projet de creation de nouveau quartier, fokontany d

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE D’ANTANANARIVO Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire Parcours : Information Géographique et Foncière Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme d’Ingénieur Grade Master PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D’ANDREFANTSENA, COMMUNE RURALE DE SABOTSY NAMEHANA, REGION ANALAMANGA Présenté par : RANDRIAMBELOSON Ombana Tsiresy Encadré par : Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal Promotion 2016

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Page 1: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

D’ANTANANARIVO

Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire

Parcours : Information Géographique et Foncière

Mémoire de fin d’études

en vue d’obtention du diplôme d’Ingénieur Grade Master

PROJET DE CREATION DE NOUVEAU

QUARTIER, FOKONTANY D’ANDREFANTSENA,

COMMUNE RURALE DE SABOTSY

NAMEHANA, REGION ANALAMANGA

Présenté par : RANDRIAMBELOSON Ombana Tsiresy

Encadré par : Professeur RAMANANTSIZEHENA Pascal

Promotion 2016

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

D’ANTANANARIVO

Mention : Information Géographique et Aménagement du Territoire

Parcours : Information Géographique et Foncière

Mémoire de fin d’études

en vue d’obtention du diplôme d’Ingénieur Grade Master

PROJET DE CREATION DE NOUVEAU

QUARTIER, FOKONTANY D’ANDREFANTSENA,

COMMUNE RURALE DE SABOTSY

NAMEHANA, REGION ANALAMANGA

Présenté par : RANDRIAMBELOSON Ombana Tsiresy

Soutenu publiquement devant les membres du jury composés de :

Président du Jury : Professeur RABARIMANANA Mamy, Responsable de la

Mention Information Géographique et Aménagement du Territoire, Enseignant à

l’ESPA.

Encadreur : Professeur titulaire RAMANANTSIZEHENA Pascal, Enseignant à

l’ESPA

Examinateurs : - Docteur RAMALANJAONA Daniel, Enseignant à l’ESPA

- Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Ingénieur Géomètre

Topographe Expert, Enseignant à l’ESPA

- Madame RAHAJANIRINA Michelle, Ingénieur Géomètre

Topographe à la FTM, Enseignant à l’ESPA

Date de soutenance : 17 Janvier 2019

Promotion 2016

Page 3: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

i

REMERCIEMENTS

Adressant nos remerciements à Dieu tout puissant qui nous a donné tant de force, de courage

et de santé durant la réalisation de cet ouvrage. Ce mémoire n’aurait pu s’effectuer sans les

contributions et soutiens de diverses personnes. Parmi celles-ci, il convient de remercier

particulièrement :

Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, professeur titulaire et Directeur de l’Ecole

Supérieure Polytechnique d’Antananarivo pour sa grande volonté à développer notre

école.

Monsieur RABARIMANANA Mamy, Professeur, Chef de Département de la filière

Information Géographique et Foncière, qui nous a toujours accordé son soutien durant

notre formation.

Aux examinateurs :

o Monsieur RAMALANJAONA Daniel, Architecte Urbaniste et Enseignant

chercheur à l’ESPA, pour l’honneur qu’il m’a fait en acceptant d’examiner ce

travail.

o Monsieur RAKOTOZAFY Robert, Ingénieur Géomètre Topographe Expert et

Enseignant au sein de l’ESPA, pour l’honneur qu’il m’a fait en acceptant

d’examiner ce travail

o Madame RAHAJANIRINA Michelle, Ingénieur Géomètre Topographe au

FTM et Enseignante au sein de l’ESPA pour l’honneur qu’elle m’a fait en

acceptant d’examiner ce travail.

Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Professeur titulaire, Enseignant chercheur

à l’ESPA et encadreur de ce mémoire, pour son soutien, son dévouement qui ont

conduits jusqu’aux termes de ce mémoire.

Mesdames et Messieurs, les enseignants au sein de la Mention Information

Géographique et Aménagement du Territoire, qui nous ont apportés leurs expériences

enrichissantes et pleines d’intérêts dans notre étude ;

Mes parents et ma famille qui m’ont toujours soutenu.

Et un grand merci pour tous mes amis.

Page 4: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

ii

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS

SOMMAIRE

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

LISTE DES FORMULES

LISTES DES CARTES

LISTE DES PLANS

LISTES DES ANNEXES

INTRODUCTION

Partie I : GENERALITES

Chapitre I : GENERALITES SUR L’AMENAGEMENT URBAIN

Chapitre II : MAITRISE DU SIG DANS LE PROJET D’URBANISME

Chapitre III : GENERALITES SUR LA COMMUNE RURALE DE SABOTSY

NAMEHANA

Chapitre IV : DESCRIPTION DU PROJET

Partie II : METHODOLOGIES

Chapitre I : ETUDES HYDROLOGIQUES

Chapitre II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE

Partie III : URBANISATION DE LA ZONE

Chapitre I : LES ZONES D’ACTIVITES EXISTANTES

Chapitre II : ZONAGE

Chapitre III : PLAN DE DETAIL

Chapitre IV : ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Chapitre V : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET

CONCLUSION

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIE

ANNEXE

TABLES DES MATIERES

Page 5: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

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LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES

BV : Bassin versant

CEG : Collège d'Enseignement Général

CSBII : Centre de Santé de Base II

∆H ∶ Dénivelé

∆Z ∶ Delta Z

Dp : Distance en pente

D0 : Distance corrigée au niveau zéro

Dh : Distance horizontale

EU : Eaux usées

FTM : Foiben Taosaritanin'i Madagasikara

hab : habitant

GPS: Global Positioning System

ha : hectare

HZ : Angle horizontal

HZCD : Angle horizontale par cercle droite

HZCG : Angle horizontale par cercle gauche

j : jour

Km : Kilomètre

m : mètre

MNT : Modèle Numérique de Terrain

Nb : Nombre

PK : Point Kilométrique

POS : Plan d’Occupation du sol

PV : Point Visé

Qté : Quantité

RN : Route Nationale

Uté : Unité

V : Verticale

Page 6: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

iv

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition de la population par fokontany, Année 2016………………….…..…18

Tableau 2 : Répartition de la population par tranche d’âges, Année 2015……….…………...19

Tableau 3 : Evolution de la population de 2011 – 2015…………………………….………...20

Tableau 4 : Nombre d’établissements scolaires de la commune……………………….……..21

Tableau 5 : Nombre d’établissements scolaires dans chaque fokontany……………….…….21

Tableau 6 : Production agricole……………………………………………………….………22

Tableau 7 : Effectif du cheptel…………………………………………………….…………..23

Tableau 8 : Artisanat…………………………………………………………………….…….23

Tableau 9 : Valeurs de Cr en fonction de la couverture du sol et de la pente du BV………....34

Tableau 10 : Caractéristiques géométriques du canal d’évacuation, section rectangulaire…....39

Tableau 11 : Résume des mesures de la polygonation de base…………………………….….43

Tableau 12 : Résultats des calculs des angles et des distances…………………………….….47

Tableau 13 : Résultats des calculs de gisement………………………………………….……49

Tableau 14 : Récapitulatif des coordonnées des polygonations………………………………51

Tableau 15 : Récapitulatif de l’altitude de chaque station……………………………….……53

Tableau 16 : Récapitulatif des coordonnées de chaque station…………………………….….53

Tableau 17 : Nombre d’établissement scolaire dans le fokontany Andrefantsena ……….…..61

Tableau 18 : Service de sécurité………………………………………………………………62

Tableau 19 : Répartition des différentes zones d’activités……………………………………63

Tableau 20 : Evaluation des impacts du projet…………………………………………….….78

Tableau 21 : Mesures d’atténuation dans la phase préparatoire……………………………....79

Tableau 23 : Mesures d’atténuation dans la phase de construction……………………….…..80

Tableau 24 : Mesures d’atténuation dans la phase d’exploitation……………………….……82

Tableau 25 : Coût estimatif des travaux………………………………………………………83

Page 7: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

v

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : SIG en général………………………………………………………………….…..10

Figure 2 : Quelques exemples des données de raster……………………………………….…13

Figure 3 : Un exemple d’une donnée vecteur……………………………………………….....13

Figure 4 : Histogramme de nombre de population dans chaque fokontany, Année 2016…….18

Figure 5 : Diagramme de nombre de population par tranche d’âges……………………...…..19

Figure 6 : Evolution de la population……………………………………………………….....20

Page 8: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

vi

LISTE DES FORMULES

(1) Précision planimétrique

(2) Précision altimétrique

(3) Echelle de l’orthophoto

(4) Coefficient de GRAVELIUS

(5) Formule de GRESILLON

(6) Le rectangle équivalent

(7) Coefficient de ruissellement

(8) Temps de concentration

(9) Débit de crue par la méthode rationnelle

(10) Temps utile

(11) Intensité de pluie

(12) Débit des eaux usées

(13) Formule de MANNING-STRICKLER

(14) Caractérisation du canal d’évacuation

(15) Vitesse d’écoulement

(16) Pente du canal

(17) Moyenne des angles horizontaux

(18) Moyenne des angles verticaux

(19) Moyenne des distances en pente

(20) Distance horizontale

(21) Distance au niveau de l’ellipsoïde

(22) Correction à la corde

(23) Coefficient de réduction ko

(24) Distance corrigée

(25) Fermeture angulaire

(26) Tolérance angulaire

(27) Correction angulaire

(28) Compensation angulaire

(29) Transmission de gisement

(30) Calcul des coordonnées planimétriques

(31) Tolérance planimétrique

(32) Fermeture planimétrique pour le cheminement fermé

(33) Compensation en X et en Y

(34) Formule des altitudes

(35) Formule de dénivelée

(36) Correction de Niveau Apparent

(37) Fermeture altimétrique pour le cheminement fermé

(38) Tolérance pour le cheminement fermé

(39) Compensation altimétrique

Page 9: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

vii

LISTE DES CARTES

Carte 1 : Localisation administrative de la commune rurale de Sabotsy Namehana…………16

LISTE DES PLANS

Plan 1 : Localisation de la zone d’étude par rapport à la capitale….……………………….....26

Plan 2 : Zone d’étude……………………………………………………………………….…27

Plan 3 : Délimitation du Bassin versant…………………………………………………….....30

Plan 4 : Etat actuel de la zone avec polygonale de base…………………………………....…56

Plan 5 : Modèle numérique du terrain……………………………………………………....…57

Plan 6 : Courbe de niveau de la zone……………………………………………………….....58

Plan 7 : Plan de zonage du site…..……………………………………………………………..67

Plan 8 : Plan de détail de la zone…………………………………………………………....…73

Page 10: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

viii

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Extrait des points ………………………………………………………………….D

Annexe 2 : Pluie maximale en 24 heures (en mm)…………………………………………….E

Annexe 3 : Débit d’eaux usées journalière ……………………………………………………F

Annexe 4 : Traitement sous Covadis (Cubature) ……………………………………………..G

Annexe 5 : Quelques lois sur l’urbanisme …………………………………………………....H

Page 11: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

1

INTRODUCTION

Etant la capitale de Madagascar, Antananarivo accueille une population importante

venant des quatre coins de l’île, dû à l’exode rural ou non. De nos jours la ville d’Antananarivo

nous parait surpeuplée à causes des mauvaises gestions de l’espaces et des travaux

d’aménagement dépasser par l’extension rapide de la ville dans l’espace et dans le temps. De

ce fait, les habitants cherchent des endroits calmes, moins pollués mais pas très loin de la

capitale pour s’y installer. La Commune Rurale Sabotsy Namehana a la condition requise pour

cela, à moins de 10 km seulement de la grande ville, dotée de moyens de transport journalier,

d’électricité et d’eau potable ; les habitants peuvent avoir une vie quotidienne normale.

Le Fokontany Andrefantsena situé dans la Commune Sabotsy Namehana est en pleine

expansion sur le plan de construction, beaucoup de gens sont intéressés par cette zone, et

achètent un terrain et construisent chacun une maison d’habitation. Alors, comment faire pour

éviter l’Urbanisation sauvage sur cette zone ? Ainsi, le but de ce projet est de faciliter la vie des

gens en leur proposant diverses zones d’activités plus proches d’eux et de donner à la zone un

aspect pittoresque et attrayant.

Alors, nous avons choisi de traiter le sujet intitulé :

« Projet de création de nouveau quartier, fokontany d’Andrefantsena, Commune rurale

de Sabotsy Namehana, Région Analamanga » en établissant un Plan d’Urbanisme de Détails.

Ce plan pourra répondre aux enjeux de la planification territoriale : développement urbain,

mixité sociale et urbaine, développement économique, déplacements, mise en valeur du

patrimoine, préservation de l’espace naturel…

Pour bien cerner ce mémoire, la première partie de l’étude concerne les généralités

relatives au projet, puis elle est suivie de la seconde partie axée sur les méthodologies et enfin

l’urbanisation de la zone clore l’étude.

Page 12: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

2

Partie I : GENERALITES

Page 13: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

3

Chapitre I : GENERALITES SUR L’AMENAGEMENT URBAIN

A. Notion d’Aménagement

1. Définition

L'aménagement se définit comme l’action de disposer avec ordre.

Selon Pierre Merlin, il recouvre un "ensemble d'actions concertées visant à disposer

avec ordre dans l'espace les habitants, les activités, les équipements et les moyens de

communication".

En effet, L'aménagement est l'art ou la technique de disposer dans l'espace les hommes

et leurs activités, qui fait référence à une situation actuelle jugée non satisfaisante et suppose

une vision prospective notamment :

La capacité des infrastructures en lien avec la croissance démographique;

Les aménagements à réaliser tiendront compte les besoins réels des populations à court

et à long termes.

Les actions ou opérations d’aménagement ont pour objets de mettre en œuvre un projet

urbain, une politique locale de l’habitat, d’organiser le maintien, l’extension ou l’accueil des

activités économiques, de favoriser le développement des loisirs et du tourisme, de lutter contre

l’insalubrité, de permettre le renouvellement urbain, de sauvegarder ou de mettre en valeur le

patrimoine bâti ou non bâti et les espaces naturels. [1]

2. Conditions techniques de l’Aménagement

Pendant la réalisation de toutes les opérations techniques de l’aménagement, le respect

de la précision prise est très important. Cette précision dépend de la surface de la zone à

aménager. Si la surface est grande, on doit diminuer l’échelle du plan pour avoir une vue

d’ensemble de tous les détails existant sur terrain. Par contre, pour les surfaces relativement

petites, on peut agrandir l’échelle pour bien distinguer les détails du terrain.

3. Principe de l’Aménagement

La politique d'aménagement s'appuie sur trois principes fondamentaux qui sont la

coordination, la coopération et la participation.

La coordination des différentes demandes formulées en matière d'affectation des sols compte

tenu des objectifs et des exigences des politiques sectorielles est l'une des missions principales

Page 14: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

4

de l’aménagement. Cette fonction s'exerce au niveau vertical en établissant des liens entre les

niveaux d'intervention communale, régionale et nationale, puis au niveau horizontal par

l'intégration des politiques sectorielles (transports, économie, environnement, urbanisme ...).

En effet, l'aménagement implique l'orientation de tous les acteurs dans une vision

communale qui suppose un bon esprit de coopération et de participation pour aboutir au

consensus commun par l'élaboration et la mise en œuvre d'un programme directeur.

B. Notion d’Urbanisme

1. Définition

On peut définir l’urbanisme comme l’art de concevoir, organiser et réaliser de façon

volontaire le développement des villes en tenant compte les facteurs géographiques, socio-

économiques, esthétique institutionnels et culturels susceptibles de le déterminer, plus

brièvement encore on peut dire que l’urbanisme c’est la science de l’aménagement des villes,

d’où l’emploi fréquent de l’expression «aménagement urbain» comme synonyme d’urbanisme.

En principe, l’urbanisme est un champ de savoirs et de pratiques professionnelles,

croisant nécessairement une approche pluridisciplinaire et fait appel à des méthodes d'analyse

et de prospective, à des outils de conception, à des modes d'action de diverses natures

(réglementaires, opérationnels, incitatifs…).

Sa pratique implique donc l’intervention de représentants des spécialités les plus diverses

(ingénieurs, géographes, architectes, géomètres, économistes, sociologues, paysagistes,

écologistes au sens technique du terme et bien entendu juristes et politicologues). [2]

2. Buts de l’urbanisme

L’urbanisme vise à étudier et améliorer le processus de création et de développement

des villes. Il a pour buts :

D’assurer la présence d’équipements de proximité nécessaires à la vie sociale ;

D’assurer la diversité de la fonction urbaine et la mixité sociale dans l’habitat ;

De faciliter l’implantation de services et d’activités de proximité au cœur des centres

villes et des quartiers ;

De promouvoir un développement durable du territoire en mettant en place une structure

urbaine équilibrée et polycentrique ;

Page 15: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

5

De développer une infrastructure et une organisation des transports qui réduisent les

nuisances écologiques et garantissent une accessibilité équitable ;

De maintenir et d’améliorer les attraits socio-économiques et culturels.

3. Aspects

Dans le champ professionnel, on peut considérer deux catégories d'urbanisme.

- L’urbanisme opérationnel

Ce ci désigne l’ensemble des actions dont l’objet est la conception et la réalisation

d’opérations de constructions, d’opérations d’équipements des fins urbanistiques menées ou

contrôlées par les pouvoirs publics. C’est l’expression la plus forte de l’interventionnisme

public dans le domaine urbain.

En général, on distingue les types d’urbanisme opérationnel suivants :

L’opération de lotissement

L’opération de remembrement

L’opération de restructuration

- L’urbanisme règlementaire

Comme toute activité, la gestion urbaine est régie par des lois bien définies. L’ensemble

de ces lois forment ce que l’on appelle « urbanisme réglementaire». De ce fait, c’est l’urbanisme

réglementaire qui sert de cadre de référence à toute personne physique ou morale travaillant

dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme.

A cet effet, il a pour objet de coordonner les initiatives privées en fonction des perspectives

générales.

Les composantes de l’urbanisme réglementaire les plus utilisées à Madagascar sont (c.f

Annexe 5) :

Le code de l’urbanisme et de l’habitat, objet du décret n°63 192 du 27mars 1963.

La circulaire interministérielle relative à la gestion de l’espace urbain du 12Juin 1998.

Les différents plans et schémas d’urbanisme.

Ces deux aspects de l'urbanisme sont complétés en amont par une réflexion globale sur

le fonctionnement et l'avenir du quartier, de la ville ou de l'agglomération. Ce travail pose les

bases d'une stratégie sur l'aménagement d'un ensemble cohérent, voire d'une politique

Page 16: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

6

d'appréhension de la ville. Cela consiste le plus souvent à formaliser au préalable un diagnostic

territorial.

4. Le plan d’urbanisme

4.1. Définition du plan d’urbanisme

Le plan d’urbanisme est l’outil de planification auquel tout développement et des

décisions d’aménagement doivent se référer ; c’est donc un document qui a des implications

profondes sur le milieu et le cadre de vie des citoyens.

4.2. But d’un plan d’urbanisme

Un plan d’urbanisme a pour but primordial d’ordonner, d’harmoniser la répartition de

la population sur un territoire déterminé, de lui créer un cadre favorable et de lui assurer les

meilleures conditions de vie.

4.3. Types des plans à réaliser dans le projet d’urbanisme

Le Plan d’Urbanisme Directeur (PUDi)

Le PUDi est un plan qui trace le cadre général de l’aménagement communal ou

intercommunal et en fixe les éléments essentiels à savoir le zonage.

Le zonage définit les modes d’occupation du sol selon les éléments constitutifs suivants :

L’Espace viaire : allées, ruelles, rues, voies ferrées, voies navigables, ponts, aérodromes,

câbles à hautes tension, divers canaux etc.

L’Espace nourricier : zones réservées à l’élevage, l’agriculture, la chasse, la pêche,

l’économie de l’eau et de l’électricité ainsi qu’à l’exploitation des mines.

Les Zones de productions lucratives : industries, Artisanat et autres métiers.

L’Espace résidentiel : ensemble des habitations urbaines et rurales agglomérées ou

dispersées.

Les Zones récréatives : favorisant le développement du repos, des sports, de loisirs et

du tourisme.

Le PUDi doit cartographier des réponses cohérentes pour prévoir des actions à

entreprendre en amont et en aval de l’objectif tels que :

Le tracé des principales voies de grande circulation (voies à conserver ou à modifier ou

à créer avec leur largeur et leurs caractéristiques) ;

Page 17: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

7

Les emplacements réservés pour les principaux services publics (voiries, eau,

assainissement, gaz, électricité, téléphone, transports, ordures ménagères) ;

L’indication des espaces libres et boisés à conserver ou à créer (Sites, monuments,

abords des cours).

Le Plan d’Urbanisme Détaillé (PUDé)

Le PUDé est un plan qui contient tous les détails s’appliquant à un secteur déterminé

faisant partie du territoire traité par le PUDi. Les dispositions qui ne figurent pas dans ce dernier

ou qui ont été incluses d’une manière générale sont précisées par le PUDé (cas d’un secteur de

rénovation par exemple).

Par ailleurs, ce plan va indiquer :

Le tracé des voies urbaines du quartier ou d’un îlot ;

L’emplacement des services publics ;

Des Avant-projets annexés en matière d’eau et d’assainissement.

Le plan de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi

précise, que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover.

5. Raisons de l’urbanisation

D’une part, l'exode rural et le développement d'une société tournée vers l'industrie et les

services ont fait des centres urbains la source principale d'emploi salarié. Les paysans venant

de la campagne sont à la recherche de conditions de vie plus favorables, en particulier des

opportunités d’emplois. L'attrait culturel et politique des villes, surtout des capitales, encourage

l'arrivée de nouveaux habitants, malgré des hausses chroniques de loyers et de prix du foncier.

Ce prix encourage une densification des constructions et l'exploitation du sous-sol

(stationnements, garages et commerces …).

Mais d’autre part, l’évolution démographique entraine la croissance accélérée de la

population au sein de plusieurs communes à cause de la disponibilité de services publics et la

présence de pouvoirs administratifs et politiques.

Page 18: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

8

Chapitre II : MAITRISE DU SIG DANS LE PROJET

D’URBANISME

A. Généralités sur l’Orthophotographie

1. Définition de l’orthophotographie

L’orthophotographie est une photographie aérienne qui a été redressée et est donc

parfaitement superposable à une carte dite géoréférencée. En effet, c’est une image obtenue par

traitement d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a été redressée de sorte

que chaque point soit superposable à une carte plane qui lui convient. En d'autres termes, une

orthophotographie semble être prise à la verticale de tous les points qu'elle figure, ces points

étant situés sur un terrain parfaitement plat.

Lors du calcul de l'orthophotographie à partir d'un cliché aérien stéréoscopique, trois

opérations de rectifications sont à considérer : d’abord, il faut corriger l'inclinaison de la prise

de vue, puis aplanir le terrain c'est-à-dire rectifier l'inclinaison des objets due au relief et enfin,

corriger l'erreur de parallaxe commise à la visée, ainsi que les déformations optiques des

objectifs et appareils utilisés.

Les logiciels Google Earth et World Wind sont de bons exemples d'outils utilisant des

orthophotographies en fond cartographique

2. Types de l’orthophotographie

2.1. L’orthophotographie analogique

La réalisation d’une orthophotographie analogique implique d’exposer point par point

un film photographique mobile en hauteur (en Z), le film étant placé pour chacun des points

insolés exactement en contact avec un stéréo modèle ; chaque point sera ainsi reproduit à son

emplacement précis, occupant sur le film la même position planimétrique (x et y) que sur le

relevé. Il est donc nécessaire de connaître le relief de l’objet et par conséquent d'utiliser un

appareil de stéréo restitution

2.2. L’orthophotographie numérique

Une orthophotographie numérique est une image numérisée à partir d’une ou plusieurs

photographies auxquelles on a soustrait, par l’intermédiaire d’un Modèle Numérique de Terrain

ou d’objet, les aberrations dues à la morphologie de cet objet, aux caractéristiques de l’appareil

photographique utilisé et à la position de ce dernier.

Page 19: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

9

3. Précision de l’orthophoto

Elle dépend de plusieurs paramètres tels que :

L’échelle photographique brute de terrain

L’échelle de l’orthophotographie

La précision de scannage

La résolution de l’échantillonnage du M.N.T

Le calage des points

La précision de la prise de vue peut varier selon les trois paramètres : l’échelle d’un

cliché, la base b et les hauteurs h de la prise de vue.

Précision planimétrique : 𝑬𝒑 =𝟎.𝟎𝟏𝟓

𝑬𝒄 (1)

Précision altimétrique : 𝑬𝒂 =𝟎.𝟎𝟏𝟓

𝑬𝒄∗

𝒃

𝒉 (2)

4. Echelle de l’Orthophoto

L’échelle de l’orthophoto est fonction de l’échelle de PVA. En effet, l’échelle de PVA

doit être quatre ou cinq fois plus petite que l’échelle de l’orthophoto voulue. L’échelle de

l’orthophoto peut être calculée par la formule suivante :

𝑬𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆 =𝑬𝒄𝒉𝒆𝒍𝒍𝒆 𝑷𝑽𝑨

𝒌 (3)

Où : k : Coefficient de réduction et 1 ≤ k ≤ 8

Si l’échelle de la PVA est 1:20000, et k=4, alors l’échelle de l’orthophoto obtenue est 1 : 5000.

5. Utilité de l’orthophotographie dans le projet d’urbanisme

L’orthophotographie numérique conserve la valeur « objective » d’une photographie ;

elle n’est pas interprétée comme une carte classique et contient donc une plus grande quantité

d’informations. C’est un outil qui permet de localiser, de repérer la zone à étudier et d’améliorer

la technique de recueil d’informations dans une ou plusieurs zones.

L’utilisation de l’orthophotographie réduit le temps nécessaire pour effectuer les travaux

de descente sur terrain, surtout lorsque la superficie de celui-ci est très importante et constitue

aussi un outil efficace pour l’étude d’évolution et extension urbaine puis l’analyse de la

structure urbaine. Il permet aussi de vérifier et de compléter sur terrain toutes les données

nécessaires pendant la réalisation du projet.

Page 20: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

10

L’orthophotographie est utilisée dans des domaines variés dont l’aménagement du

territoire, l'urbanisme, l'environnement, l'agriculture, l'archéologie, la communication, et pour

de nombreuses applications comme l'étude d'impact, la révision du Plan d'Occupation des Sols

(POS), l'analyse du paysage, la gestion des aides, les plans de préventions, la Géomatique. Elle

permet l'identification réelle des objets, et la mesure planimétrique.

B. Le système d’Information Géographique

1. Définitions

1.1. Information géographique :

C’est toutes informations auxquelles on peut rattacher une localisation. D’une manière

générale, elle se présente sous la forme d’une correspondance entre un objet, un phénomène,

décrit par ses attributs, (ses caractéristiques ; ex : une parcelle cadastrale sera décrit par le

numéro de son titre et de ses bornes ainsi que le nom de son propriétaire) et sa localisation sur

la surface terrestre.

1.2. Système d’information géographique (SIG)

Un ensemble de structures, de compétences, de méthodes, d'outils et de données

numériques constitué pour raisonner dans l'espace et répondre aux besoins d’un territoire ou

d’une organisation.

Le système d’information est un ensemble de processus exécutés sur des données brutes

et permettant de produire des informations utiles pour la prise de décision.

Figure 1: SIG en général

2. Les fonctionnalités du SIG

Vu les composants du SIG, il implique un bon fonctionnement pour assurer les travaux

exécutés. Sur ce il existe :

2.1. Les fonctions d’acquisition des données

Diverses techniques sont mises en œuvre pour l’acquisition des données à savoir :

Page 21: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

11

Lever topographique ;

GPS (Global Positionning System ou système de positionnement par satellite) ;

Photogrammétrie (technologie de saisie d’informations cartographiques à partir des

photographies aériennes et en utilisant la vision stéréoscopique) ;

Import de BD ;

Télédétection (méthode qui permet d’obtenir des informations sur des objets en

recueillant et en analysant des données sans contact direct entre l’instrument utilisé et

l’objet analysé) ;

Scannérisation ;

Vectorisation (à la table numérisée, à l’écran, vectorisation automatique) ;

Orthophotographie numérique (photographie aérienne numérisée et redressée selon le

système de coordonnées).

2.2. Les fonctions d’analyse de données

Toutes les données acquises seront ensuite analysées une à une. Pour cela, il existe deux

sortes d’analyses :

- Analyse des données descriptives ;

- Analyse des données géographiques pour le changement de système de coordonnées, le

changement de structure de données (vectorisation, rasterisation); et le calcul

d’intersection.

2.3. Les fonctions cartographiques

Dans cette fonction, il est très important de bien distinguer un objet géographique qui

est stocké dans le SIG et un objet cartographique ou symbolisé qui est représenté sur une carte.

Les fonctions cartographiques occupent une grande place dans le SIG parce qu’elle calcule la

relation et constitue une table de correspondance entre l’objet géographique et l’objet

cartographique.

2.4. Les fonctions d’analyse spatiale

Après avoir distingué les objets géographiques et cartographiques, ces derniers nécessitaient :

- Un croisement de plusieurs champs thématiques tout en conservant la cohérence globale

de la base et en respectant les contraintes liées aux relations topologiques;

- Une génération de nouveaux champs thématiques (C’est le gros plus des SIG)

3. Composant d’un SIG

Un Système d’Information Géographique est constitué par 5 composants majeurs :

Page 22: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

12

- Matériel

Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs allant des serveurs

de données aux ordinateurs de bureau connectés en réseau ou utilisés de façon autonome.

- Logiciels

Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher

toutes les informations.

- Données

Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données

géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit

acquises auprès de producteurs de données.

- Utilisateurs (ou Sigiste)

Un SIG étant avant tout un outil, c’est son utilisation (et donc, son ou ses utilisateurs) qui

permet d’en exploiter la quintessence. Le SIG s’adresse à une très grande communauté

d’utilisateurs depuis ceux qui créent et maintiennent le système, jusqu’aux personnes utilisant

dans leur travail quotidien la dimension géographique.

- Les techniques

Un SIG fait appel à une connaissance technique et à divers savoir-faire qui peuvent être

effectués par une ou plusieurs personnes. Le « sigiste » doit maîtriser la connaissance des

concepts de système de référence et de système de projection (géodésie), l’analyse des données,

le traitement statistique et graphique, et surtout la sémiologie cartographique.

4. Les données dans un SIG

Elles sont la base des SIG et se classent en 3 types :

- Les données géographiques qui sont importées à partir de fichiers ou saisies par

un opérateur ;

- Les données topologiques ;

- Les données descriptives.

Les données géographiques

Elles renvoient à la forme et à la localisation des objets ou phénomènes. Les données

géométriques se présentent en mode raster et mode vecteur.

Page 23: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

13

- Mode raster

Figure 2: Quelques exemples des données de raster

- Mode vecteur

Les points : définissent des localisations d'éléments séparés pour des phénomènes

géographiques trop petits pour être représentés par des lignes ou des surfaces qui n'ont pas de

surface réelle comme les points cotés.

Les lignes : représentent les formes des objets géographiques trop étroits pour être décrits par

des surfaces (ex : rue ou rivières) ou des objets linéaires qui ont une longueur mais pas de

surface comme les courbes de niveau.

Les polygones : représentent la forme et la localisation d'objets homogènes comme des pays,

des parcelles, des types de sols......

Chaque objet spatial est doté d'un identifiant qui permet de le relier à une table attributaire.

Figure 3: Un exemple d’une donnée vecteur

Page 24: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

14

Les données topologiques

Un des avantages des SIG est que les relations entre les objets peuvent être calculées et

données naissance à des points d’intersection: c’est la topologie. Ceci permet d’éviter la

répétition d’objets superposés .Une parcelle bordant une route aura les mêmes sommets que

ceux définissant la route.

Les données descriptives

Les données descriptives ou sémantiques (qui font partie des données attributaires)

renvoient à l’ensemble des attributs descriptifs des objets et phénomènes à l’exception de la

forme et de la localisation.

5. Application du SIG en matière d’urbanisme

Utilisé dès les années soixante, dans une optique d’archivage, le SIG s’est peu à peu

développé et n’a cessé d’agrandir l’éventail de ses interventions. Ses différents domaines

d’application sont, entre autres :

L’aménagement du territoire : l’élaboration d’un schéma d’urbanisme et d’un plan

d’urbanisme, le choix de tracés routiers ou ferroviaires, l’étude d’impact des projets

d’aménagement…

La Gestion urbaine : gestion de la voirie, des réseaux de distribution, des espaces verts,

de la sécurité, de la simulation de l’évolution de la ville.

La circulation et la conduite des voitures en milieux urbain : le choix des itinéraires, le

choix des points de police, la localisation des points noirs.

Page 25: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

15

Chapitre III : GENERALITES SUR LA COMMUNE RURALE

DE SABOTSY NAMEHANA

1. Historique de la commune [8]

NAMEHANA, est l’une des douze collines sacrées d’Analamanga. D’une part, c’est là

que repose la dépouille de RABODO (une des douze épouses du roi Andrianampoinimerina).

Et d’autre part, c’est le passage des rois venant d’Ambohimanga et/ou d’Ambohidrabiby pour

rejoindre le palais d’Ilafy ou de Manjakamiadana.

Elle a pris le nom de SABOTSY NAMEHANA du fait de son marché hebdomadaire du

samedi qui s’y tenait déjà du temps de la royauté. Ses habitants étaient en majeure partie des

guerriers dont la bravoure n’avait d’égale d’où l’appellation de : « TSIMIAMBOLAHY » (qui

ne recule devant l’ennemi).

Et comme l’indique l’adage : « Malaza avy any Namehana, nefa tsy mitondra voasary

ho an-jaza », qui se traduit « Dire qu’on revient de Namehana et pourtant on ne rapporte pas

des oranges pour les enfants » car Namehana était aussi fameux pour ses orangers. Il est à noter

que la devise de la Commune est: «NY HERY TSY MAHALEO NY FANAHY» (La force ne

vaut pas l’esprit). Forte de cette devise et de son appellation, la Commune, récemment a été

classée comme étant « Commune Rurale de 1ère catégorie » dans le District d’Avaradrano.

2. Situation géographique

La Commune rurale de Sabotsy Namehana est située à 10km dans la partie Nord de la

ville d’Antananarivo. Elle s’étend sur une superficie de 17 Km2. La Commune rurale de Sabotsy

Namehana est une des communes du district d’Antananarivo Avaradrano, Région Analamanga,

traversée par la Route Nationale n° 3 reliant Antananarivo et Anjozorobe.

Ses communes limitrophes sont :

Au Nord, la Commune rurale d’Anosy Avaratra

Au Sud, la Commune rurale d’Ankadikely Ilafy

A l’Est, la Commune rurale de Manandriana

A l’Ouest, la Commune rurale d’Antehiroka.

La commune comporte 17 Fokontany à savoir : Antsofinondry, Ambodivona, Beravina,

Botona, Ambohidrano, Ambatofotsy, Antsahatsiresy, Tsarafara, Soaniadanana, tsinanantsena,

Andrefantsena, Andidiana, Ambohibary, Manarintsoa, Namehana, morondria,

Ambohinaorina.

Page 26: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

16

2.1. Relief et topographie

Elle a un relief variée et possède des petits bassins versants. Ses sols sont identifiés

comme étant du limon sableux rougeâtre. Il est à noter que les sols des bas-fonds, dont les

bassins versants, sont souvent fertiles avec une couche organique en surface et des terres de

types argilo-noir sableux en couches inférieures.

2.2. Hydrographie

Une rivière est inventoriée dans la Commune Rurale de Sabotsy Namehana : Imamba.

Néanmoins, une lagune se trouvant à Ambohitrinimanga constitue généralement une source de

distraction pour les pêcheurs du dimanche.

2.3. Information Climatique

Etant situé à quelques kilomètre de la ville d’Antananarivo, les données climatologiques

de la commune sont généralement similaires à celles de cette dernière. La période de pluie se

trouve entre octobre et avril, avec une précipitation moyenne de200mm. Les mois les plus

pluvieux sont janvier et février avec une précipitation moyenne de 300 mm ; et, le mois le plus

sec est septembre avec une précipitation de 58,5 mm

La température se situe ainsi en moyenne aux alentours de 12°C minima et de 27°C maxima.

2.4. Végétation

La CR de Sabotsy Namehana ne possède pas des faunes et flores notoires. Un

recensement des plantations enregistre l’existence de 1 ha de jeunes eucalyptus, moins de 5ans,

dans le Fokontany d’Amorondria.

2.5. Ressources minières et autres

Elle ne dispose pas de ressources minières, toutefois, une frange de la population,

généralement vulnérable, exploite le sable de la rivière Imamba. En outre, une partie de la

population dispose de rizière, dont les caractéristiques pédologiques du sol sont adaptées à la

fabrication des briques (briques pleine, parpaings).

3. Population

3.1. Importance par Fokontany

Selon le dernier recensement effectué auprès des Fokontany, en Mai 2016, la

Commune de Sabotsy Namehana compte 61 920 habitants repartis inégalement dans les 17

fokontany d’où une densité moyenne de 3 650 habitants par Km².

Page 27: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

17

Tableau 1: Répartition de la population par fokontany, Année 2016

N° FOKONTANY POPULATION

Homme Femme

01 AMBATOFOTSY 1 469 1901

02 AMBODIVONA 495 455

03 AMBOHIBARY 780 825

04 AMBOHIDRANO OUEST 682 868

05 AMBOHINAORINA 3 952 3926

06 AMORONDRIA 1 978 1700

07 ANDIDIANA 700 900

08 ANDREFANTSENA 2 985 3200

09 ANTSAHATSIRESY 1 596 2076

10 ANTSOFINONDRY 718 803

11 ATSINANANTSENA 3 455 3568

12 BERAVINA 613 638

13 BOTONA 471 489

14 MANARINTSOA 1 196 1225

15 NAMEHANA 1 400 1700

16 SOANIADANANA 4 050 4150

17 TSARAFARA 3 370 3586

Sous Total 29 910 32 010

TOTAL 61 920

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2016

Figure 4 : Histogramme de nombre de population par sexe et par fokontany, Année 2016

14

69

49

5 78

0

68

2

19

78

70

0

39

52

29

85

15

96

71

8

34

55

61

3

47

1

11

96

14

00

40

50

33

70

19

01

45

5 82

5

86

8

17

00

90

0

39

26

32

00

20

76

80

3

35

66

63

8

48

9

12

25 17

00

41

50

35

86

NOMBRE DE POPULATION DANS CHAQUE FOKONTANY EN 2016

Masculin Feminin

Page 28: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

18

3.2. Répartition par tranche d’âge

La répartition de la population par tranche d’âge est affichée par le tableau ci-dessous,

Tableau 2: Répartition de la population par tranche d’âge, Année 2015

Tranche d’âge

(ans) 0 à 5 6 à 10 11 à 15 16 à 20 21 à 25 26 à 30 31 à 50

51 et

plus

Nombre de

Population

Année 2015

5 963 6 624 8 702 8 974 8 148 7 197 6 240 5 388

Source : Commune rurale Sabotsy Namehana, 2015

Figure 5: Diagramme de nombre de population par tranche d’âges

Ce diagramme traduit un pourcentage important d’enfants et des jeunes et une faible

proportion de personnes âgées. En effet, la population de la commune Sabotsy Namehana est

composée de 37 % d’enfants. La plus forte proportion revient à la population active de 16 à 50

ans qui représente 54% de la population totale ; tandis que les personnes plus de 51 ans

représente 9 % seulement.

3.3. Evolution de la population

En cinq ans la Commune Rurale Sabotsy Namehana enregistre une augmentation

incessante de la population. Cette augmentation est engendrée surtout par le fait de

l’immigration des gens vers celle-ci, poussés par les problèmes socio-économiques.

5963

6624

8702

8974

8148

7197

6240

5388

[0 - 5] ans

[6 - 10] ans

[11 - 15] ans

[16 - 20] ans

[21 - 25] ans

[26 - 30] ans

[31 - 50] ans

50 et plus

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000 10000

Nombre de population

Nombre de population

Page 29: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

19

L’amélioration du réseau routier, ainsi que l’explosion démographique de la ville

d’Antananarivo entraîne l’éparpillement de la classe moyenne urbaine vers les faubourgs.

Tableau 3: Evolution de la population de 2011-2015

Année 2011 2012 2013 2014 2015

Nombre de population 41 758 44 168 45 476 51 857 57 237

Naissance 867 792 870 746 910

Décès 173 193 185 205 240

Taux de natalité 2.17% 1.79% 2.02% 1.59% 1.58%

Taux de mortalité 0.42% 0.43% 0.41% 0.39% 0.41%

Taux de croissance annuelle 1.75% 1.36% 1.61% 1.20% 1.17%

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2015

Figure 6 : Evolution de la population

3.4. Ménages

Le ménage a été défini comme étant « l’ensemble de personnes habitant un même

logement, unies par des liens familiaux ou non et partageant les repas principaux et

reconnaissant l’autorité d’une seule personne : le chef de ménage ».

Cinq personnes en moyenne composent un ménage dans la commune et le nombre de ménages

est de 11 765. [8]

4175844168 45476

51857

57237

0

10000

20000

30000

40000

50000

60000

70000

2011 2012 2013 2014 2015

Evolution de la population

Evolution de la population

Page 30: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

20

4. Etablissements d’enseignement

Le tableau suivant donne le nombre des établissements scolaires dans la commune.

Tableau 4: Nombre d'établissement scolaire de la Commune

Etablissement Nombre

Public Privé

Ecoles préscolaires 3 31

Ecoles Primaires 9 35

Secondaire et premier cycle 1 25

Lycée 1 11

Université 0 1

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2016

Tableau 5: Nombre d'établissement scolaire dans chaque Fokontany

Fokontany Etablissement scolaire

Ecole Collège Lycée Université Total

AMBATOFOTSY 2 4 x 1 x x x x 5

AMBODIVONA x 2 x 1 x 1 x x 4

AMBOHIBARY 1 x x x x x x x 1

AMBOHIDRANO OUEST 1 x x x x x x x 1

AMBOHINAORINA 1 8 x 5 x 2 x x 16

AMORONDRIA x 6 x x x x x x 6

ANDIDIANA x x x x x x x x 0

ANDREFANTSENA 1 6 1 3 x 1 x x 12

ANTSAHATSIRESY 1 4 x 1 x 1 x x 7

ANTSOFINONDRY x x x x x x x x 0

ATSINANANTSENA 2 6 x 4 x 4 x 1 17

BERAVINA x x x x x x x x 0

BOTONA x x x x x x x x 0

MANARINTSOA x 6 x 1 x x x x 7

NAMEHANA x 2 x 1 x x x x 3

SOANIADANANA 1 7 x 1 1 x x x 10

TSARAFARA 2 12 x 6 x 3 x x 23

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2016

5. Agriculture

Les productions des cultures de la commune sont représentés dans le tableau suivant.

Page 31: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

21

Tableau 6: Production agricole

Typologie Superficie (ha) Tonnes (t)

Riz 672 3 360 t/ an

Manioc 10 50

Voamanga + Saonjo 10 30

Brède 10 30

Légumes 20 40

Maïs 6 6

Pomme de terre 5 15

Tomates 1,25 3 à 4

Choux 6 24

Canne à sucre 3 9

(Source: CR Sabtotsy Namehana; Année 2015)

Il existe trois modes de culture : irriguée, sèche et associée

Localisation des principales productions : Ambohibary, Namehana, Tsarafara,

Atsinanantsena (Andoharano), Ambodivona, Ambohinaorina, Andidiana

Malgré les efforts des paysans pour améliorer leur production, ils sont confrontés à

divers problèmes :

L’existence des nombreux parasites (les poux de riz, écrevisse, marbré),

L’inexistence de vulgarisation.

L’existence des matériels agricoles rudimentaires (bêche, fourche, charrue à bœuf,

herse, sarcleuse…).

Semence non renouvelé

Technique d’agriculture non maîtrisé

Problème de débouché

Ce qui les oblige à l’agriculture de subsistance.

6. Elevage

En parlant de l’élevage, il est encore au stade familial en quantité ou en qualité et

généralement contemplatif.

Page 32: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

22

Tableau 7: Effectif du cheptel

DESIGNATION NOMBRE

Bovins 550

Vache laitière 220

Porcins 750

Volailles 5 550

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2016

Comme tout élevage non professionnel il existe de nombreuses traces de maladies qui

affectent la population animale (bilharziose, peste porcine africaine PPA, mareck, béribéries).

Malgré les nombreuses demandes afin de créer un marché de bœufs hebdomadaire, faute de

place adéquate la commune est dépourvue de cette infrastructure.

7. Artisanat

La commune possède deux principaux produits d’artisanat :

Artisanat d’art : Art Batik, maroquinier, poterie

Artisanat de production : vannerie, broderie, menuiserie

Il existe deux associations d’artisanat ayant chacune une vingtaine de membre.

Tableau 8 : Artisanat

Filière Nombre

Broderie 200

Menuiserie 79

Bijouterie 32

Cordonnier 27

Travail de raffia 12

Poterie 7

Vannerie 7

Art Batik 6

Sculpteur 6

Maroquinerie 1

Confection 1

Source : Commune Rurale Sabotsy Namehana, 2016

Page 33: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

23

8. Organisations cultuelles

A Madagascar les églises sont classées en deux grandes catégories, celles qui sont

adhérées au FFKM (confédération des églises chrétiennes de Madagascar) et celles qui n’en

font pas partie. Les organisations cultuelles existant dans la commune sont :

Ceux qui sont rattachées au FFKM, qui sont : EKAR, FJKM, FLM, EEM

Et ceux qui sont indépendants de la FFKM dénommées « Fiangonana Zandriny », à

savoir : Jesosy Mamonjy, Eglizy Adventiste, Témoin de Jéhovah, Fiangonana

Pentekotista mitambatra, FPVM, FAM, FKPM, Miara-manompo, FPTVK, Rhema.

Page 34: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

24

Chapitre IV : DESCRIPTION DU PROJET

1. Présentation et justification du projet

Actuellement, la Commune Rurale Sabotsy Namehana est la destination idéale pour les

gens qui veulent se retirer de la grande ville. Ce qui emmène le fokontany Andrefantsena qui

est en pleine expansion à faire des plans d’aménagements.

Ce projet d’urbanisation est justifié par :

La nécessité de répondre à des besoins liés à la croissance de la population dans le

Fokontany Andrefantsena ;

Diminuer l’urbanisation sauvage ;

Amélioration de la qualité de la vie des habitants : pour les nouveaux habitants du

nouveau quartier et pour les populations riveraines.

2. Localisation du projet

Le projet se situe dans la région Analamanga, district d’Antananarivo Avaradrano,

Commune Sabotsy Namehana, dans le Fokontany Andrefantsena. La zone d’étude est encadrée

dans les coordonnées suivant :

Xmax = 516 764.592 m ; Ymax = 807 132.179 m

Xmin = 515 535.402 m ; Ymin = 806 404.118 m

Page 35: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

25

Partie II : METHODOLOGIES

Page 36: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

26

Chapitre I : ETUDES HYDROLOGIQUES

Le but de l’étude hydraulique est d’assurer les infrastructures à implanter face aux

inondations. Il faut déterminer les débits de crue maximale qui doivent être évacués pour éviter

l’inondation de la zone. Pour atteindre ce résultat, nous choisissons de calculer les débits

ruisselés sur le Bassin Versant de la zone d’étude. Puisque le terrain étudié se situe du côté

droite de la rivière de l’Imamba, il faut donc étudier la rivière de l’lmamba sur la partie

supérieure de la zone d’étude.

A. Etudes concernant le bassin versant

1. Définition

Lorsque l’on se place en un point donné de l’espace, il est possible de définir à partir de

l’analyse de la topographie, la surface qui domine ce point et en lequel convergent toutes les

eaux de ruissellement produites par la pluie : la surface ainsi définie représente le bassin versant.

Le point où l’on est placé est appelé exutoire. [26]

2. Délimitation

Chaque BV est séparé de ceux qui l’environnent par une ligne de partage des eaux appelé

« Ligne de crête ». Pour le délimiter, on a défini des frontières naturelles qui sont les lignes de

crêtes ou lignes de partage des eaux de part et d’autre desquelles s'écoulent les eaux des

précipitations et des sources, ainsi que tous les éléments dissous ou en suspension tels que les

sédiments et les pollutions.

En théorie, la délimitation d’un BV consiste donc à :

- Repérer l’exutoire ;

- Repérer sur le fond topographique, les points hauts puis les courbes de niveau autour de

ces points hauts ; tracer les lignes de partage des eaux en suivant les lignes de crête

jusqu’à l’exutoire final en tenant compte des contraintes réelles du terrain. Ces

contraintes sont des bâtiments, des voies de circulation qui peuvent décaler ces lignes

de crête.

Dans notre cas, l’étude du BV se limite sur notre site du projet. L’illustration qui suit nous

donne une idée sur la délimitation d’un BV.

Page 37: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

27

3. Caractéristiques géométriques du bassin versant

Les caractères physiques d'un bassin sont très nombreux. On s'est attaché à ne retenir

que ceux qui pouvaient s’exprimer par un nombre. D’où, les paramètres descriptifs du bassin

versant sont :

- Sa surface

- Sa forme

- Sa pente

- Son coefficient de ruissellement

- Son temps de concentration

Parmi les multiples paramètres entrant dans la formation du débit de ces ruissellements (unité

de volume par unité de temps), les principaux sont les caractéristiques physiques du bassin

versant (surface, coefficient de ruissellent, temps de concentration…) et l’intensité de la pluie.

3.1. Surface (S)

C’est la portion du plan délimitée par la ligne de crête, ou contour du bassin. Sa mesure

est faite soit à l’aide d’un planimètre ou bien à l’aide de logiciel SIG, elle est généralement

exprimée en Km2. Notre traitement sur le logiciel Arcgis nous a permis de trouver notre BV

S = 0,35 km2

3.2. Périmètre

Le périmètre est la longueur, généralement exprimé en Km, de la ligne de contour du

bassin ; sa mesure est faite à l’aide d’un curvimètre ou à l’aide de logiciel spécifique.

Après traitement nous avons comme périmètre :

P = 3,01 km

3.3. La forme

La forme d'un bassin versant influence l'allure de l'hydrogramme à l'exutoire du bassin.

Par exemple, une forme allongée favorise, pour une même pluie, les faibles débits de pointe de

crue, ceci en raison des temps d'acheminement de l'eau à l'exutoire plus important. Connaissant

les paramètres surface (S) et périmètre (P) du bassin versant on peut caractériser sa forme en

calculant son indice de compacité de GRAVELIUS «K », qui est le rapport du périmètre du

bassin à celui d’un cercle de même surface.

Page 38: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

28

𝐾 =𝑃

2√𝜋.𝑆≈ 0,28

𝑃

√𝑆 (4) [23]

Il est proche de 1 pour un bassin versant de forme quasiment circulaire et supérieur à 1

lorsque le bassin est de forme allongée ; ce qui correspond à notre cas car pour les valeurs de S

et P connus on a :

K = 1,42

3.4. Pente

C’est une caractéristique topographique très importante qui conditionne directement

deux facteurs du cycle de l’eau : le ruissellement et l’infiltration. Pour la définir, on va utiliser

la formule de Grésillon suivante

I =0,026

√𝑆 (5) [27]

On a donc, I = 4%

3.5. Le rectangle équivalent

Le rectangle équivalent d’un bassin versant est la transformation géométrique du bassin

réel dans laquelle on conserve la même surface, le même périmètre donc le même coefficient

de compacité, par conséquent la même répartition hypsométrique est respectée. La climatologie,

la répartition des sols, la couverture végétale et la densité de drainage restent aussi inchangées

entre les courbes de niveau.

Soit L et l la longueur et la largeur du rectangle, et P et S le Périmètre et la Surface du Bassin

Versant.

L =𝐾√𝑆

1,12[1 + √1 − (

1,12

𝐾)

2

] (6) [33]

𝑙 =𝐾√𝑆

1,12[1 − √1 − (

1,12

𝐾)

2

]

Après le calcul, on obtient : L = 1,21 km et l = 0, 29 km

3.6. Coefficient de ruissellement

C’est sans nulle doute, le paramètre le plus délicat à déterminer d’autant que son

estimation dépendront des débits en situation non aménagée (ou naturelle). Le coefficient de

Page 39: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

29

ruissellement d’un sol naturel dépend de sa nature (sableux, argileux, limoneux, …), de sa

couverture (prairie, forêt, culture, …), de sa pente, de l’intensité de la pluie et de son état de

saturation lié aux antécédents pluviométriques …

Pour caractériser la capacité d’un bassin versant à ruisseler un indice est très souvent

utilisé en hydrologie de surface qui est le coefficient de ruissellement (Cr) déterminé par :

Cr =𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑟𝑢𝑖𝑠𝑠𝑒𝑙é à un instant t

𝑉𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑝𝑟é𝑐𝑖𝑝𝑖𝑡é à 𝑢𝑛 𝑖𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑡 (7) [23]

Le coefficient de ruissellement a ainsi une définition instantanée. Au cours d’un épisode

pluvieux, il augmente progressivement en fonction de la saturation du sol. Selon l’occupation

du sol de notre zone (terrains dénudés à végétation non couvrante, terrains déjà attaquées par

l’érosion, labours frais) qui a une superficie de 30 ha avec une pente moyenne de 4%. Et d’après

le ‘‘Rapport sur une mission en Afrique Noire, mai-juin 1950, J.- L. BONNENFANT et R.

PELTIER’ ; un extrait de ce dernier sera présenter dans un tableau dans la page suivante.

On a pour notre BV, Cr = 0,70

Page 40: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

30

Tableau 9: Valeurs de Cr en fonction de la couverture du sol et de la pente du BV

Nature de la couverture du sol S = 0 à 10 ha S = 10 à 400 ha

I<5% 5 à10% 10à30% I>30% I<5% 5 à10% 10à30% I>30%

Plateforme, chaussée, cours 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95 0,95

Terrains dénudés, ou à végétation non couvrante

terrains déjà attaquées par l’érosion, labours frais. 0,80 0,85 0,90 0,95 0,70 0,75 0,80 0,85

Cultures couvrantes, terrains de parcours, petite

brousse clairsemée 0,75 0,80 0,85 0,90 0,52 0,60 0,72 0,80

Prairies, brousses denses, savane à sous-bois 0,70 0,75 0,80 0,85 0,30 0,36 0,42 0,50

Forêt ordinaire en futaie, sous-bois touffus 0,30 0,50 0,60 0,70 ,013 0,20 0,25 0,30

Grande forêt primaire 0,20 0,25 0,30 0,40 0,15 0,18 0,22 0,25

(Source : Rapport sur une mission en Afrique Noire, mai-juin 1950, J.-L. BONNENFANT et R. PELTIER)

Page 41: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

31

3.7. Temps de concentration

C’est précisément le temps que met une goutte d’eau à parcourir la longueur du BV.

Dans la théorie hydrologique, il faut qu’un épisode pluvieux dure au moins le temps de

concentration pour que l’ensemble de la surface du bassin versant soit sollicité ce qui produit

alors le débit maximum possible à l’exutoire.

Si l’épisode pluvieux dure moins que le temps de concentration, une partie seulement

de la surface du bassin versant contribuera au débit à l’exutoire et si l’épisode pluvieux dure

plus longtemps que le temps de concentration, l’ensemble de la surface du bassin versant

réagira, mais alors le débit à l’exutoire présentera un palier. Les bassins en forme d'éventail

présentant un temps de concentration plus court auront les plus forts débits de pointe

La littérature hydrologique contient de nombreuses formules classiques que l’on peut

utiliser pour le calcul du temps de concentration des bassins versants telles que la formule

californienne, la formule de Ventura, la formule de Passini et celle de Kirpich. Mais dans notre

cas, nous allons utiliser la formule de Passini qui est :

𝑡𝑐 = 0,108 ×(𝑆×𝐿)1/3

𝐼0,5 (8) [23]

Avec : tc : Temps de concentration (heures)

S : Superficie du bassin versant (Km2)

L : Longueur du plus long cheminement hydraulique (km) ;

I : Pente du bassin versant (m/m)

Donc, on a comme temps de concentration pour notre bassin versant

tc = 0,4 heures ou tc = 24 minutes

B. Etudes hydrologiques

1. Les Eaux Pluviales

Comme son nom l’indique, elles proviennent de pluies qui tombent sur la zone d’étude.

Pour l’estimation des débits des EP, on a besoin des données pluviométriques et les paramètres

du BV. Le but de l'étude pluviométrique est de déterminer la hauteur et l'intensité de pluie

tombée dans la zone d'étude. Notre but est de faire une estimation de débits de crues pour cela,

on va utiliser la formule de BCEOM car la surface de notre BV est inférieure à 10 Km2.

Page 42: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

32

La crue quinquennale connait un débit de 144.192m3/s avec une valeur de la hauteur de

précipitation égal à 99.3mm.

Q [m3/s] = 0,278. C. i. S (9) [14]

C : coefficient de ruissellement

i : intensité en mm/h, de l’averse de durée tu de même fréquence P que le débit Q, en m3/s

S : surface du BV

1.1. Temps utile (tu)

La formule pour le calcul de temps utile s’écrit comme suit :

tu = 0,87 .tc0,82 (10) [14]

tu : temps utile (en minute)

tc : temps de concentration (en minute)

Après calcul, on a tu = 11.78min

1.2. Intensité de pluie (i)

Le calcul se fait à partir de la formule suivant :

i(t) = 1,02 .tu-0,24 .i (60’) (11) [3]

i(t) : intensité, en mm/h, de l’averse précipitée pendant le temps t (exprimé en minute), pour

une fréquence donnée en un lieu considéré.

tu : temps utile

i (60’) : hauteur de pluie pendant 1 heure, de valeur égale 71,1 mm (selon les données

pluviométriques présentées dans l’Annexe 2) [7]

D’où, i(t) = 40 mm/h

1.3. Estimations des débits des eaux pluviales

La crue de projet est la crue maximale que l’ouvrage devrait pouvoir évacuer sans causer

de dommage à l’ensemble des ouvrages. Le calcul se fait avec la formule de BCEOM

Q [m3/s] = 0,278.C. i.S

Page 43: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

33

Avec: C = 0.70 i = 40mm/h S = 0,35km2

Le résultat est Q = 2.724 m3/s ou Q = 2724 l/s

2. Les Eaux Usées

Les EU proviennent des différents usages privés et ménagers de l’eau ; elles sont

essentiellement polluées par des éléments organiques.

2.1. Consommation unitaire (Cu)

La consommation unitaire Cu est la quantité d’eau consommée journalièrement par un

habitant. C’est important parce que la plupart des EU proviennent de cette consommation. Cette

quantité varie selon le pays et le statut de la zone. Dans notre cas, on va prendre le cas des zones

urbaines parce que notre nouveau quartier aura un standing comme les zones urbaines. D’où la

consommation unitaire pour :

- Un habitant est de 30 l/j/hab.

- Le marché communal est de 5,43 l/j/m2

- Les institutions et points de vente est de 7,5 l/j/pers.

2.2. Coefficient de restitution (r)

Il détermine la valeur des consommations unitaires devenues EU. Pour le cas de la ville

d’Antananarivo, suite à une étude faite par OTH en 1972, cette restitution représente 80% de la

consommation unitaire. Dans notre étude, on prendra cette valeur. Ainsi, le coefficient de

restitution r vaut 0,80

2.3. Débits des eaux usées

Le débit des EU qu’on va déterminer est le débit des EU des futurs habitants parce que

notre canal ne va évacuer que les eaux usées des futurs habitant du projet. Pour le calcul des

débits des eaux usées, on va appliquer la formule suivante :

QEU/ij/k = r. Cu. Ni (12) [14]

Avec QEU/ij/k : débit des EU du nouveau quartier

Suite à l’application de cette formule, le débit des EU du nouveau quartier sera de 1 l/s

ou 0,001m3/s, le détail des calculs se trouve dans l’Annexe 3. Ce débit est très faible par rapport

à l’étendue de la zone. Il est préférable d’évacuer les eaux de pluies et les eaux usées dans un

réseau non séparé.

Page 44: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

34

3. Dimensionnement des canaux

Un mauvais dimensionnement d’un réseau de drainage provoquera des désordres en

surface (débordements des ouvrages, inondations,…) ; ce qui peut être des facteurs aggravants

pour la sécurité des usagers. Afin de bien évacuer les eaux de pluies et les eaux usées, il faut

bien dimensionner les ouvrages d’assainissement pour la pérennité des ouvrages et pour éviter

l’inondation dans la zone du projet. Alors pour le faire, on va utiliser la formule de Manning

STRICKLER suivant :

QC = K. SC. Rh2/3. Ic

1/2 (13) [14]

QC : Débit capable du canal égal au débit à évacuer

K : Coefficient de Manning Strickler variant selon le type de canal

SC : Section mouillée du canal (en m2)

Rh : Rayon hydraulique (en m)

Ic : Pente du canal

3.1. Choix du type de l’ouvrage de drainage

Pour ce projet, les canaux choisis sont de forme rectangulaire à cause de la facilité de sa

mise en œuvre. Ceci va être fait en béton ; d’où la valeur de K sera 67. Les dimensions des

caniveaux seront posées comme suit :

- Largeur en surface B = 0,80 m

- Hauteur du tirant d’eau h = 0,90m

- Hauteur du canal au niveau de la crête H : 1,20 m

- Revanche r = 0,30 m

3.2. Caractéristiques géométriques du canal

Les canaux d’évacuation à section rectangulaire sont caractérisés par plusieurs

paramètres, tels que :

- Le périmètre mouillé Pc

- La section mouillée Sc

- Le Rayon hydraulique Rh

- La revanche r

Page 45: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

35

Tableau 10: Caractéristiques géométriques du canal d'évacuation, section rectangulaire

Source : caractérisation du canal d’évacuation (14) [23]

3.3. Vitesse d’écoulement

La vitesse de l’eau peut varier selon la nature du canal, d’où il y a une vitesse limite

pour chaque nature. Pour le projet, la vitesse de l’eau doit rester entre 2,5 m/s et 5 m/s pour

éviter les risques d’érosion. Cette vitesse s’exprime par :

V =Qc

Sc (15) [14]

QC : Débit capable du canal égal au débit à évacuer

SC : Section mouillée

Dans notre cas, QC est la somme des débits des eaux pluviales et les débits des eaux usées, ce

qui donne QC = 2.725 m3/s

Alors après application de la formule ci-dessus, on a V = 3,78 m/s

3.4. Pente du fil d’eau

La pente joue un rôle très important dans l’évacuation des eaux car si elle n’est pas bien

définie, cela provoquerai l’érosion des canaux (dans le cas d’augmentation de la vitesse d’eau)

ou une inondation (dans le cas où, il y a ralentissement de vitesse d’eau et sous

dimensionnement des canaux).

Section La section

mouillée Sc

Le périmètre

mouillé Pc

Le Rayon

hydraulique Rh La revanche r

B : Largeur en surface

h : hauteur du tirant d’eau

Sc = B. h

Sc = 0,72 m2

Pc = B + 2h

Pc = 2,6 m

Rh =SC

PC

Rh = 0,28 m

r = H – h

r = 0,30 m

Page 46: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

36

Afin de trouver la pente adéquate à notre canal, on va utiliser la formule de Manning

STRICKLER cité précédemment :

QC = K. SC. Rh2/3. Ic

1/2 D’où Ic = [QC

K. Sc. Rh 2/3] (16) [14]

QC : Débit capable du canal égal au débit à évacuer

K : Coefficient de Manning Strickler variant selon le type de canal

SC : Section mouillée du canal (en m2)

Rh : Rayon hydraulique (en m)

IC : Pente du canal

La pente du canal sera IC = 0.01 m/m ou IC = 1%

2

Page 47: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

37

Chapitre II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE

L’étude topographique est très importante dans un projet d’urbanisme puisque c’est la

base de tout, on ne peut rien faire sans avoir déjà fait une étude topographique. Elle nous permet

de délimiter la zone, de connaitre les coordonnées des points sur le terrain, d’obtenir le MNT

et le courbe de niveau. Cette étude se fait en plusieurs étapes successives, telles que :

- Travaux préparatoires

- Reconnaissance du terrain

- Levé planimétrique et altimétrique

- Traitement des données et élaboration de plan

1. Travaux préparatoires

Les travaux préparatoires se divisent en deux : en premier lieu, il y a d’abord la

préparation des documents nécessaires à emporter sur le terrain, tels que les cartes représentant

la zone, les photographies de localisation de la zone, les autorisations délivrées par le Maire

pour effectuer la descente sur terrain. En second lieu, la familiarisation avec les appareils à

utiliser lors des opérations sur terrain est indispensable. Dans notre cas, ce sont : la Station totale

Geomax Zoom 300 avec ses accessoires, qui est un théodolite électronique couplé à un

distancemètre, un appareil de base pour les mesures d’angles. Grace à cet appareil, la mesure

de distance devient simple, rapide et précise même sur de longues portées. Et il y a aussi le GPS

de poche Etrex qui a une précision métrique et les deux prismes avec leurs cannes.

2. Reconnaissance

Comme son nom l’indique, la reconnaissance nous permet de connaître les

caractéristiques du terrain pour choisir la méthode à adopter lors de l’élaboration des levés

topographiques. La reconnaissance permet de vérifier l’existence des points d’appui sur le

terrain, de vérifier la faisabilité des observations à effectuer et de fixer l’emplacement des

sommets de la polygonale de base.

Il est à remarquer que les sommets sont implantés de manière à être visibles l’un de

l’autre et permettre d’apercevoir le maximum de points de détails.

Page 48: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

38

3. Paramétrage du GPS de poche

Le système de référence par défaut des GPS est le WGS 84. Si on veut travailler dans

un système local tel que la projection Laborde, une des solutions est le paramétrage du GPS.

On peut ainsi paramétrer le « Map Datum » et la position du format pour la projection Laborde

Madagascar.

Le GPS peut être paramétré par rapport à un point géodésique distant au plus loin 50km de la

zone. Dans notre cas, nous avons choisi le point R0, point géodésique du premier ordre qui se

trouve à Ambohibe Nord commune rural d’Ankadikely-Ilafy, de coordonnées :

XRo = 520006.790m, YRo = 801977.670m, ZRo = 1458.372m

On a donc emporté le GPS déjà calé aux points R et S1 sur le terrain, et voici les coordonnées

obtenues :

R (XR = 517428, 00m; YR = 806355, 00 m; ZR = 1255m)

S1 (XS1 = 516671, 00 m; YS1 = 806704, 00 m; ZS1 = 1250m)

La précision du GPS peut atteindre jusqu’à 2m si le paramétrage a été fait convenablement

4. Levé planimétrique et altimétrique

4.1. Matériels utilisés

Pour faire ce levé nous avons utilisé :

- 1 Station Totale Geomax Zoom 300

- 2 prismes

- 1 GPS de poche

4.2. Méthodes de levé

L’ossature du levé planimétrique utilisé est le cheminement du polygonal fermé. Un

cheminement qui revient sur son point de départ est fermé. Le but c’est d’avoir les coordonnées

et l’altitude de chaque point sur le terrain. Dans toutes les observations effectuées sur terrain,

les observations sont faites en cercles gauche sur toutes les visées avec un seul pointé sauf sur

les stations de polygonale qui a été fait en plusieurs pointés et avec les deux cercles, pour avoir

une bonne précision que ce soit pour l’angle horizontale que pour l’angle verticale. Pendant ces

mesures d’angles, la mesure de distance pour chaque point a pu se faire en même temps.

Page 49: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

39

Tableau 11: Résumé des mesures de la polygonation de base

Sommet Points

visés

Angle horizontale (gon) Angle verticale (gon) Distance en

pente

CG CD CG CD

S1 R 0,0000 199, 9990 99,6234 300.3744 833,576

S2 199.0481 399.0479 99.9134 300.0826 501,249

S.6 157.2587 357.2597 99.5842 300.4146 398,970

S2 S1 0,0000 200.0004 100.1634 299.8500 501,235

S3 191.8811 391.8791 99.9853 300.0167 429.200

S3 S2 0,0000 200.0000 100.0946 299.8946 429,205

S4 107.7818 307.7810 99.8914 300.1062 445.945

S4 S3 0,0000 199.9996 100.0186 299.9810 445.932

S5 59.9544 259.9558 100.2908 299.7200 283.398

S5 S4 0,0000 200.0005 100.0987 299.9213 283,417

S6 225.7345 25.7349 99.5361 300.4635 390.529

S6 S5 0,0000 199.9992 100.1587 299.8383 390,536

S1 172.8590 372.8608 100.3705 299.6195 398.979

4.3. Traitement des données

Après le levé, suit le traitement des données, cela commence par les calculs de la

polygonale de base et se termine par l’élaboration d’un (des) plan(s).

4.3.1. Calcul de la polygonale de base

4.3.1.1. Calcul des angles horizontaux

Les angles au sommet sont obtenus par différence des lectures, en principe la lecture à

droite moins la lecture à gauche de la station. Et on vise la partie inférieure du prisme lors de la

mesure des angles horizontaux sur terrain pour avoir plus de précision

𝐻𝑧 =𝐻𝑍𝐶𝐺+(𝐻𝑍𝐶𝐷 −200)

2 Pour HZCG >200 gon (17) [6]

𝐻𝑧 =𝐻𝑍𝐶𝐺+(𝐻𝑍𝐶𝐷 −200+400)

2 Pour HZCG < 200 gon

Avec : Hz : angle horizontale moyenne exprimé en gon

Page 50: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

40

HCG : angle horizontale en cercle gauche exprimé en gon

HCD : angle horizontale en cercle droite exprimé en gon

4.3.1.2. Calcul des angles verticaux

La compensation des angles verticaux est définie par la formule :

Vm = V CG + (400 - VCD) (18) [6]

2

Avec : Vm : angle verticale moyenne exprimé en gon

VCG : angle verticale en cercle gauche exprimé en gon

VCD : angle verticale en cercle droite exprimé en gon

4.3.1.3. Calcul des distances en pente

La distance en pente est obtenue par la formule :

𝐷𝑝𝑚 =𝐷𝑝𝐶𝐺 + 𝐷𝑝𝐶𝐷

2 (19)

Avec : Dpm : distance en pente moyenne exprimé en mètre

DpCG : distance en pente en cercle gauche

DpCD : distance en pente en cercle droite

4.3.1.4. Correction à la distance

Les distances calculées à partir des coordonnées sont des distances à la projection. Il

faut donc ramener toutes les distances en projection Laborde et appliquer les corrections

itinérantes à cette projection.

a. Correction à l’horizontale

La mesure obtenue sur terrain est toujours la distance suivant la pente, il faut ramener

cette distance à l’horizontale.

Dh=Dp sin V (20) [6]

Page 51: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

41

b. Correction au niveau zéro ou à l’ellipsoïde

La distance horizontale obtenue est une distance au niveau du chantier, il faut donc

ramener cette distance à la distance au niveau zéro.

(21) [9]

Avec R : rayon de la terre → R = 6400 km

h : altitude de moyenne → h = ZS1 = 1.250 km

c. Correction à la corde

La distance au niveau zéro D0 est une distance sur l’ellipsoïde, c’est donc une distance

courbe, il faut ramener à la distance à la corde. Cette correction est très faible.

(22) [9]

A.N si on prend D = 20 km, = 8 mm,

Puisque la correction à la corde est très petite, donc il est négligeable

d. Correction à la projection

La projection Laborde est une projection très proche de la projection Mercator Oblique

dont la rotation est de 21Grades par rapport à l’isomètre centrale et a pour origine 49 Grades

Est Paris et 21 Grade au Sud. Pour diminuer le coefficient de correction, on utilise une astuce

appelée « coefficient de réduction d’échelle (K0) ».

Par définition :

(23) [9]

Avec: 𝑫𝒑𝒓: Distance réduite à la projection

𝑫𝟎 : Distance réduite à l’ellipsoïde

𝑲𝟎 : Coefficient de réduction

Le coefficient K varie avec la distance par rapport à l’isomètre centrale, c’est - à - dire par

rapport à Neta.

η = (Xv – X0) cos 21 – (Yv – Y0) sin 21 [9]

Page 52: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

42

Avec (X0, Y0) sont les coordonnées du point M0, origine de la projection Laborde de

Madagascar.

Soit S1, le point de départ qui a pour coordonnés (516 671m; 806 704m) et M0 (400 000m ;

800 000m), On a :

η = (516 671 – 400 000) cos 21 – (806 704– 800 000) sin 21

η = 108.209 1825km

η = 108 km

D’après la table indirecte, ηS1 appartient entre 100 km et 110 km

Pour η = 100 → k = 0.9996 2362

η = 110 → k = 0.9996 4958

et ∆ = 2596

On fait l’interpolation et on a :

ηS1 – 100 = 108.209 1825– 100 = 8.209 1825km

∆=2596

10× 8.2091825

∆ = 2131

1

η= 0.9996 2362 + 0.00002131

1

η= 0.999644931

D’où : ηS1= 108.209 1825 km et k = 0.999644931

D’après la formule , on définit la distance à la projection par :

𝐃𝐩𝐫 = 𝐃𝟎 ∗ 𝐊 (24) [9]

Page 53: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

43

Tableau 12: Résultats des calculs des angles et des distances

Sommet

Points

visés Hz (gon)

Hz

compensé

(gon)

V (gon) Dp (m) Dh (m) 𝐃𝟎 (m) Dpr (m)

S1 S2 41.7890 41.7888 99.9154 501.242 501.241 501.143 500.965

S2 S3 191.8893 191.8891 99.9843 429.203 429.203 429.119 428.967

S3 S4 107.7816 107.7814 99.8926 445.839 445.838 445.751 445.593

S4 S5 59.9553 59.9551 100.2854 283.408 283.405 283.350 283.249

S5 S6 225.7349 225.7347 99.5361 390.533 390.519 390.443 390.304

S6 S1 172.8601 172.8599 100.3755 398.975 398.968 398.890 398.748

4.3.1.5. Fermeture angulaire

Pour une polygonale fermé, la fermeture angulaire est :

fa = ∑ HZCalc - HZThéorique (25) [4]

Avec : ∑ HZThéorique = (n - 2) x 200 avec n = 6 (nombre de sommet)

D’où ∑ HZThéorique = 800 gon

∑ HZCalc : somme des angles au sommet calculé

On a ∑ 𝑯𝒛𝒄𝒂𝒍𝒄 = 800.0012𝑔𝑜𝑛

Alors fa =+ 0.0012 gon

4.3.1.6. Tolérance angulaire

Elle est définie par la formule suivante

Ta (26) [4]

Avec = 20’’ (écart –type angulaire de l’appareil)

D’où Ta = 132 dmgon

Page 54: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

44

4.3.1.7. Compensation angulaire

D’après le calcul, on a Ta > fa donc fa est tolérable, on peut maintenant procéder à la

compensation angulaire. Soit Ca la compensation angulaire

Ca = - fa (27) [4]

alors 𝐶𝑎𝑖 =Ca

n=

−𝑓

n (28) [4]

𝐶𝑎𝑖 = 2

4.3.1.8. Calcul de Gisement

a. Gisement de départ

Le gisement de départ est calculé à partir des coordonnées des points R et S1 obtenues

par le GPS de poche.

Pour déterminer le gisement de départ, on utilise les formules suivantes :

Avec : ∆𝑋 = 𝑿𝑺𝟏 − 𝑿𝑹 ce qui donne ∆𝑋= −757

∆𝑌 = 𝒀𝑺𝟏 − 𝒀𝑹 cela donne ∆𝑌= 349

𝑣 = −72.4987 𝑔𝑜𝑛

Puisque ΔX < 0 et ΔY > 0 alors :

GRS1 = 400 + 𝒗 (𝒗<0)

Donc 𝑮RS1 = 327.5013 gon

b. Transmission de Gisement

Les autres gisements sont calculés à partir du gisement de départ. On utilise la formule

générale suivante :

Gjk = Gij + αj ± 200g (29) [4]

Avec αj : angle au sommet

Page 55: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

45

Tableau 13: Résultats des calculs de gisement

Sommets Points visés αj (gon) G (gon)

S1 S2 199.0480 326.5493

S6 157.2682 284.7695

S2 S3 191.8891 318.4384

S3 S4 107.7814 226.2198

S4 S5 59.9551 86.1749

S5 S6 225.7347 111.9096

S6 S1 172.8599 84.7695

4.3.1.9. Calcul des coordonnées planimétriques

Une coordonnée planimétrique est une coordonnée en plan (X et Y) d’un lieu bien

définie. Elle est calculée à partir des formules suivantes :

On a,

Xj = Xi + ΔXij

Yj = Xi + ΔYij (30) [3]

Avec :

ΔXij = Dhij. Sin Gij

ΔYij = Dhij. Cos Gij

a. Tolérance planimétrique

Elle est calculée par la formule suivante

Tp = 2,7σL√𝑛 (31) [4]

b. Fermeture planimétrique

Pour un cheminement fermé, la somme des ΔX et des ΔY doivent être égale à zéro. Pour

trouver cette fermeture, on applique les formules suivantes :

(32) [4]

Page 56: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

46

Avec 𝑓𝑥 = ∑ ∆𝑋

𝑓𝑦 = ∑ ∆𝑌

c. Compensation

D’après le calcul, 𝑓𝑝 < 𝑇𝑝, donc on fait la compensation, 𝑪𝒑 = −𝒇𝒑, puisque les côtés

ne sont pas des longueurs homogène, donc

(33) [4]

Page 57: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

47

Tableau 14: Récapitulatif des coordonnées des polygonations

Point Hz (gon) G (gon) Dproj (m) ΔX (m) ΔY (m) ΔXcomp ΔYcom X (m) Y (m)

S1 199.0480 326.5493 500.965 -458.029 +202.917 -458.024 +202.913 516 671.00 806 704.00

S2 191.8891 318.4384 428.967 -411.100 +122.512 -411.096 +122.508 516 212.98 806 906.91

S3 107.7814 226.2198 445.593 -178.377 -408.332 -178.373 -408.336 515 801.88 807 029.42

S4 59.9551 86.1749 283.249 +276.596 +61.029 +276.600 +61.025 515 623.51 806 621.08

S5 225.7347 111.9096 390.304 +383.494 -72.591 +383.498 -72.595 515 900.11 806 682.11

S6 172.8599 84.7695 398.748 +387.391 +94.489 +387.395 +94.485 516 283.61 806 609.52

S1 516 671.00 806 704.00

Σ ΔX= -0.025 Σ ΔX= +0.024

fx = -0.025 fy= +0.024

fp = 7cm

Tp = 13cm

Page 58: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

48

4.3.1.10. Calcul de l’altitude Z

La méthode utilisée pour obtenir les altitudes des points de station est le nivellement

indirect. Il permet de déterminer la dénivelée ΔZ entre le point stationné et un point visé.

Sachant l’altitude du point A, la détermination de l’altitude se traduit par la formule suivante :

ZB= ZA +ha + Dn - hp + N.A (34) [9]

Et Dn = Dp cosV (35) [9]

Avec Dp : distance en pente

V : Angle vertical

ha : hauteur d’appareil

hp : hauteur de prisme

N.A : niveau apparent

Parfois, si on est en présence des courtes distances ou des distances moins de 400m, le

fait d’éliminer ce NA est tolérable parce que sa valeur n’est que 1cm à cette distance. Sa formule

est la suivante :

𝑁. 𝐴 =𝐷2

(𝑘𝑚)

15 (36) [4]

Fermeture altimétrique

Elle est définie par

z= ∑ ΔZ (37) [4]

et doit être inférieur à la tolérance altimétrique

Tolérance en altitude

La tolérance T complet d’un cheminement altimétrique est formulée comme suit :

(38) [4]

Avec 𝑇𝑖 = 2,7𝜎√𝐷ℎ𝑖𝑗 [4]

Page 59: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

49

Avec : l’écart-type angulaire de l’appareil

𝐷ℎij: Moyenne de la distance horizontale entre deux visés réciproques.

a. Compensation altimétrique

Si T > fz, on peut procéder à la compensation des altitudes. Soit Cz la compensation à faire.

Elle est déterminée par cette formule :

Cz = -fz (39) [5]

Tableau 15: Récapitulatif de l'altitude de chaque station

Stations P.V V Dp ΔZ Cz ΔZcomp Z

S1 S2 99.9154 501.242 0.723 -0.021 0.702 1250.000

S2 S3 99.9843 429.203 0.071 -0.021 0.050 1250.702

S3 S4 99.8926 445.839 0.743 -0.021 0.722 1250.752

S4 S5 100.2854 283.408 -1.274 0.00 -1.274 1251.474

S5 S6 99.5361 390.533 2.816 -0.022 2.794 1250.200

S6 S1 100.3755 398.975 -2.994 0.00 -2.994 1252.994

Fermeture altimétrique fz= 85 mm

En voici les coordonnées de chaque station

Tableau 16: Récapitulatif des coordonnées de chaque station

Stations X Y Z

S1 516 671.00 806 704.00 1250.00

S2 516 212.98 806 906.91 1250.69

S3 515 801.88 807 029.42 1250.74

Page 60: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

50

S4 515 623.51 806 621.08 1251.46

S5 515 900.11 806 682.11 1250.20

S6 516 283.61 806 609.52 1252.99

Ces différents traitements des données nous permettent de dessiner le :

- le schéma de la polygonale de base

- le plan du terrain non aménagé

- le MNT du Terrain

- Courbe de niveau

4.3.2. Modèle Numérique du Terrain ou MNT

Un Modèle Numérique de Terrain, est une représentation de la forme brute et nue du

terrain c’est-à-dire aucune végétation et infrastructure prise en compte. C’est la représentation

en 3D de la surface du terrain étudiée. Il est créé à partir des points cotés mesurés sur le terrain.

Concernant l’Urbanisme, l’usage du M.N.T est de savoir la topographie altimétrique de la future

zone d’implantation de projets d’aménagement. Ce qui est aussi nécessaire pour : le calcul des

cubatures, la modélisation de l’écoulement de l’eau, le calcul du volume d’eau écoulé sur une

surface précise,… en résumé c’est la représentation de l’état initial du site à aménager.

La modélisation peut se faire avec le logiciel Autocad /Covadis, après avoir fait les

différents calculs fait ci-dessus et la génération des points sur COVADIS. En voici les étapes

à suivre pour la modélisation :

Il faut transformer les points en 3D à l’aide du menu :

Covadis 2D/Points topographiques/ Modifications des altitudes/ Mettre ou grader les points

3D/ Ok

Ensuite, le calcul du MNT dans le menu:

Covadis 3D/ Calcul de M.N.T/ Calcul et dessin du M.N.T

Page 61: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

51

Il est à noter que c’est à partir de ce MNT qu’on peut avoir les volumes des matériaux de

remblayage nécessaire.

4.3.3. Courbes de niveau

En effet, une courbe de niveau est une ligne qui relie entre eux les points ayant la même

valeur de cotes ou la même altitude, comptée à partir du niveau de la mer. Ils représentent la

trace de l’intersection d’un plan horizontal avec le relief du terrain, ce qui nécessite l’usage de

la notion de l'équidistance (distance verticale entre deux courbes de niveau).

Remarquons que, plus les courbes de niveaux sont rapprochées, plus la pente est raide.

Dans notre plan l’équidistance des courbes sera de 1 m.

Pour la représentation des courbes de niveau de notre zone d’étude, on a eu recours au

logiciel Covadis dont les étapes à suivre sont les suivantes :

Covadis 3D/ Courbes de niveau/ Automatiques MNT

4.3.4. Calcul de cubature

Le calcul de cubatures est un calcul d’évaluation des volumes de terres à déplacer pour

l’exécution d’un projet, ce qui est très important pour un projet d’urbanisme. Dans ce projet

nous avons besoin de savoir le volume de remblai c’est-à-dire le volume de terre nécessaire à

l’élévation d’altitude de la zone en question pour avoir une altitude approprié parce que c’est

un terrain marécageux.

Pour le calcul de cubature de notre site, nous avons utilisé le MNT puis superposé au plan

passant par le projet, qui sera de cote z = 1254.59m. Il est à noter que la cote choisie est à 1m

au-dessus de la digue compte tenue du débit de crue de la rivière imamba.

Donc, d’après le calcul on a un volume de remblai de 2 150 277m3

Page 62: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

52

Partie III : URBANISATION DE LA

ZONE

Page 63: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

53

Chapitre I : LES ZONES D’ACTIVITES EXISTANTES

Cette étude permet l’évaluation en quantité et en qualité des éléments constitutifs de

chaque zone d’activité. Parmi eux, on cite : l’espace viaire, les zones résidentielles, les zones

d’activités administratives, les zones d’activités pédagogiques, les zones d’activités

commerciales, les zones d’activités sportives, les zones d’activités culturelles et cultuelles et

les zones vertes.

1. Espace viaire

La route est praticable en toute saison. La situation concernant les infrastructures

routières est la suivante :

- Route goudronnée : 23 %, environ 5,5 km

- Route en pavée : 8,5 %, environ 2 km

- Route en terre : 68,5 % environ 16 km

Le Fokontany est desservi par 2 coopératives de transport suburbain (FAFIAVA et

KOFIFIMA) qui assurent la liaison quotidienne avec les communes rurales environnantes et la

capitale. Le service est assuré par une centaine de véhicules de 25/30 places qui travaillent de

quatre heures du matin à vingt heures.

2. Zones résidentielles

L’aspect architectural et le coloris de chaque maison ne sont pas les mêmes. Ce qui

montre une mauvaise esthétique du Fokontany.

3. Zones d’Activités Sportives et de Loisirs

Ainsi dans le fokontany Andrefantsena, plus de cinq « espace loisir » comprenant divers

terrains de jeux (1 Terrain de foot privé, 1 Terrain de basketball), piscine, salle de fête ont ouvert

leurs portes au cours des trois dernières années. La commune Sabotsy Namehana est ainsi

devenue une destination prisée des Tananariviens le week-end.

4. Zones vertes

Malgré l’existence de plusieurs infrastructures de loisirs, le Fokontany n’a aucun parc de loisirs.

5. Zones commerciales

Dans le Fokontany Andrefantsena, il y a plusieurs marchés en plein air et plusieurs

épiceries.

Page 64: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

54

6. Zones d’Activités Pédagogique et Culturelle

Pour une société en évolution, les infrastructures scolaires sont indispensables car

l’éducation est l’un des facteurs du développement humain. Voici un tableau résumant le

nombre des établissements scolaires dans le Fokontany Andrefantsena.

Tableau 17: Nombre d'établissement scolaire dans le Fokontany Andrefantsena

FOKONTANY

Etablissement Scolaire

Ecole Collège Lycée Université

Publique Privée Public Privé Public Privé Publique Privée

Andrefantsena 1 6 1 3 0 1 0 0

7. Zone d’activités sociales

A Andrefantsena, il n’y a qu’un dépôt de médicament dénommé « Hajatiana ».

8. Zone d’activités culturelles et cultuelles

Le Fokontany a deux organisations cultuelles, à savoir :

- FLM

- METM

9. Artisanat [8]

Il existe quelques activités de type artisanal éparpillé au sein du Fokontany. Il s’agit de

Broderie - Vannerie (confection de nattes, paniers, chapeaux) - Confection d’instruments de

musique (tambour à percussion, kabôsy, jambé) - Confection d’articles en boiserie (tige pour

sac, maquettes et objets de décoration).

Les produits de l’artisanat sont : la commune produit de tableaux, des articles de

vannerie et de rabanerie (natte, panier…etc.) et ceux-ci sont livrés aux principaux marchés

artisanaux de la capitale.

10. Services de sécurité

Pour une bonne sécurité et la protection de la population et de ses biens, la commune

dispose comme suit :

Page 65: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

55

Tableau 18: Services de sécurité

Responsables / Structures Disponible OUI ou NON Si OUI effectifs

Poste avancé Non

Brigade Oui 17

Commissariat Oui 40

Groupement Non

Caserne Oui 01

Moyen de déplacement Oui 03 Voitures / 01 moto

Quartiers mobiles Oui 54

Dina local Non

Police communal oui 7

(Source : Commune Sabotsy Namehana)

Page 66: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

56

Chapitre II : ZONAGE

Dans l’étude d’Avant-Projet, le zonage est la première étape qui consiste à diviser

l’espace en « Zones d’Activités », pour un quartier situé dans une section donnée, dans une

agglomération quelconque. Celui-ci indique les éléments essentiels d’aménagement, localise

les divers secteurs et les emplacements où s’appliquent les règles du POS

Dans notre cas, le nouveau Quartier à aménager est un terrain marécageux situé dans le

Fokontany d’Andrefantsena, Commune Rurale de Sabotsy Namehana. Sa superficie est

d’environ 30ha. Ainsi, le présent zonage mettra la mise en place des infrastructures manquantes

et primordiales pour le Fokontany.

Pour cela, les Zones d’Activités doivent être placées avec soin et suivant les règles de

l’art, tout en respectant le droit de l’Urbanisme. La répartition des Zones et leurs pourcentages

seront récapitulées dans le tableau ci-après :

Tableau 19 : Répartition des différentes zones d’Activités

Zones d'activités Occupation en % Surface en m2

Des voies principales d'accès 10,76 31899.90

Zones résidentielles 37,36 110731.42

Une zone d'activités administratives 2,89 8574.17

Une zone d'activités commerciales 9,65 28592.79

Une zone d'activités sportives et de loisirs 10,27 30437.41

Une zone d'activités pédagogiques 12,35 36602.38

Des espaces verts 5,56 16503.07

Une zone d’activités culturelles 2,73 8099.94

Une zone d’activités sociales 8,43 24953.32

Surface totale 100 296394.40

1. Des zones réservées aux voies d’accès :

La première chose à faire dans un projet d’aménagement d’un nouveau quartier comme

le nôtre est avant tout de tracer ses principales voies d’accès. Elles relient les différentes zones

d’activités entre elles et assurent la bonne circulation des biens et des habitants,

Page 67: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

57

Les voies d’accès sont de trois sortes : les rues principales ont une largeur de 7m, les

rues secondaires qui entourent la totalité de la zone d’étude et les autres rues, avec 6m de large,

et enfin les ruelles de 3m de large qui relient les maisons entres-elles. Toutes ces rues ont des

trottoirs de 1m de large pour la circulation des piétons et qu’elles sont éclairées par des

lampadaires solaires, sachant que la sécurité des habitants est primordiale. En effet, plus les

rues sont larges, moins les activités quotidiennes des habitants dans les zones d’activités seront

encombrées, et plus les activités surtout commerciales se développeront.

2. Des zones résidentielles :

Ces zones occuperont une grande partie dans le nouveau quartier à créer car ce sont les

lieux où habite la population. Elles ont pour rôles d’héberger les nouveaux résidents,

d’améliorer le niveau de vie familiale et d’assurer le bien – être de chaque citoyen pour que

l’ensemble de la société puisse travailler d’avantage au progrès de la Commune.

Elle sera répartie en deux(2) zones : l’une regroupe les appartements individuels

(comme les villas) et l’autre pour les habitations collectives (HLM).

Ces divers types d’habitats seront bâtis suivant les normes de constructions et doivent

satisfaire les besoins des usagers, c'est-à-dire le modèle est crédible envers les constructeurs.

3. La zone d’activités administratives :

C’est l’endroit où on trouve les différentes Autorités locales dans la Commune. Et elle

a pour rôle d’assurer la bonne relation entre les Autorités et la population. On a choisi de placer

cette zone presqu’au centre du nouveau quartier et au bord de la route car ainsi, elle sera

facilement accessible pour le public.

4. La zone d’activités commerciales :

Comme le marché marque la progression économique de la Commune, pour servir la

population dans la vie quotidienne, il se trouve proche de la zone résidentielle en évitant ainsi

toute dépense et perte de temps inutiles. Dans ce quartier existant, presque tous les points de

vente sont généralement placés au bord de la rue, cela perturbe la circulation des piétons. Alors

que le marché proposé facilite en générale la vie des habitants. L’emplacement d’une seule zone

d’activités commerciales améliore le niveau de vie de la population. Donc, son existence est

nécessaire pour satisfaire aussi bien les commerçants que les habitants.

Page 68: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

58

5. Des zones d’activités sportives et de loisirs :

Les zones d’activités sportives et de loisirs sont toujours inséparables. Elles se situent

près de l’école. Les terrains de sport sont très utiles pendant l’éducation physique et sportive,

les manifestations scolaires comme la journée des écoles, etc. Et c’est pour éviter le

déplacement long des élèves au cours des activités sportives.

La salle de spectacle sera utilisée durant les journées récréatives ou les fêtes scolaires

ou d’autres cérémonies. L’inexistence de centre de loisirs étant l’une des causes des actes de

banditisme et surtout de la délinquance juvénile, alors la création de cette zone d’activités

orientera les adolescents vers la bonne voie et améliorera leur éducation.

6. Zone d’activités sociales

Il faudra que la zone sanitaire soit installée dans un endroit tranquille, pour éviter les

perturbations. Le Centre de Santé de Base est réservé aux habitants du Fokontany. Et il permet

aussi d’assurer surtout les soins primaires (la santé maternelle, infantile, etc.). La création de la

zone a pour but d’éduquer la masse populaire et de la maintenir en bonne santé.

La zone d’activités cultuelles est située à côté de la zone d’activités sanitaires. Les lieux

de culte permettent aux habitants de se former et de développer les facultés intellectuelles et

morales.

7. Une zone d’activités pédagogiques :

Actuellement, les bâtiments construits pour les institutions ne respectent pas les normes

et les droits de l’enfant, alors que l’éducation est un facteur déterminant conditionnant le

développement humain et assure l’avenir du pays.

La création de nouveau quartier devrait résoudre rapidement de nombreux problèmes à

propos de l’enseignement, en améliorant le taux de scolarisation. L’école se trouve relativement

loin du marché pour éviter l’insécurité des élèves et les différentes perturbations (vacarmes et

autres tapages...). L’existence de ces zones permet l’acquisition des différents niveaux

d’éducation, des connaissances et méthodes d’approches face à un problème posé, d’une

certaine maturité et d’obtention des diplômes pour la vie active, outre l’éveil d’un certain

nombre de capacités physiques, intellectuelles et morales. On décide alors d’occuper quelques

espaces pour construire des établissements scolaires dans le nouveau quartier.

Page 69: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

59

8. Des espaces verts :

L’introduction de cet espace a été vraiment privilégiée car le Fokontany n’en possède

pas. La verdure en général et les arbres en particulier nous offrent un cadre somptueux et nous

procurent de l’air pur, de l’ombrage, de la fraîcheur et est indispensable à la santé. Elle a pour

but d’atténuer la pollution, d’embellir et rendre verdoyant le quartier ; sans oublier la

sensibilisation de la population à aimer la nature. Elle est placée sur les bords de la route pour

les raison qu’on vient de citer. De plus ce sera un endroit pour les oiseaux qui y trouvent

alimentation et lieu de nidification et les insectes bénéfiques qui y viennent pour se nourrir et

les arbres deviennent un lieu pour leur reproduction.

9. Une zone d’activités culturelles :

L’existence d’un centre culturel est importante dans la vie quotidienne de la population

pour que cette dernière puisse se développer au point de vue socio-culturel. Cette zone est

placée juste à côté de la zone d’activités pédagogiques.

Elle se divise en trois parties dont : une bibliothèque publique, une bibliothèque

numérique et une grande salle d’exposition.

Voici le plan de zonage de la zone d’étude :

Page 70: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

60

Chapitre III : PLAN DE DETAIL

Le PUDé est fondé sur l’idée suivante : la construction de différents équipements

urbains est projetée sur des îlots appelés « zones », dont la surface totale est de 296394.40 m2.

Comme son nom l’indique, ce plan conformément au plan de zonage évoquera les petits détails.

On y trouve alors la spécificité de chaque zone d’activités et le tracé des espaces viaires.

Essayons alors de détailler une à une les zones d’activités à créer dans ce nouveau quartier.

1. Les zones d’activités résidentielles

D’après le tableau de répartition des zones d’activités établi ci-dessus, ces zones

résidentielles occuperont 37.36% de la superficie totale du nouveau quartier, soit 110731.42

m2. Les zones résidentielles sont de deux types : les maisons individuelles ou Villas d’une part

et les logements collectifs appelés aussi HLM d’autre part.

1.1. Habitations individuelles

Les habitations individuelles sont destinées pour une famille de trois à six personnes en

moyenne. Ses formes et ses orientations sont totalement identiques et chacun est servi par des

accès privés et possède aussi des jardins. Ce type de maison est composé d’une salle de séjour,

salle à manger, cuisine, chambres à coucher, toilettes avec salle d’eau, et d’un garage ; les

maisons sont construites en respectant les normes et assurant le confort des usagers et des

multiples choix offerts.

En tout, on peut donc compter quarante-deux logements individuels dans le nouveau quartier

que l’on va aménager.

1.2. Logements collectifs

Les logements collectifs appelés aussi HLM sont des bâtiments à plusieurs étages avec

de nombreux appartements par étage dont les plans sont identiques et /ou différents selon les

catégories, donc, selon le confort voulu. Les loyers de ces immeubles sont abordables (d’où

leurs noms), et ils sont attribués à des personnes de revenus modestes. Dans un projet

d’aménagement comme le nôtre, ces types d’habitations présentent plusieurs avantages car non

seulement ils économisent beaucoup d’espaces, mais aussi, ils peuvent accueillir beaucoup de

nouveaux résidents.

Page 71: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

61

Dans notre nouveau quartier, les HLM sont de deux types : celles qui sont au Nord-Est

et celles qui se trouvent au Nord-Ouest.

Parlons des HLM au Nord-Est de la zone. Elles sont de deux sortes séparées par un grand

Parking qui peut contenir quarante voitures. A gauche, ce sont des bâtiments à trois étages et à

droite, ce sont des immeubles à deux étages. Chaque étage comporte six appartements dont

quatre pour les résidents à famille nombreuse et les restes des studios pour les célibataires.

Concernant les types d’HLM au Nord-Ouest, elle comporte quatre étages et un Rez de Chaussée

dont il y a d’accès pour les voitures, du garage et deux halls d’entrées .Chaque étage comporte

trois appartements dont deux pour les résidents et le reste est destiné pour des studios, les

célibataires ou les nouveaux mariés.

Les caractéristiques communes de ces immeubles sont les suivantes : un escalier pour chaque

bâtiment pour monter d’un étage à un autre. Chaque appartement comporte une salle de séjour,

une cuisine, un balcon, une salle d’eau et des chambres à coucher.

Des espaces gazonnés avec quelques arbres isolés entourent ces immeubles, à la fois pour

embellir la vue d’ensemble et purifier l’air en même temps ; Des bacs à ordures sont aussi

répartis dans ces zones d’habitations pour stocker les ordures ménagères des nouveaux

résidents.

Pour une raison d’ordre préétablie et de beauté du nouveau quartier, nous proposons que chaque

logement (individuel ou collectif) acheté par les futurs résidents ne doivent être modifié en

aucun cas, ni en forme, ni en hauteur.

2. La zone d’activités administratives

La zone d’activités administratives est placée presqu’au centre de la zone d’étude. Elle

représente 2,89% de la zone soit 8574.17 m2.

Un grand bâtiment à un étage sera implanté en ce lieu avec un Parking qui peut contenir trente

voitures, à l’extérieur, pour accueillir les véhicules du personnel administratif et des visiteurs.

Au Rez-de-chaussée se trouve une salle d’accueil, une grande salle d’attente, les salles de

réunion et de formation. Quant à l’étage, on propose d’installer les différents bureaux comme

celui de la Mairie avec ses différents services, celui du Chef Fokontany, celui du Guichet

Foncier, un bureau du Commissariat de Police.

Page 72: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

62

Les toilettes pour le personnel et le public sont à l’extérieur du bâtiment. La façade principale

présente deux escaliers extérieurs pour accéder à l’étage.

3. La zone d’activités commerciales

Cette nouvelle place du marché de la Commune Rurale de Sabotsy Namehana se situe

au Nord – Est du nouveau quartier et occupe 9.65% de la zone, c’est-à-dire 28592.79 m2.

Deux accès possibles existent si on veut aller dans cette zone, l’entrée de l’Ouest et celle de

l’Est. Les Parkings sont situés à l ‘Ouest du marché, que ce soit ceux des commerçants et des

clients, que ce soit ceux des camions. De nombreux petits bacs à ordures sont répartis dans tout

le marché pour préserver la propreté de la zone, mais deux bennes à ordures placés un peu plus

au Sud servent à stocker les ordures venant des petits bacs. Les toilettes pour le public et les

commerçants, sont aussi présents pour garantir la santé et l’hygiène de tout le monde. Deux

Bornes Fontaines sont placées dans l’enceinte du marché pour l’approvisionner en eau potable.

Pour la place du marché proprement dit, on observe : sept Pavillons Grossistes de 32x16 m

chacun, quatorze Pavillons Détaillants de 8 x 16m chacun, les quatorze Pavillons de 12m2

restantes sont pour les boucheries, les poissonneries, les marchandises générales, les

quincailleries, les volailles, les friperies et les gargotes.

Un bureau pour les responsables du marché et des agents de sécurité est placé à côté de l’entrée

Ouest. Le poste du gardien des Parkings quant à lui se situe juste à l’entrée du Parking.

4. Des zones d’activités sportives et de loisirs

Pour la zone d’activités sportives, elle s’étend jusqu’à 30437.41 m2 soit le 10.27% de

la totalité du site. Elle se trouve dans la partie Est du site, l’emplacement est près de l’école

pour éviter le déplacement trop loin pour les étudiants. On y trouve :

Un terrain de football entouré d’une piste composée de six couloirs, et du gradin de part

et d’autre. Les vestiaires seront installés au-dessous du gradin ;

Un terrain mixte pour le basket-ball et le volley-ball ;

Un terrain de tennis ;

Pour le centre des loisirs, un auditorium qui peut comporter 800 personnes avec un espace pour

technique, une scène pour les spectacles, théâtre ou concert et une coulisse sera implanté.

Page 73: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

63

On y trouve des parkings, des arbres isoles et de voies d’accès suffisants. Cette zone n’est pas

destinée seulement pour les particuliers ou les clubs, mais aussi pour les écoliers, pour un lieu

d’éducation physique, d’entrainement et de rencontre sportive. Elle constitue un centre de

distraction, de détente et d’autres activités de manifestation.

5. Une zone d'activités pédagogiques

Un Lycée et un CEG en respectant les normes sur l’éducation seront construites dans

le nouveau quartier et constitue 12.35% de la zone d’étude, soit 36602.38 m2.

Pour le Lycée, ce sera un bâtiment avec un étage pour économiser l’espace. Chaque

étage comporte alors douze salles de classes et des toilettes pour les élèves. Il y a aussi

un autre bâtiment qui est destiné pour le bureau de direction et les surveillances, une

salle de professeurs, de cantine scolaire et buvette, et de la bibliothèque.

Pour le CEG, deux bâtiments en forme de E qui contiennent chacune vingt-quatre

salles de classes et des toilettes. Chaque niveau contient trois salles de classes en

parallèle. Un bâtiment est considéré pour le bureau de direction et des surveillants, une

salle des professeurs, de cantine scolaire et buvette, de bibliothèque, de la salle

d’informatique et la salle de laboratoire.

6. Une zone d’activités culturelles

Elle se situe entre la zone d’activités pédagogiques et la zone d’activités

administrative. Elle possède une superficie de 8099.94 m2 soit 2,73% de la superficie totale du

nouveau quartier.

On y trouve un bâtiment composé d’une bibliothèque publique afin que les élèves

puissent faire des lectures sur place ou emprunter des livres chez eux. Et aussi une

bibliothèque numérique car actuellement, nous sommes dans l’ère de la mondialisation, et des

technologies modernes, alors nous avons jugé nécessaire de créer cet endroit. A la différence

de la bibliothèque publique, celle-ci permet de se documenter numériquement. Puis, une Salle

d’exposition dédiée aux artistes et artisans locaux pour que ces derniers puissent exposer leurs

œuvres : les peintres, les sculpteurs, …

A l’extérieur sont installés deux Parkings pour les véhicules à deux roues et des espaces

gazonnés avec des fleurs et des arbustes isolés entourent le bâtiment.

Page 74: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

64

7. Zone d’activités sociales

Dans le quartier existant, l’insuffisance de Centre de Santé de Base pose un grand

problème pour les habitants. On propose alors d’implanter un dispensaire multiservice pour la

santé et l’hygiène publiques. Cependant, des efforts d’amélioration des équipements et

d’accueil devront être accomplis. Les zones à créer possèdent :

Une église qui peut contenir 600 personnes équipé d’un parking.

Un bâtiment en forme de croix. On a une entrée publique, un hall, une salle d’attente, le

cabinet dentaire, de soins primaires, d’une pharmacie (salle de stockage des

médicaments, laboratoire d’expérimentation, bureau, toilettes, chambre froide,

livraison, réception, caisse et vestiaire), une salle de soins, maternité pour mère et enfant

et les toilettes.

Des zones vertes avec arbres, des accès autour de la zone.

Un parking comportant 50 voitures et un poste de garde d’entrée et de sortie.

La construction d’établissement hospitalier permet d’assurer les soins primaires, la santé

maternelle et infantile

8. Des espaces verts

A l’Ouest de la ville se trouve un espace en forme d’un hexagone régulier.

Presque dans toutes les zones on projette des espaces verts. Constitués par des arbres

isolés, des jardins et des gazons.

9. Les zones réservées aux voies d’accès

Comme nous l’avons déjà dit auparavant dans la partie du Zonage, ces zones sont de

trois types : les rues principales, les rues secondaires et les ruelles. Les deux premiers types sont

en chaussées revêtues avec des trottoirs de 1m de large pour la circulation des habitants, et la

dernière catégorie est en pavés car elle est plus petite.

Le long de ces voies, on plantera des arbres et arbustes afin d’égayer le paysage.

Le plan N°8 de la page suivante montre le Plan d’Urbanisme de détails de la zone d’étude.

Page 75: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

65

Chapitre IV : ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL

Les documents d'urbanisme et tous les grands projets (ou projet de grandes envergures)

susceptibles d'affecter l'environnement doivent faire l'objet d'une EIE.

1. Définitions

On définit l’étude d’impact environnemental (EIE) comme étant l’examen systématique

en vue de déterminer si un projet a ou n’a pas une incidence défavorable sur l’environnement.

En effet, l'étude d'impact est un instrument de planification qui prend en compte

l'ensemble des facteurs environnementaux relatifs aux différentes activités du projet tout en se

concentrant sur les éléments significatifs, qui considère les intérêts et les attentes des parties

prenantes en vue d'éclairer les choix et les prises de décision.

Dans la pratique, l’EIE évalue les effets négatifs et positifs des projets sur

l’environnement, puis propose des mesures d’atténuation et d’optimisation à mettre en œuvre

afin de faciliter l’insertion du dit projet dans son environnement [19]

2. Caractéristiques

L'EIE est un instrument relatif à la gestion de l’environnement pour assurer une

meilleure planification du développement par l’intégration des considérations

environnementales aux projets et programmes de développement et une meilleure utilisation

des ressources et du territoire .Elle vise la prise en compte des préoccupations

environnementales dans toutes les phases de réalisation des projets depuis leur conception

jusqu’à leur réalisation, incluant leur mise en place et l’exploitation des installations. Elle aide

le promoteur à concevoir un projet plus respectueux de l’environnement et compatible avec les

spécificités de son milieu d’implantation, sans remettre en cause sa faisabilité technique et

économique.

L’EIE permet de prendre en compte l’ensemble des composantes des milieux

biophysique et humain susceptibles d’être affectés par un projet. Elle permet d’identifier les

composantes environnementales qui subiront un impact important, d’identifier et caractériser

les impacts potentiels écologiques et sociaux, positifs et négatifs du projet, de définir les

mesures d’atténuation et/ou de compensation pour les impacts négatifs du projet en fonction de

leur importance, ainsi que de proposer des mesures afin d’améliorer et permettre de profiter au

maximum des impacts positifs du projet.

Page 76: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

66

En plus, l’EIE doit permettre de développer d’autres alternatives ou variantes du projet

dans le but de sélectionner les alternatives les moins dommageables pour l’environnement et

qui s’insèrent le mieux dans l’environnement du projet. L’objectif est donc de choisir une

variante qui répond le mieux aux objectifs du projet, tout en étant acceptable par les différentes

parties concernées. A cet égard, l’EIE prend en considération l’avis de toutes les parties

prenantes au projet dans le processus de la participation du public énoncé par les différents

textes en vigueur en la matière.

3. Importance

L’Etude d’Impact Environnemental consiste à évaluer et proposer des variantes

concernant les possibilités, les capacités, les fonctions des ressources des systèmes naturels et

les systèmes humains afin de faciliter la planification du développement et la prise de décision

générale, ainsi qu’à prévoir et à gérer les impacts négatifs et les conséquences des propositions

d’aménagement en particulier. L'Etude d'Impact Environnemental et Social est l'élément clé au

niveau du projet. Elle est l’examen systématique des facteurs environnementaux au niveau de

l’élaboration des projets et de la prise de décision. Elle s’effectue avant toute prise de décision

ou d’engagement important dans un projet. Son principal objectif est de fournir aux décideurs

un rapport préalable sur les implications des diverses modalités d’exécution des activités

envisagées du projet pour leur permettre d’en tenir compte et de modifier éventuellement la

conception finale.

4. Analyse des impacts sur le projet

Cette partie porte sur l’identification et l’évaluation des impacts potentiels du projet sur

l’environnement. Elle vise à proposer les mesures d’atténuation, de compensation ou de

prévention des impacts négatifs sur l’environnement et à proposer des mesures adéquates aux

impacts négatifs. L’identification des impacts se base sur des faits appréhendés alors que leur

évaluation comporte un jugement de valeur. En se basant sur la valorisation des composantes

du milieu et les normes en vigueur, cette évaluation peut non seulement aider à établir des seuils

d’émissions polluantes ou des niveaux de rejets dans l’environnement, mais également

permettre de déterminer les mesures d’atténuation des impacts importants ou les besoins en

matière de surveillance et de suivi des impacts indéterminés.

Page 77: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

67

4.1. Description de l’état initial

La description de l’état initial de l’environnement est essentielle à l'analyse

environnementale pour obtenir une connaissance adéquate des composantes du milieu

d’insertion du projet. Cette section de l'étude d'impact comprend la délimitation d'une zone

d'étude et la description des composantes des milieux biophysique, socio-économique et

humain pertinentes au projet, telles qu’elles sont avant l’implantation du projet.

Elle permettra :

- d’avoir un aperçu de la situation initiale de la zone d’étude sur le plan écologique, socio-

économique et culturel ;

- d’identifier à l’intérieur de la zone d’étude les composantes susceptibles d’être touchées par

le projet sur l’Environnement (EIE) ;

- de mieux saisir les interactions entre les composantes du milieu physique et celles des milieux

biologique et humain ;

- de mieux comprendre la dynamique des écosystèmes qui seront influencés par le projet ;

- de déterminer les potentiels aussi bien écologiques qu’économiques des composantes, afin de

pouvoir exprimer les tendances observées en termes de leur intégrité et de cerner tous les effets

directs ou indirects du projet ;

- de déterminer la situation de référence à partir de laquelle les effets du projet seront appréciés

sur toutes les composantes de l’environnement à l’issu de sa réalisation.

4.2. Identification des impacts potentiels du projet

L’identification des impacts se fait par confrontation des composantes du milieu

récepteur aux activités de chaque phase du projet. Ceci est généralement fait dans une matrice

dans laquelle pour chacune des interrelations entre les activités du projet et les composantes

pertinentes du milieu, tous les impacts probables négatifs ou positifs sont identifiés. Ces impacts

sont identifiés sur chaque composante du milieu physique, puis du milieu biologique et du

milieu humain.

Il est alors possible de décrire les sources d’impact directes du projet sur le sol, l’air et

l’eau, d’en déduire les impacts sur les milieux biologique et humain découlant des modifications

appréhendées sur le milieu physique.

Page 78: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

68

4.3. Evaluation des impacts

Cette étape porte sur l’évaluation des impacts dans le but de déterminer si les impacts

potentiels identifiés sont suffisamment significatifs pour justifier l’application des mesures

d’atténuation, de surveillance et de suivi. L’évaluation se réalise en prenant en compte des

critères les plus objectifs possibles qui conduiront à déterminer l’importance des impacts.

L'évaluation de l'importance d'un impact dépend d’abord de la composante affectée,

c’est-à-dire de sa valeur intrinsèque pour l’écosystème (sensibilité, unicité, rareté, réversibilité),

de même que des valeurs sociales, culturelles, économiques et esthétiques attribuées à ces

composantes par la population. Ainsi, plus une composante de l'écosystème est valorisée par la

population, plus l'impact sur cette composante risque d'être important. Les préoccupations

fondamentales de la population, notamment lorsque des éléments du projet constituent un

danger pour la santé, la sécurité ou présentent une menace pour les sites historiques et

archéologiques, influencent également cette évaluation. L'évaluation de l'importance d'un

impact dépend aussi de l’intensité du changement subi par les composantes environnementales

affectées. Ainsi, plus un impact est étendu, fréquent, durable ou intense, plus il sera important.

L'étude présente un outil de contrôle pour mettre en relation les activités du projet et la

présence des ouvrages avec les composantes du milieu. Il peut s'agir de tableaux synoptiques,

de grille d’évaluation, de listes de vérification ou de fiches d'impact.

Des critères tels que ceux présentés ci-dessous peuvent aider à évaluer l’importance des impacts

potentiels :

- la nature de l’impact qui peut être positif ou négatif ;

- l’intensité ou l’ampleur de l’impact relatif au degré de perturbation du milieu, de la

sensibilité, de la vulnérabilité, de l’unicité ou de la rareté de la composante affectée ;

- l’étendue ou la portée de l'impact liée à la dimension spatiale telle que la longueur ou

la superficie affectée;

- la durée de l'impact : aspect temporel ;

- la réversibilité de l’impact indiquant son caractère réversible ou irréversible ;

- la fréquence de l'impact et la probabilité que l’impact se produise : caractère

intermittent, Occasionnel;

Page 79: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

69

- la valeur de la composante pour les concernés (population potentiellement affectée) ;

- les risques pour la santé, la sécurité et le bien-être de la population ;

- l’effet d'entraînement : lien entre la composante affectée et d'autres composantes

Tableau 20: Evaluation des impacts du projet

Milieu

physique Etat initial Projet

Impacts

Négatifs Positifs

SOL

Présence d’un sol

-Argilo-limoneux ;

-En faible pente ;

-Constitué des

rizières.

Travaux

-Terrassement ;

-Création des

zones d’activités

et voiries.

-Pollution du sol par

fuite d’huile usagée

par les engins ;

-Détérioration du sol

par les remblais/

déblais ;

- Tassement des sols.

-Nouvelle

occupation du sol ;

-Amélioration du

Réseau

d’assainissement

de la zone.

EAU

-Passage de la

Rivière Imamba au

Sud du Site.

-Assainissement

de la zone ;

-Création d’une

nouvelle station

d’épuration.

-Pollution des eaux

par des déchets non

gérés ;

- Modification locale

des modes

d’écoulement des

eaux pluviales par

tassement du sol ;

-Le déversement de

polluants dans les

eaux superficielles et

souterraines ;

-L’introduction ou

l’injection de

substances dans le sol.

-Curetage des eaux

usées avant

évacuation dans le

canal ;

-Amélioration de la

qualité des eaux

usées après

traitement

Population

environnante

-Occupation du sol

par la culture du

riz ;

-Site inondable et

insalubre.

-Création d’une

nouvelle Ville et

d’un CB.

-Modification /

changement des

activités ;

-Embellissement

du quartier ;

-Amélioration des

conditions de vie.

AIR Air plus ou moins

frais.

-Terrassement et

construction

d’infrastructures.

-Pollution de l’air. -Pas d’impact

5. Les mesures d’atténuation

Il est question dans ce paragraphe de présenter les actions ou les mesures appropriées à

mettre en œuvre pour prévenir, réduire ou supprimer les impacts négatifs, ou bien pour accroître

les bénéfices des impacts positifs sur l’environnement. Ces mesures d’atténuation des impacts

Page 80: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

70

potentiels négatifs peuvent être selon le cas proposées par phase d’activité, par source

d’impacts, par action ou activité qui a une incidence négative sur une ou plusieurs composantes

de l’environnement. L’étude devra préciser pour chacun de ces impacts les actions, ouvrages,

dispositifs ou correctifs prévus aux différentes phases du projet.

A défaut de pouvoir réduire ou supprimer les impacts négatifs par les mesures

d’atténuation, l’étude doit proposer des mesures de compensation pour le milieu biotique et

pour les citoyens et les communautés touchées comme par exemple le dédommagement des

personnes expropriées ou des biens mis en cause par la réalisation du projet. Selon l’ampleur

des compensations, elles peuvent faire l’objet d’un plan spécifique qui fait partie intégrante du

plan de gestion environnemental. Alors, les mesures d’atténuation et de compensation peuvent

être générales ou spécifiques et seront destinées à atténuer les effets négatifs d’un projet pris

dans son ensemble. Les mesures spécifiques viseront l’atténuation des impacts négatifs sur une

composante de l’environnement en particulier.

5.1. Phase préparatoire

Tableau 21: Mesures d’atténuation dans la phase préparatoire

Source d’impact Milieu affecté Nature de l’impact

Mesure d’atténuation Positif Négatif

Installation du

chantier

Sol -Nouvelle

occupation du sol.

- Pollution du sol

par la mauvaise

gestion des

déchets.

- Collecter, stocker les

déchets dangereux dans

une cuve étanche, puis

les faire traiter.

Population

riveraine

(humaine)

-Pas d’impact. -Perturbation de

la circulation ;

- Installer des panneaux

de signalisation ;

- Eviter l’excès de

vitesse.

Transport des

équipements et

des matériaux de

construction

Air -Création

d’emplois.

-Pollution de l’air

par les gaz

d’échappement.

- Utiliser des engins et

véhicules de bonne

qualité respectant les

normes ;

- Limiter la vitesse de

circulation des engins.

Page 81: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

71

5.2. Phase de construction

Tableau 22: Mesures d’atténuation dans la phase de construction

Source d’impact Milieu affecté Nature de l’impact

Mesure d’atténuation Positif Négatif

Déplacement des

engins

Personnel

(humain) et

riverains.

- Création

d'emplois.

- Nuisance sonore ;

- Risque

d’accidents de

travail du

personnel.

- Porter des EPI ou

(Equipements de

Protection Individuelle :

Casques antibruit,

bouchons à oreilles,…)

pendant les heures de

travail ;

-Former le personnel

pour le fonctionnement

des différents engins ;

-Disposer un plan de

sécurité d’intervention

rapide.

Entretien des

engins Sol

-Réduction de la

pollution de

l’air.

-Pollution du sol

par déversement et

fuites des

hydrocarbures.

-Collecter et stocker des

huiles usagées dans une

cuve étanche.

Mauvaise gestion

des déchets (huiles

et eaux usées,

graisses, torchons

souillés)

Sol -Pas d’impact -Pollution du sol.

- Stocker les déchets

dangereux puis leur

évacuation ou

enlèvement régulier

- Disposer d’un plan de

gestion des dits déchets.

Eau -Pas d’impact -Pollution de l’eau

de la rivière.

- Purifier des eaux usées

avant évacuation.

Fuites

d’hydrocarbures et

d'huiles provenant

des moteurs, des

engins de chantier.

Eau -Pas d’impact

-Contamination des

espèces

faunistiques de la

rivière

Page 82: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

72

Source d’impact Milieu affecté Nature de l’impact

Mesure d’atténuation Positif Négatif

Travaux de

terrassement

Air -Pas d’impact

-Pollution de l’air

par les gaz

d’échappement.

-Emission de

poussière

- Entretenir

régulièrement les

engins ;

- Limiter la vitesse de

circulation des engins ;

-Installer des filtres de

fumée au niveau des

pots d’échappements

des engins ;

- Arroser régulièrement

la zone avec suivi.

-Protection par bâche

des transports de

matériaux légers (terre)

en cas de vent.

Sol -Evolution des

valeurs foncières.

-Détérioration du

sol par tassement.

-Remise en forme du

sol.

Travaux de

construction

Eau -Pas d’impact

-Pollution de la

rivière

- Pollution de la

nappe phréatique

par divers

polluants

(adjuvants des

ciments,

hydrocarbures).

-Mettre en place un

système de balisage.

Habitants et

population

riveraine

-Amélioration du

niveau de vie des

habitants (santé,

sécurité,…)

-Offre d’emploi.

-Multiplication de

logement.

- Existence des

habitats modernes

et conformes aux

normes et règles

de construction

-Perturbation de

la circulation.

- Installer des panneaux

de signalisation ;

- Limiter la vitesse des

véhicules.

Page 83: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

73

5.3. Phase d’exploitation

Tableau 23: Mesures d’atténuation dans la phase d’exploitation.

Source d’impact Milieu affecté Nature de l’impact

Mesure d’atténuation Positif Négatif

Mauvaise

habitude de la

population

environnante.

-Habitant et

population

environnante.

-Pas d’impact.

- Destruction

rapide des

infrastructures,

actes de

vandalisme et

vols ;

-Retour de la zone

dans l’insalubrité.

- Mise en place des

règles pour une

durabilité des

infrastructures ;

-Entretien périodique de

la zone chargé par un

personnel ;

-Sensibilisation des

riverains au sujet du

respect de

l’environnement en

général et des

infrastructures en

particulier ;

-Prise de mesures de

contrôle, recours et

éventuelles sanctions.

Page 84: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

74

Chapitre V : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET

Dans ce présent mémoire, on ne tiendra compte que des charges portant sur les travaux

topographiques ainsi que les traitements de ces données.

Tableau 24: Coût estimatif des travaux

RESSOURCES HUMAINES

Désignation Quantité Prix Unitaire

(Ar) Durée (jours)

Montant

(Ar)

Ingénieur Topographe 1 40 000 5 200 000

Ingénieur Hydraulicien 1 40 000 5 200 000

Opérateur 1 30 000 5 150 000

Secrétaire de saisie 1 15 000 5 75 000

Dessinateur 1 25 000 5 125 000

Croquiseur 1 20 000 5 100 000

Porteurs de prisme 2 10 000 5 50 000

Total 900 000

MATERIELS

Station totale et accessoires 1 250 000 5 1 250 000

GPS de poche 1 25 000 2 50 000

Ordinateurs 2 20 000 5 100 000

Total 1 400 000

AUTRES

Orthophoto 20 45 000 5 225 000

BD 100 1 15 000 15 000

Déplacement U 150 000 150 000

Reconnaissance U 400000 400 000

Ets des plans topographiques U 2500000 2 500 000

Charges indirect U 50000 500 000

Total 3 790 000

TOTAL 6 090 000

Arrêter le présent devis à la somme de SIX MILLIONS ZERO QUATRE-VINGT

DIX MILLE ARIARY (6 090 000 Ar).

Page 85: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

75

CONCLUSION

Le contexte actuel sur l’urbanisation de la ville d’Antananarivo se manifeste par

l’étalement des zones urbaines au niveau des zones périphériques immédiates par remblayage

des rizières sans tenir compte des mesures techniques, administratives, économiques et sociales

visant un développement harmonieux de la ville. Ce phénomène est dû à la non disponibilité de

terrains à bâtir alors que les besoins ne cessent d’augmenter : cas des zones situées aux alentours

du By Pass, du côté d’Andohatapenaka et d’Ampitatafika.

Le présent mémoire a pour objectif de créer de nouveaux quartiers résidentiels pour

éviter l’urbanisation sauvage et le manque de logements. On essaie de donner aux nouveaux

résidents et aux riverains l’opportunité de se développer et de s’épanouir au point de vue

culturel, pédagogique et de loisir en utilisant des méthodes modernes et appropriées.

Actuellement, l’orthophotographie numérique est la technique la plus utilisée dans le

repérage de terrains, d’une zone à étudier, d’un quartier et même d’un bâtiment. Avec sa haute

précision elle présente de nombreux avantages sur la collecte de données nécessaires à la

réalisation d’un projet d’urbanisme. Ainsi, cet ouvrage pourrait servir de document de travail

aux techniciens, étudiants, spécialistes dans le domaine de la topographie, l’aménagement,

l’urbanisme et l’architecture.

L’installation de ce nouveau quartier pourrait déclencher l’urbanisation de la partie Nord de la

capitale et apportera non seulement une solution aux problèmes de surpopulation

d’Antananarivo mais aussi une relance du développement socio-économique et culturel de la

Commune Rurale de Sabotsy Namehana.

Page 86: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

A

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIE

[1] Pierre MERLIN : « Dictionnaire de l’urbanisme et de l’Aménagement », PUS,

Deuxième édition, 1988 ;

[2] Assises Nationales de l’Urbanisme, République Algérienne démocratique populaire : «

Projet de Glossaire de l’Urbanisme », Juin 2014, 38 pages ;

[3] DURET Louis, Estimation des débits de crues à MADAGASCAR Université de

MADAGASCAR, 134 pages, 1976

[4] ''Topographie et Topométrie moderne'', Tome1: 2 éditions

[5] André Houssein : « Technologie de Topographie », édition 1985, 211 pages.

[6] DUQUETTER : « Topographie Générale », édition 1979, 125 pages.

[7] SOMEAH Conseil- Etude de l’évacuation de crue de la partie aval de la plaine

d’Antananarivo

[8] Monographie de la Commune Rurale de Sabotsy Namehana ; Année 2016

[9] ANDRIANAHARISON M.F.N ''Tout sur la projection Laborde et l'utilisation du GPS

à Madagascar'' Mémoire de fin d'étude, Mention IGAT.2007.

[10] RAHARINIRINA HANITRINIAINA Hoareau Marie Lisse : « Projet d’aménagement

d’une parcelle Anosizato ouest a l’’aide de l’orthophotographie ». Mémoire de fin d’études en

vue d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre Topographe. Promotion 2007.

[11] BEVAHINY Jean Bosco : « Etude technique de l’écoulement d’un tronçon de la rivière

mamba en vue de son aménagement a la traversée des zones inondables de Sabotsy Namehana

à Belanitra ». Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre

Topographe. Promotion 2012.

[12] RAZAFIMAHATRATRA Raïssa Carina : « Proposition d’urbanisation d’un nouveau

quartier pres du By pass dans la Commune Rurale d’Ambohijanaka ». Mémoire de fin d’études

en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre Topographe. Promotion 2014.

[13] RANDRIATSOHARANA Lucien Judicaël : « Aménagement d‘une zone à urbaniser

située dans le fokontany Ankazotoho Anosimahavelona, commune urbaine d’Antananarivo ».

Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre Topographe.

Promotion 2012.

[14] RANDRIANARIVELO Soloriantsoa Emmanuel : « Projet d’aménagement d'une zone

inondable en nouveau quartier cas du fokontany Ampefiloha Ambodirano ». Mémoire de fin

d’études en vue d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre Topographe. Promotion 2012.

[15] RAJERISON Holiniaina Marrtina – les facteurs à l’ origine de la dynamique foncière

agricole en zone périurbaine, Mémoire de fin d’études en vue d’obtention du diplôme

d’ingénieur Agronome Promotion 2010.

Page 87: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

B

[16] RASOLONIAINA Miora Fanantenana « projet d’urbanisation d’une zone située dans le

fokontany de Mangatany, commune urbaine d’Arivonimamo". Mémoire de fin d’études en vue

d’obtention du diplôme d’ingénieur géomètre Topographe. Promotion 2013

[17] RANDRIAMAHALEO Rinasoa – « L’extension de la commune rurale de Sabotsy

Namehana ». Mémoire de fin d’études en vue d’obtention de Maitrise en Geographie, 2009.

[18] RANDRIAMBOLOLONA Nalisoa Tsilavo – « l’extension et son impact dans

l’agglomération d’Antananarivo, cas de la Commune Rurale ankadikely ilafy », Mémoire de

fin d’études en vue d’obtention de Maitrise en Geographie, 2006

[19] Ministère de l’environnement et de la protection de la nature, « Guide de réalisation et

d’évaluation des Etudes d’impact environnemental Au Cameroun », rainbow environment

consult, Octobre 2008, 186 pages.

[20] Rapport final Etude d’impact environnemental et social des Investissements du PGIRE

II (Projet de Gestion des Ressources en Eaux et de Développement des Usagers Multiples du

Bassin du fleuve Sénégal).

[21] Directive générale pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental à

Madagascar par le Ministère de l’Environnement et l’Office National pour l’Environnement.

[22] RASOLOFONIAINA J. D., Cours d'Hydrologie, Juillet 2002, 54p.

[23] RASOLOFONIAINA J. D., « Formation dans le domaine technique en matière de

micropérimètre irrigué (MIP) », Février 2003, 43p

[24] Madagascar : Profil urbain, ONU Habitat, 2012.

[25] Observateur régionale de l’environnement : « Les bassin versant »en Poitou Charentes

»,2007 ;

[26] DDTM ''Guide méthodologique pour la gestion des eaux pluviales dans les projets

d’aménagement ''.Février 2014, Vol. 2, - p. 112.

[27] NSHIMIRIMANA Gloriose '' Caractéristiques du barrage-aménagement hydroagricole

de Moutori (Dano) et scénarios d'utilisation de l'eau pour une irrigation efficiente et

durable'',Mémoire de fin d'étude. Septembre 2010, 2iE. - p. 64.

[28] www. Amen.org/document/urbanisme du Février 2018 ;

[29] www. rencontres_sig_la_lettre.fr du Février 2018;

[30] www.biblio.univ-antananarivo.mg/theses2 du Juin 2018;

[31] www.developpement-durable.gouv.fr du Mars 2018

[32] www. mémoireonline.com du Fevrier2018;

[33] www.levenok.com/ du Juin 2018

Page 88: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

C

ANNEXES

Page 89: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

D

Annexe 1 : Extrait des points

Page 90: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

E

Annexe 2 : Pluie maximale en 24 heures (en mm)

Années Jan. Fév. Mar. Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

2010 42,5 22,8 28,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 18,0 35,7 29,1

2011 52,0 34,1 39,5 32,9 3,8 0,0 0,0 0,0 0,0 12,5 15,1 71,1

2012 50,5 63,8 30,6 24,9 11,2 0,8 0,0 0,9 1,3 6,6 17,6 47,2

2013 63,9 35,2 27,4 17,2 0,0 2,7 0,0 0,0 0,0 31,4 49,2 49,5

2014 31,0 22,0 25,8 0,2 0,3 0,0 5,1 0,0 0,0 2,1 44,4 24,24

Source : Service Météorologique Ampandrianomby

Page 91: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

F

Annexe 3 : Débit d’eaux usées journalière

Désignations Cu

Ni QEU (l/j) r Qté (l/j) Uté

Habitant 0,80 30 Pers 909 21 816,00

Marché 0,80 5,43 m2 8960,45 38 924,20

Lycée 0,80 7,5 Pers 1620 9 720,00

Centre de formation 0,80 7,5 pers 35 210,00

Maison des jeunes 0,80 7,5 pers 80 480,00

Salle de fête 0,80 7,5 pers 400 2 400,00

Point de vente 0,80 7,5 pers 192 1 152,00

Lavoir public 0,80 270 pers 16 3 456,00

vestiaires 0,80 20 pers 135 2 160,00

bibliothèque 0,80 7,5 pers 40 240,00

parc 0,80 7,5 pers 200 1 200,00

TOTAL 81 758,20

Page 92: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

G

Annexe 4: Traitement sous Covadis (Cubature)

CALCUL DE CUBATURES ENTRE UN MODELE NUMERIQUE ET UN PLAN HORIZONTAL

Sous-titre du calcul de cubatures

Nom du dessin : mnt

Caractéristiques du contour

Calque plan

Couleur Blanc

Surface 2D 443502.82 m²

Périmètre 3539.704 m

Calque TN_MNT

Nombre de faces 1219

Altitude mini 1249.080 m

Altitude maxi 1252.780 m

Surface totale 2D 443502.82 m²

Surface totale 3D 444405.98 m²

Résultat du calcul de cubatures avec un plan horizontal à 1254.590 m

Surfaces 2D Volumes

En dessous du plan (R) : 443502.82 m² En dessous du plan (R) : 2150277.074 m³

Au-dessus du plan (D) : 0.00 m² Au-dessus du plan (D) : 0.000 m³

Sans écart : 0.00 m² Total : 2150277.074 m³

Total : 443502.82 m²

Surfaces 3D

En dessous du plan (R) : 444405.98 m²

Au-dessus du plan (D) : 0.00 m²

Sans écart : 0.00 m²

Total : 444405.98 m²

Caractéristiques du modèle numérique

Page 93: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

H

Annexe 5 : Quelques lois sur l’urbanisme

DECRET N°63-193 DU 27 MARS 1963 FIXANT LE CODE DE L’URBANISME ET DE

L’HABITAT

Modifié par décret n°69-335 du 29 Juillet 1969

TITRE II

De l’urbanisme

CHAPITRE PREMIER

Les plans d’urbanisme

SECTION UNIQUE

Règles générales

Article. 10 :

- Le plan d’urbanisme directeur trace le cadre général de l’aménagement et en fixe les

éléments essentiels. Il peut être complété au fur et à mesure des besoins par des plans

d’urbanisme de détail portant sur certains secteurs ou quartiers.

- Les plans sommaires d’urbanisme comportent la répartition du sol en zones suivant le mode

d’utilisation.

- Les plans d’urbanisme directeurs ou de détail s’appliquent soit à des communes, soit à des

parties de communes, soit à des ensembles de communes, ou des parties de communes que

réunissent des intérêts communs. Lorsqu’ils s’appliquent à des ensembles de commune ou de

parties de commune, ces ensembles sont constitués en groupements d’urbanisme dans les

conditions fixées à l’article 11 ci-après.

Article. 11

Conformément à l’article 2 de l’Ordonnance 60.167 du 3 octobre 1960, le plan d’urbanisme

directeur comporte :

D’une part,

- la répartition du sol en zones suivant leur affectation ;

- le tracé des principales voies de grande circulation à conserver, à modifier ou à créer avec

leur largeur et leurs caractéristiques ;

- les emplacements réservés aux principales installations d’intérêt général et aux espaces

libres ;

- l’indication des espaces à maintenir ou à créer ;

- les avant-projets directeurs d’alimentation en eau et d’assainissement.

D’autre part,

- un règlement qui fixe les règles et servitudes relatives à l’utilisation du sol justifiées par le

caractère de la région ou de l’agglomération ou les nécessités générales ou locales, ainsi que

par les nécessités de la protection civile ou du fonctionnement des services publics.

Page 94: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

I

Ces servitudes peuvent ; le cas échéant, l’interdiction de construire. Le règlement peut, dans

certaines zones, interdire ou réglementer l’installation ou l’exploitation de nouveaux

établissements industriels et l’extension des établissements existants. Il contient l’indication

de celles de ses dispositions auxquelles il peut être dérogé par le Ministre des travaux publics

après avis de la commission préfectorale de l’urbanisme. Le plan d’urbanisme directeur peut

contenir l’indication des parties du territoire dans lesquelles seront établis des plans

d’urbanisme de détail.

Article. 12

Le plan d’urbanisme de détail détermine, en fonction des nécessités propres aux secteurs ou

quartiers intéressés :

- les modes particuliers d’utilisation du sol ;

- le tracé des voies principales ou secondaires à l’exclusion des voies ne devant servir qu’à la

desserte des immeubles ;

- les emplacements réservés aux secteurs publics, aux installations d’intérêt général aux

espaces libres et aux espaces verts ;

- les règles et servitudes de constructions justifiées par le caractère des lieux ou les nécessités

du fonctionnement des services publics.

Il comprend :

- un avant - projet d’alimentation en eau potable et d’assainissement du quartier et du secteur

intéressé ;

- s’il y a lieu d’ordre d’urgence des opérations prévues audit plan.

- Il peut, le cas échéant, comporter les dispositions qui modifient celles du plan d’urbanisme

directeur lorsque ces dispositions n’affectent que les secteurs ou quartiers considérés.

- Le plan de détail peut déterminer les conditions d’occupation du sol de façon aussi précise,

que cela est nécessaire, en particulier pour les quartiers à rénover.

Article. 13

Les plans d’urbanisme directeurs ou de détails peuvent contenir l’indication :

- des périmètres à l’intérieur desquels les nécessités de l’urbanisation ou la rénovation exigent

que l’implantation et le volume des constructions soient fixés sur la base d’un plan déterminé;

- des périmètres à l’intérieur desquels un remembrement obligatoire peut être prescrit;

- des périmètres à l’intérieur desquels une association syndicale des propriétaires établira,

préalablement à tous travaux, le plan masse qui devra être agréé par l’administration ;

- des secteurs dans lesquels les collectivités publiques et établissements publics, seront

autorisés à acquérir et à défaut d’accord amiable, à exproprier des immeubles en vue;

1. de la construction d’ensembles immobiliers, à usage d’habitation avec leurs

prolongements ou de la création de lotissements destinés à l’habitation ou à l’industrie ;

2. de l’aménagement progressif suivant des plans d’ensemble des zones affectées à

l’habitation ou à l’industrie

Page 95: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

J

Ordonnance n° 60-167 du 3 octobre 1960

Modifiée par l'Ordonnance n°92-033 du 17 juillet 1992

Relative à l’Urbanisme

(J.O. n° 131 du 05.11.60, p. 233)

CHAPITRE I

Des projets d’urbanisme ou d’aménagement

Article 1 : Forme des projets

Les projets d’urbanisme ou d’aménagement peuvent revêtir les formes suivantes :

1- Projet directeur d’urbanisme ;

2- Projet d’aménagement complet ou partiel ;

3- Projet d’aménagement sommaire ;

4- Projet spécial d’aménagement intéressant la protection ou la conservation, ou la

création de sites, parcs nationaux espaces boisés.

Article 2 : Consistance des projets

Quelle que soit sa forme un projet d’urbanisme ou un projet d’aménagement comprend au

moins :

1- Un plan qui définit :

- Les éléments essentiels du réseau des voies de toute nature, à conserver, à modifier, à créer

avec le tracé, l’emprise et le caractère de ces voies, à l’intérieur de l’agglomération ;

- Les emplacements, l’étendue, les dispositions générales des places, squares, jardins publics,

terrains de jeux et de sports, parcs, espaces libres et réserves boisées à maintenir à développer,

à créer.

- Les zones qui doivent faire l’objet d’un genre d’occupation ou d’un mode d’habitat spécial,

ainsi que les zones dans lesquelles toute construction est interdite ;

- L’emplacement des principales installations d’intérêt général et d’hygiène publique, de

monuments et édifices publics et des réserves pour services publics ;

2- Un programme qui détermine :

- Les règles et les servitudes hygiéniques, archéologiques ou esthétiques qui sont justifiées par

le caractère de l’agglomération, les nécessités générales ou locales ;

- Les règles spéciales aux zones affectées à un genre particulier d’occupation ;

Le plan et le programme déterminent notamment :

- les zones de protection de voies de toute nature et les règles applicables dans ces zones ;

- les zones de protection des monuments historiques ou naturels et des sites ;

Page 96: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

K

- les zones de protection des ouvrages prévus au projet ;

- les zones dans lesquelles seront interdites ou réglementées l’installation ou l’exploitation de

nouveaux établissements industriels et l’extension des établissements existants alors même

que ces établissements n’entreraient pas dans la catégorie de ceux qui sont soumis aux

prescriptions concernant les établissements dangereux, incommodes et insalubres.

3- Une annexe au projet faisant connaître au moins par des études sommaires :

- Les conditions dans lesquelles seront réservés ou aménagés les emplacements nécessaires

aux services publics et notamment, à ceux de ces services qui concernent les transports, la

voirie et l’hygiène publique ;

- Les conditions dans lesquelles sont assurées l’alimentation en eau potable et l’évacuation et,

le cas échéant, le traitement des effluents urbains (études sommaires ou avant-projets

d’alimentation en eau et d’assainissement) ;

- Les projets directeurs d’urbanisme et les projets d’aménagement ne diffèrent entre eux que

par la précision de ces trois documents.

CHAPITRE II

Etablissement et instruction des projets d’urbanisme ou aménagement

Article 3 : Enquête monographique

L’élaboration ou la révision de tout projet d’urbanisme est précédée d’une enquête

monographique ouverte par arrêté du Ministre des Travaux Publics, de l’Equipement et des

Transports et portée à la connaissance du public par affichage dans l’agglomération et

insertion au Journal officiel.

Cette enquête est effectuée par les services du Ministère des Travaux Publics, de

l’Equipement et des Transports ou par l’homme de l’art désigné. Les services publics, les

représentants des collectivités publiques ou morales sont tenus de mettre à la disposition de

l’enquêteur tous les documents et renseignements nécessaires à l‘élaboration du rapport

d’enquête.

Un arrêté du Ministre des Travaux publics, de l’Equipement et des Transports fixera

d’une manière générale les éléments sur lesquels devront porter les enquêtes monographiques.

Dès la remise du rapport d’enquête, le projet d’aménagement doit être mis en

élaboration par l’homme de l’art ou le service compétent.

Article 4 : Instruction et enquête relatives aux projets

Après sa prise en considération par le Ministre des Travaux Publics, de l’Equipement

et des Transports, tout projet d’urbanisme doit faire l’objet d’une enquête de commodo et

incommodo suivant les textes réglementaires en vigueur, sauf la possibilité pour le Ministre

des Travaux publics, de l’Equipement et des Transports de réduire le délai d’enquête à quinze

jours au minimum en cas d’urgence.

Page 97: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

L

L’approbation des projets d’urbanisme ou d’aménagement est prononcée par décret en

conseil des Ministres. Toutefois, l’approbation des projets sommaires d’aménagement est

prononcée par arrêté du Ministre des Travaux Publics, de l’Equipement et des Transports.

Article 5 : Autorisation préalable de travaux ou de transactions immobilières

Pendant la période dite de sauvegarde comprise entre la publication de l’arrêté ouvrant

l’enquête monographique et la publication de l’arrêté approuvant le projet d’urbanisme ou

d’aménagement, les travaux publics ou privés et les transactions immobilières dans les zones

soumises à l’enquête sont subordonnés à une autorisation préalable des services des travaux

publics du ministère des Travaux publics, de l’Equipement et des Transports. Ces services

peuvent surseoir à statuer pendant trois ans au maximum, mais les décisions de sursis doivent

être motivées.

A l’issue de ce délai, une décision définitive doit, sur simple réquisition de l’intéressé

par lettre recommandée, être prise dans les formes et délais requis par la matière.

L’autorisation sollicitée ne peut plus être refusée pour des motifs tirés des prévisions

du projet d’urbanisme ou d’aménagement non encore approuvé, à moins que celui-ci ait été

pris en considération et comporte des dispositions qui s’opposent expressément à la

réalisation des travaux ou de la transaction immobilière envisagée.

Article 6 : Indemnité pour refus d’autorisation de travaux

Si aucune des dispositions du projet d’aménagement approuvé n’est de nature à

justifier le refus opposé dans les conditions prévues à l’article 5 précédent, sur la base du

projet pris en considération, une indemnité peut être allouée au propriétaire intéressé. Cette

indemnité est fixée, à défaut d’accord amiable, par le tribunal administratif. Il n’est

éventuellement tenu compte, pour la détermination du préjudice, que de la période écoulée

depuis la décision de refus.

Aucune indemnité ne peut être allouée pour refus d’autorisation de transaction

immobilière.

Article 7 : Durée de la période de sauvegarde

En aucun cas, la période dite de sauvegarde ne pourra dépasser trois ans. Faute de

quoi, les restrictions imposées pour les transactions immobilières et les travaux privés et

publics tomberont de plein droit. Une nouvelle procédure d’instruction du projet d’urbanisme

ne pourra être ouverte qu’un an après l’expiration de cette période de trois ans.

CHAPITRE III

Mesures d’exécution des projets d’urbanisme ou d’aménagement

Article 8 : Effet de l’approbation des projets

Le décret d’approbation prévu à l’article 4 vaut déclaration d’utilité avec toutes les

conséquences de droit pour toutes les opérations prévues au projet, y compris les annexes

d’alimentation en eau potable et d’assainissement. Le cas échéant, la déclaration d’utilité

publique des projets sommaires d’aménagement sera prononcée par décret.

Page 98: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

M

Article 9 : Conformité des travaux au projet d’urbanisme ou d’aménagement

a) A dater de la publication de l’arrêté approuvant le projet d’urbanisme ou d’aménagement,

l’exécution de tous travaux publics ou privés est subordonnée à la délivrance par les services

des travaux publics compétents d’un certificat de conformité ou de compatibilité au projet

approuvé ;

b) Si une construction doit être édifiée sur une parcelle comprise dans les alignements d’une

voie ou d’une place existante modifiée en application de projet d’urbanisme ou

d’aménagement, le permis de construire doit être délivré conformément aux nouveaux

alignements de cette voie ou de cette place ;

c) Si une construction doit être édifiée sur une parcelle comprise totalement dans les

alignements d’une voie ou d’une place à créer, le permis de construire doit être refusé. Il en

est de même si la construction doit être édifiée sur une parcelle comprise totalement dans un

emplacement réservé par le projet d’aménagement pour des espaces libres publics ou des

services publics. La parcelle doit être expropriée à défaut d’achat amiable dans un délai de dix

ans à dater de la décision du refus du permis de construire, ce refus étant supposé notifié dans

les délais réglementaires requis. S’il n’a pas été procédé à l’achat ou à l’expropriation dans

ledit délai, le propriétaire peut mettre l’administration ou la collectivité locale, qui bénéficiera

de la réserve, en demeure d’y procéder dans le délai de trois mois, faute de quoi il reprend la

libre disposition de son terrain. En aucun cas, une réserve ne peut être instituée en vue de la

construction d’immeubles à usage principal d’habitation ;

d) Les dispositions de l’alinéa qui précède sont applicables lorsque la parcelle considérée

n’est que partiellement atteinte et que la partie restante est impropre à recevoir une

construction conforme aux prescriptions résultant des lois et règlements en vigueur ;

e) Si une construction à usage d’habitation doit être édifiée sur une parcelle que l’exécution

du projet d’urbanisme ou d’aménagement rendrait riveraine d’une voie ou place à créer, le

permis de construire ne peut être accordé que lorsque cette voie ou cette place a été aménagée

conformément au projet par la collectivité publique intéressée, au moins pour le tronçon

compris entre la construction à édifier et une des voies publiques avoisinantes de manière que

soit aménagé un accès à la construction ; en cas d’inaction de la collectivité publique, les

propriétaires intéressés peuvent faire exécuter à leurs frais les travaux d’aménagement de la

voie.

Article 10 : Servitudes

N’ouvrent droit à aucune indemnité les servitudes instituées au projet d’urbanisme ou

d’aménagement en matière de voirie, d’hygiène, d’esthétique ou pour l’utilisation du sol, la

hauteur de constructions, la proportion des surfaces bâties et non bâties dans chaque propriété,

l’interdiction de construire dans certaines zones et en bordure de certaines voies, la répartition

des immeubles entre diverses zones.

Toutefois, une indemnité est due s’il résulte de ces servitudes une modification de

l’état antérieur des lieux déterminant un dommage direct, matériel, certain ; cette indemnité, à

défaut d’accord amiable est fixée par le tribunal administratif qui doit tenir compte de la plus-

value donnée aux immeubles par les prévisions ou la réalisation du projet d’urbanisme ou

d’aménagement.

Article 11 : Sanction, Amendes (Ord. 92-033 du 17.07.92)

Page 99: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

N

1- Quiconque désire entreprendre les travaux pouvant modifié la configuration du sol dans

une agglomération urbaine dotée de plan directeur d’urbanisme doit au préalable obtenir une

autorisation délivrée par les autorités compétentes

2- Les infractions aux dispositions des projets d’urbanisme ou d’aménagement sont passibles

des sanctions suivantes :

- Pour les zones interdites aux travaux d’aménagement dont remblaiement,

déblaiement et construction : une amende allant de un million (1 000 000 FMG) à dix millions

(10 000 000 FMG) de Francs Malagasy et/ou une peine d’emprisonnement de quatre mois (4

mois) à trois ans (3 ans), sans préjudice de l’obligation de remise l’état initial du terrain aux

frais du contrevenant.

- Pour les zones dites constructibles, une amende allant de un million (1 000 000

FMG) de Francs Malagasy à cinq millions (5 000 000 FMG) de Francs Malagasy et/ou une

peine d’emprisonnement de trois mois (3 mois) à deux ans (2 ans), sans préjudice de

l’obligation d’obtenir une autorisation.

3- Toute modification de faible importance concernant la définition des zones fera l’objet

d’un arrêté du ministère chargé du Développement urbain.

QUELQUES LOI SUR L’ENVIRONNEMENT

LOI N°2015-003

Portant Charte de l’Environnement Malagasy actualisée

TITRE III

DES DROITS ET DES OBLIGATIONS

Article 6 :

Toute personne a le droit fondamental de vivre dans un environnement sain et équilibré.

Article 7 :

Toute personne physique ou morale a le droit d'accéder aux informations susceptibles

d’exercer quelques influences sur l’environnement. A cet effet, toute personne physique ou

morale a le droit de participer aux procédures préalables à la prise de décisions susceptibles

d'avoir des effets préjudiciables à l’environnement.

Article 8 :

Il est du devoir de chacun de veiller à la protection du cadre dans lequel il vit, de prendre part

à la gestion de l’environnement à travers la protection, la conservation, la valorisation, la

restauration.

Article 9 :

Toute personne physique ou morale de droit public ou privé ayant causé un dommage à

l´environnement doit supporter la réparation du préjudice, le cas échéant, réhabiliter le milieu

endommagé.

Page 100: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

O

Article 10 :

4- Par application du principe du pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des

mesures de prévention, de réduction de la pollution, de lutte et de compensation contre celle-

ci doivent être supportés par le pollueur.

5- Toute personne physique ou morale doit internaliser le coût de la protection de

l’Environnement lors de la planification et de l'exécution d'actes susceptibles de nuire à

l'Environnement.

Article 11 :

Compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment et par application du

principe de précaution, selon lequel l'absence de certitudes ne doit pas retarder l'adoption de

mesures effectives et proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et

irréversibles à l'environnement à un coût économiquement acceptable, l’ Etat et toute

personne physique ou morale ont l’obligation de prendre des mesures adéquates afin de parer

les éventuels dégâts pouvant affecter de manières graves et irréversibles l’environnement.

Article 12 :

Par application du principe de prévention qui vise des risques avérés, ceux dont l'existence est

connue empiriquement ou démontrée ou encore dont la fréquence d'occurrence est connue en

probabilité, l’Etat et toute personne physique ou morale ont le devoir de prendre des mesures

d'actions préventives et correctives par priorité à la source des atteintes à l'environnement, en

utilisant les meilleures techniques disponibles suivant les standards internationaux à un coût

économiquement acceptable.

Article 13 :

Les projets d’investissements publics ou privés, qu'ils soient soumis ou non à autorisation ou à

approbation d’une autorité administrative, ou qu'ils soient susceptibles de porter atteinte à

l’environnement doivent faire l’objet d’une étude d’impact.

Le Décret portant Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE)

fixe les règles et procédures applicable en la matière et précise la nature, les attributions

respectives et le degré d’autorité des institutions ou organismes habilités à cet effet.

TITRE VI

DISPOSITIONS DIVERSES

Article 22 :

Toute personne physique ou morale exerçant des activités engendrant des effets néfastes sur

l’environnement sans préjudice des poursuites pénales qui pourraient en découler est soumise:

6- soit à des obligations compensatrices qui seront fixées par voie règlementaire;

7- soit au paiement de pénalités au profit de l’Etat qui sera fixé par voie règlementaire.

Page 101: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

P

TABLES DES MATIERES

REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………i

SOMMAIRE…………………………………………………………………………………...ii

LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES…………………………………………..iii

LISTE DES TABLEAUX……………………………………………………………………..iv

LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………………v

LISTE DES FORMULES……………………………………………………………………..vi

LISTES DES CARTES……………………………………………………………………….vii

LISTE DES PLANS…………………………………………………………………………..vii

LISTES DES ANNEXES…………………………………………………………………….viii

INTRODUCTION……………………………………………………………………………...1

Partie I : GENERALITES……………………………………………………………………...2

Chapitre I : GENERALITES SUR L’AMENAGEMENT URBAIN………………….……….3

A. Notion d’aménagement………………………………………………………………...3

1. Définition…………………………………………………………………………...3

2. Conditions techniques de l’Aménagement…………………………………………3

3. Principe de l’Aménagement………………………………………………………..3

B. Notion d’urbanisme……………………………………………………………………4

1. Définition…………………………………………………………………………..4

2. Buts de l’urbanisme………………………………………………………………..4

3. Aspects……………………………………………………………………………..6

4. Le plan d’urbanisme………………………………………………………………..6

4.1. Définition du plan d’urbanisme……………………………………………….6

4.2. But d’un plan d’urbanisme……………………………………………………6

4.3. Types des plans à réaliser dans le projet d’urbanisme……………..………….7

5. Raisons de l’urbanisation……………………………………………….………….7

Chapitre II : MAITRISE DU SIG DANS LE PROJET D’URBANISME……………………..8

A. Généralités sur l’Orthophotographie…………………………………………………...8

1. Définition de l’orthophotographie………………………………………………….8

2. Types de l’orthophotographie……………………………………………………...8

2.1. L’orthophotographie analogique………………………………………………8

2.2. L’orthophotographie numérique………………………………………………8

3. Précision……………………………………………………………………………9

4. Echelle de l’Orthophoto……………………………………………………………9

5. Utilité de l’orthophotographie dans le projet d’urbanisme………………………...9

B. Le système d’Information Géographique……………………………………………..10

1. Définitions………………………………………………………………………...10

1.1. Information géographique …………………………………………………...10

1.2. Système d’information géographique (SIG) ………………………………..10

Page 102: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

Q

2. Les fonctionnalités du SIG………………………………………………………..10

2.1. Les fonctions d’acquisition des données……………………………………..10

2.2. Les fonctions d’analyse de données………………………………………….11

2.3. Les fonctions cartographiques……………………………………………….11

2.4. Les fonctions d’analyse spatiale……………………………………………..11

3. Composant d’un SIG……………………………………………………………...11

4. Les données dans un SIG…………………………………………………………12

5. Application du SIG en matière d’urbanisme ……………………………………..14

Chapitre III : GENERALITES SUR LA COMMUNE RURALE DE SABOTSY

NAMEHANA………………………………………………………………………………...15

1. Historique de la commune………………………………………………………...15

2. Situation géographique……………………………………………………………15

2.1. Relief et topographie…………………………………………………………17

2.2. Hydrographie…………………………………………………………………17

2.3. Information Climatique………………………………………………………17

2.4. Végétation……………………………………………………………………17

2.5. Ressources minières et autres………………………………………………...17

3. Population…………………………………………………………………………17

3.1. Importance par Fokontany…………………………………………………...17

3.2. Répartition par tranche d’âge………………………………………………...19

3.3. Evolution de la population…………………………………………………...19

3.4. Ménages……………………………………………………………………...20

4. Etablissements d’enseignement…………………………………………………...21

5. Agriculture………………………………………………………………………...21

6. Elevage……………………………………………………………………………22

7. Artisanat…………………………………………………………………………..23

8. Organisations cultuelles…………………………………………………………..24

Chapitre IV : DESCRIPTION DU PROJET…………………………………………………25

1. Présentation et justification du projet…………………………………………….25

2. Localisation du projet…………………………………………………………….25

Partie II : METHODOLOGIES………………………………………………………………28

Chapitre I : ETUDES HYDROLOGIQUES………………………………………………….29

A. Etudes concernant le bassin versant…………………………………………………..29

1. Définition………………………………………………………………………….29

2. Délimitation……………………………………………………………………….29

3. Caractéristiques géométriques du bassin versant…………………………………31

3.1. Surface (S) …………………………………………………………………...31

3.2. Périmètre……………………………………………………………………..31

3.3. La forme……………………………………………………………………...31

3.4. Pente…………………………………………………………………………32

3.5. Le rectangle équivalent………………………………………………………32

3.6. Coefficient de ruissellement…………………………………………………32

3.7. Temps de concentration……………………………………………………...35

B. Etudes hydrologiques…………………………………………………………………35

Page 103: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

R

1. Les Eaux Pluviales………………………………………………………………..35

1.1. Temps utile ………………………………………………………………….36

1.2. Intensité de pluie …………………………………………………………….36

1.3. Estimations des débits des eaux pluviales……………………………………36

2. Les Eaux Usées…………………………………………………………………...37

2.1. Consommation unitaire ……………………………………………………...37

2.2. Coefficient de restitution …………………………………………………….37

2.3. Débits des eaux usées………………………………………………………...37

3. Dimensionnement des canaux ……………………………………………………38

3.1. Choix du type de l’ouvrage de drainage……………………………………...38

3.2. Caractéristique géométrique du canal ………………………………………..38

3.3. Vitesse d’écoulement ………………………………………………………...39

3.4. Pente du fil d’eau……………………………………………………………..39

Chapitre II : ETUDE TOPOGRAPHIQUE…………………………………………...............41

1. Travaux préparatoires……………………………………………………………..41

2. Reconnaissance…………………………………………………………………...41

3. Paramétrage du GPS de poche…………………………………………………….42

4. Levé planimétrique et altimétrique ……………………………………………….42

4.1. Matériels utilisés ………………………………………………………….….42

4.2. Méthodes de levé …………………………………………………………….42

4.3. Traitement des données ………………………………………………….…...43

4.3.1. Calcul de la polygonale de base…………………………………….…43

4.3.2. Modèle Numérique du Terrain ou MNT ……………………………...54

4.3.3. Courbes de niveau ……………………………………………………55

4.3.4. Calcul de cubature…………………………………………………….55

Partie III : URBANISATION DE LA ZONE……………………………………………….59

Chapitre I : LES ZONES D’ACTIVITES EXISTANTES…………………………………….60

1. Espace viaire ……………………………………………………………………...60

2. Zones résidentielles ………………………………………………………………60

3. Zones d’Activités Sportives et de Loisirs ………………………………………...60

4. Zones vertes ……………………………………………………………………....60

5. Zones commerciales ……………………………………………………………...60

6. Zones d’Activités Pédagogique et Culturelle ………………………………….…61

7. Zone d’activités sociales ………………………………………………………….61

8. Zone d’activités culturelles et cultuelles…………………………………………..61

9. Artisanat…………………………………………………………………………..61

10. Services de sécurité …………………………………………………………….…61

Chapitre II : ZONAGE…………………………………………………………………….…..64

1. Des zones réservées aux voies d’accès……………………………………………64

2. Des zones résidentielles…………………………………………………………...64

3. La zone d’activités administratives…………………………………………….….64

4. La zone d’activités commerciales…………………………………………….…...64

5. Des zones d’activités sportives et de loisirs ……………………………………....65

6. Zone d’activités sociales…………………………………………………………..65

Page 104: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

S

7. Une zone d’activités pédagogiques………………………………………………..65

8. Des espaces verts………………………………………………………………….66

9. Une zone d’activités culturelles…………………………………………………...66

Chapitre III : PLAN DE DETAIL……………………………………………………………..68

1. Les zones d’activités résidentielles……………………………………………….68

1.1. Habitations individuels……………………………………………………….68

1.2. Logements collectifs…………………………………………………………68

2. La zone d’activités administratives……………………………………………….69

3. La zone d’activités commerciales………………………………………………...70

4. Des zones d’activités sportives et de loisirs………………………………………70

5. Une zone d'activités pédagogiques………………………………………………..71

6. Une zone d’activités culturelles…………………………………………………..71

7. Zone d’activités sociales………………………………………………………….71

8. Des espaces verts………………………………………………………………….72

9. Les zones réservées aux voies d’accès……………………………………………72

Chapitre IV : ANALYSE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL……………………..............74

1. Définitions………………………………………………………………………...74

2. Caractéristiques…………………………………………………………………...74

3. Importance………………………………………………………………………...75

4. Analyse des impacts sur le projet…………………………………………………75

4.1. Description de l’état initial…………………………………………………...76

4.2. Identification des impacts potentiels du projet……………………………….76

4.3. Evaluation des impacts……………………………………………………….77

5. Les mesures d’atténuation………………………………………………………...78

5.1. Phase préparatoire……………………………………………………………79

5.2. Phase de construction………………………………………………………...80

5.3. Phase d’exploitation………………………………………………………….82

Chapitre V : EVALUATION FINANCIERE DU PROJET………………………………….83

CONCLUSION……………………………………………………………………………….84

REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE ET WEBOGRAPHIE…………………………………A

ANNEXE………………………………………………………………………………………C

Annexe 1 : Extrait des points ………………………………………………………….D

Annexe 2 : Pluie maximale en 24 heures (en mm) …………………………………... E

Annexe 3 : Débit d’eaux usées journalière ……………………………………………F

Annexe 4 : Traitement sous Covadis (Cubature) ……………………………………. G

Annexe 5 : Quelques lois sur l’urbanisme…………………………………………….H

TABLES DES MATIERES……………………………………………………………………P

Page 105: PROJET DE CREATION DE NOUVEAU QUARTIER, FOKONTANY D

Titre du mémoire :

« Projet de création de nouveau quartier, fokontany d’Andrefantsena, Commune rurale

de Sabotsy Namehana, Région Analamanga »

Auteur : RANDRIAMBELOSON Ombana Tsiresy

Adresse : AB 03 Bis Ikianja Ambohimangakely

E-mail : [email protected]

Téléphone : 032 94 352 50

Encadreur : RAMANANTSIZEHENA Pascal

Nombres de pages : 84 Nombres de plans : 08 Nombres des tableaux : 25

Nombres de figures : 06 Nombres de cartes : 01

RESUME

L’importance d’un Plan d’Urbanisme est évidente pour chaque commune, pour une bonne

gestion des territoires et l’amélioration des conditions de vie de chacun. Ce mémoire propose

un Plan d’Urbanisme Directeur et un Plan d’Urbanisme Détaillé dans un quartier de la

Commune Rurale Sabotsy Namehana. Ainsi que les démarches à suivre pour y parvenir, comme

les études topographiques pour avoir le MNT du terrain ou les études hydrauliques qui ont

permis de savoir les débits des eaux à évacuer pour éviter l’inondation de la zone. En n’oubliant

pas les études géotechniques permettant de savoir la nature des sols à utiliser, même si ce dernier

n’est pas détaillé. Plusieurs solutions sont présentées dans cet ouvrage, en vue de créer un

quartier verdoyant et respectant l’environnement.

Mots clés : Plan d’Urbanisme, études topographiques, études hydrauliques, inondation

ABSTRACT

The importance of a Town Planning is evident for each municipality, for a good management

of the territories and the improvement of the living conditions of each one. This brief proposes

a Plan Director planning and Plan Detailed Planning in a district of the Rural Municipality

Sabotsy Namehana. As well as the steps to be taken to achieve this, such as topographic studies

to have MNT of the terrain; the hydraulic studies which made it possible to know the flows of

the water to evacuate to avoid the flooding of the zone. In mind the geotechnical studies to

know the type of soil to use, even if it is not detailed. Several solutions are presented in this

book, in order to create a green and environmentally friendly neighborhood.

Keywords: Town planning, topographic studies, hydraulic studies, flooding