projet social 2017-2020 v4 - ville du mansextra.lemans.fr/deliberations/vdm/20170329... · sports,...

Projet social 2017/2020

SSOOMMMMAAIIRREE

Préambule Page 1

La démarche de renouvellement du projet social

Carte du territoire schéma AVS Page 3

Partie 1 / Bilan du projet 2013/2016 : « Hier » Page 4

Rappel des priorités 2013/2016 Page 5

Axe 1 : Améliorer l’accueil

� Personnel d’accueil, Page 6

� Ecrivain public, Page 7

Axe 2 : L’accompagnement des familles

� Ateliers ESF parents enfants, Page 8

� Accueil de permanences, Page 9

� Vigilance face à l’isolement des personnes, Page 10

� Bourses et ventes Page 11

� Transformation de la halte-garderie en multi-accueil Page 12

Axe 3 : Le soutien aux acteurs locaux

� Soutien aux projets locaux, Page 13

� Formation / information des bénévoles. Page 14

� Activités décentralisées, Page 15

� Accueil d’associations, Page 16

� Accompagnement des initiatives locales, Page 17

� Les éléments marquants du bilan 2013/2016 Page 18 à 22

Partie 2 : « les questions d’aujourd’hui » Page 23

Chiffres clés du Mans Page 24

Les évolutions du territoire entre 2013 et 2016 Page 25 à 30

Quelques chiffres pour les 14 quartiers IRIS Page 31

Les quotients familiaux Page 32

Les logements du secteur Page 33

Les demandeurs d’emploi Page 34

La répartition des bénéficiaires de la CMU complémentaire Page 35

Evolutions des chiffres scolaires Page 36

Eléments d’analyse réalisés par la CAF 72 concernant les adhérents du centre en 2013 Page 37 à 39

Enquête adhérents Page 40

Répartition des adhérents par quartier IRIS sur la zone du Centre Social Page 41

Répartition par zones couvertes par les autres centres sociaux du Mans et territoires limitrophes

Page 42

Répartition par zones non couvertes par un centre social (EVS pour Le Mans) Page 43

Pyramides des âges Page 44

Les chiffres et la provenance des enfants depuis l’ouverture du multi-accueil Page 45 à 46

Synthèse du diagnostic de territoire et des ressources du centre social Page 47


Partie 3 : « Les propositions pour demain » Page 48

Le territoire du centre social à partir de janvier 2017 Page 49

Les axes prioritaires du projet 2017/2020 Page 50

Axe 1 : L’Accueil du Centre Social

� Accompagnement et soutien administratif Page 51

� Accueil et analyse des besoins Page 52

Axe 2 : L’Accompagnement des personnes

� L’accompagnement à la parentalité Page 53

� Théâtre et chant en famille Page 54

� Prévention et accompagnement des personnes en situation d’isolement Page 55

� Collectes d’éléments statistiques sur les personnes en risque d’isolement Page 56

Les priorités de la référente famille Page 57

Axe 3 : La construction citoyenne ; soutenir et féd érer les initiatives locales

� Conseil d’animation local Page 58

� Spectacle d’habitants Page 59

� Carnaval de secteur Page 60

� Accompagnement de projet et actions pour la jeunesse Page 61

� Adhésion à la Fédération des Centres Sociaux Page 62

Axe spécifique partenariat Le Mans Centre Page 63 à 66

� Vers la création d’un lieu d’accueil enfants parents Page 67

Partie 4 : « Et ensuite ? » Page 68

Démarche d’évaluation et d’accompagnement du projet Page 69

Conclusion provisoire et perspectives Page 70

ANNEXES Page 71

�� L’accompagnement de la conseillère technique de la CAF 72 Page 72

�� Organigramme du Centre Social Simone Veil, La Grande Maison Page 73

�� PLA - BP 2017 Page 74 et 75

�� Commentaires BP 2017 Page 76

�� Ventilation analytique des personnels. Page 77 à 79

�� PLA - BP 2018 Page 80 à 81


�� PLA - BP 2019 Page 83 à 84


�� Réunions statutaires pendant la durée du projet social Page 86

�� Conseil de quartier cœur de Ville 2014/2020 Page 87

�� Conseil de quartier Ouest 2014/2020 Page 88

�� Conseil de quartier Sud Ouest 2014/2020 Page 89

�� Collectif AVS Le Mans Centre Page 90 à 93

�� AVS Le Mans, présentation projet social Page 94 à 99

�� Remerciements Page 100


PPrrééaammbbuullee

Après 47 ans passés dans les murs du 182, rue de la grande maison depuis 1968, le centre social du Pâtis st Lazare a définitivement fermé ses portes au cœur de l’été 2015 aux 2/3 du projet social 2013/2016. Les locaux du 34, avenue de la libération, à 800 mètres de là, au Nord du quartier St Pavin, ont été investis simultanément et ont ouvert au public fin août. Le changement de locaux, qui a pu aboutir grâce au soutien de la ville du Mans et de la CAF 72, était attendu de longue date. L’assemblée générale extraordinaire du 4 septembre 2015 a entériné les changements de nom et de siège social de l’association. Il est assez rare qu’un centre social change de territoire d’implantation et ce changement s’est évidemment accompagné d’une réflexion préalable entre les salariés et les administrateurs. Ces échanges ont débuté à partir du moment où le point de chute définitif du centre social a été établi avec certitude, c’est-à-dire dès le début de l’année 2012. L’éloignement du cœur historique de l’association, au Pâtis St Lazare a posé nombre de questions, certaines relevant du logistique, d’autres s’avérant plus « existentielles ». Ce travail, heureusement plus proche de celui de la gestation que de celui du deuil, a alimenté toute la vie de l’association pendant les 3 premières années du projet. Ce changement de locaux a ainsi permis d’envisager, puis d’apporter des solutions à des questions récurrentes depuis de nombreuses années en matière de conditions d’accès et d’accueil des publics (PMR, superficie des locaux,…). La création d’un multi-accueil de près de 300m2 permettant d’accueillir 25 enfants de mois de 3 ans (en ETP) représente pour la collectivité un développement non négligeable. Indéniablement, la place et le rôle de l’association se sont vus confortés dans cette offre de nouveaux locaux neufs. Le seul centre social manceau non adossé à un territoire « prioritaire de la politique de la ville » a, à cette occasion, bénéficié d’une reconnaissance forte. Le nouveau nom du centre : « Simone Veil, la grande maison » correspond à une triple attente : � celle des édiles qui souhaitaient que la dénomination du centre fasse immédiatement référence à une

personne dont l’humanisme et les valeurs de combat contre les discriminations et l’obscurantisme soient incontestables, � les administrateurs du centre, membres de l’association qui désiraient conserver une référence à

l’ancienne localisation du centre social du Pâtis St Lazare (rue de la grande maison), � les salariés qui attendaient que le nom du centre évoque l’accueil de tous dans la convivialité.

Mais ce déménagement a également posé un certain nombre de nouvelles questions : � passés le travail sur la mémoire de l’ancien équipement et les festivités liées au changement de domicile,

comment continuer à bâtir du lien entre les adhérents (les anciens, les nouveaux) et les habitants des 14 quartiers IRIS désormais concernés ? � exit le Pâtis St Lazare et l’ancrage historique (exclusif ?) dans les quartiers sud ouest ? � la proximité immédiate avec le centre ville était-elle susceptible de drainer un nouveau public ? � quelles étaient réellement les attentes de la municipalité concernant le territoire d’intervention du nouveau

centre ? � quelle attention particulière les administrateurs de la CAF de la Sarthe souhaitaient ils porter sur une

frange de la population du centre-ville, notamment dans le quartier Courboulay ? � l’équilibre avec les autres acteurs intervenant au nord ouest et au centre du Mans allait-il être

bouleversé ? � quelles nouvelles modalités de coopération faudrait-il concevoir dans ce domaine ? � l’association qui gère les destinées du centre est elle engagée dans une refonte complète de son projet

initial ? son identité est elle remise en cause ? � quelles sont aujourd’hui les attentes et les priorités des administrateurs /habitants/bénévoles d’un centre

dont les contours ont bougé ? Avant de définir le projet social pour les 4 années à venir, il y avait nécessité pour les dirigeants de l’association de réaffirmer l’essence et de redéfinir les contours du projet collectif qui a fait histoire depuis des décennies. Le projet « en carton », à cheval sur les années 2014 et 2015 a permis d’effectuer ce travail de deuil, puis de renaissance. Dans le cadre du projet qui allait s’ensuivre, des groupes de travail se sont mis en place : la commission « changement de locaux », ouverte à l’ensemble des adhérents s’est réunie à de nombreuses reprises et a alimenté une partie de la réflexion du comité de pilotage pour le projet 2017/2020. Parallèlement ,3 groupes de travail se sont créés pour réaliser le bilan du projet finissant. Enfin, la proximité avec 2 autres acteurs de l’animation de la vie sociale, désormais voisins du centre, le centre social des Cochereaux et la MJC Prévert a permis de lancer une démarche de coopération jusque-là inédite à l’occasion du renouvellement des différents projets.

1


LLaa ddéémmaarrcchhee ddee rreennoouuvveell lleemmeenntt dduu pprroojjeett ssoocciiaall

Méthodologie :

3 modalités de concertation spécifiques ont été mises en œuvre à l’occasion du renouvellement du projet : en interne, avec les acteurs locaux et avec les 2 institutions de référence.

Les temps de travail spécifiques au sein de l’association pour la remise à jour du projet associatif (le territoire, les publics, les actions).

Sur la phase de bilan, 3 groupes de travail (1 par axe) mêlant administrateurs bénévoles et salariés se sont constitués pour réaliser l’évaluation du projet finissant. Chaque groupe, de manière autonome, a défini la fréquence de ses rencontres et avait pour mission de produire un bilan sur chacun des 3 axes. (La démarche a été plus complexe pour l’axe 2, concernant l’accompagnement des familles, dans la mesure où 2 référentes se sont succédées en 2016, la titulaire du poste et sa remplaçante lorsque celle-ci a été en congé maternité).

Concernant le projet 2017/2020, la démarche s’est élargie à l’ensemble des forces vives du centre social (bénévoles et salariés) ; une séance de travail a été particulièrement productive puisque près de 35 personnes ont participé à une réflexion sur les questions du territoire, des actions et des publics prioritaires du centre pour les années à venir. Les conclusions de ce temps de travail ont été réinvesties dans l’esquisse d’un projet associatif légèrement remanié et ont contribué à la définition des axes prioritaires.

La concertation avec les partenaires et habitants : plusieurs temps de rencontre ont été programmés en particulier pour le volet animation locale.

Pour effectuer un état des lieux des actions initiées ou soutenues par le centre social. Il s’est agi de vérifier l’adéquation entre ce que le centre entendait mettre en œuvre dans le cadre du projet finissant et la manière dont cela était perçu par les acteurs locaux (ceux avec lesquels une ou plusieurs collaborations avaient été entreprises ou ceux qui n’avaient jamais expérimenté de travail avec le centre).

Nous avons pu lors de ces rencontres mesurer dans un premier temps les représentations que certaines associations avaient sur le centre (bras armé de la municipalité pour certains, méconnaissance de la légitimité du centre dans le domaine de l’animation de la vie sociale pour d’autres), puis envisager ensuite de nouvelles modalités de coopération, en particulier sur des quartiers où le centre est peu présent (Miroir par exemple). Jamais lors de l’élaboration des projets sociaux précédents les temps de rencontre avec les techniciens et les élus de la collectivité, mais aussi avec les conseillers techniques de la CAF n’ont été aussi nombreux. Deux rencontres ont été consacrées aux services de la Ville (Direction Education Enfance Jeunesse, Culture et Sports, Direction Tranquillité Proximité et Direction de la Solidarité/centre communal d’action sociale) avec l’accord de la direction générale de la collectivité. Parallèlement, les instances associatives du centre social ont servi de relais à l’avancée des travaux (bureau, Conseil d’administration, AG,..)

Un comité de pilotage réunissant les administrateurs du centre social impliqués dans la démarche, des représentants de la CAF 72 et de la ville du Mans s’est réuni à 2 reprises :

au départ de l’action pour enregistrer les attentes et commandes de chacun à la fin de l’été 2016 pour valider les axes prioritaires et le territoire d’intervention du centre social.

Parallèlement lors du 2ème trimestre 2016, une démarche de rapprochement avec la MJC Prévert et le centre social des Cochereaux, dont les projets devaient être déposés à la même période s’est effectuée, avec la bienveillance et l’accompagnement des conseillères techniques de la CAF. L’arrivée de la grande maison aux portes du centre ville et l’évolution du quartier cœur de ville justifiant un travail en commun entre les 3 équipements. Une première phase a permis, par le biais d’un accompagnement d’« accolades », financé par la CAF de la Sarthe de produire un premier état des lieux de l’offre sur les quartiers du centre ville et les IRIS limitrophes de ce secteur. Une rencontre a eu lieu où étaient présents, entre autres, les représentants de l’état, du département et de la Ville du Mans. Il en est ressorti une attente particulière et collective dans 2 domaines : la prise en compte des jeunes et l’accompagnement des familles dans leurs fonctions parentales. En lien avec le Centre d’Etudes et d’Actions Sociales de la Sarthe, un Dispositif Local d’Accompagnement a été envisagé. Le dossier a été présenté et validé : « Chantier Mobeele » a été désigné pour approfondir les perspectives de collaboration entre les 3 équipements. Plusieurs temps de travail ont été programmés en novembre/décembre 2016. Une demande de délai supplémentaire pour le dépôt des 3 projets a été formulée et obtenue auprès de la CAF pour tenir compte de ces nouveaux éléments.

Les sources mobilisées pour actualiser le diagnostic du territoire proviennent principalement du fichier d’allocataires de la CAF, de l’INSEE et, partiellement, de la ville du Mans. L’espace ressources de l’Union Mancelle des Centres Sociaux a également apporté sa contribution dans la formalisation des budgets et en appui au secrétariat du centre.

2


CCaarrttee dduu tteerrrr ii ttooii rree sscchhéémmaa AAVVSS

3


PPaarrtt iiee 11

BILLAANN dduu PPRROOJJEETT 22001133//22001166 «« HHIIEERR »»

4


RRaappppeell ddeess pprr iioorr ii ttééss 22001133 // 22001166

Les axes suivants avaient été définis comme prioritaires pour les années 2013/2016 ; Ils s’appuyaient en particulier sur le déménagement du centre, condition nécessaire à la mise en œuvre du changement. Axe 1 : Accueillir les publics

o Améliorer l’accueil des publics au sein du centre social (permettre une écoute plus attentive et individualisée, prendre le temps d’apporter des réponses satisfaisantes,…)

Axe 2 : Accompagner les familles et les habitants

o Développement de démarches d’accompagnement spécifiques (écrivain public, …), o Développement de nouveaux modes de soutien à la parentalité, o Mise en place de nouveaux services (multi-accueil), extension des créneaux de

services existants (Mission Locale,…), o Remise en œuvre d’initiatives abandonnées, faute d’organisation matérielle et

logistique suffisante (bourses aux jouets et aux vêtements, marché de noël…) Axe 3 : Soutenir les acteurs locaux

o Responsabilisation accrue des élus associatifs dans le fonctionnement du centre au sein de l’union mancelle,

o Accompagnement d’initiatives locales et d’émergence de nouveaux acteurs dans les quartiers, permanences dans des équipements de quartier (Guédou, Aloès ?).

5


AAxxee 11 :: AAmmééll iioorreerr ll ’’aaccccuueeii ll

INTITULE DE L’ACTION Personnel d’accueil

CONSTATS

Le poste de secrétaire d’accueil est actuellement occupé par une seule personne à temps complet. Sa présence ne couvre pas la totalité de l’ouverture à l’accueil du public.

A son départ et en cas d’absence, elle est remplacée par un de ses collègues (le directeur, la conseillère ESF ou l’animateur).

L’espace d’accueil n’est pas convivial, sa configuration et sa taille ne permettent pas de se poser. Il n’est qu’un lieu de passage aux différents services proposés. Aucune amélioration n’est possible avant le déménagement.

OBJECTIFS

� Améliorer l’espace d’accueil des usagers � Augmenter l’ouverture du centre social � Faciliter l’accès et la lisibilité de l’information pour le public � Animer l’accueil (expositions…)

ECHEANCIER/ CALENDRIER

A partir de l’emménagement dans les nouveaux locaux (2015)

PUBLIC CIBLE

Tous les publics accueillis au centre social

TERRITOIRE CONCERNE Territoire d’intervention du centre social

MOYENS HUMAINS

� Présence d’un nouveau salarié à l’accueil et augmentation du temps

d’ouverture (base 50h hebdomadaires), � Formation des salariés à l’écoute active et à la posture d’accueil.

MOYENS MATERIEL

�� Mise à disposition d’un poste informatique à l’accueil (recherche

d’offres d’emploi...) sous surveillance de l’agent d’accueil �� Ecran d’affichage d’information des activités et services proposés

voire du planning de gestion des salles �� Bureau juxtaposé à l’accueil pour permettre d’avoir une plus grande

confidentialité

EVALUATION

�� Conditions d’accueil pour le public : confidentialité, convivialité �� Fréquentation du public vers les nouvelles installations : accès

informatique, écran d’affichage, expositions �� Questionnaire public / boîte à idées �� Outil de recensement des appels et des visites

PARTENARIAT

�� l’équipe �� les usagers �� les élus

Bilan : le poste a été créé, sous forme d’emploi aidé pendant l’été 2016 ; il a permis de répondre aux attentes formulées ci-dessus et d’offrir une vraie formule d’accueil à l’ensemble des usagers du centre pendant l’ensemble des créneaux d’ouverture au public dans les nouveaux locaux. La disposition des locaux (bureau de secrétariat en retrait et bureau de permanence en face de l’accueil a favorisé la possibilité d’un accueil individualisé.

6


AAxxee 11 :: AAmmééll iioorreerr ll ’’aaccccuueeii ll

INTITULE DE L’ACTION Ecrivain public

OBJECTIFS

�� Proposer des réponses diversifiées et adaptées aux attentes des

publics, �� apporter une première réponse à un besoin parfois urgent … �� …avant d’envisager une orientation vers les services existants en

dehors des locaux du centre (assistantes sociales du CG, CAF, CCAS, CARSAT,…), ou en interne (Mission Locale, conseillère esf, ateliers de Français)



PUBLIC CIBLE

Tous les publics jeunes et adultes accueillis au centre social

TERRITOIRE CONCERNE

Territoire d’intervention du centre social

MOYENS HUMAINS

�� Présence d’un bénévole inscrit dans la démarche de l’écriture

publique et formé à cet effet, dans le cadre de permanences

MOYENS MATERIEL �� utilisation du Bureau juxtaposé à l’accueil pour plus de confidentialité

EVALUATION

�� Conditions d’accueil pour le public : confidentialité, convivialité �� Fréquentation de ce service (données qualitatives et quantitatives)

PARTENARIAT

�� l’équipe (salariés et bénévoles) �� les usagers

Bilan : l’essai na pas été totalement transformé : le bénévole qui s’est porté volontaire pour porter cette action a changé d’avis et une autre personne, membre du bureau, a souhaité s’investir dans ce rôle. Deux rencontres ont eu lieu avec l’écrivain public du kaléidoscope aux Sablons pour s’inspirer de l’expérience menée ; la fréquentation s’est avérée aléatoire dans un premier temps, la référente famille et le directeur du centre accompagnant également sur des temps de permanence dévolus à cet effet des habitants dans le cadre de démarches administratives. En 15 mois, une quinzaine de personnes au total a cependant bénéficié de service.

7


AAxxee 22 :: LL’’aaccccoommppaaggnneemmeenntt ddeess ffaammii ll lleess

INTITULE DE L’ACTION

Atelier ESF parents enfants

CONSTATS

Alors que le rattachement de la halte-garderie au centre social est effectif depuis mars 2010, peu de parents dont les enfants utilisent ce mode de garde ont un réel lien avec le centre. En dehors du personnel d’accueil et de celui de la halte, ils ne voient pas quel lien le centre pourrait leur proposer en matière de soutien à la parentalité.

OBJECTIFS

�� échanger et faire du lien entre le centre social et les familles qui

fréquentent le multi-accueil �� amener ces familles à participer aux activités proposées par le centre

social dans le domaine du soutien à la parentalité (prévention, loisirs familiaux…), formuler avec elles des propositions dans ce sens



PUBLIC CIBLE

Enfants-parents fréquentant le multi-accueil du centre social

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

Intervention de la référente famille, conseillère en économie sociale et familiale. Mise en place d’un atelier hebdomadaire qui pourrait avoir lieu en fin de journée, au moment où les parents viennent chercher leurs enfants Thème(s) à définir avec l’équipe du multi-accueil

EVALUATION

�� participation effective des parents sur ces ateliers �� implication de ces familles sur de nouvelles actions à moyen terme.

PARTENARIAT

�� l’équipe �� les usagers �� es professionnels du multi-accueil �� REAPP ?

L’atelier imaginé au sein du multi-accueil n’a pas encore vu le jour. Cependant, l’augmentation significative de familles qui partagent nos locaux devrait nous permettre de multiplier les actions permettant d’établir un vrai lien avec celles-ci. La mise en place des Petits Déjeuners est un exemple d’action qui nous permet de mieux connaitre ces familles, leur faire découvrir nos activités notamment en matière de soutien à la parentalité (prévention, loisirs familiaux…) et de formuler avec elles des propositions dans ce sens.

8




Accueil de permanences

CONSTATS

De plus en plus personnes attendent des réponses spécialisées dans divers domaines de la vie quotidienne.

OBJECTIFS

Accueillir les permanences de divers organismes afin de proposer des réponses concrètes aux préoccupations exprimées. Communiquer sur ces services.



PUBLIC CIBLE

Individus et familles.

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

Rencontres préalables avec les organismes pressentis (CCAS, CDIFF, CRESUS / endettement, CARSAT,…)

MOYENS MATERIELS

Mise à disposition d’un bureau, établissement de conventions

EVALUATION

�� nombre de permanences accueillies par organisme. �� nombre de personnes fréquentant la permanence.

PARTENARIAT

�� l’équipe �� le CCAS, �� Cresus, - ….

Différentes permanences ont été mises en place rapidement après notre emménagement, un bureau près de l’accueil est quasi exclusivement réservé à cet effet. Les permanences hébergées (RAM, élue…) connaissent une fréquentation régulière. Si les salariés remplissent régulièrement plus de fonctions d’accompagnements personnalisés, ils ne sont pas forcément liés à la mise en place des permanences qui sont finalement assez peu fréquentées. La permanence écrivain public à l’initiative d’un bénévole peine à se développer faute de demande dans l’immédiat.

9




Vigilance face à l’isolement des personnes

CONSTATS

Avec les augmentations de l’espérance de vie d’une part et du taux de séparation au sein des couples d’ autre part, le nombre de personnes vivant seules ne cesse d’augmenter. Certaines personnes, plus ou moins âgées, se coupent progressivement de toute vie sociale et souffrent de cette forme d’isolement.

OBJECTIFS

�� se doter d’outils de recensement des personnes isolées, �� s’informer et se former sur le phénomène, �� mettre en place un système de veille face au risque d’isolement,


Dès la fin de l’année 2012.

PUBLIC CIBLE

personnes vivant seules, veufs, veuves,…

TERRITOIRE CONCERNE

Territoire d’intervention du centre social + centre.

MOYENS HUMAINS

Groupe de travail à créer et Temps de Rencontre à instaurer sur cette problématique.

MOYENS MATERIELS

Démarchage et rencontre des personnes concernées.

EVALUATION

�� nombre de personnes détectées, �� implication de ces personnes dans la vie du centre,

PARTENARIAT

Le CCAS services loisirs retraités et RSA, OPARM, Réseau des centres sociaux de la Sarthe.

Une collaboration avec Humanis, organisme regroupant différentes caisses de retraite a été contractée en 2014, permettant l’ intervention d’ une animatrice /accompagnatrice auprès d’ un public de veufs et veuves du secteur pendant un semestre ; une stagiaire en animation a réalisé une campagne d’ information puis mis en place des temps de rencontre régulier pendant l’ année 2015 auprès de retraités ; la petite équipe du centre a ensuite rencontré des difficultés à désigner une personne en charge de ce public de manière pérenne. Quelques actions ponctuelles ont pu être initiées avec les bénévoles de l’association Agir ABCD.

10



L’organisation de tels évènements ne s’est pas mise en place depuis notre emménagement dans nos nouveaux locaux. En effet, la question de la pertinence de la reconduction des bourses face aux multiples organisations de bric à brac s’est ajouté à la mobilisation de nos bénévoles sur d’autres actions prioritaires.


Bourses et ventes

CONSTATS

La tradition des ventes organisées par les bénévoles du centre au bénéfice des familles était fortement ancrée dans le quartier. Si les bourses aux vêtements ont commencé à s’essouffler dès 2009, les bourses aux jouets continuaient à satisfaire un nombre importants de familles du secteur, notamment à l’approche de noël. Pour des raisons liées aux difficultés logistiques, les bourses se sont interrompues fin 2013.

OBJECTIFS

- proposer aux familles une vente à bas prix de jouets et/ou de vêtements de qualité, - organiser 2 à 3 fois dans l’année de tels événements en s’appuyant sur le réseau des bénévoles du centre.



PUBLIC CIBLE

Familles et personnes seules.

TERRITOIRE CONCERNE

Territoire d’intervention du centre social + centre ville.

MOYENS HUMAINS

Intervention de la référente famille, conseillère en économie sociale et familiale. Mobilisation des bénévoles (équipe d’une trentaine de personnes)

MOYENS MATERIELS

Installation de la salle ESF du centre et mise à disposition de matériels d’étalage

EVALUATION

�� fréquentation et nombre d’acheteurs, �� implication des bénévoles.

PARTENARIAT

�� l’équipe �� les bénévoles, �� les travailleurs sociaux.

11




Transformation de la halte-garderie en multi-accueil (capacité de 20 à 25 places)

CONSTATS

La fréquentation de la halte-garderie actuelle ne correspond qu’à quelques familles en attentes d’un accueil « occasionnel » ; la capacité d’accueil est limitée et les créneaux d’ouverture sont restreints. Nombre de familles, après contact, déclarent que la formule n’est pas adaptée à leurs besoins.

OBJECTIFS

�� proposer des modes d’accueil diversifiés (et susceptibles d’évoluer avec le temps et les changements de situation professionnelle) pour les parents d’enfants non encore scolarisés : réguliers et occasionnels.

�� assurer ce service en l’adossant à un véritable projet pédagogique encadré par des professionnels de la petite enfance,

�� exercer ces missions pour le compte de la ville du Mans dans le cadre du projet enfance/jeunesse signé avec la CAF.



PUBLIC CIBLE

Enfants non scolarisés de +3 mois

TERRITOIRE CONCERNE

Le Mans (dont les quartiers sud ouest)

MOYENS HUMAINS

Equipe spécialisée petite enfance (éducatrices de jeunes enfants, et auxiliaires de puériculture, …) à constituer en lien avec le service petite enfance de la ville du Mans.

MOYENS MATERIELS

Locaux spécifiques agréés pour l’accueil des tous petits et adaptés aux rythmes et aux caractéristiques des enfants.

EVALUATION

�� adéquation du service / besoins des familles �� fréquentation de l’équipement, �� qualité de la relation éducative (pour les enfants, amis également les

parents)

PARTENARIAT

�� l’accueil du centre �� les professionnels du multi-accueil, �� le RAM

L’ouverture de ce nouvel équipement à la rentrée 2015 est un vrai succès et constitue pour le centre social une véritable opportunité de créer du lien avec de nouvelles familles qui jusque là ne nous connaissent pas ou très peu.

12


AAxxee 33 :: LLee ssoouutt iieenn aauuxx aacctteeuurrss llooccaauuxx

INTITULE DE L’ACTION Soutien aux projets locaux Projets soutenus

CONSTATS

Le territoire du centre est vaste, certains acteurs associatifs ou habitants sont isolés. Le service du développement et de l’action culturels qui a initié et soutenu beaucoup d’initiatives dans les quartiers n’est plus aussi présent depuis quelques années.

OBJECTIFS

�� proposer une forme

d’accompagnement dans la mise en œuvre d’événements liée à la vie des quartiers.

�� soutenir, en confortant les habitants et en accompagnant la mise en vie des projets la mobilisation d’habitants autour de projets collectifs.


Dès que possible, dans le cadre d’un redéploiement du personnel de l’union.

PUBLIC CIBLE

Militants associatifs, regroupement d’habitants.

�� Repas des voisins (copropriété

grande maison prêt de tables, chaises …)

�� Rastas du cœur : festival solidaire – co-organisation, adresse, réunions, bénévoles logistique…

�� De fil en image/ mise en relation entre l’association cinéma d’animation, les TAP (Montaigu, Marceau, la DEVAC

Les établissements scolaires Projet de l’école Courboulay, L’école Marceau Association de parents d’élèves et école St Lazare.

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

Dégagement de temps de travail pour un animateur /agent de développement formé à cet effet.

MOYENS MATERIELS

EVALUATION

- existence et nombre de temps d’intervention, - qualité de la démarche d’accompagnement - évaluation avec les acteurs concernés

PARTENARIAT

- l’équipe -la DEVAC, -le service jeunesse (dispositif « un coup de pouce »)

13



INTITULE DE L’ACTION Formation/ information des

bénévoles Evaluation

CONSTATS

Les responsabilités exigées pour administrer un centre social sont de plus en plus lourdes à assumer. La technicité requise pour encadrer des ateliers ou organiser un événement n’a cessé d’augmenter. Les quelques temps d’échange organisés ont rencontré une adhésion importante.

OBJECTIFS

- multiplier les temps d’échanges d’information sur le fonctionnement, les rouages liés à la vie d’un centre.


A partir de janvier 2013

PUBLIC CIBLE

Administrateurs et bénévoles

�� La rentrée des bénévoles et la soirée bénévoles

�� Le conseil d’administration

Le forum interne « laïcité » Participation à une rencontre de la fédération nationale des centres sociaux à Lyon (1 personne) Journée de formation ADCS

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

Elaboration d’un programme de formation des bénévoles, parallèlement au plan de formation des salariés de l’union mancelle.

MOYENS MATERIELS

Mise ne place d’une démarche collective au sein des 4 centres sociaux de l’union.

EVALUATION

- réalité de l’offre de formation, - Inscription aux cessions, - pertinence des apports dans l’exercice des missions du centre.

PARTENARIAT

- l’équipe - l’Union Mancelle des Centres Sociaux, - l’association départementale des centres sociaux.

L’ADCS D’autres pistes à développer : France Bénévolat Sarthe, fédération des centres sociaux ?

14




Activités « décentralisées » Evaluation

CONSTATS

Le territoire du centre est vaste, des équipements existent dans certains quartiers iris. Certains partenaires sont demandeurs de formes de coopération dans la mise en œuvre de projets communs

OBJECTIFS

�� proposer des services ou activités

dans des lieux autres que le siège du centre,

�� aller au devant des publics dans des quartiers éloignés du centre social.


A partir de janvier 2013

PUBLIC CIBLE

Familles, enfants et jeunes.

TERRITOIRE CONCERNE Territoire d’intervention du centre social

Les projections des retraités voyageurs à Pierre Guédou Les activités, scrabble salle Renée Auduc L’accompagnement scolaire à Montaigu/st Georges L’activité relaxation pendant 3 ans salle Béranger Les animations d’été dans les parcs. Les animations dans les écoles St Lazare, sur la thématique des sciences. Le projet « en carton », le marché 4 grandes manifestations annuelles - Le carnaval - La parade Le Mans Fait son cirque - Fest’île - Noel prend ses quartiers.

MOYENS HUMAINS

intervention de bénévoles ou de salariés (par exemple dans le domaine de l’accompagnement scolaire) dans des secteurs comme Riffaudières ou Miroir.

MOYENS MATERIELS

EVALUATION

�� existence et nombre de temps

d’intervention, �� fréquentation de ces services

« décentralisés »

PARTENARIAT

�� l’équipe �� les bénévoles, �� la maison de quartier Pierre

Guédou, �� la maison des Aloès, ARDI, �� le service municipal de la

jeunesse.

15



INTITULE DE L’ACTION Accueil d’associations (activités, permanences d’information, temps statutaires)

Evaluation

CONSTATS

Le centre est souvent sollicité pour des mises à disposition de salles par des associations locales : fréquemment il ne peut être apporté de réponse satisfaisante du fait de l’exiguïté et de l’absence de polyvalence des locaux actuels.

OBJECTIFS

�� accueillir les temps statutaires AG,

bureau, CA des associations du secteur de manière ponctuelle ou conventionnée,

�� étudier les possibilités de développement d’activité associatives dans les locaux du futur centre,

�� envisager des formes de partenariat qui permettent la coproduction d’activités conjointes en destination des publics des secteurs sud ouest.


Septembre 2014.

PUBLIC CIBLE

Associations dont le siège social est implanté dans les quartiers sud ouest.

TERRITOIRE CONCERNE


Le centre social accueille : Les réunions de l’association d’animation de l’île aux planches Les réunions du SEL Les cours du groupe Espéranto du Maine La Toc Toc Toc compagnie Les ateliers alizarine Les pachas Le service jeunesse utilisateur de la cuisine (ancien centre) Depuis le déménagement, les sollicitations se multiplient pour des accueils ponctuels ou réguliers

MOYENS HUMAINS

Lien à construire avec ces associations (administration, accueil, …)

MOYENS MATERIELS

Mise à disposition de locaux de manière ponctuelle ou régulière, établissement des conventions, facilitation des modalités d’accès.

EVALUATION

- nombre d’associations utilisatrices, - fréquence de l’utilisation, - évaluation conjointe avec les représentants des associations.

PARTENARIAT

- l’équipe - la DIRSU, - Sarthe Bénévolat.

16



INTITULE DE L’ACTION Accompagnement des

initiatives locales Evaluation

CONSTATS

Le territoire du centre est vaste, certains acteurs associatifs ou habitants sont isolés, Le service du développement et de l’action culturels qui a initié et soutenu beaucoup d’initiatives dans les quartiers n’est plus aussi présent depuis quelques années,

OBJECTIFS

�� proposer une forme

d’accompagnement dans la mise en œuvre d’événements liés à la vie des quartiers,

�� soutenir, en confortant les habitants et en accompagnant la mise en vie des projets la mobilisation d’habitants autour de projets collectifs.


Dès que possible, dans le cadre d’un redéploiement du personnel de l’union.

PUBLIC CIBLE

Militants associatifs, regroupement d’habitants.

TERRITOIRE CONCERNE


Makesense, le soutien à l’entreprenariat social et solidaire Aude Esso, La chorale des familles Le projet cinéma jeune avec Nicolas Cahen Participation aux exposciences avec des groupes des quartiers.

MOYENS HUMAINS

Dégagement de temps de travail pour un animateur / agent de développement formé à cet effet,

MOYENS MATERIELS

Voire la possibilité d’apporter un concours financier à la réalisation du projet, suite à l’avis d’une commission créée à cet effet

EVALUATION

�� existence et nombre de temps

d’intervention, �� qualité de la démarche

d’accompagnement �� évaluation avec les acteurs

concernés

PARTENARIAT

�� l’équipe �� la DEVAC, �� le service jeunesse (dispositif « un

coup de pouce »)

17


LLeess éélléémmeennttss mmaarrqquuaannttss dduu bbii llaann 22001133//22001166

1) Réussir les conditions d’une relocalisation du centre permettant un réel accueil du public. Il s’agissait de la mission prioritaire assignée au directeur lors de son arrivée début 2008. Le déménagement du centre était devenu une priorité afin de répondre aux normes d’accueil d’une part et de redimensionner le rayon d’intervention du centre d’autre part. Lors du précédent projet social, les différentes hypothèses esquissées n’avaient pas pu aboutir, malgré la mobilisation des administrateurs et la construction de partenariats locaux (en particulier avec la CMCAS). L’élaboration du programme des nouveaux locaux s’est basée très largement sur la question de l’accueil des différents publics existants et potentiels. A partir de cette problématique et au-delà des aspects purement réglementaires, la perspective de pouvoir accueillir de nouveaux publics dans des conditions dignes a nourri la dynamique du projet de changement. Si celui-ci ne s’est réellement accompli que lors de l’été 2015, la réflexion était lancée depuis de nombreuses années. Le bilan fait donc apparaitre une évolution en 2 temps : - celle précédant le déménagement avec peu de réelles modifications concrètes mais permettant de réfléchir à ce que pourrait être demain, - celle qui a suivi le changement de locaux avec la déclinaison des intentions conçues précédemment. Une démarche de concertation a été instaurée accompagnant le changement de locaux dans le cadre d’une commission spécifique. Au sein des ateliers la réflexion a également été menée. La conception des cheminements des publics dans les futurs locaux a été largement abordée et, très vite, est apparue la nécessité d’un accueil commun à l’ensemble des services pressentis. Il fallait que tous les publics passent devant le futur guichet et bénéficie d’un premier accueil identifié. L’amplitude d’ouverture de l’équipement (46h15 hebdomadaire en dehors du week-end) justifiait le recrutement d’un agent d’accueil spécifique. L’ancien équipement offrant une extension très limitée des possibilités d’accueil les réels changements n’ont eu lieu qu’à partir de la rentrée 2015/2016 et l’arrivée dans les nouveaux locaux. Une démarche participative s’est mise en place pour anticiper le déménagement des ateliers adultes (salles d’activité et locaux de rangement) ; de nombreuses rencontres ont eu lieu en 2014/2015 avec les bénévoles encadrant. Une grande partie des bénévoles a pu visiter les fu turs locaux encore en chantier afin de mieux se représenter le futur équipement lors d’une journée spéciale La plupart des remarques des adhérents et des usagers ont ainsi pu être prises en compte (seules les questions de stationnement aux abords du futur centre n’ont pas été suivies de réponses correspondant aux attentes des usagers et des bénévoles : pas de gratuité ou de tarif aménagé pour les parkings et pas de stationnement à l’intérieur de l’enceinte ; l’installation de 2 places parking minute et d’un râtelier pour les vélos n’interviendra qu’un an après l’ouverture). La question de la desserte en transport en commun ne sera pas suivie d’une modification des lignes qui irriguent les quartiers sud ouest (essentiellement la 6 ou la 4), le tram, à proximité immédiate ne desservant pas ces quartiers. Autres actions s’intégrant dans le projet et n’ayant pas fait l’objet de fiches spécifiques dans le projet précédent : Des permanences qui tardent à se mettre en place : la situation du surendettement est préoccupante, malgré les différentes tentatives pour mettre en place des permanences spécialisées sur ce sujet (avec la CLCV et Crésus), nous n’avons pas réussi jusqu’à présent à mettre en place un dispositif de prévention ou d’accompagnement à partir du centre. D’autres qui sont désormais inscrites dans l’offre du centre social : Le Relais Assistantes Maternelles : a développé dès l’inauguration des locaux 2 types d’accueil spécialisés :

- un pour les assistantes maternelles accompagnées des enfants « jeux et rencontres », dans une partie des locaux du multi-accueil agréée pour les tout-petits

- l’autre pour les familles ou assistantes maternelles, a vocation à renseigner sur les aspects administratifs et légaux.

18


2) Les actions éducatives en destination des famill es, l’accompagnement des personnes. Pour l’association, l’intention d’intégrer un multi-accueil petite enfance à partir de l’expérience de la halte-garderie traduisait la volonté d‘engager une nouvelle formule d’accompagnement éducatif pour les familles. Au-delà du service rendu pour le compte de la ville du Mans, l’accueil à la journée de 25 enfants correspondait à une réelle intention de contribuer à proposer une solution de « garde éducative » pour les familles concernées. La construction du projet, le recrutement de l’équipe se sont faits en étroite collaboration avec les services de la PMI/CD, de la ville du Mans (petite enfance) et de la CAF. Le rajout de ce volet spécifique « petite enfance » a fortement marqué l’empreinte du projet finissant. La place du centre parmi les autres acteurs du terr itoire : L’accompagnement scolaire a été impacté par 2 éléments distincts :

- le déménagement et l’éloignement de plusieurs groupes scolaires, - la mise en place de la réforme du rythme scolaire.

Avec l’éloignement du centre par apport aux quartiers Riffaudières/St Georges, la nécessité de proposer aux enfants de ces quartiers un accompagnement de proximité s’est faite impérieuse. Si une nouvelle dynamique a pu être esquissée au sein du collège du vieux colombier, l’expérience d’accueil de l’accompagnement scolaire dans les locaux de l’école Montaigu a tourné court. A la fin de l’année 2015/2016, l’équipe enseignante a souhaité récupérer) la salle qui servait à l’accueil de cette activité ; malgré de nombreuses tentatives pour obtenir la mise à disposition de locaux décents dans cette partie de la ville, nous n’avons pas pu trouver de solution adaptée ; depuis la fin de l’année 2016, nous avons dû mettre en place un système de navette pour les quelques élèves du primaire concernés. L’accompagnement scolaire, porté par la référente famille se déroule désormais 2 jours par semaine le mardi ou le jeudi et sur 2 sites : les locaux du centre et le collège du vieux colombier. Deux étudiants et une petite dizaine de bénévoles encadrent les élèves. Le créneau du mercredi matin a évidemment été abandonné et la formule du samedi matin mensuel n’a fonctionné que pendant l’année 2014/2015. Pour les loisirs / enfants , l’option est désormais de proposer quelques animations pendant les vacances scolaires, en particulier pour préparer des animations et des temps forts liés à la vie du quartier ou en lien avec des événements spécifiques (ex : ateliers scientifiques en vue d’exposcience) ; l’accueil de groupes émanant des écoles proches (en particulier Marceau) lors des « temps d’activités pédagogiques » fait l’objet de conventions régulières. L’articulation avec les ALSH proposés par la ville du Mans permet de développer des projets qui ont un impact sur les enfants et les familles des quartiers sud ouest. Du côté de la jeunesse : en quelques années, le partenariat avec les 2 collèges publics du secteur a été conforté en lien avec les conseils d’éducation santé et citoyenneté (accompagnement scolaire, ateliers temps périscolaire, ateliers de prévention,…) ; dans le cadre du pôle de prévention le Mans ouest / éducation nationale, des animations ont même lieu dans 2 autres collèges du nord ouest du Mans. Depuis l’emménagement et comme cela avait été envisagé plusieurs années auparavant, des animations conjointes sont mises en place avec l’équipe ados du service enfance jeunesse et sports, y compris dans les locaux du centre ; des temps de concertation et de rencontre pour préparer des projets communs ont été instaurés. Les ateliers pour les adultes et retraités ont pu trouver un cadre plus propice à leur développement, de nouveaux habitants ont pu intégrer les activités. Les ateliers d’apprentissage de savoir sociolinguis tique ont connu un essor important à la rentrée 2015/2016 ; le formateur continue à intervenir 5 heures par semaine mais encadre également 8 bénévoles qui accueillent une cinquantaine d’adultes dans des cours collectifs ou individuels. L’articulation avec le dispositif IRIS et le centre de formation de l’AGAFI est en cours de construction ; une réflexion a été lancée parmi les 4 centre sociaux du Mans sur les différentes modalités d’intervention auprès de ce public de primo-arrivants, de non francophones ou de migrants, en pleine expansion dans la commune. En lien avec la problématique portée par la Fédération Nationale et l’Union Régionale, le centre social s’est impliqué dans la prise en compte du vieillissement de la population et des situations des personnes isolées. Plusieurs initiatives ont vu le jour en l’espace de 4 ans : une collaboration avec Humanis, organisme regroupant différentes caisses de retraite a été contractée en 2014, permettant l’intervention d’une animatrice/accompagnatrice auprès d’un public de veufs et veuves du secteur pendant un semestre ; une stagiaire en animation a réalisé une campagne d’information puis mis en place des temps de rencontre régulier pendant l’année 2015 auprès de retraités ; la petite équipe du centre a ensuite rencontré des difficultés à désigner une personne en charge de ce public de manière pérenne. Quelques actions ponctuelles ont pu être initiées avec les bénévoles de l’association Agir ABCD.

19


Développement et Pérennisation des différentes form ules d’accompagnement des jeunes et jeunes adultes. La Mission Locale a suivi le centre dans son déménagement : 9 demi-journées sont désormais consacrées à l’accueil et l’accompagnement des 16/25 ans dans un bureau spécifique du centre. Cet organisme rencontrant des difficultés, l’hypothèse que les antennes de la Mission Locale soient rapatriées dans les locaux de la maison de l’emploi en désertant les 3 centres sociaux concernés a été envisagée. En démontrant l’importance de la pérennisation de ce service dans les locaux de centres sociaux implantés dans des quartiers et accueillant déjà différentes types de public, la présence des conseillers a finalement été maintenue, y compris au sein de la grande maison où 2 conseillères se relaient. Autres actions s’intégrant dans le projet et n’ayant pas fait pas l’objet de fiches spécifiques dans le projet précédent : Les ateliers adultes : historiquement, il pèse d’un poids important dans le fonctionnement du centre et représente une partie très importante des adhérents. Ces ateliers sont encadrés par des bénévoles avec le soutien des salariés (accueil secrétariat en particulier). Pour préparer les modalités de relogement, les participants de chaque atelier ont été rencontrés. L’ensemble des ateliers a été transféré dans les nouveaux locaux. Certains, comme le scrabble du mardi, ont souhaité continuer leur activité dans une salle municipale (que le centre ne pouvait pas accueillir sur ce créneau….). Les lieux de rendez-vous pour des activités extérieures ont été revus (randonnée, footing et marche nordique par exemple). Certaines activités ont vu leurs conditions d’exercice largement améliorées ; d’autres ont pu accueillir un public plus nombreux du fait de l’agrandissement des locaux et de la nouvelle capacité à multiplier et accueillir simultanément plusieurs activités.

Le club féminin a vu ses effectifs légèrement augmenter ; malgré les disparitions liées à la pyramide des âges et au vieillissement de ce public, il n’est pas rare que 30 femmes de 65 à 95 se retrouvent toutes les semaines.

L’atelier déco s’est partiellement renouvelé ; quelques nouvelles personnes ont pu intégrer le groupe de départ.

L’atelier tissu a également accueilli de nouvelles personnes résidant à proximité de l’avenue de la Libération,

Le footing-walking, la marche nordique : cette activité est restée ancrée sur le quartier du pâtis st Lazare ; les participants, bien que rattachés au centre social, viennent très rarement dans les locaux (essentiellement pour des temps conviviaux).

La randonnée : le point de rendez-vous a été fixé dans les locaux du foyer Georges Brassens (plus simple pour se garer et faire ensuite du covoiturage).

La relaxation : la taille du groupe a pu être augmentée à 20 participants. Les ateliers informatiques : ils ont fait l’objet d’une diversification et d’une adaptation importante à

l’évolution des demandes : existent désormais des stages ou sessions spécifiques (tablettes, sécurité, …), alors que n’existaient auparavant que des groupes de niveau (initiation et perfectionnement).

Le scrabble : 2 ateliers distincts existent désormais ; le centre a adhéré à la fédération départementale afin de régulariser cette pratique dans un cadre fédéral (un des groupes joue désormais sur le logiciel officiel de la FFSC, duplitop 7).

Les loisirs familiaux : même après la transformation du dispositif par la CAF, à la fin de l’année 2013, le centre a continué à proposer des animations destinées aux familles, en particulier lors des vacances scolaires. Un programme de sorties (proximité, mer, de soirées jeux, d’animations dans les parcs a été instauré. Certaines familles ne viennent au centre qu’à cette occasion. Les ateliers de prévention santé : 3 ateliers existent désormais depuis la rentrée 2016/2017 : un atelier cuisine bimensuel « légumes de saison » animé par la référente familles, un atelier « bio » mensuel et un atelier cuisine plaisir. Les 2 derniers sont animés par des bénévoles du centre. Les séjours sociaux : ils ont disparu sous ce vocable à la fin de l’été 2013 et la disparition du programme de la CAF 72. Les années précédentes, jusqu’à 6 familles, souvent monoparentales, s’étaient inscrites dans cette démarche collective de séjour sur la Côte Atlantique accompagnée par la référente du centre. Depuis, quelques accompagnements individuels ont été effectués ; un rapprochement s’est esquissé avec « vacances et familles ». Défi familles à énergies positives – cette action en lien avec l’Espace Info Energie et Pays du Mans a été suivie par le centre social qui a constitué pendant deux années consécutives une équipe. Au total ce sont 7 familles qui ont participé à ce concours d’économie d’énergies. L’objectif est de démontrer que tous ensemble il est possible de réduire nos factures par la mise en place de petits gestes simples au quotidien tout en préservant notre planète !

20


« Dépiste pour ta santé » Depuis 2014, la CPAM de la Sarthe s’associe au groupe d’études des maladies en Sarthe (GEMS) et d'autres partenaires sur le Mans, Coulaines et Allonnes (signataires du Contrat local de santé intercommunal-CLSI) pour mener des actions concertées visant à améliorer l’accès au dépistage organisé du cancer du sein et du cancer colo-rectal. Des actions de proximité et des formations d’acteurs relais ont donc été proposées aux habitants. La première année l'action a consisté en une marche et une pièce de théâtre. Pour la 2ème édition, il a été proposé aux habitants d’écrire et mettre en scène des petites saynètes-improvisées pour promouvoir ces dépistages. La diversification des publics fréquentant le centre social est en cours ; le public du centre est aujourd’hui beaucoup plus multi culturel qu’il ne l’était avant le déménagement en raison certes du rapprochement de la ligne de tram et des quartiers du centre ville, mais aussi du fait de la nature des services proposés. Les efforts entrepris concernant les familles (notamment en instaurant des activités régulières le samedi et les week-ends) doivent être amplifiés afin de fidéliser un public qui vient fréquenter le centre uniquement sur des rendez-vous ponctuels. 3) Soutenir les acteurs et les initiatives locale s Une participation accrue des élus associatifs du centre a été sollicitée pour le fonctionnement de l’union mancelle ; il a fallu apporter une attention particulière à la situation des administrateurs dans un contexte de mutualisation compliqué au sein de l’UMCS. Des dissensions sont apparues à de multiples reprises pendant lesquelles présidence et direction ont été fortement chahutées, en particulier suite à l’audit de KPMG en 2013. Le directeur du centre, comme ses collègues, a dû participer à la redistribution des tâches au sein d’une union dont les lignes directrices vacillaient. Dès lors, le soutien aux administrateurs du centre s’est fait moindre ; aujourd’hui, alors que l’UMCS n’a toujours pas retrouvé un fonctionnement harmonieux, les élus de la grande maison se sont recentrés sur les préoccupations liées de manière directe au devenir du centre social. Afin de donner plus d’importance à la place des habitants dans la vie du quartier, plusieurs démarches ont été entreprises :

• ainsi Fest'île , la fête des quartiers sud ouest, a pu, grâce au travail de l’agent de développement incontestablement accéder à un statut supérieur en impliquant de plus en plus d’habitants à titre individuels ou via des associations locales. Le portage de cet événement est devenu réellement collectif.

• Les pâtirons , groupe d’habitants du quartier participant à l’animation des temps forts sont devenus en 2016 les BIC (brigades d’Intervention Comiques), donnant à cette compagnie amateur une réelle dimension familiale et intergénérationnelle.

L’émergence d’un réel accompagnement des initiatives sur le territoi re : un rôle à conforter : le recrutement de l’agent de développement en 2013 a indéniablement permis de structurer cet axe du projet : en 2013/2014, plusieurs projets émanant d’associations ou d’établissements scolaires ont ainsi pu être accompagnés ; l’année scolaire suivante précédent le déménagement, d’autres projets locaux ont également été soutenus ; c’est surtout à partir de la rentrée 2015 que de nouvelles formes de soutien et surtout de nouveaux partenariats ont pu voir le jour (rastas du cœur, makesense,…). Le travail partenarial : anticipant les sollicitations de la collectivité, l’équipe a provoqué plusieurs rencontres avec les services du Mans (éducation, jeunesse, développement culturel,..). L’équipement accueille dorénavant des activités proposées par ces services mais élabore et met en œuvre également des projets communs (notamment dans le domaine des Temps d’Activité Pédagogique instauré dans le cadre de la réforme du rythme scolaire). Parallèlement, l’équipe a souhaité effectuer un bilan concernant les modalités de communication externe du centre. Plusieurs outils ont été développés entre 2013 et 2016 afin de mieux informer adhérents et habitants. Le site internet avec l’interface de l’UMCS a fait l’objet de plusieurs refontes ; il semble assez peu utilisé mais reste une référence pour une première approche du centre par des acteurs institutionnels. La page « face book » créée à la rentrée 2013/2014 traduit la volonté d’être présent sur les réseaux sociaux ; elle est régulièrement alimentée et sacrifie à ces nouvelles pratiques de communication instantanée qui se sont développées en quelques années. Une plaquette trimestrielle avec le détail des animations et temps forts est venue compléter depuis la rentrée 2015/2016 la diffusion du programme annuel diffusé dans 11 000 boites aux lettres des quartiers sud ouest du Mans (seul ce document est imprimé en externe, le centre s’étant doté à partir de l’été 2015 photocopieur performant).

21


Le n° 69 de la gazette mensuelle a paru en décembr e 2016, ce document (en version papier et numérique) est réservé aux adhérents et à certains partenaires. Les affichages dans les halls restent aléatoires. Depuis janvier 2016, « la phrase du mois », proposée par une administratrice, est affichée dans les locaux du centre et a pour vocation de susciter une réflexion généralement empreinte d’humanisme et de sens civique. Chacun a constaté que l’équipe doit faire des efforts pour recueillir et écouter la parole des adhérents et habitants, en dehors des périodes dévolues à l’exercice de renouvellement du projet social. La participation à des réseaux locaux : L’Association Départementale des Centres Sociaux a entamé sa mue vers la transformation en une Fédération Départementale ; le centre (administrateurs compris) a participé aux travaux accompagnant cette démarche. De même, via l’ADCS et en lien avec la CAF 72 la grande maison a contribué aux groupes de travail dédiés à la formalisation du schéma départemental d’animation de la vie sociale et aux séances d’élaboration de la plaquette Senacs (pour la première fois en Pays de la Loire) Le collectif d’éducation à la citoyenneté et la diversité qui initie les Semaines d’ Education Contre les Discriminations a créé plusieurs groupes de travail auquel le centre a contribué. Enfin, à l’occasion de la mise en place du 1er Projet Educatif Local au Mans, le centre social et les 3 autres CS ont contribué à initier la création du COJEP (comité jeunesse éducation populaire) qui a pu participer aux travaux de mise en œuvre de cette dynamique locale. Le centre social est devenu adhérent à l’association départementale des Francas et l’est resté à France bénévolat Sarthe.

22


Partie 2 « LES QUESTIONS D’AUJOURD’HUI »

23


CChhii ff ff rreess ccllééss dduu MMaannss

Population Le Mans (Insee, RP2013) (72181)

Population en 2013 144 244

Densité de la population (nombre d'habitants au km²) en 2013 2 731,4

Superficie (en km²) 52,8

Variation de la population : taux annuel moyen entre 2008 et 2013, en % +0,1

dont variation due au solde naturel : taux annuel moyen entre 2008 et 2013, en % +0,4

dont variation due au solde apparent des entrées sorties : taux annuel moyen entre 2008 et 2013, en % -0,3

Nombre de ménages en 2013 71 797

Sources : Insee, RP2008 et RP2013 exploitations principales

Naissances domiciliées en 2014 1 955

Décès domiciliés en 2014 1 368

Source : Insee, état civil

Logement

Nombre total de logements en 2013 80 649

Part des résidences principales en 2013, en % 89,0

Part des résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) en 2013, en %

1,8

Part des logements vacants en 2013, en % 9,2

Part des ménages propriétaires de leur résidence principale en 2013, en % 46,7

Sources : Insee, RP2013 exploitation principale

Revenus

Nombre de ménages fiscaux en 2012 66 530

Part des ménages fiscaux imposés en 2012, en % 61,2

Médiane du revenu disponible par unité de consommation en 2012, en euros 18 671,1

Taux de pauvreté en 2012, en % 18,3

Insee-DGFiP-Cnaf-Cnav-Ccmsa, Fichier localisé social et fiscal.

Emploi - Chômage

Emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail en 2013 83 568

dont part de l'emploi salarié au lieu de travail en 2013, en % 92,6

Variation de l'emploi total au lieu de travail : taux annuel moyen entre 2008 et 2013, en % -0,9

Taux d'activité des 15 à 64 ans en 2013 72,0

Taux de chômage des 15 à 64 ans en 2013 17,8

24


LLeess éévvoolluutt iioonnss dduu tteerrrr ii ttooii rree eennttrree 22001133 eett 22001166

L’environnement institutionnel • Le Conseil Général devient Conseil Départemental : Parallèlement à la réflexion initiée par le Conseil Général, dans les domaines de :

�� l’autonomie, la dépendance, �� l’enfance et la parentalité, �� la lutte contre les exclusions,

Les consultations de la Protection Maternelle et Infantile du secteur 1 (qui englobe et dépasse le territoire du centre social du pâtis), dans les locaux du centre social se sont interrompues lors du déménagement du centre ; la dernière consultation a eu lieu en juillet 2015. Les familles accueillies jusqu’ alors ont été réparties dans d’autres lieux accueillant la PMI dans les quartiers sud ouest et nord ouest (locaux du CD de la rue de Richedoué, centre social des Cochereaux,…). Le projet de relocalisation de plusieurs services dans l’ancienne maison des sports, rue Paul Courboulay n’a toujours pas été finalisé. Le centre social n’accueille plus aucun service du département depuis l’été 2015 (les permanences d’assistantes sociales avaient déjà disparu au début des années 2000). • l’Union Mancelle des Centres Sociaux : Les interactions entre les centres sociaux ont connu des destinées diverses en 4 ans : après l’intérim de direction exercé par Praxis en 2012/2013 et les modifications statutaires opérées lors de l’Assemblée Générale Extraordinaire, un audit a été réalisé pendant l’année scolaire 2013/2014 par KPMG pour évaluer les modalités de collaboration en vigueur entre les centres et envisager une évolution du fonctionnement, voire de la structure même de l’Union. Les positionnements des conseils d’administration des centres ont été unanimes : si la mutualisation d’un certain nombre de services pouvait être améliorée, elle ne pouvait pas s’accompagner d’un scénario de fusion entre les 4 centres vers une association unique, fusse-t-elle l’Union Mancelle : chaque centre a réaffirmé son souhait d’autonomie. Le président puis le directeur, en poste depuis 1 an, de l’Union ont quitté leurs fonctions respectives. En accord avec la ville du mans et la CAF72, le directeur n’a pas été immédiatement remplacé et un intérim collectif a été exercé par les 4 directeurs des centres ; une commission regroupant les centres et mêlant administrateurs et salariés a proposé de réorienter le poste vers une fonction de coordination de ce qui allait devenir ensuite l’espace ressources (élaboration des budgets , gestion et comptabilité, Gestion des Ressources Humaines, logistiques,…) en appui aux directions des centres sociaux. Dans le courant de l’année 2016, la situation s’est compliquée, puisque suite à l’assemblée générale du 15 juin, le conseil d’administration n’a pas été en mesure d’élire un bureau. Les conditions d’arbitrage au sein de l’UMCS sur d’éventuelles priorités budgétaires à définir entre les centres et sur la régulation des relations employeurs/salariés semblent ne pas (plus ?) être réunies. • La CAF de la Sarthe : Suite à la mise en œuvre de la convention d’objectifs et de gestion avec les instances nationales, les modalités d’intervention de la CAF 72 ont été légèrement infléchies. Si le Contrat Local d’Accompagnement Scolaire a été maintenu sous sa forme initiale, le soutien aux loisirs familiaux et aux séjours sociaux, tel qu’il existait depuis de nombreuses années a été remplacé par innov’familles à la fin de l’année 2013. Ce dispositif renverse la logique qui prédominait jusqu’alors ; d’une action des opérateurs sociaux (dont les centres) vers un public ciblé nous sommes passés à un soutien des centres à des projets initialement conçus par les parents et familles ; ce changement a paru déconcertant et l’apprentissage d’une démarche de projet à été ardu à mettre en œuvre dans un premier temps. Le centre social du Pâtis st Lazare (puis Simone Veil la grande maison) a continué à proposer un programme de loisirs familiaux sans soutien supplémentaire de la CAF de la Sarthe ; les séjours sociaux ont été abandonnés en tant que tels. Par ailleurs, dès 2015, La CAF de la Sarthe a impulsé une dynamique spécifique dans l’optique de la construction d’un schéma départemental de La vie sociale en créant des groupes de travail dans lesquels les centres s sociaux ont été impliqués. Le réseau SENACS, système national d’échange des centres sociaux a été activé en Sarthe la même année (avec une collaboration étroite entre la CAF 72 et l’association départementale des centres sociaux)

25


Enfin, les « espaces de vie sociale » vont se développer en Sarthe à partir de fin 2014/ début 2015.Il est rappelé que l’agrément du projet social de l’espace de vie sociale relève de la responsabilité du Conseil d’administration de la Caisse d’allocations familiales, instance politique de la Caf .La décision d’agrément se fonde sur un socle de critères détaillés dans la circulaire Cnaf n°2012 - 013 relative à l’animation de la vie sociale. Au niveau national, la circulaire CNAF de mars 2016 vient confirmer que la démarche participative des usagers/habitants est l’élément fondamental de l’agrément des centres sociaux et des espaces de vie sociale. Par ailleurs les attentes liées aux missions et compétences des directeurs, chargés d’accueil et référents familles des centres sociaux sont clarifiées dans ce même document.

• La Ville du Mans : a réorganisé son organigramme des services de manière importante dans le courant de l’année 2015/2016. Les services interlocuteurs du centre (enfance, jeunesse, éducation, développement culturel, relations extérieures et vie des quartiers,…) répartis hier dans les directions de l’Action Educative et des Sports, de l’Action Culturelle et enfin de la Tranquillité Proximité sont désormais rattachés la direction de l’Education, la Culture et les Sports d’une part et à la direction Prévention Sécurité d’autre part. Le suivi administratif de l’union mancelle des centres sociaux est désormais assuré, pour ce qui concerne l’animation de la vie sociale par la Direction Prévention Sécurité et pour les Etablissements d’ Accueil du Jeune Enfant (multi –accueil et halte-garderie) par la DECS. à l’occasion de cette refonte, de nombreux agents de la collectivité ont été amenés à changer de fonction et beaucoup d’interlocuteurs des centres sociaux ont changé.

• L’Association Départementale des Centres Sociaux : a continué pendant cette période le rapprochement entrepris avec l’union régionale des pays de Loire (travaux en commission entre autres). L’évolution vers une fédération départementale a été soutenue en 2015 et 2016 par la fédération nationale des centres sociaux et la CAF de la Sarthe. Via l’union mancelle, le centre social des quartiers sud ouest du Mans a largement contribué à cette démarche. Il est désormais acté que la fédération départementale verra le jour en janvier 2017.

• Le Conseil de quartiers sud ouest, dont le territoire était exactement le même que celui du centre social du Pâtis st Lazare en 2014 a été découpé en 2 instances distinctes : sud ouest, qui a intégré Jaurès et Pontlieue pour un total de 8 quartiers et ouest avec les 7 quartiers initiaux. Cette modification a pour conséquence de porter le nombre de conseils à 7 pour la ville du Mans (au lieu des 6 mis en place au départ). Le mode de gouvernance du conseil ouest a été réinterrogé courant 2016 et une nouvelle présidence a été élue en septembre de cette même année. • Deux nouveaux acteurs sont apparus dans le domaine de l’animation de la vie sociale au sein du Mans depuis le 1er janvier 2015 : l’association l’arbre et la MJC Prévert qui ont tous les 2 obtenu un agrément espace de vie sociale respectivement dans les quartiers nord Est et centre nord, sur des territoires non pourvus par les 4 centres sociaux manceaux. Le territoire d’agrément de la MJC Prévert est donc désormais contigu à ceux des 2 centres sociaux des quartiers sud ouest et nord ouest.

• Alors que jusqu’en 2014, les 2 principaux partenaires financiers des centres manceaux (ville et CAF) avaient suivi une évolution budgétaire en lien avec l’augmentation du coût de la vie, depuis l’exercice 2015, et surtout 2016, les contributions respectives sont en baisse constante (de -5 à -10% du montant de la subvention d’équilibre de l’année précédente).Cette baisse des subventions, au moment où le centre social Simone Veil, la grande maison, a besoin d’assoir son fonctionnement dans le nouvel équipement afin d’accueillir le public dans les meilleures conditions d’une part et de conforter son rayonnement dans un territoire repensé d’autre part a des incidences fortes sur la capacité de l’ association à répondre aux attentes légitimes de la ville et de la CAF, tout en restant adossé à son projet associatif. La proposition de convention liée à l’entretien et au suivi des bâtiments des 4 centres rédigée en 2014 entre l’union mancelle, la CAF 72 et la ville du Mans n’est toujours pas signée 2 ans plus tard. La convention tripartite, dont le modèle initial a été rédigé en 2008 et qui a été reconduite ensuite à plusieurs reprises a fait l’objet de nombreux temps de travail en comité technique et comité de pilotage. Les questions du financement paritaire ville/CAF et du principe de la subvention d’équilibre ont alors été interrogés.

26


Si les problématiques liées au redécoupage territorial n’ont eu que peu d’incidences sur le devenir du centre social de la grande maison, à la différence de plusieurs centres du département implantés en milieu rural, on conviendra que de nombreux éléments de son environnement institutionnel ont évolué. Les incertitudes se sont multipliées en 4 ans, alors même que le déménagement du centre au milieu de l’année 2015 augurait un nouvel essor. Le territoire géographique : La majeure partie du descriptif suivant figurait déjà dans les projets sociaux précédents ; il sera surtout ici question de mettre en relief les principales évolutions. Le territoire de référence : • Il représente 25% de la superficie de la ville (un peu moins de 13km2). • Il s’étend sur tout le secteur correspondant à la rive Ouest de la Sarthe au Sud d’un axe limité par la rue de Baugé se prolongeant par les rues du pavé, ST Pavin des champs et rue Ah ah, avec une extension pour Courboulay de l’autre côté du quai de l’ Amiral Lalande, et à la partie sud de la rive Est, après la voie ferrée. • La densité de population est inférieure à celle de l’agglomération (2766ha /km2) du fait de l’importance, au Sud Est, de la zone industrielle. En réalité, le secteur Sud-ouest, regroupe 14 quartiers soit 25904 habitants . (le rattachement de Courboulay a permis de rajouter plus de 2000 habitants à ce territoire élargi). Les quartiers IRIS peuvent être regroupés en 4 zones distinctes, la 1ère regroupant le plus grande nombre d’utilisateurs du centre, la 4ème, de manière dégressive le plus petit nombre. o 1 - Carnot, Pâtis St Lazare et Saint Pavin, (secteur historique du centre) Pour des raisons de proximité géographique Courboulay, et ses logements sociaux du centre ville peuvent être rajoutés à ce trio. o 2 – la sortie du Mans et la route de Sablé : Olivier Heuzé, Riffaudières, Saint Georges (malgré l’éloignement géographique augmenté par la nouvelle localisation du centre, une bonne partie des adhérents émanent des ces 3 quartiers), on assiste à la rentrée 2016/2017 à la fin de la livraison des logements sociaux reconstruits sur le site de l’ancienne cité des cormorans (Montaigu), o 3 -Sables d’or, Novaxis, Miroir, (la rivière Sarthe est un obstacle naturel pour que les habitants de ces quartiers accèdent au centre), Batignolles est par ailleurs très en prise avec le secteur Pied Sec / Pontlieue. o 4 -ZIS 1, ZIS2, (peu de lieux de résidence et donc de familles concernées). Il est difficile de décrire précisément l’ensemble des caractéristiques de cette partie de la ville au niveau de l’architecture ou de la configuration de l’habitat, tant il donne l’aspect d’une mosaïque éparse ; les indications ci dessous permettront cependant de donner quelques repères : Zone 1 : St Pavin : cette zone, la plus au nord pour le territoire du centre social, héberge à la fois le clos ST Pavin, plutôt résidentiel et l’ensemble scolaire Marceau /Julien Pesche /collège Ambroise paré (également logement social); une école privée y est également implantée. A proximité immédiate se situent les rue René Auduc et ses logements populaires traditionnels et l’impasse Armand Saffray dotée de logements sociaux plus récents (+ Vasco de Gama). • Le haut de l’avenue de la Libération, quartier St Pavin avec le square Lafayette, est une des rares parties du territoire directement impactée par l’arrivée du Tramway. Le réseau des assistantes maternelles était relativement dense il y a quelques années dans ce secteur. Beaucoup de maisons dans ce quartier ont une faible superficie au sol ; malgré cela, il y peu de temps et avant le ralentissement du secteur de la vente immobilière, ces logements se vendaient très rapidement, en raison, notamment de leur prix ‘raisonnable’.Des modifications de populations ont été esquissées du côté de la rue de la grande maison ,bd Carnot côté Nord et st Pavin/Bérenger (arrivée de classes moyennes) ; Nous ne disposons pas aujourd’hui des chiffres liés au turn-over dans le domaine de la vente immobilière dans ce secteur. A la différence d’autres quartiers, peu de panonceaux d’offres de location ou de vente semblent recouvrir les façades. Fin 2016, l’ancien site industriel Dura aura vu la construction des 200 appartements prévus et 16 maisons du projet immobilier Ekynox. Malgré les prix de vente parfois élevés, la 2nde tranche de construction a été lancée, signe que le taux d’acquisition sur plan était satisfaisant pour le promoteur. Le centre social est désormais hébergé dans un des bâtiments du site, géré par le Mans habitat, en bordure immédiate de l’avenue. Les locaux commerciaux de rez-de-chaussée sont pour l’instant tous restés vacants.

27


En face, à proximité immédiate, le Mans habitat a investi également, rue des frères Gréban, dans la construction de 32 logements sociaux Le logement social dans le secteur est essentiellement représenté par les immeubles dans les rues et avenues suivantes : Chapeau Rouge, Frères Gréban, Libération. Le parc privé locatif est souvent dans un état médiocre ; la tenue de tels logements pose fréquemment des problèmes à des familles fragilisées qui n’ont pas pu accéder au parc public. • L « ’épicerie sur le zinc », au bout de l’avenue de la Libération a développé depuis quelques années plusieurs initiatives dans le domaine de la vie locale (concert, rencontres thématiques, services divers …) bien au-delà de son rôle de café de quartier. La Fonderie est reconnue depuis de nombreuses années comme un lieu de création artistique et théâtral incontournable. Autour du square Lafayette et de la rue Gambetta se sont cristallisées à plusieurs reprises des tensions avec des personnes sans domicile fixe accompagnées de leurs chiens; l’arrêt du tram sert désormais fréquemment de point de rendez vous. La mendicité est devenue une pratique courante dans cette partie de la ville. • La Rue Béranger, les rives de Sarthe et surtout le boulevard Anatole France correspondent à un secteur traditionnellement plus cossu (rive droite) Les rue Jean Nicot et du 4 septembre voient cohabiter d’anciens propriétaires avec des arrivants plus récents ; quelques petits appartements sont proposés à des étudiants ou petits foyers à proximité de l’église ST Lazare. Les ateliers généraux, gérés par la chambre de commerce et d’industrie s’étendent le long de la voix ferrée et continuent à générer une activité de dépôt et de frêt dans le secteur ; un des ces hangars accueille les chars de le Mans fait son cirque, un autre sert de dépôt à la flambée de l’Epau. L’Institut National des arts du Music hall est installé et prospère depuis 2005 à proximité de la Sarthe. Le super U installé avenue de la Libération s’est étendu ; une partie des maisons qui bordaient l’avenue ont été détruites pour faciliter l’accès aux véhicules des clients. Cette grande surface a également profité de l’occasion de la fermeture du magasin ALDI, à proximité de la poste du Pâtis st Lazare pour faire l’acquisition du parking (et des locaux ?) de cette moyenne surface. • Le quartier des Ardriers, en périphérie de la zone urbaine dispose d’une identité propre car relativement isolé ; les principaux logements sociaux y sont situés rue du Happeau et rue Chateaubriand. La maison de quartier des « ardrières » accueille, en plus des rencontres familiales ou associatives, les réunions plénières et les commissions du conseil de quartier Ouest. Le micro-quartier Beauregard est désormais totalement intégré aux Ardriers ; la population de ce territoire qui avait considérablement augmenté (le nombre d’allocataires CAF avait alors été augmenté de plus de 60%) a vieilli, les enfants ont grandi et la fréquentation des établissements scolaires a suivi cette évolution. Beauregard est relié aux Ardriers par le Nord et au chemin de ronde par le Sud, créant un barreau de communication qui n’existait pas auparavant entre Ardriers et st Georges et desservant en particulier le collège du Vieux Colombier. • L’île aux planches : le parc est devenu au fil du temps un lieu de vie sociale ; plusieurs associations, dont l’association éponyme contribuent à faire vivre cet endroit fréquenté par les familles et les jeunes. Les concerts et animations de tout genre se sont développés sur ce site, avec un fort soutien des services de la ville. Le port du Mans a fait l’objet d’une attention particulière ces dernières années : la redynamisation esquissée se concrétise aujourd’hui, alors que Cénovia a été chargée par la municipalité de développer les services liés au site (location de bateaux électriques, location de pontons et d’emplacements, accueil des publics, sécurisation de l’aire d’accueil des camping-cars et animation du site avec les services de la collectivité et du comité d’ animation créé à cet effet,…).Au delà du port , c’est toute une remise en valeur des berges urbaines de la Sarthe qui est entreprise. Zone 2 : Le secteur Olivier Heuzé est celui qui est assimilé à celui des inondations même s’il est convenu de dire aujourd’hui qu’il a été effectué une sécurisation partielle et relative du territoire (la détresse et la solidarité qui s’en étaient suivies ont fortement marqué l’esprit des riverains, notamment en 1995). • une partie importante des rues adjacentes est toujours habitée par des « anciens » ex :

Lavandières et Acacias :il semble que le renouvellement des populations soit plus lent que sur le Nord du secteur ;plusieurs projets se sont succédés concernant le terrain vague des lavandières sous lequel des bassins de rétention ont été aménagés pour stocker les eaux pluviales : jardin partagé puis habitat partagé ; à ce jour , le terrain est toujours vide depuis la démolition des bâtiments de Yoplait quelques décennies plus tôt. Le logement social est essentiellement présent

28


dans les rues Curie, Port Bouquet et Compain Laurent (80 appartements). La place du pâtis, où se déroule le marché du samedi sert de transition entre les 2 avenues Libération et Olivier Heuzé … et de parking pour le restaurant ouvrier de la rue Compain Laurent du lundi au vendredi.

• Les anciens locaux du centre social au 182, rue de la Grande Maison sont en vente.

Samouraï 2000, club d’arts martiaux de renommée internationale a quitté la rue des accacias et les quartiers sud ouest en 2014 pour rejoindre le dojo créé dans le secteur de l’université. Un autre club s’est installé fin 2015/2016 dans les locaux qui étaient restés vacants, perpétuant la tradition des arts martiaux dans cette partie de la ville. Le théâtre de l’Ecluse (théâtre « national » de quartier ?) géré par l’association Pièces et Main d’Œuvre remaniée en 2014 a pu, grâce aux travaux de mise aux normes dont il a fait l’objet, s’ouvrir à de nouveaux publics et à de nouvelles collaborations artistiques et à des formes d’échanges sociaux diversifiés. La résidence pour personnes âgées Georges Brassens et la maison de quartier éponyme sont un lieu de vie incontournable pour les retraités du quartier. Le changement de direction en 20111/2012 s’est accompagné d’une redynamisation des actions partenariales et d’une ouverture de l’équipement vers l’extérieur. Le centre social s’est inscrit dans cette démarche en développant des actions communes de manière régulière. Le centre communal d’action sociale du Mans, gestionnaire de l’équipement, a procédé à un nouveau changement de direction à la fin de l’année 2016.

• St Georges, Montaigu, Riffaudières : le logement social y est essentiellement représenté dans les

secteurs Tavano et Vieux Colombier Le chantier d’insertion de Culture et Liberté qui était implanté dans ce secteur a fermé ses portes en 2015 ; les jardins potagers et fleuris du bord de voix ferrée ont cédé la place à une jachère. Différents projets d’exploitation collective de ce site ont été envisagés, sans qu’ils aboutissent dans l’immédiat. .La maison des Aloès représente localement un point d’ancrage important pour les habitants des pavillons du secteur Riffaudières ; les propositions de l’ association ARDI rencontrent un public toujours aussi important ; le quartier Montaigu, dont l’image de la cité de transit s’estompe progressivement est excentré et conserve un caractère ‘villageois ‘ .Malgré quelques aléas, le chantier de construction d’une soixantaine de logements sociaux a démarré en 2012 : l’arrivée de nouveaux habitants a été échelonnée en fonction des livraisons des appartements. Il s’agit clairement d’un enjeu de redynamisation du quartier qui pour l’instant peine à se concrétiser .A terme Cet ensemble, par ailleurs doté d’un collège, pourrait prochainement recouvrer un surcroit de vie sociale. La réhabilitation de la « maison de quartier » principalement utilisée par l’association d’animation de st Georges ces dernières années ne semble pas être à l’ordre du jour.

Zone 3 : Cette zone rappelant un rectangle dont les arêtes seraient constituées au Nord par la voie ferrée et le quartier des gares , à l’ouest par la Sarthe , au sud par la rocade et à l’ est par l’ axe ferroviaire le Mans / Tours , juste avant la gare de triage est traversée en son centre par l’ Huisne , formant un peu plus loin la confluence des deux rivières mancelles .Au Sud ,le quartier des Batignolles , proche de l’ enceinte historique des usines Renault et des terrains du GIATT accueille les logements de bailleurs sociaux surtout dans le secteur Galopière et Gué de Maulny , mais également cité des courbes. Le quartier « Cartoucherie » a fait l’objet d’une redynamisation depuis 2013/2014 ; plusieurs entreprises ou succursales se sont installées à proximité de la maison de l’enfance, dont les anciens locaux, boulevard Desmorieux ont été démolis. Différents programmes sont toujours en cours dans ce secteur. On peut se poser la question de l’identité spécifique de ce quartier et de son rattachement aux quartiers ouest (les habitants ne sont-ils pas plutôt aspirés par les quartiers Pied sec et Pontlieue ?).

• A noter la présence d’ un des poumons verts de l’ agglomération mancelle : le parc du gué de

Maulny, à côté du foyer Nelson Mandela , dont les activités d’ hébergement se sont diversifiées ( domiciliation des demandeurs d’ asiles et accueil de familles en résidence)Il s’agit désormais d’ une résidence sociale .Au Nord , les quartiers plus denses du Miroir pourvus en logements sociaux ( Carel Fouché , Miroir , Eurorex, …) cohabitant avec des immeubles plus anciens ( G. Gauthier) ainsi que rue du pont et rue de Torcé. La maison de quartier Guido, véritable pôle d’attraction pour ce territoire jusqu’ à présent a connu une période de quasi-veille en 2015/2016.Le quartier Novaxis / gare sud, continue sa mutation (au-delà de l’hébergement du siège de nombreuses entreprises de pointes et une activité de services importante ; des logements sociaux y sont implantés bd Oyon).

29


• La reconversion d’une partie du site de l’ancien CHS Etoc Dézamy a eu indéniablement un effet

sur la vie locale pour Novaxud. Enfin le secteur Desmorieux / sables d’or, en bordure de Sarthe compte un important parc privé résidentiel et des logements sociaux (Victoria, sables d’or), juste en face de l’ancienne maison de l’enfance (relocalisée depuis quartier des Batignolles).Quelques familles du secteur déposaient leur enfant à la halte garderie du centre social ; il est aujourd’hui plus difficile d’estimer leur fréquentation du multi-accueil.

• La mise en service du Bus à haut niveau de service reliant la gare du Mans aux hautes métairies à

Allonnes a directement impacté le boulevard Desmorieux à l’angle du boulevard Robert Jarry. Cette pénétrante qui longe les quartiers Sables d’or, Novaxis, Miroir puis le Gué de Maulny et le secteur confluence (Huisne Sarthe) avant de s’enfoncer dans la zone industrielle est désormais prioritaire pour les transports en commun.

Zone 4 : Les 2 zones industrielles, outre leur rôle économique important pour l’agglomération, ne représentent qu’une faible partie de logements. Le développement des actions d’intégration pour les primo-arrivants a permis à l’AGAFI, d’accueillir dans ses locaux de la rue du Spoutnik, une partie importante de la nouvelle population mancelle. Des dizaines d’adultes, hommes et femmes se rendent quotidiennement dans ce quartier pour y assister à des cours de langues et des ateliers d’apprentissages sociolinguistiques. Si 3 passerelles permettent un franchissement aisé des piétons pour relier les différentes rives, seuls 2 ponts, en sens unique, canalisent le transit des véhicules entre les 2 rives de la Sarthe (Eichtal/tabacs d’est en ouest et pont de fer /Anatole France d’ouest en est). Quelques projets liés au territoire ont fait l’objet de modifications : Les 3 projets qui s’étaient succédé entre 2008 et 2013 sur le site de l’ile aux planches de construction de 50 appartements de standing ont été abandonnés ; ils ont finalement été remplacés par un ilot de logement social dont la construction a été déléguée à Nexity. Ces appartements ont été livrés en 2015 et sont installés sur la partie de l’île située entre la rue d’ Eichtal et la voie ferrée, à l’arrière de l’ancienne usine des tabacs.

Parmi les sites historiques liés à l’intense activité industrielle du secteur, plusieurs ont fait l’objet d’une reconversion : • Pour Dura, près du square Lafayette, le déménagement de l’entreprise en zone industrielle a

précédé le projet immobilier qui s’en est suivi .La démolition s’est accompagnée d’une phase de dépollution du site, avant la construction d’Ekynox. Après la 2ème tranche de travaux, les premiers logements seront livrés fin 2016 /début 2017(2 ans exactement après l’emménagement des premiers arrivants sur la tranche 1.

• Pour Altadis (ex usine des tabacs), l’activité de distribution de cigarettes continue pour le grand

ouest de la France, générant une gêne importante pour les riverains , notamment du fait des livraisons de poids lourds et de circulation dans ces petites rues ; une association de défense crée en 2010 avait interpellé la collectivité et les services de la préfecture à ce sujet ; les propositions de relocalisation n’ont pour l’instant pas abouti et les 80 salariés continuent de remplir leurs missions dans les immenses locaux de la rue du Colonel Raynal. Pour la première fois en 2016, à l’occasion des journées du patrimoine, une partie du site (en fait une cour intérieure) a été ouverte au public, l’association du patrimoine le Mans ouest s’est saisie de l’occasion pour dévoiler un pan de l’histoire de ces bâtiments dont l’accès reste habituellement très sécurisé.

Le club de l’ASGM tennis de table dont le gymnase Davaze a été détruit par le feu en 2006 est hébergé dans le gymnase du centre de secours depuis quelques années et devrait migrer à terme vers la nouvelle salle spécifique de tennis de table dont la future localisation a, semble t-il, été modifiée en 2016.On se redirigerait vers la (re)construction d’ un gymnase à proximité du stade historique de GAZELEC. Cette description du territoire d’intervention du centre social n’est évidemment pas exhaustive et pourra contenir des lacunes. Le rattachement du quartier Courboulay, avec la médiathèque, les cinémas, la salle d’exposition, mais aussi le quartier des halles, en face de l’ancienne maison d’arrêt, les locaux du conseil départemental, le haut de la rue Gambetta, induit la prise en compte d’ une densité urbaine plus importante et du très proche cœur de ville. Cette partie du Mans a connu un renouvellement et une diversification importante ; on peut désormais parler de mixités sociale et culturelle en cœur de ville.

30


QQuueellqquueess cchhii ff ff rreess ppoouurr lleess 1144 qquuaarrtt iieerrss IIRRIISS ccoorrrreessppoonnddaanntt aauu tteerrrr ii ttooii rree ddee rrééfféérreennccee dduu cceenntt rree ssoocciiaall

La population représente 18% de la population mance lle et 19% des ménages manceaux. (4,5% de la population Sarthoise) pour un total de 25904 habitants en 2015. Au 01/01/15 : 16% des allocataires CAF du Mans résident dans ces 14 quartiers (la population couverte représente également 16 %). Parmi ces allocataires CAF :

Allocataires le Mans

Répartition En %

Rappel %

Sarthe

Allocataires territoire

Répartition en %

% du territoire / Mans

Personnes isolées

16007 48.5% 33.2% 2614 49.1% 16%

Familles monoparentales

6103 18.5% 15.9% 871 16.3% 14%

Dont monoparentales

avec + de 3 enfants

1169 19% 18% 122 14% 10%

Couples avec enfants

9092 27.5% 46.5% 1563 29.3% 17%

Dont couples avec + de 3

enfants 2580 28% 26% 351 22% 14%

Couples sans enfants

1824 5.5% 4.4% 281 5.3% 15%

33026 100% 100% 5329 100%

On constate :

• Une surreprésentation des allocataires isolés au Mans par rapport à la moyenne Sarthoise et tendance légèrement alourdie dans les quartiers sud ouest.

• Pour les familles monoparentales : un nombre plus élevé au Mans que sur la moyenne départementale, chiffre sensiblement égal dans les quartiers sud-ouest à la moyenne départementale, donc inférieur à la moyenne mancelle (et « faible » taux de familles monoparentales avec + de 3 enfants).

• Un pourcentage de couples allocataires avec enfants inférieur à la moyenne du département mais sensiblement supérieur à la moyenne mancelle(en particulier pour les « petites » familles de 1 et 2 enfants).

• Un pourcentage de couples allocataires sans enfant similaire à celui de la moyenne mancelle (et légèrement supérieur à la moyenne départementale).

En résumé : Par rapport à la moyenne mancelle : - Un peu plus de « petites » familles avec enfants, - Un peu plus de personnes isolées, - Moins de familles monoparentales (même en intégrant Courboulay, qui, déjà, en 2012, présentait la caractéristique d’accueillir plus de familles monoparentales que de couples avec enfants)

31


QQuuoott iieennttss ffaammii ll iiaauuxx

CHIFFRES 2015 Groupe Qf Cnaf

Numéro iris

Nom du quartier Total

Allocataires

QF A - [0 - 530 €]

QF B -] 530 - 700

€]

102 COURBOULAY 0.2215342 644 120 0.134378

1001 BATIGNOLLES 0.0798074 232 95 0.106383

1002 SABLES D'OR 0.1004472 292 100 0.111982

1003 MIROIR 0.1444788 420 161 0.180291

1101 SAINT-GEORGES 0.0185759 54 26 0.029115

1102 RIFFAUDIERES 0.0230478 67 35 0.039194

1103 OLIVIER HEUZE 0.0271758 79 42 0.047032

1201 CARNOT 0.0694874 202 61 0.068309

1202 SAINT-PAVIN 0.119023 346 95 0.106383

1203 PATIS-SAINT-LAZARE 0.1382869 402 86 0.096305

1602 ARDRIERS 0.0464396 135 70 0.078387

2701 ZA NOVAXIS 0.0068799 20 1 0.00112

2901 ZA ZONE INDUSTRIELLE SUD 1

0.003784 11 1 0.00112

2902 ZA ZONE INDUSTRIELLE SUD 2

0.001032 3 .

TOTAL 5329 100% 2907 893 100%

Parmi les 5329 allocataires 54,5% correspondent au quotient A et 16,75% au quotient B (28,7% ont un quotient supérieur) Parmi les quotients A du secteur, les allocataires de Courboulay représentent 22% (près d'un 1/4 du total des 14 iris concernés), le Miroir représente presque 15% et Pâtis st Lazare 14% Pour les quotients B du secteur les allocataires du Miroir représentent 18%, Courboulay 13%; suivent Sables d'or à 11% et Batignolles à 10% Au total, 55% des allocataires CAF du secteur (14 IRIS) ont un quotient familial inférieur 700€

32


LLeess llooggeemmeennttss dduu sseecctteeuurr Sur les 80112, logements au Mans recensés par l’INSEE en 2012, près de 90% sont des résidences principales.

Logements le Mans répartition

Répartition Sarthe

Logements territoire répartition

% territoire/Mans

80112 15254 Résidences principales

71578 89.3% 87.3% 13480 88.4% 19%

Dont propriétaires

33317 47% 64% 7407 55% 22%

Dont locatif HLM

17784 25% 19% 1731 13% 10%

Dont locatif non HLM

17535 24% 14% 4185 31% 24%

Dont autres 4% 3% 1% Total 100% 100% 100%

Bien que ces chiffres datent quelque peu, les tendances esquissées semblent toutefois toujours d’actualité :

• Le pourcentage de propriétaires sur cette partie du territoire manceau, sil reste inférieur à la moyenne départementale, est plus élevé que sur l’ensemble du Mans (il conviendrait à cet égard d’avoir une approche plus affinée sur les différences existant d’un quartier iris à l’autre par exemple entre Riffaudières où le pourcentage de propriétaires sera supérieur et Courboulay),

• Le taux de locataires est conséquemment moins important que sur l’ensemble du Mans (44% pour 49%),

• Parmi ces locataires, ceux hébergés par des organismes HLM sont notoirement peu nombreux (10% seulement du parc HLM manceau est installé dans les quartiers sud ouest + Courboulay). Alors que sur l’ensemble de la ville, l’offre publique est sensiblement égale à celle du privé (25% pour 24%), dans cette petite partie de la ville, 70% de l’offre locative émane du privé. Un quart des logements en location, dans le secteur hors HLM manceau est situé dans le territoire du centre social la Grande Maison (avec pourtant un nombre conséquent de logements HLM dans des quartiers comme Courboulay, sables d’or ou Miroir)

• Dans le domaine de l’aide au logement, on notera que parmi les allocataires CAF bénéficiaires de ce type d’aide ,15.32% résident dans les 14 quartiers IRIS ‘Grande Maison’, ce qui correspond à peu près au poids des allocataires de ce secteur par rapport à l’ensemble des allocataires manceaux (un peu moins).Il existe par contre des spécificités dans la nature de ces aides pour le territoire concerné :

o L’allocation de logement familial est plus attribuée proportionnellement que sur l’ensemble de la ville (21% des ALF mancelles sur ce seul secteur),

o L’allocation de logement social est également surreprésentée (21% également) o …au détriment de l’Aide personnalisée au logement (dont le nombre de bénéficiaires ne représente

que 10% de l’ensemble manceau), o Pour ces 3 types d’aide, le parc privé représente 61%, o Le nombre d’aides à l’accession à la propriété est inférieur à la moyenne départementale, mais

supérieur à la moyenne mancelle /territoire. • On remarquera également que le pourcentage des foyers affectant plus de 30% de leurs

ressources au cout du logement est sensiblement égal à la moyenne mancelle pour ce qui représente le parc privé et les familles en accession à la propriété ; il est par contre légèrement supérieur pour le parc public.

33


LLeess ddeemmaannddeeuurrss dd’’eemmppllooii

DEFM CAT ABC CAT A population

1001 BATIGNOLLES 0 280 245 162 8591 1001 0.11651729

1002 SABLES D'OR 0 254 226 160

1003 MIROIR 0 436 373 227

1101 SAINT-GEORGES 0 109 88 52 4222 252 0.05968735

1102 RIFFAUDIÈRES 0 143 125 75

1103 OLIVIER HEUZÉ 0 139 110 63 10897

1201 CARNOT 0 203 170 108

1202 SAINT-PAVIN 0 250 209 136

1203 PATIS-SAINT-LAZARE 0 277 237 154 1089 0.09993576

1602 ARDRIERS 0 220 195 116

0102 COURBOULAY 0 420 378 258 2351 420 0.17864738

2701 ZA NOVAXIS 1

2901 ZA ZONE INDUSTRIELLE SUD 1 0 19 17 13

2902 ZA ZONE INDUSTRIELLE SUD 2 0 12 11 5

2762 2384 1529 26061

72181 Le Mans 0 17382 15407 10356

Pour les 14 quartiers IRIS :

- 15,89% des DEFM toutes catégories du Mans

- 15,47 % des DE cat A, B et C du Mans

- 14,76% des DE cat A du Mans : une présence de travailleurs à temps partiel plus importante ?

Rapportée à la population, le ratio des demandeurs d'emploi (toutes catégories) serait le suivant : (chiffres à prendre avec précaution : indicateurs pour des périodes différentes et ne correspondant pas stricto sensu à la seule population active)

- Ensemble gare sud (6 quartiers iris) 11% avec un poids important du quartier miroir

- Sud de la rive droite (5 quartiers iris) inférieur à 10%

- Petit st Georges (2 quartiers iris) inférieur à 6%

- Courboulay se rapproche des 18%

34


RRééppaarrtt ii tt iioonn ddeess bbéénnééff iicc iiaaii rreess ddee llaa CCMMUU ccoommpplléémmeennttaaii rree

Code IRIS Nom de la zone

Disponibilité (voir

documentation)

Code dép.-commune-

IRIS

Allocataires CNAM

Population couverte

Allocataires CNAM

bénéficiaires de la CMUC

Population bénéficiaire

de la CMUC

0102 COURBOULAY 0 721810102 1687 2191 262 451

1001 BATIGNOLLES 0 721811001 1909 2514 107 163

1002 SABLES D'OR 0 721811002 1136 1507 92 167

1003 MIROIR 0 721811003 1803 2455 195 362

1101 SAINT-GEORGES 0 721811101 1030 1315 27 48

1102 RIFFAUDIÈRES 0 721811102 1192 1512 28 44

1103 OLIVIER HEUZÉ 0 721811103 1031 1357 19 48

1201 CARNOT 0 721811201 1432 1826 42 62

1202 SAINT-PAVIN 0 721811202 1318 1611 82 120

1203 PATIS-SAINT-LAZARE

0 721811203 1356 1690 95 122

1602 ARDRIERS 0 721811602 1401 1924 56 119

2701 ZA NOVAXIS 2 721812701 8

2901 ZA ZI SUD 1 0 721812901 97 146 14 39

2902 ZA ZI SUD 2 0 721812902 64 116 22 64

total 14 IRIS 15456 20172 1041 1809

72701 72181 Le Mans 0 83717 113485 8119 16280

0.184622 0.17775 0.12821776 0.1111179

La population du territoire, en 2014, représente 18,5% des allocataires de la CNAM et 17,7% des bénéficiaires manceaux. Sur l'ensemble de la ville, un allocataire CNAM sur 10 bénéficie de la CMUC, pour les 14 quartiers iris concernés par le territoire de la Grande Maison, cette proportion passe à un sur 15. les allocataires bénéficiaires de la couverture Maladie Universelle Complémentaire du territoire ne représentent que 12,8% des bénéficiaires manceaux, et 11% si l'on considère les ayants droit.

Cette moyenne cache de grandes disparités au sein du territoire :

ainsi, alors que Courboulay totalise près de16% de bénéficiaires parmi ses allocataires, Miroir représente un peu plus de 10% et Riffaudières moins de 3%

35


EEvvoolluutt iioonn ddeess cchhii ff ff rreess ssccoollaaii rreess

établissement scolaire élèves 2009/2010

élèves 2012 2013

élèves 2015 2016

secteur iris remarques

maternelle Ardriers 106 113 111 GM Ardriers

maternelle Pesche 201 168 162 GM st Pavin baisse continue

maternelle Curie 124 115 131 GM Heuzé baisse puis remontée

maternelle Montaigu 87 72 54 GM st Georges baisse continue

maternelle Courboulay 54 54 71 GM Courboulay hausse mesurée

maternelle Berthe Hubert 185 223 215 GM Miroir hausse puis maintien

maternelle St Lazare GM Pâtis total 757 745 744 légère baisse

Elémentaire de Musset 306 301 151 GM Miroir hausse création CLIS

Elémentaire Jean Macé 226 GM Miroir Elémentaire Garnier Pages

226 240 201 GM Heuré baisse continue

Elémentaire Marceau 294 351 343 GM st Pavin hausse puis maintien

Elémentaire Montaigu 103 105 112 GM st Georges légère hausse

Elémentaire Courboulay 84 75 79 GM Courboulay baisse maintien

Elémentaire Ardriers 194 222 240 GM Ardriers hausse continue

total 1207 1294 1352 hausse continue

Collège Ambroise Paré nc 513 GM st Pavin hausse collège Vieux Colombier nc 414 GM hausse collège les Muriers 660 Cochereaux ? Ecole St Pavin nd nd nd

L'effet de "tassement" de la population scolaire valable pour l'ensemble du Mans est à l'œuvre sur cette partie du territoire. Les effectifs des écoles maternelles, en particulier, semblent sur la pente descendante ; la tendance est moins sensible pour les écoles élémentaires, où de grosses écoles, comme Marceau, tirent leur épingle du jeu; le quartier des Ardriers a vu sa population scolaire augmenter en fonction, notamment de l'apport du quartier Beauregard au fur et à mesure que les enfants grandissaient, l'évolution la plus sensible est à mettre au crédit des 2 collèges publics dont les effectifs ont augmenté (il s'agit à la fois de collégiens manceaux et provenant des communes périphériques) la "population mancelle" serait elle en train de vieillir ?

36


EElléémmeennttss dd’’aannaallyyssee rrééaall iissééss ppaarr llaa CCAAFF7722 ccoonncceerrnnaanntt lleess aaddhhéérreennttss dduu cceennttrree eenn 22001133

37


38

Projet social 2017/2020 39


EEnnqquuêêttee aaddhhéérreennttss

Fin 2016, 262 adhérents ont été sollicités pour connaitre leur statut à l’égard de leur logement (locataire ou propriétaire). 110 adhérents ont répondu à l’enquête (42%). Parmi ces 110 adhérents :

�� 80 ont déclaré être propriétaire de leur résidence principale (73%). �� 30 sont locataires (27%).

Parmi ceux qui ont répondu, On compte :

�� 60 célibataires(41) ou veufs (19), (56%). �� 39 couples sans enfants (35%). �� 8% seulement de familles avec enfants (couples ou familles monoparentales).

Parmi les 80 propriétaires :

�� 95% sont célibataires ou veufs (54%) ou en couples sans enfants (41%) �� 5% sont des familles (couples ou monoparentales) avec enfants.

Parmi les 30 locataires :

�� 77% sont célibataires ou veufs (57%) ou en couples sans enfants (20%). �� 17% sont des familles (couples ou monoparentales) avec enfants.

Parmi les réponses, on constate :

�� une surreprésentation des propriétaires vivant seuls et sans enfants, �� une quasi-absence de familles propriétaires avec enfants.

Alors que sur les quartiers sud ouest du Mans, le taux de propriétaire est supérieur à la moyenne mancelle, parmi les adhérents du centre ayant accepté de répondre à cette enquête, le taux de propriétaires est encore beaucoup plus significatif ; il est par ailleurs assorti d’une situation familiale dont sont souvent exclus les enfants. On peut dès lors extrapoler en considérant qu’une partie importante des adhérents du centre sont propriétaires de leur logement dans lesquels ils vivent fréquemment seuls et sans enfants. Une partie des ses adhérents sont également bénévoles dans différentes activités ; si la condition de propriétaire n’est pas systématiquement synonyme d’aisance, on peut cependant penser que ces acteurs du centre social sont dans une situation de relative stabilité sociale et que leur investissement dans la vie de l’association s’appuie sur cette sécurité ontologique, gage de stabilité. On peut regretter de ne pas disposer ici de chiffres significatifs correspondant aux situations de familles avec enfants parmi les adhérents. Il est probable que la réalité s’avèrerait fort différente.

40


RRééppaarrtt ii tt iioonn ddeess aaddhhéérreennttss ppaarr qquuaarrtt iieerrss ii rr iiss ssuurr llaa zzoonnee dduu cceennttrree ssoocciiaall

Nombre de personnes en 2015

QUARTIERS

Nombre de

personnes en 2016

Avant déménagement

(anciens adhérents

2013 ou 2014)

Avant déménagement (nouveaux

adhérents

Après déménagement

(anciens adhérents 2013

ou 2014)

Après déménagement

(nouveaux adhérents)

Nombre de personnes

en 2014

Nombre de

personnes en 2013

St Lazare 55 13 8 17 11 41 49 Ardriers 42 16 0 23 9 50 47

Riffaudières 37 6 0 28 11 42 51 Olivier Heuzé 22 3 0 16 14 38 45

St Pavin 32 1 0 12 17 14 19 Carnot 28 2 0 8 14 32 48

St Georges 22 0 0 12 10 18 20 Miroir 16 4 0 2 15 5 21

Sables d'or 24 8 2 1 0 10 10 Batignolles 11 1 0 3 0 15 15 ZIS zone 1 0 0 0 0 1 0 0 ZA Novaxis 0 0 0 0 0 0 2 ZIS zone 2 0 0 0 0 0 0 0

54 10 122 102

64 224

TOTAL 289 288 265 327

Parmi les 404 adhérents officiels du centre (de nombreux utilisateurs ne sont pas adhérents : plus de 100 jeunes Mission Locale, près de 150 parents multi-accueil...),

71,5% proviennent d'un des 13 quartiers iris liés à l'agrément 2013/2016 (75,5% si l'on rajoute Courbo ulay)

41


RRééppaarrtt ii tt iioonn ppaarr zzoonneess ccoouuvveerrtteess ppaarr lleess aauuttrreess cceennttrreess

ssoocciiaauuxx dduu MMaannss eett tteerrrr ii ttooii rreess ll iimmii tt rroopphheess

CENTRE SOCIAUX QUARTIERS Nombre de personnes

en 2016

Nombre de

personnes en 2015

Nombre de

personnes en 2014

Nombre de

personnes en 2013

Courboulay 16 15 14 11 Gare Nord 9 10 7 2 Territoires limitrophes Jacobins

République 1 4 1 2

sous total 26 29 22 15

Cadran 2 0 0 0

Hôpital - Chanzy 6 7 5 5 Pré 5 6 1 7

Université 10 6 16 28 Epine 5 5 5 4

Gallière 2 3 5 5 Chasse Royale 3 3 3 2

Boussinière 1 1 1 2

Centre social des Cochereaux

Fontenelles 0 0 0 2 sous total 34 31 36 55

Epau 0 2 0 0

Gué bernisson 4 2 0 0 Jaurès Bertiniere 0 1 0 0

Jaurès Crétois 0 0 1 1 Newton 1 1 0 0

Petit Louvre 1 0 0 0 Pontlieue 1 0 0 0

Sablonnières 1 1 0 0 Bas de gazonfier 0 0 2 2

Mission 0 0 0 1

Centre social des Sablons

Nationale 0 0 0 2 sous total 8 7 3 6

Bruyères 2 0 0 0 Christ sauveur 1 1 0 0 Cité des pins 2 1 1 0 Glonnières 1 1 0 0 Marcel Paul 1 1 1 1

Maroc 1 0 0 0 Michel Ange 1 1 0 0

Oasis 0 1 1 0 Pavoine 1 1 2 2

Ronceray 2 0 0 0

Centre social des quartiers sud

Sources 0 0 1 1 sous total 12 7 6 4

total 80 74 67 80 Dont Courboulay 30% 33% 31% 17%

Parmi les 404 adhérents officiels du centre, 19,80% habitent dans une partie du Mans 'administr ée' par un des autres centres ou limitrophe de la Grande Ma ison

Depuis 2014, 20% de ces adhérents 'hors sol' provient de Courboulay.

42


RRééppaarrtt ii tt iioonn ppaarr zzoonneess nnoonn ccoouuvveerrtteess ppaarr uunn cceennttrree ssoocciiaall ((EEVVSS ppoouurr llee MMaannss))

QUARTIERS

Nombre de personnes

en 2016

Nombre de personnes

en 2015

Nombre de personnes

en 2014

Nombre de personnes

en 2013

HORS LE MANS 13 13 14 10

CLAIREFONTAINE 2 6 1 2

FONTENELLES 1 3 0 0

BANJAN CROIX DE PIERRE 5 2 2 2

HAUT DE GAZONFIER 2 2 1 1

MAILLETS - ISAAC 2 2 1 6

MESLIER 1 0 0 0

MUTUELLES 1 2 2 7

BAS DE GAZONFIER 1 1 0 0

LA BUTTE 1 1 0 0

STE CROIX 1 0 0 0

VILLARET 0 1 0 0

NATIONALE 1 1 0 0

TESSE 2 1 0 0

VIEUX MANS 2 1 0 0

sous total EVS 22 23 7 18

total 35 36 21 28

Parmi les 404 adhérents officiels du centre 8,66% émanent d'un des quartiers non couvert par un centre social (les 2/3 des ces adhérents résident sur le territoire EVS de la MJC Prévert)

43


PPyyrraammiiddee ddeess ââggeess

2016

Masculin Féminin Total Age

Nombre % Nombre % Nombre %

0-6 ans 11 3 9 2 20 5

7-12 ans 24 6 13 3 37 9 13-17 ans 5 1 12 3 17 4

18-25 ans 9 2 11 3 20 5

26-60 ans 31 8 90 22 121 30

61-100 ans 30 8 155 39 185 46

2015 Masculin Féminin Total

Age Nombre % Nombre % Nombre %

0-6 ans 5 1 5 1 10 3 7-12 ans 35 9 12 3 47 12 13-17 ans 9 2 13 3 22 6 18-25 ans 10 3 5 1 15 4 26-60 ans 32 8 73 19 105 27 61-100 ans 37 10 147 38 184 48







Depuis 2014, la part des + de 60 ans ne cesse de baisser parmi les adhérents du centre, elle reste toutefois prédominante.

44


LLeess cchhii ff ff rreess eett llaa pprroovveennaannccee ddeess eennffaannttss ddeeppuuiiss ll ’’oouuvveerrttuurree dduu mmuull tt ii --aaccccuueeii ll

Les chiffres : En 2015 (4 mois de sept à décembre): 82 enfants différents ont été accueillis :

• 57 occasionnels, • 17 réguliers, • 8 temporaires.

En 2016, 137 enfants différents ont été accueillis :

• 88 occasionnels, • 22 réguliers, • 27 temporaires

La provenance et le lieu de résidence :

• 77 enfants (56.20%) proviennent des 13 quartiers IRIS (projet 2013/2016) du centre social, • 29 enfants (21.17%) zones encore non couvertes par des centres sociaux (dont Courboulay

désormais intégré dans le secteur de la Grande Maison), • Si l’on ajoute immédiatement Courboulay au territoire de référence du centre, on arrive au

chiffre suivant : 8 enfants zone Courboulay (5.84%) : 85 enfants et 62.4% • Pour info : 24 enfants (17.52%) zone des Cochereau et 7 entre quartiers sud et est (5.11%).

Près des 2/3 des enfants accueillis au MA résident donc dans le territoire du centre social (en conjuguant les 3 modes d’accueil proposés).

13 iris GM ex patis

Courboulay

centre

secteurs cochereaux

sud et est

Cet équipement est destiné à accueillir 25 enfants (en équivalent temps plein) non encore scolarisés .le Multi-accueil est ouvert du lundi au vendredi de 7H45 à 18h45 pendant 47 semaines /an.

45


accueil temporaire

Nombre de familles

Quotient familial

12%

19%

15%15%

39%

QF 0

<460

De 460 à 760

De 760 à 1070

>1070

QF 0

3

<460 5 De 460 à 760 4 De 760 à 1070 4 >1070 10

accueil occasionnel Nombre de familles

Quotient familial

33%

25%

21%

10%

11%

QF 0

<460

De 460 à 760

De 760 à 1070

>1070

QF 0

28 <460 22 De 460 à 760 18 De 760 à 1070 9 >1070 10

accueil régulier Nombre de familles

Quotient familial

5% 0%

27%

27%

41% QF 0

<460

De 460 à 760

De 760 à 1070

>1070

QF 0

1 <460 De 460 à 760 6 De 760 à 1070 6 >1070 9

46


SSyynntthhèèssee dduu ddiiaaggnnoosstt iicc ddee tteerrrr ii ttooii rree eett ddeess

rreessssoouurrcceess dduu cceennttrree ssoocciiaall

Le territoire d’intervention, de manière cohérente, s’élargit vers le centre ville et intègre désormais Courboulay avec les caractéristiques spécifiques liées à la transformation des situations sociales depuis une décennie. L’évolution des quartiers où résident les adhérents et utilisateurs est progressive ; l’ancrage sud ouest continue à être important, parallèlement, de nouveaux publics commencent à fréquenter le centre ou les services hébergés de manière très régulière. Le centre social c’est aussi des bénévoles dont la situation personnelle, plutôt confortable, permet de se projeter dans la relation d’aide et de soutien à l’autre. En interne, parmi les services proposés, la diversité des situations sociales des utilisateurs est importante ; elle peut être un support à des échanges plus fréquents et à une collaboration plus importante entre les équipes intervenant sur les différentes misions. Il y a donc un enjeu de mixité sociale à entretenir. L’évolution de la pyramide démographique tend vers un vieillissement progressif ; pour l’instant le nombre de collégiens connait une hausse importante : le travail de prévention et d’accompagnement des acteurs éducatifs doit donc être rapidement renforcé. Les quartiers sud ouest ne sont pas « des quartiers de vieux », le nombre de familles et d’allocataires CAF correspond proportionnellement au poids de ces IRIS par rapport au Mans. Les personnes vivant seules sont parallèlement de plus en plus nombreuses, avec des situations sociales très diverses entre des retraités avec des revenus confortables et des bénéficiaires de minima sociaux. L’accompagnement plus ciblé de certaines populations parait donc souhaitable (jeunes, familles, personnes isolées). En tenant compte des éléments cités ci-dessus, on peut dégager les enjeux suivants : Garantir une continuité de l’accueil de tous les publics et la capacité à proposer rapidement des réponses adaptées à la diversité des attentes et besoins (les services du centre social, mais aussi l’orientation vers les organismes compétents). Augmenter et diversifier les temps d’animation et d’intervention auprès des différents publics, en insistant en particulier sur les familles le samedi et week-end. Beaucoup d’entre elles sont constituées de parents qui travaillent, même de manière partielle en semaine. Faire que le centre social devienne un vrai lieu de vie 6 jours sur 7 en tenant compte des besoins et du temps libre des familles ne pourra se faire que si l’équipe du centre social s’agrandit. Cet exercice s’est avéré difficile à réaliser en 2015-2016 avec la seule équipe en place. La taille du territoire justifie un travail partenarial plus développé qu’il ne l’était jusqu’à présent avec les acteurs locaux (associations, services ville en particulier) et un soutien plus appuyé aux acteurs locaux.

47


Partie 3 LES PROPOSITIONS

POUR DEMAIN

48


LLee tteerrrr ii ttooii rree dduu CCeennttrree SSoocciiaall àà ppaarrtt ii rr ddee jjaannvviieerr 22001177

49


LLeess aaxxeess pprr iioorr ii ttaaii rreess dduu pprroojjeett 22001177//22002200

Si les priorités du projet précédent avaient été axées sur la migration du centre vers son nouveau site d’intervention, il s’agit aujourd’hui d’assoir le projet de l’association dans son nouvel environnement.

� Ainsi, garantir un accueil des publics parait plus que jamais d’actualité.

� Accompagner les familles dans le cadre d’un partenariat réinventé adapté aux attentes de leurs

différentes composantes (petite enfance, enfance, jeunes, parents,…) constitue également une priorité.

� Enfin, assoir le rôle du centre dans sa dimension d’animat ion globale du territoire et de

mobilisations des acteurs associatifs et militants représente un enjeu primordial.

Axe 1 : accueillir les différentes populations concernées par les actions, les services et le territoire du centre. En 2007, avant la constitution de l’Union, la création d’un poste d’accueillant pour les publics s’était avérée indispensable pour le centre social du Pâtis st Lazare. 10 ans plus tard, consolider le 2nd poste en emploi aidé correspondant à l’ouverture du centre de la Grande Maison représente un enjeu vital. 1er accueil, Diversification des Services et permanences. Proposition de temps d’accueil et d’échange formalisés. Axe 2 : proposer un accompagnement aux familles et enfants, jeunes et adultes, dans le cadre d’une démarche concertée . Définition de stratégies croisées avec les partenaires locaux ; mise en œuvre de nouvelles modalités d‘intervention dans un territoire dont les priorités ont évolué (les personnes isolées, l’encadrement des jeunes, le développement d’une forme de précarisation, l’émergence de tensions ?). Dans une période où chacun est confronté aux contraintes économiques et financières, l’optimisation des démarches et la mutualisation des moyens sont essentiels. L’articulation du centre avec les services de la ville du Mans en destination des publics « enfance » et « jeunesse » devrait permettre de répondre avec plus de pertinence aux attentes dans ce domaine. Le recours à de nouvelles formes de partenariat avec des associations intervenant auprès de publics spécifiques (Agir ABCD pour les personnes âgées, « accompagnonage » pour les migrants isolés,…) sera également mis en œuvre. Axe 3 : une démarche de construction citoyenne :

� Soutenir les initiatives locales des associations et des jeunes. Il s’agira ici de développer l’accueil et l’accompagnement de projets portés par des jeunes, domaine dans lequel le centre était totalement absent jusqu’en 2015. Des actions type « web radio » ont commencé à voir le jour. Le travail de soutien aux associations dans l’animation de leur territoire pourrait également se décliner de manière plus régulière et ce, sur l’ensemble des quartiers concernés (avec l’association d’animation de st Georges comme cela a été d’ores et déjà, esquissé, ou en retissant des relations avec la petite équipe gravitant autour de la maison de quartier Pierre Guédou)

� Conforter la place des administrateurs et des bénévoles en s’appuyant notamment sur la formation et le réseau fédéral : le centre social s’est peu investi jusqu’ à présent dans la formation des administrateurs et bénévoles ; alors que se dessine la création de la fédération départementale des centres sociaux, peut être est il temps de rejoindre la fédération nationale des centres sociaux et d’adhérer à un réseau qui soutienne réellement la place des administrateurs bénévoles ?

50


AAxxee 11 :: LL’’AAccccuueeii ll dduu CCeennttrree SSoocciiaall


Accompagnement et soutien administratif (dont point numérique et permanence d’accompagnemen t technique /informatique)

CONSTATS

Les démarches administratives (impôts, prime d’activité…) se font de plus en plus par internet.

OBJECTIFS

� proposer des réponses diversifiées et adaptées aux attentes des

publics, � apporter une première réponse à un besoin parfois urgent … � …avant d’envisager une orientation vers les services existants en

dehors des locaux du centre (assistantes sociales du CG, CAF, CCAS, CARSAT,…), ou en interne (Mission Locale, conseillère ESF, ateliers de Français), création d’un module informatique « administration/service public ».


A partir de 2017

PUBLIC CIBLE

Le public adulte du centre social

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

2 personnes à l’accueil du centre social Présence d’un bénévole inscrit dans la démarche de l’écriture publique et formé à cet effet, dans le cadre de permanences Un bénévole est présent pour assister techniquement les habitants démunis sur le fonctionnement de l’outil numérique (pc, internet…)

MOYENS MATERIELS

Utilisation du bureau juxtaposé à l’accueil pour plus de confidentialité et pôle multimédia à l’étage

EVALUATION

� Conditions d’accueil pour le public : confidentialité, convivialité � Fréquentation de ce service (données qualitatives et

quantitatives)

PARTENARIAT

� L’écrivain public � Le directeur � Les professionnels concernés

51


AAxxee 11 :: LL’’AAccccuueeii ll dduu CCeennttrree SSoocciiaall


Accueil et analyse des besoins (niveau de pratique du

Français, maitrise des outils numérique)

CONSTATS

Depuis le déménagement, les demandes d’apprentissage du français sont de plus en plus nombreuses et les locaux permettent de recevoir des publics simultanément. Les demandes sont centralisées à l’accueil du centre social.

OBJECTIFS

Recueillir les demandes des personnes et les inscrire dans les différents ateliers quasi instantanément


A partir de 2017

PUBLIC CIBLE

Le public adulte du centre social

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS 2 personnes à l’accueil du centre social

MOYENS MATERIELS

EVALUATION

Test d’évaluation du niveau et inscription immédiate ou sur liste d’attente (notamment pour les cours débutants)

PARTENARIAT

� Le salarié et les bénévoles du français

52


AAxxee 22 :: LL’’AAccccoommppaaggnneemmeenntt ddeess ppeerrssoonnnneess

INTITULE DE L’ACTION Accompagnement à la parentalité par l’intermédiaire d’apport théorique et d’expérience de type conférence / atelier.

CONSTATS

� Parents en demande et en questionnement quotidiennement. � Regard de la société sur leur rôle de parents qui peut être

pesant.

OBJECTIFS

� Soutien aux parents et retour sur les idées reçues. � Soutien de l’individualité et de la différence de chaque enfant.


� 1 conférence par trimestre. � +/- 1 atelier par trimestre.

PUBLIC CIBLE � Famille et professionnels de la petite enfance.

TERRITOIRE CONCERNE

Le Mans Ouest

MOYENS HUMAINS � Un spécialiste du thème (diététicienne pour thème sur

l’alimentation). � L’équipe de direction du multi accueil pour l’organisation.

MOYENS MATERIELS � locaux du centre social � Ordinateur-Vidéoprojecteur-Son � Support papier

EVALUATION

� le nombre de gens présents. � Retour des familles. � Interaction pendant la conférence. � Apport de nouveaux thèmes.

PARTENARIAT * Centre social- référente famille. * Professionnels du secteur.

53




Théâtre et chant en famille.

CONSTATS

Dans le cadre des loisirs familiaux de l’été 2015, suite à un échange entre une famille et les salariés du centre social, celle ci souhaite proposer à d’autres habitants de se réunir pour chanter en famille des chants du monde. Voyager, ça vous chante était né sous l’égide d’une maman du quartier par ailleurs chef de chœur. En parallèle, courant 2016 des familles souhaitent proposer et intégrer des ateliers théâtre où chaque membre de la famille aurait sa place.

OBJECTIFS

� Soutenir l’organisation de temps de loisirs partagés en famille autour de

dimensions artistique et culturelle (chant et théâtre). � Proposer la création d’une œuvre commune (chant et théâtre) avec une

mise en valeur auprès d’un grand public.


Chaque samedi matin et/ou après midi hors période scolaire. Une représentation par trimestre.

PUBLIC CIBLE

Familles (parents/enfants) du territoire

TERRITOIRE CONCERNE


MOYENS HUMAINS

Soutien des salariés du centre social Familles bénévoles pour animer les ateliers Partenaires pour le théâtre

MOYENS MATERIELS

Locaux du centre social

EVALUATION

� Nombre de personnes (familles) participant aux ateliers théâtre ou chant. � Nombre de représentations � Implication dans la vie du centre et quartier.

PARTENARIAT

� La compagnie « pièces et main d’œuvre » pour le théâtre et le groupe

des Brigades d’ Intervention Comiques. � Associations de culture étrangère et groupe « voyager ça vous chante ? »

pour la chorale

54




Prévention de l’isolement Accompagnement des personnes en situation d’être isolée

CONSTATS

Les quartiers sud ouest du Mans connaissent un nombre important de personnes en situation de se retrouver isolées : personnes âgées en particulier.

OBJECTIFS

Accompagner les personnes âgées isolées en proposant notamment des temps de rencontre, d’échange et d’information.


1er semestre 2017

PUBLIC CIBLE

Personnes seules connues du centre social (adhérentes ou non)

TERRITOIRE CONCERNE

14 quartiers IRIS

MOYENS HUMAINS

1 temps de travail régulier d’un salarié de l’équipe rattaché au pôle « accompagnement des familles et personnes » auprès du club féminin, Un calendrier d’interventions mensuelles sur des thématiques liées à la prévention des risques et au maintien à domicile.

MOYENS MATERIELS

EVALUATION Nombre de personnes accompagnées ; satisfaction des participants

PARTENARIAT � Agir ABCD/humanis/ CCAS le Mans

55




Collectes d’éléments statistiques sur les personnes en risque d’isolement

CONSTATS

Si le nombre de personnes concernées semble, au regard de la démographie locale, augmenter ; il y a lieu d’avoir un regard plus affiné sur les déclinaisons de cette tendance nationale au sein du territoire du centre social.

OBJECTIFS

Recueillir des données sur personnes isolées sud Ouest du Mans


Dernier trimestre 2017

PUBLIC CIBLE

Habitants et organismes locaux (MAIA, CLIC, CCAS,…)

TERRITOIRE CONCERNE

14 quartiers iris

MOYENS HUMAINS

1 temps de travail au sein du pôle « accompagnement »

MOYENS MATERIELS

EVALUATION

Réalité et fiabilité des résultats obtenus

PARTENARIAT

� CCAS le Mans (EHPA, vie sociale)

56


LLeess pprr iioorr ii ttééss ddee llaa rrééfféérreennttee ffaammii ll llee

Fil rouge annuel sur une thématique de prévention : exemple > les 5 sens S’appuyer sur cette thématique sur l’année pour développer un programme d’animations avec différents partenaires qui puisse s’adresser à plusieurs publics : information, sensibilisation, échange Ateliers ESF – parents-enfants au sein du multi-acc ueil : Intervention de la référente famille, conseillère en économie sociale et familiale. Mise en place d’un atelier hebdomadaire ou mensuel qui pourrait avoir lieu en fin de journée, au moment où les parents viennent chercher leurs enfants, sur un ou différents thèmes à définir avec l’équipe du multi-accueil Atelier cuisine « papillons » : L’année 2016 a été l’occasion de mettre en place un atelier cuisine régulier avec le groupe de grands du multi-accueil. Une fois par mois, la référente famille propose aux enfants de participer à la réalisation d’une recette dans la cuisine du centre social. Ces ateliers vont se poursuivre, tout en essayant de les faire coïncider avec des événements de la vie du centre social (noël, réunions…) On pourrait aussi envisager d’en développer spécifiquement avec des participantes le club féminin et imaginer des goûters intergénérationnels ? Lectures, chants et comptines du monde : Mise en place de temps de chants-comptines du monde en lien avec le groupe de chorale familiale «Voyager, ça vous chante ? » En lien avec le groupe Culture et langue françaises (apprentissages des savoirs sociolinguistiques) mise en place d’un atelier lecture avec des adultes dont la langue maternelle n’est pas le français. Les objectifs sont multiples : valoriser la langue maternelle de notre public d’apprenants et leur proposer un nouveau support de travail du français, sensibiliser les enfants à d’autres sonorités et cultures, faire que différents publics se rencontrent. Projet LAEP

57


AAxxee 33 :: LLaa ccoonnssttrruucctt iioonn ccii ttooyyeennnnee ;; ssoouutteennii rr eett ffééddéérreerr lleess iinnii tt iiaatt iivveess llooccaalleess


Conseil d’Animations Local

CONSTATS

Le territoire du centre social est riche en animation et actions proposées par les différentes associations locales. Chacune œuvrant au regard de son propre projet et intérêts. A ce jour, nous n’avons aucune lecture des actions dans leur globalité. Aucun calendrier n’existe formellement. Des quartiers accueillent peu voire plus d’actions / événements au bénéfice des habitants.

OBJECTIFS

Recenser les différentes actions et événements se déroulant sur le territoire du centre social pour permettre une meilleure lisibilité pour la population des actions existantes. Mutualiser l’ensemble des moyens et actions des associations pour créer et valoriser une dynamique associative sur le territoire. Soutenir la création d’éventuelles autres actions pour couvrir l’ensemble des quartiers notamment des quartiers isolés type quartier St Georges, Ardriers. Réunir l’ensemble des acteurs locaux pour créer des liens.


Organiser des rencontres annuelles

PUBLIC CIBLE

Les différents acteurs du territoire (établissements scolaires, associations, services de la ville …)

TERRITOIRE CONCERNE

L’ensemble du territoire du centre social

MOYENS HUMAINS

� Le personnel et administrateurs du centre social. � Groupe de travail à organiser sur cette thématique

MOYENS MATERIELS

EVALUATION

Annuelle Nombre d’acteurs présents du territoire Nombre d’actions recensées Actions nouvelles (si besoins repérés)

PARTENARIAT

� Les acteurs locaux, � Les services de la ville � Les habitants

58


AAxxee 33 :: LLaa ccoonnssttrruucctt iioonn ccii ttooyyeennnnee ;; ssoouutteennii rr

eett ffééddéérreerr lleess iinnii tt iiaatt iivveess llooccaalleess


Spectacle d’habitants

CONSTATS

Il existe de très nombreuses compétences artistiques chez nombre d’habitants. Certains habitants auraient envie de participer à une œuvre artistique originale. La dimension culturelle peut être un vecteur de rapprochement, découverte des uns et des autres pour tisser des liens nouveaux

OBJECTIFS

L’idée de créer de toute pièce une ou des « œuvre (s) artistique (s) » avec, par et pour les habitants. Créer un lien nouveau entre les habitants pour leur permettre de trouver un nouvel espace d’investissement sur le territoire.


Communiquer / proposer / aller à la rencontre des habitants sur l’année 2017. Tout au long de l’année, la mise place d’ateliers, avec une première production qui pourrait trouver place lors de fest’île 2018.

PUBLIC CIBLE

Les habitants des quartiers

TERRITOIRE CONCERNE

Le territoire du centre social

MOYENS HUMAINS

Le personnel du centre social, des intervenants extérieurs, les associations de quartiers

MOYENS MATERIELS

Matériel de spectacle, administratif, fongible

EVALUATION

Tout au long des années 2017/2018 Par le nombre d’habitants participant aux différentes actions

PARTENARIAT

� Les services de la ville (Devac, service éducation, Maison de quartier

Pierre Guédou…) � Les associations partenaires du territoire

59




Carnaval de secteur

CONSTATS

Des quartiers n’ont plus de carnavals suite à des réorganisation et orientations des services de la ville. Seul un carnaval perdure celui du Pâtis St Lazare Libération. Les associations locales ne se sentent plus investit dans des actions d’animations de la vie de leur micro quartiers.

OBJECTIFS

Développer un grand carnaval de secteur en intégrant dans le collectif d’organisation les différentes associations des quartiers (parents d’élèves, association de quartiers). Redonner un dynamique inter association sur le territoire. Intégrer les nouveaux quartiers dans le carnaval (Courboulay)


Carnaval chaque 1ier samedi du mois de mars. Réunions de préparation à partir de décembre Mise en place d’atelier entre janvier et mars.

PUBLIC CIBLE

Les associations des quartiers. Les familles des quartiers

TERRITOIRE CONCERNE

Le territoire du centre social « rive ouest »

MOYENS HUMAINS

Coordination et pilotage assurés par le centre social (agent de développement et secrétariat, agent technique.)

MOYENS MATERIELS

Les moyens du centre social et les moyens mis à disposition par la Devac

EVALUATION

� Annuelle � Combien d’associations des quartiers ont rejoint le collectif ? � Combien de participants aux carnavals ? � D’autres actions ont-elles eu lieu en commun hors carnaval ?

PARTENARIAT

� Les associations des quartiers � Les associations de parents d’élèves � Les services de la ville.

60


AAxxee 33 :: LLaa ccoonnssttrruucctt iioonn ccii ttooyyeennnnee ;; ssoouutteennii rr eett

ffééddéérreerr lleess iinnii tt iiaatt iivveess llooccaalleess


Accompagnement de projets et actions pour la jeunesse

CONSTATS

Sur notre territoire se trouve deux collèges. Un grand nombre de jeunes habite les différents quartiers, or, sur ce territoire les jeunes sont demandeurs et porteurs de projets. Le centre social propose de les aider, les accompagner dans l’aboutissement de leurs projets. Il ne s’agit pas de leur proposer des animations à coté de l’offre faite par le service enfance/jeunesse et sport de la ville, mais en complément de favoriser par une présence locale (le centre social) l’émergence de projets jeunes type Web radio … Une expérimentation est conduite dans les quartiers sud concernant la collaboration entre les services de la ville et les partenaires associatifs sur la question de la jeunesse.

OBJECTIFS

Permettre aux jeunes de trouver un lieu ressource pour les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Permettre aux jeunes de s’impliquer dans la vie des quartiers par la mise en œuvre d’actions sur le territoire. Permettre aux jeunes de s’impliquer dans des actions déjà existantes type carnaval, fest’ile …


Sur l’ensemble de l’année

PUBLIC CIBLE

Les jeunes à partir de 11 ans (entrée collège)

TERRITOIRE CONCERNE

L’ensemble du territoire d’intervention du centre social

MOYENS HUMAINS Le personnel du centre social

MOYENS MATERIELS

Les moyens du centre social en fonction des demandes, les moyens des services de la ville.

EVALUATION Nombres de projets jeunes (ayant abouti ou pas)

PARTENARIAT

� Les services de la collectivité, (service enfance/jeunesse et sport) � La Mission Locale � Les associations en fonction des compétences recherchées.

61




Adhésion à la Fédération des Centres Sociaux

CONSTATS

Les administrateurs associatifs sont parfois démunis et isolés, le lien entre leur implication et la valeur de leur engagement dans la vie locale est souvent peu mis en valeur

OBJECTIFS

Offrir une perspective de formation pour ressourcer les acteurs du centre social, et en particulier les bénévoles.


2017/2018

PUBLIC CIBLE

Bénévoles et administrateurs du centre social

TERRITOIRE CONCERNE

Les 14 IRIS

MOYENS HUMAINS S’appuyer sur le réseau fédéral (chargé de mission, Fond fosfora)

MOYENS MATERIELS

Adhésion à la fédération nationale (cotisation progressive sur 3 ans)

EVALUATION

Si le processus d’adhésion est engagé, mesure de l’implication des bénévoles dans les cursus de formation et sur l’évolution de leurs pratiques et postures.

PARTENARIAT

Fédération Départementale en cours de constitution

62


AAxxee ssppééccii ff iiqquuee ppaarrtteennaarr iiaatt LLee MMaannss cceennttrree

Pour la première fois, 3 équipements voisins étaient amenés à réfléchir simultanément sur leurs projets respectifs avec pour horizon une présentation pour validation au début de l’année 2017. � La MJC Prévert, détentrice d’un agrément Espace de vie Sociale, � Le centre social des Cochereaux, � Le centre social Simone Veil la Grande Maison. Fin 2015, début 2016, l’idée de lancer une démarche transversale visant à :

• Echanger sur les pratiques de chacun et enrichir la connaissance mutuelle entre les équipes, • Partager des éléments de diagnostic de territoire sur les quartiers proches du centre ville (2 pour le cs

Cochereaux : Pré et Boussinière), 1 pour le cs Grande Maison (st Pavin) et certains directement rattachés au cœur de ville (Courboulay pour le cs Grande maison) et Gare, Leclerc, Vieux Mans et nationale pour la MJC.

• Envisager des actions communes sur une partie de ces quartiers. Les premières rencontres en présence de 2 conseillères de la CAF ont permis de vérifier le caractère novateur de cette démarche et la pertinence de ce travail collectif. Le pôle partenaire de la CAF a souhaité étoffer ce premier stade de réflexion en recourant à la scop accolades (accompagner les acteurs du développement local) pour élargir la démarche à d’autres dans les milieux de l’éducation et de l’animation sociale. Une rencontre avec des élus locaux, des représentants de l’état, du département, de la ville du Mans a eu lieu en mai qui a permis de mettre en exergue les souhaits d’une intervention repensée collectivement et renforcée dans 2 domaines en particulier :

• celui de la jeunesse, • celui de l’accompagnement de la parentalité.

Dans cette logique, 2 processus ont été mis en œuvre pendant et après l’été 2016 :

• un programme d’animations communes dans les parcs de l’ouest et du cœur de ville manceaux en destination des familles,

• un cahier des charges rédigé pour solliciter le financement d’un Dispositif Local d’ Accompagnement à l’automne 2016.

Afin de pouvoir intégrer les résultats de cette démarche, les échéances pour le dépôt des projets sociaux des 3 équipements ont été repoussées de quelques semaines. En octobre, Chantier Mobeele a été choisi pour le DLA. Pendant les mois de novembre et décembre 2016, les 3 équipes (souvent les directeurs, parfois les administrateurs et les animateurs /référents familles) se sont réunis. Le document ci-après qui a été élaboré par « chantier Mobeele » à la fin de ces rencontres a été présenté fin décembre à des représentants de la ville du Mans et de la CAF 72. Il présente l’hypothèse d’un travail de coopération avec 3 niveaux de déclinaison :

- l’un pouvant être rapidement mis en œuvre et mobilisant modérément les équipes en place, - l’autre permettant de réaliser un diagnostic plus approfondi de ce territoire, qui a jusqu’à présent fait

l’objet de peu de réelles études et dont les modifications récentes et à venir commencent à inquiéter les décideurs locaux,

- enfin un troisième scénario prévoit le développement d’actions et de services partagés sur l’ensemble de ce territoire (l’exemple le plus pertinent résidant dans la mise en en place d’un Lieu d’ Accueil Enfants Parents dans cette partie du Mans non couverte par ce dispositif).

63



64


65


66




Vers la création d’un Lieu d’Accueil Enfants Parents

CONSTATS

Alors que les attentes en matière d’accompagnement à la parentalité se font de plus en plus pressentes, aucun lieu de rencontre parents enfants, professionnels sur ce sujet n’existe au centre ouest du Mans

OBJECTIFS

� Favoriser la socialisation de l’enfant en présence de ses parents, � Découverte de la vie en société…-(la séparation et la

socialisation) : Renforcer le lien parents-enfants pour mieux se séparer ensuite…

� Offrir un espace de réassurance, prévenir les troubles de la relation parents/enfants, - (la prévention primaire) :

� Favoriser l’expression des parents, Rompre l’isolement de certains parents et favoriser la rencontre de familles,

� Informer et accompagner les premiers acteurs éducatifs de l’enfant : ses parents.


Travail de concertation en 2017/2018 Ouverture en 2019 ?

PUBLIC CIBLE

Parents et enfants jusqu’à 3 / 4 ans résidant dans les quartiers centre et ouest du Mans (en appui avec les 3 équipements déjà existants sur le reste de la commune)

TERRITOIRE CONCERNE

Centre ouest du Mans

MOYENS HUMAINS

Temps de coordination spécifique à définir ; tenue de permanences par les salariés et agents de différentes instances/collectivités à envisager.

MOYENS MATERIELS

Local adapté à trouver et aménager

EVALUATION

Réalité du partenariat mis en œuvre et ouverture de l’équipement

PARTENARIAT

� Amorce d’une réflexion avec le centre social des Cochereaux et la

MJC Prévert effectuée en 2016. � Nécessité de la construction d’un réseau partenarial : CAF, Conseil

Départemental, PMI, associations locales, CHS ? � Budget collaboratif à établir

67


Partie 4 « ET ENSUITE »

68


DDéémmaarrcchhee dd’’éévvaalluuaatt iioonn eett dd’’aaccccoommppaaggnneemmeenntt dduu pprroojjeett

La démarche de partage de l’analyse entre salariés et administrateurs /bénévoles pour le bilan du projet 2013/2016 : une organisation à perpétuer. Les groupes de travail mixtes constitués lors de la phase de bilan ont prouvé leur efficacité. Le fait de croiser les regards des bénévoles et des salariés permet une réelle appropriation du projet par tous. Il s’agira de perpétuer la démarche esquissée en réunissant les commissions sur des points intermédiaires annuels dont les résultats seront présentés dans les rapports d’activités des assemblées générales 2017, 2018, 2019 et 2020. Vérification des résultats obtenus par rapport aux objectifs initiaux : Pour chaque fiche action et nouveau projet, une évaluation spécifique sera réalisée :

- d’une part sur le niveau de résultats obtenu par rapport aux attentes initiales, - d’autre part sur la manière dont les acteurs se sont appropriés l’action et l’ont fait vivre.

De manière plus générale, certains indicateurs feront l’objet d’une attention particulière :

• Plusieurs concernent les caractéristiques et situations initiales des publics : la tendance largement esquissée depuis 2015 à la diversification des publics du centre devrait s’intensifier : l’appropriation de l’équipement par les familles résidant dans le secteur Courboulay représentera un réel enjeu.

• Dans le centre, les échanges entre des adultes ou retraités dont les situations sociales peuvent être qualifiées de « stables » et des familles en devenir avec des problématiques parfois complexes vont cristalliser des enjeux de mixité sociale pour un territoire en pleine mutation dans lequel tout est aujourd’hui possible.

• Les échanges interculturels devraient se multiplier au regard de la pluralité des habitants des quartiers centre ouest.

La réalité de l’animation de groupes de travail transversaux sera également examinée de près : le centre social doit augmenter quantitativement et qualitativement les partenariats dans lesquels il est engagé. Il s’agit également de restaurer des échanges de pratiques et des temps d’échanges entre professionnels qui ont périclité (en particulier avec les travailleurs sociaux du département). Enfin, la démarche partenariale engagée de manière spécifique pour le Mans centre est à peine esquissée ; au stade actuel, elle est assortie de plusieurs possibilités d’évolution. Il reste à démontrer le bien fondé et la plus value des modalités de coopération qui seront proposées au bénéfice des habitants des quartiers, Courboulay, gare nord, Leclerc, St Pavin, Pré pour envisager la modélisation éventuelle de dispositifs plus aboutis et / ou la création de nouveaux services.

69


CCoonncclluussiioonn pprroovviissooii rree eett ppeerrssppeecctt iivveess

Les années 2017/2020 représentent un enjeu considérable pour le centre social Simone Veil /la Grande Maison :

La démarche esquissée suite au déménagement devra impérativement s’accompagner d’une forme de consolidation des moyens humains et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet dans un territoire élargi.

Ainsi, si la nécessité de prendre en compte les contraintes des financeurs publics doit s’imposer à tous, il serait juste qu’elle se décline au sein de l’Union Mancelle des Centres Sociaux en fonction d’une politique de redistribution équilibrée et cohérente au bénéfice de l’ensemble du territoire et des manceaux.

Pour garantir la viabilité de la démarche, quelques principes devront être respectés : - L’Animation de la vie sociale dans ce quart du Mans ne saurait être considérée comme la

prérogative d’un seul et unique interlocuteur : plus que jamais la mise en synergie des acteurs et habitants représente un vecteur primordial de cohésion,

- L’articulation des initiatives de la grande maison avec celles de ses voisins et partenaires ne

représente plus une lointaine finalité mais bel et bien une des conditions incontournables de la mise en œuvre du projet.

De constantes préoccupations devront précéder les modalités d’intervention du centre : - Une attention spécifique devra être portée pour prévenir l’isolement de certains : personnes

vieillissantes mais aussi jeunes adultes en situation de repli ou de rupture, - L’accompagnement des familles et le soutien à la parentalité doivent trouver un second souffle au

sein du centre ; au-delà de l’offre de garde que constitue le multi-accueil, il nous faut réfléchir à une diversification des services et initiatives visant à conforter les parents dans leurs postures éducatives,

- L’enjeu de mixité au sein des publics accueillis et accompagnés par l’équipe : il reposera

essentiellement sur la capacité à prendre en compte la diversité des caractéristiques et attentes des habitants des quartiers centre et sud ouest du Mans,

Enfin le portage des actions par l’équipe de salariés et de bénévoles devra continuer à être adossé à un projet légitime. Si des modifications institutionnelles devaient intervenir dès 2018, il apparait nécessaire, incontournable qu’elles s’accompagnent encore et toujours d’une réaffirmation de la place originale et unique qu’occupent les habitants d’un territoire dans la définition et la mise en œuvre des initiatives les concernant. La structure associative qui a prévalu pendant une décade dans les centres sociaux du Mans, si elle a montré ses limites dans certains domaines, a également permis de démontrer, si nécessaire, qu’elle constituait un formidable levier d’action et de transformation collectifs.

70


ANNEXES

71


LL’’aaccccoommppaaggnneemmeenntt ddee llaa ccoonnsseeii ll llèèrree tteecchhnniiqquuee ddee llaa CCAAFF 7722

Lors de 2 exercices précédents (2009/2012 et 2013 /2016), le pôle partenaires de la CAF 72 avait missionné une conseillère technique pour accompagner l’émergence des 2 projets sociaux. Il s’était plutôt agi de :

o Mobiliser le pôle allocataires afin de recueillir des informations statistiques,

o S’imprégner de la teneur du projet afin d’en réaliser une synthèse qui serait présentée aux administrateurs de la CAF 72.

Pour le projet 2013/2016, la conseillère avait en outre accompagné le travail autour de la mise en place du multi-accueil. Pour le projet 2017/2020, elle s’est engagée de la même manière mais dès le début de l’année 2015, à mi-quadriennat donc beaucoup plus en amont que les fois précédentes. Elle est venue rencontrer l’équipe du centre pour participer à la réflexion autour de la méthode utilisée pour élaborer le projet avec administrateurs et salariés dans le contexte compliqué de l’ Union Mancelle des Centres Sociaux . Elle a par ailleurs joué un rôle très actif dans la constitution du groupe de travail le Mans centre.

72


73


74


75


CCoommmmeennttaaii rreess BBPP 22001177

• Dans un contexte financier très contraint, le centre social fait le pari du développement en misant

sur la création d’un poste d’animateur polyvalent qui pourra épauler la référente famille d’une part et l’agent de développement d’autre part. Ce poste à temps partiel permettra d’augmenter la capacité d’intervention du centre social auprès des différents publics, enfance, jeunesse, familles et parents mais aussi personnes seules sur le territoire élargi du centre social. L’impact de ce poste sur l’exercice 2017 sera limité puisque le recrutement ne serait effectif qu’à la rentrée de septembre.

• La référente famille, dans le cadre d ‘un congé parental, a choisi de réduire son temps de travail à

80% jusqu’en mars 2018; il est prévu qu’une personne complète ce temps d’intervention pendant cette période, afin de correspondre aux attentes liées à la convention ‘animation collective familles’.

• L’absence pour congé maternité de l’agent d’accueil ne pourra pas s’accompagner d’un surcoût : il

est prévu que ce remplacement se fasse à temps partiel (à hauteur de ce que le centre percevra en matière d’indemnités journalières), dans la mesure où il s’agit d’un emploi aidé. Un renfort du personnel de l’espace ressources de l’UMCS est envisagé pour compléter ces temps d’accueil du public. Une réflexion est prévue sur les fonctions d’accueil des quatre centres sociaux au sein du comité de direction de l’UMCS.

• Les salaires ont été prévus en intégrant une hausse de 0.65% de la valeur du point dans la

convention collective ALISFA et avec un taux de Rémunération Individuelle Supplémentaire de 0.8%.

76


77


80


81



Les prévisions de faits significatifs connus à ce jour :

• Le poste d’agent d’accueil sera aidé par l’état jusqu’à la fin de l’été ; à partir de septembre, il sera considéré comme un poste classique que l’association devra financer.

• La référente famille devrait reprendre le travail à temps plein ( ?) avant l’été,

• Les charges de fonctionnement courantes de l’équipement ont été légèrement revalorisées pour

tenir compte des hausses probables,

• 2018 sera l’année des 50 ans du centre social et des 10 ans de fest’île (la fête des quartiers sud ouest) : un événement spécifique sera préparé en amont avec les habitants et les associations : il est prévu de recourir à des financements externes (créavenir, crédit mutuel, dotation cantonale, …) pour soutenir ces festivités exceptionnelles.

82


83


84



• Il est difficile de prévoir aujourd’hui à quel moment le Lieux d’ Accueil Parents Enfants des quartiers

centre /ouest verra le jour, comment il fonctionnera et où il sera hébergé. Le BP 2019 intègre un temps de travail qui pourrait correspondre à la coordination de ce LAEP.

• Il en est de même pour le partenariat créé suite au DLA sur les quartiers IRIS le Mans centre ; on

peut raisonnablement envisager que si le scénario d’une action renforcée sur cette partie du territoire manceau est porté politiquement, il se traduira par le financement de temps de travail supplémentaire. Il ne sera peut être plus illusoire de considérer que le temps de travail à temps partiel de l’animateur/trice recruté(e) fin 2017 soit augmenté pour répondre à ces besoins.

85


RRééuunniioonnss ssttaattuuttaaii rreess ppeennddaanntt llaa dduurrééee dduu pprroojjeett ssoocciiaall

Temps de vie institutionnels 2013 2014 2015 2016 total

Bureau 5 6 5 6 22

Conseil d’administration 4 3 3 4 14

Assemblée générale 1 1 1+1 extra 1 (à venir) 5

Total 10 10 10 11 41

86


87


90


91


92


93


Avs Le Mans

Présentation Projet social

94


95


96


97


98


99


RReemmeerrcciieemmeennttss

• L’équipe du centre social dans son intégralité, sans oublier les stagiaires et services civiques ; chacun a été amené à participer à tout ou partie de la démarche,

• Le Président du centre qui s’est impliqué corps et âme dans ce que d’aucuns pourraient trouver

certes intéressant, mais vraisemblablement fastidieux, • Les membres du bureau qui ont su apporter leur regard sur les différentes phases de définition

du projet, au regard des enjeux, • Les administrateurs membres du conseil d’administration : tous n’ont pas pu proposer la même

égale disponibilité, mais les 20 élus associatifs ont été concernés et impliqués, • Les bénévoles réguliers qui tout l’année sont présents et assument, au-delà du plaisir qu’ils

peuvent ressentir la responsabilité des ateliers, mais aussi celles et ceux qui ne manquent pas une occasion de retrousser les manches lorsqu’ il s’agit de donner un coup de main solidaire ou d’encadrer un temps fort dans les quartiers,

• Les associations (adhérentes ou non du centre) qui, en plus de leur priorité pour développer leurs

activités, ont manifesté leur souci de l’intérêt général en participant aux temps de réflexion collectifs et en animant la vie du territoire,

• Les habitants, enfants, parents, jeunes, adultes et retraités qui au travers des activités auxquelles

ils participent en tant qu’adhérents ou simple utilisateurs font vivre le projet de l’équipement et les valeurs de l’Union Mancelle des Centres Sociaux : Solidarité, Responsabilisation, Education et Respect.

• Les mouvements d’éducation populaire qui contre vents et marées continuent à œuvrer pour un

mieux vivre ensemble : le centre adhère à la ligue de l’enseignement, aux Francas de la Sarthe (Gilles, tu nous manques tous les jours !) et aux petits débrouillards : que ces associations soient reconnues pour leur contribution quotidienne à l’éducation de chacun,

• Les agents de la Ville du Mans qui ont accompagné l’émergence de ce projet : médiatrice

culturelle, coordinateur et animateurs jeunesse, responsable de pôle du service éducation,… ce que nous proposons ensemble aux habitants vaut la p eine,

• Les conseillères techniques de la CAF 72 qui ont accompagné ce projet : ce qui nous rassemble

est beaucoup plus fort que ce qui nous divise, • Les différentes équipes enseignantes du secteur : je pense en particulier aux 2 collèges Ambroise

Paré et Vieux Colombier avec lesquels la coopération est désormais clairement établie, les écoles élémentaires du public bien sur, mais aussi du privé avec lesquelles nous travaillons parfois depuis de nombreuses années de manière régulière.

• Les acteurs de la vie culturelle (l’écluse en particulier pour les collaborations fructueuses qui se

sont installées depuis 4 ans et pour le rôle du directeur de Pièces et main d’ouvre dans le projet « en cartons »),

• Les élus du Mans qui soutiennent les destinées de ce petit centre social et ont pu conforter sa

placer dans l’échiquier manceau, • Les 2 conseillers départementaux qui contribuent chaque année, à la mesure de leurs moyens à

appuyer ce temps de fête collectif qu’est fest’île, • A tous ceux qui ne peuvent être cités mais qui ont contribué à la transformation du Pâtis st Lazare

en « Grande Maison ».

100


23

lorene.daguenet

Tampon VDM 29 mars

projet social 2017-2020 v4 - ville du mansextra.lemans.fr/deliberations/vdm/20170329... · sports,...

Documents