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PROGRAMME CIG 2016 17 ET 18 MAI À MONTPELLIER CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE GOUVERNANCE DE L’AAIG

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Page 1: Programme CIG 2016

PROGRAMME

CIG 2016

17 ET 18 MAIÀ MONTPELLIER

CONFÉRENCE INTERNATIONALEDE GOUVERNANCE DE L’AAIG

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 2

Mot de bienvenue

Chers amis de l’AAIG,

Nous sommes très heureux de vous accueillir à l’Université de Montpellier pour la 15ième Conférence Internationale

de Gouvernance de l’AAIG.

Cette conférence annuelle de l'AAIG est l'occasion pour les académiques et les professionnels d'échanger sur la

gouvernance des organisations aujourd'hui, dans leurs diversités et sous ses différentes formes, ses différents

mécanismes et processus. De nombreux articles ont été soumis, plus de 100, ce qui traduit l’intérêt et l’attractivité

des thématiques autour de la gouvernance. Ce sujet se renouvelle et s’enrichit constamment, intégrant de nouveaux

terrains, de nouveaux enjeux, de nouvelles approches, de nouvelles transversalités, de nouvelles problématiques.

La conférence est également un moment de convivialité. Vous pourrez notamment découvrir la plus grande

collection au monde des « Outrenoirs » du peintre Soulages, à travers la visite privée du Musée Fabre, juste avant le

diner de Gala en centre ville.

Merci aux partenaires, aux membres du Comité Scientifique et à tous les participants.

Bonne conférence à tous.

Véronique Bessière et Eric Stéphany

Co-présidents de la CIG 2016

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 3

Sommaire

Mot de bienvenue ..................................................................................................................................................... 2

Comité d’organisation .............................................................................................................................................. 3

Comité scientifique ................................................................................................................................................... 4

Programme CIG2016 ................................................................................................................................................. 5

Programme détaillé .................................................................................................................................................. 6

Session 1.1 – Conseil d’administration 1 .............................................................................................. 6

Session 1.2 – Gouvernance et salariés ................................................................................................. 6

Session 1.3 – Régulation ...................................................................................................................... 6

Session 1.4 – Nouvelles entités, nouvelle gouvernance ? .................................................................... 6

Session 2.1 – CEO ................................................................................................................................. 7

Session 2.2 – Crowdfunding ................................................................................................................. 7

Session 2.3 – Responsabilité sociale et sociétale ................................................................................. 7

Session 2.4 – Décisions financières ...................................................................................................... 7

Session 3.1 – Gouvernance publique ................................................................................................... 8

Session 3.2 – Capital investissement ................................................................................................... 8

Session 3.3 – Information comptable .................................................................................................. 8

Session 3.4 – Conseil d’administration 2 .............................................................................................. 8

Session 4.1 – Structure de gouvernance .............................................................................................. 9

Session 4.2 – Coopératives ................................................................................................................... 9

Session 4.3 – Actionnariat .................................................................................................................... 9

Session 5.1 – Banque .......................................................................................................................... 10

Session 5.2 – Gouvernance et partenaires ......................................................................................... 10

Session 5.3 – Audit ............................................................................................................................. 10

Session 5.4 – Session 5.4 - Entreprises familiales .............................................................................. 10

Résumés des articles ............................................................................................................................................. 11

Un numéro spécial CIG 2016 de la Revue Française de Gouvernance (RFGE) présentera une

sélection d’articles de la conférence.

Comité d’Organisation

Véronique Bessière, Université de Montpellier, Présidente du Comité d’Organisation

Eric Stéphany, Université de Montpellier, Président du Comité d’Organisation

Pierre Chollet, Université de Montpellier

Corinne Bessieux-Ollier, Montpellier Business School

Christine Marsal, Université de Montpellier

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Comité Scientifique

ALBOUY Michel, Grenoble École de Management

ALLEMAND Isabelle, Groupe ESC Dijon Bourgogne

ANDRE Paul, HEC Lausanne

AUBERT Nicolas, Université de Toulon

BÉDARD Jean, Université Laval – Québec

BESSIERE Véronique, IAE, Université de Montpellier

BESSIEUX-OLLIER Corinne, Montpellier Business School

BROYE Géraldine, EM Strasbourg

CABY Jérôme, ICN Business School Nancy-Metz

CHARREAUX Gérard, IAE de Dijon, Université de Bourgogne

CHATELIN Céline, Université d’Orléans

CHOLLET Pierre, Université de Montpellier

CRET Benoit, Université Jean-Moulin Lyon 3

DESBRIERES Philippe, IAE de Dijon, Université de Bourgogne

EMINET Aurélien, ESDES, School of Business and Management, Université de Lyon

FRANCOEUR Claude, HEC Montréal

GIRARD Carine, Audencia Nantes

GIRERD-POTTIN Isabelle, IAE de Grenoble, Université Pierre Mendès France

GODARD Laurence, Université de Franche Comté

GUERY Loris, Université Nancy2

HÉROUX Sylvie, UQAM, Université du Québec à Montréal

HIRIGOYEN Gérard, Université Montesquieu – Bordeaux IV

LABELLE Réal, HEC Montréal

ISAKOV Dusan, Université de Fribourg

LOUVET Pascal, IAE de Grenoble, Université Pierre Mendès France

MAATI Jérôme, Université de Lille 1 – IAE de Lille

MAGNAN Michel, Concordia University

MARD Yves, Université d’Auvergne

MARSAL Christine, IAE, Université de Montpellier

MARTINEZ Isabelle, Université de Toulouse III

MOTTIS Nicolas, ESSEC

MOUSSU Christophe, ESCP Europe

ONNEE Stéphane, Université d’Orléans

PASCAL Christophe, Université Jean-Moulin Lyon 3

PEREZ Roland, Université de Montpellier

PESQUEUX Yvon, CNAM

PIOT Charles, IAE de Grenoble, Université Pierre Mendès France

RAFFOURNIER Bernard, HEC, Université de Genève

RODRIGUE Michelle, Université Laval – Québec

ROGER Patrick, Université Louis Pasteur, Strasbourg

ROUSSY Mélanie, Université Laval – Québec

ROTH Fabrice, IAE de Lyon, Université Jean Moulin Lyon 3

SCHATT Alain, HEC Lausanne

SENTIS Patrick, Université de Montpellier

STEPHANY Eric, IAE, Université de Montpellier

STEVENOT – GUERY Anne, Université de Technologie Belfort-Montbéliard

VERAN Lucile, Université de Bourgogne

WIRTZ Peter, Université Jean-Moulin Lyon 3

ZENOU Emmanuel, Groupe ESC Dijon Bourgogne

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Programme CIG 2016

Mardi 17 mai 2016

9h00 Ouverture de la 15e Conférence Internationale de Gouvernance

9h15 Conférence plénière suivie d’un débat

Gouvernance et gouvernementalité à l’heure du Big Data : quels enjeux pour les entreprises ? »

Keynote speakers :

Professeur Christophe Bénavent, Université Paris 10

Professeur Jean-Fabrice Lebraty, Université Lyon 3

« De l'économie collaborative au gouvernement algorithmique des plateformes » par Christophe Bénavent

« Le blockchain : la nouvelle innovation de rupture » par Jean-Fabrice Lebraty

10h30 pause-café (salle 11)

11h00 ATELIERS (cf. programme détaillé)

12h30 Déjeuner

14h00 ATELIERS (cf. programme détaillé)

15h30 pause-café (salle 11)

16h00 ATELIERS (cf. programme détaillé)

18h00 visite privée du Musée Fabre incluant la plus grande collection au monde des « Outrenoirs » de Pierre

Soulages

20h00 dîner de gala – Cours du Musée Fabre centre-ville de Montpellier

Mercredi 18 mai 2016

9h00 ATELIERS (cf. programme détaillé)

10h30 pause-café (salle 11)

11h00 ATELIERS (cf. programme détaillé)

12h30 Déjeuner

14h30 Assemblée Générale de l’Association Académique de Gouvernance (AAIG) et clôture de la conférence

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Programme détaillé : le 17 mai 2016

Le 17 mai 2016 à 11h00

Session 1.1 – Conseil d’administration 1 Salle : 5 Président de session : Eric Stéphany

Gouvernance naissante et endogeneité : l’impact de l’identification sociale sur la composition et le fonctionnement du conseil d’administration Christophe Bonnet, Peter Wirtz, Martine Séville Which board for innovative firms? innovation as a determinant of board capital Isabelle Allemand, Bénédicte Brullebaut, Fabrice Galia, Emmanuel Zenou Board Composition: Ownership concentration and executive resources Raúl Barroso Casado, Antonio Dávila, Daniel Oyon

Session 1.2 – Gouvernance et salariés Salle : 6 Président de session : Céline Chatelin

Le recours à un expert-comptable par les comités d’entreprise : un mécanisme de gouvernance disciplinaire et/ou cognitive? Christophe Godowski, Emmanuelle Nègre, Marie-Anne Verdier La « face sombre » de l’actionnariat salarié : Etude empirique sur l’indice SBF 120 (2000-2014) Siessima Djibril Toe, Xavier Hollandts, Bertrand Valiorgue La participation des salariés : analyse historique et textuelle Nicolas Aubert, Solange Hernandez, Xavier Hollandts

Session 1.3 – Régulation Salle : 7 Président de session : Daniel Lebègue

Exploring the Diversity among IRAs: Going beyond Formal Independence Mathilde Poulain Deus ex machina dans « l’espace régulatoire » du crédit en France. La reconnaissance du crowdlending face au monopole bancaire. Antoine Souchaud The construction of the proxy advisor effectiveness in corporate governance: A strategic action fields approach Damien Lambert

Session 1.4 Nouvelles entités, nouvelle gouvernance ? Salle : 109 Président de session : Véronique Bessière

Gouvernance de la foule : le cas des projets open source Robert Viseur Big Data Governance: A Literature Review And Research Agenda Mondher Feki, Imed Boughzala La gouvernance des méta-organisations : une approche par le capital institutionnel des corridors logistico-portuaires Antoine Kauffmann

12h30 Déjeuner

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Le 17 mai 2016 à 14h00

Session 2.1 – CEO Salle : 5 Président de session : Alain Schatt

CEO Compensation: Dusk of the Agency Framework Anne Amar-Sabbah, Pierre Batteau Does Say on Pay Have a Deterrent Effect on Executive Compensation? A Canadian Study Sylvie Berthelot, Vanessa Serret, Michel Coulmont The effect of CEOs’ turnover on the CSP of French firms. Yohan Bernard, Laurence Godard, Mohamed Zouaoui

Session 2.2 – Crowdfunding Salle : 6 Président de session : Peter Wirtz

Crowdfunding et business angels : de nouvelles interactions en seed capital Véronique Bessière, Eric Stéphany Quels modèles de gouvernance de la foule pour quelles plateformes d’equity-crowdfunding? Le cas français Catherine Deffains-Crapsky, Carine Girard, Christophe Daniel Projets financés par Equity-Crowdfunding : les déterminants de l’accès à des financements complémentaires Stéphane Koffel

Session 2.3 – Responsabilité sociale et sociétale Salle : 7 Président de session : Pierre Chollet

Do Long-Term Investors Promote Corporate Social Responsibility? Evidence from Employee Satisfaction Alexandre Garel, Arthur Petit-Romec Independent Directors and Corporate Social Performance: An individual level perspective Jérôme Deschênes, Jean Bédard Orienter le contrôle de la gestion environnementale, sur la base des comptes : plaidoyer pour un cadre comptable normatif dans l’entreprise, en contexte Ohana Jonas Tchapnga, Germaine Tchapnga

Session 2.4 – Décisions financières Salle : 109 Président de session : Pascal Barneto

Les structures financières des firmes sont-elles impactées par les émissions des titres hybrides ? Une comparaison à travers les normes IFRS et US GAAP Hebattallah Aboulmaaty, Pascal Barneto Delisted versus remain listed: Founding the future of French IPO firms Isabelle Martinez, Emmanuelle Nègre, Nhu Nguyen Drivers of LBO operating performance: an empirical investigation in Asia Aurélie Sannajust, Alain Chevalier

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Le 17 mai 2016 à 16h00

Session 3.1 – Gouvernance publique Salle : 5 Président de session : Roland Pérez

Gouvernance des musées et gestion du patrimoine Corinne Baujard Le rôle de l’équipe dirigeante dans la gouvernance hospitalière : de la discipline budgétaire à la contribution cognitive : mythe ou réalité ? Céline Chatelin-Ertur, Nathalie Conan Analyse exploratoire des leviers de gouvernance des territoires de santé Anne Josué, Anne Loubès, Eric Stéphany

Session 3.2 – Capital investissement Salle : 6 Président de session : Philippe Desbrières

La prise de participation des capital-investisseurs dans les réseaux de franchise : impacts sur la gouvernance Nadine de La Pallière, Catherine Goullet « Capital-investissement et ressources humaines : extraction ou création de valeur ? Une analyse à l’aune des variétés de formes de capitalisme » Anne Stévenot, Loris Guery, Geoffrey Wood, Christopher Brewster Croissance et co-investissement par Business Angels et Capital-Investisseurs dans les jeunes entreprises technologiques : une lecture en termes de gouvernance disciplinaire et cognitive. Laurence Cohen

Session 3.3 – Information comptable Salle : 7 Président de session : Bernard Raffournier

Does IFRS adoption affect the use of comparable methods? Cédric Poretti, Alain Schatt Do the presence of females involved in the financial reporting, and the interractions between them, affect accounting conservatism? Isabelle Allemand, Paul Andre, Benedicte Brullebaut, Alain Schatt Disclosure and Recognition of Intangible Assets: Insights from Purchase Price Allocations Anne Jeny, Luc Paugam, Pierre Astolfi

Session 3.4 – Conseil d’administration 2 Salle : 109 Président de session : Isabelle Martinez.

Excès de confiance chez les dirigeants et performance boursière des acquéreurs français : effet modérateur du capital humain des administrateurs indépendants Naoufel Krifa, Jérôme Maati Analyse des prises de décision au sein des conseils d’administration selon le modèle de la pensée groupale Sylvie Saint-Onge, Vanessa Serret Présence des administrateurs étrangers, développement international et performance des grands groupes cotés français Karima Bouaiss, Eric Alain, Zoukoua Gender Diversity on Board and Stock Market Liquidity: Empirical Evidence from the French market N. Loukil, O. Yousfi, R. Yerbanga

Soirée de Gala au Musée Fabre

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Programme détaillé : le 18 mai 2016

Le 18 mai 2016 à 9h00

Session 4.1 – Structure de gouvernance Salle : 5 Président de session : Nicolas Aubert

House of cards & la gouvernance des entreprises françaises cotées Daniela Borodak, Xavier Hollandts, Ariane Tichit Professional Asset Managers and the Evolution of Corporate Governance in France and Japan: Lessons from a Questionnaire Survey Yumiko Miwa, Peter Wirtz, Mitsuru Mizuno, Mohamed Khenissi Code de gouvernance et l’approche appliquer ou expliquer : le cas des sociétés françaises cotées, les déterminantes de conformité Moustafa Alhaj Hussein

Session 4.2 – Coopératives Salle : 6 Président de session : Xavier Hollandts

Les déterminants d’un pilotage partenarial au sein de plusieurs banques coopératives régionales Christine Marsal Survival in the french wine industry: can cooperatives cope better? Justine Valette, Paul Amadieu, Patrick Sentis La gouvernance des coopératives dans les pays en voie de développement : Particularités et enjeux. -Cas des coopératives agricoles dans l’oriental du Maroc- Ikhlas Mergoum

Session 4.3 – Actionnariat Salle : 7 Président de session : Carine Girard

Compréhension et théorisation du phénomène lié à l’influence des investisseurs institutionnels de long terme sur le processus décisionnel des entreprises françaises cotées. Une démarche qualitative basée sur des études de cas multi-sites. Carole Monaco Ownership concentration and Payout policy: Evidence from France Asma Benltaifa Ownership Concentration and Firm Risk: Evidence from the US Silvia Rossettoy, Rafaele Stagliano

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Le 18 mai 2016 à 11h00

Session 5.1 – Banque Salle : 5 Président de session : Christine Marsal

Diversity of cooperative bank governance models questioning by regulation: An international qualitative research Aude Deville, Eric Lamarque Gouvernance d’entreprise et risque systémique des institutions bancaires Aymen Mselmi, Boutheina Regaieg The Unfulfilled Promise of ROE in Banks December 2015 Christophe Moussu, Arthur Petit-Romec

Session 5.2 – Gouvernance et partenaires Salle : 6 Président de session : Isabelle Allemand

Mécanismes de gouvernance et appropriation de la valeur partenariale : vers un cadre d’analyse Mohamed Ali Khaldi Une gouvernance fondée sur une utopie de l’échange. Pour un dépassement des visions comptables actionnariale et partenariale Michel Baupin Le système de gouvernance des associations: Etude exploratoire du contexte Tunisien Ben Chebili Riadh, Lakhal Lassâad

Session 5.3 – Audit Salle : 7 Président de session : Jean Bédard

Additional Evidence On The Impact Of Ifrs Adoption On Audit Fees Bernard Raffournier, Alain Schatt De la fonction légitimatrice des normes d’audit Imen Jedidi La qualité de l’audit : histoire d’un concept et de son utilisation dans la recherche académique (ou l’histoire de la naissance d’une chimère) Sophie Audousset-Coulier, Sophie Marmousez, Anne Pezet

Session 5.4 - Entreprises familiales Salle : 109

Président de session : Anne Stévenot – Guéry

Is Family Involvement in the Board Beneficial to Entrepreneurial Orientation in Private Family Firms? The Moderating Role of Board Task Performance Jonathan Bauweraerts, Olivier Colot Does the Socioemotional Wealth Perspective Explain IPO Decisions in Family Firms? An Exploratory Study Patrice Charlier, Jonathan Bauweraerts Value creation of family firms in an integrated governance framework: An analysis of the French tire manufacturer Michelin Patrice Charlier, Enrico Prinz

Déjeuner à 12h30

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Session 1.1 – Conseil d’administration 1

Gouvernance naissante et endogeneité : l’impact de l’identification sociale sur la composition et le fonctionnement du conseil d’administration

Christophe Bonnet, GEM Peter Wirtz, Université Lyon3, laboratoire Magellan Martine Séville, Université Lyon2, laboratoire Coactis Résumé S‘il est désormais admis que les membres du conseil d’administration jouent un rôle à la fois de surveillance et d’apport de connaissances (Zahra & Pearce, 1989 ; Forbes & Milliken, 1999 ; Charreaux & Wirtz, 2006 ; Van Ees & al., 2009) et que certains facteurs exogènes tels leurs intérêts financiers, leurs compétences initiales ou le rapport entre outsiders/insiders influencent son fonctionnement, la façon dont ils se répartissent les rôles et les raisons pour lesquelles ils endossent certains d’entre eux restent mal connus (Bailey & Peck, 2013 ; Cannella & al., 2015). Nous ouvrons ici « la boîte noire qu’est la salle du conseil » (Adams & al., 2010) et étudions l’impact de facteurs endogènes relevant de processus d’identification sociale des administrateurs sur sa composition et son fonctionnement. Nous proposons un modèle endogène de composition et de fonctionnement du conseil sur la base de l’étude de huit cas d’administrateurs potentiels, « les premiers dans la place » (Hambrick & al., 2008), enchâssés dans un même contexte de gouvernance naissante d’une start up, et analysés de manière déductive, à partir d’un pré- modèle largement inspiré d’Hillman et al. (2008) et inductive, à travers les processus de socialisation à l’œuvre dans le fonctionnement initial du conseil. Mots-clés : Conseil d’administration, Gouvernance naissante, Identification sociale-Monitoring, Apport de ressources

Which Board for Innovative Firms ?

Innovation as a Determinant of Board Capital Isabelle ALLEMAND1 Bénédicte BRULLEBAUT1, Fabrice GALIA2 Emmanuel ZENOU1 Univ. Bourgogne Franche-Comté, ESC Dijon-CEREN 1 Governance Chair, Burgundy School of Business, Dijon 2 Management & Responsible Innovations Chair, Burgundy School of Business, Dijon Abstract The aim of our paper is to better understand the choice of board members by innovative firms. Mobilizing the agency theory and the resource dependency theory, under which board members bring human and social capital that support the innovative strategies of firms, the research question is: do firms choose their board according to their level of innovation? Using a sample of 753 French companies, we test the impact of innovation intensity and four forms of innovation (product, process, organizational, and marketing) on board human and social capital. Our results confirm that firms with high innovation intensity have appointed directors with specifics skills and that different forms of innovation require different profiles of directors. Keywords: innovation intensity – innovation forms - board of directors – human capital – social capital

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Board Composition : Ownership concentration and executive resourcesOwnership concentration and executive resources

Raúl Barroso Casado, IESEG School of Management, Paris campus: Socle de la Grande Arche Antonio Dávila, IESE Business School, University of Navarra Daniel Oyon, HEC-Lausanne, Internef

Abstract

This paper addresses the influence of different types of ownership and the effect that some executive skills and

resources have on the choice of independent directors, an important mechanism of shareholder representation. In

particular, we address the impact that ownership concentration, shareholder type, shareholder involvement, and the

presence of certain managerial resources and capabilities have on the number of independent board members. Our

results show that ownership concentration has a non-linear relation with board of director’s independence.

However, we find that this relation depends on the type of shareholder. Finally, we observe that boards are designed

after an internal analysis of the resources provided by other non-independent directors. The paper contributes to the

growing literature on board of directors’ design and the influence of different types of ownership on the design of

the governance of the firms. In particular, it combines agency and resource dependence theories to explore how the

incentives of shareholders and executive directors shape the governance of the firm.

Keywords: Corporate Governance; Board of Directors; Independence; Agency ; Theory; Resource Dependence

Theory

Session 1.2 – Gouvernance et salariés

Le recours à un expert-comptable par les comités d’entreprise : un mécanisme de gouvernance disciplinaire et/ou cognitive ?

Christophe Godowski, Université Toulouse 1 Capitole

Emmanuelle Nègre, Université de Montpellier

Marie-Anne Verdier, Université Toulouse 1 Capitole

Résumé

L’objectif de la recherche est (i) d’identifier les motifs de recours ou non à un expert-comptable par les CEs pour les

assister dans leurs prérogatives économiques et (ii) de comprendre le rôle joué par cet expert-comptable dans les

relations entre dirigeants et salariés au regard de la gouvernance d’entreprise. Une conceptualisation à double sens

de la relation d’agence qui unit ces deux parties est mobilisée. L’étude qualitative repose sur 13 entretiens semi-

directifs menés auprès d’experts-comptables ou de responsables de missions. De l’analyse de contenu, il ressort que

ces missions revêtent un caractère hautement spécifique par rapport à des missions d’expertise plus classiques.

L’étude des motivations et des freins montre ensuite que le rôle de l’expert-comptable ne se résume pas à une

lecture des informations diffusées par la direction mais inclut une production de connaissances à destination des élus

qui, sous certaines conditions, favoriserait le développement d’une gouvernance cognitive. L’étude permet de tirer

des enseignements utiles pour les régulateurs, les dirigeants et les représentants des salariés.

Mots-clés : comités d’entreprise, dialogue social, experts-comptables, gouvernance, théorie de l’agence élargie.

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 13

La « face sombre » de l’actionnariat salarié :

Etude empirique sur l’indice SBF 120 (2000-2014) Siessima Djibril TOE, Université d’Auvergne, CRCGM (Chaire Alter-Gouvernance) Xavier HOLLANDTS, KEDGE & CRCGM (Chaire Alter-Gouvernance) Bertrand Valiorgue, Université d’Auvergne, CRCGM (Chaire Alter-Gouvernance) Résumé

L’objectif de notre recherche est d’étudier le lien entre l’actionnariat salarié significatif et la performance des sociétés cotées françaises. D’une part, la littérature souligne que les mécanismes de participation financière et d’actionnariat salarié permettent de mieux aligner les intérêts des parties prenantes de la gouvernance des entreprises. D’autre part, la littérature économique et financière soulignent également les effets négatifs de l’actionnariat salarié qui augmenterait notamment l’enracinement des dirigeants et leurs marges de manoeuvre stratégique. Une étude empirique est menée sur un échantillon de sociétés cotées de l’indice SBF 120 sur la période 2000-2014 à l’aide d’une mesure originale de l’actionnariat salarié. L’utilisation d’estimations GMM permet de résorber le problème d’endogéneité potentiel. Les résultats montrent un effet négatif de l’actionnariat salarié significatif sur la performance des entreprises et cet effet est renforcé par la présence d’administrateurs salariés aux instances de gouvernance. Mots-clés : Performance, actionnariat des salariés, théorie de l’agence, enracinement managérial.

La participation des salariés : analyse historique et textuelle Nicolas Aubert, Aix-Marseille Université & INSEEC Solange Hernandez, Aix-Marseille Université Xavier Hollandts, KEDGE BS & CRCGM – Chaire Alter-Gouvernance Abstract La participation financière des salariés permet d’associer étroitement les salariés à la performance et au développement de l’entreprise. Les mécanismes actuellement en vigueur résultent d’une longue évolution historique et politique. Après avoir rappelé les différents courants fondateurs ayant contribué à l’émergence puis la diffusion des mécanismes d’épargne salariale, nous entendons réaliser un travail d’investigation sur les textes parlementaires les plus récents pour mieux saisir les référentiels politiques, économiques et historiques à l’oeuvre. Les résultats obtenus au moyen d’une analyse textuelle font émerger plusieurs concepts qui mettent en évidence la structure des débats parlementaires et des cadres de référence sous-jacents.

Page 15: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 14

Session 1.3 – Régulation

Exploring the Diversity among IRAs: Going beyond Formal Independence Mathilde Poulain, CES UMR8174, Université Paris 1, LabEx ReFi

Abstract The goal of this paper is to determine the source of IRAs disparities with both country and sectoral approaches and considering other dimensions than formal independence. Therefore, I propose a new nomenclature that gathers governance practices according to three dimensions : independence, accountability, integrity. I then apply this grid to 49 IRAs selected among 8 countries and 7 sectors. I formulate a set of hypotheses to test whether administrative traditions or sectoral features tend to shape IRAs’ architecture. The analysis shows that both the administrative traditions and the features of the supervised industries can explain the variety of architecture among IRAs but with different levels of impact. The Anglo-american administrative tradition appears to be the only etermining tradition and, from a sectoral perspective, Energy, Finance and Competition are the only regulatory domains that influence IRAs architecture.

Deus ex machina dans « l’espace régulatoire » du crédit en France La reconnaissance du crowdlending face au monopole bancaire

Antoine Souchaud, doctorant Labex Réfi & ESCP Europe Résumé

A partir d’une série d’entretiens de recherche, ce papier analyse la façon dont les acteurs de l’espace régulatoire du crédit en France ont interagi pour aboutir à une remise en cause du monopole bancaire. En l’espace de 18 mois, de janvier 2013 à mai 2014, cet espace régulatoire a en effet connu une véritable révolution de gouvernance ayant mené à l’introduction d’une dérogation au monopole bancaire au profit des Intermédiaires en Financement Participatif (IFP). Nous analysons ici les étapes et les dynamiques qui ont construit ce résultat inattendu. Nous dessinons également une cartographie des acteurs de cette révolution de gouvernance, pour essayer d’en tirer des conclusions et des hypothèses sur la façon dont leurs interactions pourraient encore impacter davantage cet espace régulatoire.

The construction of the proxy advisor effectiveness in corporate governance: A strategic action fields approach

Damien Lambert, PhD Candidate, Accounting and Auditing Concentration, ESSEC Business School

Abstract

Following the ESMA (2012) regulatory consultation, the proxy advisory industry has recently set up a Code of Conduct which helps define the conditions of its effectiveness. Using the concept of strategic action fields (Fligstein and McAdam, 2011), I analyze the process through which the effectiveness of the proxy advisor has been constructed. My analysis suggests that the effectiveness of the proxy advisor relies on five rules: internal quality process, bridging capacity, independence from issuers and ability to alert investors and self-governance. Each of them is the outcome of ad hoc strategic actions. Several strategic actions were identified such as reliance on other strategic action fields, appeals to value, brokering, or coalition building. These findings provide evidence that the proxy advisor behaved as a socially skilled actor (Fligstein, 2001) during the ESMA consultation and ultimately created a new collective identity. This study also suggests that creating engagement between investors and issuers has emerged as the overarching rule of the proxyadvisor’s effectiveness.

Keywords: Effectiveness, corporate governance, proxy advisor, strategic action fields (SAFs)

Page 16: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 15

Session 1.4 Nouvelles entités, nouvelle gouvernance ?

Gouvernance de la foule : le cas des projets open source

Robert VISEUR, UMONS Faculté Polytechnique, CETIC

Résumé

Les projets open source, souvent associés à de grandes communautés, constituent un exemple viable de production

par la “foule”. La gouvernance, en tant qu’ensemble des moyens mis en oeuvre pour l'orientation, le contrôle et la

coordination de projets de développement open source, est un problème important dans l’industrie informatique

marquée par la croissance de l’usage de composants open source. Le fork, comme scission d’une communauté, peut

être la conséquence grave d’une mauvaise gouvernance. Après un état de l’art consacré aux concepts de

gouvernance open source et de fork, nous proposons deux ensembles d’études de cas, le premier sur des grands

projets analysés dans la littérature scientifique, le second sur un ensemble de forks. Sur cette base, nous

développons différents moyens permettant de limiter le risque de forks, identifions quatre logiques de gouvernance

open source, montrons les similitudes en termes de besoins en gouvernance entre projets d'open source innovation

et insistons enfin sur l'impact du degré d'ouverture de la gouvernance sur la concurrence.

Mots-clefs - open source, logiciel libre, gouvernance, fork, android, apache, mozilla.

Big data governance : a literature review and research agenda

Mondher Feki, Télécom Ecole de Management

Imed Boughzala, Télécom Ecole de Management

Abstract The growth of the huge data generation related to social media, mobile devices, and Internet of things, increases the urgent need of finding solutions to efficiently manage what we call Big Data. This latter refers to the practices of collection and processing of very large, varied and complex data, and associated techniques and technologies used to analyze in real time or batch these data. Despite the rising potential of big data, few studies characterize its governance. Drawing on a systematic literature review, this paper provides an overview of the extant literature which helps to understand the big data governance and its characteristics. We conclude by highlighting future research directions in this area. Keywords: Big data, governance, systematic literature review.

Page 17: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 16

La gouvernance des méta-organisations : une approche par le capital institutionnel des corridors logistico-portuaires

Antoine KAUFFMANN, Doctorant en sciences de gestion, Université du Havre

Résumé

Les corridors sont de vastes réseaux d’acteurs coordonnées autour d’un réseau dense d’infrastructures de transport

localisées sur un territoire dense en activités logistiques et pilotés par une structure de gouvernance. Ce document

s’intéresse plus particulièrement aux corridors logistico-portuaires, caractérisés par une interface maritime. Ce

travail a pour objectif principal de situer les corridors parmi les différentes catégories de réseaux inter-

organisationnels en utilisant une série simple de critères de comparaison. Ainsi, le corridor a été identifié comme

étant un réseau de type méta-organsiation territorialisée à l’issue d’un comparatif avec les notions d’écosystème

d’affaires, de cluster, de district, de système productif local et de réseau territorialisé d’organisations. Grâce au

résultat de cette typologie, un inventaire des défis théoriques et managériaux des corridors a été élaboré afin de

dresser un aperçu des possibilités de nouveaux travaux liés à la gouvernance des corridors.

Mots clés : corridors, gouvernance, méta-organisation, écosystème, cluster, SPL, RTO, district, réseau, institutions

Session 2.1 – CEO

CEO Compensation: Dusk of the Agency Framework

Anne AMAR-SABBAH, Aix-Marseille Université

Pierre BATTEAU, IAE-CERGAM

Abstract

Often criticized in the society for its magnitude, though considered with mixed appreciations by academics, CEO pay has been explored in a long series of contributions. Reviewing some of the papers that have raised controversies, we discuss divergent viewpoints in the light of two simple game theoretic models in the neoclassical spirit. We assert the weak adequacy of the agency framework for explaining CEO compensation, but we diverge from those who reject the optimal contracting models and show how reasoning with the classical tools of utility maximization, freedom to participate, and price sets on markets, competitive or not, can account for a broad range of situations. We affirm also that the CEO-Board relationship should not be studied as a problem of delegation within a hierarchical organization with the shareholders sitting at the top, but merely as a trade in a market with symmetrical position of the traders and asymmetrical reservation utility, expressing the power of each side. Keywords : CEO compensation, performance, power, board of directors, agency framework.

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Does say on pay have a deterrent effect on executive compensation ? A canadian study

Sylvie Berthelot, Ph.D., FCMA, CGA, Full professor at Université de Sherbrooke, Faculté d’Administration - Université

de Sherbrooke, Sherbrooke, (Québec) J1K 2R1

Vanessa Serret, Maître de Conférences, Université Bretagne-Sud, Faculté de Droit, des Sciences Économiques et de

Gestion, Campus Tohannic – BP 573, 56017 Vannes Cedex, France

Michel Coulmont, DBA, MBA, D.E.S.S., Full professor at Université de Sherbrooke - Faculté d’Administration -

Université de Sherbrooke, Sherbrooke, (Québec) J1K 2R1

Abstract

Say on Pay (SOP) gives shareholders the right to vote on executive compensation. Unlike in a number of other

countries, SOP is not prescribed by regulation in Canada, although more and more firms are now adopting this

practice. The benefits for firms that voluntary implement SOP have been little documented from an empirical

perspective, especially with respect to monitoring executive pay. This study addresses this issue, drawing on a

sample of 209 Canadian firms listed on the Toronto Stock Exchange (S&P/TSX index). Results suggest that, within the

Canadian context at least, the adoption of Say on Pay is related to higher long-term executive compensation.

Shareholders’ involvement in this policy does not appear to curb the rise of executive compensation. The study

findings also indicate that firms that have adopted SOP post lower revenue growth, stock returns, and Tobin’s Q than

firms that have not.

Keywords : Corporate governance, Executive/CEO compensation, Say on Pay.

The effect of CEOs’ turnover on the CSP of French firms. Yohan BERNARD, IAE de l’Université de Franche-Comté, CREGO – EA 7317 Laurence GODARD, IAE de l’Université de Franche-Comté, CREGO – EA 7317 Mohamed ZOUAOUI, IAE de l’Université de Bourgogne, CREGO – EA 7317

Abstract

This paper examines the relationship between turnover among chief executive officers (CEOs) and corporate sustainability performance (CSP) by identifying the influence of two major types of succession to the top job (internal or external promotion) and the reasons for change. Our model also integrates the extent to which the former CEO prioritized CSP and the impact of a company’s participation in the Global Reporting Initiative (GRI). Upper echelons theory and agency theory frameworks are adopted to understand CSP. Using an analysis of panel data for 88 public companies across 13 years in France, we find that a change of chief executive has a positive and significant effect on CSP five years after the change. This positive effect is stronger when the new CEO is recruited from outside the firm. The impact on CSP is invariably positive and significant, except for voluntary departures. The arrival of a new CEO affects CSP less when the firm has already achieved a high standard of CSP and participates in the GRI. These results are obtained after controlling CSP determinants already validated in the literature (financial performance, size, profitability, etc.).

The findings show that expectations of CEOs are not solely economic and financial but also concern CSP. In terms of governance, they should prompt shareholders looking to strengthen CSP to choose new CEOs from outside the firm and to encourage the firm to participate in the GRI.

Key words: corporate sustainability performance (CSP), turnover, CEO, GRI, corporate governance

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Session 2.2 – Crowdfunding

Crowdfunding et business angels : de nouvelles interactions en seed capital

Véronique BESSIERE et Eric STEPHANY

IAE - MRM - LABEX Entreprendre

Université de Montpellier

Résumé

Le crowdfunding (CF) tend à devenir un axe de recherche majeur en finance entrepreneuriale. Plusieurs modèles de

CF coexistent, certains s’insèrent dans l’écosystème du seed capital pour apporter des ressources aux start-ups : le

don contre récompense (reward) et l’apport en capitaux propres (equity ou ECF). L’article étudie comment ces deux

formes de CF apportent des solutions au financement des start-ups, comment ils interagissent et s’insèrent dans une

trajectoire qui inclut également les business angels. A partir de l’analyse en profondeur d’un cas, nous montrons que

la start-up peut capitaliser des ressources cognitives importantes grâce aux recours successifs à plusieurs campagnes

de CF. Elle accroît non seulement sa notoriété et sa visibilité mais elle peut développer son marché à partir de la

relation construite avec les membres de la foule. Elle capitalise aussi sur cette relation pour réaliser ensuite une

levée de fonds où ECF et business angels co-investissent. Cette nouvelle forme de levée de fonds est analysée ici

dans les apports respectifs de la boule et des BA, leurs rôles et leur influence à la fois lors de la campagne de

financement mais aussi sur le suivi de la participation.

Quels modèles de gouvernance de la foule pour quelles plateformes d’equity-crowdfunding ? Le cas français

Catherine DEFFAINS-CRAPSKY, Maître de conférences, GRANEM – Université d’Angers Carine GIRARD, Professeur associé, AUDENCIA Nantes –School of Management Christophe DANIEL, Maître de conférences, GRANEM – Université d’Angers Résumé Le financement participatif est un phénomène qui est passé rapidement d’un stade embryonnaire à une rapide

croissance sous l’impulsion de plusieurs facteurs ; i.e. les technologies collaboratives Web 2.0 ; la globalisation de la

crise financière et le succès du crowdsourcing. Parmi les différentes modalités alternatives de financement

participatif, une forme particulière se distingue : l’Equity-Crowdfunding (ECF). Les enjeux actuels de l’ECF sont

d’acquérir de la légitimité pragmatique et de construire une gouvernance démocratique et ouverte. Notre travail de

recherche a pour objectif scientifique de répondre à la question suivante : Quels mécanismes de gouvernance pour

quelles plateformes d’ECF, en France ? Afin d’y répondre, la revue de la littérature nous a permis d’identifier les

interrogations majeures auxquelles il nous semble nécessaire d’apporter des éléments de réponse dans le cadre de

la gouvernance de l’ECF en se focalisant sur la plateforme internet. Ayant opté pour une étude de 21 plateformes

françaises actives et non une méthodologie de l’étude de cas, nous n’avons eu accès qu’aux informations disponibles

sur internet. La taille de notre échantillon est faible et explique le recours à la méthode de la régression PLS (Partial

Least Squares). Même si l’objectif de départ peut être jugé trop ambitieux, cette démarche nous a permis de mieux

cerner la complexité des modèles d’ECF et les voies de recherche qu’il est intéressant d’approfondir.

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Projets financés par Equity-Crowdfunding : les déterminants de l’accès à des financements complémentaires

Stéphane KOFFEL, CEREFIGE – Université de Lorraine

Résumé

Cet article vise à déterminer les différents éléments de projets financés par Equity-Crowdfunding qui facilitent

l’obtention de financements complémentaires par Capital-Investissement et/ou par Business Angels. En précisant les

spécificités de l’Equity-Crowdfunding par rapport à d’autres modes de financement, nous cherchons à identifier les

leviers permettant l’accès à des ressources financières externes. Par la construction d’une base de données unique

regroupant un ensemble de projets financés en France, nous mettons en évidence plusieurs caractéristiques

permettant cet accès. Le niveau de fonds levés à l’issue de la campagne, ainsi que la validation de celle-ci dans le

cadre de projets où le contributeur peut également être un consommateur potentiel favorisent l’obtention de

financements complémentaires dans certains cas. A contrario, le profil du fondateur, et la présence de Business

Angels ou de sociétés de Capital-Investissement en amont de la campagne n’influent pas significativement sur cette

possibilité d’accès. Ces résultats tendent à montrer que la mobilisation de la foule lors d’une campagne d’Equity-

Crowdfunding a une influence sur la perception de la qualité du projet par des investisseurs potentiels, accroissant la

légitimité de celui-ci par l’acceptation de ce projet par un grand nombre d’individus.

Mots-clés : Equity-Crowdfunding – Légitimité – Signal – Sagesse de la foule

Session 2.3 – Responsabilité sociale et sociétale

Do Long-Term Investors Promote Corporate Social Responsibility? Alexandre Garel, ESCP Europe, Labex ReFi2 Arthur Petit-Romec, ESCP Europe, Labex ReFi Abstract In this paper, we study the effect of investor horizon on employee satisfaction. Employee satisfaction is a critical management issue. Since employee satisfaction is an intangible that is not immediately valued by the market although it generates firm value over the long-run, we argue that the promotion of employee satisfaction requires a protection of managers from the pressure to maximize current stock performance. Long-term investors, because they deter managerial myopia and allow managers to maximize shareholder value over the long-run, are likely to positively contribute to the promotion of employee satisfaction. Consistent with our argument, we find that long-term investor ownership is strongly associated with employee satisfaction. The effect of long-term investors on employee satisfaction appears to be causal and not driven by self-selection or by concentrated ownership. We further account for the demand of socially-responsible investors for CSR initiatives. Our results are consistent with the idea that an investor seeking to promote socially-responsible behavior should position himself as a long-term investor. JEL classification: G23, G32, J28, M14

Key words: Corporate Social Responsibility, Human Capital, Investor Horizons, Institutional investors.

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Independent Directors and Corporate Social Performance: An individual level perspective

Jérôme Deschênes, Ph.D. student Laval University Jean Bédard, Professor and holder of the Chair in Corporate Governance Laval University

Abstract

We study the role of individuals’ directors in the firm’s corporate social performance (CSP). We measure CSP with

MSCI IVA score and two components of that score: environmental pillar and social pillar for North American firms

over the 1999-2014 period. We find that independent director fixed effects account for a significant, but small part

of the variation in the environmental dimension of CSP, most of the variation in CSP being explained by the firm fixed

effects. For executive directors, we find the opposite pattern, executive director fixed effects account for most of the

variance in CSP. In a second stage, we link the director’s social performance styles (i.e., directors fixed effects in CSP)

with observable director’s characteristics (e.g., gender, education, experience). We find that these observable

characteristics account for a very small part of the association of individuals to CSP, unobservable director’s

characteristics, such as latent attitude toward corporate social responsibility, being the major driver of such

association.

Orienter le contrôle de la gestion environnementale, sur la base des comptes : plaidoyer pour un cadre comptable normatif dans l’entreprise, en contexte OHADA

Jonas TCHAPNGA, doctorant en sciences de gestion, FSEG, Université de Dschang, Cameroun

D. Germaine TCHAPNGA, Expert-comptable diplômée, Cabinet AECC-Cameroun

Résumé

L’objectif de cet article est de montrer que, si la mise en place du contrôle de la gestion environnementale éprouve

des difficultés en contexte africain particulièrement, c’est parce qu’il n’existe pas un cadre comptable

d’enregistrement d’informations des phénomènes environnementaux.

Une exploration succincte de la littérature sur deux phénomènes environnementaux a été effectuée. Nous avons

essayé de montrer qu’il peut être créé dans le référentiel OHADA, des éléments et dispositifs permettant de mettre

en place le contrôle de la gestion environnementale à partir des comptes. A cela il faudrait ajouter des rencontres

africaines de solidarité et d’échange pour communiquer, former et éduquer. L’optique étant de permettre aux

entreprises et aux individus de percevoir le bien-fondé de cette évolution sur la performance sociale et

environnementale, pour un développement durable.

Mots Clés : Contrôle de la gestion environnementale – Cadre comptable normatif – contexte OHADA

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Session 2.4 – Décisions financières

Les structures financières des firmes sont-elles impactées par les émissions des titres hybrides ? Une comparaison à travers les normes IFRS et US GAAP

Hebattallah ABOULMAATY, IAE Université de Poitiers

Pascal BARNETO, IAE Université de Bordeaux

Résumé

L’objectif de ce papier de savoir si les différences de normes comptables des titres entre les référentiels IFRS et US

GAAP pour les titres hybrides, en particulier pour les obligations convertibles et échangeables (OCE), peuvent

impacter le pouvoir explicatif des théories de la structure financière des firmes. A partir de deux échantillons de 104

firmes européennes et de 105 firmes américaines, testés sur un modèle de panel sur sept années, nous avons

montré que (i) les firmes effectuent leurs choix de financement en fonction des changements comptables impactant

les OCE ; (ii) les entreprises américaines sont plus sensibles aux caractéristiques des OCE que les firmes européennes;

(iii) l’évolution des normes comptables vers une décomposition entre dettes et fonds propres réduit l’attrait des OCE.

Au final, la double classification des titres hybrides entre dettes et capitaux propres n’a qu’une incidence limitée sur

le financement des entreprises, malgré le choix des normalisateurs comptables d’imposer cette distinction. En fait, la

structure financière des firmes est plutôt influencée par les changements que créent les normes comptables

indépendamment de la forme de la classification des titres.

Mots clés : Structure financière – Dettes hybrides – IFRS – US GAAP

Delisted versus remain listed: Founding the future of French IPO firms

Isabelle Martinez , Université Toulouse 3 Paul Sabatier

Emmanuelle Nègre, University of Montpellier

Nhu Nguyen, Université Toulouse 3 Paul Sabatier

Abstract:

This paper examines the association between the probability of delisting for both economic and non-economic reasons and the i) corporate governance of IPO firms, ii) IPO quality, iii) post-IPO managerial ownership retention and iv) earnings management at the time of IPO. The sample consists of 168 IPO firms listed on the French stock exchange between 2000 and 2008. At a minimum of five years after the IPO time, the proportion of delisted firms is about 10.7% (delisting for economic reasons) and 24.4% (delisting for non-economic reasons). Finally, 64.9% of the IPO firms remain listed in 2013. Four main results are highlighted. First, the IPO quality is the most important driving factor of delisting (regardless of their reasons). Second, we find that the probability of delisting for economic reasons is negatively associated with the board size and the underwriter’s reputation. In contrast, an aggressive earnings management at the time of IPO increases the risk of delisting for economic reasons. Third, we find that the probability of delisting for non-economic reasons decreases with the IPO quality as measured by the underwriter’s reputation and the proportion of capital sold by managers. At last, pre-performance and age of IPO firms influence the likelihood to exit the market for both economic and non-economic reasons. Keywords: governance, IPO, delisting, agency conflicts, signal.

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Drivers of LBO operating performance : an empirical investigation in Asia

Aurélie SANNAJUST, University of Saint Etienne

Alain CHEVALIER, ESCP Europe

Abstract

We extend our worldwide research on private equity by studying the drivers of LBO operating performance in Asia.

We consider a large set of candidate drivers (financial, governance, macroeconomic, cultural, microeconomics and

industry variables) and study their effects on performance over the short- and long-terms. To conduct our study, we

use Capital IQ as a data base as well as a hand collected dataset covering LBOs in Asia. We contribute to the current

literature by doing an investigation of the impact of macroeconomic factors on the performance of LBOs in Asia. We

use a sample of 156 LBO transactions which occurred between 2000 and 2010. Our results show that GDP growth,

industry growth, and market return are important drivers that significantly contribute to create value in LBOs.

Session 3.1 – Gouvernance publique

Gouvernance des musées et gestion du patrimoine

Corinne Baujard, Université d’Evry Val d’Essonne

Résumé

Le recul des financements publics contraint les Musées de France à diversifier leurs ressources. La recherche de la

fréquentation est désormais au centre des projets muséographiques privilégiant les marques, les espaces

commerciaux et les logiques territoriales qui peuvent entrer en rivalité avec la protection du patrimoine. Les

directeurs de musées recherchent de nouveaux repères professionnels. Les missions de mécénat et de financement

participatif orientent les pratiques culturelles autour de nouveaux objectifs économiques. Autant dire que la

gouvernance muséale est de plus en plus confrontée à la nécessité de trouver des réponses légitimes auprès de la

société. De quelle manière l’institution muséale assure-t-elle les objectifs de protection du patrimoine ? Une

démarche exploratoire menée auprès de cinq Musées de France révèle des tensions dans la conduite des activités de

service public.

Mots-clés : gouvernance, musées, démarche exploratoire, gestion du patrimoine, missions, activités, service public

culturel.

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Le rôle de l’équipe dirigeante dans la gouvernance hospitalière : de la discipline budgétaire à la contribution cognitive : mythe ou réalité ?

Céline Chatelin-Ertur, Maître de conférences HDR, Vallorem – IAE d’Orléans

Nathalie Conan, doctorante Vallorem

Résumé

Dans un contexte budgétaire contraint, la latitude managériale du Directeur d’Hôpital s’est trouvée tantôt réduite

puis élargie. Apparus il y a 25 ans, deux acteurs, pouvant agir en binôme, le contrôleur de gestion et le médecin

responsable du Département de l’Information Médicale ont vu leur rôle se renforcer suite à la réforme du

financement des hôpitaux en 2004.

L’objet de cette recherche est d’observer si l’apparition de ces deux acteurs est un élément reconstitutif d’une partie

de la latitude managériale en examinant ce binôme comme mécanisme de gouvernance qui exerce une fonction de

surveillance et agit sur la zone discrétionnaire du manager.

L’étude de 29 des 32 centres hospitaliers régionaux français - vus à travers le prisme de leurs organigrammes

révélateurs de la perception qu’ont les directeurs d’hôpitaux de leur organisation - nous a permis d’observer les

dimensions disciplinaires et habilitantes d’un mécanisme de gouvernance tel qu’introduit par Charreaux en 1997.

Analyse exploratoire des leviers de gouvernance des territoires de santé Anne JOSUE, Doctorante - MRM Anne LOUBES, Maître de Conférences HDR , IAE – Université de Montpellier, MRM Eric STEPHANY, Maître de Conférences HDR , IAE – Université de Montpellier, MRM

Résumé

La planification sanitaire mise en place suite à la loi Hôpital Patient Santé Territoire a réformé les organisations

sanitaires et sociales en France. Les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés, s’inscrivent dans une

logique entrepreneuriale. Malgré la création des Agence Régionales de Santé qui avait pour objectif de répondre aux

inégalités territoriales de santé, celles-ci semblent perdurer, voire même se renforcer. Ce constat conduit à

questionner la gouvernance territoriale de la mise en œuvre des politiques de santé à l'échelon du territoire.

L'évolution des théories de la gouvernance vers un modèle de création de valeur, de partage des savoirs, et non plus

exclusivement financier, met l'accent sur la place centrale du capital relationnel et humain dans la firme.

L'implication des parties prenantes semble encore plus prégnante dans le territoire, ce dernier devenant un vecteur

d'échanges, de transmission de connaissances et de développement des compétences.

Entre intérêts contradictoires, jeux de pouvoir, mais aussi répertoire de connaissances, compétences partagées,

culture commune, les fondements de la gouvernance territoriale font ressortir des champs de tensions auxquelles

elle peut être confrontée. Dans un contexte de réorganisation territoriale en lien avec la fusion des régions

Languedoc Roussillon et Midi Pyrénées, il sera intéressant de voir si les mécanismes de la gouvernance territoriale

sont transposables aux territoires de santé. La recherche d’une performance de la gouvernance territoriale pourrait

reposer sur la coordination des parties prenantes, cette dernière permettrait d'optimiser les ressources du territoire.

Page 25: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 24

Session 3.2 – Capital investissement

La prise de participation des capital-investisseurs dans les réseaux de franchise : impacts sur la gouvernance

Nadine de La Pallière, Maître de conférences en Sciences de Gestion Université Bretagne Sud Institut de Management de Bretagne-Sud (IMABS) Laboratoire de Recherche IREA-EA (Institut de Recherche sur les Entreprises et les Administrations) Catherine Goullet, Maître de conférences en Sciences de Gestion Université Bretagne Sud Institut de Management de Bretagne-Sud (IMABS) Laboratoire de Recherche IREA-EA (Institut de Recherche sur les Entreprises et les Administrations)

Résumé

Qu’ils soient en phase de croissance ou mature, les réseaux de franchise mènent à bien des stratégies de

développement ou de diversification nécessitant des fonds importants dont le financement n’est pas

systématiquement assuré par le monde bancaire pour des raisons diverses. De ce fait, des partenariats se sont

développés entre des réseaux de franchise et des capital-investisseurs (CI). Deux études de cas ont été réalisées pour

analyser les dimensions cognitives, disciplinaires et relationnelles de ces partenariats et leurs impacts sur la

gouvernance des réseaux de franchise.

Mots clés : réseaux de franchise, capital-investisseurs, gouvernance.

« Capital-investissement et ressources humaines : extraction ou création de valeur ? Une analyse à l’aune des variétés de formes de capitalisme »

Anne Stévenot, Université de Technologie Belfort-Montbéliard, CEREFIGE - Université de Lorraine, France

Loris Guery, ISAM-IAE Nancy, CEREFIGE - Université de Lorraine, France

Geoffrey Wood, Essex Business School, University of Essex, UK

Christopher Brewster, Henley Business School, University of Reading, UK ; Vaasa University, Finland ; Radboud

University, Nijmegen, Netherlands; ISCTE-UIL, Lisbon, Portugal

Résumé :

Dans une perspective disciplinaire classique, la gouvernance des entreprises financées par capital-investissement (CI)

est particulièrement efficace en termes de valeur actionnariale (Jensen, 1986, 1989). Cette conception s’oppose

pourtant aux approches partenariales (Charreaux, Desbrières, 1998) et resource-based view (Prahalad, 1994 ;

Lazonick, O’Sullivan, 2000) de la gouvernance qui privilégient une répartition plus équilibrée de la valeur créée pour

la première et la création de valeur pour la seconde au travers du développement de ressources notamment

humaines. Si l’on se place dans le cadre des variétés de formes de capitalisme, l’approche juridico-financière

classique correspond au modèle porté par les économies « libérales » tandis que l’approche partenariale correspond

aux économies « coordonnées » dont fait partie la France. A partir d’une base de données nationale offrant un

échantillon de 1629 observations et d’une méthodologie quantitative d’appariement par les scores de propension,

nous proposons de voir si le CI, au travers de son influence sur l’emploi, l’investissement dans la formation et sur la

rémunération dans les entreprises françaises, s’inscrit dans une logique d’extraction de valeur pour l’actionnaire ou

de création de valeur. Les résultats sont différents selon que les CI sont étrangers (anglo-saxons) ou domestiques,

français.

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 25

Croissance et co-investissement par Business Angels et Capital-Investisseurs dans les jeunes entreprises technologiques :

une lecture en termes de gouvernance disciplinaire et cognitive. Laurence COHEN, IAE - Université Jean Moulin Lyon 3, Lyon, France Centre de Recherche Magellan

Résumé

Cet article s’attache à comprendre un phénomène peu étudié dans la littérature en finance entrepreneuriale : le

processus de co-investissement par des investisseurs informels et formels dans de jeunes entreprises

technologiques. Nous examinons les caractéristiques cognitives et les interactions des trois acteurs clés de la finance

entrepreneuriale : les entrepreneurs, les business angels et les capital-investisseurs, et leur impact en termes de

potentiel de croissance pour la firme dans laquelle ils investissent. Nous mobilisons conjointement la théorie

d’agence et les approches cognitives et effectuales pour analyser les interventions des BAs et CIs dans trois types

d’investissement : co-investissement séquentiel, co-investissement simultané et BAs seuls investisseurs dans la

firme, et comprendre si le co-investissement est une des causes de la croissance ou si c’est l’existence d’un potentiel

de croissance élevé qui attire plus particulièrement des co-investissements.

Mots clés : Business Angel, Capital-Investisseur, Gouvernance cognitive, Approche effectuale, Croissance.

Session 3.3 – Information comptable

Does IFRS adoption affect the use of comparable methods? CEDRIC PORETTI AND ALAIN SCHATT, HEC Lausanne Abstract In takeover bids, acquirers often use two comparable methods to evaluate the target: the comparable companies

method (CCM), and the comparable transactions method (CCM). This article analyzes how IFRS adoption has affected

the use of comparable methods, the selection of peers (number of peers and localization of peers) and, ultimately,

the fundamental value of the target obtained by these methods. The analysis of 330 targets’ evaluations in France

and Switzerland, over the period 1999 to 2014, highlights three main findings. First, IFRS adoption has not

significantly affected the use of comparable methods by French acquirers, the selection of peers, but it has

decreased very slightly the fundamental value of the targets. Second, previous results do not reflect the incentives of

acquirers to manipulate targets’ evaluations, because similar results are highlighted for French independent experts

who disclose fairness opinions. Third, the choices of Swiss independent experts differ significantly from the practices

of their French counterparts. These differences are, however, the result of the difference in size of the two stock

markets, and not of the adoption of IFRS by the targets. Overall, our results show that the evaluation of takeover

bids’ targets with comparable methods, in France and Switzerland, has not really been affected by the adoption of

IFRS.

Keywords : Evaluation, IFRS, Cash takeover bid, Comparable companies method, Comparable transactions methods; France; Switzerland.

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DO THE PRESENCE OF FEMALES INVOLVED IN THE FINANCIAL REPORTING, AND THE INTERRACTIONS BETWEEN THEM, AFFECT ACCOUNTING CONSERVATISM?

Isabelle ALLEMAND, Dijon Business School ,bHEC Lausanne Paul ANDRE, Dijon Business School ,bHEC Lausanne Bénédicte BRULLEBAUT, Dijon Business School ,bHEC Lausanne Alain SCHATT, Dijon Business School ,bHEC Lausanne

Abstract

We examine how the presence of females involved in the financial reporting (CFOs, members of audit committees, and external auditors), and the interactions between them, impacts accounting conservatism. For our sample of large French public companies, we find that the presence of a female CFO decreases conditional conservatism, which is unexpected because females are generally more risk averse and less optimistic. When females are involved in monitoring functions (audit committee or external auditor), however, we document more conditional conservatism as expected. Finally, when we take into account the interactions between females (i.e. the simultaneous presence of females as CFO and external auditor and member of the audit committee), we show that conditional conservatism is not affected. This last result contradicts the general idea of the important role played by a “critical mass” of females. Overall, the results confirm that the institutional and economic context (i.e. macro-factors) may play a more important role in the understanding of some accounting outcomes than some individual determinants (i.e. micro-factors). Keywords : Conservatism – Females – CFO – Audit committee – External auditors – France.

Disclosure and Recognition of Intangible Assets: Insights from Purchase Price Allocations

ANNE JENY, ESSEC Business School LUC PAUGAM, ESSEC Business School PIERRE ASTOLFI, University Paris Est- Creteil

Abstract

Accounting for intangible assets is the object of a debate between advocates of a change for additional disclosures and recognition and defenders of the current mainly voluntary disclosure regime with limited recognition. We aim to contribute to this debate. We examine the information content of disclosures and recognition of intangible assets following business combinations because newly acquired intangibles must be fully recognized (FASB 2001). We use a hand-collected sample of 447 purchase price allocations of material transactions completed between 2002 and 2011 in the US. We investigate: (1) the effects of intangible-related disclosures on various measures capturing investors’ reactions, namely revisions of analysts’ earnings forecasts and abnormal stock returns, and (2) the association between purchased goodwill and separately identified intangibles and market value of equity after disclosure of purchase price allocations. We show that disclosures are positively associated with the magnitude of analysts’ forecasts revisions, in particular for deals that were negatively received by market participants when initially announced (Bad Deals). Goodwill is associated with downward revisions of analysts’ earnings forecasts, and indicates that goodwill is informative about the extent of overpayment. Moreover the amount of goodwill is negatively associated with cumulative abnormal returns for Bad Deals. Finally, we document that both the amounts of purchased goodwill and separately identified intangibles are value relevant to investors. Overall, our results indicate that the disclosures and amounts of newly acquired intangibles convey relevant information to investors.

Keywords: Intangible assets, Mandatory Disclosures, Business Combinations, Purchase Price Allocation, Goodwill.

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Session 3.4 – Conseil d’administration 2

Excès de confiance chez les dirigeants et performance boursière des acquéreurs français :

effet modérateur du capital humain des administrateurs indépendants Naoufel Krifa, Doctorant – IAE - École Universitaire de Management, RIME-Lab (EA7396), Université Lille 1 ATER – GRANEM UMR-MA n°49 - Université d’Angers Jérôme Maati, Professeur des Universités – IAE - École Universitaire de Management, RIME-Lab (EA7396), Université Lille 1 Résumé

Á l’aide d’un échantillon de 167 opérations de fusions-acquisitions (F&A), repérées entre 2001 et 2010, et réalisées par 49 entreprises françaises de l’indice SBF 120, nos résultats montrent que l’excès de confiance chez les dirigeants, mesuré par la performance boursière ex-ante, a un effet négatif sur la performance boursière à court et à long terme des acquéreurs. Examinant l’effet du capital humain des administrateurs indépendants sur cette relation, nous testons et ne parvenons pas à trouver des preuves qui soutiennent que l’effet négatif de l’excès de confiance sur la performance boursière à court et à long terme est atténué lorsque l’entreprise dispose d’un conseil d’administration qui contient des membres indépendants qui sont des dirigeants actifs dans d’autres entreprises cotées. Nos résultats montrent également que la présence d’une compétence ou d’une expertise financière, parmi les membres indépendants du conseil d’administration, a tendance à modérer l’effet négatif de l’excès de confiance sur les rendements anormaux cumulés autour de la date d’annonce de l’acquisition, alors que les administrateurs indépendants ayant une expérience dans le secteur d’activité, dans lequel l’entreprise acquéreuse opère, jouent plutôt un rôle plus actif durant la phase post-acquisition en atténuant la perte subie par les acquéreurs surconfiants. JEL classification: G30 – G34 Mots clés : administrateurs indépendants, capital humain, fusions et acquisitions, excès de confiance chez le dirigeant, performance boursière à court et à long terme

Analyse des prises de décision au sein des conseils d’administration selon le modèle de la

pensée groupale Board decision making from the perspective of groupthinking Sylvie Saint-Onge , HEC Montréal Vanessa Serret, Université Bretagne-Sud, Faculté de Droit, des Sciences économiques et de Gestion

Résumé Cet article montre la pertinence du modèle de la pensée groupale appliqué aux processus décisionnels des conseils d’administration (CA) des organisations. Il met en évidence comment la prise de décision d’un groupe d’administrateurs peut être affectée par un phénomène de pseudo consensus (Janis, 1972, 1982, 1989, Janis & Mann, 1977) et comment des mécanismes de cohésion peuvent nuire aux résultats décisionnels tout en alimentant un contexte favorable à la fraude. Notre propos s’articule autour de trois parties reprenant le raisonnement initialement proposé par Janis. Premièrement, nous mettons en évidence les conditions favorisant le développement de la pensée groupale dans le contexte particulier d’un CA. Deuxièmement, nous énonçons les différents symptômes témoignant de la présence effective d’un pseudo consensus entre les administrateurs. Troisièmement, nous illustrons les effets de la pensée groupale sur l’efficacité de la prise de décision en CA. Nous concluons en proposant un programme de recherches ayant pour fondement la modélisation de Janis. Mots-clefs: conseil d’administration, pensée groupale, prise de décision, biais comportementaux, fiasco.

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 28

Présence des administrateurs étrangers, développement international et performance des grands groupes cotés français

Karima BOUAISS, Maître de conférences, Laboratoire CEREGE, Université de Poitiers

Eric-Alain ZOUKOUA, Maître de conférences, Laboratoire VALLOREM, Université de Tours

Résumé

En mobilisant les apports de la littérature sur la dépendance en ressources, ce travail a pour objectif d’interroger le

lien entre la présence des administrateurs étrangers dans les conseils d’administration et la performance de la firme.

Notre étude porte sur les groupes français cotés au SBF 120 en 2011. Nos résultats montrent que la présence des

administrateurs étrangers dans les conseils d’administration contribue au développement international des groupes

français. Nous montrons également que ces étrangers, essentiellement des américains et des européens, acceptent

de siéger dans les conseils en raison du prestige et de la forte réputation de ces groupes français. Cependant, nos

résultats montrent que ces étrangers siègent dans les conseils des groupes les moins performants.

Mots clés : Administrateurs étrangers, conseil d’administration, performance, développement international

Gender Diversity on Board and Stock Market Liquidity:

Empirical Evidence from the French market

N. LOUKIL, Gouvernance d’Entreprise, Finance Appliquée et Audit GEF2A, ISG de Tunis (Tunisia).

O. YOUSFI, Finance, Montpellier Research in Management MRM, University of Montpellier (France) and GEF2A

(Tunisia).

R. YERBANGA, Finance, Montpellier Research in Management MRM, University of Montpellier (France).

Abstract This study examines whether and how female board directors may affect stock market liquidity. The empirical analysis is drawn on a sample of 81 firms listed on the SBF 120 between 2002 and 2012. The paper considers several measures of liquidity and gender diversity. To assess the quality of corporate governance, we rely on five scores on board structure, board function, compensation policy, shareholder rights, and vision and strategy. Our results provide evidence that gender diversity has a negative effect on stock liquidity. In addition, the presence of female directors in the board seems to be explained by (1) the presence of women on the board in the past year, (2) the adoption of International financial reporting standards (IFRS) and (3) the ability of the firm to be listed on US markets. However, in several regressions, the number of female independent and non-executive directors increases when the firm displays several illiquidity issues. Finally, we figure out that firms with good corporate governance have more gender-diverse boards. However, the presence of female directors does not necessarily enhance the quality of corporate governance: our results do not support the hypothesis of the effect of gender diversity on governance.

JEL Classification: G38, G39, J16.

Keywords: gender diversity, stock market liquidity, corporate governance, board composition

Page 30: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 29

Session 4.1 – Structure de gouvernance

House of cards & la gouvernance des entreprises françaises cotées

Daniela Borodak, ESC Clermont, CRCGM & CERDI

Xavier Hollandts, KEDGE BS, CRCGM

Ariane Tichit, Université d’Auvergne & CERDI

Résumé

Jusqu’à présent, la recherche académique s’est surtout concentrée sur la composition et le rôle du conseil

d’administration en négligeant un facteur majeur conditionnant l’efficacité générale du gouvernement de

l'entreprise. Cet article a pour objectif d’analyser les variables influençant la stabilité de la structure de gouvernance

des sociétés cotées françaises. Nos résultats basés sur une étude quantitative longitudinale (1998-2008) montrent

que la stabilité de la structure de gouvernance est liée au degré d’enracinement du dirigeant, la structure

actionnariale et l’environnement organisationnel.

Mots-clés : gouvernement d’entreprise, conseil d’administration, conseil de surveillance, directoire, modèle double

hurdle avec bootstrap sur données en panel

Professional asset managers and the evolution of corporate governance in France and Japan: lessons from a questionnaire Survey

Yumiko Miwa, Meiji University

Peter Wirtz, Univ. Lyon, Jean Moulin University

Mitsuru Mizuno, Nihon University

Mohamed Khenissi, Chambéry University

Abstract

A corporate governance system consists of a set of mechanisms which restrict managerial discretion. The constraints

on managerial discretion in the Anglo-Saxon environment, considered as a benchmark, are usually described as being

primarily driven by shareholder interests, whereas the French and Japanese systems are traditionally thought of as

more stakeholder oriented. However, the increasing share of international ownership has had a significant impact on

corporate governance in both countries over the last two decades. The shareholder-driven discourse on corporate

governance best practice, which leans heavily on agency theory, has been progressively institutionalized on a global

scale (Aguilera & Cuervo-Cazurra, 2004). Institutional investors and professional asset management firms are likely to

have been powerful advocates of institutionalizing discourse on corporate governance best practice (Wirtz, 2008a).

We conducted a survey in order to study asset management firms’ underlying perceptions and motivations in

actively influencing corporate governance in France and Japan. Specifically, we set out to know to what extent

professional asset managers endorse standard discourse on corporate governance best practice and feel they exert

an active influence on corporate governance in France and Japan. In this paper, we present the major results of the

survey.

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 30

CODE DE GOUVERNANCE et l’approche appliquer ou expliquer : LE CAS DES SOCIETES FRANCAISES COTEES, les déterminantes de conformité

Moustafa ALHAJ HUSSEIN, Université d’Auvergne

Résumé

La Loi DDAC de 2008 adaptant le droit des sociétés au droit communautaire oblige les sociétés françaises cotées à

déclarer leur conformité ou non-conformité à un code de gouvernance d’entreprise et à mettre en œuvre la

règle « appliquer ou expliquer » (en anglais « comply or explain principe, CEP) comme une règle de l’application des

codes de gouvernance. L’objectif de l’article est d’étudier, dans le cadre de cette loi, les déterminants de la

conformité et l’évolution de conformité aux codes dans les sociétés cotées du SBF120. Les résultats de l’étude sur la

période (2006-2013) montrent que les sociétés ont renforcé leur mise en conformité au code à partir de 2009 et plus

encore à partir de 2010. Cependant, d’autres facteurs tels que la taille de l’entreprise et la concentration

d’actionnariat sont de nature à déterminer également les niveaux de conformité et l’évolution de cette conformité.

Par contre, la performance, mesurée par le ROA, ne montre pas de relation significative avec le niveau de conformité

ou son évolution. De plus, nous trouvons que d’autres indicateurs ont des effets négatifs et significatifs sur cette

conformité, tels que l’association des fonctions de président de conseil et de directeur général ou encore le mode

d’organisation de la société sous forme de conseil de surveillance et de directoire. Enfin, nous montrons que, par des

mécanismes d’isomorphisme institutionnel, l’application de la loi de DDAC tend à harmoniser les pratiques des

pratiques de gouvernance entres les sociétés cotées. L’évolution de conformité est ainsi plus élevée dans les

entreprises qui avaient, dès avant l’application de la loi, des pratiques de gouvernance moins conformes aux

recommandations du code.

Mots-clés : Loi DDAC- Code de gouvernance d’entreprise

Session 4.2 – Coopératives

Les déterminants d’un pilotage partenarial au sein de plusieurs banques coopératives régionales

Christine Marsal, Université de Montpellier- MRM

Résumé

Les administrateurs de banques coopératives, dont on souligne souvent le peu d’influence sur les destinées des

groupes bancaires, sont cependant très actifs sur le « terrain » de la banque de détail. Mais quels sont les

déterminants d’une telle participation ? Notre étude se propose de répondre à cette question en étudiant les

pratiques de 16 caisses régionales de Crédit Agricole pendant 8 ans. Les principaux résultats indiquent que les

pratiques de pilotage partenarial se développent d’autant plus que les administrateurs sont choisis pour leur

connaissance d’un territoire. Le pilotage partenarial semble un moyen pour les administrateurs de conserver un

certain pouvoir, notamment vis à vis du DG. Les pratiques de pilotage sont aussi liées à des stratégies

d’enracinement des administrateurs.

Mots clés : gouvernance cognitive, contrôle de gestion, leviers de contrôle, banques coopératives.

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15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 31

SURVIVAL IN THE FRENCH WINE INDUSTRY: CAN COOPERATIVES COPE BETTER? Justine Valette, University of Montpellier - Montpellier Research in Management Paul Amadieu, University of Montpellier - Montpellier Research in Management Patrick Sentis, University of Montpellier and Montpellier Business School - Montpellier Research in Management

Abstract

This paper examines the ability of wine cooperatives to survive over time, even in a turbulent environment.

Traditional theories suggest that cooperatives are inefficient and consequently are prone to failure, but recent

literature suggest they could be more resilient. Can cooperatives cope better? We found that French wine

cooperatives survive longer than corporations. This result is robust to semi-parametric and parametric models, even

when we control for mergers and acquisitions exits. The higher survival rate of wine cooperatives seem to be

associated with an ability to shift the fluctuations of their environment to their members.

Key words: French wine industry – cooperatives – survival analysis

Particularités et enjeux. -Cas des coopératives agricoles dans l’oriental du Maroc-

Mlle Ikhlas MERGOUM, doctorante, Laboratoire de recherche sur la Compétitivité Economique et le Management

de l’Entreprise. Faculté des sciences économiques, juridiques et sociales -Souissi - Université Mohamed V de Rabat,

Maroc.

Résumé

Les coopératives constituent un mode organisationnel original et subissent actuellement, de profondes

restructurations, notamment dans le secteur agricole, au sein duquel les types de gouvernance sont en pleine

évolution. En effet, Le paysage coopératif agricole est en forte transformation depuis de nombreuses années, entre

disparitions, fusions et consolidations. Au Maroc, les coopératives jouent un rôle important dans le développement

socio-économique à travers leurs valeurs de démocratie, de solidarité, de partage et d’entraide. Nous avons constaté

que plusieurs travaux théoriques ont tenté de proposer une description des particularités coopératives, par contre

peu de travaux empiriques ont été réalisés pour étudier les particularités de ces structures en termes de

mécanismes de gouvernances. L’objectif de cet article est triple : premièrement, présenter les spécificités des

coopératives; deuxièmement, analyser les particularités et les enjeux de la gouvernance coopérative; et finalement

mettre un accent particulier sur les pratiques et les mécanismes de gouvernances des coopératives dans le contexte

marocain, à travers l’étude qualitative de deux coopératives agricoles dans l’oriental du Maroc.

Cette analyse ouvre des pistes de recherche empirique intéressantes pour les chercheurs et les praticiens qui

s’intéressent à ce champ d’étude. Les principaux résultats de l’étude, montrent l’originalité des pratiques de

gouvernance au sein des coopératives agricoles, se caractérisant par des relations complexes et surtout par un

modèle de gouvernance hybride qui fusionne les principes coopératives fondamentales et les modes de

management des entreprises capitalistes. En outre, à travers l’analyse textuelle des retranscriptions d’entretiens,

nous montrons que la gouvernance coopérative est caractérisée par une dominance du pouvoir des dirigeants, une

implication très faible des adhérents dans la gestion de leur coopérative due principalement à leur manque de

compétences et une absence de formation interne pour les sensibiliser et les impliquer dans la gouvernance de leur

coopérative.

Mots clés : Gouvernance, coopératives, solidarité, performance.

Page 33: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 32

Session 4.3 – Actionnariat

Compréhension et théorisation du phénomène lié à l’influence des investisseurs institutionnels de long terme sur le processus décisionnel des entreprises françaises

cotées. Une démarche qualitative basée sur des études de cas multi-sites.

Carole MONACO, Assistante-Doctorante, Université de Mons, Institut de recherche humanOrg. Résumé Cette recherche a pour objectif de comprendre la manière avec laquelle les investisseurs institutionnels de long terme, se positionnant en tant qu’actionnaires de référence au sein d’entreprises françaises cotées, peuvent influencer les modalités de gouvernance et les stratégies de ces groupes. L’originalité de ce travail repose notamment sur la démarche méthodologique, qui consiste en la réalisation d’études de cas empruntant des facettes de la théorie enracinée dans les faits (analyse documentaire et entretiens). Nous pratiquons dès lors un effort de théorisation par un mind mapping. Nous montrons ainsi que la logique d’investissement des investisseurs étudiés ne se réduit pas nécessairement à l’unique objectif de création de valeur boursière mais que ceux-ci vont accompagner les équipes dirigeantes des entreprises afin de permettre le développement de leurs activités. Mots-clés : investisseurs institutionnels, gouvernance d’entreprise, stratégies, théorie ancrée, processus de théorisation.

Ownership concentration and Payout policy: Evidence from France

Asma BENLTAIFA, Université Catholique de Lyon-ESDES

Abstract This paper investigates the effect of ownership concentration and especially the presence of controlling shareholders

on the firm’s payout decisions. Using data set covering 602 firm-year observations from 152 French companies

during 2010 to 2013, we find that the share of dividends in total payout is negatively correlated with the size of cash

flow held by controlling shareholder, and positively related to the divergence between voting rights and cash flow

rights of largest shareholders. We also document that controlled firms tend to prefer dividends over repurchases to

mitigate conflicts between controlling shareholders and minority shareholders related to the presence of control

enhancing devices.

Keywords: Payout policy, Dividend, Repurchase, Controlling shareholders, Minority shareholders.

Page 34: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 33

Ownership Concentration and Firm Risk: Evidence from the US

Silvia Rossetto, Toulouse School of Economics (CRM)

Ra_aele Staglian, Montpellier Business School (MRM)

Abstract

This paper investigates empirically the link between mid-sized blockholders and firm risk. Controlling for potential

endogeneity problems, we find that ownership concentration negatively affects firm risk. We also find that the stake

of the largest blockholder reduces negatively firm risk only when the firm has no other blockholders. Otherwise, the

effect is insignificant. These results are consistent with theories which show that firms' decisions are not

determined by the largest shareholder alone and highlight the role of mid-sized blockholders. Findings are robust to

various model specifications and controls.

JEL: G34, D72, D86

Keywords: Corporate governance, ownership structure, risk, blockholders

Session 5.1 – Banque

Diversity of cooperative bank governance models questioning by regulation:

An international qualitative research

Aude DEVILLE, Full Professor, Institute of business Administration, Nice University

Eric LAMARQUE, Full Professor, Sorbonne Graduate School of business, Paris 1 Panthéon-Sorbonne University,

France, Chaire Groupe BPCE on Corporate Governance of Cooperative banks

Abstract

Beyond their unique status and shared democratic principle of one member, one vote, cooperatives exhibit a diverse

spectrum of complex corporate governance strategies. Cooperative banks do not form a homogeneous whole and

that is where lies may be the greatest challenge for financial analysts and regulators. This is also the purpose of this

paper, reaching with a depth case study to bring out a typology of cooperative banks. Then will be discussed the

issue of complexity. The first aim of this study is to identify governance and decision-making models. Developing an

exploratory qualitative analysis we have identify three different models through nine case studies analysis. Inside all

models, decision-making is the result of dynamic interactions between organizational levels and managerial and

policy structures. Some of these interactions are analyzed in order to explain the main dimensions and the

complexity of the decision process. At the end we also make a first assessment of the performance profile of these

different models.

Page 35: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 34

Gouvernance d’entreprise et risque systémique des institutions bancaires

Aymen MSELMI, Université de Tunis el MANAR, Faculté des sciences économiques et de gestion Boutheina REGAIEG, Université de Jendouba, Faculté des sciences juridiques, économiques et de gestion

Résumé

Ce papier examine la relation entre les mesures de risque systémique et les mécanismes internes de gouvernance des institutions bancaires ainsi que le niveau d’enracinement des dirigeants. Notre étude porte sur un échantillon de onze banques tunisiennes cotées à la BVMT pour une période allant de 2006 à 2013. L’objectif poursuivi par ce travail est l’identification des banques systémiques d’une part et des principaux mécanismes internes de gouvernance d’entreprise ainsi que le niveau d’enracinement des dirigeants qui ont contribué à l’atténuation ou à l’amplification du risque systémique individuel et global d’autre part. Par conséquent les résultats empiriques indiquent que la « bonne » pratique des codes de gouvernance d’entreprises est souvent associée à des niveaux de risque importants.

The Unfulfilled Promise of ROE in Banks Christophe Moussu, ESCP Europe, Labex Refi Arthur Petit-Romec, ESCP Europe, Labex Refi

Abstract

The focalization of banks on ROE as a main performance measure has been fiercely criticized for having distorted

bank managers’ incentives in favor of higher risk. Previous empirical evidence confirms that pre-crisis ROE is strongly

associated with bank individual and systemic risk in crisis. In this paper, we are interested in whether the market

understood the risk associated to ROE before the crisis and whether ROE targeting induced superior performance for

shareholders. We focus on the association between ROE and the risk/return characteristics of individual bank stocks.

We also study the performance of portfolios of bank stocks sorted by ROE. Our results reveal that ROE is associated

with higher risk, positive short-term market performance, but negative long-term one. The reliance on ROE in banks

appears as a puzzle.

JEL Classification: G01, G21, G28, G32

Keywords : Return on equity, risk-taking, bank performance

Page 36: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 35

Session 5.2 – Gouvernance et partenaires

MÉCANISMES DE GOUVERNANCE ET APPROPRIATION DE LA VALEUR PARTENARIALE : VERS UN CADRE D’ANALYSE

Mohamed Ali KHALDI, LSAF EA 2429 ED 486, Université Claude Bernard Lyon 1

Résumé

L’objectif de cet article est de proposer un cadre d’analyse de l’appropriation de la valeur partenariale. Dans ce

cadre, une gouvernance "efficace" diminue le risque d’expropriation et renforce la confiance. La partie prenante est

alors prête à consentir une rémunération immédiate moindre, au profit d’une collaboration plus fructueuse dans la

durée. La discipline managériale associée aux mécanismes de gouvernance devrait entraîner une réduction et/ou un

meilleur contrôle du risque supporté par la partie prenante dans sa relation contractuelle avec la firme. Si c’est bien

le cas, alors le mécanisme en question est qualifié de Mécanisme Réducteur de Risque (MRR) ; il incite la PEE à

contracter à un prix d’opportunité plus faible, d’où un coût plus avantageux pour la firme en termes d’accès aux

ressources (ou un prix de vente plus élevé dans la relation avec les clients). En somme, la firme va s’approprier

davantage de valeur partenariale, au détriment de la partie prenante. En revanche, si le mécanisme sert à négocier

des conditions financières immédiates plus avantageuses à la partie prenante, il s’agit d’un Mécanisme Levier de

Pouvoir (MLP). La partie prenante s’approprie alors plus de valeur partenariale au détriment de la firme.

Mots-clés : valeur actionnariale, valeur partenariale, parties prenantes, appropriation de la valeur partenariale.

Une gouvernance fondée sur une utopie de l’échange

Pour un dépassement des visions comptables actionnariale et partenariale

Michel BAUPIN, MCF section 6 en retraite Chercheur associé au Laboratoire NIMEC de l’Université de Caen NIMEC = Normandie Innovation Marché Entreprise Consommation Résumé

Dans cette communication, nous tentons d’apprécier la pertinence des deux visions de la gouvernance de l’entreprise qui influencent la manière de concevoir la comptabilité, la relation entre la comptabilité et la gouvernance étant fondée sur la recherche par celle-ci de l’efficience organisationnelle. La vision actionnariale répond à la théorie du « propriétaire » selon laquelle l’entreprise représente ses propriétaires et n’a pas d’autonomie propre, l'objet de la comptabilité étant d'établir des comptes en vue de comparer les valeurs que sont les revenus, les coûts et leur solde appelé « résultat » qui n’a de sens qu’à l’égard des propriétaires qui en sont les bénéficiaires. A l’opposé, la vision partenariale répond à la théorie de l’« entité » selon laquelle les comptes sont envisagés sous l’angle de la séparation de l’entreprise et de ses propriétaires qui sont alors considérés comme de simples créanciers (Geschäftstheorie). Le capital apporté doit alors être géré car il représente un « coût », notion qui débouche sur une véritable mutation managériale. Nous proposons la construction d’une utopie de l’enregistrement comptable de l’acte d’échange qui donne à la gouvernance la possibilité d’inscrire le fonctionnement de l’entreprise dans une dynamique favorable aux actionnaires, aux salariés et aux clients. Mots-clés : valeur d’échange, création de valeur, échange valeur pour valeur, gouvernance, utopie, rente, coût du capital, théorie du propriétaire, théorie de l’entité, théorie de l’agence.

Page 37: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 36

Le système de gouvernance des associations: Etude exploratoire du contexte Tunisien Ben Chebili Riadh, Doctorant à l’Institut Supérieur de Gestion de Sousse Lakhal Lassâad, Professeur des universités à la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Sousse

Résumé

L’objectif de cette étude est de déterminer les parties prenantes et les organes de gouvernance qui agissent sur le pouvoir discrétionnaire des présidents des associations et de découvrir comment ces acteurs et ces organes sont perçus par ces responsables. Tout en adoptant une vision élargie de la gouvernance combinant l’approche coercitive et l’approche cognitive, une étude qualitative a été menée auprès de 21 associations Tunisiennes dans la région du Sahel Tunisien. Les résultats de cette étude ont permis d’avoir une vision plus élargie de la gouvernance des associations en détectant les parties prenantes internes et externes les plus influentes, les structures de gouvernance les plus efficaces dans le contexte associatif Tunisien ainsi que les modes d’influence de ces acteurs et de ces structures sur le pouvoir discrétionnaire du président. Cette recherche tend à développer une vision plus large de la gouvernance qui ne se limite pas à l’étude d’un seul mécanisme de gouvernance et qui mobilise plusieurs corpus théoriques pour comprendre le système de gouvernance desassociations dans le contexte Tunisien.

Mots-clés: associations gouvernance, coercitive gouvernance, cognitive organes, de gouvernance parties prenantes

Session 5.3 – Audit

ADDITIONAL EVIDENCE ON THE IMPACT OF IFRS ADOPTION ON AUDIT FEES

Bernard RAFFOURNIER, GSEM – University of Geneva, Switzerland Alain SCHATT , HEC Lausanne – University of Lausanne, Switzerland Abstract Recent studies (Griffin, Lont and Sun, 2009; Kim, Liu and Zheng, 2012; Degeorge, Ferguson and Spear, 2013) show

that IFRS adoption is associated with an increase of audit fees. We provide additional evidence on this topic by

analyzing this specific cost of IFRS adoption in Switzerland. The Swiss context is interesting for two reasons. First,

IFRS adoption is not mandatory for all Swiss public companies. Some companies adopted IFRS while others still use

Swiss GAAPs. This fact allows us to measure more precisely the impact of IFRS adoption on audit fees, since

comparisons between IFRS and non-IFRS firms can be made within the same country. Second, after the adoption of

SOX in the US, in 2002, and some regulations and debates in the EU about the provision of non-audit services, many

Swiss companies have decided to decrease the non-audit fees paid to their auditors. Such a trend may affect the

audit fees paid by public firms, since the reduction of non-audit fees may lead to lower knowledge spillovers. We

take into account this contemporaneous change in the audit market to measure the impact of IFRS adoption on audit

fees. For our analysis, we construct a large database that includes 1,342 firm-year observations over 12 years. The

results confirm that IFRS adoption increased audit fees by about 35% in Switzerland and that this increase is not

driven by lower knowledge spillovers. Overall, we find that the impact of IFRS adoption on audit fees is probably

larger than that highlighted in previous studies.

Keywords: IFRS – Audit fees – Non-audit fees – Knowledge Spillover – Switzerland

Page 38: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 37

DE LA FONCTION LÉGITIMATRICE DES NORMES D’AUDIT

Imen Jedidi, Maître de Conférences, RIME Lab, IAE Lille

Résumé

La reconnaissance par les organismes de normalisation d’un « expectation gap » a conduit, dans certains cas, à l’évolution des normes d’audit et, par conséquence, des pratiques des auditeurs. Ceci nous amène à nous interroger sur le rôle que peuvent jouer les normes d’audit dans la résorption de l’« expectation gap ». Nous développons une compréhension « théorique » du rôle des normes d’audit dans l’ « expectation gap » à l’issue de laquelle nous formulons deux propositions de recherche. Nous montrons que les normes d’audit en France non seulement ne permettent pas de réduire l’ « expectation gap », mais jouent au contraire un rôle légitimant. Mots-clés : audit légal, « expectation gap », normes d’audit, légitimité.

La qualité de l’audit : histoire d’un concept et de son utilisation

dans la recherche académique (ou l’histoire de la naissance d’une chimère)

Sophie Audousset-Coulier, John Molson School of Business – Montréal

Sophie Marmousez, HEC Montréal

Anne Pezet, HEC Montréal

Résumé

En 2014, le comité international des normes d’audit (IAASB) a publié un cadre conceptuel pour la qualité de l’audit

décrivant les facteurs liés à cette qualité organisés en trois catégories : facteurs de production (inputs), processus et

résultats (outputs). Ce document souligne l’importance et la complexité de ce concept multidimensionnel pour le

législateur. Au cours de vingt dernières années, la recherche sur la qualité de l’audit s’est développée

significativement pour former un courant de recherche majeur. Il apparaît cependant que les recherches récentes ne

parviennent (ou ne cherchent) le plus souvent pas à refléter cette complexité. L’objectif de ce papier est d’analyser la

naissance et l’évolution de la définition et de l’utilisation du concept de qualité de l’audit dans la recherche

académique. Pour atteindre cet objectif, nous adoptons une perspective historique et nous analysons comment la

recherche académique a défini, mesuré et utilisé le concept de qualité de l’audit au cours du temps. Sur une base de

262 articles collectés, qui font de la qualité de l’audit leur sujet principal de recherche, nous observons comment la

recherche sur la qualité de l’audit a évolué au cours de temps et nous cherchons à identifier les principaux éléments

contextuels ayant façonné cette évolution.

Mots-clés : Qualité de l’audit – Recherche académique – Eléments contextuels

Page 39: Programme CIG 2016

15ième Conférence Internationale de Gouvernance de l’AAIG – CIG 2016 – Page 38

Session 5.4 – Entreprises familiales

Is Family Involvement in the Board Beneficial to Entrepreneurial Orientation in Private

Family Firms? The Moderating Role of Board Task Performance Jonathan Bauweraerts, FNRS-FRESH Research fellow, University of Mons, Dept. of Accounting & Management Olivier Colot, Assistant Professor, University of Mons, Dept. of Accounting & Management Abstract

Research on the impact of board composition and board task performance on entrepreneurial orientation (EO) in private family firms is scarce. Using a sample of 208 Belgian private family firms, the aim of this study is to explore the link between family involvement in the board (FIB) and EO, and to determine how board monitoring and service tasks moderate this relationship. Combining insights from stewardship, agency and resource-based view perspectives, we hypothesize and find an inverted U-shaped relationship between FIB and EO. Furthermore, FIB enhances EO when the board is actively involved in its monitoring task whereas board service task does not significantly affect the relationship between FIB and EO.

Does the Socioemotional Wealth Perspective Explain IPO Decisions in Family Firms? An Exploratory Study

Patrice Charlier, Assistant Professor, EM Strasbourg – University of Strasbourg, LaRGE Jonathan Bauweraerts, FNRS-FRESH Research fellow, University of Mons, Dept. of Accounting & Management Abstract

The aim of this article is to explore the initial public offering (IPO) process in the context of family firms. Based on 6 in-depth case studies from the French market, we show that family firms’ decision to initiate an IPO results from a tradeoff between socioemotional wealth (SEW) points of reference. Especially, we propose that the willingness of perpetuating the family dynasty prevails over the loss of family control and influence associated with to the decision to go publicly traded. Furthermore, we explore how various dimensions of SEW may reinforce the desire or the reluctance to initiate an IPO.

Value creation of family firms in an integrated governance framework: An analysis of the French tire manufacturer Michelin

Patrice Charlier et Enrico Prinz Abstract

Empirical studies based on agency theory have provided so far a blurred picture of the process of value creation in

family firms. To overcome related conceptual weaknesses, we suggest an integrated framework combining

monitoring efforts and knowledge-based contributions whilst addressing the impact of socioemotional wealth

elements on both theoretical perspectives. We then use this framework together with the three-circle model to

analyze the French family firm Michelin by focusing on its numerous disciplinary and cognitive decision aspects as

well as the various commitment types during the company’s transgenerational family transmissions. Our results

demonstrate that the integrated framework retaining disciplinary and cognitive aspects that are enlarged by

socioemotional considerations allows to achieve a greater explanatory power of the firm’s governance structure and

thereby contributes to a better overall understanding of the value creation process in family businesses.

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