairie ainsi que les animaux acciden-tés livrés à l'abattoir.

Etat-civil du mois de juin. — Nais-sances. — Georges Mourien-Mazenq, rue du Faubourg d'Aujou Anne-Marie Maréjouls, rue d'Aujou ; Jean Lamanilève, rue des Mirepoises ; Eliane Camperos, place du Consulat ; Christian Sabrazat, rue du Faubourg d'Aujou ; Annette Hault, rue du Fau-bourg d'Aujou ; Michèle Belcocq, rue du Faubourg d'Aujou ; Michel Bois-semoult, rue Gambetta\,; Marie-Thé-rèse Cordier, à Hautevals ; Henri Grammont à Herbemols ; Eliane Ca-nel, avenue de Montauban : Daniel Lacam, rue du Fg d'Aujou ; Georgette Bouyssou, rue du Fg d'Aujou ; Jean-Baptiste Gatecloud, rue du Fg d'Au-jou ; Gérard Auriac, rue du Fg d'Au-jou ; Janine Villemagne, rue du F"g d'Aujou ; Lucien Discargues, à Tom-bebiou ; André Broussal, rue du Fg d'Aujou.

Décès. — Marcel Gleyet, 79 ans, à Hautevals ; Jean Cartel, 37 ans, rue du Fg d'Aujou ; Jean-Louis Verdié, rue de Colomb ; Joseph Delclaux, 74 ans, rue du Pont du Pin ; Julie Hé-brard, 88 ans, rue du Fg d'Aujou ; Galès, mort-né ; Rose Lacabane, 88 ans, rue du Fg d'Aujou ; Marie-José-phine Guarebiau, 78 ans, rue de Co-lomb ; Julie Tissier, 73 ans, rue du Fg d'Aujou ; Jean Couderc, 12 ans, rue Emile-Zola.

Tickets de pain aux. prisonniers. ■— Nous sommes heureux d'informer le public figeacois que la collecte des tic-kets de pain à la mairie pour les pri-sonniers a rapporté pour ce mois 80 kilos.

Plaque commémoralive aux morts pour la France 1939-1940. — La L.F.C. et V.R.N. communique : « Afin de rendre un pieux hommage aux morts 1939-1940 et à ceux de nos camarades mort:- à ce jour, pour la France, en captivité, la Légion a décidé d'appo-ser sur les monuments aux morts de chaque ville ou commune une plaque commémorative. Pour couvrir les frais d'achat de cette plaque et pour graver les noms des morts, la Légion fait ap-pel à la générosité figeacoise. Une souscription est ouverte ; les oboles pourront être versées tous les jours chez M. Petit, drapier, faubourg d'Au-jou, où à la permanence de la Légion, 32, rue Gambetta, de 18 à 19 heures.

Le grand prix R. Disson. — - Di-manche se disputera sur 30 tours de ville cette course .annuelle qui réu-nira au départ un lot relevé de concurrents. Plus de 6.000 francs de prix ou primes seront distribués dans cette épreuve qui promet d'obte-nir un beau succès populaire et spor-tif.

Biars-sur-Cère Accident. —■ M. Cantuel, travaillant

en Allemagne depuis plusieurs mois était venu passer quelques jours de permission chez sa mère.

Le jour de la foire, revenant de St-Céré, il est tombé de bicyclette. Dans la chute il a été gravement blessé à la tête.

Corn Nouveau maire. — M. Sylvain Car-

bonel est nommé maire de la com-mune de Corn, en remplacement de M. Gabriel -Bayou, démissionnaire.

Thémines Les belles familles. Mme et M. Céret,

retraité, du bourg, ont la joie d'accueillir l'arrivée de leur huitième petit-enfant* une petite fille heureusement venue au monde chez leurs enfants, Mme et M. Roger Céret, en résidence dans l'Hérault. Nous adressons nos bien vives félicita-tions à Mme et M. Céret et aux nouveaux papa et maman, avec nos vœux de santé pour la nouveau-née.

&amt*Cérit Association des jardins familiaux.

— L'Assemblée constitutive de l'As-sociation des jardins familiaux, pla-cée sous la présidence d'honneur de M. Darnis,. maire, a désigné son bu-reau comme suit :

M. Moncany, président ; Mme Pou-jade, vice-présidente ; M. Puechmau-rel, secrétaire ; M. Lacam, trésorier ; MM. Bonnet, Cances, Martignac, Sa-lesses, membres.

Ainsi que son; titre l'indique, cette association a pour objet de mettre à la disposition de tout foyer un jar-éin familial ; toutefois, un ordre de priorité est réservé aux familles nom-breuses, nécessiteuses, de prisonniers et de travailleurs pour l'Allemagne.

Toutes les personnes désirant un jardin doivent se faire inscrire sans retard soit chez M. Moncany, au Pont Neuf, soit chez M. Puechmaurel, Pla-ce de la République.

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Service pharmaceutique. — Le ser-vice de garde des pharmacies de notre ville sera assuré le dimanche 18 juil-let par la pharmacie Decros place de la Halle.

Naissance. — Nous apprenons avec plaisir la naissance d'un superbe garçon chez Mme et M. Estoï-Laplage, au domaine de la Saurime.

Nous adressons nos sincères félici-tations aux parents et nos meilleurs vœux au bébé.

Cinéma Olympia. — Sahedi 17 juillet, à 21 heures, Harry Baur dans « Tragédie Impériale », avec un bon complément et actualités françaises.

Nomination et succès. — Nous ap-prenons avec plaisir que M. Charles Nouailhac, docteur en droit, chargé de mission au cabinet du préfet ré-gional de Toulouse, vient d'être dési-gné pour assurer l'intérim de la nou-velle sous-préfecture installée provi-soirement à Aire-sur-l'Adour en vue de grouper les services administratifs de la partie non occupée du départe-ment des Landes.

Avant de rejoindre son poste, M. Charles Nouailhac â eu la joie de voir arriver au monde son deuxième en-fant, une fillette. Son frère, M. Paul Nouailhac, vient de subir avec succès les épreuves de la deuxième année de licence en droit.

Toutes nos félicitations aux dignes fils du regretté notaire, ainsi qu'à Mme. Raoul Nouailhac.

Souillao Fermeture des salons de coiffure. —

En raison du congé annuel les salons da coiffure seront fermés à partir du 21 juillet jusqu'au. 5 août, M. Delteil, rue Gambetta ; Naudy, rue de la Halle ; Mme Lespinasse, route Natio-nale, du 5 août au 20 août : MM. M. Combe, place de l'Eglise et Mme Veyssière, place Saint-Martin.

Mariage. — Nous apprenons avec plaisir le prochain, mariage de Mlle Jeanne Entraygues, avec M. Lucien-André Kleine, cultivateur â Baladou. Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.

Cinéma Vox. — Samedi 17 courant, en soirée et dimanche 18 juillet en matinée et soirée « Montmartre sur Seine'», avec un beau complément.

REMERCIEMENTS et

AVIS DE NEUVAINE M. Louis CASTEX, sous-chef de bureau

au ministère des P.T.T. ; M. LOULMET, employé à la S.N.C.F. ; Mme LOULMET, née Jeanne CASTEX, et leurs fils Pierre e.t Jean ; Mlle Marie-Louise CASTEX adressent leurs profonds remerciements à toutes-les personnes qui leur ont témoi-gné ltur sympathie à l'occasion du décès de -

Madame Veuve CASTEX née CHAPOU Louise

leur mère, belle-mère et grand'mère pieusement décédée à l'âge de 79 ans.

La messe de neuvalne sera célébrée en l'Eglise Cathédrale le mardi 20 juillet à 7 h. 39.

Société des Etudes du Lot Séance du 5 juillet 1943

Présidence de M. Ch. Iràgue Présents : MM. d'Alauzier, Bessières,

Bousquet, Calmon, Cassot, Feyt, Fourgpus, lches, Lucie, Lury, Intendant général Màzai's, Momeil, Mouiinier, Prat, Chanoine Sol, Tey.sson.<ères, Théveniii, Toirot et abbé Tulet.

Excusés : Dr Cany et Rigaudières. Le procès-verbal de la dernière séance

est lu et adopté. Présentation, comme membre corres-

pondant, de M. Giulio Laparra, artiste-peintre, 13, rue de l'Abbaye, Paris, 6°, par MM. Lucie et Mérycer.

Membre perpétuel : M. le Comte d'Alau-zier, ayant satisfait aux conditions statu-taires, devient membre perpétuel de la Société.

Félicitations : La Société adresse ses vives et respectueuses félicitations : à M. l'abbé Faret, curé doyen de Catus, à M. l'abbé Corbeille, curé doyen de Gazais et à M. l'abbé J. Cubaynes, curé de Concots, qui viennent d'être nommés chanoines honoraires ; —■ à M. l'abbé Del-pech, curé du Sacré-Cœur, nommé cha-pelain de la Cathédrale ; — à MM. le chanoine Sol, archiviste diocésain et à M. J. Calmon, bibliothécaire, qui viennent d'être désignés par la Société du Folklore français comme délégué régional et délé-gué régional adjoint ; — à M. Henri Puget, conseiller d'Etat, qui a été nommé Président du Comité des Sites et Monu-ments au Touring-Club de France.

Dons ': de M. Raymond Granier, de Laguépie, un cahier manuscrit renfermant l'analyse page par page de deux registres datant de 127G, 78 et 79 de Pons André, notaire à Capdenac. La Société remercie le donateur.

M. le Président, après avoir donné con-naissance de la lettre de remerciements de Mme J. Albareil, élue membre corres-pondant, annonce que M. Rigaudières va prendre sa retraite et qu'à l'avenir il n'assistera plus à nos séances ; il lui exprime ses regrets et ceux de la Société pour son départ et tient à lui rendre hom-mage pour le dévouement et les services rendus à la Société dans ses fonctions de secrétaire des séances.

M. le secrétaire général rend compte des publications reçues et signale :

— dans le Courrier du Centre du 5 juin un quatrième article sur le château histo-rique de Cabrerets, par M. Lucie ;

— dans le même journal du l»r juillet une étude sur l'aqueduc romain qui ame-nait à Cahors les eaux du ruisseau de Vers, par le même ;

— dans le Bull, de la Soc. des Anti-quaires de l'Ouest une étude intéressante de M. R. Crozet sur « Les Lanternes des morts » ;

— dans le Recueil de l'Académie des Jeux Floraux de 1913 le recueil des Poè-mes « La Canta del Faldel » de l'abbé Sylvain Toulze, prisonnier de guerre, qui a obtenu le grand prix de poésie Fabien-Artigue.

M. Calmon fait connaître la création à Cahors le 16 juin 1943 de « La Société des Poètes du Quercy » dont M. Raymond Coly est président fondateur et M. Jean Moulinier, vice-président.

Le même signale de la part de M. R. Granier quelques actes passés devant F. André, notaire à Milhars (Tarn) en 1601, 1010, 1611 et 1698 par Messire Ch. de Cazelles, seigneur et baron dudit lieu, Doelle, Cessac en Quercy, Milhars, Noailles-en-Albigcois, sur les privilèges accordés aux Jurats desdits lieux ; sur l'arrentement de la place et seigneurie de Cessac, Crayssac, Selz, Flaynac et la co-seigneuric de Pradines et de la Béraudie ; sur les ventes de bois de la forêt et Cévèiie de. Doelle...

Le même signale encore que dans l'ou-vrage « La lettre ornée », de M. Emile A. Van Moé, il est question d'une repro-duction d'un « Sacramentaire de Figeac ».

M. Prat fait remarquer que dans « La vie de saint Didier », publiée par Pou-pardin, saint Didier, évoque de Cahors au vm» siècle, y est dit originaire du pays « d'Obrège ». Ce pays doit être celui des Autobroges situé entre l'Avey-ron, le Tescou, Vaours et Montauban. En effet, certains domaines donnés par l'évê-que aux Eglises du Quercy étaient situés dans cette région où, d'ailleurs, la mort devait le surprendre.

M. d'Alauzier lit une note sur quelques corporations de Figeac en 1789.

M. Lucie donne connaissance d'une petite relation sur les tourneurs de St-Cirq-Lapopie.

M. Monteil donne lecture d'un sonnet dédiée à une bienfaitrice.

M. Fourgous rappelle qu'il donnera le dimanche 3 octobre la première des qua-tre causeries consacrées à l'histoire de Cahors au cours des siècles. Elle sera relative à la période qui s'étend de l'épo-que gallo-romaine au haut moyen âge. Un avis ultérieur fera connaître le lieu et l'heure de la réunion.

La prochaine réunion n'aura lieu que le lundi 4 octobre prochain.

aVaVBHBSHHaSHaflaaVBBHHaaVBBSHSB AVIS D'ANNIVERSAIRE

Mme Vve Louis DABLANC ; Mlle Yvonne DABLANC ; Mme et M. Maurice DABLANC et leur fils Pierre ; M. Roger SURMONNE, prisonnier de guerre, et Mme, née DABLANC, et tous les autres parents font part à leurs amis et connais-sances qu'un service anniversaire sera célébré le lundi 19 juillet 1943 à P h. 30 en l'Eglise Cathédrale pour le repos de l'âme de

Monsieur Louis DABLANC Juge de Paix

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